Schéma Départemental d’Amélioration de l’Accès des ......DEPARTEMENT DES PYRENEES...

DEPARTEMENTDESPYRENEESATLANTIQUES│schéma d’amélioration de l’accès des services au public – Rapport final

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Schéma Départemental d’Amélioration de l’Accès des Services aux Publics

SDAASP des Pyrénées-Atlantiques – Septembre 2017

Plan d’actions


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Sommaire 1. PRESENTATIONDELADEMARCHE.................................................................................................4

A. LesSdaasp:contexteetobjectifs..............................................................................................................................4B. Lepérimètredes«servicesaupublic»retenu.........................................................................................................8Méthodeetcalendrier......................................................................................................................................................10

2. LEDEPARTEMENTDESPYRENEES-ATLANTIQUES........................................................................12A. Lecontextedépartemental......................................................................................................................................12B. Organisationterritorialedel’offredeservice..........................................................................................................17C. Leszonesfragiles.....................................................................................................................................................22

3. LEPLAND’ACTIONSPROPOSE......................................................................................................25A. Arborescencedupland’actionsetd’améliorationdel’accessibilitédesservicesaupublicdesPyrénées-

Atlantiques........................................................................................................................................................................26B. Présentationdesactionsàmener...........................................................................................................................27

4. LAGOUVERNANCEDUSCHEMA.................................................................................................127A. LecomitédePilotage.............................................................................................................................................127B. LecomitéTechniquedépartemental.....................................................................................................................128

5. LESUIVIETL’EVALUATIONDUSCHEMA....................................................................................129A. Lesuivietl’animationduSDAASP.........................................................................................................................129B. L’évaluationduSDAASP.........................................................................................................................................130C. Lesengagementsdespartenaires.........................................................................................................................131

6. ANNEXES.....................................................................................................................................132Méthodepourl’analysedesprofilssociodémographiques............................................................................................132


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GLOSSAIRE DES SIGLES et ACRONYMES

ADAP :Agenda d’Accessibilité Programmée

ADRETS : Association pour le Développement en Réseau des Territoires et des Services

AOM : Autorité Organisatrice des Mobilités

ALSH : Accueil de Loisir Sans Hébergement

CAF : Caisse d’Allocation Familiale

CARSAT : Caissed'assurance retraite et de la santé au travail

CC ou CdC : Communauté de communes

CCAS : Centre communal d’action sociale

CDAPH : Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées

CIJ : centre d’information jeunesse

CIR : Comité Interministériel aux ruralités

CIS : Centre d’intervention et de secours

CPAM : Caisse Primaire d’Assurance Maladie

DAB : Distributeur automatique de billets

DDFIP : Direction départementale des finances publiques

EAJE : Équipement d'Accueil du Jeune Enfant

EHPA : établissement d'hébergement pour personnes âgées

EHPAD : établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes

EPCI : Etablissement de coopération intercommunale

FTTE: Fiber to the Enclosure

FTTH: Fiber to the home

INSEE : Institut national de la statistique et des études économiques

LOADT : Loi du 4 février 1995 d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire

Loi ATR : Loi n° 92-125 du 6 février 1992 relative à l'administration territoriale de la République

Loi NOTRe : LOI n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République

MDPH : maison départementale des personnes handicapées

MDS : Maison départementale des solidarités

MLI : Mission Locale

MSA : Mutuelle Sociale Agricole

MSAP : Maison des services au public

OT : office de tourisme

PMI : Protection maternelle et infantile

PMR : Personne à mobilité réduite

RSP : Relais de services publics

SDAASP : Schéma Département d’Amélioration de l’Accessibilité des services au Public

SDAN : Schéma départemental d’aménagement numérique

SDCI : Schéma départemental de coopération intercommunale

SDIS : Service Départemental d'Incendie et de Secours

SMUR : Service mobile d'urgence et de réanimation

SPV : Sapeur-pompier volontaire

TAD : Transport à la demande

TER : Train express régional

TGV : Train à grande vitesse


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1. Présentation de la démarche

A. Les Sdaasp : contexte et objectifs

Nota :encréant lesSchémasDépartementauxd’Améliorationde l’accèsdesServicesauPublic, la loiNOTRevise l’améliorationde

l’accèsauxservicesessentielsàlaviequotidiennesurlesterritoiresfrançais.Ainsi,leterme«accès»,doiticiêtreconsidérédansson

acceptionglobale,entermesdetempsdetrajet,d’horairesd’ouverture,…etpourtouslespublics.Sil’accèsauxpersonnesàmobilité

réduitefaitpartiedescritèresd’analyse,ellen’enconstituepaslecentre.

» L’accès aux services, un enjeu majeur pour les habitants des Pyrénées-Atlantiques

Certainsterritoires,ettoutparticulièrementceuxsituésenzonerurale,fontfaceàdesdifficultésd’accèsauxservicespublics

ouprivés,etsetrouventconfrontésàunrisquededévitalisation.

Lesmutations technologiqueset socialesont impacté les relationsentre les citoyensetdes servicespublics jugés, parfois,

insuffisammentaccessiblesetnerépondantpastoujoursauxattentesdelapopulation,notammentenmatièredequalitéet

d’efficacité.

Afinderépondreàcesenjeux, le législateura imaginédesdispositifspermettantd’améliorer l’accèsdesservicesaupublic

notammentenprivilégiantleszoneslesmoinspourvues.LeDépartement,confortéparlaloiNOTRedu7août2015dansses

missions de solidarités humaines et territoriales, doit réaliser conjointement avec l’Etat un schéma départemental

d’améliorationdel’accèsdesservicesaupublic(SDAASP).

Ceschémareprésenteuneréelleopportunitépournotredépartementrural.Ildoitpermettred’évaluerl’offreexistante,de

connaîtrelesbesoinsetlesattentesdelapopulation,etd’envisagerdenouveauxservices,demanièreinnovante,solidaireet

concertée.

Cettedémarcheviseàpréserverlaqualitédesservices,l’égalitéentrenosterritoirespourenfavoriserledéveloppement,la

dynamisationlocaleetl’attractivité.

Lechampdesservicesconcernésinclutnaturellementlesservicespublics,délivréspardesopérateursnationauxetlocaux,mais

égalementlesservicesassociatifsouprivés,marchandsounonmarchands.

Lepérimètredecettedémarchevadoncau-delàdesservicesrendusparl’Etatetlescollectivitésterritoriales.

» Historique de la création des SDAASP

Unenotiond’accèsauxservicespublicsintroduitedès1985

Lanotiond’accèsauxservices,publics,aétéévoquéedanslaloiMontagne(1985)quiidentifiaitlanécessitéd'unecoordination

desréflexionspourl'améliorationdel’accèsàdesservicespublicsdequalitéenzonedemontagne.LaLOADTdu4février1995

précise:«l'Etatassurel'égalaccèsdechaquecitoyenauxservicespublics»tantentermesd'implantationquedeconditions

d'accès à distance. Elle prévoit (article 28) : la préparation dans tous les départements de schémas d'organisation et

d'améliorationdesservicespublicsquidéfinissaient« lesobjectifsàatteindreafindesatisfaire lesbesoinsdeshabitantset

contribueraudéveloppementlocal,ainsiquelesactionsnécessairespouryparvenir»ets’appliquaientauxopérateursdel’Etat

ouassurantdesmissionsdeservicepublicoud'intérêtgénéral.


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Unemissionparlementaireconfiéele30Avril2013

Faisant le constatde territoiresendéprise, confrontésàundéficitde services,CécileDuflot confiait, le30Avril2013,une

missionpourl’améliorationdelaqualitéetdel’accèsdesservicesaupublicdanslesterritoiresfragilesauxdéputésCaroleDelga

etPierreMorel-à-L’Huissier.Elleobservaitnotammentquecertainsterritoiresfragiles,déjàconfrontésàdesdifficultésaccrues,

étaientfrappésparune«fractureterritoriale»sematérialisantparundéficitdeservices,quitendàcreuserencorelesécarts

existantsentermesdedynamismeéconomique,d’attractivitéetdequalitédevie.Considérantl’impactmajeurdudépartdes

services sur la viequotidienneelle soulignait :«Habitantsdesquartierspopulaires,des campagnespériurbaines,des villes

petitesetmoyennesfrappéesparladésindustrialisationetledépartdesservicespublics,commeleszoneshyper-rurales,tous

viventauquotidienladifficultéd’accéderàl’activité,àlamobilité,auxservicesessentiels1».

Unedémarcheinscritedanslaloienaoût2015

Danssonarticle98(applicableau1erJanvier2016),laloiportantnouvelleorganisationterritorialedelaRépublique(NOTRe),

promulguée le 7 août 2015 prévoit la mise en place de SDAASP : « Sur le territoire de chaque département, l'Etat et le

Département élaborent conjointement un schéma départemental d'amélioration de l'accessibilité des services au public

(SDAASP),enassociantlesétablissementspublicsdecoopérationintercommunaleàfiscalitépropre.[…]Ceschémadéfinit,pour

une durée de six ans, un programme d'actions destiné à renforcer l'offre de services dans les zones présentant un déficit

d'accessibilitédesservices.[…]Ildresseunelistedesservicesaupublicexistantsurleterritoiredépartementalàladatedeson

élaborationoudesarévision,leurlocalisationetleursmodalitésd'accès.»

UndécretenConseild’État fixant lesmodalitésd’élaborationdesschémasaétépublié le06Avril2016.S’iln’apportepas

d’inflexionméthodologiqueparrapportaucontenuducahierdeschargesdéfiniauniveaunational, ilprécise lesdélaisdes

organesdélibérantsdescollectivitésoudesétablissementspublicsdecoopérationintercommunaleconsultéspourformuler

leuravisetfixeladatelimitedevalidationdesSDAASPau31décembre2017.

» Les contours des SDAASP

Uneacceptionélargie,évolutiveetvariabledelanotiondeserviceaupublic

Le«glissementsémantique»verslanotiondeserviceAUpublics’expliqueparl’évolutiondesattentesdesusagersquidonnent

lapriorité«àlaqualitéduserviceetsonaccessibilitéplutôtqu’àlanaturedel’entitéquilesdélivre»(ETD,2012).C’estdonc

l’utilitéduservicequiprévautetnonsoncaractèrepublicoumarchand.LalettredeCécileDuflotprécise:«Cettenotiondoit

êtreprisedansuneacceptionélargieetcomprendaussibienlescommerces,lesservicesdel’Etatetdescollectivités».Ils’agit

doncdesservicespublicsetprivésessentielsàlaviequotidiennedeshabitants.Cettenouvelleapprochenécessitedoncque

soitdéfinielalistedesservices«essentiels»àlaviequotidiennedeshabitants.L’utilitéd’unservicepouvantêtrevariableen

fonctiondesbesoinsressentisparseshabitants,ilestimportantdel’adapterducontexteterritorial.

Cequerecouvrelanotiondeserviceaupublic«essentiels»

Cetélargissementdeladéfinitiondeserviceposelaquestiondeladélimitationdupérimètred’analysedesSDAASP.Prisdans

sonensemble, elle recouvreunensemble supérieur à100 serviceset équipements. Il estdoncnécessairededélimiter les

contoursdupérimètredesservicesdevantprioritairementêtreciblés.Lescritèresprésentésci-aprèsontvocationàéclairerle

choixdesservicesretenus.

Critèren°1-Lesservicesessentielsà laviequotidiennedeshabitants : l’importanced’unservicesur laviequotidiennedes

habitantsestnotammentdéterminéeparsafréquenced’usage.Doiventdoncêtretraitésenprioritélesservicesprésentantun

usagefréquent.

1ExtraitdelalettredemissiondeCécileDuflot.


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Critèren°2–Lesservicesprésentantunenjeusanitaire,desécuritéousocial:cecritèreciblecertainstypesdeservicesmettant

enjeulasanté,lasécuritéouencorelacapacitédelacollectivitéàassurersonrôlesocial.

Critèren°3–Lesservicesrelevantdu«confort»nesontpasprioritaires:au-delàdelafréquenced’usage,laprioritéquidoit

êtredonnéeauxservicesindispensablesàlaviequotidienne,amèneàconsidérercommenonprioritaireslesservicesrelevant

duconfort(sports,loisirs,culture,…).

Critère n°4 – Les services aux entreprises ou aux touristes sont hors périmètre : Sont concernés en priorité les services

bénéficiantauxusagersrésidantauseinduterritoireétudié.

Critèren°5–Lacapacitéd’interventiondesacteursimpliquésdansleSDAASP:Ilestimportantdeprendreenconsidérationla

capacitédespartiesprenantesàagirsurlesservicessoulevantdesdifficultés.

Au-delàdel’accèsphysique,l’accèsàdistance

IntroduitedanslaLOADTdu4février1995lanotiondeconditionsd'accèsàdistanceestunedimensionmajeuredesSDAASP.

De fait, lespremièresdémarches réaliséesontdémontréque ladynamiquederetraitdesservicespublicsobservéeces20

dernièresannéesauseindes territoiresciblés, c’étaitaccompagnéed’une« révolution»enmatièredemodalitésd’accès,

notammentvialedéploiementdel’accèsparinternet.Plusglobalement,l’ensembledesmodalitéspermettantdedonneraccès

auservice,parfoisenlerapprochantdudomicile,doiventêtreétudiées.

Lesautrescritèresd’accèsauxservices

Lerapportparlementairesouhaiteélargirlanotiond’accèsàdescritèresplusqualitatifsdutype:amplitudeshoraires,délais

d’attente,coûtduservice….Pourcefaire,ilseréfèreaux11critèresdelachaînedel’accessibilitédéfinisparl’Associationpour

le Développement en Réseau des Territoires et des Services (ADRETS). Si tous ces critères ne peuvent être étudiés pour

l’ensembledupérimètredeservicescouvertparunSDAASP,lagrilled’évaluationdel’accèsauxservicesdoits’inspirerdece

référentiel.Infine,l’acceptionélargiedesnotionsdeserviceétendlechampd’analysepotentieletdonclevolumededonnées

àtraiterdanslaphasedediagnosticpréalableàlaconceptionduschéma.Celarenforcelanécessitédecirconscrirelepérimètre

deservicesessentiels.

UnlienétroitexistantentrelesSDAASPetdesMSAP

LesMSAPsontcrééesviauneconvention-cadrequicontractualise,pourchaquemaison,lacoopérationentrelesopérateurs

concernés«danslerespectdesprescriptionsduschémad'améliorationdel'accessibilitédesservicesaupublic».

IlexistedoncunlienétroitentrelesSDAASPetdesMSAP:lesMaisonsdeServicesauPublicsontl’undesdispositifsclédevant

contribuer à l’amélioration de l’accès aux services au sein des territoires déficitaires, ruraux et urbains. « Elles peuvent

rassemblerdesservicespublicsrelevantdel'Etat,descollectivitésterritorialesoudeleursgroupements,d'organismesnationaux

oulocauxchargésd'unemissiondeservicepublicainsiquelesservicesnécessairesàlasatisfactiondesbesoinsdelapopulation.»

Danslaprolongationdel’accordnational«+deservicesaupublic»du28septembre2010,lecourrierdu1erministre,«plan

d’actionpourunemeilleureaccessibilitédesservicesaupublic»,diffusédébut2014venaitconfirmerlavolontéd’accélération

decettedynamique.

Annonçantà la fois l’objectifd’aboutirà l’installationde1000espacesmutualisésdeservicesaupublicdans lesterritoires

rurauxetpériurbainsàl’horizon2016,cedocumentdéclineunensembledemesuresvisantàfavoriserledéploiementdeces

dispositifs.


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» Les objectifs des Schémas Départementaux d’Amélioration de l’Accès des Services du Public (SDAASP)

LaloifixedeuxgrandsobjectifsauxSDAASP:

Objectifn°1–Faireundiagnosticcroisantlesbesoinsetl’offredeservice

Ils’agitd’unepartd’identifierlesdéficitsexistantsenmatièred’accèsauxservicesessentielssurleterritoiredépartementalet

leszoneslesplusconcernéespuis,surlabasedurecueildesbesoins,d’analyser,àl’échelledudépartement,l’adéquationentre

besoinsetoffredeservicesafind’identifierlesécartsexistants.

Objectifn°2–Définirunpland’améliorationdel’accèsauxservices

Ils’agitd’identifier,àpartirdecesécarts,lesfacteursclésdumaintienoudel’améliorationdel’accèsauxservices,àdéployer

dans le cadre du schéma. Ces facteurs d’amélioration devant être déclinés et précisés dans le cadre d’un plan d’action

pluriannueld’uneduréede6ans.C’estcepland’actionquiconstitueralecœurdufuturSchémaDépartementald’Amélioration

del’AccèsdesServicesauPublic.

B. Le périmètre des « services au public » retenu

Lepérimètregéographique

Cediagnosticconcernel’ensembleduterritoiredesPyrénéesAtlantiques.

Lepérimètredesservicesàétudier

Lepérimètred’analysedudiagnosticduSchémaDépartementald’Améliorationdel’AccèsdesServicesduPublic(SDAASP)des

PyrénéesAtlantiquescomprendunequarantaineservicesindividualisésrépartissur10différentsthèmesdeservicesaupublic.

Cesservicesontétésélectionnéssurlabasedes3critèresducaractèreessentielàlaviequotidienne:fréquenced’usageélevée,

enjeusanitaireetsocial,capacitéd’intervention.Lesservicesciblantexclusivementlesentreprises,n’ontpasétéretenusdans

cepérimètre.

Al’issuedelaphasederéunionsterritoriales,lespilotesdeladémarcheontretenulepérimètredeservicessuivantpourle

Schémadépartementald’améliorationdel’accèsdesservicesauxpublics.Ilsedécomposeen10Thèmesetunequarantaine

deservicesindividualisés:

L’ensembledecesservicesontfaitl’objetd’uneanalyseapprofondie,croisantdifférentsoutils.Lesanalysesàl’échellede

chaqueserviceindividualisésontdétailléesdanslapartiedédiéeauxfichesparservice.

Lagammedeproximitéestcomposéed'équipementsfréquentscorrespondantauxpremièresnécessités:supérette,écoles,médecingénéraliste…

Lagammeintermédiairecontientdeséquipementsmoinsfréquentsmaisrelativementnombreux:supermarché,collège,opticien…

Lagammesupérieureestcomposéedeservicesplusspécialisésouplusgrandsquedanslesdeuxautresgammes:hypermarché,lycée,cardiologue…

Méthode et définitions


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Thèmes Détail des services individualisés à traiter

TEC interurbain départemental et scolaires 1

Lignes TER et INTERCITES 2

Transport à la demande / Co-voiturage 3

Couverture adsl / fibre / satellite 4

Couverture Téléphonie mobile 5

Services postaux 6

Boulangeries 7

Alimentations 8

Pharmacies 9

Distributeurs automatiques de billets (DAB) 10

Stations-services 11

SDIS 12

Gendarmerie 13

Police 14

Hôpitaux: services d'urgence 15

Médecins spécialistes 16

Médecins généralistes 17

CAF 18

CPAM 19

MSA 20

Services sociaux du CD / CCAS - CIAS 21

Trésoreries 22

Préfectures, sous-Préfectures 23

Assistantes maternelles 24

Etablissements d'accueil du jeune enfant 25

Centres de Loisir sans hébergement (CLSH) 26

Foyers ruraux 27

EHPAD / EHPA 28

Service d'aide à domicile / Infirmiers 29

Ecoles maternelles 30

Ecoles Elémentaires 31

Collèges 32

Lycées 33

Formations supérieures 34

Piscines publiques 35

Pôle emploi et acc. vers l'emploi 36

Missions locales 37

MOBILITÉS et TRANSPORTS

RESEAUXTIC

SERVICES AU PUBLIC

DU QUOTIDIEN

SERVICES DE SANTÉ

SÉCURITÉ

SERVICES AU PUBLIC À

USAGE PONCTUEL

OU SOCIAUX

PRISE EN CHARGE DE L'ENFANCE

EDUCATION

EMPLOI

PRISE EN CHARGE DU

PRISEENCHARGEDUGRANDÂGE


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Méthode et calendrier

LaréalisationduSDAASPdesPyrénées-Atlantiquess’estdérouléesuruncalendrierde11mois,d’Octobre2016àSeptembre

2017.

Laméthoded’élaborationdudiagnostic

Lediagnostics’estnotammentappuyésur:

L’animationde10réunionsterritorialesauprèsdeséluslocaux,mobilisantleséluscommunauxetintercommunaux.

LesélémentsrecueillissontretranscritsdansleprésentrapportauseinduchapitredédiéàlaprésentationdesEPCIetdeleursenjeuxenmatièred’accèsauxservices;

Laréalisationd’uneenquêteauprèsdesEPCIdudépartement

Lesélémentsrecueillislorsdecesréunionsetdanslecadredel’enquêteontétévalorisésauseinduchapitredédiéàlaprésentationduterritoireetdesEPCI

Uneenquêteauprèsdesusagersdesservices,parinternetetpapierquiapermisd’analyserlesbesoinsetl’accèsdesservices,surlabased’unretourdeplusde800habitantsdudépartement;

Unesynthèsedesanalysesissuesdesréponsesàl’enquêteestretranscritedanscerapportàtraverslechapitrerésultatdelaconsultationdeshabitants

Uncertainnombrederésultatscléssontretranscritsauseindesfichesservices

La réalisationd’entretiensauprèsde l’ensembledesopérateursde serviceset têtesde réseau représentativesdesprofessionnelsassurantlesservicesétudiés;

Lesinformationsrecueillieslorsdecesentretiensontétéutiliséespourconstituerlesfiches-service

Laproduction,d’indicateursetdecartographies«isochrones»,relativesauxtempsdetrajetsroutiernécessairespouraccéderphysiquementàchacundesservicesanalysés.

Cescartesetindicateursontétéutiliséspourconstituerlesfiches-service

Une analyse comparative des caractéristiques des territoires d’EPCI, notamment sur la base d’indicateurssociodémographiques;

Cesélémentsontétéutilisésauseinduchapitredédiéàlaprésentationduterritoire


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Laméthoded’élaborationdupland’actions

L’élaborationdelastratégieetdesfichesactionssesontnotammentappuyéessur:

4 ateliers thématiques visant à valider les enjeux prioritaires auxquels devra répondre le Schéma et identifier les types

d’actionsàconduire.Cesateliersontétéorganisésles3,4,5et11mai2017àPauetBayonnesurlesthèmessuivants:

• Démographiemédicaleetlesenjeuxclésliésaumaintiendesservicesdesoinsetdesantésurl’ensembleduterritoire.

• Transportsetmobilitésinterurbainesetruralesetlesenjeuxclésliésàlanécessitédesouteniretaccompagnerles

mobilitésindividuellesetcollectives.

• Mutualisationdesservicespublicsàusageponctueletsocial,etdesservicesdel’emploietlesenjeuxclésliésàl’accueil

socialdeproximitéetaudéveloppementd’espacesmutualiséspourrenforcerl’accèsauxservicesdeproximité.

• Maintien des services du quotidien pour les usagers et les enjeux clés liés aux dynamiques économiques et à

l’attractivitédesterritoires.

L’objectifdeces4ateliers thématiquesétait : co-construire lesactions–définir lesmoyensàmobiliser–coordinationdes

acteursenprécisantlespistesd’actionssurlabasedetémoignagesdepersonnesressources(élus,socio-professionnels…)et

enassociantdespartenaires«nonmembresduCOPIL»,desacteurs«spécialistes»oudesterritoiresinnovants.

Lesautresétapesdecettephased’élaborationdupland’actionsontété:

• Echangesaveclesco-pilotesDépartementetEtatlorsdelarédactiondesfiches-actions

• Rédactiondes17fiches-actionssoumisesauxopérateurspourremarquesavantlaconsultationofficielle

• FormalisationdurapportduSDAASP

• Rencontre des services de l’ensemble des EPCI du département pour présentation du plan d’actions avant la

consultation.

Les orientations ont été partagées et mises en discussion dans le cadre d’une réunion de restitution d’envergure

départementale,organiséele10juillet2017.


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2. Le département des pyrénées-Atlantiques

A. Le contexte départemental

LedépartementdesPyrénées-Atlantiques,unterritoirecontrasté

Le département des Pyrénées-Atlantiques,

formédedeuxanciennesprovincesjumelées,

le Béarn et le Pays Basque, est un territoire

contrasté.

Avec 87 hab./Km², le département des

Pyrénées-Atlantiques, l’un des plus vastes

départementsdeFrance(7664Km²),présente

une densité de population fortement

supérieure à la moyenne de la Région

(70hab/km²) mais inférieure à la moyenne

nationale(103).

Composédequatre villesdeplusde20000

habitants,87%delapopulationviedansune

aireurbaine.Aellesseules,lesairesurbaines

dePauetBayonneabritentlestroisquartsdes

habitantsdudépartement.

Néanmoins,àcôtédecesdeuxgrandspôlesurbains,lesbassinsdeviesontprincipalementrurauxavecunpoidsdel’agriculture

plusfortquelamoyennenationale.

Ainsi, des écarts importants de densité s’observent à l’intérieure du

départementavecnotamment26hab/km²dansl’arrondissementd’Oloron

Sainte-Mariecontre126hab/km²dansl’arrondissementdeBayonne.

LedépartementdesPyrénées-Atlantiquesestégalementunterritoirecontrastéd’unpointdevuegéographiqueavecdefaibles

altitudesaunorddudépartementquideviennentbeaucoupplusimportantesausudaveclachainedesPyrénéesquitraverse

leterritoired’EstenOuest.

Ces caractéristiques territoriales : concentration de la population sur deux pôles, présence de communes très faiblement

peupléesetreliefmarqué,impliquentdefortesvariationsentermesd’offredeservice,notammentauseindeszoneslesmoins

densesetlesplusmontagneuses.

Desdisparitésterritorialesenmatièred’accèsauxservices

Selonlerécentrapportdel’INSEE«L’accèsauxservices,unequestiondedensitédesterritoires»1,lesvariationsdedensités,

impliquentdefortesvariationsentermesd’offredeservice.L'accèsauxservicesestfortementdépendantdelarépartitionde

lapopulationsurleterritoire:généralement,lestempsd’accèsaugmententlorsqueladensitédepopulationdiminue.

1InseePremièren°1579–Janvier2016.

Arrondissement Densité(Hab./km²)

Pau 122

Bayonne 126

Oloron-Sainte-Marie 26

Source:Larousse


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Eneffet,laplupartdesservicesprésententunseuilcritiqued’usagersnécessaireàleurfonctionnement,avecpourcorollaire,

uneaugmentationdeleur«zonedechalandise»enterritoireàfaibledensité.

Surledépartement,ladensitédepopulationesttrèsvariable

selon les territoires.Onnoteeneffetdetrès fortesdensités

surlelittoraletautourdel’agglomérationdePauetàl’inverse

unezonedetrèsfaiblesdensitésauSud,enzonedemontagne.

Defait,l’éloignementdelapopulationauxservices,mesuréen

temps d’accès, est également plus ou moins marqué (carte

tempsd’accèsmoyenauxservicesd’usagecourantauplusprès

dudomicile).

Enpremièreanalyse,lesdonnéessuggèrentquelesprincipalesproblématiquesd’accessibilitéseposentauNord-Ouestetau

SudduTerritoire.Effectivement,lesbassinsdeviedeSaint-Jean-Pied-de-Port,deSaintPalais,deMauléon-Lichane,d’Arzacq,

GarlinetdeLembeye,présententunesituationdéfavorableentermesdetempsmoyend’accèsauxservicescourants(supérieur

à20minutes).

Cettesituationrésultedetrèsfaibletauxdedensitéprésentsurcesterritoires,d’unniveaud’équipementdesbassinsdevie

relativementfaible(bassinsdevied’Arzacq,deGarlinetdeLembeye-cartenombred’équipementsdelagammeintermédiaire)

etégalementpourlesuddudépartement,dezonesmontagneuses,avecunréseauroutierpeuétoffé,etdescommunesisolées.

Surlerestedudépartement,lestempsd’accèssontnettementmoinsimportantsenraisond’unmaillageurbainplusdense

(avec des pôles comme Orthez, Oloron-Sainte-

Marie…) et du rôle structurant joué par les

agglomérationsdePauetdeBayonne.

Pour autant, les temps d’accès élevés ne reflètent

pasforcémentl’accessibilitéréelledel’ensemblede

lapopuationpuisqu’unepartietravailleendehorsde

leurcommunederésidenceetpeutpotentiellement

avoiraccèsauxservicessurlacommuned’emploiou

lorsdutrajetdomicile-travail.

