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HAïTI PANORAMA NUTRITION de la Les carences en vitamines et en minéraux en Haïti représentent une perte de plus de 56 millions de dollars annuels en termes de PIB. 3,4 L’amplification des interventions d’enrichissement des aliments en micronutriments coûterait moins de 12 millions de dollars par an. (Voir les notes techniques pour de plus amples informations.) Mesures essentielles pour lutter contre la malnutrition : Réduire les retards de croissance par l’amélioration des taux d’allaitement maternel exclusif et des pratiques adéquates d’alimentation de complément. Diminuer l’anémie chez les femmes enceintes et allai- tantes et chez les enfants par l’administration de supplé- ments contenant du fer et de vermifuge. Lutter contre la carence en iode par la supplémentation et l’iodation du sel. Réduire l’insécurité alimentaire chronique par des investis- sements dans l’agriculture, un recentrage sur une production alimentaire durable et la collaboration multisectorielle. Les coûts de la malnutrition Plus d’un tiers des décès infantiles sont imputables à la sous-nutrition, essentiellement parce que celle-ci aggrave les maladies. 2 Les coûts économiques de la sous-nutrition com- prennent les coûts directs, tels que la charge sup- plémentaire pour le système de santé, et les coûts indirects liés à la perte de productivité. L’anémie chez l’enfant est associée à une perte de re- venu de 2,5 % chez l’adulte. 5 La situation en Haïti Plus de la moitié des ménages (58 %) souffrent d’in- sécurité alimentaire. 7 73 % des enfants de 6 à 24 mois sont anémiques. 8 30 % des enfants de moins de cinq ans souffrent d’un retard de croissance, 19 % d’une insuffisance pondé- rale, et 10 % d’émaciation. 2 25 % des nourrissons présentent une insuffisance pondérale à la naissance. 2 Seulement 41% des nourrissons de moins de six mois sont allaités exclusivement au sein. 2 68 % des enfants âgés de 6 à 24 mois ne sont pas nourris selon les trois pratiques d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant recommandées, à sa- voir la diversité alimentaire, une fréquence adéquate d’alimentation et l’apport de lait maternel ou de pro- duits laitiers. 9 Comme l’indique le graphique 1, la prévalence glo- bale des retards de croissance et de l’insuffisance pon- dérale n’a que légèrement reculé au cours des vingt der- nières années ; Haïti n’est cependant pas en voie de réa- liser l’ODM 1c (réduire de moitié, entre 1990 et 2015, le taux présentant une insuffisance pondérale). 6 Comme indiqué au graphique 2, Haïti enregistre des résultats inférieurs à ceux des autres pays latino-amé- ricains appartenant au même groupe de revenus, et af- fiche un taux de retard de croissance comparable à celui de pays africains ayant des revenus similaires. Les inégalités de richesse sont flagrantes en Haïti. Comme le montre le graphique 3, les enfants les plus pauvres présentent 8 fois plus de risques de souffrir d’un retard de croissance que ceux provenant des mé- nages les plus aisés. L’accès insuffisant à l’alimentation, de mauvaises pratiques de soins et les maladies en sont responsables. GRAPHIQUE 2 Haïti affiche un taux de retard de croissance supérieur à ceux de certains pays du même groupe de revenus de la région. RNI par habitant (en dollars de 2008) Prévalence des retards de croissance chez les enfants de moins de 5 ans (%) 0 1000 2000 3000 4000 5000 0 10 20 30 40 50 60 Bolivie Nicaragua Haïti El Salvador Pérou Équateur Guatemala Jamaïque Togo Ghana Gambie Guyane Source : Les taux de retards de croissance sont tirés de la Base de données mondiale sur la croissance et la malnutrition de l’enfant de l’OMS. Les don- nées relatives au RNB sont tirées des indicateurs du développement dans le monde de la Banque mondiale. Photo: Arne Hoel. Notes techniques Retard de croissance : petite taille par rapport à l’âge. Insuffisance pondérale : faible poids par rapport à l’âge. Émaciation : faible poids par rapport à la taille. Les estimations actuelles des retards de croissance, de l’insuffisance pondérale et de l’émaciation se fondent sur une comparaison entre les données les plus récentes d’enquête et les normes de croissance de l’enfant de l’OMS publiées en 2006. Elles ne sont pas directement comparables aux chiffres mentionnés aux graphiques 1 ou 3, qui sont calculés sur la base de la population de référence NCHS/OMS utilisée auparavant. Insuffisance pondérale à la naissance : nourrisson pesant moins de 2 500 grammes à la naissance. La méthode de calcul des coûts liés aux carences en vitamines et en minéraux et à l’amplification des interventions visant à y remédier est disponible à l’adresse suivante : www.worldbank.org/nutrition/profiles Contexte national Classement IDH : 149 e sur 182 pays 1 Espérance de vie à la naissance : 61 ans 2 Risque de décès maternel : 1 sur 44 2 Taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans : 72 pour 1000 naissances vivantes 2 Classement mondial selon la prévalence des retards de croissance : 56 e sur 136 pays 2 GRAPHIQUE 1 Haïti n’est pas en voie de réaliser l’ODM 1 Prévalence chez les enfants de moins de 5 ans (%) Insuffisance pondérale Cible de l’ODM pour 2015 1990 2000 1995 2006 0 5 10 15 20 25 30 Source : Base de données de l’OMS sur la croissance et la malnutrition de l’enfant (chiffres fondés sur la population de référence NCHS/OMS). 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HaïtiPanorama

