Partenaires Savoie Juin 2011

Magazine économique de la Chambre de commerce et d’industrie territoriale de la Savoie

Histoire d’un sonCommunication sans fausse note

NewQuestYann Costes s’implante en Australie

Carnets de bord d’entrepreneurs© Dans l’ère376

Tourisme

L’éTé… de quoi en faire une monTagne !Dossier p.3 – 23-35 Rhône-Alpes Économie p.39-46

N°90 Juin 2011, 21 e siècle.

Le Pack Télésurveillance Entreprise• Une solution globale et personnalisée• Une protection de vos locaux 24h/24 et 7j/7• Une prestation de télésurveillance certifiée APSAD NF Service

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Dans les Bauges, Sébastien Lombard a créé Jaïpour Organisation pourles amateurs de chasseaux trésors et de challenges les plus fous. Séminaireset groupes s’adonnentà des activités originalessans rechercher la performance sportive.+ www.jaipour.fr

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pourquoi pas ?

Je ne comprends pas pourquoi les gens ont peur des idées nouvelles. Moi, j’ai peur des vieilles idées.

John Cage (musicien américain)

un jour je me suis dit…

D u lud ique , du sensa t i onne l e t pas d’ef for t . Sébast ien Lombard a t rouvé l ’ a l c h i m i e p r e s q u e p a r f a i t e p o u r

sédui re les par t ic ipants de ses cha l lenges nature. Pisteur-secour iste à ses débuts puis accompagnateur en montagne, ce pro fes-s ionnel de l ’outdoor met fac i lement de côté le spor t , sa pass ion , pour concocte r des aventures sur mesure à la por tée de tous. Avec Ja ïpou r O rgan i sa t i on , i l r ou le… en vélo é lectr ique ou en t rot t inette tout-terra in.En 2006, lo rsqu ’ i l c rée sa soc ié té , i l pos-sède dé jà un so l ide réseau de par tena i res, l ’expér ience du tour isme d’af fa i res et i l sou-ha i te p roposer à ses c l i en ts au t re chose que du team bu i ld ing basé su r l a pe r fo r-mance spor t i ve . « J ’a i vu des par t ic ipants qui débarquaient à Chambéry sans savoir ce qu’on leur réserva i t et i ls devaient parcour i r ensu i te 60 km en deux jours , raconte- t - i l . Pas év ident pour quelqu’un de non sport i f ! On ne connaî t pas les capaci tés phys iques de chacun… et dans le team bu i ld ing , s i on met les gens en d i f f icu l té, i l n ’y a aucun retour pos i t i f pour l ’ent repr ise. »I l suf f i t de t ro is minutes pour appr ivo iser la t rot t inet te, et c ’est par t i pour une descente

depuis le plateau du Revard jusqu’à Aix- les-Bains. Cet te équipée or ig ina le s ’achève au caveau d ’un v igneron. Sébast ien Lombard promène auss i des groupes en vé lo é lec-t r ique dans la France ent ière. Ces ba lades fac i les sont prétextes à des jeux de p is te, à des dégusta t ions avec un œnologue… : « Tout le monde rou le à la même v i tesse, les gens peuvent grav i r une côte et par le r en même temps, obser ve- t - i l . Ce moment d ’échange dans l ’act iv i té est idéa l . »L e c r é a t e u r d e J a ï p o u r O r g a n i s a t i o n r e c h e r c h e e n p e r m a n e n c e l ’ i n s o l i t e e t l ’ i néd i t au t ravers des act i v i tés de nature , comme ce cha l lenge décalé sur l ’évo lut ion humaine, où on réa l ise des danses t r iba les pou r s ymbo l i se r l e passage du s i nge à l ’homme et des créat ions a r t i s t iques avec l es techn iques de Cro-Magnon. On peu t pa r t i r à l a chasse au t réso r, apprendre à fabr iquer du f romage et du jus de pomme, prat iquer le bucheronnage à l ’anc ienne, ou encore passer une so i rée au v i l lage t ip i de Savo ie G rand Reva rd . L’ob jec t i f ? C rée r un vécu commun au t r a ve r s d ’ une t e l l e aventure, et b ien sûr la isser des souveni rs mémorables !

... je vais me lancer dans le tourisme (d'� t � ) ludique

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Renseignements au 04 79 72 72 72 BP 1, Montée du Château - 73190 Chambéry Challes-les-Eaux

[email protected] - www.chateaudescomtesdechalles.com

La famille Trèves se réjouit de vous accueillir dans un cadre empreint d’histoire.

EntrEprisEs, parrainEz un DînEr / ConCErt au ChâtEau !

Offrez une soirée mémorable à vos meilleurs clients,à vos plus fidèles collaborateurs…

Et aussi une large gamme de 20 Coffrets Cadeauxà partir de 67 E pour 2 personnes

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Le Château des Comtes de Challes

récompensé par le guide Gault & Millau

2011

Table de chef

Hôtel de Charme

Grand Confort

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Réservation au 04 79 72 72 72 (places limitées)

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Les Automnales musicales du Château 2010

Dîner et Concert

40E tout compris

Apéritif :

un Kir au vin blanc servi

avec ses Feuilletés

1ère partie du concert

Nem de Reblochon,

Bouquet d’aromates,

Vinaigrette d’herbes

***

Mousseline de Brochet

aux Pépites d’Ecrevisses,

Nantua Crémée et Blinis

de Pommes de Terre

2ème partie du concert

Poire Fondante Caramélisée


Boissons incluses :

¼ Chardonnay du Château

des Comtes de Challes

Café et mignardises

D imanche 21 novembre à 19h30

La soprano des Chœurs Opéra Eléna Miralles

Manon Werner chante Piaf, Brel, Becaud…

pour un Dîner-Concert exceptionnel

Tous nos Sentiments se mêlent

(20 mn)Padam, padam, padam - E. Piaf

Le jour d’après - C. Badi

Et maintenant - G. Bécaud

La mémoire d’Abraham - C. Dion

Si je m’en sors - J. Zenatti

La valse à mille temps - J. Brel

Un petit air de Rock !

(20 mn)The show must go on - Queen

J’ai vu - Niagara

Quand on arrive en ville - Starmania

Rosso - Cerena

Regarde moi - C. Dion

L’homme à la moto - E. Piaf

Un peu d’Amour pour fi nir…

(20 mn)Adagio - L. Fabian

J’envoie valser - Zazie

Quand on a que l’amour - J. Brel

La vie en rose - E. Piaf

Parla più piano - P. Buanne

Une soirée en trois parties

avec au programme :

Les Automnales musicales du Château 2010

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Dîner et Concert 45E tout compris

Apéritif : Kir au Vin Blanc servi

avec ses Feuilletés

1ère partie du concert

Pain de Brochet aux Petits Légumes

***Caille Rôtie Sauce Genièvre,

Compotée de Choux


Ile Flottante Pralines & Praliné

Café et Mignardises


Boissons incluses :¼ Gamay du Château

des Comtes de Challes

Une soirée en trois parties avec au programme :

Les plus grands succès du Jazz et de la Chanson façon Django ReinhardtGuest Star : Jérôme Nicolas, clarinette, saxophones

D imanche 20 Février à 19h30

Django Swingavec Laurent Courtois Trio

2ème partie (20 mn)C’est si bonA Kiss to Build a Dream OnWhat a beautiful worldLes feuilles mortesJust a gigoloLes yeux noirs

3ème partie (20 mn) :

Petit fleurLa vie en rose

Georgia on my mind

C’est magnifique

Le poinçonneur des Lilas

Minor swing

1ère partie (20 mn)Ménilmontant

Venez donc chez moi

NuagesBesame mucho

Vous qui passez sans me voir

Hello Dolly

Swing100% tubes !

Réservation au 04 79 72 72 72 (places limitées)

BP 1, Montée du Château - 73190 Chambéry Challes-les-Eaux


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Les Estivales musicales du Château 2010

Le Château accueille les Chœurs d’Opéra d’Eléna Miralles pour un Dîner-Concert exceptionnel

Dîner et Concert 40E tout compris

Apéritif : un kir au vin blanc servi avec ses feuilletés1ère partie du concert

Cocktail d’avocats et crevettes en tartare, sorbet de Poivrons rouges***Pavé de cabillaud, sauce agrume, caviar d’aubergines et tomate confi te

2ème partie du concertNougat Glacé Traditionnel, fraîcheur glacée de fruits rouges3ème partie du concertBoissons incluses :1/4 Domaine de Vigier RoséCafé et mignardise

Une soirée en trois parties avec au programme :1ère partie (20 mn)Adagio - Les Béatitudes - Tomaso Albinoni

Ave Maria - Charles GounodLaudate dominum - Wolfgang Amadeus MozartAgnus dei - Gioacchino RossiniGloria - Antonio Vivaldi

2ème partie (20 mn)Carmina Burana - O fortuna - Carl OrffNorma - Casta diva - Vicenzo BelliniLe Prince Igor - Les danses polovtsiennes - Alexandre Borodine

Nabucco - Les Chœurs des esclaves - Giuseppe Verdi3ème partie (20 mn)Ave Maria - Philippe RombiRequiem (3 extraits) - Wolfang Amadeus Mozart

Alleluia - Georg Friedrich Haendel

D imanche 1er Août à 19h30Le lyrique et le sacré

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SOMmaire© Dans l’ère

Histoire d’un son, communication sans fausse note (p.6)Achat Savoie : Internet, la 3e saison (p.8)Conjoncture hiver 2010/2011: satisfaisant malgré des bémols sur le début et la fin de saison (p.9)L’Hôtel du Poète est remis à flot (p.10)Apprentissage & handicap (p.11)On signale une COMETHE en Savoie (p.12)France Neige International, exporter les savoir-faire alpins (p.14)Rencontres économiques : la CCIT de la Savoie inscrite dans le quotidien de chacun (p.17)© Mon Droit – Quand la grammaire sauve le Droit – Vous vous mariez cet été (p.18)Services gagnants CCIT : questions-réponses (p.19)Commerce extérieur de la Savoie en 2010 : dynamique mouvementée mais relancée (p.20/21)© Déjà demain (p.22)

DossierTourisme d’été…de quoi en faire une montagne !P.3 – P.23-35 – P.39-46

Tourisme d’été… De quoi en faire une montagne ! (p.23)Opinel, un musée pour une lame bien née (p.24)Faistesvacances.com, une Villa Médicis à Doucy (p.26)Interview Claude Varon : Pavillon de l’unité pour tourisme d’été (p.27)Chalet « À la chasse », la montagne d’Heidi (p.28)CCIT de la Savoie : les produits de la montagne qui gagne (p.29)Fagith, un été en demi-teinte (p. 30)Les Saisies : le VTT donne une nouvelle dynamique (p.30)L’UMIH, se décider à choisir… (p.31)La saison d’été a de beaux jours devant elle… (p.32)Tourisme culinaire, le goût du dépaysement (p.33)Abbaye de Tamié, balade et méditation (p.34)Savoie Mont Blanc Tourisme : T’as pris ton maillot ? (p.35)

Carnets de bord d’entrepreneursBruno Prata, il roule pour le design (p.36)Newquest in Australia (p.37)

Rhône-Alpes ÉconomieL’innovation touristique gagne Rhône-Alpes (p39/46)

Partenaires Savoiewww.savoie.cci.fr – 0 820 22 73 73 (0,09€ TTC/Min) –Ours p.38

5N° 90 - CCIT 73 – partenaires savoie /

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Histoire d’un son a ajouté la corde du design musical à son activité. La jeune société propose la conception de playlists : cette programmation musicale s’adapte au profil de la clientèle. Diffusée lors d’un salon ou d’un congrès, elle permet d’optimiser les flux de visiteurs sur un stand. « Quand on crée un espace de bien-être comme à la maison, les gens restent plus longtemps et sont plus sensibles au message qu’on veut leur faire passer », remarque Martin Meunier. Le design musical s’adresse aussi aux commerces (restaurants, spas, instituts de beauté, etc.) qui recherchent une ambiance spécifique grâce à une musique de qualité libre de droits. Une alternative à des coûts de Sacem élevés, et l’avantage de n’avoir aucun disque à changer !

À Savoie Technolac, Martin Meunier a créé un studio de production dédié à la stratégie d’accueil téléphonique. Histoire d’un son élabore aussi la charte sonore des entreprises qui souhaitent communiquer différemment.www.histoiredunson.com

Communicationsans fausse note

Les faits

Ne quittez pas, nous allons prendre votre appel… »« 80 % des gens jugent que l’at-

tente téléphonique des serveurs interactifs est insupportable », affirme Martin Meunier, directeur de production d’Histoire d’un son. Et histoire… d’inverser cette tendance, le jeune ingénieur du son rêvait de créer une activité correspondant à la fois à sa passion pour la musique et à son métier.« Le message téléphonique est la première chose que le client entend, rappelle Martin

Meunier. Autant que l’entreprise mette toutes les chances de son côté pour séduire le client en soignant ce contact, cette première image qu’elle renvoie d’elle-même. » Messages d’attente, de répondeur, de téléphone fixe et portable, de serveurs vocaux… : Histoire d’un son élabore tous les contenus audio du système téléphonique. L’objectif est de remplacer la sonnerie de France Telecom, un peu déprimante, par un message de pré-décroché qui corres-pondra aux valeurs de l’entreprise. On peut trouver des solutions assez originales pour faire patienter au bout du fil, en diffusant par exemple un dialogue entre deux personnes. Quant au message, il peut associer une voix off et une musique judicieusement choisie qui traduit le dynamisme ou le sérieux d’une société.

Sortir du lot… grâce à son logo

Un logo sonore, c’est ce court extrait de musique qui suffit parfois à lui seul à identi-fier une marque ou une entreprise. Parmi les plus remarquables, les quelques notes des publicités de Dim, SFR et la SNCF.« L’identité sonore permet à une entreprise d’optimiser l’impact de sa stratégie commu-nication sur tous les supports », explique Martin Meunier, qui cherche à nouer des partenariats avec des agences de graphisme pour créer une cohérence entre logo visuel et logo sonore. La charte sonore de l’entreprise peut ainsi se décliner sur le site Internet, sur des supports téléphoniques et audiovisuels, et même se greffer sur l’événementiel. ■

>> I d e n t i t é > s o n o r e > e t > d e s i g n > m u s i c a l

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À la lecture d’un prospectus sur Achatville, Adeline Meilleur, commer-çante fraîchement installée sur la route du Grand Mont, à Arêches, a vite mesuré l’opportunité qu’elle tirerait d’une vitrine sur la toile.

« C’est rassurant pour mes clients : ils accèdent aux produits toute l’année. C’est aussi un moyen de leur laisser l’esprit en vacances. » La création du www.boutique-cote-campagne.com en juillet 2009 répond aussi d’une stratégie économique : pallier les saisons creuses qui séparent les afflux touristiques de l’hiver et de l’été et générer une vente sur l’année : la baisse de fréquentation physique se compense par une hausse sur Internet.Passées les appréhensions des premières heures, Adeline Meilleur a trouvé dans l’appui de la CCIT de la Savoie écoute et accompagnement, dont elle ressentait le besoin.Logistiquement, aujourd’hui, les résultats sont encourageants : les 5 000 visites mensuelles résultent d’une efficace indexation dans les pre-mières lignes des moteurs de recherche ; les clients sont mieux fidélisés ; les courriels ciblés engendrent souvent de petites emplettes in situ dès que les chalands sont présents en station. « Le site Achatville me permet aussi une mise à jour des promotions et la présentation dans le détail de chan-tiers et ou de réalisations, ce qui est évidemment difficile en magasin. »

Générant actuellement près de 2 % du volume d’affaires, le e-business de l’entreprise peut potentiellement être quintuplé. « Tout est affaire de gestion de stocks et de suivi », résume Adeline Meilleur, qui ne valorise en ligne que des créations « incassables », de poids limité : une dizaine de références qui sont autant de produits d’appel. ■

Les faits Présidente de l’union commerciale d’Arêches, Adeline Meilleur est passionnée des arts décoratifs ; un savoir-faire reconnu tant dans son magasin au style montagnard affirmé que sur le Net. La commerçante a en effet créé sur Achat-Savoie.com son site de vente en ligne. Une opportunité pour pérenniser une activité à l’année.www.boutique-cote-campagne.com

Solution clés en main pour un référencement et une visibilité maxi-mum sur la toile. www.achat-savoie.com assure la promotion des prestataires de services et commerces de proximité savoyard. Outil

marketing, AchatVille est aussi un dispositif de formation et d’accompa-gnement des commerçants et prestataires de services à la création de leur site Internet.De la page annuaire gratuite à la boutique en ligne0 e/mois : Ma page annuaire à enrichir• Je suis présent sur le portail internet achat-savoie.com (dans Google,

taper votre enseigne + la ville) ;• Je suis référencé et localisé gracieusement comme les 12 000 commer-

çants et prestataires de services de la Savoie (enseigne, coordonnées, plan d’accès) ;

• Je peux enrichir gratuitement les informations de ma page annuaire (logo, mail, descriptif court, horaires d’ouverture, lien sur mon site).

15 e/mois : Ma vitrine sur Internet• Je présente mon magasin, mes produits ou services aux internautes

(une dizaine de pages) ;• J’effectue mes mises à jour à mon rythme.30 e/mois : Ma boutique en ligne• Je présente mon magasin, mes produits ou services aux internautes

(100 pages) ;• Je bénéficie d’un nom de domaine (www.nom de domaine.fr/com) ;• Je peux vendre en ligne 24 h/24 : avec le paiement sécurisé ;• Formulaire de contact, avis internaute, coupons bonnes affaires… ■+ : CCIT de la Savoie – Géraldine Vallier – [email protected]

Internet comme Une 3e saison

www.achat-savoie.com : référencement ++


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Plutôt satisfaisant…Malgré une baisse globale de fréquentation en début et fin de saison hivernale, un déficit de neige permanent et une fermeture antici-pée de stations due principalement au calen-drier tardif des vacances de Pâques (fin avril), près des deux tiers des hôteliers se disent globalement satisfaits de leur saison d’hiver.