Par ailleurs, la carte sur le nombre d’équipements

parbassinsdevienousmontrequelesterritoiresà

faibledensiténesontpassystématiquementlesmoinsbienéquipés.Certainsterritoirespeudensessontparfoisbienéquipés

poursatisfaireparexemplelesbesoinsdestouristes.C’estlecasduterritoiredelaValléed’Ossauouencoredel’ensembledes

communesdulittoralAtlantique.

DensitédepopulationdesPyrénées-Atlantiquesen2013

Tempsd’accèsmoyenauxservicesd’usagecourantau

plusprèsdudomicile(parbassindevie)

Nombred’équipementsdelagammeintermédiaireparbassindevie

Source:INSEE,BPE2012


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Maillageetstructurationterritoriale

Enmatièredestructurationterritoriale,leDépartement

des Pyrénées-Atlantiques s’organise autour de 546

communes réparties (au 1er janvier 2017) dans 9

intercommunalités à fiscalité propre : 2 Communautés

d’Agglomérationset7CommunautésdeCommunes.

Peuplés de 664 057 habitants (1er janvier 2013), les

Pyrénées-Atlantiques, deuxième département le plus

peuplédelarégion,sontmarquésparuneconcentration

de la population sur les pôles urbains dans un

départementmarquéparlaruralité.Ledépartementse

composeeneffetde:

- 4 villes de plus de 20 000 habitants : Pau 77 575

habitants;Bayonne47492habitants;Anglet39184habitantsetBiarritz24993habitants.

-6villesentre10000et20000habitants,dontcertainessontdevéritablespôlesdeservicessupérieurspourleDépartement:

Orthez,Oloron,Saint-Jean-de-Luz,Billère,Hendaye,Lons.

- 442 communes demoins de 1000 habitants dont 346 demoins de 500 habitants (soit plus de 63% des communes du

Département).Pourautant,parmicescommunes,certainesjouentunrôlestratégiquedansl’équilibreduterritoireenmatière

d’accèsauxservices,àl’imagedeBedous,Accous,Lembeye…

D’unpointdevuedesinfrastructuresroutières,lesagglomérationsdePauetdeBayonnesontreliéesparl’A64quisepoursuit

versToulouse.L’A63metquantàelleBordeauxàdeuxheuresduPaysBasquetoutcommel’A65metBordeauxàdeuxheures

dePau.

Uneprécaritérelativementcontenuemaisunvieillissementdelapopulationmarqué

LedépartementdesPyrénées-Atlantiquesconnaitunvieillissementdesapopulation.Lapartdesplusde60ansestpasséede

25,9%à28,3%entre2007et2013.Cettepartdespersonnesâgéesdeplusde60ansestsupérieureàlamoyennedel’ancienne

régionAquitaine27,2%etàlamoyennenationale(23,8%).

Danstoutledépartement,levieillissementdelapopulation,enparticulierdanslesterritoiresrurauxetisolés,setraduitpar

uneaugmentationdesbesoinsenservicesdeproximité(particulièremententermesdesoinsmédicauxetparamédicaux)et

desbesoinsentermesdemobilités.

D’unpointdevueéconomique,leniveaudeviedeshabitantsdes

PyrénéesAtlantiquesestplusélevéquelamoyennerégionale.Le

revenumédianestsupérieuràlamoyennerégionale.En2014,le

tauxdechômagedépartementals'établità8,6%,undestauxles

plusfaiblesdelaRégion.

Parallèlement,lapauvretéestmoinsprésentedanslesPyrénées-

Atlantiques qu’en Nouvelle-Aquitaine. En 2012, 11,5 % de la

population vit sous le seuil de pauvreté contre 13,3 % dans la

Région.

Cesconstatssoulèventdesenjeuxparticuliersenmatièred’accès

aux services à prendre en compte dans le cadre d’un schéma

d’accèsdesservicesaupublic:

-Lescontraintesd’accèsauxservicesspécifiquesrencontréesparlesusagersensituationdefragilitésociale.Sicetenjeune

semblepasêtrecentraldansleDépartementdesPyrénées-Atlantiques,contrairementàd’autreDépartementplusprécaire

PositiondesPyrénées-Atlantiquesparrapportàla

régionNouvelle-Aquitaine

Source:INSEE«lesPyrénées-Atlantiquesàgrandstraits»


15

commec’estlecaspourleLot-et-Garonne,ilnedoitpasêtreminimisé.Lesdifficultésrencontréesparcetypedepublicpeuvent

être d’ordre financier (absence de véhicule, capacité à payer la garde des enfants, …),mais aussi non formelles pour les

populationslesplusfragilisées(capacitéd’identificationdesinstitution,compréhensiondulangageadministratif,…).Despublics

ensituationdefragilitéaurontdavantagebesoind’unaccompagnement,deconseilsetd’unsuivinotammentpourlaréalisation

deleursdémarchesadministratives.Danscecontexte,laprésencephysiquedecertainsopérateursauprèsdecespublicsest

essentiellepourassurerduliensocialetéviterlessituationsd’isolementetderenoncementauxdroits,enparticulierenzones

rurales.

-Levieillissementdelapopulationimpliqueuneplusgrandedépendancepouraccéderauxservices.Cevieillissement,risque

des’accentuerdanslesannéesàvenirdufaitdelafaiblessedelanatalité(baby-boomers).Dansuncontextedevieillissement

delapopulation,lesdemandesd’accèsauxservicesdesantésontégalementplusfortes.

Desdynamiquesdémographiquescontrastées

Départementattractif,lesPyrénées-Atlantiquesgagnentdelapopulationchaqueannée.Refletdecetteattractivité,lesolde

migratoirecontribueàluiseulàl'accroissementdelapopulation(+0,5%enmoyenneparanentre2008et2013).Lessecteurs

dynamiquesdel'aéronautique,del'agroalimentaireetdutourismeprofitentàl'emploidépartemental.

Néanmoins,lesdynamiquessontcontrastées.Eneffet,170communesdudépartement(30%descommunes)ontconnuentre

2008et2013desvariationsannuellesdepopulationsnégatives.

Unedichotomies’observeainsiauseinduDépartemententre:

-lepiémontpyrénéensquiapparaitfortementattractif«dopés»parlePaysbasque.Atitred’exemplelapopulationaugmente

fortementàHendaye(variationannuellede3,7%)etàSaint-Pée-sur-Nivelle(2,18%);

-etlesudduterritoire(faiblementpeupléetmontagneux)quienregistreunecroissancedémographiqueplusralentieetqui

concentreunnombreimportantdecommuneensituationdedéprisedémographique.

Lesdynamiquesdémographiqueslesplusfortesseconcentrentdanslesespacespériphériques,prochesdesprincipauxpôles

urbainsdudépartement.Effectivement,lescentresonttendances,sousl’effetdudesserrementurbain,àsedépeupleraux

profitsdescommunesdessecondesettroisièmescouronnes.ABayonne,si lavariationannuelledepopulationestpositive

(1,3%),elleestdeplusde2%danslescommunespériphériquesdeVillefranqueetdeUstaritz.Danslamêmelogique,lerecul

dePau (-1,5%)est rattrapépar lesdynamiquesdes communesd’Idron (3,1%),de Serres-Castet (2,3%)etpar globalement

l’ensembledescommunesdesCommunautésdeCommunesdeLuysenBearn,ducantond’Arzacq….

Ainsi,surledépartementlacroissancedémographiqueestprincipalementpériurbaineettendàgagnerprogressivementles

territoiresplusrurauxetéloignésdespôlesurbains(CCduPaysd’Hasparren,CCdeBidache,CCduPaysdeNay…).Larecherche

d’unprixdufoncierplusattractifpeutexpliquerceconstat.

Cesdynamiquesdémographiquessoulignentdifférentsenjeuxentermesd’accèsauxservices:

-L’enjeudemaintiendesservicesdansleszonesruralestrèspeudensesetbénéficiantdedynamiquesdémographiquesfaibles

voirenégatives:Lemaintiendecertainséquipementsdeproximitéetnotammentdeservicespublics,descommercesetc…en

zoneruraleconstitueunenjeumajeur,afindenepasalimenterunespiralenégativededésertification.

-L’enjeudeveilleetdepriseencomptedesnouveauxbesoinssurlesterritoiresrurauxattractifs:l’attractivitédecesterritoires,

notammentpourdejeunesménagessetraduitparunemodificationdelastructuredelapopulationquiamèneuneévolution

desbesoinsetattentesentermesdeservices.

- L’enjeu de développement des équipements et des services dans les zones périurbaines : Avec le phénomène de

périurbanisation engagé depuis plusieurs années, les communes périurbaines voient leur population croître. Face à cette

croissancedémographique,ilapparaitessentield’anticiperlesnouvellesdemandesenmatièredeservicesetéquipementsafin

d’éviterlessituationsdetensions.


16

Variation annuelle de la population entre 2008 et 2013 par commune

Réalisation : Ubak-Teritéo Données : Insee – Observatoire des territoires

Supà2%

1à2% 0à1% 0à-1%

-1à-2% Supà–2%


17

B. Organisation territoriale de l’offre de service

LasériedecartographiesprésentéesdanslespagessuivantesaétéréaliséesurlabasedelaBasePermanentedesEquipements

del’INSEE2014.Elleviseàreprésenterlemaillagedepolaritéspermettantd’accéderauxservicesdeproximité,intermédiaires

et supérieurs sur l’ensemble des communes localisées au sein d’un bassin de vie (INSEE 2012) aumoins partiellement du

départementdesPyrénées-Atlantiques.

Decefait,lepérimètregéographiquederéférenceneselimitepasstrictementauxPyrénées-Atlantiquesmaisappréhendeles

communessituéesdanslesfrangesdépartementales,enintégrantl’ensembledeleurbassindevie.

Unmaillagededensedepôles:

Cettecartedonneunevueglobaledel’organisationduterritoireetpermetd’observerleréseaudepolaritéenmatièred’offre

deservice.

LeréseaudepolaritédudépartementdesPyrénées-Atlantiquessestructureautour:

§ De7Pôlesdeservicessupérieurs:Bayonne,Biarritz,Saint-Jean-de-Luz,Orthez,Oloron-Sainte-Marie,Pauet

Tarbes(situédansledépartementdesHautes-Pyrénées);

§ D’unmaillageterritorialrelativementéquilibrédepôlesdeservicesintermédiaires;

§ De nombreux pôles de proximité et de grande proximité qui permettent aux habitants des Pyrénées-

Atlantiquesl’accèsauxservicesduquotidien.

Sicemaillageapparaitdensepourunterritoirevasteetmarquéparlaruralité,constituantunatoutpourl’accèsauxservices,

ilnedoitcependantpasmasquerlaprésencedezonesfaiblementmailléesvoiresous-dotéesenpôlesdeservices.

C’estlecasparexempledumassifpyrénéen,dubassindeviedeSaint-Palais,d’ArzacqArraziguetetdeLembeye.

Selonl’INSEE,unpôledeservicesintermédiairesestunecommunedisposantd’aumoins50%des34servicesdelagammeintermédiaire Selonl’INSEE,unpôledeservicesdeproximitéestunecommunedisposantd’aumoins50%des30servicesdelagammedeproximité. Afind’affinerl’analysedumaillagedepôlesdeservices,Teritéo/UBAKontcrééunecatégoriedepôledegrandeproximitéréunissantaumoins25%des30servicesdelagammedeproximité

Méthode et définitions


18

Surcesterritoires,uneveilleparticulièredoitêtredéveloppéesurlespôlesdeservicesquiysontprésents.Eneffetcesderniers,

de différent rang (intermédiaire, proximité, grande proximité), rayonnent sur des zones de chalandises particulièrement

importantes. Les territoires en sontdépendants pour l’accès aux services. Cespôles sont identifiés (chapitre : portraits de

territoires)commedespôlesd’équilibresdansl’accèsauxservices.

Al’inverse,lesterritoiresàproximitédulittoraletdePaunesontpasdépendantsd’unseulpôlepourl’accèsauxservicesdu

faitd’unmaillagebeaucoupplusfinetparconséquentdezonesdechalandisesplusrestreintes.

Lespôlesd’équilibresidentifiés:

Communes RangsLembeye IntermédiaireAsson Proximitérang4Arzacq-Arraziguet IntermédiaireGarlin IntermédiaireLaruns Proximitérang1Eaux-Bonnes Proximitérang4Monein IntermédiaireBedous Proximitérang3Accous GrandeproximitéSalies-de-Béarn IntermédiaireNavarrenx IntermédiaireSauveterre-de-Béarn Proximitérang1Saint-EtiennedeBaïgorry Proximitérang1Saint-Jean-Pied-de-Port IntermédiaireSaint-Palais IntermédiaireMauléon-Licharre IntermédiaireTardets-Sorholus Proximitérang1Iholdi Grandeproximité

Lestempsd’accèsauxpôlessupérieursetintermédiairesleplusproche


19

Cettecarte,quiproposeuneprojectiondestempsd’accèsauxpôlesdeservicessupérieursetintermédiaires,metenavant

plusieursinformations:

• LemaillagedensedepôlesdeservicesintermédiairespermetàlamajoritédescommunesduDépartementd’être

situéesendeçàduseuild’acceptabilitéétablisparl’INSEEpourl’accèsauxservicesdelagammeintermédiaire(15

minutes).Eneffet,àl’échelledudépartementletempsmoyend’accèsàunpôledeservicesintermédiairesestde

10.7 minutes. A noter également que le temps d’accès à l’ensemble des services (proximités, intermédiaires,

supérieurs)estde17minutesdanslesPyrénées-Atlantiquescontre18pourlaRégion.

• Parmiles29ancienEPCIduDépartement,4présententunepartiesignificativedeleurterritoireéloignéedeceniveau

depolarité(parordred’éloignementdécroissant:CCdelavalléed’Aspe(30,8minutes),CCdelaValléed’Ossau(18,6

minutes), CC d’Iholdi-Ostibarre (18,2 minutes) et CC de la Vallée de Barétous (17,5 minutes). Ces territoires

correspondentengrandepartieàdesespacesdemontagnes.


20

Unbonaccèsauxpôlesdeservicesdeproximitéetdegrandeproximité:

L’INSEEconsidèrequeletempsacceptablepouraccéderàunservicedelagammedeproximitéestde7minutes.Dansles

Pyrénées-Atlantiques,letempsd’accèsmoyenàunpôledeproximitéestde5.3minutes.

Ce constat, nedoit cependantpasmasquer laprésencede territoires éloignés. Eneffet, lesbassinsde viedunord-estdu

département,maiségalementdeSaint-Palais,deSaint-Jean-Pied-de-PortetdeMauléon-Licharreprésententlestempsd’accès

lesplusimportantsauxpôlesdeproximité.Autotal,cesont9intercommunalitésquiprésententuntempsd’accèsmoyenaux

pôles de services de proximité supérieur à 7 minutes (voir tableau détaillé présenté à la suite des cartes). Pour autant,

l’éloignementàunpôledeproximiténedépassepasles15minutes.

Letempsd’accèsmoyenàunpôledegrandeproximitédepuis lescommunesdesEPCIdesPyrénées-Atlantiquesestde2.9

minutes (voir tableaudétaillé). La grandemajoritédes communes sont situées àmoinsde5minutesd’unpôledegrande

proximité.Cesontlesbassinsdeviedureliefpyrénéensontlespluséloignésdespôlesdegrandeproximité.


21

Synthèsedestempsd’accèsparEPCI:

Letableausuivant,classeparordredécroissantd’éloignementauxtroistypesdepôlespertinentsdanslecadredudiagnostic

duSDAASP,lesEPCIdesPyrénées-Atlantiques.

Source:BPE2014INSEE,METRICINSEE,réalisationTéritéo-UBAK


22

C. Les zones fragiles

» Méthode d’analyse

Concernant l’analyse des caractéristiques des EPCI des Pyrénées-Atlantiques et plus précisément de l’analyse

sociodémographique, le choix s’est porté sur l’utilisation de graphiques en radar élaborés à partir de 10 indicateurs clés

relativementàl’accèsauxservices(Cf–Rapportdediagnostic).

Cetteapproche,permetd’avoirunregardsynthétiquesurunpaneld’indicateursclésetdepositionnerlesterritoiresétudiés

(ancienEPCI2016)parrapportauprofilmoyendudépartement.Cetteanalysepermetdedifférencierdessituationssocio-

démographiquesetfragilitésauseindesEPCIau1erjanvier2017.

Surlabasedecesprofils,aétédéfinieunetypologieà4niveaux.

Eneffet,4typesdeterritoiresapparaissentpourchacundesquelsunprofilsociodémographiquetypesedétache:

-lesterritoiresensituationdedéprise;

-lesterritoiresensituationdefragilité;

-lesterritoiresdynamiques;

-lesterritoirestrèsdynamiques.

Si chaque territoire est unique et présente des caractéristiques propres, ce travail de « rapprochement » entre territoires

présentantdessimilaritésestimportantcarilpermetnotammentdeterritorialiser,tantentermesd’enjeuxd’accèsauxservices

quedemodalitésdesoutienàmobiliser,leSDAASPdesPyrénées-Atlantiques.

Ainsi,lacarteci-dessousidentifieenorangefoncéetenorangeclair(dansunemoindremesure)lesterritoirespouvantêtre

considéréscommefragilessur labased’uneanalyseassociant10 indicateursclés (démographie, revenus,éloignementaux

pôlesdeservices,couverture3et4G,…).

Cesterritoiresdevrontfairel’objetd’uneattentionparticulièreetd’actionsadaptées,auregarddetendancesplusmarquéesà

l’affaiblissementdesécosystèmescommerciauxetàl’éloignementdesservicespublics.

Cependant,lesterritoiresendynamiquespeuventaussiêtreconfrontésàdesproblématiques.Celles-ciserontplusdel’ordre

delagestiondetensionsenémergencesurlescapacitésd’accueildesservicesexistants(écoles,collèges,accueilduhandicap,

EHPAD,…)ouencored’enjeusociaux.


23

» Les territoires fragiles et les EPCI des Pyrénées-Atlantiques en 2017


24

Projetéeàl’échelledesbassinsdevie,cetteclassificationterritorialemetenavantplusieursconstats:

• Lesbassinsdeviestructurésparunpôleurbainimportantousituésàproximité(sousl’influenced’unpôleurbain)

sontgénéralementdesterritoiresdynamiquesvoireentrèsfortedynamique(bassinsdeviedeBayonne,deCambo-

les-Bains,d’Hasparren,d’Orthez,Artix,Mourenx,Pau).

• Al’inverse,lesbassinsdevieéloignésdesinfluencesetdynamiquesurbainessontensituationdefragilitévoire

ensituationdedéprise(Saint-Palais,Saint-Jean-Pied-de-Port,Mauléon-Licharre,Arudy,Garlin,Lembeye).

• Parailleurs,onremarquequelesbassinsdeviedudépartementdesPyrénées-Atlantiquessontdegrandestailles.

Ainsi,certainsbassinsdeviepeuventêtreconfrontésàplusieurssituationsterritoriales.C’estlecasparexempledu

bassindevied’Oloron-Sainte-MariequiestdynamiquesursapartieNordsousl’effetd’Oloron-Sainte-Marieetdela

proximitéavecPau.Enrevanche,lapartiesudduterritoire,plusisoléeetenclavéeestdansunesituationdefragilité

voirededéprise.


25

3. Le plan d’actions proposé

L’arborescenceprésentéepagesuivanteproposeunevueglobaledelapropositiondupland’améliorationdel’accessibilitédes

servicesaupublicdesPyrénées-Atlantiquesàdeuxniveaux:

ü Lesorientationsstratégiques;ü Lesactions.

Danslespagesquisuivent,chaqueactionfaitl’objetd’unefichedétaillée,rappelantlesconstatsetenjeuxidentifiésdansle

diagnosticpuisprécisantlespropositionsdesolutionsàmettreenœuvre.

Chaqueactionestdéclinéeen1à4sous-actionsoudéclinaisonsopérationnelles,précisant lesmodalitésd’interventionqui

permettrontd’apporterdesréponsesauxenjeuxsoulevés.

Pourchacunedecessous-actions,ilestprécisésonniveaud’avancementen2017parlespictogrammessuivant:

LesservicesduDépartementetdel’Etatontétésollicitésafinderecenserl’ensembledesschémasdépartementauxencours

etàvenir:

• LeSchémadépartementalpourl’Autonomiedespersonnesâgéesetdespersonnesensituationdehandicap(2013-2017),pourfavoriseruneconvergencedesréponsesauxpersonnesenperted’autonomie.Larévisiondeceschémaestlancée,

• Le Schéma départemental des services aux familles (2012-2017) ayant pour objectifs la réduction des inégalitésterritorialesetsocialesd’accèsauxsolutionsd’accueildel’enfantetdujeune,etrenforcerlemaillagedesservicesetlacomplémentaritédesinterventionspourmieuxrépondreàladiversitédesbesoinsdesfamilles,

• LeProgrammedépartementald’insertion(PDI)2017-2021,visantentreautres,àmaintenirlesservicesdeproximitésurl’ensembleduterritoire,renforcerl’accompagnementsocio-professionneletlespasserellesversl’emploi,leverlesfreinsàl’insertion….

• Le Schéma Directeur Territorial des Aménagements Numériques actualisé en 2016 qui gère les aménagementsnumériquesduDépartementàl’horizon2022.Lefuturschémadesusagesnumériquesquifavoriseralamiseenplacederessourcesmutualiséesdemédiationnumériqueetdimensionnerunréseaud’accompagnantsauxdémarchesenligneenfaveurdeshabitants.

L’ensembledecesdocuments-cadreportentdesactionsspécifiquesduschémadépartementald’améliorationdel’accèsdes

servicesaupublic.


26

A. Arborescence du plan d’actions et d’amélioration de l’accessibilité des services au public des Pyrénées-Atlantiques

Cepland’actionscomprendégalement47sous-actionsoudéclinaisonsopérationnelles.

DEPARTEMENTDESPYRENEESATLANTIQUES│schéma d’amélioration de l’accès des services au public – Plan d’actions

27

B. Présentation des actions à mener

Ü ORIENTATION A – DEVELOPPER L’OFFRE SIMPLIFIEE ET MUTUALISEE

D’ACCUEIL DES USAGERS ET D’ACCES AUX SERVICES SUR LES TERRITOIRESNOTAMMENTLESPLUSELOIGNES

ACTION1–ALLERVERSUNRESEAUD’ACCUEILSOCIALDEPROXIMITECOORDONNESURL’ENSEMBLEDUTERRITOIRE

Rappeldesconstats

Laprésenceterritorialedesservicespublicsàusageponctuel(CAF,MSA,CPAM…)constitue

le principal point de faiblesse identifié au sein de la phase de diagnostic. En effet, la

présence directe (en dehors des permanences et des MSAP) sur le territoire de ces

opérateurs de service est relativement réduite. Certains bassins de vie en sont

particulièrementéloignés,notammentauNord-EstetauniveaudesPyrénées.

L’évolutiondesmodalitésd’accèsàcesservicessetraduitprincipalementparunebaisse

delaprésencedirecteetuneaugmentationdespointsd’informationsetdespointsd’accès

àdistance(àtraverslespartenariats)etparledéveloppementdesservicesenligne.

Concernant les services du département, les Maisons de la solidarité départementale

(avant la réorganisation en cours) proposent une couverture territoriale satisfaisante

malgrél’éloignementdeplusieursbassinsdevie:lesuddesbassinsdevied’Oloron-Sainte-

MarieetdeMauléon-Licharre(considéréscommedesterritoiresfragiles),etlesbassinsde

viedeGarlinetdeLembeye.Ladématérialisationdesprocéduresetl’absencedeprésence

deproximitédesprincipauxopérateursentraînentunimportantreportdechargesurles

MSDàl’origined’unedifficultéderéponseàlademandeetd’uneévolutiondesexigences

métierspourleséquipesenplace.

Partantdecesconstats(duretraitdesopérateurssurleterritoire,dureportdechargesur

lesservicessociaux,delafracturenumérique…),lepland’actioninterministérielenfaveur

dutravailsocialetdudéveloppementsocialprévoitl’organisationd’unréseaumutualisé

d’accueil social inconditionnel de proximité dont lesmodalités doivent figurer dans les

SDAASaP.

Cettemesurenedonnepasnécessairementlieuàlacréationdenouvellesstructuresmais

peut s’appuyer sur les accueils existants. Ce peut être le cas sur le Département des

Pyrénées-Atlantiquesenlienaveclaréorganisationduréseaudépartemental.

Principes:

Il s’agit d’une première ligne d’intervenants sociaux en capacité d’apporter un

accompagnement répondant auxbesoinsde toutepersonne rencontrantdesdifficultés

d’ordresocialetainsigarantirl’améliorationdel’accèsauxdroits.

Il permet de poser un premier état des lieux de la situation avec la personne, de la

renseignersursesdroits,delaconseilleretdelaguidersurlesdémarchesàentreprendre

oulespersonnesàrencontrer….Etaunefonctiond’accueil,d’écouteetd’orientation.

Pilote(s)

Département


28

Chaquepointd’accueildoitêtreencapacitéd’orienterlapersonneversuneprisederelais

ensecondniveau.

Modalitésdemiseenœuvre:

Ilestorganisépar leConseilDépartemental sur labased’unréseaud’espacesexistants

pouvantproposerunpremierniveaud’accueil.

Une attention doit être portée à la couverture territoriale ainsi qu’à son accessibilité

(notammententermesd’amplitudehoraire)toutenintégrantunepossibilitéd’aller-vers

(accueilsmobilestypebussocial).

Cela nécessite des intervenants sociaux formés à l’accueil et l’évaluation des situations

(miseàdispositionsdesguidesdessolidarités,annuairesdeprofessionnels,simulateur…).

En tant que chef de file de l’action sociale, le Conseil départemental veille à la

mutualisation, quand elle est possible, des offres d’insertion et au partage des bonnes

pratiquesauseinduterritoire.

Objectifsàatteindre

-Déployerle1eraccueilsocialinconditionneldeproximité

Schémasetdocumentsà

prendreencompte

DECLINAISONDESACTIONS

Présentationdesactionsàmener

Action 1.1 : Conforter et redéployer le réseau de présence du Conseildépartemental:

A-Ledéploiementdunouveauréseaudépartemental:

LedépartementdesPyrénées-Atlantiquesréorganiseactuellementlaterritorialisationde

l’action sociale sur le Département, pour être plus proche des usagers et prendre en

comptel’ensembledespolitiquessocialesdépartementales.Eneffet,danslesillagedela

loi NOTRe, qui fait des départements les chefs de file de l’action sociale, le Conseil

départemental des Pyrénées-Atlantiques arrive au terme d’une réforme en profondeur

engagéedepuisplusieursmois.

Cetterefondationdelaprésencesocialeapourobjectifquelapolitiquesocialesoitmise

enœuvreencohérenceavecleterritoire,entransversalitéetenproximitéavecl’usager,

afin de rompre avec l’ancien système "extrêmement cloisonné" et qui fonctionnait "en

silo".

C’estainsi,queles11MSD,les6pôlesgérontologiquesetles3pôlesd’insertionvontse

regrouperdansseptservicesterritoriauxdessolidaritéspluridisciplinairesquicouvriront

chacun l’enfance et la famille, l’insertion (RSA) et l’autonomie (personnes âgées,

Publiccible

- Tout Public avec unepriorité pour les personnes

endifficultésociale

Typedeterritoirecible

- Ensemble du territoire

départemental:Objectifdecouvrir de manièrehomogèneleterritoireavecuneprioritésurlessecteursrurauxisolésoupériurbainsoù les populations peuventfaire faceàune raréfactiondesservices,et lessecteurslesplusprécaire.


29

handicapés) :

Sur chacundeces services territoriaux,uneéquipepluridisciplinaire seramiseenplace

pourrépondreàl’ensembledespolitiquespubliquessociales.

Lanouvelleorganisationdépartementaleprôneuneterritorialisationforteaveclaprésence

sur chacun des territoires des solidarités d’un siège, d’antennes et des lieux de

permanencesassuréspardesassistantes sociales.Au total,unmaillagedeprèsde100

pointsderéceptioncouvriraleterritoire.

Parailleurs,pourlespublicsnepouvantsedéplacer,leséquipespluridisciplinairesseront

encapacitéderéaliserdesvisitesàdomicile.

