P.7 LE CONSOMMATEUR EN QUÊTE DE SENS · « Cela nous a permis de faire l’état des lieux de...

ON EN PARLE

Optimisez la gestion de vos

ressources humaines

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SUCCESSSTORIES

Laforge innove et exporte

p.12

Citoyen et responsable, le consommateur d’aujourd’hui veut donner du sens à ses dépenses.

À LA UNE P.7

LE CONSOMMATEUREN QUÊTE DE SENS

NUMÉRO 37 | DÉCEMBRE 2015

www.aisne.cci.fr

Faire avancer toutes les envies d’entreprendre

Le dossier central de cette édition est consacré aux nouveaux comportements de consommation et à la

façon de les appréhender.

Les tendances de consommation évoluent. Que nous soyons indus-triels, commerçants ou prestataires de services, nous devons en perma-nence adapter notre offre.

Louer plutôt que d’acheter, réparer plutôt que jeter, consommer en fonction de ses convictions, acheter des produits “sur mesure”, mettre

Charles RIBEPrésident de la CCI Aisne

La différence se fait sur la valeur qu’on peut apporter à un produit.

édito

Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aisne83 boulevard Jean Bouin - BP 630 - 02322 Saint-Quentin CedexT. 03 23 06 02 02 - F. 03 23 06 02 06 - [email protected] - www.aisne.cci.fr

Directeur de la publication : Charles Ribe - Directeur de la rédaction : Sylvie Henrion - Ont participé à la rédaction : l’ensemble des collaborateurs - Affaires directes - Graziella Basile

Crédits photos : CCI Aisne, L’Auberge de l’Omois, Compagnie du Bicarbonate, Graziella Basile, La Magie des Couleurs, Le Lore, Majencia, Motor’Aisne, Olivier Dauvers, Sylphéo, Fotolia - Apinan - Aure-mar - Alexskopje - Freshidea - Gukodo - Richard Villerlon - Siraanamwong, Stocksy - Mosuno

ISSN : 2257-6347 - Tirage : 15 000 exemplaires - Impression : Groupe Morault - 03 26 07 57 87 (labellisé Imprim’Vert) - Routage : BRC (Brochage Routage de Champagne) - 03 26 85 70 25

Conception graphique, mise en page : www.grandnord.fr

Publicité : Agence Grand Nord - 03 22 80 50 20 - DEVENEZ ANNONCEUR DANS !

SAINT-QUENTIN83 boulevard Jean Bouin BP 63002322 Saint-Quentin CedexT. 03 23 06 02 [email protected]

CHÂTEAU-THIERRYCentre consulaire1 avenue de l’Europe02400 Château-ThierryT. 03 23 69 29 99

LAONCentre consulaire3 rue des Minimes02000 LaonT. 03 23 27 00 20

SOISSONSCentre consulaire2 rue Quinette02200 SoissonsT. 03 23 76 75 00

VERVINSCentre consulaire5 avenue du Préau - RN202140 VervinsT. 03 23 27 00 20

CCI AISNE FORMATION3 rue des Minimes02000 LaonT. 03 23 27 00 [email protected]

V O T R E C C I D A N S L ’ A I S N E

ALLO CCI 03 23 06 02 02 | www.aisne.cci.fr | @CCIAisne | /CCIAisne

du sens dans ses achats, sont des comportements que l’on observe actuellement.

Le consommateur souhaite désormais acheter le moins cher possible, mais privilégie en même temps la qualité, l’authenticité ou encore le savoir-faire. Aujourd’hui, il fait ses achats via différents canaux de distribution : grande surface mais également magasin de proximité, vente directe, internet ...

Toute la différence se fait donc sur la valeur que l’on peut apporter à un produit afin qu’il corresponde aux multiples attentes des clients.

Ces nouvelles tendances nous offrent de nouveaux marchés et de belles perspectives de dévelop-pement. Saisissons-les.

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27 JANVIER 2016

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Commerciale de l’Aisne

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En bref

Comme chaque année, les restos du cœur sont sur le terrain pour apporter leur aide aux plus démunis et c’est plus de 10 000 personnes sur le

département de l’Aisne qui y mangent chaque semaine.Chacun peut contribuer à apporter un soutien à cette association soit en lui fournissant du matériel obsolète : mobilier de bureau, de rangement, fourgonnette, rack d’entrepôt, filmeuse pour palettes, transpalette…Mais des possibilités de défiscalisation sont également possibles pour les personnes physiques ou morales qui effectuent des dons.

+ d’infos : Paul-Marie CarlierResponsable départemental des partenariats37 avenue du Maréchal Foch à Laon 03 23 24 73 95 - [email protected]

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Vervins, Château-Thierry et Soissons1 salle de 20 personnes

Laon 1 salle de 100 m² avec cloison amovible

Toutes nos salles sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.Contact Bernadette Blin03 23 06 02 07 - [email protected]

sommaire

135 7 15SUCCESS STORIESON EN PARLE À LA UNE LES EXPERTS

L’entreprise centenaire brille encore

Détectez les difficultés de votre entreprise

Le consommateur en quête de sens

Réussir votre cession d’entreprise

CCI AISNE Centre de Formation d'Apprentis

TAXE D’APPRENTISSAGE

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VOTRE CONTACTMartine JaffréT. 03 23 04 39 94

En versant votre taxe d’apprentissage au CFA de la CCI de l’Aisne, vous contribuez à

former des jeunes dont les entreprises de l’Aisne ont besoin

améliorer davantage la qualité des formations dispensées investir dans les infrastructures et le matériel pédagogique donner aux jeunes les meilleures conditions de réussite

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| le magazine de la CCI Aisne | DÉCEMBRE 2015 | 3

en ouverture

RESSOURCES HUMAINES

OPTIMISEZ LA GESTION DE VOS RESSOURCES HUMAINES

AVEC PRO&CO

Un consultant spécialisé en Gestion des Ressources Humaines (GRH) et Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) accompagne l’entreprise pour répondre à ses besoins et problématiques sur une

durée allant de 3 à 5 jours.

