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Bulletin trimestriel de l’Eglise réformée de Marseille Provence N° 113 - Mars 2012

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J e ne parle pas ici des futurs événements politiques pour notre pays mais des événements pour notre église. Notre

église locale où se voient profiler des événements majeurs : le plus imposant est celui des travaux du temple de Provence. Le temple : lieu où nous célébrons tous les dimanches le culte, lieu où des activités se déroulent pour petits et grands, lieu ouvert aussi à divers rendez-vous (assemblées générales, réunions de travail, concerts, expositions, repas, halte scouts, etc...). Le temple de notre église réformée incarne la richesse d’une église ouverte et accueillante.

Mais savez-vous d’où vient l’usage de ce terme « temple » ? « Les « réformés », grands lecteurs de l’ancien testament, se sont prévalus du mot « temple » par allusion directe au temple de Jérusalem. Cette référence biblique leur permettait de signaler que, le sacrifice du Christ ayant mis fin au culte sacrificiel de l’ancienne alliance, tout lieu où se célèbre le culte « en esprit et en vérité » de la nouvelle alliance […]1 ».

Ainsi, une Eglise ouverte et accueillante, « en esprit et en vérité » : ouverte comme ce tombeau vide et accueillante pour donner sens à cet événement Christ Ressuscité dans nos vies. Car ce qui doit animer et accompagner la réalisation de nos projets à venir est notre investissement « en esprit et en vérité » pour la proclamation de l’Evangile au cœur du monde.

Lilian SEITZ

1 Bernard Reymond, Temple, Encyclopédie du protestantisme, Editions du Cerf, Labor&Fides, 1995, p.1527.

Année 2012… Année de tous les changements ?

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MÉTÉO DES FINANCES

ÉDITO

I l y a 7 ans, était fêté le jubilé du temple de Marseille-Provence. Et, en 2012, ses travaux de restauration focaliseront à nouveau notre attention sur lui.

Pierre Nicolas donne un aperçu de leur programmation et dès qu’ils auront débuté, PARTAGES vous informera de leur avancement.

Cette étape dans la vie de la paroisse offre l’opportunité de se pencher sur l’histoire de Marseille-Provence. Mireille Lanza en nous parlant de ses origines nous rappelle que son existence a longuement précédé la construction du temple.

Souvent, les nouveaux paroissiens ou les plus jeunes ignorent tout de ces temps déjà anciens. Pour les faire revivre, appel est lancé à celles et ceux d’entre vous qui souhaiteront apporter leur témoignage et/ou partager leurs souvenirs.

Mais la paroisse Marseille-Provence démontre aussi sa vitalité par une augmentation de l’effectif des enfants de l’éveil et de l’école bibliques. Ils sont promesse d’avenir, pour Marseille-Provence certes, mais aussi pour l’Eglise protestante toute entière.�

Mireille URBAIN

Nous remercions toutes celles et tous ceux qui ont permis cette année encore d'atteindre notre cible et nous souhaitons que bien d'autres encore participent ardemment à la vie de notre église. �

Jean-Michel DELEUIL Pour le conseil presbytéral

L a vie de notre église locale est l’œuvre de ceux qui investissent et s'investissent dans notre

paroisse.

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ECHOS DU CP

D ans sa séance extraordinaire du 16 janvier 2012, le Conseil Presbytéral était invité à donner son évaluation finale du

proposanat de notre Pasteur, Lilian Seitz (photo ci-contre). Il s’agit d’un avis, recueilli par Mme Marie Françoise Escot représentant la Commission des Ministères (CDM) dont elle est membre et M. Gilles Pivot, président du Conseil Régional de l’ERF.

Nous avons été aidés dans cette évaluation par un « Aide mémoire pour une évaluation finale de proposanat », document établi par la CDM, qui rappelle à quoi sert l’évaluation, comment elle se déroule et ce qui est évalué.

