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SITUATION CORPORATION (pages 2 -3) LE POINT SUR LES ATMP (p. 4) LES PERSONNELS (page 5) DANS NOS ORGANISMES (pages 6 et 7) DANS NOS RÉGIONS(p. 8 à 15) VOS DROITS- QUESTIONS RÉPONSES (page 16) bimestriel édité par le secteur mines de la FNME-CGT prix : 1,41 € n° 974. janvier-février 2018 Le TRAVAILLEUR du SOUS - SOL Le TRAVAILLEUR du SOUS - SOL L e début d’année est l’occasion de rencontres avec les syndiqués lors des assemblées de remise des cartes syndicales. À ces réunions, chacun vient se renseigner, mais surtout se retrouver entre camarades mineurs et veuves afin de partager un moment de réflexion collective sur l’évolution de nos droits particuliers, de nos conditions de vie. De toutes ces réunions auxquelles j’ai pu prendre part ces derniers jours, la préoccupation majeure est la perte de pouvoir d’achat des retraités et veuves, désignés par Macron comme « riches ». Depuis, c’est l’avalanche de prélèvements en hausse (CSG, carburants, taxes…) et rien pour augmenter les retraites. Les menaces aussi s’accumulent sur les régimes spéciaux (SNCF, EDF, RATP…) ; également sur le nôtre et sa CANSSM qui n’ont toujours pas de lisibilité pour les 5 ans à venir car la convention avec l’État n’est toujours pas sur la table. Jean-Paul BOYER EN MARS, ON MANIFESTE ! ÉDITORIAL Bienvenue aux anciens lecteurs du Sous-Sol Lorrain qui ont entre les mains leur premier numéro du Travailleur du Sous-Sol où ils trouveront à chaque fois aussi des informations concernant leur secteur et l’activité de leur fédération… Manifestation à Nancy pour la défense des locaux de l’UL avec des camarades des mines de Fer confrontés à la même problématique à Piennes pour leur Bourse du Travail… La grogne monte ! Mais elle a besoin de se traduire en expression forte et visible. Des manifestations sont annoncées pour ce mois de mars : 7 mars, action nationale à Paris lors de la commission paritaire ARRCO-AGIRC pour préserver le pouvoir d’achat des retraites complémentaires ; 8 mars, journée de lutte pour l’égalité des droits entre les femmes et les hommes ; 15 mars, contre la baisse des pensions. Le même jour sera une nouvelle journée de grève des personnels des soins à domicile et des Établissements pour personnes âgées dépendantes ; 22 mars, pour l’avenir du service public pour les Fonctions publiques, la SNCF et l’Énergie. Une volonté commence à s’exprimer : celle de la convergence des luttes. Oui, y aller Tous Ensemble pour mettre en échec la loi du profit et de la régression sociale généralisée. J.-P. B.

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■ SITUATION CORPORATION (pages 2 -3)

■ LE POINT SUR LES ATMP (p. 4)

■ LES PERSONNELS (page 5)

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■ DANS NOS RÉGIONS�(p. 8 à 15)

■ VOS DROITS-QUESTIONS RÉPONSES (page 16)

bimestriel édité par le secteur mines de la FNME-CGT prix : 1,41 € n° 974. janvier-février 2018

Le TRAVAILLEURdu SOUS-SOLLe TRAVAILLEURdu SOUS-SOL

L e début d’année est l’occasion de rencontres avec les syndiqués lors des assemblées de remise des cartes syndicales.

À ces réunions, chacun vient se renseigner, mais surtout se retrouver entre camarades mineurs et veuves afin de partager un moment de réflexion collective sur l’évolution de nos droits particuliers, de nos conditions de vie.De toutes ces réunions auxquelles j’ai pu prendre part ces derniers jours, la préoccupation majeure est la perte de pouvoir d’achat des retraités et veuves, désignés par Macron comme « riches ». Depuis, c’est l’avalanche de prélèvements en hausse (CSG, carburants, taxes…) et rien pour augmenter les retraites.Les menaces aussi s’accumulent sur les régimes spéciaux (SNCF, EDF, RATP…) ; également sur le nôtre et sa CANSSM qui n’ont toujours pas de lisibilité pour les 5 ans à venir car la convention avec l’État n’est toujours pas sur la table.

Jean-Paul BOYER

EN MARS, ON MANIFESTE !

ÉDITORIAL

Bienvenue aux anciens lecteurs du Sous-Sol Lorrain qui ont entre les mainsleur premier numéro du Travailleur du Sous-Sol où ils trouveront à chaque fois aussi des informations

concernant leur secteur et l’activité de leur fédération…

Manifestation à Nancy pour la défense des locaux de l’UL avec des camarades des mines de Fer confrontés à la même problématique à Piennes pour leur Bourse du Travail…

La grogne monte ! Mais elle a besoin de se traduire en expression forte et visible.Des manifestations sont annoncées pour ce mois de mars :7 mars, action nationale à Paris lors de la commission paritaire ARRCO-AGIRC pour préserver le pouvoir d’achat des retraites complémentaires ;8 mars, journée de lutte pour l’égalité des droits entre les femmes et les hommes ;15 mars, contre la baisse des pensions. Le même jour sera une nouvelle journée de grève des personnels des soins à domicile et des Établissements pour personnes âgées dépendantes ;22 mars, pour l’avenir du service public pour les Fonctions publiques, la SNCF et l’Énergie.Une volonté commence à s’exprimer : celle de la convergence des luttes.Oui, y aller Tous Ensemble pour mettre en échec la loi du profit et de la régression sociale généralisée.� J.-P. B.

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DANS LA CORPORATION

■La non-publication de l’arrêté de nomi-nation des adminis-

trateurs et donc la convo-cation du CA CANSSM et sa mise en place pour retrouver un fonctionnement normal ont été dénoncées vertement comme un nouveau signe de défiance à la pérennité du régime spécial de sécurité sociale minière.Malgré cela, la CGT continue sa réflexion et son action pour peaufiner le contenu de la COG pour répondre mieux aux besoins et affiner nos arguments. La formation sur son contenu, les budgets et le financement du régime ont été d’autant appréciés que la problématique dans les IEG est identique. Des perspec-tives d’action commune se dessinent et c’est tant mieux car se profile une nouvelle attaque sur notre sécurité sociale et nos hôpitaux avec les ambitions du gouverne-ment de contenir et réduire les dépenses sur le dos des assurés sociaux.La COG, qui vient d’être votée (par 11 voix seulement sur 36) au conseil de la CNAMTS, l ’ i l lustre par faitement. La campagne de reconquête de notre sécurité sociale

engagée par la CGT devra être amplifiée pour faire face ensemble.L’action dans les EHPAD donne du souffle et montre qu’il est possible de faire agir dans l’unité des personnels et des usagers et engage-ment a été pris d’investir à plein la prochaine journée d’action qui se dessine pour le 15 mars où 9 organisations de retraités agiront égale-ment sur le pouvoir d’achat notamment.

Convergence des luttes et initiativesNotre secrétaire général a souligné la nécessité des convergences y compris dans notre FNME. Le plan de travail, mis en perspective pour mars, est ambitieux et la bataille pour le service public, avec la grande jour-née qui s’annonce pour le 22 mars, doit être investie par tous. Toutes les initia-tives pèseront et compte-ront au-delà des grèves et autres manifestations. Ainsi, les délégations auprès des députés par exemple notam-ment ceux de la majorité tellement déconnectés des réalités vécues par les sala-riés et retraités.Des prolongements seront donnés à la réflexion du CEF sur la protection sociale avec une communication large pour poser la question de la réappropriation de notre sécu solidaire par le plus grand nombre et faire agir pour la reconquérir.Le travail sur le suivi post-professionnel, par la com-mission ATMP Mines, peut et doit servir à tous (prolon-gements p. 4). Le dossier des plus jeunes de nos mineurs en raccordement, nés après 1957, qui liquideront leur retraite complémentaire à partir du 1er janvier 2019 et pour lesquels des initiatives sont envisagées (le 7 mars à Paris, mais pas seulement) est à mettre en perspec-tive comme nous l’avions fait pour le cumul emploi-retraite.

Ne rien lâcherSi nous ferraillons autant pour la garantie d’avenir du régime spécial c’est que des clignotants s’allument

sur son détricotage. Pas de gouvernance, mais aussi des signes précis comme les retards de remboursement, des feuilles de rembourse-ment qui se perdent, des rap-pels par textos maintenant d’envoyer toute correspon-dance vers Arras, des postes nombreux non pourvus et pas seulement médicaux…Nous nous félicitons du transfert de la pharmacie au nouveau centre de santé de Montceau mais qu’est-ce qu’il a fallu batailler alors que l’engagement en avait été pris…Le décalage de discussion sur la COG est-il annoncia-teur d’un resserrage finan-cier ? De l’abandon de projets considérés comme trop oné-reux ? Du délestage d’activi-tés pas encore à l’équilibre comme les services d’aide à personne ?Sur nos droits, prestations et les moyens utilisés pour les servir aussi nous ne lâche-rons rien (échos des inter-ventions auprès de l’ANGDM p. 6). Des interventions et interpellations seront orga-n i s é e s p o u r r é i nt é g r e r notamment les veuves injus-tement exclues du régime minier.

Renforcer la CGT : une nécessitéL’AG a pris le temps égale-ment de faire le point en termes d’organisation et de règlement des cartes et cotisations. Ont été souli-gnés les progrès importants réalisés dans certains sec-teurs autour d’une activité de proximité sur le SPP, les

droits, l’accompagnement de nos anciens…Dans d’autres nous sommes cependant en difficulté, du fait du vieillissement et nous avons besoin d’élargir le cercle des militants qui interviennent au plus près dans les territoires et bas-sins miniers. L’animateur de l’UFR, venu présenter la démarche engagée de pré-paration de la prochaine conférence, a souligné ce questionnement mis en débat à travers le document d’orientation adressé via Énergies Syndicales à tous les retraités et veuves (ou à disposition auprès des syn-dicats). Il a rappelé l’enjeu d’une construction d’un Conseil national permettant de travailler toutes ces ques-tions. Une journée dense et chargée donc avec de grandes ambitions affichées pour l’avenir. Nous prenons le pari que la nouvelle for-mule du TSS (changement de format, couleur, passage à 16 pages…) approuvée par l’AG Mines, se fera au service de ces ambitions et satisfera nos fidèles lecteurs… � Le�Collectif�mines

Un programme 2018 ambitieuxLes syndicats mineurs se sont retrouvés nombreux à Montreuil ce 1er février pour une journée bien remplie à laquelle participaient également Sébastien Menesplier, secrétaire général de notre fédération, et Laurent Langlard, animateur de l’UFR. Une bonne idée ! Comme celle de Philippe Martinez de participer à notre dernier conseil général de la FNME…

Le Conseil général de la FNME-CGT dans la salle Louis-Viannet.

La tribune du Conseil général de la FNME-CGT : P. Martinez, S. Ménesplier, V. Neumayer, L. Heredia, N. Cano.

NOS SYNDICATS MINEURS

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DANS LA CORPORATION

Action des mineurs en raccordement

■ En effet dès le 1er janvier 2019 tous ceux qui seront mis en retraite vont être soumis au

coefficient dit de solidarité et seront donc ponctionnés de 10 % pendant 3 ans pour permettre de « rééquilibrer les comptes ».

Des alternatives sont offertes aux autres salariés auxquels il est proposé de travail-ler plus pour « effacer cette cotisation ». Les 4 653 mineurs, qui partiront progres-sivement à parti du 1er janvier 2019, ne le pourront pas car leur retraite étant déjà liquidée. Ils sont donc pris en otages.La CGT a évidemment dénoncé verte-ment cette mesure adoptée grâce au vote de trois autres confédérations (CFDT, CFTC et CGC). Nous n’avons de cesse d’intervenir pour qu’il soit rendu justice aux mineurs et qu’ils soient exonérés de cette contribution.Nos administrateurs sont intervenus,

de multiples courriers ont été adressés. Nous avons même invité les mineurs concernés à s’adresser individuellement à l’ARRCO-AGIRC . Rien n’y fait, tout le monde se renvoie la balle d’où notre sai-sine de la commission paritaire qui se réunit ce lundi 7 mars à 10 h, à Paris.Mais pour que le dossier soit pris en compte et traité, la FNME-CGT Mines appelle les intéressés à monter de toutes les régions minières à Paris pour se faire voir et entendre.Et si cela ne suffit pas nous monterons l’action d’un cran…� Hervé�SABBA.

Ce jour se réunira la commission paritaire ARRCO-AGIRC où devrait être traitée la question des mineurs en raccordement nés après 1957 et auxquels seraient appliquées les funestes mesures décidées dans le cadre des économies à réaliser.