Il conviendra ainsi de déployer le nouveau modèle départemental (dès juillet) et de

conforterleDépartementcommechefdefileduréseausocialdeproximité

B-Lamiseenplacedemédiateursnumérique:

Afindefreinerlesreportsdecharges,notammentliésàladématérialisationdesdémarches

administratives,sur lestravailleurssociaux, ilestproposédemettreenplaceunaccueil

physiconumériquedanslesservicesduDépartement:

• Toutes les salles d’attentes (au sein des sièges et antennes) seront équipées

d’ordinateur pour que les personnes autonomes puissent venir réaliser leurs

démarches.

• Pourlespersonnesendifficultéaveclesusagesnumérique,desmédiateurs,avec

uneviséepédagogique,vontêtremisenplaceafindeproposeruneaideaux

usagers,etdelesformer.

C-Simplifierlesprocédures:

Ils’agitlàaussid’unenjeuimportantcarlesprocéduresetdémarchesadministratives

entrainentunphénomènede«renoncement»àfairevaloirsesdroits.

LeconseildépartementaldesPyrénées-Atlantiquesasaisicetenjeupuisquelesactions

3et7dunouveaumodèledépartementalportentsurundossiersocio-médicalunique

etinformatiséutilisablepartouslesservicesdudépartement.

Action1.2:Constituerunréseaupartenarialdepremieraccueil:

A- Appuyer le premier accueil social sur la présence départementale, les MSAP et les

CCAS/CIASdetaillesuffisante:

LegouvernementafixéauxSDAASPl’objectifde«création»d’unréseaud’accueilsocial

inconditionneldeproximité.

L’enjeu est donc de constituer, un réseau mutualisé d’accueil social de proximité

permettantdedonnerunaccèslisibleetd’orienterlespersonnesendifficultésocialevers

l’ensembledesdroitsetservicessociauxdévolusparlesdifférentsopérateurs.


30

• Quelréseaudepointsd’accueil?

Leguidenationald’appuiàlastructurationdeceréseauidentifieenprioritélesservices

sociaux duDépartement, les CCAS et lesMSAP comme parties prenantes du réseau. Il

précise que ce 1er accueil doit être organisé « en étroite collaboration » avec les

partenairesdusecteursocial(MLI,Pôleemploi,CAF,…).

Ainsi,l’optionprioritaireretenueseraitlacomplémentaritédelaprésencedépartementale

aveccelledesMSAP.CertainsCCASouCIASvolontairespourraient intégrerceréseauà

conditionqu’ilsrépondentàcertainscritèresgarantissantleurpérennité.Ils’agiteneffet

decréerunréseauquisoitstabledansletempsetl’incertitudeliéeaumaintiendescertains

petitsCCASrecommandelamobilisationd’uncritèredetailleafindelessélectionner.

Anoter,queparsanouvelleorganisation,leDépartementdisposeradéjà1eraccueilsocial

inconditionnelàtraversunaccueilde1erniveauquiseraencapacitéderépondreàtousles

usagersetdelesorienterverslabonnepersonne.

• Quellecoordinationdeceréseau?

Lacoordinationduréseaudu1eraccueilpourraits’organiseràdeuxniveaux:

1.Unegouvernancedépartementale sous l’égideduDépartementen lienavec tous les

acteurspartieprenanteduréseauetbénéficiairesdesonaction.

2.Uneanimationterritorialeetopérationnelleduréseauvisantl’échanged’informations

sur lesmodalitésde l’accessibilitédessites intégrésauréseau(horaires,contacts,…)et

l’identification des référents de parcours de chaque opérateur social partenaire (nom,

téléphone,…).

• Quelniveaudeservice?

Leguideprécisequeceréseauaunefonctiond’accueil,d’écouteetd’orientation.Ilpermet

eneffetdeposerun1erétatdeslieuxdelasituationaveclapersonne,delarenseignersur

ses droits, de la conseiller et de la guider sur les démarches à entreprendre ou les

personnesàrencontrer.Chaquepointd’accueildoitêtreencapacitéd’orienterlapersonne

versuneprisederelaisensecondniveau.Ilseraimportantdebienpréciserlalimiteentre

1eret2ndniveaulorsdudéploiementduréseau.

• Quellesmodalitésdemiseenœuvre?

Il sera nécessaire de déployer une offre de formation à destination des accueillants

(travailleurssociauxetpersonnelssocio-administratifs–Cf–guide)afindeleurapporter:

ü Unecapacitédediagnosticdubesoin;ü Unecapacitéàidentifierleréférentdeparcourspertinent.

• Quelsmoyens?

Il sera probablement nécessaire, au moins dans un 1er temps, de disposer d’une

coordonnateur (trice)deceréseaupouvantaccompagnersondéploiementetrépondre

auxquestions.

• Quelniveaudecouvertureterritorialeetquellesmodalitésd’allervers?

Adéfinirmaislaprésenced’unréseaumaillanttrèsfinementleterritoirepermettraitde

palliergrandementlebesoindedéploiementdecapacitésd’allerversquipourraientêtre

couteuses (à moins qu’elles n’existent déjà au niveau des opérateurs du réseau). En

l’absenced’alternative,ilseranéanmoinsnécessairededéployer,pourlespersonnesdans


31

l’incapacitédesedéplacer,uneoffrederapprochementversledomicile,cedéveloppedéjà

leDépartement.

Il sera important que ce réseau travaille en lien étroit avec les collectivités locales

(communesetEPCi)etnotammentaveclesCCASetCIASquin’yseraientpasdirectement

intégrés.

Uneréflexiondevraêtremenéerelativementà lavisibilitéqui seradonnéeàce réseau

(quelaffichage?)etlacommunicationafférente.

Parailleurs,lessecrétairesdemairiefontpartiesdes«personnesrefuges»quiassurent

un1eraccueilsocialdefait.Untravaild’informationsurl’offreexistantedeservicesetde

pointsd’informationauprèsdecesagentspourraitêtreintéressant,cependantilnes’agira

pas d’alourdir leurs missions. Un listing à jour avec les amplitudes horaires et jours

d’ouverturesdesservicesaupublicpourraitleurêtretransmisannuellement.

B-Coordonnerlesactionsdeconnaissanceafindemieuxappréhenderlesproblématiques

socialesduterritoire:

Ilseraitintéressantdeprofiterdelacoordinationmiseenplacedanslecadredu1eraccueil

pourpartagerlesexpériencesetconnaissancesainsiquelesbonnespratiquesdéployées

enréponseauxbesoinsrecensés.

Anoter,quecetteactionest inclusedans lecadreduredéploiementde laprésencedu

départementquiprévoitdansundeuxièmetemps,lamiseenœuvreetl’adaptationdes

orientations aux spécificités des territoires des sept services territoriaux des solidarités

pluridisciplinaires. L’élaboration d’un diagnostic social partagé entre les partenaires

permettrad’élaborerunprojetsocialdeterritoireetd’avoirunedéclinaisondesactions

socialesadaptéesàchaqueterritoire.

Action1.3:Soutenirlesrapprochementsentrelesopérateursd’accèsauxservicesetaudroitsocialsurleterritoire:

Il s’agit ici d’uneactionàplus long termevisant à coordonner lesdifférents réseauxet

moyens pour un créer plus de complémentarité et renforcer les échanges entre

opérateurs.

Anoterquedanscettelogique,lesprochainesconventionsd’objectifsetdegestion(COG)

notamment de la CAF et de la CPAM seront synchronisées ce qui facilitera la

complémentaritédesopérateurs.

Il conviendra notamment de définir à terme un plan de rapprochement des différents

opérateurs de services sociaux afin d’aboutir à un réseau de présence unique qui

permettrait,vialamutualisationdesmoyens,unemeilleurelisibilitédel’offredeserviceet

lemaintiend’uneprésencephysiquedeproximitédonnantaccèsàl’ensembledesdroits

sociauxàtraversparexemplelacréationd’unguichetunique(regroupantlesopérateurs).

Chaqueopérateurdoitresternéanmoinsdanssespratiquescarlesfonctionnementssont

différentsmaispeuventêtrecomplémentaires.


32

LESENGAGEMENTSDESPARTENAIRES

L’Etat -AppuileDépartementpourlamiseenœuvredesaxesvisantàlaconstitutionet

àlacoordinationduréseausocialinconditionneldeproximité

Ledépartement -Coordonneleréseausocialinconditionneldeproximité,

-Formelesaccueillantsàl’accueilde1erniveaupoursesservices,

-Mobilisedesréférentsafinderépondreauxdemandesdesaccueillants,

LesEPCIetlescommunes - Peuvent jouer un rôle d’orientation vers le point de premier accueil le plus

proche.

Lesopérateursdeservices -LesMSAP:sontpartieprenantedeceréseau

-CCAS-CIAS:S’impliquentdansceréseaudemanièreproportionnéeauregardde

leursmoyens

- CAF, CPAM, MSA, CARSAT, missions locales, Pôle Emploi : Participent à lacoordination du réseau social inconditionnel de proximité / Forment des

accueillantsdessitesàl’accueildepremierniveau/Mobilisentdesréférentsafin

derépondreauxdemandesdesaccueillants.

Sourcesdefinancement

mobilisables

INDICATEURSDESUIVI

1.Organisationd’unréseaudu1ieraccueilsocialdeproximité:d’ici2018

CALENDRIERPREVISIONNEL

2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action1.1«Redéploiementduréseau

départemental»

Action1.2«Constituerunréseaude1eraccueil

social»

Action1.3«Rapprochementdesopérateurs»

DEPARTEMENTDESPYRENEESATLANTIQUES│schéma d’amélioration de l’accès des services au public – Juillet 2017

33

ACTION2–COMPLETERLEMAILLAGEDEMAISONDESERVICEAUPUBLICETETOFFERLEUROFFREDESERVICES

Rappeldesconstats

Au1erjanvier2017,ledépartementdesPyrénées-Atlantiquesestmaillépar11MSAP:Ogeu-

les-Bains, Espelette, Saint Etienne-de-Baïgorry, Tardets-Sorholus, Arthez-de-Béarn, Thèze,

Mauléon, Nay, Serres Castets,Mourenx et Bedoux ; dont 6 sont portées par la Poste. Par

ailleurs,plusieursprojetssontàl’étude:Lembeye,salies-en-Béarn,Pontiacq,Hendaye.

Si le réseau de MSAP départemental est en forte progression, il ne couvre pas encore

l’ensembledeszonesàenjeux,identifiéesdanslecadredudiagnosticnotammentauniveau

du bassin de vie de Saint-Palais et du Nord-Est du Département.

Ainsi,deséventuelscomplémentsdumaillagedeMSAPserontàétudiertoutencroisantles

pointsdeprésencehebdomadairedesservicesponctuelsetlesservicesdépartementauxdes

solidarités.

Lamultiplication des opérateurs intéressés par uneprésencemutualisée augmente, ce qui

constitueuneopportunitépourleterritoire.Maisils’agitégalementd’undéfinotammenten

termesdecompétencesetdegestiondesrelationspartenarialespourlesacteurslocaux.

Parailleurs,desattentesdelapartdecertainsopérateurs(CPAM,MSA)d’approfondissement

desrelationsaveclesMSAP(suividesanimateurs,remontédeterrains…)ontétésignalées.

Ainsi,deuxprincipauxenjeuxsontàsoulignerconcernantlesMSAP:

• CompléterlemaillagedesMSAPàl’échelledépartementale.

• Mettre en place une animation, un appui au réseau mutualisé, à l’échelle

départementale.La«montéeengamme»del’accompagnementlocalpasseparun

renforcementdel’animationàl’échelledépartementale.

Pilote(s)

Etat


Mettre en place un réseau de MSAP dynamique sur tout le territoire et enrichir

progressivementl’offredeservicesproposée

Schémas et documents à

prendreencompte


34



Action 2.1 : Compléter le réseau de relais de présencemutualisé (dontMSAP)surdesterritoiresàenjeux

Commeévoquéci-avant, leréseaudeMSAPexistantnecouvrepas l’ensemble

deszonesruraleséloignéesdesservicesquiysonthébergés.Certaineszonessont

localiséesàplusde30minutesdela1èreMSAP(bassindeviedeSaint-Palaisetau

Nord-EstduDépartement).

A-Etudier,enlienaveclescollectivitésvolontaires,ledéploiementd’autresrelais

deprésencemutualiséssurdesterritoiresàenjeux:

Afin de donner à ce réseau une cohérence d’ensemble, devra être défini, un

objectifdecouvertureduterritoireet/oudepopulationentermesdetempsde

trajetroutier.

Au regard des caractéristiques du territoire et de la situation actuelle, il nous

semblerait que l’objectif de couvrir les communes des zones éloignées des

servicesàmoinsde30minutesseraitpertinent.Ilseraitàlafoisréalisteauregard

duréseauexistanttoutenreprésentantuneaméliorationsignificativeauregard

delasituationactuelle.

Néanmoins, avant de compléter le réseau existant, il sera nécessaire de

respecter:

• Le critère de pertinence : est-il utile de créer une MSAP dans cettecommuneeuégard:

-àsonéloignementdu1erpôledonnantaccèsauxservicesconcernés

-àl’offredeserviceprésentesursonterritoire(ilneserapasutilede

créeruneMSAPdansunpôlesupérieurouintermédiairecomptant

déjàdesantennesdesdifférentsopérateurs).Ilseraainsi,essentielle

decartographierl’ensembledespermanencessocialesexistantes.

• Lecritèredemaillage:unéloignementde20minutesdoitêtrerespecté

entretouteslesMSAPquiserontlabellisées.L’ensembledescommunes

devrontêtrelocaliséesàmoinsde20minutesd’uneMSAPoud’unpôle

donnantaccèsauxmêmesservices.

B-Expérimenterd’autresformesdemutualisation:

Il conviendrad’accompagner lamiseenplaced’autres formesdepartenariats,

lorsqu’elles répondent à des besoins locaux spécifiques (habitudes de

fonctionnementdesusagers).

Publiccible

Toutpublic


Action 2.1 : territorialisée sur desterritoiresàenjeux

Actions2.2et2.3transversales


35

Action2.2:Etofferl’offredeservicesexistante:

LefinancementdesMSAPestassuréàcourtterme.Ainsi,leurmaintiendépendra

deleurcapacitéàdevenirdeslieuxincontournablespourl’accèsauxservicesau

seind’unbassinde vie. En effet, plus les services sont variés, plus le lieu sera

fréquentéetidentifié.

L’enjeu est donc d’enrichir quantitativement et qualitativement leur offre deservices.

Ils’agiradoncdesoutenirl’extensiondesservicesenfonctiondesbesoinslocaux

y compris en s’orientant vers des services privés (outils de télétravail, espace

publicnumérique,partenariatsCCI-CMA,centred’informationetd’orientation,

hébergementdemultiservices…).L’élargissementdesservicesseraàétudieren

coordinationaveclesEPCIetcommunesduterritoireainsiqu’avecleséventuelles

autresstructuresd’accueilduterritoire.

LeréseaudépartementaldesmédiateursdeMSAP(action2.3A)pourraalimenter

etparticiperàcesréflexions.

Desexpérimentationspourraientycomprisêtremenéessur le rapprochement

physiqueentreservicespublicsetprivés(médecin,épicerie,…).

Lemodèledesconciergeriesruraleestdanscecadreintéressant:cesdernières

proposentunemultitudedeproduitsetdeservicesdeproximité,toutenétant

relaisde services, en s’appuyant sur les commercesdeproximité, des services

nationaux(LaPoste,Pôleemploi…).

Action2.3:AnimerunréseaudesmédiateursdeMSAPdansunelogiqued’évaluationetd’amélioration:

L’enjeuestdemettreenplaceuneanimation,unappuiauréseaumutualisé,à

l’échelledépartementale.La«montéeengamme»del’accompagnementlocal

passeparunrenforcementdel’animationàl’échelledépartementale.

A-ConstituerunréseaudesMSAPetpartagerlebilanentrelesanimateurs:

Le diagnostic a permis demettre en avant des attentes de la part de certains

opérateurs, d’approfondissement des relations avec les MSAP (suivi des

animateurs,remontédeterrains…).

IlconviendradoncdeconstituerunréseaudesanimateursMSAPetderéaliserun

retourd’expériencesurlefonctionnementduréseaudeMSAP.Lastructuration

d’un réseau local, contribuera notamment à l’optimisation du fonctionnement

desstructuresetàlabonneorientationdesusagers.Ceréseaupourranotamment

s’appuyersur:

• Une instance de suivi composée des représentants des structures

porteusesdeMSAP,desprincipauxopérateursinvestisdanslesMSAP,

desEPCI,duDépartementetdelaPréfecture;

• Deréunionsthématiquesdepartaged’expériences’appuyantsurune

étudedelafréquentationannuelle.


36

Ce bilan collectif pourra notamment associer les animateurs de MSAP, les

collectivités, la Préfecture et les opérateurs associés aux MSAP. Il s’appuiera

notammentsurdestémoignagesdeterrain.

B- Travailler à la mise en place d’une « plateforme inter-opérateurs »

départementale:

Les opérateurs du département sont de plus en plus nombreux à souhaiter

s’inscriredansunedémarchedeprésencemutualisée.Cetteévolutionposeun

défiauxanimateurs locaux,quidoiventgérer individuellementdespartenariats

plusnombreuxetuneoffredeserviceplusdiversifiée.

Parallèlement,lediagnosticamisenévidencelebesoindemontéeenqualitéde

l’accompagnement de l’information simple vers un premier niveau

d’accompagnement (transmission de certains dossiers, traitement des

problématiquesdemobilité…).

L’objectif de cette action est de coordonner la montée en gamme de

l’accompagnementetfaciliterlarelationquotidienneaveclesrelaisdeproximité.

Plusieursaxesdetravailpourrontêtreétudiés:

• Mettre en place un groupe de travail départemental des

opérateurs (impliqués dans des réseaux de présencemutualisés) : ce

groupedetravailquiassocieraopérateursdépartementaux,animateurs

locauxdeMSAPetEPCI,viseraàdéfinir,mettreenplaceetsuivre les

actions d’appui au réseau mutualisé. A noter, qu’un COPIL

départemental inter-opérateurs vient d’être lancé en début d’année

2017. Cette initiative est intéressante mais il semble nécessaire de

définirunpiloteàmêmed’organiseretd’animercegroupedetravail.

Conformémentàl’article8desconventionstypedeMSAP,desréseaux

territoriaux désignés par le Préfet du département peuvent venir en

appuidelacelluled’animationnationale,lapréfecturedudépartement

pourraitainsipilotercegroupedetravailoùchaqueopérateurmènerait

lebilanévaluatifannueldesonactivitédanslecadredesMSAP.

• Mettreenplaceunplande formation coordonnéentre lesdifférents

opérateurspourlesagentsMSAP

• Encouragerlesopérateursàmettreenplacedesressourceshumaines

dédiéesàlamutualisationetpermettantd’adapterl’offreauxbesoins

identifiés de chaque territoire : à l’image de l’organisation de pôle

emploi, chaque opérateur pourrait désigner un référent métier

(technique) qui serait également un référent de proximité pour les

animateursdesMSAP

• Développerdanslesréseauxmutualisésunegraduationdel’offrevers

dusecondniveau.Ils’agitdeproposerauxusagerslesplusendifficultés

dessolutionsversl’accueildesecondniveau,pouvantpasserparlamise

àdispositiondemoyensindividuelsdemobilité.


37

Pour les situations de difficultés de mobilités très importantes

(personnes très âgées, en situation de handicap), la possibilité

d’organiserunaccueildesecondniveauenMSAPseraétudié.


L’Etat -Préfecture:coordinationduvoletretourd’expérienceMSAP,enrelationavecles

animateurs.

-Préfecture:«Pilotelaplateformeinter-opérateurs»

Ledépartement ProposedespermanencessocialesdansleréseaudeMSAP

LesEPCIetlescommunes Peuventêtreporteursdeprojetsd’espacesd’accueilmutualisésetparticipentà

l’animationduréseaudépartemental

Lesopérateursdeservices CAF, CPAM, MSA, Pôle emploi, Carsat sont partenaires des réseaux d’accueil

mutualisé,participentauretourd’expérience,etsontappelésàcontribuerdansle

cadredel’expérimentationdelaplateformedépartementaled’appui.


mobilisables

INDICATEURSDESUIVI

1.Organisationd’unréseaudesanimateursdeMSAP:d’icifin2017

2.%descommunesdudépartementsituéesà20minutesetmoinsd’uneMSAP(horsagglomérations):

100%d’icifin2018

3.Nombremoyensdeservices/opérateursprésentsauseindesMSAP:8enmoyenned’ici2020


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action2.1«développementréseaumutualisé»

Action2.2«étofferl’offredeservices»

Action2.3«réseaudesmédiateursdesMSAP»


38

ACTION3–RENFORCERL’ACCOMPAGNEMENTDESPUBLICSDANSL’ACCESAUXSERVICESENLIGNES/NUMERIQUES

Rappeldesconstats

Lesenjeuxassociésaudéveloppementdestechnologiesdel’informationetdela

communication(TIC)sontmajeursdansl’accèsàl’informationetauxservices.

Notamment,internetestamenéàdevenirleprincipalmédiadonnantaccèsaux

servicesaupublicpouvantfairel’objetd’unedématérialisation.

Comme il sera développé plus avant au sein des fiches dédiées, de nombreux

opérateurs,notammentnationaux(CAF,CPAM,MSA,PôleEmploi,…),privilégient

aujourd’hui une stratégie d’optimisation de leur présence territoriale en

remplaçantprogressivementleurspointsdeprésencephysiqueparunréseaude

présencenumériqueouenpartenariat avecd’autresopérateursproposantun

accueilde1erniveauvial’outilnumérique.Danscertainscas,l’accèsauxservices

ou démarches administratives en ligne n’est plus une alternative mais une

obligation(télédéclarationdel’impôtsurlerevenu,inscriptionàpôleemploi,…).

Les réunions territoriales et la consultation des différents acteurs ont mis en

évidencedesdifficultés significatives rencontréespardifférentes catégoriesde

publics (âgés, en difficulté sociale, peu diplômés…) dans l’utilisation des

démarchesenligne.

En effet, depuis 2013, les pouvoirs publics se sont fixés comme objectif de

simplifier la relation entre les usagers et l’administration publique grâce à la

numérisationdecertainsservices.Dansuncontextedecontraintesbudgétaires

et de réformes structurelles amorcées depuis plusieurs années, l’Etat, les

collectivités territoriales et les grands opérateurs de la protection sociale se

retrouventenpremièrelignepourmeneravecsuccèscettetransformation.

Fautedeconnaissanceetdemoyens,etfaceauxdématérialisationssuccessives

nonaccompagnées, lespopulationsvulnérablespeuventseretrouverbloquées

nonseulementdansleurinsertionprofessionnelleetsocialemaiségalementdans

leurrecoursauxdroits.16%desusagersayantréponduàl’enquêteduSDAASP64

déclarentrencontrerdesdifficultéspouraccéderphysiquementauxserviceset

10%desusagersdéclarentnepasavoirl’habituded’accéderauxservicesenligne

oupartéléphonedontprèsduquartdéclarentnepassavoirseservird’internet.

Ainsi, dans une société et une économie de plus en plus numérisées, la non-

maîtrise du numérique peut aggraver le risque d’exclusion d’une partie

importante de la population mais également le non recours aux droits. La

généralisationcontraintedesservicesnumériquesaccentueladépendancedeces

publics à l’égard des services sociaux, alors même que leur objectif est

l’autonomisation des personnes. Dans ce cadre, les services sociaux du

départementetlesmairiessubissenttrèsfortementcesévolutions,modifianten

profondeurletravaildesassistantessociales.

C’estpourquoi,confortéparlaloiNOTRedu7aout2015danssonchefdefilât

des solidarités humaines et des solidarités territoriales, le département des

Pyrénées-Atlantiquess’estengagédansunprogrammeambitieuxdedéploiement

duTrèsHautDébitsursonterritoireets’estfixépourobjectifd’accompagnerce

Pilote(s)

ConseilDépartemental


39

déploiementparundéveloppementdesusagesnumériques,enparticulierauprès

despopulationslesplusvulnérables.

Silesbesoinsd’accompagnementetdeformationàl’accèsauxservicesenligne

serenforcentdufaitducaractèreobligatoiredecertainesdémarchesenligneset

plusglobalementdeladémultiplicationdel’offredeservicesaccessibleenligne,

descapacitésderéponsesexistent,développéespar lesdifférentes institutions

(collectivités,opérateurs…).Ainsi,ilexisteunenjeufortautourdelacoordination

decesréponsesafind’êtreencapacitédeproposeruneoffred’accompagnement

à l’accès aux services en ligne de proximité et de qualité sur l’ensemble du

territoire.

L’élaboration d’une stratégie d’inclusion numérique à l’échelle du territoire

départemental, co-construite et partagée, apparaît dès lors comme l’une des

prioritésdel’actionpubliquedépartementale.


Déployeruneoffred’accompagnementàl’inclusionnumériqueauprès

despublicsendifficulté

Schémasetdocumentsàprendre

encompte

SDTAN

SDUN

Stratégied’inclusionnumérique



Action 3.1 : Poursuivre et déployer les actions en faveur de l’inclusionnumérique,notammentdespublicsvulnérables:

Si les disparités en termes d’accès aux réseaux se sont réduites ces dernières

années, la fracture numérique tend à se déplacer vers les usages que les

populations en font. Le schéma directeur d’aménagement numérique intègre

donc la problématique des usages par l’intermédiaire d’un Schéma

DépartementaldesUsagesNumériques(SDUN)quisedéclineen4axes:

- Axe 1 : Le numérique pour apprendre, apprendre le numérique : collèges

connectés

-Axe2:Lenumériquepourl’autonomiedespersonnesâgéesetdespersonnes

ensituationdehandicap

-Axe3:Solidaritésetmédiationsnumériquesaveclespersonnesvulnérables

-Axe4:e-Administrationnumériqueetoffredeservicesmutualisés

Parmi ces axes, celui des « solidarités et médiations numériques avec les

personnesvulnérables»visedirectementà luttercontrel’exclusionnumérique

despopulationslespluséloignées.

Surcetteorientation,11actionssontproposéesdont5concernentdirectement

l’améliorationdel’accessibilitédesservicesaupublic:

Publiccible

Publicsvulnérables


Actionstransversales


40

Action1 : Elaborationd’une stratégied’inclusionnumérique : L’objectif estde

mettreenplaceuneméthodologiedeprojetpermettantledéploiementd'unplan

d'actionsen faveurde l'inclusionnumériqueetsocialedespublicsvulnérables.

Dans ce cadre, le département a récemment lancé un marché « Mission

d’accompagnementà l’élaborationd’unestratégied’inclusionnumérique»afin

de bénéficier d’un accompagnement expert pour bâtir avec les partenaires et

opérateurs locauxune stratégie collectived’inclusionnumériqueà l’échellede

sonterritoire.

Atraverscetaccompagnementledépartementsouhaite:

-recenseretévaluerlesbesoinsetcapacitésdesstructuresagissanten

faveurdel’inclusionnumérique;

-dimensionneretconstruireunréseaud’inclusionnumériqueavecles

acteurslocauxetopérateurs;

-définirunpland’actionsentre tous lesacteurs locauxetopérateurs

participantàladémarcheetmettreenœuvreuneméthodologiepour

l’inclusionnumérique;

- expérimenter un parcours prioritaire et définir la stratégie

départementaled’inclusionnumérique.

Pour évaluer les réseaux d’acteurs et les besoins des personnes éloignées du

numérique, il seraessentieldemettreautourde la table lespartiesprenantes

concernées : opérateurs publics, action sociale, acteurs de l’insertion,

association... qui reçoivent le public nécessitant un accompagnement en

adéquation avec leurs besoins. La participation d’un large spectre de parties

prenantesestindispensableaubonfonctionnementdelamission.Ainsi,laclédu

succèsdelamissionreposeprincipalementsurunedémarchepartenariale.

Action2:Diagnosticnumériquedesusagers:

Afin de connaître plus précisément le degré d’usages numériques des publics

vulnérablesduterritoire,etdoncd’apporteruneréponseadaptéeàleursbesoins,

lamise en place d’un diagnostic numérique de l’usager permettrait demieux

orienterlespublicsdontlebesoinauraitétéanalyséenamont.

Ainsi,àl’instardesdiagnosticssociaux,économiquesetfamiliauxréalisésparles

travailleurssociaux,ils’agitd’étendrecediagnosticauxusagesnumériques.