Évolution du chiffre d’affaires par rapport à la saison dernièrePar rapport à la saison précédente, la part des hôteliers indiquant une contraction de leur chiffre d’affaires est en baisse alors que la part de ceux mentionnant une hausse est en progression.

2 points, février a connu les meilleurs taux d’occupation de la saison hivernale (71 %) en cumulant les vacances scolaires françaises avec celles des Britanniques, des Néerlandais et des Belges. Les trois dernières semaines de mars et le mois d’avril (source : Savoie Mont Blanc) sont par contre décevants, avec un taux de fréquentation qui a fortement baissé en réfé-rence à l’an dernier. ■

+ : CCIT 73 - Direction du développement territorial et des études économiques – Éric Barbarin – [email protected]

Une fréquentation en baisse en début et fin de saisonLa fréquentation touristique de décembre à fin février (source : INSEE) varie d’un mois à l’autre et selon les différentes zones touris-tiques du secteur Périneige. Pour décembre, le taux de fréquentation est en baisse de 2 points par rapport à décembre 2009 (54 % contre 55,8 %). Les stations de Maurienne ont subi un recul de 7,5 points. À l’inverse, janvier a connu une fréquentation en hausse de 7 points. Cette période a bénéficié notamment des vacances scolaires belges, mais aussi de la présence des clientèles allemande et britan-nique. Avec une hausse de fréquentation de

Les faits Traditionnellement, la CCIT de la Savoie a enquêté auprès des hôteliers des stations de montagne sur le déroulement de leur saison d’hiver. Tendances.

Satisfaisant malgré une baisse de fréquentation en début et fin de saison

>> C o n j o n c t u r e > h i v e r > 2 0 1 0 - 2 0 1 1

N° 90 - CCIT 73 – partenaires savoie / 9

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Sur la terrasse de l’Aquabeach qui offre une vue panoramique sur le lac du Bourget, Marc Madézo regarde ce qu’il

a aujourd’hui (re)construit. Et se souvient de ce qu’il a failli perdre…L’aventure débute en 1994 ; il quitte son poste de directeur commercial chez Téfal pour reprendre l’Hôtel du Poète. Un an plus tard, il rachète le restaurant mitoyen qu’il rebaptise L’Alexandrin. « Je ne connaissais rien à l’hôtellerie et à la restauration, avoue-t-il. J’ai embauché un chef qui est venu avec son équipe, je lui ai confié les rênes de l’établissement. Quand j’ai réagi, il était trop tard. »Marc Madézo dépose le bilan et le restau-rant entraîne l’hôtel dans sa chute. Mais pas question pour autant de quitter ce bateau qui prend l’eau ; tout ce qu’il possédait, Marc l’a mis dans cette affaire.Après un redressement judiciaire et un plan de continuation de neuf ans, en 2009, il voit enfin le bout du tunnel. « Je me suis privé de salaire pendant des mois et j’ai réinvesti tout

ce que je gagnais dans l’hôtel, explique-t-il. Et on s’en est sortis. »Pour que son exemple puisse permettre à d’autres de surmonter pareille épreuve, et même si la démarche n’est pas facile, il s’est impliqué dans le comité d’entraide aux entreprises en difficulté de Savoie Sauvegarde.

Pour les p’tites faims…Entièrement rénové, l ’établissement a retrouvé fière allure et Marc Madézo s’est lancé un nouveau défi avec l’Aquabeach, qui a ouvert mi-avril.Lorsqu’il avait vendu son restaurant, il en avait conservé la terrasse avec l’idée d’utiliser ce potentiel un jour. Les années passent, les travaux du projet Grand Lac avancent… Et la plage s’étend désormais à deux pas de son hôtel. Du haut de sa terrasse, Marc voit passer toujours plus de vélos et de prome-neurs sur la piste cyclable et il se dit… qu’il faut pousser jusqu’à l’entrée d’Aix-les-Bains quand on a une petite faim !

Dans le chalet de l’Aquabeach, il pro-pose donc des bruschetta servies sur des planches en bois, des pâtes et des pizzas en cornet, innovation qui fait fureur outre- Atlantique, à déguster sur place en terrasse, ou en flânant au bord du lac. ■

Visible sur toute la planèteEn juillet, les touristes déferlent en masse du monde entier au bord du plus grand lac naturel de France. Depuis bientôt deux ans, Marc Madézo travaille avec des centrales de réservation par Internet telles que Venere ou Booking et son hôtel, dont le nom fait allusion à Lamartine, est visible à l’autre bout de la planète. Grâce à ces sites, sa fréquentation a connu une progression de 23 % en 2010 et il accueille (en compagnie de Scott, son golden retriever) une clientèle venue d’Australie, des États-Unis ou encore de Chine.

Les faits Après la pluie, le beau temps ! Aujourd’hui, le redressement judiciaire de leur établissement n’est plus qu’un mauvais souvenir et Marc et Isabelle Madézo prennent un nouveau départ : ils ont achevé la rénovation de l’Hôtel du Poète et lancent l’Aquabeach, un service de restauration rapide.www.hoteldupoete.fr

L’Hôtel du Poèteremis à flot

Participez aux Mercures d’or (37e challenge

du commerce et des services) avec la CCIT de la Savoie Créé par l’Assemblée des chambres françaises de Commerce et d’Industrie, en partenariat avec le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, le concours national des Mercures d’or récompense les performances individuelles des détaillants isolés ou associés.La CCIT de la Savoie organise cette année la sélection locale de ce concours. Vous souhaitez participer à ce challenge ? Un conseiller CCIT vous accompagne pour le montage de votre dossier de candidature. (date limite : 10 septembre 2011). Le comité local de sélection transmettra ses meilleurs dossiers au jury national.+ : CCIT de la Savoie – DMCIsabelle [email protected]

BUZZACTU


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La campagne 2011 de l’apprentissage a débuté. D’ores et déjà, pensez à jouer cette carte afin de transmettre vos com-

pétences et savoir-faire.Si embaucher un apprenti handicapé vous permet de contribuer au développement de l’égalité des chances, ce choix met aussi votre entreprise en conformité avec la législation rela-tive au handicap (loi N°2005-102 du 11 février 2005).Il n’existe pas de limite d’âge maximum pour souscrire un contrat de ce type. Vous bénéficiez

d’un accompagnement personnalisé sur les aspects pédagogiques comme sur les ques-tions administratives.Le service apprentissage de la CCIT de la Savoie vous propose des réponses concrètes ayant trait à divers aspects de la problématique :• aides proposées par l’Agefiph en matière

d’insertion professionnelle des personnes handicapées ;

• mise à disposition d’une documentation sur les obligations en matière d’emploi des per-sonnes en situation de handicap ;

• mise en relation avec un organisme spé-cialisé pour l’établissement des dossiers concernant les aides dont vous pouvez bénéficier. ■

+ : Valérie Roby et Aida Alic Permanence téléphonique le matin0820 22 73 73 (0,09€ TTC/min)

[email protected] (rubrique apprentissage).

Les faits

Apprentissage et handicapL’apprentissage peut servir l’insertion et la reconversion professionnelle des personnes en situation de handicap.Un choix qui permet aussi aux entreprises de se mettreen conformité avec la loi relative au handicap.


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Le projet COMETHE (Conception d’Outils METHodologiques et d’Évaluation pour l’écologie industrielle) est lauréat d’un appel à projet lancé en 2007 par l’ANR (Agence Nationale de la

Recherche). Il a pour but de développer des outils d’évaluation et d’aide à la décision pour la mise en œuvre de démarches d’écologie industrielle.Plus concrètement, les objectifs sont de proposer aux entreprises des échanges (matériaux, sous-produits) ou des mutualisations (achats, services) afin de permettre des économies et une diminution des impacts environnementaux.C’est le territoire de Métropole Savoie qui a été retenu dans notre département, avec un pilotage par Savoie Technolac soutenu par plus de 15 partenaires dont la Chambre de commerce et d’industrie territoriale de la Savoie (CCIT).Depuis juillet 2010, 21 entreprises volontaires issues de l’industrie, de l’agroalimentaire, du BTP et des espaces verts ont été diagnostiquées par les conseillers environnement de la CCIT 73. Cette démarche visait à récolter les données de flux entrants et sortants des entreprises (matières premières, déchets, eau, énergie, services, etc.)Un logiciel spécialement développé a permis de dégager des pre-mières pistes de synergies. Après confrontation aux informations issues du terrain et propositions émises par les entreprises elles-mêmes, huit pistes sont retenues :

Échanges de chaleur et air comprimé ;

Compostage ;

Méthanisation ;

Échanges de Big-Bags ;

Recyclage de la chaux ;

Mutualisation d’achats dans l’agroalimentaire ;

Valorisation énergétique des huiles alimentaires;

Taitement des huiles industrielles.En quelques mois, le concept d’écologie industrielle s’est révélé une voie de progression cohérente et judicieuse. Les groupes de travail mis en place par les institutions pilotes ont permis à des entreprises voisines de se rencontrer, d’échanger sur leurs problématiques com-munes, et surtout de proposer des solutions concrètes.

Sur le terrain, le projet est actuellement dans une phase d’études tech-nico-économiques approfondie. Parallèlement, le groupe travaille sur une organisation pour pérenniser les démarches initiées. Sur l’exemple de Dunkerque où près de 200 entreprises (en dix ans) travaillent en synergie, et sans tirer de plan sur celle-ci… on peut espérer que la « Comethe » fasse effet boule de neige en Savoie. ■ + Programme IQSE – [email protected] / [email protected]

DU 5 AU

15 OCTOBRE

2011

RenseignementsIsabelle Berthoud - [email protected]

Tél. 0820 22 73 73 (0,09 € ttc/mn)

Commerçantsmobilisez-vous !

Le projet COMETHE lancé en Savoie, et sur six autres territoires français, permet de concrétiser le concept d’écologie industrielle. À l’image des écosystèmes naturels, l’objectif est de tendre vers un bouclage optimal des flux de matières et d’énergies qui traversent notre territoire, grâce à la réalisation de « synergies éco-industrielles ».

Les faits

On signale une COMETHEen savoie


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l'ère

En février dernier, Akhmed Bilalov, chair-man de la société d’aménagement du Caucase du Nord, vice-président du

Comité olympique russe, était à Paris puis en Savoie. « Dans la foulée des J.O d’hiver de Sotchi en 2014, la Russie programme d’investir 25 Md$ dans le développement de cinq stations de montagne. À l’issue du sommet de Davos, le premier pays qu’il vient rencontrer pour accompagner ce

développement du Caucase, c’est la France et ses savoir-faire, par l’intermédiaire de France Neige International », résume Xavier Dullin, conseiller régional et président de FNI.Ce qui intéresse le représentant du Comité olympique de la Russie, c’est l’expertise de ces entreprises françaises (voir encadré) dans le domaine de l’aménagement tou-ristique de la montagne, un protocole de coopération devant être signé cette année au plus haut niveau de l’État.Le projet Caucase est un exemple parmi d’autres. Au fil des 26 ans d’existence, FNI a étendu son réseau dans une vingtaine de pays. Chaque année, Benoît Robert, direc-teur et guide de haute montagne, et son collaborateur Jean-Philippe Monfort enga-gent des actions sur ces marchés : accueil de délégations afin de présenter l’expertise française ou missions d’études pour accom-pagner des projets d’aménagement.FNI porte également des coopérations officielles comme celle d’Alpes Sichuan en Chine, qui accompagne la reconstruction de l’économie touristique de cette région chinoise durement touchée par les tremble-ments de terre de 2008.

Expertise environnementale en Russie et en Chine

Au-delà de l’aménagement, FNI développe une expertise environnementale forte comme dans les montagnes de l’Altaï en Russie ou dans le sud de la Chine via des programmes de coopération en lien avec les parcs natu-rels régionaux français, comme celui du massif des Bauges.France Neige, bien sûr, n’est qu’un maillon de la chaîne : « Ambassadeurs et trait d’union entre une offre et une demande, nous tra-vaillons en lien étroit avec des structures

La montagne, plus de 12 000 emplois en Rhône-AlpesLa Région Rhône-Alpes et l’Assemblée des pays de Savoie sont les premiers partenaires de FNI, qui compte quelque 50 entreprises adhérentes de toutes tailles et de tous secteurs : équipementiers (Poma, Montagne et Neige Développement, Jonshon Control Neige…), bureaux d’études (Dianeige, MDP Consulting, Orex Loisirs…), cabinets d’urbanisme et d’architecture (Patriarche, DGA…), sociétés innovantes en pleine croissance (Lumiplan, Magnestick…), entreprises de l’Environnement (Millet Paysage…) ou spécialisées dans l’aménagement de la montagne estivale (Prisme, Altus…). L’ensemble du savoir-faire montagne français est présent au sein de FNI, un secteur économique qui pèse plus de 12 000 emplois en Rhône-Alpes.

Basée à Alpespace depuis 2009, France Neige représente à l’international les savoir-faire tricolores en matière d’aménagement touristique de la montagne auprès de plus de 20 pays, dont beaucoup à l’économie émergente.www.france-neige-international.fr

Exporter les savoir-faire alpins

Les faits

d’accompagnement de nos entreprises comme ERAI, les services d’aide à l’export des CCIT, ou encore des organismes de promotion de la montagne telles que France Montagne, précise Xavier Dullin. À l’internatio-nal, cela crée un portail d’accès assez unique au savoir-faire montagne français. »On peut se demander si les opportunités à l’export telles que la création des stations du Caucase ne risquent pas de générer une concurrence pour nos domaines skiables. Un risque réfuté par Xavier Dullin : « Les premiers partenaires de l’accueil des délégations étran-gères sont justement les stations françaises ! Elles ont toujours profité en retombées de la progression mondiale de l’accès aux loisirs de montagne. » ■

Xavier Dullin.


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l'èreBrides : le curiste s’amuse. 1>826>ateliers>et>animations>(dont>900>gratuits),>la>station>thermale>de>Brides-les-Bains>et>le>Village>pour>Maigrir®>multiplient>les>rendez-vous>au>quotidien>pour>rendre>le>séjour>des>curistes>épanouissant.>«>Bien>dans>sa>vie,>bien>dans>sa>voix>»,salsa,>automassage,>balade>«>nature>et>plénitude>»,>atelier>«>oser>le>plaisir>d’écrire>»>ou>encore>qi>gong>et>tai>chi…>Se>faire>du>bien,>lâcher>prise,>s’ouvrir>aux>autres>et>à>soi,>telle>est>la>visée>du>programme>d’animation>de>Brides-les-Bains.>Un>curiste>séjourne>dans>la>station>thermale>de>6>à>21>jours.>Si>les>soins>activités>occupent>une>bonne>demi-journée,>il>reste>du>temps>libre…+ : www.brides-les-bains.com

www.monjobalamontagne.com Vous>cherchez>un>emploi>de>saisonnier.>Vous>désirez>recruter>un>saisonnier>:>www.monjjobalamontagne.com>est>un>portail>spécialisé>dans>les>métiers>saisonniers>de>la>montagne.>Le>concept>:>offrir>un>outil>simple>et>gratuit>pour>permettre>aux>saisonniers>et>aux>recruteurs>d’entrer>en>contact>via>une>plate>forme>dédié>uniquement>aux>métiers>présents>en>station>de>ski.

Nouvelle mandature pour le CNES. Depuis>mars,>et>pour>un>an,>le>Club>des>nouveaux>entrepreneurs>savoyards>s’est>doté>d’une>équipe>dirigeante>toute>neuve>:>Claire>Trichon>(Teo>communication)>en>est>la>présidente>et>Xavier>Causse>(cabinet>Causse>Assurer>Gan),>le>vice-président.>Le>comité>des>permanents>est>composé>de>Sandrine>Barberte>(Sco2bois),>Jocelyne>Marrec>(Infi’Nid),>Christophe>Boide>(Acofase),>Catherine>Ouvrard>(Aalp’cfo),>Nadège>Broche>(Blueberry>Films),>François>Ouvrard>(Fco>Multiservices),>Patrick>Budai>(Ceeri),>Fernando>Pereira>(Iris>Com),>Donatien>Dudoret>(Soho>Bureau),>Olivier>Rey>(Ener-bat),>Elisabeth>Mallet>Allet>(Elijeu),>Jean>Christophe>Robak>(Sevitech),>Michel>Marquette>(Lopi>),>Fabien>Rossiaud>(1’Pulser).>À>ce>jour>le>CNES>compte>107>Adhérents.+ : CCIT de la Savoie – Claudine François – [email protected]

Création du site www.chambery-congres.fr. Le>16>avril>2010,>une>charte>de>partenariat>était>signée>par>les>représentants>des>4>structures>impliquées>dans>le>tourisme>d’affaires>chambérien>(Centre>de>Congrès>le>Manège,>Parc>des>Expositions,>le>Phare>et>l’Office>de>tourisme)>afin>de>donner>une>lisibilité>à>la>destination>et>regrouper>l’offre>sous>une>dénomination>commune>:>Chambéry>Congrès.>Aujourd’hui,>une>nouvelle>étape>est>franchie>avec>la>création>du>site>>www.chambery-congres.fr>qui>permet>à>l’organisateur>de>congrès>ou>séminaires>d’obtenir>en>quelques>clics,>l’essentiel>des>informations>dont>il>a>besoin>pour>choisir>sa>destination>:>présentation>succincte>de>la>Ville>et>de>son>patrimoine,>localisation>et>principales>caractéristiques>des>3>équipements>majeurs,>capacité>d’accueil>de>l’hôtellerie>locale,>multiples>possibilités>d’activités>post-congrès>dans>un>environnement>proche.>

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l'ère

Les Rencontres économiques avaient un double objectif. Être à l’écoute des ressortissants afin

d’alimenter une stratégie – reflet de nos ter-ritoires – et de la défendre ensuite au niveau de la Région. Ces rencontres sur le terrain permettront d’intégrer les besoins de chacun dans les schémas directeurs présentés ce mois-ci à la CCIR de Lyon puis débattus au niveau budgétaire à l’automne.Il s’agissait également de présenter la nou-velle organisation de la CCIT de la Savoie, d’en préciser les missions et les bénéfices que les dirigeants peuvent en retirer, tout au long du cycle de vie de leurs entreprises. Parmi les repères majeurs, on peut d’abord évoquer le souhait de la nouvelle équipe de développer le « guichet unique » en travaillant sur deux leviers : – les nouvelles technologies (site portail accompagnant et orientant le ressortissant) ; – la proximité (chaque ressortissant a un élu et une équipe de référence).