■ Ce dossier a pris natu-rellement sa place

dans les débats de la FNME-CGT autour du pôle public minier et du potentiel minier en France et de la nécessité de réouverture de mines, en préservant l’envi-ronnement, en garantissant les statuts et conditions de travail des personnels.Notre réflexion, porte sur la filière industrielle complète,

de l’extraction à la conception finale d’équipements, en pas-sant par la transformation des matériaux.Le Comité exécutif de notre fédération a pris plusieurs déci-sions sur cette thématique :

« La FNME-CGT ne doit-elle pas initier en lançant un grand débat sur la relance de l’activité minière en France ?Plusieurs étapes semblent nécessaires. Tout d’abord un débat confédéral sur ce sujet après construction d’un projet par la FNME-CGT, celui-ci devra mettre en perspective les besoins miniers pour la France, pour les filières industrielles, sidérurgiques ou énergétiques.Ensuite, passer par l’approbation de nos propositions dans les régions et notamment celles les plus concernées par les réserves identifiées.Enfin, mener une campagne syndicale forte auprès des popu-lations, des collectivités locales, des élus et de la représenta-tion parlementaire, de l’État, pour montrer combien la reprise des activités minières servirait l’intérêt général.Cette campagne pourrait s’inscrire dans celle confédérale sur le renouveau industriel avec, pourquoi pas, un lancement sous forme de meeting national en un lieu symbolique ?Il est proposé que le CEF débatte de ces enjeux et propose le lancement d’une démarche revendicative spécifique concer-nant la relance de l’activité minière en France. L’occasion sans doute aussi de faire un bilan exhaustif de ce qu’il existe comme mines (privées aussi) en activité et pas forcément au statut du mineur… »

Les débats du bureau fédéral du 23 janvier 2018 ont abouti à une première décision, la mise en place d’une journée d’étude sur le potentiel et le renouveau minier en France. Cette journée sera la première phase de notre démarche concernant l’avenir minier en France. Une partie de cette journée d’étude sera consacrée à la détermination d’une

démarche spécifique répondant aux questions listées pré-cédemment.Dans la mesure où les enjeux de ce renouveau minier, englobant l’avenir des filières industrielles, ne peuvent être de la seule responsabilité de la FNME-CGT, le bureau fédé-ral décide d’inviter les fédérations de la CGT directement concernées, ainsi que la confédération via le collectif indus-trie. Le but étant d’aboutir à une démarche commune au sein de la CGT.Dans ce cadre, nous vous invitons à participer aux travaux de la journée d’étude « Potentiel et renouveau minier en France. »

Cette journée d’étude sera décomposée en deux parties :

l Matinée, intervention de M. Éric Marcoux (professeur-Chercheur de géosciences à l’université d’Orléans et ancien salarié du BRGM) sur la connaissance du potentiel minier en France, les besoins de matériaux pour l’industrie en 2018 et des perspectives prospectives minières au-delà des connais-sances actuelles.Débats avec les participants.

l Après-midi, Débat entre les participants sur la mise en place d’une démarche CGT de relance de l’industrie minière et des filières industrielles liées à l’industrie minière.

Cette journée d’étude se déroulera le mercredi 11 avril 2018,

Au siège de la CGT à Montreuil De 9 h 30 à 16 h 30.

Inscription auprès du secrétariat de la démarche revendica-tive de la FNME CGT : courriel : [email protected]

Laurent�HEREDIA,�secrétaire�fédéral��et�Jean-Paul�BOYER,�coordinateur�du�secteur�Mines

JOURNÉE D’ÉTUDE FNME CGT

“Potentiel & renouveau minier en France”

7 MARS À PARIS, SIÈGE DE L’ARRCO-AGIRC

Depuis plusieurs mois l’UD de l’Ariège, le comité régional Midi-Pyrénées, la FTM-CGT et la FNME-CGT se sont engagés dans une lutte pour la réouverture de la mine de Salau où il est notamment envisagé l’extraction de tungstène, pour lequel les besoins sont importants en France et couverts par des importations…

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4�-�Le�Travailleur�du�Sous-Sol�-�N°�974 –�Janvier-février�2018

Ce qu’il faut retenirLes mineurs retraités ayant notoirement été exposés à des cancérogènes profes-sionnels peuvent, s’ils le souhaitent, bénéficier d’examens réguliers permet-tant un dépistage précoce d’éventuels cancers liés à leurs expositions, pour aug-menter les chances de guérison. Devant l’absence d’attestation de l’em-ployeur qui rendrait le suivi automatique, nous avons obtenu de la CNAMTS que se mette en place, dans un délai raison-nable, un dispositif particulier : – Muni de la fiche de poste correspondant à son ancien poste et d’un courrier type (remise sur simple demande à [email protected]), le mineur retraité consultera la consultation spécialisée de pathologie professionnelle la plus proche de son domicile.– Un protocole de surveillance sera rédigé par le spécialiste.– Sur envoi d’une demande à la CPAM de son domicile avec le protocole, précisant sa qualité de mineur, le retraité recevra des prises en charge pour les examens correspondant au protocole.Liens utilesProduits classés cancérogèneswww.cancer-environnement.fr/516-Apercu-des-produits-classes-cance-rogenes-pour-lhomme.ce.aspxAnnuaire des consultations de mala-dies professionnelleswww.cancer-environnement.fr/97-Annuaire-consultations-maladies-pro-fessionnelles.ce.aspx

Des évolutions…À l’heure où nous écrivons ces lignes

quelques évolutions sont à noter…Notre démarche CGT (FNME et Confédé-ration) auprès de la CNAMTS a produit des effets. En effet, celle-ci a publié une Lettre réseau (consignes aux équipes de direction des CPAM). Elle reprend ce que nous indiquions et, au dire de la CANSSM, percute le dispositif de dépistage/préven-tion qu’elle a mis en place suite aux mul-tiples interventions des administrateurs et fédérations dont la CGT.En effet, depuis de nombreuses années existait un dispositif dans le régime minier eu égard aux conditions de travail difficiles des mineurs. Les anciens se sou-viennent des cars-photos qui sillonnaient les cités minières pour que des radios régulières soient faites. Les choses ont bien évolué ; les techniques utilisées et préconisées avec le recours au scanner, l’invitation aux mineurs (certains dont l’attestation d’exposition le préconisait) de passer régulièrement des examens.L’éclatement du régime, de la gestion des retraites à la CDC, le transfert de la médecine conseil, puis de la gestion de l’assurance maladie au régime général, ont rendu quasi inopérant ce dispositif. En effet, alors que cela a été nié pendant des années devant nos multiples inter-ventions, voila qu’était reconnu le fait que les fichiers n’étaient plus à jour et que beaucoup (trop) des lettres adressées aux mineurs… revenaient.Il fut donc décidé un dispositif réactualisé de sollicitation des mineurs avec recons-titution d’un fichier de 40 000 anciens salariés ayant été exposés. Une démarche s’ensuit avec l’envoi de 1 000 invitations par mois suggérant aux mineurs retraités de s’y engager par un courrier à l’Assu-rance maladie des Mines (CPAM d’Arras) qui vous renvoie un dossier administratif avec les prises en charge et vous invite à consulter votre médecin traitant pour qu’il vous prescrive les examens néces-saires…

Un progrès, s’il s’agit d’optimiser les SPP existantsLa CGT avait souligné qu’il ne pouvait être question de soustraire les employeurs et le patronat de leurs obligations de finan-cement mais aussi le progrès que repré-sentait la réhabilitation de ce dispositif. Elle avait exprimé ses réserves sur les moyens trop limités mis à disposition, sur le fait que cela ne corrigeait pas les attestations d’exposition de l’employeur insuffisamment remplies ou n’ayant quelquefois même pas été fournies. De plus la CANSSM se limitait aux seuls anciens mineurs encore au régime minier, quid des convertis ayant subi les expo-sitions… Enfin que le recours aux « spé-cialistes » que sont les consultations de pathologies professionnelles ne pouvait être « évacué ». C’est ce que nous avons à nouveau réper-cuté à la direction de la CANSSM lors

d’une réunion pour échanger sur le contenu de la lettre réseau CNAMTS.Notre philosophie est que tous les mineurs ont droit aux dispositifs les plus élaborés et à l’engagement immédiat des moyens adaptés sinon ils subiraient une « perte de chance » et ce n’est pas accep-table. Les deux approchent doivent s’ad-ditionner, en cohérence. Les expositions limitées aux seules fiches employeur doivent pouvoir être enrichies des fiches de poste établies à partir de témoignages attestés de mineurs et collègues sur les nuisances subies et les conséquences à en tirer pour le suivi…Les situations de poly-expositions des mineurs doivent être reconnues car leurs effets s’additionnent et exponentielle-ment. Ce document technique, réalisé par la CGT et le Dr Carré de quelques cen-taines de pages, sur plusieurs substances et régions, a été remis à la directrice Mme Jeantet et sera rendu public par la CGT !Nous sommes sensibles à l’idée exprimée par la CNAMTS qu’une fois les postes et leurs nuisances bien identifiées, l’accord administratif pour le SPP pourrait être quasi automatique (sauf exceptions). Attitude qui tranche avec une espèce de défiance qui a cours encore trop souvent. Cela conduirait évidemment à des pro-grès notoires et sans doute à une moindre dépense pour la sécu, vu les dépistages et soins anticipés…La CANSSM nous dit avoir indiqué à la CNAMTS que pour elle la LR ne concerne que les anciens mineurs qui… sont au régime général et que pour tous ceux qui sont au régime minier c’est le dispositif spécifique CAN qui est la règle : accord sur l’invitation CANSSM à rentrer dans un SPP ou, en cas de sollicitation directe de l’ancien mineur, passage par l’assurance maladie des Mines… La CGT a remis à la CANSSM un projet de lettre à insérer dans le dossier adressé aux anciens mineurs faisant la clarté et optimisant les deux dispositifs et la place des consultations de pathologies professionnelles.La position définitive tant de la CANSSM que de la CNAMTS est… toujours atten-due. Gageons que ce soit pour optimiser le(s) dispositif(s). Une réunion tripartite permettrait sans doute d’y concourir. ■

COMMISSION AT-MP MINES

Du nouveau !SUIVI POST-PROFESSIONNEL DES MINEURS ET DISPOSITIFS SPÉCIFIQUES

La CGT a travaillé à un dispositif médical post-professionnel susceptible de mieux couvrir les risques liés aux différentes expositions, souvent multiples, des travailleurs dans les mines.

La délégation CGT à la CNAMTS : T. Fraquelli (CFD), R. Caudy, F. Hamerla, F. Maugiron, H. Barbonneau et Dr A. Carré.

Exemple concret :les mineurs d’Uranium28�dossiers�adressés�tant�aux�CPAM��(9�concernées)�qu’à�l’Assurance�maladie�des�Mines.�10�accords�de�prise�en�charge�correspondants�aux�protocoles�demandés�:�9�par�les�CPAM�et�1�par�la�CAN.�Des�lettres�de�relances�envoyées�récemment,��1�nouveau�dossier�a�été�accordé�par�la�CPAM�et�3�par�la�CAN�mais�que�partiellement�sur�les�protocoles�demandés.Dans�certaines�situations,�ce�seraient��6�protocoles�différents�qu’il�faudrait�accorder…

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Agir avec les personnels !

■ L a C A N S S M p e r m e t d’avoir une offre globale

qui allie plusieurs faisceaux de soins qui ne peuvent fonction-ner qu’avec des fonctions sup-ports adaptées.Deux axes métiers se pré-sentent désormais :• les professionnels de ter-rains, notamment les aides à domiciles, aides-soignantes en EHPAD et à domicile (SSIAD), les infirmiers et infirmières…• les fonctions supports, res-sources humaines, comptabi-lité, affaires générales, informa-tique…Nous constatons que les diverses restructurations, la compression des budgets de santé, détériorent considérable-ment les conditions de travail

des personnels au service de la santé.Le 15 mars prochain, le syn-dicat CGT CANSSM s’inscrira dans le mouvement national relatif aux conditions de travail dans les EHPAD mais cela ne sera pas son seul objectif. Ce mouvement doit permettre de coordonner notre action pour l’ensemble des salariés de la CANSSM.Ce n’est qu’en alliant nos forces, que nous pourrons faire recon-naître notre utilité aux popula-tions que nous devons exercer dans des conditions de travail acceptables, ce qui n’est plus le cas, malheureusement, vu les restrictions de personnel.Le prochain comité central d’en-treprise se tiendra en juin 2018. D’ici là, nous espérons avoir une nouvelle convention d’objectifs et de gestion répondant à nos attentes.Le syndicat CGT CANSSM ne laissera aucun salarié sur le chemin, ensemble nous devons faire corps pour garantir nos emplois dignement.

