Page 22 NANTERRE · 2019. 2. 28. · du rapport d’orientations politiques ... Réfection de...

NANTERRE INFO

WWW.NANTERRE.FRLE MAGAZINEDE VOTRE VILLE mars 2019

#441

Des théâtres de guerre aux galeries d’art

ÉgalitésACTUALITÉS La Journée internationale de lutte pourles droits des femmes donnera le coup d’envoi du Printempsde l’égalité à Nanterre. Au-delà des injustices liées au genre, c’est l’occasion de combattre toutes les discriminations. Page 7

PORTRAITGilles Saussier, ancienreporter de guerre converti aux images artistiques, exposeà La Terrasseet s’intéresseà la mémoire populairede Nanterre. Page 20

Budget participatif : 10 quartiers,10 projetsVIE DES QUARTIERSLes 45 projets de la 1re édition sont réalisés ou en voie de l’êtrealors que les 163 dossiers déposés en 2019 sont en cours d’instruction et seront soumisà vos votes en juin. Tour d’horizon.6

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@VillenanterreVille de Nanterre

TOUTES LES CULTURESEN MARSÉVÈNEMENT Des concerts, des bals : La Terre est à nous invitele public à la fête de toutes les cultures de la planète. Cette année,pour la première fois, les Nanterriens pourront participer à un festivaldu cinéma de la diversité : Iran, Japon, Portugal, Israël ou bien encore Algérie, Tchécoslovaquie, Suède et Palestine seront à l’honneur. Page 22

Festival des musiques,

danses et cinémaS

du monde

DOSSIER Page 12

Incivilités :une lutte collective

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MARS 2019 #441 / SOMMAIRE

5ActualitésForum destinationemploi jeunesse

8TalentsArchi judicieuse

19Vie des quartiersOpération rénovation

19Vie des quartiersLa Semaine de la parentalité au Vieux-Pont

23CultureLe pouvoir des images

25SportsTous unispar une même passion

Actualités 5 I 105 SERVICE PUBLIC POSTAL :QUEL AVENIR À NANTERRE ?La fermeture du bureau de postedes Alouettes est un nouveau coup porté au service public postal. Le maire, Patrick Jarry, dénonce une situation inadmissible.

5 LES JEUNES ONT RENDEZ-VOUSÀ LA SIJLa nouvelle structure informationjeunesse s’installe dans le centre-ville,rue Maurice-Thorez.

6 PREMIÈRE PIERRE POUR 69 LOGEMENTS

6 CONCILIATEURS : LA JUSTICEAU QUOTIDIEN

6 DES ATTRIBUTIONS DE LOGEMENTSEN TOUTE TRANSPARENCE

10 AU CONSEIL CE SOIR…Mardi 12 février, les élus ont débattudu rapport d’orientations politiqueset budgétaires.

Dossier 12 I 15INCIVILITÉS : LA VILLE ACTIVETOUS LES LEVIERSNanterre info dresse le bilan 2018de la lutte contre les incivilités et présente les perspectives en matière de tranquillité publique.

Vie des quartiers 16 I 1916 BUDGET PARTICIPATIF 2018 :OÙ EN EST-ON ?

18 CHEMIN-DE-L’ÎLE :UNE TRANSFORMATION EN PROFONDEUR

SQUARE DE LA BOULE / CHAMPS-PIERREUX :COMME NEUF !

PARC SUD : LES PIEDS D’IMMEUBLES S’ANIMENT

Portrait 20

Culture 22 I 23

22 LA TERRE EST À NOUS : UN FESTIVAL À L’IMAGE DES NANTERRIENS

23 AU NOM DES VICTIMES DE FUKUSHIMA

Sports 24 I 25

24 LES NANTERRIENS FONT DU SPORTÀ LA FAC

25 AVALOU, LE LYCÉEN COMBATTANT

Histoire 26

LE PARC ANDRÉ-MALRAUX

Libres expressions 28

Vie pratique 30

9Faire jaillir la parole

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NANTERRE INFO # 441 MARS 2019 // 3

LA PHOTO DU MOIS

En route pour les huitièmesAprès l’Eurochallenge en 2015 et la Coupe d’Europe Fiba en 2017, pourquoi pas un troisième titre européen en 2019 pour Nanterre 92 ? Qualifiés pour le top 16 de ligue des champions de basket-ball à la suite de leur victoire (62-74) sur Holon (Israël), les Nanterriens, emmenés par leur capitaine Lahaou Konaté, affronteront le Besiktas Istanbul (Turquie) en huitième de finale de la compétition. Le match aller aura lieu le mercredi 6 mars à 20h30 au palais des sports Maurice-Thorez. ● C.G.

Billetterie (à partir de 7 euros) sur WWW.NANTERRE92.COM

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Lahaou Konaté (au centre), le capitaine de l'équipe nanterrienne.

ÉDITO

Cela fait un an que nous avons créé la brigade de lutte contre les incivilités. Comme nous nous y étions engagés, nous avons présenté au conseil municipal le bilan de ces douze premiers mois d’activité.

Les résultats sont concrets : le nombre de véhicules-ventouses ou épaves enlevés par la ville est passé de 0 à 338 et vient ainsi renforcer l’action de la police nationale qui en a fait retirer 2 102 la même année. La verbalisation des véhicules en infraction a été étendue à l’ensemble de la ville, avec une action particulière avenue Georges-Clemenceau et dans le quartier du Parc.

�L’un�des�objectifs�fixés�à�cette�brigade�dirigée par une femme policière municipale était d’agir plus�efficacement�contre�les�dépôts�sauvages.�En�un�an, nous avons enregistré une progression de 30 % de tonnes de déchets sauvages apportés à la déchetterie. Dans le même temps, la mise en place sur le site web de la ville d’un service de signalement des incivilités a prouvé son utilité avec 1 200 signalements en 2018, contre 150 l’année précédente.

Ces premiers résultats sont encourageants. Ils nous incitent à aller plus loin dans�la�lutte�contre�certaines�infractions�comme�les�dépôts�ou�la�mécanique�sauvages. Ce sera possible avec le recrutement de�quatre�nouveaux�agents�qui�disposent�du�statut de policier municipal, ce qui est obligatoire pour la verbalisation de certaines infractions.

Cette première année d’action a été également marquée par la très bonne complémentarité entre la brigade municipale et la police nationale. L’une et l’autre ne se confondent pas. La brigade agit contre les incivilités et la police nationale a en charge la sécurité de nos concitoyens. Il faut d’ailleurs noter une baisse de la délinquance à Nanterre en 2018 avec une diminution de 15 % des cambriolages, de 12 % des dégradations de biens, de 20 % des vols à la roulotte.

Soulignons en outre que les caméras vidéo installées par la ville et supervisées par le commissariat de�police�ont�été�des�outils�précieux�d’aide�à�l’enquête dans plusieurs situations.

Combattre les incivilités fait partie de notre action pour une ville plus agréable à vivre. Nous y sommes déterminés.

PATRICK JARRY Maire de Nanterre

Conseiller départemental des Hauts-de-Seine

Des résultats

encourageants

Ce journal est imprimé sur du papier PEFC issu de forêts gérées durablement et selon un processus labellisé Imprim'vert.

Dès le 5 mars, découvrez le contenu enrichi de ce numéro sur WWW.NANTERREINFO.FR.

N° 441 Magazine municipal d’information130, rue du 8-Mai-1945 92 000 Nanterre Tél. : 39 92 Fax : 01 47 21 83 10Directeur de la publication : Hassan HmaniDirectrice de l’information : Stéphanie DeckerRédacteur en chef : Olivier RuizSecrétaire de rédaction : Chloé SauvageJournalistes : Sophie Bocard, Christelle Garancher, Isabelle Fruchard, Guillaume Gesret.Photographes : Claire Macel, Mathias Glikmans.Création et réalisation graphique :

10769-MEPPublicité : HSP : 01 55 69 31 00Imprimerie : LNI : 01 40 85 74 85Tirage : 42 000 exemplairesPour la version sonore : mission handicap 39 92, [email protected] de couverture : Claire Macel

« Cette première année d’action a été marquée

par la très bonne complémentarité entre la brigade

municipale et la police nationale.

La brigade agit contre

les incivilités et la police nationale

a en charge la sécurité

de nos concitoyens. »

4 // NANTERRE INFO # 441 MARS 2019

ACTUALITÉS

On en parle

JEUNESSE Nanterre s’engage pour l’avenir des jeunes et ça se voit. Depuis�maintenant�six�ans,�le�Forum�destination�emploi�jeunesse�investit�l’Espace�Chevreul�chaque�mois�de�mars.�Créé�par�le�maire,�Patrick�Jarry,�et�son�équipe�municipale,�cet�évènement�s’adresse�aux�16-30 ans en recherche d’emploi, de stage, de contrat en alternance ou qui s’interrogent sur leur projet professionnel. Comme lors des précédentes éditions, ce 6e rendez-vous mettra en relation les jeunes à la recherche d’opportunités et les acteurs économiques, de l’emploi et de la formation installés sur le territoire. Ce mercredi 20 mars�après-midi,�l’Espace�Chevreul�sera�organisé�en�trois�pôles :�le�pôle�projet�(mobilité�internationale,�service�civique,�bénévolat�associatif…),�le�pôle�formation�(centres�de�formation,�apprentissage…)�et�le�pôle�emploi�(offres�d’emploi,�stage,�contrats�en�alternance). Trois ateliers gratuits seront également proposés : dévelop-per son réseau, création d’activités, trucs et astuces pour vendre son idée. Dernière information : les visiteurs sont fortement invités à se munir de leurs curriculum vitae, version papier ou numérique, qu’ils pourront déposer auprès des structures présentes. ● C.G.

Mercredi 20 mars de 13h30 à 17h30Espace Chevreul (97, avenue de la Liberté)Entrée libre

SERVICE POSTAL :QUEL AVENIR À NANTERRE ? MOBILISATION Conscient de l’importance d’un service postalde proximité et de qualité pour les Nanterriens, le maire,Patrick Jarry, poursuit ses sollicitations auprès de la directionde La Poste pour obtenir gain de cause. ● PAR OLIVIER RUIZ

Avec la fermeture du bureau de poste des Alouettes, c’est un nouveau coupqui a été porté au service postal dans la ville. Un nouveau coup contre les usagers,le symbole de la poursuite du désengagement dans les services publics de proximité si utiles à tous. Dans un courrier adressé au délégué aux relations territorialespour les Hauts-de-Seine de La Poste, le maire, Patrick Jarry, regrette que le bureaude poste soit remplacé par un point-relais qui, mal situé, génère des nuisancesdans une rue étroite et à sens unique. Un regret d’autant plus amer que la direction de La Poste s’est engagée à « travailler en concertation avec la ville sur le calendrierde cette fermeture et le choix du partenaire pour la création du point-relais »,ce qui n’a pas été le cas.

Deux boîtes aux lettres manquantesAlertée depuis fi n 2017, et malgré une étude qui fait état de quelque 180 adresses situées à plus de 450 mètres d’une boîte aux lettres, La Poste n’a pas daignéen implanter une provisoire au Chemin-de-l’Île. Cette dernière n’a pas été jugée nécessaire en dépit des échanges lors des conseils de quartier et de son utilitépour les personnes âgées, fragiles ou à mobilité réduite. Si l’engagementa été pris pour l’ouverture d’un bureau de poste « de dernière génération »dans le futur centre commercial du Chemin-de-l'Île, il ne saurait compenser le manque en attendant 2020. « Strictement inadmissible », assène le maire dans son courrier, surtout dans « un quartier prioritaire au titre de la politique de la ville ». Ce contrat passé avec l’État « implique des engagements en termes de présence des services publics » auxquels La Poste ne peut pas se soustraire.Aux Provinces-Françaises, secteur en plein développement, on constate le même désintérêt pour l’implantation d’une nouvelle boîte aux lettres. La décision, annoncéepour le 30 juillet 2018, n’a toujours pas été suivie de son installation.

Les jeunesont rendez-vous à la SIJ ACCOMPAGNEMENT Mieux située et bien identifi ée,la nouvelle structure information jeunesse (SIJ) marqueun progrès dans l’accueil des 16-30 ans.

SIJ : ces trois lettres s’affi chent depuis fi n février à côté du cinémaLes Lumières, rue Maurice-Thorez. Un emplacement idéal au cœurdu centre ancien pour ce nouveau lieu qui a obtenu, en même tempsque son ouverture, sa labellisation de la part de l’État. L’activité de la SIJn’est pas complètement nouvelle pour autant. L’équipe vie socialeet citoyenneté de la direction municipale de la Jeunesse poursuitdepuis longtemps un travail d’accompagnement des jeunes vers l’emploi,la formation ou d’autres projets personnels à la Maison Daniel-Féry.Mais ce déménagement constitue une avancée en permettant l’intégration au réseau national information jeunesse, et ce, grâce à plusieurs avancées : un accès pour personnes à mobilité réduite, une ouverture matinet après-midi, un fonds de documentation plus fourni, etc. ● I.F.

SIJ : 49, rue Maurice-Thorez

WWW.YOUTUBE.COM :7 jours à Nanterre,hebdo du 25 février 2019.

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Quelque 180 adresses nanterriennessont situées à plus de 450 mètresd'une boîte aux lettres.

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LA QUESTION DU MOIS

Forum destination emploijeunesse : qu’y trouve-t-on ?

22 000C’est le nombre d’heures d’insertion prévues par la convention signée

le 21 novembre 2018 entre la ville de Nanterre et la direction des routes Île-de-France, dans le cadre du chantier d’enfouissement de l’échangeur

A14/A86 au Chemin-de-l’Île. Cet accord a d’ores et déjà donné lieuà la signature de six contrats de professionnalisation de douze mois

pour des postes de coff reur bancheur. Les bénéfi ciaires sont tous nanterriens. Rappelons que les clauses d’insertion sont mises en œuvre

et suivies par la Maison de l’emploi et de la formation de Nanterre.

WWW.NANTERRE-EMPLOI.FR


ACTUALITÉS

PREMIÈREPIERRE POUR69 logements PROGRAMME IMMOBILIER En présence du maire, Patrick Jarry, Demathieu Bard Immobilier a posé la première pierredu projet Versus, le 29 janvier dernier, au seinde l’opération d’aménagement Cœur de quartier en cours de construction près de la gare Nanterre-Université. Le site, appelé îlot Mansart, accueillera Versus, un ensemble immobilier d’environ 5 021 m². Pour assurer une mixitéde palier, le programme comprend69 logements dont 28 locatifs aidés.Piloté par l’établissement public ParisLa Défense, le projet de reconfi guration urbaine composé de quatre hectares devrait constituer, dès 2020, un véritable pivot entre les Terrasses de Nanterre, l’université Paris-Nanterreet le futur quartier des Groues. Demathieu & Bard bâtiment Île-de-France, entreprise générale, s’est vu confi er, mi-2018, la réalisation des travaux situés à l’angle du boulevardJules-Mansart et de la rue Blaise-Pascal,le long des Terrasses de Nanterre.« La réalisation de ce programme mixteà dominante résidentielle est un signal fortpour le territoire », commente Marie-Célie Guillaume,directrice générale de Paris La Défense.Son architecture contemporaine a été pensée pour s’intégrer parmi les bâtiments bordantles Terrasses. L’ensemble a reçu le label Écoquartier.

MÉDIATION Litige avec un voisin, un artisan ou un opérateur téléphonique ? Les conciliateurs de justicesont des intermédiaires pour résoudre à l’amiable toutes sortes de confl its. ● PAR ISABELLE FRUCHARD

I nès [Ndlr : le prénom a été changé] doit obtenir de son�ex-conjoint�parti�du�domicile�qu’il�adresse�un�courrier�à�l’offi��ce�HLM�afi�n�qu'elle�puisse�mettre

l’appartement à son nom. Ce mercredi matin, elle se présente�à�la�permanence�de�Jean-Christophe�Bonne,�l’un�des�quatre�conciliateurs�de�justice,�à�l’hôtel�de�ville.�Celui-ci tente de joindre l’ancien locataire, sans succès, puis�explique�à�Inès�la�procédure�à�suivre�:�soit�elle�réussit�à�convaincre�son�ex-compagnon�;�soit�il�engage�une procédure de conciliation en les convoquant tous les�deux.�Encore�assez�méconnu,�le�conciliateur�de�justice est un rouage indispensable à la résolution de quantité de petits litiges : factures ou charges trop élevées, nuisances sonores, hauteur de haies… Depuis le 1er�janvier�2019�et�afi�n�de�désengorger�les�tribunaux,�la conciliation est devenue obligatoire pour les affaires de�moins�de�10�000�euros�(4�000�euros�auparavant).�À�Nanterre, l’équipe s’est étoffée en septembre dernier, passant�de�deux�à�quatre�conciliateurs,�et�les�perma-nences sont plus fréquentes. «�Notre�rôle�est�d’aider�les�

gens à se parler, à s’écouter et à trouver ensemble un terrain�d’entente�pour�sortir�du�confl�it.�Le�demandeur�nous�expose�le�problème�et�la�conciliation�est�acceptée�par�l’autre�partie�dans�la�plupart�des�cas.�En�général,�la séance prend environ une heure et se conclut par�un�constat�d’accord�signé�par�les�deux�parties�», déclare� Jean-Christophe�Bonne.� « Moralement et fi�nancièrement,�la�procédure�est�intéressante�pour�les�gens car elle est gratuite et évite d’aller au tribunal », ajoute Denise Ladouble, ancienne juriste d’entreprise devenue conciliatrice « pour être utile et rester en contact avec la réalité ». Ces bénévoles recrutés sur entretien suivent plusieurs formations et sont rattachés à la cour d’appel de Versailles. Ils peuvent être saisis directement par téléphone, courrier, internet ou par un juge d’instance.

Permanences : lundi et mercredide 9h à 12h30 ; vendredi de 14h à 17h.Sur rendez-vous au 39 92.

L’équipe des conciliateurs. De gauche à droite :

Michel Rémy, Denise Ladouble et Jean-Christophe Bonne.

Des attributions de logement EN TOUTE TRANSPARENCEDepuis la loi Égalité et citoyenneté de janvier 2017, l’accès des Nanterriens au logement social est grandement menacé. En cause,la reprise en main, par le préfet, du contingent dont la gestion était jusqu’alors déléguéeà la ville. Nanterre se voit ainsi privéede l’attribution de 250 logements par an.Une mesure qui a pour conséquence d’allonger les délais d’attributionde logement.

Dans ce contexte diffi cile, la municipalité s’engage à publier, chaque mois,dans Nanterre info, la liste des logements attribués en commissions. Sachez que lorsqu’un logement du contingentde la ville se libère, le service habitat recherche des candidats potentielsdans le fi chier des demandeurs inscritsen fonction de la typologie, de la surfacedu logement et du montant du loyer.Les candidats correspondants sont classés par ancienneté de la demande. Les dossiers sont ensuite étudiés un à un en commissions d’attribution.

