Paris 8/16e - Juin 2012

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 8eme & 16eme arrondissements du mois de juin 2012.

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édito ‘Bon’jour !

Régie publicitaire

Éric Le Thérisien

[email protected]

06 45 60 28 71

Régie grands comptes

[email protected]

06 33 54 65 95

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédactrice en chef

Caroline Jolivet

[email protected]

Graphiste

édouard Memponte

Secrétaire de rédaction

Annabelle Ruchat

Rédacteurs

Cécile Guthleben, Célia Elamé,

Cécilia N’zaou, Mélanie Duault,

Nadège Saiget

Photographes

Luci Hauzay, Christian Gidon,

Mélanie Duault

Remerciements

À tous les rédacteurs et photographes du

Bonbon pour leur énergie et leur envie

Partenariats et culture

Macha Binot

[email protected]

Petites annonces

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Contactez-nous

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01 48 78 15 64

Le Bonbon

12, rue Lamartine

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

Très cher Mr Jack Lang,

Je ne sais pas si vous êtes un fervent lecteur du

Bonbon, mais je l’espère, en tant qu’ ancien Ministre

de la Culture. Et vu que vous avez occupé le poste de directeur du

théâtre National de Chaillot dans le 16e, fin 1972, j’espère pour vous

que le Bonbon 8e/16e est soigneusement posé sur votre table de chevet.

Dans le pire des cas, votre adversaire politique de l’UMP, Claude Goas-

guen, vous fera parvenir un exemplaire…

Quoi qu’il en soit, je souhaitais attirer votre attention sur la Fête de la

Musique, que vous avez décidé de lancer le 21 juin 1982. Cette année,

cette manifestation fêtera ses 31 ans et je vous en félicite.

Toutefois, aurait-il fallu préciser, en instaurant cet évènement, qu’il

s’agissait de la Fête de la - bonne - musique.

Résultat, chaque 21 juin, c’est la même chose ; nous devons subir les

cris et les hurlements de jeunes gars prépubères, tentant de scander

« Highway to Hell » de AC/DC mais n’ayant pas encore eu le temps de

muer. Il y a aussi les voix stridentes des jeunes filles pensant qu’il s’agit

là d’un casting géant pour dénicher la Nouvelle Star ou The Voice sans

oublier les quinquagénaires, passés à côté de leur carrière et souhai-

tant se rattraper, l’espace d’une journée…

Je n’évoque même pas les musiciens qui se prennent pour Hendrix ou

Slash mais découvrent à peine qu’ils ont 5 doigts… Bref, je vous parle

de ce carnage auditif qui, chaque année, nous fait saigner les oreilles.

Alors, cher Monsieur Jack Lang, pour le bien de nos tympans ché-

ris, pourriez-vous faire passer le message à la nouvelle Ministre de la

Culture, Aurélie Filippetti, afin de rebaptiser cet évènement : Fête de la

Bonne Musique ?

Le Bonbon et ses lecteurs vous en seraient très reconnaissants.

Caroline Jolivet

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sommaire

6. Francoël + Paola Brugui

18. Les Monkey Crashers

10. Francis Zégut

22. Casa Murat

14.Champs Elysées Film Festival

28. Les Enfants de la Scène

5. Le Bon Timing

6. Le Bon Commerçant

10. La Bonne Étoile

12. Les Bons Plans

14. Le Bon Festival

16. Le Bon en Arrière

17. Les Bonnes Annonces

18. Le Bon Collectif

20. Les Bons Shops

22. La Bonne Pizza

24. Le Bon Horoscope

26. Les Bons Snapshots

28. La Bonne Association

30. Le Bon Agenda

32. Les Bonnes Adresses

Juin 2012

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le bon timing Les événements à ne pas manquer !

“Regard vers un ailleurs” Double regard porté par

des prises de conscience, emplies de nostalgie pour

deux photographes. Pour Boris Gayrard, ses paysages

dépouillés montrent une beauté brute alors que pour

Sandra Matamoros, s’opère un voyage intérieur fic-

tif et réel, à la recherche d’une mémoire affective.

Du 6 au 22 juin 2012. Vernissage le 5 juin, à partir

de 18h. Le cloître ouvert, Couvent de l’annonciation

222, rue du Fbg St-Honoré, 8e

Les Solistes aux Serres d’Auteuil

Découvrez ce festival qui, depuis 2000, soutient la

création et les jeunes musiciens autour du piano.

Cette année, le festival prendra ses nouveaux quar-

tiers à l’Orangerie de Bagatelle en 2012 pour laisser

la place aux travaux d’extension de Roland-Garros

sur le site des Serres d’Auteuil. Du 1er au 10 juin 2012

Orangerie de Bagatelle, allée de Longchamp, 16e

Jalouse Rocks Paris

Pour la 4e édition, le magazine de mode, Jalouse,

vous invite à découvrir son festival de rock indé. Pré-

parez-vous à vivre 3 jours de concerts endiablés. Du

côté du 8e, ne manquez pas, le mercredi 6 juin, un DJ

set au Levi’s Store des Champs-Elysées et la soirée

de clôture au Baron.

Le 6 juin 2012

Baron + flagship Levi’s des Champs-Élysées, 8e

Exposition

Soirée

Pho

tos

DR

Concerts

Salon du Cinéma place Saint-Sulpice

Devenu le rendez-vous incontournable des collec-

tionneurs et des marchands, des cinéphiles et pro-

fessionnels, ce salon propose du matériel (appareils

photographiques, projecteurs, caméras, lanternes)

des affiches, revues, livres, des disques et, bien sûr,

des films de tous formats… du XIXe siècle à nos jours.

Du 11 au 13 juin Place Saint-Sulpice, 6e - Mardi 12

juin : Vente aux enchères (Auction) à partir de 20 h

Cinéma

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le bon commerçant

Les endroits les plus beaux sont souvent les plus

secrets. Ce mois-ci, le Bonbon en a fait l’expérience.

Après avoir marché, sous la pluie, depuis la Place

de l’Etoile, me voilà enfin devant la belle et grande

demeure de Francoël + Paola Brugui.

« Sonnez avant d’entrer », dixit une petite pancarte,

soigneusement placardée au-dessus du numéro 56

de la rue de Chézy, à Neuilly. Malgré cette invitation

à passer le seuil, les habitants du quartier n’osent

parfois pas s’aventurer dans cet antre. Et pourtant,

ils ont tort… Car une fois cette grande porte bleue

poussée, vos yeux n’en seront qu’éblouis.

Ce concept store, créé il y a environ une dizaine d’an-

nées, vous propose des objets décoratifs que vous

n’aurez très certainement jamais vus ou entraperçus

auparavant. Et c’est d’ailleurs le leitmotiv de Stépha-

nie et Patience, les deux hôtes de la boutique.

Résultat ? Je me laisse séduire par ces cadres « Lon-

don Herald » reprenant d’anciennes coupures de

presse sur l’incontournable Marilyn Monroe ou bien

le mythique « Yes We Can » de Barack Obama. Je me

laisse surprendre également par la vaissellerie ita-

lienne, des bougies Neom, une lampe clochette, des

ronds de serviettes « Réunion de famille », un pho-

tophore poisson, une passoire à fruits ou encore des

personnages « Visiteurs » réalisés par une céramiste

brésilienne.