CONGRÈS ALÈS 13 février 2018Une délégation de la CE du syn-dicat CANSSM a été invitée à participer au congrès de la sec-tion retraités d’Alès, le 13 février

2018. Cela a été l’occasion de rencontrer les représentants du personnel de la Carmi du Sud et de créer du lien avec les salariés des œuvres du secteur.Cette démarche s’inscrit dans le fil des décisions du congrès du 29 mars 2016, souhaitant main-tenir une cohérence d’actions avec les régions. Ce travail de terrain doit se renouveler sur les autres sites, Carmaux, Nord…

NÉGOCIATIONS EN COURSLa CGT est actuellement solli-citée par la direction générale dans le cadre de négociation pour rénover la rémunération des chirurgiens-dentistes. Cette activité, actuellement défici-

taire, doit retrouver un équi-libre financier permettant de la maintenir au sein de notre régime. Il ne faudrait pas que les cabinets dentaires subissent le même sort que les pharmacies… Parallèlement, une négocia-tion doit s’ouvrir pour un nou-veau mode de rémunération des infirmiers(ères). Le syndicat CGT CANSSM propose des ren-contres avec le personnel pour établir le cahier de revendica-tions. Afin d’améliorer la com-munication entre nos services, si éloignés les uns des autres, vous trouverez, ci-dessous un bulletin de communication pour nous faire remonter vos questions et attentes. ■

PERSONNELS DU RÉGIME

Les responsables du syndicat CANSSM avec leurs camarades d’Alès.

Nouvelle journée d’action

■ Les manques de budgets et de moyens, de personnels ont réduit les

effectifs à la portion congrue amenant une double situation de crise.Celle des personnels en nombre insuffi-sant pour faire face aux soins, aux toilettes à la prise en charge des personnes âgées. Beaucoup se retrouvant en situation de

détresse, de burn-out, de désespoir avec plusieurs suicides…Celle des personnes âgées dépendantes « prises en charge » qui subissent donc cette situation ; une déshumanisation, où elles sont niées et abandonnées. Beaucoup de familles avaient répondu à l’appel de venir soutenir les personnels et prendre en charge pour la journée leurs aînés.Des grèves ont eu lieu, des actions de toutes sortes menées de concert entre personnels, familles et syndicats parmi lesquels la CGT était en première ligne et très représentée dans le secteur.Elle travaille donc légitimement à la pour-

suite du mouvement et a participé à l’ini-tiation d’un nouvel appel à l’action pour ce jeudi 15 mars. À l’heure où sont écrites ces lignes, il n’est pas encore confirmé mais la mobilisation continue de se construire et si ce n’est ce jour, ce sera un peu plus tard mais la CGT ne lâchera pas l’affaire au moment où le gouvernement orchestre une pseudo-concertation (en 3 mois) sur l’évolution du système de santé et des hôpitaux, où la tension est extrême, mais en avertissant déjà qu’il n’y aurait pas de moyens supplémentaires. C’est pourtant d’abord d’un manque de recettes que souffre le système… ■

LE SYNDICAT CGT CANSSM

Le syndicat des personnels CGT CANSSM souhaite pouvoir construire un cahier de revendication des personnels au plus près de leurs préoccupations. L’activité de la CANSSM s’étant recentrée sur l’offre de soins, nous devons collectivement œuvrer pour améliorer les conditions de travail des activités qui nous sont confiées.

LE 15 MARS DANS LES EHPAD

BULLETIN LIEN COMMUNICATION SYNDICAT CGT CANSSMÀ retourner : syndicat CGT CANSSM FNME, 263 rue de Paris 93515 Montreuil

Ou par mail : [email protected] :……………………… ………………………………………… …………………………………………………………… Prénom :………………………………………………………………… …………………………………………

Adresse courriel :…………………………………………………………………………...............................…………………………………………………………………………………………………………………………………………

Site professionnel :……………………………………………………………………..............................…………………………………………………………………………………………………………………………………………

Profession …………………………...........................................................................................................................………………Téléphone : …………………..............................................………………………

Celle du 30 janvier dernier a eu un écho retentissant. En effet 9 organisations avaient appelé à agir pour dénoncer la situation inadmissible et s’aggravant sans cesse dans ces établissements.

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NOS ORGANISMES

■Lors du CA de l’ANGDM du 7 décembre der-nier, les administra-

teurs représentants les fédé-rations nationales ont rejeté unanimement l’amputation de 10 % du budget 2018 des prestations de l’ASS décidée arbitrairement par la DSS et le ministère de tutelle.Cette coupe budgétaire est significative d’une gestion p u r e m e n t c o m p t a b l e e t constitue une marque de mépris envers les mineurs et leurs bénéficiaires.Ces cinq dernières années la tutelle a imposé un a bat-tement annuel de 5 % censé correspondre à la baisse démo-graphique des bénéficiaires.Lorsque l’on sait que l’affilia-tion à notre régime minier a été fermée à tout nouvel embauché dans les mines et que, chaque jour qui passe, la moyenne d’âge des ressortis-sants augmente, appliquer ce critère comptable tourne le dos à la mise en œuvre d’une politique sanitaire et sociale orientée vers une améliora-tion constante de la réponse aux besoins d’une population ayant une moyenne d’âge de 80 ans et 84 ans pour les femmes et veuves de mineurs.

Que fait la tutelle des constats partagés sur les particularités de cette population plus âgée que la moyenne du régime général ? Ou bien encore, qu’en est-il des dispositifs étudiés lors de séminaires sur l’adaptation au vieillissement ? Ou encore du plan « bien vieillir » adopté en CA ANGDM ?Pour nous ce n’est pas en fai-sant passer le rabot à moins 10 % que l’on va créer les condi-tions permettant de répondre à ces enjeux.

Des paroles, et des actes ?Mettre en conformité les décla-rations et les actes en faveur d’une politique privilégiant le maintien à domicile nécessite pour les mineurs de confor-ter les prestations existantes, de permettre d’instaurer des mesures innovantes, d’instau-rer avec les services d’aides à domicile de la CAN mais aussi avec les associations à but non lucratif des actions collectives leur permettant d’améliorer leurs prestations, et de réduire l’écart constaté entre l’évaluation du besoin fait par les assistants sociaux et la capacité des bénéficiaires à assumer le reste à charge.L a r é u n i o n d u C o n s e i l d’Administration de l’ANGDM du 7 décembre 2017 semblait encore, dans le domaine des prévisions budgétaires pour 2018 en matière d’action sani-taire et sociale, conforme aux recommandations bud-gétaires imposées à tous les organismes et institutions sous Tutelle de l’État. À savoir, – 5 % par rapport au budget prévisionnel de l’année pré-cédente.

Il n’en a malheureusement pas été ainsi cette année.

En effet, 48 heures avant la tenue du Conseil d’Adminis-tration de l’ANGDM, un bud-get rectificatif a été imposé à l’agence par la Direction de la Sécurité Sociale (DSS), multi-pliant par 2 l’effort budgétaire pour 2018, soit – 10 %. C’est tout simplement la double peine pour les mineurs.Pour nous, il n’est pas ques-tion que les prestations ASS soient réduites ou suppri-mées si les crédits sont épui-sés (Convention CANSSM-ANGDM, p. 24). Le finance-ment des prestations doit être garanti.Pour 2019, nous n’accepterons aucune baisse du budget, ni de 5 % ou plus.L’adaptation de notre Action Sanitaire et Sociale à l’évo-lution de l’organisation des centres de santé minier voire des libéraux nécessite que soit élargie la prise en charge par prescription dans le cadre du 2-2b des transports pour se rendre auprès du méde-cin généraliste. Nous deman-dons que ce point soit à l’ordre du jour du prochain CA de l’agence.L’essentiel des points abor-dés reviendra au CA de début mars. La CGT a néanmoins insisté sur quelques situations concrètes et notamment sur les fermetures des perma-nences de l’agence, à Carcas-sonne et à Segré.Pour le directeur de l’agence, les permanences de Carcas-sonne devraient reprendre au mois de mars, la personne qui devait faire le remplace-ment en janvier et février de

l’assistance sociale en forma-tion n’est pas venue sans en informer l’agence. Il nous a été donné pour information qu’en 2017, 113 visites ont eu lieu à la permanence de Car-cassonne. Une réflexion doit être engagée nationalement pour le maintien de perma-nence dans les petits bassins miniers ou il reste peu de bénéficiaires.À noter que le ministère (DSS) n’a toujours pas répondu à une demande d’entrevue entre le cabinet du ministre et les fédérations.Des estimations d’exécution budgétaire des prestations ASS arrêtée au 31 décembre 2017 nous ont été données :AT-MP : 63,77 % - Maladie : 118,07 % - 22b : 60,12 % - Vieil-lesse : 91,08 % - Total : 90,42 %L’agence n’a pu répondre précisément sur la baisse de consommation des aides ménagères, pour elle plusieurs facteurs rentrent en jeu.Pour faciliter le suivi, les demandes d’aides la CGT publiera dans son prochain numéro les tableaux d’aides et les barèmes.Des discussions ont eu lieu sur la question de la caution à l’entrée en EHPAD. Des amé-nagements vont intervenir ; nous y reviendrons dans le prochain numéro après que le CA se soit prononcé.Des désaccords persistent sur les conditions de fonctionne-ment, de réunions en région et au niveau national des com-missions avec une direction qui veut « à tout prix réduire les dépenses et moyens des fédérations ». Nous y revien-drons aussi après le CA.� Alain�SOTO.

ANGDMGagner les moyens pour répondre aux besoinsDans le précédent numéro nous avons largement relaté les initiatives, prises de position et actions dans les CA de la CAN et de l’ANGDM pour dénoncer les coupes drastiques de 10 % dans le budget pour 2018.Une commission FNAS vient de se tenir et la CGT a relancé pour enfoncer le clou dans une déclaration liminaire et dans ses interventions…

Les différentes prestations serviesPrestations cumulables avec l’allocation personnalisée à l’autonomieo Aide aux aidantso Aide financière individuelle complémentaire maladieo Conseil en ergothérapieo Aide au déménagemento Maintien à domicile des personnes en soins palliatifso Aide à l’entrée en EHPADo Petits travauxo Frais d’hébergement et de transport liés à une cure thermaleo Aide au transporto Participation financière pour l’achat de produits non pris en charge par l’assurance maladie ou comportant un supplémento Indemnités de funérailles et rapatriement de corpso Aides supplémentaires obligatoireso Aides supplémentaires facultatives

o Aides financières individuelleso Don aux centenaireso Aide à la pédicurieo Aide aux vacances-séjours et activités de proximitéo Aide à l’amélioration de l’habitat et à l’adaptation du logement au handicapPrestations non cumulables avec l’allocation personnalisée à l’autonomieo Aide au retour à domicile après hospitalisationo Aide techniqueo Participation financière pour l’achat de fournitures pour incontinenceo Téléalarmeo Hébergement temporaireo Accueil de jouro Portage de repaso Garde à domicileo Aide à domicile

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NOS ORGANISMES

Conférence Union Fédérale des retraités■ Statutaire entre deux

congrès fédéraux, elle réu-nit les délégués de toutes les sections et syndicats de retrai-tés des Mines et de l’Énergie.Le contexte actuel et les mesures passés vis-à-vis des retraités nous confèrent l’obli-gation d’organiser la riposte.

Ce temps de débats, entre retraités avec la fédération, doit permettre de tracer des pistes revendicatives et d’élire le nouveau Conseil National de l’UFR, « parlement » des retraités de la FNME entre deux congrès.Les documents préparatoires sont à disposi-tion de tous syndicats et sections, il est main-tenant nécessaire de préparer collectivement ce grand événement pour les retraités de la fédération et de réfléchir collectivement à sa participation et aux candidatures au Conseil National.Nous devons travailler ensemble, mineurs, électriciens, gaziers, ancien de l’énergie ato-mique ; hommes, femmes, veufs et veuves à faire que cette conférence soit représentative de ce que sont les retraités de la fédération dans leur diversité, leur complémentarité et leur histoire.

Il nous faut construire ensemble un Conseil National où toutes les composantes de la fédération (Mineurs, IEG, Énergie Atomique) soient représentées pour avoir « voix au cha-pitre » et construire le syndicalisme dont ils ont besoin.Alors bonne préparation à tous les syndicats et sections… et rendez-vous au Cap d’Agde !

Laurent�LANGLARD,�animateur�de�l’UFR

La 6e conférence de notre Union Fédérale des Retraités Mines-Énergie va se dérouler du 14 au 17 mai 2018, au Cap d’Agde (34).

■ L’information, le relais des initiatives sur les réseaux sociaux avec le #8mars15h40, la diffusion des vidéos

qui retracent les situations concrètes alimentent la prise de conscience et la mobilisation. C’est tant mieux. Des femmes mobilisées, des syndicats d’entreprises faisant de cette question une priorité, construisant des revendica-tions et décryptant les inégalités dans leur secteur, ça aide pour envoyer des messages clairs au patronat, aux élus, au gouvernement.Les remises en cause des droits et libertés des femmes, l’obstruction permanente sur les négociations égalité pro-fessionnelle, le blocage des mesures qui permettraient de rendre effective l’égalité, doivent cesser. La CGT, à travers les mobilisations, reposera aussi la place des femmes dans le syndicalisme.Plus que jamais, la CGT est déterminée à conjuguer la lutte pour le progrès social avec celle pour l’émancipation des femmes.