Le critère d’ancienneté détermine l’ordre de la proposition. Les dossiers des candidats ayant refusé plusieurs appartements sont écartés. En cas de refus multiples sur un même logement, l’appartement reste inoccupé plusieurs mois et, surtout,il retourne dans le giron du bailleurqui peut l’attribuer à des demandeursnon nanterriens. Ce fut le cas pourun appartement en juillet 2018.

Typologie Quartier Ancienneté de la demande du ménage relogé

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UniversitéUniversitéLa Boule / Champs-PierreuxChemin-de-l’ÎlePetit-NanterreParc SudPetit-NanterreParc Sud

juin 2011 octobre 2011 février 2013 Logement repris par le bailleur à la suite de refus. janvier 2012 mai 2014 juin 2014 août 2012

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UniversitéUniversitéUniversitéUniversitéChemin-de-l’ÎleCentreCentreChemin-de-l’Île

janvier 2014 janvier 2014 novembre 2011 novembre 2013 mars 2014 décembre 2014 novembre 2012 septembre 2013

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CentrePlateau/Mont-ValérienPlateau/Mont-ValérienPlateau/Mont-ValérienCentre

novembre 2013 août 2011 février 2009 mars 2012 mars 2014

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UniversitéUniversitéUniversitéParc Sud

mars 2014 juin 2009 septembre 2005 octobre 2014

Commissions d’attribution de logements de juillet 2018En juillet 2018, 25 logements ont été libérés sur le contingent ville. Parmi eux :• 24 logements ont été attribués ;• 1 logement a été repris par le bailleur à la suite de multiples refus ;• 93 candidats ont été contactés pour l’attribution de ces logements. 22 d’entre eux ont refusé la proposition.

Conciliateurs :la justice du quotidien


Des sujets sérieux et toujours d’actualité traités sous une forme ludique, joyeuse et festive. Bienvenue au 7e Printemps de l’égalité. ● PAR ISABELLE FRUCHARD

S ’interroger ensemble sur la persistance des préjugés en 2019, comprendre les mécanismes qui perpétuent les iné-

galités�entre�fi�lles�et�garçons�ou�conduisent�au racisme : c’est tout l’enjeu du Printemps de l’égalité dont la 7e édition se déroulera à�partir�du�8�mars,� Journée� internationale�pour les droits des femmes. Mais cet évène-ment�organisé�par�de�nombreux�partenaires�institutionnels et associatifs se veut avant tout festif. Ce sera le cas de l’ouverture�avec�la�pièce�de�Julie�Bérès,�Désobéir�(notre�photo),�qui�met�en�scène�quatre�jeunes�fi�lles�d’Aubervilliers.� Elles� relatent�avec�justesse�et�drôlerie�la�façon�dont elles se sont affranchies d’un modèle familial et social pesant. Acteurs essentiels dans la déconstruction des stéréotypes, les enfants ont organisé, avec le soutien de travailleurs�sociaux�du�centre�communal d’action sociale, une� course� de� l’égalité.� Elle�inclut une projection de courts métrages�et�une�exposition�de�portraits de femmes et cham-pionnes�célèbres.�De�son�côté,�le collectif Masque, en colla-boration�avec�le�lycée�Joliot-Curie�et� les�centres�sociaux�et culturels La Traverse et Les Acacias, invitera petits et grands à enquêter sur la mystérieuse disparition des femmes de l’espace public. Les arts plastiques seront également au programme avec la démarche originale de l’artiste Pauline Simon qui proposera un atelier de création d’une méthode de contraception masculine... une surprise à décou-vrir sur place.Autre invitée d’honneur durant ces trois semaines, l’actualité des rela-

tions femmes-hommes – particulièrement riche ces derniers mois avec le mouvement #MeToo et�#BalanceTonPorc�–,�alimentera�les�échanges.�Ainsi, une conférence-débat sur l’émancipation des femmes à l’ère du numérique est prévue à l’initiative de la Ligue des droits de l’homme 92 et une émission de Radio Agora abordera la loi d’août 2018 contre le harcèlement de rue. De la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas et pour apprendre�aux�femmes�à�se�défendre,�l’asso-ciation�ARCA-F�animera�un�stage�d’autodéfense�riposte (1).�En�2019,� le�Printemps�de�l’égalité�s’enrichit�de�nouveaux�partenaires,�comme�l’université Paris-Nanterre, qui organise deux�rencontres,�ou�le�Mouvement�contre�le�

racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)� et� le�Réseau�éducation� sans�frontières�(RESF),�deux�associations�se mobilisant en faveur des jeunes migrants. Le public retrouvera aussi des rendez-vous connus et appréciés, comme le Moussem de l’égalité et le brunch du même nom. Très beau

Printemps à tou·te·s !

ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES / ACTUALITÉS

au racisme : c’est tout l’enjeu du Printemps de l’égalité dont la 7e édition se déroulera à�partir�du�8�mars,� Journée� internationale�pour les droits des femmes. Mais cet évène-ment�organisé�par�de�nombreux�partenaires�institutionnels et associatifs se veut avant tout festif. Ce sera le cas de l’ouverture�avec�la�pièce�de�Julie�

Désobéir�(notre�photo),�qui�Désobéir�(notre�photo),�qui�Désobéirmet�en�scène�quatre�jeunes�fi�lles�d’Aubervilliers.� Elles� relatent�avec�justesse�et�drôlerie�la�façon�dont elles se sont affranchies d’un modèle familial et social pesant. Acteurs essentiels dans la déconstruction des stéréotypes, les enfants ont organisé, avec le soutien de travailleurs�sociaux�du�centre�communal d’action sociale, une� course� de� l’égalité.� Elle�inclut une projection de courts métrages�et�une�exposition�de�portraits de femmes et cham-pionnes�célèbres.�De�son�côté,�le collectif Masque, en colla-boration�avec�le�lycée�Joliot-Curie�et� les�centres�sociaux�et culturels La Traverse et Les Acacias, invitera petits et grands à enquêter sur la mystérieuse disparition des femmes de l’espace public. Les arts plastiques seront également au programme avec la démarche originale de l’artiste Pauline Simon qui proposera un atelier de création d’une méthode de contraception masculine... une surprise à décou-vrir sur place.Autre invitée d’honneur durant ces trois semaines, l’actualité des rela-

des femmes à l’ère du numérique est prévue à l’initiative de la Ligue des droits de l’homme 92 et une émission de Radio Agora abordera la loi d’août 2018 contre le harcèlement de rue. De la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas et pour apprendre�aux�femmes�à�se�défendre,�l’asso-ciation�ARCA-F�animera�un�stage�d’autodéfense�riposte (1).�En�2019,� le�Printemps�de�l’égalité�s’enrichit�de�nouveaux�partenaires,�comme�l’université Paris-Nanterre, qui organise deux�rencontres,�ou�le�Mouvement�contre�le�

racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)� et� le�Réseau�éducation� sans�frontières�(RESF),�deux�associations�se mobilisant en faveur des jeunes migrants. Le public retrouvera aussi des rendez-vous connus et appréciés, comme le Moussem de l’égalité et le brunch du même nom. Très beau

Printemps à tou·te·s !

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L’égalité vaut bien un Printemps

Claire Martine, directrice de la Maison de l’emploi et de la formationJ’ai commencé dans l’édition scolaire avant de diriger, à 27 ans, la Maison des conservatoires de Paris. Par la suite, je me suis tournée

vers le secteur public, la notion de service faisant sens pour moi. J’ai monté une Maison des entreprises et de l’emploi dans les Hauts-de-Seine, puis suis arrivée en janvier 2018 à Nanterre. Pour moi, être une femme n’a jamais été un frein. Si j’ai des conseils à donner aux jeunes filles, c’est avant tout de se faire confiance, de ne pas s’autocensurer et de travailler bien sûr. Il faut se fier à ses envies, ne pas sous-estimer ses capacités, mais également ne pas les surévaluer. Les femmes ont souvent beaucoup d’atouts pour exercer des postes de management :

moins d’ego que les hommes, une capacité à aller à l’essentiel, une approche plus humaine… C’est important dans une négociation.

DEMANDEZ LE PROGRAMME !

Désobéir de Julie Bérès, 8 et 9 mars à 20h30, Maison de la musique (8, rue des Anciennes-Mairies). La représentation du 8 mars sera suivie d’une rencontre avec les interprètes. Sur réservation au 01 41 37 94 21.

Les femmes du quartier du Parc valent mieuxque ça ! Marche revendicative organisée par le centre social et culturel P’arc en ciel et Femmes égalité. Venez avec un foulard violet en signe de ralliement. 8 mars à 14h, P’arc en ciel (79, avenue Pablo-Picasso).

La contraception : pourquoi pas aussi pour les hommes ? Ateliers créatifs animés par Pauline Simon. 14 et 15 mars de 18h30 à 20h30, samedi 16 mars de 10h à 18h. Gratuits et ouverts à tous à partir de 16 ans. Inscriptions au 01 41 37 62 67.La Terrasse, espace d’art (57, boulevard de Pesaro).

8, avenue Lénine, un documentaire de Valérie Mitteaux et Anna Pitoun sur Salcuta Filan issue de la communauté rom roumaine. Projection suivie d’un débat avec les réalisatrices. 16 mars de 15h à 19h, médiathèque des Fontenelles, P’arc en ciel, (79, avenue Pablo-Picasso).

Les jeunes migrants : une situation de déni d’égalité. Cette rencontre organisée par le MRAP et RESF 92 mettra en lumière la situation scandaleuse de ces jeunes mineurs. 18 mars à 19h, Agora (20, rue de Stalingrad).

Retour sur la loi contre le harcèlement de rue. Émission de Radio Agora, avec Mélanie Giraud, déléguée départementale aux droits des femmes et à l’égalité, et Anne-Charlotte Jelty, directrice du CIDFF 92. Jeudi 21 mars à 19h.

(1) Stage d’autodéfense riposte : les 16 et 17 mars. Ouvert à toutes à partir de 16 ans et quelle que soit la condition physique. Inscription auprès d’Aline Vieau au 01 47 29 54 90 ou [email protected].

Programme complet sur WWW.NANTERRE.FR


TALENTS / ARCHITECTURE D’INTÉRIEUR-ACCESSIBILITÉ

Archi judicieuse et

ultra sensible

TALENTS

I l�suffi��t�parfois�d’un�regard�d’expert�pour�commencer�à�se�simplifi�er�grandement la vie. Surtout lorsque l’on est en situation de handicap ou que l’on a atteint un âge avancé. Sylvie Gomez Chataignier est archi-

tecte d’intérieur, spécialisée dans l’accessibilité. Dans un premier temps, elle observe comment vivent et évoluent ses clients dans leur intérieur. Elle�s’empare�ensuite�de�son�crayon�pour�dessiner�des�plans�en�trois�dimensions et proposer des aménagements plus ou moins importants et compatibles avec les budgets. Au besoin, la jeune entrepreneuse aide ses�clients�à�faire�valoir�leurs�droits�à�des�aides�fi�nancières�auprès�des�différents�organismes.�Elle�demande�aussi�souvent�l’avis�d’un�ergothéra-peute,�puis�elle�passe�le�relais�aux�artisans.�Parmi�les�astuces�qui�facilitent�la�vie�quotidienne,�ce�peut�être�un�cheminement�lumineux�discret�pour�aller�à�la�cuisine�ou�aux�toilettes�la�nuit�sans�réveiller�son�conjoint�pour�une personne très âgée, un lavabo avec des hauteurs variables ou un système de tiroirs bas pour une personne en fauteuil, des revêtements de�murs�et�de�sols�différents�afi�n�de�repérer�les�pièces�de�la�maison�pour des non-voyants… « Souvent, chez les gens en situation de handicap, des aménagements sont bricolés mais ils ne sont pas très esthétiques, note-t-elle.�Or�il�existe�toutes�sortes�de�solutions�judicieuses,�discrètes�et jolies qui ne sont pas forcément très chères. » Ainsi, pour éviter les batailles quotidiennes et épuisantes avec Romain, un jeune autiste de 5 ans, Sylvie a fait installer une lampe connectée dans sa chambre qui change de couleur lorsque le dîner est prêt ou qu’il est l’heure d’aller se coucher. Cette sensibilité au handicap a grandi au cours de ses jeunes années durant lesquelles la jeune femme a partagé sa vie avec une demi-sœur�sourde�et�muette.�C’est�aussi�l’expérience�d’une�mère�auxiliaire�de vie qui s’est longuement occupée d’une dame atteinte de sclérose en

plaques qui l’a marquée. « Cette femme était assez remarquable et je me�souviens�qu’elle�bataillait�pour�exiger�la�mise�en�accessibilité�des�musées parisiens. »Pour�apprendre�ce�métier�dʼun�type�nouveau�–�ce�qui�ne�lʼempêche�pas�dʼexercer�une�partie�de�son�activité�auprès�des�personnes�valides�–,�Sylvie a suivi une formation de diagnostiqueur / conseiller en acces-sibilité,�à�Tours�en�2016.�«�Jʼai�vécu�plusieurs�jours�dans�un�fauteuil�roulant,�puis�dans�la�peau�dʼune�non-voyante.�»�Côté�loisirs,�Sylvie�est�tout�aussi impliquée auprès des personnes en situation de handicap. Cette passionnée�de�plongée�sous-marine�et�monitrice�depuis�cinq�ans�sʼest�formée�récemment�au�handisub,�une�pratique�adaptée�aux�personnes�handicapées�(moteur,�sensoriel,�psychique�et�cognitif).�Elle�vient�de�créer�une�nouvelle�section�à�lʼESN�Palmerʼs�club.�Le�30�mars�prochain,�au�complexe�sportif�du�Mont-Valérien,�elle�présentera�cette�nouvelle�discipline�aux�côtés�de�lʼAssociation�des�paralysés�de�France�lors�de�La�même passion du sport. « Nous�nʼavons�pas�encore�de�pratiquants�car�cʼest�assez�contraignant�:�il�faut�deux�professeurs�pour�un�élève�et�du�matériel, comme une potence pour descendre doucement le fauteuil dans�lʼeau.�»�En�attendant�de�pouvoir�transmettre�le�plaisir�dʼévoluer�sous�lʼeau�à�Nanterre,�cette�habitante�du�centre-ville�part�régulièrement�vers�les�plus�beaux�spots�de�la�planète.�Dernière�étape�:�la�Thaïlande�où�elle�vient�dʼencadrer�un�stage�handisub�avec�un�jeune�trisomique�et�deux�personnes non voyantes. ● PAR ISABELLE FRUCHARD

Sylvie Gomez Chataignier,Modulor Design. Tél. : 06 12 50 30 44.

[email protected]

Elle dessine des plans qui facilitent le quotidien de chacun chez soi.

45ans

5années

d’exercice en tant

qu’architecte d’intérieur, spécialiste

en accessibilité.

2017diplôme

d’enseignante de plongée handisub

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ACTUALITÉS

Faire jaillir la parole ART ORATOIRE Avec Eloquentia, les étudiants apprennent à manier les mots avec brio, dans la bonne humeur et la bienveillance. ● PAR ISABELLE FRUCHARD

T u occupes bien l’espace et tu as une bonne gestuelle des mains. » « C’est une bonne idée la touche d’humour, ça

permet de détendre l’atmosphère, mais évite d’employer le conditionnel. »�À� la�Maison�de l’étudiant, sur le campus de l’université Paris-Nanterre, Sara ne perd pas une miette de� la� prestation� des� nombreux� amateurs�d’art� oratoire.� La� jeune� coach� de� 26� ans�anime ce mercredi soir une master class pour l’association�Eloquentia�Nanterre.�Premier�exercice�d’icebreaker, histoire de briser la glace et de mettre tout le monde à l’aise. Répartis en duo, les 28 candidats présents ont cinq minutes pour faire connaissance avant de se présenter devant l’assistance… à la place de leur alter ego. Les rires fusent, les commentaires percutent, mais toujours dans la bienveillance. La séance se poursuit à un rythme soutenu. Il s’agit maintenant de défendre l’une des quatre saisons et les arguments ne manquent pas pour trouver beaucoup de charme à l’automne et à l’hi-ver.�Créée�en�septembre�2014,�Eloquentia�Nanterre entraîne à la prise de parole en

public sous différentes formes : slam, poésie, plaidoirie, discours… L’association, qui est implantée dans trois autres universités, a été popularisée par le documentaire À�voix�haute - La force de la parole, réalisé par son fondateur,�Stéphane�de�Freitas.�À�Nanterre,�l’équipe�organise�un�concours�dont�la�fi�nale,�ouverte au public, se tiendra le 2 avril. « J’ai�connu�Eloquentia�l’année�dernière�au�lycée.�J’ai�participé�à�un�séjour�sur�le�campus�d’HEC�où�j’ai�côtoyé�toutes�sortes�de�jeunes.�C’était�merveilleux.�J’ai�ensuite�été�élue�meilleure�oratrice lycéenne au Panthéon, avec Camille, une élève de Neuilly, raconte�Eunice,�une�pétillante jeune fille de 18 ans. Savoirs’exprimer,�transmettre�ce�que�l’on�veut�dire�avec les mots justes, c’est très important. Tout est�déjà�en�nous,�il�suffi��t�de�le�faire�jaillir.�»

Renseignements : [email protected]

Adhésion : 10 euros par an ; accès libre pour assister aux master classet aux ateliers-débats.

Rien de tel que l'exercice d'icebreakerpour mettre tous les participants à l'aise.

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Lysias Paris X qui organise un concours de plaidoirie destiné aux juristes de licence 1 au master 2.

[email protected]

Révolte-toi Nanterre qui entraîne à la prise de parole en public et initie au débat parlementaire.

[email protected]

LES AUTRES ASSOCIATIONS DE L’UNIVERSITÉ

PARTENARIAT

Daïkin fait un gestepour les NanterriensET L’ENVIRONNEMENTSolidement implantée au parc d’activité des Hautes-Pâtures, la société Daïkin et ses collaborateursont off ert 22 iPhone 5 reconditionnés à des usagersde la Maison de l’emploi et de la formation (MEF). La remise offi cielle, après quelques mois de travail partenarial, a eu lieu le 30 janvier dernier, en présencedu président de l’entreprise, Christophe Mutz,et de l’adjoint au maire en charge des questions d’emploi notamment, Rachid Tayeb. Les téléphones appartenaient à la fl otte d’appareils de l’entreprise. Autour d’un objectif social et environnemental commun, cette opérationa permis à la société de développer ses actions citoyennes. La MEF, quant à elle, peut ainsi mettreà la disposition des demandeurs d’emploiqu’elle accompagne des portables performantspour leurs recherches d’emploi et participerà la réduction de la fracture numérique.