Action3:Etablirunecartographieinteractivedesespacespublicsnumériquesdu

territoiredépartemental:

L’objectifestdepermettreauxtravailleurssociaux,danslecadredessollicitations

desbénéficiaires/usagerset/oude l’établissementdudiagnosticnumériquede

l’usager, de bénéficier d’une cartographie en ligne, interactive,mise à jour et

accessibleensituationdemobilité.

Action4:Expérimenterlamédiationnumériquedanslesespacesd’accueil

Action5:Amenerlenumériqueauplusprèsdespublicsensituationdefragilité:

Danslebutdeprévenirvoirederéduirelafracturedunumérique,l'idéeestde

rapprocherleséquipementsetl'accèsaunumériquedespublicsensituationde

fragilité,aumoyend’unsupportmobile.


41

Des véhicules du Département, type bibliobus, pourraient être équipés

d'ordinateursconnectésafind’assurerdespermanencesitinérantesetrégulières

danslesvillagesetleslieuxdefréquentationdecespublics.Cesvéhiculesseraient

conduits par des animateurs, qui assureraient l’animation de cet espace

ressource.

Parailleurs, ilserait intéressantquelesopérateursdeservices(CAF,MSA,Pôle

emploi…) travaillent à l’amélioration de la dématérialisation de leurs offres de

servicesen:

• Simplifiant les démarches en ligne avec alerte sur abandons et

assistance : dans ce cadre, il s’agirait d’une part de privilégier des

interfacesresponsivesoudesapplicationssmartphones(lacouverture

smartphoneestmeilleurqueletauxd’habitantsquiontaccèsàinternet)

simplesd’utilisationavecuneaideenligne(réaliseruneanalyseglobale

des démarches auxquelles le site internet doit donner accès et

structurerlesitedemanièreàsimplifieraumaximumles«chemins»

d’accèsauxdossiersàrenseigneroudémarchesàaccomplir),etd’autre

partdedéployer (pourchaqueopérateur)unsystèmed’alertesur les

abandons de démarches en lignes, notamment lorsque celles-ci sont

intégralementdématérialisées.

• Elargissantl’offredeservicesaccessiblesenligne:sicemoded’accèsne

doit pas être exclusif d’autres modes d’accès, notamment ceux

permettantd’accompagnerlespublicsnonautonomesdansl’accèsaux

services, la mise en accès aux services via internet est un vecteur

important d’amélioration de l’accessibilité des services pour le plus

grandnombre. Ilseradonc importantque l’ensembledesopérateurs,

réalisent,surladuréeduschéma,unedémarchevisantuneoptimisation

despotentialitésdemiseenaccèsenlignedeleursservices.


L’Etat Déploiedesservicesdemédiationauseindesessitesdeprésence

Ledépartement Miseenœuvredelastratégied’inclusionnumérique

LesEPCIetlescommunes Contribuentàlaconstitutiond’uneoffredemédiationvialeursMSAP

Lesopérateursdeservices Déploiedesservicesdemédiationauseindesessitesdeprésence


mobilisables


42

INDICATEURSDESUIVI

1. Cartographieinteractivedesespacespublicsnumériquesduterritoiredépartemental:d’icifin2018

2. %descommunesdudépartementsituéesà10minutesetmoinsd’unpointdemédiationnumérique

oubénéficiantd’unserviceitinérant:d’icifin2020


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action3.1:Poursuivreetdéployerlesactions

enfaveurdel’inclusionnumérique


43

Ü ORIENTATION B – AGIR POUR LE MAINTIEN D’UNE OFFRE DE SANTEACCESSIBLEATOUSSURLETERRITOIRE

ACTION4–ASSURERLERENOUVELLEMENTDESMEDECINSGENERALISTESDANSLESTERRITOIRESVULNERABLES

Préambule sur le rôle des acteurs de la politique de santé et

l’articulationentrelesdifférentsdocuments

Lerôleetlesmissionsdel’ARS

Depuis le 1er janvier 2016, dans le cadre de la réforme territoriale, les Agences

régionalesdesanté(ARS)d'Aquitaine,duLimousinetdePoitou-Charentesnefont

plusqu'une:l'ARSNouvelle-Aquitaine.L'ARSdemeureleservicepublicrégionalde

santéetconservesesmissions.L’AgencerégionaledesantéNouvelle-Aquitaineest

chargéedupilotageetdelamiseenœuvredelapolitiquedesantéenrégion.Ses

compétences portent sur l'ensemble des domaines de la santé : la prévention, la

promotiondelasanté,laveilleetlasécuritésanitaires,lasantéenvironnementale,

l'organisationdel'offredessoinsdepremierrecours,enétablissementsdesantéet

l'accompagnementdanslesstructuresmédico-sociales.

Elleestl’interlocuteurdesprofessionnelsdesanté,desétablissementssanitaireset

médico-sociaux,descollectivitéslocalesetdesassociations.

LesConseilsTerritoriauxdeSanté

LesConseilsTerritoriauxdeSanté(CTS)sontinstallésdanschacundesdépartements

composant la Nouvelle-Aquitaine, composé de représentants des différentes

catégoriesd’acteursdusystèmedesantédontlesusagers.Lesmissionsprincipales

du CTS sont : la réalisation d’un diagnostic territorial partagé, contribution à

l’élaborationetausuividuPRS…

LeProjetrégionaldesanté

La loi 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé

instaureunnouveauProjetrégionaldesanté(PRS),maintenudanssonprincipe,avec

3nouvellescomposantes:

• UnCadred’orientationstratégique(COS)à10ans,

• UnSchémarégionaldesanté(SRS)uniqueà5ans(2018-2022).LeSRSest

undocumentuniquequi couvre l'ensembledu champde la santé : préventionet

promotion, soins, accompagnements médico-sociaux, dans une logique de

coordinationdesparcoursautourdesbesoinsdescitoyens. Il intègredesobjectifs

opérationnels,lisiblesetévaluables.

• Un Programme régional relatif à l’accès à la prévention et aux soins des

personneslesplusdémunies(PRAPS).

LePRSNouvelle-Aquitaineentreraenvigueurauplustardle1erjanvier2018(2018-

2027),aprèsunepériodedeconsultationlégalequiseralancéeenaoût2017.

Pilotage et coordination de

l’action

Pilotageet coordinationglobaldesactions:ARS/Etat

Co-pilotage Département –EPCI-SDIS

Partenaires

CODDEM/URPS


44

UnenouvelleorganisationterritorialepourlamiseenœuvreduPRS

Un découpage territorial revu avec des territoires de démocratie sanitaire

correspondantauniveaudépartemental,aubénéficedelacoordinationdesactions

desacteurs,notammentenfaveurdelaperted’autonomie.Danscesterritoires,des

conseils territoriaux de santé rassemblent l’ensemble des acteurs pour animer le

débatdémocratiqueensanté.Cesconseilssontassociésàl'élaborationduPRSetsa

déclinaisonpours'adapterauxbesoinsdelapopulationetfluidifierlesparcoursde

santé.

Le SDAASP des Pyrénées-Atlantiques n’étant pas un document prescriptif, il ne

s’imposepasauPRSouauSRS.Ildevraêtrecompatibleaveclesorientationsdeces

futursdocuments.Afind’anticiperetd’améliorer la cohérencedecesdocuments,

l’ARSNouvelleAquitaine,parl’intermédiairedesadélégationdépartementale,etle

Conseil Territorial de Santé ont participé activement à l’ensemble des phases

d’élaborationduSDAASP.

Rappeldesconstats

L’offre de médecins sur le département des Pyrénées-Atlantiques présente les

caractéristiquessuivantes:

- le département des Pyrénées-Atlantiques fait partie de ceux ayant la plus

importantedensitédemédecinsrapportéeàlapopulationavec481,9médecinspour

100 000 habitants alors que la moyenne nationale est à 421,4. Au total, le

départementcompte3501médecins,soit448deplusqu'en2010.

-Contrairementàl'échellenationaleoùunepertede10%demédecinsgénéralistes

aétéenregistréeentre2010et2017, lesPyrénées-Atlantiquesontenregistrés15

médecinsgénéralistessupplémentairessurlamêmepériode.

-Àtraverslesdonnéesissuesdel’observatoiredeladémographiemédicale3,ilest

possibled’affinerlacompréhensiondesenjeuxterritoriaux:enmatièredemédecins

généralistes,ilsemblequecesoitlacôtebasquequiaitbénéficiédecetteévolution

positive,tandisquelebassindeviedePaua"perdu"12généralistesen7ans,11du

côtéd'Oloronet3versMauléon.

-Latypologiedesbassinsdeviedel’observatoiredeladémographiemédicalepointe

lesdisparitésterritorialesdesPyrénées-Atlantiquesentrelesbassinsdeviedelacôte

Basque et les 10 bassins de vie défavorisés s’étalant des Pyrénées jusqu’à celui

d’Orthezaunord.Unseulbassindevieestclassétrèsdéfavorisé,ils’agitdeceluide

Garlin. Le reste des bassins de vie à l’Est du territoire sont classés mixtes ou en

situationencourageante.

-Lenombredemédecinsgénéralistesd’exercicelibéraloumixteestde690au1er

janvier 2016 pour le département des Pyrénées-Atlantiques. La variation de ces

3Observatoiredeladémographiemédicaleduconseildel’ordrenationaldesmédecins,2010-2017


45

médecins généralistes d’exercice libéral oumixte est négative avec unebaisse de

11,3%entre2007et20164.Ladensitédemédecinsgénéralistesenlibéraloumixte

estdoncplusfaible,del’ordrede101pour100000habitants.

Au-delà de la photographie, le nombre global des médecins généralistes sur le

département a connu une augmentation sensible ces dernières années, de 2,4%

entre2007et2016.Defaitl’attractivitéduterritoireconjuguéeauxactionsvisantà

favoriser l’installationdenouveauxprofessionnelsparviennentàcompenser l’effet

liéauxdépartsàlaretraitedelagénérationactuelle.Cependant,l’augmentationdes

médecinsgénéralistesestàmettreenrapportavecl’augmentationdelapopulation

dudépartementdesPyrénées-Atlantiquesquiaétéde6,3%sur lamêmepériode.

Ainsi,ledéséquilibreentredemanded’actesetcapacitésdepriseenchargedevrait,

avecladynamiquedevieillissementdesbaby-boomers,serenforcerdanslesannées

quiviennent.

Si lenumérusclaususaétéaugmentédepuis2016, leseffetsdecettemesurene

devraientpasseressentirdemanièresignificativeavant2025.Parailleurs,ellene

règlepasleproblèmedel’attractivitédel’activitédemédecinegénéralisted’unepart

et de sa pratique dans les bassins de vie ruraux éloignés des agglomérations. En

Pyrénées-Atlantiques,celaconcernenotammentlesbassinsdeviedelaSoule,dela

BasseNavarreetdunord-ouestduBéarn,dufaitdeleurrelatifisolementdesaires

urbainesdePauetdeBayonneetdebassinsdepopulationpeuimportants.

Lesconditionsdetravailrecherchéesparlesjeunesmédecins(enéquipe,sanstravail

administratif,horairesmaîtrisés…)fontaujourd’huil’objetd’unconsensus.Lefaitde

réunir ces conditions est un prérequis aujourd’hui devenu incontournable pour

attirerdejeunesmédecins.Ilsn’acceptentplusd’êtreseulsouennombreinsuffisant

àl’échelled’unbassindevie.Ainsi,ladésertificationmédicaleimpactenégativement

l’attractivitédesterritoiresconcernéspourdenouvellesinstallations.

Desurcroîtladensitéactuelledevraitdécroitredufaitd’unestructured'âgeélevée.

SelonlesdonnéesdelaDreesde2016,l’âgemoyendesmédecinsgénéralistesestde

53.1ans,contre51,6enmoyennenationale.

Lespartenairesinstitutionnelsetlesélussesontmobiliséssurcetteproblématique,

avec ledéploiementdedifférentesmesuresduPacteTerritoireSanté.Différentes

actionsontdéjàétémenées:

- Le déploiement d’un réseau deMaisons de santé pluri professionnelles

(MSP)quisedensifient(7déjàcrééeset4encoursdecréationouàl’étude

d‘icifin2017).

- PôledesantédeSoule(restructurationdel’hôpital)

- CESP(Contratsd’engagementdeservicepublic)

- Plusieursinitiativesdeterritoires

4Sourcesdesdonnées:AtlasdeladémographiemédicaleenFranceau1erjanvier2016-CNODM


46

Néanmoins,plusieursenjeuxd’améliorationsontànoter:

- Mettreenavantlesatoutsduterritoireetlesdispositifsdelaconventionde

l’assurance maladie pour attirer de nouveaux professionnels et des

stagiaires;

- Poursuivre la lutte contre la désertification médicale en agissant avec

l’ensemble des « outils » du pacte territoire santéministériel et dans le

cadre de la stratégie régionale fixée par le SROS : MSP, Médecins

Correspondants SAMU, contrats de Praticien Territorial en médecine

générale;

- Engager ces outils prioritairement sur les territoires fragiles identifiés et

anticiper les projets compte tenu du temps long de mise en œuvre

opérationnelle.

- Refonder lecahierdeschargesde laPermanencedessoinsambulatoires

(PDSA) à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine. L’ARS est chargée de cette

organisation.


prendreencompte:

ProjetRégional de Santé (PRS)et Schéma Régional de Santé(SRS)


47



4.1:Promouvoirleterritoireetlesopportunitésd'installationnotammentenzonefragile:

Auregarddesperspectivesdémographiques,lerisquedevoir,dansuncontexte

devieillissementde lapopulation, se renforcer l’écartentrebesoinsd’acteset

capacitésdepriseenchargemédicaledoitêtreconsidéré,notammentdansles

piémontspyrénéensetdanslenord-estdudépartement.

LedépartementdesPyrénées-Atlantiquesbénéficied’uneforteattractivitésurle

plandeladémographiemaisils’agitd’unterritoiretrèscontrastéoùlesdeuxaires

urbainesdePauetBayonneconcentrentlesemplois,lesservicesetlesprincipaux

équipementstandisque63%descommunesontmoinsde500habitants.

L’objectif de cette action est de faire découvrir auxmédecins généralistes les

secteursplusfragilesquiconcernentdesbassinsdeviemajoritairementruraux.

Ils’agiratoutd’abordd’élargirlanotiondefragilitéd’unterritoireausensdel’ARS,

enenglobant l’ensembledes communesprésentantunniveaudeprésencede

médecins généralistes insuffisant ou présentant un risque d’affaiblissement

important à 5 ans : âgemoyen desmédecins en exercice supérieur à 55 ans,

absencedeMaisonpluriprofessionnelledesanté(MSP)parexemple.Cetravail

denouvelledélimitationdesterritoiresprioritairesenintégrantdesbassinsdevie

paranticipationpourraitêtreàl’initiativedesEPCI(projetslocauxdesanté),de

l’ordredesmédecinsetdel’URPStoutenétantvalidésetdiscutésavecl’ARS.Il

s’agira de veiller à la bonne articulation et compatibilité avec les nouveaux

zonagesàvenirduSchémaRégionaldeSanté.

Danscecadre,ilapparaitimportantd’engagerdifférentesactionset/ouréflexions

afindedévelopperunplande«marketingterritorial»envuedepromouvoirces

territoiresprioritairesauprèsdeplusieurspublicscible:

• Médecinsenexerciceetàlarecherched’unnouveauprojetdevie,

• Jeunesmédecins,

• Médecinsremplaçants,

• Stagiairesenmédecine.

L’ensembledesactionsdéveloppéesci-aprèsdevraêtrecompatibleentermesde

territoiresavecleszonagesàvenirduSRSetlesporteursdeprojetdevrontveiller

àlabonnearticulationavecl’ensembledesdispositifsportésparl’ARS.

Ceplanmarketingterritorialpourraitcomporterplusieursactionsponctuellesou

récurrentesafindefaireconnaitrelesterritoiresconcernésetleurqualitédevie,

lesopportunitésd’installationetlesaidesaccessibles:

• Conceptionetdiffusiond’unguide,actualiséencontinuetdisponibleen

lignerecensant l’ensemblede l’informationsur l’offred’installationet

lesconditionsd’exercice, lesaidesà l’installationenzonesfragiles.Ce

document présentera chaque bassin de vie concerné en promouvant

l’offre de services au public (écoles, petite enfance, offre culturelle,

Publiccible

Actions4.1/4.2/4.3:toutpublic


Action4.1concernantenprioritélesterritoires fragiles au sens duSDAASPetduSRS

Actions 4.2 et 4.3 : actionstransversales

Pilotedel’action:Département


48

sportive,cadredevie…)etenmettantenavantlesdistances-tempspour

accéderàlacôteBasque,auxstationsdesportsd’hiveretàlafrontière

espagnole. Ce guide pourrait être conçu et porté par le Conseil

DépartementaldesPyrénées-Atlantiques.

• Renforcementdesactionsdemarketingterritorialnotammentdansles

salonspourlesétudiantsoudédiésàl’installationetdanslesfacultés

demédecinedeBordeauxetToulouse.

• Informer et mobiliser régulièrement les élus des bassins de vie

prioritairessurlesdispositifsd’aideàl’installationdesjeunesmédecins

etsurlesinitiativesetprojetsencourssurleterritoire,parlebiaisdu

conseilterritorialdesantéparexemple.

• Créationd’unecelluled’accompagnementàl’installationdansleszones

fragiles. Lors de l’atelier de travail sur le thème de la santé, les

participantsontmisl’accentsurleslimitesd’uneapprocheen«silo»

avecpeudesuividesmédecinss’installant.LaCPAMreçoitetinforme

l’ensemble des praticiens mais il n’existe pas de suivi au-delà de ce

premiercontact.Unecelluled’accompagnementpermettraitdetrouver

des solutions de transports, de scolarisation ou de gardes d’enfants,

d’offre éducative et culturelle adaptées aux nouveauxmédecins, aux

médecinsprojetantdes’installeretauxremplaçants.

• Un autre levier sera de favoriser la découverte de l’exercice de la

médecine libérale dans les territoires concernés. A cet égard, les

médecinsgénéralistesexpérimentésdoiventêtreles1ersambassadeurs

de leur territoire d’exercice et ont un rôle clé à jouer à travers : La

transmission de leur activité, avec les risques de désertification

médicale, laprioritéseradéjàdemaintenir lenombredemédecinen

activité. Les médecins s’approchant de la retraite doivent avoir

consciencedel’enjeudemaintiend’unecapacitédepriseenchargeen

médecine généraliste. Notons que le nouveau COntrat de TRAnsition

pourlesMédecins(COTRAM)delaConventionmédicalenationale2016-

2021 prévoit un accompagnement pendant 3 ans sous forme de

majoration d’honoraires au bénéfice desMédecins de 60 ans et plus

conventionnés (secteur 1 ou 2), déjà installé en zone fragile et

souhaitantcesserleuractivité.Laconditionestl’accueild’unassociéde

moins de 50 ans qui s’installe dans la zone ou qui est installé depuis

moinsd’unan;


49

4.2:Offrirdesconditionsd’exerciceadaptéesauxattentesdesmédecins:

Réunirles«bonnes»conditionsdetravailestunprérequisaujourd’huidevenu

incontournable pour attirer de jeunesmédecins : exercice groupé, nombre de

médecinssuffisant…

Lesmédecins généralistes plus anciens doivent aussi être promoteurs de leur

territoire et accompagner les futurs ou jeunes médecins, en favorisant les

conditionsdeleuraccueil(stages,studio…).

L’objectifdecetteactionestlamobilisationdesdispositifsexistantspermettant

deréunirlesconditionsd’exercicesadaptéesauxattentesdesmédecins.

• PoursuitedelacréationdeMaisondesantépluri-professionnelles(MSP)

sur les territoires présentant un potentiel pour un projet médical

adapté.Lestravauxengagéspar l’ARSet lesélus locauxontpermis le

déploiementd’unréseaudemaisonsdesantépluriprofessionnellesqui

sedensifie(7sontopérationnelleset2leserontcourant2017)dansles

secteurs les moins pourvus en médecins généralistes. Les parties

prenantes soulignent l’effet directement positif de ces équipements

pourl’accueildenouveauxprofessionnels,etcemêmesilacréationde

MSPpeutégalemententrainerdeseffetsdetransfertsd’unecommune

àl’autrecarlaplupartdesMSPsontcrééespardesmédecinsdéjàen

exercice dans le département. Très largement dépendantes de

l’attractivitéglobaleduterritoireetdudynamismeduprojetlocalquiy

est adossé, certaines MSP connaissent encore des difficultés de

remplissage lorsque l’approche a été principalement patrimoniale et

sansmobilisationdeprofessionnelsdesanté.Certainesdifficultésont

étéliéeségalementaucoûtfinancierdeslocauxjugésparfoisimportants

parlesprofessionnelsdesanté.Il importedoncdeveilleràconsolider

l’existantetdesoutenirlesnouvellesinitiativesquipourraientémerger:

-Poursuivre le soutien aux nouveaux projets deMSP, lorsqu’un

projetmédicalémergeduterritoire.Dèsqu’unnouveauprojetest

enphased’émergence,informerlesjeunesinternes,afind’assurer

lapossibilitédeleurbonneintégrationenamontduprojet;

-OrganiserunepromotionactivedesplacesdisponiblesenMSP

pourmédecins et les autres professionnels de santé (cf. Action

4.1);

• TravailleraudéveloppementdesconsultationsspécialiséesdanslesMSP

(Cf–Action4.3.2).

• ExpérimenterencréantunréseaubasésuruneMSPexistante.

Ce réseau regroupant plusieurs professionnels de santé permettrait le

partagedesdossiersmédicauxainsique la signatureavecdescollectivités

sous-dotéesetsituéesàdistancemoyennedelaMSPavecl’affectationd’un

localetdesesmoyensdecommunicationetde transmissiondedonnées.

Une présence hebdomadaire sur la collectivité permettrait le suivi de

patients chroniques ou de recevoir les pathologies nouvelles. Cette

Pilotesdel’action:ARS/Etat

Pilotesdel’action:ARS/Etat/EPCI


50

expérimentationdoitrecevoirl’accorddel’ordredesmédecinsconcernant

l’exerciceenlieuxmultiples.

• LaMSPn’estpas toujours la solutionpertinente,ounécessiteparfois

queleprojetmédicalsoitaffiné.Différentessolutionsalternativesont

été expérimentées dans le département des Pyrénées-Atlantiques et

d’autres territoires et pourraient être mobilisées : comme la

mutualisation de cabinets médicaux existants en semaine, à l’image

d’une MSP « hors-les-murs » : secrétariat en commun ouvert + 1

médecindepermanenceensemainede8hà20h.Ils’agitd’unprojetde

territoirenécessitantuneimplicationfortedelacollectivitéfinancièreet

partenariale.Ils’agitdoncd’agirparanticipationpourprévenirledépart

enretraitedesmédecinsgénéralistesetresterainsiattractifspourde

nouveauxmédecins.

• La créationde«Centresde santés ruraux»,basés sur leprincipedu

salariat de médecins notamment sur les territoires présentant une

carencelaplusmarquée.Ils’agitd’unesolutionprésentantunpotentiel

intéressant, mais qui nécessite un important travail amont sur le

calibrageduprojet.Aussi, ledéploiementdeCentresdesantéruraux,

portéspardescollectivitéspourraitnotammentpasserpar:

o L’exploration de partenariats possibles avec les mutuelles,

impliquéesdanslescentresdesantéenmilieuurbain;

o Engager un appel àmanifestation auprèsdesMairies / EPCI

volontairespours’engagerdansunedémarche;

o Apporterunsoutienfinancier,techniqueet juridiquepour la

définition des projets (investissement, busines plan,

structuration juridique). Les modalités de financement de

cettephased’étudedoiventêtredéfinies;

o Une proposition systématique de contrat à l’ensemble des

jeunesmédecinsayantréaliséunremplacementd’unpraticien

danslesterritoiresfragilesouendéprise(cf.Action4.1);

• D’autres formesd’exercice regroupé,pourraientêtre soutenues.Cela

peutnotammentpasserparunsoutiendesEPCIetdesdispositifsd’Etat

(ex : DETR) à l’acquisition foncière et l’aménagement de cabinets

médicaux.

Anoterquelacréationd’équipesdesoinsprimaire6,quipeutprendrelaforme

d'uncentredesantéoud'unemaisondesanté,nenécessitelaprésencequed’un

6Uneéquipedesoinsprimairesestunensembledeprofessionnelsdesantéconstituéautourdemédecinsgénéralistesdepremierrecours,choisissantd'assurer leurs

activitésdesoinsdepremierrecoursdéfinisàl'articleL.1411-11surlabased'unprojetdesantéqu'ilsélaborent.Ellepeutprendrelaformed'uncentredesantéoud'une

maisondesanté.L'équipedesoinsprimairescontribueàlastructurationdesparcoursdesanté.Sonprojetdesantéapourobjet,parunemeilleurecoordinationdesacteurs,

laprévention,l'améliorationetlaprotectiondel'étatdesantédelapopulation,ainsiquelaréductiondesinégalitéssocialesetterritorialesdesanté.


51

médecingénéraliste.Ellepeutdoncêtreunealternativepermettantdedémarrer

unprojetdesantémoinsambitieux.Ellepeutd’ailleursconstituerlesprémicesà

lacréationd’unprojetmédicalpouvantjustifierparlasuitelacréationd’uneMSP.

Pour rappel, le cahier des charges MSP stipule la présence minimale de 2

médecins.

Parailleurs,dansuncontextedebaissedescapacitésdepriseenchargemédicale

etd’augmentationdesbesoinsd’actes,l’exercicepluriprofessionnelreprésente

une opportunité pour inciter les professionnels de santé à s’engager dans des

protocolesdesoinsdecoopération,délégationdesoins.Cecipourrautilement

êtreenvisagéparlebiaisdeséquipesdesoinsprimaires.

4.3:Renforcerl’accueildestagiairesetderemplaçants:

L’attractivitéduterritoireetl’ouvertured’uneantennedélocaliséedel’université

deBordeauxàPaudelapremièreannéecommuneauxétudesdesanté(Paces)

sontdeuxatoutsmajeursdesPyrénées-Atlantiquespour répondreà cet enjeu

démographique.

Ils’agirait,ens’appuyantsurlesdispositifsexistantscommelaPAPS(plateforme

d’accompagnement aux professionnels de santé, de valoriser les territoires en

carence auprès des étudiants et futurs jeunesmédecins et d’accompagner les

installationsouengagementstemporaires.

• Actionsproactivesderecrutementdemaîtresdestagesuniversitaires

(MSU),enlienavecl’action4.1.Lerecrutementdenouveauxmaîtresde

stageuniversitaires(MSU)estunenjeuimportantpourlesétudiantsen

médecine qui découvrent la médecine générale comme pour les

internes enmédecine générale qui apprennent leur futurmétier. Un

MSUdoitremplirdescritèresdequalification,ilobtientsonagrémentà

l’issued’uneformationuniversitairepédagogiquedédiée. Ilexistedes

freins pour accéder à la maîtrise de stage de la part des médecins

généralistes.Lerecrutementestdoncprimordial,depuis2008plusieurs

campagnes nationales de sensibilisation des futurs MSU ont été

déclinées (mail, courrier postal…). Les Pyrénées-Atlantiques peuvent

s’appuyer localement sur le réseaudeMSPet surdes campagnesde

sensibilisationàdestinationdesmédecinsexerçantsensecteurruralpar

lebiaisd’unsupportdecommunicationorientantlemédecinverslebon

interlocuteur pour lui simplifier l’ensemble des démarches

administrativespourdevenirMSU.

• Aidesetaccompagnementfinancieràdestinationdesstagiairesetdes

remplaçants, la majorité des maisons de santé pluri professionnelles

(MSP) prévoient dans leur programme des studios pour faciliter

l’hébergement des stagiaires et des remplaçants. Dans le cas où les

médecinsmaîtresde stageuniversitairen’exerceraientpasenMSP, il

serait intéressant que les collectivités situées en secteur fragile

accompagnentfinancièrementoud’unpointdevuelogistiquel’accueil

desstagiaires.

Pilotes de l’action : ARS /

Ordredesmédecins/URPS

Pilotesdel’action:EPCI


52

Des initiatives locales existent en Pyrénées-Atlantiques où les stages sont

partiellement financés et systématiquement accompagnés d’une offre

d’hébergement.


L’Etat ARS coordination, contrôle et articulation des actions du SDAASP avec les

dispositifsexistantsetleProjetRégionaldeSanté.