J’arrive ensuite devant cette sculpture d’autruche

en métal. Elles sont plusieurs d’ailleurs à se parta-

ger la boutique de 100m². à l’origine de cette œuvre

d’art, on retrouve Louise, une artiste du Zimbabwe,

passionnée de nature, qui décida de reproduire, avec

l’aide d’un ornithologue, tout un bestiaire en métal.

Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que

Stéphanie et Patience s’imprègnent, non seulement,

des grands salons de déco, types Maison & Objet ou

bien Playtime, mais aussi des voyages, pour trouver

la perle rare. Et la gérante profite d’ailleurs de ses

nombreuses escapades à travers le monde pour rap-

porter des objets.

Du coup, Francoël + Paola Brugui regorge d’œuvres

internationales, toutes aussi originales et belles les

unes que les autres. De Bali à l’Amérique Latine en

passant par le Brésil, l’Italie, sans oublier l’Hexagone.

« Environ 30% des créateurs exposés sont français »,

me précise Stéphanie.

Et pour exposer ces nombreux objets décoratifs,

la boutique peut compter sur Linda, chargée de les

présenter à travers plusieurs mises en scène et

plusieurs espaces. Quelques clients en profitent

d’ailleurs volontiers pour piquer certaines de leurs

idées.

Si l’aventure de la boutique a débuté avec les sculp-

tures avant de s’élargir à l’art en général, Francoël

+ Paola Brugui s’est par la suite diversifiée vers un

autre univers ; celui de l’enfant.

Le corner kids, lancé il y a deux ans, plaira à coup sûr

aux petits bouts de choux mais aussi à leurs parents.

Là encore, la boutique mise sur des articles peu vus,

EntREz dAnS un mondE mERvEiLLEux

Communiqué Caroline Jolivet

Photo Mélanie Duault

Francoël + Paola Brugui

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le bon commerçant

et réalisés par des créateurs, essentiellement euro-

péens. Des vêtements aux incontournables doudous

en passant par de petits écriteaux « La princesse

dort, ne pas déranger » ou des boîtes à musique

cachées dans des champignons, tout est fait pour

que vous succombiez.

Et Francoël + Paola Brugui ne s’arrête pas là puisque

la boutique fait dans l’édition de livres, de 3 à 10 ans,

en Français mais aussi en Anglais, s’il vous plaît ! à

ce jour, 5 collections sont disponibles dont celle avec

l’irrésistible oiseau Tipi. « On veut que les illustra-

tions soient en totale cohérence avec le texte car on

ne veut pas tromper l’enfant ». Envie de faire décou-

vrir à vos chères petites têtes blondes l’amour des

mots et la magie des livres ? Alors, succombez à la

dernière collection, disponible en 9 tomes, baptisée

« Une année scolaire dans une école pas comme les

autres ».

Francoël + Paola Brugui est, en tout cas, une bou-

tique vraiment pas comme les autres. Et lorsque je

demande à Stéphanie son produit coup de cœur, elle

avoue, à demi-mot, avoir un faible pour la sculpture

en forme de cerise, réalisée par une artiste brési-

lienne, tout en précisant « Nous choisissons d’expo-

ser des produits que nous aimons et qui sont aussi

susceptibles de plaire à nos clients car on les connaît

bien, on discute beaucoup avec eux ».

Alors, le Bonbon vous le redit : osez pousser la porte

et plongez dans le monde merveilleux de Francoël +

Paola Brugui. Vous n’en reviendrez pas !

Francoël + Paola Brugui

56, rue de Chézy

92200 Neuilly-sur-Seine

A 10 minutes du métro Sablons

Tél. : 01 46 40 28 40

Ouvert du lundi au jeudi de 9h à 18h00

puis le vendredi de 9h à 13h ou sur RDV

www.fpbrugui.fr

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la bonne étoile

il a très certainement bercé l’adolescence de cer-

tains d’entre vous à coup de « Bonsoir  bande  de 

p’tites  graisseuses  et  bande  de  p’tits  graisseux ». 

D’autres le connaissent pour son « émission qui car-

bonise le pois chiche à tous les étages », diffusée dès

1980 sur RtL ! depuis un peu plus de dix ans mainte-

nant, tonton zégut, comme certains le surnomment,

bosse pour la petite sœur, RtL 2, avec son émission

« Pop Rock Station ». Rencontre avec un passionné

et amoureux de la musique.

Tu es arrivé chez RTL en 76 en tant que standardiste

puis tu as commencé l’antenne en 1980. C’est quoi

ton secret pour durer ?

J’ai été et je suis toujours passionné par la musique.

En bossant à RTL, où, dans un premier temps, j’ame-

nais mes disques, et après avoir fait une maquette

où je hurlais dans le micro et passais du métal, j’ai

eu envie de faire ce métier en remerciant la musique

car elle a été pour moi un abri quand j’étais môme.

à cette époque là, j’avais un profond respect pour

la musique, et c’est toujours le cas. Peu importe

laquelle d’ailleurs, à partir du moment où elle suscite

des émotions.

Finalement tu es resté très fidèle à la maison RTL. Tu

n’as jamais eu envie d’aller ailleurs ?

On m’a proposé Sky quand c’était encore du rock

puis Oui fm. Mais à partir du moment où tu fais la

chose que tu as envie de faire, fondamentalement,

je ne vois pas pourquoi aller chercher ailleurs. J’étais

bien et je suis bien encore aujourd’hui. ça m’a per-

mis de rencontrer du monde… Après, il y a l’ambition.

Mais l’ambition de quoi ? Devenir une star ? ça ne

m’intéresse pas ! Mon ambition, c’est d’écouter de

la musique et pouvoir la partager. La plus belle des

récompenses c’est quand les auditeurs d’il y a 15 ans

me reparlent de choses que je diffusais à l’époque.

Tu es à l’origine de la première émission radio de

Hard Rock, Wango Tango en 1994. Comment cela

s’est passé ?

à l’époque, j’étais au standard et ils cherchaient de

jeunes animateurs pour la grille d’été. Et comme

j’aimais le métal, depuis mes 15 ans, j’ai proposé

de faire une émission là- dessus. J’ai fait un quart

d’heure avec 3 morceaux puis je gueulais et je racon-

tais des conneries… C’était un peu les Bidochons,

sauce métal. Et c’est parti comme ça. Ma première

émission remonte au 8 août 1980, j’en ai fait 5 pen-

dant l’été et, à la rentrée, il y a eu un tel baroufle avec

cette émission, que ça a redémarré le 16 janvier 1981.

Comment es-tu tombé dans le métal ?

Quand j’étais môme. J’ai toujours dit que le métal

devait remercier la fée électrique ainsi que Mr Fen-

der, Mr Les Paul et Mr Jim Marshall parce que fina-

lement, le métal c’est du blues qui a été électrifié. Je

suis tombé dedans avec Led Zeppelin qui, pour moi,

LE tonton du RoCk’n’RoLL

Texte Caroline Jolivet

Photo DR

FrancisZégut

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était la connexion parfaite entre l’esprit du blues et

l’électricité.

