édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 95jerome@lebonbon.fr

Fondateur Directeur de la publicationJacques de la Chaisejacques@lebonbon.frRédactrice en chefSandra Serperosandra.serpero@wanadoo.frDesign originalTom & Léotometleo@lebonbon.frRédactionJulia Molkhou, Celine Lepan, Audrey Serpero, Sandra SerperoPhotographesDeyan Parouchev, Philippe Servent, Hervé Goluza, Fabien Thouvenin,Jean PiconMaquetteJulie SimoensIllustrateursDavy Khau, David RobertStylisteLauren LeslieRemerciementsTina, Virginie, Diana,Paulina Leonor, Jane SchmidtChef de PubJérôme Mignon06 83 22 97 63Petites annoncesannonce@lebonbon.frRejoignez Le Bonbonrecrut@lebonbon.frContactez-noushello@lebonbon.fr01 48 78 15 64Le Bonbon 30, place St Georges,75009 Paris.SIRET 510 580 301 00016ISSN : en coursDépot légal : à parutionOJD : en cours de validationImprimeurCentre ImpressionErratumDans le numéro précédent, une erreur s’est glissée dans la rubrique Bon Commerçant. Au Rocher de Cancale est ouvert tous les jours de 8h à 2h. Tél. : 01 42 33 50 29. Avec toutes nos excuses.

Ce mois-ci, le Bonbon fête ses 1 an…Tant d’aventures et de chemin parcouru depuis ces 12 mois… presque une vie déjà !En 1 an, le Bonbon a grandi avec vous, parmi

vous, et il désormais présent dans les 1, 2, 3, 4, 9, 10, 11, 17 et 18e arrondissements.

Nous avons le plaisir de vous annoncer également, pour le 1er mars, la naissance du Bonbon Aix en Provence.

Je profite de cet anniversaire pour remercier toutes les équipes du Bonbon, soit plus de 150 personnes, rédacteurs en chef, journalistes, photographes, maquettistes, illustrateurs, distributeurs, chefs de pubs, secrétaires de rédaction, stagiaires, qui donnent au magazine toute sa personnalité.

Pour célébrer cet anniversaire du Bonbon et toute cette (ces) énergie(s) qui le porte(nt), nous organisons une grande fête le 19 mars au Divan du Monde, où nous attendons plus de 1 500 personnes, 8 DJ’s et le nouveau groupe d’électro-pop à suivre de très près, Poom. Pour être sur la guest list et recevoir une invitation VIP, inscrivez-vous sur le groupe Facebook « Le Bonbon ».

Ce qui nous fait le plus plaisir dans toute cette histoire, c’est de voir que Paris est finalement un petit village où tout le monde se connaît… et que le Bonbon y participe en devenant un lien pour chacun d’entre nous.

Ce mois-ci je vous laisse découvrir le Bonbon en douceur, n’hésitez pas à utiliser les petits bons de réduction qui frétillent d’impatience d’être détachés…

Jacques de la Chaise

mars 2010 | 1 - 2

— 3

EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

AvantageDéfinition du type d’offre

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

Sunlimited Centre de bronzage

Formule illimité par abonnement3, boulevard de Sébastopol 75001 Tél. 01 40 26 40 13 - www.sunlimited.fr

FraiS de doSSier oFFertS

4 — 1 - 2

sommairemiam miam !

Page 6. max y jeremy

Page 22. jacket Potatoes

Page 14. le laboratoire

Page 38. atelier PaPe

Page 10. P. mathieu & g.kozo

Page 44. le beverley

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. Le Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 25. La Bonne Séance Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons TuyauxPage 31. La Bon’BonnePage 33. Le Bon Écolo

Page 34. Le Bon HommePage 36. Les Bons ShopsPage 38. Le Bon ArtisanPage 40. Les Bons P’tits DiablesPage 42. Les Bons SnapshotsPage 44. Le Conte est BonPage 46. Le Bon Agenda

mars 2010 | 1 - 2

— 5

le Bon timingles évènements à ne Pas manquer

© D

R©

DR

© D

R©

DR

boxe FéminineUn brin nerveuse ? Pour mettre KO votre stress, enfilez vos gants et venez vous initier à la boxe version girly. Encadrées par deux coachs pro, vous pourrez ici profiter d’un circuit d’entraînement et disputer des matchs sur un ring gonflable. Le tout 100 % fille et 100 % gratuit ! Jusqu’au 26 juin, tous les samedis de 10h à 11hau Forum des Halles – Porte Lescot, niveau -1Infos et inscriptions sur www.forumdeshalles.com

edouard ViiUne renaissance pour cet hôtel emblématique qui devient un hôtel ''couture'' grâce à Marina Bessé, créatrice de chapeaux qui a décoré le lieu comme on habille un homme. Une élégance so british qui illumine le lieu des chambres au bar et lui confère une ambiance feutrée. Hôtel Edouard VII,39, avenue de l’Opéra, Paris 2e

Tél. : 01 42 61 56 90

miChel delpeChUne voix d’exception, des tubes populaires, des refrains que l’on chantonne volontiers parce que oui, on les connaît sur les bouts des doigts : Michel Delpech c’est tout ça et bien plus encore. L’occasion de revivre de belles émotions et de s’en fabriquer de nouvelles. Le 9 mars à 20hau Rex, 1 bd Poissonnière, Paris 2e. Tarifs : de 25 à 60€ - www.legrandrex.com

expo + déjParce qu’on aime bien les formules deux en un qui comblent notre esprit et notre palais, notez qu’en se-maine avec votre ticket musée des Art Décoratifs vous bénéficiez d’une formule déjeuner (plat du jour + 1/2 bouteille d’eau ou verre de vin + café gourmand) à 17 € au Saut du Loup. Yeah !Le Saut du Loup107, rue de Rivoli, Paris 1er

Tél. : 01 42 25 49 55

concert

hôtel

sPort

moment

mars 2010 | 1 - 2

— 7

8 — 1 - 2

Max y Jérémy est LE bar à tapas de notre quartier. Depuis son ouverture, il y a un peu plus d’un an par deux êtres aussi festifs que délicieux, ce long couloir ne désemplit pas. L’arrivée de leur nouvelle directrice, Camille, ne fait qu’amplifier le phénomène. Petit moment d’évasion au pays du Jambon Bellota et des gens heureux.