Ledépartement Coordination des actions de marketing territorial + gestion de la cellule

d’accompagnementàl’installation

LesEPCIetlescommunes Appuisur levoletMarketingterritorial+remontéedeterrainpouranticiper les

besoinsendémographiemédicale+accompagnementfinancieretlogistiquedes

stagiairessileterritoirenepossèdepasdeMSP.

Lesopérateursdeservices OrdredesMédecinsetURPSpourladémarchepro-activeauprèsdesétudiants+

CNAMestpartenaireassociédelacelluled’accompagnement


mobilisables

Fonds permettant de financer les mesures Pacte Territoire Santé 2 : Fonds

d’InterventionRégional,FNADT,FSIL,DETR.

Mesures incitatives prévues au titre du la nouvelle convention de l’assurance

maladie.

FinancementsdedroitscommunDépartementetRégion

INDICATEURSDESUIVI

1.Nombredestagiairesaccueillisdanslesterritoiresfragiles–Valeurd’objectifetprécisiondel’indicateur

àdéfiniravecl’ARS

2.Nombredenouveauxmédecinsgénéralistesinstallésdanslesterritoiresfragiles–Valeurd’objectifetprécisiondel’indicateuràdéfiniravecl’ARS

3.Nombredenouveauxmaîtresdestagesuniversitairesàl’échelledépartementale-Valeurd’objectifet

précisiondel’indicateuràdéfiniravecl’ARS


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action4.1«Promouvoirleterritoireetlesopportunités

d’installationnotammentenzonefragile»

Action4.2«Offrirdesconditionsd’exerciceadaptées

auxattentesdesmédecins»

Action4.3«Renforcerl’accueildestagiairesetde

remplaçants»


53

ACTION5–ASSURERUNACCESEQUILIBREAUXURGENCESSURL’ENSEMBLEDUTERRITOIRE

Rappeldesconstats

Sur le plan hospitalier, le département des Pyrénées-Atlantiques dispose de 7

servicesd’urgence,implantéessurlescommunessuivantes:Bayonne/Biarritz/

Saint-Jean-de-Luz/Saint-Palais/Oloron-Sainte-Marie/Orthez/Pau.Bayonneet

Pau bénéficient d’un SAMU. Bayonne / Orthez / Pau et Oloron-Sainte-Marie

accueillentdesServicesmobilesd’Urgenceetderéanimation(SMUR).

Selonl'indicateurnationalpourlesservicesd'urgence,latotalitédelapopulation

doitêtrelocaliséeàmoinsde30minutesd’unepriseenchargedesurgences.Une

partiedusecteurnord-estetdusudduterritoireestau-delàdes30minutesd’une

réponseSMUR:unesolutionadaptéedoitêtreréfléchieentenantcomptedes

problématiques.

• Selon lesacteursdusecteursanitaire, lasituationdudépartementen

termes de couverture est satisfaisante permettant à chaquehabitant

des Pyrénées-Atlantiques d’être en mesure de rallier un service

d'urgence, ou bénéficier d'un équipement technique, en l'espace de

trenteminutes.Cependant,ilexistequelquessecteursdudépartement

«sensiblement»supérieureàcetempsd’accèspourenviron11,5%de

lapopulation.Lessecteursdudépartementconcernéssontlenord-est

etlesudavecl’ensembledespiémontspyrénéens:Suddubassindevie

deMauléon Licharre / Sud du bassin de vie d’Oloron SainteMarie /

Bassin de vie d’Arzacq-Arraziguet et Lembeye où aucun médecin

correspondant SAMU ou médecins de sapeurs-pompiers volontaires

sontimplantés.

Endépitd’unmaillagedequalité,l’organisationdesurgencessurleterritoireest

confrontéeàdesenjeuxdegestiondeseffectifsd’urgentistes,comptetenudu

vieillissement des professionnels et de la difficulté à attirer de nouvelles

compétences(notammentdanslesecteurpublic).

LesprincipauxenjeuxquisedessinentdanslecadredudiagnosticduSDAASPet

delarévisionduSRSengagéesont:

• Assurerlerenouvellementdesurgentistes(difficultésderecrutement)

• Améliorer le parcours de prise en charge (manque de médecins

correspondantSAMUetmeilleureorientationPDSA)

Pilote(s)

ARS/Etat

Partenaire(s)

EPCI / Département / SDIS / OrdredesMédecins/URPS


encompte:

SRSetSDACR


54



5.1:AssurerunecouverturecomplémentairepourlesterritoireséloignésduSMUR:

Il s’agit, notammentpour les territoires éloignéset identifiésdans le cadredu

SROS et des analyses isochrones du diagnostic du SDAASAP, d’améliorer la

couverturecomplémentaireduSMURparunensembledemesures.

Pourêtreefficientes, cesdifférentes initiativesdoiventêtremobiliséesdans le

cadred’uneréflexionglobalesurlastratégiedecouvertureàdéployeràl’échelle

desterritoireséloignés.

A noter qu’une évolution règlementaire sur les 39h au sein des services

d’urgencespublicscompliquelesrecrutementspourcetypededispositifalliant

AMU-PDSa. Les médecins urgentistes salariés des établissements publics ne

peuventplusfairedesvacationsendehorsdeleurpostetempsplein.Unnouveau

modèleestàtrouverpour2017-2018.

• SoutenirlerecrutementdemédecinscorrespondantsSAMU(MCS)etdemédecinssapeurs-pompiersvolontaires(MSPV):

LeSDISetleSAMUrencontrentdesdifficultésàrecruterdesmédecinsvolontaires

pour l’Aide Médicale Urgente. L’évolution réglementaire présentée ci-avant

devrait encore complexifier ces démarches en orientant les recrutements

possiblesexclusivementsurdesmédecinslibéraux.

CertainsterritoiresnedisposantpasdemédecinscorrespondantSAMU(MCS)et

étantsituésdanslalimitedes30minutesd’accèsàunserviced’urgencedoivent

êtreconsidérésdemanièreprioritaire.

Ainsi, ilapparaitra important,dans lesannéesàvenir,de renforcerauprèsdes

médecinsou internesenmédecine lapromotiondesdifférentesformationsen

lien avec l’aidemédicale d’urgence. Il convient de renforcer la promotion des

dispositifs MCS et MSPV. Il s’agira néanmoins de conserver une souplesse et

garantiràminimalaprésenced’unmédecinMCS.

En l’absence de bonne couverture du SMUR notamment en Béarn et Soule, il

apparaîtprioritaireetessentieldeveilleraumaintienetau renforcementd’un

dispositifdecorrespondantsSAMU.Lamiseenplacedecetteactionprésenteun

niveaudeprioritéélevée.

Afindemaintenirlesdispositifsexistantsetassurerunservicesurlesterritoires

noncouvertsils’agira:

• D’établirlalisteexhaustivedescommunessituéesàplusde30minutesdu1erserviced’urgenceetnedisposantd’aucunserviced’AMUouMCS;Cette liste de communes a été identifiée dans le nouveau schémadépartemental d’analyse et de couverture des risques adopté par leconseild’administrationle23juin2017.

Publiccible

Toutpublic


Actions portant prioritairement surlesterritoiresfragilesidentifiésdans

lecadreduSRSetduSDAASP


Partenaires : SDIS / Conseildépartemental / Ordre des

médecins/URPS/EPCI


55

• D’organiseruneactionpro-activederecrutementdemédecinsMCSetMSPVenlienavecleSDIS.ÀnoterquelaformationdesmédecinsMCSestrémunéréeetcompenséefinancièrement;

• Créer les conditions d’une pratique sécurisée, en réfléchissant auxpossibilités de renfort de secouristes, infirmier(e)s. La formation desinfirmier(es)auxsituationsd’urgenceestuneréponsecomplémentairequipourraitd’avérer trèsefficace compte tenudumaillagedenseenPyrénées-Atlantiques.Parailleurs,lerecoursauxinfirmiersdesapeurs-pompiers « protocolés » serait une réponse rapide et efficace. Cesinfirmiersdesapeurs–pompierspeuventutilisés, sur intervention,desprotocoles infirmiers de soins d’urgence (PISU). Il s’agit de pratiquesentouréesetefficacesavantl’arrivéed’unmédecin.

• Soutenirfinancièrement leSDIS,pour l’acquisitiondesvéhiculesetdumatériel1.

• Participeret communiquer sur la formationdemédecinsgénéralistes

Sapeurs-Pompiers Volontaires (MSPV), en participant aux frais de

formation(19jours).Cetteformationpuismissionpermetauxmédecins

isolésdetravaillerenéquipe,demieuxgérerl’urgenceetainsidelimiter

lestressdansl’exercicedelamédecinegénérale.

• Poursuivrelesactionsdesensibilisationetderecrutementdessapeurs-

pompiersvolontaires(SPV)

LesactionssurlevolontariatduSDISsontessentiellespourlesterritoireséloignés

où les sapeurs-pompiers volontaires ne sont pas toujours suffisamment

nombreux ou peu mobilisables en journée en raison de leurs activités

professionnellessituéesendehorsdescommunesd’intervention.

Les actionsde sensibilisationmenéespar le SDIS sontdoncàpoursuivre, elles

pourraientêtrecomplétéespar lamiseenplacedeconventiondedisponibilité

pourlespersonnelsmunicipauxrecrutésprévoyantlesactionsdeformationset

lesmissionsopérationnelles.Laformationestintégralementpriseenchargepar

leSdis.

Certaines communes du Département mettent en place une convention de

disponibilité pour les personnels recrutés et volontaires. Certains critères sont

intégrésàlafichedeposte.

1L’ARSn’apasvocationàsoutenirfinancièrementleSDIS.


56

5.2:EviterlereportdesprisesenchargedefaiblegravitésurleSDISetlesurgences:

Certains services des urgences des Pyrénées-Atlantiques sont en situation de

tension.Cettesituationdépenddeplusieursfacteurs:l'absenced'offreàl'amont,

lesproblèmesfinanciersdecertainespopulationsetlafréquentationtouristique

durant les périodes estivales notamment pour la côte Basque. Il s’agirait de

mobiliser des solutions permettant de réguler l'accès aux soins pour les plus

démunis.

L’accèsauxsoinsdesbénéficiairesdelaCMUsecaractériseparunrecoursplus

fréquentauxmédecinsgénéralistes,auxcentresdesoinsetunaccèstardifaux

soins.Lerenoncementàcertainssoinsresteimportant.

Plusieurstypesd’actionssontàenvisager:

• PoursuivrelesactionsmenéesconjointementparlesservicessociauxdudépartementdesPyrénées-Atlantiqueset laCPAMvisantà inciter lesbénéficiairesdelaCMUafinqu’ilss’inscriventdansunparcoursdesoin«classique»:choixd’unmédecintraitant,prisederendez-vous,miseàjourdelacartevitale…;

• Lanceruneréflexionsurl’installationdemaisonmédicaledegarde.Lesmaisons médicales de garde constituent en France une modalitéd’organisation de la permanence de soins. Plusieurs secteurs desPyrénées-Atlantiques semblent correspondre en termes de besoinsmaisilseranécessaired’investiguerprécisémentceux-ciavantdelancertoute réflexion : les territoires de Mauléon-Licharre, du piémontpyrénéen, d’Arzacq-Arraziguet ou de Lembeye par exemple. Cedispositifpeutêtremotivantégalementpour les jeunesmédecinsquisouhaitent s’installer sur le territoire, en étant assurés d’astreintesconnuesenavanceet avecune rotation soupledesdiverspraticiens.L’undesprincipauxintérêtsdecedispositifestlorsqu’ilestadosséàuncentrehospitalier, luiconfèreunevisibilité,unefacilitéd’accèsetuneidentificationcommeunserviced’urgence.Ilexistedesdifficultésliéesauxdemandesfinancières,auxdépassementsd’honorairesoubienàlavolontédesprofessionnelsdesanté.

• Structurerunecapacitédepriseenchargeenmédecinegénéraliste,enaidantàl’installationdemédecinssurlesterritoiresendéficit(cfactions4.1et4.2);

• Réviser la problématique de la permanence des soins pour limiterl’engorgementdesurgences(cfaction6.1)

• Expertiserlapossibilitédeformaliserunprotocoled’accordentreleSDIS,lescentreshospitalierset les futuresmaisonsmédicalesdegardedesPyrénées-Atlantiquesafinqu’ellespuissentêtreutiliséescommesitesdetransfertdesvictimesprisesenchargesparleSDIS.Cedispositifauraitpour conséquence de diminuer les durées des interventions dessapeurs-pompiersdessecteursconcernés.



Partenaires : Département /

SDIS/EPCI


57

L’Etat ARScoordonnel’ensembledesactions

Ledépartement - Contribution aux projets d’infrastructures du SDIS et rôle incitatif pour les

bénéficiaires de la CMU dans le cadre des compétences sociales et de son

déploiementsurlesterritoires

LesEPCIetlescommunes -Porteursdeprojetsoud’initiativestelsquelesMaisonsmédicalesdegarde,le

réseaudeMSPàl’échelled’unEPCI.

- Partenaires dans le cadre du recrutement de sapeurs-pompiers volontaires

(signaturedeconventiondedisponibilité)

LeSDIS - contribution aux actions de sensibilisation et de recrutement des sapeurs-

pompiersvolontaires

Lesacteursassociatifs Association des MCS des Pyrénées-Atlantiques pour promouvoir le dispositif

existantauprèsdesprofessionnelsexistants.

Sourcesdefinancementmobilisables




maladie.

FinancementsdedroitscommunDépartement

INDICATEURSDESUIVI

1.NombredeMCS/nombredenouveauxmédecinscorrespondantsSAMUouSPV

2.NombredePTMG/CESP/Nouveauxcontrats

3.NombredeMSP(MSPouMSPhorslesmurs/multisites)/CommunautésProfessionnellesTerritoriales

deSanté(CPTS)

4.Nombremoyendesapeurs-pompiersvolontaires

5.Nombredemaisonsmédicaledegardeoudeprojetsen2020

6.Nombredeconventionsdedisponibilitésignéesparcollectivités.


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action5.1«Assurerunecouverturecomplémentaire

danslesterritoireséloignésduSMUR»

Action5.2«Eviterlereportdesprisesenchargede

faiblegravitésurleSDISetlesurgences»


58

ACTION6–ORGANISERUNEOFFREDECONSULTATIONESSENTIELLE

Rappeldesconstats

Au-delàdeladémographiemédicale, leDépartementdesPyrénées-Atlantiques

estconfrontéàdeuxenjeuxcléenmatièredepriseenchargemédicale:

ü Lemaintiendelapermanencedessoinsambulatoires1(PDSa);ü L’offredeconsultationdélocaliséedansleszoneséloignées;

ConcernantlaPDSa,deuxproblématiquesspécifiquess’observent:

ü Dans certains secteurs, la démographie médicale ne permet plus decouvrirlesplanningsdepermanencedessoinsambulatoires(PDSa)demanièreacceptablesansrenfortd’autressecteurs;

ü Au-delà des problèmes de démographie, il est constaté undésengagementdesmédecinssur latranche20h-24hmaiségalementennuitprofonde.Certainssecteursrisquentdesetrouverendifficultédansunavenirproche:plusieursbassinsdeviesontfragilisésavec55à67% demédecins généralistes libéraux âgés de plus de 55 ans pourMauléon-Licharre, Saint-Palais ou encore Sauveterre-de-Béarn.L’engagementdanslaPDSaestnéanmoinsplusancrédanslerural,quirésiste mieux que certains territoires périurbains. Concernant lamédecinespécialisée,ladensitédepraticiensestnettementsupérieureàlamoyennenationale(317pour100000habitantscontre292)maisestconcentréesurlesprincipauxpôlesurbainsdePauetdeBayonne.Danslerural,ladistanceàparcouriretlecoûtglobald’accèsauservicepeuvent être un frein. Elle est aussi très inégale en fonction desspécialités et des difficultés importantes sont déjà observées pourobtenirunRDV.

ü Concernantl’accèsauxconsultationsdespécialistes,leconstatdemeurenéanmoins variable selon la spécialité considérée. Si la densité dedentistes et de pédiatres est nettement supérieure à la moyennenationale, ladensitéd’ophtalmologuesetdeGynécologuesmédicalesapparait proche de la moyenne nationale (légèrement supérieure),certainesspécialitéssonttrèssignificativementsous-dotéesàl’échelledépartementale:Gynécologieobstétriqueparmilesspécialistesétudiésdans le cadreduSDAASP.Ànoter lepland’actionsencoursde l’ARSNouvelleAquitainepour lesconsultationsavancéesdespécialistes : Ils’agit d’organiser des temps de consultations de spécialistes,permettantunrepérage,undiagnosticprécoceet l’organisationde lasuitedelapriseenchargedupatient.

L’installationn’estcependantpasuneconditionincontournableàl’augmentation

del’offredeconsultationmédicale.

ü L’activitéd’unmédecinspécialistenécessitantunezonedepatientèleélargie,ellen’estd’ailleurssouventpasenvisageabledansunbassindevierural.Ainsi,lamiseenplacedeconsultationsdélocaliséespourraêtreuneréponsepérenneàl’éloignementdu1erpraticien;

ü Lasituationestdifférentepour lesgénéralistes,pour lesquels, lamiseenplacede«permanences»interviendraplutôtcommeuneréponse

Pilote(s)

ARS/Etat

LesEPCI

1LaPDSaconsisteàmaintenirl'offredesoinsdepremierrecoursauxheureshabituellesdefermeturedescabinetslibéraux,centresetmaisonsdesanté.


59

de court terme dans des contextes de désertification médicale nonsolutionnée.

ü Dans les territoires éloignés des pôles urbains, des solutionsintermédiaires, devront donc être testées afin de pallier au manqued’attractivité de ces territoires en termes d’installation ferme :consultations externes des hôpitaux / permanences ou vacations decabinetssecondaires/Télémédecine…


encompte:

PRSetSRS



6.1:Revoirlaterritorialisationetlecahierdeschargesdelapermanencedessoinsambulatoires(PDSA):

LaréorganisationdelaPDSAestunenjeuimportantpourassurerunemeilleure

permanence des soins ambulatoires (PDSA) qui consiste àmaintenir l'offre de

soins de premier recours aux heures habituelles de fermeture des cabinets

libéraux,centresetmaisonsdesanté.

La PDSA connaît des difficultés dans le département des Pyrénées-Atlantiques

avec notamment un désengagement des médecins dans les astreintes de

semaine,voirsurlatranche20h/24h.

Auniveaudesorganisationsdeprofessionnelsdesanté, le retourd’expérience

nationalest le suivant :partoutoù lapermanencedes soins libéraleapuêtre

soulagée,mutualisée,l’effetaétépositifsurladémographiemédicale.

• Engager une table ronde et des discussions avec l’ensemble desorganisations de professionnels de santé : Il s’agit d’engager auniveau régional, des discussions et négociations pour écrire unnouveaucahierdeschargesde laPDSA.L’ARS,conscientedecesdifficultésestengagéedepuisledébutdel’année2017danscetteaction. Les discussions sur la reformulation sont en cours, ellesportentnotammentsurlesévolutionsennuitprofondeetassocientl’URPS.

• A noter que certaines solutions déployées par ailleurs et visant

prioritairement à assurer l’aidemédicale urgente (Cf – Action 5)peuvent concourir à améliorer la permanence des soinsambulatoires.

Enfinàpluslongterme,ils’agirad’agirenfaveur:

Publiccible

Toutpublic


6.1–Actiontransversale

6.2 – Action ciblée sur les

secteurséloignéset/oufragiles

Pilotedel’action:ARS/Etat


60

• Delarelancedeladémographiemédicaledanslesterritoireslesplusendifficulté;

• DelarelanceduvolontariatdesMGenfaveurdelaPDSasurl’ensembleduterritoire.

6.2 : Organiser une offre de consultation délocalisée dans les zoneséloignées:

Des réponses aux carences de capacités de prise en charge dans les zones

éloignéespourrontaussiêtreapportéesvialerelaisdelaprésencehospitalière

demédecinsgénéralistesetspécialistesoulamobilisationdemédecinsàtemps

partiel (MSP, centres de santé, …). La télémédecine pourrait aussi, en dernier

recours,êtreunesolution.

Cetteactioncibleraprioritairementlesmédecinsgénéralistesetlesspécialistes.

Ils’agiticinotammentd’apporterdesréponsesdansdesterritoiresnedisposant

d’aucuneoffre.

Ils’agira:

• D’identifierlesterritoires,postesetactesstratégiquespourl’avenir:

ü Lesterritoiressousdotéset/outropéloignésdu1erpraticienontétéidentifiésdanslediagnosticpourles4spécialitéslesplusmobiliséesàsavoirOphtalmologue,Dentiste,pédiatre,gynécologue(Cf-Cartesisochrones);

ü L’évolutionprobabledelademanded’actesliéeàladémographie(analyseterritorialisée);

ü Lespostespouvantmettreendangerlemaintiend’unservice(maternité,…).

Anoterquelagynécologieprésentenotammentdesenjeuximportantspour

connecterl’offreauxbesoins

Entermesderépartitiongéographique,ladynamiquededépartenretraiteserait

l’occasion de rééquilibrer l’offre en maîtrisant mieux la tendance à la

concentrationdespraticiensspécialistesdans lesagglomérations.Lescapacités

d’actionrestentnéanmoinsréduitesàcetégard.

Ils’agiranotamment:

ü D’identifier lesbassinsdevie rurauxdominésparunpôledeservicesintermédiaire représentant une zone de patientèle suffisante pouraccueillirunouplusieurspraticiensspécialistes;

ü De soutenir l’installation de médecins spécialistes au sein des pôlesrepérésetdeshôpitauxexistants.

Pourcefaire,pourrontêtremobilisés lesoutils,actionsetdispositifsprésentés

danslaficheaction4.

• Demobiliser et faire connaître les dispositifs prévus dans la nouvelle

conventiondel’assurancemaladie2016-2021:

- Contrattypenationald’aideàl’installationdesmédecins(CAIM)

:50000€en2foissis’installedansleszonessous-dotéesavec

contraintedeparticiperaudispositifdePDSetrester5ans.

Pilotedel’action:ARS/Etat


61

- Contrat de stabilisation et de coordination pour lesmédecins

(COSCOM) : praticiens installés dans les déserts médicaux

touchentalors5000eurosparan,pourtroisans«renouvelable

partacitereconduction»

- Contratdetransitionpourlesmédecin(COTRAM):praticiensde

plus de 60 ans qui envisagent leur retraite. Pendant trois ans

renouvelablesunefois,ilspeuventtoucherjusqu’à20000euros

annuel pour encadrer un confrère de moins de 50 ans qui

s’installedanslecabinet.

- Contratdesolidaritéterritorialemédecin(CSTM):lespraticiens

quisontinstallésdansleszonesnontenduesquiprennentdes

consultationsdans leszonessous-dotéesreçoiventuneaideà

l’activitécorrespondantà10%deshonoraires touchésdans la

zonesous-dotéeoùilexercerait(danslalimitede20000euros

annuel).

• Envisager le recours à des renfortsmédicaux : pour les territoires nepouvantpasinstallerdemédecins(tropfaibledensité…)ilestpossibled’envisager le recourt à un « renfort médical ». Ce sont desprofessionnels qui acceptent une journée par semaine d’aller sur unterritoireendéficit. Pour ce faire, leContratdeSolidaritéTerritorialeMédecin (CSTM)pourra êtremobilisé. Il vise à inciter lesmédecins àexerceraumoins10joursparandansunezonefragile.

• A noter que pour les gynécologues, l'évolution du périmètre

d'interventiondessages-femmesentermesd'actesestuneopportunité

quidoitpermettred'augmenterlescapacitésderéponsesauxbesoins.

Ilseraimportantdelafaireconnaître.

• Expérimenter les dispositifs de télémédecine en s’appuyant sur le

réseau des EHPAD et des MSP. Plusieurs expérimentations de la

télémédecineontétémiseenplacedansledépartement,pourlimiter

les déplacements inutiles de personnes âgées résidentes en EHPAD.

Elles invitent à imaginer des dispositifs plus légers en termes de

fonctionnement comme en termes d’investissement.

L’accompagnement en fin de vie et le retour à domicile est une

thématique prioritaire pour tester des dispositifs expérimentaux de

télémédecine.Danslecadredudéploiementdelatélémédecine,l’ARS

pourra accompagner le projet et proposer un appui du fonds

d’interventionrégional.


62


L’Etat ARScoordonnel’ensembledesactions,identifielesterritoiresfragilesausensdu

SRSetmènelarévisiondelaPDSAàl’échellerégionale

Ledépartement Participeàl’identificationdesterritoiresfragiles

LesEPCIetlescommunes -Porteursdeprojetsoud’initiativestelsquelesdispositifsdetélémédecineoules

renfortsmédicaux

Lesopérateursdeservice CPAMpourlacommunicationetlamobilisationdesdispositifsCNAM

Enassociationavecl’ordredesmédecinsetl’URPS


mobilisables




maladie.

FinancementsdedroitscommunDépartementetRégion

INDICATEURSDESUIVI

1.PDSArenégociée

2.Plandeconsultationsavancées:formalisation,miseenœuvre(nombredeconsultationsavancées)

3.Nombredeprojetstélémédecine/nombrededispositifsopérationnels

4.EvolutiondunombrededispositifsCNAMmobilisés.


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action6.1«Revoirlaterritorialisationetlecahierdes

chargesdelaPDSA»

Action6.2«Organiseruneoffredeconsultation

délocaliséedansleszoneséloignées»


63

Ü ORIENTATION C – OPTIMISER ET DIVERSIFIER L’OFFRE DE MOBILITES

INTERURBAINESETRURALESACTION7–FIABILISERETOPTIMISERL’OFFREDETRANSPORTENCOMMUNEXISTANTE

Rappeldesconstats

LaloiNouvelleorganisationterritorialedelaRépubliquedéfinitlaRégioncomme

lechefde filede l’intermodalitédesservicesdetransportdesvoyageurset lui

donne compétence pour les transports interurbains et scolaires. La loi de

modernisationde l’actionpublique territorialeetd’affirmationdesmétropoles

(MAPTAM)instaurepoursapartunschémarégionaldel’intermodalitéquisera

intégréaufuturSTRADDET.D’aprèscetteloi,lesEPCIcompétentesenmatièrede

transportdeviennentautoritésorganisatricesde lamobilité (AOM)etnonplus

destransports ;cepassageprendencompte ledéveloppementde l’usagedes

vélos,l’autopartageetlecovoiturage.Lecontextedetransfertdecompétences

départementalesenmatièredetransportversl’échelonrégionaletd’extension

duchampd’interventiondesAOMrenforcelanécessitéd’unegouvernancemulti-

échelle.

L’offredetransportsencommunsur ledépartementdesPyrénées-Atlantiques

présentelescaractéristiquessuivantes:

- Le transport interurbain : Avec 16 lignes régulières, 7 sur réservation et 180

communes desservies, le réseau départemental est relativement dense. Une

refonteduréseauaétéeffectuéeen2013aveclamiseenplaced’unetarification

uniqueà2€,accompagnéed’unefortecampagnedecommunication.Cesactions

ontpermisunehausseconséquentedelafréquentationde400000voyages/an

à660000voyages commerciauxen2016.Enmatièrede transport scolaire, le

Département organise le transport des primaires, collèges et lycées avec 600

circuitspour3500arrêts :unréseauquicouvre l’intégralitédescommunesdu

département.

- L’offre des EPCI a une vocation locale. Les 3 anciennes agglomérations (EPCI

2016)duterritoireoffrentundispositifdetransporturbain:l’AgglomérationSud

paysBasque,l’agglomérationdelaCôteBasqueetl’agglomérationPau-Pyrénées.

Deplus,5EPCI(2016)ontmisenplaceundispositifTADetdeuxterritoiressont

encoursderéflexion:Luy-de-BéarnetErrobi.

-L’offredelaSNCFestrelativementdenseavecdeuxétoilesferroviaire(Bayonne

etPau),cinqlignesTERettroislignesroutières.Deuxsecteurssontenrevanche

éloignésdel’offredetransportSNCF:leNorddesbassinsdeviedeGarlinetde

LembeyeetleSuddubassindeviedeMauléonLicharre.Lesattentesconcernant

l’améliorationdelarégularitédesTERsontimportantes.