Une initiative, parmi beaucoup d’autres dans la corporation à saluer : AlèsLa Fédération Régionale des Retraités Mineurs et veuves CGT en coordination avec LSR-Cévennes marquera cette journée d’expression et de revendications pour défendre les droits des femmes le jeudi 8 mars à 15 h, salle des Jon-quilles à Cendras.Après une intervention sur cette question fondamentale et débats, il y aura animation et collation fraternelles, conjoint et ami sont cordialement invités.Cette assemblée sera précédée pour les membres de LSR-Cévennes d’une « auberge espagnole » à partir de 11 h.� Monique�PALPACUER

Journée internationale de lutte pour le droit des femmes8 MARS

Un peu partout en France, la CGT sera à l’initiative pour appeler à la mobilisation, pour dénoncer les inégalités de salaires et le blocage du patronat. L’écho en 2017 à partir de la diversité des formes d’action et l’utilisation du web ont permis d’élargir la mobilisation : meetings, rassemblements, délégations, débrayages, votations, port de brassard, débats, tractages, etc.

NVO n° 3566 de février 2018Spéciale Droit des Femmes

� •�Dossier�:�Que�vaut�le�travail�des�femmes�?•�Analyse�:�Quand�les�réformes�Macron�fragilisent�encore�plus�les�femmes•�Enquête�:�Les�femmes�dans�la�CGT

3�e -�commandes�par�Internet�ou�auprès�des�militant(e)s�CGThttps://boutique.nvo.fr/#/common/product-article/159

La délégation « mineurs » à la précédente conférence UFR à La Napoule.

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DANS NOS RÉGIONS

■ Des informations spécifiques avaient été organisées avec Richard

Caudy administrateur CAN et membre du bureau de la FNME et Martial Auber-tin secrétaire général du syndicat des mineurs du BHL sur les interventions à domicile et sur l’aide aux aidants. Appré-ciées par les participants car répondant

à des besoins concrets pour nos adhérents à la moyenne d’âge toujours plus élevée, avec beau-coup de veuves, et tous dans une situation délicate avec la chute du pouvoir d’achat, les mauvais coups du gouvernement.Évidemment les questions de droits et de réponse aux besoins de santé ont été au centre des débats à l’heure où le régime minier n’a toujours pas de COG et où le CA ne peut plus fonc-tionner faute de publication des administrateurs désignés. C’est inquiétant mais pas question de baisser les bras, on continue d’agir et d’être présents comme dans les permanences régulières voire dans des actions juridiques où a été salué l’engagement de René Hoffmann qui n’a pas hésité à faire le déplacement sur une journée à Paris pour régler

un problème. Les bilans d’activité très riche ont établi que les deux sections dans toutes les initiatives et actions organisées par le syndicat. LSR est un des créneaux occupés à la satisfaction de tous comme l’ont souligné les inter-ventions de Grazia Amendolia et Odette Michels.

Le bilan d’organisation a été fait précisé-ment et un appel au renforcement lancé. Les situations financières sont saines, comme l’ont souligné les commissions de contrôle et ont été adoptées à l’una-nimité. Jean-Louis Cours ayant souhaité pouvoir passer la main à la prochaine AG.Martial Aubertin salua le travail impor-tant fait dans les deux sections, le riche bilan et invita à poursuivre aussi assidû-ment dans les actions à venir.Les bureaux ont été reconduits et Chris-tian Farneti réélu à Behren comme Secrétaire. À Creutzwald, Roger Stark a passé la main car l’activité est trop prenante par rapport à d’autres enga-gements, mais restera au bureau ; René Michels qui a insisté longuement sur l’importance des questions AT-MP et le soutien dont peuvent bénéficier les adhérents dans leurs démarches, a donc été élu Secrétaire.

René�MICHELS��(ci-contre)�et��

Christian�FARNETI.

BEHREN ET CREUTZWALDAG et infos

C’est une tradition bien ancrée à présent à Behren et Creutzwald de réunir les adhérents en début d’année pour les remises de cartes et faire le point de la situation. Christian Farneti et Roger Stark ont assuré cette tâche.

RETRAITE POUR LES MINEURS RECONVERTIS À EDFLa dernière ligne droite

■ Durant les années 1990, des actions revendica-

tives à l’initiative de la CGT ont permis d’obtenir du gouver-nement l’engagement d’une négociation à EDF pour per-

mettre de corriger les écarts de carrière constatés entre les reconvertis et les autres personnels.Le 24 janvier 2003 a été signé un accord qui a permis de réaffecter un nombre signi-ficatif de niveaux de rému-nération au profit des recon-vertis, ainsi que la création d’une prime calculée à la

liquidation de la pension. La formule de calcul était basée sur les différences de niveaux de pension entre une carrière complète IEG et une carrière CDF + EDF.

Depuis 2003, plusieurs réformes des retraites ont entraîné des modifications réglementaires qui ont porté préjudice à cette population des reconvertis et il a fallu de nouveau engager des actions pour obtenir une déroga-tion pour les mineurs de la règle du cumul emploi-retraite. Grâce à l’opiniâtreté de la CGT cette dérogation a été intégrée dans la loi de financement de la Sécurité Sociale 2016, ce qui permettait aux mineurs ayant liquidé leur pension des mines de pouvoir continuer à valider des trimestres dans le régime des IEG.

Jusqu’au bout de leur carrière au sein des IEG, la CGT n’a cessé de porter une grande attention pour faire respecter les engagements pris et c’est encore le cas actuellement sur la prime différentielle et sur la prise en compte de la pénibi-lité dans les périodes validées au régime minier. Il ne reste plus que 300 mineurs encore en activité actuellement mais l’heure du départ en retraite va bientôt sonner et nous allons rester vigilants jusqu’au der-nier partant ! � Pascal�COTTIN

Plus de 3 000 mineurs des différents bassins ont bénéficié, à partir de l’année 1985, des dispositions de la convention CDF-EDF de 1984 relatives à la reconversion professionnelle organisations avaient appelé vers des unités d’EDF (Distribution et Production principalement).

PLUS DE 300 LUTTES GAGNANTES EN 2016-2017 POUR LA CGT !La�CGT�organisait�une�première�ce�14�février�:�rassembler�des�témoignages�sur�les�luttes�gagnantes�de�ces�deux�dernières�années.�Plus�de�200�militants�étaient�présents�à�Montreuil,�une�trentaine�d’entre�eux�témoignant�de�leurs�luttes�et�de�leurs�cortèges�de�victoires.�«�Ce sont plus de 300 luttes gagnantes que nous avons engrangées entre 2016 et 2017�»,�a�débuté�Virginie�Gensel-Imbrecht,�

dirigeante�de�la�CGT.�«�Qu’il s’agisse de grèves, d’actions juridiques, ces bons résultats se reflètent ensuite lors des élections, et nous permettent de gagner des adhérents�»,��a-t-elle�continué.�Et�d’encourager�les�militants�français�à�s’inspirer�de�leurs�camarades�Outre-Rhin,�métallos,�qui�sont�parvenus�à�arracher�une�augmentation�de�3,4�%,�ainsi�que�la�possibilité�de�choisir�un�temps�partiel�à�28�heures,�

pendant�une�période�donnée.Ont�témoigné�:�FHS�Services,�construction�;�Salon�de�coiffure�du�boulevard�de�Strasbourg�;�Clinique�du�Pont�de�Chaume�;�santé�;�Cyclocity,�transports�;�Storengy,�gaz�;�Mairie�d’Auch,�collectivités�;�Clinique�de�l’Ormeau,�santé�;�Guichet�SNCF�à�Quimper,�transports�;�ASH,�médias�;�Hutchinson,�Chimie�;�Douanes�d’Évreux,�services�publics�;�ACC-IM,�matériel�ferroviaire�;�

La�poste,�services�publics�;�Branche�transports�;�MIN�de�Rungis,�sans-papiers…

«�Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent�»�Victor�Hugo«�Ceux qui luttent peuvent perdre, ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu�»«�À chaque fois que l’on gagne, on démontre qu’une autre répartition des ressources est possible�»

Les participants à l’AG/Infos de Behren.

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DANS NOS RÉGIONS SUD – OUEST

■ Alain avait adhéré à la CGT lorsqu’il tra-

vaillait à l’usine Stemat du Gua à Aubin installée dans le cadre de la reconversion lors de la fermeture des mines souterraines.

À la suite d’une longue grève dans cette usine, il avait fait partie des

nombreux embauchés à la mine à ciel ouvert en 1975.Et, tout naturellement, il poursuivait son engagement en adhérant au syn-dicat des mineurs CGT de l’Aveyron.Fidèle militant de notre syndicat, il fut de toutes les manifestations et grèves.Agent au Comité d’entreprise, il s’était mis au service de tous les mineurs et de leurs familles pour les activités sociales et culturelles.Retraité, il s’occupait toujours de la comptabilité et de l’organisation de son syndicat des mineurs où il aimait retrouver ses camarades tous les mardis matin lorsqu’il n’était pas en voyage en camping-car avec son épouse.

Alain pouvait parfois paraître bougon mais il avait vraiment « le cœur sur la main » à tel point qu’il était apprécié de beaucoup.Il nous quitte bien trop tôt, et laissera un grand vide dans notre syndicat.S e s o b s è q u e s o nt e u l i e u j e u d i 8 février à 10 h au crématorium de Capdenac, puis à 14 h 30 au cimetière d’Aubin ; ni fleurs ni plaque ni cou-ronne.À Régine son épouse et ses enfants, à Pilar sa maman, à ses proches et à ses nombreux amis, le Syndicat des Mineurs CGT adresse ses fraternelles condoléances.

Le�Secrétaire�GénéralJean�Paul�BOYER

SYNDICAT DES MINEURS CGT AVEYRON

Hommage à Alain MoranchelNotre camarade Alain MORANCHEL vient de nous quitter à la suite d’une maladie impitoyable qui l’aura terrassé en quelques semaines.

■ Après avoir adhéré en 1977 à la CGT, il aura occupé d’importantes

responsabilités tant professionnelles qu’interprofessionnelles.Son engagement dans la CGT a été rapide. Peu après son adhésion, il s’est vu confier de nombreuses responsa-

bilités. Il a été secrétaire général du syndicat des Mineurs de la Crouzille de 1980 à 1999 (fermeture des mines) et naturellement Secrétaire du comité de coordination des syndicats CGT des mines d’uranium. Il a porté la démarche revendicative en occupant le mandat de délégué syndical sur la même période.Patrick a été membre du bureau de la fédération du Sous-Sol de 1983 à 1996.Très préoccupé par la situation dans son bassin d’emploi, il a été Secrétaire

général de l’Union Locale de Limoges Sud et Secrétaire de l’Union départe-mentale CGT de Haute-Vienne.

Les Obsèques ont eu lieu le samedi 27 janvier précédées d’un rassemble-ment à 10 h 00 Mairie d’Ambazac (87) où un hommage lui a été rendu.

La fédération et le syndicat des mineurs de l’Uranium saluent la mémoire et l’engagement de Patrick et présentent à la famille leurs sincères condoléances.

URANIUM VENDÉE

Hommage à Patrick MancoisNous avons la tristesse de vous faire part du décèsde notre camarade Patrick MANCOIS, ancien responsable à la fédération des travailleurs du sous-sol, dans sa 63e année.

■ Avec la présence de Jean-Paul Boyer nous avons toujours ce qu’il faut… Qui

plus est dans un cadre bien défini puisque nous nous sommes plongés dans les ques-

tions de prévention en santé et de la problématique des vaccinations. C’est l’actualité pour toute la population mais aussi pour nos anciens, appré-ciant les campagnes et la prise en charge par le régime minier.Il ne se passe pas un jour sans que l’exploitation de la mine d’or ne soit attaquée sur la pollution qu’elle aurait engendrée. La question de l’arsenic revient souvent mais nous tenons à rappeler que les mineurs en ont subi aussi les conséquences. Nous sommes engagés dans le tra-vail de la commission AT-MP mines pour créer les conditions de la meil-leure information, du dépistage, menés avec les moyens adaptés pour nos adhérents et collègues. Le suivi post-professionnel c’est impor-tant et il nous faut gagner qu’il soit à

la hauteur des nuisances subies.Il n’y a aujourd’hui plus d’œuvres du régime minier dans le secteur mais les besoins en santé sont réels dans cette

zone rurale et nous suivons donc de près comment ils sont pris en charge. Jean-Marc Denat qui siège à la Carmi Sud porte ces questions avec les autres conseillers et administrateurs CGT. Bernard Vermerch a interpellé le préfet récemment dans le cadre de la commission locale mais toujours pas de réponse. S’il n’y a plus d’œuvres, on nous a fait partir la perma-nence ANGDM et cela ne nous va pas du tout et il est hors de question que nos mineurs soient abandonnés.La question du moment qui préoccupe est l’abattement de 3 % que vont subir nos camarades en raccordement, nés après le 1er janvier 1957 et qui partiront en retraite complémentaire à partir du 1er janvier 2019. Avec quelques dizaines de concernés nous nous inscrirons évi-demment dans les initiatives qui seront décidées.Nous porterons ces questions à l’AG Mines et à la formation qui se déroule-ront le 1er février à Montreuil par Freddy Forato.� Jean-Marc�DENAT.