A l’origine, il y a une envie : celle de créer un endroit où l’on peut boire de bons vins, goûter à de bons pro-

duits ET faire la fête ! Max y Jérémy remplit parfaitement son contrat. La carte des vins est assez pointue, les tapas sont multiples et variés, aucune chance de s’ennuyer entre les croquetas, les tortillas et autres petits risottos. Le jambon Bellota , entre 30 et 40 mois d’af-finage, est succulent et admirablement tran-ché chaque jour. Les planchas de fromages et de charcuteries sont sélectionnées avec choix et la plancha de friandises est aussi inattendue que bienvenue ! Parce qu’on ne s’attend pas à terminer sur une note sucrée dans un bar à tapas. Et pourtant… de jolis macarons, d’in-

croyables gaufres et autres douceurs pourront mettre un point d’exclamation à votre dîner chez Max y Jérémy. Sans compter que la carte évolue sans arrêt et que d’ici peu apparaîtront les Tagliatelles de Crèpes… mais chut... c’est encore un secret.Ici, on se sent à l’aise. La décoration du lieu y est évidemment pour quelque chose. Ce grand zinc, derrière lequel on aperçoit les tapas en préparation. Les murs rouges et gris souris. Ce grand pan de briques blanches. Et l’espace en lui-même : « vous ne trouvez pas que cet endroit ressemble à un wagon restaurant ? » me lance Jérémy, l’un des deux propriétaires. La clientèle est assez jeune, entre 25 et 40 ans. Et il faut dire qu’on devient vite un « afficio-nado » de l’endroit ! Il n’y a qu’à jeter un œil au groupe facebook : plus de 700 amis ! Et il n’y a pas que la qualité des produits qui rend les clients fidèles, il y a aussi l’ambiance. Le lieu est à l’image de ceux qui y travaillent : jeune et festif. Le volume musical monte au cours de la soirée et les gens se mettent à dan-ser, à chanter. Plus aucune connection avec le monde extérieur. Les soirées sont joyeuses

le Bon commerçanttexte julia molkhou / Photo ph i l ipp e Servent

MAX YJEREMY¡ vamos a comer !

mars 2010 | 1 - 2

— 9

chez Max y Jérémy ! Alors évidemment les problèmes de voisinage se multiplient. Mais quel restaurateur n’en a pas dans notre cher quartier ? Alors ils font au mieux. Du jeudi au samedi, un videur tente de faire régner le silence dans la rue Saint-Sauveur... Mais les clients ne sont pas toujours raisonnables quand ils sont heureux. Le téléphone ne cesse de sonner. Un seul mot d’ordre chez Max y Jérémy : « réserver » ! Et très en avance si on a décidé de venir nombreux.

Dans quelque temps, le restaurant va ouvrir le lundi soir et proposer à sa clientèle des « lundis gastronomiques ». Au programme des tapas très haut de gamme, à base de foie gras par exemple. Ces débuts de semaine excep-tionnels verront le jour dès que le second res-taurant Max y Jérémy aura ouvert ses portes au 6, rue Charles François Dupuis dans le 3e arrondissement de Paris. L’histoire de Max y Jérémy ne fait donc que commencer… A suivre ! ■

max y jeremy30, rue Saint-Sauveur – 75002Tél. : 01 40 28 03 81Ouvert du mardi au samedi de 19h à 2h.

Les bonnes adresses de Max et de JérémyMila’s rue Jean Jacques RousseauBar à tapasAu Rocher de Cancale rue Montorgueil, pour le café du matinL’Expérimental rue saint sauveur, pour leurs incroyables cocktailsLa fermette rue MontorgueilFromagerie, pour son brie à la truffe

max y jérémy

10 — 1 - 2

mars 2010 | 1 - 2

— 11

la Bonne étoile

PIERRE MATHIEU & GREG KOZO

texte Sandra Serpero / Photo deyan parouchev

Depuis le ''buzzifique'' Baby, baby, baby où ils mettaient en scène des créatures sculp-turales en tenue d’Eve dans la rue Montor-gueil, Pierre Mathieu et Greg Kozo sont pas-sés dans la catégorie des incontournables. Rencontre au Café Etienne Marcel, avec deux trublions aussi sympathiques qu’af-fables pour une interview hors des sentiers battus, cocasse forcément !

Tout juste installés, Pierre Mathieu et Greg Kozo donnent le ton en me

parlant de leur bureau situé à l’angle de la rue d’Aboukir et de la rue St Denis et en me vantant la beauté de Sonia la prostituée qui travaille juste en des-sous ! Les mots se bousculent, les commentaires fusent, l’un commence une phrase, l’autre la ter-mine, la cadence est effrénée, le rythme soutenu et les rires s’échappent de part et d’autres de la table, les miens compris. Ce qui frappe d’em-blée chez eux, c’est leur complicité, remarquable communion d’âmes : ''Ca fait deux ans que Greg

et moi travaillons ensemble, on est un vrai duo, avec des idées communes et une complémentarité idéale. Lui, en tant que Dj a une vraie légitimité musicale et moi je suis plus dans la communi-cation'', me glisse Pierre Mathieu. Avec leur groupe électro rock Make the girl dance, ils ont rencontré un succès fulgurant dont ils s’éton-nent encore ''Cette année on a plus de 80 dates en France et à l’étranger avec entre autres en mars

le festival South by South West à Austin au Texas, un des plus grands festivals de musique indé où on est juste super fières d’avoir été invité !''. Après ce sera New York, Toronto, Miami… et aussi

Paris en avril au Nouveau Casino. Quand ils racontent leurs parcours respectifs et parlent de leur métier, on décèle un ingrédient majeur : le plaisir. Leur violon d’Ingres c’est ça, rester dans le ludique et s’amuser. Et à les voir, on imagine sans peine que ça rigole du matin au soir ? Greg confirme et Pierre acquiesce. Ils enchaînent, sur le fait qu’ils sont tout le temps ensemble et qu’ils doivent compenser dans leur vie sentimentale

“ GREG Et MOI, On ESt un VRAI DuO ”

inventifs provocateurs

12 — 1 - 2

en offrant de la qualité ''D’ailleurs, il faut pas je traîne, j’ai rendez-vous avec ma copine pour lui offrir des chaussures'', me dit Greg, ''Et moi je dois acheter un poulet rôti pour ce soir'', répond Pierre. Rapidement, j’évoque avec Pierre son expérien-ce à la télévision, et l’interroge, c’est terminé la télévision ? ''Oui et non, c’est vrai qu’aujourd’hui la musique est devenu un job à plein temps. J’aime la télévision et je serais très heureux d’être à nou-veau dans la peau d’un chroniqueur. Par contre être animateur pour une grosse émission, ça ne m’intéresse plus vraiment.'' Sans blanc, la conver-sation s’étire, les vannes continuent de fuser et la séance photo fut encore plus récréative !Avant de nous quitter je leur demande s’ils ont un message à faire passer et presque en cœur

ils m’entonnent : ''Les bonbons c’est bon, et le BONBON c’est le plus bon !'' Messieurs, on s’incline.