Ainsi,ledépartementdesPyrénéesAtlantiquesdisposed’uneoffredetransport

encommunétoffée,quicouvreglobalementbien leterritoire.Encumulant les

offres de transport il apparaît qu’une partie limitée du territoire se retrouve

dépourvued’offredetransportcollectif(dansuntriangleforméparCambo-les-

Bains/Saint-PalaisetOssès).Néanmoins,plusieursenjeuxd’améliorationsontà

noter:

Pilote(s)

Larégionpilotel’actionautitredesacompétencetransport

Partenaire(s)

EPCIetDépartementpourlesactions

touchantauxmobilités


64

-AméliorerlaponctualitédesTERafind’encouragerlereportmodaldestrajets

domicile/travail.

- Promouvoir et optimiser les réseaux existants (meilleure interconnexion

physiqueethoraire,simplificationdelabillettiqueetdesusages):lestransports

encommunsontjugéspeuutilesparplusde40%desrépondantsàl’enquête.Il

existe ainsi une marge de progression en termes d’usagers des transports

interurbains.

Danslecontextedutransfertdelacompétencetransport,lesinitiativesprévues

au titre de cette fiche action, relèvent prioritairement d’actions à conduire à

l’échelle régionale, dans le cadre d’une action coordonnée avec le Conseil

régional,laSNCFetlesautoritésorganisatricesdetransporturbain.


encompte

SRADDET



7.1:FiabiliserlesdessertesdesTERstratégiques:

Les difficultés de production de certaines lignes (signalisation, voie unique,

mouvementssociaux...)affaiblissentlaconfiancedesusagersdanslafiabilitédes

TER.

CelaconcernenotammentleslignesBayonne–Toulouse(82%detrainsàl’heure)

etBordeaux–Hendaye(88%)oùilestattenduunniveaudeperformancesuffisant

(absence de ralentissement et de limitations temporaires ou permanentes). A

noter que des investissements sont prévus au CPER 2015-2020 sur la ligne

Bordeaux-Hendaye(créationd’IPCS).

Or,cesproblèmesdefiabilitéentrainentdesreportsdechargeimportantversles

mobilités individuelles, qui elles même impliquent des phénomènes

d’engorgementroutierautourdesprincipalesagglomérations.

Dans ce cadre, il apparait important d’engager différentes actions et/ou

réflexions:

• Améliorer les horaires qui correspondent aux besoins domicile-

travail/études(lignes61,63…);

• AgirsurlaponctualitédesTER:améliorerlestauxderégularité;

• Permettre une pérennité des infrastructures ferroviaires à moyen et

longterme.


Actions transversales concernantl’ensembleduDépartement


65

7.2:Optimiser l’interconnexionet l’intermodalitéde l’offredetransportencommun:

Ils’agitici,enlienavecletransfertdecompétencesàlaRégionde:

- continuer à travailler sur l’intermodalité (interconnexion des lignes, horaires,

airesdecovoiturage…).

- structurer et hiérarchiser l’offre en vue d’optimiser son utilisation dans une

recherchedecouverturedesterritoiresisolés.

A-Assurerlacomplémentaritéetl’interconnexiondesdifférentesoffresàtravers

unmaillagedepôlesmultimodaux:

Si les principales lignes de transport en commun sont relativement bien

connectées, une dynamique de développement de l’intermodalité via

l’aménagement de Pôles d’Echanges Multimodaux (PEM) a été amorcée :

L’aménagement de pôles multimodaux est en cours sur Pau et à venir sur la

nouvelle gare prévue à Lescar. Dans la communauté de communes de Lacq-

Orthez, le pôle intermodal d’Artix permet de connecter le TAD, les transports

interurbains,lecovoiturageetletrain.CeluidePuyoôestprévudanslecadredu

contratd’axe.

Cette action est importante à l’échelle de ce plan d’action puisqu’elle doit

permettredeconnecterlesdifférentesoffresetmodesdetransport(piéton,vélo,

voiture, bus, ferroviaire, covoiturage…) afin d’optimiser le recours à l’offre de

transport en commun et de réduire les temps de trajets. Ces aménagements

permettenteneffetlerapprochementdesmodesdetransportferrés,routierset

doux (gare, stations de bus, parkings relais, etc.) et peuvent faciliter le report

modaldelavoitureindividuelleversdesmodesdetransportscollectifs.

EnlienavecletransfertdecompétenceàlaRégion,ils’agiradoncdecontinuerà

travailler sur l’intermodalité (interconnexion des lignes, horaires, aires de

covoiturage…).Pourcefaire,unmaillagedépartementaldespôlesmultimodaux

àdifférentsniveaux(intégrantlecovoiturage)pourraitêtredéfinitdanslecadre

d’unerevueglobaledel’offredetransport.Uneattentionparticulièredevraêtre

apportéeauxconnexionsinterdépartementalesqueletransfertdelacompétence

auniveaurégionalavocationàaméliorer.

B-Envisagerunerestructurationdecertaineslignesscolairesenlignesrégulières

locales:

Ils’agiraitcetteactiondanslecadredelarevueglobaledel’offredetransporten

commun existante. Ce modèle permettrait d’améliorer significativement la

couverturedecertainsterritoiresetleursconnexionsauxpolaritésprincipalesà

uncoûtmaîtrisé.

C-Veilleraumaintienetau renforcementdumaillagedespôles intermédiaires

danslecadredesréflexionsfuturessurl’évolutionduréseaudetransportrégional:

Danslecadredutransfertdelacompétencetransportàl’échellerégionaleetdes

réflexionsfuturesdanslecadreduSRADDET,Ils’agiranotammentdeveillerau


66

maintiendel’offredetransportsinterurbainssurleterritoireetl’interconnexion

del’ensembledespôlesintermédiairesetsupérieurs.

7.3:Poursuivrelasimplificationdelatarificationetdelabillettique:

Différentesactionsontdéjàétéengagéesencesens,notammenten2013,avec

lamiseenplaced’unemarquedetransport,delatarificationuniqueà2€surle

réseaudépartemental…Maisdesmargesdeprogressionexistentencore.

Ainsi, il s’agitdans lecadredecetteactiondeproposerunetarificationetune

billettiqueharmoniséesaccessiblesàtous.

A-Elargirl’harmonisationdelabillettique:

Parexemple,àcompterdeseptembre2017,l’ensembledesabonnementsIDELIS

serontacceptésàborddescarsduréseauTransports64,permettantauxscolaires

etauxabonnésdevoyagersurlesdeuxréseauxdemanièreillimitéeàdestarifs

particulièrementattractifs.

B-Enlienavecletransfertdecompétences,travailleravecleConseilrégionalàla

miseenplaced’unepolitiquedetarificationharmonisée

C-Veilleraumaintiend’uneoffretarifaireaccessiblepourlespublicsfragiles:

Concernant l’accès des publics les plus fragiles aux transports en commun, il

s’agiranotammentdeveilleraumaintien:

•d’unetarificationsociale,actuellementdéveloppéeparleDépartement(tarifs

réduitspourlesdétenteursdelaCMU,desallocatairesRSA…);

• d’une offre accessible de transports scolaires pour tous, dans le cadre du

transfertdelacompétencetransportàl’échellerégionale.


L’Etat

LaRégion Pilotel’actionautitredesacompétencetransport

FiabiliselesdessertesstratégiquesdesTER(horslignesstructurantes)

SoutienlesprojetsdePEM

Ledépartement Partenaireassociéàl’action

LesEPCIetlescommunes Partenaireassociéàl’action

Lesopérateursdeservices SNCFpartenaireassociéàl’action


67


mobilisables

RégionautitreduTransportàlademande


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action7.1«fiabilisationdesdessertesTER»

Action7.2«Interconnexionetintermodalité»

Action7.3«simplificationtarificationetbillettique»


68

ACTION8–PROMOUVOIRUNEOFFREDEMOBILITEPARTAGEEDANSLESZONESELOIGNEESDESTEC

Rappeldesconstats

L’offredetransportsencommuncouvredansl’ensemblebienleterritoire.Pour

autant,ellenerépondpasàl’ensembledesbesoinsdemobilité.Eneffet,si les

retours d’expériences montrent la présence d’une réelle plus-value pour les

usagers de disposer d’une offre de mobilité structurée, ils montrent aussi la

nécessitétantdupointdevuedel’usagersquedelacollectivité,dedéployerdes

services«àlacarte»adaptésauxbesoinslocaux,notammentdanslesterritoires

ruraux.

Lesfragilitéssuivantesontétéidentifiéesdanslecadredudiagnostic:

-UneoffreplusdiffusedansletriangleforméparCambo-les-Bains/Saint-Palais

etOssès;

-Uneoffremoinsadaptéehorsfluxpendulaires;

- Des connexions plus difficiles entre petites communes à l’écart des grands

itinérairesdeflux.

Ledéveloppementdel’offredetransportencommunneseraitpasuneréponse

efficientepourrésorbercesdifférentesfragilités.Ainsi,laréflexiondoitportersur

lespossibilitésdedéploiementd’offredemobilitéalternatives,complémentaires

àl’offredeTECexistante.

Cetteoffrealternativebénéficieraitenprioritéàquatretypesdepublicscibles:

les jeunes, lespersonnesendifficultéséconomiqueset sociales, lespersonnes

âgéeset/ouàmobilitéréduite.

Afin de répondre à ces besoins, différents types d’offres de mobilité

complémentairesontétéousontencoursdedéploiementpar lescollectivités

locales.Lesdispositifsprésentésicin’ontpasvocationàtraiterl’exhaustivitéde

l’offreexistantemaisdeprésenterladiversitédessolutionsmobilisées.

LedépartementdesPyrénées-AtlantiquesdénombredesservicesdeTransportà

laDemandeciblantdifférentspublics:

-TADMobilacq:Sonobjectifestderapprocherlescentresbourgsetservicesde

lapopulation.Ils’agitd’unservicetoutpublic(transportadresseàadressepour

lespersonnesde+de70ansetpersonnesàmobilitéréduite),utiliséà56%par

despersonnesâgéesouàmobilitéréduiteavecuntarifde2€partrajet.

-TADdelaValléed’Asp:Ceterritoirefaitpartiedesterritoiresretenuscomme

TEAMM(Territoiresd’Expérimentationd’ActionsdeMobilitéInnovantesenzone

deMontagne). A ce titre, différentes actions ont étémises enœuvre afin de

renforcerl’offredemobilitépouraccéderauxservices.UnservicedeTADviaune

navette régulière (bus mutualisé avec le transport scolaire) établissant une

connexionhebdomadaireentrelaValléed’AspetBedous.Unguidedelamobilité

et des services indiquant les horaires des services et lesmodes de transports

possiblesaétéréalisé.Desvéhiculesetvélosélectriquesontétéacquis.

Ledépartementdéveloppeégalementdespratiquesdecovoiturage.Leterritoire

estaujourd’huimaillépar18airesdeco-voiturageenserviceet lavalorisation

Pilote(s)

LaRégion

LeDépartement

LesEPCI


69

d’une trentaine de parcs de stationnement dédiés au covoiturage est

programmée.

Enfin,latendanceactuelleau«toutvoiture»doitêtreréinterrogéeauregarddes

objectifs et exigences réglementaires du développement durable et de

l’augmentationprévisibleducoûtdesénergiesfossiles,quivaposeràtermesdes

barrièreséconomiquesàl’accèsauxservicespourlesfoyersvulnérables.Ainsi,le

développementdesliaisonsdoucesrurales,périurbaineseturbaines,connectées

aux réseaux de transport en commun apparaît être l’un des enjeux majeurs

d’améliorationdel’offredetransportencommun.

SilacompétencetransportestdésormaistransféréeauConseilrégional,l’enjeu

delamobilitéenmilieururalrenvoieàdescompétencespartagées:Département

au titre de sa compétence d’insertion et de solidarité territoriale, Etat via le

FNADT,EPCIentantqu’AOM.Ilexisteainsiunenjeudemeilleurecoordination

desfinanceursafindedéployeruneoffredemobilitécomplèteetadaptéeentout

pointduterritoire.


encompte



8.1 : Concevoir des stratégies demobilité à l’échelle des Bassins de Vieet/oudesEPCI:

Ils’agit,notammentenmilieurural,derépondreàdesbesoinsdemobilitéplus

ciblés,tantentermesdepublicsqued’itinérairespardessolutionsalternatives

auxtransportsencommuns.

Pourêtreefficientes, cesdifférentes initiativesdoiventêtremobiliséesdans le

cadred’uneréflexionglobalesurlastratégiedemobilitéàdéployeràl’échelledu

territoire.

• Réaliserundiagnosticdesbesoins:

Ils’agitdansun1ertempsderéaliseruneanalyseglobaledesenjeuxdemobilités

permettantdecroiserunevisionélargie:

-desmobilitésàl’échelleduterritoire;

-despointsfortsetfaiblesdel’offredemobilitéexistante;

-desbesoinsnonrésolus.

Cetteanalysepermettranotammentdedéterminerlepérimètrepertinentpour

l’organisation des mobilités. Ce périmètre doit intégrer le bassin de vie et

d’emploi, à l’intérieur duquel s’organisent une majorité de déplacements

pendulairesdeshabitants.

Publiccible

Lespublicsauxbesoinsdemobilitésplus spécifiques : les jeunes, lespersonnes en difficultéséconomiques et sociales, lespersonnes âgées et / ou àmobilité

réduite


Actions transversales mais en

priorité dans les territoires rurauxmoins couverts par l’offre demobilitéexistante

Actions8.2:lesterritoiresconcernésparunTAD


70

• Définir la stratégie de mobilité et soutenir la mise en placeopérationnelledesprojetsissusdesstratégiesdemobilité:

Ils’agiraensuited’identifieretdedéployerlessolutionsadaptéesauxterritoires

etàleursproblématiques.

Afind’encourager ces efforts, la loi relative à la transitionénergétiquepour la

croissancevertedu18août2015créeunplandedéplacementsspécifiqueaux

territoiresruraux:leplandemobilitérurale.Cenouveaudispositifviseàproposer

surcesterritoiresuneapprocheglobaledelagestiondelamobilitécherchantà

équilibreretàconcilierlesdifférentsmodesdedéplacements.

Ilestproposéquelespartenairesinstitutionnelssoutiennentledéploiementdes

plansdemobilitéruraleetlefinancementdesactionsafférentes.Cettepriorité

devra passer par lamise enplaced’une conventionDépartement-Etat-Région,

associantlesconsulaires,détaillant:

-Lesmodalitésdesoutienàl’ingénieriepourl’élaborationdesplans.Ils’agirade

privilégierdesdiagnostics«flash»,afindefavoriserunemiseenplacerapidedes

actions;

-Uneformalisationprécisedesengagementsdespartenairessurlesmodalitésde

financement de chacune des actions afférentes : TAD, itinéraires cyclables,

plateformesdemobilité, garagesassociatifs,dispositifsde covoiturage, actions

expérimentales;

-Miseenplaced’uncomitédesfinanceurs,afind’analyserdemanièrepartagée

lefinancementdesprojetsproposésets’assurerdelabonne«couverture»des

outilsdefinancement.

8.2:Optimiserl’utilisationdesdispositifsdetransportàlademande:

L’offredeTADcouvrelagrandemajoritédescommunesnondesserviesparun

transporturbain,interurbainouunTER.Deplus,certainsCCASontmisenplace

desservicesdeTAD.

Ils’agitainsiprincipalementd’optimisercesservicesnotammentenélargissantle

champ des bénéficiaires par exemple aux demandeurs d’emploi (certains TAD

s'adressentuniquementauxpersonnesde60ansetplusoupersonneàmobilité

réduite).

Parailleurs,ilsemblenécessairedemettreencohérencelesservicesdeTADavec

lesprincipauxsitesdeprésencedesservicesetnotammentdesMSAP.

8.3 : Renforcer la structuration du réseau d’aires de covoiturage et lapromotiondespratiques:

Enprolongation de la dynamique amorcée par leDépartement relativement à

l’aménagement d’un réseau d’aires de covoiturage, il s’agira de renforcer la

structurationetlavisibilitéduréseau.Eneffet,dansundépartementmaillépar

plusieurs agglomérations et bénéficiant de flux routiers importants, le

développement d’initiatives de covoiturage organisées et promues à l’échelle

départementaleapparaîtêtreunenjeuimportant.

Plusieurstypesd’actionssontàenvisager:


71

• Finaliser le parc de stationnement dédiés au covoiturage (30 airesprogrammées);

• Compléteretaffiner leparcen fonctionde l’évolutiondesbesoinsetpratiques;

• Etudier les potentialités de déploiement d’aires de covoiturage àdifférents niveaux (chaque niveau devant déterminer ledimensionnementdel’aire):

-Principales:verslesagglomérationsprincipalesoupôlessupérieurs,-Secondaires:verslesagglomérationssecondairesoupôlesintermédiaires,-Proximité:verslespôlesdeproximitéjouantlerôledecentralitédominanteàl’échelled’unbassindevieoud’uneintercommunalité)

• Promouvoiretanimerledéveloppementducovoiturage:

- Communication et outils : nom+ logo du dispositif départemental, guide dudéploiementàdestinationdescollectivités,communicationpresse,…;-Ateliersdesensibilisationdanslescollectivités,entreprises,collèges,lycées…;-Animation locale, territoriale,pour stimuler lespratiques,notamment sur lesprincipauxparcoursdomicile-travailidentifiées.);

Ils’agiraenfind’assurerlaconnexionintermodaleduplusgrandnombred’aires

possibles. Ce réseau devra ainsi être intégré dans la vision globale de

l’intermodalitédesoffresdetransportexistantesdéfiniedanslecadreduSchéma

Régionaldel’Intermodalité.

8.4:Soutenirledéploiementdedispositifdecourvoituragebaséesurlessolidaritéslocales:

Ledéploiementducovoituragecibleprioritairementlesactifs.Ainsi,iln’apportera

pasuneréponsesatisfaisanteàl’ensembledespublics(personnesâgées,jeunes,

fragilités sociales…) réunissant en réalité une diversité de besoins et de

problématiques.

Les besoins de mobilité de ces publics ne s’articulent pas toujours avec les

itinérairesethorairesde fluxmassifs.Ainsi, il s’agiraderechercheràmobiliser

d’autres possibilités de transport, parfois hors itinéraires de flux et / ou hors

heuresdepointe.

Dessolutionsdecetypeémergentdepuisquelquesannéesetcertainesvontêtre

expérimentéesparcertainsterritoiresdesPyrénées-Atlantiques.Parexemple,le

dispositifd’autostoporganiséRézoPouceestdéployédepuisle1erjuin2017dans

lavalléed’Asp.

Ainsi,ils’agiradesoutenirledéploiementdedispositifsdecovoituragealternatifs

portéslocalement;


L’Etat -Apportesonsoutienauxplansdemobilitérurale

-Apportesonsoutienauxinitiativeslocalesdanslecadredescontratsderuralité


72

LaRégion -Apportesonsoutienauxplansdemobilitérurale

Ledépartement -Apportesonsoutienauxdémarcheslocalesdemobilitéautitreducovoiturage

-Apportesonsoutienauxinitiativesassociatives

LesEPCIetlescommunes -Développentdesstratégiesouplansdemobilitérurale

-Mettentenœuvredesoffresdemobilitécomplémentaires

-Déploientdesréseauxdeliaisonsdoucesintercommunaux

Lesacteursassociatifs Accompagnentlesmobilitésindividuellesdespersonnesendifficultésociale


mobilisables

Lesstratégiesdemobilitéspeuventêtrefinancéesautitredescontratsderuralité


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action8.1«Stratégiesdemobilité»

Action8.2«OptimisationdesTAD»

Action8.3«Renforcementducovoiturage»

Action8.4«Dispositifsdecourtvoiturage»


73

Ü ORIENTATION D – MAINTENIR ET DIVERSIFIER L’OFFRE DE SERVICE DUQUOTIDIENDANSLESTERRITOIRESFRAGILISESOUENDEPRISE

ACTION9–SOUTENIRLESECOSYSTEMESCOMMERCIAUXDESPETITSPOLESRURAUX

Rappeldesconstats

LedépartementdesPyrénées-Atlantiquescompteplusieursfacteurspositifspourl’accèsetledynamismedescommercesdeproximité:

ü Un maillage important de pôles sur le territoire (supérieurs,intermédiaires,proximitéetgrandeproximité)quipermetunaccèsglobalementrapideauxcommercesdeproximité;

ü Unterritoiredynamiqued’unpointdevueéconomique,avecdesemplois qualifiés et dans certains espaces des revenus médiansélevés, impactant directement la consommation et l’activitécommerciale;

ü Une forte attractivité touristique qui permet de dynamiser les

activités commerciales et les services du quotidien de manièresaisonnière.

Mais des mutations importantes dans les modes de consommation (flux

domicile-travail), développement du e-commerce, concurrence forte avec

lesgrandesetmoyennessurfaces,onttendanceàpénaliseret fragiliser le

commercedeproximitéenparticulierdanslesbourgsruraux.

Lescontraintesetenjeuxdesservicesduquotidienconcernentdespublics

et territoires relativement diffus sur l’ensemble du département des

Pyrénées-Atlantiquesmaiscertainsconcentrentplusdefragilités:

• Centres-bourgs

• Pôlesdeproximité

• Communespéri-urbaines

Lestroisprincipauxenjeuxidentifiéssont:

• Un enjeu de prise en compte des zones de chalandise et de gestion de

l’urbanismecommercialàl’échelleintercommunaleoudubassindevie

• Unenjeuspécifiquedemaintienduderniercommerceaétéidentifiélors

desréunionsterritorialesetdesentretiensdanslecadredudiagnosticdu

SDAASP.Ils’agitégalementd’anticiperlesfermeturesoulesfutursdéparts

àlaretraite.Lesréponsespérennessontdifficilesàapporteretsoulèvent

égalementlaquestiondel’accompagnementlorsdelatransmission-reprise

oulamiseauxnormes.

• Unenjeud’adaptationdelaprésencepostalequidoitêtrecontributiveaumaintiendescommerces.

Pilote(s)

Co-pilotageEPCI

Animation des dispositifs

Département

Partenaires

Chambresconsulaires

Schémasetdocumentsàprendreencompte:

SCoTetdocumentdeplanification


74



9.1:Inciteràladéfinitiondestratégiescommercialesintercommunales:

Définirdesstratégiescommercialesintercommunalesnécessiteenpréalablede

porteruneapprocheglobaleentermesde«panierdeservices»duquotidien.

La loiNOTReprévoitunepossibilitéd’interventiondesEPCIdans la«politique

locale du commerce et le soutien aux activités commerciales d'intérêt

communautaire ». Les collectivités locales sont représentées et jouent un rôle

important dans les commissions départementales d’aménagement commercial

(CDAC).LesélussiégeantàlaCDACsontconsultéssurlesprojetsd’implantations

commerciales.

La capacité à disposer d’une vision globale de l’offre commerciale existante à

l’échelleintercommunaleestunenjeuimportantpourleséluslocaux.

L’undesobjectifsdecetteactionestd’éviterlaconcurrenceentreterritoirespour

attirerlesservicesprivésduquotidien

Lesterritoiresciblespourlamiseenœuvredecetteactionsontnotammentles

EPCitouchésparunaffaiblissementdeleuroffrecommercialeencentre-bourg.

Ledynamismecommerciald’uncentre-villedépenddelacapacitédescollectivités

locales à co-définir avec les professionnels concernés une stratégie globale

incluantladimensionducommerceetdesservices.

Lesétapespréalablesaulancementdel’actionseront:

• Identifier les activités commerciales d’intérêt communautaireprioritairesauregarddelaviequotidienne;

• Repérer, au regard de l’offre existante, les besoins spécifiques duterritoire;

• Évaluerlacapacitédesterritoiresàaccueillirdenouvellesactivitéseuégardauxenjeuxdemaintiendel’équilibrepermettantlapérennitédel’offreexistante(croiserl’offreenprésenceavecleszonesdechalandisedesfuturesactivités);

• Disposer d’une capacité à arbitrer sur les projets d’implantationscommerciales.

L’échelle retenue pour la mise en œuvre des stratégies commerciales

intercommunalesestcelledel’EPCIàminimaetpourraitêtrecelledubassinde

viequisemblepluspertinenteenmatièred’accèsauxservicescourantsetdezone

dechalandise.

Ladéterminationdespôlesstratégiquesdechaquebassindeviepourras’appuyer

sur lesexpertisesduSDAASPenmatièredepôlesdeservices.Cespôlesruraux

peuvent être classifiés comme des pôles de services de proximité et

intermédiaires.Cetteidentificationdespôlesrurauxseracroiséeaveclesbourgs

ruraux d’équilibre des 7 SCoT du département des Pyrénées-Atlantiques.

L’Agenced’UrbanismeAtlantiqueetPyrénées(AUDAP)pourraitréalisercetravail

d’analysecroiséeauniveaudépartementalentreSDAASPetlacompatibilitéavec

lesSCoTvisantàrenforcerlesbourgsd’équilibreetàrenforcerleurcentralité.

Publiccible

EPCI


Action9.1actiontransversale

Actions 9.2 et 9.3 : actionsspécifiques pour les territoires

fragiles


75

LepilotagedecetteactionpourraitêtreassuréparleConseilDépartementaldes

Pyrénées-Atlantiquesassistédel’AUDAP.

Ils’agitde:

• Développer un dispositif de planification territoriale articulé entre leniveaurégional,leniveaudubassindevieetleniveauintercommunalestlemeilleurmoyend’organiserleséquilibresrecherchésenmatièrede tissu commercial et de prendre en compte les principes dudéveloppement durable. Cela suppose que la dimension del’aménagement commercial soit prise en compte dans le schémarégional d'aménagement, dedéveloppementdurable et d'égalité desterritoires(SRADDET)etconfortéedanslesseptschémasdecohérenceterritoriale(SCoT)desPyrénées-Atlantiques.

• Maintenir la dynamique commerciale des pôles ruraux intégrée à

l’échelleintercommunaleetlocale,notammentdanslecadredesPlansLocaux d’Urbanisme intercommunaux et des schémas dedéveloppement économique qui pourront traduire la stratégie localed’aménagementcommercialdontleslevierspourraientêtre:sursoiràtoutedécisiondenouvelleimplantationcommercialedeplusde500m²danslesterritoiresquin’ensontpasencorepourvusaveclapossibilitédeprévoirundélaidemiseenœuvredeunoudeuxans, agir sur lalocalisationetlatypologiedesnouveauxlogements,rénovationurbaineetdel’habitat.Ils’agitdebienmaintenirleséquilibresentrecentreetpériphériedecespôlesruraux.

• Dans le contexte de l’évolution récente des périmètres des EPCI (1er

Janvier2017)d’unepart,etdel’élargissementdeleurscompétences,ils’agira d’apporter aux EPCI souhaitant s’engager sur ce type dedémarche,unsoutientechniquesouslaformed’ingénierieetd’apportfinancier.Latraductiond’unestratégieintercommunaleàl’échelled’unbassindevieenstratégie localed’aménagementà l’échelled’unEPCIestessentielle.Lesateliersdetravailetlediagnosticontfaitressortirlesdifficultéspourcespôlesrurauxoucentres-bourgsd’êtreretenuslorsdesappelsàprojetFISACenraisond’unmanqued’accompagnementaumontagededossiersdecandidature.

9.2:Veilleraumaintiendesservicesstratégiques:

Lemaillage territorial depôles intermédiairesetdeproximitéest favorableau

maintiendesservicesstratégiquesenPyrénées-Atlantiquesmaislesservicesdu

quotidiensouffrentdelaconcurrencedegrandsgroupessituésenpériphériedes

airesurbaines.

La pérennisation et lemaintien de ces services du quotidien passent par une

meilleure connaissance et anticipation des situations critiques (dernier

commerce,départenretraite,miseauxnormesdeslocaux…).

Le dernier commerce d’une commune rurale joue un rôle important, tant en

termecommercialquedemaintienduliensocial.

Le commerce de proximité affiche une capacité plus importante à créer des

emploisquelagrandedistribution.Ilestdoncnécessairedelimiterlacessation


76

d’activitéduderniercommercedeproximitéouledéménagementd’activitéset

deservicesenpériphériedespôlesrurauxoudesvillesmoyennes.

Auregarddesexpertisesmenéesdanslecadredel’élaborationduSDAASP,trois

services ou commerces stratégiques pour le quotidien des habitants des

Pyrénées-Atlantiques ont émergés : les pharmacies, les alimentations et

multiservices et les boulangeries et dans une moindre mesure les stations-

services.Cettelistedeservicesstratégiquesn’estpasexclusivemaisellereflète

lesdifficultésdemaintiend’uneactivitécommercialepourlescentres-bourgset

pôles ruraux. Il s’agiraégalementd’intégrer les commercesnon sédentaireset

notammentleslivraisons,lestournéesetmarchésàcetteanalysestratégique.

