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L'opportunité dans la crise Maurice Lam (Deloitte) Business Magazine #11.2003 5€ | www.paperJam.lu » paper Jam Business Magazine #11.2003

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L'opportunitédans la crise

Maurice Lam(Deloitte)

Business Magazine#11.2003

5€

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#11.

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editoÊtre, avoir…En participant récemment à un cours de langue luxembourgeoise, je ne saispourquoi, mais je me pris à réfléchir sur le fait que les deux premiers verbesque l'on étudie dans toute formation linguistique sont les auxiliaires "avoir" et"être". Il est déjà amusant de constater que la grammaire qualifie d'auxiliairesdeux mots aussi fondamentaux. Un paradoxe de plus, quoique…

En effet, je constate combien nous nous définissons par rapport à l'avoir etl'être. L'avoir qui renvoie à la possession et souvent à la sphère matérielle, l'êt-re qui ressort de notre essence la plus fondamentale.

Et cette réflexion prend d'autant plus de sens dans le monde contemporain,celui des changements sans cesse plus rapides, voire chaotiques. Le contextesocio-économique en fournit des illustrations en suffisance. Evolution, réorga-nisation, mutation, révolution, adaptation: que cachent ces mots au-delà de leurprétendue signification à courir derrière une productivité sans cesse plus exi-geante? Et puisque nous en sommes à enfoncer des portes déjà largementouvertes, allons-y de bon cœur! Le décor est planté…

Tout nous pousse à posséder sans cesse davantage: les produits nouveauxnous promettent un bonheur à peine imaginable la semaine précédente; il s'a-git de les avoir le plus vite possible. Bien, mais quid de l'être? La boulimie deposséder, oui! Mais pourquoi?

Ceci me rappelle cet ami que je rencontrais il y a quelques jours et qui étaitfier de me montrer sa nouvelle acquisition: un système "haute fidélité" quiréunissait à peu près autant de technologie de pointe qu'un lanceur de satellite.Ce bijou lui permet de se plonger au cœur d'un orchestre mieux que n'importequel chef. Mais de quoi mon ami se réjouit-il vraiment? D'avoir pu acquérir ledernier cri en la matière ou d'être un mélomane?

Confronté tous les jours au problème du recrutement, j'établis un lien directavec certains candidats; ceux qui sont obnubilés par la préoccupation d'avoir.Avoir un emploi, avoir un statut valorisant, avoir les avantages découlant de lasituation… certes toutes motivations parfaitement légitimes mais dans quellemesure "l'avoir" ne vient-il occulter "l'être"? Comment faire meilleure impres-sion si ce n'est en donnant, dans ce contexte, une forme de priorité à l'être. Etrecompétent, être spécialisé, être professionnel, être expert…

Entendons-nous, il ne s'agit pas de faire un choix mais de souligner ladimension de ces concepts, leur complémentarité, leur imbrication. Je suis unêtre humain et à ce titre j'ai des émotions…

Et puis il y a ce clin d'œil: attention aux mélanges malheureux comme le"has been"… �

GUEST WRITER:

Jean-Pierre Mullenders

([email protected])

est Directeur de

Randstad Interim à Luxembourg

Edito 003paperJam 11.2003

edito

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Sommaire 005paperJam 11.2003

010�Aux urnes, salariés! // Les élections du 12

novembre vont-elles changer la donne sociale au Luxembourg?

A 7 mois des échéances législatives, les enjeux ne manquent

pas...

032� La bureaucratie en marche... //La loi sur la Protection des données personnelles reste difficile

à mettre en oeuvre pour les entreprises privées et publiques.

036� 10 millions de m3 à gérer différemment // La réforme de l'administration des

bâtiments publics est en chantier. La tâche n'est pas mince.

038�Blitz in The Box… // … avec Global Golf

Solutions, à l'occasion de la présentation officielle du Magazine

Bureautec, aux Foires Internationales, le 23 septembre.

042�News Express // 043 Gouvernement - Droit

des actionnaires minoritaires: rien ne bouge >>> 044 FRS - Une

nouvelle banque suisse cliente >>> 046 Chambre de Commerce

- Lutte contre le terrorisme: attention à l'excès >>> 050 Ikogest

- Le bouquet pour l'Atrium >>> 051 Design Luxembourg -

Droits d'auteur et éthique >>>

Coverstory:080�Maurice Lam: "Toute crise apporteun certain nombre d'opportunités" //Contrairement aux autres grands cabinets internationaux,

Deloitte a décidé de conserver les activités de conseil,

dans une volonté de renforcer ses compétences

multidisciplinaires.

Dossier Bureautec:086�Productivité rime avec compétitivité //La mesurer, c’est une chose, l’influencer en est une autre.

De la définition de concepts aux outils qui augmentent ses

performances….

092�Au commencement il y al’Homme… // L’un des piliers de la productivité reste le

capital humain.

098�Organisation & management: clé de voûte de l’efficacité // Les meilleurs outils

et le personnel le plus compétent ne peuvent faire l’économie

d’une organisation et d’un management performants.

paperJam 11.2003 sommaire

086Dossier productivité Etat des lieux et réflexions sur le concept de productivité: les mesures, les façons de l'influencer. Si le capital humain en demeure un des piliers, il n'estpas possible de négliger une organisation et un managementperformants.

080Coverstory"Toute crise apporte un certainnombre d'opportunités"Maurice Lam, managing partner de Deloitte àLuxembourg, revient sur le nouveau branding de la firmeet sur les raisons qui ont poussé la société à conserverles activités de conseil.

010Aux urnes, salariés! Les élections sociales approchent.

L'OGBL et le LCGB fourbissent leurs armes etdevront composer avec un troisième larron,

la toute nouvelle Fédération Syndicale…

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024Le Wi-Fi L'Internet sans fil prend sesmarques, doucement maissûrement. A Luxembourg,beaucoup y pensent, mais les initiatives sontencore rares.

108TimeOff:

Franco Fuzio,du RestaurantMère Nature,

nous propose… … Les Linguine aux

langoustines.

018PSFLa nouvelle législation, entrée en vigueur au 1er octobre,suscite bien des interrogations et des inquiétudes auprèsdes sociétés télécoms et informatiques.

Sommaire 007paperJam 11.2003

paperJam 11.2003 sommaire

IT & Télécoms,Internet:024�WI-Fi, une longueur d'avance ? //La norme Wi-Fi cherche à s'imposer comme concurrent directde la téléphonie de troisième génération.

040� Bureautec: la qualité avant la quantité // Le bilan de l’édition 2003 du salon Bureautecsemble mitigé mais la satisfaction est tout de même de misechez bon nombre d’exposants.

060� IT & Télécoms // Les dernières nouveautés dumonde de l'IT et des Télécoms.

Management,RH & Formation:028�Petit HR One devient grand // L'initiativeB2B en matière de ressources humaines a pris, en un an, unenouvelle dimension.

052�People // Les mouvements des décideurs luxem-bourgeois ces dernières semaines.

055�Sondage Monster-paperJam //Pensez-vous que l'âge soit un facteur de discrimination…dansvotre entreprise?

068�Agenda // Formations, séminaires, conférences,foires et salons.

Finance:018�PSF: les enjeux de la nouvelle législation // La loi sur les professionnels du secteur finan-cier risque de changer la donne côté prestataires informatiqueset télécoms.

056� LuxX Inside: Arcelor a encore de lamarge // Valeur cyclique par excellence, l'action Arcelordevrait bénéficier de sa politique de marges au moins autantque des synergies de la fusion de 2002.

058�Place financière: la force par l'union //L'initiative Luxwinners souhaite promouvoir une place financièrehautement professionnelle.

Communication:074� BWD // Les derniers sites Internet luxembourgeois.

076� Les dernières campagnes //de communication au Luxembourg.

Time Off:104� Time Off // Salvat: “Le champagne: un momentd’exception…” Entretien avec …Gérard Wengler (WenglerChâteaux et Domaines), à l'occasion du 3e Tournoi de PétanqueVeuve Clicquot Ponsardin >>> Resto News >>> 108 La recettedu mois: les Linguine aux langoustines.

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directeur de la publication Mike Koedinger (29 66 18 -66)[email protected]

administration Stéphanie Simon (-29) [email protected] Ney (-20) [email protected]

REDACTIONtélephone +352 - 29 66 18 -(+extension)fax +352 - 29 66 19e-mail [email protected] url www.paperjam.lu

comité de rédaction Corine Barella, Eric Chenal (Blitz), Francis Gasparotto(tempo!), Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Carlo Schneider (tailormade)rédaction Jean-Michel Gaudron (-48) [email protected] Corine Barella (-45) [email protected]

rédaction “time off” Jacques Demarque [email protected] Eric Chenal (Blitz), David Laurent (Blitz) www.blitz.luJacques Demarqueillustration H! (Bruxelles)

communiqués de presse Merci de nous faire parvenir vos communiqués de pressede préférence en trois langues (F, D, GB) accompagnés d’illustrations à l’adresse e-mail [email protected] ou par courrier BP 728, L-2017 Luxembourg.Newsletter électronique Parution vendredi.Abonnement gratuit depuis www.paperJam.lu

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about

About 009paperJam 11.2003

about

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Le 12 novembre prochain, lesélections sociales occuperont ledevant de l'actualité. Tous lessalariés travaillant auLuxembourg, qu'ils soientLuxembourgeois, résidentsétrangers ou même travailleursfrontaliers, sont appelés à élireleurs représentants dans lesdélégations du personnel, ainsique de décider de la représenta-tion des organisations syndi-cales au sein de la Chambre desEmployés Privés, de la Chambredu Travail et de la Caissed'Assurance Maladie. Cela

représente, au total, pas moinsde 250.000 électeurs potentiels.

Suite aux dernières électionsde 1998, sur les 32 sièges àpourvoir au niveau de laChambre du Travail, l'OGBL endétient 19 et le LCGB 11. Lerapport de force est plus équili-bré au sein de la CEP-L, avec 12sièges pour l'OGBL et 9 pour leLCGB.

Que les employés puissent, dela sorte, avoir directement leurmot à dire dans la politiquesociale du pays est un privilègeque Français, Belges ou

Allemands seraient en droitd'envier jalousement.

Pour autant, cela n'est, enaucune façon, la garantie d'uneparticipation élevée à ces scru-tins, ce qui ne manque pas dechagriner les principaux concer-nés: les syndicats. �

Actualité010 paperJam 11.2003

� Les élections du 12 novembre vont-elleschanger la donne sociale au Luxembourg?A 7 mois des échéances législatives, les enjeux ne manquent pas...TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTOS DAVID LAURENT (BLITZ)

Aux urnes,salariés!

Aux urnes,salariés!

Aux urnes,salariés!Aux urnes,salariés!Aux urnes,salariés!rnes,riés!Aux urnes,salariés!urnes,ariés!

Aux urnes,salariés!Aux urnes,salariés!

actualité

John Castegnaro (OGB-L):“Nous ne cherchons

pas spécifiquement UN allié, mais DES alliés”

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Actualité 011paperJam 11.2003

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� "Il faut qu'il y ait une prise deconscience de la part des mil-liers de travailleurs frontalierset luxembourgeois estime JohnCastegnaro, président du syndi-cat OGBL (OnofhängegeGewerkschaftsbond Lëtzebuerg- Confédération syndicale indé-pendante du Luxembourg) pourquelques mois encore. Il s'agi-rait là d'une réelle expression desolidarité. L'absentéisme nuit,évidemment, dans la perspectivedes discussions sur la représen-tativité des syndicats. Il est vraique les travailleurs frontaliersont sans doute l'impression de seretrouver entre deux chaises,avec, à la fois, la complexité deleur pays… et la nôtre! A nousde savoir créer une ambiancecollégiale. N'oublions pas queles richesses de ce pays, on lesdoit aussi aux non-Luxembourgeois".

Un effort particulier vers les Frontaliers

Principale force syndicale dupays, l'OGBL, qui revendique55.000 membres, aura une nou-velle fois l'occasion de tester sa

puissance en face de l'autre"grand" que représente la LCGB(Lëtzebuerger ChrëschtlecheGewerkschaftsbond) et ses37.000 membres.

"L'OGBL demeurera certai-nement le syndicat le plus repré-senté à la chambre du Travail,mais vu de façon réaliste, nousavons nos chances de devenir lepremier syndicat pour laChambre des Employés privés"estime Robert Weber, présidentdu LCGB, lui aussi préoccupédu prévisible taux élevé d'abs-tention: "N'oublions pas qu'ils'agit d'élections libres, qui ne sont pas obligatoires. Le fait que les secteurs écono-miques qui, traditionnellement,emploient beaucoup de non-Luxembourgeois et frontaliers,enregistrent toujours une faibleparticipation montre que nousn'avons pas réussi à mobilisercet électorat, ou bien qu'il a malcompris les enjeux de ces élec-tions".

Les deux centrales ont claire-ment essayé de tirer les conclu-sions des derniers scrutins etdéveloppent leurs contacts au-delà des frontières, allant cher-cher les Frontaliers sur leurslieux de vie.

Cette année encore, la lutteaurait pu se limiter à ces deuxseuls poids lourd du syndicalis-me luxembourgeois. Mais untroisième acteur a, tout récem-ment, fait son entrée, sur lascène et entend bien ne pas yfaire que de la figuration: le 10février dernier, l'ALEBA(Association luxembourgeoisedes employés de banque et assu-rance, forte de 13.000 membres)s'est unie avec l'UEP (Union desEmployés Privés) la NGL(Neutral Gewerkschaft Lëtze-buerg - Syndicat neutre duLuxembourg) et le SNEP(Syndicat National desEmployés Privés) au sein d'unemême entité, la Fédération syn-dicale (FS), revendiquant untotal de 20.000 membres.

Le premier congrès national,tenu fin septembre, a confirmé,à sa tête, Marc Glesener, le pré-sident de l'ALEBA.

Pour ALEBA, l'objectif estclair: profiter du poids d'uneaction commune pour se faireune place au soleil en dehors duseul secteur bancaire et finan-cier dans lequel, d'ailleurs, il n'apas forcément partout les pleinspouvoirs, même si elle afficheune représentativité de 75% desemployés privés au sein du sec-teur "banques et assurances" (6sièges sur 8).

La défection récente, à laBanque Générale duLuxembourg, des déléguésALEBA (qui ont rejoint l'allian-ce LCGB-SESF, Syndicat desemployés du secteur financier) anéanmoins bouleversé la donnelors des élections sociales antici-pées qui se sont tenues enfévrier: le syndicat bancaire n'apu sauver que deux sièges, alorsque l'OGBL en obtenait 9 sur 18et le SESF-LCGB passait de 1 à7 sièges...

Au cœur du message de la FS:la neutralité politique. "On veutmontrer que le syndicalismepeut se faire en dehors de tout �

Actualité012 paperJam 11.2003

actualité

“Je suis contre le morcellement de lascène syndicale”FRANÇOS BILTGEN, MINISTRE DU TRAVAIL

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DHL-Paperjam11 06.10.2003 17:28 Uhr Seite 1

Page 14: paperJam novembre 2011

�carcan politique affirme GillesSteichen, vice-président del'ALEBA. Le mariage avec lapolitique est un des reprochesque l'on peut faire aux autressyndicats. Or, pour avoir uneopinion objective et représenterla base, c'est-à-dire ceux quigagnent leur argent pour vivre,il ne faut pas de lien avec lepolitique. Un syndicaliste nedevrait, en tous les cas, pas l'ac-cepter".

L'objectif de la FS est claire-ment affiché: prendre une placedigne de ce nom dans l'ensembledes secteurs d'activité du payset, rêve suprême, entrer deplein-pied dans les négociationstripartites afin de changer sesdimensions.

"Pour l'heure, les tripartitesse font toujours derrière uneporte fermée: les gens intéressésà la base n'y ont pas accès. Ellessont trop dirigées par la poli-tique" regrette M. Steichen,agacé, par ailleurs, que le ralen-tissement économique serveencore de prétexte à certainesorganes de directions debanques pour justifier des licen-ciements. "Il n'a plus de raisond'être aujourd'hui. Sans douteces dernières années certainsont-ils trop bien vécu, mais pasforcément ceux concernés parles conventions collectives".

La représentativitéen ligne de mire

Voilà donc le décor planté et lesacteurs bien en place. Le scéna-rio, lui, est, évidemment, loind'être écrit à l'avance et deuxgrands enjeux se dessineront enfiligrane de cette échéance denovembre.

Le premier concerne l'épineuxsujet de la représentativité natio-nale des syndicats. Le 5novembre dernier, le ministre duTravail et de l'Emploi François

Biltgen a déposé le Projet de loiconcernant les relations collec-tives de travail. Un texte quiprévoit notamment qu'un syndi-cat, pour obtenir une représenta-tivité nationale, doit avoir obte-nu, lors des deux dernières élec-tions aux chambres profession-nelles, une moyenne de 20% dessuffrages chez les ouvriers et lesemployés, ainsi qu’une moyennede 15% des suffrages dans cha-cune des deux catégories.

"Ce qui m'importe, c'estd'avoir des syndicats réellementnationaux explique le ministreBiltgen. Je suis contre le morcel-lement de la scène syndicale et jetiens à conserver un pluralismesans querelle, ni éclatement dela scène syndicale, ni émergencede syndicats-maison".

Ce texte, "important et juridi-quement difficile" selon M.Biltgen, est actuellement suspen-du à l'avis du Conseil d'Etat, luimême dans l'attente de recevoirles avis de l'ensemble deschambres professionnelles."Mais je constate que les syndi-cats cherchent à se positionnerclairement dans cette perspecti-ve et la création de la FS meremplit d'une certaine satisfac-tion. Il s'agit, en quelque sorte,d'un succès pédagogique et onpeut deviner que ce projet de loia influencé la préparation desélections à venir" estime-t-il.

Actions syndicalespolitisées?

Qui dit élections pense,immanquablement, à l'échéancepolitique de juin 2004, de laquel-le sortira le nouveau (?) gouver-nement appelé à diriger le payspour les cinq prochaines années.

Il n'est un secret pour person-ne que l'OGBL a plus d'affinitésavec le parti socialiste, alors quele LCGB serait plutôt tournévers le CSV. Faut-il, dès lors,

imaginer de quelconques extra-polations entre ce qui se passerale mois prochain et la perspecti-ve des législatives de juin?

L'annonce de la candidaturede John Castegnaro sur la listesocialiste de la circonscriptionSud des prochaines électionslégislatives est, évidemment, denature à alimenter la discussion,même si ce pas politique impor-tant n'a été franchi que dans laseule perspective d'un abandon,d'ici à un an, de ses fonctions à latête de l'OGBL.

La position très consensuelleprise, par ailleurs, au regard dubudget 2004 présenté par le gou-vernement n'est, du reste, pasnon plus de nature à calmer lesesprits chagrins.

"En 1998, l'OGBL avait gagnéles dernières élections sociales,et quelques mois après, le LSAPa perdu les élections législa-tives" rappelle John Castegnaro,qui insiste sur l'absence de toutlien direct entre les deux entités."Notre souhait est de dialogueren permanence avec tous lespartis et de collaborer avec tousles gouvernements. Nous necherchons pas spécifiquementUN allié, mais DES alliés. Etpuis ce qui compte aussi, c'estque, au-delà de nos propres inté-rêts, ce soit l'action syndicale engénéral qui gagne en importan-ce. A ce titre, j'ai accueilli trèsfavorablement la création de laFS. Je me pose néanmoins laquestion de savoir si la construc-tion tiendra le coup longtemps. Ilfaudrait vraiment une organisa-tion réellement unitaire et nonpas un pot-pourri". �

Actualité014 paperJam 11.2003

actualité

Robert Weber (LCGB):“Les deux grandes centrales

syndicales ont décidé de menerces élections dans la sérénité”

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Actualité 015paperJam 11.2003

actualité

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La sérénité avant tout

Du côté de la LCGB, le simplefait d'évoquer une "politisation"de l'action syndicale pourraitpresque donner de l'urticaire àRobert Weber, qui préfère, àl'avance, dépassionner un climatque d'aucuns souhaiteraientconflictuels entre les deuxgrandes centrales syndicales.

"Chacun a beaucoup travailléde son côté et fait croître lenombre de ses adhérents.Chacun gagnera aussi en sièges,mais nos deux centrales ont déci-dé de mener ces élections dansune certaine sérénité, assure-t-il.Il ne s'agit pas de boxeurs sur unring! Sur beaucoup de dossiers,nous travaillons de toute façonensemble: le comité de l'emploi,la tripartite du 17 novembre ouencore la très importante assem-blée générale des caisses demaladie du 14 novembre. Quantà la FS, que l'on présente comme3e pilier, il ne représente rien dutout à mes yeux. Je n'ai pas vu,ces dernières années, de travailsyndical, même chacun séparé-ment".

Alors que la représentativitédes syndicats est en chute libredans un pays comme la France, lapersévérance du "modèle luxem-bourgeois" fait qu'elle a certaine-ment encore de belles heuresdevant elle au Grand-Duché. Etla délicate assemblée généraleannuelle des Caisses de maladie,programmée le 14 novembre, surfond de déficit (85 millionsd'Euro, pas loin d'être "abyssal" àl'échelle du pays) donnera encorel'occasion à chacun de privilégierà nouveau l'union sacrée quel-ques heures à peine après enavoir décousu au sein des entre-prises. �

Elections, mode d'emploi

Qui vote pour quoi ?

Les élections sociales du prochain mois de novembre touchent

plusieurs domaines. Le scrutin le plus "classique" concerne

l'élection des délégations du Personnel dans les entreprises

occupant au moins 15 salariés. Jusqu'au nombre de 100

employés (c'est-à-dire pour un maximum de quatre délégués

élus, un supplémentaire par tranche de 25 employés), le vote se

fait à la majorité simple. Au-delà (à partir de cinq délégués, avec

un délégué supplémentaire par tranche de 100 employés), le

vote se fait à la majorité proportionnelle.

Mais l'échéance électorale concerne également la représenta-

tion des organisations syndicales au sein des chambres

Professionnelles: la Chambre de Travail et celle des Employés

Privés participent ainsi au processus législatif. Les travailleurs (y

compris les travailleurs frontaliers) désignent, dès le mois d’oc-

tobre, par un vote par correspondance, leurs représentants

dans ces chambres.

Enfin, il s'agira pour les employés, d'élire les représentants du

salariat dans les organes de gestion des Caisses de Maladie (et

partant, dans les caisses de pension). Là aussi, le vote par cor-

respondance a lieu dès le mois d'octobre.

Tout travailleur sans distinction de sexe et de nationalité, âgé de

18 ans accomplis le jour de l'élection, et lié à son entreprise

depuis au moins six mois est susceptible de voter.

En août dernier, Jean Zahlen, Premier conseiller de gouverne-

ment au ministère du Travail et de l’Emploi, a procédé au tirage

au sort des numéros de liste uniques à utiliser pour ces scrutins:

1 LCGB - Lëtzebuerger Chrëschtleche Gewerkschaftsbond

2 CGFP - Confédération Générale de la Fonction Publique

3 OGB-L - Onofhängege Gewerkschaftsbond Lëtzebuerg -

Confédération syndicale indépendante du Luxembourg

4 FEP-FIT et Cadres

5 FGFC - Fédération Générale de la Fonction Communale

6 Bauerenzentral

7 CLSC - Confédération luxembourgeoise des Syndicats chrétiens

8 CGFP Universitaires FEDUSE/CGFP

9 Fédération syndicale ALEBA/UEP-NGL-SNEP

10 Syprolux-Syndicat chrétien des cheminots luxembourgeois

11 Neutrale Verband Gemeng Lëtzebuerg Déi Neutral

12 FNCTTFEL-Landesverband

13 FLB Fräie Lëtzebuerger Baureverband

Actualité016 paperJam 11.2003

actualité

Gilles Steichen (ALEBA):“Le syndicalisme peut se faire endehors de tout carcan politique”

1_actu.qxd 09.10.2003 14:21 Uhr Seite 016

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Actualité 017paperJam 11.2003

actualité

1_actu.qxd 08.10.2003 13:14 Uhr Seite 017

Page 18: paperJam novembre 2011

� La loi sur les PSF risque de changerla donne du côté des prestataires informatiques et télécoms.TEXTE CORINE BARELLA PHOTO ERIC CHENAL (BLITZ)

PPSSFF::les enjeux de la nouvelle législation

actualité

La nouvele législation est entrée en vigueur ce 1er

octobre. La Commission de Surveillance du SecteurFinancier (CSSF) a d'ailleurs promis dans sa news-letter n°32 du 11 septembre dernier de publier, cemois-ci, une analyse des conséquences pratiquesliées aux nouvelles dispositions prévues par le texte.

L’objectif affiché par le législateur est de renfor-cer le contrôle de la CSSF sur les acteurs du secteurfinancier, afin de mieux préserver encore le secretprofessionnel: "La loi vise à assurer que l’intégrali-té du secteur financier soit soumise à une sur-veillance prudentielle. Elle définit par ailleurs denouvelles catégories de PSF, correspondent à des

activités existantes, à savoir l’octroi de crédits, ycompris l’affacturage et le crédit-bail assorti d’uneoption d’achat, ainsi que les activités de prêt etd’emprunt de titres, mais aussi à des activités résul-tant des phénomènes de spécialisation et d’outsour-cing, comme les agents administratifs du secteurfinancier, les agents de communication à la clientè-le, les opérateurs de systèmes informatiques et de�

Actualité018 paperJam 11.2003

Yves Decoster (PwC):“Il reste quelques zones grises concer-

nant le volet PSF informatique”

1_actu.qxd 09.10.2003 11:02 Uhr Seite 018

Page 19: paperJam novembre 2011

actualité

Actualité 019paperJam 11.2003

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Page 20: paperJam novembre 2011

actualité

� réseaux de communication du secteur financierainsi que les professionnels effectuant des services deconstitution et de gestion de sociétés" peut-on liredans lq newsleter de la CSSF.

"Certaines personnes pensent à tort que cette loiest un incitant à l'externalisation, explique YvesDecoster directeur au département Global RiskManagement Solution Advisory dePricewaterhouseCoopers (PwC). "La CSSF a légiféréparce qu'elle reçoit de plus en plus de demandes d'ex-ternalisations. Cette loi lève certaines zones grisespar rapport à des activités qui n'étaient pas encoresurveillées".

Le cabinet d'audit et de conseil a commencé, il y aplusieurs mois déjà, à informer ses clients de la nou-velle réglementation. Emmanuelle Caruel-Henniaux,directrice au sein du département RegulatoryCompliance Advisory Services de PwC, explique lesgrandes lignes : "Cette nouvelle loi autorise plus depossibilités d'externalisation que par le passé, enterme d’outsourcing de fonctions de support ou d’out-sourcing informatique. Il est désormais possible d'ex-ternaliser certaines fonctions auprès d'une sociététierce hors groupe, à certaines conditions: que lasociété tierce soit une société de droit luxembourgeoissituée à Luxembourg et enfin que cette société soitdétentrice d'une licence du ministère des Financespour opérer au Luxembourg, et ainsi soumise à la sur-veillance de la CSSF".

Trois catégories principales de PSF peuvent bénéfi-cier de l'outsourcing: les opérateurs de système infor-matique et télécoms, les agents administratifs et lesagents de communication à la clientèle. Côté positif,la possibilité d'outsourcing du back office. "Jusqu’ici,chaque banque et chaque opérateur financierdevaient posséder son propre back office, préciseEmmanuelle Caruel-Henniaux. Or il existe, auLuxembourg, une multitude de gérants de fortune et dedistributeurs de parts OPC, comptant le nombre strictde personnes requises par la loi. En pratique, certainsde ces opérateurs financiers externalisent leur backoffice à leur maison mère, avec l’accord de la CSSF.La nouvelle réglementation offre désormais la possi-bilité de mutualiser le back office, sur le territoireluxembourgeois, par exemple, trois gérants de fortunepourraient partager un back office commun, tout enveillant au respect du secret professionnel luxembour-geois. La réglementation luxembourgeoise stipule, eneffet, que les PSF doivent respecter le secret profes-sionnel et peuvent ainsi techniquement avoir accès àdes données confidentielles".

Conditions financières controversées

Une des conditions non négligeable, mais égale-ment très controversée, tient dans l'exigence d'un capi-tal minimal. Pour les PSF administratifs et informa-tiques, il s'élève à 1,5 millions d'Euro, et pour le PSF

"agent de communication à la clientèle" à 370.000Euros. Côté IT et télécoms, c'est loin d'être l'enthousiasme."Beaucoup sont attentistes du fait de ce capital élevé etvont voir ce que les poids lourds du secteur, commeIBM, obtiennent comme marché avant de se lancer. Cequi change principalement, c’est que si vous outsourcezl’informatique à l’intérieur du pays à un PSF reconnu,ce prestataire est maintenant autorisé à héberger lesdonnées confidentielles qui lui sont confiées, sans qu'ilsoit désormais nécessaires de les rendre anonnyme",précise Yves Decoster.

"Il reste néanmoins quelques zones d’ombre dans levolet PSF informatique, ajoute-t-il. Beaucoup envisa-gent l'externalisation à un PSF luxembourgeois, qui lui-même va outsourcer à sa maison mère. Est-ce possible?Outsourcer à un PSF luxembourgeois aucun problème.En revqnche, que le PSF informatique externalise à samaison mère, c’est moins évident car il se doit de res-pecter les critères de la circulaire 96/126 toujours envigueur".

L'une des conditions à remplir, qui l’est rarement, estque la société mère étrangère soit dûment surveillée parune autorité étrangère. Or les maisons mères ne sont pasliées au secteur financier et ne sont donc pas sur-veillées. Autre cas de figure: le PSF luxembourgeoisgérant de fortunes qui externalise son informatique à samaison mère, qui est bancaire, et qui n’est donc pas unPSF informatique. "Il faut alors se référer à la circulaire 96/126 qui sti-pule que les données clients doivent demeurer ano-nymes entre les deux professionnels, alors qu’ils fontpartie du même groupe (c’est de l’insourcing !). Sil’outsourcing se fait vers un PSF informatique dûmentagréé, l’anonymat des données clients n’est plus obli-gatoire", précise Yves Decoster.

Une banque pourrait solliciter l’agrément en tant quePSF informatique, ce type de demande risque d'être trai-tée au cas par cas par la CSSF.

La société qui exerce déjà une activité qui tombe sousle coup d’un nouveau PSF doit demander l’agrémentendéans les six mois. Cela signifie qu’au 1er avril 2004,il faut être en règle de licence, avoir constitué le capital,etc.

Certains opérateurs IT et télécoms s'inquiètent del'interprétation à donner aux dispositions concernant lesPSF informatiques et télécoms. Certaines filiales desP&T s'interrogent sur les tenants et les aboutissants dunouveau statut.

La première inquiétude concerne les conditions àremplir pour obtenir l'agrément PSF informatique et laseconde, concerne la nécessité pour certains opérateurstélécoms de demander ou non l'agrément.

Premiers soucis pour le secteurm donc: le fait que leprestataire informatique remplissent deux grandesconditions : un capital de départ de 1,5 millions d'Euro,et des infrastructures qui ne servent qu'aux PSF.

L’exigence d’un tel capital de départ induit, pour lesprofessionnels du secteur, qu'il existe une volonté�

Actualité020 paperJam 11.2003

1_actu.qxd 08.10.2003 13:15 Uhr Seite 020

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NOUVEL ESPACE. NOUVEAU LUXE.

C R É A T E U R D ’ A U T O M O B I L E S

Bienvenue à bord du Nouvel Espace. Icivous attendent luxe, calme et confortpoussé à l’extrême. Le conditionnementd’air automatique, par exemple, est àcommande individuelle afin d’assurer àchaque passager bien-être et liberté. Uncomble qui ne doit pas vous faire oublierque le Nouvel Espace, c’est aussi le plus grand toit ouvrant jamais imaginé,une modularité infinie et de nouvelles motorisations V6. Et si le vrai luxe, c’étaitle plaisir ? www.renault.lu

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RENAULT- Espace 23.05.2003 21:27 Uhr Seite 1

Page 22: paperJam novembre 2011

actualité

� d'écrèmage de toute une série de petites sociétés ITet télécoms. Certains n'hésitent pas à dire qu'ils se sen-tent mis au pied du mur quand une proportion signifi-cative, mais pas majoritaire, de leur business est réali-sée pour le secteur.

Si les activités doivent être exclusivement au servi-ce des PSF, techniquement, cela signifierait, pour eux,la création d'une société qui travaille exclusivementpour les PSF. "Ai-je le droit d'avoir une société mère etune société fille? Et jusqu'où doit-on séparer les infra-structures dédiées aux PSF et aux non-PSF?" sedemandent ainsi les prestataires du secteur informa-tique.

Devant autant d'implications tant financières quetechniques, certains ne pensent pas pourvoir être enrègle endéans les six mois prévus par la réglementa-tion. Il se murmure déjà que les professionnels pour-raient faire payer au secteur financier cette nouvelledonne réglementaire plus contraignante, laquellepourrait créer une inflation des prix des services IT ettélécoms de l'ordre de 15 à 30%.

Flou artistique

Certains petits prestataires travaillent avec depetites entités, par exemple des fiduciaires, qui ris-quent de faire appel appel, désormais, aux grandesacteurs de la place (Telindus ou IBM par exemple) les-quels pourraient alors tout à fait sous-traiter à despetits… "Comment la CSSF contrôlera-t-elle les sous-

traitants des PSF informatiques agréés?", s'interrogele secteur.

Tous les prestataires informatiques ne sont pasvisés par le nouveau statut de PSF informatique. Lesvendeurs de software, ou encore les prestataires DRP(Disaster Recovery Planning) qui travaille en mirro-ring ou encore les gérants de comptes SWIFT n'en-trent pas dans le cadre de la loi. Pourtant les sous-trai-tants qui gèrent des comptes SWIFT, pourraient seposer des questions et se demander s'ils vont devoirdemander l'agrément. Rappelons, en effet, que la loiexclue spécifiquement P&T, Tango pour les SMS, etSWIFT.

Autre question qui taraude les providers plus spé-cifiquement télécoms: faut-il ou ne faut-il pas unagrément PSF dans leur cas précis? Les providersInternet se sont regroupés au sein de l'ISPA pourposer la question à la CSSF. L'Internet ServicesProvider Association (ISPA) confirme n'avoir pasencore reçu de réponse à son courrier).

Le secteur des télécoms est déjà soumis à la sur-veillance d’un régulateur qui lui est propre, en l’oc-currence l'Institut Luxembourgeois de Régulation(ILR), et non pas de la CSSF. Or certains n'hésitentpas voir un recouvrement de compétences entre lesdeux régulateurs.

D'autant que dans le cadre de la libéralisation destélécoms, toute la réglementation est en révision ausein de l'ILR en vue de respecter les directives euro-péennes en la matière.

Les prestataires télécoms s'inquiètent dès lors quela CSFF réglemente aussi leur secteur, en particulierconcernant l'exigence d'un capital d'1,5 milliond'Euro, d'autant que certains émettent même l'hypo-thèse que cette réglementation serait contradictoireavec les nouvelles règles régissant la libéralisationdes télécoms. En tout état de cause, des éclaircisse-ments sont attendus avec impatience par les acteurséconomiques concernés.