D’autres facettes ont été mises en avant :– Mise en relations des ressortissants de la CCIT : la vue globale sur un territoire permet de jouer l’interconnexion entre les différents acteurs ; – Aiguillage des ressortissants vers les bons programmes et vers les autres struc-tures d’accompagnement des entreprises du territoire : éclaircir l’horizon afin que les entrepreneurs puissent avoir une porte d’entrée unique donnant accès aux réseaux qui coopèrent avec la CCIT ;– Orienter les petites entreprises pour que chacune puisse externaliser une partie de ses demandes auprès de la CCIT. En conclusion, inscrire très lisiblement les mots Proximité, Performance, Développement, Compétences et Accompagnement sur le nouveau contrat « moral » que la CCIT de la Savoie vient de passer avec ses quelque 20 000 ressortissants/clients. ■

+ : Direction Marketing & Communication – Patrice Mengual – [email protected]

La CCIT de la Savoie doit s’inscrire dans le quotidien de chacun

Les nouveaux élus de la Chambre de commerce et d’industrie territoriale de la Savoie ont pris le pouls économique du terrain afin de dessiner une CCIT 73 au service des besoins réels de chaque ressortissant. C’est dans le contexte de la régionalisation que trois réunions ont été organisées (Albertville - 13 avril, Saint-Jean-de-Maurienne - 20 avril et Chambéry - 4 mai). Les éléments de synthèse seront disponibles en juin.

Les faits

« Au cours de ces trois rencontres, des échanges fructueux ont été réalisés avec de nombreux ressortissants. Que retenons-nous pour demain de ces interventions ? Au- delà des messages de satisfaction, la confirmation d’une nécessaire évolution des rapports entre la CCIT et les ressortissants est apparue incontournable. En effet, peu de chefs d’entreprise connaissent les services proposés par notre CCIT. Ainsi, nous devons renforcer les efforts sur la transmission de l’information et la relation avec les ressortissants afin d’inscrire la CCIT dans le quotidien de chacun : pour cela, il convient d’orienter davantage nos actions vers la vie des entreprises en apportant des services performants et adaptés aux exigences d’aujourd’hui. Ces rencontres ont par ailleurs permis de légitimer les schémas de développement que nous voulons construire et que nous devons défendre à Lyon auprès de la CCIR. À l’automne, de nouvelles orientations seront prises pour le mandat. Elles reposeront sur les témoignages reçus au cours de ces rencontres et sur les attentes exprimées. »

René Chevalier Président de la CCIT de Savoie

Dominique Favario,>président>de>Savoie>Angels,>a>été>nommé>au>titre>du>Premier>ministre,>chevalier>de>la>Légion>d’honneur>pour>36>ans>d’engagement>professionnel>et>associatif.>www.savoie-angels.com

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>> R e n c o n t r e s > é c o n o m i q u e s


Dans un souci de protection, le for-malisme entourant le cautionnement donné par une personne physique à

un créancier professionnel revêt une impor-tance capitale afin d’assurer l’efficacité de cette garantie donnée à l’occasion d’une opération économique.Au nom de ce formalisme, plusieurs mentions exigées par la loi doivent être reportées de façon manuscrite à l’acte de cautionnement par la caution personne physique.Ces mesures de protection sont destinées à attirer son attention sur le montant qu’elle consent à garantir, la durée de son engage-ment, ainsi que sur les effets de la solidarité à l’égard du droit de poursuite du créancier qui exigerait un cautionnement solidaire, ce qui est presque toujours le cas.En pratique, ce formalisme est souvent considéré par la caution au moment de son engagement comme un pensum plutôt que

comme une réelle information protectrice. Ces mentions manuscrites obligatoires doi-vent être inscrites de manière distincte et ne peuvent par conséquent être reproduites dans un paragraphe unique, sous peine de nullité de l’engagement ! Demandez-en la copie, vous pourriez avoir une « bonne » surprise.Mais cette difficulté peut être écartée par un « bon » rédacteur d’actes connaissant sa grammaire.Il est en effet admis que ces mentions puis-sent être reproduites dans un seul et même paragraphe si le rédacteur de l’acte a pris soin d’apposer une virgule entre les deux mentions, permettant ainsi de séparer les deux propositions et d’assurer l’efficacité de son acte. ■Medhi Mahnane, Master 2e année Droit de l’Entreprise - Université de Savoie - Vice-président de l’association jurisentreprise.

Si on préfère célébrer son union sous la glycine plutôt que sous la neige, c’est (aussi) peut-être parce que jusqu’à

aujourd’hui, il était possible de faire trois déclarations l’année du mariage ou du pacs : une par célibataire pour les revenus perçus individuellement du 1er janvier à la date de l’union et une par le couple pour ceux perçus communément jusqu’au 31 décembre de la même année ensuite de cette date. Bien évidemment, en s’unissant au départ des « juilletistes », l’impôt n’était calculé que sur la

moitié des revenus des célibataires et l’était, pour l’autre partie, sur la base de ceux d’un couple, aboutissant dés lors à un impôt bien moindre.Mais à compter de l’imposition des revenus 2011 et donc pour les unions célébrée en 2011, rabot des niches fiscales et disette budgétaire obligent, le cadeau fiscal dispa-raît. Les couples n’auront plus le choix et devront, soit établir deux déclarations sépa-rées, soit une seule commune, mais pour l’année civile entière cette fois-ci.

Rassurons néanmoins ceux qui ne s’uni-raient pas uniquement par amour, ou les autres, leur union restera f iscalement très avantageuse s’il subsistait entre eux de fortes différences de revenus, ou si mieux, l ’un d’eux décidait de ne plus travailler pour rester au foyer. L’addition fiscale du « travailleur » acceptant d’aban-donner son cél ibat se trouverait alors fortement allégée dans sa nouvelle union contractualisée. ■Me François Chat, Avocat

Le cautionnement d’une personne physique au profit d’un créancier professionnelFortune d’aujourd’hui n’est pas celle de demain. L’adage vaut réalité dans la vie entrepreneuriale et les créanciers professionnels ne l’oublient pas. Pour se prémunir contre ce risque de défaillance, ils demandent aux chefs d’entreprise – qui contractent par exemple un emprunt professionnel et d’autant s’ils l’exercent sous forme de société – de fournir une caution qui les garantirait au cas où l’entreprise ne parviendrait pas à faire face à ses remboursements.

Lorsque la grammaire sauve le Droit…… Ou du bon usage de la ponctuation

ErratumUne « coquille visuelle » s’était glissée dans l’article juridique de Partenaires Savoie d’avril consacré au tribunal de Commerce. La photo d’illustration ne représentait pas son auteur, Maître Laporte. Voici l’erreur réparée.

Vous vous mariez cet été…… Plus de cadeau du fisc dans la corbeille…


Les faits

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Vous êtes aux commandes d’une entreprise. Quotidiennement, vous vous posez des questions précises et

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J’envisage de prendre un apprenti âgé de 17 ans, en cuisine. Peut-il travailler en soirée ?

La législation est plus protectrice pour les apprentis et jeunes travailleurs de moins de 18 ans.Concernant le travail de nuit, le principe général est l’interdiction totale pour les mineurs entre 22 heures et 6 heures du matin.Des dérogations existent toutefois dans certains secteurs d’activité, c’est le cas pour la restauration.Le travail de nuit des 16-18 ans est alors autorisé jusqu’à 23 h 30, à condition qu’il soit effectué sous la responsabilité effective du maître d’apprentis-sage. Les mineurs de moins de 16 ans ne peuvent jamais travailler de nuit.

Quelle est la législation sur le temps de travail des mineurs ?

La durée du travail des mineurs est limitée à 8 heures par jour et 35 heures par semaine. Normalement les travailleurs mineurs ne doivent pas effectuer d’heures supplémentaires sauf autorisation de l’inspecteur du travail à titre exceptionnel (maximum 5 heures par semaine), après avis conforme du médecin du travail de l’établissement.

Le repos quotidien doit être de 12 heures consécutives pour les 16-18 ans et 14 heures pour les moins de 16 ans. Le repos hebdoma-daire est de 2 jours consécutifs, sauf déroga-tions dans certains secteurs. + : [email protected]

Mon commerce est ouvert depuis peu, j’aimerais organiser une loterie pour attirer de nouveaux clients. Quelle est la réglementation ?

La loterie, ou tombola, est par principe inter-dite par la loi (seules sont autorisées par déro-gation, les loteries de bienfaisance, d’encoura-gement des arts ou destinées au financement d’activités sportives à but non lucratif).On parle de loterie quand quatre conditions sont réunies : une offre au public (publicité), une participation financière du joueur, l’espérance d’un gain, l’intervention du hasard.Si l’une des conditions fait défaut, l’opération est légale. Vous pouvez donc tout à fait orga-niser une loterie gratuite mais sans obligation d’achat, ni aucun frais pour les participants. Le règlement du jeu devra être déposé chez un huissier. En revanche, la présence de celui-ci lors du tirage au sort n’est pas obligatoire.+ : [email protected]

Je suis gérant d’une PME. Un de mes salariés, cadre commercial, souhaite prendre un congé pour création d’entreprise. Puis-je m’y opposer ?

Le congé création d’entreprise permet de suspendre son contrat de travail pour préparer son projet de création d’entreprise tout en ayant l’assurance de retrouver son emploi en cas d’abandon du projet.Dès lors que le salarié remplit les conditions d’ancienneté, l’employeur ne peut s’y opposer, sauf dans certains cas particuliers : dans les entreprises de moins de 200 salariés, le départ en congé peut être refusé si l’employeur estime, après avis du comité d’entreprise ou à défaut des délégués du personnel, que ce congé est susceptible de mettre l’entreprise en difficulté. Ce refus doit être notifié au salarié dans les 30 jours suivant sa demande, en précisant le motif.Le salarié peut contester la décision dans les 15 jours devant le bureau de jugement du conseil des prud’hommes.+ : [email protected] ■


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l'ère

Poursuivant la dynamique de 2009, le secteur du matériel électrique conserve la 1re place, suivi de très près par les métaux non ferreux qui ont enregistré une progression régulière au cours de l’année 2010.Seuls secteurs en baisse : les machines (n°4 et 7).

Malgré une baisse de ses exportations de 30 %, le secteur du matériel électrique reste à la 1re place, avec une reprise notable au 4e trimestre 2010. Alors qu’au niveau national, l’automobile s’est bien maintenue en 2010, soutenue par les primes à la casse, en Savoie les exportations des produits de la construction automobile ont baissé (près de - 14 %).

à L’IMPoRTATIoN

à L’ExPoRTATIoN

Importation Rg

2010en

millionsd’euros

Part dans l’activité

totale import

VAR2009/2010

Matériel électrique 1 148 13,55 % +14,73 %

Métaux non ferreux 2 145 13,28 % +55,91 %

Prod. Sidérurg + 1re transfo l’acier 3 107 9,80 % +98,15 %

Machine d’usage général 4 76 6,96 % -13,64 %

Coutellerie, outillage, quincaillerie et ouv. Div métaux

5 61 5,59 % +22,00 %

Prod. chimiques de base, prod Azotés, mat. Plast. Et caoutchouc

synthétique.6 41 3,75 % +20,59 %

Machines div. d’usage spécifique 7 39 3,57 % -20,41 %

Matériaux de construction et prod. Minéraux divers

8 36 3,30 % +56,52 %

Composants et cartes électroniques 9 36 3,30 % +111,76 %

Équipement pour automobiles 10 34 3,11 % +0,00 %

Déchêts industriels 11 33 3,02 % +450,00 %

Exportation Rg

2010en

millionsd’euros

Part dans l’activité

totale export

VAR2009/2010

Matériel électrique 1 400 19,40 % -30,07 %

Prod. Sidérurg + 1re transfo l’acier 2 386 18,72 % +77,06 %

Machine d’usage général 3 304 14,74 % +14,29 %

Prod. chimiques de base, prod Azotés, mat. Plast. Et caoutchouc

synthétique.4 197 9,55 % +32,21 %

Métaux non ferreux 5 197 9,55 % +26,28 %

Machines div. d’usage spécifique 6 83 4,03 % +2,47 %

Produits de la construction automobiles 7 74 3,59 % -13,95 %

Pâte papier, papier et carton 8 74 3,59 % +15,63 %

Coutellerie, outillage, quincaillerie et ouv. Div métaux

9 71 3,44 % +24,56 %

Matériaux de construction et prod. Minéraux divers

10 57 2,76 % +58,33 %

Équipement pour automobiles 11 50 2,42 % +2,04 %

* Taux de couverture = val export. / val import - 100

Une dynamique mouvementéemais relancée

excédent commercial : 970 M€

Solde tx couv*

Savoie + 970 188,83

Rhône-Alpes +1 814 104,48

France -51 442 88,41

exportation : 2 062 M€

Solde évolution. 09/10

Savoie 2 062 + 9,22 %

Rhône-Alpes 42 347 +16,74 %

France 392 521 +13,45 %

importation : 1 092 M€

Solde évolution 09/10

Savoie 1 092 + 23,67 %

Rhône-Alpes 40 533 + 17,46 %

France 443 963 + 13,78 %

Part de la Savoie dans le CE de la région Rhône-Alpes :

Exportations : 4.9 %Importations : 2.7 %

Palmarès produits

>> C o m m e r c e > e x t é r i e u r > d e > l a > S a v o i e > e n > 2 0 1 0


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l'ère©dans

l'èreLe Commerce extérieur de la Savoie reste très fortement orienté vers l’Union européenne (63 % à l’export et 59 % à l’import).

Importation Rg

Part dans les

échanges totaux 2010

Total 2010VAR

2009/2010Exportation Rg

Part dans les

échanges totaux 2010

Total 2010VAR

2009/2010

Italie 1 18,59 % 203 +20,12 % Allemagne 1 19,15 % 395 +46,30 %

Allemagne 2 14,74 % 161 +7,33 % Italie 2 16,63 % 343 +33,46 %

Chine 3 8,88 % 97 +73,21 % Espagne 3 7,22 % 149 -5,70 %

Suisse 4 5,59 % 61 +577,78 % Royaume-unoi 4 5,82 % 120 -12,41 %

Afrique du Sud 5 3,75 % 41 +412,50 % Étas-unis 5 4,36 % 90 +109,30 %

Espagne 6 3,39 % 37 +236,36 % Inde 6 3,44¨ % 71 +136,67 %

Russie 7 3,48 % 38 +442,86 % Belgique 7 2,81 % 58 +7,41 %

Royaume-uni 8 3,48 % 38 +46,15 % Arabie Saoudite 8 2,52 % 52 -40,91 %

Belgique 9 3,21 % 35 -14,63 % Chine 9 2,47 % 51 +6,25 %

Autriche 10 3,11 % 34 -35,85 % Suisse 10 2,42 % 50 +6,38 %

… à l’importationL’Italie, l’Allemagne restent de loin les principaux pays fournisseurs, suivis par la Chine qui marque en 2010 une progression fulgurante ( +73 % / 2009)..À noter la progression significative des importations de Suisse (essentiellement en matériel électrique, machines et équipements divers) et le retour de l’Afrique du Sud dans le classement grâce aux flux de métaux originaires de ce pays.

… à l’exportationMême duo de tête à l’exportation, inversé toutefois. Les produits exportés par la Savoie vers ces deux pays sont au premier chef des métaux, ainsi que des produits chimiques. La Suisse, pays voisin, n’est pourtant qu’au 10e rang des clients du département. À noter une baisse très importante des flux vers le Proche et Moyen-Orient.

Focus sur les échanges de la Savoie avec les BRICLes BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), observés de près par la communauté internationale pour leur dynamisme, représentent une part croissante du marché mondial et offrent de fortes opportunités à l’exportation

… à l’importation À l’instar de ce qui est observé au niveau national, la Chine est un des principaux fournisseurs du département, les autres pays étant diversement représentés. À l’exportation, la Savoie a su profiter des opportunités offertes par le dynamisme des BRIC. Le graphique ci-dessus montre une bonne progression des échanges en début d’année puis un léger essoufflement fin 2010, sauf pour la Russie et l’Inde.Source : Extrait de la note de conjoncture statistique de la Direction régionale des douanes et des droits indirects de Chambéry, données avril 2011

Importation Exportation

Palmarès Pays


©déjà

demainréseaux sociaux » – 18 h 00.

:+ Service Création/Transmission – Claire Gaurand – [email protected]

21 juin – Permanence COFACE. RV individuels avec Colin Dieudonné. CCIT de la Savoie.

:+ Relations internationales – Claudine Attanasio [email protected]

Du mardi 21 juin au samedi 9 juillet –Concours épreuves admission prépa HEC. Groupe ESC Chambéry Savoie.

:+ Service relations concours www.esc-chambery.com – 04 79 25 32 54

23 juin – Rencontre ASPIM « Partage de compétences : quelles solutions pour l’entreprise ? – Montmélian – 18 h.

:+ Programme Actions collectives Hervé Bouton –[email protected]

23 Juin – Plénière Groupement des Parrains d’Entre-preneurs (GPE) : Soirée d’échanges sur le parrai-nage de la jeune entreprise. 18 h.

:+ Service Création/Transmission Claire Gaurand – [email protected]

Vendredi 24 juin – Trophée Golf des partenaires. Aix-les-Bains.