Réunion d’information et de rencontre avec les adhérents

Journée chargée que celle de ce mardi 30 janvier. C’est un rendez-vous attendu par nos adhérents, pour se retrouver, diffuser le matériel syndical pour l’année et mettre à jour les cartes. Mais c’est aussi prendre les infos, sur ce qui évolue dans notre territoire, dans le secteur mines et préparer les prochaines initiatives.

SALSIGNE

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■ Bien sûr les militants des sections syndicales du Gard mais aussi de

l’Hérault et de l’Ardèche étaient présents.

Une information générale sur les pro-blématiques hospitalières et notam-ment l’hospitalisation à domicile a été donnée à la satisfaction des pré-sents car c’est l’actualité. Ces problé-matiques de l’hôpital et des EHPAD nous concernent directement en tant qu’usagers mais aussi par les conditions toujours plus délicates de travail. Les représentants des personnels présents nous ont confirmé l’exaspération de ceux qui tentent l’impossible au quoti-dien avec le manque de moyens et qui s’est exprimée fortement le 30 janvier. Ils s’organisent pour agir à nouveau le 15 mars prochain à l’occasion de la pro-chaine journée d’action.La situation économique et sociale à laquelle sont confrontés les salariés et retraités en général a été au centre des débats qui ont suivi : Pouvoir d’achat – santé – services publics…La discussion a été très nourrie sur l’ensemble des dossiers spécifiques mines ; l’avenir du régime minier et les conséquences de sa remise en cause ont été fortement soulignés comme l’importance de le maintenir pour les

retraités mineurs toujours plus âgés voire de l’améliorer pour répondre aux besoins de l’ensemble de la population. Proximité et gratuité, accessibilité sont synonymes d’efficacité.Cela signifie la prise en compte du main-tien des emplois et des revendications du personnel médical, paramédical et administratif. Ce fut largement souligné avec les témoignages sur les difficultés qui sont vécues au quotidien.Les revendications, que ce soit la garantie des droits acquis (chauffage, logement) l’ANGDM avec une action sanitaire et sociale répondant réellement aux besoins, les révoqués de 1948-1952, les 17 % (devenus 35,1 %), n’ont pas échappé aux débats et aux perspectives et initia-tives d’actions à venir :- le congrès de l’Union locale d’Alès, les 5 et 6 avril- le congrès de l’USR Gard du 25 et 26 avril- la conférence UFR du 14 au 17 maiLa manifestation des retraités du 15 mars ainsi que la nécessité du renforcement de la CGT ont aussi été à l’ordre du jour d’une journée bien remplie…

Francis IFFERNET.

Information et AG de la Fédération régionale des Cévennes

Ce 13 février 2018 à Alès, s’est tenue l’Assemblée générale de la fédération des retraités mineurs des Cévennes. Avec la participation de J.-P. Boyer, coordinateur national secteur Mines, d’Aurore Dutailly, secrétaire générale CGT du personnel de la CANSSM, de Karen Rossi de la FNME et membre du Conseil d’Administration de la CANSSM et de J. Sagnier, USR Gard il y avait de quoi faire…

ALÈSDANS NOS RÉGIONS SUD – EST

■ Le président de séance Alain Soto, entouré de 2 assesseurs (Jean-Luc

Baudry et Michel Filippi), rend un hom-mage aux disparus, souligne la présence à nos travaux de Jean-Paul Boyer respon-sable de la coordination mine de la FNME ainsi que Nicolas Margossian, membre de la commission exécutive de l’union locale de Gardanne en l’absence d’Eddy Tenza Secrétaire général de l’Union Locale.Le rapport d’activité présenté par Guy Bonnet, secrétaire général sortant, por-tait sur les trois années écoulées. Il s’est ensuivi une large discussion sur son contenu. Il est approuvé à l’unanimité des membres présents.

Le bilan financier, présenté par Michel Filippi, est validé par la com-mission financière et de contrôle sortante. Suit un débat sur la présen-tation année par année. Il est adopté à l’unanimité des membres présents.Une présentation et une discussion sur la cotisation syndicale ont suivi. Après de larges débats sur le fait que les décisions prises au 18e congrès ne nous ont pas permis d’augmenter les cotisations pendant trois ans, il est décidé d’avoir une augmentation régulière chaque année, et qui sera formalisée en AG de fin de chaque année pour permettre de tendre au plus vite au 1 % pour les syndiqués retraités.Pour 2018, il a été proposé d’augmen-

ter de 4 e les retraités ayant liquidé leurs retraites normales après 2001 et d’aug-menter de 2 e ceux qui l’ont liquidée avant 2001, et de ne pas toucher au tarif des veuves. Dispositif adopté à la majo-rité des présents, 2 abstentions et 1 contre.

Pour l’avenirLe document d’orientation pour les années à venir a été présenté par Guy Bonnet. Il aborda nos perspectives de luttes dans la corporation et sur le bassin minier, nos capacités de mobilisations et de résistances pour le pouvoir d’achat, la santé et l’accès aux soins.Après de longs débats avec des interven-

tions de Jean Paul Boyer sur le régime minier et sur le dossier de la retraite complémentaire, un vote global sur le document d’orientation est soumis aux congressistes qui l’adoptent à l’unani-mité des membres présents.Décision est prise d’interpeller le député de la circonscription sur l’avenir du régime minier dans un premier temps par une délégation du secrétariat et sui-vant les retours, par une initiative plus large, mais aussi d’interpeller l’UP 13 sur le dossier des retraites complémentaires.Les futures instances furent présen-tées par le président de séance :Secrétaire général Guy Bonnet, adjoint Michel Filippi, entourés pour la trésorerie de Marie-Hélène Abrachy. Le secrétariat étant complété par 5 membres : Bernard Mrozinski, Jean Luc Baudry, Norbert Sassi, Alain Soto et Abdelkader Benhamou. Pour la CFC sont proposés Martine Moret, Christian Ortega et Philippe Bodas.Le congrès s’est pro-noncé à l’unanimité POUR ces proposi-tions.La clôture fût parta-gée par Guy Bonnet (ci-contre), et J.-P. Boyer, avec une large information donnée sur la prévention en santé.� Alain�SOTO

PROVENCE Syndicat CGT des mineurs : 19e congrès

Comme le prévoyait la 4e résolution du 49e congrès Confédéral, nous avons tenu notre 19e congrès au Puits Yvon-Morandat à Gardanne.

Les congressistes du 19e congrès des mineurs de Gardanne.

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11�-�Le�Travailleur�du�Sous-Sol�-�N°�974 –�Janvier-février�2018

RÉGIONS EST

■ C’est le mardi 2 février 1965, vers 0 h 30 qu’une

explosion s’est produite dans le quartier de Marthe à moins 706 mètres au Puits 7 d’Avion. 21 mineurs étaient occupés à des travaux divers dont l’éva-

cuation du grisou d’un chan-tier en creusement dont la ventilation secondaire avait été arrêtée pendant 2 jours pour des raisons économiques, contribuant à l’accumulation de grisou. Notre camarade Désiré Guyot, délégué mineur CGT, a situé clairement la responsabilité des houillères nationales, après avoir à multiples reprises mit en garde sur les taux élevés de grisou dans ce chantier. Je le cite : « Après tout arrêt de la ventilation secondaire, celle-ci doit être remise en marche longtemps à l’avance pour que les conditions normales d’aérage, dûment vérifiées, soient rétablies avant le retour du personnel. »

Cette disposition n’a pas été appliquée.Vous pouvez me dire pourquoi, après tant d’années, rappeler les causes de cette catastrophe,

dues au non-respect de la réglementation, et surtout les mises en garde du délégué à l’hygiène et la sécurité. Aujourd’hui , i ls veulent réduire le rôle de la médecine du travail et du CHSCT réunis dans une commission avec le Comité d’Entreprise.Ces décisions diminuent la représentation syndicale, empêchent le CHSCT de jouer son véritable rôle en matière de protection sociale et de sécurité, évite à l’employeur d’être reconnu responsable d’accidents graves.Me remémorant certains discours officiels lors de c at a s t r o p h e s , lo r s d e l a fermeture de l’exploitation charbonnière, que de vœux pieux, de phrases généreuses, mais rarement suivis d’effets. Honorer une corporation c’est traduire ces mots par des actes. Nous sommes loin du compte si l’on évoque les

licenciés de 1948, les droits des retraités et veuves. L’histoire nous démontre que, malgré leur courage, leur patriotisme, les mineurs n’ont obtenu en réponse que la répression… Rappelez-vous, pour des raisons de sécurité, est installé Méthamine, aujourd’hui, géré par un groupe privé qui veut s’étendre en exploitant le charbon de couche et réalisant des bénéfices importants.Cette manne financière gérée publiquement aurait per-mis de financer nos retraites minières qui sont les plus basses, notre Sécurité Sociale Minière, des soins de hauts niveaux à nos mineurs silico-sés ou atteints de la BPCO et asbestose.L e r a p p e l d e c e s f a i t s , nécessaire, car aujourd’hui après Hollande, c’est son fils spirituel qui presse un peu plus les retraités et veuves au niveau national. ■

CATASTROPHE D’AVION

Commémoration le 2 février

Extraits de l’intervention de Raymond Frackowiack.

HOMMAGELe 6 février 2017, notre camarade Roland SCHENREY est décédé. Syndiqué�de�longue�date�et�militant�au�sein�de�son�entreprise�Maisons�&�Cités�(ex-SOGINORPA)�d’abord�et�ensuite�auprès�de�la�section�des�retraités�Maisons�&�Cités�de�Bruay-la-Buissière,�il�luttait�depuis�plus�de�cinq�ans�contre�la�maladie.Il�laissera�le�souvenir�d’un�camarade�toujours�jovial,�prêt�à�rendre�service�et�participant�aux�combats�de�la�CGT.À�son�épouse,�ses�enfants�et�petits�enfants,�à�toute�la�famille,�nous�présentons�nos�sincères�condoléances. Jacques LEROUX.

CENTRE DE SANTÉ D’ANZINLa CGT pose ses conditions■ Elle l’annonce en conférence de

presse, le transfert se fera sous son contrôle. Elle veillera à ce qu’aucune des spécialités présentes ne se perde en route. Des consultations ont déjà disparu : médecine physique, vasculaire, ORL, tabacologie, psychiatrie. Des rumeurs avaient laissé entendre cet automne que le centre tout entier était menacé. À la mi-novembre, la CGT rencontrait la directrice générale Filiéris Patricia Ribeaucourt qui rassurait : « pour la c ar diol o g i e , l a d e r m at ol o g i e , l a rhumatologie et la pneumologie, c’est bon. L’avenir de la chirurgie vasculaire et de l’orthopédie c’est bien moins net ». À chaque transfert, c’est le même jeu, notent les militants : « Des spécialités sont supprimées. »La CGT agit depuis des années contre le dépeçage du régime minier – « cette situation c’est le résultat d’une politique nationale, européenne, c’est la remise en cause de l’accès aux soins pour les plus démunis, dans le cadre d’une politique d’offre de soins marchande » – a fixé une condition indépassable : « Aucune suppression des spécialités actuelles, à Anzin, avant transfert. » Pour la radiologie, désormais assurée à l’hôpital, c’est raté. Il faudra prévoir le transport en ambulance, mais il doit être pris en charge à 100 %.

Du neuf depuis…Le déménagement (dermatologie, rhu-

matologie, pneumologie, cardiologie) à neuf arrêts de tram, place Henri-Durre, est prévu pour le 1er juillet, dans un bâti-ment neuf, à Bruay Thiers, en tant que locataire…Seuls les deux médecins généralistes resteront à Anzin, rue Jean-Jaurès où sera aussi maintenu « un cabinet de médecine non dédié » qui hébergera sans doute de la cardiologie.Pour la CGT, la bataille continue pour que soient tenus les engagements vis-à-vis des mineurs : gratuité, qualité, proximité, accessibilité des soins et que ceux-ci soient transcrits dans la nouvelle COG. La région a déjà trop perdu d’offre de santé, ça suffit. Il faut renverser la logique mar-chande et répondre aux besoins…R.�F.

