PB- PP B-BELGIE(N) - BELGIQUE

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Pro J — Publication Trimestrielle : décembre — janvier — février 2020 | Bureau de dépôt : 1099 Bruxelles | no d’agrément : P 605078Éditrice responsable : Julie Ben Lakhal — boulevard de l’Empereur 15 — 1000 Bruxelles ||| Autorisation de fermeture : 1099 BRUXELLES 1/1844 Écrit périodique

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Sommaire

05 Édito Carlos Crespo et Julie Ben Lakhal

06 Sectoriel : La réforme du Code des sociétés Delphine Gantois et Catherine Barette

08 Le Bidochon du trimestre : Alain Finkielkraut Carlos Crespo

10 Huit ans après sa Révolution, où va la Tunisie ? Mohammed Nasser Gharbi et Asma Gharbi

12 Burn-out : néolibéralisme et maladie ProJeuneS

14 Common Ground : un camp international I.F.M.-S.E.I. en Angleterre Faucons Rouges

18 Horrible automne et hiver doux chez OXYJeunes22 OXYJeunes : Formations 2020

OXYJeunes

24 Le Réseau Castor recrute des Animateurs26 Semaine de la Mobilité : Tous à vélo avec les Castors27 River Cleanup : Nettoyage de la Biesme à Aiseau

Réseau Castor

Rédaction Édito

05

Vers une décennie de l’espoir ?

« L’espoir » est un livre d’André Malraux paru en 1937 chez Gallimard. Celui qui deviendra un jour ministre français de la Culture en fera un film l’année suivante. Cet ouvrage est en partie autobiographique, car Malraux était engagé dans les Brigades internationales. Il relate le combat des Républicains espagnols contre le fas-cisme durant la Guerre d’Espagne. Intuitivement, cela peut sembler paradoxal d’associer le terme « espoir » à un épisode historique qui se solda par la défaite de ceux qui, dans cette œuvre, en étaient les porteurs. Bien sûr, ce conflit a été précurseur de la Seconde Guerre mondiale qui fut aussi, en grande partie, un affrontement entre fascistes et antifascistes. Même si l’Espagne demeura sous le joug franquiste quelques décennies après 1945, les républicains avaient raison d’espérer la défaite à court ou moyen terme du fascisme.

Aujourd’hui, alors qu’on constate, à plusieurs endroits de la planète, une résurgence de l’extrême droite, peut-être que c’est l’Espagne qui suscite un nouvel espoir. La gauche semble cette fois prête à s’accorder et s’unir pour diriger le pays. Après plusieurs séquences électorales frustrantes et diverses tensions politiques conséquentes, le PSOE et Podemos sont enfin tombés d’accord pour gouverner l’Espagne. Pedro Sanchez devrait — le conditionnel reste toujours de mise au moment de boucler cette édition —, prendre la tête d’un gouvernement de coalition. ProJeuneS a suivi avec attention l’évolution de la situation politique espagnole au cours de cette décennie finissante. Nous nous sommes rendus sur place à deux reprises. Tout d’abord pour être aux premières loges du mouvement des Indignés, en 2011. Ensuite pour suivre les élections de décembre 2015 qui avaient suscité l’attente de beaucoup de progressistes et d’une grande partie de la société civile, qui voulaient se réapproprier la politique.

Si les perspectives sont en soi positives pour la gauche, le contexte a de quoi inquiéter. En effet, le parti d’extrême-droite Vox est, depuis les élections de novembre, le troisième parti du pays, avec 15 % des voix. Cela a vraisemblablement aidé les progressistes à dépasser leurs différends, mais reste fort significatif dans un pays où, depuis la restauration de la démocratie, l’extrême droite avait toujours été absente des assem-blées parlementaires.

En Belgique, l’heure n’est hélas pas à l’avènement d’un gouvernement de gauche. Néanmoins, il semble que la possibilité de mettre en place un gouvernement arc-en-ciel soit bien réelle. Bien sûr, dans ce cas de figure, la droite libérale demeurerait au Gouvernement, mais certaines des politiques menées depuis 5 ans seraient remises en questions, ce qui s’annonce bénéfique pour les classes populaires qui ont eu à souffrir de la législature de la Suédoise. Si l’informateur Paul Magnette réussi dans sa tentative de créer un Exécutif sans la N-VA, les progressistes ne pourront que se réjouir. Le souvenir de la présence des nationaux-populiste de la N-VA restera bien funeste : attaques contre les mécanismes de solidarité, stigmatisation des minorités, régression sociale… Sans oublier l’ardoise financière laissée par ceux qui s’érigent volontiers en chantres de la bonne gouvernance et qui sera éminemment pesante pour les caisses de l’État pour les années à venir !