EN QUOI CONSISTE CET ACCOMPAGNEMENT ?• Un court diagnostic pour comprendre l’entreprise, sa stratégie

et ses enjeux.

• L’identification de ses priorités RH-GPEC et l’élaboration d’un plan d’actions partagé avec le dirigeant.

• La mise en œuvre opérationnelle du plan (outils, livrables, tableaux de suivi...)

« Cela nous a permis de faire l’état des lieux de notre organisation actuelle et de réfléchir sur des axes d’amélioration. Nous avons enfin pu établir les fiches de poste pour chacun de nos salariés, l’organigramme et revoir le règlement intérieur, grâce au suivi de la consultante. L’appui conseil nous a obligés à aller jusqu’au bout de la démarche et c’est une excellente chose pour notre entreprise », témoigne une des entreprises accompagnées par Pro&Co.

La CCI de l’Aisne propose, en parallèle d’ateliers collectifs, un suivi individuel personnalisé dont l’objectif est d’aider l’entreprise à mieux s’organiser et optimiser ses ressources humaines.

ALTERNANCE Une nouvelle formation Bac +3 :Responsable du développement commercial*Pour aider les entreprises de l’Aisne à trouver leur responsable du développement commercial, la CCI de l’Aisne propose une nouvelle formation BAC +3 (titre certifié de niveau II). Organisée en alternance sur une durée d’un an, elle comprend 13 semaines de forma-tion au centre de Laon.

« Le Responsable de Développement Commercial assure l’ensemble des activités commerciales de l’entreprise sous la responsabilité du directeur commercial ou du chef de l’entreprise », explique Lucie Richard, responsable du centre de formation. « Il intervient dans la vente de produits ou de services auprès d’autres professionnels “B-to-B”, mais aussi au sein d’un établissement bancaire, dans le secteur de l’as-surance ou en agence immobilière, avec une responsabilité pour les grands comptes ».

Tout au long de l’année, chacun sera formé pour :

• contribuer à l’élaboration de la stratégie commerciale de l’entreprise,

• négocier des ventes,

• manager le développement de son activité,

• encadrer et animer une équipe.

Contacts Lucie Richard - 03 23 27 00 11 - [email protected]

Isabelle de Zitter - 03 23 27 00 12 - [email protected]

* Inscrite au Répertoire National des Certifications Professionnelles

François Deltour, Chargé de mission RH à la CCI de l’Aisne, ajoute « que ces missions peuvent également concerner les affichages obligatoires, la révision des contrats de travail, la démarche GPEC (fiches de postes, entretien professionnel, référentiel métiers), la procédure de recrutement, les élections professionnelles, le plan de formation, la mise en place de tableaux de bord RH… ».

ContactsMélanie Laboue - 03 23 04 39 97 - [email protected]çois Deltour - 03 23 06 02 39 - [email protected]

www.proetco.frCe programme GPEC Pro&Co est rendu possible grâce aux financements conjoints de l’État (DIRECCTE Picardie), de l’Europe (Fonds Social Européen) et de la CCI Aisne.

4 | | le magazine de la CCI Aisne | DÉCEMBRE 2015

on en parle

GESTION DÉTECTEZ ET TRAITEZ LES DIFFICULTÉS DE VOTRE ENTREPRISE

Nommé tiers de confiance de la médiation par le minis-tère de l’économie, des finances et de l’emploi dans le cadre de la médiation du crédit, un conseiller spécialisé intervient en toute confidentialité quelle

que soit la difficulté rencontrée (trésorerie, banque, social et fiscal…).

1/LA DÉTECTIONL’anticipation est primordiale : une difficulté sera d’autant plus facile à résoudre qu’elle aura été détectée tôt. Ces difficultés peuvent être identifiées dans le cadre des visites d’entreprise ou lors d’entretiens individuels.

En contact régulier avec la CCI de l’Aisne, Guy Ratel, Président du Tribunal de Commerce de Saint-Quentin, encourage les chefs d’entreprise à ne pas rester isolés : « Plus les chefs d’en-treprise viennent tôt, plus il est facile de redresser la situation et trouver des procédures aux difficultés rencontrées », explique-t-il. « Les chefs d’entreprise n’ont pas forcément connais-sance des procédures amiables et confidentielles (mandat ad’hoc, conciliation) ou judiciaires (sauvegarde, redressement) permettant à l’entreprise de se redresser ».

2/LE DIAGNOSTIC Après évaluation du degré et du type de difficultés rencontrées par l’entreprise, le conseiller de la CCI l’informe des démarches à effectuer et l’accompagne pour les mettre en œuvre.

Baisse d’activité, retard de paiements, dettes sociales et fiscales, baisse de la trésorerie… autant de difficultés auxquelles les chefs d’entreprises doivent faire face. Afin de les accompagner, la CCI de l’Aisne les aide à faire le point sur leur situation et à prendre les bonnes décisions.