Quels sont tes groupes préférés ?

Il y a eu les Beatles pendant l’enfance. J’ai acheté

mon premier 45T ou 1962 et c’était « Love Me Do ».

Puis Led Zeppelin pendant l’adolescence. Il y a aussi

les Stones pour le côté rock’n’roll et Hendrix le gui-

tariste flamboyant ou encore AC/DC et Metallica…

Mais je ne me suis jamais fermé une porte. Résultat,

à mon âge, j’écoute un peu de jazz, de musique clas-

sique aussi et beaucoup de Sigur Ros que j’adore.

Pop Rock Station by Zegut

sur RTL2, Paris 8e

Du lundi au jeudi de 22h à minuit

www.byzegut.fr/

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les bons plans

AngelinaThé et détente au Jardin d’Acclimatation

délicate et gracieuse, elle surplombe un parc de ver-

dure ; prière d’acclamer Angelina : l’endroit où boire

un thé et déguster une pâtisserie de qualité. Haut

lieu historique, créé en 1903, Angelina s’est imposée

comme le temple de la gourmandise.

En 2005, le groupe Bertrand reprend les rênes de la

prestigieuse maison, contribuant à son expansion.

Depuis juin 2011, Angelina est implantée au cœur du

jardin d’Acclimatation. Le thé 226, aromatisé au cacao,

et les Macalongs, merveilles du pâtissier Sébastien

Bauer, hypnotisent vos papilles alors que les tout petits

dévorent leur menu dédié. L’incontournable reste le

Mont-Blanc avec sa chantilly, ses vermicelles de mar-

ron et son cœur meringué. On vous achève volontiers

avec « L’Africain », ce chocolat chaud, onctueux et

voluptueux, habillé d’éclats chocolatés. Et bientôt, la

famille Angelina s’agrandira grâce à une ouverture au

Musée du Luxembourg puis à l’Hôtel Sully à l’Orange-

rie. Que ne faut-il pas faire pour diffuser le délicieux

Choc’Mont-Blanc au sein de notre patrie?

Jardin d’Acclimatation – Bois de Boulogne, 16e

Tél. : 07 86 05 25 20

Ouvert tous les jours de 10h à 18h en hiver

et 19h en été

Le Printemps dans le 16e Le quartier se met en fête

Qui a dit qu’il ne se passait jamais rien dans le 16e

et que cet arrondissement était ennuyeux à mourir ?

Alors, à toutes celles et ceux qui auraient eu la lan-

gue un peu trop pendue, voilà un évènement culturel

gratuit qui risque de vous la couper nette ! Eh oui,

le Printemps du 16e débarque et compte squatter

le quartier de l’Ouest parisien pendant 3 semaines.

22 jours pendant lesquels l’arrondissement vibrera

au rythme du théâtre, des spectacles de rue, de la

musique ou encore de l’Opéra. Top départ avec la

Compagnie Idées en Stock au Kiosque du Jardin du

Ranelagh tandis que le Musée Dapper ouvrira ses

portes à l’expo « Mascarades et Carnavals ». Et fête

de la musique oblige, place à ZinZin (qui n’est autre

que le mythique accordéoniste de Pascal Sevran) et

son orchestre pour vous faire danser comme jamais.

Quand on sait que l’arrondissement dispose du plus

grand nombre de musées, autant en profiter. Et, en

cas de pluie, pas de panique puisqu’une soupe à l’oi-

gnon est prévue sous les lampions !

Dans tout le 16e

Du 2 au 23 juin 2012

www.mairie16.paris.fr

Textes Mélanie Duault & Caroline Jolivet

Photo Angelina & DR

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les bons plans Texte Célia Elamé

Photo Caroline Jolivet

vous a fabriqué de mignons petits bonzaïs de

bonbons et de chocolats. Plus d’excuses donc

pour ne pas satisfaire vos femmes, messieurs.

Et en plus de contribuer à la solidité de votre couple,

Emilie peut aussi mettre sa magie au service des

évènements qui marquent votre vie. Pour ainsi dire,

elle peut voler à la rescousse de votre mariage ou de

vos baptêmes et proposer son merveilleux savoir-

faire pour vos petits bouquets d’invités ou répondre

à vos demandes les plus artistiques ! Même les stars

s’y sont mises puisque Shy’m a récemment reçu

un de ces bouquets gourmands lors d’un concert.

Et à l’occasion de la Fête des Mères, pourquoi ne pas

succomber à l’un de ces merveilleux bouquets qui

vous enfument la tête de cacao ? Du cacao oui, et pas

n’importe lequel puisqu’il vient de chez le fameux

Valrhona, la référence du chocolat français. Ensuite,

ses doigts de fée n’ont plus qu’à faire le reste.

La Fleuriste du Chocolat

64, rue Jean de La Fontaine, 16e

Tél. : 01 45 25 88 57

Ouvert du lundi au samedi de 9h00 à 19h30

www.lafleuristeduchocolat.net

La Fleuriste du ChocolatDes compositions florales gourmandes

madame veut que monsieur sache lui faire plaisir ?

madame est capricieuse ? madame veut des fleurs,

madame veut du chocolat ?

L’endroit où tout est possible a été débusqué ! Il se

trouve dans votre 16e chéri ! Alors messieurs, si

ça ce n’est pas de la chance ? La Dame qui saura

rabibocher votre couple, ou vous faire valoir aux

yeux de votre moitié est enfin là. Grâce à elle,

vous pouvez combiner plaisir et raffinement, car,

une fois entré dans cette boutique, vous êtes

piégé, les bouquets sont tous aussi jolis les uns

que les autres, pas un plus gourmand que l’autre.

Pour ceux qui ont besoin de prouver leur amour,

Emilie, notre artiste, vous a préparé des roses

en pâte d’amande pour les plus classiques ou

au chocolat blanc pour les plus aventurières.

Pour ceux qui ont besoin d’épater la galerie c’est

carrément tout un bouquet de gourmandises

qu’elle choisit de vous proposer. Donc, mesdames,

plus besoin de choisir entre un mendiant, un calis-

son, un savoureux chocolat, ou des dragées… Tout

plein de couleurs et d’amour dans un seul bouquet.

Pour ceux qui aiment cultiver le jardin de l’amour

au quotidien, pour vous les philosophes du cœur,

ne vous inquiétez pas, Emilie a pensé à vous, elle

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le bon festival

Quelle est l’avenue de Paris la plus connue aux

états-unis ? Les Champs-élysées, of course. C’était

donc l’endroit rêvé pour y installer la première édi-

tion du Champs-élysées Film Festival, consacrée au

cinéma indépendant français et américain.

Il y avait le Festival du cinéma américain de Deau-

ville, et si les Parisiens sont nombreux à apprécier

les planches de la cité balnéaire, il était temps que

la capitale rende hommage au cinéma d’outre-Atlan-

tique. Avec ce premier festival, organisé dans huit

cinémas des Champs-élysées (Le Balzac, le Gaumont

Marignan, le Gaumont Ambassade, le Lincoln, le

Publicis Cinémas, et l’UGC Georges V), la présidente

– et célèbre distributrice – Sophie Dulac souhaite

permettre au public « le temps d’une séance, d’une

soirée, d’oublier le monde dans lequel nous vivons ».