:+ Relations Entreprises Groupe ESC Chambéry Savoie – www.esc-chambery.com – Olivier Reydellet – [email protected]

7 juillet – La Responsabilité Sociétale des Entreprises (ou RSE) est la contribution des entreprises (y compris les plus petites !) aux enjeux du Développement durable. Derrière ces mots, ce sont des pratiques simples à mettre en œuvre et contribuant à la création de valeurs ajoutées pour votre entreprise. Vous voulez en savoir plus ? Rejoignez-nous lors d’une conférence organisée par la CCIT le 7 juillet de 17 h à 19 h.

:+ Programme IQSE – Maïté Etavard [email protected]

Du 14 au 17 juillet : Salon OutDoor – Salon inter-national Friedrichshafen (sous pavillon collectif French Mountain Group ) Les entreprises participant à l’opération profitent d’un soutien logistique du cluster CIM avec entre autres prestations : leur propre stand sur le pavillon collectif,

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Groupe ESC Chambéry Savoie04 79 25 32 54www.esc-chambery.fr

Du 21 avril au 1er juillet – OPTILOG « Optimiser votre organisation logistique à l’international ». Programme en quatre étapes : formation, diagnostic, plan d’action et accompagnement pour réduire les risques et les coûts logistiques

:+ Relations internationales – Maryline Favre [email protected]

16 et 17 juin – Salon des entrepreneurs – Lyon au Palais des congrès – Retrouvez les CCIT de Rhône-Alpes sur un espace création reprise et transmission – Cette nouvelle édition s’attachera à répondre aux attentes de chaque typologie d’entrepreneurs (créateur, auto-entrepreneur, repreneur, candidat à la franchise, porteur de projet innovant, jeune entreprise, dirigeant de PME) au travers de programmes dédiés : Rencontres de l’innovation, Forum entrepreneurs PME, My Franchise, Jeunes et entrepreneurs.www.salondesentrepreneurs.com

:+ Service Création/Transmission – Hélène Berthet Moréno – [email protected]

17 juin – Journée Allemagne. RV individuels avec ERAI Stuttgart.

:+ Relations internationales – Patrick Civier – [email protected]

20 juin – Rencontre ASPIM/ CNES « Les réseaux sociaux et professionnels : comment générer de nou-veaux contacts ? » – 18 h – L’ASPIM est un club de chefs d’entreprise savoyards axé sur le secteur de la sous-traitance industrielle. www.aspim73.com

:+ Programme Actions collectives Hervé Bouton –[email protected]

20 Juin – Plénière CNES : Réunion sur le thème « Comment générer des contacts, notamment via les

emplacement de qualité dans un hall très fréquenté (B3), possibilités d’interprétariat partagé et de mutualisation des services ; communication spécifique auprès de la presse professionnelle spécialisée et des distributeurs internationaux.

:+ Cluster CIM – Programme Montagne Nathalie Saint-Marcel – [email protected] www.cluster-cim.fr

8 et 9 septembre – OPTILOG « Optimiser votre orga-nisation logistique à l’international » : Sessions de formation collectives.

:+ programme Relations internationales – Maryline Favre – [email protected]

14 septembre – Journée Suède, Norvège : RV indi-viduels avec les CCI Françaises à l’Etranger. CCIT de la Savoie

:+ Programme Relations internationales Patrick Civier –[email protected]

16 septembre – Journée Tunisie : réunion du club Maghreb et rendez-vous individuels avec la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie : CCIT de la Savoie

:+ programme Relations internationales – Claudine Attanasio – [email protected]

Groupe ESC Chambéry Savoie

9 juin – Conférence « L’éthique en entreprise, fac-teur de restructuration post crise ». 18 h 30 à 23 h. Groupe ESC Chambéry Savoie (amphi Mont Granier)

:+ Olivier Reydellet [email protected]


Les dossiers de

l,eteé en Savoie, de quoi en faire une Montagne !

La bataille du tourisme d’été, c’est celle de la valeur ajoutée. Les socioprofes-sionnels savoyards (24 035 emplois

touristiques salariés, 4 200 ressortissants, 32,6 millions de nuitées dont 68 % en hiver & 28 % en été *) la livrent quotidiennement sur le terrain en tentant de se démarquer des offres standard d’hébergement, de restaura-tion et de loisirs.Cette conquête estivale se gagne en effet en écrivant un scénario à double ressort ; à la fois reflet d’une identité territoriale et réponse aux attentes des clients. Ce tourisme d’été, au final, c’est donner un écrin à l’imaginaire de chacun : – La Montagne d’Indiana Jones, terrain d’aventures et d’exploits sportifs, entre lacs et montagne, via ferrata, cyclo, parapente ;

à retenir…• Le site de la MITRA http://pro.rhonealpes-tourisme.com avec accès thématiques (eau et thermalisme, gastronomie et oenotourisme, lacs et montagne, villes et culture) + La bible Mémento du Tourisme réalisée par l’Observatoire régional (180 p. de données statistiques sur le secteur).• Le Plan Tourisme Savoie 2007-2013, initié par le Conseil général (60 M€, soit 23 M€ pour les stations et 37M € pour développer le tourisme d’été). Priorités : hébergements, tourisme des jeunes, tourisme adapté, thermalisme, randonnée, vélo, pêche, tourisme culturel.• l’Union départementale des offices de tourisme et syndicats d’initiative de Savoie (71 OTSI). Ces organismes ont notamment pour missions de faire émerger des identités territoires, d’anticiper les tendances pour répondre aux attentes des touristes et de soutenir la démarche qualité tourisme (55 OT engagés dont 4 ont déjà décroché la marque). www.udotsi-savoie.fr • La Fondation FACIM, dédiée à l’action culturelle en montagne www.fondation-facim.fr

- La Montagne d’Heidi, pour les familles, avec les alpages de carte postale, le ciel bleu, l’eau tiède des lacs, le budget raisonnable ; - La Montagne symbolique et sacrée, la quête de l’authenticité, le retour aux sources qui permet une (re)découverte de soi autant que de la nature ;- La Montagne des épicuriens et des esthètes, source de plaisir(s) et non plus de souffrance. Le bien-être incarné par un ther-malisme soft ; le tourisme gastronomique ; le tourisme culturel et patrimonial (les « attrac-tions culturelles » : musées, festivals, villages et sites de légende, etc.) - La Montagne des grands espaces, celle des panoramas scope que l’on capture avec l’âme et/ou avec un appareil photo ; celle de

la pêche à la mouche et du film Et au milieu, coule une rivière…À travers ce dossier de Partenaires Savoie, découvrez un tourisme durable et adapté ; l’innovation touristique développée dans le cahier Rhône-Alpes Economie ; le projet Tourisme de la CCIT de la Savoie à travers sa commission dédiée ; les témoignages des entrepreneurs qui, chacun à leur manière, écrive une page de cette mytho-logie estivale.Et si après avoir transformé l’hiver en or, les Savoyards transformaient l’été en rêve(s) ?* Source Savoie Mont-Blanc


Les dossiers de

La moustache un peu plus marquée que celle affichée par le frère de son grand-père, Jacques Opinel a lui aussi la fibre

coutelière. Il conserve de son expérience dans l’atelier de Saint-Jean-de-Maurienne plus que des souvenirs émus : la propriété d’un bâtiment historique de 250 m² dont la fermeture en 1986 (pour un transfert à Chambéry-Cognin) lui inspira à l’époque une reconversion en musée.Ouvert le 10 juillet 1989, le site devient rapidement emblématique. Sportif et acteur impliqué de la vie associative, Jacques Opinel trouve ainsi le moyen de concilier au pied d’Albiez-le-Vieux, berceau de la fabrica-tion, vie personnelle et professionnelle. « J’ai ouvert une première boutique, et face aux demandes incessantes des visiteurs pour comprendre et découvrir la fabrication, j’ai imaginé ce musée », se souvient le septua-génaire dont le fils, Maxime, prend la suite.Dans la foulée de cette succession, le musée de l’Opinel s’offre une nouvelle jeunesse à travers l’extension de son offre muséogra-phique. Basé dès son origine sur un concept historique et technique, l’établissement qui a progressé au fil des technologies pour pré-senter la fabrication du célèbre couteau, va gagner en place et en rayonnement. Associé

un mus�e pourune lame bien n�e

à la société éponyme aujourd’hui établie à Chambéry, Jacques Opinel prépare le triple-ment des surfaces.

Un rayonnement dans le monde entierLe projet achevé fin 2012 s’installe sur 18 000 m² mitoyens, disponibles depuis 2000 en centre-bourg de Saint-Jean-de-Maurienne. Un bâtiment de 650 m² de plain-pied agrémenté d’un parc paysager s’adossera à l’ancienne coutellerie, élément volontairement conservé. « Nous tournerons autour selon un plan de flux précis », précise Jacques Opinel.Évolution architecturale, contenus densifiés et présentations diversifiées, le futur musée veut réaffirmer « les valeurs du groupe et la nouvelle image de la marque présente dans 80 pays », précise le muséographe commerçant.L’investissement de l’ordre de 1 ME ne sera pas sans combler les « manques à l’égard des cl ientèles étrangères », reconnaît son commentateur polyglotte. Hollande, Allemagne, Europe, Asie… « Nous pour-rons communiquer plus loin », conclut le gérant. ■

La stratégie Opinel : un musée et une boutique, des points positifs pour doper le

commerce local. Un site de e-commerce pour toucher le monde entier.

Les faitsSon arrière-grand-oncle a eu l’une de ces idées qui traverse les siècles.111 ans après Joseph, Jacques Opinel poursuit l’œuvre de mémoire et de valorisation des célèbres gammes de couteaux. Le musée privé qu’il a fondé voilà deux décennies à Saint-Jean-de-Maurienne prépare un agrandissement et un relooking intégral.www.opinel-musee.com

Musée entreprise

Comptant parmi les dix musées entreprises de France, le musée de l’Opinel est l’un des sites les plus fréquentés en Rhône-Alpes. Avec 31 000 visites/an et 15 000 entrées boutique en direct, l’établissement reçoit jusqu’à 1 000 personnes par après-midi pluvieuse d’été, servies par l’offre de stationnement du centre-bourg à proximité ; et 250 groupes sur l’année.Comptant 2 à 4 salariés selon les saisons, le musée de l’Opinel est membre fondateur du réseau Tistra (Tourisme industriel, scientifique et technique Rhône-Alpes) depuis 1996 ; il fait également partie du réseau des Musées de Maurienne, de l’Association des musées et centres pour le développement de la culture scientifique, technique et industrielle, et du réseau Patrimoine rhônalpin.Partenaire des offres « Journée multi sites » commercialisées sur une journée en vallée, le musée de l’Opinel nourrit des liens étroits avec le musée des Arts et Métiers à Paris. Il est ouvert toute l’année, du lundi au samedi (9 h/12 h et 14 h/19 h) ainsi que 15 dimanches par an sur rendez-vous, sauf jours fériés. Entrée gratuite.


DELTA SAVOIE LAND ROVER CHAMBERY ALBERTVILLE GRENOBLE22 rue Pierre & Marie Curie - 73490 LA RAVOIRETél. 04 79 72 94 08Fax. 04.79.72.56.08

Les dossiers de

La Marque Savoie,>créée>en>1974,>met>en>avant>les>produits>et>les>services>de>Savoie>et>de>Haute-Savoie>répondant>>à>des>critères>d’origine>et>de>qualité.>Cette>démarche,>qui>valorise>le>patrimoine>des>deux>départements,>>est>élaborée>en>collaboration>>avec>les>organismes>professionnels,>>les>syndicats>de>produits>et>>les>producteurs>concernés.www.marque-savoie.com

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BUZZACTU

L’aventure a démarré modestement. René Casimir, aujourd’hui dirigeant du village club Faistesvacances, n’est pas

du genre à « bronzer idiot » pendant l’été. Ce chef d’entreprise parisien compte des amis dans tous les domaines artistiques et cultu-rels et sa bande de copains, animée par une même soif de rencontres et de découvertes, décide de fonder une association. Pour que l’artiste fauché comme le cadre aisé puisse partager ses passions et en découvrir de nouvelles.« J’appelle cela de l’altruisme pédagogique, résume René Casimir. Notre idée était de créer une sorte de Villa Médicis où les vacanciers pourraient développer leurs pro-jets créatifs. »En 2007, pour les accueillir, René Casimir se met en quête d’un centre de vacances. Après en avoir visité une vingtaine partout en France, il tombe sous le charme du village de Doucy, près de Valmorel, et loue une partie du centre pour trois semaines. Trois cent cinquante stagiaires se laissent séduire par l’originalité du concept et en 2010, ce sont 1 500 personnes, seules, en famille ou entre amis, qui découvrent ce village « aux mille passions » pendant les vacances d’été. L’initiative remporte un tel succès qu’au-jourd’hui, Faistesvacances commence à attirer des vacanciers de la France entière,

Les faitsIl y a trois ans, l’association Faistesvacances a lancé un concept de séjour d’été très novateur en Europe dans la station de Doucy en Tarentaise. Une formule en village club tout compris, où l’on peut découvrir plus de 200 activités artistiques et culturelles, du qi gong au violoncelle en passant par la poésie japonaise.www.faistesvacances.fr

du Jura à l’Aquitaine, et du reste du monde, de la Suisse jusqu’au Canada !Cette année, plus de 200 stages sont propo-sés du 2 juillet au 20 août, de la cuisine à la peinture en passant par le yoga, le modelage ou le flamenco.

Le centre dispose d’un séjour ados et d’un club enfants encadré par des animateurs Bafa

Des activités nouvelles, parfois insolites, s’ajoutent chaque été, les participants se laissant gagner à leur tour par l’envie de transmettre une passion, et l’équipe compte désormais plus de 180 intervenants. Même les cours de luth, de chant grégorien et de poésie allemande font des adeptes, et les randonnées sont prétexte à la peinture ou à la photo.« Le planning est débattu chaque semaine le dimanche matin au marché aux stages, en fonction des contraintes de chacun, explique René Casimir. Ensuite, la formule tout com-pris permet de découvrir autant d’activités qu’on le souhaite. »Le centre dispose d’un séjour ados et d’un club enfants encadré par des animateurs Bafa où les plus jeunes peuvent apprendre les danses latines, découvrir l’origami, le tir à l’arc… et même la philo !

une villa m�dicis � doucy

« Les gens participent en moyenne à deux, trois voire cinq stages par jour, et souvent, ils retrouvent l’animateur de yoga du matin qui s’initie à la peinture l’après-midi, raconte René Casimir. Il n’existe aucune barrière. Le secret de notre succès, c’est ce croisement de tous les arts, dans la joie d’apprendre les uns des autres, avec en toile de fond un paysage somptueux ! » ■


Les dossiers de

Pour Claude Varon, président de la nouvelle commission Tourisme et pro-fessionnel de l’hôtellerie, le constat est

sans appel : la Savoie est dotée d’équipe-ments superbes, à l’image de la piste de bobsleigh de La Plagne, sous-exploitée aujourd’hui, et de nombreux atouts, mais elle ne sait pas toujours les valoriser.

pavillon de l'unit�pour tourisme d'�t�é

Grâce notamment au chemin de fer du Montenvers (800 000 entrées payantes/an) et au téléphérique du Midi, la Haute-Savoie a su se positionner pour accueillir un tourisme de masse.Convaincu que la Savoie peut en faire autant sans le Mont Blanc, Claude Varon se mobi-lise pour relancer la commission Tourisme qui existait déjà par le passé au sein de la CCI. Si elle avait disparu, trois clubs sub-sistent, regroupant 70 adhérents dans les domaines de la restauration, de l’héberge-ment de plein air et des activités de loisirs.Pour définir les missions de cette commis-sion, la première étape s’est déroulée sur le terrain. Des réunions publiques ont permis de cerner les attentes des ressortissants de la CCIT et de confirmer les conclusions d’une enquête menée en Tarentaise en 2010 auprès de 70 entreprises du tou-risme : « Chaque territoire n’est pas assez représenté par sa spécificité et la Savoie souffre d’une absence préoccupante de gouvernance touristique. »

Mesurer les retombées des actions entreprisesBien sûr, de nombreux acteurs apportent leur pierre à l’édifice, comme l’Agence touristique départementale, Savoie Mont Blanc, marque chapeau des produits touristiques des pays de Savoie, ou encore le Conseil général de la Savoie qui a investi 60 Me dans un plan

tourisme (2007-2013). « Cela contribue au développement économique et touristique, on sait que ces investissements répondent à un besoin mais on ignore ce qu’ils vont rapporter », résume Claude Varon.L’intérêt de travailler tous ensemble au sein d’une commission élargie et transversale pour gagner en lisibilité se fait d’autant plus ressentir « qu’il n’y pas de véritable adhésion des Savoyards au projet touristique de la Savoie, constate le président de la commis-sion. Or, quand une saison est bonne, tout le monde en profite, directement ou non. »Pour accompagner les 4 200 entreprises du secteur touristique, la commission s’ap-puiera sur un certain nombre de prestations déjà réalisées par la CCIT, comme les dia-gnostics pour la reclassification des hôtels.Si chacun devra se mobiliser pour faire avancer cette commission au service du res-sortissant, certaines pistes ont déjà été lan-cées. Faut-il créer : un site marchand pour l’offre touristique de la Savoie ? Un grand événement estival de la dimension des Evian Masters ou de la Fête du lac d’Annecy pour capter une clientèle à forte valeur ajoutée ? Une offre de congrès unique en misant sur la complémentarité entre Chambéry et Aix-les-Bains ?La commission n’a pas encore la réponse à ces questions mais elle nourrit une certi-tude : c’est l’union qui fera la force du projet touristique de la Savoie. ■+ : Claude Varon – [email protected]

La commission Tourisme lancée par la CCIT de la Savoie nourrit l’ambitieux projet de fédérer tous les acteurs économiques liés au tourisme et la population savoyarde pour permettre au département de développer son offre touristique.www.savoie.cci.fr

Les faits

Claude Varon.