3/LE TRAITEMENT

Contacts Sébastien Pluche - 03 23 06 01 96 - [email protected] Ousslim - 03 23 04 39 87 - [email protected] Avoine - 03 23 06 02 16 - [email protected]

Cette démarche est menée en totale collaboration avec les partenaires habituels de l’entreprise (expert-comptable, avocat, Tribunaux de Commerce, conseillers...).

Difficultés mineures (impayé client ponctuel, problème mineur de trésorerie...) Préconisations à mettre en place en interne

Difficultés plus importantes (perte d’un client majeur, suppression d’un découvert bancaire, dettes sociales et fiscales...)

Mise en place de solutions adaptées avec les partenaires de l’entreprise

Rendez-vous préalable en toute confidentialité avec le Tribunal de Commerce pour obtenir un avis éclairé sur la procédure à mettre en œuvre

Accompagnement dans le cadre de négociation auprès des organismes sociaux et fiscaux (CCSF, RSI, URSSAF, Service des impôts…)

Dans le cas où la cessation de paiement est avérée, le conseiller de la CCI aide l’entreprise à préparer son dossier

Déclaration de cessation de paiement

Élaboration des documents nécessaires au dépôt de bilan

ACCOMPAGNEMENT TOUT AU LONG DE LA PROCÉDURE


on en parle

ENVIRONNEMENT ICPE : ACCOMPAGNEMENT ET ÉVOLUTIONS RÉGLEMENTAIRES

Les installations ou établissements susceptibles de générer des dangers ou des nuisances pour l’environne-ment, la santé, la sécurité, la commo-dité des riverains... sont soumis à une législation et une règlementa-tion relatives à ce que l’on appelle les ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement).

La dernière modification impor-tante concerne l’entrée en vigueur des rubriques 4000, suite à la transposition de la directive

Seveso 3, au 1er juin 2015. Cela impacte le classement des substances et des mélanges utilisés dans les entreprises. Les entreprises ont pour obligation de

mettre à jour leur classement ICPE et d’en informer l’administration, avant le 31 mai 2016 pour pouvoir bénéficier du droit d’antériorité.La CCI de l’Aisne accompagne les entre-prises afin de leur faciliter la compréhen-sion des nouveaux textes réglementaires et la mise à jour de leurs rubriques. Cet appui se caractérise dans un premier temps par un bilan de la situation de l’entreprise qui peut être complété par l’élaboration d’un dossier plus complet (dossier de déclaration, réponse au cour-rier de la DREAL…)

Contact Mathieu Berlancourt 03 23 04 39 80 - m.berlancourt.aisne.cci.fr

À lire Baromètre économique du commerce de détail dans l’Aisnen°17 (nov 2015)

La CCI de l’Aisne vient de publier sa dernière note de conjoncture consacrée au commerce et aux

services aux particuliers. Ce baromètre est un dispositif de suivi de conjoncture qui s’appuie sur un échantillon représentatif de dirigeants d’entreprises afin d’évaluer les grandes tendances de l’évolution des affaires commerciales dans le département. Il étudie, entre autres, à travers des indicateurs tels que le chiffre d’affaires, le niveau de trésorerie, l’investissement, l’emploi…

la situation et les perspectives d’évolution à court terme du secteur commercial de l’Aisne.

Téléchargez dès à présent les résultats de cette dernière enquête sur notre site www.aisne.cci.fr – rubrique information économique.

ContactCarole Delcourt - 03 23 06 02 14

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Formation sur la Fibre Optique“Réflectométrie optique et atelier soudure et épissurage alisée”

Vous êtes installateur ou vous souhaitez vous lancer dans la fibre optique, cette formation vous permettra d’acquérir ou de consolider vos compétences dans la manipulation de fibres optiques.

Durée : 2 jours26 et 27 janvier 2016

À l’issue de la formation, l’ARUFOG remet à la CCI un certificat de formation.

Contact Carine Pattier 03 23 06 02 35 - [email protected]

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on en parle

LE CONSOMMATEUREN QUÊTE DE SENS

De plus en plus, le consommateur utilise ses achats comme un outil lui permettant de changer la société, défendre les idées en lesquelles il croit,

réaliser ses projets personnels et vivre des expériences émotionnelles.

Première partie


à la une

MUTATIONS SOCIO-ÉCONOMIQUES

CONSOM’ACTEUR, COLLABOR’ACTEUR ET

PROSOMMATEUR

La consommation ne répond plus exclusivement au besoin d’assurer son confort, de se faire plaisir ou d’afficher son

statut social. Les consommateurs veulent désormais donner du sens à leurs dépenses. Plus engagés, ils sont sensibles aux caractéristiques éthiques, citoyennes et responsables des produits achetés. Plus vertueux, ils privilégient l’usage sur la propriété des objets et leur redonnent une seconde vie. Plus réfléchis, ils cherchent à s’investir dans la coproduction de l’offre.

LE CONSOM’ACTEUR OU L’AVÈNEMENT DE LA CONSOMMATION ENGAGÉEL’une des tendances marquantes de ces dernières années est sans nul doute la montée en puissance, dans la population, de préoccupa-tions citoyennes. Le consomma-teur est devenu “consom’acteur” et inclut dans ses décisions d’achat

des considérations sociales (fabrication du produit en France, non-recours au travail des enfants…), écologiques (préfé-rence accordée aux articles disposant de labels environnementaux, aux produits biologiques ou fabriqués localement…) ou éthiques (produits issus du commerce équitable). Ce consom’acteur utilise son porte-monnaie pour promouvoir des produits plus sains (sans allergènes, colorants, conservateurs…). Cet intérêt à l’égard des biens éthiques va jusqu’à inciter 61 % des consommateurs à envi-sager d’accepter, à qualité de produit identique, un supplément de prix de 5 % (cf. Credoc).

