ECHO DES CAPS 1240 DU 11 FÉVRIER 2011

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] l’écho c aps Ville de Saint-Pierre Hebdomadaire municipal gratuit n° 1240 11 février 2011 Archipel de Saint-Pierre et Miquelon des Le Maire aux ETS de Strasbourg p. 03 ≥ Municipalité Des médicaments sous surveillance p. 05 ≥ Entretien Un projet théâtral d’envergure p. 12 ≥ « Hantises » Futsal : Coupe p. 16 10 e journée de championnat Kermesse du Collège p. 09 Projets pédagogiques Projet de Réserve p. 02 Lettre du Conseil des Élus ≥Trophée Roses des Sables Deux S t -Pierraises dans le désert © 2010 - FlashSport / Trophée Roses des Sables

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ECHO DES CAPS VILLE DE SAINT-PIERRE SAINT-PIERRE ET MIQUELON

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]l’écho capsVille de Saint-Pierre

Hebdomadaire municipal gratuit n° 1240 11 février 2011

Archipel de Saint-Pierre et Miquelon

des

Le Maire aux ETSde Strasbourg p. 03

≥ Municipalité

Des médicamentssous surveillance p. 05

≥ Entretien

Un projet théâtrald’envergure p. 12

≥ « Hantises »

Futsal : Coupe p. 16

10e journée de championnatKermesse du Collège p. 09

Projets pédagogiquesProjet de Réserve p. 02

Lettre du Conseil des Élus

≥Trophée Roses des SablesDeux St-Pierraises dans le désert

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Madame la Ministre,

Les services de l’État de Saint-Pierre et Miquelon ont dû vous rapporter la vague de protestationsqu’a soulevée localement le projet de Réserve Naturelle Nationale des Grand et Petit Colombier.Les collectivités locales dans leur ensemble (Conseil territorial, Mairie de Saint-Pierre, Mairie deMiquelon-Langlade) ont pris des délibérations afin d’exprimer leur avis défavorable envers ce pro-jet. Le Député, les mouvements politiques locaux se sont aussi prononcés contre, et dans un mêmeélan, les associations d’usagers ont fait connaître leur ferme opposition à ce projet par diversesmanifestations et pétitions.

Par ailleurs, les conclusions de l’enquête publique diligentée par la Préfecture et publiée le 27 jan-vier dernier viennent renforcer ce sentiment général. En effet, la Commissaire enquêtrice s’estprononcée contre ce projet de Réserve Naturelle Nationale tel qu’il est présenté. Elle estime qu’ily a eu un déficit de négociation et de communication tout au long de l’élaboration de ce dossier.Elle regrette notamment l’absence d’équipe projet, mentionne également que la hiérarchie despriorités des décideurs locaux est différente de celle des scientifiques et qu’il n’y a pas d’indica-tion inquiétante d’érosion de la biodiversité du site.

Aussi, Madame la Ministre, devant une telle unanimité, les élus de Saint-Pierre et Miquelon deman-dent au Gouvernement le retrait du projet de Réserve Nationale Naturelle du Grand et PetitColombier.

Il serait par contre inexact d’en conclure que la population de Saint-Pierre et Miquelon et ses élusne sont pas sensibles à la préservation et à la mise en valeur de leur environnement. Dans les faits,comme le souligne fort justement la Commissaire enquêtrice dans son rapport, la hiérarchie despriorités des élus que nous sommes est simplement différente et nous pensons que bien d’autrespréoccupations dans le domaine de l’environnement et de l’écologie sont localement plus urgentes.

Plutôt que de « brûler » notre énergie sur un dossier polémique, prenons l’année et demie de tra-vail qu’il nous reste pour mener ensemble à leur terme des projets, à notre sens prioritaires, quifont consensus chez lez élus et la population, mais surtout qui sont d’un point de vue réglementaireet sanitaire nécessaires. Nous pensons ici aux dossiers « Eau et assainissement » et « Traitementdes déchets » à Saint-Pierre, comme à Miquelon.

Deux autres dossiers sont également en cours de réflexion et de travaux dans l’Archipel, qui méri-teront, le moment venu, le soutien de votre ministère. Il s’agit de l’aménagement de la « Vallée duMilieu » à Saint-Pierre et de la préservation de l’unique forêt boréale sur le territoire français.

Nous nous tenons bien entendu à votre entière disposition pour de plus amples informationsconcernant ces dossiers.

Nous sommes convaincus, Madame la Ministre, de l’attention particulière que vous apporterez à cecourrier.

Veuillez croire, Madame la Ministre, en l’expression de notre haute considération.

Saint-Pierre-et-Miquelon le 1er février 2011Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET

Ministre de l’Écologie, du DéveloppementDurable, des Transports et du Logement

246, bd Saint-Germain75007 PARIS

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Considérés comme le rendez-vous annueldes dirigeants de l’action publique locale,les ETS sont une manifestation du CentreNational de la Fonction Publique Territo-riale (CNFPT) organisée par l’Institut Na-tional des Études Territoriales (INET). Ilsregroupent plusieurs centaines de diri-geants et de cadres territoriaux.Présentés comme « une vitrine interactivede l’innovation et de la bonne gouvernanceterritoriales », les ETS sont « une occasionprivilégiée pour les dirigeants territoriauxde présenter les expériences, pilotes oumodèles, menées au sein de leur collecti-vité ». Invitée les 1er et 2 décembre dernierspar l’Institut National Spécialisé d’ÉtudesTerritoriales (INSET) d’Angers, Mme KarineClaireaux a participé activement à l’Atelier :« quels enseignements l’outre-mer peut-ilapporter à la Métropole ? ».

outre-mer : terraind’expérimentation

Parmi les 25 ateliers qui ont été retenus(sur plus de 40 présentés), un concernaitspécifiquement l’outre-mer : « quels en-seignements peut-il apporter à la Métro-pole ? ». Les explications de Philippe Rut-ten, Directeur de l’INSET d’Angers : « l’idéede cet atelier était que l’outre-mer françaisconstitue un véritable terrain d’expérimen-tation de la décentralisation qui permet lapréfiguration des évolutions qui peuventconcerner l’ensemble des collectivités dupays. Plus précisément, l’objectif de l’ate-lier était de rappeler aux participants la ri-chesse des solutions expérimentées ou en-visagées dans les outre-mer et de présen-ter deux témoignages issus du monde ter-ritorial pour comprendre les impacts et lesenjeux des modes d’organisation dans leurspécificité ultramarine. Trois personnessont intervenues : Christian Vitalien, ensei-gnant à l’Université des Antilles et de laGuyane, ancien Directeur Général des Ser-

vices de la région Martinique, ancien mem-bre de cabinet ministériel ; Mme Jacque-line Bruant, DGS de la Communauté d’ag-glomérations de l’espace Sud-Martiniqueet donc Mme Karine Claireaux, Maire deSaint-Pierre ».

Contribution de l’Archipel :intérêt double

Pour Philippe Rutten, qui a dirigé l’atelierauquel participait le Maire de Saint-Pierre,l’intérêt de demander une contribution à unreprésentant de l’Archipel de Saint-Pierreet Miquelon était double : « Saint-Pierre etMiquelon a eu par le passé différents sta-tuts et pouvait légitimement avoir un pointde vue plus distancié sur les effets du sta-tut sur l’autonomie. Les points qui ont ététraités par Madame Claireaux, comme lesmarges de manœuvre réelle au regard desbesoins et de l’autonomie financière, la ré-partition des compétences et la place faiteau “sur mesure“ ou encore les coûts et lesavantages de la spécialité juridique et de lasolidarité nationale, ont été d’un grand ap-

port car s’appuyant sur des expériencespassées et actuelles. La seconde raison était d’offrir un autrepoint de vue dans la situation des outre-mer en montrant la diversité mais aussi larichesse des situations, quelle que soit lataille des territoires ».L’atelier s’est déroulé devant plus d’unesoixantaine de personnes, « ce qui est unbon résultat, avec une bonne participationet beaucoup de questions posées notam-ment à Madame Claireaux », nous a encoreconfié Monsieur Rutten. Le Directeur del’INSET d’Angers est formel : « je peux direque les échos ont été très favorables et laprésence de Saint-Pierre et Miquelon en aété un des éléments déterminants ». •

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Pour rappel…L’INSET d’Angers, spécialisée dans les do-maines de la solidarité, la cohésion socialeet l’enfance, accueille également la plate-forme des collectivités d’outre-mer et laplate-forme de la coopération internatio-nale du Centre National de la Fonction Pu-blique Territoriale.