L’objectif de cette action est la mobilisation des compétences existantes

permettantdecréerunobservatoireduderniercommercedeproximité,dese

nourrirdesretoursd’expériencedesprojetspiloteslancéparleDépartement,de

s’appuyersurlesoutilsopérationnelsexistantspourfaciliterlamaîtrisepublique

del’immobilierstratégique.

• Créationd’unebasededonnéescartographique(SIG)permettantd’identifier

lescommunesnepossédantplusqu’unoudeuxétablissementsstratégiques.

Ces communes devront faire l’objet d’un suivi prioritaire. Concernant la

thématique des pharmacies, les communes demoins de 2500 habitants ne

disposantplusqued’unepharmacieserontciblées.

Lesétapesdelamiseenœuvredecettebasededonnées:

• Constituerd’ici2018,unebasededonnéesenpartenariataveclesorganismes

consulairescommelachambredesmétiersetdel’artisanat,lesdeuxCCIetles

têtes de réseaux référentes pour chacun des trois services du quotidien

stratégiques, recensant les principales informations clés pour la veille

anticipée :âgeduchefd’entreprise,contacts,évolutionduchiffred’affaires,

étatdeslocauxetnécessitédemiseauxnormes…

• Mettreàjourtousles6moiscettebasededonnéesetprésenterlespointsde

vigilanceréguliersauxélusdesEPCIetcommunesconcernéesmaiségalement

aux partenaires comme le Département et la Région ainsi que les acteurs

mobiliséscommel’ordredespharmaciensetlessyndicatsprofessionnelsdela

boulangerieoudesstations-services.

Lachambredesmétiersetdel’artisanatpourraitpilotercedispositifàl’échelle

départementale et ainsi se coordonner et échanger avec le dispositif de veille

territorialeetentreprisesdelaRégionNouvelleAquitaine(orientation7duSRDEII

axe1)etanticiperlestransmissions/reprisesoulastructurationdesentreprises

(Axes2et3del'orientation5duSRDEII).

Lorsque des communes ou services stratégiques sont identifiés par la base de

données,ils’agirade:

• Lanceruneenquêtetéléphoniqueindividualiséeauprèsdescommerçants

identifiéspar labasededonnées commeen« situation fragile » afinde

qualifierlesprincipalesdifficultésouledépartenretraite;

• Engager un diagnostic commercial lorsque le dernier commerce d’une

communeprésentedespointsd’alertesou lorsque lacessationd’activité


77

dans un délai inférieur à 2 ans et apporter les préconisations pré-

opérationnelles adaptées aux élus locaux : zone de chalandise, marché

potentiel, emprise et évasion commerciales, attractivité de la commune,

opiniondesconsommateurs;

• Déclencherunaccompagnementàlatransmission/repriseouunemaîtrise

publiquedufondsdecommerce.

LescompétencesdesCCIdesPyrénées-Atlantiquespourraientêtremobiliséesà

lademandedescommunesouEPCI.

• Agirsurlecadredevieetlaqualitédel’environnementdescommerces

encentres-bourgpourrenforcerleurattractivité

Les difficultés d’accessibilité (notamment de stationnement et de parcours en

modesdoux),devisibilitéetdequalitédesaménagementsurbainsjouentunrôle

importantdansledélaissementdescentralitésdespôlesrurauxetdescentres-

bourgs.Laperted’attractivitédescentresanciensdecespôleslaisseauxmarges

dudéveloppementéconomiquedespansentiersdesterritoiresruraux.

L’objectifdecetteactionseradecréerlesconditionsd’attractivitéetd’exploitation

dansunenvironnementpropiceauparcoursetàl’expérienced’achats:améliorer

le cadre de vie, améliorer la qualité du stationnement et contribuer à la

«commercialité»despôlesruraux.

Lesétapesdelamiseenœuvredecetteactionseront:

• Diagnostic approfondi sur les raisons de la dévitalisation en matière de

logement,decommercesetdeservices;

• Portagepolitiquefortàl’échellecommunaleetintercommunale,

• Implicationdeshabitantsau traversde laconcertation (expertised’usage).

Les aménagements pensés doivent non seulement allier fonctionnalité et

qualitéducadredevie,maisaussis'appuyersurlamultiplicitédesbesoinset

desusagesdeshabitants.

• Miseenplaced’unpland’actionssurlelongtermeetactualisérégulièrement.

Touslesaspectsdoiventêtrepensés,delamobilitéauxréseaux,delaqualité

desespacespublicsàlamiseauxnormesdescommercesexistants.

Ils’agitde:

• Menerundiagnosticmulticritèrestransversaldelapolaritéconcernée,confié

à des équipes pluridisciplinaires, en mesure de croiser les approches

thématiques suivantes : habitat vacant et rénovationde l’habitat dégradé,

espaces publics et identité patrimoniale, mobilités et stationnement,

approche économique et normative des activités commerciales. Ce travail

devraégalementanalyserlasituationéconomiqueetcommercialeàl’échelle

del’EPCIetdubassindevieafind’étudierlesconcurrencesentrecollectivités,

ledéveloppementdeszonesd’activitésetleszonesdechalandisescroisées

auxbesoinsdelapopulation.Cetravailconcluraenuneprogrammationdes


78

aménagementsnécessaires,desacquisitionsouréhabilitationsdebâtietaux

futures orientations des documents d’urbanisme. Cette étude devra être

lancéeparlesEPCIetàdéfautlescommunesconcernées.

• Créeretmobiliserd’unréseaud’acteurslocauxparl’intermédiaired’ateliers

de travail réellement proactifs dans cette démarche de reconquête et

requalification des pôles ruraux. Le CAUE et les chambres consulaires

pourraient être des partenaires ou pilotes naturels de ces ateliers compte

tenudeleurséchellesd’interventionetdeleurscompétencesrespectives.

• L’atelierdetravailspécifiquesurlesservicesduquotidienamontréqueles

pôlesrurauxsouffrentd’undéficitd’ingénieriesurlelongtermequipourrait

accompagner les dispositifs d’amélioration du cadre de vie et de

revitalisation. L’expériencede lamise enplacedemanager de centre-ville

danslecadredel’AMInationalcentres-bourgssembleportersesfruitsd’un

pointdevueopérationnel.Danslecasdepetitspôlesruraux,laquestiondu

financementdetelspostesetduniveaudetechnicitépoursuivreparexemple

lamaîtrised’œuvred’unchantierd’espacepublicestcomplexe.Enrevanche,

lamutualisationà l’échelled’unEPCId’unchefdeprojet revitalisationdes

pôles d’équilibres ou d’un manager de centres-villes semble souhaitable

lorsquelesenjeuxsontidentifiés.

• Inciteràlamiseenplacedanstouslescentres-bourgsetpetitspôlesruraux

d’une organisation permanente des acteurs publics-privés du commerce

(formejuridiquevariée:association,office,GIE,sociétécoopérative...).

Cette démarche doit conjuguer une stratégie foncière – pour laquelle les

établissements publics fonciers et les sociétés d’économiemixte peuvent être

sollicités, la concertation avec les différents acteurs et la population, la

programmationdel’habitat(PLUi),uneingénierierenforcéeetnaturellementune

approchefinancièredelastratégieglobalederevitalisation.

La démarche expérimentale et partenariale FENICS portée par le Conseil

DépartementaldesPyrénées-Atlantiquesestàlafoisunedémarchederecherche-

actionsurlaréhabilitationdubâtietundispositifd’animationterritorialesurla

revitalisation.Cettedémarcheportesur4sitespilotes:Ustaritz,Tardets,Mauléon

et Bedous. Le suivi et les retours d’expériences de cette démarche seront

intéressantsàcapitaliserpuisàessaimercarcespropositionsserontaxéessurdes

solutions techniques mais également des solutions financières et technico-

juridiques.

• Maîtrisepubliquedel’immobilierstratégiqueenrez-de-chausséeetdes

loyerspardesactionsinnovantes.

La revitalisation économique d’un pôle rural nécessite d’aller au-delà des «

traitementsurbains»(reprisedesespacespublicsetdesfaçadesd’immeubles,

incitation à l’amélioration de l’habitat...) ou bien d’opérations d’animations

commerciales en intervenant de façon active sur la gestion du foncier et de

l’immobiliercommercial.


79

Dansleszonestrèspeudenses(zonedechalandisedemoinsde500habitants),

laviabilitédecemodèleresteàtrouver.Lesdifficultésdeviabilitéauxquellessont

confrontéslescommercesdesterritoirestrèspeudensesnécessitentquetoute

innovation pertinente puisse être expérimentée en termes de statut,

diversification,modalitésdecommercialisation(commandeenligne,livraisonau

domicile,…),d’appropriationlocale,…

L’objectifdecetteactionestdes’appuyersurlesoutilsopérationnelsetfonciers

existants dans le département des Pyrénées-Atlantiques pour maîtriser

l’immobilierstratégiqueet les loyersdesactivitéscommercialesdespetitspôles

rurauxfragiles.

Lesétapesdelamiseenœuvre:

• Utiliser la maîtrise publique de l’immobilier stratégique en rez-de-

chaussée en dernier recours et après avoir mené les actions

précédemment développées : analyse de la situation communale et

intercommunale en matière d’activités commerciales / avoir une

stratégie de revitalisation du centre-bourg ou du pôle rural àmoyen

termeetuneéquipeopérationnellepourl’accompagner;

• Anticiperlebesoindemaîtrisepubliqueensignantdesconventionsavec

lespartenairesouopérateurs futurs telsque lesEPFLPaysBasqueet

BéarnPyrénéesoulaSEPAparexemple;

• Expérimenteretinnoverdanslesréponsesopérationnellesàmettreen

œuvreenassociant lesopérateursprivés (y comprisdémarchagedes

enseignes). Il s’agit de soutenir la création d’activités (« ruches » de

producteurs, épiceries coopératives, cafés, hébergements,

multiservices,groupementsd’achats…)làoùlesecteurmarchandn’est

pasviable.

Ils’agitde:

• Mettre en place le droit de préemption sur les commerces avec

possibilité de déléguer ce droit à un établissement public ou un

concessionnaire.Leconseilmunicipalpeutainsidélimiterunpérimètre

de sauvegarde du commerce d’artisanat de proximité au sein duquel

tout vendeur de fonds de commerce devra faire une déclaration

préalable à la mairie. La commune dispose alors de deux mois pour

préempter et se porter acquéreuse du fonds de commerce.

Conformémentàl'articleL214-2ducodedel'urbanisme,lacommune

doit,dansundélaidedeuxans(troisansencasdelocation-gérance),

rétrocéder le fonds ou le bail à une entreprise, avec pour objectif

d'assurerladiversitécommercialeouartisanaledupérimètreconcerné.

• Mobiliser les acteurs locaux type SEM, EPFL pour établir la stratégie

foncièrecommercialelaplusadaptéeauxenjeuxdelacollectivité.Ces

partenairesopérationnelsontdéveloppédepuisunequinzained’années

des compétences d’intervention techniques et opérationnelles en

matièredecommerce.Laduréedeportagedecesopérationspeutêtre


80

trèsvariable,lapropriétéestsouventtrèsmorceléeetcesopérateurs

sont en capacité de porter sur un temps long tout enmaîtrisant les

annuitésdeportagepourlescollectivitéslocales.

• En fonction des besoins / capacités financières et techniques de la

collectivité, porter une démarche opérationnelle graduée : aides à

l’immobilierd’entreprisesparl’intermédiairedel’EPCI(selonsonchamp

de compétences) type crédit-bail, location-vente ou avances

remboursables…/conventionnementaveclespropriétairesdemursou

de baux commerciaux pour faciliter le maintien d’une activité

commerciale / Intervention pour acquisitions de locaux ou de baux

commerciaux ciblés afin de déclencher un effet levier sur le centre-

bourg.

• Innover dans les cas d’implantation de nouveaux commerces ou

activitésdanslespetitspôlesruraux.Ils’agitd’utiliser lelevierfoncier

commercial pour favoriser le développement de pépinières de

commercestypecouveusesdecommerces,boutiqueàl’essai.Cenouvel

urbanismecommercialplustransitoire,plussouplepeutpermettrede

tester des activités nouvelles, demutualiser des locaux commerciaux

avecdesespacesdetravailencommun.Cemodèle innovantpourrait

intégrerunediversificationdesprestationsassociant servicepublicet

privé.

9.3 : Expérimenter de nouveaux modèles économiques de commercesadaptésauxzonespeudenses:

Le dernier commerce d’une commune rurale ou d’un quartier joue un rôle

important, tant en terme commercial que demaintien du lien social. Dans les

zonestrèspeudenses(zonedechalandisedemoinsde500habitants),laviabilité

de ce modèle reste à trouver. Les difficultés de viabilité auxquelles sont

confrontéslescommercesdesterritoirestrèspeudensesnécessitentquetoute

innovation pertinente puisse être expérimentée en termes de statut,

diversification,modalitésdecommercialisation(commandeenligne,livraisonau

domicile,…),d’appropriationlocale,…

La présence de nombreux pôles de services et de centres bourgs sur le

départementdesPyrénées-Atlantiquespermetunecouvertureterritorialedense

encommercesdeproximité:moinsde7%delapopulationsesitueàplusde7

minutesd’uneboulangerieoud’unealimentation.Cettecouvertureterritoriale

est de plus complétée par le déploiement d’un réseau de commerces multi-

services. Le département des Pyrénées-Atlantiques compte environ 16

commercesmulti-servicesaidésprincipalementdansunelogiquedemaintien.

Pour autant, la création d’un commerce nécessite une zone de chalandise

minimalepourassurersapérennité.Celapeutexpliquerquedanscertaineszones

de faibles densités (bassin de vie de Saint-Palais, de Sauveterre-de-Béarn ou

encorel’EstdubassindeviedePausurlaCommunautédeCommunesdeMorlaàs

LembeyeOusseGabas),plusieurscommunessoientsituéesentre7et15minutes.


81

En l’absence du potentiel d’habitants, la création de commerces ruraux est

déconseillée,laprioritépourlemaintiend’uneoffredeservicesdeproximitésera

accordée aux pôles ruraux et centres-bourgs, l’expérimentation de nouveaux

modèles portera sur des zones de chalandise oudes territoires de très faibles

densités.

• Mainteniruneoffredeservicesdeproximité Ils’agiraitd’undispositif

d’aideaumaintiendecommercespar ladiversificationde l’offreet la

transformation en pointsmulti-services pour dynamiser le commerce

existant dans les communes rurales demoins de 3000 habitants par

exemple.L’objectifseralacréationd’unréseauetd’actionsmutualisées,

ainsi qued’uneétudedemarchéet conseil pour la diversificationde

l’offreducommerce.Lesactionsdesoutienmenéesparledépartement

desPyrénées-Atlantiquespourlemaintiendecommercesmulti-services

(16)pourraientêtrecoupléesàl’interventiondeschambresconsulaires

pourleconseilsurletypedediversificationetuneétudedemarché.

Cetteactionpeutégalements’entendreausensd’unaccompagnementdans

lamodernisation,lamiseauxnormesoulapréparationd’unetransmission.

Cetaccompagnementpourraitêtre réaliségrâceàunsuivianticipé,ense

rapprochant des gérants et en lien avec les chambres consulaires.

L'implicationdes chambres consulaires peut à la fois renforcer lamise en

réseaudesorganisationscommercialesetlesfairebénéficierd’uneexpertise

individualisée en matière de développement commercial. Par ailleurs, les

fédérations professionnelles constituent aussi un relais important d’une

stratégiededéveloppementducommercecarbienqu’ellessoientd’abordle

relaisdeleursmembresvis-à-visdespouvoirspublics,ellesconstituentune

forced’analyseetdepropositionsauniveaunational,

• Soutenir l’expérimentation de nouveauxmodèles demultiservices en

milieurural,Ils’agitdesoutenirlacréationd’activitéssurleprincipede

«ruches»deproducteurs,multiservices,groupementsd’achatslàoùle

secteur marchand « classique » atteint les limites de la rentabilité :

communedemoinsde1000habitantsdansunbassindevietrèspeu

dense.Denouveauxmodèlesdemultiservices, viables au seinde ces

zones peu denses peuvent permettre demaintenir voir de créer une

offre commerciale pour des zones de chalandises inférieures à 1000

habitants.Ils’agiradecontinuerlesexpérimentationsencoursafinde

trouverlebonmodèle.L’undesmodèlesàsoutenirpourraitêtrecelui

del’économiesolidaireetsocialedontlaformedegestionpeutvarier

del’associationàlasociétécoopératived’intérêtcollectif.


82


L’Etat

LeDépartement AnimationdesactionsparleDépartementetsoutienàl’ingénierie

LesEPCIetlescommunes Pilotagedesactionspar laCommunautéd’AgglomérationduPays-Basqueetdu

SyndicatMixteduGrandPau(voireduPaysduBéarn)

Co-pilotage des EPCI de la mise en œuvre des stratégies commerciales

intercommunales

Participentàlagouvernancedudispositif

Sedotentdestratégiescommerciales(facultatives)

Contribuentàlaveillesurleurscommercesstratégiques

S’engagentdansdesdémarchesdemaintien/création

Contribuentàl’expérimentationd’unmodèledecommercepublic/privéenzone

trèspeudense

Lesopérateursdeservices CNAMpilotedelaveilledescommercesstratégiquesavecappuidelaCCI

CCI : Appui à la recherche et à la conceptualisation de nouveau modèle

économiquedecommercemulti-services+Appuiàlaprisededécisionstratégique

etéconomique(étudedemarché,outildesuivietdeconjoncture,…)+Appuiàla

miseenœuvrededémarchesproactivesd’anticipationdescessationsd’activités

commerciales

Caissedesdépôts:Apporteunecontributionfinancièresousformedeprêt.

EPFLpeuventaccompagnerlescollectivitésadhérentesdanslamaîtrisedefoncier

etimmobilierstratégiques


mobilisables

L’Etat apporte une contribution financière via le FISAC et le FNADT (si portage

privé),laDETRetleFSIL(siportagepublic).

LaRégionautitredusoutienauxcommercesdeproximité

Le Département au titre de l’ingénierie départementale concernant

l’accompagnement et l’assistance technique + soutien aux opérations de

revitalisation

LesEPCIetcommunesentermesd’investissementspourlacréationdenouveaux

modèlesmultiservices,


83

INDICATEURSDESUIVI

1. Constitution d’une veille sur le dernier commerce stratégique et un réseau de partage et de

capitalisation–d’icifin2018

2.Nombred’expérimentationsrelativesaunouveaumodèleéconomiquedecommercesadaptésenzonespeudenses–d’ici2020

3.Nombredecommercesmaintenusetsoutenusgrâceàladiversificationdel’offre–àl’horizon2020


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action9.1«Inciteràladéfinitiondestratégies

commercialesintercommunales»

Action9.2«Veilleraumaintiendesservices

stratégiques»

Action9.3«Expérimenterdenouveauxmodèles

économiquesdecommercesadaptésauxzonespeu

denses»


84

ACTION10–ADAPTERLAPRESENCEPOSTALECONTRIBUTIVEAUMAINTIENDESCOMMERCES

Rappeldesconstats

En2017,les167pointsdecontactsduréseaupostaldesPyrénées-Atlantiquesse

répartissentdelamanièresuivante:99bureauxdepostes,52agencespostales

et 16 relais postaux. Les 99 bureaux de postes se répartissent de la manière

suivante : 6 MSAP, 5 bureaux de poste tenus par un agent courrier (facteur

guichetier)et88bureauxdepostesclassiques.

Pourrappel,laloipostaledu9février2010,exigequ’unminimumde90%dela

populationaitaccèsàunpointdecontactpostalàmoinsde5kmetàmoinsde

20minutesdetrajetautomobile.

Ainsi,enPyrénées-Atlantiques,lemaillageterritorialestsatisfaisantpuisque93,5

%delapopulationhabiteàmoinsde7minutesd’unpointdecontact.

Le réseaupostaldesPyrénées-Atlantiquesaévoluéversplusdepartenariat (à

travers les relais postes commerçants ou les agences postales

communale/intercommunale).Atitred’exemple,surlescinqdernièresannées8

bureauxdeposteontété transformésenAPC.Eneffet,pourcontribuerà son

maintien,laposteestsoumiseàunerègled’adaptabilité.

LesservicestraditionnelsdeLaPoste,notammentl’activitécourrier/guichetsont

enpertedevitesse:-2%à-5%defréquentationparandepuis10ans.Eneffet,

lesmodalitésd’accèsaux servicespostaux sontenpleinemutation (révolution

numérique)entraînantunebaissedurecoursauxservicestraditionnels(courrier)

vialesguichetsetdoncunepertederentabilité.Uneévolutionenprofondeurdu

service postal est aujourd’hui à l’œuvre et différentes expérimentations sont

menéesafindetesteretdéployerdenouveauxservices(servicesaudomicilevia

lefacteurquiseraéquipéd’unsmartphone,portageaudomicile,…).

Lamutualisationdelaprésencepostaleestl’unedessolutionsmobiliséesafinde

réduirelecoûtdesaprésencesansdiminuersaproximité9.Elleadéjàlargement

étémobilisée dans les Pyrénées-Atlantiques, qui dénombre 41% de points de

présenceduservicepostalportéenpartenariatnotammentavecunemairie(10%

derelaisposteet31%d’agencepostale).Anoterquecertainestransformations

ontétéperçuesparleséluscommeunebaissedequalitédesservices(préludeà

disparition).

La solution de mutualisation « public / privé », auprès de commerçants et

moyennantunedotationmensuelle,n’aencorepeuétémobilisée.Acetitre,le

fonds postal national de péréquation territoriale dont bénéficie la Poste afin

d’assurer sa mission d’aménagement du territoire constitue, lorsqu’il est

mutualisé, un moyen de favoriser le maintien d’autres services. De fait, une

dotation de 1005 € pour une APC par mois et 1132€ pour une APC en ZRR,

ancienneZUSouQuartierPolitiquede laVilleestdévolueà la commune.Une

dotationde317€parrelaispostecommerçantset375€pourunrelaisenZRRou

en quartier politique de la ville et jusqu’à 500€ parmois pour un relais poste

Pilote(s)

LaPoste

Partenaire(s)

EPCI


85

commerçantssituéenESAT.Cesapportspeuventcontribueràrépondreàl’enjeu

demaintiende commercesdeproximitéenmilieu rural évoquédans lesdeux

fichesprécédentes.

Lapostes’estégalementengagéedanslamiseenplacedesMaisonsdeServices

Au Public (MSAP). Sur le Département 6 MSAP ont été labélisées au sein de

bureauxdeposte.LaPosten’apas,àcejour,deprojetd’installationdeMSAPen

2017.Néanmoins,sidesdemandesdecréation,venaientàêtreportéessurdes

sitesquirépondentauxprérequis(24H00d’ouverture,placesuffisante,localoù

l’on peut s’entretenir en toute confidentialité avec les opérateurs, 50 clients

minimum/ jour), laPoste lesétudieraientet lesprésenteraientenCDPPTpour

recueillirl’avisdelacommission.

Pourleservicepostal,l’enjeuserad’accompagnerl’évolutiondesservicespostaux

tout en l’adaptant aux besoins de la population en saisissant les opportunités

offertes par l’obligation de maintien de la présence postale et les nouveaux

servicesdéployésparlaPoste.


encompte:

CDPPT



10.1:Adapterlemodedeprésencepostaleauxbesoinsdesterritoires:

Il s’agit de saisir les opportunités offertes par l’obligation de maintien de la

présence postale (mutualisation, facteur au domicile) tout en l’adaptant aux

besoinsdelapopulation.

• Prolongerladynamiqued’adaptationdutypedeprésencepostaleaux

besoins réels du territoire au regard des trois types de présence

existants : relais poste commerçant, agence postale communale ou

bureau de Poste. Un nouveau type d’organisation du service est

actuellementdéployéparlaPosteaveclefacteurguichetier,assurantla

distribution du courrier pour moitié de sa vacation et ouverture du

guichetpourlerestedelavacation.

Cetteadaptationdevracontinueràintégrerplusieurscritères:

ü Le niveau de mobilisation du service postal à l’échelle du territoireconcerné,

ü L’accessibilité du service pour tous les types de publics : demanière

générale, les relais poste commerçants proposent des amplitudes

horaires supérieures aux bureaux de poste ou agences postales

communales.Ilspermettentainsiàlafoisderendreaccessibleleservice

aux actifs et de soutenir lemaintien d’un commerce via l’attribution

d’unecompensationfinancière.L’agencepostalecommunalepermetau

maired’avoirlamainsurl’organisationduserviceet,danscertainscas,

Publiccible

Toutpublic


Actions transversales mais enpriorité dans les territoires rurauxpluséloignésdelaprésencepostale


86

de pouvoir en adapter les horaires. La mise en place d’un facteur

guichetier dans un bureau de poste en diminue mécaniquement les

horairesd’ouverture.

Néanmoins, la suppression du bureau de poste peut engendrer une perte de

qualitédel’accueildédiéauxclientsduservicepostal.Ils’agitdoncdeprivilégier

le bon mode de présence en fonction des caractéristiques et besoins de la

population.

Il s’agira aussi de promouvoir et rendre accessible l'offre d'accès aux services

postaux à distance en assurant une information auprès du grand public sur le

développementdespossibilitésd’accèsauxservicespostauxenligne.

• Valorisation des initiatives locales de service dans le cadre de lacompétence de la Commission départementale de la présencepostale.

Lacommissiondépartementaledeprésencepostaleterritoriale(CDPPT)estuneinstancedeconcertationentreLaPosteetlesterritoirescomposéedehuitélus. Yparticipentun représentantde l'Étatetun représentantde LaPoste. Elle veille à la bonne application des dispositions du contrat deprésencepostale territoriale signéentre l'État, l'AssociationdesmairesdeFrance et La Poste ainsi que sur les conditions d'évolution de la présencepostaleterritoriale.La valorisation, au sein de cette commission, des initiatives localesintéressantes enmatière demaintien ou de diversification de la présencepostale, optimiserait l’information des élus sur les leviers possibles etfavoriseraitl’essaimagedeprojets.

• Ouvertureauxnouveauxpartenariats:

Despartenariatsavecdesstructuresde l’économiesocialeetsolidaireseraient

envisageables,ilsnesontpasencoreprésentsdansledépartementmaisdansle

cadredumaintiendelaprésencepostale,ils’agirapourlegroupeLaPosted’être

ouvertauxsolutionsinnovantes.

10.2 : Faire de la présence postale, un vecteur du maintien de l’offrecommerciale:

Lesréflexionsmenéesontconfirmélapertinencederéaliser,àl’échelledel’EPCI,

unerevuedesbesoinsdesservicespostauxetdurôlepossibledelaPostedansle

maintienet lerapprochementdesservicesvers ledomicile. Ils’agitdefaireun

diagnosticauniveaulocalafindevoircommentlaprésencedelaPostefixesur

siteetmobileaudomicile,pourraitêtreadaptée/mobiliséeafindecontribuerà

l’accessibilitédesservicesessentiels.

Ils’agiraitdecontinueràfairedelaprésencepostaleunvecteurdumaintiende

l’offre de services de proximité (relais poste commerçants, intégration aux

multiservices) voir d’aller plus loin que ce qui se fait actuellement dans

l’associationdeservicespublicsetprivés.


87

Làaussi,lapromotiondesSCICpourraitêtremiseenavant.

Anoterqu’enRhône-AlpesAuvergne,laRégionprépareundispositifdesoutien

auxpetitscommercesrurauxlabellisésrelais-postecommerçants:participation

auxinvestissementsdemodernisation.

Al’échelledépartementale,ils’agiraitd’inscrirelarevueannuelledesmodalités

deprésencepostaledansl’optiqueplusglobaledumaintiendescommercesde

proximité.

10.3:Déployeruneoffredeserviceaudomicilevialefacteur:

Au-delàdel’évolutiondesmodalitésd’accèsauxservicesexistants,lestournées

desfacteursaudomicileoffrentdemultiplesopportunitésdedéveloppementde

servicescomplémentaires.