Dans un secteur alimentaire en crise, les ventes des magasins La Vie Bio à Saint-Quentin et Au Panier Naturel à Soissons connaissent année après année une progression à deux chiffres. « Nous adhérons au réseau Biocoop », précise Michel Dupuis, responsable des deux magasins. « Il s’agit d’un réseau d’acteurs indépendants, engagés depuis 25 ans en faveur d’une agriculture biologique

durable et de produits de qualité, qui réalise plus de 80 % de ses achats en France et principalement dans la grande région Nord ».

Cette volonté d’offrir des produits sains se retrouve aussi chez Reynald Dubus, dirigeant de l’Auberge de l’Omois à Baulne-en-Brie. « Les plats de ma carte sont préparés sur place avec des pro-duits frais issus de producteurs locaux ». Résultat : l’auberge cumule les labels : Maître Restaurateur, Bistrot de Pays, Vignobles et Découvertes…

LE COLLABOR’ACTEUR OU L’ÉCLOSION DE LA CONSOMMATION FONCTIONNELLEAujourd’hui, les consommateurs ont tendance à penser que la valeur d’un produit réside plus dans la qualité de vie, les émotions, l’expérience qu’ils retirent de son utilisation, que dans la possession de ce produit. D’où la tendance actuelle à louer au lieu d’acheter : dans le domaine de l’automobile (ex : Autolib’), du vélo (ex : Velib’)... Bienvenue dans l’ère de la

La Magie des Couleurs à Latilly a fait le pari de l’hyper-personnalisation dans la décoration.


à la une

consommation fonctionnelle. La crise a dynamisé ce mode de consommation car l’usage présente un coût inférieur à la propriété.

De nouveaux marchés s’ouvrent peu à peu à la location : Lokéo propose des for-mules de location de moyenne et longue durée en électro-ménager, image & son et micro-informatique. Des entreprises locales louent du mobilier. La location séduit certains clients (étudiants, cadres en attente de mobilité, investisseurs immobiliers…) par son côté pratique : pas d’investissement ni de préoccupation logistique, et des équipements récents et garantis.

Corollaire du succès de la location, la tendance à réparer au lieu de jeter se développe.

Les ménages sont de plus en plus sen-sibles à la nécessité de diminuer les impacts environnementaux des produits qu’ils consomment et les flux de déchets qui en résultent. La crise les pousse aussi à rechercher des sources d’économies et donc à acheter et vendre d’occasion, ce qui donne une seconde vie au produit.

À Vailly-sur-Aisne, Motor’Aisne, le magasin de matériel de jardin et de motoculture géré par Philippe Orlak et Jean-Luc Mercier, illustre cette tendance. Il a fait de la réparation sa valeur diffé-renciante. « Ma philosophie : ne jamais

laisser un visiteur en panne. L’équipe cherche toujours à trouver une solution, quitte à fabriquer elle-même certaines pièces ». Motor’Aisne entretient et répare les matériels de toutes les marques même achetés ailleurs.

LE PROSOMMATEUR OU LA NAISSANCE DE LA CONSOMMATION PARTICIPATIVEDeux motivations poussent désormais les consommateurs à s’impliquer dans la pro-duction des biens ou des services qu’ils consomment : la volonté de se réaliser au travers de leurs achats et la recherche d’économies par la prise en charge d’une partie du travail. En troquant son attitude naguère passive pour une coproduction de l’offre avec un prestataire, le consom-mateur devient “prosommateur” et initie la consommation participative.

On distingue deux types de coproduc-tion : soit le consommateur coproduit l’offre avec l’entreprise dès la concep-tion, et il s’agit d’une offre sur mesure ; soit il finalise ou personnalise la produc-tion d’un bien de masse (par exemple, en prenant en charge le montage d’un meuble).

Créée dans un petit local rue Vauban à Saint-Quentin et installée aujourd’hui à Tergnier, la société Camille Fournet dirigée par Jean-Luc Déchery, s’est fait un nom dans la haute maroquinerie.

Leur site www.camillefournet.com offre à leurs clients, par des choix suc-cessifs, la possibilité de concevoir un bracelet cuir totalement personnalisé, original et de grande qualité.

Dans son atelier-boutique la Magie des Couleurs à Latilly, Annie Hincelin répond elle aussi à une demande de personnalisation dans le domaine de la décoration. « J’organise des stages de décoration de meubles, stages couleur ou de patine, à l’occasion desquels les participants apprennent à relooker leurs propres objets (petit meuble, miroir, chaise…) et s’initient à l’association de couleurs ».

Ces grandes tendances vont pro-bablement durer. En effet, vouloir mettre du sens dans ses achats est un phénomène culturel peu suscep-tible de rétrogression. Et vouloir être économe, que ce soit de ses deniers ou des ressources de la planète, est une nécessité aussi impérieuse que durable.

Pour les entreprises, quel que soit le secteur d’activité, ces nouvelles ten-dances sont des opportunités à saisir pour repositionner l’offre ou pour lancer de nouveaux produits ou services.

Dans la prochaine édition du mois de mars 2016, la 2e partie de notre dossier “Nouvelles tendances de la consommation” traitera de l’impact du numérique

sur le comportement des consommateurs.

Motor’Aisne a fait de la réparation sa valeur différenciante.

L’Auberge de l’Omois privilégie les produits locaux.