Les dossiers de

Visites guidées et Trophée tourismePour répondre à une hausse régulière de notoriété donc de fréquentation (libre et gratuite), Éric et Bruno Suchet assurent chaque matin d’été, à 10 h 30 des visites guidées (payantes) d’une heure trente. « Nous expliquons le pourquoi et le comment du travail à la ferme, ses gens et ses animaux. Cela nous permet de rester concentrés sur les tâches requises par l’élevage, et limitent les interruptions au fil de la journée », précisent les intéressés, qui assurent chaque jour une restauration sur place à base de spécialités locales. Et la recette plaît. « À la chasse » a reçu en février le Trophée de Savoie 2011 dans la catégorie Tourisme.

Le réseau TISTRA>(soutenu>financièrement>par>la>Région>Rhône-Alpes)>–>Tourisme>industriel>scientifique>et>technique>Rhône-Alpes>–>regroupe>des>sites>touristiques>de>découverte>scientifique>et>économique>volontaires,>représentatifs>des>savoir-faire>et>métiers>régionaux>et>accessibles>toute>l’année>par>le>grand>public.>Musées>de>patrimoine>industriel>et>artisanal,>entreprises>ouvertes>à>la>visite,>sites>de>découverte>scientifique>et>centres>de>recherche>sont>associés>dans>une>démarche>de>professionnalisation.www.tistra.com

BUZZACTU

Après des saisons entières passées dans le chalet d’alpage familial au fil de ses vacances scolaires, Éric

Suchet reprend l’exploitation agricole de ses grands-parents dans les années 80. Depuis, il a conservé la « vocation » laitière de son chalet d’altitude. À raison de 150 chèvres et de 10 vaches en estive, il produit de juin à septembre des fromages : tommes de Savoie, tomme de chèvre et sérac.

la montagned'Heidi

Cependant l’exploitant a tôt mesuré l’intérêt suscité par sa ferme auprès des promeneurs d’été. À proximité des randonnées lancées au pied du glacier de Peclet, sous la station de Val Thorens, l’endroit bien desservi par des pistes a progressivement consolidé son activité agricole en constituant une offre tou-ristique estivale. « Nous avons investi dans et autour du chalet en adéquation avec le lieu et sa vocation », précise Éric Suchet.

Associé dans cette diversification à son cou-sin Bruno, le dirigeant a doucement trans-formé le chalet d’estive des grands-parents, figures emblématiques de Saint-Martin-de-Belleville, en une maison du montagnard avec décor et ameublement typiquement savoyards. Baptisée « À la chasse », la bâtisse se fait centre d’éveil et de valorisation des métiers.

Les visiteurs participent à la traite à la main, aux soins donnés aux animaux…

Les visiteurs, jusqu’à 400 par jour, y obser-vent voire participent à la traite à la main, aux soins donnés aux animaux, à la fabrication des fromages. De quoi pénétrer dans le détail les conditions de vie des alpagistes bellevillois.Au milieu des oiseaux de basse-cour, tou-jours proches de la ferme, et des laitières qui oscillent entre prairies et étable, la clientèle essentiellement familiale trouve à disposition une salle abritée de 25 couverts et une ter-rasse d’une centaine de places au grand air.Forts de cette réussite, les deux passionnés entendent « continuer à embellir le site », mais pas seulement. À la tête de la SNC « À la chasse » côté restauration, et de l’exploita-tion agricole en nom propre qui fabrique, fait déguster et vend à la ferme, les deux cousins réfléchissent sereinement à ouvrir leur établis-sement durant la période hivernale. ■

Les faitsBruno et Éric Suchet, cousins dans la vie, sont aussi associés dans un projet entrepreneurial insolite : le chalet « À la chasse ». Les deux alpagistes originaires de la vallée des Belleville conduisent une aventure économique, culturelle et agricole en créant un accueil estival inspiré de la vie paysanne d’antan.www.alpagelachasse.com


Les dossiers de

Les pré-diagnostics. Pour s’évaluer, se mettre aux normes, anticiper et amé-liorer ses pratiques : Nouvelles Normes Hôtelières ; HPA ; ERP ; Optim Énergie ; Environnement ; Cap RSE (Développement durable).Les Clubs tourisme (Loisirs de Savoie, Campings de Savoie, Hôteliers de Savoie). Des outils (newsletter, bourse d’échanges) pour échanger entre professionnels adhé-rents, se former, bénéficier de prestations CCIT gratuites, etc.Les études économiques. Pour s’infor-mer : enquête de conjoncture biannuelle

(hiver et été) réalisée auprès des hôteliers, qui donne lieu à une lettre de conjoncture (diffusée aux professionnels du tourisme, élus locaux, partenaires de la CCIT).Le reflet d’une double volonté : être force de propositions auprès des collectivités territoriales en matière de développement touristique ; l’engagement de nos élus dans les projets de développement des territoires par la constitution de groupes de travail territoriaux.L’accompagnement. Pour améliorer la performance : Démarche Qualité (accom-pagnement pour Hôtel cert, et Camping

Qualité) ; dossiers d’aide à la modernisa-tion ; titre de Maître restaurateur ; etc.Et plus encore… Développement d’un Observatoire départemental de l’économie touristique (avec la Direction du développe-ment territorial et des études économiques, en partenariat avec Savoie Mont Blanc Tourisme) ; Séminaires Dirigeants Tourisme (cinq journées collectives et trois demi- journées individuelles). ■+ : Michel Perrier - [email protected] Tresallet - [email protected]éline Mateo - [email protected]

tourisme : les r�ponses« actions et produits » »de la ccit 73

Les faits Information et prestations ciblées (individuelles ou en groupe), la CCIT de la Savoie propose un panel de réponses (actions & produits) aux professionnels du tourisme. Elle anime également le réseau tourisme Savoie.

tarentaise vanoise, les d�fis de l'�t�éPour conforter le travail engagé par les élus de l’Assemblée du Pays Tarentaise Vanoise (APTV) sur les conditions de la relance du tourisme estival, la CCIT 73 a recueilli la vision que 70 chefs d’entreprise de station portent sur l’avenir de la saison d’été. Objectif : identifier les défis à relever pour renouer avec une certaine rentabilité économique.Les informations recueillies auprès de ces chefs d’entreprise se regroupent en six thématiques.• La saison d’hiver occulte complète-

ment celle d’été. Trop d’exploitants et de collectivités analysent les résultats de la saison estivale selon les critères de rentabilité de l’hiver.

• Appropr iat ion insuff isante des spécificités tarines. Beaucoup de

professionnels, privés ou publics, n’ont pas conscience de la richesse de leurs vallées. Comment fidéliser les clients si les professionnels eux-mêmes ne sont pas ambassadeurs de leur territoire ?

• Défaut de positionnement et de stratégie de valorisation de l’offre. À l’inverse de l’hiver où la station est le périmètre pertinent de commercialisation du séjour, l’été suppose une approche « territoire » aujourd’hui inexistante.

• L’enjeu largement sous-estimé de la mobilité touristique. En été, la clientèle est plus mobile que l’hiver. La perspec-tive de développement des formules courts séjours augure une indispensable approche globale : « séjour = transport + hébergement + activités ».

• Marketing touristique inadapté (voire inexistant) aux enjeux de la saison d’été. Hormis pour le segment des sportifs, les autres clientèles (notamment familles et seniors) ne semblent pas béné-ficier de prestations particulièrement étu-diées. Peut-on raisonnablement se priver de cette segmentation ?

• Absence préoccupante de gouver-nance touristique. S’il faut reconnaitre que la proportion de chefs d’entreprise « moteurs » pour engager une dynamique l’été est faible, il existe néanmoins des professionnels prêts à s’impliquer aux côtés des municipalités. Encore faut-il qu’un projet touristique estival soit élaboré et mis en œuvre de façon collective. ■

+ : CCIT 73 – Grégory Klersch – [email protected]


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Beaucoup d’efforts sont faits pour valo-riser la haute montagne en été mais l’offre est cent fois supérieure à la

demande ! » : Claude Daumas, président de la Fédération autonome générale de l’indus-trie hôtelière et touristique (Fagiht), ne cache pas que les saisons d’été en stations sont loin d’être satisfaisantes pour ses quelque 800 adhérents savoyards.En Haute-Savoie, la plupart se sont créées autour de villages existants et elles connais-sent deux saisons. « En Savoie, beaucoup ont été construites de toute pièce sur des sites vierges en Tarentaise et en Maurienne,

explique Claude Daumas. Elles tournent bien en hiver mais peu en été, et de plus en plus d’établissements ferment durant cette période en raison du manque de rentabilité. Pour celles-là, les capacités d’hébergements ont été dimensionnées en fonction du poten-tiel d’hiver. Mais le potentiel d’été lui, n’est que de 1 à 2 %. Et l’immense majorité des lits se trouvent dans les résidences de tourisme des grands hébergeurs qui cassent les prix en été… »Certaines stations tirent bien leur épingle du jeu. Celles de Haute-Maurienne, par exemple, parce qu’elles se trouvent en plein

fagiHt : l'�t� en demi-teinte

cœur du parc de la Vanoise et constituent un lieu de passage vers l’Italie, ou encore Valloire : ce village avait une vie agricole et artisanale et s’est aménagé petit à petit en station touristique, d’abord en été puis en hiver.« En cette saison, les Français recherchent la chaleur et la mer, constate Claude Daumas, et les rares qui choisissent la Savoie s’épar-pillent un peu partout en raison de la multipli-cité de l’offre. »Reste donc à convaincre que la montagne peut être attrayante même en été ! ■

En été, aux Saisies, on dévale les pistes à VTT ! Il suffit d’emprunter les télésièges de la Légette ou du Chard

du Beurre pour gagner les sommets, puis de choisir son niveau de difficulté, de la verte à la noire parmi huit pistes proposées. On peut ainsi parcourir 19 km depuis le sommet du Bisanne jusqu’à Albertville, et regagner la station par la navette. Parcours d’enduro et de cross-country ont aussi été aménagés pour les vététistes chevronnés.Il y a trois ans, les Saisies ont lancé ce projet VTT avec deux objectifs : « On voulait attirer à la fois une clientèle spécifique du vtt, d’où des pistes de bon niveau, et proposer à ceux qui venaient déjà en vacances aux Saisies de pratiquer une nouvelle activité en famille et sans effort », explique Bruno

Clément, directeur de l’office de tourisme.En deux ans, la fréquentation estivale de la station a fait un bond de près de 10 %, en raison aussi d’une politique événementielle forte sur l’été.Les investissements ont pesé lourd dans le budget et les dépenses n’ont pas encore été équilibrées, mais Bruno Clément affiche sa satisfaction. La fréquentation estivale représente 30 % et elle est précieuse pour les professionnels du tourisme. « Elle permet de maintenir de l’emploi dans la station et d’amortir les équipements, et d’autre part, certains commerçants qui avaient envisagé de fermer en été ont fina-lement changé d’avis. Grâce au VTT, on est aujourd’hui dans une dynamique très positive. » ■

les saisies : le vtt donne une nouvelle dynamique

Alterespaces, cabinet d’études spécialisé dans la mise en tourisme des territoires met>à>disposition>des>collectivités>et>des>décideurs>son>expertise>en>marketing,>techniques>d’aménagement,>économie>et>gouvernance>de>projet.>De>la>stratégie>à>la>maîtrise>d’œuvre,>des>phases>de>conception>jusqu’à>celles>de>la>réalisation,>elle>propose>des>solutions>concernant>trois>points>clés>du>tourisme>sportif>et>culturel>:>gestion>de>l’information>et>de>la>signalétique>touristique>(supports>Internet,>Smartphones,>GPS…)>;>démarche>de>valorisation>du>patrimoine>et>des>richesses>culturelles>(combiner>utilisation>des>sites>de>patrimoine>à>des>fins>touristiques>et>valorisation>des>savoirs>s’y>référant)>;>aménagement>des>espaces>ludiques>(le>jeu>l’emporte>sur>la>pratique>de>l’endurance).+>:>www.alterespaces.com

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Les dossiers de

Roger Machet, président de l’Association syndicale de l’ industrie hôtelière savoyarde (Umih), dresse un bilan

plutôt pessimiste du tourisme estival en Savoie et déplore le complexe persistant des Savoyards vis-à-vis de leurs voisins. Évian, son casino et son golf, Chamonix et son mont Blanc ; Annecy et sa prestigieuse Fête du lac… : la Haute-Savoie a des atouts fabuleux en été, la Savoie en compte un peu moins et surtout elle ne sait pas les vendre.Certains pensent qu’il faut continuer chacun pour soi, de peur que la Haute-Savoie ne tire la couverture à elle. D’autres estiment au contraire qu’il vaut mieux s’accrocher à une locomotive pour bénéficier des retombées. « Il faudrait qu’on se décide à choisir entre ces deux tendances, assène Roger Machet, qui

livre la même analyse depuis des années. Nous sommes prêts, adaptables et décidés, mais il faut que les gens qui ont la maîtrise de la politique commerciale du Département se mettent d’accord, la définissent et fassent le nécessaire. »Il rappelle que la Savoie est l’un des princi-paux départements thermaux de France, et déplore « qu’elle ne fasse rien pour en parler. Ensemble, on pourrait relancer le thermalisme savoyard d’Aix-les-Bains, Brides-les-Bains et La Léchère avec Saint-Gervais, Thonon et Évian, au lieu de rester chacun dans notre coin. »Reste que les mentalités doivent encore évoluer pour que les Savoyards unissent leurs atouts : « En été, Val d’Isère et Tignes par exemple, ont des pistes de VTT qui ne

se d�cider � cHoisir...

www.123savoie.com…>Comme>un>écho>à>la>comptine>1,>2,3>soleil…>En>un>clic,>connectez-vous>sur>le>site>géré>par>Sergio>Palumbo>pour>tout>connaître>du>département>:>actualités,>tourisme,>agenda,>photo-blog…

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communiquent pas, constate Roger Machet. Pourquoi en hiver, on évolue sur le même domaine skiable et pourquoi en été, on ne partage pas ? ». ■


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Exemples à suivre

Le Club Med ouvre certains de ses établissements en montagne l’été et réussit un remplissage à 80 % : qualité, forfaits, grand confort, bonne table, ambiance et contrairement à ce qu’on pense, pas d’activités incluses (sauf randonnées et encadrement des enfants), les autres sont en supplément ;Le Posthotel à Achenkirch, au cœur du Tyrol, ouvert à l’année, dédié au wellness et aux sports (depuis 1969) affiche 100 % de remplissage.Le Chabichou à Courchevel, 4 ****, 2 macarons Michelin, ouvre l’été depuis six ans avec succès et va ouvrir à l’année en construisant un nouveau spa de 1 500 m². Mixte de bonne cuisine, de passion, de conviction, de très nombreux Européens avec un pouvoir d’achat élevé, mais raisonné viennent y chercher des vacances tranquilles et de qualité.

Certaines stations tentent de rééquili-brer hiver et été, voire de désaison-naliser les sites touristiques de mon-

tagne. Pralognan-la-Vanoise s’est engagée dans cette voie il y a quelques années.À ce titre, au niveau intercommunal, une lutte pour la reconquête du produit vélo est engagée depuis quelques années entre la Maurienne et la Haute-Tarentaise (la pre-mière étant historiquement une terre de deux-roues avec ses cols mythiques du Tour de France… La deuxième tentant de rattraper son retard). Plus généralement, G. Mattis, président de l’intercommunalité de Haute-Tarentaise explique que le produit vélo, les chemins de randonnée intercom-munaux, la valorisation du patrimoine cultu-rel… sont autant de pistes qui pourraient se révéler sur le long terme stratégiques.Dans ce contexte, comment faire évoluer son offre pour une clientèle été ? Déjà, il faut cesser d’idéaliser les « Alpes romantiques », qui véhiculent un discours de trente ans : sentiers, petites fleurs, grandes vacances, enfants, sports difficiles (voire dangereux) et petit budget.La clientèle a fortement évolué : vacances réduites, plus fréquentes ; familles éclatées et recomposées ; vieillissement et des seniors en pleine forme ; recherche du confort, de la tranquillité.

la saison d'�t� a debeaux jours devant elle

Les faits Les professionnels de la montagne cherchent à rendre cette destination plus attirante en période estivale. L’inspiration vient notamment des modèles italien ou autrichien – dont la saison forte reste l’été –, de la prise en compte de l’évolution démographique de la clientèle (famille, seniors) et de l’émergence des nouvelles pratiques de sport de pleine nature.

Ces constats doivent amener à reconsidérer la saison d’été pour valoriser le bien-être, le confort, la durée (ouverture à l’année) :1• Repos et tranquillité sont primordiaux :

c’est ce que la montagne offre de mieux ;

2• Bien-être (spa/welness) et infrastructures très performantes sont une obligation ;

3• Pratique du sport sans souffrir sont nécessaires (golf, promenade…) ;

4• Des enfants autonomes dans leur quo-tidien (activités, repas, soirée) si les parents le souhaitent ;

5• Des adultes heureux qui choisissent le programme qui leur convient sans contraintes.

Parallèlement, l’ouverture à l’année semble l’avenir pour une demande qui va s’intensi-fier en courts séjours printemps et automne (proximité, sécurité, lassitude des voyages aériens, budgets). De plus, cette option permet de fidéliser une partie du personnel.

+ : Gabriel Guallino, enseignant cher-cheur, en charge de l’Observatoire de la montagne à l’ESC Chambéry Savoie ([email protected]) & Michel Giraudy, consultant, président du comité d’organisation de Val d’Isère 2009, ancien directeur de l’OT de Val d’Isère.