A l’issue d’un temps d’échanges auquel n’assistait pas le pasteur les membres du CP devaient répondre individuellement et par un vote à bulletin secret à 3 questions :

• Le proposant a –t-il effectué son ministère dans le respect des priorités définies au préalable avec le conseil presbytéral?

• Etes-vous d'accord pour transmettre à la Commission des ministères un avis positif pour l'admission du candidat comme ministre de l'Église Réformée de France?

• Si la Commission des ministères l'admet comme ministre de l'Église Réformée de France, souhaitez-vous que son ministère se poursuive parmi vous?

A ces trois questions nous avons répondu « OUI » à l’unanimité. La décision finale appartient à la CDM.

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, le CP a besoin de 2 à 4 personnes prêtes à s’engager pour soutenir ses membres, notamment pour la gestion des permanences ; nous sommes actuellement un groupe de huit personnes, si on considère que le pasteur ni aucun autre prédicateur ne devrait avoir à se préoccuper en sus de la préparation des lieux avant le culte. Les absences se font trop sentir et le roulement est très serré. Merci d’avance de vous signaler auprès du Pasteur ou des conseillers si cela vous est possible. �

Mireille NJEE

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Du côté de l’éveil-école bibliques…

Nous avons en fin d'année, reçu un paquet étrange... venu d'une destination inconnue… Mais en l'ouvrant, nous nous sommes aperçus qu'il s'agissait en fait de messages de nos amis américains : les enfants de l'école biblique de Claire Kilcoyne nous ont envoyé une dizaine de lettres ! Nous avons expliqué aux enfants d’où elles venaient et le chemin qu’elles avaient parcouru. Bien sûr, elles étaient écrites en anglais. C'est Eliott qui nous les a traduites et nous leur avons donc répondu pour leur souhaiter la bonne année : un petit dessin et une présentation de chaque enfant... Les petits américains ont entre 6 et

10 ans. Un début d'aventure épistolaire !! �

Ndlr : Claire Kilcoyne était présente l’année dernière et est repartie au Texas avec ses parents. Ses premiers pas permettent de garder le lien avec eux.

PARTICIPONS TOUS A L’ANIMATION FINANCIERE !

E n ce début d’année le conseil presbytéral va présenter son budget pour 2012 en

Assemblée générale ; il gère ce budget en « bon père de famille » et cette année se profile difficile dans le contexte économique ; au delà de l’offrande au culte chacun d’entre nous peut participer à l’animation financière. Pour relayer Magali, je propose d’organiser

un grand vide–grenier dans le courant du printemps. Pour cela il faut non seulement : - du matériel en bon état (de cuisine, vaisselle, livres, CD, bibelots, jouets, colifichets, etc). - du linge propre (de maison, vêtements d’adulte et/ou d’enfants). Mais aussi une équipe de bénévoles pour trier préalablement au temple pendant une ou deux journées, puis organiser le stand et s’y relayer sur un dimanche entier (5 h - 19 h).

Alors, allons tous revisiter nos caves et greniers ; ils regorgent de « ça peut servir » et de « c’était à ta pauvre tante » ou de « je ne sais plus ce qu’il y a, on triera plus tard » ; ce que nous y trouverons fera des heureux. Merci pour vos idées et merci de me contacter. �

Lorraine BRUNEL 04 91 84 78 85

Nathalie RACINE Nathalie BEROUD

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CAUSERIE DE PROVENCE DU 15 NOVEMBRE 2011

KARL VON LINNÉ (1707-1778), MÉDECIN ET NATURALISTE SUÉDOIS DU XVIIIe SIÈCLE

« FINIS TELLURIS EST GLORIA DEI EX OPERE NATURAE PER HOMINUM SOLUM » (La finalité de la terre c’est la gloire de Dieu, à partir de l’œuvre de la Nature, par l’homme seul). Telle est l’affiche encadrée de 2 portraits de Linné (jeune et plus âgé) que le Pr Marcel SARDE avait placardée sur le mur derrière lui ; il était accompagné d’un ami, Jacques Vergnes, membre, comme lui, de la Société Linnéenne de Provence.