La décennie se termine avec le vent de la contestation sociale qui souffle aux quatre coins du monde : au Chili, au Liban, à Hong Kong, etc., les peuples se soulèvent contre les pouvoirs en place. Ces dix dernières années ont été marquées par l’émergence de dirigeants populistes qui prétendent parler au nom de leurs peuples. Ceux-ci aspirent peut-être enfin à parler en leur nom, sans intermédiaire excluant et haineux. La décennie à venir sera peut-être celle de l’espoir pour les démocrates et les progressistes.

Le numéro de ProJeuneS que vous tenez entre vos mains, reprend les rubriques habituelles et notamment le Bidochon du trimestre et l’information d’intérêt sectoriel. Nous avons également le plaisir de publier, entre autres, les précieuses contributions de certains de nos membres. Au nom de l’équipe de ProJeuneS, nous vous souhaitons une bonne lecture, ainsi que de bonnes Fêtes de fin d’année et une heureuse année 2020.

Carlos Crespo — Secrétaire généralJulie Ben Lakhal — Présidente

11.2019

Rédacteur en chefAlain Detilleux

PrésidenteJulie Ben Lakhal

Secrétaire généralCarlos Crespo

Coordinateur de projetsNicolás Fernandez

Chargée de formationsDelphine Gantois

Soutien au Groupe de travailCatherine Barette

____________

Coordination,Infographie et Mise en page

Alain Detilleux

Logistique et communicationFrancine Delfosse

SecrétariatMarielle Delbaere

____________

Rédaction de Pro JProJeuneS asbl

bd de l’Empereur 15|31000 Bruxelles

T. 02 513 99 62F. 02 502 49 47

edition@projeunes.beprojeunes.be

facebook.com/projeunes

Retrouvez ce numéro en ligne :

Les propos tenus dans les textes relèventde l’entière responsabilité de leurs auteurs.

Nous remercions sincèrement tous les intervenantsextérieurs qui ont apporté leur contribution à ce numéro.

06 07Sectoriel :

La réforme du Code des sociétés

Ce 10 octobre 2019, ProJeuneS a proposé une conférence sur la réforme du code des sociétés, donnée par Nathalie Mathieu de l’Associatif Financier asbl.

Le Code s’applique intégralement aux nou-velles sociétés et associations, depuis le 1er mai 2019. Les autres A.S.B.L. devront se conformer aux nouvelles exigences légales dès leur prochaine modification de statuts, à partir du 1er janvier 2020. L’ensemble des obligations découlant du nouveau code seront de plein gré applicable, dès le 1er janvier 2024.

Voici quelques points qui ont été abordés lors de la conférence :

Ä avec le changement de loi, les A.S.B.L. sont considérées comme des entreprises et sont reprises dans le code des sociétés ;

Ä l’activité commerciale des A.S.B.L. était "accessoire". Avec la réforme, les A.S.B.L. peuvent avoir une activité commerciale "principale". Cette dernière aura é vi-demment des conséquences fiscales ;

Ä une A.S.B.L. peut être mise en faillite par le tribunal et non plus dissoute comme avant ;

Ä les statuts et les comptes doivent être déposés dans la langue de la Région dans lequel se trouve le siège social de l’A.S.B.L. ;

Ä il faut indiquer dans les statuts : la majorité spéciale pour certains types de décision et le délai pour convoquer une AG ;

Ä sur tous les documents, les notions sui-vantes doivent apparaître : le registre des personnes morales du siège de A.S.B.L., le numéro d’entreprise, l’adresse électro-nique et le site Internet ;

Ä les litiges seront réglés devant le Tribunal de l’entreprise ;

Ä le Greffe demandera à l’avenir plus de documents à l’appui des publications qui seront remises : numéro de registre national des administrateurs, photocopie recto/verso de la carte d’identité, preuve de résidence (par exemple : facture de gaz qui date de moins de 3 mois ou une déclaration sur l’honneur), copie avec les signatures des actes des décisions des AG qui font l’objet de la publication, la preuve d’un bail (s’il y a changement de siège social) ;

Ä les administrateurs doivent être déclarés au registre UBO.

LA REFORME EN BREF

Ä Il est possible de créer une A.S.B.L. à deux.

Ä Une A.S.B.L. peut avoir une activité commerciale.

Ä Un administrateur (journalier) ne sera tenu respon-sable que de ses décisions, actes ou comporte-ments « manifestement » imprudents ou négligents.

Ä Les statuts doivent également contenir deux dis-positions impératives : les activités principales de l’A.S.B.L. (qui diffèrent du but désintéressé) et la Région dans laquelle est situé le siège social de l’A.S.B.L.

Ä Les responsabilités et le fonctionnement de l’assemblée générale ont été actualisés, les règles d’exclusion des membres ont été rigidifiées et les droits des membres adhérents doivent désormais toujours être régis dans les statuts, alors qu’ils pou-vaient autrefois l’être dans un règlement distinct.1

1| securex.be

08 09Le Bidochon du trimestre :

Alain FinkielkrautPour chaque numéro, tous les trimestres, Pro J élit désormais son « Bidochon du trimestre », soit, le responsable politique ou la personnalité publique qui aura mérité cette distinction par ses déclarations dignes du Café du commerce, dans l’exercice de

ses fonctions.