Les plus petites parmi les sociétés prestataires ITet télécoms regardent, prudentes, en direction desgrands de la Place, et envisagent avec leur maisonmère souvent, de revoir leur stratégie, et de délaisserleurs clients PSF dès lors qu'ils ne représentent pasune part importante de leur chiffre d'affaires.

"Tous les acteurs ne semblent pas en avoir encoreconscience, indique Emmanuelle Caruel-Henniaux(PwC) et certains envisagent même de ne pas deman-der l’agrément alors qu’ils comptent poursuivre leursactivités. La CSSF n’a aucun pourvoir sur les presta-taires non agréés, mais elle a un pouvoir, sur l'orga-nisme financier qui ne respecte pas les règles". Lacirculaire qui clarifie la mise en œuvre de la loi estdonc très attendue. Affaire à suivre. �

(1) La loi du 2 août 2003 portant modification de la loi du 5 avril1993 relative au secteur financier et modification de la loi du 23décembre 1998 portant création d’une commission de surveillancedu secteur financier et modification de la loi du 31 mai 1999 régis-sant la domiciliation des sociétés a été publiée au Mémorial A n° 112du 14 août 2003.

Actualité022 paperJam 11.2003

“Outsourcer à un PSF luxembourgeois,pas de problème.en revanche, que le PSF informatiqueexternalise à samaison mère, ...” YVES DECOSTER, PWC

1_actu.qxd 08.10.2003 13:15 Uhr Seite 022

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Et si le vrai luxe, c’était l’espace ?

RENAULT-Teasing Espace 23.05.2003 21:22 Uhr Seite 1

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� La norme Wi-Fi cherche à s'imposer comme concurrent direct dela téléphonie de troisième génération.

Alors que la téléphonie mobile detroisième génération pose ses pre-miers pas timides sur le terrain de jeudes opérateurs télécoms, d'autres ini-tiatives technologiques pointent lebout de leur nez, offrant, pour cer-taines applications précises, une réel-le alternative appelée à faciliter leschoses en matière d'Internet sans fil.

C'est le cas du Wi-Fi, diminutif de"Wireless-Fidelity", procédé basé surun protocole de communication detype onde radio répondant au nombarbare de norme IEE 802.11b, quipermet, en théorie, un débit de 11Mbits par seconde (contre une tren-taine de kBits par seconde pour l'ac-tuelle norme GPRS), dans un rayonde 50 à 100 mètres (en extérieur,réduit à une trentaine de mètres enintérieur) autour d'une antenne relais.

Une version améliorée de cettenorme, la 802.11g, qui arrive douce-ment mais sûrement à maturité,repousse cette limite théorique à 54Mbits par seconde...

Pour l'utilisateur: une simple cartemodem compatible est nécessaire. Ilsuffit ensuite de se trouver à proximi-té d'un hotspot, c'est-à-dire un relaisde transmission du signal de commu-nication qui permettra la connexion àInternet.

L'un des grands atouts qui peutaider au développement rapide duWI-FI est qu'il n'est soumis à aucunerégulation réglementaire. Il peutdonc, en théorie, être implanté n'im-porte où et n'importe quand.

En pratique, évidemment, celapeut s'avérer plus compliqué – et oné-reux – pour s'établir en tant que four-

nisseur d'accès Internet sans fil(WISP, pour Wireless Internet AccessProvider): il faut évidemment dispo-ser d'un accès Internet, puis d'unaccess point. A la suite de quoi il fautcréer sa clientèle et l'acquérir. D'oùune tendance prononcée à des rappro-chements entre WISPs.

"Il ne s'agit pas d'industrie où ilest facile de naviguer. Mais c'est clai-rement une bonne façon de rebondirpour la plupart des acteurs de la télé-phonie. Si les Cisco, Nokia, Ericssonou Motorola s'intéressent de près �

Actualité024 paperJam 11.2003

TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTO DAVID LAURENT (BLITZ)

Wi-Fi:Une longueur d'avance ?

actualité

Pouvoir se connecter à Internetn’importe quand, n’importe où:tel est le but des normes Wi-Fi,

en voie de démocratisation.

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Actualité 025paperJam 11.2003

actualité

1_actu.qxd 09.10.2003 14:22 Uhr Seite 025

Page 26: paperJam novembre 2011

Vorsprung durch Technik www.audi.lu

Audi A8 4.0 l V8 TDI®202 kW/275 ch

Dès à présent, l’Audi A8 est disponible avec la nouvelle motorisation 4.0 l V8 TDI d’une puissance de 202 kW/275 ch et un couple moteur de 650 Nm entre 1.800 et 2.500 tr/min.

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LUXAIR 26/06/89 8:59 Seite 1

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� L'initiative B2B en matière de ressourceshumaines a pris, en un an, une nouvelle dimension. TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTO DAVID LAURENT (BLITZ)

Petit HR Onedevient grand

actualité

C'est en quelque sorte un anniversaire en grandespompes que la société Farvest a pu fêter, le 13 octobredernier, à l'occasion du meeting annuel HR One organiséau Cercle Municipal de Luxembourg. Deux ministres(Anne Brasseur et François Biltgen), quelques conféren-ciers de haut niveau et, pour finir, la remise du Trophée du"Human Resources Manager of the Year" élu par ses pairset décerné à Paul Schonenberg (ClearstreamInternational), le tout devant près de 300 invités: plutôtpas mal pour ce qui coïncide presque avec le premieranniversaire d'une initiative partie de rien, ou presque, ennovembre 2002. "Le constat, à la base, était que rien n'existait vraimentsur le marché B2B des ressources humaines àLuxembourg, pas même un fichier professionnel recen-sant les acteurs en la matière" se souvient FabienAmoretti, directeur général de Farvest. A peine une cen-taine de noms étaient, par exemple, accessibles via lesannuaires luxembourgeois officiels.

Tout était donc à faire et après quelques mois de pros-pections et de contacts, plus de 1.400 membres ont étéidentifiés par Farvest. Evidemment, le travail de HR Onene s'est pas limité à ce recensement et les supports n'ontpas manqué pour insuffler un élan nouveau aux relationsinterprofessionnelles dans le domaine des ressourceshumaines.

Un premier guide fut édité fin 2002, très ciblé sur 25sociétés ayant, à divers degrés, participé et soutenu lelancement de cette initiative. La deuxième édition, quivient d'être tirée à quelque 3.000 exemplaires, a pris del'ampleur et recense plus d'une centaine de sociétés, ycompris belges ou françaises. "Le nombre de sociétésdécrites a été multiplié par 4 et le contenu par 10. Noustenons vraiment à faire de ce guide annuel un outil quel'on retrouve sur les bureaux de tous les responsablesRH" explique M. Amoretti.

Autres outils de communication développés, plus régu-liers: des petits déjeuner-conférence mensuels sur des thé-matiques précises et une Newsletter électronique, qui,depuis le mois de janvier, a rassemblé plus de 700 abonnés."Compte-tenu du fait que le contenu est francophone, sansdoute le nombre limite d'abonnés potentiel est-il proche dumillier" remarque Fabien Amoretti, qui réfléchit, évidem-ment, à élargir le contenu vers un public anglophone. Evidemment, le support Internet constitue un des vecteursde communication majeurs dans l'esprit "b2b" prôné parHR One. Outre un Index des sociétés orienté sur le secteurRH, le site propose des forums d'échanges et des sondagesréguliers. Prochainement sera même disponible un cata-logue de formations liées aux ressources humaines, avec unpuissant moteur de recherche développé en interne.

"HR One a pris une telle importance que nous envisa-geons d'en faire une entité à part d'ici au plus tard pourdébut 2004" annonce M. Amoretti. Sans doute, d'ici là, lesréflexions sur un nouveau Trophée "Human ResourcesManager of the Year" seront-elles bien avancées. Pour lapremière année de ce vote, aucun critère particulier n'a, eneffet, été établi, un simple bulletion de vote ayant été adres-sé aux sociétés et aux consultants, leur demandant de dési-gner eux-mêmes le dirigeant RH de l'année ainsi que lesinitiatives les plus marquantes en la matière. "Nous avonseu environ 14% de participation (163 bulletins de votecomptabilisés sur 1:174 envoyés, NDLR), ce qui corres-pond à ce qu'on peut observer dans d'autres pays se satis-fait M. Amoretti. Nous n'avons pas vocation à faire unbusiness particulier de ce trophée, mais sans doute pou-vons-nous, à l'avenir, améliorer le mode de désignation". �

Actualité028 paperJam 11.2003

Le premier Trophée “HR Manager of the year”a été attribué à Paul Schonenberg (Clearstream)

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actualité

Actualité 029paperJam 11.2003

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La Luxembourg School ofFinance (LSF) appartient à la toutenouvelle Université duLuxembourg. En janvier dernier, laLSF faisait sa première rentrée avecun Master of Science in Bankingand Finance. 23 étudiants (dontquatre femmes seulement), de neufnationalités étudient et travaillent àmi-temps. “La philosophie éduca-tive de ce Master est d’acquérir uneexpertise conceptualisée et profes-sionnalisée liée à un secteur, celuide la banque et de la finance,contrairement au MBA qui formedes généralistes à l’ensemble desdomaines du management”explique son directeur, le profes-seur Pierre Armand Michel.

Groupe cible et critères d’admis-sion. “Le Master of Science inBanking and Finance à temps par-tiel accueille des individus extrême-ment motivés qui disposent d’unesolide expérience professionnelle.En temps partagé, sans ruptureavec l’activité professionnelle, ilpermet donc, tout en valorisantl’expérience des participants, dedévelopper en temps réel leursconnaissances et leurs compé-tences. Les admissions sont fondéessur une évaluation individuelle. Un diplôme universitaire parexemple BAC + 4, est requis pourl’admission”.

Le M.S. in Banking and Financeà temps partiel comporte 19modules d’enseignement répartissur 60 jours, soit 30 jours par année.Il débute en janvier 2004 pourprendre fin en novembre 2005. Ilest organisé en blocs de deux à troisjours (le vendredi et le samedi laplupart du temps).

Ce Master of Science offre auxétudiants un cycle de formationstransversales entièrement dispen-sées en anglais. D’un standardinternational, il respecte les valeurset les traditions du managementfinancier luxembourgeois. La placefinancière luxembourgeoise luiapporte d’ailleurs son soutien à tra-vers la Fondation LuxembourgSchool of Finance, des actions desponsoring, l’octroi de bourses et lefinancement de projets derecherche.

Le cycle se clôture avec la rédac-tion et la soutenance d’une Master’sThesis, à la fois initiation à larecherche et œuvre de réflexion. Lesétudiants consacreront les derniersmois de leur programme à sa prépa-ration, dans le domaine de leurchoix. Ils bénéficieront de l’atten-tion et de l’assistance personnelledes membres de leur jury. “Lesmembres du corps professoral de laLuxembourg School of Finance sontissus d’institutions européennes et

nord américaines de tout premierplan et reconnus pour l’excellencede leur enseignement ainsi que pourla qualité de leurs recherches.Nombre d’entre eux sont des sommi-tés qui entretiennent des liens étroitsavec le monde des affaires”, précisele professeur Pierre Armand Michel.

Les enseignants adoptent uneapproche d’enseignement qui com-bine cours magistraux, études decas, travaux personnels ainsi quesimulations. La LSF encourage laperformance individuelle et donnel’occasion aux étudiants de réaliserdes projets en groupe. Elle accueille-ra par ailleurs plusieurs conférencesacadémiques créant ainsi des oppor-tunités de formation en plus du pro-gramme d’étude.

La LSF ambitionne de s’installercomme pôle académique qui élaboreet diffuse des connaissances dans lesdomaines bancaire et financier. Lacréation de laboratoires de recherchequi lui sont liés est en projet, demême que le mise sur pied, prochai-nement, d’une école doctorale. A sarentrée d’octobre 2004, laLuxembourg School of Finance(présente sur Internet à l'adressewww.lsf.lu) sera ouverte aux étu-diants européens désireux de faire, àplein temps, un diplôme de type troi-sième cycle spécialisé en banque eten finance. �

Actualité030 paperJam 11.2003

� En janvier 2004, la LSF lancela 2e promotion de son “Master of Science(M.S.) in Banking and Finance”.TEXTE CORINE BARELLA PHOTO ERIC CHENAL (BLITZ)

Back toSchool…of Finance

actualité

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Actualité 031paperJam 11.2003

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� La loi sur la Protection des données personnelles reste difficile à mettre en oeuvrepour les entreprises privées et publiques.TEXTE CORINE BARELLA ET JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTO ERIC CHENAL (BLITZ)

La bureaucratieen marche...

actualité

Depuis le 11 août dernier, toutes les entreprises pri-vées ou publiques concernées sont censé avoir notifié laCommission nationale pour la protection des données(CNPD) les divers traitements qu'elles effectuent desdonnées à caractère personnel de leurs employés, clientset fournisseurs, voire de leurs contacts ou des adminis-trateurs de société.

Le spectre de l'action de la CNPD est extrêmementlarge. Il va de la gestion des contacts clients au marke-ting, en passant par les ressources humaines, le person-nel, la comptabilité, mais aussi la surveillance vidéo ouélectronique, ou bien encore le recueil de données rela-tives à la santé ou au profil idéologique.

Chaque entreprise privée ou publique a le devoir denommer un responsable des traitements qui, non seule-ment, doit connaître tous les traitements que son entre-prise pratique, mais en plus a l'obligation de les notifierà la CNPD via les formulaires ad hoc disponibles enligne (www.cnpd.lu).

Ce responsable du traitement doit notammentdemander une autorisation préalable s'il traite des don-

nées à caractère personnel sensibles (santé) ou qui sontcollectées avec des moyens techniques à des fins de sur-veillance, ou encore qui concernent le crédit et la solva-bilité des personnes: autant de données qui peuventtoutes faire l'objet de traitements croisés.

La CNPD doit d'abord statuer sur l'autorisation dutraitement et est, en outre, habilitée à prendre des sanc-tions à l'encontre des retardataires, voire des réfractairesà la notification obligatoire ou à l'interdiction éventuel-le de traitement. "Celui qui ne se soumet pas à l'obliga-tion de notification, ou fournit des informations incom-plètes ou inexactes, ou effectue un traitement en viola-tion de la loi risque un emprisonnement de huit jours àun an et une amende de 251 à 125.000 Euro ou unede ces peines seulement. La juridiction saisie peut �

Actualité032 paperJam 11.2003

Prévision de gros temps pour la Commissionde protection des données personnelles

(CNPD), qui croule sous les dossiers...

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actualité

Actualité 033paperJam 11.2003

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actualité

� prononcer la cessation du traitement contraire auxdispositions du présent article sous peine d'astreintedont le maximum est fixé par ladite juridiction".

Voilà qui a le mérite d'être clair... contrairement à l'in-formation mise en ligne pour le commun des mortels, quin'est pas forcément juriste, et qui n'a pas toujours énor-mément de temps à consacrer à l'étude approfondie desdocuments et formulaires.

Depuis son entrée en fonction, la CNPD n'a pas chômépuisqu'elle n'a eu de cesse d'élaborer de nouveaux docu-ments, dont certains sont les bienvenus, puisqu'il s'agit dedéclarations simplifiées. Néanmoins, la lourdeur bureau-cratique prévaut, de même que le coût non négligeable:environ 100 Euro par traitement, sachant qu'on ne s'entire généralement pas à moins de 5 déclarations, puis 75Euro par changement ultérieur.

Même la tenue des élections sociales a fait l'objetd'une mesure spécifique d'autorisation de traitement dedonnées de la part de la CNPD à la suite d'une demandeintroduite par l'ABBL (on notera que la majorité desentreprises concernées ont omis de le faire, sans doutepar ignorance...). Cette demande a permis à la CNPDd'utiliser une disposition qu'il est opportun de connaître:la possibilité d'autoriser, par une décision unique, les trai-tements qui ont une même finalité, qui portent sur descatégories de données identiques et ont les mêmes desti-nataires ou catégories de destinataires.

On le voit, la tâche n'est pas mince et du côté des entre-prises, à Luxembourg, on a du mal à prendre le train enroute. "La Chambre de Commerce avait initié desréunions dès le début de l'année pour bien expliquer lalégislation et la manière à suivre. Mais le message nesemble pas être très bien passé dans ces premièresréunions" constate Marc Hemmerling, membre du comi-té de direction de Cetrel et secrétaire général del'Association des professionnels de la société de l'infor-mation (APSI) qui n'oublie pas de rappeler que dès 1979,le Luxembourg avait été parmi les premiers pays à légifé-

rer sur l'utilisation des données nominatives dans les trai-tements informatiques. "Mais à l'époque, l'informatiquen'était pas encore très développée et, au final, la massedes données collectées était telle que cette loi avait finipar rester lettre morte, d'autant plus qu'elle fut rapide-ment dépassée par les évolutions technologiques et lerythme de fonctionnement de l'économie en général".

Agir avec cohésion

Si le bien-fondé de la loi en elle-même n'est nullementcontesté, c'est la lourdeur de sa mise en œuvre qui peutsusciter des interrogations, tout autant que la façon dontla CNPD sera en mesure de remplir son rôle. "Sera-t-elleà la hauteur pour exploiter les informations en sa posses-sion?" s'interroge M. Hemmerling. "Si la loi est bienexploitée, elle peut être très profitable pour tout le monde.Mais compte tenu de la masse d'information à traiter, lerisque existe que la CNPD ne puisse pas atteindre sesbuts. J'espère qu'elle aura une approche et une communi-cation actives et ira au-delà de la stricte application destextes. Elle doit montrer sa valeur ajoutée et ne pas dres-ser d'autres barrières encore plus contraignantes. Il y asuffisamment de difficultés comme ça !"

Sur ce point là, M. Hemmerling peut être rassuré: laCommission a pris le parti de ne pas, dans l'immédiat,appliquer à la lettre les sanctions prévues par la Loi.Gérard Lommel, le président de la CNPD, s'en s'explique:"Pendant quelques mois encore, nous considérerons avecbienveillance les retards de transmission d'informations.Mais il arrivera un moment où un tel retard apparaîtracomme un acte de mauvaise foi plus qu'autre chose. Nousenvisageons de faire un dernier rappel au début de l'été2004, à la suite de quoi nous serons amenés à réagir. Ilfaut bien avoir à l'esprit qu'il n'y pas que nous quisommes susceptibles d'émettre des griefs contre des entre-prises qui ne seraient pas en règle".

Mais où en est, concrètement, la CNPD dans la gestiondu traitement des dossiers qu'on lui adresse? "Nousconnaissons un problème d'engorgement reconnaît M.Lommel, qui reçoit, par jour, en moyenne, une quinzainedossiers. "Nous avons accumulé un certain retard auniveau des demandes d'autorisation, ce qui est désolant.Mais nous nous faisons en sorte de regrouper les dossiersqui se ressemblent, afin de définir des lignes de conduitesemblables et cohérentes et de fixer les limites que cestraitements ne devront pas dépasser avant d'octroyer lesautorisations".

Ce sont plusieurs milliers de dossiers de demande d'au-torisation qui sont, à l'heure actuelle, entre les mains des9 membres – permanents et provisoires – de laCommission. A cela s'ajoute une vingtaine de plaintes encours de traitement, concernant un traitement "douteux"de données à caractère personnel, et pour le règlementdesquels la CNPD mise avant tout sur la concertation avecles responsables concernés.

En dépit de la surcharge de travail, la CNPD espèrenéanmoins, d'ici à la fin de l'année, rendre d'accessible,sur son site, le registre public des traitements, qui repren-dra la liste des entreprises ayant déposé une demande et lafinalité du traitement des données qu'elles utilisent. �

Actualité034 paperJam 11.2003

“Pendant encorequelques mois,nous serons bienveillants avecles retardataires ”GÉRARD LOMMEL, CNPD

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Depuis 1999, le ministère desTravaux publics et le CRP HenriTudor planchent sur une stratégieinformatique et organisationnelledestinée à rendre efficace, transpa-rente et informatisée, la gestion dupatrimoine immobilier de l'Etat. Leprojet se base sur le principe d'entre-tien préventif, par le biais duquell'objectif visé est l'augmentation dela durée de vie des bâtiments publicset le maintien, le plus longtempspossible, de la valeur économique dupatrimoine, synonyme de protectionde l'investissement public.

Cet été, le projet de loi portantréorganisation de l'administrationdes Bâtiments publics (ABP)concrétise ces quatre années deréflexion et vise à réduire globale-ment les dégradations de ce patri-moine, grâce à une meilleure maîtri-se de la qualité. L'Etat vise, ainsi, àmoyen et à long terme, des gainssubstantiels tout comme il souhaitel'augmentation de la qualité de fonc-tionnement de ses bâtiments.

Selon l'inventaire de l'ABP arrê-té au 1er janvier 2000, le patrimoineimmobilier de l'Etat comprend environ 1.500 "objets" construits,répartis sur 955 sites, pour un volu-me bâti s'élevant à 10 millions dem3 et une valeur à neuf estiméeentre 2,97 et 3,22 milliards d'Euro.L'administration a en charge l'en-tretien de 9,1 millions de m3, unvolume qui a augmenté de 17% envingt ans.

32% du volume du patrimoineexistant sont antérieurs à 1945 (et18% antérieurs à 1900, répartis sur167 sites), alors que 27%, seule-ment, sont âgés de moins de 25 ans(169 sites). Mais il est à noter qu'il ya une vingtaine de nouveaux"objets" actuellement en cours deconstruction, dont le volume bâtis'élève à 1,7 million de m3.

Le projet de loi n° 5191 prévoit,dans le cadre de la réorganisation del'administration des Bâtimentspublics, un changement structurel,avec la création d'une nouvelleDivision de la gestion du patrimoine(DGP), issue de la fusion des divi-sions des services régionaux avecune partie de la division des servicesspéciaux. Cette DGP aura pour tâched'appliquer, au plus vite, le conceptdéveloppé d'entretien préventif à latotalité du patrimoine.

Dans ce même élan de réorgani-sation, l'administration desBâtiments publics souhaite évoluervers une transparence information-nelle, être présente sur Internet etmettre en place un système d'infor-mation performant permettant degérer les données descriptives dupatrimoine (documents, graphiques,plans, photos).

Parmi les principales attributionsde l'ABP figure la gestion des fondsd'investissements publics, créés en1960, alimentés par des excédentsbudgétaires des exercices annuels etpar des emprunts. 90,83 millions

d'Euro ont été investis via ces fondsen 2002, dont plus de la moitié éma-nant du fonds d'investissementspublics scolaires.

Mais les investissements pour lesnouvelles constructions de grandeenvergure sont également financéesvia la loi de garantie, créée en avril1970, et qui fixe les conditions sui-vant lesquelles le Gouvernementpeut soit acquérir certainsimmeubles présentant un intérêtpublic, soit garantir le rendement etles charges locatifs de telsimmeubles. En 30 ans, il a engagé,au total, 748,49 millions d'Euro dansdes projets aussi variés quel'Hémicycle du parlement européen,les extensions de la Cour de Justicedes communautés européennes, leCentre national sportif et culturel, lacité judiciaire ou encore le Mudam.

Les dossiers "en cours" laissentapparaître un investissement supplé-mentaire prévisible de plus de 400millions d'Euro, et concernent laquatrième extension de la Cour deJustice des communautés euro-péennes et le laboratoire national desanté. �

Actualité036 paperJam 11.2003

� La réforme de l'administration des bâtimentspublics est en chantier. La tâche n'est pas mince.TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTO DAVID LAURENT (BLITZ)

10 millions de m à gérer différemment

actualité

3

Le Musée national d’histoireet d’art fait partie des 8% du

patrimoine immobilier de l’Etatâgé de moins de 5 ans.

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Actualité 037paperJam 11.2003

actualité

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PHOTOS ERIC CHENAL (BLITZ)

blitz in the boxgolfin’actualité

Actualité038 paperJam 11.2003

Anne Reuter (Foires

Internationales) Robert Kot (indépendant) Xavier Bettel (député DP)

L'Èquipe Ad Rem

Frank Rippinger (Ad Rem) et Frédérique Theisen (Binsfeld)

� … avec Global Golf Solutions, à l'occasion de la présentation officielle du Magazine Bureautec,aux Foires Internationales, le 23 septembre.

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actualité

Actualité 039paperJam 11.2003

Corine Barella(paperJam)

Emmanuelle Job(Luxcontrol)

Jean-Michel Gaudron(paperJam)

Alexis Juncosa(Nico)

Karine Haddar(Auchan)

Laurence Henkinet(traducrice

inépendante)Georges Muller

(Cegecom) Jacques Petremont

(Restaurant La Caravelle)

Fabienne Heiles(La Coque)

Daniel Eischen(Interact)

Karin Frick(K&F Furniture)

Dany Lucas (Pepper & Salt),Véronique Soisson,

David Gavroy (Everest)

Claude Mahut(BNP Paribas)

Pierre Liénard(COLT Telecom)

Juliette Baudoin(indépendante)

Isabelle Avenzatta

Marc Haas (Binsfeld) en charmante compagnie

Martine Gasparottoet Nathalie Brancart

Jérôme Bloch (GlobalGolf) et

Jean-Michel Collignon(Foires Internationales)

’Laetitia Welsch

(KPMG)

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L'édition 2003 du salonBureautec a fermé ses portes le 3octobre dernier, avec une fréquenta-tion encore une fois en baisse parrapport à l'édition précédente:11.149 visiteurs ont ainsi été recen-sés, cette année, contre 13.476 il y adeux ans. Moins de monde, donc,mais les exposants semblent recon-naître que la qualité de ces visiteursétait largement en hausse, ce quicompense largement.

Dans l'ensemble, l'impressiondemeure assez mitigée. Certes, à unelarge majorité, les exposants recon-naissent avoir pu nouer des contactstrès enrichissants, mais pour ce quiest de l'ambiance générale du salon,certains sont restés sur leur faim."Le salon était un peu morose cetteannée. Est-ce lié au fait qu'il s'estétalé sur quatre jours? C'est peut-être un peu long", s'interroge, parexemple, Yves de Pril, directeur dela société Conostix (une start-uphébergée au Technoport Schlass-goart à Esch-sur-Alzette), qui regret-te également l'ouverture tardive desportes: "Le fait de ne commencerseulement qu'à 14h00 prive lesexposants des personnes qui n'au-raient que leur temps de midi àconsacrer à une visite. C'est une

réflexion que les organisateurs de SIExpo (NDLR, l'autre salon "IT"organisé en alternance, voir encadrépar ailleurs) ont menée, puisqu'ilsont décidé d'ouvrir leur salon aupublic dès 11h00".

Grégory Lefevre, commercialchez la société Audiovision, quidécouvrait l'ambiance de Bureautec,pense que l'édition 2003 "est un boncru, mais sans doute pas un millési-me. L'avantage que nous avons euest de présenter des matériels et dessolutions à la fois orientées vers legrand public et vers le milieu profes-sionnel. On a donc eu une fréquen-tation assez soutenue, alors qu'ini-tialement, on abordait ce salon avecune légère appréhension, au regardde la diminution du nombre d'expo-sants ou de la réduction de la taillede certains stands".

Bureautec 2003 était plus petitque Bureautec 2001? Si le salonétait plus petit en surface que l'édi-tion précédente, il a grandi en quali-té estime Eric Anselin, directeurcommercial du Broadcasting CenterEurope, qui s'estime très "satisfait"du déroulement des opérations, d'au-tant plus qu'il s'agissait du premiersalon auquel participait le BCE soussa nouvelle appellation. "Nous avons

noués beaucoup de contacts positifs.Nous avons surtout été sollicitéspour des informations sur deux tech-nologies, d'une part la voix sur IP etd'autre part le "mesch", une nouvel-le technologie de réseau adaptée auxpetites, moyennes et grandes entre-prises"

Ce focus sur les PME, Yves dePril (Conostix) l'a également appré-cié: "J'ai été agréablement surpris devoir une présence accrue des PMEdes différents secteurs, ce qui est unebonne chose" explique-t-il, consta-tant, également, "une plus grandevisibilité de la Grande Région".

Du côté de chez Datacenter, onn'a pas eu, non plus, trop à seplaindre de ce salon. "Cette édition2003 a été rentable pour nousexplique son directeur, XavierBuck. Il y avait sans doute moins demonde, en apparence, qu'en 2001,mais nos contacts ont été plus pro-ductifs. Il faut dire qu'il y a deuxans, nous étions une toute jeunesociété et que, cette année, notreprésence sur le marché est confir-mée. Et à l'heure où on sent un fré-missement de reprise économique,tous les nouveaux projets qui se lan-cent ont besoin du support d'un datacenter…" �

Actualité040 paperJam 11.2003

� Le bilan de l'édition 2003 du salon Bureautec semble mitigé, mais la satisfaction est tout de même de mise chez bon nombre d'exposants. TEXTE CORINE BARELLA ET JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTO ERIC CHENAL (BLITZ)

Bureautec:la qualité plusque la quantité

actualité

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� Cette impression de présence"rentabilisée", c'est également cellequi ressort des commentaire deSandra Prindade, secrétaire de direc-tion de la société Bureau LineOffice: "Nous espérions plus demonde le jeudi et vendredi et ce futle cas. Les contacts pris ces jours-làvalaient largement le déplacement.Nous avons pu rencontrer le publicqui nous intéresse, à savoir lesbanques, les bâtiments publics et lescommunes. Nous avons égalementnoué des contacts avec des publicsque nous ne connaissions pas enco-re, comme les architectes. Noussommes donc extrêmement satisfaitsdu salon".

Bureautec 2003 a également étél'occasion d'annonces importantesdans le secteur de l'IT. On en retien-dra trois en particulier. Tout d'abordle lancement conjoint, par Cetrel etl'Entreprise des P&T, des "e-Recharges", un nouveau système derechargement électronique descartes GSM, qu'il est possible defaire via l'un des 6.000 terminaux depaiement électronique installés chezles commerçants luxembourgeois.

On note, ensuite, le lancementofficiel de la 2e édition de l'InternetBusiness Trophy, initié parl'Association des professionnels dela société de l'information (APSI): ils'agit de récompenser les meilleurespratiques en termes d'utilisation etd'implantation des nouvelles techno-logies de l'information. Le concoursest ouvert à toutes les sociétés ouorganisations domiciliées auLuxembourg et actives dans le sec-teur de la net-économie. Date limitede dépôt des dossiers d'inscription:le 22 novembre. La remise des prixest prévue pour décembre.

Enfin, signalons que la sociétéTelindus Luxembourg s'est vuremettre, du Bureau Veritas QualityInternational, sa certification ISO9001:2000, après trois années d'unedémarche de formalisation des pro-cessus au sein de différentes procé-dures qui a mené la société à se doterde méthodes d'orientation et decontrôle de ses départements versdes performances accrues.

Au terme d'un événement d'unetelle ampleur, il y aura de toutefaçon, toujours, des avis divergents.Mais nul ne pourra nier qu'un tel

rendez-vous, pour la Place deLuxembourg, demeure incontour-nable. La balle est désormais dans lecamp de la Société des FoiresInternationales, qui ne va pas tarderà déjà plancher activement sur l'édi-tion 2005 (prévue du 4 au 7 octobre2005). Quel sera, dans deux ans, lecontexte économique dans lequel cesalon se déroulera? Quelles serontles nouveautés technologiques por-teuses susceptibles de donner unnouvel élan à Bureautec? Deuxinterrogations essentielles ontdépendent, évidemment, la pérennitéde la manifestation. �

Actualité 041paperJam 11.2003

actualité

A suivre… SI Expo 2004"The IT solutions of today for the businessof tomorrow": tel est l'intitulé génériqueretenu pour l'édition 2004 de SI Expo,l'ancien "Software and Internet Expo",rebaptisé "Software and IT SolutionsExpo", prévu de se dérouler les 6 et 7octobre 2004. Il s'agit de la 4e édition de ce salon réso-lument orienté vers le monde profession-nel, axé sur les solutions de logiciels et latechnologie de support. www.siexpo.lu �

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Actualité042 paperJam 11.2003

Comet

DistributeurpourLuxlait

(14/09) Le groupe Cometajoute une corde supplémen-taire à son arc, avec l'élargis-sement de son offre par lacommercialisation de l'en-semble des produits de lagamme Luxlait. Cette opération se fait parl'intermédiaire d'une nouvel-le filiale à 100%, créée au1er octobre: DeliXLLuxembourg (à l'origine,DeliXL est une marque dugroupe Royal Ahold). "Il est significatif, tant pourle secteur agricole que pourle consommateur, que Cometveuille s'affirmer en tant quesociété entièrement luxem-bourgeoise sur ce marché"explique Jean-Claude Hosch,directeur général de Luxlait,qui prévoit, à l'avenir, undéveloppement accéléré desactivités "commercialisa-tion" du groupe, par le biaisd'un très large éventail deproduits proposés viaDeliXL. Jusqu'alors, un peu plus d'unquart de la distribution deLuxlait était assurée parCentralmarketing, avec quitous les ponts ont donc étécoupés du jour au lendemain.www.comet.lu; www.Luxlait.lu

Audaxis

PeopleWarerebaptisée

(15/09) En ce mois de sep-tembre 2003, la sociétéPeopleWare spécialisée dans

clc

TVA: en oppositionavec Juncker(12/09) Le dossier de la sup-pression de la TVA superréduite, envisagée par laCommission européenne (voirpaperJam 09.-10.2003, page045) risque fort d'alimenterconversations et polémiquesdans les prochains temps. Ainsila Confédération luxembour-geoise du commerce a-t-elleregretté certains propos du pre-mier ministre Jean-ClaudeJuncker, laissant supposer quela vie serait plus chère auLuxembourg que dans les paysvoisins. "Les propositions de modifica-tions de la Commission euro-péenne pourraient, certes,constituer une bouffée d'oxygè-ne pour les recettes de l'Etatmais auraient des consé-quences lourdes sur laconsommation et dès lors surl'économie luxembourgeoise"craint la clc, qui constate queBruxelles n'a probablement pastenu compte, dans sa réflexion,des facteurs gammes/qualitédes biens, se contentant d'uneobservation générale de l'offre. La Confédération rappelle éga-lement que pour certainesmarques, le détaillant luxem-bourgeois est souvent pénalisépar rapport à ses concurrents,étant donné qu'il ne peut pass'approvisionner auprès dufournisseur de son choix et/ouaux mêmes conditions que sonconcurrent à l'étranger. Et derappeler qu'il arrive que lesfournisseurs adaptent leursprix afin d'être sûr, au final,d'obtenir la marge bénéficiairepour le détaillant quelque soitson pays. Une pratique jugée"discriminatoire" contrelaquelle le commerce et la clcne cessent de se battre depuisdes années. "La clc espère que les com-mentaires du Premier Ministren'aient pas pour conséquencede cultiver ce mythe de prixsurfaits et d'encourager leconsommateur non averti defaire ses achats à l'étranger, audétriment tant du commerceluxembourgeois que de la cais-se de l'Etat" conclut le texte. www.clc.lu

les projets orientés "opensource" change d'appellation.Nouveau nom et nouvelleidentité visuelle, mais l'ac-tion sur le terrain demeure lamême. Ce changement d'identités'inscrit dans la continuité duchangement d'actionnariatintervenu en 2002, lorsque lasociété Hubmethods estdevenu l'actionnaire majori-taire. La similitude desmétiers, les compétencescommunes et les interactionscomplètes dans la réalisationdes projets ont abouti, entoute logique, à la recherched'une identité commune. Une décision qui relève doncpurement du marketing,puisque ni l'actionnariat niles méthodes de travail nechangent. Depuis l'annéedernière, Audaxis a claire-ment orienté ses choix tech-nologiques vers l'OpenSource dans les domaines del'Internet, de l'Intranet, del'Extranet et dans le mondeERP. Cela concerne autantles plates-formes de dévelop-pement (Java, PHP, Perl,J2EE, TomCat, Apache…)que les logiciels de gestion(Compiere, ERP -,OSCommerce - commerceélectronique -,...). .NET res-tera aussi un pôle actif dansles compétences terrain de lasociété. En 2003, Audaxis table surune progression de sonchiffre d'affaires de 60%."Cela est notamment dû à unrenforcement de notre pré-sence sur le terrain" expliquePhilippe Costard, Salesmanager chez Audaxis àLuxembourg. "Nous n'avonspas de secteur plus privilégiéqu'un autre, mais dans notreobjectif de renforcer davan-tage notre présence sur lesegment de l'Open Source,nous souhaitons nous impli-quer davantage dans le sec-teur retail" précise-t-il, ajou-tant que les perspectives dedéveloppement de la sociétévisent, en premier lieu,l'Europe "francophone".www.audaxis.lu

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Actualité 043paperJam 11.2003

(16/09) La Commission euro-péenne a lancé, à la mi-sep-tembre, une consultation surles problèmes juridiques querencontrent encore les entre-prises ayant recours au com-merce électronique et àd'autres applications de l'e-business. Sont par exemple concernésles divergences entre les règleslégislatives nationales enmatière de facturation électro-nique ou le traitement juri-dique différent réservé auxtransactions en ligne et auxtransactions hors ligne. Cette consultation s'adresseaux entreprises qui ont recoursau commerce électronique etqui en ont acquis une certaine

SES Global

Victime du tauxde change

(15/09) Les fluctuations del'Euro par rapport au dollar sesont répercutées directementsur les résultats semestriels deSES Global. Pas simple, donc,de s'y retrouver facilement…Ainsi, si le chiffre d'affairessur les six premiers mois del'année présente un recul de10% à 642 millions d'Euro, ilest donné comme étant stable"à taux de change constant".Les bénéfices, eux, s'affichentà 115 millions d'Euro, en légerrecul "absolu" de 8% par rap-port au premier semestre2002. De même le niveau du carnetde commandes, à 6,1 milliardsd'Euro, paraît plus faible quecelui annoncé en juin 2002(6,7 milliards), mais est toutde même annoncé commeétant "en hausse". Il a été ali-menté par plus d'un milliardd'Euro en nouveaux contrats eten contrats renouvelés. Au cours de ce premiersemestre de l'année, le leadermondial des opérations satel-lites est, par ailleurs, parvenuà une réduction de 6,5 % deses coûts d'exploitation, per-mettant de maintenir unemarge EBITDA de 80% et àdiminuer son endettement netà 2,04 milliards d'Euro (-23%), ramenant ainsi le ratiod'endettement net sur fondspropres de 79,4% à 61,2%.SES Global a notammentbénéficié du versement d'in-demnités d'assurances liées àl'échec du lancement du satel-lite Astra 1K en novembre der-nier. Autre satisfaction pour legroupe: la revue à la hausse durating de Standard & Poor's,désormais établi àBBB+/stable. "Grâce à notre solide assisefinancière et grâce à unniveau d'activité soutenu,nous continuons à envisagerl'avenir avec confiance", a

sobrement commenté RomainBausch, President et CEO deSES Global.