Du côté de la programmation, dix longs-métrages

américains concourront dans la sélection officielle.

Les spectateurs seront également invités à décou-

vrir plusieurs longs-métrages lauréats de l’Oscar du

Meilleur film étranger (mention spéciale toute per-

sonnelle au film iranien Une Séparation de Asghar

Farhadi, lauréat en 2012) ainsi que des courts-

métrages réalisés par des étudiants en écoles de

cinéma.

Parallèlement, dix-huit films français et américains

seront présentés en avant-première. Certains soirs,

les Champs prendront alors des airs de Croisette,

avec Vous n’avez encore rien vu, d’Alain Resnais,

Journal de France de Claudine Nougaret et Raymond

Depardon ou encore Adieu Berthe (ou l’enterrement

de Mémé) de Bruno Podalydès, tous les trois présen-

tés à Cannes en mai.

Le festival rendra également hommage à deux

grands noms du cinéma Donald Sutherland, qui vien-

dra présenter Kulte d’Alan J. Pakula (sorti en 1972)

et le producteur-nabab-chasseur d’Oscars, Harvey

Weinstein. En plus du trophée récompensant l’en-

semble de sa carrière qui lui sera remis, les spec-

tateurs seront invités à découvrir ou redécouvrir dix

films qu’il a produits et qui ont été récompensés aux

Oscars. Un conseil ? «Pulp Fiction, de Quentin Taran-

tino.

Lambert Wilson, président d’honneur de cette pre-

mière édition, aura droit lui aussi à sa petite prog

perso avec une sélection de ses rôles préférés.

L’occasion de (re)voir Des Hommes et des Dieux, de

Xavier Beauvois, une vraie claque !

Ah oui, et puis, si je vous parle de ce festival, c’est

qu’il s’agit d’un vrai festival pour tous. Au-delà du

prix très raisonnable du pass (35 €), ce sont les spec-

tateurs qui seront invités à désigner le vainqueur du

Prix du Public parmi les films présentés en sélection.

Champs-élysées Film Festival

Du 6 au 12 juin 2012

Cinémas du 8e

www.champselyseesfilmfestival.com

LES CHAmPS Font LEuR CinémA

Texte Cécile Guthleben

Visuel Studio Harcourt

Champs-élysées Film Festival

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Stade deRoland Garros

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le bon en arrière

Au jeu du portrait chinois, si j’étais un objet, je

serais, incontestablement, une petite balle jaune…

vous savez celle qui roule et rebondit sur les courts

du mythique Stade Roland-Garros depuis 1927 !

Alors, je serai très certainement mal en point

aujourd’hui car, croyez-moi si vous voulez, mais

les coups droits d’Anna Kournikova et les revers de

Jimmy Connors, ça ne fait pas que du bien,

à moins, bien sûr, d’être un peu maso

sur les bords…

Mais incarner cette fameuse

petite balle jaune, ce serait sur-

tout appartenir à un véritable

lieu, devenu historique il y a 75

ans de cela. Car, si aujourd’hui,

à chaque printemps, de nom-

breux spectateurs se rendent

dans le 16e, pour assister à des

matchs sur terre battue, il faut faire

un bon(d) en arrière pour découvrir qui

était Monsieur Roland Garros ? Pas un spor-

tif, ni même un politique mais un aviateur, décédé

dans un combat aérien lors de la Première Guerre

mondiale en 1918.

Et c’est son ami et camarade, Emile Lesieur, athlète

et joueur français de rugby au XV du Stade français,

qui choisit de lui rendre hommage, dix ans après sa

mort, en imposant son nom au stade.

Si, au départ, ce nouveau lieu sportif devait accueillir

la finale de la Coupe Davis, il n’aura pas mis long-

temps à laisser la place aux Internationaux de

France (créés en 1891).

Depuis, le stade Roland-Garros a connu de nombreux

chamboulements et travaux. De la place des Mous-

quetaires, inaugurée en 1989, avec la pose des sta-

tues en bronze de René Lacoste, Jean Borotra, Henri

Cochet et Jacques Brugnon, à la construc-

tion de nouveaux courts comme l’in-

contournable Philippe Chatrier, ou

encore celui de Suzanne Lenglen,

le Stade Roland-Garros aura

assisté à la naissance de 24

courts en l’espace de 75 ans.

Et son nombre risque encore

d’augmenter puisque, souve-

nez-vous de cette polémique,

lancée en février 2011… Certains,

considérant le stade trop à l’étroit,

auraient voulu le délocaliser à Ver-

sailles, Marne-la-vallée ou encore Gonesse.

Mais finalement la Fédération Française de Tennis

a choisi d’améliorer le site déjà existant. Le stade

restera Porte d’Auteuil à compter de 2016, avec une

extension, portant la superficie de 8,5ha à 13ha.

Voilà donc de nouvelles occasions d’assister à de

belles rencontres sportives, dans le 16e, entre cham-

pions de la raquette et de la terre battue !

Texte Nadège Saiget

Photo DR

LE SECREt dE LA tERRE BAttuE

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16 — 8/16

Glady’s

26, rue de Maubeuge75009

tél. : 01 48 78 70 14Offre valable du 01 au 30 juin

Non cumulable

Vente de chiots et chatons

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400€

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et de 19 h à 22 h 30

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Restaurant italien

46, boulevard Murat, 16e - Tél. : 01 40 71 81 42

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Page 20: Paris 8/16e - Juin 2012

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Page 21: Paris 8/16e - Juin 2012

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et dimanche de 11h à 19h.

* Uniquement le soir

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Le Comptoir Boétie

Les Cours marcel

Soutien scolaire

48, rue de l’assomption - Paris 16e

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Tél. : 06 81 05 34 54

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Tél. : 01 45 53 26 26 - www.bozensushi.fr

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Page 22: Paris 8/16e - Juin 2012

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Page 23: Paris 8/16e - Juin 2012

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Page 24: Paris 8/16e - Juin 2012

18 — 8/16 19 — 8/16

le bon collectif

ils sont quatre et ne se séparent jamais. tou-

jours tirés à quatre épingles, ils sont aussi légère-

ment poilus sur les bords. Eux, ce sont les monkey

Crashers : quatre humains à tête de singe qui ont

décidé de lancer des invasions festives un peu par-

tout dans la capitale.

Ne cherchez pas à entrevoir leur vrai visage, vous

n’y arriverez pas ! Les Monkey Crashers ne sortent

jamais sans leur costume ni même sans leur masque

(réalisés par une agence d’effets spéciaux, donc très

réaliste). « Personne ne sait qui se cache derrière ces

têtes de singe », me précise Rod Reynolds, porte-

parole du collectif, qu’il définit volontiers comme

un mélange entre l’Agence Tous Risques et Ocean’s

Eleven !