COMMÉMORATION

Les armes se taisentEN ALGÉRIELe 19 mars 1962, au lendemain des accords d’Évian,le cessez-le-feu était instauré à midi sur tout le territoire algérien, mettant fi n à plus de sept années d’une guerre qui a mis longtemps à dire son nom. C’est la première étape du processus qui mènera les Algériensà se prononcer pour leur indépendance le 1er juillet 1962.La commémoration locale de cet instant de paixaura lieu à 14h30, au square du 19 Mars, et sera suivie de la cérémonie départementale à 16h, au mémorial.

ÉVÈNEMENT

Les logiciels libres, VOUS CONNAISSEZ ? Il s'agit de logiciels que l’on peut utiliser, copier, modifi er et redistribuer en toute légalité. Du 4 au 30 mars, l’opération Libre en fête invite le grand public à découvrir la richesse de ce bien commun. Les centres sociaux P’arc en ciel et Acacias se sont joints aux associations Nanterrux, Electrolab et Liens intergénérations, à l’Agora et au réseau des médiathèques, au Parti communiste pour proposer débats, projection, exposition et ateliers.

Retrouvez tous les rendez-voussur WWW.NANTERRE.FR.

Le 20 mars à Alger, premier jour aprèsla proclamation du cessez-le-feu en Algérie.

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Orientations budgétairesDANS LA CONTINUITÉDES ENGAGEMENTS PRIS EN 2014« Les orientations budgétaires dont nous débattons ce soir sont marquées par la volonté de mettre en œuvre, jusqu’au bout, le programme pour lequel�nous�avons�été�élus�en�2014 », explique�Zahra�Boudjemaï,�en�intro-duction des échanges. La première adjointe était ce soir-là présidente de séance,�en�l’absence�du�maire�Patrick�Jarry,�souffrant.�« Plus de 95 % de nos engagements auront été réalisés à la fi�n�de�ce�mandat,�un�résultat�d’autant�plus remarquable qu’il a été obtenu dans�un�contexte�de�choc�budgétaire. » L’élue rappelle qu’entre la baisse de la dotation générale de fonctionnement et� l’explosion�des�prélèvements�au�titre�des�deux�fonds�de�péréquation,�le budget de la ville a été amputé de 35 millions�d’euros�en�six�ans.�« Qu’ils aient ou non un gilet jaune sur le dos, souligne�Zahra�Boudjemaï, nos conci-toyens, dans leur très grande majorité, continuent de penser que les décisions prises�par�ceux�qui�ont�en�charge�de�conduire le pays sont profondément injustes. » Le maire de Nanterre a d’ailleurs interpellé le président de la�République�le�4 février lors de son déplacement à Évry-Courcouronnes : « Le prochain mouvement de révolte dans la région parisienne sera sur la question du logement », a prédit Patrick�Jarry.Alain�Raimbault�(groupe�Communistes�et d’Initiative Citoyenne), adjoint au maire�délégué�aux�fi�nances,�poursuit : « Nous avons mobilisé tous les leviers pour préserver la qualité du service public sans augmenter les dépenses de personnel et maîtriser le recours à

l’emprunt. » « Nous préservons intacte notre capacité d’investissement en dépit des contraintes », se félicite Samia�Kasmi�(groupe�Europe�Écologie�Les Verts et Citoyens). Si, pour Zacharia Ben�Amar�(groupe�Socialiste),�il�y�a�en�effet lieu de se réjouir « d’avoir tenu le cap », l’élu estime qu’il faudra « faire preuve de lucidité et de vigilance pour accompagner la transformation de la ville ».Tandis� que� Maguy� Edorh� (groupe�MoDem et Citoyens) réclame la création d’une commission paritaire pour élaborer le budget, Camille Bedin� (groupe�Nanterre�Ensemble)�se dit déçue par une démarche qui vise « à ne fâcher personne à un an

des élections » et des orientations « incapables d’anticiper les défis et les�enjeux�budgétaires�de�demain ». Le dernier mot revient à Nadine Ali (groupe�Communistes�et�d’Initiative�Citoyenne) : « Puisque le président de la République semble s’intéresser aux�élus�locaux,�voici�nos�doléances : nous demandons l’arrêt de la baisse des dotations et le rétablissement de la taxe�professionnelle�dont�la�suppres-sion a appauvri les communes sans créer d’emplois. »

LE MARDI 12 FÉVRIER, À QUELQUES SEMAINES DU VOTE DU DERNIER BUDGETDE LA MANDATURE, LES ÉLUS RÉUNIS EN CONSEIL ONT DÉBATTU DU RAPPORT D’ORIENTATIONS POLITIQUES ET BUDGÉTAIRES. ● PAR SOPHIE BOCARD

CONSEIL MUNICIPAL / ACTUALITÉS

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EMPREINTE CARBONEEN BAISSE DE 29 %Le rapport 2018 sur la situation de Nanterre en matière de développement durable montreque l’empreinte carbone liée à la consommationd’énergie du patrimoine communal a baisséde 29 %. La ville a réduit ses émissionsde gaz à eff et de serre de 11 % entre 2012et 2016, les dépenses de fl uides ont diminuéde 10 % et la production d’énergies renouvelables a été multipliée par 6,5.

INVENTONS LA MÉTROPOLE, DEUXIÈMELa ville a signé la convention d’adhésionà la 2e édition de l’appel à projets Inventons la métropole pour le site de l’ancienne école d’architecture et la reconversion d’environ quatre hectares de l’hôpital de Nanterre. Quatre équipes ont été présélectionnéespour chacun des deux sites. Elles rendrontleur proposition le 29 mars. Le nomdes lauréats sera connu avant l’été.

OLÀ SETÚBAL !

Nanterre a signé le protocolede coopération avec Setúbal, une villede 121 000 habitants situéeà 30 kilomètres au sud-est de Lisbonne (Portugal). Outre un partage d’expérience sur les problématiques métropolitaines, cette coopération pourrait être miseen œuvre dans les domainesde la participation citoyenne, de la culture,de l’éducation, du sport, de la santé…

C’EST VOTÉ

LES RÉALISATIONS QUI VONT MARQUER 2019Réussite éducative• Ouverture d’un groupe scolaire

et d’une crèche dans le quartier Université

• Rénovation d’une école maternelle et de deux centres de loisirs

Solidarité• Ouverture d’une épicerie sociale

et solidaire • Poursuite des travaux

d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap

• Lancement de la construction d’un nouveau centre de santé municipal

Logement et urbanisme• Fin de la rénovation de la cité

des Provinces-Françaises• Engagement du renouvellement

urbain du Parc Sud• Lutte contre l’habitat dégradé

Qualité de l’espace public• Enfouissement de réseaux • Travaux pour la couverture

de l’échangeur A14/A86(réception 2e trimestre 2020)

• Création d'une nouvelle voieentre Nanterre et Rueil-Malmaisondans la zone d'activité des Guilleraies

Protection des ressources et des milieux• Qualité environnementale

des bâtiments publics neufs• Augmentation de la part du bio

dans la restauration collective• Poursuite de l’aménagement

des stations de vélos en libre-service

Lutte contre les incivilités• Mission de médiation des agents

de la tranquillité publique étendue 7 jours sur 7

• Mise en place d'une première phase de la vidéo-verbalisation

• Poursuite du télé-servicepour le signalement des incivilités

Sports et culture • Restructuration des vestiaires

du stade Jean-Guimier • Réalisation d’un nouveau terrain

synthétique au stade Gabriel-Péri• Études préalables à la réhabilitation

du théâtre Nanterre-Amandiers

Participation citoyenne• 2e édition du budget participatif • Modernisation du service public• Développement de télé-services,

paiement en ligne et dématérialisation des échanges

PROCHAINCONSEIL

MUNICIPALMardi 2 avril

à 19h. Salle du conseil de l'hôtel de ville, 88, rue du 8-Mai-1945.

Plus de 95 % des engagements municipauxauront été réalisés à la fi n du mandat.

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Retrouvez la vidéode l’intervention du maire auprès du présidentde la République surWWW.NANTERREINFO.FR

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DOSSIER

Médiateurs de jour, de nuit, agents de surveillance de la voie publique ou issus de la filière de police municipale, caméras de vidéo-surveillance, la lutte contre les incivilités est multiforme à Nanterre. Ce dossier dresse le bilan d’une année 2018 pleine d’actions au quotidien en complément de la police nationale, qui peut concentrer ses interventions contre la délinquance, et présente les perspectives pour les années à venir en matière de tranquillité publique dans la ville.

LA VILLEACTIVE TOUS LES LEVIERS


André Cassou,adjoint au maire délégué à la sécurité et à la prévention de la délinquance

BILAN DE LA LUTTE CONTRE LES INCIVILITÉS / DOSSIER

TRANQUILLITÉ : MONTÉE EN PUISSANCE

A près� les�Assises� de� la� ville� en� 2016,� la�municipalité a pris en compte le souhait de la population d’intervenir dans le

domaine�de�la�tranquillité�publique.�Bien�que�la sécurité des biens et des personnes soit de la responsabilité de l’État, Nanterre a décidé de mettre en œuvre une politique de prévention et d’intervention pour améliorer le quotidien de ses habitants, complémentaire à l’action de la police nationale. Après la mise en place de la tranquillité publique en 2005 et des médiateurs de nuit en 2013, la brigade de lutte contre les incivilités a été�créée�en�novembre�2017.�Elle�vient�compléter�un dispositif aujourd’hui composé de 25 agents de� tranquillité� publique� («� gilets� rouges� »),�12�médiateurs�de�nuit�(«�gilets�verts�»),�18�agents�de�surveillance�de�la�voie�publique�(ASVP)�ren-forcés�par�7�agents�de�la�filière�police�municipale�aux�pouvoirs�plus�étendus.�Aux�moyens�humains�s’ajoutent�45�caméras�de�vidéo-protection,�une�voiture « police municipale », un service de télé-signalement via le site internet de la ville et,

bientôt,�une�application�pour�téléphones�mobiles.�Le budget consacré à la lutte contre les incivilités s’élève�donc�à�1,4�million�d’euros.Aujourd’hui,� les�chiffres�parlent�d’eux-mêmes, avec des résultats encourageants en matière de stationnement et d’enlèvement des voitures-ven-touses ou épaves. 338 enlèvements de véhicules ont ainsi été réalisés en 2018 par�la�brigade.�En�matière de propreté aussi, le bilan 2018 de la brigade de lutte contre les incivilités démontre une amélioration : augmentation du ramassage des�dépôts� sauvages� (2 400 tonnes ramassées, soit�6,5 tonnes par jour), prévention auprès des commerçants ou des gardiens d’immeuble sur la sortie des bacs d’ordures ménagères…Bien� sûr,� tout�n’est�pas�encore�parfait�mais� le�dispositif nanterrien va encore monter en puis-sance dans l’année à venir. Vidéo-verbalisation, poursuite du recrutement, présence renforcée sur le terrain des différents agents... La lutte continue pour renforcer la sérénité dans l’espace public.● PAR OLIVIER RUIZ

QUESTIONS À…

Comment la délinquance a-t-elle évolué à Nanterre en 2018 ?André Cassou : À l’occasion du dernier conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), le 6 février, le commissaire de police Michel Chaballier nous a présenté le bilan de 2018 de la délinquance. Elle est en baisse de 8,05 %. Les cambriolages ont diminué de 15 %, les destructions et dégradations de biens de 12 % et les vols à la roulotte de 20 %. Ce qui signifie que l’action conjointe des uns et des autres porte ses fruits.

Quelle différence faites-vous entre délinquance et incivilités ?A. C. : La police nationale est seule compétente en matière de lutte contre les crimes et délits. La brigade de lutte contre les incivilités créée en 2017 intervient sur les questions de régulation de l’usage des espaces collectifs : stationnement dangereux et de voitures dites « ventouses », désordres aux abords des marchés, dépôts sauvages de déchets et gravats, mécanique sauvage, poubelles non rentrées après les collectes, bruit intempestif et installation non réglementaire de terrasses de café ou de restaurant. Rappelons que la création de cette brigade, tout comme la mise en place d’un dispositif de vidéo-protection dans l’espace public, n’étaient pas inscrites au programme Nanterre pour tous de 2014. Nous avons décidé d’aller au-delà de nos engagements après les Assises pour la ville de 2016 au cours desquelles les Nanterriens

nous ont demandé de renforcer notre action en matière de tranquillité publique.

Quels sont les moyens mis en œuvre ?A. C. : Le dispositif s’appuie sur la création d’un service qui réunit, au sein d’une même équipe, des agents de surveillance de la voie publique (ASVP) et des agents relevant du statut de police municipale. Le recrutement de ces derniers s’est révélé difficile, comme dans toutes les villes d’Île-de-France : sur les sept postes initialement prévus, nous n’avons pu, à ce jour, n’en pourvoir que trois. Mais les choses sont en train de se mettre en place. Avec les agents de tranquillité et les médiateurs de nuit déployés entre 2012 et 2014, ce sont aujourd’hui 50 personnes qui interviennent quotidiennement à Nanterre.

Comment travaillez-vous avec la police nationale ?A. C. : Le commissaire de police ou son adjoint sont en contact permanent avec le maire, moi-même et les services concernés. Ils sont également associés aux différents dispositifs (CLSPD, groupe local de prévention de la délinquance, cellules de veille, etc.). L’objectif est de former avec les effectifs de la police nationale une chaîne de métiers distincts mais complémentaires pour que chacun, dans le champ d’action qui est le sien, puisse travailler efficacement.

● PROPOS RECUEILLIS PAR SOPHIE BOCARD

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EN CHIFFRES201814 141

verbalisations pour stationnement gênant.

2 440enlèvements de voitures-épaves sur l’espace

public dont 338 par la brigade de lutte contre les incivilités.

60mises en demeure (42 commerçants

et 18 particuliers) pour des bacs poubelles non rentrés.

2 400tonnes de dépôts sauvages retirés

de l’espace public communal. 866 216 euros, c’est le coût de leur collecte.

1 196signalements d’incivilités enregistrés

grâce au téléservice accessible depuis le site internet de la ville.

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DOSSIER

PARMI SES DIVERSES RESPONSABILITÉS, LA BRIGADE DE LUTTE CONTRE LES INCIVILITÉS PROCÈDE AU REPÉRAGE ET À L’ENLÈVEMENT DES VÉHICULES QUI OCCUPENT ABUSIVEMENT L’ESPACE PUBLIC. ● PAR ISABELLE FRUCHARD

E st considéré comme voiture-ventouse, celle qui est laissée au même emplacement plus de�sept�jours�d’affilée.�Assez�proche�de�la�

première, la voiture-épave se caractérise par le fait qu’elle n’est plus roulante ou qu’elle n’est plus identifiable�(absence�de�plaque�d’immatriculation�par�exemple).�Avec�la�création�de�la�brigade�de�lutte�contre�les�incivilités�(BLI)�en�septembre�2017,�l’enlèvement�des�premières�a�gagné�en�efficacité.�En�effet,�la�ville�ne�passe�plus�par�la�police�natio-nale mais décide directement des mesures d’en-lèvement. Les voitures-épaves sont quant à elles soumises à une procédure particulière et relèvent de la responsabilité du commissariat.

Depuis�novembre�2017,�la�BLI�consacre�une�jour-née par semaine au travail de repérage et d’enlè-vement.�Deux�relevés�du�véhicule�sont�effectués�à�sept jours d’intervalle et, au-delà, si celui-ci n’a pas été déplacé, il est enlevé par une société spécialisée. En�2018,�338�véhicules�ont�été�retirés�de�l’espace�public.�Concernant�les�espaces�appartenant�aux�bailleurs�sociaux,�ces�derniers�sont�responsables�de l’enlèvement des véhicules-ventouses et épaves sur leurs parcs de stationnement, en collaboration avec la police nationale et un fourriériste. Ainsi, en 2018,�l’office�municipal�HLM�a�procédé�à�380�signa-lements�qui�ont�donné� lieu�à�68�enlèvements� ;�Hauts-de-Seine�habitat�a�effectué�71�signalements�et�32�enlèvements� ;�Logirep�totalise�35�signale-ments et 22 enlèvements.

HARO SUR LES VOITURES-VENTOUSES !

… pour les scooters et deux-roues motorisés. Pourtant soumis aux mêmes règles que les automobilistes, les conducteurs de scooters semblent oublier que les trottoirs, les zones piétonnes et les emplacements réservés aux vélos ne sont pas prévus pour le stationnement de leurs engins – à Nanterre comme dans toutes les grandes agglomérations.

Déjà dotée de 252 places réservées aux deux et trois-roues motorisés, la ville va cette année étendre son offre de stationnement. Ainsi, 100 nouvelles places seront créées dans les quartiers les plus fréquentés : le centre-ville et le Parc Nord. Une enquête préalable a en effet révélé qu’en moyenne 105 deux-roues motorisés stationnaient chaque jour dans le centre-ville, dont 76 % de façon illicite, principalement sur les trottoirs et les emplacements vélos. Dans le quartier du Parc Nord, 225 scooters sont présents chaque jour : 59 % se garent de façon illicite, notamment sur les Terrasses de l’Arche qui sont piétonnes. Après une période de sensibilisation, la ville envisagera de verbaliser les contrevenants.

Pour ce qui est de lutter contre les scooters qui circulent sur les trottoirs, malgré la loi « anti-rodéos », il est souvent compliqué d’intervenir, même pour la police nationale. Seule une amende étant prévue par la loi, les contrevenants ne peuvent être poursuivis a posteriori et il est généralement trop dangereux d’intervenir sans se lancer dans une course-poursuite risquée pour la population. ● C.G.

100 nouvelles places de stationnement…

VERS LA VIDÉO-VERBALISATION ?Nouvel outil pour assurer la sécurité et la tranquillité des Nanterriens et Nanterriennes, la vidéo-verbalisation devrait être mise en place au deuxième semestre 2019. Le point sur le dispositif.

Nanterre s’apprête à rejoindre les 12 autres communes des Hauts-de-Seine qui ont fait le choix de la vidéo-verbalisation pour lutter contre certaines incivilités constatées sur l’espace public, notamment celles liées au stationnement. Un souhait de l’équipe municipale qui va au-delà des engagements municipaux, mais qui répond aux demandes exprimées par les habitants de certains secteurs particulièrement touchés. Pour voir les contrevenants verbalisés, il faudra bien entendu attendre le feu vert de la préfecture des Hauts-de-Seine. Une fois ces deux étapes franchies, le dispositif sera mis en place dans les secteurs où le taux d’infractions au Code de la route est important et journalier, notamment place de La Boule et avenue Georges-Clemenceau. À terme, le dispositif sera étendu. Il permettra, grâce aux 45 caméras de vidéo-protection déjà installées sur le territoire, de verbaliser à distance

et en temps réel un contrevenant qui commet une infraction au Code de la route. Fixées par décret en Conseil d’État, elles sont de trois types : le stationnement gênant (double file, aire de livraison, en dehors des emplacements matérialisés) passible d’une amende de 35 euros ; le stationnement très gênant (voie de bus ou pompier, trottoir et aires piétonnes, piste cyclable, places handicapées ou réservées au transport de fonds…) passible d’une amende de 135 euros. Ne sont pas concernés : le constat de dépôt sauvage sur la voie publique et la circulation de scooters sur le trottoir ou à contre-sens, la verbalisation de cette infraction n’étant toujours pas autorisée dans les textes de loi sans interception du contrevenant.La ville a par ailleurs obligation de prévenir les usagers en installant des panneaux d’information à chacune des entrées des secteurs contrôlés. ● C.G.