leurs adressesRestaurant Hand « Notre QG, ici des hamburgers de folie à toute heure, une ambiance décontractée et conviviale. NB : avis aux filles, le serveur est canon ! » 38, rue RichelieuSonia « La plus belle des prostituées » rue BlondelBoutique Acné « On adore leurs fringues et la vendeuse est très jolie » Palais Royal

mars 2010 | 1 - 2

— 13

Il fait si froid aujourd’hui ! Et tandis que je marche, en quête d’un peu de réconfort, quelque

chose semble m’inviter à pénétrer dans cette grande église qui me fait face : Saint Eustache… J’entre, impressionnée par le silence et la majesté qui règnent ici. Je m’avance et prise par la solennité de l’endroit,

j’ai envie d’allumer un cierge. La flamme vacille un peu sur elle-même avant de se dresser toute droite au bout de ce long cierge blanc. Sa flamme me réchauffe le cœur aussi bien que l’âme tan-dis que mon corps lui aussi se réchauffe un peu. Je ne sais pourquoi mais

tout ici me semble propice à un état d’esprit. Le recueillement, le respect, l’apaisement. Je ferme les yeux, et me laisse emplir par la sérénité qui se dégage de ce lieu. Je vais m’asseoir, les yeux toujours vrillés sur ma petite flamme et me mets à penser. A tout, à rien. A la première fois où petite

fille, mes parents m’ont emmenée dans une église. A l’impression terri-fiante que j’ai ressenti face à ce jésus crucifié en demandant naïvement s’il avait beaucoup souffert, au premier mariage auquel j’ai assisté, à ces pleurs lors d’un enterrement. Alors je laisse mon regard vagabonder… Une dame âgée qui prie, une jeune maman et son bébé, des touristes. Ici tout le monde semble chercher quel-que chose. Et moi aussi finalement… Je reste un peu, bercée par le silence de ce lieu. J’essuie une petite larme et emprunte le chemin de la sortie ; j’ouvre la porte et le soleil me pique les yeux. Il est temps de retourner à la vie ! Mais derrière moi, la petite flam-me de mon cierge brûle toujours…

Sur deux niveaux, dont un entièrement dédié aux services, ce premier Apple Store pari-sien dispense tout l’univers de la

Pomme la plus attractive du monde ! Au Carrousel du Louvre, le géant Apple vient de frapper fort avec sa première boutique officielle en France. Et la surprise est de taille ! Un niveau entièrement dédié aux produits Mac, iPod et iPhone, que l’on peut tester dans leur intégralité. Il com-prend également un espace à part, entièrement dédié à iPhone, où l’on peut acheter un iPhone, le faire activer et le configurer sur place. Ici, une équipe hautement qualifiée de 150 employés offre les services uniques qui ont fait des Apple Stores le lieu privilégié d'achat et de for-

mation des clients à travers le monde. Le Genius Bar dis-pense gratuitement des conseils et un support technique

de haut niveau. A savoir, si vous achetez un Mac à l'Apple Store, vous pouvez sous-

crire au fameux programme One to One qui offre un service d'équipe-

ment personnalisé et de forma-tion individuelle pendant un an pour 99 € seulement. Apple, leader en matière d’innovation, nous fait un beau cadeau avec cette nouvelle adresse et pré-

voit déjà un second spot dans le quartier Opéra qui devrait ouvrir

avant l'été. Affaire à suivre…

apple Store99, rue de Rivoli, Paris 1er Tél. : 01 43 16 78 00

Ouvert tous les jours de 10h à 20h

les Bons planson a testé Pour vous

mon cierge à l’Eglise Saint Eustache par Céline Lepan

apple Store La pomme s'offre un nouvel écrin par Audrey

14 — 1 - 2

les bons Plans

Demain il m’invite à dîner et ce sera no-tre premier rendez-vous. Mais qu’est ce que je vais me mettre ? J’arpente toutes

les boutiques mais rien ou trop cher. Soudain, une lueur d’espoir : Alyssa Rose, le dépôt vente luxueux de la rue Greneta. J’y cours !

Coup de bol, la cliente est en train de payer. Je vais pouvoir m’accaparer Stéphanie, lui expliquer la situa-tion et profiter de ses conseils avisés pour qu’elle me trouve une tenue d’enfer. Tel un éclair, en moins d’une minute, elle me sélectionne trois robes, deux paires d’escarpins, quelques bijoux, une blouse, une jupe, etc. Je pars en cabine, le sourire accroché aux lèvres : cette fille va me sauver la vie ! Essayage, hésitations, ajustements, le verdict tombe : ''la petite robe noire en soie Maje était terrible, ni trop, ni pas assez, élégante et sexy juste ce qu’il faut'', me dit-elle. J’adhère. OK pour la robe. Combien ? 60 € ! Top, je peux envisager des accessoires sans cramer mon budget. Là, l’évidence s’impose, ces petits es-

carpins noirs siglés Isabel Marant sont juste divins et si peu onéreux : 59 €. Parfait, me voilà équipée. Je sors de la cabine, la tête haute et le cœur léger et là mes yeux se posent sur une pochette Sonia Rykiel, si, trop, bref belle. Je regarde discrètement l’étiquette : 70 €. Zou, j’embarque. Me voilà en caisse, au to-tal 189 € pour trois belles pièces. Mais au moment de glisser ma CB dans la machine, je remarque, là, délicatement posée sur leur présentoir, une paire de boucle d’oreilles Dior. Oups, mouvement de recul, je reprends ma carte et j’essaye les boucles. ''Elles sont à 35 €'', me murmure Stéphanie. Allez, 189 € ou 224 € ça ne change pas grand chose. Et après tout quand on aime on compte pas !

alyssa rose50, rue Greneta, Paris 2e

Tél. : 01 44 82 57 35Ouvert du lundi au samedi de 11h30 à 19h30

dépôt-vente alyssa rose Un autre regard sur la mode par Sandra

mars 2010 | 1 - 2

— 15

le Bon arttexte célin e lepan / Photo Fab i en thouven in

Le Laboratoire est un espace que l’on peut qualifier de composite puisqu’il se situe au croisement de l’Art et de la Science, et de ce que l’on appelle plus exactement L’Arts-cience.

A l’origine de ce concept, un homme, franco-américain, scientifique et écri-vain de son état : David Edwards.