SUIVI POST-PROFESSIONNEL DANS LE NORDLa�CGT�interpelle�Mme�Ribeaucourt,�directrice�de�la�Carmi,�par�courrier.�En�effet�à�l’occasion�de�sa�conférence�de�presse�à�Anzin,�les�mineurs�présents�nous�ont�affirmé�que,�dans�tout�le�secteur��de�Douai-Valenciennes,�le�SPP�n’est�plus�assuré…Se�rendre�dans�les�établissements�du�Pas-de-Calais�où�existent��des�conventions,�c’est�80�km�par�exemple�pour�Liévin.�Alors�que�l’hôpital�Tessier�à�Valenciennes�du�groupe�AHNAC,��avec�le�transfert�du�service�radiologie�d’Anzin�à�l’hôpital�pourrait�très�bien�assurer�ce�service.Nous�attendons�donc�avec�impatience�les�précisions�de��la�directrice�sur�le�sujet…

PERMANENCE GGT MINES-ÉNERGIE EN MAIRIE DE WAZIERSC’est�avec�plaisir�que�le�syndicat�CGT�Mines-Énergie�du�Douaisis�et�environs,�vous�annonce�la�création�d’une�permanence�Carmi�tous�les�premiers�mardis�du�mois�de�10�h�à�12�h,�à�l’initiative�de�militants,�professionnels�du�régime�minier.Claudine�FERMEN,�Renée�ANDRÉ�et�Maria�CANIVET,�anciennes�professionnelles�de�la�Carmi,�vous�y�attendent�pour�répondre�et�faciliter�vos�démarches�administratives�auprès�du�régime�minier�et�feront�que�leur�engagement�soit�à�la�hauteur�de�vos�attentes.Le�TSS�relaiera�volontiers�dans�une�prochaine�édition�son�fonctionnement.�� La section du Douaisis.

Les militants CGT présents à la conférence de presse à Anzin.

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12�-�Le�Travailleur�du�Sous-Sol�-�N°�974 –�Janvier-février�2018

RÉGIONS ESTSOUSCRIPTION PERMANENTE Décès de Popol JACQUES, 86 ansM. GIULIANI Gérard d’Albertville (73) 100 eMme RAK Solange de Tarascon (13) 22,50 eM. LAZZAROTTO Orféo de Fontoy (57) 145 eSection de Moyeuvre (57) 100 eMme CLÉMENT Odette de Piennes (54) 20 eSection de Piennes (54)254,40 eM. ERNEST de Dieulouard (54) 5 eMme PANATO de Longwy (54)22,50 eMme BUGLI de Paulhan (34) M. TABAGLIO de Joudreville (54)

Anonyme de Piennes (54) 30 eMme BINOT de Piennes (54) 7 eM. CESARONI de Bouligny (55)100 eM. GIORGINI Patrice de Piennes (54) 6 eM. STELLA Noël de Tucquegnieux (54) 5 eM. BERTAZZONI Joseph de Mercy-le-Bas (54) 10 eMme BOUGOURZI Jeanne de Mercy-le-Bas (54) 20 eFamille DARANTI Iolé de Landres (54) 5 eM. MOROSI Armando de Ste-Marie-aux-Chênes (57) 10 eM m e F E R R E I R A Yvo n n e d e Boismont (54) 50 eMme MANENTE Élise de Piennes (54) 30 eM . M O R E L L E F r a n c i s d e Joudreville (54) 5 eAnonyme de Piennes (54) 10 eMme SKOCZYLAS de Bouligny (55)50 eMme CLÉMENT Odette de Piennes (54) 20 eAnonyme de Bouligny (55) 50 eM . CA M P O LU CC I A l a i n d e Bouligny (55) 50 eFamille CAPONI-CARPENTE de Joudreville (54) 20 eMme HAUTECOUVERTURE Jeanne de Landres (54) 100 eM. STASZAK Jean de Bouligny (55)50 eMme CZUBAK Odette de Bouligny (55) 50 eM. LAUNOY Germain de Piennes (54) 100 eM. PODLESNIK Jean-Marie de Murville (54) 50 e

■ C ’ é t a i t u n g r a n d camarade. Son idéal

social et politique était fort. « Popol », c’est ainsi que tout le monde l’appelait. Très jeune, il a adhéré au PCF puis à la CGT et au Conseil syndical et ce, depuis de nombreuses années. Il a exercé aussi la fonction de conseiller municipal, de 1965 à 2008, au service de la population.Que de discussions, que de décisions il a fallu prendre, expliquer aux camarades que la lutte était indispensable. S i n o u s v o u l i o n s v iv r e décemment, le patronat, voire les politiques, ne nous

faisant pas de cadeaux, il fallait se battre contre les licenciements, la fermeture des mines, et plus tard des usines, la Sécurité sociale. La dernière réunion à ce sujet à laquelle il a assisté récemment, c’est sur la Sécu, la suppression du médecin traitant qui nous pénalise tous. Là encore il a fallu combattre ce système de démolition de notre SSM. Réunion de militants CGT et responsables SSM. Au cours de cette réunion, il y avait un représentant de la Carmi, un représentant de Filiéris et là nous avons été déçus : ils enregistraient la fermeture du dispensaire de Piennes ainsi que la décision du médecin de se mettre en maladie, sans réaction de leur part…

Sa conscience syndicale était grande. Il était là à cette réunion, malgré la maladie et son état de faiblesse. À une époque, le syndicat était fort. Aujourd’hui, Popol nous a quittés ; cette terrible maladie fait de grands ravages. À la suite de décès de nombreux camarades, sur le terrain nous sommes deux militants et âgés bien sûr.Voilà quelques mots pour relater partiellement la vie de Popol JACQUES. Pour moi, c’était un grand camarade, un grand syndicaliste comme l’était son frère Gérard.N o u s v o u s p r é s e n t o n s Mme Jacques, à vos enfants et à toute la famille, l’expression d e n o t r e f r a t e r n e l l e condoléance.Adieu Popol. »

PIENNES

Intervention d’Henri KOSMICKI aux obsèques (extrait) : « Paul JACQUES nous a quittés, son départ laisse un vide au Conseil Syndical.

« Nous accueillons aujourd’hui Françoise Markun* qui nous fait l’honneur de nous présenter une création sur laquelle elle travaille depuis plusieurs mois. Quelques-unes d’entre nous ont témoigné de leur vie de militante syndicale, de leur vie de femme de mineur, de mère de famille, de femme tout court, devant un café avec elle. »Puis son intervention résumait l’action des femmes depuis les années 1950, en ajoutant :« Avec la création du Collectif régional dans les années 1990, elles ont développé leur mouvement et engagé des actions propres à la défense des veuves toujours en relation avec les retraités de la mine dans le même syndicat.Avec Yanek, c’est toute une stratégie de pédagogie et de libération de la parole des femmes et leur émancipation qui s’est instaurée.La trace qu’il a laissée chez les femmes et les veuves de mineurs est indélébile et continue à vivre dans leur mouvement.Quand il a donné carte blanche à Françoise Louis

et à Blaise pour la création du DVD Le Privilège de la Honte, c’est une incroyable ouverture sur la vie et l’engagement des femmes qui s’est révélée dans notre région mais aussi dans la France puisque nous savons que la projection du film a eu des échos dans d’autres régions. »L’activité du Collectif et de la Fédération régionale a fait l’objet d’intervention et Geneviève concluait : « Au cours de la prochaine réunion du Collectif régional, nous engagerons la discussion sur l’avenir de La Maison du mineur, sur les actions revendicatives à poursuivre. Nous déciderons de notre lutte pour préserver les acquis qui nous restent avec les moyens dont nous disposons et l’état de santé qui impacte beaucoup d’entre nous… »� Geneviève�MARCHAL* Françoise est la fille aînée de Yaneck et Odile Markun et exerce la profession de comédienne au théâtre.

Réunion du collectif régionalPIENNES/VEUVES ET FEMMES DE MINEURS MARDI 23 JANVIER

Le TSS évolue :

Bimestriel�d’informations�du�secteur�MinesCouplé�avec�Vie Nouvelle,�le�journal�d’info�des�retraités.Le�TSS�vous�arrive�les�mois�pairs,�VN�les�mois�impairs.À�partir�du�prochain�numéro,�le�975�de�fin�avril,�pour�des�raisons�techniques�:

Le�format�va�changer�et�sera�de�22�x�30�cmLa�pagination�sera�systématiquement�de�16�pagesLa�couleur�arrive�sur�toutes�les�pagesLe�papier�sera�plus�blanc�et�fera�mieux�ressortir��la�couleurEt�tout�cela�pour�le�MÊME�PRIX�!

Après�quelques�numéros�nous�reviendrons�vers�les�lecteurs�pour�faire�le�point�et�apporter�d’éventuels�correctifs…

Le TRAVAILLEURdu SOUS-SOLLe TRAVAILLEURdu SOUS-SOL

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13�-�Le�Travailleur�du�Sous-Sol�-�N°�974 –�Janvier-février�2018

SOUSCRIPTION PERMANENTE

RÉGIONS EST – CENTRE-ESTJOEUFDécès de Gilbert PIANAROIl�était�membre�actif�de�la�section�syndicale,�et,�malgré�la�maladie,�il�a�assuré�ses�fonctions�jusqu’au�bout�de�sa�vie.�Gilbert�était�aussi�trésorier�de�la�FNACA�de�Joeuf-Homécourt.�C’est�un�pilier�de�la�vie�locale�qui�disparaît.Nous�renouvelons�l’expression�de�notre�amitié�à�toute�sa�famille.

TUCQUEGNIEUXSuzanne BONETTIMembre�active�du�Collectif�régional�des�veuves�et�femmes�de�mineurs,�nous�a�quittés�brusquement�à�l’âge�de�77�ans.�Elle�habitait�la�localité�où�son�mari�avait�été�mineur.�Nous�perdons�en�Suzanne�une�amie,�une�militante�engagée�dans�l’action�syndicale�mais�aussi�dans�des�causes�humanitaires�où�elle�se�dévouait�sans�compter.Nous�avons�une�pensée�émue�pour�sa�famille�à�qui�nous�exprimons�nos�sincères�condoléances.

MOUTIERS - HOMÉCOURTDécès de Jeannot ROWDO âgé�de�85�ans�après�une�longue�maladie.��Il�était�le�frère�de�Nadiou,�membre�du�Conseil�syndical�d’Homécourt�et�participait,�avec�son�épouse,�à�toutes�les�manifestations.À�Denise,�à�toute�la�famille,�nous�renouvelons�l’expression�de�notre�amitié.

GIRAUMONT (54)Décès de Mieczylaw TABOREKRetraité�de�la�mine�de�Giraumont,�militant�CGT�infatigable�et�membre�du�PCF.�Il�avait�été�élu�à�de�nombreuses�fonctions�représentatives�syndicales�au�CE,�CHSCT,�SSM.�Il�a�exercé�la�responsabilité�de�maire�de�la�commune�de�1977�à�1989.�Il�avait�épousé�Nicole�Jauniaux�en�1955�à�Ste-Ménéhould.�Le�couple�était�entouré�de�leurs�4�enfants,�4�arrière-petits-enfants.Nous�renouvelons�à�la�famille�de�notre�camarade�l’expression�de�nos�condoléances.

HOMECOURT (54)Décès de Pierre DALLE-FRATEÂgé�de�82�ans,�retraité�de�la�mine�d’Homécourt�et�Moyeuvre.�Il�était�le�frère�d’Irène�épouse�de�Jean�Corradi�et�de�Gérard�Dalle-Fratte�retraité�de�la�mine�et�conseiller�municipal�d’Homécourt.�Il�résidait�à�la�Maison�de�retraite�«�Les�Lilas�»�de�Jarny.Nous�renouvelons�à�la�famille�l’expression�de�notre�amitié.

BOULANGE (57)Décès de Jacky ALIVETIÂgé�de�74�ans.�Militant�au�PS,�maire,�conseiller�départemental,�autant�de�mandats�qu’il�a�exercés�pendant�de�nombreuses�années�avec�talent.�Nous�perdons�un�ami�sur�qui�nous�pouvions�compter.�Né�à�Valleroy,�il�connaissait�bien�le�monde�de�la�mine.�Sa�maman�Mathilde�est�la�sœur�d’Albert�Bertolotti.