Commission européenne

Consultationsur les aspectsjuridiques du e-business

expérience. Un résumé des réponses serapublié dès janvier 2004. Cette consultation est ouvertejusqu'au 7 novembre à l'adressehttp://europa.eu.int/yourvoice/consultations/index_fr.htm

BGL InvestmentPartners

25% dans IPCasting(16/09) Le portefeuille PrivateEquity de BGL InvestmentPartners (BIP) s'est enrichid'une ligne supplémentaire: lasociété d'investissement a,ainsi, pris une participation de25% dans le capital social dela société luxembourgeoise IP

Gouvernement

Droit des actionnairesminoritaires: rien ne bouge[10/09] C'est toujours le statu quo en ce quiconcerne une future évolution de la législationsur la protection des actionnaires minoritaires auLuxembourg. Dans le prolongement de la déci-sion de justice rendue par le Tribunal d'arrondis-sement début juillet, le gouvernement joue tou-jours la montre sur la question, attendant que ledossier évolue du côté de la commission euro-péenne. Le 8 juillet dernier, la justice luxembourgeoiseavait rejeté la plainte déposée par des petits por-teurs de titres RTL Group (appuyés par l'asso-ciation Investas, et les institutionnels BGLInvestment Partners et Audiolux), mécontentsde la façon dont s'est déroulée la transactionentre les deux actionnaires principaux,Bertelsmann et le Groupe Bruxelles Lambert, enfévrier 2001. Motif: l'absence de norme de droitou principe de droit reconnu en droit luxem-bourgeois, la seule référence légale existantedemeurant la Recommandation de laCommission Européenne du 25 juillet 1977,portant sur un code de conduite européenconcernant les transactions relatives aux valeursmobilières. Il y a un an, déjà, le gouvernement avait prisposition sur une proposition de loi relative à laprotection des actionnaires minoritaires et àl'obligation de lancer une offre publique d'acqui-sition déposée par le député socialiste BenFayot. Il avait été jugé "opportun de légiférer enla matière", mais le gouvernement souhaitaitétablir un texte propre, et non pas le rattacher aucadre existant de la loi du 4 décembre 1992 surles informations à publier lors de l'acquisition –ou la cession – d'une participation importantedans une société cotée en Bourse, comme l'envi-sageait Ben Fayot. Pour ce faire, le gouvernement entendait s'ap-

puyer largement de la proposition de directiveeuropéenne déposée en octobre 2002, sur la basede laquelle les ministres des Finance et de laJustice devaient préparer une législation "large-ment compatible avec le futur cadre européen etqui s'inspirera des meilleures pratiques étran-gères". Or, si, selon Luc Frieden, "la proposition dedirective du 2 octobre 2002 reste l'une des clésde voûte du Plan d'action pour les servicesfinanciers que la Commission européenne s'estengagée à compléter au cours des prochainsmois", rien n'a vraiment bougé à Bruxelles,même si le ministre du Trésor et du Budgetreconnaît que des efforts intenses ont étédéployés à la fin de la présidence grecque. Quand peut-on donc, espérer, voir émerger untexte concret au Luxembourg? "LeGouvernement participe activement à larecherche d'un accord au niveau européen, maispour le cas où la directive communautairen'aboutirait pas dans les délais annoncés, leGouvernement poursuit parallèlement l'élabora-tion d'un projet de loi au niveau national"répond M. Frieden. Tant pis pour les impatients... www.investas.lu

La future législation nationale sur la protection desactionnaires minoritaires semble suspendue àl’évolution du dossier au niveau européen.

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Actualité044 paperJam 11.2003

EFA

Sous-traitantpour UnionBancaire Privée (16/09) European FundAdministration poursuit sonexpansion. L'un des acteursluxembourgeois majeurs dansle secteur des fonds vient ainsid'ajouter l'une des premièresbanques privées suisses,Union Bancaire Privée, à sonportefeuille de client. UBP aen effet confié à EFA les acti-vités d'administration etd'agent de transfert de sesfonds d'investissement. Unmandat qui porte sur un totald'actifs de 5,5 milliard d'Eurorépartis sur 54 fonds.Jusqu'à présent, cette adminis-

Casting, société qui investitelle-même dans le domaine dela distribution de donnéesnumériques. IP Castingdétient 66% d'Intellicast S.A.,la société technologique dugroupe, et un certain nombrede participations dans dessociétés de services qui utili-sent la technologie Intellicast,comme Luxsat Internationalou encore Grandlink Network(dont BGL Investment Part-ners est également actionnaire). Cet investissement permet àBIP de fortifier son porte-feuille de participations dansle secteur de la distributionélectronique de contenu multi-média, aux côtés de l'opéra-teur satellite SES Global,d'EVS (serveurs pour le ciné-ma numérique) et de

Grandlink (plate-forme depromotion musicale pour lesradios et télévisions). BGL Investment Partners:dividendes en hausse au pre-mier semestre A noter que pour le compte dupremier semestre 2003, BIP aenregistré une hausse de 15%des dividendes encaissés, à6,35 millions d'Euro. Au 30juin, le Portefeuille de partici-pations de la société s'élevait àEUR 232 millions, pour unmontant de fonds propres de284 millions. Après transfertdes réserves, le bénéfice pourles 6 premiers mois s'est chif-fré à 6,15 millions d'Euro(contre 1,88 million au 30 juin2002). www.bip.lu; www.broadband-engine.com

tration de fonds pour UBPétait en partie traitée en inter-ne, dans le prolongement de lafusion, en juin 2002, avecDiscount Bank and TrustCompany (DBTC). En exter-nalisant ces activités, UBPentend se concentrer sur lagestion, la conception des pro-duits et le métier de banquedépositaire. EFA, pour sa part, aura encharge la gestion de la restruc-turation des gammes DBTC etUBP. L'activité de conserva-tion de titres pour ces fondssera assurée intégralement parUBP Luxembourg, quidevient, du même coup, la 16e

banque dépositaire à travailleravec EFA. Forte d'une soixantaine d'em-ployés, UBP Luxembourg aaffiché, en 2002, un résultatnet de 5,9 millions d'Euro (-39% par rapport à 2001) pourun total de dépôts clients de655,7 millions d'Euro (-12%).www.efa.lu; www.dbsa.lu

Computacenter

Plus d'externalisationà l’avenir? (16/09) L'inauguration de sesnouveaux locaux au Kirchbergfut l'occasion, pour la sociétéComputacenter Luxembourg,de faire état de ses bons résul-tats et de s'interroger sur lesbudgets "externalisation"encore à prendre au Belux.Spécialisée dans les servicesde conseil, l'implémentation etle support dans le domaine del'informatique distribuée,Computacenter sert, àLuxembourg, entre autres,Cetrel, Goodyear, TDK ouencore l'imprimerie VictorBuck. Implantée depuis 2000,la société compte 26 collabo-rateurs. Au premier semestre2003, l'entité Belux a affichéun chiffre d'affaires de 10,8millions d'Euro, en augmenta-tion de 11,3% par rapport à lamême période en 2002. Mais ce n'est pas tant les résul-tats acquis que les opportuni-tés de chiffres d'affairesfutures qui intéressaientComputacenter, forcémentattentive aux résultats d'uneenquête réalisée par la MorganChambers auprès de 50 socié-

FRS

Une nouvelle banque suisse cliente[23/09] FRS, société spécialisée dans lessolutions informatiques de reporting finan-cier, d'intelligence financière et d'analyse deperformance, avait lancé, cet hiver, FRSFinancialAnalytics, logiciel de reporting opti-misé à destination des banques internatio-nales. Un produit qui intègre, notamment, lescontraintes réglementaires liées à la mise enœuvre des accords de Bâle II et des standardsinternationaux de comptabilité. Du reste, à Luxembourg, ce nouveau produit adéjà fait son chemin, puisqu'une premièrebanque d'origine suisse l'a mis en productionen début d'année et qu'une seconde est sur lepoint de finaliser un contrat d'acquisition. "D'un point de vue stratégique, ce qui attendles banques en matière de réorganisation deleurs systèmes d'information est un défi énor-me explique Alain Tayenne, Managing direc-tor de FRS Luxembourg et membre del'Executive Management au niveau mondial.Dans la mesure où toutes les banques ne peu-vent pas restructurer entièrement leurs sys-tèmes, il est important de trouver une solutionqui vienne s'intégrer dans l'existant". L'implémentation de FRS FinancialAnalyticssuit une logique définie en trois phases: laréduction des coûts comparée à un développe-ment en interne; une amélioration des proces-sus de contrôle de gestion et, en conséquence,une meilleure façon de gérer le "business"courant. Le principe du produit est d'acquérir tout typede données sous n'importe quel format, de lestraiter via la base de données FRS DataFoundation selon trois angles distincts

(risque, réglementation, rentabilité) et de lesrestituer sous forme de rapports exploitablesau niveau du management, des services finan-ciers, des auditeurs ou des investisseurs. A Luxembourg, où la société est présentedepuis 1995 et compte, notamment, sept desdix principales banques du pays dans sa clien-tèle, FRS emploie une douzaine de personneset a affiché, ces deux dernières années, unehausse de son chiffre d'affaires de 60%. Aux yeux de M. Tayenne, les mutations encours de la Place financière offrent, de sur-croît, de réelles opportunités de développe-ment: "Le Luxembourg a tout à gagner endevenant une plate-forme de back-office euro-péenne pour les banques internationales. Or,nous offrons des solutions permettant degérer très facilement la problématique desdifférentes réglementations nationales. Onélimine facilement tout les obstacles liés àcela" explique-t-il. www.frsglobal.com

Le logiciel FRS FinancialAnalytics permetd’éliminer tous les obstacles liés au pluralismedes législations selon les Etats.

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Chambre de Commerce

Lutte contre le terrorisme: attention à l'excès ![24/09] La Chambre de Commerce a émis unavis relativement critique à l'encontre du gou-vernement dans son commentaire sur le nou-veau projet de loi prévoyant d'étendre au finan-cement du terrorisme les règles applicables aublanchiment d'argent. Si, sur le principe, la Chambre est satisfaited'une initiative allant dans le sens d'une meilleu-re visibilité et d'une image de marque embelliedu pays, elle met cependant le législateur engarde contre les excès engendrés par la volontéd'aller au-delà des recommandations de la direc-tive européenne. Elargir les obligations en matière de blanchi-ment à d'autres professions, jusqu'alors non cou-vertes par les dispositions, tels que les commer-çants est un excès ainsi jugé "dangereux et inuti-le", qui ralentirait, notamment, les transactionscommerciales. L'équilibre entre le Parquet et le juge d'instruc-tion serait également remis en cause, selon laChambre de Commerce. Selon le texte du projetde Loi, tous les professionnels seraient tenus defournir au Parquet toutes les informations quecelui-ci requiert, ce qui lui donnerait des pou-voirs d'investigation que ni la directive, ni la loiactuelle lui confèrent. Trois options alternatives sont proposées par laChambre, qui plaise notamment pour la créationd'une cellule de renseignement financier auto-nome, ce qui permettrait la séparation, d'unepart, des recherches des infractions contre leblanchiment, la réception des déclarations desoupçons et la communication avec les cellulesétrangères et, d'autre part, la poursuite de touteinfraction généralement quelconque, y comprisle blanchiment. Un deuxième pont concerne la réserve de spé-cialité imposée au Parquet: le Procureur d'Etatne serait pas privé de l'opportunité des pour-suites. En revanche, sa cellule de renseignementfinancier n'aurait pas le droit de poursuite et

n'aurait pas non plus le droit de fournir auParquet des renseignements étrangers au blan-chiment et au terrorisme. Enfin, la Chambre souhaiterait limiter le droitdu Parquet à exiger toutes informations auxseules demandes relatives à des affaires particu-lières de blanchiment et de terrorisme. Dans son avis, la Chambre s'inquiète égalementde la situation extrême à laquelle sont soumis,notamment, les PSF, liés au secret professionneld'un côté et tenus, parallèlement, de respecter lalégislation en matière de lutte contre le blanchi-ment. "Il existe aujourd'hui une tendance à uti-liser les professionnels du secteur financiercomme instrument de collecte de preuve d'in-fractions pénales éventuelles futures" note l'avisqui, dans le cas de la transmission d'informa-tions aux autorités, note une "interconnexion dedonnées, interdite, si elle n'est pas autorisée parla Commission nationale pour la protection desdonnées". La crainte exprimée de la Chambre est d'aboutirà la création "d'une place financière qui se défi-nit prioritairement par la sanction pénale" etpréférerait que soit préservé "un équilibre entreles intérêts en jeu et la proportionnalité desmoyens". www.cc.lu

Le législateur est-il allé trop loin dans son souhaitde rendre la place financière encore plus propre?

Actualité 045paperJam 11.2003

vue de la mise en place de ceplan. A quelle échéance ? "Ildevrait être approuvé dans lesprochains mois par la CNSI",a précisé François Biltgen quiannonce également, pour cetautomne, la publication detrois guides d'information,toujours réalisés dans le cadrede eLuxembourg. Ces trois guides – actuelle-ment en phase de relecture –sont destinés aux PME, auxcitoyens et aux administra-tions et sont censés sensibili-ser le public aux risques infor-

tés belges et luxembour-geoises, dépensant, en moyen-ne, entre 1 et 10 millionsd'Euro par an pour externaliserleurs services IT. Sans surprise, ce sont les help-desk et le service desk qui sontles deux activités les plus fré-quemment externalisées. 67%des sociétés interrogées affi-chent leur satisfaction et sur-tout 45% indiquent leur inten-tion d'externaliser plus. Pourtant la Morgan Chambersmet un bémol à cette bonnenouvelle pour les sociétés deservices, car le potentiel d'ex-ternalisation du Belux est lar-gement inférieur à celuid'autres pays européens. Onestime, ainsi, dans la région, lebudget disponible à 500 mil-lions d'Euro alors qu'aux Pays-Bas, il est multiplié par 10 eten Grande Bretagne par 20!L'une des raisons évoquéestient en un crucial problèmeculturel: les syndicats, dans larégion Belux, seraient notam-ment un frein à l'externalisa-tion. www.computacenter.com

Gouvernement

Sécurité informatique:des guidespour cetautomne

(17/09) La prolifération devirus informatiques et lesfailles, reconnues ou non, desprincipaux systèmes d'exploi-tation en vigueur inquiètent ledéputé écologiste RobertGarcia. Il a interrogé, à cetitre, François Biltgen, en saqualité de ministre déléguéaux Communications, afin deconnaître la politique actuelledu gouvernement en matièrede sécurité informatique et lesactions menées sur le sujetauprès des entreprises. Dunouveau est attendu pour cetautomne…Ainsi, dans le cadre du pro-

gramme eLuxembourg, quisuit, bon an, mal an, son petitrythme de croisière, laCommission nationale pour lasociété de l'information(CNSI) planche actuellementsur un "Plan national enmatière de Sécurité desSystèmes et Réseaux del'Information", alors que,parallèlement, le ministère del'Economie, en charge de lacoordination du dossier"sécurité des réseaux" au seinde la CNSI, collabore active-ment avec différents acteursdu secteur public et privé en

matiques, mais aussi proposerdes méthodes d'élaboration etde mise en place d'une poli-tique de sécurité. "Les procédures et outilsnécessaires pour augmenterla confidentialité, l'intégrité etla disponibilité des systèmeset réseaux de l'informationsont décrits et leur mise enplace est expliquée", expliquele ministre, qui insiste sur lanécessité de mettre en place"une approche globale" pourmieux parer les menacesinformatiques. www.eluxembourg.lu

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Actualité046 paperJam 11.2003

pays cibles: Burkina Faso,Cap-Vert, El Salvador, Laos,Mali, Namibie, Nicaragua,Niger, Sénégal et Vietnam. Pour 2003, l'objectif du gou-vernement en matière d'APDa été fixé à 0,84% du RNB,ce qui correspond à un volu-me financier de l'ordre de170 millions d'euros. "Sitous les pays de l'OCDEinvestissaient 0,7% de leurRNB à l'APD, la pauvretépourrait être éradiquée d'ici2015", estime CharlesGoerens (photo), le ministrede la Coopération et del'Action humanitaire.

100.7

Dix anssur les ondes

(19/09) C'est le dimanche 19septembre 1993, à 18h00,que la radio socioculturelle100.7 fit, pour la premièrefois, son apparition sur lesondes luxembourgeoises,soit un peu plus de deux ansaprès le vote de la loi sur lesmédias électroniques ayantcréé l'établissement publicdestiné à exploiter la fré-quence de radiodiffusionattribuée pour des pro-grammes de radio sociocul-turelle. Des débuts pour le moinscompliqués, faute de moyensfinanciers importants, maisaussi en raison d'une tech-nique louée à la CLT, auKirchberg, RTL Radio enprofitant pour s'attribuer, àl'époque, le contrôle de lafréquence jusqu'à 14h30. Il faudra attendre juin 1997pour que la radio, fraîche-ment installée route deLongwy, à Bertrange, dispo-se d'un programme complet24/24 heures. En dépit de nombreuses ini-tiatives et voix s'élevantcontre le maintien de ce pro-gramme socioculturel au

BGL

+11,6% de revenus bancaires (18/09) Le premier semestre2003 a été pour le moins posi-tif pour la Banque généraledu Luxembourg, qui a enre-gistré une forte progressionde ses revenus bancaires, enprogression de 11,6% (aucunchiffre plus précis n'a étéfourni, la BGL, qui n'est pluscotée en Bourse, ne souhai-tant pas interférer avec samaison mère, Fortis, toujourscotée, elle). Une situation quis'explique par le fait que,contrairement à 2002, il n'apas été nécessaire de procé-der à des corrections devaleur, compte tenu duredressement des marchésfinanciers. La banque s'est notammentappuyée sur le développe-ment de nouveaux services enprivate banking pour assurerune solide activité sur le mar-ché national. La banque anotamment continué à com-mercialiser avec succès sesoffres package. Sur un an, lespackages de la gamme Globalenregistrent ainsi une haussede 23%. Les pâckages GlobalPro, à destination des entre-prises, eux, ont été vendus àplusieurs milliers d'exem-plaires. "En faisant abstraction del'importante plus-value réali-sée au mois de mars lors de larestructuration des activitésd'Asset Management, lerésultat net (part du groupe)a connu une progression fortimportante", précise encorele communiqué de BGL.www.bgl.lu

Euro-VLLuxembourg

Reprise desactivités d'OPC de laSGBT(18/09) Faisant partie dupôle d'activité d'administra-tion d'OPC et de porte-feuilles à l'étranger du grou-pe Société Générale, Euro-VL Luxem-bourg a repris àson compte les activités d'ad-

ministration d'OPC deSociété Générale Bank &Trust Luxembourg (SGBT). Créée en décembre 2002,Euro-VL Luxembourg fut lapremière implantation àl'étranger du groupe françaisEuro-VL, centre de calculsfinanciers spécialisé dansl'administration d'OPC et deportefeuilles et plus particu-lièrement dans l'évaluationdes instruments financiers.Le groupe est également pré-sent, depuis janvier 2003, enIrlande et assure l'évaluationde quelque 3.000 OPC etportefeuilles pour le comptede 110 clients et pour unencours de près de 210 mil-liards d'Euro d'actifs gérés. www.euro-vl.com

Gouvernement

Le Luxembourgcoopère toujours plus

(18/09) L'aide publique audéveloppement (APD) a tou-jours été un des sujets tenantle plus à cœur Jean-ClaudeJuncker. Le Luxembourg estun des pays au monde qui yconsacre la plus grande partde son revenu national brut(RNB). Les chiffres du rap-port annuel 2002 de lacoopération luxembourgeoi-se au développement, certestardivement présentés,confirment cette politiqued'ouverture. L'année dernière, le pays aainsi consacré 155,74 mil-lions d'Euro dans le cadre dedifférentes aides au dévelop-pement, ce qui correspond à0,78% de son RNB. Au seindes 30 pays de l'OCDE, cettecontribution est la quatrièmeplus élevée, puisque seuls leDanemark, la Norvège et lesPays-Bas affichent unmeilleur ratio. L'action du Luxembourg sefocalise, notamment, sur 10

Luxembourg (jusqu'au dépôtd'une proposition de loi de ladéputée DP Anne Brasseur,alors dans l'opposition, allanten ce sens), le gouvernementélu en juin 1999 maintient enplace l'établissement publicgérant la radio. Membre de l'Union euro-péenne de radio-télévision(UER) depuis janvier 1997,la radio socioculturelle a,petit a petit, conquis sonpublic, au point de détenir,selon le sondage Ilres de juin2003, une audience cumuléejour moyen (lundi/vendredi)de 5% et une audience de21% auprès de la populationluxembourgeoise. Dans la présentation du bud-get 2004, la dotation de l'Etatà la radio a été revue à lahausse de près de 6% à 3,331millions d'Euro. www.100komma7.lu

SNCI

Nouveau plafondpour les Bonsd'épargneà capital croissant

(19/09) Le Conseil de gou-vernement a adopté le Projetde règlement grand-ducalrelevant le plafond du mon-tant maximum des bonsd'épargne à capital croissant àémettre par la SNCI, de 24,8millions à 100 millionsd'Euro, ceci afin de disposerd'une marge de manœuvreplus adaptée aux circons-tances actuelles. C'est la pre-mière fois depuis 1989 que ceplafond est revu à la hausse.L'émission de tels bonsd'épargne à capital croissantest, avec l'émission d'em-prunts obligataires, un desmoyens de financement de laSociété nationale de crédit etd'investissement.www.snci.lu

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Ikogest

Le bouquet pour l'Atrium [25/09] L'été prochain, la première phase del'Atrium Business Park sera livrée à ses occu-pants, sur la zone industrielle de Bourmicht, àBertrange. Les deux promoteurs, le BelgeBuelens Real Estate et le LuxembourgeoisIkogest ont fêté, fin septembre, le bouquet – quimarque la fin du gros œuvre – pour ce qui seraun complexe immobilier résolument novateur,voire révolutionnaire, qui développe tout unvéritable espace de vie, professionnel et convi-vial, articulé autour d'une place centrale commeun véritable village. "Nous avons souhaité intégrer un maximum defacilités pour les employés afin de leur créer unenvironnement propice à leur épanouissement.Cela constitue la clef de voûte du projet"explique Eric Lux, Administrateur-délégué dupromoteur Ikogest, à l'origine de l'Atrium.Outre une grande qualité dans la conception etl'aménagement des bureaux (les plateaux indé-pendants sont combinables pour des surfacesévolutives de 400 à 2.800 m2), cette "vie socia-le" sera assurée par des facilités de restauration(du simple sandwich au café-brasserie de 400places, en passant par un self-service); un espa-ce fitness pour la remise en forme ou l'entretienet, dans une phase ultérieure, une crèche de 50places, encadrée par une équipe de puéricul-trices spécialisées, avec un jardin exposé pleinsud et des espaces étudiés en collaboration étroi-te avec des professionnels de la petite enfance.Le tout complété par des espaces de stationne-ment pouvant accueillir plus de 2.000 véhicules. "Nous nous présentons comme des dévelop-peurs d'espace explique M. Lux. Un projet nepeut se concevoir que par rapport à un espacedonné et aucun projet ne peut ressembler à un

autre. Nous ne sommes vraiment pas adeptes ducopier-coller". Initié il y a environ deux ans, ce projet va néces-siter, dans sa globalité, un investissement prochedes 150 millions d'Euro, que se partagent lesdeux promoteurs, Ikogest et Buelens RealEstate. La première phase, baptisée "Emporium", qui enest actuellement à la moitié, concerne 20.000 m2

de bureaux et 2.500 m2 de services (restaurationet espace fitness). 80.000 heures de travail ontété nécessaires, en 9 mois, pour la réalisationdes hyperstructures, et le timing du chantier est,pour l'heure, parfaitement respecté.La livraison est prévue pour l'été 2004 et mêmesi aucun contrat de location n'a encore été for-mellement établi, mais Eric Lux reconnaît quedeux négociations sont, actuellement, très avan-cée, pour la prise en occupation d'une bonnepartie de ces 20.000 m2. Le projet, dans son ensemble, couvrira unesuperficie totale de 50.000 v.www.ikogest.lu

Intégrer un espace de vie sociale au coeur mêmedu complexe de bureau: telle est la philisophiede l’Atrium.

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CSSF

Nette haussedes OPC enaoût(25/09) Au cours du mois2003, le secteur des orga-nismes de placement collectif àLuxembourg a connu une pro-gression de 3,08%, le patrimoi-ne global net des OPC passantde 896,23 milliards d'Euro à923,837 milliards. Depuis ledébut de l'année, la hausseenregistrée atteint 9,39%(844,508 milliards au 31décembre 2002), alors qu'englissement annuel, le volumedes actifs nets est en progres-sion de 6,11%. En août, l'investissement net encapital s'est élevé à 5,003 mil-liards d'Euro, soit un total,depuis le début de l'année, de

Blitz

Quandla photos'affiche

(23/09) En marge de la pré-sentation officielle du maga-zine Bureautec, réalisé etédité par Editions MikeKoedinger S.A., l'agence dephoto Blitz a organisé, dansles locaux des FoiresInternationales àLuxembourg, une présenta-tion multimédia du travail deses photographes. Cette manifestation s'estfaite sous la forme d'une ins-tallation interactive des tra-vaux de Robert Kot, ainsique d'une projection, sur 5écrans géants, des photos dequelques-uns des photo-graphes de l'agence: FabriceMariscotti, David Laurent,Robert Kot, Eric Chenal etMichel Zavagno. Dans le même temps, un"Blitz in the Box" a été orga-nisé, couplé avec le simula-teur de golf installé par lasociété Business Golf. Lerésultat? Rendez-vous page038!www.blitz.lu

Arcelor / Erdemir

Coopérationétendue

(24/09) A l'occasion de l'ou-verture de nouvelles installa-tions de Sollac Ambalaj àGemlik, en Turquie, le groupeArcelor et son homologueturc, Erdemir, ont annoncéleur intention de développerleur coopération, non seule-ment en Turquie, mais égale-ment sur d'autres marchés

internationaux. Une sociétéholding commune sera ainsicréée afin de développer descentres de service acier horsTurquie.Il y a un an, les deux groupesavaient initié leur collabora-tion dans le domaine desaciers pour emballage, viaune prise de participation deErdemir dans Sollac Ambalaj,jusqu'alors détenue à 100%par Arcelor PackagingInternational. Cette participa-tion devrait, du reste, êtreaugmentée dans un courtdélai. Arcelor et Erdemir étudient,par ailleurs, des opportunitéspouvant permettre de créerdes synergies additionnellesen ligne avec les plans dedéveloppement des deuxgroupes. www.arcelor.com

plus de 45 milliards. Lenombre d'organismes de place-ment collectif pris en considé-ration est de 1.925, dont 1.195ayant adopté une structure àcompartiments multiples (soit6.883 compartiments). www.cssf.lu

Millicom

5 millions d'abonnés

(25/09) L'opérateur de télé-communications MillicomInternational Cellular, dont le

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tains que tout citoyen dumonde ait un accès à l'Internetà haut débit", a expliquéCandace Johnson, Présidented'Europe Online, qui annoncela commercialisation d'unaccès DSL à 9,90 Euro parmois. www.europeonline.com

FEDIL

Un pied àBruxelles(25/09) Puisque 75% des loiset règlements encadrant l'éco-nomie sont aujourd'hui d'origi-ne communautaire, la fédéra-tion des industriels luxembour-geois (FEDIL) a décidé de serapprocher du saint des saints– en l'occurrence les institu-tions européenne bruxelloises– et a décidé de renforcer saprésence auprès de l'Union desconfédérations de l'industrie etdes employeurs d'Europe(UNICE) à Bruxelles. La FEDIL a donc créé un postede Conseiller en AffairesEuropéennes, dont la tâcheconsistera à suivre de près, en

quartier général est àLuxembourg, a franchi le capdes 5 millions d'abonnés, suiteà l'intégration dans le péri-mètre de consolidation desactivités de Telemovil auSalvador, soit 460.000 clientssupplémentaires. Aujourd'hui, Millicom reven-dique, au niveau mondial, 5,25millions d'abonnés, répartissur 15 pays où le groupe esttitulaire de 16 licences d'ex-ploitation de réseaux. En 2002, Telemovil avait réali-sé un chiffre d'affaires dequelque 100 millions de dol-lars US.www.millicom.com

Europe Online

Une Charte des Droits duCitoyen pour le haut débit(25/09) Initiative originale surfond éminemment commer-cial: Europe Online, ensembleavec ses partenaires technolo-giques et commerciaux, vientde lancer une Charte des

Droits du Citoyen pour unaccès à l'Internet à haut débit. Cette initiative se base sur lefait que l'accès à l'Internet àhaut débit a été reconnucomme moyen de communi-cation universel, facilitant letravail et les activités de loi-sirs, l'éducation, l'e-commer-ce, l'e-gouvernement, les pro-grammes de santé et de logis-tique dans le monde entier. Les signataires de cette charte(on retrouve BT BroadbandServices, Teles, Eutelsat,ASTRA, Kabel Deutschland,PrimaCom, Tiscali, Strong,TechniSat, Hauppauge etTechno Trend) déclarent quetout citoyen, où qu'il soit, a ledroit d'accéder à l'Internet àhaut débit, mis à dispositionpar l'opérateur de réseaux detélécommunication de sonchoix, à "des prix attractifs etraisonnables". "Nous avons décidé tousensemble de créer le "packa-ge" le plus démocratique, leplus économique et le plusattractif, rassemblant tous lescomposants, pour être cer-

concertation avec les autresorganisations patronales, lapolitique européenne et d'as-sister les membres de laFEDIL dans leurs démarchesdirectes auprès des servicescommunautaires. Il a étéconfié à Romain Lanners (voirpage 053.www.fedil.lu

Keytrade Bank

Luxembourg:contributionbénéficiaire en hausse(25/09) Au cours du premiersemestre 2003, le broker onli-ne Keytrade Luxembourg(également agréé en tant quecommissionnaire depuisfévrier 2003) a enregistré unchiffre d'affaires de 340.000Euro, en légère diminution parrapport aux 396.000 Euro del'année précédente. Enrevanche, la contribution auxbénéfices du groupe fait plusque doubler, puisque le bénéfi-ce net s'établit à 104.000 Euro

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Belgique. Dans l'ensemble, ledéficit de transposition (pour-centage de directives nontransposées en droit nationaldans les délais prescrits)moyen de l'Union européennes'est aggravé, puisque de 1,8%en mai 2002, il est passé à2,8% en juillet 2003, ce quiconstitue le plus mauvaisrésultat depuis 2000. Pas moins de huit Etatsmembres ont accusé un déficitde transposition plus de deuxfois supérieur à l'objectif de1,5 %. Seuls le Danemark etl'Espagne ont atteint cet objec-tif. "Il ne s'agit pas là de bonnesnouvelles pour la compétitivi-té de l'Europe. Les Etatsmembres n'ont aucune excuseen cas de non-respect desdélais fixés par leurs propressoins. La transposition dansles délais impartis est vitale sinous voulons tirer le meilleurparti possible du marché inté-rieur", estime, irrité, FritsBolkestein, commissaire char-gé du marché intérieur. Concernant Luxembourg, le

par rapport à 47.000 Euro l'an-née précédente. Le groupe a enregistré unehausse spectaculaire de sonbénéfice d'exploitation de118% et passe de 0,846 mil-lion d'Euro au premiersemestre 2002 à 1,852 milliond'Euro, un an plus tard. Laprogression est surtout specta-culaire entre le premier et ledeuxième trimestre, puisquecelui-ci double en passant de0,6 million d'Euro à 1,250 mil-lion d'Euro. Ce bond s'ex-plique par une augmentationde 50% du nombre d'ordresboursiers exécutés entre lesdeux trimestres. Le bénéfice net consolidés'élève à 1,541 million d'Euro,affecté par 260.000 Euro decharges exceptionnelles duesprincipalement à une réduc-tion de valeur de 150.000 Eurosur la filiale Real AssetManagement, sortie du péri-mètre de consolidation en pré-paration à sa dissolution pro-chaine. www.keytradebank.com; keytrade.lu

Commission européennes

Luxembourgtoujours à latraîne

(26/09) Les derniers chiffres,arrêtés en juillet par laCommission européenne surl'avancement de la transposi-tion des directives par lesEtats membres, montrentqu'une nouvelle fois, la situa-tion ne s'est pas améliorée auLuxembourg. Dans l'objectif affiché, auprintemps 2002, selon lequelaucune directive ne devraitrester non transposée plus dedeux ans après le délai pres-crit, le Luxembourg est mêmele deuxième plus mauvaisélève de la classe européennederrière la France et devant la

déficit enregistré, au 1er juillet2003, se maintient à 3,2%, aumême niveau que celui établiau 15 avril. Pour ce qui est desdirectives accusant un retardde transposition de plus dedeux ans au 1er juillet 2003,leur nombre est passé de 6 (enavril) à 7 (au 1er juillet). Seulela France (avec 10) fait moinsbien…

Group 4 Falck

Ne dites plusSecuritas...