Fondateur du Laboratoire, il a posé les bases et explicité le processus expérimental qui lie l’Art et la Science.Le Laboratoire est un espace hétéroclite qui peut se voir comme l’agen-cement de plusieurs pe-tites unités réparties sur les 1 200 m2 d’une ancienne imprimerie. A quelques pas des institutions majeures de la vie culturelle parisienne le Laboratoire, lieu-passerelle entre Art et Science se voit comme un lieu d’expérimentation, qui peut faire émer-ger des innovations. C’est le cas d’Andrea, un purificateur d’air par les plantes, et du Whif, un inhalateur de chocolat, tous deux vendus dans la boutique du Laboratoire, le laboshop. Jouxtant la boutique, on trouve l’espace d’ex-

position proprement dit, la médiathèque et une véritable cuisine expérimentale qui repose sur les principes de la cuisine moléculaire fon-dée par Thierry Marx : le Foodlab. Lieu de rencontre et de confrontation d’un artiste et d’un scientifique, le Laboratoire organise sa quatrième exposition. A chaque fois des médiateurs vous font déambuler dans l’espace et sont présents pour vous expliquer la démarche scientifique et artistique à l’ori-gine de l’exposition, son propos, sa vision, et vous aide à vous immerger dans cet uni-vers particulier. En marge, des conférences

et rencontres sont organi-sées, confrontant sphère artistique et scientifique et approfondissant le thème inhérent à l’exposition en cours. Le Laboratoire a à

cœur de faire comprendre sa démarche et de la rendre accessible à tous par un large travail de vulgarisation nécessaire à des expositions qui sont particulièrement pointues. Chaque saison une thématique est à l’honneur. Cela se traduit par un projet en cours suivi d’une ex-position et qui parfois abouti aux innovations technologiques vendues au laboshop.

“ CHAquE SAISOn, unE tHéMAtIquE ESt à L'HOnnEuR ”

quand art et sciences ne font plus qu’un

16 — 1 - 2

Sa première exposition, en octobre 2007, Ma-tière à Penser, réunissait un plasticien et un chercheur en biologie ; la seconde unissait un designer à David Edwards et a abouti à la création d’Andrea. Pour la troisième, un pho-tographe collaborait avec des chercheurs en médecine ; le travail de Thierry Marx et d’un physicien a abouti à la création du Whif. La dernière exposition en date, Une Architecture des Humeurs, a mis en collaboration un archi-tecte et un mathématicien, et l’exposition pré-sente deux années de travail sur ce projet.Le Laboratoire est un lieu où art, science et de-sign se croisent et s’entrecroisent, s’entrecho-

quent même, pour aboutir à quelque chose de nouveau : l’innovation et/ou l’exposition. Un lieu au design émergent, pointu par excellence, qui séduit aussi bien les scientifiques que les de-signers ou les amoureux de l’art contemporain, ainsi que les curieux en quête de nouveauté.

Jusqu’au 26 avril : exposition Une architecture des humeurs – Tarif : à partir de 4,50 a

Le Laboratoire 4, rue du Bouloi, Paris 1er

Tél. : 01 78 09 49 50www.lelaboratoire.org et www.laboshop.fr

mars 2010 | 1 - 2

— 17

Bon en arriÈre

C’était rue de la Lune que demeurait, Coralie la comédienne entretenue par Camusot et amante de cœur de Lucien de Rubempré dans le roman

de Balzac Illusions perdues. Les frères Gon-court, eux dans La Fille Elisa (le livre de chevet de Vincent van Gogh) situèrent dans cette rue chaude, la maison de plaisirs où Elisa fit don de sa personne pendant un certain temps.

La construction de cette voie, commencée en 1630, devait son nom à une enseigne située à l’actuel n°1. A l’origine, les maisons n’étaient construites que d’un seul côté et surplombaient les fossés de l’enceinte de Paris. Une poterne fut ouverte puis déplacée à l’emplacement de la rue Poissonnière pour permettre l’entrée de la marée dans Paris. Elle fut nommée La Poterne de la Poissonnerie.

De nombreux édifices religieux virent le jour, dont l’Institution des filles de l’union chrétienne. Le préfet Chaptal fixa la largeur de la voie le 3 vendémiaire an X, à 8 mètres. En 1826, elle fut portée à 10 m. Au numéro 23 actuel, une chapelle fut édifiée et dédiée à Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle. Elle fut démolie vers 1620, puis Anne d’Autriche, en 1628, posa la première pierre pour sa réédification. Elle fut à nouveau supprimée en 1790, vendue comme

bien national en 1797, puis reprise par la Ville en 1803, ne conservant que le clocher qui a été utilisé pour la troisième et dernière recons-truction en 1830. Au numéro 43, une maison de tolérance datant de fin du XVIIIe siècle avait une vue sur le boulevard Bonne-Nouvelle.

Une plaque bleue portait cette inscription : ''Florina'', avec, inscrit au-dessous : ''Artiste'', et dans l’angle… une colombe blanche ! En 1804, le préfet Dubois, donna un statut aux maisons de tolérance accordant une protec-tion aux tenancières, qui ne devaient conserver vierge que leur casier judiciaire ! Au n°11 s’ins-talla La Société philanthropique du Fourneau qui servait des repas gratuits aux indigents.

Petite histoire de la rue de la lune

texte bernard vaSSor

18 — 1 - 2

le Bon écolotexte Sandra Serpero

BIO MAnGé !

vERT MIdIParce que la restauration rapide peut aussi être synonyme de nourriture saine et équilibrée, Vert Midi, propose dans une ambiance conviviale et chaleureuse des produits frais, de saison et bio de surcroît pour composer vos salades et vos jus de fruits.

Dans ce petit antre tout de bois composé, tout est cohérent : de la nourriture à la déco. Parquet en bam-bou compressé, mobilier en bois à l’intérieur comme sur la terrasse, et à l’étage une décoration sur mesure chinée chez Emmaüs. Ouvert depuis octobre 2007, Vert Midi multiplie les bons points. Un ''salade bar’’ hyper convivial où l’on mixe selon ses envies crudités et légumes, mais aussi une foule d’autres mets attrayants à la carte. Soupes, plat du jour avec viande ou poisson et la spécialité come from Argentine les empana-das, sorte de chaussons chauds farcis à la viande, au fromage ou aux légumes qui remplacent avec grâce le sandwich.

Evidement, ici ''tout est maison'', nous confient les maîtres des lieux Yves et Marie. Boîtes, conserves et surgelés ne sont pas admis en cuisine. Côté desserts, on se régale volontiers des compotes onctueuses ou

des salades de fruits que l’on se compose aussi sur mesure. Chez Vert Midi, on mange dans des bols co-mestibles et à la fin du repas, on est invité à trier ses déchets. Et oui, le restaurant a une charte et s’engage entre autres à éviter l’utilisation excessive de plas-tique, à utiliser au mieux l’énergie, à minimiser le trans-port des marchandises et mise même sur des produits écologiques pour le nettoyage. Une volonté affirmée de respecter la Terre et l’Homme, chère à Yves et à

Marie, qui en plus ne matraquent pas le client côté prix : ticket moyen 10 €, formule

entre 8 et 11 €.