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Le Maire aux ETS de Strasbourg « Une participation déterminante »

[ vie municipale ]Par Jean-Louis Mahé

Le Maire de Saint-Pierre a été invité à participer aux EntretiensTerritoriaux de Strasbourg. Le thème : « Réformes territoriales :quelles conséquences pour les services publics locaux ? ».

Francois Deluga,President du CNFPT

durant les EntretiensTerritoriaux de Strasbourg.

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agenda du maire

Le Maire à ParisSemaine studieuse

Le Maire de Saint-Pierre, Mme Karine Claireaux, est àParis, d’une part, pour défendre les dossiers de la Com-mune, et d’autre part, pour répondre à deux invitations,celle du Comité des Finances Locales dont Madame Clai-reaux est membre depuis 2009, et du Comité de suivi duGrenelle de la Mer au sein duquel le Maire de Saint-Pierresiège en sa qualité de vice-présidente du Comité MaritimeUltramarin.S’agissant du Comité des Finances Locales, rappelonsqu’il a pour objet de défendre les intérêts des CollectivitésLocales sur le plan financier et d’harmoniser leur point devue avec celui de l’État.Quant au Comité Maritime Ultramarin, il est chargé d’éla-borer une politique maritime locale durable pour les 10 à20 ans à venir.Au chapitre des rendez-vous officiels, le Maire rencontreradurant son court séjour parisien, M. Guy Fradin, le Direc-

teur de l’Agence de l’Eau Seine Normandie ; M. Guy Mascrès, ancien Secrétaire Général de la Préfecture de Saint-Pierre et Miquelon etqui vient d’être nommé Conseiller technique chargé de l’administration territoriale et outre-mer au Cabinet du Ministre de l’Intérieur ; enfinM. Vincent Bouvier, le Délégué Général à l’outre-mer. • J.-L. Mahé

Rythmes scolairesBientôt une conférence et une formation

En Métropole, le comité national de pilotagede la Conférence nationale sur les rythmesscolaires a remis un premier rapport au mi-nistre de l’Éducation nationale, le 25 janvierdernier. Ce rapport établit une synthèse descontributions au débat sur les rythmes sco-laires et présente des pistes de réforme. Enpréalable, le rapport considère « qu’une évo-lution des rythmes scolaires est nécessairemais elle doit être envisagée dans sa globa-lité, en prenant en compte les besoins de l’en-fant, l’égalité des chances et le contexte socio-économique. En outre, elle ne peut êtremenée sans une réflexion plus large surl’école, les contenus d’enseignement et surl’évolution du métier d’enseignant ». Afin quechacun des acteurs concernés par le projet deréforme du ministre Luc Chatel, et à l’initia-tive de l’Éducation Nationale, l’AFC de Saint-Pierre et Miquelon se propose d’organiser

une formation qui serait animée par un spécialiste en chronobiologie, le Professeur Hubert Montagner, Directeur de recherche à l’Institut Na-tional de la Santé et de la Recherche Médicale. Une réunion organisée le 2 février dernier et à laquelle participaient le Maire de Saint-Pierre etdes représentants de l’Éducation Nationale et de la Préfecture, visait à « échanger sur la manière de mettre en place l’information la plus largepossible : il est en effet important que tous les acteurs concernés (institutions, professeurs, parents d’élèves et autres éducateurs) soient, cha-cun à son niveau, bien au fait des questions qui se posent », nous a indiqué le Directeur de l’AFC, Jean Hugonnard. Sous réserve de l’accord duProfesseur Montagner ainsi que des possibilités techniques de réalisation, il a été décidé « d’organiser une conférence tout public (parents, en-seignants) le 29 mars en soirée ainsi qu’une conférence-formation en direction des services interministériels le 28 mars en après-midi », nousa encore précisé Monsieur Hugonnard. • J.-L. Mahé

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À la demande du ministère de la Santé,l’Agence de sécurité sanitaire des produitsde santé (Afssaps) a publié, lundi 31 janviersur son site Internet, une liste de 77 médi-caments mis sous surveillance renforcée.Pour les patients qui suivent un des traite-ments ainsi listés, le doute s’installe. Pouréviter toute panique, nous avons souhaitéen savoir plus, notamment sur cette notionde « surveillance renforcée », et sur l’atti-tude à adopter en cas de prise de médica-ments listés. Le Docteur Michel Bondon-neau, Médecin Conseil à la Caisse de Pré-voyance Sociale, a accepté de répondre àtoutes nos questions.

Écho : L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps)a transmis au ministère de la Santé uneliste des médicaments faisant l’objetd’un suivi national de pharmacovigilance.Qu’entend-on par pharmacovigilance ?Dr Michel Bondonneau : En France, « lapharmacovigilance a pour objet la surveil-lance du risque d’effet indésirable résultantde l’utilisation des médicaments et pro-duits à usage humain », (article R. 5121-150 du code de la santé publique.) - défini-tion Wikipedia. C’est un système de recueilet d’étude des effets secondaires indésira-bles (ou imprévus) des médicaments auto-risés à la vente sur prescription, surconseil pharmaceutique ou en vente libredans les points de délivrance autorisés. Enprincipe, tous les médicaments sont souspharmacovigilance mais certains plus qued’autres.

Écho : Faut-il cesser la prise de médicaments placés sous surveillance ?M. B. : Les médicaments placés sous sur-veillance les plus concernés par ce propossont ceux figurant au « plan de gestion desrisques de l’Afssaps ». Il n’y a à priori aucuneraison de cesser de prendre un médicamentplacé sur cette liste : avant son interdiction,le médicament reste autorisé. Le prescrip-teur doit rester cependant vigilant de la sur-

venue des effets connus et les signaler s’illes observe. Il devrait aussi discuter avecson patient de l’intérêt ou non de poursuivrece médicament ou de le remplacer avec unemolécule plus ancienne et dont la dangero-sité est moindre ou mieux connue.Écho : Ces médicaments placés sous sur-veillance sont-ils forcément dangereux ?M. B. : Les médicaments présents sur laliste du « plan de gestion » ne sont pas for-cément dangereux. Leur utilisation parfoisen dehors des critères initiaux recomman-dés de prescription a fait multiplier lescures prescrites ou la durée des traite-ments et rendu plus fréquents des effetssecondaires qui jusqu’alors étaient excep-tionnels. Ils sont donc ainsi mis sous sur-veillance particulière plus étroite. L’issue laplus connue est celle de l’interdiction decommercialisation, mais d’autres plus dis-crets sont passés par cette liste depuis2005 et en sont sortis.