(25/09) ... mais dites Group 4Falck! L'un des acteursmajeurs sur le marché luxem-bourgeois de la sécuritédepuis plus de 30 ans, a chan-gé pour épouser la raisonsociale du groupe dont il est

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Actualité050 paperJam 11.2003

clôture de l'exercice 2002",commente la société, qui amis en paiement, à la mi-octobre, un acompte sur divi-dende de 0,40 Euro brut paraction (net 0,32 Euro), etprévoit pour le secondsemestre "un bénéfice amé-lioré plus en conformité avecle niveau de nos investisse-ments". Au cours des six premiersmois de l'année, les investis-sements de Ventos se sontaccrus de 2,2 millionsd'Euro, essentiellementalloués aux secteurs finan-cier, énergétique et bancaire.L'investissement atteint,ainsi, au 30 juin, 75 millionsd'Euro. Ventos cible ses prises departicipation dans les sec-teurs de l'agro-alimentaire(Danone), bancaire et finan-cier (Banque Degroof) ouencore l'immobilier (GuineuImmobles). www.ventos.lu

Clearstream

Clearstreamtient à sa "Place" au Kirchberg

(26/09) Les nouveaux locauxde Clearstream forment uncomplexe de quatre bâti-ments en carré au 42 del'avenue John F. Kennedy. LeGrand Duc Henri, leMinistre de la Justice LucFrieden, le Bourgmestre dela ville de Luxembourg, PaulHelminger s'associèrent pourréaffirmer en chœur l’impor-tance que revêt la présencede l’entreprise internationalede clearing au Luxembourg.Il échut au Grand Duc dedévoiler la statue de FernandLéger "La grande fleur quimarche" qui trône à l’avantplan du Square. L'artiste peintre, plus connupour ses peintures cubistes,

filiale.C'est pour des raisons denotoriété au Luxembourg quela société avait conservé l'ap-pellation Securitas. Le rap-prochement entre les deuxentités date pourtant de mai2000. Falck est un groupedanois, leader dans le domai-ne de la protection et de l'as-sistance de personnes, coté enBourse de Copenhague. La fusion avait donné nais-sance à Group 4 Falck (actifdans 90 pays et emploie230.000 personnes dans lemonde) et permettait deconcilier, sous cette nouvelledénomination, les deuxdomaines de compétences –la surveillance et le gardien-nage ainsi que la protection etl'assistance de personnes –s'adressant aussi bien à uneclientèle privée que profes-sionnelle et permettant deproposer des solutions inter-nationales à des clients deplus en plus actifs au niveautransfrontalier. Plus que jamais, la sociétévise à renforcer son leader-ship sur l'ensemble des mar-chés: clientèle privée et mar-ché B2B principalementconstitué de banques, degrandes entreprises, d'indus-tries, de PME/PMI. Group 4 Falck emploie plusde 900 personnes auLuxembourg et fait ainsi par-tie des 25 plus grandsemployeurs nationaux. Lasociété est également certi-fiée ISO 9001.www.securitas.lu;www.group4falck.com

Ministèredes Finances

Luxembourgenfin membre de la BAsD(25/09) Comme nousl'avions déjà mentionné dansnotre édition paperJam05.2003 (page 031), leLuxembourg a officielle-ment été déclaré membre dela Banque Asiatique deDéveloppement (BAsD),devenant le 62e pays à adhé-rer à cette institution basée àManilles (Philippines). Le pays a souscrit à 12.040

parts – soit 0,34% - du capi-tal social de la Banque, quise chiffre à 3.490.994 partsavec une valeur totale de43,5 milliards de dollars US. L'objectif primordial de laBAsD est la réduction de lapauvreté en promouvant leprogrès économique etsocial dans la région Asie-Pacifique. Ses atouts opéra-tionnels se situent au niveaude réformes politiques etinstitutionnelles, de dévelop-pement social, de protectionenvironnementale et decoopération régionale.Depuis quelques années,déjà, le Luxembourg entre-tien, avec la régionAsie/Pacifique, deséchanges commerciaux encontinuels développements. www.adb.org

Ventos

Premiersemestre délicat

(26/09) La société de partici-pations financières Ventos,cotée en Bourse deLuxembourg, a vécu un pre-mier semestre assez difficile,dans un contexte écono-mique peu enthousiasmant.Les produits sur participa-tions, notamment, ont dimi-nué de plus de la moitié. Ilss'élèvent ainsi à 2,1 millionsd'Euro, alors qu'ils étaient encore de 4,8 millions aupremier semestre 2002. Ils'agit, pour 1,9 million, dedividendes, le reste étant desplus values de cession d'ac-tifs (0,1 million) et des inté-rêts financiers. "La reprise modérée desmarchés boursiers a permisde ne pas accroître le mon-tant des corrections devaleurs sur les participa-tions et valeurs mobilières à3,7 millions d'Euro qui sontquasiment au même montantque celles constatées à la

figure désormais dans le top5 des cotations du marchémondial de l’art. L’heureétait donc aux réjouissancesdevant le signe queClearstream demeurait auKirchberg. L’entreprise esten effet depuis juillet 2002sous la direction du groupeallemand Deutsche Börse, lamain-mise de Francfortn’était pas sans créer l’in-quiétude au Luxembourg. Lesiège luxembourgeois pour-suit avec ce complexe unerestructuration, ramenant enun seul site et deux bâtimentsle personnel jadis réparti sur13 lieux différents. Deux des quatre bâtimentsseulement sont réservés aupersonnel de Clearstream, ilsont une capacité d’accueil deprès de 1.700 personnes.Clearstream compte qued’ici novembre tout le per-sonnel, soit 1.300 employés,aura rejoint le "Square". Lesautres surfaces seront louées.Tendance à la rentabilitéoblige, Clearstream a optépour l’open space commearchitecture de bureaux. Le ministre du Budget, LucFrieden, a réaffirmé pourl'occasion à quel point il étaitconfiant dans l’économieluxembourgeoise. Il a aussirappelé qu’il défendait lesintérêts du secteur financier,notamment l’accord euro-péen négocié sur la fiscalitéqui devrait trouver sa concré-tisation rapidement dans l'in-térêt du Luxembourg. Le ministre reste farouche-ment opposé à une harmoni-sation européenne de la fis-calité hors de cet accord. Pasquestion non plus d’accéderà la revendication d’un grou-pe minoritaire au sein del’OCDE qui pousse à l’en-trée en vigueur de l’échanged’information pour 2005, cequi est contraire à l’accordpassé avec l’U.E. et aux inté-rêts même de la Place finan-cière luxembourgeoise.Clearstream s'est aussi offertun espace dédié à l'art, oùplus d'une centaine d'artistesinternationaux exposentleurs œuvres photogra-phiques. www.clearstream.com

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Actualité 051paperJam 11.2003

paperJam

Bourrage Papier

Dans l'article "Culture: letemps des moissons" publiédans notre dernière éditionpaperJam, le tour d'horizondes principales infrastructuresculturelles et musées du paysavait mis en marge plusieursinstitutions municipales repré-sentatives. Il convient donc dementionner le théâtre des

CrossComm

Les P&Tassignés en justice (30/09) L'opérateur de télé-communications CrossCommunication Distributiona décidé d'assignerl'Entreprise des P&T auprèsdu Juge des Référés àLuxembourg et a reçu, pour lefaire, le feu vert du Tribunalde Commerce deLuxembourg. Le litige porte sur un docu-ment commercial envoyé parl'opérateur historique, à desclients et des prospects, etdans lequel figureraient desindications tarifaires compa-ratives jugées "erronées et endéfaveur de CrossComm". C'est donc au motif de publi-cité comparative faussée etd'actes de concurrencedéloyale que CrossComm aentrepris sa démarche,jugeant "les faits assez gravesde la part de l’OpérateurHistorique pour entamercette procédure" et espérant,du même coup, " voir cesfaits condamnés à juste titre". Interrogés par nos soins sur lesujet, l'Entreprise des P&Ts'est refusé à tout commentai-re particulier. www.crosscomm.lu

Sympass

Motiver lesemployés (01/10) La société Emresa(Employee Retention &Satisfaction) a lancé, en cettefin d'été, un nouveau conceptbaptisé Sympass (voir aussinotre rubrique Business WebDirectory dans paperJam 09.-10.2003, page 82). Il s'agit d'une facilité, pourles entreprises, de pouvoirnégocier des avantages avecdes commerçants pour leursemployés, leur permettantainsi d'augmenter leur moti-vation au travers de ce signede reconnaissance. Ainsi, les entreprises souhai-tant offrir de tels avantages àleur personnel, sans pourautant avoir les ressourcesnécessaires en interne, peu-vent remettre une carte

Sympass à leurs employés.Cette carte leur permet debénéficier de nombreuxavantages, le plus souventsous forme de remise directe,dans des domaines aussivariés que le sport (centresde fitness, vêtements,thermes,…), le cinéma, lemazout, les articles pourenfants et bébés, plus de100.000 hôtels, l’électromé-nager/hifi etc.L'initiative est supportée parun site Internet (www.sym-pass.lu), également ouvert àtout fournisseur souhaitantintégrer le réseau des com-merçants visés par les avan-tages. www.sympass.lu

Capucins, la cinémathèquemunicipale ou encore le muséed'Histoire de la Ville deLuxembourg. Une liste, pardéfinition, non-exhaustive...Par ailleurs, www.kirchber-gonline.lu, notre "site dumois" également présentél'édition paperJam 09.-10.2003, n'a pas été développéen interne, comme indiqué parerreur. Le graphisme du site a,ainsi, été réalisé parAdvantage, alors que la partietechnique est due à MagicMoving Pixel, qui a égalementen charge le hosting et lamaintenance. �

Design Luxembourg

Droits d'auteur et éthique(29/09) A l'initiative de Design Luxembourg, lafédération luxembourgeoise regroupant lesindépendants travaillant, seuls ou en studio,dans différents domaines de la communicationvisuelle et du design, Me Nicolas Decker étaitinvité, dans les locaux de la Confédérationluxembourgeoise du commerce, à faire le pointsur la législation en matière de droits intellec-tuels et droits d'auteur.A Luxembourg, la dernière modification delégislation en vigueur date du 18 avril 2001,dans le cadre de la transposition en droit natio-nal de directives européennes. Mais cette mise àjour était également indispensable quand on saitque le premier texte relatif aux droits d'auteurdatait de 1898, seulement revu et corrigé en1972…Le premier article de cette loi stipule que "Lesdroits d'auteur protègent les œuvres littéraires etartistiques originales, quels qu'en soient legenre et la forme ou l'expression, y compris lesphotographies, les bases de données et les pro-grammes d'ordinateur. Ils ne protègent pas lesidées, les méthodes de fonctionnement, lesconcepts ou les informations, en tant que tels."Deux types de droits sont à considérer en lamatière: le droit d'exploitation (cessible) – parlequel l'auteur d'une œuvre autorise sa reproduc-tion – et le droit moral. Ce dernier, moins connu,est directement lié à l'auteur de l'œuvre – ou sesayants droits – et n'est aucunement cessible. Sur la base de ce droit, il est possible de s'oppo-ser à des utilisations particulières des œuvres.La famille Steichen en avait, par exemple, usélorsque la ville de Luxembourg avait souhaité, ily a quelques années, afficher des œuvres duphotographe luxembourgeois dans les panneauxd'abribus...Dans le secteur de la communication, àLuxembourg, les questions relatives au droit

d'auteur et au droit des marques sont nom-breuses, dès qu'il s'agit de travail de graphistesou de photographes réalisées pour le compted'agences ou bien directement pour le clientfinal. "D'une manière générale, lors de l'établis-sement d'un contrat, il est important de men-tionner un maximum de clauses concernant lesresponsabilités liées à l'utilisation d'un logo oubien les conditions dans lesquelles une photopeut être reproduite dans un livre qui peutconnaître plusieurs éditions", a expliqué MeDecker. La problématique de la contrefaçon est égale-ment très présente dans la profession, la frontiè-re entre idée originale et plagiat étant parfoistrès floue. "Notre envie est de créer et pas decopier. On ne défend pas la différence, on veut lacréer! C'est une question d'éthique que de créerdes œuvres originales", a tenu à préciser FrankWeber, photographe indépendant, qui a plaidépour la création, à Luxembourg, d'un contrat-type de cession de droit.www.clc.lu

Tout nouveau membre du Bureau of EuropeanDesigner’s Association, Design Luxembourgsouhaite établir des contrats-type de cessionsde droit.

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Changementde fonction ouchangementd'entreprise?

Adressez-nousun CV accompagnédu descriptif duposte et d’une photo:

par e-mail à[email protected]

ou par courrier:paperJamPeopleBP 728L-2017 Luxembourg

People052 paperJam 11.2003

peop

le DIRK BOSMANS(3COM)Le Belge Dirk Bosmans, 36 ans, ManagingDirector 3Com pour le Benelux depuis avril2001, vient de se voir confier, en plus de cettefonction, la région de l’Europe de l’Est, qui

couvre la Hongrie, la Croatie, la Pologne, la Roumanie, la Slovénie,la Slovaquie et la Tchéquie.

YVES BOLAND (TELINDUS)Ancien graphiste et Web designer chez Alti (ex-Exceed), où il a travaillé sur de nombreux sitespour des clients luxembourgeois et internatio-naux Yves Boland, 31 ans, a rejoint Telindus. Le

voilà désormais Web designer au sein du département eSolutions.

FRANCINE CLOSENER (RTL RADIO LËTZEBUERG)La journaliste radio Francine Closener monteen grade. A 33 ans, elle devient rédacteur en chefadjoint chez RTL Radio Lëtzebuerg. Elle avaitintégré la rédaction en 1994.

MARC DELFORGE(COLT TELECOM)Marc Delforge quitte ses fonctions actuelles deSales Manager de COLT Telecom Luxembourget monte en grade dans les structures internatio-nales du groupe: le voilà, à 40 ans, responsable

de la commercialisation des produits et services de COLT auprèsdes opérateurs télécoms historiques du Benelux et de Scandinavie(EPT, Belgacom, KPN, TeliaSonera, Telenor et TDC).

DAVID DONKERS (SAP BELUX)SAP Belgique et Luxembourg dispose d'un nou-veau directeur financier: David Donkers, 35 ans,en charge, précédemment, de la gestion financiè-re du groupe ICT Intrasoft International et de la

gestion générale de la filiale belge.

YVES FRANCIS (DELOITTE & TOUCHE) En plus de ses fonctions d'associé chez Deloitte& Touche Luxembourg qu'il occupe depuis2001, Yves Francis est, depuis le 1er septembre,leader au niveau européen des services à l’indus-

trie des fonds d’investissement. A 36 ans, il aura pour mission dedévelopper et de coordonner au niveau européen les activités dugroupe Deloitte & Touche sur le marché des fonds

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People 053paperJam 11.2003

DAVID FREW (CRP HENRI TUDOR)Du changement dans l'équipe dirigeante duTechnoport Schlassgoart à Esch-sur-Alzette,la structure du CRP Henri Tudor en charge del'hébergement des start-up d'innovation:

l'Ecossais David Frew, 38 ans, chargé de mission, et son collègueDiego de Basio poursuivront leurs missions au sein du Centred'Accueil et d'Innovation pour Entreprises (CAIE), sans PaulThévenin désormais nommé régisseur dans le nouveau bâtimentdu CRPHT au Kirchberg.

MARC GERGES (LUXAIR)L'ancien journaliste du Lëtzebuerger Land etrédacteur en chef adjoint du Quotidien, MarcGerges, prend un nouvel envol. Le voici, à 36ans, nouveau responsable des relations presse

pour Luxair. Un poste devenu crucial compte tenu des récentsévénements qui ont touché la compagnie luxembourgeoise.

FLORENCE GILLIG (IMMO ETOILES)Depuis peu, Florence Gillig occupe les fonc-tions d'Administrateur Délégué de la sociétéImmo Etoiles (Groupe MAM S.A.). Agée de 34ans, elle a, pendant sept ans, été Account mana-

ger auprès de Jones Lang LaSalle et Cushman & Wakefield,Healey & Baker (représentée par Property Partners) àLuxembourg. Elle commercialise aujourd'hui, entre autres, le pro-jet de construction résidentiel "Domaine les Etoiles de Strassen".

MARCO GOETZ (RTL RADIO LËTZEBUERG)Du nouveau dans l'organigramme de RTLRadio Lëtzebuerg. Marco Goetz, 37 ans, jour-naliste à la rédaction depuis 1992, a été promuCoordinateur de l'Information.

HELMUT HAVENITH(ERNST&YOUNG)Le cabinet Ernst & Young à Luxembourg perdun de ses associés: Helmut Havenith, qui occu-pait cette responsabilité depuis 2001. Directeurdu département d'audit interne et chargé de mis-

sions de conseil pour le secteur financier, il met le cap sur…Bucarest, où il devient également Partner, assistant le départementaudit roumain, spécialisé en services financiers et prenant en char-ge les clients du secteur industriel.

JOSÉE KIRPS (ARCHIVES NATIONALES)Les Archives nationales luxembourgeoises ontchangé de tête: fin septembre, Cornel Meder,atteint par la limite d'âge, a passé le flambeau àJosée Kirps, 44 ans. Déjà employée aux

Archives entre 1988 et 1991, elle était, depuis 1998, Attachée deGouvernement 1e en rang, responsable de la section des Arts plas-tiques, expositions, Congé culturel, bourses spéciales, subsides,statut de l’artiste et dossiers internationaux (accords culturels,Conseil de l’Europe, Francophonie, Comité des Affaires cultu-relles à Bruxelles).

ROMAIN LANNERS (FEDIL)Attaché auprès de la FEDIL depuis 1997,Romain Lanners, 33 ans ans, a été nomméConseiller en Affaires Européennes de laFédération des industriels luxembourgeois, en

charge du suivi de la politique européenne (voir aussi page 047) etde l'assistance des membres de la Fédération dans toutes lesdémarches auprès de Bruxelles.

PIERRE LIENARD (COLT TELECOM)Pierre Liénard, 48 ans, qui était responsable dela filiale luxembourgeoise de l'opérateurCodenet, depuis février 2000, passe chez COLTTélécom Luxembourg, où il vient de prendre

les fonctions de Directeur commercial. Il conserve, par ailleurs, sesfonctions de secrétaire général de l'APSI.

CARLO LINDEN (CHAMBRE DES DEPUTES) L'introduction du nouveau logo, le relooking del'Intranet et de l'Internet et la finalisation de lacampagne de Deloitte auront été les dernièresmissions de Carlo Linden en tant que

Marketing & Communication Director de la firme luxembour-geoise; A 40 ans, il a choisi de poursuivre sa carrière dans le sec-teur public, plus précisément au service communication de laChambre des Députés.

CAROLINE MART (RTL TÉLÉ)Nouvelle grille de rentrée et nouvelles responsa-bilités chez RTL Télé Lëtzebuerg. CarolineMart, journaliste, présentatrice et responsablede la Culture, est devenue Chef de l'information.

A 42 ans, elle a déjà derrière elle 10 ans de télé chez RTL.

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People054 paperJam 11.2003

FRÉDÉRIC MOREAU(EDITUS LUXEMBOURG)Editus Luxembourg, l'éditeur des annuairestéléphoniques au Luxembourg et du portailLuxWeb, compte un nouveau Directeur marke-ting: Frédéric Moreau, 36 ans. Il avait, précé-

demment, piloté le lancement de l'Agence Marcom Internationaldont il était devenu directeur marketing et commercial.

KARINE PELOSATO (TELINDUS)La société Alti (ex-Exceed) est presque devenueun vivier pour Telindus. Tout comme YvesBoland (voir par ailleurs), Karine Pesolato asuivi le même chemin: spécialisée dans le

domaine du conseil de la conception et de la gestion de projetsInternet, elle est devenue, à 27 ans, responsable des projets Internet/ Intranet et de l'organisation de la production du départementeSolutions de Telindus.

YVONNE PRIJS (STORAGETEK)StorageTek, fournisseur mondial de solutionset services de stockage, a nommé Yvonne Prijsau poste de Human Resource ManagerBenelux. A 44 ans, elle aura comme mission de

contribuer à l'évolution stratégique de l'organisation en une entre-prise "Total Solutions". Mme Prijs dispose d'une longue expérien-ce en tant que Human Resource Manager, notamment pour FujitsuServices BV.

ANNE REUTER(SOCIÉTÉ DES FOIRESINTERNATIONALES)Anne Reuter, 26 ans monte en grade au sein laSociété des Foires Internationales deLuxembourg. Elle est devenue Head of marke-

ting and Communication. Son équipe opérationnelle se voit égale-ment renforcée par l’arrivée de deux nouveaux membres: MorganGromy et Natasha Chuicchini.

VINCENT RUCK (TELINDUS)Des nouvelles de Vincent Ruck, l'ancien rédac-teur en chef du Business magazine paperJam. Ilnous a quitté cet été pour donner, à 26 ans, unenouvelle orientation à sa carrière. Direction

Beaufort International, puis Telindus, pour s'occuper de gestion deprojets Internet. Une sorte de retour à ses premières amours, donc,pour celui qui fut précédemment Information Analyst au NewMedia Group du CRP Henri Tudor.

GILLES RUPIN (CARLSON WAGONLIT TRAVEL)Après huit années d'expérience passée dans lesecteur aérien, Gilles Rupin, 35 ans, a rejointCarlson Wagonlit Travel Luxembourg, où il

occupe le poste de Sales-Account Manager. Il aura pour missionde renforcer le portefeuille client existant, de prospecter de nou-veaux comptes et de réaffirmer la position du groupe sur le mar-ché luxembourgeois.

DANIEL SAHR (RCM)Depuis le début du mois d'octobre, Daniel Sahr,26 ans, a rejoint l'équipe de R.C.M. Sàrl., socié-té spécialisée dans l'événementiel. Il y épauleNico Miny dans l'administration générale des

départements Création et Location à Stuppicht et s'occupera dumarketing de R.C.M. et R.C. Machines.

ALEXANDRE SCHMITZ(FOXROAD)Le consultant "opérationnel" Foxroad compte unnouveau Junior Associate Partner, en la personnede Alexandre Schmitz, 29 ans, qui était, depuis2000, Business Consultant. Il secondera Thierry

Devos, Managing Partner, dans les aspects stratégiques.

GENEVIÈVE TISSOT (SAP BELUX)Déjà responsable, depuis 2001, des partenariatsau sein de SAP, Geneviève Tissot, 32 ans, a étépromue au poste de directrice marketing &alliances pour la Belgique et le Luxembourg.

Arrivée chez SAP en 1999, elle fut auparavant Account Managerchez GFI (Groupe Français Informatique).

MARIE-HÉLÈNE TROUILLEZ(CHAMBRE DE COMMERCE) Depuis le mois de septembre, Marie-HélèneTrouillez, 37 ans, a rejoint la Chambre deCommerce où elle est devenue attachée deCommunication chargée de structurer et de

coordonner la politique de communication interne et externe dela Chambre. Elle était auparavant Responsable Communication etChef de projets/Lorraine au sein de 1,2,3, Go pour l'édition 2002-2003 et devient responsable pour la coordination transfrontalière dela communication du réseau.

GUIDO VANNUT (MERCURY INTERACTIVE)Du nouveau chez Mercury Interactive, quivient d'engager un Regional Sales ManagerFinance & Industry en la personne de GuidoVannut, 40 ans. Il était précédemment Country

Manager de Cressida Technology dans le Benelux.

RICHARD WILEY (DUPONT LUXEMBOURG)Suite au départ de William O. Walker, Jr., appeléà diriger un grand site de production aux Etats-Unis, un nouveau directeur a été nommé chezDuPont Luxembourg: Richard Wiley, 47 ans.

Entré dans le groupe DuPont en 1978, il était, depuis février 2000,en charge, à Luxembourg, de la direction de la production dans lesegment "non-tissés".

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60% Oui, l'âge est à l'évidence un facteur de discrimination envers les candidats

21% Non, des gens de tout âge occupent toutes sortes de postes

17% Peut-être, il me semble que mon entreprise préfère les candidats d'une certaine tranche d'âge

Nombre total de réponses: 169Ce sondage a été réalisé sur le site www.monster.lu

� Sondage Monster-paperJam commenté par Alix Burton-MacMinn (Badenoch and Clark, Luxembourg).

Pensez-vous que l'âge soit un facteurde discrimination dans votre entreprise?

Alix Burton-MacMinn: "D'ici à 2020, un tiers de la populationactive sera âgée de 50 ans et plus"

Sur le marché de l’emploi, la problématique de la discrimina-tion en raison de l'âge n'est pas trop nouvelle. Peut-être mêmeaurait-elle tendance à augmenter. "Semaine après semaine nouslisons des récits déplorant l'attitude discriminatoire flagrante decertaines entreprises lors du recrutement de nouveaux membresde leur personnel" constate Alix Burton-MacMinn, directrice ducabinet de recrutement Badenoch and Clark, Luxembourg.

Néanmoins, si ces révélations ne font que souligner l'embarrasd'un grand pourcentage de la main-d'œuvre globale, ils ne contri-buent guère à promouvoir des méthodes efficaces pour éviter ceproblème: "La question est: les employeurs démontrent-ils unepréférence pour les travailleurs plus jeunes ou plus âgés? Laréponse est clairement 'Non', si l'employé peut offrir à l'em-ployeur ce qu'il/elle veut et apporter une valeur ajoutée à l'orga-nisation" estime Mme Burton-MacMinn.

A ses yeux, en dépit d'une apparence "simpliste", la recherchede compétences se pose clairement comme "l'objectif le plusimportant des employeurs potentiels. Bien qu'il soit désirable derecruter une personne qui corresponde démographiquement à undépartement particulier, la compétence pour accomplir le travailconfié à un niveau élevé et de fournir une valeur ajoutée à l'or-ganisation en tant que telle, permet inévitablement d'épargner dutemps et de l'argent à l'employeur, deux facteurs dominants detout business."

Evidemment, il n'y a pas que la compétence qui compte et lesemployeurs doivent également prendre en compte le vieillissementdémographique de la population active et la popularité grandissantede l'éducation supérieure. "Des chiffres récents estiment que d'ici à2020, un tiers de la population active sera âgée de 50 ans et plus, cequi a mené de nombreux gouvernements à augmenter rapidementl'âge de la pension. C'est pourquoi de nombreuses entreprises ontdécidé de construire des stratégies basées sur une force de travailplus âgée" note Mme Burton-MacMinn. Ces stratégies incluent laformation aux nouvelles technologies et la volonté d'accepter un envi-ronnement "changeant", deux domaines-clés accordés aux employéspotentiels.

La société évolue, et ce n'est pas nécessairement aux gouverne-ments ou employeurs de s'adapter. "Les employés potentiels doiventégalement se mettre au diapason des changements auxquels ils sontconfrontés. Afin d'assurer leur niveau élevé, une attention grandis-sante doit être placée sur les connaissances technologiques, la flexi-bilité et la rentabilité. Le monde du 'caméléon au travail' évolue..." �

Alix Burton-MacMinn (29 ans) est directrice de Badenoch and Clark,Luxembourg. Elle possède 7 années d'expérience en recrutement financier à tra-vers la Grande-Bretagne et l'Europe Continentale et est membre de REC(Recruitment Employment Confederation). Elle a notamment passé des examenssur la discrimination sur le marché du travail.

Prochains sondages en ligne: jusqu'au 27/10: Comment considérez-vous la formationprofessionnelle continue? Du 10/11 au 24/11: Pensez-vous que le secteur bancaire resteraencore le moteur de l'emploi et de l’économie du Grand-Duché dans les prochaines années?

Actualité 055paperJam 11.2003

ressources humaines

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Actualité056 paperJam 11.2003

LuxX inside

Arcelor a encore de la marge� Valeur cyclique par excellence, l'action Arcelor devraitbénéficier de sa politique de marges au moins autant que des synergies de la fusion de 2002.TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON

La sidérurgie fait partie du paysa-ge général luxembourgeois, certaine-ment autant que les banques… et, desurcroît, depuis bien plus longtemps.Fondée en 1882, l'Arbed fut une desactions luxembourgeoises intégrée àla Bourse de Luxembourg dès latoute première cotation du 6 mai1929.

Aujourd'hui, Arbed a cédé laplace à Arcelor, issue de la fusionavec le Français Usinor et l'EspagnolAceralia. C'est le 18 février 2002 quele titre Arcelor a fait son entrée surles marchés. "Depuis, l'action a euglobalement une meilleure perfor-mance par rapport aux indices géné-raux des bourses européennes ainsique par rapport à l’indice spécifiquede l’industrie des métaux", constateMichel Wurth, directeur généralfinance d'Arcelor, qui n'oublie pas,non plus, que le titre a reculé, dans lemême laps de temps, de 14 Euro à10,6 Euro aujourd'hui. "Mais notrevaleur relative par rapport à nosconcurrents a généralement étémeilleure" constate-t-il.

Si la morosité économique géné-rale et la méforme du dollar vis-à-visde l'Euro expliquent, en grande par-tie, que le titre n'ait pratiquement pasévolué depuis le début de l'année, lemarché ne semble pas non plus avoirpleinement pris en compte l’entièretédes synergies dues à la fusion, esti-mées à 700 millions d'Euro à la fin2006, en terme d’EBITDA.

Cotée aux Premiers Marchésd’Euronext Paris et Bruxelles, à la

Bourse de Luxembourg ainsi qu’auxbourses de Valeurs de Madrid,Barcelone, Bilbao et Valence, l'ac-tion Arcelor affiche un flottant deprès de 80% et un volume quotidienmoyen, de plus de 2,8 millions detitres. "La liquidité du titre est unatout très important pour les mar-chés financiers et dans ce contexte,on doit noter que le marchéd’Euronext Paris assure à lui seulplus de 80% des échanges sur titresArcelor", précise M. Wurth. ALuxembourg, le titre fait partie deceux les plus négociés. En août, il agénéré un volume de 1,47 milliond'Euro.

Lors de la présentation des résul-tats semestriels du groupe, le moisdernier, Guy Dollé, Directeur géné-ral d'Arcelor, évoquait la situation

particulière d'un "cycle sans haut" etavouait ne pas avoir une très bonnevisibilité de la situation économiqueà court terme. "Il est cependantacquis que notre politique de margesavant volumes est favorablementperçue par les marchés et que dansune conjoncture européenne très dif-ficile pour les produits sidérur-giques, le Groupe maintiendra sesefforts accélérés dans le but de pour-suivre l'amélioration de sa rentabili-té et le renforcement de sa structurefinancière et confirme ainsi sesobjectifs de réduction de son endet-tement net", annonce Michel Wurthqui voit, dans ce contexte, ainsi quedans la perspective des dégagementsde synergies liées à la fusion, "unpotentiel de croissance à moyenterme pour le cours d'Arcelor". �

Evolution du cours d'Arcelor en Bourse de Luxembourg(septembre 2002-septembre 2003)

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Actualité058 paperJam 11.2003

place financière

� L'initiative Luxwinners souhaite promouvoirune place financière hautement professionnelle TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON

La forcepar l'union

Lucien Thiel, le Directeur del'ABBL, doit être content. Lui qui, lorsde la présentation officielle de laLuxembourg Association of InvestmentProfessionals, en mai, s'était réjoui dela grande diversité des initiatives enmatière d'associations financières, a duvoir d'un bon œil l'avènement deLuxwinners, qui se présente à la foiscomme un club pour professionnels del'investissement et une plate formepour la promotion de l'excellence dansle domaine de la gestion financière.

En filigrane se profile évidemmentla promotion de la place financière et lareconnaissance de ses meilleures com-pétences. "Tout le monde reconnaîtl'utilité d'une agence de promotionpour la place, mais il est difficile devraiment savoir ce qu'il faut promou-voir. Nous, nous avons ciblé le créneaude l'asset liability management"explique Max Meyer, Administrateur-délégué de la société de conseil finan-cier Optimise S.A., qui est à l'originede la création de la coordination deLuxwinners, où il occupe les fonctionsde président de l'Executive Board.

Luxwinners n'est cependant pas uneassociation supplémentaire et n'ad'ailleurs aucune existence juridiquepropre, ses initiateurs ayant privilégiéune organisation construite autour detrois comités: un "Executive Board",

présidé par M. Meyer; un "AdvisoryBoard" pris en mains par HenryMunster, trésorier de Dexia-BIL et un"Supervisor Board", présidé par RolandBonnici, Associé chez HMS Luxem-bourg. "Cette structure garantit à la foisla rigueur de notre action et une certai-ne liberté dans les prises de décisions,ce qui ne serait pas forcément le cas sinous avions constitué une vraie asbl,pour laquelle la gestion journalièrepose souvent des problèmes internes",note M. Meyer.

Démarrée en septembre, l'initiative adéjà rassemblé une vingtaine demembres, l'objectif affiché étant d'at-teindre la cinquantaine d'ici un an."Nous ciblons les professionnels de l'in-vestissement agréés par la CSSF, avecle souhait de fédérer un maximum decompétences, étant entendu que nul nepeut exceller en tout" précise M. Meyer,qui prône, en quelque sorte, l'unionpour en faire une force.