ALGRANGE (57)Mme Finck 86 ans.M. LEDIG Roger, 84 ansAUBOUÉ (54)M. FERREIRA Raymond, 85 ans.M. MICHEL René, 91 ans.M. JOLAS Marcel, 89 ans.M. SIGNORI Fernelio, 95 ans.BATILLY (54)M. Michels André, 85 ans. BOISMONT (54)M. PICCA Henri, 84 ans.M. L’HUILLIER Albert, 86 ans.BOULIGNY (55)M. SKOCZYLAS Marjan, 83 ans.M. CESARONI Florindo, 87 ans.Mme CANINI Maria, 87 ans.Mme BENETAZZO Henriette, 84 ans.Mme BONAZZA Argentine, 90 ans.M. MELIS Pierre, 94 ans.M. DI BATTISTA Antoine, 95 ans.M. SCHWARTZ Roland, 67 ans.M. GAUTIER Kléber, 87 ans.M. WOJCIECHOWSKI Czeslaw, 88 ans.Mme ROSSETTI Andrée, 88 ans.M. CZUBAK Jean, 82 ans.M. TESSARO Primo, 95 ans.M. BRESA Gino, 88 ans.Mme SKRZYPINSKI Andrée, 81 ans.M. DE MARCHI François, 90 ans.Mme TANNEUR Marie-Anne, 89 ans.Mme KOSCIELNIAK Gisèle, 91 ans.BRIEY (54)M. LARWA Victor, 82 ans.CONFLANS-en-JARNISY (54)M. MANGIN Gilbert, 86 ans.HOMÉCOURT (54)M. MARIOT Ermis, 83 ans.M. SZYMANSKI Jean, 87 ans. Retraité de la mine du Fond de la Noue.

M. MACIEJCZYK Pierre, 78 ans.HUSSIGNY-GODBRANGE (54)M. BERNARDINI Sylvio, 88 ans.JARNY – GIRAUMONT (54)Mme Lina FOLDA née MILANI, 85 ans. Elle était l’épouse de notre regretté Joseph Folda et belle-sœur de Marcel, bien connus dans le mouvement ouvrier : mineurs et sidérurgistes.JARNY (54)M. MOREAU Claude, 88 ans.JOEUF (54)Mme WOLSKI Joséphine née ZAMBETTI, 85 ans.JOUDREVILLE (54)M. JACQUES Paul, 86 ans.M. BOURCIER Jean-Marie, 82 ans.LANDRES (54)Mme DARANTI Maria, 94 ans.M. DALLET Bruno, 90 ans.MANCIEULLES (54)M. HECHELSKI Joseph, 95 ans.MOYEUVRE-GRANDE (57)M. LAUFF Marcel, 93 ans.OTTANGE (57)M. BOCZKOWSKI Bernard, 90 ans.M. RESLINGER Eugène.PIENNES (54)M. CAMPOLUCCI Cadis, 90 ans.M. HELD Thadée, 87 ans.Mme CHOJNACKI Hélène, 93 ans.M. PECZEK Richard, 89 ans.M. HANF Paul, 87 ans.M. MANENTE Joseph, 93 ans.TUCQUEGNIEUX (54) M. KAZMIERCZAK Zénobie, 82 ans.M. GELIOT Paul, 84 ans.M. DUPONT René, 87 ans.VALLEROY (54)M. MALACARNE Mario, 86 ans.M. PIETRYKA Joseph, 86 ans.Mme CARA Lucie, 96 ans.M. PANAROTTO Jean, 81 ans.

La grande familleDÉCÈS DE

AUDUN-LE-TICHE SAINTE-BARBE 2017Le Syndicat CGT des retraités et veuves Audun-le-Tiche – Rédange a organisé le dimanche 3 décembre 2017 son repas de Sainte-Barbe. Avant ce repas, une délégation s’est rendue à la stèle érigée en hommage aux disparus, pour y déposer une gerbe à leur mémoire.La fête de Sainte-Barbe est le symbole de notre tradition minière, et qu’en ce jour de festivité et de convivialité, elle nous serve à renforcer nos rangs pour de futurs combats pour la défense de nos acquis.

Le Conseil syndical

COTISATIONS 2018 MINEURS DE FERCarte Retraité : 57 e Carte Veuve : 28,50 e

JOUDREVILLE-LA-CÔTE DES RETRAITÉ MINEURS INQUIETS (Extraits)Les retraités mineurs et veuves de mineurs de la section syndicale CGT du puits de Joudreville-la-Côte à Bouligny, ont tenu leur assemblée générale à la salle Grimau en présence de Myriam Kintzinger, maire de la commune.Les informations ont été données par Serge Rasia responsable de la section, entouré d’Albert Bertolotti membre de la Fédération régionale CGT des mineurs, et de Viviane Magi du Collectif régional CGT des femmes de mineurs. Serge a fait part de l’inquiétude de la corporation minière, de la situation de la Sécurité sociale minière, et des acquis sociaux souvent remis en cause.Certains secteurs médicaux sont sans médecins après les fermetures des centres de santé, comme fin 2017 du dispensaire du Nord-Est à Joudreville. La section locale CGT de ce quartier compte 36 cartes de retraités, 46 cartes de veuves de mineurs, et 76 abonnements au nouveau journal Le Travailleur du sous-sol.

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■ L a c a t a s t r o p h e d u puits Plichon, le jeudi

16 janvier 1958, a marqué à jamais les esprits et les cœurs. Drame dont le bilan fut très lourd : 40 victimes dont 20 tués après « un coup de poussier » suite à un tir de mine à l’air comprimé. Les mineurs remontent du puits tragique sur des civières ou seuls, atrocement brûlés… Les plus gravement atteints s e r o n t a c h e m i n é s ve r s les hôpitaux de Lyon, ils décéderont dans les jours suivants… À 13 h à l’appel de la CGT, 3 000 mineurs sont en grève, refusent la fatalité et exigent une commission d’enquête. Le lendemain FO et la CFTC rejoignent le mouvement ; la colère gronde, il y a eu assez de catastrophes. Les rapports des délégués mineurs sont accablants contre les houillères qui n’ont pas pris en considération leurs remarques.Le lundi 20 janvier, 20 000 personnes sont place de l’Hôtel de ville et alentours, les obsèques officielles des 4 premières victimes ont lieu. Edmond Marc , secrétaire général du syndicat des mineurs déclare : « Les morts réclament la vérité, en ce sens nous n’avons pas le droit de les trahir ».

Ici à Montceau-les-Mines, personne n’a oublié cette date fatidique, et soixante a n s a p r è s , l a m é m o i r e collective reste intacte… Après le dépôt de gerbes au monument des victimes de la mine, les participants se sont retrouvés dans la grande salle du syndicat des mineurs. En collaboration avec la municipalité de M o n t c e au e t l ’ I n s t i t u t d’histoire sociale CGT 71, n o t r e s y n d i c a t M i n e s -É n e r g i e s 7 1 a o r ga n i s é une exposition avec des d o c u m e n t s d ’ é p o q u e qui rappelle cette terrible catastrophe.Gérard Burtin, président de l’IHS CGT 71, rappela les plus de cinquante mineurs de Blanzy tués, la plupart lors d’éboulements. Le travail tue toujours. En 2016, 517 personnes sont décédées, essentiellement dans le bâtiment. Des premiers comités de sécurité aux CHSCT (comité hygiène, sécurité et conditions de travail), que les ordonnances Macron remettent en cause, c’est plus d’un siècle de combats. Ils continuent pour que le travail ne soit plus lieu de souffrance et de négation de l’homme…

Patrick�BOBIN

RÉGIONS ESTVALLÉE DE L’ORNE, JARNY, MONTOIS-LA-MONTAGNE, STE-MARIE-AUX-CHÊNES…

Le programme du 3 au 11 mars 2018. Attention aux lieux et horaires des manifestations.

Festival des rencontres socialesSamedi 3 mars 20 h 30Centre C. P. Picasso HomécourtMusique : Musica Nuda + Raphaël GiacomettiDimanche 4 mars 15 h 30Salle des fêtes Tucquegnieux Musique – Ben Toury + IskraLundi 5 mars 20 h 30Centre C. P. Picasso HomécourtMusique – La Gapette

Mercredi 7 mars 15 hCentre C. P. Picasso Homécourt Musique – Bella Ciao 20 h 30 Cinéma Casino Joeuf Cinéma – Les SentinellesJeudi 8 mars 17 h 30Salle F. de Curel Joeuf

Débat – Journée internationale de la Femme20 h 30 Salle F. de Curel Joeuf Cinéma – À mon âge, je me cache encore pour fumer.Vendredi 9 mars 17 h 30Cinéma Casino JoeufCinéma – Qu’est-ce qu’on attend ?20 h 30 Cinéma Casino JoeufCinéma – Les Sentinelles20 h 30 Salle F. de Curel Joeuf Théâtre – Le trou de la Sécu

Samedi 10 mars 17 h 30Cinéma Casino JoeufCinéma – Des cigognes sur les cheminées

20 h 30 Centre C. P. Picasso Homécourt Musique – L’ultime expérience Sinatra20 h 30 Cinéma Casino JoeufCinéma – À mon âge, je me cache encore pour fumer.Dimanche 11 mars17 h 30 Cinéma Casino JoeufCinéma – Qu’est-ce qu’on attend ?18 h Centre C. P. Picasso HomécourtMusique – Maputo- Mozambique20 h 30 Cinéma Casino Joeuf Cinéma – La guerre du vin

■ Une Sainte-Barbe vécue en deux fois sur Ottange

avec, le 9 décembre 2017, un défilé officiel où les anciens mineurs avec leur statue de Sainte-Barbe sur les épaules, ont traversé la ville après un départ et un dépôt de gerbe à la « Galerie du Mineur », rue de la Cour.Accompagnaient le cortège : la municipalité, les pompiers, les musiciens de l’harmonie locale, les parents d’élèves et leurs enfants en tenue de travail de mineur de fond et notre section des retraités et veuves CGT des mines d’Ottange-Nondkeil.L e p r é s i d e n t , D a n i e l Benedetti, au monument aux Mor ts , ébaucha un parallèle entre la bravoure et le courage de la Patronne des mineurs et le même courage et combativité de ceux qui, dans le feu des tirs et l’exploitation dans des conditions « d’esclaves », survécurent et se battirent pour fonder, une profession respectable et respectée avec des mineurs dignes et fiers d’extraire ce fer et de contribuer à la construction des infrastructures modernes de nos villes et cités.Devant les autorités locales, l e s s a p e u r s - p o m p i e r s , les musiciens, les enfants

« a p p r e n t i s - m i n e u r s de fond » et parents, le président rendit hommage à tous les morts de la mine, et tout particulièrement à B e r n a r d B o c z k o w s k i qui incarna, ces dernières années, la combativité et les revendications de sauvegarde des biens et des personnes de toute la corporation. « Il fut un “lanceur d’alerte” opiniâtre et un gardien efficace des risques et désordres miniers. » Une gerbe fut déposée par nos camarades en leur mémoire.Daniel Benedetti reprit les mêmes thèmes en l’église d’Ottange pour appeler à résister, ensemble, quelles que soient nos opinions philosophiques, syndicales.C’est sur les airs de Au Nord, c’étaient les corons, Du fer et de l’acier exécutés par l’harmonie de Sainte-Cécile et ponctués par notre ami, l ’abbé Oswald Clément, que se termina un office « militant » en hommage aux mineurs et à leurs luttes exemplaires.Le lendemain, 10 décembre 2 0 1 7 , u n g i g a n t e s q u e dîner-dansant et festif de Sainte-Barbe a clôturé les réjouissances que « vivent la tradition minière des Gueules Jaunes ».La Section CGT d’Ottange-Nondkeil

OTTANGE2017 UNE SAINTE-BARBE VÉCUE EN DEUX FOIS

■ La pharmacie minière, située dans le CMS Claude-Gauthier, sera transférée début

février 2018, au centre multidisciplinaire de santé des Équipages. Elle sera la dernière existante pour les ressortissants du régime minier qui pourront prendre ainsi leurs médicaments sur le lieu même où tous les médecins généralistes et spécialistes sont regroupés. Après plusieurs mois de tergiversations, c’est un premier acquis de la lutte des mineurs, et des multiples interventions de notre syndicat et notre fédération auprès de la direction de la CANSSM et des ministères. Il reste maintenant à gagner l’ouverture « raisonnée » pour tous les affiliés quel que soit leur régime social. Elle sera cruciale pour l’avenir du centre et le confort des patients. Nous savons que les pharmaciens libéraux y sont opposés pour des raisons commerciales. Mais la bataille n’est pas perdue. Nous continuerons à interpeller les élus politiques et la tutelle pour argumenter notre demande, et défendre ainsi des centres de santé publics sur les territoires. Patrick�BOBIN

CENTRE DE SANTÉ DE MONTCEAU LA PHARMACIE ENFIN TRANSFÉRÉE

MONTCEAUCOMMÉMORATION DE LA CATASTROPHE DU PUITS PLICHON

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15�-�Le�Travailleur�du�Sous-Sol�-�N°�974 –�Janvier-février�2018

LE COUP DE GUEULE DE DÉDÉ CENTRE

■ Finalement et contrairement à ce que pensaient certains de

nos compatriotes en votant Macron, ce dernier ne fait pas de miracles, surtout en matière de lutte contre le chômage. Et pourtant ce n’est pas faute de caresser les patrons dans le sens du poil, poil que les réformes du gouvernement : baisse de l’impôt sur les sociétés, réforme du Code du travail, flat tax sur les revenus financiers ont rendu comme jamais bien luisant et très fourni. – Au passage, vous vous

demandez ce qu’est la flat tax ? Derrière cet anglicisme se cache encore un truc destiné à nous plumer et quand je dis plumer ce n’est qu’un mot, parce que là, ils en sont plutôt à nous arracher le duvet. En fait c’est un impôt à taux unique qui s’applique depuis le 1er janvier à tous les revenus de l’épargne : dividendes, assurances vie, intérêts, plus-values, revenus fonciers… – Le sommet de Versailles (22 janvier), où le président de la République s’est épanoui à côtoyer le gratin patronal, pour sûr ça le changeait des gueux qui, pour reprendre ses termes, foutent le bordel, n’a pas donné grand-chose. Certes les 3,5 milliards d’euros d’annonces, seulement d’annonces, d’investissements et les 2 500 emplois promis sur cinq ans peuvent faire illusion, mais cela ne tient pas si, en face, on met en opposition les quelque 65 milliards d’aides publiques que l’État consent chaque année aux entreprises. Concernant les emplois, c’est encore pire puisque les 2 400 suppressions de postes prévus par Carrefour sur ses seuls sièges, effacent pratiquement les promesses de créations de Toyota, de Manpower, de Fresh del Monte et bien d’autres encore, que le gouvernement se félicite d’avoir obtenues.