Écho : Un médicament est jugédangereux parce que mortel ou parce qu’il a des effets secondaires importants ?M. B. : Un médicament peut être dangereuxparce que ses critères de prescription et desurveillance sont particulièrement com-plexes. Les médecins prescripteurs ont ap-pris comment maîtriser ce risque et mettreleur patient à l’abri des complications. « Mortel » est un terme qui n’existe pas enpharmacologie. On y préfère le terme de Dose Létale 50(DL50) qui est la dose qui provoque 50 % dedécès après administration car la dangero-sité d’une substance pour les médecins estle faible écart entre la DL50 et la posologieutilisée pour traiter. En ce sens, tous les médicaments dontl’écart entre la DL50 et la zone thérapeu-tique est très étroit sont, soit interdits, soitentourés de précautions extrêmes.

Médicaments sous surveillanceEntretien avec Michel Bondonneau

[ santé ]Propos recueillis par Jean-Louis Mahé

« Le praticien devrait discuter avec son patient de l’intérêt ou non de poursuivre un médicament placé sous surveillance. »

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Écho : Si un médicament est dangereux,pourquoi n’est-il pas interdit ?M. B. : Un médicament dangereux n’est pasforcément interdit car il peut posséder unepropriété thérapeutique exceptionnelle quin’existe nulle part ailleurs. Le tout résidedans l’évaluation de la balance bénéfice-risque : la maladie du patient est-elle plusinconfortable et dangereuse que l’utilisa-tion du médicament ? Le médicament ap-porte-il pour le malade un avantage consé-quent par rapport au risque de son admi-nistration?

Écho : Faut-il avoir peurd’un médicament nouveau ?M. B. : Normalement, les risques des mé-dicaments nouveaux sont anticipés par lesétudes de toxicologie menées dans lesphases I à III. Pour autant, la multiplicationdes cures et des prescriptions révèle sou-vent des risques ou parfois des avantages àdes fréquences inconnues avant leur com-mercialisation et qui sont l’objet ensuite deréajustements dans l’Autorisation de Misesur le Marché (AMM). C’est comme l’achat d’une voiture : doit-onse procurer le tout dernier modèle qui

risque des pannes imprévues par rapport àun plus ancien aux vices connus et corri-gés ? Personnellement, je suis toujoursméfiant pour les nouveautés en matière demédicaments et n’accepte de prendre lerisque que pour ceux qui apportent un « Service Médical Rendu » majeur ou im-portant. Je préfère donc les médicamentsplus anciens aux vices connus qui souventsont moins chers pour la collectivité queles plus récents. C’est un enseignementque j’ai reçu de la sagesse de mes forma-teurs qui est probablement renforcé par maposition de Médecin Conseil et de lecteurde la revue médicale « Prescrire », une ré-férence pour la prudence en matière dethérapeutique.

Écho : D’une manière plus globale, faut-ilavoir confiance dans les médicaments ?M. B. : Les médicaments sont avant toutdes « drogues », il ne faut pas l’oublier.Derrière leurs vertus thérapeutiques re-cherchées, leurs effets secondaires sonttoujours présents. Les médecins et lespharmaciens ont appris à les gérer. On peutavoir confiance dans les médicamentslorsque leur indication est certaine et né-

cessaire pour notre état de santé. Ce nesont pas pour autant des « smarties » co-lorés. Il faut savoir résister à les prendre sil’indication est superflue. Votre médecinvous aidera à vous y retrouver si vous êtesun peu perdu.

Écho : Enfin, n’y a-t-il pas surconsomma-tion de médicaments en France, et donc àSaint-Pierre et Miquelon, quand on voitdes ordonnances longues comme un joursans pain ?M. B. : Un débat particulièrement piquantpour le Médecin Conseil ! Aux dires des ex-perts, il existe une surconsommation demédicaments en France, principalementdans la classe des psychotropes. Cetteanomalie répond probablement à une ca-rence de prise en charge des probléma-tiques individuelles de notre société qui nesait plus répondre aux angoisses qu’ellesuscite aux citoyens. Ceux-ci vont chercherdans le médicament une « béquille » pourles soutenir. Forcément, cette surconsom-mation doit avoir un reflet sur l’Archipel,mais il est difficile de la mettre en évidencetant qu’un reflet électronique des déli-vrances ne pourra être obtenu. Souhaitonsque ce projet arrive vite à sa réalisation ! Onpourrait alors imaginer des campagnes du« mieux prescrire » pour les médecins etdu « mieux consommer les médicaments »pour les patients. On aurait ainsi un outilremarquable pour devenir un territoired’excellence en ce domaine. •

[ Médicaments sous surveillanceEntretien avec Michel Bondonneau ]

[ Les explications de Xavier Bertrand ]Devant la Représentation nationale, lors des questionsau Gouvernement, Xavier Bertrand, ministre du Tra-vail, de l’Emploi et de la Santé a précisé ce qui suit re-lativement à la publication de la liste des 77 médica-ments mis sous surveillance renforcée : « Notre idéeest la suivante : si l’on veut le retour de la confiance, ilfaut une totale transparence. Nous avons donc de-mandé à l’Afssaps de publier cette liste afin que l’onsache exactement où l’on en est. Si ces produits sontsous surveillance, cela veut dire qu’ils font l’objetd’une observation dans l’intérêt des patients. C’estaussi un service supplémentaire rendu aux profes-sionnels de santé : les médecins bien sûr, mais aussiles paramédicaux et les pharmaciens. J’ai demandéque cette liste soit publique, parce qu’il sera égale-ment de la responsabilité du ministre d’en suivrel’évolution et de bien veiller à ce que les études ne tar-dent pas trop. Du reste, si la publication d’une étudetarde à être produite par le laboratoire, l’autorisationde mise sur le marché sera suspendue.Nous veillerons désormais à suivre le flux de ces mé-dicaments. Nous vérifierons aussi si d’autres prépa-rations doivent faire l’objet de la même inscription surcette liste publique. C’est seulement ainsi que nouspourrons rétablir la confiance ». •

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brèves d’actualité

MémoireSauvées de l’oubli !

On les croyait perdues et pourtant elles étaient remisées dans uncoin à l’abri des regards ! Les figurines qui ornaient l’ancienne « salle des fêtes » ont été découvertes, il y a peu de temps, dans lescombles de la « salle des anciens combattants ». Ces œuvres,peintes sur des cartons de récupération, en 1965, sont de CamilleTomann du premier contingent de Gendarmerie Mobile de l’Esca-dron de Champigny à qui l’on doit aussi deux cartes humoristiquessur l’Archipel (cf. Écho 1182). Même si le temps n’a pas abîmé lacentaine de figurines, certaines ont nécessité, pour être exposéesau local des anciens combattants, quelques réfections par Made-leine et Eugène Théault. • J.-C. L’Espagnol

Éducation : ProviseursUne prime au mérite

L’information a été confirmée par Luc Chatel, le ministre de l’Édu-cation Nationale : une prime au mérite pouvant atteindre 6 000euros tous les trois ans récompensera les principaux de collège etles proviseurs de lycée. Pour obtenir ce bonus, des contrats d’ob-jectifs et de performance seront fixés comme : « le projet pédago-gique d’un établissement, les résultats scolaires, ou encore la ca-pacité d’intégrer des élèves en grande difficulté ». Pour Luc Chatel,cette décision « s’inscrit dans le cadre de la politique du Gouverne-ment consistant à développer des rémunérations variables liées auxperformances pour les personnels, notamment d’encadrement ».•

AgricultureUne première !

Pour la première fois, le Salon International de l’Agriculture ac-cueillera Saint-Pierre-et-Miquelon parmi les exposants et ce dansle cadre de « l’Année des Outre-mer ». Des produits locaux serontproposés à la dégustation et la promotion de l’Archipel sera assu-rée par des agents du Comité Régional du Tourisme et de la So-ciété de Développement et de Promotion de l’Archipel. Joëlle Le-maine et Thierry Gautier (« La ferme de l’Ouest ») assureront lacommunication auprès des médias spécialisés dans l’agriculture.• Salon de l’Agriculture • Paris Expo • Porte de Versailles • Hall7.1 dans l’espace outre-mer • Du 19 au 27 février de 9 h à 19 h(jusqu’à 23 h le 25) • J.-C. L’Espagnol

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Club Lions AvenirPrêter main forte !