F ils de pasteur luthérien (et jardinier), Linné, brillant étudiant de l’université d’Uppsala, reçoit une bourse du Royaume suédois à 22 ans et,

l’année suivante est nommé démonstrateur au Jardin botanique de l’Université. Le latin est alors langue savante internationale et c’est donc en latin qu’il écrit toute son œuvre. Karl von Linnaeus (qui se traduit par Charles du Tilleul) publie en 1767 Systema naturae (Système de la nature) dont la 1ère édition paraît en 1737 en Hollande. Linné y présente un répertoire, selon les classes, les ordres, le genre les espèces vivantes. Le système de classification et la nomenclature que Linné établit dans Fondamanta Botanica sont encore en usage. En 1753 il publie son ouvrage fondamental « Les Espèces des Plantes » où il présente sa méthode de classement en 2 mots, la nomenclature binomiale (ex : trifolia repens = le trèfle rampant).

Le Pr Marcle Sade nous précise que si Dieu a créé, Linné a classé ! En conséquence, il nous explique que : Nomen est numen (le nom c’est la puissance divine) ! Et Linné fut souvent qualifié de «nouvel Adam » car d’après Genèse II, 19, il accomplissait ainsi le commandement que Dieu avait donné à Adam de nommer les créatures peuplant le Paradis terrestre. Le Pr Sarde nous explique que Linné s’inscrit bien dans la période du Siècle des Lumières qui vit le développement des connaissances et idées ouvrant la voie à la Révolution

française. ����

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���� Alors, nous, paroissiens de Provence, qui nous garons à la rue Linné, à 100m du temple, pensons à ce naturaliste et médecin suédois qui avait réuni dans son herbier plus de 1000 espèces de plantes ! Et le Pr Sarde est d’ailleurs lui-même un grand botaniste amateur car il parcourt encore, à 85 ans bientôt, notre région (Garlaban, Etoile, etc) à la recherche de plantes rares. Grand amoureux de la Nature, je lui avais demandé en liminaire de sa conférence de nous relire son psaume préféré de David (Ps 104 : Chante mon âme et bénis le Seigneur Mon âme bénis l’Éternel, merveilleusement grand et revêtu de splendeur et de majesté).

De plus, c’est avec plaisir que nous avons aussi entonné le célèbre et émouvant « Credo du Paysan » (Je crois en Toi, Maître de la Nature, Je crois, je crois en ta bonté…). Un grand merci à M. Marcel Sarde, un maître du savoir plutôt (dixit) qu’un érudit ! �

Michel SALOMON

GALETTE ŒCUMÉNIQUE

D imanche 22 janvier, au cœur de la semaine de l’Unité des chrétiens, notre paroisse s’est,

comme tous les ans, réunie avec les paroisses catholiques des Chartreux et de Saint-Pierre-Saint-Paul. La pasteure Riita Granroth de la Mission luthérienne finlandaise était aussi parmi nous.

Le matin, échange de chaires : le pasteur Seitz prêchant aux Chartreux tandis que Provence accueillait le père Boyer, curé de St-Pierre-St-Paul. Repas partagé en salle Denise Battini, après que le père Spinoza l’eut béni. L’après-midi, une très intéressante information

(avec vidéo) sur les chrétiens persécutés fut présentée et commentée aux adultes par le responsable régional de l’association « Portes ouvertes ». De leur côté, 15 enfants du KT et de l’école biblique recevaient un enseignement commun par les monitrices protestantes et catholiques qui pouvaient ainsi se rencontrer. Cette journée, riche et forte, s’est achevée par le partage de la traditionnelle

galette des rois, dite « œcuménique ». � Mireille URBAIN

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LES ORIGINES DE LA PAROISSE DE PROVENCE