Dans cette rubrique, il arrive que l’on rende hommage à certains méritants pour leur œuvre complète de Bidochons. À d’autres occasions c’est une saillie particulièrement remarquable qui justifie la mise à l’honneur du personnage.

Avec Alain Finkielkraut, les deux approches sont rencontrées. En effet, l’Immortel, (c’est comme cela qu’on appelle parfois les membres de l’Académie française) s’est récemment distingué lors d’une émission où il était face à Caroline de Haas, militante féministe et femme politique. Il a appelé, de manière soi-disant ironique, les hommes à violer leurs femmes après avoir été interpellé par son interlocutrice sur sa position par rapport à Roman Polanski. Le tollé sur les réseaux sociaux a été énorme. Son fan-club a minimisé les propos en argumentant qu’il s’agissait d’ironie, peut être un peu déplacée, avant de reprendre en chœur le désormais traditionnel : « On ne peut plus rien dire ! »

Pourtant Alain Finkielkraut peut dire beaucoup de choses. Ainsi, comme s’il se trouvait au bistrot avec un quarteron de compères avinés, il avait esquissé dans une interview, de bien profondes analyses footballis-tiques. Évoquant en 2005 l’équipe de France de l’époque, couramment qualifiée de « black-blanc-beur », en parlant d’une équipe « black-black-black ». La même année, il s’était également fait remarquer par ses avis argumentés sur la musique. La chanson de Pierre Perret, Lily, avait été retenue comme un des trois sujets du bac cette année-là. Finkielkraut en est fort marri et dénonce sur une commission radio une « chanson de propagande, aussi indigne que la propagande stalinienne, du stalinisme antiraciste ».

Finkielkraut fait également partie de ces Don Quichotte d’une laïcité dévoyée, dont ils portent l’étendard avec morgue, lorsqu’ils partent à l’assaut des moulins à vent religieux, nécessairement islamistes. Avec une cohérence qui lui est propre, il n’avait pas hésité à être un des premiers signataires d’une pétition lancée par le fort droitier magazine « Valeurs actuelles » intitulée : « Touche pas à mon église ». On eût fait mieux pour un parangon de la laïcité.

Enfin, il faut lui reconnaître un attachement fort à la diversité dans le deuil national. Visiblement attristé du décès de Johnny Halliday, il avait tenu à partager son grand sens de l’observation en faisant remarquer qu’à ses funérailles, il n’y avait que des « petits blancs » et que les « non-souchiens » brillaient par leur absence.

Parce qu’il est le seul Académicien de l’histoire à être davantage connu pour ses brèves de comptoir que pour sa contribution à la littérature de langue française, Alain Finkielkraut mérite amplement son titre de Bidochon du trimestre.

Si vous avez des suggestions pour le trimestre à venir, n’hésitez pas à nous les envoyer par courriel à :c.crespo@projeunes.be

Carlos CrespoSecrétaire général

11.2019

10 11Huit ans après sa Révolution,

où va la Tunisie ?Fin octobre-début novembre 2019, ProJeuneS s’est rendu en Tunisie dans le cadre des élections présidentielles anticipées et législatives qui se sont succédées, ces dernières semaines. Il s’agissait pour nous de faire le point et de revenir dans ce pays dont nous avions suivi les évolutions démocratiques dès octobre 2011, à la veille des premières

élections législatives qui avaient suivi la chute de la dictature.

Ce texte a été coécrit par notre partenaire sur place, Asma Gharbi et par son père, durant notre séjour qui a vu le tournage d’un petit reportage, lequel sera visible dès le

début de 2020, sur notre chaîne YouTube.

Les élections législatives et présidentielles organisées entre le 13 octobre et le 6 no-vembre 2019 en Tunisie ont quelque chose de proprement « extra-ordinaire », dans les deux sens du terme, pour une jeune démocratie de moins de neuf ans. En effet, le décès inopiné du premier président démocratiquement élu de la Seconde République, Béji Caïd Essebsi, le jour de la Fête de la République (signe du destin ?) a entraîné la nécessité d’organiser des élections anticipées, dans un délai maxi-mum de 90 jours. Dans l’intervalle, l’intérim a été assuré le président de l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple), Mohammed Ennaceur, en vertu du fait qu’il ne pourrait pas se présenter auxdites élections, confor-mément aux termes de la Constitution de la Seconde République.

Bien que cette Constitution ait prévu tous les cas de figure en cas de vacance du pouvoir, des rumeurs alarmistes ont circulé quant à l’imminence d’un coup d’État menaçant de compromettre le processus démocratique, avant même que le président ne rende l’âme. Rumeurs répandues à des fins électoralistes, réactionnaires ou autres, venues de-ci de-là, mais qui ont été vite démenties par le chef du Gouvernement Youssef Chahed, et contre-dites par le cours des événements.