nutritionde la

Les carences en vitamines et en minéraux en Haïti représentent une perte de plus

de 56 millions de dollars annuels en termes de PIB.3,4 L’amplification des interventions d’enrichissement des

aliments en micronutriments coûterait moins de 12 millions de dollars par an.

(Voir les notes techniques pour de plus amples informations.)

mesures essentielles pour lutter contre la malnutrition :réduire les retards de croissance par l’amélioration des taux d’allaitement maternel exclusif et des pratiques adéquates d’alimentation de complément.

Diminuer l’anémie chez les femmes enceintes et allai-tantes et chez les enfants par l’administration de supplé-ments contenant du fer et de vermifuge.

Lutter contre la carence en iode par la supplémentation et l’iodation du sel.

réduire l’insécurité alimentaire chronique par des investis-sements dans l’agriculture, un recentrage sur une production alimentaire durable et la collaboration multisectorielle.

Les coûts de la malnutrition• Plusd’untiersdesdécèsinfantilessontimputablesà

la sous-nutrition, essentiellement parce que celle-ciaggravelesmaladies.2

• Les coûts économiques de la sous-nutrition com-prennent les coûts directs, tels que la charge sup-plémentaire pour le système de santé, et les coûtsindirectsliésàlapertedeproductivité.

• L’anémiechezl’enfantestassociéeàunepertedere-venude2,5 %chezl’adulte.5

La situation en Haïti• Plusdelamoitiédesménages(58 %)souffrentd’in-

sécuritéalimentaire.7

• 73 %desenfantsde6à24moissontanémiques.8

• 30 %desenfantsdemoinsdecinqanssouffrentd’unretarddecroissance,19 %d’uneinsuffisancepondé-rale,et10 %d’émaciation.2

• 25  % des nourrissons présentent une insuffisancepondéraleàlanaissance.2

• Seulement41%desnourrissonsdemoinsdesixmoissontallaitésexclusivementausein.2

• 68  % des enfants âgés de 6 à 24  mois ne sont pasnourris selon les trois pratiques d’alimentation dunourrissonetdujeuneenfantrecommandées,àsa-voirladiversitéalimentaire,unefréquenceadéquated’alimentationetl’apportdelaitmaterneloudepro-duitslaitiers.9

Commel’indiquelegraphique 1, laprévalenceglo-baledesretardsdecroissanceetdel’insuffisancepon-déralen’aquelégèrementreculéaucoursdesvingtder-nièresannées ;Haïtin’estcependantpasenvoiederéa-liserl’ODM 1c(réduiredemoitié,entre1990et2015,letauxprésentantuneinsuffisancepondérale).6

Commeindiquéaugraphique 2,Haïtienregistredesrésultats inférieursàceuxdesautrespays latino-amé-ricainsappartenantaumêmegroupederevenus,etaf-

ficheuntauxderetarddecroissancecomparableàceluidepaysafricainsayantdesrevenussimilaires.

Les inégalités de richesse sont flagrantes en Haïti.Commelemontrelegraphique 3, lesenfantslespluspauvres présentent 8 fois plus de risques de souffrird’unretarddecroissancequeceuxprovenantdesmé-nageslesplusaisés.L’accèsinsuffisantàl’alimentation,demauvaisespratiquesdesoinsetlesmaladiesensontresponsables.

Graphique 2 Haïti affiche un taux de retard de croissance supérieur à ceux de certains pays du même groupe de revenus de la région.

RNI par habitant (en dollars de 2008)

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Source : Les taux de retards de croissance sont tirés de la Base de données mondiale sur la croissance et la malnutrition de l’enfant de l’OMS. Les don-nées relatives au RNB sont tirées des indicateurs du développement dans le monde de la Banque mondiale.