P endant la période de la Restauration, qui s’étend de juillet 1815 à juillet 1930 sous les deux règnes de Louis XVIII et de Charles X, le littoral

méditerranéen était très catholique et les protestants peu nombreux. Mais, à cette époque, à Marseille, les intérêts économiques prédominaient ; son activité portuaire était florissante et on vit arriver de très nombreux étrangers venus y faire fortune. Parmi eux, des Suisses ; c’est alors que fut construit le temple de la rue Grignan (1825) en plein centre de la ville, près du port. L’industrie textile devint florissante grâce à l’apport du coton d’Afrique et de nombreuses filatures sont créées. Plus tard, arrivèrent les gens des montagnes voisines Alpes et Cévennes qui venaient vendre les produits laitiers de leur région, personnages du Queyras ou de Barcelonnette qui s’établirent dans les banlieues Est (Les 3 Lucs, Saint-Barnabé, Montolivet). Ce temple de la rue Grignan était bien trop éloigné pour eux et un lieu de prière annexe fut créé dans le quartier de la Madeleine, au boulevard Rougier. Le pasteur Aeschimann a été pressenti et a dirigé cette écclésiole de 1926 à 1933. Mais, déjà, on songe à créer un Temple dans ce quartier de Marseille et, dès 1930, l’Eglise réformée de Marseille achète dans le lotissement de la Madeleine une partie du domaine de la Mure à Madame Laugier. C’est en 1934, avec l’arrivée du pasteur Viollier que l’on abandonna la rue Rougier, car la famille suisse de Monsieur Sigrist, qui avait créé une

manufacture de chapeaux aux Quatre-Chemins, prêta une partie de ����

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���� ses locaux à la paroisse. Une grande salle et des pièces plus petites qui étaient utilisées comme salles de réunion pour les scouts, Eclaireurs, Eclaireuses, Louveteaux, Petites ailes et pour les activités paroissiales tandis qu’une petite cour nous permettait de sortir grâce à un escalier par la rue de Provence. Et notre paroisse prit ce nom : « PAROISSE DE PROVENCE » qu’elle a gardé à ce jour. Le pasteur Viollier, avec sa femme et ses enfants, donna vie à ce temple pendant 10 ans et, ce, malgré la guerre. Le dimanche matin, avant le culte, de très nombreux enfants assistaient à l’école du dimanche et il n’était pas rare de rencontrer des missionnaires qui venaient nous raconter des histoires africaines et nous parler de leur travail car ils s’arrêtaient à Marseille pour prendre leur bateau vers leurs lieux de mission. Les fêtes de paroisse avaient lieu dans la cour de l’usine. Mais, après la guerre, Marseille se lança dans de grands travaux d’urbanisation, de grands immeubles furent construits et, surtout, la Ville décida de couvrir le Jarret, ce petit fleuve capricieux tantôt à sec et tantôt inondant abondamment ses voisins. La grande rocade prévue devait relier les quartiers Nord à ceux du Sud en créant la voie rapide Duparc-Sakakini. Cet ouvrage d’art annonçait la fin de cette zone rurale, composée de pinèdes et de petits jardins où, sur les bancs mis çà et là, les Marseillais riverains venaient, le soir, s’asseoir et discuter. Le terrain acheté par l’Eglise réformée en 1930 est situé à cet endroit, au coin de la rue Fondère. C’est l’entreprise Müller qui a été choisie pour mener à bien le projet d’aménagement. Elle acheta une partie du terrain sur lequel elle construisit un immeuble d’habitation et, tout à côté, le Temple.

La pose de la première pierre a eu lieu en 1953 et, en 1954, la Dédicace du

Temple est célébrée par les pasteurs Chapal et Marchand. ����

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���� 1953 est aussi la période où l’on voit apparaître les prêtres ouvriers. Et, c’est ainsi, que les Frères de Taizé, très séduits par cette nouvelle forme d’évangélisation, vont rejoindre Marseille comme ouvriers. Frère Pierre et frère Paul se font embaucher dans l’entreprise Müller et feront partie de l’équipe qui bâtit notre Temple. Un temple moderne dont le mur, derrière la table de communion, garde toute sa symbolique. Certes, un mur de briques est un arrêt. Mais il peut être provisoire et, comme l’avait dit le pasteur J. Marchand, un jour il s’ouvrira sur la grande perspective du durable. La croix, qui est le fondement de l’Eglise, s’y impose. Centrale, elle trône sur toute la terre dans sa gloire suprême, signe de la Résurrection. Les briques sur champ forment un carré : elles représentent la vie. Il y a 7 carrés par rangée, le chiffre 7, signe significatif et sacré, et 11 rangées de 7 carrés nous rappellent le pardon dans l’Evangile de Luc, chapitre 17. �

Mireille LANZA

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TRAVAUX DU TEMPLE : Où en est-on ?