Autrement plus sérieuses et légitimes sont les inquiétudes exprimées par une certaine élite progressiste et notamment féminine, quant aux risques qui pèsent sur les Droits des femmes, après la disparition de leur porte-drapeau, à commencer par le droit emblématique à l’égalité successorale entre les hommes et les femmes, dont le projet présenté par l’ancien président Beji Caïd Essebsi devant l’ARP tarde à voir le jour, déjà du vivant de son initiateur.

Par ailleurs, l’organisation d’élections prési-dentielles anticipées a eu pour conséquence l’inversion du calendrier électoral — le pre-mier tour des Présidentielles précédant les Législatives, qui se sont trouvées intercalées entre les deux tours des Présidentielles. Ceci a pris au dépourvu la classe politique, toutes formations confondues, habituée à la primauté des Législatives sur les Présidentielles, et l’a bousculée du fait du resserrement des échéances.

Cela a eu pour résultat que : d’une part, on se retrouve avec une mosaïque de partis au Palais du Bardo (siège de l’Assemblée des Représentants du Peuple), ren-dant difficile voire impossible la formation d’un futur Gouvernement viable ; d’autre part, un outsider indépen-dant et sans fortune, soutenu par un mouvement spon-tané de jeunes bénévoles, accède au Palais de Carthage (siège du président de la République) avec 72 % des voix exprimées. Cet homme c’est Kaïs Saïed, un professeur universitaire de droit constitutionnel, qui, tour à tour, étonne, inquiète ou rassure. De façon significative, cet « élu du Peuple », ce « président antisystème » qui a déjà refusé de percevoir la dotation électorale qui lui était due, ne semble pas prêt à quitter son domicile modeste pour s’installer au Palais présidentiel !

Est-ce à dire qu’on assiste à une mutation politique, tant au niveau de ce président atypique que sur le plan d’une assemblée éclatée ? Peut-être.

Quoi qu’il en soit, il faut noter avec fierté que ces élec-tions se sont déroulées globalement de façon satisfai-sante, de l’avis même de tous les observateurs, tant nationaux qu’internationaux, grâce au travail assidu de l’ISIE (Instance Supérieure Indépendante des Élections) qui s’est acquittée magistralement de sa tâche, avec l’aide inconditionnelle des Pouvoirs publics, sans relever d’infractions majeures au Code électoral qui soient sus-ceptibles d’entacher la crédibilité des résultats. C’est en soi une victoire pour la démocratie. Si l’on ajoute à cela la passation de pouvoir qui se fait de la façon la plus naturelle et la plus pacifique qui soit, chaque fois qu’un responsable sortant passe le flambeau à son succes-seur, on ne peut qu’être fier d’appartenir à ce pays arabe d’exception qu’est la Tunisie.

Il appartiendra au futur Gouvernement de s’attaquer en priorité aux questions économiques et sociales de la façon la plus efficace et la plus équitable possible, en laissant de côté les querelles partisanes. Quant au nouveau président, fort du « plébiscite » qui l’a porté au pouvoir, il devra, plus que quiconque, jouer un rôle de rassembleur comme il s’y est engagé devant l’ARP lors de sa prestation de serment, en rapprochant les points de vue des différents acteurs politiques et de la société civile, vers la mobilisation de toutes les forces vives du pays. Il en va de la survie de notre jeune démocratie.

Mohammed Nasser GharbiAsma Gharbi

11.2019

12 13Burn-out : néolibéralisme et maladie

Dans le cadre de notre projet « Décolonisation de la pensée », le 18 novembre dernier nous avons organisé dans la salle du centre culturel Garcia Lorca, la conférence gesticulée de Camille Latin : « Burn-out ».

Environs quatre-vingts personnes ont participé activement à cette rencontre, ayant comme but de mettre en exergue des éléments critiques de réflexion, sur la réalité sociale et psychique des travailleurs confrontés au burn-out, au sein d’un système basé sur l’adaptabilité, la performance, l’efficacité, l’hyper-connexion, et la compétition.

Cette conférence gesticulée est un regard critique sur notre société contemporaine et un réquisitoire aigu du modèle néolibéral, un spectacle qui questionne avec humour nos rapports actuels avec le monde du travail et l’impacte sur nos vies.

Elle questionne, de manière générale, les éléments structuraux globaux de cette maladie au sein du sys-tème capitaliste, en faisant également un parallèle local sur notre réalité belge et l’impacte du modèle néolibéral (idéologique et économique) sur la santé publique.