à la une

Première plate-forme de collecte et de tri de pièces automobiles d’occasion en France, Multirex’Auto expédie ses produits vers 40 pays étrangers et approvisionne les industriels de la rénovation automobile.

Créée en 1998, la société Multirex’Auto s’établit sur la zone industrielle de Fère-en-Tardenois en 2008. Dans ses 3 000 m² de bâtiment, un grand nombre de moteurs d’occasion sont stockés ainsi qu’une multitude de

pièces de réemploi. « Nous sommes un maillon essentiel dans la filière du recyclage automobile. Notre métier est d’aller chercher partout en France dans des centres de recyclage, des pièces d’occasion qui peuvent répondre aux deux marchés, celui de l’exportation et celui de la rénovation industrielle. Ces pièces une fois rapatriées sur le site sont triées, identifiées…», entame Olivier Lenormand, président de la société. « Nous fournissons des pièces d’occasion aux industriels de la rénovation automobile que sont les constructeurs automobiles, les équipementiers ou des indépendants. Ces pièces d’occasion, après rénovation, deviendront des pièces “échange standard” ».

RÉEMPLOI Multirex’Auto à Fère-en-Tardenois, la pièce de réemploi est aujourd’hui mieux reconnue

LABELLISATION MAJENCIA À GUISE, LE “MADE IN FRANCE” EST L’ADN DE L’ENTREPRISE

Le PDG Vincent Gruau a fait le choix de produire “Made in France” dès 2005 lorsqu’il a repris l’entreprise. « Face à une situation un peu compliquée qui pouvait conduire à la disparition de l’entreprise, nous avons misé sur la

RSE (Responsabilité sociétale de l’entreprise), le développement durable et le “Made in France”. Ce fut un choix stratégique mais aussi de conviction. Nous avons été pionniers à l’époque. Nous sommes depuis, toujours sur cette ligne stratégique ».

Avec une dizaine d’autres chefs d’entreprises, ils ont créé une association du label “Made in France” et ont travaillé à la mise en place d’une forme de certification sérieuse et vérifiée. « Nous avons dû structurer la façon de qualifier le “Made in France”, définir des critères : l’origine, la fabrication, l’assemblage… avec les aléas liés à chaque métier. Par exemple, les sièges de travail que nous produisons ne sont pas labellisables. Le mécanisme que nous utilisons n’est plus fabriqué en France. Nous l’importons donc d’Europe, d’Allemagne ou d’Italie », explique Vincent Gruau. Concernant la démarche interne à l’entreprise, ce dernier précise : « Obtenir un label nécessite de mobiliser beaucoup de ressources internes. Nous devons détailler l’ensemble du process, qualifier tous les matériaux, les composants d’un produit… Quinze gammes sont aujourd’hui labellisées sachant que, depuis que nous sommes entrés dans cette démarche, dès que nous lançons un nouveau produit, nous le faisons passer par les fourches caudines du “Made in France” ».

En savoir + www.majencia.com

Leader français du mobilier de bureau pour les professionnels, la société Majencia a obtenu le label ”Origine France garantie” pour quinze de ses gammes de produits.

Aujourd’hui, la pièce de réemploi participe activement au développement durable ainsi qu’à permettre à l’entreprise d’atteindre l’objectif de valorisation de 95 % du poids d’un véhicule imposé par la Directive européenne sur le recyclage automobile.

En savoir + www.multirex.comMultirex’Auto - ZA du Parc aux Boeufs - 02130 Fère-en-Tardenois

Tel. 03 23 83 96 96

Pour Vincent Gruau, PDG de Majencia, le “Made in France” est plus qu’une stratégie, c’est un état d’esprit.


à la une

QUELLES SONT LES TENDANCES DE LA CONSOMMATION QUI ONT LE PLUS MARQUÉ L’ANNÉE 2015 ?OD : Premièrement, l’année 2015 a conforté la place des prix dans la relation entre un commerçant et son client qui veut acheter le moins cher possible. On note par exemple que dans la grande distribution, au mois d’octobre la part du marché des achats en promotion a atteint 19 %, contre 18 % en 2014 et 17 % en 2013.Parallèlement, le consommateur n’a jamais été aussi réceptif à la promesse de produits de qualité, de terroir, d’authenticité et de savoir-faire. Il investit dans la qualité les économies qu’il cumule quand il achète d’autres articles à bas prix.La troisième tendance est la fragmentation de la consommation, car la grande distribution est concurrencée par le commerce de proximité, la vente directe, les circuits courts, les ventes sur internet.

COMMENT LES ENTREPRISES DE L’AISNE PEUVENT TIRER BÉNÉFICE DE CES TENDANCES ?OD : Toute entreprise doit comprendre que le comportement du consommateur aujourd’hui se résume à « Comment je donne plus de valeur aux euros que je dépense ? ». Chacun doit se poser la question : « qu’est-ce que j’apporte réellement comme valeur à mes clients ? ». Par exemple, « mon produit est local, mais est-ce que mon client le comprend vraiment ? ».