Mais qui sont-ils ? Dans cette fine équipe, où l’on

retrouve 3 gars et 1 fille, il y a tout d’abord, William,

le DJ. Elevé par des parents collectionneurs d’ins-

truments, un drame survient dès sa plus tendre

enfance : il subit un traumatisme crânien, assommé

par un Stradivarius que son père utilisa maladroi-

tement. Résultat ? Aujourd’hui, il possède l’oreille

absolue et la musique coule dans ses veines. Vient

ensuite, Duff, le gentil barman. Doté d’un physique

peu commun, le Monkey barman n’a pas mis long-

temps à comprendre qu’il lui faudrait faire preuve

d’altruisme aigü pour séduire ces dames. Place

ensuite à son allié, Stewart, le cocktail master. Selon

la légende, il fut touché par la danse de Saint-Guy à

l’âge de 15 ans. Quelques années plus tard, il trans-

forma ce handicap et profita de ses crises de trem-

blements pour se lancer dans l’art des cocktails.

Arrive enfin le tour de Kate, la joueuse ou plutôt

l’entremetteuse. Depuis toute petite déjà, Kate aime

s’entourer de mâles mais aussi et surtout de jeux en

tout genre. à 17 ans, elle devient même championne

du monde de UNO® !

Les présentations faites, où les trouver ? Dans les

bars et clubs branchés de la capitale mais attention,

ils peuvent frapper n’importe quand ! Ils peuvent

HoLd uP FEStiF En vuE !

Texte Caroline Jolivet

Photo DR

LesMonkey

Crashers

Page 25: Paris 8/16e - Juin 2012

18 — 8/16 19 — 8/16

même en prendre certains d’entre vous en otage et

vous embarquer dans leur van noir des années 80.

Une fois le lieu atteint, ils occupent l’espace pen-

dant 1h à 1h30. Alors que Kate divertit les clients,

William prend possession des platines, un groupe

squatte la scène pour y jouer en live puis William et

Stewart investissent le bar pour un open bar, tou-

jours très apprécié. Une fois l’heure passée, les Mon-

key Crashers ressortent aussi rapidement qu’ils sont

entrés et lancent l’assaut sur le bar suivant.

« C’est véritablement un happening, une soirée dans

la soirée », me précise Rod, ajoutant que « les Mon-

key Crashers prennent en otage 2 lieux le jeudi et 3 le

vendredi. Au total, près de 40 clubs et bars parisiens

seront attaqués jusqu’à la fin juin ».

« Si l’objectif principal de ces hold up festifs est de

faire, indirectement, la promotion d’un alcool, c’est

aussi et surtout une façon de proposer un nouveau

concept de soirée et de sortir des sentiers battus »,

explique Rod.

Alors quels sont les prochains lieux visés par les

Monkey Crashers ? Il se murmure que le Baron et

le Forum, dans le 8e, seraient attaqués en juin, tout

comme le Palais de Tokyo, dans le 16e… J’dis ça, j’dis

rien !

Prochaine invasion festive

le 14 juin au Forum (soirée MAD)

puis le 28 juin au Baron

www.monkey-crashers.com

Page 26: Paris 8/16e - Juin 2012

20 — 8/16 21 — 8/16

les bons shops Textes Caroline Jolivet & Cécila N’Zaou

Photo Angélina & Cécila N’Zaou

Wine By One Le vin assis, debout et à emporter

Amis alcooliques ou, plus poliment, amateurs de

grands crus, le Bonbon vient de vous dégoter une

adresse qui risque de plaire à vos papilles.

A la fois bar à vins, caviste et club de dégustation ten-

dance, Wine By One vient de prendre ses quartiers en

plein cœur du Triangle d’Or. Une fois dans ce lieu plutôt

atypique, vos yeux seront étrangement attirés par les

nombreuses bouteilles disposées derrière la vitrine.

Au total, près d’une centaine de crus sont proposés au

verre ; des plus prestigieux aux plus classiques. Mais

qui se cache derrière ce concept store vinicole ? Sté-

phane Gérard, qui souhaite permettre à un plus grand

nombre de personnes de pouvoir déguster facilement

des vins du monde entier. Pour s’y retrouver aisément,

les bouteilles sont classées par types de vins, en com-

mençant par les blancs puis en remontant l’espace de

dégustation vers les rouges, puis les liquoreux, et les

effervescents ». Bref, une adresse de plus dans le 8e

qui séduira, à coup sûr, tous les working men & women

de l’Ouest parisien, et autres passionnés de vins, lors

d’un déjeuner ou d’un happy hour original. Et, cerise sur

le gâteau, Wine by One vous sert même l’apéro avec les

incontournables planches du sommelier.

27, rue de Marignan, Paris 8e

Tél. : 01 45 63 18 98

PazzoUne pizzeria qui détonne

La pizza fait partie intégrante de ces plats « faciles

et savoureux », que nous mangeons quotidienne-

ment. Lorsque le temps manque, lorsque la motiva-

tion culinaire n’est pas là, la pizza est toujours à la

rescousse.

Eh bien, chers amateurs de pizzas, ne cherchez plus !

Nous avons déniché, dans le 8e, une nouvelle adresse

qui fait déjà fureur. Ouvert il y a seulement un mois, la

pizzeria Pazzo propose un concept encore rare : « al

taglio », la pizza à la coupe. Sur place ou à emporter,

le restaurant offre des grandes plaques sorties tout

droit du four traditionnel. Ainsi, vous pourrez dégus-

ter de véritables recettes italiennes comme la pizza

à la crème de truffe, ou encore celle garnie de savou-

reux légumes accompagnés de la fameuse mozza-

rella di Bufala. Précisons aussi que tous les produits

sont frais, et les plats faits maison par un grand

chef romain. De la pâte fine et croustillante, qui a

reposé pendant 5 jours, en passant par les lasagnes,

jusqu’aux desserts, vous n’y résisterez pas !

45, rue de Miromesnil, Paris 8e

Ouvert du Lun au Ven en continu à partir de 11h

Tél : 01 40 07 55 78 - www.pazzo.fr

Page 27: Paris 8/16e - Juin 2012

20 — 8/16 21 — 8/16

les bons shops Texte Julien Lepoix

Photo DR

GustaveUn deli(t) goûtu

Gustave est un « deli » moderne à l’ancienne. des

explications s’imposent. à l’ancienne, tout dabord,

car c’est une affaire montée par deux frères en l’hon-

neur de leur grand-père qui était épicier. Puis un

« deli » c’est-à-dire ? un « delicatessen », compre-

nez une épicerie fine, est un lieu destiné à la fois aux

amateurs de bonne cuisine, qui n’ont pas toujours

le temps de la réaliser, mais aussi à celles et ceux

qui veulent renouveler leur inspiration culinaire.

Résultat, malgré un parti-pris franchouillard de

bonne bouffe, les deux frangins mélangent allè-

grement petits plats de chez nous, comme le carré

d’agneau ou le gratin de pommes de terre avec

d’autres inspirations plus lointaines à l’exemple d’un

poulet Tikka Massala au riz rouge.

Pour ne pas tomber dans une certaine routine et

séduire continuellement les habitués, la carte

change tous les deux mois et, outre des plats et des

desserts, style mousse au chocolat sur biscuits aux

craquants de praliné ou des entremets de chocolat

blanc et groseilles sur pâte sablée, vous pourrez

aussi profiter des produits sélectionnés par Thomas

et Jean-Sébastien Berthommier pour l’apéritif. Du

saucisson de la région Lyonnaise au foie gras mi-cuit

du Périgord en passant par le saumon fumé, sans

oublier le vin et le champagne pour les fanas de

boissons alcoolisées, voilà de quoi réaliser un repas

sur-mesure original et rapide.