Dès le printemps 2002, M. Meyeravait approché l'ABBL et Profil, pourleur exposer le projet, et avait reçu unaccueil plutôt favorable. Mais à cetteépoque la déprime boursière observéedans le prolongement des événementsdu 11 septembre était jugée passagèrepar les professionnels. Deux dépres-sions plus tard (octobre 2002 et prin-temps 2003), le constat est tout autre.

"Il y a vraiment une prise deconscience qu'il faut changer lesstyles de gestion et les mentalités, carla confiance des investisseurs enversles professionnels financiers est en netdéclin" explique M. Meyer, qui a doncrelancé le projet au printemps pouraboutir à cette réalisation concrète deseptembre.

S'appuyant sur un site Internet(www.luxwinners.lu) donnant accès àun forum de discussion entre profes-sionnels, mais aussi des synthèsesd'opinions sur des stratégies d'inves-tissement dans les différents domainesde la finance (changes, actions, obli-gations, matières premières, gestiontant des actifs que des passifs),Luxwinners propose également unepalette de services comme des cyclesde formations appliquées et inten-sives, de niveau technique élevé.

"Nous ne voulons pas entrer enconcurrence avec l'IFBL ou biend'autres associations. Ce que nousvoulons, c'est identifier les meilleursprofessionnels dans leurs fonctions. Ily a beaucoup d'amateurs sur la placeet il convient soit de mieux les former,soit de s'en passer. Ce n'est que par lapromotion des plus forts que la placefinancière gagnera une excellenteréputation". �

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IT& Télécoms060 paperJam 11.2003

Dmax

Ecrans enmarque propre

Le distributeur belge de péri-phériques Dmax amorce larévolution télé avec la commer-cialisation d'écrans LCD de sapropre marque. Le "petit" der-nier est le V2max, un écran de30'' (76 cm). D'une épaisseurde 10 cm, il affiche un poidsinférieur à 20 kg et propose unemeilleure qualité visuelle qu'unécran "classique", ainsi qu'unefoule de possibilités multimé-dia, puisqu'il peut être indiffé-remment branché sur un ordi-nateur, une autre télé, au DVDou à la vidéo.www.dmax.be

Lexmark

Nouvelle donne au seindes laser multifonctions

Lexmark International étendsa gamme de produits multi-fonctions avec la LexmarkX215, la première multifonc-tion laser monochrome four-nie avec un chargeur automa-tique de documents et un faxultra-rapide. Elle offre toutesles fonctionnalités attenduespar les grandes sociétés, maisreste tout à fait abordablepour les PME. Annoncé avec une vitesse

Cryptomathic

Lancement deAFS 2.1 L'avantage principal d'AFS estque le processus complet decryptage et de décryptage sedéroule très rapidement, parceque le contenu du fichier estcrypté de façon asymétrique etque la clé asymétrique n'estutilisée que pour le cryptaged'une clé symétrique. Du point de vue de l'utilisateur,le processus complet se dérou-le avec une seule manipulation,ce qui augmente la facilitéd'utilisation. Avec AFS, Cry-ptomathic lance une solutionsimple à utiliser qui permet àun groupe d'utilisateurs de par-tager des fichiers cryptés dansle cadre d'un domaine prédéfi-ni, au sein d'un environnement"non sécurisé" existant. AFSest basé sur le standard decryptage RSA. Ainsi, le cryptage et le décryp-tage sont menés via une pairede clés publiques/privées,méthode qui porte le nom decryptage asymétrique. Le sys-tème AFS fonctionne avec descertificats d'utilisateurs. Tous les utilisateurs du systè-me peuvent crypter et signerdes fichiers, et peuvent réaliserdes fichiers qui s'auto-décryp-tent et qui peuvent être ouvertsdepuis n'importe quel ordina-teur grâce à un mot de passedéterminé. Pourtant, il n'est paspossible de créer des certificatsd'utilisateurs via le moduleAFS. Il faut acheter des certifi-cats externes chez un fournis-seur comme GlobalSign ouVerisign, par exemple, ou avecla nouvelle e-carte d'identitébelge, dans un avenir proche. Une licence du module AFS2.1 coûte 3.000 Euro pour 100utilisateurs.Les utilisateurs peuvent déjàtélécharger un certificat de testgratuit via le site web:http///www.cryptomathic.com/products/free_certificate.html

it &

tél

écom

s d'impression allant jusqu’à 16pages par minute en A4, elleest équipée d’un bac d’ali-mentation papier intégréd’une capacité de 250 pageset dispose d'un scanner cou-leur à plat offrant des possibi-lités de réduction et d’agran-dissement allant de 25 à400%. En complément, Lexmark metà disposition un boîtier réseauexterne Lexmark N4000e,serveur d’impression écono-mique Ethernet 10/100BaseTx, permettant de mettre enréseau des imprimantes etmultifonctions avec un portUSB. Disponibilité: la LexmarkX215 est proposée au prixHTVA de 630 Euro. Le boîtierLexmark N4000e est à 190Euro HTVA. www.lexmark.be

Logitech

Bluetooth etc

Logitech dévoile deux produitsqui devraient bouleverser lemonde de la connectivité sansfil en transformant le PC encentre de contrôle pour péri-phériques Bluetooth portables. Ces nouveaux produitsBluetooth, la MX900 Blue-tooth Optical Mouse et leCordless Desktop MX forBluetooth, sont tous deuxlivrés avec un concentrateur(ou “hub”) permettant deconnecter un PC de bureausans fil à des périphériquesBluetooth portables. Grâce à ces hubs, il devientpossible de s'affranchir descâbles et cordons qui enchaî-nent d'habitude l'utilisateur àson PC, de synchroniser facile-

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Epson

L’impression par encre pigmentéeComme l'Epson Stylus C84, une autre nouveauté, cette imprimanteutilise des encres pigmentées Epson DURABrite de deuxième géné-ration. Ces nouvelles encres résistent encore mieux à l'eau et à l'effa-cement. L'Epson Stylus C64 appartient à la même famille d'impri-mantes que l'EPSON Stylus C84. Elle peut imprimer 17 pages parminute et des photos au format A5 sans marge. C'est une imprimante économique à usage domestique grâce aux car-touches d'encre séparées. L'utilisateur a le choix entre des cartouchesd'encre de grand format ou de format standard. L'Epson Stylus C84 utilise aussi les nouvelles encres pigmentéesEpson DURABrite de deuxième génération. Grâce au format d’im-pression - A4 sans marge - et à sa vitesse maximale de 22 pages parminute en noir et blanc, cette imprimante répond à tous les critèrespour un usage domestique ou professionnelC64: prix conseillé de 85 EUR (TVA incluse); C84: prix conseillé de115 EUR (hors TVA).www.epson.be

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connexion analogique D-Sub etd'une interface digitale DVI-D.Grâce à la résolution maximalede 1280 x 1024 pixels, le rap-port de contraste de 500:1 et laclarté de 250 cd/qm, ce sontdes écrans adaptés aux applica-tions vidéo et multimédia. Lepied ergonomique permet detourner et de lever facilementl'écran, pour une vision opti-male. Ils possèdent aussi dehauts-parleurs intégrés. Ce qui les distingue, la couleur:le Belinea 101750 est livré enblanc, tandis que le Belinea101751 est disponible ennoir/argent. Ces nouveauxécrans sont également dévelop-pés selon les derniers standardsergonomiques, de qualité, deprotection de la nature et d'éco-nomie d'énergie, garantis parles certificats TCO03 et ISO13406-2. La gamme Belineasort aussi deux nouveaux écranLCD en 15 pouces.Prix de vente conseillé de 447Euros HTVA.www.maxdata.com

Microsoft

Souris et claviers sans fil

Microsoft améliore la fiabilitédes performances des périphé-riques sans fil, y introduisantmême une puce optique quigarantit une plus longue duréede vie de la batterie. Une tech-nologie optique moins gour-mande en énergie. Touche desi-gn aussi avec une finition ensmili-cuir pour les ensemblesclavier et souris. Trois nouvelles souris sontdotées d'une molette basée surla technologie propriétaire dudéfilement multidirectionnel etde la technologie optique sans

fil Microsoft perfectionnée.Les nouvelles possibilitésincluent le défilement verticalet horizontal via la mêmemolette, le défilement accéléréet aussi la possibilité de bascu-le entre fenêtres ouvertes parsimple relâchement du boutonde la molette, qui assure unedurée de vie de la batterie deplus de six mois en moyenne. Autre nouveauté: les émet-teurs-récepteurs intelligents,offrant quelque 65.000 codesd'identification pour réduire lesrisques d'interférences (cross-talk). En plus du nouveau desi-gn, des fonctionnalités sontajoutées au desktop, y comprisdes touches personnalisables etune grande variété de finitions."Mes touches favorites" per-mettent un accès direct à vosfichiers et sites web préféréssur certains claviers, program-mables comme les boutonsd'un autoradio. www.microsoft.com/belux/

Motorola

Le SmartPhoneMPx200

Pour Microsoft, c'est le débutd'une collaboration avecMotorola à une série deSmartPhones, d'ordinateursde poche et d'applicationssans fil. Motorola est la pre-mière marque à proposer unWindows SmartPhone sur lemarché. Windows Mobile estun logiciel qui offre les appli-cations Microsoft courantessous une forme qui convientaux appareils mobiles. En Europe, le MotorolaMPx200 est commercialisénotamment par Orange, qui encommencera la distribution enoctobre au Royaume-Uni.

ment son PC avec l'agenda oule carnet d'adresses d'un télé-phone portable ou d'un PDA etd'intégrer les technologies del'informatique et de la télépho-nie mobile pour simplifier lescommunications vocales et lamessagerie. Prix public conseillé: 199,99Euro pour le LogitechCordless Desktop MX forBluetooth, 119 euro pour lasouris MX900 Bluetooth.www.lexmark.be

MaxdataNouveauxécrans 17’’Deux nouveaux écrans TFTde 17 pouces dans la ligneBelinea: le 101750 et le101751. Ces nouveaux écransTFT offrent un grand angle devision de 170 degrés horizon-talement et verticalement Tous deux sont équipés d'une

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Xerox

Copieur/imprimante 2101Xerox lance au Luxembourg et en Belgique son tout nouveaucopieur/imprimante numérique Xerox 2101. Il copie 101 pages parminute, permet d’insérer des pages et/ou une couverture couleurdans un document N/B en cours d’impression, à l'aide de l’interpo-seur de 175 feuilles, il crée automatiquement des documents cou-leur et N/B. Le système Xerox 2101 dispose d'un scanner capablede numériser en N/B et en couleur. Le scanner sauvegarde les documents numérisés aux formats TIFFet PDF, sur un serveur ou une station client du réseau, vers uneadresse e-mail ou sur le serveur de copie du Xerox 2101 pour desopérations ultérieures. Grâce à son disque dur de 60 Go, le serveurde copie du Xerox 2101 peut accueillir 240 travaux et 6.000 pagesnumérisées à des fins de stockage, restitution, visualisation, édition.Les attributs des travaux stockés peuvent également être repro-grammés depuis l'interface utilisateur. Une file d’attente est capablede gérer jusqu'à 10 travaux d’impression.www.xerox.com.

IT& Software064 paperJam 11.2003

peut se connecter à pratique-ment n'importe quel périphé-rique d'entrée vidéo, y com-pris un PC. Les entrées audioet vidéo composites ainsi quela prise SCART sont clas-siques pour les magnéto-scopes et les consoles de jeu.Le téléviseur est égalementéquipé d'une prise d'antennestandard pour antenne TVconventionnelle et d'unconnecteur VGA pour lesconnexions PC. Les haut-parleurs intégréspeuvent également servirpour un PC grâce à une fiched'entrée audio. La SlimViewLCD TV sera en vente avecécran 17", 23" et 30" à partirdu mois d'octobre.http://fr.packardbell.be

Ricoh

La photonumériqueplus rapide

Ricoh a élargi sa gamme d'ap-pareils photo numériques cetété: Tout d'abord avec leCaplio G4, à zoom numériquede 3,24 méga pixels, qui inno-ve en matière de vitesse dedéclenchement. Son temps de réaction de 0,14seconde (plus rapide que pourun appareil 35mm tradition-nel) est ainsi le plus court aumonde dans la catégorie desappareils photo numériques àmise au point automatique. Samise en route est inférieure à 2secondes et possède un tempsde récupération très court deson flash. Il permet égalementde faire de la macrophotogra-phie à 1 cm de l'objet. Son cousin proche, le CaplioG4wide "grand angle" estdoté d'un zoom 28-85mm.Combiné à une réaction dedéclenchement de 0,4secondes, il fonctionne aumême niveau de performancesqu'un appareil 35mm tradi-tionnel. www.ricoh.be

Orange propose aussi des ser-vices adaptés. C'est ainsiqu'Orange Backup permet destocker des données person-nelles chez Orange et de lesdemander en cas de besoin.Les clients qui égareraientleur SmartPhone dispose-raient ainsi toujours de leursinformations et pourraient lescopier sur un nouvel appareil. Avec le Motorola MPx200,l'utilisateur gère ses informa-tions personnelles comme surson PC. Il a ainsi la possibili-té de synchroniser le courrierélectronique, l'agenda et lescontacts de MicrosoftOutlook. Cela peut se fairesans fil ou en connexion avecle PC. Pocket InternetExplorer permet quant à luide surfer et de télécharger desfichiers. Et avec Windows MediaPlayer, il est possible d'écou-ter de la musique et de regar-

der des images vidéo. Maisl'utilisateur peut aussi instal-ler de la même manièred'autres applications sur sonMPx200. Il compte une cartemémoire extensible jusqu'à 1giga-octet.http://microsoft.com/belux

Packard Bell

SlimView LCD TV Packard Bell tente une percéesur le marché du 'digitalhome entertainment'. Avecson écran plat sobre et stylé,la SlimView LCD TV associeun design à une technologieavancée, qui fait de ce nou-veau modèle l'appareil idéaltant pour la télévision norma-le que pour le 'home cinéma'. La SlimView LCD TV peutaussi faire office de moniteurPC et, grâce à ses multiplesconnecteurs, ce téléviseur

Ricoh

NouvellesimprimantesAficio AP400 & AP400N

Aficio AP400/AP400N sontdes imprimantes laser mono-chrome offrant une impressiontrès performante et un TCO(Total Cost of Ownership) trèscompétitif. Le puissant proces-seur de 300 MHz offre uneimpression réseau à hautevitesse de 25ppm pour une sor-tie recto/verso.Le traitement rapide de docu-

ments garanti une productivitéutilisateur en diminuant letemps d'attente. La qualité estassurée avec une sortie nette de1.200 dpi. Elle est conçue dansle but de considérablementréduire le coût d'impression parpage. Une capacité papier stan-dard de 500 feuilles (maxi-mum: 1.600 feuilles) et uneautonomie toner de 15,000feuilles permettent uneimpression de gros travauxsans interruption. L'installation et la maintenancesont simples. Les utilisateurspeuvent aisément réapprovi-sionner le papier ainsi que letoner all-in-one. Elles s'instal-lent aisément pour desconnexions d'égal à égal via uncâble port USB 2.0 pour ordi-nateur mobile et de bureau.L'option pour l'utilisation de latechnologie de pointe WirelessLAN et Bluetooth est égale-ment disponible pour le hot-desking et réseau sans câbles.http://www.ricoh.be

Sybari

Antigen 7.0pour DominoAutre nouveauté lancée, débutjuillet, par Sybari: la version7.0 de la solution Antigen pourLotus Domino, qui inclut desaméliorations fonctionnelles,stratégiques et orientées client,parmi lesquelles de nouvellesfonctions de gestion centrali-

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Packard Bell

PC new look & notebooks Wi-Fi L'arrivée du Wi-Fi et de l'Internet large bande font du PC un car-refour naturel pour les différents flux de données entrant, quittantet parcourant la maison. Packard Bell ouvre la voie, en préparantd'office tous ses ordinateurs de bureau et ses portables pourl'Internet large bande et tous ses notebooks pour le Wi-Fi. L'ixtreme duo est un PC en deux parties, embarquant un disque durde 120 à 160 GB, une mémoire DDR RAM de 512 MB, une cartegraphique ATI 9600 SE/8x AGP et un 16x DVD-ROM & DVDRW Multidrive. La tour principale est conçue pour être placée sous le bureau, tan-dis que le mini châssis desktop se place sur le bureau. Cette unitécontient le disque optique, 2 ports USB supplémentaires (6 en tout), et un lecteur de carte Flash Memory 6-en-1, qui donne à l'utilisa-teur un accès aisé aux fonctions les plus fréquemment utiliséesd'un ordinateur de bureau. L' ixtreme duo est disponible avec moniteur CRT plat ou moni-teur TFT, des haut-parleurs Diamond Audio, 6 ou 21 watts, ainsiqu'un clavier et une souris sans fil, tous ces accessoires parta-geant le même design. Pour plus de puissance, mieux vaut opterpour l'ixtreme 5610 équipé d'un processeur Intel Pentium 4 (2.50GHz à 2.66 GHz), de 256 MB DDR RAM et 512 MB DDR RAMrespectivement, et d'un disque dur de 80 GB. L' imedia 2410embarque un processeur AMD Athlon XP 2400+, un disque durde 40 GB, une mémoire interne DDR RAM de 265 MB, 4 portsUSB 2.0 et un 48x CD/RW et 16x DVD-ROM.Packard Bell sort cinq nouveaux notebooks intégrant le Wi-Fi etles loisirs mobiles. La nouvelle gamme propose du Wi-Fi intégré,du divertissement numérique à domicile et un design intemporel.Les nouveaux modèles sont combinés au nouveau Pocket PC et àl'AudioKey (une clé USB avec un lecteur MP3 intégrés). http://fr.packardbell.be

IT& Software066 paperJam 11.2003

sée; des options de filtrage decontenu et des pièces jointes;un planificateur intégré pourles mises à jour des moteurs;des performances amélioréesgrâce à la prise en charge deplusieurs bases de donnéesSCAN.BOX ainsi que la pré-sence de la fonction WormPurge.Disponibilité: Antigen est dis-ponible pour MicrosoftExchange, SharePoint,Windows 2000 Server &Server 2003 et Lotus Domino.Le prix de vente suggéré (pour250 utilisateurs au sein d'uneorganisation), est de 6.375Euros, valable deux ans. Version d'évaluation surwww.sybari.com

ViewSonic

5 nouveauxmodèlesd'écrans LCD

ViewSonic a renouvelé sa sérieprofessionnelle VP avec untout nouveau design, caractéri-sé par la minceur de ses châssisnoirs ou noir et argent (1,5 cm).Avec des valeurs de luminositéet de contraste élevées, et destemps de réponse rapides, cesnouveaux moniteurs de la sérieVP produisent un affichage dehaute définition aux couleurssaturées, même pour lesimages animées. Les modèles de 17''à 21,3'' sontéquipés d’une double entréeanalogique et numérique. Tousdisposent de la fonction pivotpermettant de travailler indiffé-remment en mode portrait oupaysage. Ils sont détachables etpeuvent être, suivant lesbesoins, accrochés au mur oumontés sur un bras articulé parl’intermédiaire d’adaptateurs

optionnels compatibles VESA. Gamme de prix: de 542 Euro(17'', technologie LCD TN) à1.502 Euro (21,3'', TechnologieLCD PVA). www.viewsoniceurope.com

Xerox

Numérisation ettélécopie enoption pour lesWCP 423 et 428

Les systèmes multifonctionsnumériques WCP 423 et 428(photo) de Xerox peuventdésormais être équipés enoption des fonctions de numé-risation et de télécopie. Ce fai-sant, ces nouveaux systèmesconçus au départ pour l’im-pression et la copie, ont la pos-sibilité de se transformer ensolutions complètes de gestionde documents de bureau.La fonction permet de numéri-ser des documents recto versojusqu’au format A3, de lesretoucher et de les envoyer versd’autres ordinateurs ou de lesutiliser via des applicationsréseau.Pour ce qui est de la fonctiontélécopie, les systèmes multi-fonctions WCP 423E et 428E(qui travaillent respectivementà 23 et 28 pages A3 par minu-te) peuvent désormais faxer desdocuments recto verso jus-qu’au format A3 avec une réso-lution maximale de 600 dpi. Ces systèmes bénéficient éga-lement de fonctions de sécuritédocumentaire comme la ‘boîteà lettres’ où les télécopiesconfidentielles sont stockées àl’abri des regards jusqu’à leurréception par leur destinataire.Prix de départ des modèlesavec la fonction de télécopie:7.430 Euro HTVA.www.xerox.be

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Agenda068 paperJam 11.2003

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TELINDUSDATES: à partir du 20-10 PUBLIC: Selon niveau ORGANISATION:Telindus 53 28 201 [email protected] LIEU: 2, rue des Mines – L-4244 Esch-sur-Alzette

PHM SOFTWARE TRAINING CENTERDATES: à partir du 20-10 PUBLIC: Selon niveau ORGANISATION:PHM Computing Software Training Center (Marc Faust) 46 02 [email protected] LIEU: 2, Rue Jean L'Aveugle L-1148 Luxembourg

COMPUTACENTERDATES: à partir du 20-10 PUBLIC: depends on his levelORGANISATION: Computacenter26 29 15 20 ou [email protected] LIEU: Galerie Kons II: 26, place de la Gare L-1030 Luxembourg

FORMATIONS SEMINAIRESCOMPTABILITE ET FINANCESSTATUT LEGAL ET RESPONSABILITES DES PSFDATES: 20-10 PUBLIC MEMBRE: de la direction d’une banque oud’un autre PSF; “Compliance Officer”; Auditeur interne Organisation:PwC Academy, 49 48 48 - 40 40/40 41; www.pwcacademy.lu LIEU:PricewaterhouseCoopers Luxembourg, 400 route d'Esch; L-1471Luxembourg.

COMMENT ENDIGUER LES RISQUES COURUS PARVOTRE ENTREPRISE DATES: 21/22-10 PUBLIC: Chefs d'entreprise, cadres chargés desproblèmes d'assurances et du risk ORGANISATION: OLAP - Officede Productivité 48 98 48 1 ou [email protected] LIEU: 17, bdRoyal L- 2449 Luxembourg

INTRODUCTION PRATIQUE AU CALCUL DES SALAIRES I DATES: 21-10 PUBLIC: Professionnels de l'administration du per-sonnel désireux d'approfondir leurs connaissances pratiques en matièrede calcul de salaires ORGANISATION: HR Services 26 27 17 21 [email protected] LIEU: 8, rue Notre-Dame L-2240Luxembourg

LES AIDES FISCALES AUX ENTREPRISES DATES: 22-10 PUBLIC: Dirigeants de PME/PMI; Comptables;Responsables financiers ORGANISATION: Chambre de Commerce42 39 39 220 ou [email protected] LIEU:7, rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

LES PENSIONS COMPLEMENTAIRES DATES: 22/23-10 PUBLIC: Responsables et collaborateurs dudépartement Ressources Humaines ORGANISATION: Chambre desEmployés Privés 44 40 91 600 ou [email protected] LIEU: 13, rue deBragance L-2215 Luxembourg

TVA DU SECTEUR FINANCIERDATES: 22-10 PUBLIC: Directeur financier; Promoteur, gestionnai-re ou administrateur de fonds; Comptable ou expert-comptableORGANISATION: PwC Academy, 49 48 48 - 40 40/40 41;www.pwcacademy.lu LIEU: PricewaterhouseCoopers Luxembourg,400 route d'Esch; L-1471 Luxembourg

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agen

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IMPLICATIONS FISCALES DE LA STRUCTURE JURIDIQUE DE L'ENTREPRISEDATES: 14-11 PUBLIC: Dirigeants de PME/PMI; Comptables;Responsables financiers ORGANISATION: Chambre de Commerce42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: 7, rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

LE CONTROLE DES RISQUES FINANCIERSDATES: 17/18-11 PUBLIC: Auditeurs, aux contrôleurs des risques;toute personne en charge de la mise en place de procédures et de suivides risques ORGANISATION: Chambre des Employés Privés 44 4091 600 ou [email protected] LIEU: 13, rue de Bragance L-2215Luxembourg

INTRODUCTION PRATIQUEAU CALCUL DES SALAIRES IIDATES: 20/21-11 PUBLIC: Membre de la direction d’un établisse-ment de crédit ou d’un autre professionnel du secteur financier;“Compliance Officer”; Auditeur interne ORGANISATION: PwCAcademy, 49 48 48 - 40 40/40 41; www.pwcacademy.lu LIEU:PricewaterhouseCoopers Luxembourg, 400 route d'Esch; L-1471Luxembourg.

SOCIÉTÉS D’INVESTISSEMENTET VALEURS MOBILIERES A TRAVERS L'EUROPE DATES: 21-11 PUBLIC: Gestion des ressources humaines; fonctionsjuridiques et sociales ORGANISATION: Académie de droit européen(+49) 651 937 37 41 ou [email protected] LIEU: Metzer Allee 4 D-54295 Trier

LES PENSIONS LEGALES AU LUXEMBOURGDATES: 25-11 PUBLIC: Gestionnaire de cadres expatriés;Responsable des ressources humaines; Actuaire; Responsable “com-pensation and benefits”; Gestionnaire produits vie entreprises;Fiscaliste ou expert-comptable ORGANISATION: PwC Academy, 4948 48 - 40 40/40 41; www.pwcacademy.lu LIEU:PricewaterhouseCoopers Luxembourg, 400 route d'Esch; L-1471Luxembourg.

AUDIT ET CONTROLE INTERNEDATES: 27-11 PUBLIC: Dirigeants de PME/PMI; Auditeurs internesrécents dans la fonction; Comptables expérimentésORGANISATION: Chambre de Commerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: Lieu 7, rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

FORMATIONS SEMINAIRESDIVERSCOMMUNICATION ET EXPRESSION ORALES DATES: 20/21-10 PUBLIC: Toute personne désireuse d'acquérir desoutils et des techniques permettant de rendre plus performante sa com-munication en situation professionnelle ORGANISATION: Chambrede Commerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: 7, rue Alcide deGasperi L-1651 Luxembourg

COMMENT REUSSIR UN SUPPORT ECRIT QUI FAIT VENDRE? DATES: 20-10 PUBLIC: Responsables du service marketing, de lacommunication externe et du service commercial. Patrons de PME dési-reux de concevoir des supports papier qui font vendreORGANISATION: OLAP - Office de Productivité 48 98 48 1 [email protected] LIEU: 17, bd Royal L- 2449 Luxembourg

INTRODUCTION AUX RESSOURCES HUMAINES - VOLET 2 DATES: 20-10 (durée 1,5 jour) PUBLIC: Gestionnaires des RessourcesHumaines; Assistants du DRH; Secrétaires de directionORGANISATION: Deloitte & Touche 451 452 757 [email protected] LIEU: 3, route d'Arlon L-8009 Strassen

comptable ORGANISATION: PwC Academy, 49 48 48 - 40 40/4041; www.pwcacademy.lu LIEU: PricewaterhouseCoopersLuxembourg, 400 route d'Esch; L-1471 Luxembourg.

GESTION ET CALCUL DES SALAIRESDATES: 04-11 PUBLIC: Responsable du service des ressourceshumaines confrontés à la gestion des salaires ORGANISATION:Chambre de Commerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: 7,rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

ACQUERIR LES PRINCIPES DE BASE DU CONTROLE DE GESTION BANCAIREDATES: 03-11 PUBLIC: Public Contrôleurs de gestion; Directeursfinanciers; Informaticiens ORGANISATION: Deloitte & Touche 451452 757 ou [email protected] LIEU: 3, route d'Arlon L-8009Strassen

GRUNDLAGEN DES KOSTENMANAGEMENTSDATES: 01-11 PUBLIC: Unternehmer und alle Mitarbeiter, die mitKostenrechnung betraut sind ORGANISATION: Chambre desMétiers 42 67 67 - 272 ou [email protected] LIEU:Chambre de Commerce, 7, rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

UTILISATION DES DERIVES DE CREDITDATES: 07-11 PUBLIC: Gestionnaire de portefeuille; Comptable ouCompliance Officer; Professionnel du secteur financier désireux decomprendre le fonctionnement de ce type d’instrumentORGANISATION: PwC Academy, 49 48 48 - 40 40/40 41;www.pwcacademy.lu LIEU: PricewaterhouseCoopers Luxembourg,400 route d'Esch; L-1471 Luxembourg.

CALCUL ECONOMIQUE ET CHOIX DES INVESTISSEMENTSDATES: 12-11 (durée 2 jours) PUBLIC: Responsables ayant àprendre part dans les décisions financières et la prévisionORGANISATION: Chambre de Commerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: 7, rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

COMMENT ACCROÎTRE LA VALEUR DE VOTRE ENTREPRISE (MANAGING FOR VALUE)?DATES: 12-11 PUBLIC: Dirigeants et responsables financiers dePME/PMI ORGANISATION: Chambre de Commerce 42 39 39 220ou [email protected] LIEU: 7, rue Alcide de Gasperi L-1651Luxembourg

INTRODUCTION AUX NORMES COMPTABLES INTERNATIONALES, LES NORMES IAS DATES: 12-11 PUBLIC: directeurs financiers, aux responsablescomptables, aux employés des départements comptabilité, aux audi-teurs internes ainsi qu'aux contrôleurs chargés de superviser cette miseen oeuvre ORGANISATION: Chambre des Employés Privés 44 4091 600 ou [email protected] LIEU: 13, rue de Bragance L-2215Luxembourg

LA LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT D'ARGENT EN MATIERE D'OPCDATES: 12-11 PUBLIC: Professionnels du secteur financier impli-qués dans l'industrie OPC (agent de registre et de transfert, agent admi-nistratif, domiciliataire, distributeur); Promoteurs et gestionnairesd'OPC; Compliance officers; Auditeurs internes ORGANISATION:Deloitte & Touche 451 452 757 ou [email protected] LIEU: 3, routed'Arlon L-8009 Strassen

LA PRATIQUE ET LES ENJEUX DES COMPTES CONSOLIDESDATES: 13-11 PUBLIC: Cadres non-comptables ayant à apprécierles documents comptables, aux personnes amenées dans le cadre deleurs fonctions à travailler étroitement avec le service "Comptabilité";toute personne souhaitant acquérir des connaissances en comptabilitéORGANISATION: Chambre des Employés Privés 44 40 91 600 [email protected] LIEU: 13, rue de Bragance L-2215 Luxembourg

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MANAGEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE MODULE BDATES: 20/21-10 PUBLIC: Dirigeants d'entreprise, responsables desressources humaines, responsables de formation ORGANISATION:Chambre de Commerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: 7, rueAlcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

BESPRECHUNGEN ZEITSPAREND UND ERFOLGREICH LEITENDATES: 22-10 PUBLIC: Führungskräfte und verantwortliche Leitervon Projekten und Sachgebieten, die zu effizienten und wirksamenBesprechungen führen wollen ORGANISATION: OLAP - Office deProductivité 48 98 48 1 ou [email protected] LIEU: 17, bd RoyalL- 2449 Luxembourg

STRATEGIES ET TECHNIQUES DE NEGOCIATION COMMERCIALE DATES: 22/23-10 PUBLIC: Commerciaux et responsables commer-ciaux, négociateurs maîtrisant déjà les techniques de venteORGANISATION: Chambre de Commerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: 7, rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

ASPECTS PRATIQUES DE LA GESTION DES STOCKS DATES: 23-10 (2 jours) PUBLIC: Gestionnaires de stocks; magasi-niers du secteur du commerce de gros ORGANISATION: Chambre deCommerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: 7, rue Alcide deGasperi L-1651 Luxembourg

VERBESSERN SIE IHR ARBEITSKLIMA DURCH KONSTRUKTIVE KONFLIKTBEARBEITUNG DATES: 20-10 (durée: 2 jours) PUBLIC: alle Personen, die in ihremBerufsfeld mit anderen Menschen in Kontakt kommenORGANISATION: OLAP - Office de Productivité 48 98 48 1 [email protected] LIEU: 17, bd Royal L- 2449 Luxembourg

RECHERCHE D'INFORMATION BREVET SUR INTERNET DATES: 23-10 ORGANISATION: GIE SITec 42 59 91 246 [email protected] LIEU: GIE SITec 6, rue Coudenhove Kalergi L-1359Luxembourg-Kirchberg

CONSTRUISEZ VOTRE PROCESSUS DE MESURE DE SATISFACTION CLIENTDATES: 23-10 (2 jours) PUBLIC: Responsables marketing, respon-sables commerciaux, responsables qualité, responsables service clientèleORGANISATION: Chambre de Commerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: 7, rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

RESPONSABILITE JURIDIQUE DES PRINCIPAUX INTERVENANTS ET PRESTATAIRES DE SERVICESDATES: 24-10 PUBLIC: Promoteur, gestionnaire ou dépositaire defonds; Membre du conseil d’administration de SICAV et de sociétés degestion; Responsable “compliance” OPC; Juriste; Professionnel du sec-teur financier agissant comme prestataire de services au profit d’OPCluxembourgeois ORGANISATION: PwC Academy, 49 48 48 - 4040/40 41; www.pwcacademy.lu LIEU: PricewaterhouseCoopersLuxembourg, 400 route d'Esch; L-1471 Luxembourg.

MOTIVATION UND SELBSTMOTIVATIONDATES: 24-10 PUBLIC: Mitarbeiter/innen aller Branchen und allerEbenen ORGANISATION: Chambre des Employés Privés 44 40 91600 ou [email protected] LIEU: 13, rue de Bragance L-2215Luxembourg

ACCUEILLIR ET RENSEIGNER UTILEMENT LES CLIENTS DE L'ENTREPRISE DATES: 03-11 (2 jours) PUBLIC: Toute personne confrontée à l'accueilORGANISATION: Chambre de Commerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: 7, rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

COM FIDELISER ET GERER LA RELATION CLIENT VIA INTERNET DATES: 04-11 PUBLIC: Responsable Marketing - Gestion commer-ciale/Relations clients - Publicité - Relations publiques

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ORGANISATION: GIE SITec 42 59 91 722 ou [email protected] LIEU:GIE SITec 6, rue Coudenhove Kalergi L-1359 Luxembourg-Kirchberg

COMMUNIQUER PROFESSIONNELLEMENT AU TRAVERS DES MEDIASDATES: 04/05-11 PUBLIC: Personnes qui, dans le cadre de leurs activi-tés professionnelles, sont susceptibles d’être confrontées à la presseORGANISATION: PwC Academy, 49 48 48 - 40 40/40 41; www.pwca-cademy.lu LIEU:: PricewaterhouseCoopers Luxembourg, 400 routed'Esch; L-1471 Luxembourg.