Les dossiers de

Le « touriste culinaire » est cette espèce particulière qui découvre un lieu et sa culture en associant le but d’une visite à

la dégustation d’un produit alimentaire local. Ses déplacements sont guidés par cette motivation première – participer à des acti-vités culinaires – et qui répond à sa quête d’authenticité.En cela, il se distingue du touriste gastrono-mique qui organise son voyage autour d’un ou de quelques établissements de renom-mée internationale pour vivre des expé-riences gustatives uniques dans un cadre d’excellence.Les sociologues de l’alimentation expliquent la quête de sens et de valeurs au travers des produits alimentaires par ce paradoxe auquel sont confrontés les individus, tout du moins dans notre hémisphère : n’ayant plus désor-mais le souci vital de trouver leur nourriture, les voici confrontés à celui de choisir ce qu’ils désirent manger. Cette liberté entraîne des errances et la recherche de nouveaux ou d’anciens repères gustatifs, et les crises alimentaires (sanitaires ?) de ces dernières

tourisme culinaire, le gout du depaysementLes faits

Le tourisme culinaire connaît un fort développement, en témoigne le succès des week-ends thématiques des coffrets Smartbox (40 % des ventes de la société en 2010). Mais l’offre d’activités liées au tourisme culinaire, qu’elle soit régionale ou nationale, reste mal structurée et donc peu visible pour les touristes français et étrangers.

CCIT 73 : Création de la Commission Économie & Culture La>Commission>Économie>&>Culture>>de>la>CCIT>73>se>donne>pour>mission>>de>promouvoir>la>culture>(peinture,>musique,>littérature,>photo,>architecture,>etc.)>–>l’esprit>de>créativité>->sur>>les>sept>territoires>de>la>Savoie.>Pour>allier>innovation>économique>et>création>artistique,>cette>commission>placée>sous>la>responsabilité>d’Alain>Morandina>(entrepreneur>et>photographe)>va>proposer>aux>entreprises>basées>sur>les>sept>territoires>de>s’approprier>un>de>ces>sept>champs>culturels>:->Peinture>;->>Sculpture,>céramique,>poterie,>travail>>

du>verre>et>du>métal>;->Littérature,>poésie,>écriture,>théâtre>;->Architecture>;->Photo,>cinéma,>arts>graphiques>;->Musique,>danse,>chant>;->Gastronomie.Pour>l’entreprise,>cet>engagement>sera>l’occasion>d’écrire>une>page>inédite>de>son>histoire,>de>«>s’exposer>»>sous>un>jour>différent,>de>faire>entendre>une>musique>originale>à>ses>collaborateurs,>clients,>fournisseurs.>À>travers>cette>implication>citoyenne>tout>autant>que>culturelle>–>le>choix>de>nouer>un>partenariat>avec>un>ou>des>artistes>locaux,>connus>ou>en>devenir>–,>cette>entreprise>du>XXIe>siècle>signera>de>son>empreinte>une>contribution>au>développement>de>la>société.>+ : Commission Économie & Culture – Sylviane Doise – [email protected]

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années n’ont rien arrangé. Les individus ont donc besoin de retrouver « leurs racines alimentaires » et le tourisme culinaire est un moyen d’y parvenir.La récente inscription de la gastronomie française au patrimoine mondial de l’Unesco confirme les atouts de nos régions. D’autres pays moins bien dotés, à l’instar du Canada, ont pourtant réussi à construire une offre de voyage culinaire apte à répondre aux attentes de ces touristes particuliers.Cette démarche structurée pourrait donc constituer un enjeu pour les régions. Car au-delà de considérations strictement finan-cières, le tourisme culinaire participe éga-lement à la création d’une identité locale et contribue au développement d’un tourisme régional.Marielle Salvador-Pérignon, ESC Chambéry Savoie1. 1 Enseignant-chercheur en marketing, responsable de la Mission Entreprendre, Marielle Salvador-Pérignon pré-sentera le 23 juin prochain à Poitiers aux 2es Journées scientifiques sur le Tourisme durable, les résultats d’une recherche sur « Tourisme culinaire et valorisation des produits artisanaux : vers un tourisme durable ».


Les dossiers de

Des moines aux soldatsAprès les emplettes, il est possible de se rendre au fort de Tamié qui se trouve à proximité. Cet ancien ouvrage militaire datant de 1872, ouvert au public, offre un panorama exceptionnel sur les Alpes.

En été, au sommet du col de Tamié, il faut laisser sa voiture sur un parking pour parcourir à pied les quelque 300 m de

route qui mènent à l’abbaye cistercienne.Le dimanche, les offices attirent plusieurs centaines de personnes car Tamié est célèbre pour ses chants liturgiques. Le monastère ne se visite pas, mais l’abbaye a toujours eu vocation d’accueillir ceux qui souhaitent faire une halte spirituelle, le temps d’une journée ou d’une semaine.« On n’avait que six chambres et on a eu l’idée d’en aménager 20 autres en 1988 pour les retraitants », explique le père Victor, représentant de la communauté des 27 moines trappistes. Chaque année, près de 1 500 personnes séjournent à l’abbaye qui refuse de plus en plus de monde en rai-son d’une très forte demande : « Il doit y avoir une quête spirituelle, précise le père Victor. Nous accueillons aussi des protestants et des musulmans sans faire de distinction. » Les retraitants partagent en silence les repas des frères, assistent aux offices et participent librement aux frais de leur séjour. D’anciennes écuries réaménagées à l’extérieur de l’abbaye

balade et m�ditationLes faitsDans le parc des Bauges, près d’Albertville, l’abbaye de Tamié est un lieu propice à la prière. Célèbre pour son fromage, elle attire aussi de nombreux touristes en été. Beaucoup ont découvert la beauté des chants liturgiques des moines trappistes grâce au film Des hommes et des dieux, primé au Festival de Cannes 2010.www.abbaye-tamie.com

permettent aussi d’accueillir depuis une quin-zaine d’années de nombreux groupes sco-laires ou de catéchèse qui viennent de toute la France, de Suisse et d’Italie.

La fromagerie de l’abbaye, une entreprise à part entière qui emploie trois salariés.

Dans les années 60, le tourisme s’est déve-loppé et comme la boutique se trouvait sur le lieu de vie de la communauté, les moines devaient gérer l’affluence des visiteurs et préserver une atmosphère de prière. « Nous avons mis presque vingt ans pour trouver une solution », raconte le père Victor.En 1990, le centre d’accueil a été construit à l’entrée du site. Il abrite un espace audio-visuel, des salles de réunion et la boutique, très fréquentée en été, où on trouve une librairie et des produits fabriqués dans d’autres monastères. Pour les touristes, il est impensable de quitter Tamié sans emporter l’un de ses célèbres fromages. 400 kilos sont produits sur place chaque jour et l’essentiel

est destiné aux commerces locaux. La fro-magerie de l’abbaye est une entreprise à part entière qui fonctionne grâce à trois salariés, avec l’aide d’une dizaine de moines.Autre produit très demandé au magasin : le DVD Des hommes et des dieux, le film de Xavier Beauvois qui a obtenu le grand prix du jury au Festival de Cannes 2010. Il existe en effet plusieurs liens avec l’abbaye : ce sont les chants de Tamié qu’interprètent les acteurs pour les offices religieux dans le film. D’autre part, l’histoire raconte la vie des sept moines de Tibhirine assassinés en 1996 en Algérie, et deux d’entre eux étaient originaires de Tamié. Enfin, l’abbaye a accueilli les acteurs, dont Lambert Wilson, qui voulaient s’impré-gner de l’ambiance avant le tournage. ■


Les dossiers de

BUZZACTU

L’Abbaye royale d’Hautecombe>(fondée>en>1125>à>Saint-Pierre-de-Curtille>sur>le>lac>du>Bourget)>fait>partie>depuis>2009>du>hit-parade>très>fermé>des>sites>touristiques>générant>plus>de>100>000>entrées>payantes/an>(102>320>en>2009.>Source>:>Observatoires>départementaux>de>Rhône-Alpes).>Après>les>Cisterciens>et>les>Bénédictins,>elle>abrite>aujourd’hui>la>communauté>du>Chemin>neuf.>Au>programme>:>visites>audio-guidées,>déjeuner>à>l’auberge,>passage>par>la>boutique,>retraite>spirituelle>et>randonnées>alentour.www.chemin-neuf.org

Savoie et Haute-Savoie offrent un terrain de jeu naturel « rêvé » pour la pratique de la randonnée, du vélo et de la

baignade, activités préférées des Français. « Le principal défi, c’est de le faire savoir ! » remarque Vincent Rolland, co-président de Savoie Mont Blanc, marque qui permet à nos deux départements de former une seule et même destination touristique depuis 2006.« Oubliez tout, sauf votre maillot, sauf votre vélo », affichent les slogans de la campagne de communication de l’été 2011.

t'as pris ton maillot ?

La promotion de nos quatre lacs principaux reste un grand classique car le fait de les associer à une destination montagne ne joue pas forcément en faveur de la baignade. « Pourtant, rappelle Vincent Rolland, 90 % du littoral français affiche une température de l’eau inférieure à celle de nos lacs qui est de 24 °C en moyenne ! » Pour faire passer le message,Savoie Mont Blanc Tourisme parraine la météo des lacs qu’elle a mise en place il y a trois ans sur France 3.La politique cyclo est l’autre axe fort de la communication puisque 40 % des Français pratiquent le vélo. Cet été, Savoie Mont Blanc Tourisme lance l’opération « Un jour, un col » pour les mollets les mieux affutés. Durant une journée, un col sera fermé à la circulation automobile et réservé aux cyclistes. « Mais cette nouveauté ne doit pas faire oublier que la pratique du vélo est avant tout familiale sur nos 3 100 km de parcours cyclables, sou-ligne Vincent Rolland. Savoie Mont Blanc est aussi l’un des premiers domaines vététistes du monde grâce à ses bike parks et à des sites emblématiques comme les Gets ou Tignes. »

La Savoie lance les promenades de découverte

Nouveau également : depuis 2010, la ran-donnée prend des allures de détente et devient plus accessible. « La montagne a une

connotation d’effort physique dans l’esprit des touristes, remarque Vincent Rolland. Ils imaginent des randonnées de sept heures, dont on ressort avec des ampoules aux pieds et des courbatures pendant deux jours. Désormais, on fait la promotion des prome-nades savoyardes de découverte. » Ces courtes balades thématiques correspondent à une attente des vacanciers en matière de repos, de bien-être et de nature. Pour être labellisées, elles doivent être aussi acces-sibles aux poussettes et aux personnes en fauteuil roulant. La première a été inaugurée l’an dernier à Aussois autour du fort de l’Es-seillon et une autre a vu le jour cette année à Saint-Jean-de-la-Porte sur le thème de la vigne. 25 devraient être créées en Savoie d’ici deux ou trois ans.

50 activités par jour pour 1 e symbolique

Vincent Rolland insiste aussi sur la compétiti-vité de la montagne en été : « D’une manière générale, deux semaines de vacances en pays de Savoie coûtent deux fois moins cher qu’un séjour de même durée sur le littoral. »Les stations sont sorties des sentiers battus pour proposer des formules de pass tout compris à des prix défiant toute concurrence. Le multipass des Portes du Soleil, l’un des plus connus, donne accès à plus de 50 acti-vités chaque jour pour un euro symbolique. ■

Les faitsMarque ombrelle de promotion des pays de Savoie, Savoie Mont Blanc axe sa communication estivale sur trois valeurs sûres : balade, baignade et vélo arrivent en effet en tête des activités préférées des Français.www.savoie-mont-blanc.com


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Il roule pour le design…Les faits

Le trentenaire appartient au cercle res-treint des designers français, guère plus de 70 professionnels reconnus en

France dans l’univers spécialisé du design automobile. Sorti major de promo d’un parcours universi-taire empruntant à la mécanique autant qu’au design (voir encadré), Bruno Prata a fait ses classes auprès d’une agence de design à Milan sous-traitant des grandes marques (Alfa Roméo, Fiat, Volkswagen). Le virus le saisit. Il décide de créer son entre-prise, à Bellentre, où il réside. Indépendant, le professionnel initie une itinérance au sein de bureaux de design italiens, intervient durant six ans aux côtés de Fiat et d’Alfa Roméo, et pénètre simultanément le segment du design produit (casques à vélo, casques de ski, skis…) et du mobilier d’intérieur. Le réseau de confiance se constitue. Lamborghini puis Mercedes l’appellent. En 2007, le Savoyard contribue aux galbes extérieurs de la nouvelle Mercedes Classe C (lancée en avril dernier). Début 2008, son EI Prata Bruno Design devient SARL pour pré-parer une croissance qui passe par le recours à des collaborateurs free lance.

Le designer dirige une quinzaine de personnes pour concevoir le design d’un futur véhicule PeugeotPlus de souplesse, plus d’ampleur, l’entreprise externalise design, modelage 3d, graphisme ou tracés d’architecture ; une manière de renforcer une offre globale proposée clé en main, de l’esquisse à la maquette finale.

D’une passion pour les galbes automobiles et d’un parcours technique, Bruno Prata tire une expérience prisée dans l’univers confidentiel des designers professionnels. Courant le monde depuis Bellentre, ce Savoyard imagine, conçoit et contribue à la création de berlines et autres moyens de transport mais aussi d’accessoires de sports et de mobiliers d’intérieur.www.pratabruno.com

Créée à l’automne 2010 à Dubaï, « Prata Bruno Industries » …ouvre la commercialisation de produits vers l’international dont Dubaï et les Emirats Arabes Unis. Conceptrice, entre autres, de kits carrosserie en carbone destinés à la personnalisation intérieure et extérieure de véhicules hauts de gamme, la SAS répond d’une volonté de diversification et d’une opportunité dans un Moyen Orient où l’image de la France reste fortement attachée au luxe. Devenu constructeur automobile, Bruno Prata et son associé préparent le développement de leurs structures et envisagent l’embauche de personnes qualifiées.

La démarche convient particulièrement au monde de l’auto (85 % de l’activité). « Les constructeurs disposent par notre intermédiaire d’un panel d’idées et de créations qui rompt avec des habitudes prises au fil des ans. » Réputé pour l’étendue de ses compétences, Bruno Prata devient progressivement manager, mandaté pour réunir sous une même approche les unités techniques,

produits, ingénieurs, modeleurs 3d, modeleurs physiques et marketing au sein des grandes enseignes. « Mes projets sont liés à mes centres d’intérêts », reconnaît le globe-trotter, signataire depuis avril 2010 de son premier contrat automobile en France ! Responsable du style industriel Peugeot pour l’intérieur d’un véhicule, le designer dirige une quinzaine de personnes pour concevoir le design d’un « futur véhicule » en intégrant le style, les contraintes techniques et mécaniques ainsi que le confort intérieur des futurs utilisateurs. ■

Passionné d’automobile, Bruno Prata, bac S en poche, intègre un DUT génie mécanique puis, doué en dessin, il rejoint directement une 3e année Design produit à l’Institut Européen du Design de Toulon. Les échanges universitaires avec l’école polytechnique de Milan lui ouvrent les cours de design automobile de Giorgetto Giugiaro, Pdg d’Italdesign et d’Andrea Pininfarina, créateur auprès de Ferrari et Alfa Roméo. Achevant un master en Italie à la Scuola Politecnica di Design, centré sur l’automobile, le Savoyard puise dans son usage courant de l’italien, de l’anglais, dans ses notions d’allemand et d’espagnol, les moyens d’intervenir dans un milieu professionnel très internationalisé.


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Les faits

Fraîchement installée dans 234 m² (pré-cisément) du centre d’affaires Oméga, à proximité du cœur chambérien et après

quatre années de maturation au sein du parc pépinière de Côte Rousse, NewQuest conforte son savoir-faire dans l’optimisation de sites Internet marchands.L’entreprise, qui s’est tôt illustrée dans le e-commerce et le e-marketing (réseaux sociaux, e-mailing), affiche une constante progression. Sa réputation lui vaut la confiance de PME comme de grands comptes en Angleterre, aux États-Unis, en Argentine, en Espagne et depuis moins d’un an en Australie. « L’État australien a placé un gros budget sur l’équipement ADSL, d’où un fort développement du e-commerce », commente Yann Costes, l’un de ses deux fondateurs.

Un parcours balisé pour une implantation sécurisée à l’international

Présente sur place depuis octobre 2010 à travers sa filiale commerciale NewQuest Australia, l’entreprise savoyarde a recruté in situ un… Chambérien ! Interrogé par visio- conférence (nouvelles technologies obli-gent !), Antoine Burbaud a rapidement présenté le profil ad hoc d’agent technico-commercial dont NewQuest a besoin pour confirmer en quelques semaines une dizaine de nouveaux clients. « Nous produisons pour l’instant ici, à Chambéry, comme exportateur mais nous envisageons de recruter et de produire sur place d’ici fin 2011. »

Forte de 25 collaborateurs, avec une vraisem-blable embauche d’une dizaine de personnes sous quelques mois, NewQuest prépare une autre évolution, juridique celle-ci, en constituant un holding. De quoi engager un développement raisonnable et un développement sûr. « Il faut s’adapter à tous les pays dans lesquels nous arrivons. Nous allons tester nos capacités d’implantation en Australie. Pénétrer ce marché n’est pas aisé car le pays attire beaucoup de sociétés », confirme Yann Costes. Le dirigeant polyglotte préconise donc une politique à « pas mesurés » encouragée par la présence de clients sur place. Et la mise en place d’un parcours balisé : une pluie de documentations (disponibles on line), un réseau à savoir animer, le soutien de UBI France, de la CCIT de Savoie (à travers le service Relations internationales) et de son pendant : la Chambre de commerce de France en Australie. « Nous avons opté pour l’État de Victoria et sa capitale Melbourne dont le dynamisme correspond particulièrement aux innovations logicielles commercialisées par NewQuest. » ■

Deux amis, une équipe de 25 collaborateurs, 200 clients…Albertvillois, Yann Costes réussit son DUT « Réseaux Télécom » à Annecy (université de Savoie) puis enchaîne un cursus de concepteur et réalisateur à l’école Gobelins à Annecy. Cyrille Messageot, lui, débute ses études à Chambéry avant de terminer ingénieur MIAGE à Grenoble.Quelques expériences en agence, en France et à l’international, confortent la conviction des deux informaticiens qu’ils peuvent eux aussi créer leur entreprise pour « faire une équipe » et privilégier un rapport humain. Depuis, les flux technologiques ont coulé sous les clics : l’entreprise emploie 25 collaborateurs et a dépassé les 200 clients, de la TPE chambérienne aux grands comptes français ou internationaux (Kéria luminaires, Routin, Fusalp, Rémi Cointro, groupes médias Web).