En 2018, 338 véhicules ont été retirés de l'espace public.

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BILAN DE LA LUTTE CONTRE LES INCIVILITÉS / DOSSIER

SUR LE TERRAINTOUT AU LONGDE LA JOURNÉE,LES 17 AGENTSDE SURVEILLANCEDE LA VOIE PUBLIQUE GARANTISSENTUNE ROTATION DES VÉHICULES STATIONNÉS ETSONT AU CŒURDE LA LUTTE CONTRE LES INCIVILITÉS.● PAR ISABELLE FRUCHARD

S anglés dans leur tenue bleu marine, les trois agents de surveillance de la voie publique� (ASVP)� affrontent� l’air� vif� du�

petit�matin�de�février�aux�alentours�de�la�gare�Nanterre-Préfecture, accompagnés d’un agent issu�de�la�fi�lière�police�municipale�et�de�la�res-ponsable de la brigade de lutte contre les inci-vilités�(BLI).�« Nous sommes là pour sécuriser le travail des ASVP et nous assurer que tout se passe bien »,�expliquent�ces�dernières.�Direction�rue�Salvador-Allende qui fait partie de la zone jaune avec un stationnement limité à trois heures et demie.�Dans�ce�quartier�de�bureaux,�la�plupart�des automobilistes sont en règle et payent à partir de leur téléphone portable via le service Whoosh.�Le�contrôle�est�simple,�rapide�et�permet�de�repérer�d’éventuels�véhicules�volés.�En�cas�de�non-paiement�ou�de�paiement�insuffi��sant,�un�papier est apposé sur le pare-brise informant l’automobiliste qu’il devra s’acquitter d’un forfait post-stationnement�(FPS).�Depuis�le�1er janvier 2018, celui-ci remplace l’ancienne amende. Son montant�de�23�euros�a� été� fixé�par� le� conseil�municipal.�En�voyant�la�petite�équipe�arriver,�un�homme se hâte de rejoindre sa voiture. Un peu plus�loin,�un�livreur�garé�en�double�fi�le�s’empresse�

de�se�justifi�er.�«�Effectivement,� l’emplacement�pour les livraisons juste en face est déjà occupé, donc nous sommes tolérants, note la responsable de la brigade. Nous sommes toujours à l’écoute et nous travaillons avec beaucoup de discernement pour�éviter�les�confl�its.�» Dans la rue parallèle des Trois-Fontanot,�l’équipe�est�arrêtée�à�plusieurs�reprises pour indiquer le chemin vers la préfec-ture. «�Notre�rôle�consiste�aussi�à�renseigner�les�gens et à constater toutes les anomalies sur la voie publique, comme un potelet tombé ou un dépôt�sauvage.�Nous�prenons�alors�une�photo�que nous transmettons au service municipal concerné »,�poursuit�la�responsable.�Avec�l’exten-sion du stationnement payant dans plusieurs rues en 2015, la piétonnisation du centre-ville un samedi�par�mois,�de�mai�à�novembre�depuis�2014,�et surtout l’ouverture de l’Arena Paris La Défense à�Nanterre,�en�octobre�2017,�l’équipe�de�la�BLI�est�très sollicitée. Un travail de terrain essentiel pour prévenir les incivilités.

Pour retrouver les modalitéset le guide du stationnement :WWW.NANTERRE.FR > Cadre de vie> Déplacements-stationnement > Stationner.

QUESTION DIRECTE À

Michel Chaballier,commissairede police.● PROPOS RECUEILLIS PAR SOPHIE BOCARD

En quoi le dispositif déployépar la ville aide-t-il la policenationale dans sa missionde maintien de l’ordre ?Michel Chaballier : La brigadede lutte contre les incivilités nous aideau quotidien, du fait de la complémentarité de nos compétences respectives,dans les domaines d’intervention comme dans la réponse à apporter. En mobilisant ses eff ectifs sur les problématiques d’occupation de l’espace public,par des personnes ou des véhicules,la brigade nous permet de nousconcentrer sur notre cœur de métier qui est la prévention et la lutte contre la délinquance. Le fait que des agents relevant du statut de police municipale puissent aujourd’hui faire enlever,sans notre intervention, des véhicules en stationnement gênant nous permet d’aff ecter des fonctionnaires de police à d’autres missions. En matière de lutte contre la mécanique sauvage, au Parc Sudnotamment, notre intervention s’est révéléenécessaire. L’opération que nous avons menée mi-février a donné lieuà six placements en garde à vueet à l’enlèvement de dix véhicules.Autre exemple récent, les rassemblements de lycéens devant le lycée Joliot-Curie.La coordination de l’intervention policière avec celle des agents de tranquillité publique,les gilets rouges, a permis de désamorcer la logique d’escalade grâce à la médiation. C’est une spécifi cité nanterrienne.

12 MÉDIATEURS DE NUITL’équipe des médiateurs de nuit, les « gilets verts », qui intervient actuellement dans 6 des 10 quartiers de la ville, couvrira cette année de nouveaux quartiers. Composée de 11 médiateurs etd’un responsable d’équipe, elle a pour missionde pacifi er l’espace public et certains halls d’immeubles, la nuit. Ce dispositif est cofi nancé,à parts égales, par les bailleurs sociaux et la ville.Il sera étendu durant la période estivaleavec le renfort de trois agents mobilesqui pourront intervenir sur l’ensemble de la ville.

25 AGENTSDE TRANQUILLITÉ PUBLIQUEReconnaissables à leurs gilets rouges estampillés « Tranquillité, Prévention, Médiation / Mairiede Nanterre », les 25 agents interviennent du lundi au vendredi de 8h à 20h. Ils assurent une présence active dans l’espace public afi n de constateret de signaler les incivilités et exercent un travailde prévention nécessaire à l’action de la brigadede lutte contre les incivilités. Leur missionest recentrée notamment sur la médiation dansles parcs et jardins ainsi qu’aux abords des collèges. Les traversées d’élèves devant les écolessont confi ées, depuis le début de l’année,à la régie des quartiers.

45 CAMÉRASDE VIDÉO-PROTECTIONCe dispositif comprend 13 caméras nomadeset 32 caméras fi xes réparties sur toute la ville.Outils d’aide à l’enquête (retracer des itinéraires, dresser une chronologie des faits…), les images peuvent être examinées seulement sur réquisition de la police nationale ou du procureurde la République. Conformément aux dispositionsde la Commission nationale de l’informatiqueet des libertés (Cnil), elles ne sont pas gardéesplus de trente jours, mais elles peuventégalement être consultées en directau commissariat où elles sont centralisées directement.

DES RUES SOUS BONNE SURVEILLANCE

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VIE DES QUARTIERS / CITOYENNETÉ

DÉMOCRATIE Permettre aux Nanterriens de décider de l’utilisation d’une partiedu budget de la ville, tel est le principe du budget participatif. Un an après la miseen place du dispositif, les 45 projets retenus à la suite du vote des habitants sonten voie de réalisation. Ils représentent un montant total de 344 500 euros. Depuis le mois d’octobre, Nanterre info vous informe de l’avancée des initiatives. Nous vous proposons ce mois-ci de découvrir 10 projets supplémentaires au gré du descriptif qu’en fontleurs porteurs. Car, si la ville joue le rôle de chef d’orchestre, l’implicationdes habitants et des associations dansla mise en œuvre de ces projetsreste centrale.● PAR SOPHIE BOCARD

Budget participatif 2018 : où en est-on ?

ZACGuilleraiesGuilleraiesGuilleraies

Place de La BoulePlace de La Boule

Secteur Champs-PierreuxSecteur Champs-PierreuxSecteur Champs-PierreuxSecteur Champs-Pierreux

Secteurdes Papeteries

NANTERRE

NANTERRE

LA SEINE

RUEIL-MALMAISON

Parc départementalParc départementalAndré MalrauxAndré Malraux

Parc départemental Parc départemental Parc départemental du Chemin de l’Îledu Chemin de l’Îledu Chemin de l’Île

Mairie de Nanterre Mairie de Nanterre

Théâtre Nanterre-Amandiers Théâtre Nanterre-Amandiers Théâtre Nanterre-Amandiers

Université

CHEMIN-DE-L’ÎLE

CENTRE

RÉPUBLIQUEUNIVERSITÉ

VIEUX-PONT/VIEUX-PONT/SAINTE-GENEVIÈVESAINTE-GENEVIÈVE

VIEUX-PONT/SAINTE-GENEVIÈVE

VIEUX-PONT/VIEUX-PONT/SAINTE-GENEVIÈVE

VIEUX-PONT/

PLATEAU /MONT-VALÉRIENMONT-VALÉRIEN

PLATEAU /MONT-VALÉRIEN

PLATEAU /

PARC SUD

PARC NORD

LA BOULECHAMPSCHAMPS

-PIERREUX-PIERREUX

CHEMIN-DE-L’ÎLEParcours de vélo et initiationau Code de la route« Cet aménagement aura pour objectif d’inculquer le respect des règles

du Code de la route dès le plus jeune âge grâceà des marquages au sol et des panneauxde signalisation. »Porteur du projet : association CeriseCoût estimé : 15 000 eurosEn cours

CENTRECréation de boîtesà livres dans le parcdes Anciennes-Mairies « Une boîte à livres pour

les enfants, une autre pour les adultes. »Porteur du projet : association Consommer et échanger autrement à Nanterre (CEAN)Coût estimé : 1 000 eurosEn cours

LA BOULE /CHAMPS-PIERREUXOrganisation de la fêtede la Liberté « Ce moment de partage,

de convivialité et de bonne humeur sera l’occasion pour les habitants d’apprendre à mieux se connaître, d’échangerautour d’un verre ou d’un plat. »Porteur du projet : Union nationaledes locataires indépendantsde Nanterre (UNLI)Coût estimé du projet : 11 000 eurosProgrammée le 13 avril

PLATEAU / MONT-VALÉRIENConcert / quiz suivi d’un momentd’échanges convivial « Destinés aux petits comme aux grands, ces concerts ludiques permettrontau public de tous âges d’écouterde la musique tout en s’amusant. »

Porteur du projet : Association bémols perplexesCoût estimé : 1 800 euros Réalisé ! Le premier concert a eu lieu le 9 févrierà la salle de quartier du Mont-Valérien.Le suivant est programmé le 13 avril.

VIEUX-PONT / SAINTE-GENEVIÈVEEscape game : jeu d’évasion grandeur nature « Faire découvrir aux habitants du quartierun nouveau concept de jeu, favoriser la coopération intergénérationnelle autour d’un jeu accessibleau plus grand nombre. »

Porteur du projet : association Clapotis & RicochetsCoût estimé : 7 300 eurosEn cours

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CITOYENNETÉ / VIE DES QUARTIERS

Budget participatif 2018 : où en est-on ?

Zacdes Groues

Secteur desSecteur desSecteur desHautes PâturesHautes PâturesHautes PâturesHautes PâturesHautes PâturesHautes PâturesHautes Pâtures

COURBEVOIECOURBEVOIECOURBEVOIE

LA GARENNE-LA GARENNE-LA GARENNE-COLOMBESCOLOMBES

COLOMBESCOLOMBES

PréfecturePréfectureHôtel du DépartementHôtel du DépartementHôtel du DépartementHôtel du DépartementHôtel du DépartementTribunal Tribunal

Arena Nanterre-La DéfenseArena Nanterre-La DéfenseArena Nanterre-La DéfenseArena Nanterre-La DéfenseArena Nanterre-La DéfenseArena Nanterre-La DéfenseArena Nanterre-La Défense

LA DÉFENSELA DÉFENSELA DÉFENSEGRANDE ARCHEGRANDE ARCHEGRANDE ARCHE

PETIT-NANTERREPETIT-NANTERRE

UNIVERSITÉ

PARC NORD

LES GROUESLES GROUESLES GROUES

ZOOM SUR…

LA 2E ÉDITION163 projets ont été déposés lorsde la 2e édition du budget participatif, soit 10 projets de plus que l’année précédente.

Répartition géographique : • Toute ville (nouveauté) .......................... 52• Centre .................................................................. 23• Parc Nord ........................................................... 14• Chemin-de-l'Île .............................................. 14• Petit-Nanterre ............................................... 11• Université ......................................................... 11• Plateau / Mont-Valérien ........................ 8• Parc Sud ............................................................. 12• Boule / Champs-Pierreux ...................... 7• République ....................................................... 5• Vieux-Pont / Sainte-Geneviève ....... 6

Répartition par catégorie :• Culture ................................................................ 34• Aménagement des espaces

publics et mobiliers urbains................. 32• Environnement, espaces verts,

nature en ville ................................................ 29• Santé, solidarités,

intergénérationnel ..................................... 20• Sports et loisirs ............................................ 16• Citoyenneté, innovation

sociale ou numérique .............................. 14• Éducation, enfance, jeunesse ........... 11• Prévention et sécurité ............................ 7

LE CALENDRIERJusqu’à fin avril : les projets sont instruits par les collectifs d’animation et les services municipaux.

Mai / Juin : les porteurs des projets retenus valorisent leurs idéesgrâce à un kit de communication.

Juin : place au vote des habitants !

Retrouvez tous les projets sur la plateforme PARTICIPEZ.NANTERRE.FR

PARC SUDSoutien au jardin de Gorki« Nous souhaitons continuerà faire vivre cet espace,à le rendre encore plus

convivial et chaleureux pour permettreaux associations du quartier et aux habitants de s’en servir comme lieu de vie. »Porteurs du projet : la régie de quartiersCoût estimé : 700 eurosProjet initié

PARC NORDCréation d’une aire de jeux devant la pharmacie« Avec structures de type “araignée” et autres jeux modernes et design. »

Porteurs du projet : des habitants du quartierCoût estimé : 40 000 eurosÉtude de faisabilité en cours

Lire notre article en page 8du Nanterre info n°436

PETIT-NANTERRE Rugby toucher pour elles « Le rugby décliné au féminin devient un formidable outild’insertion sociale et d’émancipation de la femme. »

Porteur du projet : Association rugby clubCoût estimé : 2 880 eurosEn cours

UNIVERSITÉ Entraide et solidarité en lien avec le foyer Jules-Siegfried « Cette action permet aux famillesdu foyer de s’évader le tempsd’une journée et de découvrirla France. »

Porteur du projet : centre social et culturelLa Traverse – association Unis vers citéCoût estimé : 7 000 euros En cours

RÉPUBLIQUE Installationd’un panneaude vie de quartier dans le secteur Rouget-de-Lisle

« Les acteurs associatifsdu quartier auront la possibilitéde valoriser leurs actions. »Porteur du projet : un habitant du quartier Coût estimé : 3 000 eurosRéalisé ! Le panneaua été installé au moisde décembre.

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CENTRE / VIEUX-PONT/SAINTE-GENEVIÈVE / LA BOULE/CHAMPS-PIERREUX / PLATEAU/MONT-VALÉRIEN /PETIT-NANTERRE / RÉPUBLIQUE / CHEMIN-DE-L'ÎLE / UNIVERSITÉ / LES GROUES / PARC NORD / PARC SUD

VIE DES QUARTIERS

CHEMIN-DE-L'ÎLE

Une transformationEN PROFONDEUR

A venue du Général-Leclerc, les engins s’affairent sur le site qui accueillera un nouveau centre commercial en 2021.

Composée d’une dizaine de commerces et services de�proximité,�d’un�parking�souterrain,�de�loge-ments étudiants et en accession encadrée, cette opération accompagne un projet de rénovation urbaine plus large du Chemin-de-l’Île. « Inscrit au nouveau programme national de renouvellement urbain [NPNRU], il n’a qu’un but : améliorer la vie des personnes qui habitent ici et qui veulent y rester »,�déclarait�le�maire,�Patrick�Jarry,�lors�du�lancement�de�la�deuxième�phase�de�concertation.�Apporter�plus�de�mixité�sociale�et�améliorer�le�cadre�de�vie�des�Nanterriens,�ce�défi�,�déjà�relevé�dans d’autres quartiers, répond à la volonté muni-cipale de faire de Nanterre une ville pour tous. Aux�abords�de�la�cité�Komarov,�des�maisons�et�petits immeubles comprenant 151 logements (61 sociaux�et�89 en accession à la propriété maîtrisée) sont en cours de construction. L’enfouissement� de� l’échangeur� A14/A86 a également démarré. Les zones de chantier vont�s’étendre,�comme�sur�le�parking�Benoît-Frachon.�Sécurisé,�il�sera�doté�de�80 places de stationnement� supplémentaires.� Rue� Jules-Quentin, les déplacements piétons et cyclistes

seront sécurisés et l’accès à la Seine valorisé. Les opérations éligibles au NPNRU concernent les secteurs des huit tours, le foyer Adoma et la cité�Zilina.�Les�travaux,�qui�commenceraient�au�troisième trimestre 2019, porteront sur l’habitat et les espaces publics. La ville est déterminée à tenir ce délai mais le début des opérations est suspendu�aux�discussions�actuellement�menées�avec�l'Anru�et�les�différents�acteurs�du�projet.�Pour�apporter�de�la�mixité,�la�tour�Noirmoutier�et 250 chambres du foyer Adoma seront démo-lies et 170 logements en accession à la propriété construits. Le parc de logements restant de Logirep, les immeubles de l’office municipal HLM�situés�rue�de�la�Résistance�et�la�dernière�tour�Adoma�seront�réhabilités.�Côté�espaces�publics,�cela�se�traduira�par�la�création�de�deux�nouveaux�squares,�la�rénovation�du�mail�et�de�la rue des Sorbiers, la réhabilitation du jardin des Acacias, le réaménagement de l’avenue du Général-Leclerc, la mise en circulation de la rue de Lannes et la création d’une voie circulée reliant l’avenue du Général-Leclerc et la rue Paul-Morin.�Le�parvis�de�l’école�Henri-Wallon�sera�requalifi�é.�Un�pôle�médical�privé�devrait�ouvrir ses portes boulevard du Général-Leclerc. ● C.G.

Logements, espaces paysagers, équipements publics, commerces et services :le chantier de requalifi cation du quartier du Chemin-de-l’Île a commencé.

CENTRE

Pas folle, LA CRÊPE !Une crêperie a ouvert ses portes rue du Docteur-Foucault.Son nom ? SarraZinc & Cie. Yilmaz Karaman et son équipevous accueillent dans le décor cosy d’une bâtisse du centre ancien. Des produits bio, une formule à 12 euros le midi,une nouvelle galette du monde à découvrir chaque semaine…la maison vous reçoit aussi à l’heure du goûter, le mercrediet le samedi (de 16h à 17h30). Réservation conseillée !