Cette conférence gesticulée qui s’articule, en parallèle, sur des données scientifiques très pointues ainsi que sur un vécu personnel (mélange de savoir froid et chaud) a été donc un outil pédagogique très fin pour déchif-frer certains aspects problématiques de notre société actuelle et, nous a apporté des pistes d’analyse pour décoloniser un peu plus notre regard face aux limites du capitalisme.

14 15Common Ground : un camp international

I.F.M.-S.E.I. en Angleterre

Faucons Rouges

fauconsrouges.be

Quand ?

Du 1er août au 11 août 2020

Où exactement ?

Kent County Showground dans le sud-est de l’Angleterre. L’adresse est :Kent Event Center, Detling, Maidstone ME14 3JF.

Ai-je besoin de parler anglais ?

Non. L’anglais sera la langue principale utilisée sur le camp. Mais, il y aura trois langues offi-cielles : anglais, français et espagnol. Il y aura aussi d’autres façons d’aider les participants à communiquer : des signes, pleins d’images et de couleurs…

Combien de participants sont attendus ?

Entre 2 500 et 3 500 personnes participeront à Common Ground.

Beaucoup de participants seront membres du Woodcraft Folk, mais il y aura aussi des groupes du monde entier (membres de l’IFM- SEI).

Pourquoi devrais-je venir ?

Surtout parce que ce sera amusant ! Vous aurez de multiples possibilités de rencontrer de nouvelles personnes, de jouer à des jeux et d’apprendre à mieux connaître des personnes du monde entier.L’amitié internationale est une idée centrale de Woodcraft et en participant à ce camp, en aidant à construire et en contribuant à la Common Ground, vous ferez partie d’une communauté qui fait beaucoup d’efforts pour rendre le monde meilleur.

Combien ça coûte ?

250 € pour les jeunes en ordre d’affiliation pour la saison 2019-2020.

Inclus dans les frais de camp : 10 jours de camping, repas, ingrédients, bouteilles de gaz de remplacement.Le Mouvement organise et prend en charge financière-ment le déplacement en autocar au départ de la Belgique (avec traversée en Eurotunnel ou ferry en fonction des disponibilités). L’autocar sera équipé d’une remorque. Le mouvement souscrira une assurance ra pa triement pour tous les participants.

Nous allons déposer une demande de subvention spé-cifique pour ce projet. En cas d’acceptation le prix sera ramené à 125 €/participant.

Le nombre de places est limité à la capacité de l’autocar (48 places).

Que dois-je apporter ?

Vous aurez besoin de tentes, de matelas et de sacs de couchage.

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Comment allons-nous faire la cuisine ?

Trois repas par jour sont inclus dans les frais de camp, mais les repas sont cuits par tout le monde à tour de rôle. Chaque village aura une tente cuisine, avec un é qui pement de cuisine et des ustensiles, fournis par un district Woodcraft. Le menu peut être cuit avec juste une plaque de cuisson. Les villages seront divisés en équipes de 10 à 15 personnes appelées clans. Les clans se relayeront pour cuire les repas, laver l’équipement et garder le site propre.

Qu’est-ce qui se passe pendant les soirées ?

Nous voulons encourager un bon équilibre entre les activités éducatives, faire la fête et le repos pour tous les participants. Le programme central sera organisé tous les soirs et se terminera à 23 h 30.

Quelle est la date limite de réservation ?

La date limite de réservation est le 1er mai 2020.

Common Ground et Brexit !

Aucun visa ne sera nécessaire pour les citoyens de l’UE27 pour assister au camp international en Angleterre peu importe le résultat du Brexit.

18 19Horrible automne et

hiver doux chez OXYJeunes

OXYJeunes

oxyjeunes.be

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Le Château de l’Horreur (+ de 13 ans)

En octobre, l’ASBL OXYJeunes a célébré Halloween avec son traditionnel Château de l’Horreur. Près de 140 personnes ont eu le courage de pénétrer dans la vieille demeure remplie de créatures maléfiques !

Le Château de l’Horreur OXYJeunes, c’était quoi ?

Un parcours mis en place dans le château d’OXYJeunes. Trente-cinq acteurs maquillés et costumés, sons et lumières, mais aussi effets spéciaux étaient au rendez-vous pour une soirée effrayante.

Un film d’horreur grandeur nature

Madame Jekils a racheté un ancien orphelinat aban-donné. Les voisins disent qu’il est hanté : ils entendent des bruits étranges et voient des apparitions. La nouvelle propriétaire n’y croit pas et veut faire taire les mauvaises langues. Elle fait donc appel à des enquêteurs du para-normal. Durant le parcours d’Halloween, le public suit ces experts dans leurs recherches. Ils passent du salon de Madame Jekils à la salle de bains, en passant par l’ancien dortoir de l’orphelinat, le vieux hangar et le cime-tière au fond du jardin. Bref, des lieux peu rassurants ! Ils se rendent vite compte que la demeure est effectivement hantée et rencontrent des créatures étranges qui s’em-parent de la maison, et de Madame Jekils… Frissons et angoisses étaient au rendez-vous !