Du coup, c’est vrai, ici, on se sent bien. Que l’on soit mange-tôt ou mange-tard, Vert Midi est ou-vert non-stop de 7h30 à 16h pour les petites et les grandes faims. Et ça, on aime bien !

Vert Midi1, rue St Marc, Paris 2e

Tél. : 01 40 39 94 27Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 16h.

mars 2010 | 1 - 2

— 33

le Bon homme

thomas, jeune trentenaire au dynamisme éblouissant, promène un regard aiguisé dans le paysage urbain du 2e arrondissement où il vit. Conseiller de quartier investi, il consacre en parallèle de son activité professionnelle, du temps et de l’écoute auprès des habitants pour l’amélioration de notre environnement le plus proche. Rencontre avec un homme de terrain qui dit tout haut ce que l’on mar-monne tout bas !

Conseiller de quartier, c'est quoi ? Les conseillers de quartier, une vingtaine en moyenne, sont chargés d’animer et d’organiser le bon fonctionnement des réunions des conseils de quartiers, de créer des commissions thématiques et de préparer les ordres du jour des réunions. C’est ouvert à qui ? Les Conseils de quartier sont ouverts à tous ceux qui habitent, travaillent ou exercent une activité associative dans le 2e. Pré-cisons donc qu’il n’est pas besoin d’avoir été tiré au sort pour pouvoir assister et s’exprimer plei-nement lors des conseils de quartiers. Pourquoi as-tu choisis de t'investir dans ce domaine ?J’ai souvent déménagé dans ma vie en France et à l’étranger. L’importance de la politique locale,

surtout au niveau du quartier m’a donc long-temps laissée indifférent. Mais, petit à petit est né chez moi un fort intérêt pour la politique locale. Cela fait deux ans que je vis au cœur du quartier Vivienne-Gaillon, et je ne me suis ja-mais senti aussi intégré dans mon lieu de vie. Quelle est la fonction principale des conseils de quartiers ? Il s’agit d’abord d’un lieu de débat, d’informa-tion et d’expression sur les projets d’aménage-ment du quartier et d’amélioration du cadre de vie. C’est un bon relais entre les élus et les services de la Mairie et la population. Leur rôle consiste in fine à proposer des idées et soumettre

des vœux au conseil d’arrondis-sement. L’idée est de faire vivre la démocratie au plus proche de chez soi, sur des questions qui nous touchent directement. Leur périodicité ?

Ils se tiennent en mairie, tous les deux mois en moyenne sauf pendant les congés d’été ; soit cinq réunions par an. Les conseils de quartier décident eux-mêmes de leurs dates de réunion. Quelles sont les spécificités du 2e arrondissement ? C’est un quartier historique empreint de tout son patrimoine et parallèlement envahi par la restauration rapide. Un quartier, sans espaces

texte Sandra Serpero / Photo hervé goluza

Thom as Froimov ici

“ FAIRE VIVRE LA DéMOCRAtIE Au PLuS PROCHE DE CHEz SOI ”

l'esprit citoyen

34 — 1 - 2

verts, très "nippponisé" appelé aussi le "petit Tokyo" ! Un arrondissement peu peuplé mais très fréquenté : 21 000 habitants pour 70 000 personnes qui viennent y travailler.

Quels sont les problèmes récurrents ? Cela varie selon les périodes, mais il est certain que tout ce qui touche à la vie en commun, et donc aux nuisances, constitue régulièrement un sujet de discussions. Autre problème phare : l’absence de commerces de proximité. Les 9/10e des enseignes dans le 2e s’adressent aux clients de passage principalement à l'heure du déjeuner. Que souhaiterais-tu voir apparaître dans le 2e arrondissement ?Plus d’espaces verts, c’est évident. Nos élus y tra-vaillent mais ce n’est pas une question simple. Aussi, une Amap (Associations pour le maintien

d'une agriculture paysanne) place de la Bourse et plus de commerces de proximité qui redon-neraient vie à une grande partie de l’arrondis-sement. Les prochains conseils, c'est quand ? Vivienne-Gaillon : le 29 mars 2010 à 20h en mairie et Montorgueil-St Denis : le 15 avril à 20h30 au Centre Cerise. Un message à faire passer aux lecteurs ?La vie d’un quartier s’enrichit de la bonne infor-mation de ses habitants et de leur pleine parti-cipation. Je vous invite donc à venir nombreux pour assister au prochain conseil de votre quar-tier. Vous trouverez l’ensemble des informations concernant les projets et discussions en en cours sur : http://blog.cdq2.fr/

mars 2010 | 1 - 2

— 35

les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

reStaurant razowSkiL’hAmbuRgeR mADe in FRAnce !

très loin de l’esprit Fast Food, Razowski revi-site le burger à sa sauce dans un cadre cosy et trendy. Situé au cœur de la place du mar-ché St Honoré, ce restaurant façon bistrot, récemment rénové, est une adresse de choix pour gourmands et épicuriens.

Du classique au végétarien en passant par le bacon ou le Bollywood burger avec poulet grillé et sauce tandoori, Razowski propose une dizaine de variations autour du mythi-que sandwich made in USA. Aux côtés de ces burgers aux ingrédients audacieux et fraîchement sélectionnés, on trouve des salades aux produits de saison, généreu-ses et inventives, des desserts gourmands comme le cheese cake ou le brownie ou plus sages comme la compote ou le riz au lait. Et si l’inévitable coca vous lasse, sachez qu’une sélection pointue de vins chiliens pourra aisément le remplacer. Côté prix, pas de quoi se miner, ni besoin de casser la tirelire, la fourchette est comprise entre 10 et 19 euros. Bon à savoir, Razowski pro-pose chaque dimanche sa carte ''brunch'' servis de 12h à 18h. A l’intérieur ou sur la terrasse chauffée, loin de la frénésie des grands boulevards, ici le burger acquiert ses lettres de noblesse.

Razowski38, place du Marché St Honoré – 75001Tél. : 01 42 96 53 20Ouvert tous les jours de 11h à 2h.

36 — 1 - 2

les bons shoPs

boutique roCheDes bijoux à vivRe

La joaillière Françoise Roche a ouvert sa pre-mière boutique Galerie Vivienne. Symbiose de précieux et de modernisme, ce nouvel écrin met en scène dans une ambiance chaleureuse-ment intimiste, des bijoux au concept évolutif ou personnalisables.

Savamment agencé ce lieu d’une surface de 50 m2 magnifie l’esprit contemporain des bijoux exposés. Le gris taupe sur fond blanc ponctué de rouge framboise anime l’espace tout en créant une atmosphère chic et cosy. En parfaite harmonie avec l’univers de la boutique, les bijoux pour hommes, femmes et enfants, créés par Françoise Roche, révèlent un style intemporel et pré-cieux. Faciles à porter, ils marient avec brio forme et audace créatives dans un mélange subtil d’or et de ma-tières diverses comme le bois, les perles, le caoutchouc, etc. Ici, on parle de bijoux précieux, mais aussi évolutifs. Comme ce pendentif qui se transforme en un rien de temps en collier minimaliste via un système astucieux. Françoise Roche offre ses compétences d’artiste joaillier et de gemmologue pour créer un bijou unique, qui soit l’intime reflet de votre personnalité. A noter : Françoise Roche organise des soirées à thème sur le langage secret des pierres et des perles. Tentant !