Ancrée dans la sphère des nouvelles technologies depuis 2007, Newquest, fondée par Yann Costes et Cyrille Messageot, s’implante en Australie.www.newquest.fr

Yann Costes.

NewQuest in Australia


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oursjuin 2011/n°°˚90

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Magazine d’information économique de la Chambre de commerce et d’industrie territoriale de la Savoie.

. Directeur de publication : René Chevalier.

. Rédacteur en chef : Jean-Pierre Baste.

. Chef d’édition : Sylviane Doise.

. Secrétariat du journal : Madeleine Flaud.

. Rédaction : Jean-Claude Colomine, Sylviane Doise, Sylvie Martinotti, Sarah Molina, Raphaël Sandraz, les services de la CCIT de la Savoie/Groupe ESC Chambéry Savoie.

. Crédit photo : Direction marketing-communication CCIT de la Savoie, Raphaël Sandraz, Jean-Claude Colomine, Sylvie Martinotti. . Dépôt légal : juin 2011.. Mise en page/Création graphique : Scoop Communication www.scoopcommunication.com / Direction marketing-communi-cation CCIT de la Savoie.

. Publicité : Grands Espaces - Alain Poncet - 06 80 91 88 1504 79 60 42 45 - [email protected].

. N° ISSN 1298-3918.

. Distribution : La Poste.

. Routage : SN Bourgogne Routage.

. Impression : IPS. www.imprimereies-ips.com

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. Ce numéro a été tiré à 26 400 exemplaires.

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Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale de la Savoie : 5, rue Salteur, 73024 Chambéry cedex. Téléphone : 0 820 22 73 73 (0,09€ TTC/min).Télécopie : 04 79 33 56 84.Courriel : [email protected].

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RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | juin - juillet 2011 | I

Selon l’Organisation mondiale dutourisme, la France est le premierrécepteur de touristes au monde

(74,2 millions de visiteurs en 2009),mais elle figure seulement au troisièmerang en termes de richesse générée parles visiteurs internationaux. L’Espagne,bien que située en troisième positionpour les arrivées, se classe quant à elleau deuxième rang mondial en 2008 et2009, derrière les États-Unis. Un diffé-rentiel qui s’appuie sur des atouts bienidentifiés. En 2011, l’étude KPMG surl’analyse comparée des centres de pro-fits entre les industries touristiquesfrançaises et espagnoles relève les avan-tages concurrentiels ibériques. Sont no-tamment cités l’hôtellerie “resorts” pourla commercialisation et son positionne-ment (trois et quatre étoiles), lesgrandes infrastructures de congrès, trèscompétitives, le secteur des croisières,

doté d’un volume d’investissement de285 M€ sur la période 2009-2013, cequi a permis d’adapter les ports espa-gnols à l’accueil des navires de croisière.Enfin, l’anticipation, dès 1985, du mar-ché des seniors, appuyée par une poli-tique sociale d’aide aux départs envacances. Cette stratégie a permis de lis-ser la fréquentation hors saison, demaintenir le niveau de la consomma-tion touristique et de pérenniser les em-plois dans les stations balnéaires. Bien que structurellement très diffé-rentes, les industries touristiques fran-çaise et espagnole se trouventconfrontées, chacune à leur mesure, àdes problématiques de rénovation et derepositionnement. Avec une longueurd’avance pour l’Espagne. “Depuis 10ans, le gâteau du tourisme ne grossitplus. Désormais, c’est la qualité qui ferala différence”, affirme Bruno Tamaillon,

dirigeant de Tam’s Consultants, à Voiron, en Isère, société spécialisée dansl’ingénierie touristique intervenantdans le quart Sud-Est de la France. L’en-jeu du tourisme réside ainsi plus que jamais sur les gains en valeur ajoutée.

L’attractivité de Rhône-AlpesEn 2009, Rhône-Alpes demeurait la pre-mière région touristique française entermes d’investissement avec 1,14 mil-liard d’euros injectés dans le secteur.C’est aussi la destination française qui at-tire le plus grand nombre de visiteurs

L’innovation touristiquegagne Rhône-Alpes

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152,9 millionsde nuitées ont été enregistrées en 2010en Rhône-Alpes. Source : La Mitra.

Comment se démarquer des offres standard

d’hébergement, de restauration et de loisirs,

pour gagner en valeur ajoutée ? En région

Rhône-Alpes, des professionnels du tourisme

et des territoires ont engagé la réflexion et

affûté leurs prestations. Offres vertes, éco-

responsables, ludiques ou design… toutes les

pistes cohabitent pour anticiper la demande

d’une clientèle en attente de différenciation.

p01a8_RAE tourisme partenaires:PRESENCES 27/05/11 12:24 Page I

DOSSIER Tourisme

parmi les tendances émergentes dumarché, sont quelques-uns de seschamps d’intervention. Et, sur ce plan,Rhône-Alpes détient des atouts spéci-fiques : “Un nouveau touriste se des-sine, qui est à la recherche de valeurs,de sens, de ressourcement, de régéné-ration, d’une certaine authenticité, loin

des strass et des paillettes, du stress etdu business,” note l’étude 2007 réaliséepar la Mitra sur l’innovation dans letourisme. Une tendance de fond, à la-quelle se combinent de nouveauxmodes de consommations : “Internet,la concurrence et la pratique des courtsséjours font augmenter le niveau d’exi-gence des clients. On assiste à la mixitédes pratiques, parfois dans le même sé-jour, qui voit se succéder des presta-tions de base et des prestations à fortevaleur ajoutée, pour lesquelles le client,pré-informé, recherche un interlocu-teur/conseiller très qualifié.” D’où la né-cessité d’une réforme en profondeurdes offres existantes, afin d’être en adé-quation avec ces nouvelles aspirations.Consciente de l’enjeu du tourisme pourla région, la commission Tourisme dela CCIR Rhône-Alpes, présidée par Roland Bernard, s’est emparée dusujet : “Fondamentalement, l’innova-tion porte dans la quête du “mieux travailler”, en responsabilisant les prin-cipaux acteurs du tourisme dans la rénovation sociale partagée. Cette ten-dance se manifeste par l’essor des labels écodurables, qui supposent dechanger nos méthodes de manage-ment. S’il n’existe pas d’ancrage dansces démarches responsables, la profes-sion risque d’être vite dépassée !”

Les loisirs : un temps fédérateur“En période de crise, la demande de loi-sirs est forte, même si la consommationreste limitée au plan budgétaire. Plus lavie est stressante, plus le recentrage sur la

II | RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE | juin - juillet 2011

Un nouveau touriste se dessine, à la recherche

de valeurs, de sens, de ressourcement

DRÔME

Un jardin aquatique, atout ludique dans un site d’exceptionLe camping l’Hirondelle à Menglon, dans le Diois, est intégré au cœur d’unsite naturel aux atouts géographiques d’exception, prisés par une clientèlefidèle d’Europe du Nord, ainsi que locale et régionale. En 1996, Michel LeBalc’h, gérant, procède à de premiers investissements, et crée deux pis-cines, 20 chalets, 20 mobil homes, pour un total de 100 emplacements,dont des implantations en bord de rivière. Le site évolue alors vers le conceptde centre de loisirs, en conservant un ancrage fort pour le tourisme familialet nature. Depuis 2008, le processus d’extension s’est poursuivi : 170 em-placements sur 14 hectares, avec 400 m2 de blocs sanitaires de proximité.“L’objectif est une montée en puissance qualitative, en répondant aux as-pirations des touristes.” En 2010, la fréquentation progresse et l’engage-ment est pris de créer une zone humide de 300 m2, sur lesquels sontimplantés 16 jeux d’eau aux formes ludiques et colorées : fleurs, serpents,arbres, arcs en ciel, et 600 m2 de plage. Ce jardin aquatique, opérationnelen juin 2011, a mobilisé 160000 euros, la maîtrise d’œuvre étant assuréepar Michel Le Blac’h en personne, ingénieur de formation. Dès février der-nier, les 800 réservations estivales étaient bouclées. Le concept séduit grâceà Internet, premier vecteur de commercialisation. La société qui a réalisé580000 euros de chiffre d’affaires en 2010 table sur un prévisionnel prochedu million d’euros, en 2011.

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hexagonaux : 18,5 % des Français sontvenus au moins une fois dans la régionau cours de l’année 2009, suivie par Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA,17,6 %), l’Ile-de-France (15,5 %) et leLanguedoc-Roussillon (13,4 %). Laclientèle étrangère assure, quant à elle,34 % des nuitées touristiques globales,soit une part très proche de la moyennenationale (36 %). Au total, l’industrietouristique génère, en Rhône-Alpes,105310 emplois (salariés et non salariés),en progression de + 7,5 % depuis 2006.Unique en son genre à l’échelle d’unerégion, la Mission d’ingénierie touris-tique Rhône-Alpes (Mitra), émanationdu Conseil régional, a pour but

d’accompagner la performance del’économie touristique rhônalpine, enapportant aux professionnels et insti-tutionnels des contenus et des savoir-faire. Elle est l’instigatrice des trophéesInnovation et Tourisme Rhône-Alpes,remis par Rhône-Alpes Tourisme, deconcert avec la Chambre de commerceet d’industrie de région Rhône-Alpes.La Mitra lance par ailleurs tous les deuxans un appel à projets touristiques in-novants. Il vise l’aide à l’ingénierie tou-ristique, le soutien des projets en phasede commercialisation ou le supportstratégique et financier des projets ef-fectifs. L’écotourisme, le tourisme du-rable, le tourisme adapté, qui comptent

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Lake-montagnes créé l’émulation en stationUn pour tous, tous pour un ! Telle pourrait être la devise de Nicolas Rolland,cogérant avec son frère Jonathan du restaurant d’altitude Le Télémark Café,à La Clusaz, et instigateur du réseau Lake-montagnes. “Après plusieurs hi-vers sans neige, nous avons mesuré l’enjeu de ne plus soumettre notre acti-vité aux aléas climatiques”, expliquent-ils. Ils acquièrent et rénovent lechalet-refuge Vé la Marie à Noré, dédié aux séminaires et incentives, et in-novent en créant The Camp de Base, Bivouac Expérience, une tente dômegéante, aménagée pour des séminaires dans la neige. Avec la création duportail Internet Lake-montagnes.com, le pari est alors d’impulser une sy-nergie entre les prestataires locaux, hiver comme été, pour pallier les pics desaisonnalité et l’absence de neige. “Cette mutualisation de moyens permetd’offrir un catalogue de prestations toute l’année, et donne vie à des initia-tives en réseau, fédérant des acteurs du tourisme.” Ils proposent, avec leurspartenaires, plusieurs offres à la carte, comme l’organisation clé en main demariages inédits, ou les BBQ Party – déjeuners ou dîners en extérieur, avecremorques. “Tous nos partenaires sont certifiés 100 % réseau Lake-mon-tagnes, un gage de qualité, et ont compris l’enjeu d’une offre complémen-taire.” Fin 2010, la société SG Conseils a réalisé 1,2 M€ de chiffred’affaires, avec six postes en CDI, contre 598000 €, en 2007, avec des sa-lariés saisonniers. www.lake-montagnes.com

La CCIT du Roannais, en lien avec l'ACFCI et la CCIR Rhône-Alpes accueillera le 46e Congrès national des conseillers tourisme des Chambresde commerce et d'industrie, en présence d'une centaine de congressistes(conseillers tourisme et innovation des CCIT) de toute la France, du 21 au23 septembre 2011. Cette édition sera consacrée à l'innovation dans lesentreprises touristiques. Perspective des débats : quel tourisme à l'horizon2020 ? Quelles attentes des consommateurs ? En quoi l'innovation est-elleune réponse à ces nouvelles aspirations ? L'innovation, quelles applicationsdans l'offre et les services ?Pour vous inscrire : www.roanne.cci.fr

Congrès RENATOUR : l’innovation touristique à l’honneur

Tourisme DOSSIER

vie familiale s’intensifie, avec la quêted’un lieu de solidité. Ainsi, le temps deloisirs devient fédérateur. D’où un im-pact déterminant sur le tourisme deproximité, régional notamment,” noteBruno Tamaillon. La quête du bien-êtresous-tendue par les prestations nature etenvironnement, les soins et le tourisme

anti-âge est l’un des axes clés de l’essortouristique des dix prochaines années.Innovations concrètes dans le domainede l’écoconstruction à laquelle s’associeun certain art de vivre : les œnolodges,dans le Beaujolais, qui allient pour laconception de cet habitat de plein airhaut de gamme un design inspiré des ca-doles du cru, avec une offre authentiqueportant sur la dégustation des produitsdu terroir. Ou bien, encore, dans un re-gistre plus familial et convivial, le PackTribu des Roulottes Créatives, dans laLoire, une roulotte évolutive pour untourisme nomade, tout au long de l’an-née. Ces deux concepts d’hébergementinnovants, privilégiant le bien-être et unelogique de développement durable, ontété nominés aux trophées Innovation etTourisme Rhône-Alpes 2010, dans la ca-tégorie tourisme durable-écotourisme. Le niveau d’exigence des clients estidentique pour les initiatives liées àl’amélioration de l’accueil et du service,et à l’individuation des prestations.“Ces innovations visent une reconnais-sance individuelle à travers une de-mande personnelle ou familiale. Untravail tout en finesse.” C’est le partipris du domaine de la Griottière, prèsde Saint-Étienne, qui a su percevoirl’intérêt d’un relationnel de qualité avecles clients, et les atouts d’une offre deloisirs individualisée.

Des écueils à contournerSi les commodités sont appréciées, at-tention à la surenchère technologique.“L’usage des nouvelles technologiesdoit offrir une vraie valeur ajoutée,”

HAUTE-SAVOIE

En période de crise, la demande de loisirs

est forte

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DOSSIER Tourisme

prévient Bruno Tamaillon. Ainsi, “la satisfaction du besoin de “reliance” dela clientèle, sur son lieu d’hébergement,avec des connexions permanentes(wifi), loin d’être généralisée, est essen-tielle,” assure Roland Bernard, qui,

outre ses fonctions à la CCIR Rhône-Alpes et la CCIT de Lyon, est parailleurs directeur général du groupehôtelier Axotel, à Lyon (trois hôtelsquatre étoiles, qui réalisent 10 millionsd’euros de chiffre d’affaires annuel,avec 94 personnes). Autre impératif :l’adaptation de l’offre d’équipementsstructurants à l’évolution de la de-mande. C’est le cas du camping l’Hirondelle, planté au cœur d’unsplendide site naturel, dans le Diois, quivient d’investir pour la saison pro-chaine dans un jardin aquatique, avecl’idée d’effectuer une montée en puis-sance qualitative. L’enjeu est de répondre aux aspirations ludiques d’untourisme vert et familial, national et international. Vigilance, enfin, pour ce

Attention à la surenchère technologique

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Le speed-meeting mobilise Favoriser des échanges de qualité entre professionnels du tourisme, dans unedémarche d’amélioration, telle est l’ambition des speed-meeting initiés par laCCIT de l’Ain, Aintourisme et la Fédération départementale des offices de tou-risme et syndicats d’initiative (FDOTSI). Sous la forme d’échanges rapides,chaque professionnel présente ses prestations et collecte des informations quil’aident à mieux renseigner sa clientèle sur l’offre globale du territoire. À la clé :de nouveaux prescripteurs et, pourquoi pas, le déploiement de produits tou-ristiques en réseau. “Ces rencontres speed-meeting m’ont permis de découvrirla richesse de l’offre touristique dans l’Ain. Un éventail méconnu, souvent pré-curseur, lié aux activités de nature très prisées par les clients,” confie Marie-Pierre Volland, cogérante de l’hôtel-restaurant Ambotel, à Ambérieu-en-Bugey(15 salariés,1,4 million d’euros de chiffre d’affaires en 2010). La formule aséduit plus de 174 participants depuis fin 2010. Des rendez-vous ont été pro-grammés en privilégiant des rencontres entre territoires touristiques voisins.C’est ainsi que les professionnels du Bugey et du Pays de Gex ont été conviésà Nantua ; ceux de la Dombes et du Bugey, à Ambérieu-en-Bugey et ceux dela Bresse et de la Dombes à Châtillon-sur-Chalaronne.

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ISÈRE

Allibert Trekking ou l’innovation permanente “Nous pratiquons le tourisme sans infrastructure. Le service est donc le fon-dement de notre métier. Depuis 30 ans, notre activité reste pérenne par le biaisde l’innovation constante, en conservant une attitude modeste,” lance GérardGuerrier, directeur général d’Allibert Trekking à Chapareillan, en Isère. Le spé-cialiste français des treks vers le Maroc, le Népal et le Pérou, leader en Francepour la montagne et le désert avec Terres d’Aventures, privilégie “la connais-sance intime” de ses clients. “30 % de nos salariés sont guides ou accompa-gnateurs en montagne, chez les concepteurs de produits touristiques, commechez les vendeurs. Nous sommes sur le terrain. Pour nous, la connaissance desdestinations reste essentielle.” L’entreprise affine ainsi sa stratégie de servicesvers des profils de clientèles différents : à la fois pour un public confidentiel,sur des niches de marché, pour lesquelles l’entreprise déploie une stratégie dedéveloppement à 10 ans. Et par l’apport de programmes plus ouverts, avec unélargissement de sa clientèle, pour s’adapter à l’évolution du marché. “L’in-dustrie du tourisme est en voie de maturation. Les clients sont exigeants, laconcurrence est acharnée et la segmentation du marché, de plus en plus fine.”En 2010, Allibert Trekking a généré 43 millions d’euros, avec 60 salariés àChapareillan (85 personnes au total via ses cinq agences en France.) La sociétéconnaît 10 % de croissance annuelle depuis trois ans.