SarraZinc & Cie1, rue du Docteur-FoucaultTél : 09 54 77 26 36

LES GROUES

Habiter COOPÉRATIFDans le cadre de l’aménagement des Groues, une coopérative d’habitants de six à huit logements va être créée pour un projet d’habitat coopératif. Une réunion publique de présentationaura lieu le mardi 19 mars, à 18h30 à l’Agora. Présentationdu projet, de son mode de fonctionnement, des ménages éligibles et des modalités de sélection des candidaturesseront au programme. Inscrit dans le cadre de la politique municipale en faveur de l’accession encadrée, la réunionse tiendra en présence de l’adjoint au maire chargé de l’habitat, André Cassou et de l’adjointe chargée de l’aménagementet de l’urbanisme, Dominique Debras.

PARC SUD

Les pieds d’immeubles S’ANIMENTLe 5 mars après-midi, le collectif d’animation du Parc Sudorganise un après-midi festif au pied des tours Aillaud. Cette 1re édition, qui vise à rassembler les habitants autour d’évènements conviviaux, sera placée sous le signe de Mardi gras. Au programme : des ateliers cuisine, des activités manuelles et sportives, des jeux de société, des jeux géants et une table d’hôtes.

De 15h30 à 17h30 au passage de la Poire.

Claire Macel

Les secteursdes huit tours,

le foyer Adoma etla cité Zilina sont éligibles

au nouveau programme nationalde renouvellement urbain.

Comme NEUFSitué derrière le lycée Joliot-Curie, entre la crèche du Chat-Perché et le stade Gabriel-Péri, le square des Champs-Pierreux achève sa rénovation. Il y a quelques jours, les derniers bancs, fauteuils, solariums et poubelles ont été installés aux abords de l’airede jeux. Ces travaux font suite à une demande des habitantsdu quartier qui souhaitent que ce parc de proximité redevienne un lieu de vie et de rencontre. Soutenus par Nesrine Rezzag-Bara, conseillère municipale en charge du conseil de quartier, ils ont été associés au choix des aménagements et du mobilier urbain.

LA BOULE / CHAMPS-PIERREUX


VIE DES QUARTIERS

Claire Macel

VIEUX-PONT / SAINTE-GENEVIÈVE

Réservé aux parents…ET AUX ENFANTS !

S aviez-vous que dans le quartier du Vieux-Pont,� il� existait� une� équipe�qui travaille autour des relations

parents-enfants ? Initié par le centre social et� culturel�Hissez-Haut� il� y�a�neuf�ans,� le�réseau parentalité regroupe aujourd’hui les directeurs et directrices des écoles du quar-tier,�le�centre�social�et�culturel�Hissez-Haut,�

l’association Clapotis & Ricochets, le centre communal�d’action�sociale�(CCAS),�la�caisse�d’allocation�familiale�des�Hauts-de-Seine,�l’es-pace�départemental�d’action�sociale�(EDAS)�et des parents d’élèves. Toute l’année, ces partenaires mettent en place des actions à destination des familles. Temps d’échanges autour des relations parents-enfants et parents-ados,�sensibilisation�aux�questions�d’actualité comme l’alimentation ou l’utili-sation des écrans et Smartphones, ateliers et animations à partager en famille : ils ne manquent pas d’idées. Pour l’édition 2019 de la Semaine de la paren-talité, qui se tient chaque année au mois de mars, les organisateurs ont concocté un chouette programme pour petits et grands. Les parents d’abord. Ils pourront profiter d’un�moment�rien�que�pour�eux�avec�l’atelier�relaxation�et�yoga�(lundi�25�mars�en�soirée)�et échanger autour de la thématique « Être parent� aujourd’hui� »� (mardi� 26� mars� en�soirée). Plusieurs rendez-vous à partager en famille ponctueront également la semaine. Cuisine� (lundi�25�mars),� initiation�au�zéro�gaspillage�alimentaire�et�au�tri�sélectif�(mardi�26�mars),�portes�ouvertes�et�lecture�de�contes�(mercredi�27�mars),�démonstration�de�game-lan [Ndlr : ensemble instrumental indonésien] (jeudi�28�mars),�projection�du�fi�lm�d’animation�Dumbo,�(vendredi�29�mars).�Et�des�surprises�pour�clôturer�la�semaine.

Renseignements et programme complet :Centre social et culturel Hissez-Haut6, rue Eugène-VarlinTel. : 01 47 24 23 07

[email protected]

Temps fort de l’activité du réseau parentalité du quartier du Vieux-Pont, la Semainede la parentalité se tiendra cette année du 25 au 30 mars. ● PAR CHRISTELLE GARANCHER

Opération RÉNOVATIONRÉNOVATION

LA BOULE / CHAMPS-PIERREUX

À la rentrée 2019,les élèves pourront profi ter

de leur école toute neuve.

Entrepris l’été dernier, les travaux de rénovationde l’école maternelle Joliot-Curie se poursuivent.

Améliorer les conditions d’apprentissage des élèves nanterriens est l’une des priorités de l’équipe municipale. Alors quedans le quartier Université, la construction du groupe scolaire Miriam-Makeba bat son plein, de l’autre côté de la ville, à l’école maternelle Joliot-Curie, on rénove en grand. Isolation thermique, changement des menuiseries, installation d’un nouveau système de ventilation assureront un meilleur confort aux élèvesqui ne subiront plus les variations de températures estivaleset hivernales. Pour répondre à la demande de scolarisationsur le quartier, trois nouvelles salles de classe seront crééesà la place des anciens logements des directeurs. L’offi cede cuisine et la salle de restauration seront rénovés. La réfection de peinture, le remplacement des luminaires pour de la basse consommation et des leds, le changement partiel des sols compléteront la réhabilitation du bâtiment qui deviendrapar ailleurs accessible aux personnes à mobilité réduite.À la rentrée 2019, les élèves intégreront une toute nouvelle école avec une meilleure répartition des espaces.École élémentaire, école maternelle et centre de loisirs :chacun y trouvera sa place ! ● C.G.

Claire Macel Mathias�Glikm

ans

CENTRE SPORTIF DU MONT VALÉRIEN10-22, RUE DE SURESNES

PLUS D’INFOS TÉL 39 92 WWW.NANTERRE.FR

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ET LES PARTENAIRES DE LA CHARTE VILLE-HANDICAP

DÉCOUVERTE ET INITIATIONS AUX HANDISPORTS

RENCONTRE AVEC DES CHAMPIONS :

- CLAVEL KAYITARÉ, SPRINTEUR ;

- LE NANTERRE FOOT FAUTEUIL.

SAMEDI 30 MARS 2019DE 14H À 18H

Entrée libre&Gratuite

À NANTERRE

PORTRAIT

LE PHOTOGRAPHE GILLES SAUSSIER COMMENCE UNE RÉSIDENCE À L’ESPACE D’ART LA TERRASSE. CET ANCIEN REPORTERDE GUERRE EST DEVENU UN ARTISTE QUI RÉINTERROGE SES PHOTOGRAPHIES. JUSQU’À LA FIN DU MOIS DE JUIN,IL VA RENCONTRER LES NANTERRIENS POUR « SAISIR » LES IMAGINAIRES DE NOTRE VILLE. ● PAR GUILLAUME GESRET

PETITE BIO

1965Naissance à Suresnes

1984-88Études à l’université

de Nanterre

1989-93Reporter de guerre

1995Première exposition

de photographies prisesau Bangladesh

2003Nommé professeur à l’École

nationale supérieurede la photographie d’Arles

Mars à juin 2019Résidence à La Terrasse,espace d’art de Nanterre

Mathias�Glikm

ans

À�24 ans, l’agence Gamma l’envoyait couvrir l’effon-drement�du�bloc�soviétique.�En�1989,�il�photographie�la révolution roumaine, publie ses images dans Stern et Time Magazine�et�gagne�un�prix�World Press Photo dans�la�foulée.�Deux�ans�plus�tard,�il�se�rendra�en�Irak�pour rapporter des clichés de la guerre du Golfe. Mais Gilles Saussier est insatisfait, il ne veut pas être un « fournisseur d’images ». Chasser l’instant spectacu-laire�aux�dépens�des�mouvements�de�fond�historiques�le frustre. Le photographe, qui a l’âme à la fois d’un artiste et d’un universitaire, entend produire du sens et�refuse�de�fi�ger�les�récits�de�l’Histoire.

DU PHOTOREPORTAGE À L'ART CONTEMPORAIN Alors il pratique l’art du contre-pied en s’installant au�Bangladesh,� loin�de� l’actualité�médiatisée�et�démissionne de l’agence Gamma. Gilles Saussier décentre son regard vers « la contre monumenta-lité », comme il dit. Les portraits pris dans le quartier hindou�de�la�vieille�ville�de�Dhaka�l’engagent�sur�le�terrain�du�documentaire�expérimental.�Sa�lecture�critique du photoreportage l’amène doucement vers l’art�contemporain�et�lui�ouvre�bientôt�les�portes�de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles�où�il�apprend�à�ses�étudiants�à�ne�pas�tomber�dans�les�facilités�de�cet�art.�De�retour�en�France,�il�entreprend des études d’anthropologie à l’École des

hautes études en sciences sociales avant de retour-ner�en�Roumanie�où�il�s’applique�à�déconstruire�la�vision de l’Histoire qu’il a contribué à donner avec ses�images�publiées�quelques�années�plus�tôt.�

UNE ENFANCE SUR LES BORDS DE SEINE Aujourd’hui, Gilles Saussier est en résidence durant quatre mois à Nanterre. Une ville qu’il connaît bien puisqu’il a grandi sur l’autre rive, à Carrières-sur-Seine. Au milieu des années 1980, il était étudiant à l’université de Nanterre. « C’est�un�retour�sur�les�lieux�de ma jeunesse. Cela faisait vingt ans que je n’étais pas revenu dans le quartier de l’université, je ne l’ai pas reconnu ! » Les transformations urbaines le préoc-cupent. Selon lui : « On repousse toujours plus loin du centre de Paris les populations pauvres et on détruit les paysages désordonnés. » Gilles Saussier cite Michel Foucault�et�son�concept�d’hétérotopie�pour�parler�de�ces�périphéries�grignotées�par�les�urbanistes.�À�la�fi�n�des années 1980, il s’intéressait déjà à ces « espaces indéterminés » qui sont pour lui des « réserves d’ima-ginaire ». Son premier reportage photo, il l’a effectué sur�l’île�de�Chatou�où�les�derniers�habitants�menacés�d’expulsion�vivaient�alors�sans�eau�et�sans�électricité.�Les images de cette « robinsonnade » lui ont valu une publication dans The Independant et une embauche à l’agence Gamma. Gilles Saussier aimerait beaucoup

retrouver ces familles qui ont été relogées à Nanterre. « Je�me�souviens�du�petit�Bruno�qui�allait�à�l’école�à�Nanterre en barque le matin. »

RETROUVER LES NANTERRIENS De mars à juin, le photographe va également aller à la rencontre des habitants dans les collèges et dans�les�centres�sociaux�pour�savoir�comment�ils�surnomment leur quartier et leur îlot, pour identi-fi�er�les�lieux-dits�qui�ne�fi�gurent�pas�sur�les�cartes�offi��cielles.�« J’ai�envie�de�rendre�visible�la�mémoire�populaire de cette ville, de rappeler l’histoire de la cité blanche et des bidonvilles dont les traces ont été effacées du paysage mais qui demeurent dans les�esprits.�J’aimerais�concilier�cet�imaginaire�et�la�réalité des aménagements. »Gilles Saussier restituera ces échanges dans la vitrine de La Terrasse, donnant sur la place Nelson-Mandela.�Au�fi�l�des�rencontres�et�des�contributions�des�habitants,�l’exposition�évoluera.�Le�travail�artis-tique et anthropologique de Gilles Saussier est une exploration�de�notre�ville,�de�ses�représentations�mentales et des imaginaires qui la façonnent.

WWW.GILLES-SAUSSIER.FRWWW.NANTERRE.FR> Culture > La Terrasse, espace d’art

J’ai envie de rendrevisible la mémoire

populaire de cette ville.populaire de cette ville.

GILLES SAUSSIERCHASSEUR D’IMAGINAIRES


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CULTURE

D epuis 2012, le festival La Terre est à nous�met�en�lumière�des�expressions�artistiques populaires et néanmoins

peu représentées dans les salles de spectacle parisiennes. La programmation, à l’image de la diversité culturelle des Nanterriens, fait se succéder des musiques traditionnelles gnawa, guadeloupéenne ou réunionnaise, des chants portugais, basques et des fêtes menées par des virtuoses de l’accordéon ou des percussionnistes africains… Les artistes vivent pour moitié dans des pays lointains, les autres sont des musiciens nanterriens à qui l’on offre l’opportunité de partager leur patrimoine musical. Le public a aujourd’hui adopté ce festival qui s’est implanté un peu partout dans la ville. La grande salle de la Maison de la musique accueille des spectacles et des rencontres gratuites sont proposées dans les foyers Adoma, dans les centres sociaux,�au�café�solidaire�Emmaüs�ou�encore�dans les bars de la ville. Pour cette nouvelle édition,�le�festival�explore�de�nouveaux�lieux�pour toucher un public plus large encore : le Château�de�Nanterre�et�la�Ferme�du�bonheur.�La direction du Développement culturel de la ville de Nanterre a travaillé étroitement avec les associations Traddamus, Diatotrad

et�Emad�pour�boucler� la�programmation.�Plusieurs temps forts sont attendus, notam-ment le vendredi 15 mars avec le chanteur et porte-parole de la jeunesse égyptienne Abdullah Miniawy. Il sera sur la scène de la Maison�de�la�musique�aux�côtés�du�trompet-tiste�Erik�Truffaz.�La�semaine�suivante,�une�star�de� la�musique�du�Bangladesh,�Farida�Parveen, croisera la route des musiciens de TM+. Le public pourra également faire la fête à la�Ferme�du�bonheur�le�jeudi�14 mars, en participant à un bal qui met à l’honneur la musique�guadeloupéenne,�les�chants�balka-niques et l’afrobeat franco-malien. Un autre grand�bal�devrait�attirer�la�foule�à�l’Espace�Chevreul,�le�samedi�6 avril. Des accordéonistes talentueux�joueront�des�musiques�tradition-nelles d’hier et d’aujourd’hui, en provenance des�différentes�régions�hexagonales.�Pour être complet, le festival La Terre est à nous ouvre aussi des ateliers pour découvrir la danse tahitienne, la tarentelle du sud de l’Italie et les chants polyphoniques du Portugal. Lors de la soirée de lancement, le mardi 12 mars, une rencontre avec des artistes�en�exil�est�organisée�à�l’Agora.�

Programme complet sur WWW.NANTERRE.FR

Un festival à l’image

des Nanterriens

DU 05 AU 22.03.2019EXPO D’ARTISTES LOCAUXÉvasions, c’est le titre de l’exposition présentée par l’association Alap (atelier libre des artistes peintres).

S Jusqu’au 22 mars. Office de tourisme, 4, rue du Marché.

DU 06 AU 12.03.20191 CINÉ-PATRIMOINE

Jean Gabin, Michèle Morgan et Michel Simon, le mythique trio réuni en 1938 par Marcel Carné dans Le Quai des brumes. À voir ou à revoir. Tarif : 6,50 euros.

S Jeudi, samedi et dimanche (horaires non encore fixés). Cinéma Les Lumières, 49, rue Maurice-Thorez.

13.03.20192 CONTE MUSICAL

Un nôtre pays aborde le sujet de l’exil à hauteur d’enfant avec les mots de Claire Audhuy et la bande-son métissée de jazz, de musique orientale et expérimentale de Karam Al Zouhir, exilé en France depuis 2011. À voir dès 9 ans. Spectacle précédé d’un goûter-philo à 14h à l’Agora.

S Mercredi 13 mars à 15h30. Salle des fêtes, 2, rue des Anciennes-Mairies.

20 ET 23.03.20193 THÉÂTRE POUR LES PETITSDeux acteurs construisent un décor chaleureux pour un nouveau venu qui franchira bientôt le seuil. Piccoli est un théâtre d’images délicat à découvrir en famille dès 3 ans. Durée : 40 min.

S Mercredi 20 et samedi 23 mars à 11h. Maison Daniel-Féry, 10-14, boulevard Jules-Mansart.

16.03.20194 CINÉ-GOÛTER

Dans la forêt enchantée de Oukybouky, ce serait un havre de paix si Marvin le renard et Horace le hérisson ne tentaient pas à la moindre occasion de croquer un autre animal… Durée : 112 min. Tarif : 3,50 euros (film, animation et goûter bio).

S Samedi 16 mars à 11h. Cinéma Les Lumières, 49, rue Maurice-Thorez.

20.03.2019COMPLÈTEMENT MARTO !Initiation au théâtre d’objets, spectacles réjouissants de la brigade d’intervention marionnettique, création en cours… Le festival Marto fait escale sur le campus de la fac.

S Mercredi 20 mars de 11h à 20h30. Université Paris-Nanterre, 200, avenue de la République. www.festivalmarto.comZO

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LE MONDE SUR GRAND ÉCRANConformément à l'engagement municipal d'imaginer un festival valorisant les diversités, le cinéma Les Lumières diffuse sept films en provenance d'Iran, du Portugal, de Tchécoslovaquie, de Tunisie, de Norvège, d'Israël, du Japon, de la Suède ou de la Palestine. Sortis récemment, les films de la sélection racontent chaque soir, en version originale, des histoires en provenance de régions lointaines. Le dimanche 14 avril, un ciné-concert sera présenté par deux musiciens — l’un à l’orgue de barbarie, l’autre au qanun —, sur des images tournées au début du XXe siècle en Tunisie par les pionniers du cinéma méditerranéen. En 2019, La Terre est à nous parie aussi sur le 7e art !

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LE FESTIVAL LA TERRE EST À NOUS EST UNE FENÊTRE OUVERTE SUR LA DIVERSITÉ ET LA RICHESSE DES MUSIQUES ET DES DANSES DU MONDE. AU PROGRAMME : CONCERTS, BALS ET NOUVEAUTÉ POUR CETTE 7E ÉDITION, DES PROJECTIONS DE FILMS AU CINÉMA LES LUMIÈRES. ● PAR GUILLAUME GESRET

Le Coureur

La Fanforale du Douzbekistan vous promet rythme et sourires

lors de la soirée du 14 mars à la Ferme du bonheur.