APPLICATION APPLOG, AUTOMATISATION DE LA LOI MODIFIEE DU 22 JUIN 1999 DATES: 06-11 PUBLIC: Gestion des ressources humaines; fonctionsjuridiques et sociales ORGANISATION: INFPC 4696121 [email protected] LIEU: 38, rue de l'Avenir 1147 Luxembourg

LE NOUVEAU REGLEMENT COMMUNAUTAIRE SUR LES DESSINS ET MODELES DATES: 06-11 PUBLIC: Gestion des ressources humaines; fonctionsjuridiques et sociales ORGANISATION: Académie de droit européen(+49) 651 937 37 41 ou [email protected] LIEU: Metzer Allee 4 D-54295 Trier

RECHERCHE D'INFORMATION NORMATIVE SUR INTERNETDATES: 06-11 PUBLIC: secteur : responsables qualité, ingénieurs enlaboratoire d'essais ainsi que toute personne nécessitant de l'informationnormative dans sa fonction ORGANISATION: GIE SITec 42 59 91 436ou [email protected] LIEU: Technoport Schlassgoart 66, route deLuxembourg L-4002 Esch sur Alzette

COMMENT VALORISER VOS REUNIONS DE TRAVAILDATES: 10-11 PUBLIC: Les cadres, chefs d'équipe, managers de projetet leur personnel-clé ORGANISATION: OLAP - Office de Productivité48 98 48 1 ou [email protected] LIEU: 17, bd Royal L- 2449Luxembourg

LES OUTILS DE COMMUNICATION AU SERVICE DE L'ENTREPRISEDATES: 11-11 (durée 2 jours) PUBLIC: Chefs d'entreprise, responsablesmarketing et toute personne amenée à trouver la solution idéale pourcommercialiser son produit ou service ORGANISATION: OLAP -Office de Productivité 48 98 48 1 ou [email protected] LIEU: 17,bd Royal L- 2449 Luxembourg

MODELISATION DE PROCEDURE DANS LE CADRE D'UN WORKFLOWDATES: 12-11 PUBLIC: Chefs de Projet, AnalystesORGANISATION: Chambre des Employés Privés 44 40 91 600 ou [email protected] LIEU: 13, rue de Bragance L-2215 Luxembourg

LES PENSIONS COMPLEMENTAIRES DATES: 22/23-10 PUBLIC: Responsables et collaborateurs du départe-ment Ressources Humaines ORGANISATION: GIE SITec 42 59 91 246ou [email protected] LIEU: GIE SITec 6, rue Coudenhove Kalergi L-1359Luxembourg-Kirchberg

L'ACHETEUR EFFICACE DATES: 13-11 (2 jours) PUBLIC: Toute personne concernée par lesachats, quels que soient son expérience et ses acquis professionnels, peuttirer profit de ce séminaire ORGANISATION: OLAP - Office deProductivité 48 98 48 1 ou [email protected] LIEU: 17, bd Royal L-2449 Luxembourg

LA REVISION DE LA DIRECTIVE TELEVISION SANS FRONTIERESDATES: 13-11 (2 jours) PUBLIC: Représentants de tous les médiaseuropéens, ministères, représentants politiques, lobbyistes dans le domai-ne des médias ORGANISATION: Académie de droit européen (+49)651 937 37 41 ou [email protected] LIEU: Metzer Allee 4 D- 54295 Trier

SE CONNAITRE POUR MIEUX COMMUNIQUERDATES: 17/18-11 PUBLIC: tous les professionnels qui ont à commu-

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VENDRE AVEC SUCCES / VERKAUFEN MIT ERFOLGDATES: à fixer PUBLIC: Toutes personnes occupées par la venteORGANISATION: formation Sàrl 26 45 89 01 [email protected]: Luxembourg ville

FORMATIONS SEMINAIRESITSERVICE MANAGEMENT - MODULE 2 (ITIL)DATES: 20-10 (durée: 5 jours) PUBLIC: IT managers IT managementconsultants IT project managers IT auditors ORGANISATION: GIESITec 42 59 91 246 ou [email protected] LIEU: GIE SITec 6, rueCoudenhove Kalergi L-1359 Luxembourg-Kirchberg

COMMENT GERER UN PROJET D'INFORMATISATIONDATES: 03-11 PUBLIC: Responsable informatique, dirigeant de PME,supervisant un projet d'informatisation et la gestion des relations avec lesfournisseurs informatiques - Correspondant informatiqueORGANISATION: GIE SITec 42 59 91 722 ou [email protected] LIEU:GIE SITec 6, rue Coudenhove Kalergi L-1359 Luxembourg-Kirchberg

PROJET E-BUSINESS : ANALYSE ET MISE EN OEUVREDATES: 06-11 PUBLIC: Chef de projet, AnalystesORGANISATION: GIE SITec 42 59 91 246 ou [email protected] LIEU:GIE SITec 6, rue Coudenhove Kalergi L-1359 Luxembourg-Kirchberg

RISK MANAGEMENT : CONCEPTS ET MISE EN OEUVREDATES: 13-11 PUBLIC: Décideurs Informatiques, Chefs de Projet,Responsables et Ingénieurs Qualité, Correspondants InformatiquesORGANISATION: GIE SITec 42 59 91 246 ou [email protected] LIEU:GIE SITec 6, rue Coudenhove Kalergi L-1359 Luxembourg-Kirchberg

CONCEPTION DE CAHIERS DES CHARGES AVEC UMLDATES: 17-11 (durée 4 jours) PUBLIC: Chefs de Projet, Analystes,Concepteurs, Développeurs, Architectes ORGANISATION: GIE SITec42 59 91 246 ou [email protected] LIEU: GIE SITec 6, rue CoudenhoveKalergi L-1359 Luxembourg-Kirchberg

SECURITE INFORMATIQUE: DEFINITION ET CONCEPTS DE BASEDATES: 18-11 PUBLIC: Responsable informatiqueORGANISATION: GIE SITec 42 59 91 722 ou [email protected]: GIE SITec 6, rue Coudenhove Kalergi L-1359 Luxembourg-Kirchberg

E-BUSINESS : ASPECTS JURIDIQUESDATES: 21-11 PUBLIC: Responsables commerciaux, marketing dePME/PMI, chargés de communication, chefs de projet InternetORGANISATION: Chambre de Commerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: 7, rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

CONCEVOIR ET UTILISER UNE BASE DE DONNEESDATES: 26/27-11 PUBLIC: Responsable informatiqueORGANISATION: GIE SITec 42 59 91 722 ou [email protected]: GIE SITec 6, rue Coudenhove Kalergi L-1359 Luxembourg-Kirchberg

FORMATIONS SEMINAIRESMANAGEMENTÜBERZEUGEND PRÄSENTIEREN DATES: 20-10 PUBLIC: Vertreter und FührungskräfteORGANISATION: Chambre des Métiers 42 67 67 - 272 ou [email protected] LIEU: OLAP, 17, bd Royal L- 2449Luxembourg

CADRE JURIDIQUE ET SOCIAL DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES IIModule C La convention collective de travail DATES: 22-10 PUBLIC:

niquer avec d'autres interlocuteurs ORGANISATION: Chambre desEmployés Privés 44 40 91 600 ou [email protected] LIEU: 13,rue de Bragance L-2215 Luxembourg

VENDRE PAR TELEPHONEDATES: 17-11 PUBLIC: Toute personne amenée à vendre par télépho-ne ORGANISATION: OLAP - Office de Productivité 48 98 48 1 [email protected] LIEU: 17, bd Royal L- 2449 Luxembourg

COMMENT RECUPERER EFFICACEMENT LES CREANCES PAR TELEPHONE DATES: 18-11 PUBLIC: tous ceux qui sont concernés par le recouvre-ment: chefs d'entreprises, commerciaux, services contentieux, agents derecouvrement, juristes, comptables ORGANISATION: OLAP - Officede Productivité 48 98 48 1 ou [email protected] LIEU: 17, bdRoyal L- 2449 Luxembourg

DEVELOPPER SON CHARISMEDATES: 18/19-11 PUBLIC: toute personne intéressée à développer soncharisme ORGANISATION: Chambre des Employés Privés 44 40 91600 ou [email protected] LIEU: 13, rue de Bragance L-2215Luxembourg

LOGICIEL TOMA "TRAINING OFFER MANAGEMENT APPLICATION"DATES: 18-11 PUBLIC: Toute personne effectuant l'encodage de for-mations sur le Portail de la FPC www.lifelong-learning.luORGANISATION: INFPC 4696121 ou [email protected] LIEU: 38, ruede l'Avenir 1147 Luxembourg

LA GESTION ET TENUE DES STOCKSDATES: 20/21-11 PUBLIC: Toute personne ayant à gérer un stock (Technicien, magasinier, chef d'atelier, responsable de stock, responsablede production) ORGANISATION: GIE SITec 42 59 91 350 [email protected] LIEU:GIE SITec 6, rue Coudenhove Kalergi L-1359Luxembourg-Kirchberg

L'HOTESSE D'ACCUEIL PERFORMANTEDATES: 21-11 PUBLIC: hôtesses en fonction qui pourront parfaireleurs connaissances; personnes qui sont occasionnellement confrontéesavec des fonctions d'accueil ORGANISATION: OLAP - Office deProductivité 48 98 48 1 ou [email protected] LIEU: 17, bd RoyalL- 2449 Luxembourg

ECONVAINCRE ET S'IMPOSER EN NEGOCIATIONDATES: 24/251-11 PUBLIC: toute personne souhaitant améliorer sescapacités de négociation ORGANISATION: Chambre des EmployésPrivés 44 40 91 600 ou [email protected] LIEU: 13, rue de BraganceL-2215 Luxembourg

INTRODUCTION AU RISK MANAGEMENTDATES: 25-11 PUBLIC: toute personne amenée à gérer et à minimiserles risque dans l'entreprise ORGANISATION: Chambre des EmployésPrivés 44 40 91 600 ou [email protected] LIEU: 13, rue de BraganceL-2215 Luxembourg

GESTES ET POSTURES EN MILIEU DE TRAVAILDATES: 26-11 PUBLIC: Personnel destiné aux travaux de logistique età la gestion d'entrepôts ORGANISATION: OLAP - Office deProductivité 48 98 48 1 ou [email protected] LIEU: 17, bd RoyalL- 2449 Luxembourg

METHODE DE RESOLUTION DE PROBLEMES, M.R.P.DATES: 26-11 (durée 3 jours) PUBLIC: Public toute personne appeléeà participer à un groupe de résolution de problèmes ORGANISATION:Chambre des Employés Privés 44 40 91 600 ou [email protected]: 13, rue de Bragance L-2215 Luxembourg

LA DELEGATION EFFICACEDATES: 04/05-11 PUBLIC: Public toutes personnes qui délèguent,manager et chef d’équipe ORGANISATION: formation Sàrl 26 45 8901 [email protected] LIEU: Luxembourg ville

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ness managers, service managers ORGANISATION: GIE SITec 42 5991 246 ou [email protected] LIEU: GIE SITec 6, rue Coudenhove KalergiL-1359 Luxembourg-Kirchberg

SECURITE DES SYSTEMES D'INFORMATION ET DE COMMUNICATIONDATES: 12-11 (durée: 4 jours) PUBLIC: Dirigeants et responsables dePME-PMI, décideurs, chefs de projet ORGANISATION: Chambre deCommerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: 7, rue Alcide deGasperi L-1651 Luxembourg

COMMENT DEVENIR UN MANAGER PERFORMANTDATES: 13-11 (3 jours) PUBLIC: Managers, cadres de direction, res-ponsables d'équipes et de services ORGANISATION: OLAP - Office deProductivité 48 98 48 1 ou [email protected] LIEU: 17, bd RoyalL- 2449 Luxembourg

L'ENTRETIEN TELEPHONIQUE EFFICACE DATES: 13-11 PUBLIC: Toute personne souhaitant perfectionner sacommunication au téléphone ORGANISATION: Chambre desEmployés Privés 44 40 91 600 ou [email protected] LIEU: 13, rue deBragance L-2215 Luxembourg

APPRECIATION DE LA PERFORMANCE, DES COMPETENCES ET DES POTENTIELSDATES: 17-11 PUBLIC: Tout cadre responsable d?équipe, désireux derenforcer un mode de gestion participatif par objectif et ouvert à débattredes modes de réalisation et d?atteinte des résultats avec ses collaborateursORGANISATION: Chambre de Commerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: 7, rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

E-HUMAN RESOURCE MANAGEMENTDATES: 21-11 PUBLIC: S'adresse à toute personne impliquée dans l'in-troduction du e-HRM dans son organisation ORGANISATION:Chambre des Employés Privés 44 40 91 600 ou [email protected]: 13, rue de Bragance L-2215 Luxembourg

INTRODUCTION AUX RESSOURCES HUMAINES - VOLET 2DATES: 24/25-11 PUBLIC: Gestionnaires des Ressources Humaines;Assistants du DRH; Secrétaires de direction ORGANISATION: Deloitte& Touche 451 452 757 ou [email protected] LIEU: 3, route d'ArlonL-8009 Strassen

CONFERENCESFORUMS

CONFERENCES FORUMSCOMPTABILITE ET FINANCEMAXIMIZING THE "ANTI-MONEY LAUNDERING FIGHT" DATES: 26/27-11 PUBLIC: General Managers, GeneralAdministrators, Secretaries-general, Financial Managers, LegalManagers, Banking Operation Managers, Compliance Officers, Trustees,Consultants, ... ORGANISATION: Institute For International Research(+32) 2 77 60 417 [email protected] LIEU: Hôtel Novotel LuxembourgKirchberg

FOIRES ET SALONSFOIRE D'AUTOMNEDATES: Du 18 au 26-10 PUBLIC: tous public ORGANISATION:Foires Internationales de Luxembourg 43 99 1 [email protected] LIEU: FIL, Circuitde la Foire Internationale L-2088 Luxembourg ENTRÉE: 5 Euro �

Dirigeants de PME; Cadres dirigeants; Chefs d'unité DRH; ResponsablesRH; Responsables du personnel ORGANISATION: Chambre deCommerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: 7, rue Alcide deGasperi L-1651 Luxembourg

COMMENT MIEUX DELEGUER DATES: 23-10 PUBLIC: Tout dirigeant et cadre qui désire mieux tirerprofit de l'outil de délégation ORGANISATION: OLAP - Office deProductivité 48 98 48 1 ou [email protected] LIEU: 17, bd RoyalL- 2449 Luxembourg

VALORISER LE MANAGEMENT DE LA FORMATION CONTINUE DATES: 23/24-10 PUBLIC: dirigeants, cadres et responsables à tousles niveaux hiérarchiques, responsables des ressources humainesORGANISATION: OLAP - Office de Productivité 48 98 48 1 [email protected] LIEU: 17, bd Royal L- 2449 Luxembourg

LA GESTION DU TEMPS DATES: 24-10 PUBLIC: Tout public ORGANISATION: OLAP -Office de Productivité 48 98 48 1 ou [email protected] LIEU: 17,bd Royal L- 2449 Luxembourg

PROCEDURE D'ACCUEIL, D'INTEGRATION ET DE FORMATION DES NOUVEAUX COLLABORATEURSDATES: 23/24-10 PUBLIC: Cadres et responsables de l'intégration denouveaux membres du personnel. Toute personne chargée de l'adaptationprofessionnelle du personnel débutant dans un nouvel environnementORGANISATION: OLAP - Office de Productivité 48 98 48 1 [email protected] LIEU: 17, bd Royal L- 2449 Luxembourg

ABSENCE D'UN SALARIEDATES: 04-11 PUBLIC: Professionnels de l'administration du person-nel désireux d'avoir une vue d'ensemble des démarches et formalités àeffectuer en cas d'absence d'un salarié et sur les coûts impliquésORGANISATION: HR Services 26 27 17 21 [email protected] LIEU: 8 rue Notre-Dame L-2240Luxembourg

CADRE JURIDIQUE ET SOCIAL DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES IIModule D La convention collective de travail DATES: 02-11 PUBLIC: Dirigeants de PME; Cadres dirigeants; Chefsd'unité DRH; Responsables RH; Responsables du personnelORGANISATION: Chambre de Commerce 42 39 39 220 ou [email protected] LIEU: Lieu 7, rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

PERFECTIONNEMENT DES COMPETENCES MANAGERIALES POUR CADRESModule C La convention collective de travail DATES: 22/23-10 PUBLIC: Responsables et collaborateurs du dépar-tement Ressources Humaines ORGANISATION: Chambre desEmployés Privés 44 40 91 600 ou [email protected] LIEU: 13, rue deBragance L-2215 Luxembourg

LES PENSIONS COMPLEMENTAIRES DATES: 02-11 (durée: 4 jours) PUBLIC: Dirigeants de PME; Cadresdirigeants; Chefs d'unité DRH; Responsables RH; Responsables du per-sonnel ORGANISATION: Chambre de Commerce 42 39 39 220 [email protected] LIEU: 7, rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

MANAGEMENT D'UNE EQUIPEDATES: 06-11 (durée: 3 jours) PUBLIC: Encadrement hiérarchique oufonctionnel ORGANISATION: Chambre de Commerce 42 39 39 220ou [email protected] LIEU: 7, rue Alcide de Gasperi L-1651 Luxembourg

LA COMMUNICATION SOLIDAIRE: POUMON DE L'ENTREPRISE DATES: 04-11 PUBLIC: Toutes personnes désirant améliorer leursaptitudes communicatives et contribuer ainsi à un climat convivial sur lelieu de travail ORGANISATION: OLAP - Office de Productivité 48 9848 1 ou [email protected] LIEU: 17, bd Royal L- 2449LuxembourgSERVICE LEVEL MANAGEMENTDATES: 12-11 PUBLIC: Managers et responsables opérationnels defournisseurs de services (internes et externes), account managers, busi-

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Le custing, c'est l'ensemble desactions visant à agrémenter sonmobile d'un nouveau logo, d'unesonnerie "Flash" ou d'un messa-ge répondeur original...Actualisée quotidiennement, lesite earring.lu offre plus de5.000 Sonneries, logos, polypho-niques, logos couleurs et mêmeplus de 100 jeux Java. Une base interactive sera pro-chainement proposée permettantd'utiliser le téléphone mobilecomme un véritable ordinateurde poche.Réalisation: David Rosner

eco.public.lu

Le site du ministère del'Economie s'est entièrementrelooké, afin d’augmenter l'utili-sation conviviale pour lescitoyens et investisseurs poten-tiels. Ces modifications concernentl'architecture globale du site, laprésentation graphique maiségalement l'infrastructure tech-nologique, lié à la nouvelle poli-tique de publication et de com-munication de l’Etat parInternet. Trois autres sites ont égalementété retouchés (voir par ailleurs):le Comité de conjoncture,l’Office luxembourgeois d'ac-créditation et de surveillance etle Board of EconomicDevelopment (BED).

Business Web Directory074 paperJam 11.2003

aquila.lu

Nouvelle société implantée auLuxembourg, Aquila est spécia-lisée dans le domaine de la ges-tion et du financement desrisques et, d'une manière plusgénérale, intervient en tant quebureau de conseil d'actuairesdans les domaine IARD (en par-ticulier les domaines de la réas-surance et des captives). Le site, informatif, est visuelle-ment agréable. Réalisé avec Netline

bed.public.lu

La promotion économique duLuxembourg passé aussi parInternet. Le site – anglophone –du Board of EconomicDevelopment, dépendant duministère de l'Economie, infor-me sur les atouts du pays, lesavantages de sa localisationgéographique et ses donnéeséconomiques et politiques. Comme tous les autres sites dugouvernement, il y a possibilitéde s'abonner à une Newsletter.

cdc.public.lu

Le Comité de Conjoncture estune institution destinée àprendre des mesures de préven-tion des licenciements pour descauses conjoncturelles et à assu-rer le maintien de l’emploi. Lesite d'information proposenotamment de télécharger leformulaire pour l'octroi du chô-mage partiel.

bwd

busi

ness

web

direc

tory Les nouveautés

du Webluxembourgeois

Vous venez de lancerun nouveau siteInternet ou bien unenouvelle version d’unsite existant?

Envoyez nous l’URLdu nouveau site avecun bref descriptif deson contenu:

par e-mail à[email protected]

ou par courrier:paperJamPeopleBP 728L-2017 Luxembourg

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Le site du mois

digital-studio.luUne nouvelle identité visuelle pour DigitalStudio, société spécialisée dans la création etla production d'images 3D et d'effets visuels.Outre, la panoplie de services et d'activitésde la maison de production, l'internaute peuty visualiser les spots ciné et TV ainsi que lesillustrations d'images en 3D et d'effets spéciaux appliqués à différents secteurs d'activités.Ce site totalement en flash est un bonexemple de l'harmonie possible entre tech-nique Flash et simplicité de navigation. Ilprésente un design épuré et sobre allié à uncontenu riche en informations et en images.Réalisation: interne �

microfinance.lu

La micro-finance apparaît, deplus en plus, comme un outilapproprié pour lutter contre lapauvreté dans le monde. Lesite permet de téléchargerpublications et documents, etde s'informer sur les projets encours de l’association. Une rubrique "Liens" vient d'yêtre ajoutée et renvoie vers 70sites spécialisés en micro-finance. Réalisation: Bizart

oec.lu

Après l'Institut des réviseursd'entreprise, c'est au tour del'Ordre des experts comptablesd'afficher une nouvelle versionde sa vitrine Internet. On ynotamment trouve la mise àjour des données relatives auxdifférents représentants, suiteaux élections statutaires de2003 et une présentation plusconviviale du tableau desmembres. Le site doit, à terme,s'enrichir d'informations surdes sujets touchant la profes-sion de l’expert-comptable. Réalisation: Bizart

olas.public.lu

Le site de l’Office luxembour-geois d'accréditation et de sur-veillance se pose en plate-forme d'information, de pro-motion et de communication. Ilrenvoie vers le Registre natio-nal d'accréditation, le Recueilnational des auditeurs qualitéet techniques, et propose de ladocumentation contenantnotamment la législation et laréglementation en matièred'accréditation, de commerceélectronique et de promotionde la qualité ainsi que desinformations relatives à l'actua-lité ou encore aux étudescontractées par l'OLAS.

petitweb.lu

Ce n'est pas nécessairementune nouveauté, mais ce sitefamilial vient de fêter ses deuxans et revendique quelque4.000 visiteurs par semaine.Agenda des manifestationspour enfants, jeux et conseilspratiques sont au rendez-vous,mais aussi des liens, proposésau hasard des sujets traités,afin d'offrir un maximum desources d’informations com-plémentaires.Réalisation interne

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com

mun

icat

ion

Communication076 paperJam 11.2003

Commechaquemois, retrouvezles nouvellescampagnes,communiquéespar les agences,dans paperJam.

Agences,n'hésitez pasà nous lesenvoyer,accompagnéesde leur fichetechnique,à[email protected]

AdvantageFédération des artisans-Chambre des métiers

SUPPORT: Presse hebdomadaire,quotidienne et affichage; DIREC-TEUR ARTISTIQUE: Samy Guenane;COPY: Michael Mertens; GRAPHIS-TE: Pietro Namèche; PHOTOS:Frank Weber; ACCOUNT: NathalieDondelinger

AdvantageSoteg

SUPPORT: Presse hebdomadaire,quotidienne et affichage; DIREC-TEUR ARTISTIQUE: Samy Guenane;COPY: Michael Mertens; GRAPHIS-TE: Jean Sampaio; PHOTOS: FrankWeber; ACCOUNT: NathalieDondelinger

AdvantageAuchan

SUPPORT: Presse hebdomadaire,quotidienne et affichage; DIRECTEURARTISTIQUE: Samy Guenane; COPY:Michael Mertens; GRAPHISTES:Stéphane Allaume, Michèle Caroyez;PHOTOS: Frank Weber; ACCOUNT:Nathalie Dondelinger

ComedOGBL

SUPPORT: presse/affiches; ACCOUNTDIRECTOR: Carlo Dickes; COPYWRI-TER: Teamwork; ART DIRECTOR:Pierre Servais / Carlo Dickes; PHO-TOS: Studio F. Weber

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ComedQUICK

SUPPORT: presse; ACCOUNTMANAGER: Véronique Blum; COPY-WRITER: Teamwork; ART DIREC-TOR: David Bail

EverestStaff Interim

SUPPORT: presse/affiche

IddifixRoche-Bobois

SUPPORT: presse

IddifixFédérationluxembourgeoisede l'ameublement

SUPPORT: presse, TV, radio, affichage

Interpub'INFPC

SUPPORT: Presse professionnelle,affichage abribus, cinéma et TV;CREATIVE DIRECTOR: Leo Reuter;ART DIRECTOR: Peggy Weber;COPYWRITER: Alain Brach;ACCOUNT MANAGER: Eric Annelli,Liette Reuter

Orbite ConseilHyundai / KoreanMotor Company

SUPPORT: Affichage mobile, folders,annonces, PLV, radio; ACCOUNTMANAGER: Christine Tiravy-Cordier;COPY WRITER: Fabrizio ZanierGRAPHIC DESIGNER: DavidCarpentier

Communication 077paperJam 11.2003

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Communication078 paperJam 11.2003

Orbite ConseilEntreprise des P&T

SUPPORT: Agenda Horesca 2004;ACCOUNT MANAGER: SimoneNilles; ART DIRECTOR: ChristianDelcoigne PHOTOGRAPE: FrankWeber

Orbite ConseilOffice des Timbres

SUPPORT: Campagne presse +magazine, affichage, dépliants,Internet; ACCOUNT MANAGER:Simone Nilles; ART DIRECTOR:Christian Delcoigne COPY WRITER:Fabrizio Zanier

Orbite ConseilLoterie Nationale

SUPPORT: Presse quotidienne etmagazine; ACCOUNT MANAGER:Marc Dentzer; ART DIRECTOR:Christian Delcoigne

Orbite ConseilEleven

SUPPORT: Guide « Savoir Construire& Rénover »; ACCOUNT MANAGER:Bob Gillen; ART DIRECTOR:Christian Delcoigne; PHOTO-GRAPHE: Tom Wagner COPY WRI-TER: Fabrizio Zanier

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PEOPLE-NEWS-PJ 10.10.2003 17:10 Uhr Seite 1

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Le 1er octobre 2003, le groupeDeloitte & Touche a adopté une nou-velle identité visuelle et simplifiéson appellation en "Deloitte.", nefaisant finalement que convertir, surle papier, une situation de fait déjàbien ancrée dans les mœurs.

Avec un peu plus de 600employés, Deloitte est, à Lux-embourg, le deuxième plus groscabinet d'audit et de conseil. Lamention "et de conseil" n'est pasinnocente et prend aujourd'hui toutesa valeur, dans la mesure où la ten-

dance est largement à une séparationde l'activité "Consulting".

Il y a un peu plus d'un an, parexemple, PricewaterhouseCoopersannonçait la cession de cette branchespécifique au géant informatiqueIBM. Une décision prise au niveaumondial mais à laquelle Luxem-bourg n'adhéra pas, justifiant cette"dissidence" par une grande diffé-rence entre l'activité de conseils dis-pensée, ici, et les grandes missionsde consulting menées au niveaumondial, davantage liées à l'implé-

mentation de systèmes informa-tiques.

Du côté de chez Deloitte, la déci-sion de conserver dans la même enti-té l'intégralité des services, y com-pris le conseil, a été prise au niveauglobal. Luxembourg, bien évidem-ment, n'y échappe pas, et ce n'est pasMaurice Lam, Managing Partner deDeloitte au Grand-Duché depuisaoût 2000 (il succéda à ArnoSchleich) qui s'en plaindra, lui qui sepose en fervent adepte du principede multidisciplinarité. �

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� Contrairement aux autres grands cabinets internationaux, Deloitte a décidé de conserver en interne les activités de conseil, avec la volonté de renforcer ses compétences multidisciplinaires.TEXTE TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTOS ERIC CHENAL (BLITZ)

Maurice Lam:

"Toute criseapporte un certain nombred'opportunités"

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� Monsieur Lam, dans quelcontexte le changement de nom deDeloitte & Touche est-il intervenu?

La décision a été prise il y aquelques mois au niveau de la firmeglobale. Ce qui était important, c'étaitd'avoir une marque claire, nette ettransparente. Je crois que c'était detoute première importance, comptetenu des scandales financiers qui ontterni l'image de la profession. Vis-à-vis du marché, mais aussi de notrepropre personnel, il était impératifd'afficher cette clarté et cette transpa-rence.

Comment faut-il interpréter votrenouvelle identité visuelle?

De n'avoir que le nom, Deloitte,suivi d'un point vert, c'est pour signi-fier au marché, en quelque sorte,"pour l’ensemble de vos attentes,c’est Deloitte, point".

Nous tenons par-là à faire ressortirle fait que nous demeurons résolu-ment une firme multidisciplinaire.C'est clairement cette image de ser-vices intégrés et donc d’approcheintégrée que nous avons voulu signi-fier à travers cette nouvelle identitévisuelle.

Y a-t-il eu, à un moment donné, uneréflexion quant à un complet change-ment de nom?

Je ne pense pas qu'il y ait eu une rai-son de le faire. Ce qu'il nous fallait,c'était le support d’un nom simple, ren-forcé par une identité visuelle en accordavec notre message.

Avant, Deloitte et Touche représen-tait une combinaison de noms, fruit defusions antérieures. Mais tout cela estbel et bien derrière nous! Aujourd'hui,le but est de renforcer davantage lavaleur de notre brand qui est par ailleursdéjà bien établi.

Il ne s'agit pas, pour nous, d'un nou-veau départ, comme cela a pu être le caspour certains de nos concurrents, maisbel et bien du renforcement du messagedans la continuité.

Cette simplification n'est-elle pasaussi une nécessité compte tenu de lacomplexité grandissante du groupeau travers ses différentes filiales?

Il est vrai qu'il était devenu importantde clarifier la situation, d’autant quenotre structure juridique ne doit à aucunmoment brouiller le message que nousvoulons adresser à nos clients.Recentrer notre offre de services sur unbrand name nous permet de valorisernotre atout distinctif, c’est à dire d’êtreune firme intégrée, forte de beaucoupde compétences.

Avez-vous le sentiment que le marchéétait dans l'attente d'un tel reposi-tionnement d'image?

Non, je ne pense pas que le marchéétait demandeur en soi d'un quelconquerebranding. En revanche, pour nous, ilétait important de faire passer un mes-sage clair: l'image d'une firme qui est enmesure d'apporter des solutions dans unnombre important de domaines.

Le monde économique a été forte-ment ébranlé par les grands scan-dales financiers du type Enron ouWorldCom. Pensez-vous que le plusgros de la vague est passé?

Je pense en effet que le plus gros estpassé. Mais il faut rester vigilant et sivous me posez la question "Est-ce quecela peut encore arriver ?", la réponseest clairement "Oui".

C'est donc à nous, les professionnels,de restaurer cette image, mais aussi, etc'est le plus important, d'aller de l'avanten mettant en place les structures �

Coverstory082 paperJam 11.2003

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� adéquates pour que cette image soitle reflet d’une réelle prise de conscien-ce. La clarté, la transparence; l'intégri-té, l'éthique et l'indépendance sontautant de facteurs pour lesquels nousdevons rester attentifs et critiques vis-à-vis de nous même, et avec une vigi-lance extrême.

Deloitte a clairement pris le parti dela multidisciplinarité, là où d'autresont préféré se séparer de certainescompétences. Comment est-elleconcrètement mise en œuvre?

Il faut d'abord avoir à l'esprit qu'au-jourd'hui, compte tenu de la complexi-té de l’environnement professionneldans lequel nous évoluons, il est impé-ratif de disposer de différents types detalents pour trouver des solutionsappropriées aux différents besoins desclients.

Il est évident que nous serons enmesure de faire un meilleur audit si ona, parallèlement, un accès facile etdirect à des compétences de conseil. Al'inverse, il sera plus facile d'améliorerles services de conseil en s'appuyant,dans le même temps, sur des compé-tences d'audit.

Aujourd'hui, l'environnement a beau-coup changé. Ce que nos clients recher-chent, ce sont avant tout des solutions.C’est cette demande que nous nousefforçons de satisfaire en offrant uneanalyse combinant plusieurs points devue, plusieurs cultures professionnelleset donc une solution plus performante.

Comment expliquez-vous que voussoyez les seuls à avoir choisi cettevoie, au niveau mondial?

Il m'est difficile d’expliquer la posi-tion des autres cabinets, mais concer-nant Deloitte, je pense que l'aspect chro-nologique des choses a beaucoup joué.Le fait que nous n'ayons jamais étéimpliqués directement dans un grandscandale a été un élément déterminant.

Il y a, quelque part aussi, cet élé-ment de chance qui fait que toute criseapporte également un certain nombred'opportunités. Nous avons donc claire-ment saisi l'occasion pour nous diffé-rencier par rapport aux autres.

Quels changements avez-vous dûréaliser, de votre côté, pour vousadapter à ces évolutions de l'environ-nement?

Ce qui a changé chez nous, c'est

l'approche du marché, qui est devenueplus différenciée. Nous n'allons évi-demment pas essayer de servir unmême client avec tous les services,puisque nous devons prendre encompte les règles d'indépendance,avec une obligation d'intégrité etd’éthique, des valeurs qui sont fonda-mentales.

Cela implique donc que, d'un pointde vue business, on doit avoir diffé-rents terrains de chasse pour nos dif-férents talents. En même temps, jepense que cela nous donne un grosavantage compétitif de pouvoir faireappel à ces différents talents.

Je vois un autre avantage à cettesituation: celui de pouvoir mieux �

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Deloitte à Luxembourg

Le grand déménagement prévu pour 2004

Le groupe Deloitte à Luxembourg emploie environ 600 personnes et fonctionneautour de trois grands pôles d'activité: l'audit et la comptabilité, qui représen-tent environ 40% du personnel; la fiscalité et la domiciliation, qui concerne plusou moins 30% des effectifs et, enfin, les activités de conseil pour les 30%reants. Cette branche “Conseil” se décline sous plusieurs aspects: conseil enorganisation, en informatique/technologie; en risk management, en ressourceshumaines – Human Capital – de même qu’en Corporate Finance et servicesliés. "Au sein de chacun de ces métiers, nous disposons d’une spécialisationpar domaine de réglementation et par industrie" précise Maurice Lam. Actuellement réparti sur trois sites (deux route d'Arlon et un à Hamm), le per-sonnel de Deloitte vivra, dans un peu moins d'un an, le grand déménagementvers le nouveau site de Kalchesbrück. "Je crois plus que fermement dans cetteapproche intégrée et la mise en commun de toutes les compétences en vue detrouver des solutions à forte valeur ajoutée. Si cette approche est déjà réaliséeaujourd’hui, elle le sera encore d’avantage quand tous nos collaborateursseront rassemblés en un seul lieu offrant un support logistique plus performant:je suis convaincu que les synergies entre lignes de services s’en trouveront ren-forcées" explique M. Lam.Deloitte aura à sa disposition environ 14.000 m2 de bureaux, répartis sur quatreniveaux, soit environ 20% d'espace en plus que ce dont dispose actuellementla firme sur ses différents sites. Et encore la firme se garde-t-elle une certainemarge de croissance, par le biais de locaux supplémentaires qui seront, dansun premier temps, sous-loués. C'est en août 2004 que Deloitte devrait prendre possession de ses nouveauxlocaux, sur lesquels ont travaillé les sociétés Felix Giorgetti, Architecture &Aménagement et Moreno Architectures. �

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� motiver nos collaborateurs, en leurdonnant de meilleures opportunités decarrière à moyen et long terme, c’est-à-dire le fait de pouvoir passer d'une acti-vité à l'autre, en tenant compte de leursqualités, de leurs niveaux de formationet d'expérience .