Boutique Roche, 27 Galerie Vivienne –75002

Tél. : 01 42 96 31 61 – Ouvert du lundi au samedi de 11h30 à 19h - www.bijoux-roche.fr

reStaurant ratatouilleALLègRement sAvouReux !

niché au beau milieu d’une rue animée pro-che des Grands Boulevards, Ratatouille se dé-marque et donne vie à nos envies. Pourquoi ? tout simplement parce que c’est frais et que c’est bon !

Le nom d’un restaurant a souvent une histoire et Rata-touille n’échappe pas à la tradition. Ici, les actionnaires sont niçois et savent donc de quoi ils parlent. Admira-blement orchestré par Sarah, la maîtresse des lieux, ce restaurant à la déco sobre mais efficace occupe deux étages savamment agencés. A la carte, qui change chaque semaine, on ne trouve que des produits de saison, frais et goûteux et des plats créatifs qui subli-ment les saveurs. Le foie gras est maison, le tartare de bœuf se déguste les yeux fermés, le risotto au chèvre et au bacon est fondant à souhait et la ratatouille est vraiment remarquable (parole de niçoise !). Et pour celles qui voient arriver les beaux jours comme une menace tant l’hiver fut sucré et calorique, sachez que la carte compte un menu diététique avec des petits plats cuisinés à la vapeur et des desserts qui revisitent les classiques comme la ratatouille de fruits !

Ratatouille, 168 rue Montmartre – 75002Tél. : 01 40 13 08 80Ouvert du lundi au vendredi midi et soir, le samedi soir et le dimanche possibilité de privatiser le lieu. Menu à partir de 17 €.

mars 2010 | 1 - 2

— 37

atelierpape

le Bon artisantexte Sandra Serpero / Photo ph i l ipp e Servent

de la magie au bout des doigtsMonsieur Pape, les vêtements il les répare mais il les créé aussi. Animé par une pas-sion brûlante depuis plus de quinze ans, il exerce son métier le mètre et le sourire bien accrochés. C’est au sein de son petit atelier jonché de tissus qu’il nous accueille de sa bonne humeur rayonnante. Rencontre avec quelqu’un qui nous veut du bien.

C’est vrai les gens du quartier viennent ici avec leurs vêtements pour un ourlet, une doublure, une réparation. Mon-

sieur Pape ne dit jamais non, mais nous pré-cise ''Ça c’est juste pour rendre service, ce n’est pas mon métier !'' Et effectivement, il suffit de regarder avec plus d’attention son atelier pour découvrir un patron ici, un pantalon avec une pane par là, une robe noire en finition pour comprendre que Monsieur Pape ne s’en tient pas aux retouches. C’est un catalogue à la main qu’il enchaîne ''Je travaille avec plusieurs marques. Pour celle-ci c’est moi qui fait toute la collection'', dit-il fièrement en faisant défiler les pages. Sa spécialité ? Les vêtements pour femme ''Je peux tout faire, des

jupes aux robes aux commandes spéciales comme les grandes tailles par exemple.'' Et en version masculine, c’est dans le pantalon et le gilet sur-mesure qu’il s’est spécialisé. Avec un sens aigui-sé de la perfection et du bon goût, monsieur Pape travaille à même les idées, les photos, les croquis ''Je ne sais pas dessiner, ce n’est pas mon truc mais quand un client me parle de ce qu’il veut, j’arrive à voir le modèle dans ma tête.''L’expérience pour bouclier, notre couturier collabore dans le prêt-à-porter de luxe et s’est fait la main depuis toutes ces années. Et dans le quartier en plus ! De la rue de Cléry à la rue d’Aboukir, il a navigué d’adresse en adresse pour se retrouver, il y a un peu plus d’un an, au 9 de la rue Beauregard : ''Ici, je me sens bien et si le loyer n’augmente pas trop, j’aimerais bien y rester.'' Et oui, le quartier il l’adore. Tous les midis, il va déjeuner dans la rue Montorgueil et souligne ''qu’il faudrait être bien difficile pour ne pas se plaire ici''. Toujours positif monsieur Pape et avec son sourire enjôleur, c’est volontiers qu’il répond aux demandes de ses clients. Son métier, c’est sa raison d’être : ''Je ne pourrais pas faire autre

38 — 1 - 2

chose et si je ne le fais pas, je meurs ! C’est le plai-sir qui m’apporte le plus, le reste c’est secondaire.'' Et toujours en musique ! Ici, la petite radio est branchée sur ON du matin au soir. Ne vous étonnez donc pas d’une chorégraphie improvi-sée, monsieur Pape ne fait pas que faire danser son aiguille !Côté projet, même si certaines fins de mois sont difficiles, monsieur Pape se projette tout de go dans un avenir ambitieux : ''Mon but, c’est de ne faire que du sur-mesure et de dévelop-per mon nom.'' Dans la rubrique projets à court terme, il envisage dans les semaines à venir de réaménager son atelier et de faire une vitrine

pour donner à voir son travail aux passants, ''beaucoup ne savent pas ce que je fais, mon ate-lier de l’extérieur, on ne le voit pas''. Mais les ré-putations se font vite, surtout quand on parle de travail bien fait. Et si l’histoire ne faisait que commencer ?

atelier PaPe9, rue Beauregard, Paris 2e. Tél. : 06 07 27 93 84Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h et le samedi de 11h à 18h

mars 2010 | 1 - 2

— 39

les Bons petits diaBlestexte célin e lepan

By Fourmis Rouges est un espace entièrement conçu et à destination des enfants, avec un concept unique. Coup de projecteur sur une adresse qui vaut le détour.