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Kyoko Kugawa-Alb

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NANTERRE INFO # 406 JANVIER 2016 // 23

CULTURE

Le pouvoir des imagesÀ quelques jours du vernissage de

l’exposition�Ventre,�des�étudiants�de l’université Paris-Nanterre

avaient rendez-vous à La Terrasse pour un cours in situ (notre�photo). Les intervenants n’étaient autres que Raphaël Dallaporta, photographe, et Rémi Labrusse, professeur d’histoire de l’art contemporain à Nanterre et�commissaire�de�l’exposition.�Les�deux�hommes n’en sont pas à leur première colla-boration puisque Rémi Labrusse a participé à�la�réalisation�du�livre�publié�en�2016�par�Raphaël Dallaporta sur la grotte Chauvet. Le photographe a en effet eu l’autorisation de pénétrer dans la grotte ornée, découverte en 1994�à�Pont-d’Arc�en�Ardèche,�pour�photo-graphier les dessins et peintures rupestres datant�de�36�000�ans�avant�notre�ère.�Ce�travail a donné lieu à une installation vidéo présentée cet hiver au Centquatre à Paris. À�Nanterre,�Raphaël�Dallaporta�poursuit�ses�questionnements sur la notion de progrès. Inspiré par la situation semi-enterrée de l’espace d’art, il a imaginé une démarche archéologique à partir d’éléments de dif-férentes natures : objets, photographies,

vidéos,�textes�et�sons.�L’artiste�envisage�cette�plongée sous le sol et dans la Préhistoire comme un lieu possible de réconciliation entre nos rêves et un passé enfoui, du temps�où�l’Homme entretenait une relation fusionnelle avec la nature. C’est ainsi qu’une réplique de propulseur de sagaie en bois de renne, prêtée par le musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye,�côtoie�des films d’archives sur le tir de fusées� ; qu’une� jonchée�d’éclats�de�silex� taillé�se�heurte�aux�premières�images�de�la�cour-bure de la Terre observée depuis l’espace. L’exposition�invite�le�visiteur�à�questionner�son rapport au temps et à l’espace, à la nature et au progrès technologique, à envi-sager le futur au prisme du passé.● PAR SOPHIE BOCARD

Ventre de Raphaël Dallaporta : jusqu’au 25 maiLa Terrasse, espace d'art de Nanterre (57, boulevard de Pesaro)

WWW.YOUTUBE.COM :7 jours à Nanterre,hebdo du 18 février 2019.

Mathias�Glikm

ans

De jolies fi gurines japonaises pour raconter Fukushima. Huit ans après la catastrophe nucléaire du 11 mars 2011, l’association Asuka organise comme chaque annéeun évènement commémoratif sous la houlettede sa fondatrice Kyoko Kugawa-Albu. « La plupartdes familles japonaises possèdent des poupées traditionnelles symbolisant la place de la femmedans le foyer. Elles sont exposées sur un autel début mars à l’occasion de la fête des fi lles et pour annoncerle printemps, explique Kyoko. Au Japon, le projet “Fukuyose-bina” tente de donner une deuxième vie à ces poupéeset de les sortir de leur rôle conventionnel. On nousen a confi é soixante qui seront exposées et porteusesde messages liés à Fukushima. » L’exposition sera accompagnée du témoignage de deux femmes qui ont dû quitter avec leur famille la région de Fukushima où elles habitaient. Le public pourra également échanger avec Yûya Kamoshita, professeur

d’écologie qui s’est lancé dans une longue bataille judiciaire contre l’État japonais et Tepco, l’exploitant dela centrale nucléaire. Deux autresmoments forts marquerontcette commémoration : un théâtre de papier accompagné d’une harpe contera le destin des vaches de Namie,ville dévastée par la catastrophe, et un concert du groupe de tambours japonais, Paris taiko ensemble, apporterade la chaleur à ce triste anniversaire. ● I.F.

Les poupées japonaises racontent Fukushima :du 28 mars au 9 avril, Agora, maison des initiatives citoyennes (20, rue de Stalingrad).

WWW.ASUKA-ASSOCIATION.ORG

Au nom des victimes de FukushimaPour évoquer la catastrophe nucléaire et ses conséquences, l’association franco-japonaise Asuka met en scène des poupées traditionnelles.

DU 20 AU 26.03.20195 CINÉ-PATRIMOINE

La rencontre entreun méditerranéen volubileet charmeur (Vittorio Gassman)et un étudiant timide et complexé(Jean-Louis Trintignant) :c’est Le Fanfaron, un film de Dino Risi de 1962. Tarif : 6,50 euros.

S Jeudi, samedi et dimanche(horaires non encore fi xés). Cinéma Les Lumières,49, rue Maurice-Thorez.

22.03.20196 MUSIQUE D’HIER ET D’AUJOURD’HUILa chanteuse bangladaise Farida Parveen et quatre musiciens virtuoses de TM+ nous embarquent dansun Voyage de l’écoute,qui rassemble deux univers sonores traditionnel et contemporain.

S Vendredi 22 marsà 20h30.Maison de la musique,8, rue des Anciennes-Mairies.

22.03.2019SIESTE MUSICALELes musiciens du conservatoire vous proposent de fermer les yeux et de vous laisser emporter par la musiquedes voix, instruments et autres corps sonores. Entrée libre.

S Vendredi 22 mars à 19h. Maison de la musique,8, rue des Anciennes-Mairies.

24.03.2019VISITEDE LA CATHÉDRALEVenez découvrir l’histoire et les fresques récemment restaurées de la cathédrale Sainte-Geneviève. Entrée libresans inscription. Rendez-vousà 15h25.

S Dimanche 24 marsà 15h30. CathédraleSainte-Geneviève,28, rue de l’Église.

29.03.20197 POP-ROCK

Le groupe belge d’indie pop Girls in Hawaii nous embarque dans un souffle électroet une jungle naïve inspirée du Douanier Rousseau.

S Vendredi 29 marsà 20h30.Maison de la musique,8, rue des Anciennes-Mairies.

31.03.20198 BAROQUE ET ROCK

Avec Sentimenti, le chef russe Dmitry Sinkovsky et le B’Rock Orchestra insufflent une belle énergie rock à la musiquede Vivaldi, Haendel et Pisendel.

S Dimanche 31 marsà 16h30.Maison de la musique,8, rue des Anciennes-Mairies.

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U ne piscine olympique et son bassin de 50 mètres, une piste d’athlétisme, trois terrains de tennis, un mur d’escalade, un

gymnase équipé pour la gymnastique artistique, trois autres comprenant des terrains pour la pra-tique�du�basket-ball,�du�volley-ball,�du�handball,�du�futsal,�deux�dojos�et�des�salles�polyvalentes�consacrées�au�fi�tness,�au�Pilates,�au�yoga,�à�l’hal-térophilie, à la musculation, à la danse… Pas de doute, à l’université Paris-Nanterre, le sport a toute sa place. « Nous sommes l’un des établisse-ments�universitaires�de�France�les�mieux�dotés�en infrastructures sportives. Les autres sont, pour la plupart, obligés de louer des équipements, de mutualiser ou de conventionner avec les collectivi-tés pour se les faire prêter�»,�indique�José�Esteban,�vice-président en charge du sport, de la santé et du bien-être.

FABRIQUE DE CHAMPIONS Le campus universitaire offre un cadre d’appren-tissage�unique�aux�étudiants�de�la�fi�lière�Staps�(sciences�et�techniques�des�activités�physiques�et sportives) qui forme les futurs profession-nels�du�sport.�Mais�aussi�aux�sportifs�de�haut�niveau inscrits dans l’un des cursus proposés à Nanterre,�à�l’instar�de�Jolan�Florimont,�champion�de�France�de�judo,�Lisa�et�Emma�Riff,�membres�de�l’équipe�de�France�de�pentathlon�moderne,�Wassila�Lkhadiri,�championne�de�France�de�boxe�et championne du monde universitaire 2018, ou encore�Aymeric�Dufag,� champion�de� France�

universitaire�de�saut�en�longueur�en�salle.�En�tout, 12 sportifs de haut niveau, actuellement en préparation�pour�les�Jeux�olympiques�et�para-lympiques�de�2020�à�Tokyo�(Japon),�bénéfi�cient�d’horaires aménagés qui leur permettent de concilier études et entraînements quotidiens.

SPORTS POUR TOUS Mais�ces�infrastructures�ne�sont�pas�l’exclusive�de l’élite sportive. Au contraire. Il y a une volonté affi��rmée�de�la�direction�de�la�faculté�de�les�ouvrir�à�tous�ceux�et�toutes�celles�qui�souhaitent�pratiquer�une activité physique – en priorité à ses 35 000 étu-diants.�Chaque�année,�plus�de�4�200�s’inscrivent�au�Suaps�(service�universitaire�des�activités�physiques�et sportives). Moyennant une cotisation minime, ils ont accès au bassin olympique et à plus de 50 disciplines. « Depuis cinq ans, nous menons également une politique d’ouverture sur la ville, précise�José�Esteban. Dès que nous en avons les moyens, notamment en termes de capacité d’ac-cueil, nous cherchons à intégrer les habitants à nos activités. Dans une logique de territoire, nous tenons vraiment compte de notre environnement. » Pour�profi�ter�des�activités�proposées,�les�habitants�intéressés doivent impérativement s’inscrire, pré-senter�un�certifi�cat�médical�et�s’acquitter�d’une�cotisation annuelle qui leur ouvre les portes de tous les cours, à volonté. Petite anecdote : à 80 ans, Jean-Pierre,�licencié�de�la�section�athlétisme,�vient�d’être�couronné�du�titre�de�champion�de�France�sur 200 mètres dans sa catégorie d’âge !

SPORTS / ÉQUIPEMENTS

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DANS LE CADRE DE SA POLITIQUE D’OUVERTURE SUR LA VILLE, L’UNIVERSITÉ PARIS-NANTERRE OUVRESES INFRASTRUCTURES SPORTIVES ET SES 50 DISCIPLINES AUX NANTERRIENS ET NANTERRIENNES, HABITANTS ET SALARIÉS. ● PAR CHRISTELLE GARANCHER

Avec son mur d'escalade et tantd'autres infrastructures sportives,

l'université Paris-Nanterre est l'unedes mieux dotées de France.

Les Nanterriens font du sport à la fac

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RECHERCHE BÉNÉVOLES

Le 7 avril, l’université Paris-Nanterre organisera son 6e trail urbain. Quelque 500 coureurs sont d’ores et déjà attendus. Pour les accueillir et assurer le bon déroulement de la course, plusde 100 bénévoles sont indispensables. Passionné ou non de running, si l’aventure bénévolat d’un jour vous intéresse, n’hésitez pas à les contacter.

Informations, tarifs, horaires : WWW.NANTERRESPORTCAMPUS.FR

Lire l'article sur la semainede sensibilisation autourde l'accessiblité et du handicap

à l'université sur WWW.NANTERREINFO.FR


● PAR ZAKIA MASMOUDI

AVALOU, LE LYCÉEN COMBATTANT

Aux origines des sports de combat : le pancrace. Cette discipline antique, qui allie lutte et techniques pieds poings, a son champion à Nanterre.

Licencié de la section muay-thaï de l’Entente sportive de Nanterre (ESN), Avalou Sagayev a remporté il y quelques semaines l’Open de France de pancrace dans la catégorie des moins de 70 kg. Une fi erté pour celui qui depuis l’enfance rêve de devenir un grand combattant. « Chez nous en Tchétchénie, la lutte est le sport national. On la pratique dès le plus jeune âge pour ensuite faire du combat libre, comme le MMA [Mix Martial Arts dit aussi freefi ght] », explique-t-il. Arrivé en France à l’âge d e 8 ans, il s’est dirigé vers le judo puis la lutte. Le MMA étant interdit car trop violent, à la place, il s’est adonné au pancrace, son dérivé. « Les règles ont été adaptées : les frappes au sol ne sont pas autorisées par exemple. » Passionné et soutenu par toute sa famille – son papa était lui-même combattant –, Avalou concilie avec brio études et entraînements. « C’est fatigant mais quand on veut quelque chose il faut savoir se donner », admet-il. L’élève de terminale S, coaché par Amir Khan de la team Rezzag de l’ESN, fréquente assidûment le centre sportif Voltaire. À raison de cinq entraînements par semaine, chacun consacré à un travail spécifi que (musculation, lutte, combats…), Avalou compte poursuivre son travail pour passer professionnel cette saison. ● C.G.

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Avalou Sagayevest originaire de Tchéchénie

où la lutte est le sport national.

L’AGENDA DES SPORTSWATER-POLODeux matchs sinon rien pour les Racingmendu waterpolo. Pour le compte du championnatde France de Nationale 1, ils recevront à la piscine Maurice-Thorez, le S.C. Libellule Denain, samedi 2 mars à 20h et le Mulhouse water-polo, samedi 16 mars à 20h également.Entrée libre.Piscine Maurice-Thorez (136, avenue Joliot-Curie).

VOLLEY-BALLSamedi 23 mars, les volleyeurs de l’Entente sportive de Nanterre recevront le Chaville-Sèvres volley-ball 2. Une nouvelle victoire dans ce championnat régional (poule D) relevé permettrait aux Nanterriens de sortir de la zone de relégation. Entrée libre.Complexe sportif Paul-Éluard (24, rue Salvador-Allende).

Tous unis par une même passion

Venez tester vos sensen découvrant plusieursdisciplines handisports.

HANDISPORT / PANCRACE / SPORTS

L e handisport n’est pas réservé aux�personnes�en�situation�de�handicap�(sauf�aux�Jeux�para-

lympiques). C’est l’un des messages que comptent délivrer la ville de Nanterre,�l’offi��ce�municipal�d’éduca-tion�physique�et�sportive�(Omeps)�et�les partenaires de la charte ville-han-dicap,�du�26�au�30�mars�au Palais des sports. Pour sa 7e édition, La même passion�du� sport�propose�aux�per-sonnes valides de tester des activités handisport sous l’œil attentif des par-rains de l’évènement : le Nanterre foot fauteuil, qui vient de fêter ses 20 ans, et l’athlète Clavel Kayitaré, cham-pion�d’Europe�sur�100�et�200�mètres�en 2003, double médaillé d’argent aux�Jeux�paralympiques�d’Athènes,�vice-champion� du�monde� en� 2006�sur�100�mètres,�vice-champion�d’Eu-rope 2018 sur 100 mètres et multiple champion�de�France.Les élèves, de l’école primaire au lycée, et les enfants des centres de loi-sirs inaugureront cette manifestation

qui se veut humaine et sportive. Ainsi, du�26�au�29�mars,� ils�sont� invités�à�tester 25 disciplines handisports : tandem, sport chanbara, céci-judo et céci-escalade, gymnastique pour mal-voyants,�foot�et�basket�fauteuil,�karaté�en langue des signes, volley-ball assis, etc.� Encadrés� par� les� éducateurs�sportifs de la ville et des sportifs en situation de handicap, ces ateliers les amèneront à échanger, partager, s’amuser,�s’interroger�et�réfl�échir�sur�la pratique du sport pour tous.Le samedi 30 mars, jour d’ouverture au grand public, les partenaires de la charte ville-handicap s’associeront aux� associations� sportives� pour�proposer des ateliers d’initiation au braille, à la langue des signes ou à la�peinture�avec�la�bouche.�À�ne�pas�manquer également, les cubes senso-riels à l’intérieur desquels tous vos sens seront mobilisés.● PAR CHRISTELLE GARANCHER

Programme complet surWWW.NANTERRE.FR

BASKET-BALLTrois matchs de gala attendent les Nanterriens au Palais des sports.Dimanche 3 mars, Nanterre 92 recevra le mythique Limoges CSP. Samedi 9 mars, place au derby francilien avec la réceptionde Levallois et enfi n, le samedi 30 mars, ce sera au tourdes Strasbourgeois de la SIG de se déplacer. Que vous soyez fanou non de basket, on vous conseille vivement de réservervos places : spectacle, suspense et ambiance assuréstout près de chez vous. À partir de 7 euros.Palais des sports Maurice-Thorez (136, avenue Joliot-Curie).

WWW.NANTERRE92.COM

7e édition

Du 26 au 30 mars

25 disciplines

handisports


HISTOIRE / NATURE EN VILLE

Aménagé de 1972 à 1981, le parc André-Malraux conçu par Jacques Sgard est doté d'une grande diversité paysagère, botanique et écologique. Il présente la particularité de rester ouvert jour et nuit et d'avoir bénéfi cié de liaisonstrès réussies avec les tours Aillaud et le Théâtre des Amandiers.

Le parc André-Malraux

● Par Jeannine Cornaille de la Société d'histoire de Nanterre.

E n�1960,�dans�le�cadre�du�plan�d'aménage-ment�de�La�Défense,�André�Malraux,�mi-nistre de la Culture, propose de réaliser à Nanterre un parc à vocation culturelle. Il

prévoit�l’édifi�cation�d’un�Musée�du�XXe siècle, d’un Conservatoire national supérieur de musique, d’une école d’architecture, d’une école du cinéma et de la télévision et d’une École nationale des arts déco-ratifs. Un parc de 20 hectares, véritable espace de respiration,�doit�compléter�cet�ensemble.�En�1964,�l’aménagement du parc est approuvé par décision d’un comité interministériel. Toutefois, la même an-née�voit�la�naissance�du�département�des�Hauts-de-Seine�et�le�choix�de�Nanterre�comme�ville�préfecture,�ce�qui�apporte�des�modifi�cations�au�projet�initial�:�il faut envisager la construction de la préfecture et de�la�station�de�RER�Nanterre-Préfecture.�Progressi-vement, le programme des installations culturelles est�remis�en�question�et,�fi�nalement,�seules�l’école�d’architecture�(à�l’abandon�depuis�la�réorganisation�des�écoles�d’architecture�en�2004)�et�l’École�de�danse�de l’Opéra de Paris aboutiront.