Concrètement, comment allez-vousmettre en œuvre cette approche dif-férenciée?

Imaginez que vous êtes notre client"banque", et que nous prestons pourvous des services d'audit. Les règlesd'indépendance nous interdisent devenir vers vous pour vous proposer cer-tains types de conseil. Il nous incombedès lors de bien vous informer du péri-mètre de nos services en fonction deces règles.

Parallèlement, pour un autre clientdont les services d'audit sont assuréspar une firme concurrente, nous pou-vons très bien le servir avec nos com-pétences de conseil. C'est pour ça quenous segmentons le marché pour iden-tifier les clients et les services que nouspouvons leur apporter, en toute compa-tibilité avec ces règles d'indépendance.

Ce qu'il faut bien voir, c'est que lefait de disposer, en interne, de l'en-semble de ces compétences nous per-met, de manière générale, de mieuxservir nos clients.

Qui seront les garants de l'intégritéet de l'indépendance de vos actions?

Lorsque nous nouons un nouveaucontact ou lorsque nous avons un nou-veau client, il y a tout d'abord un "duediligence" nécessaire avant de l'accep-ter. Nous avons mis sur pied un ClientAcceptance Commitee, sur le mêmeprincipe que le "know your client" queles banques ou les assureurs doiventappliquer.

Par la suite, à chaque nouveau man-dat pris pour le client, il faut consulterce Comité, qui est structuré de tellefaçon qu'il puisse agir avec indépen-dance. C'est lui qui décide ou non si lesrègles de la SEC américaine ou del'Union européenne sont respectées.

Mais on va encore plus loin, carmême si les règles sont respectées, celane veut pas dire pour autant que tout estréglé. Ainsi, s'il y a le moindre doutequ'il puisse y avoir un conflit, il fautimmédiatement régler le problème.

A partir du moment où nous accep-tons un mandat, c'est parce que nousavons la certitude que l'intégrité,

l'éthique et l'indépendance sont à 100%respectées.

Comment fonctionne ce comité? Cette équipe est en place depuis un

peu plus d'un an. Elle est dirigée par unde nos associés, assisté de troismembres permanents. Evidemment,suivant les besoins, cette équipe peutêtre ponctuellement renforcée.

Chaque année, il faut aussi savoirque la firme globale envoie une équipepour vérifier que toutes les règles ontparfaitement bien été implémentées etrespectées. On travaille également, auquotidien, avec l'Institut des réviseursd'entreprise dont on applique évidem-ment les règles de déontologie et lecontrôle de qualité.

Avez-vous déjà eu des cas difficiles àgérer?

Dans la pratique, il y a effectivementdes mandats que nous avons dû refuseret d’autres pour lesquels nous avons dûdémissionner pour ne pas entrer enconflit avec les règles d'indépendance.Cela n'a concerné qu'une dizaine decas, car il faut bien savoir que les règlesd'indépendance existent depuis déjà unbon moment. Simplement, certains lesappliquaient peut-être avec plus oumoins de souplesse. Aujourd'hui, il y aune plus grande discipline qui est exi-gée en la matière et je pense qu'on sedirige vers encore plus de précision etde rigueur dans leur mise en œuvre. Auniveau européen, un approfondisse-ment de ces règles est d'ailleurs encours.

Je reçois en moyenne par jour, auniveau global, quatre ou cinq demandesde vérification que l’acceptation d'unmandat n'enfreint aucune obligation

d'indépendance. Car ces démarchessont évidemment tout aussi valablesau niveau local qu'international. Il nes'agit pas de traiter, ici, à Luxembourg,un mandat pour un client, et queDeloitte en Belgique traite, pour cemême client, un mandat incompatible. Cette gestion aux niveaux local etinternational est évidemment trèscomplexe, mais l'avantage de conser-ver intacte cette approche multidisci-plinaire dépasse de loin toutes cescontraintes.

Dans quelle mesure avez-vous ététouchés par le ralentissement écono-mique?

On a évidemment subi une fortepression venant de la conjoncture.Nous avons même dû, en 2002, mettreen œuvre un plan social, qui se justi-fiait pour deux raisons: un problèmede conjoncture et un problème structu-rel. Dans notre approche multidisciplinai-re, nous avons restructuré nos activitésde manière à ce que, dans le temps,nous nous se concentrions de plus enplus sur des compétences et des ser-vices à forte valeur ajoutée, ce quidemande un autre profil pour les gensque l'on recrute.

En comparant la situation par rap-port à il y a deux ans, on a, aujour-d'hui, beaucoup plus de spécialisationpar métier, mais aussi par industrie(banque, fonds, assurances, …), quitiennent compte de la réglementationqui change rapidement. Je pense parexemple à Bâle II, IAS ou aux der-nières décisions prises par le ConseilEcofin.

Les implications pour IAS, parexemple, ne sont pas limitées au �

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“L'approche du marché, pour nous,

est devenue plus différenciée“

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� seul audit. Il y a aussi des consé-quences au niveau système et celademande l’apport des services de conseil.C'est la même chose pour Ecofin. Tout cela nous a donc poussés à amé-liorer et accélérer notre démarche despécialisation par métier et par indus-trie. Le monde des affaires étant deplus en plus complexe tant du point devue technique que réglementaire, ilsubit en conséquence une augmenta-tion de ses coûts.

On a donc tous intérêt, nous et nosclients, à voir comment on peut réduireau maximum ces coûts. Sinon, le far-deau devient trop lourd pour le clientfinal.

Ressentez-vous, aujourd'hui, dessignes de reprise ?

Je pense qu'il est encore un peu troptôt pour parler de reprise, mais il y aclairement une tendance positive de lapart du marché. Il y a eu des restric-tions budgétaires de la part de nosclients, mais au fur et à mesure que lesaffaires reprennent, tout le mondecherche à restaurer sa croissance. Etqui dit recherche de croissance ditnécessairement investissements pour yparvenir, et ce y compris dans des ser-vices de conseil.

Je constate, par ailleurs, que tous lesfuturs nouveaux Etats membres del'Union européenne se montrent très

actifs et qu’une place comme leLuxembourg va nécessairement enbénéficier. A notre échelle, nous avonsdéjà un nombre non négligeable decontrats dans ces pays, où l’on com-mence à faire appel à nos compétences.

Selon vous, l'élargissement européenconstitue donc une opportunité pourle Luxembourg?

L’idée que la place de Luxembourga en effet les moyens d'obtenir beau-coup de succès de cet élargissementdevrait sans doute être davantage parta-gée. D'une manière générale, l’ap-proche luxembourgeoise a très souventété pragmatique: elle offre donc unelarge palette de possibilités au niveauréglementaire et fiscal, souvent à desniveaux très compétitifs.

Très souvent, seule une partie de cespossibilités sont vraiment exploitéespar les intéressés. Le secret du succèsdu Luxembourg, c'est de pouvoir utili-ser toute cette palette disponible. D'oùla nécessité d'avoir différentes compé-tences pour bien le faire.

Dans ce contexte, vous êtes donc plu-tôt optimiste pour 2004?

L'horizon devient en effet plus clairpour nous et ce que je décris commetendance positive en 2003 devrait seconcrétiser en véritable reprise en2004.

Nous avons réalisé, au 31 mai 2003,un chiffre d'affaires assez stable de 70millions d'Euro. La conjoncture a faitque l'activité de conseil a été en recul,alors que l'exercice a été meilleur pourla branche audit, fiscalité et domicilia-tion.

Pour l'exercice en cours, nous visonsune croissance proche le plus possibledes 10%. Cela reste très plausiblecompte tenu de ces signes de repriseque nous constatons. Concernant lacontribution au chiffre d’affaire totalde la firme, on devrait, revenir à unéquilibre entre nos trois pôles de com-pétence.

J’envisage donc l’avenir avec opti-misme, mais aussi prudence. Pournotre firme, le but n'est pas seulementde vendre des services, mais de vendredes services intégrés qui apportent lavaleur recherchée par nos clients.

Par le passé, on considérait notredevoir envers notre clientèle davantagecomme une obligation de moyens. Lemoteur, aujourd'hui, c'est vraimentl'obligation de résultat et c'est très sainpour la marche des affaires. �

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Selon le dernier Portrait écono-mique et social du Luxembourg2003 publié par Statec: “La notionde “productivité” s’applique princi-palement aux entreprises et aumilieu du travail, tandis que la“compétitivité” doit plutôt être rap-prochée des “marchés”. La produc-tivité constitue évidemment un élé-ment central de la compétitivité dansla mesure où elle contribue à déter-miner – à côté de l’évolution dusalaire nominal et du taux de change– les coûts de production relatifs parrapport aux concurrents. Mais lelien n’est ni automatique ni exclusif.La compétitivité est également liée àla présence des entreprises sur lesmarchés, à l’attractivité du pays, àla structure de production et enfinau cadre institutionnel et social”.

La production totale d’une écono-mie est fonction de toutes les res-sources (naturelles, structure de pro-

duction, travail, accumulation ducapital physique, accumulation ducapital humain) et de la productivitéavec laquelle ces ressources sontmises en oeuvre pour la productionde biens et de services, mesurée parle PIB.

Toujours selon le Statec: “Enfait, la productivité constitue lamesure de l’efficience allocativeavec laquelle le capital humain, lecapital physique, et les autres res-sources sont combinées dans lesactivités économiques“.

C’est dans le contexte de l’inté-gration économique que se pose laquestion de la compétitivité.Croissance et compétitivité sontdonc fonction, d’une part, de la dis-ponibilité des ressources (structurede production, facteur capital, fac-teur travail) et de leur allocation(productivité) et, d’autre part, desfacteurs contextuels (géogra-

phie, institutions, contexte social). Pour la DG Entreprise de la

Commission Européenne, préoccu-pée d’améliorer la compétitivité desentreprises: “Formellement, la pro-ductivité du travail correspond à laquantité de travail nécessaire pourproduire une unité d'un bien précis.Du point de vue macroéconomique,on mesure la productivité du travailà travers le Produit intérieur d'unpays (PIB) par personne active. Lacroissance de la productivité dépendde la qualité du capital physique, del'amélioration des compétences de lamain-d'œuvre, des progrès technolo-giques et de nouvelles formes d'or-ganisation. La croissance de la pro-ductivité est la source principale dela croissance économique”(1).

En clair, la production derichesses d’un pays peut être appré-hendée à l’aide de ratios PIB/emploiou PIB/heure travaillée. Mais ce �

Dossier086 paperJam 11.2003

� Mesurer la productivité, c’est une chose, l’influencer en est une autre. De la définition deconcepts aux outils qui l’améliorent...TEXTE CORINE BARELLA PHOTOS DAVID LAURENT / BLITZ (PAGE 085) ERIC CHENAL / BLITZ (PAGES 086+089)

PRODUCTIVITÉRRIIMMEE AAVVEECCCOMPÉTITIVITÉ

dossier: productivité

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Dossier 087paperJam 11.2003

dossier: productivité

2_dossier.qxd 08.10.2003 12:25 Uhr Seite 087

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� ne sont plus aujourd’hui les équa-tions de mesures préférées des éco-nomistes qui y voient un mode decalcul obsolète.

Pour le Professeur PatricePieretti, du Département de Droit etdes Sciences économiques del’Université de Luxembourg : “Laproductivité est étudiée sous l’anglede la productivité totale des fac-teurs, qui est liée au processus deproduction et mesure les progrèstechniques ou technologiques”.

Cette autre notion de productivitése réfère à l'efficacité même du pro-cessus de production, à des aspectsorganisationnels, inhérents au pro-cessus et non mesurables par la pro-ductivité apparente du travail (ou ducapital). Par défaut, elle inclut égale-ment toute amélioration du capitalphysique ou humain, non mesuréepar ailleurs.

“La productivité totale des fac-teurs englobe par exemple, les effetsde l’achat d’un logiciel sur votre

capital humain, le personnel, etvotre capital physique, les ordina-teurs, explique le Pr Pieretti. Tousles facteurs qui permettent d’aug-menter la productivité sont pris encompte, que ce soit l’acquisition deconnaissance, les nouvelles tech-niques de production, la recherche etle développement, etc.”.

Les économistes étudient mêmeaujourd’hui un phénomène appelé «l’effet cafétéria» qui mesure le faitque des connaissances et des compé-tences se transmettent au sein depôles ou de zones géographiquesdéterminées, par contacts, par effetde proximité des entreprises.

Selon le Statec, entre 1985 et2002, la productivité totale des fac-teurs du Luxembourg s'est accrue aurythme moyen de 1,4% par an. Cechiffre est assez proche de ceuxobservés pour d'autres pays euro-péens. Néanmoins, en 2001 et 2002,la productivité totale des facteurs aconnu une baisse relativementimportante au Luxembourg, induitepar un fort ralentissement de lacroissance de l'activité économique.Si on se place sur le terrain de lacomparaison avec les états del’Union européenne, la productivitédu Luxembourg a toujours plafonnéau-dessus de la moyenne des quinzede l’U.E.

La productivitédopée par les TIC?

Le progrès technique qui estgénéralement permis par des inves-tissements influe directement sur laperformance d’une économie mesu-rée par la productivité multifacto-rielle. Au cours des années 1985-2001, la croissance des investisse-ments au Luxembourg fut excep-tionnelle (plus de 8% en moyenneannuelle), tout comme l’était lacroissance du PIB. Le niveau desinvestissements (part dans le PIB,soit 23%) au cours de la mêmepériode est une nouvelle fois l’undes plus élevés d’Europe.L’importance du progrès techniqueet technologique est évidente pourtout le monde.

Selon le récent rapport 2003 del’Organisation de coopération etde développement économiques �

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“L’impact des TIC sur la productivitén’échappe à personne”CHRISTIAN HAUX, TELINDUS

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ERNST+YOUNG 06.10.2003 17:12 Uhr Seite 1

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� (OCDE) “Les TIC et la croissan-ce”, jusqu’à la fin des années 80, leséconomistes arrivaient à des conclu-sions très négatives sur l’impact desTIC (technologie de l’information etde la communication) sur la produc-tivité des entreprises.

L’utilisation des TIC peut avoirplusieurs incidences à ce niveau.Une utilisation efficace aidera lesentreprises à gagner des parts demarché au détriment d’entreprisesmoins productives, et participera àl’accroisssment de la productivitéglobale. Les TIC permettent dediversifier la gamme de production,de personnaliser les services quel’entreprise offre ou de mieuxrépondre à la demande de la clientè-le; en résumé, innover.

De plus, les TIC peuvent aider àréduire les inefficiences dans l’utili-sation du capital et du travail, parexemple en réduisant les stocks. Etces effets cumulés conduisent à unecroissance plus forte de la producti-vité. Les effets directs et indirectsdes TIC ont été pendant longtempsdifficiles à mettre en évidence dansles études économétriques, ce qui acontribué à ce que l’on a appelé le“paradoxe de la productivité”,aujourd’hui partiellement résolu,selon l’OCDE.

L’OCDE reste néanmoinsconvaincue que l’impact des TIC surla croissance est indéniable, malgréle manque de fiabilité de nom-breuses études, souvent empiriques.Et comme le rappelle l’OCDE, l’in-tégration des TIC dans une entrepri-se ne se fait pas à l’économie: il estimportant de réorganiser le travail etde former le personnel.

Selon le portrait 2003 duLuxembourg du Statec, les activitésinformatiques constituent actuelle-ment la branche la plus dynamiquede l’économie en termes d’emploiet de valeur ajoutée, même si cetteprogression s’est faite avec despertes de productivité. De quelque300 personnes en 1985, l’emploi estpassé à près de 4.800 en 2001!

La part des activités informa-tiques dans la somme des valeurs del’ensemble de l’économie luxem-bourgeoise évolue de 0,2% à 1,3%au cours de la même période. Ledéveloppement des services auxentreprises résulte de deux mouve-

ments parallèles: l’externalisation etl’émergence des TIC.

Christian Haux, directeur com-mercial de Telindus, l’un des grandsacteurs IT de la Place luxembour-geoise, ne doute pas que les TICinfluencent la productivité. “SiTelindus est toujours là, c’est parceque nous avons été prudents quandl’essor des TIC conduisait certainsà proposer les idées les plus farfe-lues. Et surtout, nous sommes pas-sés à un autre mode de relation avecle client. Au début, nous répondionsà la demande du client. Aujourd’hui,nous avons complètement réorienténos activités pour répondre auxbesoins, et trouver avec le client lessolutions qui conviennent.

“L’impact des TIC sur la produc-tivité n’échappe à personne.D’autant moins que le volume dedonnées à gérer ne cesse de croître.L’automation, grâce à la technolo-gie est bien avancée, il importedonc de passer en revue les businessprocess afin de les optimiser. Notrevocation est toujours d’être un inté-grateur. Nous avons simplementdéveloppé des capacités d’écoute etd’analyse des besoins et de l’exis-tant pour pouvoir offrir au clientl’optimisation de ses processus”.N’oublions pas que le mot d’ordreactuel, coté client est la diminutiondes coûts et un ROI élevé rapide-ment.

Il faut cesser d’agiter les TICcomme la panacée universelle,confirme Laurent Bravetti, Chargéde relations du Laboratoire deTechnologies Industrielles (LTI, duCRP Henri Tudor). “Je ne crois pasque les technologies de l'informa-tion favorisent forcément la produc-tivité. Il faut d'abord savoir ce qu'ondéfinit comme la productivité.L'entreprise marchande va définirsa productivité par le rythme aveclequel elle arrive à gagner de l'ar-gent. Cela ne se mesure pas enpièces/heure mais en Euro/jour ouEuro/semaine. Si on arrive àaccroître le rythme avec lequel l'en-treprise gagne de l'argent alors onl'aide à accroître sa productivité.Notre mission d'accompagnementest d'augmenter la productivitédonc, la rentabilité des entreprisesmarchandes. Le LTI aide à un chan-gement de paradigme fort. L'aspect

technologique est secondaire, noussommes opposés au fait de mettrel'informatique pour l'informatique.Bien souvent les outils ne sont pasla solution, c'est bien l'organisationqui pèche et c'est là que l'on trouvedes solutions. Prenons l'exemple del'outil ERP (NDLR EnterpriseRessources Planning , ensemble delogiciels intégrant les principalesfonctions nécessaires à la gestiondes flux et des procédures de l'entre-prise: comptabilité et finances,logistique, paie et ressourceshumaines, etc.). Il faut avoir tra-vaillé en amont de l'installation d'untel outil sur l'organisation, sur lefait de récolter et d’introduire desdonnées fiables, et seulement dansce cas-là, l'outil de traitements desdonnées, l'ERP, permettra d'avoirdes résultats fiables. L'informatiquene résout pas tout. C'est travaillersur l'organisation qui fait gagner del'argent pas, simplement s'outillerau niveau informatique ».

Certains sontplus égaux qued’autres

Tous les rapports relèvent qu’unfossé technologique se creuse entreles grandes et les petites entreprises.Les PME, partout en Europe, béné-ficient de la sollicitude de la DGEntreprise qui ne cesse d’imaginerdes moyens de les pousser vers le 3e

millénaire technologique. Les ana-lystes pensent que l’informatisationréussie n’est pas qu’un gage de pro-ductivité améliorée, mais surtoutcelui de la pérennité de la PME elle-même…

Les PME ont-elles peur des tech-nologies de l’information et de lacommunication pour des raison decoûts d’investissement, et peut-êtreaussi de connaissance en high techrépondant éventuellement à leursbesoins? Posons la question à unacteur agissant sur le terrain desPME luxembourgeoises, JeanRacine, directeur commerciale de lastart-up eGlutek hébergée auTechnoport Schlassgoart: “Leralentissement de ces douzederniers mois a réveillé chez lesPME l'intérêt pour les outils �

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� informatiques. Elles sontconscientes que les TIC sont suscep-tibles d'amener un avantage concur-rentiel, une plus forte rentabilité.Néanmoins, une certaine méfianceperdure face aux coûts que l’inves-tissement technologique représente-rait.

“Sur le marché luxembourgeois,on peut distinguer deux types dePME. Celles qui ont une organisa-tion assez grande, hors effectif, pourdétacher du personnel de la produc-tion et de la pression de la rentabili-té quotidienne. Elles ont un peu detemps pour réfléchir à l'améliora-tion informatiaue et organisation-nelle.

“L’autre type de PME, est consti-tué en majorité de petites entre-prises où le patron est généralementau four et au moulin tous les jours etne dispose que de rares momentspour se pencher sur l'organisation.En tant que fournisseur pour PME,nous devons faire œuvre de bonsamaritain et nous avons quasi unrôle de conseiller à jouer, parfoisdifficile à tenir en étant juge et par-tie”.

Et pour convaincre un patron dePME, il ne suffit pas de jargonnerquelques arguments technologiquescomme aiment à le faire certainsprofessionnels, il faut lui montrerconcrètement ce que les TIC vontlui apporter dans son processus deproduction.

“Un exemple très parlant pourun patron de PME, c’est la gestiondes différentes formes de congés.C'est un processus qui est, en géné-ral, assez compliqué. Souvent l'em-ployé remplit un formulaire stan-dard, un imprimé en traitement detexte, qui est transmis ensuite à unresponsable hiérarchique qui vadevoir statuer, en vérifiant l’adé-quation avec le bon fonctionnementdu service . Si la demande est reje-tée, il y a un retour vers le deman-deur, et cela nécessite un peu d'in-formation ; si c'est accepté, il fautmettre à jour un logiciel interne, etsouvent aussi informer la fiduciaire.

“Voilà un exemple typique deprocessus qui est le plus souventmanuel voire bricolé en interne etlaissé à l'écart de toutes tentativesd'amélioration. La productivité, cen'est pas uniquement de prendre les

processus de production et de lesrendre plus productifs, mais c'estglobalement de prendre tous les pro-cessus de gestion et de production etde les rendre plus efficaces. Un rapi-de calcul : on peut faire une estima-tion du temps passé à traiter unedemande de congé, on arrive à yconsacrer au moins 1 heure pardemande en traitement manuel. Sion fait le cumul sur une année, dansn'importe quelle entreprise, celacompte. On compare ce temps-là

avec le temps mis par un petiteapplication avec une interface web,au total cela prend dix minutes aulieu d'une heure ». CQFD ! Les TIC ne représentent un réel pro-grès que si elles sont mises enoeuvres avec cohérence, compétenceet dans un cadre organisationnel per-formant. �

(1) in Communication de la Commission du21 mai 2002 concernant la productivité: la clé dela compétitivité des Economies et entrepriseseuropéennes (COM (2002) 262 final)

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“Les PME veulent voirquels avantages concrets

apportent les TIC”JEAN RACINE, EGLUTEK

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� L’un des piliers de la productivitéreste le capital humainTEXTE CORINE BARELLA PHOTOS DAVID LAURENT / BLITZ (PAGE 091) ERIC CHENAL / BLITZ (PAGES 092+095)

AAUU CCOOMMMMEENNCCEEMMEENNTTIL Y A L’HOMME…

dossier: productivité

L’évolution de la productivité est généralementassociée au rythme de substitution capital-travail.La croissance de l’emploi et celle de la productivi-té sont souvent considérées comme antinomiques.Selon le portrait du Luxembourg 2003 du Statec,ce n’est pas le cas ici: croissance de l’emploi etcroissance de la productivité sont parallèles aucours de la période 1980-2000. La productivité del’économie luxembourgeoise semble plutôt suivreles fluctuations et la tendance de la valeur ajoutée.Dans le domaine des indicateurs de “performanceséconomiques” pures – PIB par habitant, producti-vité apparente du travail (PIB/emploi) – leLuxembourg se situe au premier rang des paysindustrialisés.

C’est le taux élevé de croissance du PIB de 1985à 2001 qui a permis au Luxembourg d’occuper cerang.

Historiquement la croissance de l’économieluxembourgeoise est liée à l’essor de la sidérurgiequi reste florissante jusqu’en 74. Ce sont les ser-vices financiers qui la supplantent à partir du débutdes années 80. L’évolution de la productivité et del’emploi du secteur sidérurgique et du secteurfinancier demeure remarquable. Alors qu’en 1970,la sidérurgie luxembourgeoise compte encore24.800 salariés et représente 30% de la valeurajoutée de l’économie nationale, le secteur finan-cier lui n’a que 4.300 salariés pour 4,6% de part devaleur ajoutée de l’économie nationale. �

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� En 2001, retournement de situation: la sidérur-gie n’a plus que 5.900 travailleurs avec 1,9% depart contre un secteur financier triomphant avec32.900 personnes et une part de 25% de la valeurajoutée de l’économie nationale. Les servicesfinanciers (intermédiation financière, assurances,auxiliaires financiers) constituent toujours au 21esiècle le secteur économique dominant dansl’économie luxembourgeoise.

Ainsi, les banques ont-elles contribué à l’essordes services immobiliers, de location et servicesaux entreprises et à l’affirmation du secteur de laconstruction comme élément important du tissuéconomique luxembourgeois.

Les entreprises, pour rester compétitives, inves-tissent plus dans la formation et l’acquisition decompétences de leur personnel. Elles ont comprisque c’est devenu une nécessité pour rester apte àrépondre rapidement à des changements de straté-gies comme d’outils.

Le Luxembourg, à l’instar de quelques autrespays européens, s’est doté, au sortir de la secondeguerre mondiale, d’un Office pour l’accroisse-ment de la productivité (OLAP). Antoine Hengen,Secrétaire général, responsable de la gestion jour-nalière de l'OLAP: “L'objet de l'OLAP est d'amé-liorer la productivité du personnel par la forma-tion professionnelle. Le concept de productivité aévolué au fil des ans et il s’est étendu au dévelop-pement continu des compétences. C’est aujour-d’hui devenu une lapalissade que de reconnaîtrel'importance de la formation tout au long de lavie. C'est le fondement même de notre mission.Chaque année, nous repensons notre façon de tra-vailler. Nos formateurs sont en liaison permanen-te avec les entreprises pour identifier, sur place,les problèmes et servir de courroie de transmis-sion en vue de la mise en place de plans de for-mation adéquats afin de les résoudre. La créationde l'Université de Luxembourg est également unfacteur qui pourra, à terme, profiter à la produc-tivité du pays, avec des jeunes diplômés mieuxformés et plus rapidement opérationnels.”

C’est vrai dans tous les secteurs d’activitésdésormais. A la Banque Générale duLuxembourg, la productivité ne se mesure pas auniveau individuel, mais bien par cellule de travail.“La productivité est d’abord une questiond’hommes, explique la BGL. Des employés bienformés et bien motivés valent tous les discours dumonde sur ce thème. Ensuite, il faut que les struc-tures de l’entreprise soient continuellement sousla loupe afin de les adapter si nécessaire à unenvironnement changeant. Enfin, il faut se doterdes outils technologiques adéquats.

“Sur le terrain, la productivité est augmentéepar la formation continue des employés, au seinet hors entreprise, par des missions d’organi- �

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“La productivitépasse désormaispar la formationcontinue du personnel”ANTOINE HENGEN, OLAP(À DROITE)

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ELECTIONS-PJ 10.10.2003 16:29 Uhr Seite 1

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� sation destinées à analyser les processus et àoptimiser les flux des traitements, ainsi que par lamise en place d’outils informatiques de plus enplus performants. La banque est un prestataire deservices qui traite des masses de données énormesqu’il faut pratiquement actualiser en temps réel .Et les technologies de l’information ont joué - etcontinuent de jouer - un rôle fondamental dansl’amélioration de la productivité bancaire.

“Les responsables des relations humaines doi-vent d’abord donner à tous les employés lesmoyens de se former en permanence, à l’intérieurcomme à l’extérieur de l’entreprise. Ils doiventensuite attacher le plus grand soin à la sélection

des cadres et donner à ceux-ci une formation enmatière de relations humaines. Ils doivent enfins’attacher à offrir aux employés le meilleur envi-ronnement possible de travail et mesurer regulière-ment le degré de satisfaction du staff pour redres-ser rapidement la barre en cas de besoin ».

La valeur ajoutée par le capital humain demeu-re encore aujourd’hui non négligeable dans beau-coup de secteurs, même si les progrès techniqueset les avancées technologiques permettent de dimi-nuer le nombre de travailleurs. On l’a vu avec lasidérurgie et on ne manquera pas de le voir aussidans le secteur tertiaire qui n’a pas, lui, fini soncycle de transformations.

La sidérurgie a accompli un cycle complet, del’automation à la révolution technologique. Leprofil des travailleurs du secteur a été transformépar les changements techniques, comme nous leraconte Roland Junck, Directeur Général LongCarbone d’Arcelor. “Nous mesurons la productivi-té en tonne par homme, c’est le chiffre clé dans lasidérurgie. Aujourd’hui, le coût de production estinfluencé essentiellement par d’autres facteurs quele coût salarial. Dans le secteur de production desproduits longs (poutres, poutrelles, etc), qui est lenôtre, notre matière première est la ferraille quenous recyclons dans des fours électriques.

“Prenons un exemple concret, pour une tonneproduite le coût du travail est de 25 Euro, le coûtde la ferraille s’élève quant à lui à 120 Euro et latonne est vendue 300 Euro. Dans cet exemple, ilest clair que l’augmentation de la productivitéhumaine ne va pas nous aider à diminuer les coûtsen conséquence puisque c’est le prix de la fer-raille qui est ici le facteur coût le plus important.Autre facteur important dans nos coûts de produc-tion: l’énergie. Il faut savoir que ce n’est pas unfacteur à prix constant, l’énergie est moins chèreen été et plus chère en hiver. Notre intérêt seradonc de produire quand les coûts sont au plus bas,en été. En définitive, nous avons surtout besoind’une plus grande flexibilité de la main-d’œuvrepour produire.

“Par exemple, une de nos meilleures usines enEspagne tourne 24 heures sur 24, pour profiter deses coûts favorables en été, et en janvier, elle passeà un régime de huit heures par jour. C’est ce typede flexibilité dont nous avons besoin ici auLuxembourg. Il n’est malheureusement pas facile àobtenir car il demande un changement de mentali-té”.

La crise de la sidérurgie résultait, notamment,des surcapacités de production sidérurgique exis-tant au niveau mondial, explique le dernier portraitdu Luxembourg 2003 du Statec. Le taux d’utilisa-tion des installations productrices d’acier brut avaitchuté de 96% en 1974 à 55% en 1982. Au début desannées 1980, on a même craint la disparition de �

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Part dans la valeur ajoutée del’économie luxembourgeoise (en %)Source: STATEC

■ Sidérurgie ■ Services financiers

Emploi dans la sidérurgieet dans les services financiersSource: STATEC

■ Sidérurgie ■ Services financiers

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� la branche industrielle qui marquait l’histoireéconomique et sociale du pays depuis un siècle.

Après avoir lutté – avec l’aide de l’Etat – pour sasurvie, le secteur sidérurgique s’attèle à la moderni-sation de son outil de production. Celle-ci aboutit,dans les années 90, au remplacement intégral de lafilière fonte-acier par la filière électrique. Cesefforts trouvent leur récompense dans les gains deproductivité importants réalisés dans le secteur. S’ilfallait encore près de dix heures de travail par tonned’acier laminé en 75, il n’en faut plus que deux àla fin des années 90.

“Il faut comprendre que le premier grand chan-gement intervenu dans notre industrie, le passagetechnologique, a été difficile car il a généré desréductions de personnel, étalées sur deux généra-tions, explique Roland Junck, Arcelor. Le change-ment a cependant été bien accompagné par laconcertation sociale. Désormais, il n’y aura plusd’impact sur l’effectif dans la sidérurgie, ce volet-làest terminé. Le changement de technologie a néces-sité une reconstitution des savoirs-faire. A l’époque,l’Arbed ne possédait pas ces technologies au seindu groupe.

“Il est important de se demander où réside lesavoir-faire. Pour moi, il ne réside pas dans les pro-cessus ou dans les équipements en tant que tels,mais bien dans leur exploitation optimale. Nousnous trouvons aujourd’hui dans la dernière phasedu changement: le changement de mentalité.L’enjeu est de créer de nouvelles relations collec-tives de travail qui permettent la fléxibilité néces-saire pour contrer les facteurs coûts.

“A l’étranger, ces changements se sont passésdans un contexte plus favorable, comme en ex-RDA,juste après la réunification, à un moment charnièredans les mentalités, alors ouvertes au changement.Nous avons pour ambition d’élever le niveau deproductivité de toutes les usines européennes dugroupe. Nos meilleures usines sont des usines deréférences en Europe, nous devons donc réduirel’écart entre les bonnes et les moins bonnes. Lenouveau train que nous construisons aujourd’hui àBelval concoure à cet objectif.

“Nous pouvons aussi très bien réussir avec uneproduction moins élevée, une niche, dont nous pos-sédons l’expertise, comme c’est le cas avec la pro-duction de pal-planches. Nous obtenons le mêmerésultat financier avec 400.000 tonnes de pal-planches produites que 300 millions de tonnes depoutrelles. Ici nos savoir-faire alliés à des solutionssur-mesure font toute la différence”.

Le temps où le cerveau de l’Homme sera rempla-cé par une machine n’est pas - encore - venu.Néanmoins, nous n’avons pas encoire vu la fin del’automatisation via les évolutions technologiquesnotamment dans le secteur des services. Et l’organi-sation fait toute la différence. �

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“Aujourd’hui, d’autres facteurs

que le coût salarial influencent

les coûts de production”

ROLAND JUNCK, ARCELOR

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C’est du pur bon sens, mais pour-tant il ne faut pas hésiter à le rappe-ler ! Si l’organisation ne suit pas,acheter les outils derniers cri, formerle personnel en continu voire s’atta-cher les services d’un personnel hau-tement qualifié et coûteux ne sertpas les intérêts de l’entreprise. Etune organisation bien huilée nécessi-te un management conscient de sesbusiness processes mais aussi du faitqu’il faut sans relâche veiller à lacohérence de la production, et doncne pas hésiter à remettre régulière-ment en question l’organisationinterne.

Pour la Banque Générale du

Luxembourg (BGL), “le manager aun rôle central en ce qui concerneles relations humaines : la prise encompte des attentes des employés etune action proactive en ce quiconcerne la motivation du personnelest le facteur clé de réussite pouraméliorer la productivité. Ensuite, ildoit initier et faciliter les étudesd’organisation menées dans son sec-teur afin d’optimiser les flux et lesprocessus de traitements.