Notre soutien à différentes asbl

Lors de cet événement, près de 160 € ont été récoltés pour l’ASBL New Regard, ayant créé une classe inclusive dans une école communale de Farciennes.

2

La balade contée d’Halloween

Pour ne pas faire de jaloux, les enfants entre 6 et 12 ans ont eu droit à leur propre événement ! Ils étaient près de 40, certains accompagnés de leurs parents, à partici-per à notre balade contée. Ils ont assisté à différentes scènes jouées par les animateurs déguisés et sont allés sonner aux portes des voisins… Cette fois, ce n’était pas pour récolter des bonbons, mais bien plusieurs sacs de vivres non périssables pour le projet Shoe-box de l’ASBL Formidable, une association qui fournit des aides aux personnes dans le besoin. Nous pouvons remercier les nombreuses personnes ayant participé à l’action.

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3

Stages d’automne : Nature et Frissons

En octobre, nous avons également organisé des stages d’automne. À Farciennes, Ligny et Fosses-la-Ville, les enfants de 3 à 12 ans étaient présents pour passer une semaine bien remplie chez OXYJeunes.Le thème ? « Nature et frissons » ! Les participants ont pu profiter des beautés de l’automne tout en célébrant Halloween comme il se doit.

Les activités…

Ä Balades dans les bois, visite du Lac de Bambois ou encore activités au Centre Équestre « Le Relais ».

Ä Création de bricolages, avec des éléments de la nature : tipis, attrape-rêves, cadres, boîtes décorées, etc.

Ä Préparation d’une bonne soupe aux potirons.

Ä Contes et légendes d’Halloween.

Ä Bal des monstres déguisés pour l’occasion.

Ä Et plein de jeux !

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Département animation

Ä La Maison du Père NoëlParce que la magie de Noël est encore plus belle à travers les yeux des enfants… Nous proposons aux familles de nous rejoindre au Château d’OXYJeunes à Farciennes pour une soirée d’enchantement !

Au programme : Spectacle participatif, ani-mations, grimage, jeux divers et surtout, la visite du Père Noël ! En résumé, tout est réuni pour vivre un Noël joyeux !

µ L’événement aura lieu le vendredi 20 décembre de 18 heures à 20 heures.

µ Tarif : 6 €/personne

µ Public : de 3 ans et demi à 99 ans !

Centre de dépaysement

Ä OXYJeunes ASBL organise également des séjours ou des journées d’excursion pour les écoles au cœur d’une région magnifique.

Le Carmel, notre Centre de dépaysement, est un ancien couvent construit au milieu du xviie siècle. Il est situé au cœur du vil-lage de Matagne-la-Petite, dans l’entité de Doische, au sud de la province de Namur, et à proximité de la frontière française. Il s’agit d’un lieu convivial où les élèves peuvent profiter d’un cadre rural, verdoyant et calme.

Lors des classes de dépaysement, OXYJeunes souhaite proposer des anima-tions qui permettront aux enfants d’aller à la découverte d’autres cultures et coutumes à travers différents voyages. Les thèmes sont variés, allant des Indiens d’Amérique à l’Égypte Ancienne, en passant par le Moyen-Âge.

Notre alternative d’apprentissage aux méthodes scolaires amène le contenu pédagogique par le jeu, les activités de plein air et l’histoire vécue par les enfants. L’expertise de nos détachés pédagogiques garantit un contenu en adéquation avec l’âge, le programme scolaire et le niveau du groupe.

Quel que soit le thème choisi, nous avons à cœur de vivre les valeurs CRACS en mettant en place des outils variés : un espace dédié à des jeux coopéra-tifs et citoyens, une BD sur le thème de l’écologie, des moments de réflexion autour de thématiques actuelles diverses, un studio d’enregistrement, etc.

22 23OXYJeunes : Formations 2020

OXYJeunes

oxyjeunes.be

Département formation

Notre département formation propose des Formations d’Animateurs et de Coordinateurs en Centre de Vacances débouchant sur des brevets professionnels reconnus par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre du décret relatif aux Centres de Vacances, qui fixe les normes d’encadrement.

Les inscriptions à la session 2020 sont ouvertes. Elle démarrera le 22 février. Vite, il n’y aura pas de place pour tout le monde.

Ä Formation d’Animateur en Centre de VacancesL’âge minimum pour participer à la Formation d’Animateur en Centre de Vacances est de 16 ans accomplis à l’inscription.

En Centre de Vacances, l’animateur veille à l’épanouissement et au bien-être des enfants via la préparation et l’animation des activités et des jeux. Cette fonction mêle donc action, sens des responsa-bilités, sens critique et solidarité. De la compétence de l’animateur dépendra évidemment l’ambiance et donc la réussite des vacances des enfants.