Photo: Arne Hoel.

Notes techniquesretard de croissance : petite taille par rapport à l’âge.

insuffisance pondérale : faible poids par rapport à l’âge.

Émaciation : faible poids par rapport à la taille.

Les estimations actuelles des retards de croissance, de l’insuffisance pondérale et de l’émaciation se fondent sur une comparaison entre les données les plus récentes d’enquête et les normes de croissance de l’enfant de l’OMS publiées en 2006. Elles ne sont pas directement comparables aux chiffres mentionnés aux graphiques 1 ou 3, qui sont calculés sur la base de la population de référence NCHS/OMS utilisée auparavant.

insuffisance pondérale à la naissance : nourrisson pesant moins de 2 500 grammes à la naissance.

La méthode de calcul des coûts liés aux carences en vitamines et en minéraux et à l’amplification des interventions visant à y remédier est disponible à l’adresse suivante : www.worldbank.org/nutrition/profiles

Contexte nationalClassement iDH : 149e sur 182 pays1

Espérance de vie à la naissance : 61 ans2

risque de décès maternel : 1 sur 442

taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans : 72 pour 1000 naissances vivantes2

Classement mondial selon la prévalence des retards de croissance : 56e sur 136 pays2

Graphique 1 Haïti n’est pas en voie de réaliser l’oDm 1

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Cible de l’ODM pour 2015

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Source : Base de données de l’OMS sur la croissance et la malnutrition de l’enfant (chiffres fondés sur la population de référence NCHS/OMS).

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Solution aux causes fondamentales de la malnutrition

Banque mondialeProduit avec le soutien du Fonds d’affectation spéciale du Japon pour l’intensification de la nutrition.

Les carences en vitamines et en minéraux sont une cause de faim cachéeMêmesiellessontinvisiblesàl’œilnu,lescarencesenvitaminesetenminérauxsontrépanduesenHaïti.

• Vitamine A : Untiersdesenfantsd’âgepréscolaireprésententunecarenceenvitamine A.10LacarenceenvitamineAseraitàl’originede3 200 décèsd’en-fantsparan.3

• Fer : Deux tiers des enfants de moins de cinq ans,troisquartsdesenfantsdemoinsdedeuxanset60 %des femmes enceintes souffrent d’anémie.11 La ca-renceenferaccroîtlerisquedemortalitématernelleetsetraduitpardemauvaisrésultatsscolairesetunebaissedelaproductivitéautravail.

• Iode : Seulement3%desménagesconsommentduselsuffisammentiodé.559 %desenfantsde6à12 ansprésenteraientunecarenceeniode,et29 000bébés

naîtraientchaqueannéeavecdeshandicapsmentauxenraisondecarenceeniodechezlamèredurantlagrossesse.12

Opérations associées à la nutrition conduites par la Banque mondiale en HaïtiLaBanquemondiale fournituneassistance techniquevisantàrenforcerlasécuriténutritionnelledesenfantsdelanaissanceàl’âgededeuxansainsiquedesfemmesenceintes et allaitantes. Ses efforts portent essentielle-mentsurlapréventionetletraitementdelamalnutri-tionchroniqueetdel’anémie.Sesopérations,compor-tentdestravauxd’analyse(évaluationdesprogrammes,unappuià la refontede laPolitiquenationaledenu-trition) ainsi que l’élaboration d’un programme com-munautairevisantàaugmenterl’accèsdesfamillesvul-nérablesauxservicesetàaméliorerleurétatnutrition-nel.Suiteautremblementdeterrequiafrappélepays,laBanquemondialeaenoutreimmédiatementcontri-bué3millionsdedollarsauprogrammed’urgenceduPAM et 1 million de dollars pour appuyer l’interven-tiondel’OPS.

Opérations nutritionnelles de la Banque mondiale en Amérique latine : www.worldbank.org/lacnutrition

La lutte contre la malnutrition présente un bon rapport coût-efficacité : les interventions en matière de

micronutriments ne coûtent de 0,05 à 3,60 dollars par personne et par an. Le

rendement de l’investissement représente de 6 à 30 fois ce montant.13

Graphique 3 La sous-nutrition touche tous les quintiles de revenus – Les mauvaises pratiques d’alimentation des nourrissons et les maladies en sont les causes principales.