POUVEZ-VOUS NOUS CITER QUELQUES EXEMPLES QUI PEUVENT INSPIRER LES ENTREPRISES DU DÉPARTEMENT ?OD : Lors de la crise du lait, c’était une excellente idée d’ajouter des stickers “lait produit et conditionné en France”. Même sur un produit de premier prix, il est possible de créer de la valeur.Quand la marque de textile espagnol Desigual ouvre un nouveau magasin, systématiquement, le jour de l’ouverture, les cent premiers consommateurs qui arrivent en sous-vêtements repartent habillés gratuitement. La consommation, c’est aussi se faire plaisir. Quand le commerçant le sait, il fait de son magasin un lieu de fête.Dans certaines stations-services, quand le client fait le plein, des gants sont mis à disposition pour que le client ne sente pas l’essence. Certains supermarchés mettent à disposition des sachets en plastique dans le rayon farine pour éviter des fuites. Ici il s’agit des petites attentions ou “perks“ qui ne coûtent pas très chers aux commerçants, mais qui ont une grande valeur aux yeux du client.

OLIVIER DAUVERSOlivier DAUVERS est un éditeur spécialisé en commerce et

consommation depuis 25 ans. Il intervient régulièrement sur des problématiques d’économie et de sociologie de la consommation. Son dernier

ouvrage en date s’intitule Les incontournables du commerce de demain publié aux éditions Dauvers.

Même sur un produit de premier prix, il est possible de créer de la valeur.

En savoir + www.olivierdauvers.fr

L’abus d’alccol est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.


l’invité

PME À SUCCÈS INNOVER, EXPORTER ET RESTER INDÉPENDANT

Hervé Defrancq, trente-naire, a rejoint l’entreprise Laforge dirigée depuis 1984 par son père Hubert,

ingénieur et passionné de R&D. Ce dernier avait repris une petite struc-ture créée en 1970 à Hermonville au nord de la Marne, pour en faire une PME installée désormais à Guigni-court. Le groupe Laforge réalise au-jourd’hui 20 millions de CA dont 70 à 80 % à l’export.

La réussite de cette entreprise est due à ses innovations constantes et la différenciation de ses pro-duits. « Nous sommes le fournis-seur de relevages avant pour les tracteurs John Deere fabriqués aux

Depuis 30 ans, cette entreprise se positionne sur l’équipement de tracteurs agricoles : relevages et prises de force avant, contrôles électroniques pour satisfaire aux exigences les plus variées d’applications simples (porte masse, cuves…), exigeantes (lame bull…)

ou élaborées (charrue avant...).

Hervé Defrancq offre une approche novatrice de l’outil agricole.

États-Unis... c’est aussi pour cela que nous avons développé une filiale dans l’Iowa aux USA pour être plus près du tracto-riste mondial », précise le jeune dirigeant. « Nous employons une quarantaine de per-sonnes dans cette succursale, autant qu’à Guignicourt ».

Laforge a également repris en 2006 la société Perrein, un fabricant d’outils agricoles marnais. Cette entreprise a une gamme com-plémentaire aux produits Laforge ce qui ren-force l’attractivité pour le réseau de distri-bution. « Nous avons aussi développé une gamme d’outils de travail du sol, notamment des décompacteurs apportant une réponse performante aux agriculteurs attentifs à la structure de leurs sols et à leur productivité. Par ailleurs, nos lames bull et ensilage sont

très appréciées pour leur robustesse, leur performance et leur polyvalence », précise Hervé Defrancq.

« Être une PME aujourd’hui face aux grands groupes mondiaux n’est pas facile…alors nous innovons sans cesse », conclue le dirigeant de cette PME, Hubert Defrancq. « Nos métiers ont profondé-ment évolué depuis 25 ans. Nous maîtri-sons maintenant de nombreux process (découpe plasma, plieuse numérique, centre d’usinage, qualité) en plus de la mécano-soudure d’origine. Cette année, nous avons suivi le programme DINAMIC mis en place par la CCI de l’Aisne afin de nous structurer davantage et être encore plus compétitif ».

En savoir + www.laforge.fr

Guignicourt


success stories

LONGÉVITÉ L’ENTREPRISE CENTENAIRE BRILLE ENCORE

SylphéoCréée en avril 2009 à Saint-

Quentin par Pierre Lecointre, Sylphéo est une société de service

aux entreprises en matière de système d’information.

24 personnes composent l’équipe de Sylphéo dont l’ADN est

vraiment celle d’un développeur.

« Sylphéo est un intégrateur et un partenaire de Salesforce, société

américaine basée à San Francisco, leader de la gestion de la relation

client (CRM) et du cloud computing. Nous créons aussi pour nos clients des applications sur mesure autour de la transformation digitale visant à des gains d’efficacité, de chiffres

d’affaires, de qualité de service client… », explique le jeune dirigeant

Pierre Lecointre.

Avec des clients allant de la start-up aux grands comptes internationaux, Sylphéo a fait le choix de se tourner vers l’international en 2013 et s’est

naturellement tournée vers les États-Unis avec l’embauche d’une

commerciale basée à Dallas depuis avril 2015.

« Les États-Unis sont le premier marché au monde dans le domaine

du logiciel. L’offre de l’ingénierie française, même si plus chère que

d’autres pays, reste intéressante d’un point de vue technique », ajoute

Pierre Lecointre. « Si nous pouvons y être présents, nous pouvons donc

l’être partout dans le monde ».

Le choix des États-Unis est stratégique pour ce jeune dirigeant.

L’investissement est long et coûteux mais les résultats seront concrets.

C’est grâce à cet investissement que Sylphéo a pu remporter ses premiers

contrats en Espagne !

En savoir + www.sylpheo.com

« On n’a pas fini de faire de la rétro-innovation ! », s’amuse Nicolas Palangié, fondateur de la Compa-gnie du Bicarbonate. Après 5 ans d’existence, cette société a déjà développé une gamme d’une tren-taine de produits liés plus ou moins directement au bicarbonate et à ses innombrables usages.