Et en plus de séduire vos papilles, Gustave ravira

également votre vue grâce à la décoration plutôt

bien pensée et imaginée par l’architecte que l’on ne

présente plus, Cyril Durand-Behar, déjà à l’origine

du Klay, du Ken Club ou encore du Carnac Thalasso

& SPA Resort. Résultat, le déli du 8e est lumineux,

contemporain et tout simplement beau à souhait.

Un « deli » du temps d’avant, mais résolument

moderne qui, en plus de proposer des horaires plutôt

bien pensés par les deux compères et des prix assez

commodes, dévoile de nombreuses autres dou-

ceurs… Thés et chocolats autrichiens, miels du Mor-

van et biscuits d’Alsace et du Poitou ou bien encore

bières artisanales du Berry et jambons basques,

Gustave saura vous surprendre par l’étendue de son

offre gustative, qui a plus d’un tour dans son sac.

Alors, vous salivez déjà ? Comme le disait Oscar

Wilde, « le seul moyen de se délivrer de la tentation,

c’est d’y céder » alors ne vous privez pas, c’est encore

un « deli » mineur.

72, boulevard Malesherbes, Paris 8e

Tél. : 01 53 76 16 09

Ouvert tous les jours de 10h30 à minuit

Page 28: Paris 8/16e - Juin 2012

22 — 8/16 23 — 8/16

la bonne pizza Communiqué & Photo Caroline Jolivet

Ce mois-ci, cap sur l’italie ! Pour vous vous faire éco-

nomiser le voyage, le Bonbon vous invite à prendre

place à bord de Casa murat, un restaurant, ouvert

depuis bientôt 2 ans, du côté de la Porte d’Auteuil et

qui ravit déjà de nombreux clients, désormais habi-

tués des lieux. Accrochez-vous, car le voyage s’an-

nonce très gourmand !

Alexandre Gazerian n’a pas froid aux yeux. C’est à

seulement 24 ans que ce jeune homme, souriant et

dynamique, décide d’ouvrir son premier restaurant.

Un pari plutôt osé, d’autant plus que la restauration

n’était pas vraiment son domaine de prédilection

au départ. Comme tous les jeunes, il a déjà fait des

extras dans des pizzerias, pendant l’été, mais ce sont

des études d’évènementiel qu’il choisit de suivre.

Alors une fois son Master de communication en

poche, Alexandre décide de faire quelques petits

voyages à l’étranger pour trouver sa voie. De retour

en France, son idée est toute tracée : ouvrir son res-

taurant italien. Et le 16e s’avérait être une évidence

pour lui, qui a grandi dans le quartier.

Pour ce jeune homme, dont les racines italiennes

sont clairement définies (« Ma grand-mère mater-

nelle vient de Turin et ça fait 20 ans que je vais régu-

lièrement en Italie »), mettre l’accent sur ce pays,

connu pour sa cuisine, son football et ses scooters,

était donc une évidence.

Mais comment commencer dans le milieu de la

restauration quand on vient tout juste de finir ses

études ? Eh bien, il faut avoir sous la main un piz-

zaiolo, prénommé Michel, avec plus de 20 ans

de métier derrière lui et ayant déjà officié dans

de grandes Maisons. « Michel a totalement carte

blanche », me précise Alexandre. Résultat, les clients

salivent devant l’incontournable Regina, la Pizza di

Michel, ou encore la petite dernière, la Pizza Carbo-

nara. « On reste avant tout sur des classiques. Nous

ne faisons pas de créations, types Hawaïenne, car on

ne veut pas dénaturer le produit ».

Et aujourd’hui, la formule semble fonctionner

puisque les clients sont nombreux à se ruer dans ce

restaurant, à la décoration très italienne : drapeaux

vert, blanc et rouge, affichettes faisant l’apologie

de Campari et du Martini ou encore petits scooters

Vespa suspendus sur les murs en briques rouges.

« La décoration s’est faite au fur et à mesure, en allant

chiner en Italie. Je souhaitais donner au resto une

signature et une vraie âme », ajoute Alexandre, qui

espère avant tout faire de cet endroit un lieu sym-

pathique où la proximité avec le client est de mise.

« Je reçois comme j’aimerais que l’on me reçoive.

Je veux que les gens aient l’impression de se sentir

comme chez eux. Et qu’il s’agisse d’un habitué ou non,

il sera toujours accueilli de la même façon ».

Un leitmotiv qui porte ses fruits puisque nombreux

sont ceux qui se rendent chez Casa Murat pour

CasaMurat

L’itALiE dAnS votRE ASSiEttE

Page 29: Paris 8/16e - Juin 2012

22 — 8/16 23 — 8/16

manger sur place ou à emporter. « De la bouteille de

vin à la pizza en passant par l’entrée ou le dessert…

tout est à emporter. Il y a aussi le coin épicerie avec

la vente de pâtes qui sont utilisées en cuisine ».

Alors, amoureux de la cuisine italienne, vous n’avez

que deux mots à prononcer pour poursuivre votre

voyage culinaire : Casa Murat !

Casa Murat

46, boulevard Murat, 16e

Tél. : 01 40 71 81 42

Ouvert du mardi au samedi de 12h à 14h30

puis de 19h à 22h

Sur place ou à emporter

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24 — 8/16 25 — 8/16

BELiER 22 mars / 21 avril

Malgré toute votre bonne volonté, vous ne pouvez

pas avoir la tête partout. Attention à ne pas prendre

trop de retard ce mois-ci. Vous aurez tendance à dé-

léguer et à vous organiser pour travailler le moins

possible… en fournissant le maximum de résultats.

Quel programme ! Lorsque la fainéantise vous prend,

vous êtes le meilleur. Gérez bien votre agenda car

vous risquez d’avoir beaucoup de retard sur des

rendez-vous très importants et cela ne passera pas

inaperçu très longtemps, malgré tous vos efforts. Un

petit week-end en amoureux, ça vous tente ?

tAuREAu 22 avril / 21 mai

Vous commencerez le mois tendu et plein d’inquié-

tudes. Rassurez-vous, vous allez pouvoir souffler

à partir du 10 et vos soucis s’apaiseront enfin pour

connaître une fin heureuse. Ce mois-ci, on acceptera

votre compétence et l’on vous proposera à coup sûr

un nouveau poste ou une promotion pour récompen-

ser votre travail. Une chose est sûre : vous aimez la

vie et vous avez bien l’intention d’en profiter. Bonne

cuisine, bons vins, bref les plaisirs de la vie seront

au programme. Votre devise devra être : usez mais

n’abusez pas !

GEmEAux 22 mai / 22 juin

C’est le moment d’aborder les sujets qui fâchent… ou

qui réconcilient. Une chose est sûre, vous ne voulez

plus avoir de doutes. Ce mois sera placé sous le signe

de la communication, du dialogue et de la vérité. Une

nouvelle personne très importante va rentrer dans

votre vie et vous apporter des réponses que vous

attendiez. Soyez perfectionniste, car une tâche vous

donnera plus tard la possibilité d’évoluer. Attention

aux coups de chaud et froid, c’est le temps idéal pour

vous faire bichonner ; sauna, hammam ou massages.