Cent soixante-trois cartons d’effets vestimentaires ont pris la di-rection de la Péninsule de Burin en cours de semaine. Depuis plu-sieurs années, Mme Marie-Thérèse Legentil collecte pour la bonnecause divers vêtements usagés ; et cette année, pour lui prêtermain forte, le Club Lions Avenir avec la municipalité de Saint-Pierreet le service de fret maritime « Transport Maritime Service », sesont associés à cette opération. À l’autre bout de la chaîne de soli-darité, c’est le Club Lions de Grand-Bank qui se chargera de dis-tribuer les colis auprès d’autres organismes et de la population.Une fois de plus la solidarité des gens de l’Archipel dépasse lesfrontières ! • J.-C. L’Espagnol

Année des Outre-merL’État veut doper le tourisme

Afin de mieux faire connaître les caractéristiques des douze col-lectivités de l’Outre-mer, un site internet (www.2011-annee-des-outre-mer.gouv.fr) a été lancé. Composé de rubriques sur les ac-tualités, le programme des manifestations, et des fiches dédiées àchaque territoire, le site se veut pédagogique et pratique. Il seraenrichi afin susciter l’intérêt des particuliers et des entreprises dela Métropole pour l’Outre-mer. L’objectif de cette initiative est no-tamment de doper le tourisme en Outre-mer et d’encourager lesinitiatives locales de promotion des Outre-mer à travers la littéra-ture, l‘éducation, le spectacle vivant, l’éducation, l’environnement. •J.-C. L’Espagnol

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Dessin de la semaine

brèves d’actualité

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vie scolaire

Collège Saint-ChristopheProjets pédagogiques…

Chaque année à cette même période, les enseignants et les élèves du Collège Saint-Christophe organisent leur grande kermesse. Lesfonds récoltés permettront d’acheter de matériel scolaire et de réaliser différents projets pédagogiques mis en place en début d’annéescolaire. « Tous les ans, on essaye de reconduire le projet pédagogique au “Gros Morne” (1) à Terre-Neuve-et-Labrador. Cette annéequelques collégiens iront aussi en déplacement dans cette province pour visiter Saint-Jean, la capitale ; et une petite partie de l’argentamassé servira à financer un voyage sur Langlade », explique Georges Cambray, directeur de l’établissement.« On souhaiterait aussi équiper une classe avec un “tableau blanc interactif” qui servira pour différentes matières comme les mathéma-tiques, les sciences et l’histoire-géographie ». Ce nouveau matériel est un dispositif alliant les avantages d’un écran tactile et de la vi-déoprojection. • J.-C. L’Espagnol (1) : Terre-Neuve a été le premier point atteint par les Vikings dans le « Nouveau Monde ». Le Parc National du Gros-Morne (180 000 hec-tares) est un espace protégé situé sur la côte occidentale de la province et offre les paysages les plus extraordinaires du Canada.

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Le défi est de taille : 6 000 Km en 4X4dans le désert marocain. Majestueux maisredoutable désert ! Deux Saint-Pierraisesprendront le départ de la 11e édition du Tro-phée Roses des Sables en octobre pro-chain. Un raid aventure 100 % féminin !

L’expérienced’une vie

Leur numéro d’équipage est confirmé. Cesera le 54 ! Elles s’appelleront « Les Rosesdu Noroît ». Nathalie Poirier et Mylène Au-doux, deux mères de famille déterminéeset enthousiastes, ont décidé de quitter leurquotidien pour se lancer dans un défi fan-tastique, celui de parcourir le désert maro-cain en 4X4. La compétition « Trophée Roses des Sa-bles » est internationale. Elle regroupechaque année quelque 200 femmes de tous

âges et de tous horizons. Au-delà de l’as-pect purement sportif, ce « Trophée Rosesdes Sables » est doté d’une forte dimensionhumaine car les compétitrices participentà une action d’entraide entre les peuples enacheminant des dons destinés aux enfantsdéfavorisés ou en finançant leur scolarisa-tion. Tous ces aspects, toutes ces valeurs d’ac-tion, de partage et de solidarité ont séduitNathalie Poirier, jeune maman de deux en-fants âgés de 6 ans et de 2 ans ½. Tout acommencé devant la télévision. En regar-dant les reportages réalisés autour du « Trophée Roses des Sables » sur CanalÉvasion, Nathalie a senti vibrer en elle l’ap-pel de l’aventure : « Un jour, c’est sûr, je leferai », se dit-elle alors. Quelques annéesplus tard, elle décide de franchir le pas.Avec détermination et enthousiasme. Mais,avant de monter son projet, il faut convain-cre une autre fille de partager « cette aven-ture extraordinaire, hors du commun »,nous a-t-elle confié. Après avoir essuyéplusieurs refus, Nathalie rencontre Mylène

Audoux, une maman d’une jeune fille de 19 ans. En quelques mots, Mylène estconvaincue. Elle complètera l’équipageSaint-Pierrais du « Trophée Roses des Sa-bles ». Une première pour l’Archipel ! C’estcertainement cet aspect inédit qui, ajouté àla ténacité et à la motivation des deuxjeunes femmes, séduit les commanditairesde l’Archipel qu’il faut démarcher car le pro-jet a un coût prévisionnel de 25 000 euros.Les premiers soutiens financiers sont ras-semblés, plus de la moitié de la somme estd’ores et déjà assurée, mais il faut conti-nuer à recueillir des fonds pour concréti-ser le rêve de Nathalie et de Mylène.

Défisportif

Nathalie Poirier : « Maman de deux en-fants, ce rallye est un rêve depuis plus de 6 ans. L’envie de changer de la vie quoti-dienne tout en participant à une entraide

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Par Jean-Louis Mahé

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« Maman de deux enfants, ce rallye est unrêve depuis plus de 6 ans.L’envie de changer de lavie quotidienne tout enparticipant à une entraidehumanitaire me motiveencore plus. »

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[ aventure ]

humanitaire me motive encore plus ». My-lène Audoux : « Mère d’une grande fille de19 ans que j’aime plus que tout. Je parti-cipe à ce rallye suite à ma rencontre avecNathalie. Je la suis avec plaisir et jusqu’aubout. Cette expérience sera une des plusdifficiles certainement mais aussi une desplus belles de ma vie ».Sur leur blog http://lesrosesdunoroit.tro-phee-roses-des-sables.com, les deuxjeunes femmes partagent leur motivationavec d’autres concurrentes qui se lancentdans cette belle aventure. Un raid issu dela pure tradition des rallyes-raids africainsqui une exige une préparation pointue etune bonne forme physique. « Conduire un4X4 ne s’improvise pas ; il faut aussi ap-prendre à lire les cartes, à utiliser uneboussole ; il faut aussi avoir des notions demécanique. » Nathalie et Mylène peuventcompter sur le soutien et le savoir-faire deleurs proches pour les aider à se préparerau mieux pour affronter les dunes maro-caines dans un décor magique certes, maisplein de pièges ! Même si elles sont néophytes, en plus deleur ténacité, Nathalie et Mylène semblentavoir des capacités d’adaptation exception-nelles. De plus, elles seront encadrées pardes professionnels tout au long de lacourse : « l’objectif est de rallier l’étape dujour à l’aide d’un “road-book”, d’une carteet d’une boussole, en respectant les diffé-rents contrôles de passage. La notion de vi-tesse n’est pas retenue. Le classement estbasé sur deux critères principaux : l’orien-tation dans le désert et le franchissementdes dunes. Le Trophée comporte plusieursépreuves d’orientation, de franchissementdes dunes, sans oublier la traditionnelle

étape marathon (deux jours en autonomietotale). L’encadrement est assuré par uneéquipe de professionnels, avec un PC orga-nisation mobile et des moyens d’action quesont les véhicules d’assistance et l’hélicop-tère d’intervention qui assure la logistiqueet la sécurité. Les étapes se concluent lesoir par un bivouac ».