La Compagnie du Bicarbonate, installée à Chauny, compte 6 salariés aux compétences très complémentaires. « Notre leitmotiv

Sûr, Simple et Sensé nous amène à privilégier les chaînes logistiques courtes et les partenariats locaux, des règles de base incontournables également pour respecter notre engagement écologique…», précise Nicolas Palangié. « Nous nous sentons solidaires avec notre milieu économique régional », ajoute l’ancien cadre supérieur du Groupe Solvay.Cela n’empêche pas cette jeune entreprise de vendre ses produits un peu partout en France et en Europe, environ pour moitié via son site Web et pour le reste dans des jardineries et des magasins Bio. « Nous gardons un contact direct avec les

utilisateurs finaux de nos produits, ce qui est important pour suivre l’évolution de leurs attentes, mais nous ne sommes pas complètement dépendants d’Internet ». Les produits ont d’ailleurs récemment été introduits dans le groupe Nalod’s qui a racheté l’enseigne Delbard, grande marque nationale.Les projets ne manquent pas : déménage-ment en janvier 2016 dans de nouveaux locaux plus vastes et plus fonctionnels, toujours à Chauny ; de nouveaux produits (en collaboration avec de célèbres savonne-ries de Marseille), de nouveaux partenariats avec d’autres entreprises industrielles.

En savoir + www.compagnie-bicarbonate.com

ÉCOLOGIQUE Le bicarbonate, un secret de grand-mère qui a le vent en poupe

La bijouterie LE LORE est une entre-prise historique de Guise puisqu’une orfèvrerie existe à cette adresse depuis 1827. Mais c’est surtout une histoire de famille…

C’est en 1979 que la famille Ouiddi reprend la bijouterie. En 2009, leur fils Samy, après avoir été enseignant et assis-

tant marketing à Lille, décide de changer de métier et d’intégrer l’entreprise familiale. Puis en 2014, la bijouterie est entièrement rénovée, laissant place aujourd’hui à un luxueux magasin blanc situé au cœur de Guise qui n’a rien à envier aux bijouteries des grandes agglomérations.

« C’est pour des raisons familiales mais aussi parce que je croyais en ma ville d’origine, en mon métier et en ce commerce, que je suis revenu et que j’ai pris le pari d’investir dans

cette boutique. Il était important que l’as-pect extérieur du magasin soit en adéqua-tion avec la hauteur du service proposé. L’accompagnement de la CCI m’a permis de bénéficier d’une subvention FIDARCO lors de la rénovation », précise le dirigeant.

Le cœur de métier de la bijouterie LE LORE reste le travail de l’or et des pierres précieuses, le savoir-faire artisanal et la connaissance des produits proposés y sont pointus. L’accueil chaleureux de Samy Ouiddi, son dynamisme, ainsi que ses conseils sont les points forts de cette entre-prise familiale.

En savoir + Bijouterie LE LORE36 rue des Docteurs Devillers - 02120 Guise

Tél 03 23 61 05 04


success stories

CONTRAT COLLECTIF SANTÉ La mutuelle d’entreprise, obligatoire pour tous

À partir du 1er janvier 2016, toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, devront proposer à l’ensemble de leurs salariés

une mutuelle santé dont la souscription sera obligatoire. Cette mesure fait suite à la publication de la loi ANI, c’est-à-dire la

loi sur la sécurisation de l’emploi adop-tée le 14 mai 2013 qui transpose l’Accord National Interprofessionnel (ANI).

Contact Mélanie Laboue - 03 23 04 39 97 [email protected]

François Deltour - 03 23 06 02 39 [email protected]

OUTIL DIAGNOSTIC

CCI MAP, UN OUTIL POUR LE MANAGEMENT DE L’INNOVATION

Le diagnostic « Projet d’innovation » quantifie le degré de nouveauté d’un projet, évalue les facteurs de risques et identifie les axes de progrès et les actions prioritaires à mettre en œuvre pour maximiser les chances de succès. Ce diagnostic est également utilisé comme outil de gestion de projet pour les créateurs d’entreprises innovantes.

Le diagnostic « Capacité d’innovation » évalue le profil innovant de l’entreprise et identifie les actions à mettre en place pour améliorer la capacité à innover continuellement. Ce diagnostic permet ensuite au chef d’entreprise de s’organiser pour faire de l’innovation une source de création de valeur.

Ces 2 diagnostics se déroulent sur une demi-journée.

« À l’issue de ces diagnostics, un document de synthèse est rapidement remis à l’entreprise », précise Luc Fauvet, Conseiller Innovation à la CCI de l’Aisne. « Les entreprises participantes peuvent bénéficier d’un financement européen en 2016 ».

Contact Luc Fauvet - 03 23 06 02 01 [email protected]

Dédié aux PME, cet outil est issu de plus de 20 années de recherches pilotées par l’ERPI (Équipe de Recherche sur les Processus Innovatifs) de l’Université de Lorraine. Son objectif est d’établir deux diagnostics différents en fonction des besoins.

« Aujourd’hui, grâce aux préconisations soulevées, j’ai une

vue plus objective et pragmatique des points de progrès et de

développements nécessaires à la conduite de mon projet ».

François Thiberge de chez Nature Per’Aisne à Rouvroy

Innover ça ne s’invente pas,

ça se décide !