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qui concerne la fragmentation del’offre. “Si l’on passe son temps à sau-poudrer, on devient moins bon !”, af-firme Gérard Guerrier, directeurgénéral de la société Allibert Trekking,dans l’Isère. Et d’argumenter : “Alors

qu’hier la demande portait sur des gîtesen montagne avec un guide profession-nel, aujourd’hui les clients réclamentdes gîtes de charme, assorti d’un guidelocal, fin connaisseur de l’histoire et dela civilisation du site parcouru. Bref, lademande devient pointue, elle se seg-mente et notre offre doit suivre : circuitsfamilles, raids, circuits liberté avec unservice aérien plus souple, et des activi-tés à la carte.” C’est pourquoi, “l’innova-tion passe par une veille permanente etune mise en valeur des dernières tech-niques à disposition des professionnelsen matière d'e-tourisme, de marketing,de promotion, de gestion environne-mentale. En cela, le rôle des CCIT est essentiel,” résume Jean-Paul Poulet, pré-sident de la CCIT de l’Ardèche, référenten matière de tourisme méridional, à laCCIR Rhône-Alpes.

Des démarches collectives au plan des territoiresPour favoriser les stratégies de services,de différenciation, de segmentation del’offre, des démarches collectives sontdéployées par les professionnels dutourisme en Rhône-Alpes. Elles visenttoutes à renforcer l’attractivité et la va-lorisation du territoire. Moteur de cesinnovations, les chambres consulairesterritoriales concourent au déploie-ment de solutions innovantes. C’est lecas de la CCIT Nord-Isère, à travers lamise en place du dispositif EngagementQualité Tourisme. Objectif : améliorerles performances des restaurateurs, deshébergeurs touristiques, avec un partipris : s’inscrire dans le développementdurable. “D’ici 2012, une quarantained’entreprises du Nord-Isère auront

VILLEFRANCHE

Les œnolodges abritent un tourisme de plein air haut de gammeLes œnolodges s’inspirent des cadoles du Beaujolais, petites cahutes de pierreou de bois plantées au cœur des cépages. Dotées d’un spa, ces habitations lé-gères de loisir associent un design innovant aux techniques d’écoconstruction.Le concept, développé depuis octobre 2010 par la société Marguerite et com-pagnie, concilie l’hôtellerie de plein air haut de gamme et les atouts d’un ter-ritoire. Point d’orgue : “La découverte et la dégustation de produitsauthentiques, portés par une région renommée pour sa gastronomie”, assureValérie Bererd, gérante du camping municipal Les Portes du Beaujolais, à Anse,dans le Rhône, avec Vincent Lissonde, créateur des œnolodges en Haute-Sa-voie, François Guillemard et Marc Bermond, fabricants de maisons bio-clima-tiques. L’idée est dans l’air du temps. “Notre clientèle, nord-européennenotamment, est très sensible à la démarche d’écoconstruction”, rendue pos-sible par la mobilisation des filières courtes d’approvisionnement en matériaux(filière bois du Beaujolais). Lauréats des trophées Innovation et TourismeRhône-Alpes 2010, dans la catégorie tourisme durable - écotourisme, les œno-lodges séduisent un tourisme exigeant, en quête de quiétude et d’authenticité,à un prix raisonnable.

La demande se segmente

et l’offre doit suivre

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Tourisme DOSSIER

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suivi cette démarche d’amélioration dela qualité globale, centrée sur la satis-faction du client,” note Daniel Paraire,président de la CCIT Nord-Isère, réfé-rent pour le tourisme de plaines et decollines à la CCIR Rhône-Alpes. Unefois passées les épreuves (tests aveugles,clients témoins…), l’ambition est l’ob-tention de la marque nationale QualitéTourisme. Citons également, pour ceterritoire, la démarche engagée avec le

conseil général de l’Isère et l’Ademe surles économies d’eau et d’énergie quivont permettre, par exemple, un gainde moitié sur les consommations d’eaupar des gestes souvent très simples.Ainsi que le lancement, inédit, d’unclasseur sur le tourisme durable. Cetoutil pratique est mis à la dispositiondes professionnels, accompagné d’unpré-diagnostic environnemental etd’une formation. La CCIT Nord-Isère

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DOSSIER Tourisme

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est en effet pionnière en Rhône-Alpespour la déclinaison de deux labels en-vironnementaux : Clé verte et l’écola-bel européen. “Tendre vers le tourismevert est incontournable et porteur auplan publicitaire. L’idée est d’impliquerles acteurs du tourisme, tout comme lesclients finaux,” assure Daniel Paraire.Du côté de la CCIT du Roannais, cesont 150 professionnels du tourismequi sont engagés dans le réseau ToutSourire. À la clé, une démarche qualité,des services et formations sur mesurepouvant mener à l’obtention de lamarque nationale Qualité Tourisme.“La nouveauté du catalogue 2011”, pré-cise Philippe Dalaudière, élu tourisme,“ce sont des ateliers sur les réseaux so-ciaux, ou comment utiliser Internetpour doper son activité, et surtout desateliers sur la thématique environne-mentale, en cohérence avec les exi-gences instaurées par la nouvelleclassification hôtelière.” Tout Sourirepropose en outre des conseils person-nalisés, par exemple pour l’améliora-tion de la décoration et del’aménagement d’un établissement, ouencore la réalisation de reportages pho-tos, etc. La CCIT de la Drôme déploie,

ROANNE

Des roulottes créatives modulables à l’envi Les Roulottes Créatives, à Saint-Vincent-de-Boisset, dans la Loire, comptentparmi les entreprises régionales nominées aux trophées Innovation et TourismeRhône-Alpes 2010, dans la catégorie tourisme durable-écotourisme, pour leurconcept de roulottes modulables. La principale innovation ? Le Pack Tribu, unevaste roulotte, dotée d’une grande pièce à vivre, où peuvent se réunir jusqu’à15 personnes, et qui permet d’associer des mini-roulottes chambres et sani-taires. Avantage : elles sont interchangeables d’un Pack Tribu à l’autre, voired’un camping à l’autre, permettant une évolution constante du logement deplein air. “C’est le Pack Tribu qui s’adapte aux clients, et non l’inverse. De plus,sa modularité offre aux campings de collectivité notamment un amortissementtout au long de l’année. Par exemple, pour une utilisation hors saison touris-tique, en centre-village, en complément d’une salle des fêtes,” explique HenrySeive, instigateur du projet avec Marc Giroudon. La conception technique et laréalisation sont confiées à un menuisier professionnel, acteur local de la filièrebois depuis 20 ans. La structure se compose d’un bois régional pérenne, etl’isolation est réalisée en ouate de cellulose et fibre de bois, lui conférant uneatmosphère saine et de bien-être. Un produit inédit, parfait pour la pratiqued’un tourisme familial écodurable. Créé en 2007, le spécialiste des roulottesen kit a réalisé 80000 euros de chiffre d’affaires en 2010. www.roulottescreatives.com

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En pratique Exemples d’accompagnements proposés par les CCIT de Rhône-Alpes.

CCIT de l’Ain• Des rencontres Speed-meeting susci-tent des échanges de qualité entre pro-fessionnels du tourisme sur leterritoire.CCIT du Beaujolais• La marque déposée Made in Beau-jolais, vecteur de promotion du terri-toire, est à ce titre partenaired’événements à fortes retombées tou-ristiques tels que le marathon duBeaujolais et l'étape beaujolaise de lacourse cycliste Paris-Nice.CCIT de la Drôme • Promenade gourmande (www.prome-nade-gourmande.fr) regroupe des res-taurateurs et producteurs locaux autourde la valorisation des savoir-faire culi-naires et des produits du terroir.

• Séminaires de caractère (www.semi-naire-de-caractere.fr) réunit des hôte-liers-restaurateurs indépendants quiproposent des formules de séminairesoriginales.CCIT de Grenoble • Le Club Euro Alpin, un réseau de100 professionnels de la montagne,mise sur l’échange de bonnes pra-tiques, comme l’organisation d’unerencontre sur les applications micro etnanotechnologiques dans le secteur dela montagne. CCIT de Haute-Savoie• Coordination, sur la destination mon-tagne, du programme européen HotelEnergy Solution, conçu pour accroîtrela compétitivité du secteur de l’héber-gement hôtelier via l’amélioration desproblématiques énergétiques.CCIT Nord-Isère• La démarche d’Engagement Qualité

Tourisme vise l’obtention du label national Qualité Tourisme.CCIT du Roannais• Le réseau roannais Tout Sourire prôneune démarche d’amélioration globalede la qualité pour l’obtention de lamarque nationale Qualité Tourisme. CCIT de Savoie • Les séminaires Dirigeants proposentaux entreprises touristiques un accom-pagnement stratégique de l’innovation,jusqu’au plan d’action, au côté d’unexpert.CCIT de Saint-Étienne/Montbrison• L’opération Qualité Commerce s’ins-crit dans une logique de professionna-lisation des commerçants de proximité.Ce dispositif permet d’ajuster les pra-tiques commerciales aux mutations del’offre et de la demande, via un accompagnement stratégique adapté.

En pratique

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Tourisme DOSSIER

NORD-ISÈRE

L’Entrecôte joue la carte qualitéManagé depuis dix ans par Martine et Jean-Marc Cruder, le restaurant l’Entrecôte, à Saint-Jean-de-Soudain, vient d’obtenir la marque Qualité Tou-risme. Cette consécration nationale récompense une démarche d’améliora-tion constante de la qualité globale, suivie dans le cadre du dispositifrégional Engagement Tourisme Qualité Rhône-Alpes, relayé par la CCIT Nord-Isère. La première phase, initiée en 2007, “a été l’occasion pour nous deprendre du recul sur tout ce que l’on ne voyait plus”, explique Martine Cruder. Améliorer l’ergonomie générale du site, aménager la disposition destables, fluidifier le passage des clients et du personnel (une vingtaine de salariés et d’apprentis), créer des menus de saison et, bientôt, une carte enanglais, telles ont été les transformations apportées. Sans compter la révi-sion de la politique tarifaire et l’informatisation des prises de commandes.“Cette démarche a généré un apport réel en termes de qualité de service.”En 2009, la démarche s’est poursuivie par des investissements plus consé-quents : réfection de la terrasse extérieure, accès handicapés et créationd’un logo, signature des lieux. Le restaurant, ouvert tous les jours, midi etsoir, a généré un million d’euros de chiffre d’affaires en 2010, profitantd’une clientèle fidèle. Les gérants prévoient la rénovation de l’intérieur dessalles pour qu’elles soient en connexion avec leur boutique-cave à vins, aug-mentant ainsi la capacité d’accueil de 50 personnes. Ils envisagent, à terme,la création d’un hôtel mitoyen de 50 à 60 lits.

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SAVOIEDes skieurs servis sur un plateauEn 2002, Bernard Fontaine rachète la société belge TSI Food Pack service, pion-nière dans la livraison de repas au domicile des étudiants au ski, dans les stationsde sports d’hiver de Savoie. Dès 2003, il réoriente l’offre à destination des parti-culiers, passant de 6000 étudiants livrés, en 2002, à 60000 personnes, l’hiver2007 – soit plus d’1 million de repas. L’innovation ? Dès l’arrivée en station, les va-canciers trouvent leur réfrigérateur doté de victuailles pour une semaine. Outre lalivraison anticipée des plats, la société conçoit les menus – du basique au plus éla-boré, pour trois repas quotidiens –, les conditionne et les livre à domicile, dans lerespect de la chaîne du froid. “En 2006, le groupe Pierre et Vacances Premiumnous a permis de mettre le pied à l’étrier. En 2007, Pierre et Vacances, Maeva, puisl’ensemble du groupe Odalys (70 % des lits des Alpes) ont assuré l’essor global del’activité,” explique Bernard Fontaine. L’entreprise a réalisé 2 millions d’euros dechiffre d’affaires en 2010. Aujourd’hui, l’enjeu est d’assurer une communicationd’envergure à destination du grand public (via Internet pour la cible britannique),afin d’asseoir la notoriété et gagner du terrain avec les livraisons l’été. Le budgethebdomadaire pour un pack famille (deux enfants et deux adultes) : 209 €.

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quant à elle, une offre de formationdans le cadre du programme européenLeader (fonds européens et régionaux),à destination des restaurateurs drô-mois, axé sur la valorisation des fruitslocaux dans l’art culinaire. L’enjeu estaussi de sensibiliser les professionnels àdes circuits courts d’approvisionne-ments, ainsi qu’à l’alliance des vins etdes fruits issus du terroir. La formation,très qualitative, est assurée en partena-riat avec les maisons familiales et ru-rales (MFR) et l’université du vin, àSuze-la-Rousse. Elle est dispensée parJean-Jacques Gallifet, certifié maîtrerestaurateur, propriétaire de l’Aubergede la Valloire à Epinouze. En 2010, laCCIT de Savoie a mis en place un sé-minaire Dirigeants, financé en partiepar la région Rhône-Alpes, dans lecadre du réseau Innovation. Cette opé-ration pilote a permis aux entreprisesde formaliser une stratégie touristiqueet d’élaborer un plan d’action, accom-pagné par un expert. Sept entreprisesont plébiscité cet accompagnement, axésur les gains en valeur ajoutée. Référent pour le tourisme de montagne,René Chevalier, président de la CCIT dela Savoie, confirme : “La réorganisationdes stations de sport d’hiver suppose ladéfinition de nouvelles modalités de

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DOSSIER Tourisme

SAINT-ÉTIENNE

Convivialité au domaine de la Griottière “C’est la qualité du relationnel qui fait la différence dans l’approche duclient.” Forts de ce constat, Sylvie et Pascal Verzier acquièrent, en 2002, unancien corps de ferme en belles pierres, qu’ils restaurent. “Nous souhaitionscréer un lieu atypique, qui n’existe pas dans le sud de Vienne, sur les contre-forts du parc national du Pilat, entre vignobles et sapins.” À l’origine, la so-ciété Convivial concept visait le marché des entreprises (séminaires,assemblées générales…), avec un accueil d’au maximum 300 personnes,sous chapiteau. Rapidement, les prestations se sont élargies aux particu-liers, avec la création d’une piscine et d’un gîte. Le parti pris étant de per-sonnaliser l’accueil avec des animations sportives, ludiques ou thématiques.Parmi celles-ci, des ateliers découvertes et dégustations de vins AOC de pres-tige, comme le saint-joseph, le vin de Condrieu et le côte-rotie. Les sessionssont animées par les propriétaires du site, détenteurs d’un brevet en viti-culture-œnologie, en association avec des viticulteurs locaux. Les perspec-tives ? Instaurer un partenariat, économiquement viable, avec la filière localede producteurs et restaurateurs bio. La société, en croissance régulière depuis sa création, a réalisé 200000 euros de chiffre d’affaires en 2010.

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Ce dossier, réalisé pour la Chambre de commerce et d’industrie de région, est diffusé par les magazines : Présences, Grenoble (34 000 ex.), Impulsion, Haute-Savoie(30 000 ex.), Partenaires Savoie (25 500 ex.),Grand Angle 01, Ain (22 000 ex.), Informationséconomiques, Saint-Étienne-Montbrison(20 000 ex.), L’Économie drômoise (20 000 ex.),Nord-Isère économie (14 400 ex.), Roanne éco(10 000 ex.), Entreprendre en Beaujolais(6 000 ex.). Photos : F. Ardito (Isère, Nord-Isère),T. Béguin (Roanne), D. Gillet (Ain), V. Gout (Villefranche), D. Lattard (Drôme), G. Piel(Haute-Savoie), P. Rony (Saint-Étienne), F. Rumillat (Savoie). Contact : Présences. Tél. : 04 76 28 28 76.Le dossier est consultable en ligne sur le sitehttp://www.rhone-alpes.cci.fr/

gestion - relation pu blic/privé, avecl’ensemble des acteurs économiques -,une meilleure gestion des risques et desquestions relatives au développementdurable – dont l’impact du changementclimatique. Aussi, face aux incertitudes,et dans un contexte concurrentiel fort,le devenir de nos stations dépendra deleur capacité à innover.” A Grenoble, leConservatoire national des arts et mé-tiers et Grenoble École de Management,établissement de la CCIT de Grenoble,lancent à la rentrée 2011 un mastèrespécialisé management du tourisme demontagne, durable et innovant, en par-tenariat avec l’Institut français du tou-risme (IFT), la Ville de Grenoble,l’Institut de géographie alpine, legroupe ADS et la société Poma. L’inno-vation gagne le terrain du tourisme enRhône-Alpes ! ■ A. Le Men

Le 35ème congrès annuel mondial de l’INTA - association internationale de développement urbain - se tiendra du 6 au10 novembre 2011 à Lyon et Grenoble. Il portera sur les dynamiques de développement touristique des métropolesintermédiaires. Le 8 novembre, à Grenoble, un atelier spécifique, avec l’apport d’experts internationaux, sera consa-cré aux conditions d’émergence de l’innovation dans les métropoles moyennes. L’initiative est organisée par Rhône-AlpesTourisme, en lien avec Grenoble Métropole, la Ville de Grenoble, le conseil général de l’Isère, l’agence d’urbanisme dela région grenobloise et l’université Pierre-Mendès France.Contact : Bruno Jan, responsable ingénierie sur l’innovation dans le tourisme, et le tourisme urbain et métropolitain àla Mitra. www.innovation-tourisme.com <http://www.innovation-tourisme.com> [email protected]

Quelle dynamique touristique pour les métropoles de Rhône-Alpes ?

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Partenaires Savoie Juin 2011

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