Texte M Voyance

24 —

le bon astro

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CAnCER 23 juin / 21 juillet

Vous qui croyez pouvoir tout surmonter, vous serez

déstabilisé par un évènement important qui survien-

dra ce mois-ci. Le pire ? Vous aviez senti le coup ve-

nir… N’oubliez pas : dans chaque situation, il y a du

positif à retirer. Cela vous amènera peut-être à pen-

ser et à écouter plus vos amis ou votre partenaire,

Restez attentif, votre désir d’indépendance et d’au-

tonomie ainsi que vos certitudes risquent de vous

faire passer à côté de très belles opportunités. Sai-

sissez les chances qui vous sont offertes quand elles

arrivent ; et elles sont là ce mois de Juin.

Lion 22 juillet / 23 août

Vous rentrez dans une phase de prise de distance

sur votre situation. Votre partenaire attend de vous

un engagement que vous n’êtes pas totalement prêt

à donner. Vous semblez avoir besoin de temps et de

réflexion. Des chiffres et des lettres de partout : ce

mois-ci, vous allez avoir la tête qui tourne. Quand les

chiffres se finiront, les lettres commenceront, et ainsi

de suite. Il vous faudra garder la tête froide et prendre

une pause entre chaque, si vous voulez tenir le rythme.

Et pourquoi vous ne vous laisseriez pas tenter par les

ambiances japonaises?

viERGE 24 août / 23 sept.

Le temps est venu de faire des bilans mais atten-

tion : vous avez tendance à être souvent pessimiste,

très critique envers vous-même et envers les autres.

Dites vous bien une chose : les regrets et les remords

sont un choléra dans votre quotidien, il ne sert à rien

de ressasser le passé, agissez ou réparez vos er-

reurs. Faites de la sorte et vous devriez passer une

période pleine de joies, de projets, d’amis et d’amour.

Page 31: Paris 8/16e - Juin 2012

24 — 8/16 25 — 8/16

BALAnCE 24 sept. / 23 oct.

Cupidon ce mois-ci va être votre guide, amis céliba-

taires. Cela pourrait être une rencontre fulgurante, ou

la prise de conscience de sentiments au sein d’une

relation déjà existante. Vous serez épanoui et votre

élégance se fera, comme d’habitude, remarquer dans

tous les lieux à la mode. Vous ferez beaucoup de dé-

placements professionnels. Seul ombre au tableau,

des conflits d’intérêts pourraient vous ralentir. Cer-

taines de vos décisions ne plairont pas à vos parte-

naires. Ecoutez donc votre sixième sens et essayez

d’être cohérent dans vos prises de décisions.

SCoRPion 24 oct. / 22 nov.

De nature exigeante, ne cherchez toutefois pas

systématiquement la perfection, qui relève du fan-

tasme. Posez-vous plutôt la question : « Suis-je par-

fait » ? La réponse est non, bien entendu ! Un peu de

douceur dans votre vie vous ferait beaucoup de bien.

Le mot d’ordre sera de se lâcher ! Pour les couples, de

grandes discussions sont à prévoir concernant vos

objectifs communs.. Le moins que l’on puisse dire,

c’est que vous n’êtes pas fainéant. Vous devrez vous

adapter très rapidement à de nouvelles situations

professionnelles.

SAGittAiRE 23 nov. / 22 déc.

Au programme pour ce mois-ci, balades et grand air,

bref des envies d’ailleurs, comme pour mieux vous

évader de votre univers quotidien. On ne peut pas

vous reprocher de n’avoir pas donné le maximum de

vous-même. Mais il est désormais temps de penser

un peu plus à vous et de vous retrouver dans un en-

vironnement plus serein. Ce choix vous plaît, mais ne

tombe pas forcément à pic, compte tenu de votre si-

tuation financière difficile..

CAPRiCoRnE 23 déc. / 20 jan.

Après avoir traversé une période de doutes, le temps

est (enfin) à l’action. Sur le plan sentimental, bonne

nouvelle, l’amour, s’il n’est pas déjà présent dans

votre vie, va faire son apparition et vous arriverez à

le concilier avec votre emploi du temps. L’intimité et

la vie à deux vous attirent et ce, malgré votre naturel

indépendant et autonome. Ce mois est propice à un

bilan de votre épanouissement à votre travail. Vous

avez en effet dû vous adapter à un changement, à de

nouvelles règles et à un nouveau contexte.

vERSEAu 21 jan. / 19 février

Prenez confiance en vous : il est temps de concréti-

ser vos idées. Malgré votre patience et vos réserves,

prenez le temps de dire les choses et dites les réel-

lement.. Côté cœur, demandez à votre partenaire

qu’il vous apporte de la tendresse, de l’attention,

et du sexe ! Pour la fin du mois, préparez-vous à un

feu d’artifice dans votre lit. Pour les couples, il sera

davantage question d’échange d’amour et de projets

(week-end, vacances, maison, loisirs). Définissez vos

urgences, vos contrats et vos exigences, et pensez à

finaliser tous vos dossiers en cours.

PoiSSonS 20 fév. / 21 mars

Vous êtes dans une période pleine, aussi bien au ni-

veau privé que professionnel. Tout arrive en même

temps, vous êtes en plein surmenage. Attention au

burn-out ! Sachez profiter des rares moments de dé-

tentes que la vie vous proposera et n’hésitez pas à

vous entourer au maximum des personnes qui vous

sont chères. Vous apprécierez d’être dans un coin

tranquille, dans un lieu dégagé du bruit et du brou-

haha pour travailler en paix.

24 — 25 —

le bon astro Juin 2012

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Page 32: Paris 8/16e - Juin 2012

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Page 33: Paris 8/16e - Juin 2012

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© Mélanie Duault

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la bonne association

Les Enfantsde la Scène

Avoir le trac : avoir peur lorsque l’on doit affronter

un public. Les symptômes ? Sueurs froides, cœur

qui palpite, et parfois une subite envie d’aller aux

toilettes… Si ça sent le vécu, tout le monde est,

au moins une fois dans sa vie, confronté à cette

angoisse. mais Christine Yordamian, à la tête de l’as-

sociation des « Enfants de la scène », a LA solution :

affronter de face sa crainte et monter sur scène !

Plus facile à dire qu’à faire ! Mais pourtant, cette

ancienne élève de Marcelle Tassancourt, au Conser-

vatoire de Versailles, relève, chaque année, depuis

maintenant quatre ans, le pari plutôt fou de faire

monter sur scène des enfants de 4 à 15 ans !

Grâce à son association « les Enfants de la scène »,

Christine donne l’opportunité à 60 enfants de

connaître le sentiment de peur et d’anxiété, avant

le lever de rideau mais aussi et surtout le plaisir de

se faire applaudir grâce à une représentation unique

dans un théâtre de la capitale.