MUTUELLED’ENTREPRISE

1er janvier 2016

Témoignages

« L’outil permet d'évaluer concrètement et efficacement les

éventuelles faiblesses du projet en attirant l'attention sur des détails

importants, pas suffisamment pris en considération dans la

construction de l'ensemble du projet. C'est un excellent support pour le créateur, qui

peut également servir lors de démarches auprès d'autres

organismes. Je conseille vivement aux entreprises concernées et

porteurs de projets, d'utiliser cet outil mis à disposition par la CCI

de l’Aisne afin d'améliorer la vision à court terme du domaine ».

Claude Youssef de Gyro Services à Air-le-Château


les experts

TRANSMISSION D’ENTREPRISE Préparez votre cession d’entreprise avec la CCI de l’Aisne

«Préparer et anticiper la cession d’une entreprise, c’est très important », précise Sébastien Pluche,

Directeur Juridique de la CCI de l’Aisne. « Aussi nos conseillers sont présents sur tout le territoire et peuvent présenter les différentes étapes de la transmis-sion aux entreprises dans cette situa-tion. Ils peuvent ainsi leur proposer un accompagnement sur mesure en toute confidentialité ».Cet accompagnement avec un diagnostic complet* de l’entreprise est établi sur les thématiques suivantes : • un point sur le projet de cession • une analyse économique de l’entreprise

(activité, ressources humaines, perfor-mances économiques) et de l’environ-nement juridique et réglementaire

• une analyse financière de l’entreprise• une évaluation de l’entreprise

• une mise en ligne de l’annonce sur le site Picardie Transmission

• des mises en relation avec des repre-neurs qualifiés.

Contacts Saint-Quentin : Sébastien Pluche 03 23 06 01 96 - [email protected]

Laon : Franck Pionneau 03 23 27 00 20 - [email protected]

Soissons/Château Thierry : Linda Carette 03 23 69 58 10 - [email protected]

www.transmission.picardie.net

Pour répondre aux attentes des chefs d’entreprise, des repreneurs et par conséquent contribuer à maintenir un tissu économique dynamique, la CCI de l’Aisne met en œuvre un programme d’accompagnement complet pour faciliter la transmission d’une entreprise.

Création | Reprise | Transmission > La CCI vous accompagne

Mercredi 27 janvier 2016 de 14h à 20h

Nuit de l’OrientationSalle Georges Brassens

à Villeneuve-Saint-Germainwww.nuit-orientation-aisne.com

Samedi 12 mars 2016

Portes-ouvertes du CFA de la CCI de l’Aisne

3 rue des Minimes à Laon

www.formation.aisne.fr

retenez la date

Retrouvez tous les événements CCI en scannant le code ci-dessous ou sur

www.aisne.cci.fr

E02-1301-177 Société de fabrication et pose de menuiserie bois et matière plastique - charpente située dans le sud de l’Aisne. Clientèle principalement constituée de professionnels et institutionnels. Matériels d’exploitation et installations de production mis aux normes.CA : 4 500 000 € | Effectif : 27Prix : 500 000 €

C02-131-284 Cession fonds de commerce d’une maison de la presse ayant pour activités : loto, grattage, loterie, cadeau, papeterie, librairie, carterie, bimbeloterie, relais colis, confiserie, recharge téléphone, photocopie, borne free. Situé dans le secteur de Laon, en plein centre d’un petit bourg, parking à proximité, proche marché, sur rue passante et commerçante.CA : 100 000 € | Prix : 135 000 €

S02-1306-197 Cession entreprise paysagiste, située sud de l’Aisne à 3 km de Soissons. Création et entretien d’espaces arrosage automatique. CA : 210 000 € | Effectif : 2 salariés CDI + 3 apprentisPrix : 210 000 € (murs et fonds)

C02-131-291 Cession fonds de commerce situé idéalement en plein centre-ville de Chauny, dans une zone de fort passage, ce commerce propose de la vente de prêt à porter féminin et masculin, de la vente de chaussures et de divers accessoires. Prix : 50 000 € | Effectif : 1

E02-1301-178 Entreprise avec un grand potentiel située dans le sud de l’Aisne. Spécialisée dans la location de matériel d’échafaudage et de sécurité pour le bâtiment avec clientèle nationale. CA : 2 000 000 €Effectif : 10 | Prix : 500 000 €

C02-131-289 Cession fonds de commerce café - hôtel - restaurant à Saint-Quentin, proximité gare et cité étudiante, à moins de 1 km du centre-ville. Hôtel composé de 10 chambres.CA : 210 000 € | Effectif : 2Prix : 180 000 €

C02-131-286 Cession fonds de commerce. Négoce de tous produits neufs ou occasion ainsi que location de tous mobiliers destinés aux particuliers et aux professionnels (bars/cafés/hôtels et restaurant). Marché nord de France.CA : 500 000 € | Effectif : 2Prix : à négocier

C02-131-283 Cession fonds de commerce d’un restaurant situé au cœur du vignoble champenois de la vallée de la Marne ouest. 2 salles, 80 couverts, piano récent, jardin, terrasse et parking. Aux normes handicapés. Très bonne réputation.CA : 330 000 € | Effectif : 4Prix : 80 000 €

C02-131-279 Cession fonds de commerce de plomberie, chauffage, climatisation, ventilation situé dans le sud de l’Aisne. Avec une surface totale de 3 968 m2 (terrain + bâtiment)CA : 1 300 000 € | Effectif : 16Prix : 340 000 €

*Prestation payante en fonction du montant du chiffre d’affaires de votre entreprise. Annonce gratuite sur le site Picardie Transmission.


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P.7 LE CONSOMMATEUR EN QUÊTE DE SENS · « Cela nous a permis de faire l’état des lieux de...

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