Le dossier des travaux avance, moins vite qu’on le voudrait, mais il avance.

Pour rappel, il s’agit principalement :

• de rénover les façades, dont les bétons se dégradent lentement mais sûrement,

• de réaliser des travaux d’étanchéité et d’isolation des toitures terrasse,

• de mettre en conformité la sécurité électrique,

• de rénover la salle annexe donnant sur la cour.

Ces derniers mois, le contrat avec l’architecte a été validé par le Conseil Presbytéral.

Les dossiers de demande de subventions ont été déposés début janvier auprès de la ville de Marseille et du Conseil Général.

La perspective de l’imminence de travaux suscite des questions, des idées d’aménagement ; toutes ne pourront pas être prises en compte, mais le maximum sera fait en fonction des fonds dont nous disposerons. Cela entraine aussi une réflexion sur l’utilisation des locaux, sur le projet d’église, et tout cela est positif.

Divers projets d’animation sont en préparation pour faire connaître le plus largement possible le projet et les besoins qui vont avec.

La prochaine Assemblée Générale sera l’occasion de faire avec vous le point, et de recueillir vos idées. �

Pierre NICOLAS

VISITE DU PASTEUR

Je reste à votre disposition si vous souhaitez une rencontre. N’hésitez pas à me joindre au 06.04.14.58.92.

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LE BLÉ EN HERBE Troupe de théâtre du Temple Marseille Provence

JEUNES Ils montent la pièce « LE SICILIEN » de MOLIÈRE. Les répétitions ont lieu au temple Marseille Provence tous les mercredis de 17 h 30 à 19 h 30, dans la joie et la bonne humeur. Si l’expérience tente des jeunes, il y a de la place pour tous (à partir de 10 ans).

Cette pièce sera jouée au Temple le samedi 21 avril à 20 h 30.

ADULTES Ils montent la pièce « LE DOCTEUR KNOCK » de Jules ROMAINS Les répétitions ont lieu au temple Marseille Provence tous les lundis de 20 h à 22 h, dans une ambiance pleine de rire. Si l’expérience tente des adultes, il y a de la place pour tous.

Cette pièce sera jouée au Temple samedi 14 avril 20 h 30.

Responsable Michel MALFUSON Animateur Jean-Pierre FADOUL

06 85 48 12 06, mail : jean-pierre.fadoul@wanadoo.fr

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LE SCOUTISME En 2011, le scoutisme a commémoré son centenaire. C’est l’occasion d’un rappel de son implantation en France et de quelques dates pour les initiés (anciens) et bizuts qui n’ont plus ou pas encore des précisions sur le scoutisme et plus particulièrement sur le mouvement unioniste.

1ère Partie : Généralités

L es Eclaireurs unionistes furent le premier mouvement de scoutisme en France avec

les Eclaireurs de France. Les premières troupes apparurent en 1910-1911 issues des Unions Chrétiennes de Jeunes Gens. Le pasteur Samuel Williamson, alors président, fut l’initiateur du mouvement en France. Connaissant parfaitement la langue anglaise, il réalisa pleinement l’essentiel des principes énoncés dans le livre « Scouting for boys », livre guide de Baden Powell.