Engagementhumanitaire

La philosophie du « Trophée Roses des sa-bles » consiste à « permettre à chaquefemme de vivre une expérience unique,d’aller au bout d’elle-même mais aussid’agir pour les autres en apportant son aideaux populations du désert du Sud maro-cain », nous a précisé Nathalie.

L’équipe Saint-Pierraise du rallye ne pou-vant partir avec 50 kg en dons humani-taires, comme prévu par le règlement de lacourse, a le choix de parrainer un enfant dudésert. C’est ce que feront Nathalie et My-lène à travers l’association « Enfants du dé-sert » : « Cette association connaît parfai-

tement le terrain et bénéficie de contactsprivilégiés avec 10 ONG locales afin d’éva-luer et répondre au mieux aux besoins. AuMaroc, il existe encore des régions qui su-bissent l’illettrisme, du fait notamment, ducoût en matériel scolaire qui, à chaque ren-trée, constitue un frein important à la sco-larisation des enfants. L’une des prioritésde l’association est donc l’éducation, etplus particulièrement celle des petitesfilles, qui aujourd’hui encore sont, pour di-verses raisons, moins scolarisées que lesgarçons. Apprendre à lire, écrire et comp-ter, est un droit qui doit être accessible àtous de nos jours. C’est pourquoi, nousavons décidé si nous rassemblons tous lesfonds nécessaires de parrainer un enfantpendant 5 ans en payant ses frais de scola-rité et la cantine, soit 276 euros par an ».Bel exemple de solidarité et d’entraide !Espérons que nos sympathiques Saint-Pierraises pourront vivre cette aventure quirestera gravée dans leur mémoire ! Pour lemoment, elles sont soutenues financière-ment par La Solidarité Mutualiste, l’AtelierRémy Poirier, l’AMDSASU Steve Janil, LaFringale, Allianz Cabinet Paturel Assu-rances, la Société Hélène & Fils, Électro2000, la Self, Autochrome, le Joinville, Mi-chel Briand et Fils, Le Garage NorbertMarie, Pêcheurs du Sud, quelques particu-liers, le Conseil Territorial et la Mairie deSaint-Pierre.D’autres commanditaires devraient répon-dre favorablement dans les prochaines se-maines. Ce qui permettra de finaliser leprojet de Nathalie et Mylène qui sont dé-terminées à vivre pleinement cet événe-ment qui comptera longtemps dans leur viede femme. •

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« Hantises », tel est le nom choisi pour ceprojet théâtral qui sera encadré à Saint-

Pierre et Miquelon par Philippe Canales etMathilde Billaud, tous deux membres de laCompagnie du Veilleur, installée à Poitiers,en Métropole.Invités par le Centre Culturel et Sportif deSaint-Pierre, les deux professionnels se-ront sur place dès début avril et pour unassez long séjour dont l’emploi du tempsest d’ores et déjà très chargé.Un projet d’ailleurs très ambitieux, dont ilserait trop long ici de donner tous les dé-tails, d’autant qu’il est encore en cours definalisation. Néanmoins, nous avons choisid’en donner les grandes lignes pour queles personnes intéressées soient bien au

courant du projet et puissent organiser leurdisponibilité. Pour l’heure et pour nous en parler, nulmieux que Philippe Canales lui-même, àtravers toutes les informations disponiblesdans le dossier de présentation. Extraitschoisis…

Pourquoice projet ?

« Cela fait dix ans que je rêve secrètementde revenir sur l’île où je suis né, où j’ai

grandi et fait mes premiers pas sur scène,d’abord au milieu du préau du lycée ÉmileLetournel, puis au Centre Culturel et Spor-tif. Deux ans de joyeux échanges avec AnaïsHébrard – que j’aurai le bonheur de retrou-ver en tant que collaboratrice après avoirété mon enseignante – ont donné nais-sance à ce projet qui me tient tant à coeur.Je suis très heureux de revenir sur ce cher“caillou” qui est le mien, du 2 avril au 10 mai, accompagné de Mathilde Billaud,réalisatrice son, avec qui je travaille régu-lièrement au sein de la Compagnie du Veil-leur. En association avec le C.C.S (YannickArossaména et Anaïs Hébrard), nous allons

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C.C.S. : « Hantises »Projet théâtral d’envergure

[ culture ]Dossier préparé par Didier Gil

Le CCS vous proposera très bientôt un projet théâtral d’envergureporté notamment par Philippe Canales, un comédien profession-nel né à Saint-Pierre, où il n’est pas revenu depuis 10 ans.

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organiser une série d’ateliers, de travauxdans les écoles et d’évènements ponctuels(exposition à l’Arche, installation sonoredans la ville, lectures dans des lieux di-vers). Le projet devrait entrer dans le cadrede l’Année de l’Outre-mer, mise en placepar le Ministère de la Culture.Nous avons décidé de traiter du thème de“La Hantise” sous plusieurs formes diffé-rentes : tous les travaux que nous entre-prendrons seront avant tout un moyend’échanges et de rencontres. »

L’atelierdes adultes

« Nous souhaitons former un groupe detravail sur l’ensemble de la période. Nousnous réunirons autour de “Kroum l’ecto-plasme”. Il s’agit d’une comédie écrite parun auteur contemporain Israélien, HanokhLevin. Cette pièce parle avec beaucoupd’humour du sublime et du grotesque de lavie des petites gens, de notre désir de sor-tir de nos conditions sans jamais en trouverles moyens, finissant toujours par rêver nosvies au lieu de vivre ce que nous avions rêvéd’être.En bref, Kroum rentre au pays, après avoirtenté de trouver l’aventure dans des“contrées lointaines”, mais n’a rien vu, rienappris et rien vécu. Il retrouve son entou-rage, qui comme lui, brûle de ne pas savoirquoi faire de ses désirs. Tous se posent lamême question : comment profiter de lavie ? Cette pièce nous invite à rire de tousnos doutes.[…] Nous désirons associer des comédienset des musiciens pour créer ensemble cespectacle, qui serait à mi-chemin entre unepièce et un concert. Le but étant d’inventerensemble une esthétique. Nous souhaitonstravailler avec des participants de tous ni-veaux, débutants, ou confirmés, adultes etgrands adolescents, afin de mêler nos ex-périences et nos curiosités, dans un travailde compagnonnage durant ces cinq se-maines. Il est très important pour moi decréer des ponts entre ces disciplines.J’encadrerai le projet avec Mathilde Bil-laud, qui s’occupera de la direction du tra-vail sur le son, et de son lien avec le pla-teau (jeu d’acteur au HF, déréalisation desvoix et de la musique, etc.). »Pour en savoir plus • L’atelier aura essen-tiellement lieu le soir, en s’adaptant auxdisponibilités de chacun. Dates : du di-manche 3 avril au samedi 7 mai. Rythme :du mardi au dimanche (trois séances parsemaine pour chacun en fonction de sesdisponibilités). Horaires : en soirée. Pré-sentation de travail : les 6 et 7 mai à 21 h

au C.C.S. Nombre maximum de partici-pants : 12. Âge : à partir de 15 ans.