“Enfin, il doit adapter son orga-nisation interne aux outils informa-tiques mis en place, et non faire l’in-verse: greffer un outil performantsur une organisation surannée ne

produit jamais les effets escomptés. Pour la BGL, augmenter la pro-

ductivité signifie « changer deméthodes de travail, changer d’outilinformatique, voire changer d’orga-nisation interne. La gestion du chan-gement est donc un facteur fonda-mental pour le succès d’un projetvisant à augmenter la productivité.Il implique la participation active detous les employés et de tous lesmanagers et nécessite un coachingpermanent ainsi qu'une actualisa-tion des connaissances, voire uneformation complémentaire. C’est ence sens que le facteur humain estfondamental dans la productivité”. �

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� Les meilleurs outils et le personnel le pluscompétent ne peuvent faire l’économie d’uneorganisation et d’un management performants.TEXTE CORINE BARELLA PHOTOS DAVID LAURENT / BLITZ (PAGE 097) ERIC CHENAL / BLITZ (PAGE 098) BLITZ (PAGE 102)

OORRGGAANNIISSAATTIIOONN &&MMAANNAAGGEEMMEENNTT ::CLÉ DE VOÛTE DE L’EFFICACITÉ

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� Vincenzo Lomonaco associé dePricewaterhouseCoopers au sein dudépartement Advisory-PerformanceImprovement a l’habitude d’accom-pagner des réorganisations internesdans le secteur financier. « Pour biengérer le changement, nous tentonsd’abord de cerner les objectifs pour-suivis, la stratégie. Si la stratégie estfloue, nous participons à la clarifieravec le client. Une fois les objectifsstratégiques définis, nous évaluonssi le client dispose de l’organisation,des outils, des compétences adé-quates pour réaliser ses objectifs.

“Pour détecter les problèmeséventuels, nous réalisons une com-paraison des performances de lasociété, sur base de quelqueschiffres clés, qui nous permettent devoir si les coûts de production sontdans la norme du marché ou plusélevés. Concrètement, nous sommessouvent confrontés à des clients qui,pour des raisons de politique intra-groupe, ou pour des raisons budgé-taires, ne peuvent pas, par exemples,changer les outils ou toucher auxressources humaines”.

Une des préoccupationsmajeures, côté clients, demeure ladiminution des coûts. “La premièreétape d’une réorganisation est dedécortiquer tous les processus et defaire l’état de l’existant. Nous réali-sons donc un mapping de tous lesprocessus. Nous identifions ainsi desredondances, des contrôles inutiles,des tâches qui sont répétées plu-sieurs fois par des personnes diffé-rentes et qui pourraient être automa-tisées. Ou alors nous mettons enlumière les tâches qui n’ont pas devaleur ajoutée, comme copier, saisirdes données deux fois dans deux sys-tèmes différents au sein de la mêmechaîne, chercher à plusieurs lamême information. L’objectif est delimiter au maximum l’interventionmanuelle des personnes, et de privi-légier l’automatisation”, expliqueVincenzo Lomonaco.

Or certains changement ne peu-vent pas être réalisés, souvent pourdes raisons budgétaires. Le rôle ducabinet de conseil est alors de pro-poser des solutions qui optimisentmalgré tout mais ne permettent pasde changements fondamentaux, enterme d’outils ou de ressourceshumaines. �

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“Le mapping des processus met enlumière les tâchesredondantes qu’il fautautomatiser”VINCENZO LOMONACO,PWC

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dossier: productivité

� Dans une organisation en redéfi-nition, il faut rester vigilant et revoirconstamment, voire adapter la miseen œuvre qui pèche souvent parmanque de suivi. “L’implication desclients dans tout le processus demise en œuvre est très important,confirme Vincenzo Lomonaco, carle consultant qui arrive dans lasociété n’est pas toujours bienperçu. Il est donc important qu’àtoutes les étapes le client soit cri-tique des solutions proposées par leconsultant. D’autant plus si unesolution proposée remet en questionla manière dont les personnes tra-vaillent dans un département, parexemple.

“La résistance au changementdemeure un facteur crucial dans unprocessus de réorganisation et d’op-timisation de processus. Il est doncnécessaire et fondamental que lespersonnes concernées par les chan-gements soient impliquées d’embléedans la redéfinition de l’organisa-tion, afin de les convaincre de lanécessité et du bien fondé de ceschangements. Nous réalisons, surdemande, le bilan des compétencesdu personnel. Ils nous arrivent ainside mettre le doigt sur des compé-tences qui font défaut. Nous suggé-rons alors de former le personnel àl’outil pour qu’il soit capable del’utiliser de manière optimale. Ilarrive aussi qu’une personne d’undépartement possède les compé-tences qui manquent dans un autre,et nous le détectons via des inter-views poussées avec le personnel.

“Nous relevons aussi les fai-blesses du management, si des per-sonnes ne sont pas compétentes pourgérer une équipe: nous le signalons.Le bilan de compétences est un sujetsensible au sein des entreprises, lepersonnel craint souvent que les pro-cessus d’optimisation servent debase à la réduction des effectifs”.

Parfois l’entreprise se sent obli-gée de communiquer beaucoup eninterne pour rassurer sur le sujet, etparfois, elle préfère laisser sonpropre département RH gérer laquestion pour éviter les crispations,voire elle refuse carrément de tou-cher à la question des compétencesdu personnel.

“Il nous arrive parfois de dire aumanagement que le problème dans

un département est lié au fait quedeux personnes ne s’entendent pas.J’ai résolu un problème de délai detransmission d’un rapport entredeux départements simplement enmettant deux personnes en contactqui ne s’étaient jamais parlées.Dans tous les projets, la chose laplus difficile à faire changer c’est lacomposante humaine. La technolo-gie, elle fonctionne ou elle ne fonc-tionne pas.

“Une personne, pour X et Y rai-sons, qu’elles soient d’ordre privé,liées au plan de carrière, ou encoreà des affinités entre collègues, déci-dera de ne pas accepter des change-ments pourtant fondés, et justifiés.La composante humaine est doncfondamentale dans la réussite d’uneréorganisation et le rôle du manage-ment est prépondérant”.

Un mécanisme en interne doitpermetttre de surveiller que les pro-cessus ne sont pas détournés par lesutilisateurs, et que si c’est le cas,c’est pour une raison valable. Et celavaut pour le top management, il arri-ve qu’il ne communique pas bien ouque des conflits de personnesempoissonnent la mise en oeuvre.

Pour que la résistance au change-ment soit la moins importante pos-sible, impliquer le personnel de lachaîne de production dans la défini-tion de la réorganisation est incon-tournable.

“Nous avons accompagné une

banque qui a complètement changé destratégie, elle a mis en place un nou-veau système, elle a automatisé unmaximum et elle a ainsi réduit le per-sonnel d’un tiers. La banque a investiaussi dans la formation du personnel,et dans le financement du plan social,ce qui a permis de reclasser le person-nel. La banque a poursuivi ses activi-tés avec les deux tiers de l’effectif et adéveloppé ses nouvelles activités enquelques mois, puis engagé à nouveaudes profils différents, adaptés à sesactivités nouvelles».

La réorganisation n’a pas toujourspour enjeu, comme on pourrait lecraindre, de réduire le personnel grâceà une plus grande automation destâches et à des processus mieux huilés.Parfois, l’entreprise sent la nécessitéd’investir dans la capitalisation dessavoirs qui constituent son cœur demétier. L’enjeu est donc d’assurer àl’entreprise la maîtrise en interne deses savoirs afin qu’ils puissent évi-demment se transmettre efficacementau sein de l’entreprise.

C’est ce type de projet que mène lasociété MindForest au siège parisiendu groupe Universal Music qui comp-te 500 employés. Guy Kerger,Managing Partner de MindForestLuxembourg: “Notre rôle est d’aiderl’entreprise à bien communiquer surle changement au sein de l’organisa-tion. Au moment où la redéfinition desprocessus commence, la charge de tra-vail augmente pour le personnel �

“Le management a un rôle fondamental

dans la gestion du changement”

BANQUE GENERALE DU LUXEMBOURG

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� et nous sommes là pour accompa-gner et faire en sorte que le person-nel adhère à ces changements et par-ticipe à la redéfinition de l’organisa-tion”.

L’entreprise n’affiche jamaiscomme objectif l’augmentation de saproductivité. Cette notion demeureconnotée négativement dans le chefdes salariés qui craignent que ce soitla portion visible de l’iceberg,cachant un objectif de réduction del’effectif. “Nous accompagnonsUniversal Music dans la mise enplace de son Intranet. Universal aredéfini tous les processus métiers,de l’identification d’un nouvel artis-te, à sa mise sous contrat en passantpar la gestion de ses droits et la créa-tion de produits dérivés. C’est ungigantesque chantier qui mobilisetoute l’entreprise. Nous l’accompa-gnons depuis le début du projet. Celaimplique par exemple d’avoirquelque 130 personnes en atelier,pas en même temps, mais cela signi-fie aussi une surcharge de travailimportante. Ici l’objectif est claire-ment pour l’entreprise de capitaliserses savoirs”.

Et la résistance au changementn’est pas une mince affaire... “Nousavons pu constater une certaine réti-cence de la part des collaborateurspour la technologie, avec l’installa-tion d’un nouvel outil, un Intranet,qui a nécessité une redéfinition desrôles et des responsabilités de cha-cun. Le premier problème que nousavons noté était lié à l’utilisationmême de la technologie, le second àl’acceptation des nouvellescontraintes liées à un processus deproduction redéfini.

“Certains étaient aussi plus réti-cents à entrer des informations sen-sibles dans le système. Il a fallu ins-taller la confiance vis à vis du par-tage de l’information. Il était essen-tiel de démontrer l’adéquationentre la technologie et le besoin. Etla plus grande transparence dansles processus a finalement été jugéepositive par le personnel, qui y trou-ve une source de motivation supplé-mentaire, parce qu’il comprendmieux les processus de production etpourquoi telle tâche est nécessaire àtel moment du processus, une infor-mation que bien souvent, il ne pos-sédait pas”. �

Dossier102 paperJam 11.2003

dossier: productivité

“Plus de transparencedans les processus deproduction créé l’adhésion du personnel”GUY KERGER, MINDFOREST

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LUXAIR 06.10.2003 16:54 Uhr Seite 1

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Time Off104 paperJam 11.2003

time off RESTO NEWS

“Le champagne: un moment d’exception…”

M. Wengler, comment vous est venue l’idée d’organi-ser ce tournoi annuel?C’est tout simple. Il faut préciser qu’il a ses origines enFrance. Clicquot a organisé le premier tournoi à Paris,ensuite Londres et d’autres grandes villes. Il n’y avaitqu’un pas, très vite franchi, pour lancer le projet auGrand-Duché. Nous avons donc décidé cette organisa-tion il y a trois ans déjà, en réservant la participation auxrestaurateurs du pays. Veuillez noter que les règles de cetournoi sont celles appliquées par la Fédération interna-tionale de Pétanque et contrôlées par la présence de laFédération Luxembourgeoise.

Donnez-nous votre point de vue sur le champagnedans la restauration.Le champagne a eu et aura toujours une position et unrôle très importants. Il est un peu dommage toutefoisque de nos jours on ne fait plus de “dîners au cham-pagne”. C’est une formule à faire renaître dans la gastro-nomie, organiser des repas autour du champagne. Ilsauraient du succès, nous en avons fait l’expérience.C’est aux sommeliers de faire l’effort.

Wengler Châteaux et Domaines a récemment annon-cé l’arrivée de plusieurs marques prestigieuses survotre catalogue… une mainmise?Non, ce n’est pas une mainmise. Il ne faut pas oublier

que nous nous travaillons depuis 30 ans avec VeuveClicquot et depuis plus de 40 ans avec Canard Duchêneet n’oublions pas Krug et Deutz. La structure du marchén’étant plus à jour… ce n’est pas à moi de le dire, maisj’ai donc tout fait pour avoir les autres marques, Moët,Dom Perignon et Mercier. Notre société repose sur troispiliers: les alcools, les vins et les champagnes, chacunayant une stratégie commerciale différente.

Jérôme Kersuzan, vous êtes sommelier au restau-rant Speltz. Quelle est votre opinion sur le cham-pagne en gastronomie?On l’associe d’instinct aux manifestations plutôt festives.Comme le signalait Gérard Wengler, le champagne peutaccompagner tout un menu. Mais il est choisi pourl’apéritif dans 90% des cas et il est sans doute plus diffi-cile de l’accorder à tout un repas.

Et vous Pascal Magro, comment traitez-vous le sujetau Bar à Vins des Capucins?Mon activité actuelle est un peu boutique, un peu res-tauration et je constate que ma clientèle est plutôt atta-chée à une marque précise généralement bien connue.Souvent par tradition familiale, c’est un champagne degrande marque. On a envie de retrouver un souvenir.C’est certain que le côté festif, le côté bulle accom-pagne toujours dans l’esprit de chacun un plaisir et unmoment d’exception.

Dans votre restaurant le Chiggeri vous avez, BrunoMeril, quelque 5.000 flacons dans vos caves. Lechampagne y tient une belle place. Votre avis?Il y a une évolution certaine. Pendant de nombreusesannées c’était le champagne généralement à l’apéritif.Grâce au travail du sommelier, on évolue vers le cham-pagne en temps que vin, avec ses caractéristiques etses qualités propres et son image se rapproche de celledu vin.

Pascal, voulez-vous conclure?Le champagne retrouve ses lettres de noblesse et sagrande variété, rosé, demi-sec, sec, brut, extra brut luipermet de réaliser tous les accords. C’est un produit degrande qualité à un prix est souvent inférieur à celui d’ungrand cru de bordeaux dont les cours explosent!

Wengler Châteaux et Domaines2, rue Neuve · Rosport · 73 03 73

A gauche: Bruno Meril (Chiggeri), Pascal Magro (Bar à vinsdes Capucins) et Gérard Wengler. A droite: les vainqueurs.

� Entretien avec …Gérard Wengler (Wengler Châteaux et Domaines), à l'occasion du 3e Tournoi de Pétanque Veuve Clicquot Ponsardin

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TÉL.: 48 73 13-1 FAX: 48 73 13-26

INTERNET: www.greco.luE-MAIL: [email protected]

1/1-VINO+GRECO 09.10.2003 21:32 Uhr Seite 1

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Time Off106 paperJam 11.2003

time off RESTO NEWS

Exit le Barcafé, voici le Redbox, bar àvins. Claude Rameau, passionné dedivins flacons devant l'Eternel, a entière-ment remanié la partie arrière de l'éta-blissement pour accueillir les dégusta-teurs dans une ambiance où le rougedomine, Gérard Pithoud le maîtreécailler officiant toujours dans la premiè-re salle et David Fontaine le nouveauchef donnant à la carte une orientationnettement terroir. Il y en a pour tous lesgoûts pour accompagner les quelque500 références de vins disponibles à ladégustation, avec en note originale les"finger food" ainsi que des charcuteriesartisanales et une soixantaine de fro-mages affinés.

Redbox21, rue des BainsLuxembourg (Centre-ville)26 20 11 40____________________________________

Changement de propriétaire et d’en-seigne au bord de l’Alzette. CésarFontes et Laurent De Wever toujoursexploitants de l’excellent restaurantl’Arpège à la Gare ajoutent une nouvellenote à leur gamme et reprennent l’an-cien Espadon.

Les clients de l’un retrouveront dans lacarte de l’autre le même style et deplus, apprécieront certainement le cadreclair et raffiné. La superbe terrasse seraentièrement réaménagée au printempsprochain.Les Jardins de l’Arpège2, rue du PulvermühlLuxembourg (Pulvermühle)42 87 36_____________________________________

Un parcours de golf à Utopolis? Maisoui et c’était dans le cadre des journéesPortes Ouvertes organisées par PhilippeLacour dans son espace de réception.Une occasion pour les visiteurs dedécouvrir les services offerts parPhilippe Organisation et de tester leursdons avec le simulateur de golf démon-tré par Jérôme Bloch de Business GolfSolutions. Aussi présent, Bernard

Dupont sommelier conseil et administra-teur de JB Wines, avec un stand dedégustation.

Philippe OrganisationSalle de réception Utopolis 45, bd J.F. KennedyLuxembourg (Kirchberg)26 09 41 91_____________________________________

Depuis cet été le Subway fait son trou àUtopolis. Bon plan pour les cinéphiles etvisiteurs de la galerie, partisans du vitefait bien frais. Net et propre, service sou-riant et seul du genre, il se positionnedans un créneau libre jusqu’alors.

Choisissez de vous installer sur les tabou-rets face à la galerie pour profiter du spec-tacle! C’est en résumé une petite restaura-tion sympa. Ouvert 7/7 de 11 à 23h.Subway eat freshGalerie Utopolis45, avenue J.F. Kennedy Luxembourg (Kirchberg)26 00 88 88 _____________________________________

De mémoire de vigneron, il y avait deslustres que les vendanges n’avaient pasété aussi précoces. Avec un état sanitaireimpeccable grâce à la météo et malgréune légère perte provoquée par des“coups de soleil” la qualité sera exception-nelle mais avec une quantité de 30 à 50%inférieure à l’an dernier.

La densité est extrêmement élevée danstous les cas mais une acidité insuffisantene laisse pas prévoir une grande garde. Enrésumé ce sera un vin tout à fait atypiqueet on peut supposer qu’il sera plus cher._____________________________________

Le 3 septembre a eu lieu à Paris la pré-sentation des “Coups de Coeur” duGuide Hachette des Vins 2004, en pré-sence de la presse nationale et interna-tionale.

Les Caves Bernard-Massard figurent aupalmares avec le pinot gris Château deSchengen 2002 du Domaine Thill et lesCaves Krier Frères avec le rieslingSuprême Remerschen Jongeberg Grand1er cru 2002. A noter que ce dernier aobtenu une médaille d’argent aux VinaliesInternationales de Paris 2003.Caves Bernard-Massard8, rue du PontGrevenmacher75 05 45-232 (www.bernard-massard.com)

Caves Krier Frères1, montée St UrbainRemich23 69 60-1 (www.krierfreres.lu)_____________________________________

Au 1er étage de la galerie Utopolis cenouvel établissement lance un nouveaustyle de restauration. Le spaghetti en estla base et une vingtaine de sauces sontproposées en accompagnement.

L’originalité est aussi dans la déco quiprofite du très vaste espace avec envedette des boites géantes de tomatespelées et de pâtes. Mobilier design surun confortable parquet. Spaghetti FactoryUtopolis45, bd J.F. KennedyLuxembourg (Kirchberg)26 00 85 15_____________________________________

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A découvrir chez

Zone artisanale, 22 Weyler, B-6700 ArlonTél : 0032(0)63.23.33.22 - Fax 0032(0)63.23.33.30www.side.be - [email protected] lu – ve 14h- 19h, sam 10h- 18h, et sur RDV

SEC by ALIAS !

Les compositions SEC, capables de se développer de manière quasi illimitée peuvent se réaliseraussi dans des grandes dimensions. Complètement autoportante, caractérisée par une grandeliberté d’usage, se plaçant aussi bien contre une paroi qu’au centre de la pièce, elle se prête à laréalisation de meubles-exposition ouverts pour les espaces commerciaux, ou même pour desbibliothèques élégantes et pleines d’accessoires pour l’habitat ou pour les bureaux…

1/1-SIDE+JARDIN 09.10.2003 17:49 Uhr Seite 1

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Franco Fuzio, du Restaurant Mère Nature, nous propose…… LesLinguine auxlangoustines

Ingrédients (pour 4 personnes) 16 belles langoustines 500 g de linguinea. 2 gousses d’ailb. 2 échalotesc. 1 branche de persild. quelques feuilles de basilic4 tomateshuile d’olivesel, poivre

Où le trouver: Au restaurant Mère Nature 55, rue Glesener (Gare)Son vin préféré: Un bon Frascati sera de la fêteSon restaurant préféré: Dal Notaro (mais pas pour une pizza)

Recette: Temps de préparation: 5 minutesTemps de cuisson: 15 minutes

Pour la persillade, hachez finement les ingré-dients de a à d. Conservez un peu de persil etde basilic pour la décoration finale.Faire cuire les linguine al dente. Egoutez etréservez.Ebouillantez les tomates (pendant 2 minutes),retirez la peau et les pépins.Faites chauffer l’huile d’olive (1 cuiller à soupe)dans une grande poêle, y faire revenirquelques minutes les langoustines préalable-ment coupées par le milieu. Reservez auchaud à part.Dans la même poêle, faire rapidement revenirla persillade, ajoutez les tomates. Salez et poi-vrez selon votre goût.Ajoutez les pâtes à la sauce, mélangez.Servir les linguine dans des assiettes bienchaudes, y disposer les langoustines sur ledos. Décorez avec un brin de persil et unefeuille de basilic.

Mère NatureRéservations: 29 55 07, Fermé dimanche

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time off RECETTE

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DIRECTORY time off

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time off CLUB PAPERJAM

LE CLUB PAPERJAM INVITÉ PAR… ...Gales, vins et crémants de Luxembourg

au Pavillon des Caves St MartinLe Club paperJam, c'est, chaque mois, la veille de la parution, l'équipe du magazine qui invite des décideurs à partager une sélection de vins dans un établissement du Grand-Duché.

Les péniches glissent doucement sur la Moselle toute proche et offrent un saisissant contraste avec le balletfébrile du transport des raisins vers le pressoir des Caves qui nous ont accueilli à Remich. C’est dans le par-fum et l’haleine délicieuse exhalée par ce processus qui se déroule pratiquement sous nos yeux, que l’apéritifnous est servi en terrasse. C’est une Cuvée Héritage (Crémant de Luxembourg Médaille d’Or). Marc Gales,notre hôte, nous confie avec émotion que l’appellation attribuée à cette cuvée est un hommage à son père. Il nous dit aussi les promesses que la vendange précoce de cette année laisse entrevoir avec, cette fois, dansle regard, un éclair gourmand et malicieux, conservant toutefois une belle prudence de vigneron raisonnable.

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Marc Gales (Caves St Martin)

Carlo Schneider (Tailormade) et Yves Busschot (Mousel-Diekirch)

Une année exceptionnelle

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CLUB PAPERJAM time off

Time Off 111paperJam 11.2003

Le Pavillon St Martin nous accueille ensuite dans un des sessalons pour débuter une soirée découverte des vins Gales deMoselle luxembourgeoise et des accords que l’on peut réaliseravec les mets traditionnels de la vallée, Marc Gales commen-tant lui-même la dégustation avec une tranquille compétence.A noter que l’intérêt croissant des participants pour ces com-mentaires prouve une fois de plus qu’il reste toujours beau-coup à apprendre sur un vignoble que l’on croit, à tort, sou-vent connaître.

Les deux premiers vins sont servis avec la traditionnelle petitefriture de la Moselle, croustillante à souhait, une des spécialitésdu Pavillon. Le riesling Wellenstein Kurschels Grand pre-mier cru 2001, d’une belle robe jaune dorée est un vin élé-gant, au nez de mûre et d’agrumes, très marqué par desarômes de limon et d’oranges mûres avec une explosion degoûts en bouche. Il possède la structure nerveuse et la dou-ceur garantissant une longue garde.

Le chardonnay Coteaux de Stadtbredimus Grand premiercru 2002, à la couleur jaune pâle et au nez d’amandes, decitron, brioche et vanille en surprend plus d’un! En bouche,attaque fondue, acidité bien incorporée, goût de citron, limons,mirabelle, amandes et griottes, un vin soyeux et à la structurenerveuse soutenue.

Les pinots accompagnent le plat suivant, un savoureux jam-bonneau de porcelet. Tout d’abord, le pinot gris Domaine etTradition 2001, aux notes de brioche, de corynthes et depoire. Très fondu et chaleureux, il fait preuve d’une extraordi-naire harmonie révélant aussi en bouche pêche et abricot etune belle longueur, évoluant vers une fin de bouche finementbotrytisée et vers quelques notes de réglisse… proche de laperfection.

Le pinot noir vinifié en blanc 2001 servi en parallèle, de cou-leur jaune pâle avec une touche dorée, développe un nezcomplexe d’ananas mûr, mirabelle, limons, framboise etpomme. Marqué par sa désacidification biologique, ce pinotnoir enchante le palais par sa finesse, son élégance et sa per-sistance en bouche. Goût de mirabelle et de noyau de pêche,fin de bouche marquée par une belle fraîcheur.

Le pinot gris vin de glace Domaine et Tradition 2002, à larobe jaune dorée et aux arômes de miel, de limons, de poire,de coings et d’oranges, vient à point pour clôturer cette balla-de mosellane sur une note soyeuse en parfait accord avec l’IleFlottante servie en dessert. Bouche finement botrytisée avecdes goûts de poire, miel et raisin sec. Bonne fraîcheur qui,avec les composants sucrés de ce vin de glace, donne uneharmonie parfaite. Goût de noyau de pêche blanche, de poire,de corynthes et de miel. La patience sera récompensée car cegrand vin liquoreux a un bon potentiel de vieillissement.

g

CAVES GALES S.A.53, route de StadtbredimusRemich23 69 90 93

PAVILLON DES CAVES SAINT MARTIN53, route de StadtbredimusRemich23 66 91 02

Grégory Kulus (Euresalife)

Jean Racine (eGlutek)

Marc Neuen (Monster) et Isabel Galiano (Eldoradio)Emmanuelle Job (Luxcontrol)

Jérôme Bloch (Global Golf)

Olivier Noblot (SD Worx)

Nicolas Buck (Imprimerie Victor Buck)

Alain Picquet (KPMG)L'assistance attentive aux explications de Marc Gales

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Index112 paperJam 11.2003

index

Index des entreprises et institutions citées322 entreprises, organisations et institutions citées dans cette édition.Les annonceurs sont signalés en gras.

Entreprises et institutions no. de pages

3com 52

AA'venue International 69ABBL 34, 58Aceralia 56AD REM 38Administration des bâtiments publics 36Advantage 51, 76ALEBA 12Alfa Romeo 48Alti 52, 54Anjilon 55Apsi 34, 40, 53Aquila 74Arbed 56Arcelor 47, 56, 96Architecture & aménagement 83Archives nationales 53Astra 48Auchan 39, 76Audaxis 42Audiolux 43Audiovision 40Autosdiffusion Losch 27

BBadenoch & Clark Luxembourg 55Banque Asiatique de Développement 50Banque de Groof 50Banque Génerale duLuxembourg 12, 46,94, 98Bar à vins des Capucins 104Basic Consulting 115Bauerenzentral 16BCE 26, 40Beaufort international 54Belgacom 52Bertelsmann 43BGL 57BGL Investment Partners 43Binsfeld communication 38, 39Bizart 75Bliz 47BNP Parisbas 39Board of Economic Development 74Bourse de Luxembourg 50, 56Brasserie Mousel-Diekirch 110BT Broadband services 48Buelens Real Estate 47Bureau Line Office 40Bureau Veritas Quality International 40Business Golf Solutions 106

CCafé littéraire Books & Beans 26Caisse d'assurance maladie 10Cap Gemini Ernst & Young 89Carlson Wagonlit Travel Luxembourg 54Caves Bernard-Massard 106Caves Krier Frères 106Caves Saint Martin 110

Cegecom 26, 39, 66Centralmarketing 42Centre commerial Concorde 26Centre d'Accueil et d'innovationpour entreprise 53Cetrel 34, 40, 44CGFP 16CGFP universitaires 16Chambre de commerce 45, 54Chambre des Députés 53Chambre des Employés privés 10Chambre des métiers 76Chambre du Travail 10Cinémathèque municipale 51Cisco 24Clearstream 50Clearstream International 28CLT 46Codenet 53COLT Telecom 8, 39, 52, 53Comed 76Comet 42Comité de conjoncture 74Commission européene 42, 43, 49, 86Commission nationale pour laprotection des données 32Commission nationale pour lasociété de l'Information 45Computacenter Luxembourg 44Computer security researchresponse team Luxembourg 26Confédération luxembourgeoisedes syndicats chrétiens 16Confédération luxembourgeoisedu commerce 51Conostix 26, 40Cressida Technology 54CrossCom 51CRP Henri Tudor 36, 53, 54, 71, 90 Cryptomathic 60CSFF 18, 47, 58Cushman & Wakefield,Haley & Baker 53

DDanone 50Datacenter 40DeLiXL Luxembourg 42Deloitte 52, 53, 81Desing Luxembourg 51Deutsche Borse 50Deutsche Post DHL 13Dexia-BIL 58Digital studio 75Discount Bank and Trust Company 44Dmax 60DuPont Luxembourg 54

EEditions Mike Koedinger 47Editus Luxembourg 54eGlutek 90, 111Eldoradio 111Eleven 78EMRESA 51

Enron 82Entreprise desP&T 2, 22, 26, 40, 51, 52, 78Epson 62Erdemir 47Ericsson 24Erns & Young 53Euresalife 111Euro-VL Luxembourg 46Euronext Bruxelles 56Euronext Paris 56Europe online 48European Fund Administration 44Eutelsat 48Everest 39, 77EVS 44Exceed 52Exceed 54Excilan 24Exell 26Explorator 109

FFarvest 28Fédération des artisans 76Fédération générale de lafonction communale 16Fédération internationalede pétanque 104Fédération luxembourgeoisede l'ameublement 77Fédération luxembourgeoisede pétanque 104Fédération Luxembourgeoisedu commerce 42Fédération syndicale 12, 16Fedil 48, 53Felix Giorgetti 83FEP-FIT 16FNCTTFEN-Landesverband 16Fondation LuxembourgSchool of Finance 30Fortis 46Foxroad 54Fraï Letzebuerger baureverband 16FRS 44Fujitsu services 54

GGales, Vins et crémantsde Luxembourg 110Global Golf 39, 111GlobalSign 60Goodyear 44Grandlink Network 44Groupe 4falk 49Groupe Bruxelles Lambert 43Guineu immobles 50

HHauppauge 48Hewlett Packard 67Hilton 58HMS Luxembourg 58HR One 28

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Index 113paperJam 11.2003

indexHubmethods 42Hyundai/Corean Motor Company 77

IIBM 22, 81Iddifx 77IFBL 58Ikogest 47ILR 22Immo Etoiles 53Imprimerie Victor Buck 44, 111In vino veritas 105INFPC 77Institut des réviseurs d'entreprises 75Intellicast 44Interact 39Internet services provider association 22Interpub 77Intrasoft international 52Investas 43IP Casting 43

JJB Wines 106Jones Lang LaSalle 53

KK&F Furniture 39Kabel Deutschland 48Kess 60Key Job 72Keytrade Bank 48Keytrade Luxembourg 48KPMG 6, 39, 111KPN 52

LLa Coque 39La Luxembourgeoise 75LCGB 10, 16Le Quotidien 53Le Subway 106Lëtzbuerger Land 53Lexmark 60Linster 62Logitech 60Loterie Nationale 78LTI 90Lusat International 44Luxair 53, 103Luxcontrol 39, 111Luxembourg School of Finance 4, 30Luxwinners 58

MMagic Moving Pixel 51Marcom international 54Maxdata 62Mercedes Café 109Mercury Interactive 54Michel Greco 105Microsoft 62Millicom international cellular 47MindForest 101Ministère de l'Economie 74Ministère de la promotion féminine 70Ministère des Finances 50Ministère des travaux publics 36Monster 52, 55, 111Moreno Architecture 83

Morgan Chambers 44Motorola 24, 62Musée d'Histoirede la Ville de Luxembourg 51

NNashuatec 61, 63, 65Netline 74Neutral Gewerkschaft Lëtzebuerg 12Neutrale Verband GemengLetzebuerg Béi Neutral 16New Media Group 54Nico 39Nokia 24

OOCDE 88Office des Timbres 78Office Luxembourgeois d'accréditationet de surveillance (OLAS) 75OGBL 10, 16, 76OLAP 94Optimise 58Orange 64Orbit conseil 77Ordre des experts comptables 75

PPackardbell 64, 66Paper & Salt 39paperJam 39, 51, 54, 55, 59, 79PeopleWare 42Philippe organisation 106PricewaterhouseCoopersLuxembourg 20, 81, 100PrimaCom 48Profil 58Property Partners 53

QQuick 77

RRadio socio-culturelle 46Ranstad Interim Luxembourg 3RCM 54Real Solutions 53Redbox 106Renault 21, 23Restaurant l'Arpège 106Restaurant La Caravelle 39Restaurant le Chiggeri 104, 109Restaurant les Jardins de l'Arpège 106Restaurant Mère Nature 108Restaurant Speltz 104Ricoh 64Roche-Bobois 77Royal Ahold 42RTL Group 43RTL Radio 46RTL Radio Lëtzebuerg 52, 53RTL Télé Lëtzebuerg 53

SSAP 35SAP Belux 52, 54Securitas 49Security exchange commission 84SES Global 43, 44Side 107

Société des FoiresInternationales à Luxembourg 38, 40, 54Société générale Bankand Trust Luxembourg 46Société nationale de créditet d'investissement 46Sollac ambalaj 47Soteg 76Spaghetti Factory 106Staff Interim 77Standard & poor's 43Statec 86Statec 92StorageTek 54Strong 48Sybari 64Syndicat chrétien descheminots luxembourgeois 16Syndicat des employés dusecteur financier 12Syndicat national des employés privés 12

TTango 22, 116Taylormade 110TDC 52TDK 44TechniSat 48Techno trend 48Technoport Schlassgoart 40, 53Telenor 52TELES 48TeliaSonera 52Telindus 22, 40, 52, 54, 88Théâtre des Capucins 51Tiscali 48Tribunal d'arrondissementde Luxembourg 43Tribunal de commerce de Luxembourg 51

UUnion bancaire privée 44Union des employés privés 12Union européenne 84Union européenne de radio-télévision 46Universal Music 101Université du Luxembourg 30, 88Usinor 56Utopolis 106

VVentos 50Verysign 60ViewSonic 66Visual online 26

WWengler Châteaux et Domaines 104Worldcom 82www.elections2004.lu 95

XXerox 64, 66

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à suivre114 paperJam 11.2003

à suivre

paperJam 12.2003Parution: 13 novembre 2003; date limite de réservations: 29 octobre 2003

DOSSIER: Immobilier d'affaires Sur le marché de l'immobilier d'affaires, la situation du

Luxembourg a longtemps été extrêmement complexe, avec untaux de disponibilité proche de zéro. Avec l'émergence de nou-veaux bâtiments et les conséquences du ralentissement écono-mique, l'atmosphère devient progressivement plus respirable.Quels sont les projets majeurs qui sont en train de sortir deterre? Quels sont les principaux acteurs, promoteurs,conseillers? Cette tendance à une plus grande disponibilitéva-t-elle perdurer?

paperJam 01.2004Parution: 4 décenbre 2003; date limite de réservations: 14 novembre 2003

DOSSIER: Spécial “Executive Women” Pour ce dernier numéro de l’année, notre traditionnel rendez-vous “Bilan 2003 - Tendances 2004” est enrichi par un gros plansur les femmes d’influences au Grand-Duché de Luxembourg:ministres, députées, directrices de sociétés ou membres decomités de direction, elles ont toutes réussi leur parcours pro-fessionnel en dépit des préjugés. Qui sont-elles? Que retien-nent-elles de 2003? Qu’attendent-elles de 2004?

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BASIC-CONSULTING 10.10.2003 16:17 Uhr Seite 1

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