Prévalence des retards de croissance chez les enfants de moins de 5 ans (%)

4,7

15,4

25,8

31

32,9

0 5 10 15 20 25 30 35

Les pluspauvres

Deuxième

Troisième

Quatrième

Les plusriches

Source : EDS 2005/2006 (chiffres fondés sur la population de référence NCHS/OMS).

note : Les données présentées dans ce document n’ont pas été actualisées pour tenir compte des impacts du tremblement de terre du 12 janvier 2010.

mauvaises pratiques d’alimentation des nourrissons• Moins de la moitié (44 %) des nouveau-nés sont nourris au sein

dans l’heure suivant leur naissance.2• Moins de la moitié (41 %) des nourrissons de moins de six mois

sont allaités exclusivement au sein.2• 68 % des enfants âgés de 6 à 24 mois ne sont pas nourris selon les

trois pratiques d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant re-commandées, à savoir : i) diversité alimentaire ; ii) fréquence d’ali-mentation adéquate et iii) apport de lait maternel ou de produits laitiers.9 En outre, l’alimentation de complément est généralement de piètre qualité nutritionnelle.

Solution : Aider les femmes et leurs familles à recourir à des pra-tiques optimales d’allaitement et assurer, en temps approprié, l’ap-port adéquat d’aliments complémentaires. Le lait maternel satisfait aux besoins nutritionnels des nourrissons jusqu’à l’âge de six mois, renforce leur immunité et réduit le risque d’infection. Dans les envi-ronnements présentant une forte prévalence du VIH, suivre les prin-cipes et recommandations révisés de l’OMS (2009).15

Charge de morbidité élevée• La malnutrition accroît le risque et la gravité des

maladies.• Les enfants sous-alimentés malades sont plus sus-

ceptibles de mourir que les enfants bien nourris.• Les infestations parasitaires détournent les nutri-

ments du corps et peuvent provoquer des pertes de sang et une anémie.

• 40 % de la population n’ont pas accès à une source d’eau améliorée et 80 % ne disposent pas d’instal-lations d’assainissement.14

Solution : Prévenir et traiter les infections infan-tiles par le lavage des mains et l’administration de vermifuge. Maintenir l’alimentation et donner des suppléments de zinc pendant et après un épisode de diarrhée.

accès limité à des aliments nutritifs• Plus de la moitié des ménages (58 %) souffrent d’insécurité

alimentaire.7• Atteindre la sécurité alimentaire signifie assurer et maintenir

l’accès à la nourriture en quantité et en qualité suffisantes pour tous les membres d’un ménage.

• Face au manque de nourriture ou d’argent les ménages optent essentiellement pour des stratégies consistant à di-minuer la quantité d’aliments ou le nombre de repas par jour. Les adultes réduisent leur consommation au profit des enfants.

• La baisse des prix alimentaires enregistrée à l’échelon inter-national après la crise alimentaire ne s’est pas entièrement répercutée sur les marchés locaux.

Solution : Mobiliser les différents secteurs pour que tous les membres des ménages puissent bénéficier d’un régime diver-sifié et nutritif.

Bibliographie1. PNUD. 2009. Rapport Mondial sur le

Développement humain.2. UNICEF. 2009. La situation des enfants dans le

monde.3. UNICEF et L’Initiative pour les Micronutriments

(MI). 2004. Carences en vitamines et minéraux : Rapport sur les progrès dans le monde.

4. Banque mondiale. 2009. Indicateurs du développement dans le monde (bases de données).

5. Horton S, Ross J. 2003. The Economics of Iron Deficiency. Food Policy 28:51–75.

6. UNICEF. 2009. Suivre les progrès dans le domaine de la nutrition de l’enfant et de la mère.

7. FAO. 2009. L’état de l’insécurité alimentaire dans le monde: Crises économiques – Répercussions et enseignements.

8. Haiti DHS 2005.9. Addendum to the 2005 Haiti DHS, Infant and

Young Child Feeding (IYCF) Practices.10. OMS. 2009. Global Prevalence of Vitamin A

Deficiency in Populations at Risk 1995–2005.11. OMS. 2008. Prévalence de l’anémie dans le

monde. 1993–2005, base de données mondiale de l’OMS sur l’anémie.

12. Ministère de la santé publique et de la population (MSPP) et UNICEF, préparé par l’Institut haïtien de l’Enfance. 2005. Enquête sur la prévalence de la carence en vitamine A et de la déficience en iode en Haïti.

13. Horton S et al. 2009. Scaling Up Nutrition: What will it Cost?

14. Banque mondiale. 2009. Économie du développement, Groupe de gestion des données sur le développement (DECDG).

15. WHO. 2009. HIV and infant feeding: Revised principles and recommendations – Rapid advice.

Solution aux causes fondamentales de la malnutrition Haïti