Le travail avecles jeunes

« Ce qui effraie le plus, ce n’est pas la réa-lité, mais ce qu’on imagine qu’elle cache. »(David Lynch, Entretiens.)« Pendant les vacances d’avril, nous ani-merons un atelier sur les peurs : à partird’une liste que nous aurons déterminée

avec les participants (la peur des grandsespaces, la peur du noir, la peur de l’ave-nir…), chacun des membres du groupe“s’emparera d’une peur”. Puis, au fil desimprovisations, nous chercherons à déve-lopper l’univers de chacun sur le thèmechoisi : développement de l’imaginaire dejeu, élaboration d’un espace sonore, d’unescénographie… » Pour en savoir plus • Dates : du mardi ausamedi, du 16 au 29 avril inclus. Présenta-tion du travail de l’atelier : Le samedi 29 avril à 19 h. Horaires : en après-midi.Âge : de 8 ans à 15 ans. Nombre maximumde participants : 10 par tranche d’âge (8 à12 ans et 13 à 15 ans).

Le travail dansles classes

« Comme il est profond, ce mystère de l’In-visible ! » (Maupassant, Le Horla.)« Le théâtre est un moyen de rencontres,de dialogues, de questionnements. Au seind’un établissement scolaire, il est un en-droit d’apprentissage dans lequel l’erreurest au coeur du processus, le lieu où l’onapprend la joie de faire fausse route.Ici, nous travaillerons sur l’idée du collectif,sur le développement de l’imaginaire de

chaque élève et de ses capacités de propo-sitions. »• Dans les collèges et au lycée« À Saint Pierre, nous travaillerons sur unedes nouvelles fantastiques de Maupassant.Les professeurs pourront choisir entre“L’apparition” et “Le Horla”.Nous chercherons à inventer un nouveaurapport entre l’élève et un texte issu du pro-gramme scolaire. Celui-ci deviendra leconteur de cette oeuvre. Il pourra ainsis’essayer à l’oralité de l’écriture de Mau-passant. L’exercice du théâtre permet àl’élève de réinventer le texte avec ce qu’ilen a rêvé. Nous travaillerons sur l’adressedirecte, “dans les yeux”, comme on raconte

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une histoire de fantômes au coin du feu.L’épouvante est un thème qui m’est cher.Un jeune élève m’a dit un jour : “J’aime lesfilms qui font peur, parce qu’une fois qu’onles a vus, dans la vie, on a moins peur…”Après un travail collectif de lecture à hautevoix dans lequel je les aiderai à cherchercomment s’amuser avec la langue de Mau-

passant et se l’approprier, nous réfléchi-rons ensemble sur la nature des universsonores susceptibles d’habiter ce conte :paysages naturalistes, bruits, musiques,sons angoissants, etc. »• Avec les primaires : CP, CE1 « Avec les plus petits, nous souhaitons dé-velopper un travail sur l’invention d’unehistoire et la création de l’univers sonorequi l’accompagne.D’abord, à l’aide d’un canevas, nous inven-terons un conte ensemble, à partir de jeuxd’improvisations. Puis, nous confierons auxenfants des objets sonores (par exemple unsac en plastique, un bâton de pluie, unmétal que l’on gratte, etc.). Nous consti-tuerons alors un petit “orchestre de sons”

que nous dirigerons aufur et à mesure de l’his-toire et en accord avecelle. Ces expériencespermettront de déve-lopper l’imaginaire desenfants et de les éveil-

ler à la richesse sonore de leur environne-ment. »Pour en savoir plus • L’intégralité de l’ate-lier pour chaque classe se déroulera endeux journées pendant les heures de cours.Les travaux de toutes les classes (col-lèges, lycée et primaires) seront présentésau cours d’une même soirée.

L’exposition

« L’obscurité ne se dissipe pas, elle ne faitque s’obscurcir si je songe combien peunous sommes capables de retenir, si jesonge à tout ce qui sombre dans l’oublichaque fois qu’une vie s’éteint, si je songeque le monde pour ainsi dire se vide de luimême à mesure que personne n’entend, neconsigne ni ne raconte les histoires atta-chées à tous ces lieux et objets innombra-bles qui n’ont pas, eux, la capacité de sesouvenir. » (W.G Sebald, Austerlitz.)

« Nous présenterons une exposition aumusée de L’Arche de Saint-Pierre. Celle-cimêlera les trouvailles que nous auronsfaites en travaillant sur l’île.La première partie sera dédiée à des pho-tos des ateliers. Une seconde partie seraconsacrée au “fantasme” que l’on peutavoir de l’Archipel. Mathilde Billaud et moi-même travaillons en ce moment sur l’en-registrement d’un “micro-trottoir” à Pariset à Lyon. Nous demandons aux gens cequ’ils s’imaginent de Saint-Pierre et Mi-quelon. À partir de ces témoignages, nousélaborerons de faux documents sonores,de faux “teasers touristiques” : vidéos surles idées reçues de l’Archipel.Je ne suis pas retourné sur l’île depuis dixans. Mon but sera de confronter mon vécuà Saint-Pierre, celui de mes parents, demes grands parents, avec ce qui demeureaujourd’hui.Mathilde Billaud mettra en place un témoi-gnage “théâtralisé” de sa découverte del’Archipel, via une fausse correspondanceépistolaire, ou téléphonique avec des com-binés en écoute libre. »Pour en savoir plus • L’exposition sera évo-lutive au cours du mois. Ouverture de l’ex-position : le lundi 11 avril.

Les lecturesdu mercredi

« Mesdames messieurs, bonsoir, je voussouhaite la bienvenue. L’histoire que je vaisvous raconter ici ce soir est une histoire ex-traordinaire, une histoire plus extraordi-naire que vos rêves, et pourtant une his-toire vraie… » (Joël Pommerat, Pinocchio.)« Chaque mercredi, en s’associant auxmembres des ateliers qui le désirent, nousorganiserons dans différents lieux de l’îleune lecture d’un auteur vivant francophone,dont certains auteurs Saint-Pierrais. Il nes’agira pas forcément de pièces de théâtre.Le but étant de mettre en voix des textesqui n’ont pas toujours l’occasion de l’être.Nous souhaitons également, ici encore,collaborer avec des musiciens et desconteurs de l’Archipel. Nous organiseronsune répétition de trois heures le dimancheaprès-midi précédant la lecture. Et d’autressurprises que nous tenterons d’inventersur place… » De tout cela et des professionnels interve-nant dans ce projet, nous aurons l’occasionde reparler dans nos prochaines éditionsen vous donnant les derniers détails dèsqu’il seront disponibles. Mais d’ores et déjàvous pouvez vous inscrire auprès du secré-tariat du C.C.S pour les ateliers adultes etadolescents. •

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[ C.C.S. : « Hantises »Projet théâtral d’envergure ]

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vie municipale

Fête de Saint-Pierre 2011Les écoles aux siècles derniers

Sans doute, vous souvenez-vous du succès populaire de la première édition de la Fête de Saint-Pierre inaugurée le 29 juin dernierpar la Municipalité pour donner, de manière originale, le coup d’envoi officiel des festivités de l’été ! Plusieurs centaines de personnesavaient répondu favorablement à l’invitation de la Commission des Fêtes et Loisirs et de l’association Saint-Pierre en Fête. Ce fut une bellerécompense pour les organisateurs qui travaillent déjà à la seconde édition.Nous vous l’annoncions dejà la semaine dernière, le thème retenu cette année : les écoles au XIXe et au XXe siècles. Pour replonger dansl’ambiance de l’école d’autrefois, les organisateurs prévoient de reconstituer à la Salle des Fêtes une salle de classe avec tableaux noirs,pupitres, ardoises, encriers, vieilles cartes de géographie, vieux cahiers d’écoliers et autres livres de morale…Votre contribution sera à nouveau très précieuse. Les organisateurs recherchent notamment toutes photographies pouvant aider à lapréparation d’une exposition et à l’élaboration d’un diaporama : photos des anciennes écoles, photos de construction des bâtiments,vieilles photos de classe… Des documents vidéo numérisés peuvent être également intéressants.Si vous possédez de tels documents dans vos collections privées, vous pouvez d’ores et déjà nous les déposer à l’Écho des Caps. Mercid’avance de votre collaboration ! • J.-L. Mahé