Un espace de libertéEn�1967,�lorsque�Jacques�Sgard�est�chargé�de�lʼamé-nagement du parc, il veut créer une zone dotée dʼune grande diversité paysagère, botanique et écologique. Dans son projet approuvé par lʼÉtablissement public pour lʼaménagement de la région de La Défense (EPAD),�en�1971,�le�paysagiste�remodèle�le�territoire�en�construisant�trois�buttes�en�cône�tronqué�dʼoù�lʼon peut découvrir des perspectives sur une vaste étendue�verte�et�un�étang�de�deux�hectares.�Les�plantations doivent structurer lʼespace et créer des ambiances multiples. La grande prairie centrale et lʼétang,�où�le�regard�porte�loin,�sont�associés�à�des secteurs plus intimes délimités par des arbres, des arbustes, des buissons. Un jardin de fleurs en bordure de lʼétang�et�un�jardin�botanique�aux�espèces horticoles variées doivent apporter leurs floraisons du printemps à lʼautomne. Outre les végétaux,�dʼautres éléments naturels tels que lʼeau et le sable organisent les différentes parties, comme

la pataugeoire avec ses vagues de ciment et lʼaire de jeux�pour�enfants�dite�Mer�de�sable.Alors quʼen 1971, les pelouses sont interdites au public,� Jacques�Sgard�conçoit� le�parc�comme�un�espace�de�liberté�où�il�est�possible�de�jouer,�pique-ni-quer, courir, sʼétendre sur lʼherbe. Il recherche des variétés�de�gazon�qui�résisteront�aux�piétinements�et�permettront�aux�usagers�de�profi�ter�pleinement�de�la verdure. Les arbres sont également choisis avec soin : en dehors dʼun marronnier déjà présent sur place,�toutes�les�autres�essences�(érables�sycomores,�planes et champêtres, tilleuls, frênes, ormes, saules blancs, pins noirs dʼAutriche) sont sélectionnées pour leur rapidité de croissance, leur adaptation au climat et leur robustesse. Jacques�Sgard�prévoit�lʼaménagement dʼun jardin de fleurs et dʼun jardin de plantes. Le premier regroupe un ensemble de rosiers et le second, sur une superfi�cie�de�5 000 m2, répartit environ 300 variétés ornementales. Un effort particulier est apporté à la réalisation du jardin de plantes, dont le relief permet de�concevoir�des�microclimats�adaptés�aux�différents�groupements écologiques. On y trouve un ensemble de plantes tapissantes, dʼarbustes, de conifères nécessitant un sol argilo-calcaire, des plantes de bruyère sur un sol acide, des plantes de tourbière et�aquatiques�exigeant�la�présence�de�lʼeau. Lʼétang central�artifi�ciel�est�lui-même�garni�de�nombreuses�plantes aquatiques immergées dans des jardinières en�ciment.�Roseaux,�joncs,�trèfl�es�dʼeau, nénuphars, qui�jouent�un�rôle�décoratif�important,�oxygènent�les�eaux�et�servent�de�refuge�naturel�aux�oiseaux.Les�travaux�dʼaménagement du parc vont durer de 1972 à 1981. Les buttes sont élevées avec les remblais des�fondations�des�tours�de�La�Défense,�auxquels�sʼajoute de la terre végétale venant de la création des pistes de lʼaéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Lʼétang, dont une membrane synthétique assure lʼé-tanchéité, est actuellement approvisionné par lʼeau provenant dʼun forage de 100 mètres de profondeur. À�lʼorigine, lʼeau de la ville lʼalimentait, ce qui était coûteux.�En�mars�1981,�à�la�surprise�générale,�lʼétang sʼest vidé : lʼeau sʼétait écoulée par une déchirure

de la membrane dans lʼancienne carrière située endessous ! Une association de pêche, lʼAPNLE,�en�accord avec le conseil général, est chargée de sa gestion et de son approvisionnement en poissons.

Sans limitesLe parc présente la particularité de rester ouvert jour�et�nuit.�À�sa�création,�aucune�barrière�ne�devait�en marquer les limites. Si les masses plantées for-ment des lisières naturelles qui renforcent lʼintimité du lieu, elles ne le coupent en aucune façon de son environnement urbain. Aucune limite nʼest�fi�xée�au�préalable, le parc et le bâti sʼinterpénètrent. Pour un passage�harmonieux�de�lʼun à lʼautre, les liaisons paysagères ont été travaillées avec les architectes Écochard et Darras pour le Théâtre des Amandiers et Émile Aillaud pour les tours Nuages.Au�fi�l�du�temps,�des�équipements�ont�évolué�et�des�activités nouvelles ont vu le jour. La pataugeoire sʼest transformée en piste pour les amateurs de vélo, de roller et de planche à roulettes. Depuis 1994,�un�mur�dʼescalade construit au sommet dʼune des trois collines permet la pratique de ce sport. De même, une aire pour adolescents, conçue en 1995 par�Michel�Bulcourt,�propose�du�ping-pong,�du�basket,�du�vélo…Le jardin de collection, rénové par le paysagiste Jacques�Vergely�au�cours�des�années�1998 à 2000, est toujours un lieu très intime, un refuge qui semble loin�de�la�ville,�hors�du�temps.�À�travers�un�dédale�de�sentiers�sinueux,� le�promeneur�découvre�des�plantes aquatiques et terrestres qui tapissent buttes et�bassins.�Chaque�saison�apporte�ses�fl�oraisons�et�ses couleurs. Dans ce jardin peuvent naître la rêve-rie, lʼimagination…�Le�parc�André-Malraux,�qui�joue�pleinement�son�rôle�de�lieu�de�détente,�constitue�par�ses qualités paysagères et environnementales un espace naturel qui valorise le quartier et participe au bien-être de la population.

À lire : Les�jardins�à�Nanterre�du�XVIIIe siècle à nos jours, ouvrage édité par la Société d’histoire de Nanterre, dispo-nible à l’offi ce de tourisme et en ligne sur le site internet de la SHN : http://histoire-nanterre.org/?p=387

Dans les années 1980, le parc André-Malraux est encadré au premier plan par les tours Aillaud ; à droite par les immeubles et l'école d'architecture conçus par Jacques Kalisz ; vers la gauche par le Théâtre des Amandiers et les HLM de l'ancienne rue Greuze.

SHN

L'école d'architecture en bordure du parc en 1977.

SHN


Du 13 Mars au 17 avril 2019

Festivaldes musiques, danses

et cinémas du mondeRetrouvez le programme complet sur nanterre .fr

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LA WEB TVRetrouvez nos reportages vidéo sur le site de la ville www.nanterre.fr.

LA MAISON DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION La MEF accueille les personnes à la recherche d’un emploi, d’une formation ou qui souhaitent se réorienter.Du lundi au vendredide 9h à 13h et de 14h à 18h.

6, avenue Lénine.Tél. : 01 47 29 07 77. [email protected].

NANTERREINFO.FRNanterre info est désormais complété d’une version numérique.Nanterreinfo.fr permet de traiter l’actualité locale à chaud. Les articles se trouvant dans Nanterre info y sont enrichis de photos, vidéos,

d’émissions de Radio Agora, de musique et de liens hypertextes.

Mairie de Nanterre88, rue du 8-Mai-1945 / 92000 Nanterre.Lundi, mardi, mercredi et vendredi de 8h30 à 17h30 /jeudi de 11h30 à 17h30 / samedi de 9h à 12h30.Tél. : 39 92.

L’hôtel de ville et les mairies de quartier vous accueillent pour de nombreuses démarches.Certains formulaires et démarches sont accessibles en ligne sur www.nanterre.fr.

L’AGORA, maison des initiatives citoyennes

Entre rencontres, débats, réunions publiques...

l'Agora propose une riche programmation constituée

d’initiatives de la ville, d’associations et d’habitants.

20, rue de Stalingrad. [email protected].

GROUPE COMMUNISTES ET D'INITIATIVE CITOYENNE

Un projet de budget ambitieux au servicede toutes et tousAu terme de plusieurs mois de travail et malgré les fortes contraintes bud-gétaires qui continuent de peser sur la ville, nous venons d’achever la pré-paration du budget communal 2019. Ce budget, qui sera soumis au vote du conseil le 2 avril prochain, sera le dernier budget du mandat. Il doit nous permettre d’aller au bout des engage-ments�pris�en�2014�devant�chacune�et�chacun d’entre vous.Prendre des engagements et s’y tenir ? Ce devrait-être la règle me direz-vous. C’est la règle à Nanterre, avec les équipes�municipales�successives.�Et�ce�sera encore la règle avec ce mandat. On ne peut malheureusement pas en dire autant de la façon dont se conduit la politique dans notre pays. Comment s’étonner�d’ailleurs,�dans�ce�contexte,�de�la�défi�ance�toujours�plus�grande�des�citoyens�envers�ceux�qui�demandent�leur�confi�ance�?En�ce�qui�concerne�les�élus�de�la�majori-té municipale de Nanterre, en tout cas, nous aurons tenu les engagements pris et – pourquoi ne pas le dire ? – je crois que nous pouvons légitimement en re-tirer�une�certaine�fi�erté.�D’autant�plus�que cela représentait un formidable défi��au�vu�des�ressources�qui�nous�ont�été�confi�squées�tout�au�long�de�ces�der-nières années.Notre projet de budget 2019 est donc ambitieux.�Il�maintient�un�haut�niveau�de service public pour tous les Nanter-riens,�en�restant�fi�dèles�à�nos�valeurs.Nanterre va continuer à se transfor-mer en 2019. Le Petit-Nanterre et les Provinces-Françaises�vont�connaître�de nouvelles étapes d’aménagement et d’amélioration du bâti. La rénovation du Parc Sud et du Chemin-de-l’Île va s’engager. Concernant le logement, l’ob-jectif�d’une�mixité�renforcée�sera�pour-suivi en 2019, avec la construction de logements dans les secteurs en friche. La préservation de l’environnement sera�toujours�un�axe�majeur�de�nos�politiques�publiques,�avec�par�exemple�la qualité environnementale des nou-veaux�bâtiments�publics.�Concernant�la sécurité, le travail de la brigade de lutte�contre�les�incivilités�sera�amplifi�é,�avec un déploiement prévu sur l’en-semble de la ville et la mise en place de la vidéo-verbalisation. 3,7 millions d’euros seront également consacrés à la propreté de la ville.Nous continuerons également à lutter contre toutes les inégalités en favorisant l’accès de tous à la santé, à la culture, au sport : reconstruction du centre de santé Maurice-Thorez, réhabilitation du théâtre Nanterre-Amandiers, réa-lisation d’un nouveau terrain synthé-tique au stade Gabriel-Péri. L’ouverture d’une épicerie sociale et solidaire sera une étape importante de la solidarité avec les plus fragiles. Les plus jeunes ne seront pas oubliés : livraison du groupe scolaire�Miriam-Makeba,�réhabilitation�de l’école maternelle et du centre de loi-sirs�Joliot-Curie,�conseil�municipal�des�jeunes, contrat nanterrien de réussite. 500 000 euros seront également attri-bués dans le cadre de la 2e édition du budget participatif.En résumé, de vrais choix de poli-tiques publiques, au plus proche des besoins des habitants, pour conti-nuer de construire Nanterre pour tous, loin des politiques d’austérité menées par les gouvernements suc-cessifs ces dernières années.

Alain Raimbault

GROUPE EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTSET CITOYENS

Urgence planète : les jeunes ont raison, aidons-lesBravo les jeunesLes jeunes collégiens nanterriens peuvent être fi ers des actions qu’ils ont commen-cées à engager au sein du conseil muni-cipal�des�jeunes�(patinoire�du�village�de�Noël, sensibilisation sur le harcèlement scolaire, rencontres entre les jeunes et la police), mais elles ne constituent que la partie émergée de l’iceberg, car le poten-tiel de notre jeunesse est énorme et il ne demande qu’à apparaître au grand jour.S’ils� sont� les� principaux� absents du grand débat national�(la�moyenne�d’âge�des�contributeurs�se�situe�plutôt�autour�de�54�ans…),�les�jeunes�sont�au�cœur�de�toutes les marches pour le climat et ils ont�rejoint�le�16�février�dernier�le�mouve-ment international de grève des lycéens initié par la courageuse Greta Thunberg. Ils se sont regroupés devant le ministère de la Transition écologique et solidaire pour�exprimer�leur�malaise�face�à�l’aveu-glement de décideurs incapables de prendre de la hauteur en dépit de tous les signaux�que�notre�environnement�nous�transmet. Leur critique du système est parfois sans concession, mais elle se veut surtout constructive, comme l’atteste la multitude de sites internet centrés sur le quotidien de ces consom’acteurs adeptes du « Do It Yourself » et jamais avares d’astuces zéro déchets�(voir�par�exemple�la�chaîne�YouTube�libre�et�sau-vage d’Orlane Paquet).

L’impro au service de la créationCe bouillonnement prometteur, s’il n’est pas canalisé, peine à se positionner har-monieusement dans un espace normé, et à l’inverse, enfermé dans un carcan trop rigide, il perd toute sa saveur et sa créati-vité.�D’où�la�pertinence�de�faire éclore au sein même des centres de loisirs et des écoles, des espaces d’expression et de création multithématique exploitant les techniques éprouvées de l’improvi-sation : le lâcher-prise, l’écoute de l’autre et surtout le droit à l’erreur dans un cli-mat de bienveillance. Cette approche a été expérimentée�avec�succès�au�Québec et gagne à prendre corps à Nanterre au-de-là du cercle restreint des ligues locales consacrées�aux�matchs�d’improvisation�ou de la remarquable écriture de plateau pratiquée au théâtre Nanterre-Aman-diers ! C’est donc à la fois hors les murs et dans un ancrage local que des syner-gies nouvelles pourront favoriser la co-construction de schémas équitables et écoresponsables facilitant l’indispensable transition écologique.

Nos économies au service de la planèteMais, sans une adaptation du système fi nancier et une utilisation fl échée de l’épargne des Français, ces belles in-tentions, vaguement utopiques, ne nous sortiront pas de l’impasse. Car le nerf de la guerre reste l’argent ! Les ONG ont dé-montré que, depuis la COP21, sur 10 eu-ros�de�fi�nancement�accordés�aux�éner-gies�7�vont�aux�énergies�fossiles,�contre�2 seulement au renouvelable. Aussi, nous apportons notre soutien au projet de loi actuellement�en�commission�des�fi�nances�visant à contraindre les banques à plus de transparence et à réorienter les investissements qu’elles réalisent avec notre�épargne�(Livret�A,�LDDS).�L’adop-tion�finale�d’un�premier�texte�contrai-gnant vis-à-vis de ces acteurs apporterait au�fi�nal�un�bol d’air pur�profi�table�à�tous�et�une�marge�de�manœuvre�aux�citoyens engagés que nous sommes.

Samia Kasmi etOdette Siméon-Puyfagè[email protected]

GROUPE SOCIALISTE ET DIVERS GAUCHE

Nos associationssont en danger !Après la suppression des emplois aidés par l’État, le monde associatif, et plus particulièrement les associations cari-tatives, est de nouveau confronté à une diffi��culté�majeure,�à�savoir�la�diminu-tion de ses ressources. La suppression de l’impôt sur la for-tune (ISF), le prélèvement des impôts à la source, la hausse de la contribu-tion sociale généralisée (CSG) sur les retraités et la réforme de la réserve parlementaire sont autant de me-sures qui entraînent une chute dras-tique des dons et assèchent le budget de fonctionnement des associations. Au-delà�d’être�une�mesure�fi�scale�in-juste,�la�suppression�de�l’ISF�et�son�rem-placement�par�un�impôt�sur�la�fortune�immobilière�(IFI)�a�réduit�de�moitié�le�nombre d’assujettis et, par conséquent, généré�une�baisse�de�54�%�des�dons�en�2018. En effet, exonérés de cet impôt, un certain nombre de ces assujettis ne jugent malheureusement plus utile de faire un don.En�2018,�les�modalités�de�la�mise�en�place du prélèvement à la source ont entraîné une inquiétude auprès des do-nateurs�sur�leur�crédit�d’impôt�ce�qui�a ralenti leur générosité auprès des as-sociations. Il ne reste plus qu’à espérer que désormais, rassurés par la mise en place d’un acompte calculé sur les dons précédents, les donateurs reprendront leurs bonnes habitudes. Dans la même lignée, le pouvoir d’achat des retraités les plus aisés impacté par la hausse de la CSG a été un coup dur pour les associations caritatives dont ils étaient les�plus�généreux�et�fi�dèles�donateurs.�Enfi�n,�la�disparition�de�la�réserve�par-lementaire, dans le cadre de la loi de moralisation de la vie publique, rabote également de manière considérable les moyens des associations. Jugée�trop�opaque�et�relevant�trop�sou-vent du clientélisme, cette enveloppe a été supprimée par les parlemen-taires, sans mesurer l’aide précieuse apportée aux associations et notam-ment aux plus petites. Cette attaque massive sans précédent du Gouverne-ment contre les associations est injuste et inacceptable ! En plus de s’attaquer au pouvoir d’achat des Français, le Président des riches abîme les cour-roies de transmission de la solidarité dans nos quartiers, nos villes et nos campagnes. Œuvrant auprès des plus démunis et participant quotidienne-ment à tisser du lien social et à pallier l’absence de service public de plus en plus criant dans nos territoires, il n’est pas tolérable, en cette période de « tsu-nami social », d’affaiblir les moyens des associations.Face à cette politique de restriction et de destruction des mesures so-ciales dans le pays, nous sommes fiers d’avoir à Nanterre une poli-tique volontariste à l’égard de nos associations. Ainsi, en 2018, nous avons investi près de 2 millions d’eu-ros de subventions ordinaires, sans compter les avantages en nature ou les autres aides telles que la mise à disposi-tion�des�cars�municipaux�à�hauteur�de�30 000 euros ou les impressions pour ne citer que celles-ci. Dans le cadre du budget 2019, elles resteront au cœur de nos priorités et nous continuerons à les soutenir et à les accompagner !

Thérèse Ngimbous Batjömwww.ps-nanterre.net


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Une opposition constructive… !Lord Acton a eu cette formule célèbre : « Le pouvoir tend à corrompre, le pou-voir absolu corrompt absolument. »C’est�dire�le�rôle�de�l’opposition�dans�tout système, en politique ou en entre-prise avec les organisations syndicales, pour dénoncer les dérives, alerter, s’op-poser et proposer des solutions, dans un état d’esprit de subsidiarité, pour le bien commun.Il�y�a�deux�façons�de�s’opposer�:La première façon est de tout critiquer avec virulence et acrimonie...La�deuxième�façon�est�de�faire�preuve�de plus d’humilité pour, avant de s’opposer,�se�poser� les�deux�bonnes�questions : « À�leur�place�ferions-nous�mieux�?�» Puis, se demander : « Quelles autres solutions proposons-nous ? » Ce rôle�d’opposition�utile�et�constructive�est le fil rouge de l’opposition tout entière. C’est le souci permanent du groupe MoDem et Citoyens.Ce fut le cas lors du dernier conseil municipal�où�notre�groupe,�par�l’inter-vention�de�Maguy�Edorh,�analysait�le�projet d’orientation budgétaire pour mettre en avant les ressources très im-portantes de la ville – Nanterre est une des�villes�les�plus�riches�de�France�–�mais partageait aussi des inquiétudes sur�le�recul�des�dotations�et�le�fl�ou�des�évolutions�fiscales�autour�de�la�taxe�d’habitation que suscite la politique du Gouvernement dans ce domaine. C’est, toujours dans ce même état d’es-prit,�que�Maguy�Edorh�alertait�par�une�question orale sur la désertification médicale à Nanterre, avec les départs non remplacés de plusieurs médecins et la proposition de création d’une mai-son médicale pour faciliter l’implan-tation�de�nouveaux�médecins.�Notre�collègue,�Touati�Ferhat,�a�approuvé�la�subvention�à�une�œuvre�au�bénéfi�ce�des enfants palestiniens en rappelant avec�émotion�son�expérience�sur�place.�Je�suis�également�intervenu�pour�que�soit�enfi�n�diligentée�la�mise�en�place�réelle d’une police municipale si at-tendue des Nanterriens et demander que le véhicule, affecté à cet usage, sorte�enfi�n�du�garage�pour�être�sur�le�terrain…�J’ai�également�eu�l’occasion�d’intervenir sur la politique de dévelop-pement durable qui devrait laisser plus de place à la végétalisation des espaces et�éviter�la�densifi�cation�urbaine�trop�excessive�telle�qu’on�peut�l’observer�dans le quartier de Nanterre Université (le�nouveau�quartier,�les�Groues).Dans toutes ces interventions, notre groupe a eu le souci d’éviter l’agressi-vité inutile, ce qui n’est pas constructif, et d’avoir avant tout le souci de l’intérêt des Nanterriens. Avec le mouvement des�gilets�jaunes,�les�Français�ont�mon-tré qu’ils avaient une envie de dialogue et�de�débat.�Notre�rôle,�en�tant�qu’élus,�est de faire vivre le dialogue dans le respect des personnes et le refus de la violence. C’est la vocation du centre ré-publicain que d’incarner cet équilibre entre l’intransigeance républicaine et l’ouverture�au�débat.�À�Nanterre,�ville�à l’immense potentiel, le temps va venir d’en faire un projet rassembleur, cré-dible et porteur d’avenir.