Cette année, le rendez-vous est pris le 10 juin pro-

chain, au Théâtre Michel, avec le spectacle baptisé

« Pièce Montée ». Au menu ? Une véritable pièce

montée, de 1m50 de large sur 2 mètres de haut, des

situations classiques et contemporaines qui vont

s’enchaîner autour de ce gâteau, de la danse, de la

musique et des personnages loufoques et drôles,

assurés par des gamins.

Confier une pièce à des bouts de choux peut faire

sourire et même si les enfants sont avant tout là pour

s’amuser, pour Christine, il faut également assurer

le show ! « Quand on est sur scène, on n’est pas un

enfant comme les autres, il faut être pro vis-à-vis des

spectateurs qui sont là. Alors même si l’enfant a envie

de se gratter les fesses, je lui demande de ne pas le

faire car il se donne à un public ».

Christine se souvient d’ailleurs de ce petit garçon

qui avait cassé son épée juste avant son entrée sur

scène (un drame pour un gamin) et qui s’est retrouvé

avec une espèce de moignon d’épée dans la main

mais qui a tout de même joué le jeu jusqu’au bout.

Et pour arriver à un tel résultat, Christine les fait

travailler en leur proposant plusieurs ateliers de

relaxation et des exercices collectifs puis individuels

pour apprendre à maîtriser ses émotions. Et selon

elle, ces mises en situations réelles sont idéales

pour mieux appréhender la vie de tous les jours.

« Aujourd’hui, pour un entretien d’embauche ou un

oral d’examen, il faut savoir maîtriser son stress et la

scène le permet ! »

Mais si Christine souhaite faire connaître le monde

de la scène aux enfants, elle n’encouragera jamais un

de ses élèves à se lancer dans le métier. « C’est très

difficile de décourager mais très difficile

montE SuR SCènE Et JE tE diRAi Qui tu ES

Texte Caroline Jolivet

Photo Christian Gidon

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d’encourager car j’ai travaillé pendant 15 ans pour

Canal+ où je coachais des acteurs. J’ai vu à quel

point ce métier est difficile. En revanche, quand un

directeur de casting m’appelle au sujet d’un enfant

qu’il a repéré, je transmets l’info aux parents. Après,

à eux de voir si l’enfant souhaite tenter sa chance ».

Alors le futur talent est-il à découvrir dans les

Enfants de la Scène ? Pour le savoir, rendez-vous le

10 juin prochain au Théâtre Michel !

Les Enfants de la Scène

45, rue du Général Delestraint, Paris 16e

Tél. : 01 46 51 81 60

www.lesenfantsdelascene.fr

Pièce Montée le 10 juin 2012

au Théâtre Michel, Paris 8e

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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

ExPOsitiOn

MODIGLIANI, SOUTINE

ET L’AVENTURE DE MONTPARNASSE

Jonas Netter est l’un des collectionneurs les plus

marquants du XXe siècle, découvreur de talents,

d’autant plus inspiré et génial qu’il fut d’une discrétion

absolue pendant toute sa vie au point qu’il est encore

aujourd’hui inconnu du grand public. Pourtant, sans

lui, Modigliani n’aurait sans doute jamais existé, ni

Soutine, ni Utrillo. Cette exposition va aujourd’hui

lui rendre l’hommage qu’il mérite en permettant

enfin au public de découvrir un ensemble d’œuvres

absolument étourdissant de beauté, principalement

de Modigliani.

Jusqu’au 9 septembre 2012

Pinacothèque de Paris,

28 Place de la Madeleine, 8e

sPECtACLE

PEER gyNT D’HENRIK IBSEN

SWAN

Après La Confidence des oiseaux, une invitation à

regarder le mouvement en vol, Luc Petton convie

cygnes et danseuses sur le plateau de Swan. La

création de Luc Petton, La Confidence des oiseaux,

avait bouleversé le public de Chaillot il y a peu :

transformant la salle Gémier en volière de fortune,

le chorégraphe imaginait un ballet pour danseurs

et corneilles, geais, pies et autres étourneaux.

Quelle serait dès lors la suite des aventures de sa

compagnie Le Guetteur ? La réponse tient en un titre

évocateur, Swan(cygne) qui évoque aussi bien le

monde de la danse classique que celui des animaux.

Du 6 au 14 juin 2012

Théâtre National de Chaillot, 1 Place du Trocadéro et

du 11 Novembre, 16e

PAUL TAYLOR DANCE COMPANY

Après avoir accueilli le danseur Mikhail Baryshnikov

en septembre dernier, le Théâtre National de Chaillot

renouvelle son partenariat avec le festival Les Etés de

la Danse en présentant la Paul Taylor Dance Company.

Paul Taylor (81 ans) est une figure «historique» de

la modern dance américaine. Ayant débuté comme

interprète de la Martha Graham Dance Company, il

s’est éloigné de ces deux chorégraphes, en créant

son propre style, fait à la fois de fluidité, d’agilité,

de force athlétique et d’audacieuses provocations,

dénotant un esprit libre et non-conformiste.

Du 19 au 28 juin 2012

Théâtre National de Chaillot, 1 place du Trocadéro et

du 11 Novembre, 16e

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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

théâtrE

A MA TROISIèME ROBE

Avocat et écrivain, Thierry Illouz va plaider pour

la défense des monstres : les assassins, les

pédophiles, les dangereux récidivistes, les malades

inguérissables, ceux qu’il faudrait à tout jamais

exiler de l’humanité. Découvrez cette pièce inédite et

exceptionnelle, avec Français Morel.

Du 14 au 16 juin 2012

Théâtre du Rond-Point, 2b Av. Franklin Roosevelt, 8e

LA MAîTRESSE AN MAILLOT DE BAIN

Bienvenue au paradis des gommettes, des doudous

et des anti-dépresseurs ! Mandatée par le ministère

de l’Education Nationale, une jeune psychologue

atterrit dans la salle des maîtres d’une école

maternelle. Ce qu’elle va y trouver est loin, très loin

de ce qu’elle imaginait…

Jusqu’au 30 juin 2012

Théâtre Michel, 38 Rue des Mathurins, 8e

COnCErt

FESTIVAL CHOPIN

La nouveauté, la fulgurante originalité de l’art de

Chopin, la richesse de son inspiration, la perfection

de son écriture, sa manière inégalée d’exalter le

piano, ont durablement marqué ses contemporains,

et les générations qui l’ont suivi. Le Festival Chopin

est souvent revenu sur l’impact sans précédent de

cette musique, et donné, de ce qu’on peut appeler la

descendance de Chopin, des portraits et des papiers

d’identité.

Du 16 juin au 14 juillet 2012

Orangerie du parc de Bagatelle, 16e

sPOrt

ROLAND GARROS

Ne manquez pas les derniers jours des Internationaux

de France ! Avec plus de 460 000 spectateurs venus

fêter le tennis en 2011, les Internationaux de France

de Tennis à Roland-Garros, l’unique levée du Grand

Chelem sur terre battue, sont l’évènement tennistique

incontournable en France depuis sa création en 1925.

Durant quinze jours, les plus grandes joueuses et les

plus grands joueurs se défient pour le titre suprême à

l’issue de sept tours de rencontres acharnées !

Jusqu’au 10 juin 2012,

Stade de Roland-Garros, 2 Avenue Gordon Bennett,

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les bonnes adresses Régie Publicitaire

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