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sport

FutsalLa Coupe de l’ArchipelLa Coupe de l’Archipel est désormais lancée pour ce qui est deséliminatoires à Saint-Pierre. Rappelons que les dix équipes ont étéréparties, par tirage au sort, dans deux poules de cinq, dans les-quelles chacune des équipes rencontrera toutes les autres enforme de mini championnat, avec la victoire à 4 points, le nul 2, ladéfaite 1, le zéro étant réservé au forfait. À l’issue de ces rencon-tres, les deux premières équipes de chaque poule se rencontreronten phase finale (1er poule A contre 2e poule B et 2e poule A contre 1er

poule B), les deux vainqueurs rejoignant ensuite le tout derniercarré auquel participeront deux équipes de Miquelon. Depuis la se-maine dernière, quatre nouvelles rencontres ont été jouées. • Dimanche 6 février. Jack Pot / Volatiles : 2 à 3 - Mean Machine /Volatiles : 7 à 1 - Revenants / Vagabonds : 3 à 0.• Lundi 7 février. Olympique / Weezys : 6 à 4. Résultat à marquerd’une pierre blanche puisque c’est la première victoire de l’Olym-pique Saint-Pierrais qui, depuis le début de la saison, ne comptaitque des défaites en championnat.

• Poule A : 1er Revenants, 8 points (2 victoires – diff : +4). 2e Volatiles 2, 5 points (1 victoire –1 défaite – diff : 0). 3e Gringos 2,4 points (1 victoire – diff : +5). 4e Jack Pot, 2 points (2 défaites – diff :-6). 5e Vagabonds, 1 point (1 défaite – diff : -3).

• Poule B : 1er Mean Machine, 5 points (1 victoire - 1 défaite – diff :+5). 2e Volatiles 1, 5 points (1 victoire –1 défaite – diff : +1). 3e Olym-pique, 1 point (1 victoire - 1 défaite – diff : -5). 4e Acti+, 4 points (1 victoire – diff : +1). 5e Weezys, 1 point ( 1 défaite – diff : -2).

• Prochains matchs : Dimanche 13 février. Gringos 2 / Volatiles 2 à 18 h - Acti+ / Volatiles 1 à 19 h. - Mardi 15 février. Jack Pot / Va-gabonds à 21 h. - Volatiles 1 / Weezys à 22 h.

ChampionnatAprès la 10e journéeSamedi dernier s’est jouée la 10e journée du championnat deSaint-Pierre de futsal 2010-2011.• Résultats. Volatiles 2 / Gringos 2 : 2 à 4 – Olympique / Acti+ : F (0)à 10 – Weezys / Mean Machine : 2 à 7 – Volatiles 1 / Jack Pot : 5 à 3 – Revenants / Vagabonds : 1 à 3.

• Le classement. 1er Mean Machine, 36 points (8 victoires – 2 nuls– diff : +48). 2e Vagabonds, 31 points (6 victoires – 3 nuls – 1 défaite– diff : +23). 3e Revenants, 31 points (7 victoires – 3 défaites – diff :+19). 4e Volatiles 1, 31 points (6 victoires - 3 nuls – 1 défaite – diff :+12). 5e Acti+, 25 points (4 victoires - 3 nuls – 3 défaites – diff : +7).6e Weezys, 25 points (5 victoires – 5 défaites – diff : -4). 7e Gringos2, 20 points (3 victoires - 1 nul – 6 défaites – diff : -11). 8e Jack Pot,19 points (3 victoires – 7 défaites – diff : -8). 9e Volatiles 2, 16 points(2 victoires – 8 défaites – diff : -33). 10e Olympique, 9 points (10 dé-faites – diff : -53).• 11e journée samedi 12 février : Jack Pot / Weezys à 14 h – Va-gabonds / Volatiles 1 à 15 h – Acti+ / Revenants à 16 h – Mean Ma-chine / Volatiles 2 à 17 h – Gringos 2 / Olympique à 18 h. • D. Gil

Adhérez maintenantau Parti socialisteVous participerez dès l’automne

prochain au choix du candidat du PS pourles élections présidentielles de 2012

Pour adhérer, il suffit de remplir ce formulaire :

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et de l’envoyer à :Fédération PS SPM – BP 949

97500 Saint-Pierre et Miquelon

Paturel Assurances Vie Annonce légale

* L’assemblée générale des associés de la SCI du Centre, sociétécivile immobilière au capital de 762 euros réunie extraordinaire-ment le 1er février 2011 a décidé de transférer le siège social du 42,rue Abbé Pierre Gervain au 29 bis rue Boursaint à Saint-Pierre etde modifier les statuts en conséquence.Le mandataire,Me Bruno CLAIREAUX

SCI du Centre Annonce légale

* PATUREL ASSURANCES VIE Société à responsabilité limitéeau capital de 1 000 EurosSiège social : 29bis, rue Boursaint • 97500 Saint PierreRCS Saint-Pierre et Miquelon 529 526 931Par acte sous seing privé en date à Saint-Pierre du 1er janvier 2011,Madame Nathalie PATUREL, agent d’assurances immatriculée encette qualité au registre du commerce et des sociétés de Saint-Pierre et Miquelon sous le n° 445 073 695 a cédé à la société PA-TUREL ASSURANCES VIE le portefeuille d’assurances connue sousle nom de ALLIANZ Saint-Pierre et Miquelon VIE et comprenant lesbranches Vie, Santé et Banque.Les créanciers peuvent faire opposition à la cession dans le délai detrente jours à compter de la présente publication.Le mandataire,Me Bruno CLAIREAUX

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Le jeudi 17 février à 20 heures 30De Rachid Bouchareb, avec Jamel Debbouze,

Roschdy Zem et Sami Bouajila.

Scénario « Chassés de leur terre algérienne, trois frères etleur mère sont séparés. Messaoud s’engage en Indochine. ÀParis, Abdelkader prend la tête du mouvement pour l’Indépen-dance de l’Algérie et Saïd fait fortune dans les bouges et les clubsde boxe de Pigalle. Leur destin, scellé autour de l’amour d’unemère, se mêlera inexorablement à celui d’une nation en luttepour sa liberté… »

La presse en parle Pour Marianne : « Hors-la-loi rem-porte l’adhésion par son irréfutable sincérité. »

Voir la vie en grand… La relation entre la France et l’Al-gérie a longtemps été un tabou dans le cinéma français, ce sontles Américains qui seront les premiers a en faire un film, « Lescenturions », tout de même avec Alain Delon et Claudia Cardi-nale. Il faudra attendre les années 70, pour voir sortir avec unegrande parcimonie des films sur le sujet. Après Le succès de sonlong métrage « Indigènes », Rachid Bouchareb, d’origine algé-rienne, s’attaque à ce sujet, toujours aussi brûlant 50 ans aprèsles évènements. « Hors-la-loi » est aussi le premier film à évo-quer le massacre de Sétif de 1945. Présenté à Cannes, le filmcrée la polémique, preuve une nouvelle fois que certaines plaiesont du mal à cicatriser. Au-delà des polémiques, de la vérité his-torique, difficile à filmer, le réalisateur offre une fresque puis-sante, prenante et haletante. « Hors-la-loi » est un vrai thrillerdoté d’un casting de rêve, Debbouze, Bouajila et Zem, y font descompositions admirables. Pour plonger dans les années som-bres de l’Algérie et suivre l’itinéraire de trois frères épris de li-berté, pour être happé par un excellent thriller et pour… Voir lavie en grand. • Cédric Lebailly