Les fourmis rouges, c’est une marque et un Salon avant d’être une boutique : le 1er salon de création pour enfants, asso-

ciation dont le but est de fédérer ces créateurs et de les faire connaître du grand public. L’idée a été, avec By Fourmis Rouges, de dévelop-per un concept-store réunissant plusieurs en-seignes, un véritable espace dédié aux 0-12 ans avec pas moins d’une quarantaine de créateurs représentés ici. Rien ne prédispo-sait Evelyn, architecte, et Carole, graphiste, à se lancer dans cette aventure, si ce n’est la découverte, un jour, puis la passion. Evelyn, à l’origine de l’aventure, maman évidemment, a toujours aimé ce qui était novateur et différent. Elle est toujours à la recherche de choses nou-velles : des coups de cœur, des objets et des créateurs qui ne sont que peu diffusés ailleurs

mais sont ici accessibles et abordables ! Les premiers prix sont à 20 € et vous y trouverez à coup sûr une idée pour un cadeau ! Du vê-tement de créateur au mobilier, aux divers ac-cessoires, sans oublier les jeux et peluches. Beaucoup de choses originales, le Loup bal, peluche qui se déshabille, les Playshapes, qui côtoient des marques, comme les Déglingos ! Mon coup de cœur ? Les Rubabbus en caout-chouc naturel floqué, design et simples et à la fois, et les galets anti-cauchemars fluorescents dans le noir pour des nuits sereines.

by Fourmis rougesEspace créateurs, Forum des hallesniveau -1- Paris 1er. Tél. : 01 45 08 44 93. Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h30. www.byfourmisrouges.com

l'enfant est roi !By Fourmis Rouges

40 — 1 - 2

texte julia molkhou

La jolie Laury vient d’ouvrir une boutique qui lui ressemble. Entièrement consacré aux enfants de 0 à 4 ans et à leur maman, cet espace propose un large éventail de vêtements et d’objets rigoureusement sélectionnés.

Pois.Plumes n’est pas une boutique de vê-tements, même si on trouve ici de très jolies pièces pour habiller les plus petits

comme ces adorables pulls en cashmere de Nu-maé à 80 € ou ces gros ''doudous'' en crochet, réalisés par la créatrice française Anne-Claire Petit. En fait, Laury, la charmante maîtresse des lieux n’a sélectionné dans sa boutique que des ''pièces coup de cœur''. C’est ici que vous vien-drez acheter un cadeau de naissance original comme des petits chaussons en Alpaga ou des langes teintés à la main. C’est aussi chez Pois. Plume que vous trouverez une petite valise à goûter (40 €) pour la première rentrée de vos chers bambins ou des gigoteuses fabriquées au Pérou dans le cadre d’une démarche équi-

table dans lesquels vous pourrez déposer vos bébés. Je n’ai pas encore d’enfant, mais Pois.Plu-mes va devenir mon adresse pour les petits cadeaux du quotidien. Ceux que j’offre à mes amies lorsqu’elles m’invitent à dîner. Je choi-sirai pour l’une un des ravissants bracelet en tissu Liberty et étoile en nacre créé par Cécile (15 €) et pour l’autre j’opterai pour le kit ''Petit dîner entre amis''. Enfin, j’apporterai à celle qui vient d’avoir un petit garçon, une peluche mu-sicale en forme de guitare, qui diffuse autant que bébé le souhaite l’air d’Amélie Poulain de Yann Tiersen. Jusqu’au jour où je n’aurais plus besoin de prétexte pour entrer chez Pois.Plu-mes… Ces petits bavoirs fleuris seront parfaits pour mon bébé.

Pois.Plumes71, rue d’Argout, Paris 2e.Tél. : 01 40 13 93 27Ouvert du Lundi au samedi de 11h à 19h.

Bébés inédits

BoutiquePois.Plumes

mars 2010 | 1 - 2

— 41

Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magiquele Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

© Sandra Serpero

retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

le conte est Bontexte julia molkhou / Photo deyan parouchev

CINéMALE BEVERLEYx : le clap de fin ?Le Beverley est le dernier cinéma porno-graphique de Paris. Cet endroit, devenu par la force des choses unique en son genre, continue de proposer à un véritable public de cinéphile de nombreux films des années 1980 et 1990. Petit tour d’horizon de ce monde à part et souvent assez mal vu, avec le propriétaire des lieux, Maurice.

Cela fait vingt-sept ans que Maurice ouvre et ferme quotidiennement le Be-verley. D’abord entré

comme employé, il en est devenu le propriétaire il y a quelques années. ''Je fais tout ici : du ménage à la caisse'' et même l’ouvreuse ! Quand il a commencé au Beverley, les cinémas porno-graphiques étaient nombreux dans le quartier, ''rien que sur l’axe République-Opéra il y en avait une douzaine !'' Et puis ils ont disparu. A cause de la fiscalité très désavantageuse, mais aussi parce que les lieux n’étaient pas bien en-tretenus. Ce qui n’est pas le cas du Beverley. La salle est impeccable. ''Hélas, malgré tous

mes soins, mon cinéma n’est plus très rentable. En cinq ans j’ai perdu 50% de ma clientèle.'' Et lorsque Maurice évoque les grandes années du Beverley, on sent comme une pointe de nos-talgie dans sa voix. ''Ah ! La belle époque des représentants ! Des représentants en saucissons, en vins… Après leurs restaurants ils venaient ici se faire une toile et nous apportaient de quoi nous régaler en cabine !'' Mais les temps ont changé et les Grands-Boulevards ne sont plus ce qu’ils étaient. Sa clientèle d’habitués se fait de plus en

plus rare. On peut d’ailleurs se demander si Internet n’est pas le premier responsable ? ''In-ternet n’est pas un fléau plus im-portant pour nous que pour les salles de cinéma classique. Les

gens téléchargent des films, certes, mais l’ambian-ce du cinéma reste unique ! D’autres facteurs sont à prendre en compte. Beaucoup de mes habitués sont désormais à la retraite et le stationnement dans notre quartier est devenu quasiment impos-sible. Il enchaîne. J’ai eu des clients incroyables ! Prenez par exemple celui que l’on surnommait 'Pépé à la menthe', pendant dix ans, il est venu

“ L'AMBIAnCE Du CInéMA REStE unIquE ”

44 — 1 - 2

chaque semaine et à chaque fois qu’il payait sa place, il me donnait une poignée de bonbons à la menthe ! Et aussi Le Monde, ce client qui entrait toujours le visage caché derrière son journal !'' Et Maurice a des bobines entières d’anecdotes à raconter. Il pourrait aussi nous lire les poèmes érotiques que certains clients écrivent à la salle. Mais il conserve tous ses souvenirs pour le livre qu’il écrira…Je m’interroge : pourquoi les jeunes d’aujourd’ hui ne vont-ils pas au cinéma ? ''Entrer au Beverley est une démarche particulière. Les jeunes sont pollués par le sexe. Beaucoup d’entre eux ont une vision violente et dégradante de la sexualité, ce que je trouve très inquiétant. Ni leurs parents,

ni leurs professeurs ne leur ont parlé de sexe. A croire que nous avons régressé depuis 1968.'' Parce que seuls des hommes fréquentaient l’en-droit et que des femmes avaient envie de venir aussi, Maurice a créé il y a quelques années, Les soirées couples, les jeudis et samedis dès 23 heures. Et qui sait, peut-être que grâce aux femmes, le Beverley a encore de belles années devant lui…

le beverley14, rue de la Villeneuve, Paris 2e.Ouvert du lundi au samedi de 11h à 21h30, les jeudis et samedis, ré-ouverture de 23h à 2h.

mars 2010 | 1 - 2

— 45

agenda des maniFestations culturelles

le Bon agenda

La bonne nouveLLe !