Pourquoi « Unionistes » ? C’est pour rappeler l’origine du mouvement issu des Unions chrétiennes et dirigeant le mouvement. Les premières troupes furent celles de Boulogne-sur-Seine et l’Union de Paris de Saint-Maur, créées en avril/juin 1911. En octobre 1911, dix troupes régulières comptaient 173 Eclaireurs. Avant la guerre de 1914-1918, les EU atteignaient le chiffre de 3000, groupés en 110 troupes au 1er juillet 1914. En 1923, Guérin-Desjardins devient commissaire national en remplacement du chef Jean Beigbeder. En juin 1926, on célèbre le 15e anniversaire du mouvement. En novembre 1928, lancement officiel des Routiers. Août 1936, on célèbre les 25 ans du mouvement. 3000 éclaireurs se retrouvent au camp national du Wallbarch, au cours duquel le commissaire Guérin-Desjardins remet à Jean Gastambide la charge et les

insignes de Commissaire national pour lui succéder. ����

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���� 1911-1936 : Pendant les 25 ans écoulés où des troupes du mouvement EU s’implantent partout en France et prospèrent, on voit apparaître en 1919 des troupes catholiques à Lille et à Paris qui fusionnent. Elles comprennent 300 garçons. L’association des Scouts de France est née, officialisée le 25 juillet 1920, et se constitue en Fédérations strictement catholiques dès 1922.

En 1920 est institué à Londres un Bureau International du Scoutisme, veillant à l’organisation, à la formation et à l’orthodoxie du scoutisme dans tous les pays. En 1923, organisation du camp de formation, camp-école des chefs à Cappy pour les EU et les E.d.F. Les Scouts de France ont leur camp-école à Chamarande. Les Eclaireurs Israélites puis les Guides de France voient leur reconnaissance.

1933 : 4e Jamboree de Godolto en Hongrie. 1937 : 5e Jamboree de Vogelenzang en Hollande.

1939-1940 : Après la déclaration de guerre, le scoutisme disparaît dans certains pays (Russie, Italie, Allemagne). Beaucoup de chefs scouts partent aux armées. En France, dès 1940, le scoutisme est interdit en zone Nord occupée par les Allemands. Seul en zone Sud, dite zone libre, le scoutisme subsiste. En septembre 1940, les chefs des trois associations E.U.-E.d.F.-S.d.F. se réunissent afin d’associer leurs mouvements et d’unifier leurs actions et forment la Fédération du Scoutisme Français. Cela se traduit entre autres par une unification des insignes, pour les E.U. le Coq disparaît remplacé par l’écusson Croix fleurdelisée avec la devise « SOIS PRÊT ». �

Pierre BLONDEL A SUIVRE…

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« Tous nous serons transformés par la victoire de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Co 15 :51-58)

T hème de la semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens préparée par le Comité Œcuménique

Interconfessionnel de Marseille (C.O.I.M.). Les thèmes annuels, cependant, ont été choisis, pour 2012, par les Églises de Pologne (Comité mixte du Conseil œcuménique de Pologne et Comité épiscopal pour les relations œcuméniques). Le thème choisi cette année par ces Églises est celui cité en titre (texte de la TOB).

La célébration d’OUVERTURE du 18 janvier, qui s’est tenue dans la basilique millénaire de Saint-Victor (choisie à l’unanimité), a été animée par les Jeunes en lien avec la Communauté de Taizé et les scouts arméniens. A la fois imposante mais simple, remplie de ferveur et de sincérité, cette cérémonie, véritablement consacrée à l’Unité, et initialisée par la prière pénitentielle du KYRIE ELEISON, dite par la pasteure luthérienne Ritta GRANROTH, a donné de belles et émouvantes MÉDITATIONS, parmi lesquelles on peut citer celle de Mgr Georges PONTIER, archevêque, marquée surtout par les concepts de PAIX et d’HUMILITÉ, celle du pasteur Frédéric KELLER, évoquant ce fil d’un funambule reliant la Vie et la Mort, les difficultés et épreuves de la vie face à la fermeté et au caractère inébranlable de ce même fil qui rattache seul au Dieu Tout-Puissant ; celle du pasteur Jean-Raymond STAUFFACHER exultant et magnifiant notre transformation par Victoire de l’AMOUR de notre Seigneur Jésus-Christ. Le père Jean-Michel PASSENAL, par ailleurs, nous a lu le texte de 1 Corinthiens 15 : 51 à 58 dans sa totalité sur la connaissance du Mystère, « et sachant que notre peine n’est pas vaine dans le Seigneur ». Vu que le symbole qui nous unissait tous était celui du Baptême, la fin de la cérémonie a vu déverser dans un baptistère une cruche d’eau par chacun des Ministres des Eglises, et à commencer par l’Archevêque, cérémonie à la fois charismatique, prophétique et pneumatologique, ô combien émouvante… Accueil fait par le Curé de Saint –Victor, le père RAST. �

Un participant : Michel SALOMON

Ne disposant pas ici de la place nécessaire pour publier l’intégralité du compte-rendu de la Semaine de l’Unité des Chrétiens, nous vous invitons à le lire sur le site de la paroisse : erfmarseilleprovence.free.fr

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ÉCHOS DE LA RÉUNION DE QUARTIER En ce 20 janvier 2012, Adine Pélissier est venue nous faire découvrir la Fraternité

des Veilleurs.

C ette fraternité spirituelle, créée en 1923 sous l’impulsion du pasteur Wilfred Monod de l’Oratoire du Louvre et de

son fils Théodore, permettait aux catéchumènes puis aux hommes et femmes de se retrouver pour prier dans l’esprit des Béatitudes, du Sermon sur la Montagne. Considérée comme un « Tiers Ordre protestant » cette communauté s’inspire de Pierre Valdo et de Saint François d’Assise. Ses maîtres mots sont : joie, simplicité, miséricorde.

Chaque membre de cette fraternité est encouragé à œuvrer dans sa propre communauté ecclésiale et à avoir une action sociale. Les Veilleurs, bien que dispersés, suivent la même règle de vie :

• Se recueillir à trois moments dans la journée : matin, midi et soir,

• Avoir un recueillement particulier le vendredi, en évoquant la Croix du Christ, ainsi qu’une action concrète envers autrui,

• S’associer chaque dimanche au culte de son église locale dans la joie de la Résurrection,

• Renouveler chaque année son engagement auprès de la Fraternité.

Les Veilleurs sont invités à se retrouver localement 4 fois par an, pour se replacer devant Dieu et reprendre conscience de leur vocation de chrétiens. Ils peuvent participer à des retraites de 3 jours aux Abeillères, près de Saint Jean du Gard. Le silence y tient une place importante pour laisser place à la méditation des Écritures et à la prière.

Mais toute personne peut venir aux Abeillères en en faisant la demande auprès de Daniel Bourguet, actuel prieur de la Fraternité. �

Anne-Lise THURET Contacts : Pasteur Daniel Bourguet Les Abeillères 30270 Saint Jean du Gard régional : emoscovi@dbmail.com

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Eglise réformée de Marseille Provence

29, bd Françoise Duparc 13004 Marseille

Vos dons à la paroisse À l’ordre de :

ACER Marseille Provence N° 113-00 X Marseille

Pasteur Lilian SEITZ lilianseitz@gmail.com

06.04.14.58.92

Site internet : http://erfmarseilleprovence.free.fr

POUR QUE TOUS SOIENT UN

Seigneur, Toi, qui la veille de mourir pour nous, A prié Dieu pour que tous tes disciples soient un, Tu as permis qu'en notre foyer, Nous ressentions douloureusement La désunion venue des âges. Donne-nous, tout au long de notre vie commune, Force et confiance en Toi Pour surmonter l'adversité Et les dissensions d'une impossible unité. Merci Seigneur de nous éclairer Pour vivre en totale union Sans être identiques, Nous faisant reconnaître que l'Autre est aussi Pleinement Ton disciple. Merci de nous rapprocher chaque jour davantage. Accorde nous maintenant de nous rencontrer en Toi, Et inspire à Tes enfants la voie et les moyens Qui conduisent à l'union des chrétiens. Amen.

Un paroissien de Provence