Gilles NorroyPour nous contacter : 07 63 18 53 58

Notre ville, on en parle !Le mois dernier, notre association Nanterre�Ensemble�–�d’où�est�issu�notre groupe politique au conseil municipal – a présenté les résultats d’une consultation « Notre ville, on en parle ? » menée auprès des Nan-terriens�pendant�six�mois.�Les�résul-tats vont inspirer notre démarche. ÉcouterVous avez été 727 à nous donner un avis sur votre rue, votre quartier, notre ville. Nous avons écouté vos be-soins et attentes. Nous avons restitué ces résultats le 2 février dernier, lors d’une réunion publique au Chemin-de-l’Île. Sans surprise : sécurité et in-civilités, propreté et soins apportés aux�espaces�publics,�stationnement�et circulation, école et développe-ment durable sont parmi les prin-cipaux�sujets�qui�vous�préoccupent.�Vous posez un constat simple : stop à la bétonisation ; occupons-nous plutôt du bien-être des habitants. En un mot : la qualité, oui ; la quantité, non ! Nous tenons à votre disposition le détail de ces résultats ([email protected]).�Nous regrettons que, lors du débat d’orientations budgétaires du conseil municipal le 12 février, ces sujets du quotidien n’aient pas été justement abordés. Nous regrettons aussi qu’il n’y ait eu aucun échange possible avec l’équipe du maire sortant qui traite�les�conseils�municipaux�comme�des chambres d’enregistrement, les vidant de leur sens démocratique.ProposerÀ�partir�de�ces�résultats,�nous�lan-çons des ateliers et des groupes de travail qui se réuniront jusqu’à l’été 2019 en présence de témoins, res-ponsables associatifs, commerçants, habitants…�Ensemble,�nous�propo-serons des pistes d’améliorations et des changements sur chacun des as-pects de notre vie à Nanterre. Vous pouvez rejoindre ces ateliers dès maintenant !AgirNotre conception de l’action poli-tique est pragmatique : pour amé-liorer le quotidien des habitants, il n’y a pas de solution « de droite » ou « de gauche » ; il y a ce qui marche et ce qui ne marche pas. Améliorer notre cadre de vie est possible.�Il�suffi��t�d’avoir�des�élus�qui�s’en sentent responsables et qui ne rejettent pas la faute sur les autres : « Problèmes d’insécurité ? La faute de� l’État.�Problèmes� sociaux�?�La�faute du département. » Cette vision idéologique et partisane est dépas-sée. Un bon maire est un maire qui fait siens les problèmes des habitants. Telle est notre conception de l’action locale. Écouter, proposer, agir�pour�faire�toujours�mieux.�Nan-terre mérite un regard neuf et un projet à hauteur des forces vives de notre ville !

Camille Bedin et l’équipede Nanterre Ensemble Permanence : 2, bd du Sud-Est.Contactez-nous : [email protected] Facebook : Nanterre Ensemble avec Camille Bedin

GROUPENANTERRE ENSEMBLE

GROUPE MODEMET CITOYENS

Pour réaliser la transition écologique, faut-il chercher à convaincreou se résoudre à engager des actions judiciaires ?Nous pensons que la mission principale d’un élu local consiste à améliorer le quotidien des citoyens, en sachant an-ticiper pour préparer l’avenir. Alors qu’il est devenu urgent de réaliser la transition écologique, nous espérons infl�uer�sur�les�prises�de�décision�par�des propositions cohérentes et nova-trices.�À�ce�stade,�il�s’agit�toutefois�de�bien différencier le niveau local et na-tional.À�Nanterre,�les�débats�préparatoires�à�l’adoption du budget nous ont conduits, lors du conseil municipal du 12 février, à aborder les pistes d’améliorations pour que les Nanterriens puissent continuer�à�bénéfi�cier�d’une�qualité de vie conforme à leurs attentes légitimes.Notre groupe est particulièrement sensible à l’alimentation dans les cantines, à la qualité de l’air, à la végétalisation de l’espace public et à la réhabilitation des logements.�Et�nous resterons vigilants à l’occasion de cette dernière année de mandat au dé-ploiement de mesures effectives. Nous avons relevé avec satisfaction que le vœu�du�groupe�EELV�de�supprimer�les�bouteilles d’eau en plastique à la mai-rie�avait�en�partie�été�exaucé�avec�le remplacement des bouteilles et go-belets en plastique par des carafes et verres lors du conseil municipal. Mais face à l’urgence écologique, nous souhaitons surtout un véritable sursaut et la réalisation d’un plan d’action pro-fi�table�sur�le�moyen�et�long�termes�à�tous les Nanterriens.Ces actions locales destinées à mettre en place une ville écoresponsable ne pourront avoir un réel impact qu’à la condition qu’elles soient portées par un contexte�national�dynamique�avec�des�acteurs résolument engagés. Or, s’il est sain et rassurant de constater que les rapports scientifi ques unanimement alarmants sont largement relayés par les médias, que les marches pour le climat ne peuvent plus être igno-rées, nous sommes étonnés, voire hor-rifi�és,�face�aux�reculs�successifs�de�la�part�de�l’exécutif�sur�ses�engagements�sur des dossiers emblématiques. Pre-nons le cas du glyphosate.�Emmanuel�Macron s’était engagé à l’interdire dans un délai de trois ans et, après avoir re-fusé de l’inscrire dans la loi, il est tout simplement revenu sur sa promesse. Faudra-t-il que l’État français soit lourdement condamné, à l’image du géant de l’agroalimentaire Monsan-to, tenu responsable du cancer d’un jardinier� américain� exposé� au�pes-ticide incriminé et tenu de lui verser 78,5 millions de dollars de dommages et intérêts ? Que dire également de la décision des sénateurs de reporter à 2021 l’interdiction des pailles et cou-verts et de limiter l’interdiction des contenants en plastique utilisés dans les�cantines�scolaires�aux�seuls�usages�de�cuisson�et�de�réchauffe�?�Faudra-t-il brandir des menaces d’actions en justice contre l’État français en cas de nouvelles manœuvres dilatoires ? Comme l’a fait l’association Notre af-faire à tous avec la pétition L’affaire du siècle sur la question de l’inaction climatique.�Forte�de�2,1 millions de si-gnatures de citoyens, c’est la pétition la plus signée de l’histoire française.

Dominique Debras, Alexis Martin, Julien [email protected]

GROUPE EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS

GROUPE MOUVEMENT RÉPUBLICAIN ET CITOYEN

L’aménagementde Nanterre ne se fera plus à Nanterre…L’avenir de notre ville se construit dans la�rénovation�de�ses�quartiers�existants,�le Petit-Nanterre, le Chemin-de-l’Île ou encore le Parc Sud, mais également dans la construction du nouveau quar-tier des Groues.Après�de�nombreuses�années�d’expec-tative, le réaménagement de la zone commence à prendre forme : suppres-sion de l’îlot ferroviaire, installation d’une nouvelle passerelle, etc. D’ail-leurs, les premières promesses de vente commencent à être signées comme on l’apprend par voie de presse, puisque les entreprises annoncent l’implanta-tion�future�de�leurs�nouveaux�sièges�sociaux.Il est vrai que le quartier a tout pour plaire, comme le souligne Marie-Célie Guillaume, la directrice générale de�Paris�La�Défense�(qui�a�remplacé�l’Epadesa)�:�«�Une�véritable�connexion�avec le premier quartier d’affaires eu-ropéen. Les aménagements de Paris La Défense, notamment la construction de deux�ponts�enjambant�les�voies�ferrées,�permettront aussi de reconnecter ce quartier à la ville et au quartier d’af-faires. »À�terme,�ce�sont�près�de�12�000�nou-veaux� habitants� et� autant� de� sala-riés qui y évolueront au quotidien, grâce notamment à la construction de� 5� 000� nouveaux� logements,� à�200�000�m²�de�bureaux,�à�plusieurs�équipements scolaires, à une gare mul-timodale�reliée�au�RER�Eole�(ligne�E).Il faut donc se réjouir qu’à peine né, ce quartier soit autant attractif. De plus, il est la clé de l’opération de rénovation urbaine et sociale des tours Aillaud que la ville avec l’Anru essaye de réaliser. En�effet,�il�sera�proposé�aux�habitants�qui souhaitent quitter le Parc Sud d’y emménager.Or, c’est par un simple arrêté du mi-nistère de la Cohésion des territoires, du 18 décembre 2018, que nous avons appris que la ville de Nanterre n’aurait qu’une�seule�voix�consultative�au�sein�de�Paris�La�Défense.�À�l’inverse,�le�dé-partement�des�Hauts-de-Seine�dispose�de�17�voix�délibératives�sur�un�total�de�25.�Les�villes�de�Puteaux�et�de�Courbe-voie, nos voisines, ont elles aussi une voix�délibérative.Or, c’est Paris La Défense qui est char-gée, de par la loi, d’aménager le quar-tier.�Sans�voix�délibérative,�d’autant�plus minorée face à une écrasante ma-jorité�de�voix�de�la�part�du�conseil�dé-partemental, la ville de Nanterre risque de ne pas avoir la possibilité de faire entendre�ses�choix�d’aménagement�et�de vie sur son territoire. L’opération de renouvellement urbain sur les tours Aillaud évoquée ci-dessus peut être ainsi compromise.Même s’il est logique que ce soit « celui qui paye qui commande », il est incon-cevable que la collectivité sur laquelle se fait l’opération d’aménagement ne soit�pas�mieux�reconnue.�C’est�pourtant�elle qui devra gérer au quotidien la vie dans ce quartier !Il semble donc utile dès à présent de sensibiliser les Nanterriens à ce que la rénovation urbaine et sociale des tours Aillaud�rencontre�des�diffi��cultés,�tout�comme les créations d’emplois et de logements sur les Groues.

André Cassou et Francis Masanès


VIE PRATIQUE

CARNET (1)

Période du 16 décembreau 15 janvier

NAISSANCESDu 30 novembre au 15 décembreAlya Gaiji, Romane Mougamadou, Malik Soibah-Eddine, Farah Latreche Ladjadj, Shalom Malor, Fatima Mbengue, Gabrielle Hy Caléca, Bayrem Kabani, Théa Terrus, Eren Millet Tof, Anna Lucazeau, Inaya Terrab, Ambre Fairise, Badr Frnane, Louisa Watula, Matthias Bongambe, Layana Kadri, Clara Gallego, Neil Gueddari, Valentine De Faria Lentillon, Noah Loz de Coëtgourhant, Lilya Sambou, Noella Damis, Martin Chassot, Marcel-Casegna Mendy.

À partir du 16 décembreNoah Saint-Aimé, Mohammed Niang, Amine Bouhedid, Pauline Fernandez, Rayan Harouni, Lisa Jigmey, Victor Mendy, Abdelghani Ben Amara, Wael El Mazni, Eva Festal, Lidia Silva, Aya Ahekous, Myla Kaca Zoumboï, Armand Adam, Andy Luchel, Ali Adjado Yoan Mendes, Sinsay Nimier, Souleymane Sahraoui, Ibrahima Sy, Lyana Lavergne, Fayel Taoufiki, Arsène Deilgat, Soléane Attakpa, Kétura Seydou, Louise Afatolou, Imran Chenefa, Valens Decembre, Ilyana Dumasse Inoua, Tayeb Ed Dariy, Yacine Rezzag Zouazi, Amelia Nastas, Kenza Souici, Rayane Ahmoudi, Tessy Bassama, Soulayman Boulahrouz, Mbarek Bakrim, Annia Dahoumane.

MARIAGESKarim Baïdi et Kenza Fitah, Godwin Orukpe et Patience James, Stephen Evans et Marie-Aude Poulet, Hamza Menasri et Besma Khechache, Jonathan N’Guessan et Inès Djoghlal.

DÉCÈS El Miloud Amouri (90 ans), Mouloud Dekoumi (72 ans), Agathe De Campos (51 ans), Anna Righini (87 ans), Marcel Eude (86 ans).

(1) En respect des règles de protection des données personnelles, la ville de Nanterre est autorisée à publier les événements pour lesquels elle a été expressément autorisée à le faire. Par conséquent, en cas de refus ou de non-réponse des personnes concernées par la naissance, le mariage ou le décès, cet événement ne sera pas publié dans ces pages.

Dimanche 17 marsPharmacie Djiva99, rue Paul-Vaillant-CouturierTél. : 01 47 24 01 94

Dimanche 24 marsPharmacie Oulie19, rue Henri-BarbusseTél. : 01 47 21 16 73

Dimanche 31 marsPharmacie Germain39, boulevard des Provinces-FrançaisesTél. : 01 47 21 22 28

LOISIRS ACCORDÉON L’association Diato Trad propose des stages d’accordéon diatonique les week-ends.Le samedi 16 mars, de 14h à 18h, stage intitulé « Accompagnement de chanson ». Tous niveaux sauf débutants. Le dimanche 17 mars, de 14h à 18h, stage intitulé « Autour du rythme ». Tous niveaux sauf débutants. Tarif pour un stage : 38 euros.

Informations et inscription en ligne : http://weekend.diatotrad.fr

26 FÊTE DE L’ACCORDÉON DIATONIQUE Le samedi 6 avril, à partir de 20h30,Grand Bal Trad à l’Espace Chevreul(97, avenue de la Liberté) et le dimanche7 avril, stages d’accordéon ouvertsaux débutants, moyens et confirmés.

Informations et inscriptionaux stages : fete.diatotrad.fr

ARTS PLASTIQUES L’atelier Je peins Tu peins Nous peignons propose des ateliers de dessin et de peinture pour adultes le mardi après-midi et le samedi ; pour les enfants, deux mercredis par mois.

Renseignements : 06 30 37 87 02 ; peindreananterre.fr

DANSE Pour apprendre à danser en société (entre amis, en famille, dans les thés dansants), vous pouvez suivre des cours régulièrement ou ponctuellement lors de stages. Nanterre danses loisirs (Craf) propose deux stages de danse de deux heuresen mars : le samedi 9 à 14h30 (rock 4 tempsen couple) et le dimanches 31 à 14h30(danses en ligne). Au Petit-Nanterre, à la Maison de la jeunesse (20, rue des Pâquerettes).

Inscriptions : 06 10 28 19 70 (Alain)

GYM DOUCE ET RELAXATION L’association Écoute en corps proposedes ateliers hebdomadaires les mercredis,à 18h et à 19h30 (inscription au trimestrescolaire), ainsi que des séances mensuelles,le samedi. Prochain atelier : le samedi 16 mars,de 15h à 17h. Des séances individuellessont également organisées sur rendez-vous.Tarif de l’atelier mensuel : 23 euros.Salle Le Corbusier, esplanade Charles-de-Gaulle.

Renseignements : 06 07 69 87 16 ; [email protected]

FESTIVAL JOURNÉE’S DU AHZ’ART La compagnie Tralala Splatch présentela 5e édition du festival Journée’s du Ahz’Artqui s’inscrit dans le cadre du Printempsdes poètes. Le samedi 23 mars, à partirde 19h30, sous forme de cabaret poétiqueet spectacle. Le dimanche 24 mars, à partir de 15h30, sous forme d’animations, spectacles, performances poétiques et plastiques. Au Clos aux Z’oiseaux (220, avenue de la République).

Renseignements : www.tralalasplatch.com

ÉCOGESTES GRAINES D’ÉNERGIE Le réseau Graines d’Université présenteGraines d’énergie, des ateliers gratuits pour mieux comprendre et maîtriser sa consommation d’énergie – avec l’association La Bouilloire.En mars, deux rendez-vous au programme :le mercredi 6 mars, de 14h à 17h, à l’Espace jeunesseUniversité (10/14, boulevard Jules-Mansart –à destination du jeune public uniquement) ;le mercredi 13 mars, de 15h à 18h, à la sallede quartier Université (75, terrasses de l’Université).

FORMATION LES COMPAGNONS DU DEVOIR ET DU TOUR DE FRANCE Les Compagnons du Devoir et du Tour de France organisent leurs journées portes ouvertes surle thème « Formez-vous autrement », les 8 et 9 mars(82, rue de l’Hôtel-de-Ville – 75004 Paris).

Renseignements : www.formezvousautrement.fr

SANTÉ PHARMACIES DE GARDE Dimanche 3 marsPharmacie de La Boule20, avenue du Maréchal-JoffreTél. : 01 47 24 14 10

Dimanche 10 marsPharmacie de la Gare82 bis, rue Maurice-ThorezTél. : 01 47 21 12 23

Élections européennes, pensez à vous inscrire !Jusqu’en 2018, les inscriptions sur les listes électorales étaient clôturées chaque année au 31 décembre. Cette modalité a été modifiée par la loi n° 2016-1048 du 1er août 2016, effective depuis le 1er janvier 2019. Les électeurs peuvent désormais s’inscrire jusqu’au dernier jour du deuxième mois précédant un scrutin. Par exemple, pour les élections européennes du 26 mai, la date limite d’inscription est fixée au 31 mars. L'inscription est automatique pour les jeunes majeurs qui ont fait leur recensement citoyen obligatoire à l’âge de 16 ans. En dehors de cette situation, l'inscription sur les listes électorales est obligatoire pour voter et doit faire l'objet d'une démarche volontaire.

Vous pouvez vous inscrire :• en ligne, via le site service-public.fr ;• par correspondance, en téléchargeant le formulaire d'inscription que vous devez compléter

et adresser avec les justificatifs requis à : Mairie de Nanterre - BP 1406 – 92014 Nanterre cedex ;• en vous présentant dans les mairies de quartier, à l'antenne de quartier ou à l'hôtel de ville.

Les ressortissants d'un des 27 autres pays de l'Union européenne ont la possibilité de s'inscrire sur les listes électorales complémentaires. Ils sont soumis aux mêmes conditions d'accès que les citoyens français. Pour les élections européennes, ils doivent néanmoins choisir de voter soit dans leur pays d'origine, soit dans leur pays de résidence. ● S.B.

Plus d'infos sur SERVICE-PUBLIC.FR> Accueil particuliers > Papiers – Citoyenneté > Élections> Listes électorales : nouvelle inscription.

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