Cinémavoir la vie en grand présente

Agenda des maréesfévrier 2011

Les jours croissent de 1heure 24

BASSES MERS PLEINES MERS

Samedi 12 - St Félix09:12 21:24 03:16 15:37

Dimanche 13 - Ste Béatrice10:38 22:46 04:27 16:53

Lundi 14 - St Valentin11:58 – Pleines mers : 05:38 & 18:05

Mardi 15 - St Claude - Ste Mélissa00:03 13:00 06:42 19:06

Mercredi 16 - Ste Julienne – Ste Juliane01:03 13:51 07:38 19:59

Jeudi 17 - St Alexis 01:56 14:36 08:28 20:47

Vendredi 18 - Ste Bernadette – Ste Nadine – P. Lune

02:44 15:18 09:15 21:33 Samedi 19 - St Gabin

03:30 15:58 10:00 22:17 Dimanche 20 - Ste Aimée – Marée : 115

04:15 16:38 10:44 23:01

Pharmaciesde gardedu lundi 7 février 9 hau lundi 14 février 9 h

Pharmacie CHFD41 47 47

du lundi 14 février 9 hau lundi 21 février 9 h

Pharmacie SPM55 28 02

Réponse du n° 1239 Régles du jeu :Vous devez remplir toutes lescases vides en placant les chif-fres 1 à 9 une seule fois par ligneune seule fois par colonne et uneseule fois par zone de neuf cases.Chaque zone de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé.Vous avez déjà quelques chiffrespar zones pour vous aider.

sudokuProblème n° 1240 • niveau : difficile

15urgence médicale

17gendarmerie

18sapeurs-pompiers

Numérosd’appels

d’urgence

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18] écho des caps n° 1240 • vendredi 11 février 2011

[ SPMSI Annonce légale ]* L’associé unique de la société Saint-Pierre et Miquelon Seafoods International, société par ac-tions simplifiée, immatriculée au registre du commerce et des sociétés sous le numéro 512 405275 dont le siège est à Saint-Pierre, Quai du Môle a décidé le 13 janvier 2011 de nommer en qua-lité de Président, en remplacement de Monsieur James Kennedy, Monsieur Daniel HANSON quioccupait précédemment les fonctions de Directeur Général.Le mandataire,Me Bruno CLAIREAUX

[ LSI Annonce légale ]* L’associé unique de la société Louisbourg Seafoods Investissments, société par actions sim-plifiée, immatriculée au registre du commerce et des sociétés sous le numéro 512 555 624 dontle siège est à Saint-Pierre, Quai du Môle a décidé le 13 janvier 2011 de nommer en qualité de Pré-sident, en remplacement de Monsieur James Kennedy, Monsieur Daniel HANSON qui occupaitprécédemment les fonctions de Directeur Général.Le mandataire,Me Bruno CLAIREAUX

[ Anniversaires Convivialité ]

Journal édité par laVille de Saint-Pierre Site internet www.mairie-

stpierre.fr Fondateur Albert

Pen (Février 1982) Directeurde la publication

et Éditorialiste Karine

Claireaux Rédacteur en chefDidier Gil 05 08 41 10 91

Journaliste Jean-Louis Mahé

05 08 41 10 92 Secrétaire de rédaction et Accueil

Clarisse Hacala 05 08 41 10 90

Infographistes Sébastien

Drake et Jean-Christophe L’Espa-

gnol 05 08 41 10 95 ImpressionYannis Lepape 05 08 41 10 93 -

05 08 41 10 94 PhotographesJean-Luc Drake (J.-L. D.)

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Jean-Christophe L’Espagnol

(J.-C.L’E.) [email protected]

Dessins d’actualité Benoît Germe

Pour nous joindreL’Écho des Caps rue,

Georges Daguerre • BP 4213 •

97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90 •

Fax 05 08 41 49 33 [email protected]

Tirage 3 000 exemplairesCommission paritaire

numéro 68511

[ Ville de Saint-Pierre ]Numéros utiles* Outre le numéro du standard à utiliser durant les heures d’ouverturedes bureaux, vous pouvez également joindre la Mairie de Saint-Pierre par télécopie. D’autres numéros peuventaussi vous être utiles, notammenten cas d’urgence.

Mairie standard 41 10 50

Mairie télécopie 41 43 13

Pôle Voirie55 80 65

Responsable du centretechnique 55 80 64

Traitement des eaux 55 80 61

[ Fourrière ]

Service Fourrière55 19 75

Joyeux anniversaire à Benjamin de Bourg-en-Bresse de la part de toute sa famille de Saint-Pierre-et-Miquelon.

Coraline GIRARDIN Thibault HAYES

Le 8 janvier à 15 h 31.Fils de Chrystelle BECK et de Bruno HAYES.

Enzo PLAA

Le 13 janvier à 9 h 43. Fils de Patricia FRANCHÉ et de Patrick PLAA.

Depuis janvier 2006, avec l’accord des parents, bien évidemment, nous accordons une placedans notre journal aux nouveau-nés du mois. Pour le mois de janvier 2011, ils sont trois : une filleet deux garçons. Le premier bébé, vous le connaissez déjà puisque – comme nous avons désor-mais coutume de le faire pour la sixième année consécutive – nous lui avions consacré la pre-mière page de notre numéro 1236 du 14 janvier dernier.

Notre rédaction leur souhaite la bienvenue et adresse toutes ses félicitations aux heureux pa-rents. Côté statistiques, nous retiendrons qu’il y avait eu 2 naissances (2 garçons) en janvier 2010.Rappelons que les naissances au Canada ne comptent pas dans les statistiques de l’Archipel. •D. Gil

[ Les bébés de janvier 2011 ]

Le 5 janvier à 21 h 53.Fille de Danaé DESDOUETSet de Cédric GIRARDIN.

* J’espère que tu te reconnaîtras.Joyeux anniversaire ! Ta marraine.

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[ partenaires de la semaine ]

La grande séduction Jean-François Pouliot(Gaumont) DVD 1 h 50

Sainte-Marie la Mauderne (!) estun petit village de 125 habitantsau nord du Québec dont la princi-pale source de revenus autrefoisétait la pêche. Mais suite à la diminution de laressource, les anciens pêcheurs vi-vent désormais des allocations dechômage. Pour qu’une usine s’ins-talle chez eux et redonne ainsi leurfierté aux habitants, il faut qu’un mé-decin s’installe à résidence parmieux. Tous vont participer à une vérita-ble mystification pour persuader un

jeune médecin que le village réunit tout ce qu’il aime : cricket,jazz. Un film drôle ! •

Les addictions à Internet : De l’ennui à la dépendanceDr. Michel Hautefeuille ; Dr. Dan Véléa (Payot)

Deux psychiatres spécialisésdans les addictions se proposentd’étudier dans cet ouvrage lesdangers et limites d’Internet pouren définir un bon usage. Ce fac-teur de communication comporteaussi des risques de dépendancespouvant entraîner un véritable replisur soi. Les auteurs différencient ladépendance à l’outil Internet lui-même : jeux vidéo, forums, blogs...des addictions cyberassistées.Celles-ci sont des dépendances qui

existent déjà et sont facilitées par Internet : sexe, pédophilie, cy-berdélinquance, exhibitionnisme, achats compulsifs, addictionau travail… Ils concluent leur livre en évoquant quelques cas etles thérapies utilisées pour guérir les patients. •

Rubrique animée par Josée GautierBibliothèque-Médiathèque de Saint-Pierre

Site : http://www.biblispm.comTél. 05 08 41 31 99 • Fax 05 08 41 71 40

e-mail : [email protected]

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