Autre domaine où l’exécutif est en difficulté concerne les finances publiques. Il faut dire que les promesses électorales du candidat Macron pèsent très lourd. Par exemple, compenser le manque à gagner dû aux suppressions de la taxe d’habitation et de l’ISF n’est pas une petite affaire. Bon, l’augmentation de la CSG (merci M. Rocard) c’est fait, mais on est loin du compte. Alors à qui pense-t-on ensuite ? Aux automobilistes bien sûr. Et là c’est le jack pot, tout y passe : augmentation des taxes sur les carburants qui entraîne mécaniquement une hausse du prix du gaz, amendes majorées pour dépassement des temps de stationnement et pas à la petite cuillère, s’il vous plaît. Dans certaines communes, comme à Lyon chère (sans jeu de mots) à Colomb, ça devient

du racket. Payer pour se garer, pour rouler (péages) on a fait le tour ? Pas encore puisque le compte n’y est toujours pas ! Alors voyons. Mais oui bien sûr, il y a toujours ces bons vieux radars. Oui, mais ils sont au maximum de leur productivité (saperlipopette voilà que je cause comme les économistes moi, il va falloir que je songe à consulter un psy… quelque chose). Qu’à cela ne tienne ! On va abaisser la vitesse à 80 km/h sur les routes départementales sans séparation entre les deux sens de circulation en invoquant une recherche de plus de sécurité. La sécurité je ne sais pas car personne ne peut dire ce que les essais effectués sur certains tronçons expérimentaux ont réellement apporté. En revanche, c’est sûr que ça va payer.

Bref quand on sera tous à l’arrêt, il n’y aura plus d’accidents. Le mal-être s’installe dans le pays. Quand des gens sont prêts à s’étriper pour profiter d’une promotion sur un pot de Nutella ou un paquet de café, il y a de quoi s’interroger. Quand la colère monte chez les gardiens de prisons ou que le personnel toutes catégories confondues des EHPAD, crie sa désespérance de ne pouvoir exercer son métier avec un minimum d’humanité et en respectant la dignité des personnes âgées, le gouvernement devrait prendre les bonnes mesures. Eh bien non ! Un exemple : Agnès Buzyn, la ministre de la Santé tente de déminer la grogne dans les maisons de retraite en leur octroyant « généreusement » 50 millions d’euros, soit 7 000 e par établissement. Parfaitement ridicule surtout quand on est capable de faire un cadeau de près de 4 milliards d’euros aux plus riches en supprimant l’ISF et que cette somme aurait permis de faire passer le ratio personnel soignant/patients des EHPAD de 0,6 à 0,8.

Et il n’y a pas que sur le plan financier que les choses vont mal. Il semblerait que les orientations post-bac ne soient pas à la hauteur des attentes. Bon, je ne suis pas qualifié pour émettre un avis, mais il suffit d’écouter les futurs étudiants. Par contre, il n’y a pas besoin d’être un grand spécialiste pour comprendre que la réforme du baccalauréat avec son épreuve baptisée « grand oral » où l’élève comparaît, le mot n’est pas trop fort, devant un jury de trois adultes, va provoquer un véritable traumatisme chez les plus timides.

André�VARENNE

Poils et plumes…

FNME-CGT�-�TSS�–�263,�rue�de�Paris�-�93516�-�Montreuil�CEDEX�-�Tél.�01 55 82 78 15�Fax�01 55 82 78 84�-�Courriel�:�[email protected]�de�la�publication�:�Jean-Paul�Boyer�;�Rédacteur�en�chef�:�Richard�Caudy�;�Maquette�et�PAO�:�LNLE�;�Photos�:�droits�réservés,�sauf�mention.

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Le TRAVAILLEURLe TRAVAILLEURdu SOUS-SOLdu SOUS-SOL

INFO LOIREFédération régionale des Mineurs et assimilés GGT Loire et Haute-LoireLa�FDR�a�quitté�définitivement�la�Bourse�du�travail�de�St-Étienne�où�elle�occupait�un�petit�local�qui�permettait�occasionnellement�à�certains�anciens�mineurs�stéphanois�ou�de�la�périphérie�de�rencontrer�nos�militants.Cet�événement,�parce�que�c’est�un�événement�puisqu’il�met�fin�à�une�présence�historique�des�mineurs�CGT�sur�St-Étienne,�a�été�provoqué�par�des�personnes,�certainement,�comme�on�dit,�bien�intentionnées�qui�ont�cru�voir�dans�notre�petit�local�d’une�vingtaine�de�m2�une�solution�pour�remédier�à�la�pénurie�de�salles�de�réunion.Bien�sûr,�dans�un�premier�temps�on�nous�a�suggéré�une�utilisation�mutualisée�de�notre�salle.�Si�je�voulais�me�montrer�sarcastique,�mais�non�ce�n’est�pas�mon�genre,�je�dirais�que�la�proposition�consistait�:�à�nous�les�charges,�aux�autres�la�jouissance�du�lieu.�Nous�avons�donc�poliment�mais�fermement�décliné�l’offre.�Logiquement�et�pour�faire�simple�et�réaliser�des�économies�nous�avons�décidé�de�tout�rapatrier�sur�La�Ricamarie�où�des�locaux�sont�déjà�mis�à�la�disposition�de�la�Section�CGT�des�retraités�mineurs.En�conclusion,�dorénavant�la�Fédération�Régionale,�le�Syndicat�des�Actifs�CGT�de�la�Carmi�Sud�(secteur�St-Étienne)�et�la�Section�des�Mineurs�CGT�partagent�les�mêmes�locaux�situés�École�du�Centre�à�La�Ricamarie�où�sont�tenues�des�permanences�syndicales�tous�les�mercredis�après-midi�de�14�h�à�17�h,��tél.�04�77�57�33�45.�Et�à�l’occasion�une�visite�du�musée�est�même�possible�et�en�plus�c’est�promis,�on�ne�vous�parlera�pas�de�la�"salle�des�pendus"�car�ce�terme�n’a�jamais�été�utilisé�chez�nous.

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16�-�Le�Travailleur�du�Sous-Sol�-�N°�974 –�Janvier-février�2018

702 extrait NVO-impôts 6,50 e en kiosque ou 6 e

auprès des militantsLes cotisations syndicales versées par les salariés (y compris les fonctionnaires) ou les retraités adhérents d’un syndicat représenta-tif (au sens de l’article L. 2121-1 du Code du travail) ou encore par les salariés involontairement privés d’emploi et qui perçoivent des allocations de chô-mage (JO-AN-QR, 29 mars 2005, n° 57297) ouvrent droit à un crédit d’impôt. En application de la loi de programmation militaire (n° 2015-917, 28 juillet. 2015), sont éligibles au crédit d’impôt les cotisations versées depuis le 1er janvier 2016 aux associations professionnelles nationales de militaires (APNM)

visées à l’article L. 4126-8 du Code de la défense par les militaires mentionnés à l’article L. 4111-2 du même

Code. Le crédit d’impôt est égal à 66 % du montant des cotisations payées en 2017 dans la limite de 1 % du revenu brut relevant de la catégorie des salaires, pensions et rentes viagères à titre gratuit, après déduction des cotisations sociales (Sécurité sociale, retraites complémentaires et autres cotisations obligatoires, Pôle emploi, contribution de solidarité des fonctionnaires)

■ Je suis veuve et bénéficie d’une pension de réversion des mines. J’ai également une pension personnelle du régime général. Etant donné que mon mari avait cotisé au régime général, je

pourrai éventuellement prétendre à une pension de réversion de ce dernier régime. Est-ce exact ?

La plupart des régimes de base appliquent un plafond de ressources pour calculer les droits à pension de réversion.En 2018, le plafond de ressources à ne pas dépasser est fixé à 20 550,40 euros par an pour une personne seule, 32 880,64 euros pour une personne vivant en couple (contre respectivement 20 300,80 euros et 32 481,28 euros en 2017).Aucune condition de ressources n’est en revanche imposée dans le régime minier.

PENSION DE RÉVERSION

■ Je suis bénéficiaire d’une retraite des mines. J’ai reçu sur mon compte bancaire un versement le 16 février d’un montant de 51,13 euros. Je ne sais pas du tout à quoi correspond cette somme.Les règles applicables en matière de cotisations sociales ont évolué à compter du 1er janvier 2018.Précédemment, c’était la date de paiement de l’échéance qui déterminait les taux de cotisations sociales applicables.Désormais, les taux et plafonds pour le calcul des cotisations sociales sont ceux en vigueur au cours de la période au titre de laquelle les prestations sont dues. En d’autres termes, la Retraite des Mines ayant payé début janvier 2018 des montants relatifs à la période de décembre 2017, ce sont les barèmes en vigueur en décembre 2017 qui devaient être calculés. Cela n’a pas été le cas, car la mise en œuvre sur les outils informatiques a engendré un certain décalage. La Retraite des mines doit donc procéder à des régularisations.Vous étiez non imposable en 2017, et vous êtes devenu imposable en 2018. Les nouvelles dispositions n’ayant pas été appliquées sur le montant payé début janvier 2018, un prélèvement a été effectué à tort sur votre pension.Retraite des mines doit vous rembourser puisque vous n’êtes redevable de cotisations en tant que personne imposable qu’à compter du 1er janvier 2018.Compte tenu des situations très différentes de chacun, les régularisations interviennent progressivement, soit par remboursement distinct de l’échéance (comme dans votre cas), soit intégré sur l’échéance de mars 2018.Les régularisations qui concernent les prélèvements non effectués en décembre, en application de ces nouvelles règles, interviendront également sur une prochaine échéance. De même, pour les pensions dont le terme est à échoir et devant payer la CSG au taux de 8,3 %, un rattrapage de 1,7 % qui n’a pas été opéré en janvier (prélèvement effectué à 6,6 %), sera calculé sur une échéance ultérieure. Dans le prochain TSS, nous donnerons à nouveau des précisions sur ce sujet.

LE TRAVAILLEUR DU SOUS-SOL répond à vos questions

À�votre�question,�merci�de�joindre�ce�bon

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N° 972 – Janvier-février 2018

Vous nous écrivez…Le Travailleur du Sous-Sol - “Vos droits” - FNME-CGT263, rue de Paris - 93516 Montreuil CEDEXTél. 01 55 82 78 15 - Fax 01 55 82 78 94 - Courriel : [email protected]

VOS DROITSCONTRIBUTION SOCIALEGÉNÉRALISÉE

■ Je suis concerné par le taux de prélèvement de la CSG à 8,3 % sur ma pension minière. Je pensais donc que ma retraite diminuerait de 1,7 %. Or, la baisse effectuée est plus importante que ce que j’avais calculé. Pourquoi ?

L’augmentation du taux de cotisation de 1,7 % s’applique sur le montant brut de la pension mais également sur la majoration pour enfants, le supplément conjoint à charge et l’allocation pour enfant à charge.

■ Je suis titulaire d’une pension minière inférieure à 1 200 e et pourtant Retraite des Mines précompte sur ma retraite la CSG au taux de 8,3 %. Est-ce normal ?

Ce n’est pas le montant de votre pension de vieillesse, qui détermine le taux de CSG applicable (0 %, 3,8 % ou le nouveau taux de 8,3 %), mais le revenu fiscal de référence figurant sur votre avis d’imposition. Ce revenu fiscal de référence agrège toutes les pensions perçues ainsi que les éventuels autres revenus. Quand il dépasse 14 404 e pour une part, 8,3 % de CSG sont retranchés à la pension.

COTISATIONS SYNDICALES