TGV propose un service de bagages à domi-cile pour permettre à chacun de voyager léger. Un service payant mais pas exorbitant (à partir de 25 €) pour faire enlever vos bagages avant votre départ sur le lieu de votre choix et les récupérer sur le lieu d’arrivée. Great !

ConCerts

Le 8 mars à 20h : the Australian Pink Floyd Show au Grand Rex.Le 13 mars à 19h45 : Eklectik’s Crew hip hop acoustique. Rappeurs, chanteurs, ambianceurs, DJ, l’alchimie opère entre eux pour ne former plus qu’une seule et unique entité, forte, métis-sée et efficace ! Au Sentier des Halles.

one man show

Le 4, 11, 18 et 25 mars à 19h45 : Michel Vivacqua Riche en rigolo-éléments, Vivacqua réhydrate le sourire et rafraîchit l’esprit. au Sentier des halles.

exposition

Jusqu’au 20 mars : 20 ans déjà ! Après 65 expos organisées dans sa galerie, Pierre Passebon, décoré des insignes de chevalier des Arts et des Lettres, propose une rétros-pective à ne pas louper. Galerie de Passage. Jusqu’au 10 avril : Appelle-moi de Michel Granger. Un peintre voyageur planétaire. galerie pour que l’esprit Vive.

speCtaCLes

Du 11 au 28 mars à 20h30 : Au bonheur des tubes. Un show présenté par 18 artis-tes avec une ambition claire : nous esmporter

sur des mélodies et des rythmes connus, des

prémices des yéyés aux années 2000.

Du mardi au samedi à 19h30 : Brel de

Bruxelles aux marquises une biographie

musicale. au petit théâtre des Variétés.

théâtre

Jusqu’au 14 mars : Désiré. Un valet de

chambre qui entre au service d’une actrice,

maîtresse d’un ministre. Malgré les conve-

nances, Désiré tombe amoureux de sa

patronne. au théâtre de la michodière.

Jusqu’au 24 mars : Allo maman Dolto.

Une comédie qui dévoile avec humour les

péripéties des mamans obnubilées par l’édu-

cation de leurs chers bambins.

Jusqu’au 27 mars : Les fourberies de Scapin

Jusqu’au 30 avril : L’Avare Au théâtre des

variétés.

A partir du 12 mars : Personne n’est parfait

avec Corinne Touzet et Jean-Luc Reichmann.

Comédie romantique, joyeuse et rassurante

qui nous fait fondre de tendresse. Au théâ-

tre des Variétés.

Jusqu’au 31 mars : Mafia et sentiments.

Avouer à son meilleur ami qu’on est l’amant

de sa fille, c’est très délicat. Mais quand c’est

un parrain de la mafia, c’est très dangereux !

théâtre mélo d’amélie.

Jusqu’en avril : tous les Algériens sont des

mécaniciens. au théâtre des bouffes

parisiens.

Jusqu’au 2 mai : Les joyeuses Commères

de Windsor. Comédie-française.

46 — 1 - 2

le bon agenda

Le bon saC !

Quoi de mieux pour fêter le printemps que de s’offrir un nouveau sac ! Celui-ci made in Lan-cel, en cuir lisse, avec ses pompons et ses cou-leurs, à fait fondre nos cœurs de shoppeuses.

La bonne idée !

Avis aux amateurs de Scream et de Rec ayant des idées sur l'ivresse ! La Ville lance un concours de films d'horreur autour du "Binge Drinking", ou boire beaucoup d'al-cool, en très peu de temps. Parce que les messages de prévention déconnectés de

leur réalité touchent peu les jeunes, la Ville de Paris a choisi de laisser les 15-25 ans réaliser eux-mêmes des mini-films vidéo. Six projets seront primés par un jury profession-nel et seront dotés financièrement (de 250 à 1500 euros). Jusqu’au 8 mars 2010.

CLubbinG

au rex ClubLe 5/03 Btrax PartyLe 6/03 Casa nostraLe 12/03 Soirée ‘’45’’ avec Kollektiv Turmstrasse en liveLe 18/03 Module PartyLe 19/03 Level 75 présente Boys noize RecordsLe 20/03 Ring my bellLe 24/03 Warp partyLe 26/03 technorama birthay party

au Social ClubLe 5/03 Kitsuné avec Gildas 1 Massaya, Classixx…Le 6/03 Bloggers Delight avec Chloé, Trevor Jackson…Le 8/03 Hot Chip After ShowLe 17/03 AntisocialLe 18/03 Comme ci comme ça avec Clown, Dexin…Le 20/03 Get the CurseLe 24/03 Four tet fait son AntisocialLe 25/03 Full Moon Party

mars 2010 | 1 - 2

— 47

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 33 54 65 95 jerome@lebonbon.fr

1/ Su nl i m ite d

3 boulevard de Sébastopol 75001

Tél. : 01 40 26 40 13

2/ magaS i n à c r oq u e r

2 passage du Grand Cerf 75002

Tél. : 01 40 26 09 83

3/an i mal party

8, rue Beauregard 75002

Tél. 01 42 36 10 70

4/ r o o m S e rv i c e

52, rue d’Argout 75002

Tél. 01 77 11 27 24

5/ S h o p i

9, rue du fbg Montmartre

6/j e an marc jo ub e rt

21, rue Marie Stuart 75002

Tél. 01 42 33 09 23

7/ Sto n e b ox

Tél. 01 48 78 15 95

www.stone-box.fr

8/1001 F e nêtr e S

71 rue Condorcet

Tél. 01 45 33 03 86

48 — 1 - 2

mars 2010 | 1 - 2

— 49

Lafayette 2 Roues

Concessionnaire PEUGEOT MOTOCYCLES Exclusif installé depuis 2004.Vente-entretien-réparation rapide scooters et motos toutes marques pièces et tous accessoires.

Lafayette 2 Roues se situe à deux adresses sur 250 m2 en plein centre de Paris 9ème pour un meilleur service :

un SHOW ROOM pour votre confort et à 50 mètres un ATELIER.

SHOW-ROOM : 56, rue Lafayette 75009 PARIS -Tél : 01 45 23 16 76

ATELIER & ESPACE OCCASIONS: 54 rue du Fbg.Montmartre 75009 PARIS - Tél : 01 45 96 09 39

Lafayette 2 Roues a une équipe professionnelle à votre service avec 13 ans d’expérience.

www.lafayette-2roues.com