La formation s’étale sur un an minimum et se divise en 2 phases : 150 heures de formation dite « théorique » et 150 heures de stage pratique dans un Centre de Vacances agréé par l’ONE.

Ä Formation de Coordinateur en Centres de VacancesPour suivre une formation de Coordinateur en Centres de Vacances, il faut avoir 18 ans accomplis et être titulaire d’un brevet d’Animateur. Il est également nécessaire d’avoir presté au moins 100 heures en tant qu’animateur breveté (hors période de stage).

Le coordinateur est responsable de l’organisation du Centre de Vacances. Il coache l’équipe d’anima-teurs en les guidant, les soutenant dans leur travail quotidien et en veillant au bon déroulement de leurs animations grâce à sa propre expérience. Il élabore le projet d’animation du centre avec toute l’équipe et gère la logistique ainsi que l’administration du Centre de Vacances. C’est donc la personne de référence pour les enfants, les parents et les partenaires.

La formation s’étale sur 18 mois minimum et se partage en 4 temps : 75 heures de formation dite « théorique » suivie de 2 semaines de stage pratique dans un Centre de Vacances agréé par l’ONE puis à nouveau une session dite « théorique » de 75 heures et d’un deuxième stage.

24 25Le Réseau Castor recrute des Animateurs

Réseau Castor

reseau.castor.be

Le Réseau Castor, pour les ateliers, clubs, camps, stages, et en prévision des plaines de jeux et séjours de vacances 2020, recherchent des animateurs brevetés, mais aussi des insti-tuteurs, des enseignants, des éducateurs, des profs de gym...Chaque jeune, fille ou garçon, devra disposer du brevet d’animateur de centre de vacances (BACV) reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles, notamment pour répondre aux normes de l’O.N.E. (Office de la Naissance et de l’enfance).

Pour permettre perfectionner et de répondre aux conditions du brevet d’animateur, les castors organisent le cycle complet de la for-mation d’animateur.C’est un véritable engagement pour eux, celui de choisir d’animer les enfants pendant les vacances scolaires, ou les après-midis pour les ateliers extrascolaires ou encore le soir dans les clubs. Leur rôle est particulièrement important, car ils vont devoir intervenir à tous les niveaux : bien entendu l’animation, les jeux, le sports, la découverte… mais aussi désa-morcer les crises et les conflits, réconforter les petits chagrins, soigner les petits bobos, sans jamais perdre patience. C’est aux plaines de jeux, que les enfants apprennent des tas de chansons, des danses, des tours de passe-passe, des astuces, à se débrouiller et, in fine, à affirmer leur personnalité.

C’est en groupe que les enfants participent à la vie en communauté pour le développement de projets collec-tifs ou chaque enfant participe à l’entraide. C’est lors des séjours de vacances, en résidentiel (en internat), des camps que les plus beaux souvenirs se créent, bataille d’oreiller, jeu de nuit, les grands feux. Ce sont toutes ces matières que les futurs animateurs devront « emma-gasiner » pour garantir de futures belles vacances aux enfants et rassurer les parents sur leurs missions. Devenir animateur, un jeu d’enfant !

L’Appel est lancé à tous les Jeunes de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour venir participer à ce formidable outil de formation. Allez les jeunes mobilisez-vous ! Comme un rituel, chaque année, aux vacances d’hiver (module de Noël), des dizaines de jeunes de la région de Charleroi, de la Basse-Sambre et environs participeront à la formation d’animateurs de Centres de vacances, initiée par la Maison des Jeunes les Castors.

La formation s’adresse aux jeunes, qui ont l’âme d’un animateur, qui ont envie d’investir un peu de son temps et de se consacrer à l’organisation de loisirs pour les enfants. Vous connaissez un peu l’univers des plaines de jeux, des colonies de vacances, des groupements d’enfants, des mouvements de jeunesse, des camps. Vous voulez apprendre les techniques de l’animation et être capable d’encadrer sérieusement les plus petits, les plus jeunes… Vous souhaitez vous qualifier pour trouver un job de vacances… Alors, la maison des jeunes les Castors vous propose de participer au programme de formation préparé spécialement à votre attention.

Inscrtiption : castor.be/inscription/stagemj@castor.be | 071 76 03 22

Une organisation de la Maison des Jeunes Les Castors, rue du Centre 82, à 6250 Aiseau

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Semaine de la Mobilité : Tous à vélo avec les Castors

La semaine européenne de la mobilité aura été un moment marquant à Aiseau, à l’est de Charleroi, avec les Castors, qui ont su rassembler, de nombreux participants, autour de différents moyens de se déplacer respectueux de l’environnement. Le vélo avait bien pris une part prépondérante dans ce mouvement, mais rejoint, cette année, par la trottinette, le skateboard, l’Hoverboard, le go-kart.

Les animateurs ont profité de cet événement pour aborder, de façon ludique, la sécurité routière, et ont suggéré des activités spécifiques à la mobilité, adaptées à l’âge des enfants.

C’est ainsi que les tout-petits, les enfants ont pu découvrir par le jeu, en go-karts et cuistax, en trottinette, en vélo (trois roues) les premiers panneaux routiers, les feux de signalisation, les ronds-points et les carrefours. Certains, d’entre eux, ont même appris, en quelques heures, à faire seul du vélo. Les adolescents et les jeunes avaient la même volonté d’apprendre la sécurité routière, via le vélo, d’abord sur un parcours d’adresse, avec obstacles et puis, bien encadrés, sur la voie publique.

Les familles, quant à elles, dans le cadre de « bienvenue vélo » du Syndicat d’Initiative d’Aiseau-Presles, se sont adonnées aux mêmes apprentissages grâce à la randonnée vélo qui a sillonné, au départ de la Ferme des castors, les communes d’Aiseau-Presles, Fleurus, Châtelet, Farciennes, Gerpinnes tantôt le long du halage de la Sambre, sur le Ravel, et aux détours de quelques chemins champêtres.

C’est sûr, cette campagne 2019, menée par la Maison des Jeunes Les Castors, aura permis de nombreuses réflexions sur les problèmes liés à la mobilité, mais également, sur les réseaux et tronçons encore à aménager, (pistes cyclables, piétonniers, trottoirs) dans la région pour favoriser, les déplacements sécurisés à vélo, mais également à pied.

Le rendez-vous est déjà donné pour l’an prochain, avec d’autres initiatives. De plus, la Semaine européenne de la mobilité trouvera des prolongements, toute l’année, chez les Castors, sous forme d’ateliers, de stages pour poursuivre l’apprentissage, à vélo (balades et randonnées) de la sécurité, et l’organisation de ses déplacements.

Participez, à votre tour, aux activités du Réseau Castor : un simple clic sur : reseau.castor.be

River Cleanup : Nettoyage de la Biesme à Aiseau

C’est les pieds dans l’eau dans la Biesme que les Volontaires Castors ont mené, le samedi 21 septembre l’opération « River Cleanup ». Grande mobilisation dans toute l’Europe pour un geste fort pour la planète : préserver les rivières. Mais, c’est en commençant autour de chez soi, dans sa rue, près de son école, à la plaine de jeux, au départ de sa maison des jeunes que l’on se sent le plus utile. Les résultats sont probants, à voir la quantité de déchets ramassés.

Avec le projet « River Cleanup », les Castors, enfants, jeunes, sympathisants, amis et animateurs ont nettoyé une portion de la Rivière « La Biesme » au départ et alentours de la Ferme des Castors, depuis la cascade du « Marteau », le bief du moulin, Castorland, jusqu’à la cascade de « La Batte », soit près de deux kilomètres de berge. Tous ensemble pour une Wallonie plus propre ! Les Castors avaient donc invité tous les amoureux de la nature à sauvegarder la rivière « La Biesme ». La Biesme est un ruisseau de Belgique qui coule dans les provinces de Namur et de Hainaut, affluent de la Sambre et donc sous-affluent de la Meuse. Il prend sa source dans le Condroz à Oret, et se jette dans la Sambre à Aiseau.

Les jeunes se sont donc engagés, avec un geste fort pour les rivières et pour la qualité de leur eau. Avec cette opération, la maison des jeunes les Castors s’engage pour la planète, pour la qualité de l’eau de nos rivières et en particulier la Biesme.

Il faut rappeler qu’étymologiquement, le nom Biesme signifie Castor. Quoi de plus normal de sauvegarder la qualité de l’eau de la Biesme.

L’année prochaine, avec une plus grande mobilisation encore, un second tronçon sera nettoyé jusqu’à la Sambre.

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Le Kit OJ est un jeu pédagogique qui a pour ambition d’aider les volontaires et les travailleurs du secteur OJ à être mieux outillés pour pouvoir s’insérer de manière optimale dans les dynamiques sectorielles, mieux comprendre le décret OJ, avoir une réflexion sur des questionnements propres au secteur.

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DIFFÉRENTES POSSIBILITÉS

1/kitoj.be

L’outil est en téléchargement gratuit sur kitoj.beLe site propose aussi des informations supplémentaires sur le secteur avec notamment une liste de ressources possibles pour financer vos projets, des vidéos, les textes légaux…

2/Prêt

Vous pouvez emprunter gratuitement l’outil :boulevard de l’Empereur 15 bte 3 000 à 1000 BruxellesPour ce faire, complétez le formulaire : kitoj.be/contact

3/Lors des ateliers prévus à l’agenda

Nous organisons régulièrement des ateliers Kit OJ.Pour vous tenir au courant : cocreactive.be | facebook.com/cocreactive

4/Lors d’un atelier sur demande

Nous pouvons venir animer votre équipe avec le Kit OJ.

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