Ellespeuventpermettre:

§ D’assurer des livraisons au domicile : produits de 1ère nécessitéenotamment(médicaments,repas,alimentation).Enmatièredeportageoud’interventionaudomicile,cetteanalysenedoitpasêtreexclusiveetdoit intégrer les autres possibilités (aides à domicile notamment, cf.Action4et14);

§ Derendredesservicesàlapersonne:gammedeservices«proxi»audomicile,vigie,aideàl’accèsauxservicesenligne,…AnoterquelaPostedéploieactuellementuneTabletteséniorstrèssimpled’utilisationpourlespersonnesâgéesavecaidedufacteur…

Une convention a été signée avec le conseil départemental des Pyrénées-

AtlantiquespouruneexpérimentationduserviceCOHESIO.Ils’agitd’unservice

deveilleetd’alerteàdomicileauprèsdepersonnesisoléeset/oufragilesselon

unefréquenceprédéfiniededeuxousixjoursparsemaine(dulundiausamedi,

saufjoursfériés)etquelquesoitlelieud’habitation.

Au regard des différents enjeux en présence, il semblerait opportun qu’uneréflexionglobalesoitconduiteentrelescollectivitésetlaPostesurlesprioritésetmodalités d’accès aux services postaux pour les années à venir. Il s’agiraitnotamment d’étudier l’évolution du rôle de la Poste en tant qu’opérateur «intermédiaire », intervenant au domicile, entre les particuliers et les autresopérateursdeservice.


88


L’Etat Contribue,danslecadredelaCDPPTàl’évolutiondesmodalitésdeprésencepostaledansunsoucidecontributionaumaintiendescommercesdeproximité.

LaRégion Contribue,danslecadredelaCDPPTàl’évolutiondesmodalitésdeprésencepostaledansunsoucidecontributionaumaintiendescommercesdeproximité.

Ledépartement Contribue,danslecadredelaCDPPTàl’évolutiondesmodalitésdeprésencepostale

dansunsoucidecontributionaumaintiendescommercesdeproximité.

LesEPCIetlescommunes Contribue,danslecadredelaCDPPTàl’évolutiondesmodalitésdeprésencepostale

dansunsoucidecontributionaumaintiendescommercesdeproximité.

LaPoste Adaptesaprésenceauxbesoinsdesusagers

Inscrit l’adaptation de sa présence dans un souci de contribution au maintien des

commercesdeproximité


LaPosteautitreduFondsdepéréquation.

Lescollectivitésdanslecadredudéploiementd’uneoffreaudomicilevialaPoste.

INDICATEURSDESUIVI

1. 100%desévolutionsdestypesdeprésencepostaleco-définisaveclemaireconcernéenamontde

laCDPPT2. Nombre de commerces de proximité ou d’expérimentation soutenus dans le cadre d’un

partenariataveclaPoste:Aumoins30%desévolutionsenregistréessurlapériode

3. Déploiementd’uneoffredeserviceaudomicile«intermédiaire»pour25%desterritoiresfragiles

ouendéprise


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action10.1«Adapterlemodedeprésencepostale

auxbesoinsdesterritoires»

Action10.2«Fairedelaprésencepostale,unvecteurdumaintiendel’offrecommerciale»

Action10.3«Déployeruneoffredeserviceaudomicilevialefacteur»


89

Ü ORIENTATION E – AMELIORER LA COUVERTURE ET LES USAGES DU

NUMERIQUEACTION11–ACCOMPAGNERLEDEPLOIEMENTDUTHDSURL’ENSEMBLEDUTERRITOIRED’ICI2022

Rappeldesconstats

Les enjeux associés au développement des technologies de l’information et de la

communication(TIC)sontmajeursdansl’accèsàl’informationetauxservices.

Notamment, internet est amené à devenir le principal média donnant accès aux

services au public pouvant faire l’objet d’une dématérialisation. De nombreux

opérateurs, notammentnationaux (CAF, CPAM,MSA, Pôle Emploi,…), privilégient

aujourd’huiunestratégied’optimisationdeleurprésenceterritorialeenremplaçant

progressivement leurs points de présence physique par un réseau de présence

numériqueouenpartenariatavecd’autresopérateursproposantunaccueilde1er

niveauvial’outilnumérique.

Plusglobalement,en lienavec ledéveloppementexponentieldesusages, internet

devientunenjeud’aménagementduterritoireviasacapacitéàmaintenirouattirer

de nouvelles populations et activités. Il fait partie des critères d’implantation

prioritaires étudiés par les entreprises, acteurs économiques indépendants,

télétravailleursouparticulierssouhaitants’implantersurunterritoire.

Ainsi,leseuilplancherentermesdeniveaudeconnectivité,aujourd’huisituéentre2

et4mégabitsparseconde(mbpsoumbits/s)necessed’augmenteretlesniveaux

offertsparleTrèsHautDébit(THD)devientunnouveaustandardetsonaccessibilité.

Enmatièred’accessibilitéinternet,ledépartementdesPyrénées-Atlantiquesaétéundesterritoiresavant-gardistesdanslamiseenplacederéseauxpublicsdetélécomshautdébitettrèshautdébit:•2003:LeDépartementcréesonServicePublicd’infrastructuresdetélécommunicationsetlancesaprocéduredeDSPconcessive+réseauFttH,PauBroadbandCountry(PBC,1erRIPfrançaisFttH)pourlacommunautéd’agglomérationdePau.•2004:LeDépartementsignelecontratdeDSPavecLDCollectivités,IRIS64estlepremierprojetfrançaiscertifiéServiced’IntérêtEconomiqueGénéral(SIEG).•Fin2007:LeDépartementdéploieparl’intermédiaired’uneDSPunréseauWimax,NET64,pourcouvrirleszonesblanches.LeSchémaDirecteurTerritoriald’AménagementNumérique(SDTAN)aétéadoptéennovembre2013,puisactualiséennovembre2016afindeproposerunplanplusambitieuxpourlesterritoiressituésendehorsdeszonesd’initiativeetavancerverslaphaseopérationnelle.

LeDépartement,grâcenotammentàson initiativedeRIPdepremièregénération,

IRIS64,disposeaujourd'huid'unbonniveaudeservicessursonterritoire,mêmes’il

resteencoredesdisparitéssuivantslesdifférentsterritoires.

• 45%des logementsbénéficientdeladessertedeserviced’accès internet

TrèsHautDébit(30Mbit/setplus)en2015,

• 89%deslocauxquisontéligiblesàuneoffreInternetdedébitsupérieurà3

Mbit/s,

Pilote(s)

Département


90

• Comblementd’unegrandepartiedeszonesblanchesdudépartementgrâce

au Wimax via le réseau NET64 mais certaines zones restent encore

inéligiblesàtouteoffreinternetvulescontraintesgéographiquestellesque

l’isolementdecertainslocauxetlaprésencedechaînesmontagneuses.

Le plan départemental (SDTAN) porte l’objectif de déploiement de la fibre sur

l’ensembleduterritoire,àl’horizon2027.

Le cadre national légal du déploiement du TrèsHautDébitmis en place en 2010

réserve l’équipement et l’exploitation des territoires denses, donc rentables,

exclusivementauxopérateursprivés.

Concernantleraccordementetledéploiementdelafibre,2zonessedistinguentdans

ledépartementdesPyrénées-Atlantiques:

• Lazoned’initiativeprivée(zoneAMIIouzoneconventionnée)quiconcerne

lescommunespourlesquellesilexisteunprojetdedéploiementFttHpar

lesopérateursprivés:sontconcernéesl’AgglomérationCôteBasque-Adour

ainsiquelescommunesdeSaint-Jean-de-Luzetd'Hendaye,

• Lazoned'initiativepubliqueconstituéepar"lereste"duterritoire.

La communauté d’Agglomération Pau-Pyrénées (CAPP) est dans une situation

particulièrecarellealancédès2003uneinitiativepubliquepourlacouvertured’une

partiedesonterritoireenfibreàl’abonné(FttH)


prendreencompte:

SDTAN/SDUN/SCORAN


91



11.1:Couvrir100%duterritoireenFttH(fibrejusqu’àl’abonné)d’ici2028:

Concernant les territoires de la zone d’initiative publique, la desserte en fibre

optiqueà100%desprises(particuliers,entreprises,servicespublics)estprévusur

10ans.Celasetraduiraparlaposed’unlinéairedel’ordrede14374kmdecâbles

optiques.Lecoûtbrutd’investissementestestiméà402M€(coûtdeladesserte

etcollectehorsraccordementusager).

L’undesobjectifsest la réutilisationdes infrastructuresexistantesmobilisables

pourleréseaudedistributioncommepourleréseaudetransport.

Lesprincipalesétapespourpréparercedéploiementontété:

• L’évaluationdudéploiementsurlazoned’initiativepublique

• Laqualificationdel’habitatisolésoit37176locaux

• L’évaluationdescoûtsrelatifsaudéploiement

Concernantledéploiementenzoned’initiativeprivée(7communespour29%des

prisesdudépartement),dans le cadrede l’AMIIOrangeest l’opérateurprimo-

investisseur.ConformémentaucalendrierdedépliementFttHdel’AMII,100%des

logements seront adressables sous 5 ans et 100% des logements seront

raccordablesaucoursdes2annéessuivantes.

Ledéploiement100%FttHseraréaliséen2phases:

• Phase1-2018-2022:ambitionforted’atteindre90%decouvertureFttH

(zoned’initiativeprivéecomprise)sous5ans, toutenrecherchantun

niveaudecouvertureéquilibrésurchacundesEPCI.Soit laréalisation

d’aumoins50%delapopulationdechaqueintercommunalité.

• Phase2-2023-2027:réalisationdelacomplétudeduréseauàtrèshaut

débitsousréserved’unsoutiendel’Europe,del’EtatetdelaRégion.

Publiccible

Toutpublic


Département


92

11.2:IdentifierdesterritoiresprioritairespourleraccordementFttE(2018-2022)etlamontéeendébitFttNauregarddeleuraccèsauxservices(2017-2019):

MontéeendébitFttN:2017-2019

LeDépartementdesPyrénées-Atlantiquesa choisi de compléter laphase1de

desserteFttHparunemontéeendébitvia l’installationd’armoirePRMsurdes

sous-répartiteursainsiquel’opticalisationdeNRAàcejourcollectésencuivre.

Ledéploiementdemontéeendébitvial'offrePRMconcernedeszonesn’étant

pasintégrésdansledéploiementduréseauFttHenphase1.Lebutestd’assurer

une équité territoriale en termes de haut débit. Cette action complémentaire

comprendra 31montées en débit via l’offre PRM et 9 opticalisations de NRA

durantlaphase1.

Cedéploiementpermettralamontéeendébitde8302locaux(cfcarteci-après)

LeraccordementFttEdessitesprioritaires(phase1):2018-2022

Leprogrammedépartementalprévoituneenvelopped’investissementde5M€

pourraccorderdessitesprioritairesencomplémentdessitesdéjàraccordésdans

lecadreduRIP1.

L'analysedessitesàraccorderenFttEestencoursd’étudeenconcertationavec

lesEPCIetseravalidéepartouslespartenairesconcernés.

Finalisationetvalidationduscénariociblesurlabasedespremièresdiscussions,

présentationet validationdesmodalitésdegouvernanceetde laparticipation

financièredesEPCI.


93

Uneaideauxraccordementsàdestechnologiesd’inclusionnumérique(satellite)

estprévuepourleslogementsetentreprisesquinebénéficieraientpasd’unHaut

Débitfilairedequalité.LeDépartementestimeque6600locauxnepourrontpas

bénéficier d’un débit filaire minimal de 3 Mbit/s après mise en œuvre des

solutionsdeMontéeenDébit ou FttH. Il est estiméque1975 raccordements

serontsubventionnéssurlapériode2018-2022.


L’Etat FinanceleplanTrèsHautDébit(THD)

LaRégion FinanceleplanTrèsHautDébit(THD)

LeDépartement FinanceetcoordonneleplanTHD

LesEPCI FinancentleplanTHDetsuiventsondéploiement

Lesopérateursdeservices Lesopérateursprivésetlesyndicatmixteouvert(SMO)retenuparleDépartement

comme structure de portage de projet. Le montage opérationnel privilégié́

associant exploitants de réseaux et opérateurs privés serait la Délégation de

ServicePublic(DSP)detypeconcessif.


Ceschémadedéploiementde lafibrereprésenteuninvestissementde402M€

dont321M€enphase1

INDICATEURSDESUIVI

1.Tauxdecouvertureen2022enFttH:90%

2.TauxdecouverturedessitesidentifiésenFttN:>70%des8302locauxen2022


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action11.1«Couvrir100%duterritoireenFttH(fibre

jusqu’àl’abonné)d’ici2028»

Action11.2«:Identifierdesterritoiresprioritaires

pourleraccordementFttEetlamontéeendébitFttN

auregarddeleuraccèsauxservices»

DEPARTEMENTDESPYRENEESATLANTIQUES│schéma d’amélioration de l’accès des services au public – Rapport final 94

ACTION12–ASSURERUNEBONNECOUVERTUREMOBILEPOURL'ENSEMBLEDELAPOPULATION

Rappeldesconstats

Lacouverturemobileduterritoiredépend,horszoneblanche,delastratégiedes

opérateurs.Elleestcependantencadréeparl’ARCEP.

Dans le cadre d'une politique définie par l'État, le Département coordonne la

construction des infrastructures passives (pylônes) en zone dites 'blanches' à

charge pour les opérateurs d'installer les antennes. A noter que la puissance

publiqueestfortementdépendantdesprogrammesnationaux.

Afin de garantir qu'aucune commune éligible au plan de résorption des zones

blanchesn'auraétéomise,lecomitéinterministérielauxruralitésquis'esttenule

16mai2016adécidédelancerunenouvellecampagnedemesures.Celle-ciaété

menée en novembre 2016, en lien étroit avec les élus locaux concernés : 66

communes ont été retenues dans les Pyrénées-Atlantiques pour cette nouvelle

campagnedemesure.Lesrésultatsdecettecampagnenesontpasconnusaujour

delarédactiondecettefiche.

Encomplémentdecetteopération,leCIRdu13mars2016adécidédelancerla

couverturede800sitessupplémentaires(portésà1300),stratégiquesàvocation

économique,touristiqueoudeservicesauxpublics.Aucunsitestratégiquen’aété

sélectionnéenPyrénées-Atlantiques.

Selonlesmesuresofficielles,seules13communesdudépartementdesPyrénées-

Atlantiquespossèdentmoinsde40%de couverture surfaciquepour la 3Gdont

Urepel à 0%, alors que les remontées des habitants et des élus font état de

difficultésbienplusprégnantes.

Lacouverture3Gdes4opérateursvarieentre98,62%delapopulationet93,3%

selonl’opérateur.

Concernantlacouverture4G,danslabandedes800Mhz,l’ARCEPadéfiniunezone

de couverture THD mobile prioritaire dite zone rurale 4G, qui concerne 317

communes dans les Pyrénées-Atlantiques (cf. Carte ci-dessous issue du SDTAN

actualiséennovembre2016)

Pilote(s)

Département

Partenaire(s)

EPCI/Opérateursprivés/


LesenjeuxenmatièredecouverturemobilepourledépartementdesPyrénées-

Atlantiquessontdonc:

- la couverture des bassins de vie les moins denses et / ou les communes de

montagnepourla2G(potentielde66communes)afindepermettreégalementle

raccordementàla3Gdespylônesexistants

- l’accélération du rythme de déploiement de la 4G avec une priorité pour les

secteursrurauxduterritoires(58%descommunes).Ils’agiraégalementd’anticiper

la5Gpourcesterritoiresdéficitairesenmatièred’accèsàinternetetauxservices

publicsdemanièregénérale.

-


prendreencompte:

SDTAN/PlanTHD/SDUN



12.1:Poursuivreladynamiqued’identificationetdecouverturedeszonesblanchesmobiles:

Au regard des failles observées sur le protocole de l’ARCEP et des zones

insuffisamment couvertes, notamment relevées par les élus, il s’agira de

maintenir une veille permettant d’identifier des zones de carence

complémentaires.Cette veillepourrait notammentêtre réalisée via lamiseen

place d’un dispositif de signalement des carences de couverture par les élus

locaux.

A cet égard, la plate-forme nationale "d'appel à problèmes", France mobile

[www.francethd.fr/mobile]permetdésormaisauxéluslocauxdefaireremonter

lesproblèmesdetéléphoniemobileconstatéssurleurterritoire.Unefoisfait,le

niveaurégionalfaitremonteràlacentralelesproblématiqueslesplusurgenteset

leministèresechargedediscuteraveclesopérateurspourdéterminers’ils'agit

biend'unezoneblancheetdetrouverunesolution.Siaucunesolutionavecles

opérateurs privés n'est trouvée, et que la zone est bien "blanche" de tout

opérateur,c'est leConseilDépartementalquiaencharged'installerunpylône

financéàhauteurde50%parl'Etat(contre100%pourleszonesblanchescentre

bourg).

Publiccible

Toutpublic


Actions portant prioritairement

sur les territoires fragiles duSDAASP et les 66 communes

retenues dans la campagne de

mesuresdenovembre2016


Carteextraitdelacouverturesimuléeparl’ARCEPdel’opérateurFreeconcernant

la2G(voixetSMS).ENrougelescommunescouvertes.

12.2 : Finaliser le déploiement des antennes 3G/4G sur l’ensemble duterritoire:

Concernant lacouverture3G, la loi«croissance,activitéetégalitédeschances

économiques » donne obligation aux opérateurs de télécommunication de

délivrer,avantmi-2017,dela3Gsurl’ensembledespylônesdéjàconstruits,ou

bien,pourceuxquinelesontpasencore,6moisaprèsleurmiseàdispositionpar

lescollectivitésterritoriales.

Uneaccélérationdesrythmesdedéploiementdu4Gparlesopérateursdevrait

aussiêtreobservéeauvudesobjectifsfixésparl'État(40%delapopulationdoit

êtrecouverteen2017et90%en2022).Anoternéanmoinsquepour l’instant,

afindenepascongestionnerletrafic, l’utilisationduréseau4Gestréservéaux

échangesdedonnées,onnepeutpaspasserunappeltéléphonique.

IlseraimportantqueleDépartementdesPyrénées-Atlantiquesserapprochede

l’ARCEP,quia lachargede faire respecter lecalendrierdedéploiement fixéet

veilleràlatenuedesengagementsdesopérateurs,afindeconnaîtrelesmodalités

desuividesimplantations.

Selon l’ARCEP, en septembre 2016, 317 communes du département des

Pyrénées-Atlantiques, soit 58% des collectivités, sont considérées comme

prioritairespourledéploiementdela4G.

Atitred’exemple,ci-dessouslacartedelacouverturesimuléeparl’ARCEPdela

couverture4Gdel’opérateurOrange.Ils’agitd’uneexpérimentationmenéesur

laRégionNouvelleAquitaine.Enrougelescommunescouvertes.

• Assurerlacouvertureopérationnelledescommunesreconnuesenzone

blanche 2G, dans le cadre de la campagne de mesure 2016, 66

communes dont 22 en zone demontagne ont été retenues dans les

Pyrénées-Atlantiques.Lesrésultatsnesontpasencoreconnusmaisles


communesparticipantàcettecampagneserontprioritairesvis-à-visde

larésorptiondeszonesblanches.

Rappel de la politique du Département des Pyrénées-Atlantiques en

matièredezonesblanchesdetéléphoniemobile

Le Gouvernement s’est engagé, lors des Comités Interministériels

d’AménagementDuTerritoire(CIADT)du9juillet2001et13décembre

2002, dans un projet d’amélioration de la couverture en téléphonie

mobileduterritoirenationalet,danscecadre,asignéle15juillet2003

avec lesOpérateurs, les représentantsdescollectivités territorialeset

l’Autorité de Régulation des Télécommunications (Arcep) une

convention nationale de mise en œuvre du plan d’extension de la

couvertureduterritoireparlesréseauxdetéléphoniemobile.Ceprojet

concernait 16 communes dans les Pyrénées-Atlantiques. Le

Départementaalorschoisid'aménageretdemettreàdispositiondes

opérateurs les infrastructuresnécessairespourcouvrircescommunes

pouruncoûtd'investissementde2392000€.

Aujourd'hui,lesconventionsd'occupationdesinfrastructuresarriventà

terme.Pardélibérationdu27octobre2016,leDépartementachoiside

reconduirepourdixanscesconventionsd'occupationafindepermettre

auxopérateursdedéployerunservice3Gdansleszonesblanchesavant

le30juin2017commeleurimposelaLoidu6août2016.

• EvolutionduprotocoleARCEP.Afindefairevaloirlescontraintesliéesà

sescaractéristiques,etdepeserdanslanégociation,ledépartementdes

Pyrénées-Atlantiques aurait intérêt à se rapprocher d’autres

départementsconfrontésàdesproblématiquesdemêmenatureafinde

monterunargumentairecollectifdémontrantlecaractèretroprestrictif

duprotocole«bourgCentre»pourcertains territoires français,et le

fairevaloirauprèsdel’ARCEP.


L’Etat -Contributionaufinancementdepylônescomplémentairesàhauteurde50%

-Auniveaurégional,ilfaitremonterlesproblématiqueslesplusurgentesetfaitla

synthèsedesremontéessurleslignesfixes.

Ledépartement - Contribution au financement de pylônes complémentaires et coordonne leur

installation

LesEPCI -Fontremonterleszonesblanches

-Contributionaufinancementdepylônescomplémentaires


Lescommunes -Fontremonterleszonesblanchesetlesdifficultésderaccordementdenouvelles

lignesfixes

Lesopérateurs -Equipementdenouveauxpylônesd’antennesetlespylônesexistants


-Financementdévoluparl’Etatàhauteurde50%del’implantationdesnouveaux

pylônes,

- Ledifférentieldevraêtre financéenprioritépar lesopérateursde téléphonie

mobile,

-LesCollectivitéslocalesn’interviendrontqu’endernierressort.

INDICATEURSDESUIVI

1.%delapopulationcouverteen2G:100%en2020

2.%delapopulationcouverteen4G:90%en2022


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action11.1«Poursuivreladynamique

d’identificationetdecouverturedeszonesblanches

mobiles»

Action11.2«Finaliserledéploiementdesantennes

3G/4Gsurl’ensembleduterritoire»


Ü ORIENTATION F – ADAPTER ET ENCADRER L’OFFRE D’ACCUEIL ET

D’ACCOMPAGNEMENTPOURREPONDREAUXBESOINSDUGRANDAGEACTION13–POURSUIVREL’AMELIORATIONETLADIVERSIFICATIONDESMODESD’ACCUEILDESPERSONNESAGEESETDESPERSONNESENSITUATIONDEHANDICAP

Rappeldesconstats

LeDépartementdesPyrénées-Atlantiquesprésenteuneoffredenseenmatièrede

soutienàdomicile.Cetteoffredépenddelabonnestructurationlocaledescentres

sociauxetdelaprésencedesacteursassociatifsetd’organismesprivés.Ilexiste118

Servicesd’Aideetd’AccompagnementàDomicile(SAAD)en2017dont26%publics,

40%associatifset34%deservicescommerciaux.

Parailleurs,lemaintienàdomicile–dontledéveloppementdel’offrederépitestle

corollaire-estunaxeprioritairedufuturProjetRégionaldeSanté:Favoriserl’accès

auxsoins,àlapréventionetàl’accompagnement(surlesplanssocial,géographique

etdel’organisation,notammentdespersonnesensituationdehandicapoudeperte

d’autonomieetdespersonneslesplusdémunies).

Cette organisation s’est renforcée ces dernières années, les dernières

problématiquesd’accèsauxservices(SAAD)porteessentiellementsurlesterritoires

rurauxmoinsdenses.Lestauxdecouvertureplusfaiblesurcesterritoiresentrainent

desdifficultés,pourlesservicesprésents,àsatisfairelesdemandes.Desdifficultésde

recrutements ont été soulevées dans ces territoires ruraux. Les SPASAD (services

polyvalentsd'aideetdesoinsàdomicile)associentetcoordonnentlesSAADetSSIAD

(services de soins infirmiers au domicile). L’année 2017 marque le début de

l’expérimentationSPASADquiconcernehuitprojetsréunissantdixSSIADetquinze

SAAD du département. Cette expérimentation, d’une durée de deux ans, est

formaliséeparlasignatured’unCPOM(contratpluriannueld’objectifsetdemoyens)

entreleporteurduSPASAD,l’ARSetleDépartement.Leshuitcontratsontétésignés

au30juin2017.Lastructurationdecesservicesintégréss’inscritdanslaprévention

delaperted’autonomiequiconstitueunedeleurmissionmajeure.

Depuis le 1er janvier 2016, les services qui souhaitent s’installer en Pyrénées-

Atlantiques doivent être autorisés par le Département qui leur donne une zone

géographique d’intervention. Une réflexion est en cours sur la structuration

territorialedel’offredemaintienàdomicileetlalogiquedetarification.

L’offreendirectiondespersonnesâgéesestprésentesurl’ensembledudépartement

ets’estamélioréecesdernièresannées(+330litsetplacessupplémentairesdepuis

2012).Cetteoffreserépartiedelamanièresuivante:

• Famillesd’accueilagréées(162places)

• Solution de répit (200 placesmais le territoire Béarn-Soule possédait un

taux d’équipement faible dans le dernier schéma départemental de

l’Autonomie)

Pilote(s)

Département

Partenaire

ARS/Etat


• Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (taux

deplacesenEHPADsupérieuràlamoyennenationalesoit7555litsselon

lePRS)

• Etablissementd’hébergementpourpersonnesâgées(561logements)

La situation du département des Pyrénées-Atlantiques est moins favorable en

matière de taux d’équipement en comparaison à celle de la Région Nouvelle

Aquitaine:123litsouplacesmédicaliséspour1000personnesâgéescontre132lits

ouplacesmédicalisésàl’échelledelaRégion.

Lemaillage territorial de ces équipements et services est cohérent y compris en

secteurdemontagne.Quelquessecteurssontidentifiéscommeendéficit:bassinde

viedeLembeyepourlesEHPADetdansunemoindremesurelesbassinsdeviede

Saint-PalaisetdeMauléon-Licharre.Ànoterque,lebassindeviedeLembeyevafaire

l’objetd’unappelàprojetcourant2017pourlacréationd’unEHPAD.PourlesEHPA,

leterritoiredesantédeBasseNavarreestlemoinsdoté.


prendreencompte:

Schéma Départemental del‘AutonomieetProjetRégional

deSanté(PRS)



13.1:Veilleraurééquilibragedel’offred’hébergementetdesintervenantsàdomicile:

Sur le département des Pyrénées-Atlantiques, la situation des services

intervenantàdomicileestplutôtfavorable.L’offreestdenseetdépenddela

structuration locale des centres sociaux et de la présence des acteurs

associatifs et d’organismes privés commerciaux. La présence de 2 aires

urbainesestplutôtunfacteurfavorisantcemaillageterritorial.

C’estdanscecadrequeleSchémadépartementalpourl’Autonomie2012-2017

seramisenrévisioncourant2017cequipermettraunpremierbilanévaluatif.

SanspréjugerdesconclusionsdufuturSchémadépartementaldel’Autonomie,

plusieursenjeuxetactionspourraientêtreétudiésafinderééquilibrerl’offre

d’hébergementetdesintervenantsàdomicile:

Lamiseenplaced’uneréflexionsur lerééquilibragede l’offred’intervenantsà

domicile afin de renforcer le modèle économique des SAAD en milieu rural,

notamment demontagne. Lesmarges demanœuvre sont néanmoins limitées

danslamesureoùl’organisationdeservicespermettantdetrouverunéquilibre

financier entre zones urbaines et rurales n’est pas possible. L’activité étant

Publiccible

Personnesâgées



libéralisée,lesacteursprivéss’installentenprioritésurleszonestrèsdenses(aires

urbainesdePauetdeBayonne),délaissant les zones ruralespeu rentables. Le

bilanduSchémadépartementaldel’Autonomiepermettrad’affinerlesterritoires

lesplusfragilisés

L’ensembledespossibilitésdevrontêtreétudiées:

ü Mobilisation de ressources financières supplémentaires à travers

l’adaptationdelapolitiquedetarification;

ü Renforcement de la péréquation entre zones urbaines et rurales à

traversunebonificationtarifaire;

ü Reconnaissancedescontraintesspécifiques liéesà laprestationdece

typedeserviceenmilieutrèspeudense,commec’estdéjàlecaspour

leszonesdemontagne,afind’obtenirunepéréquationfinancière;

L’année2017pourraitêtreconsacréeàcetteréflexionsurlacouverturedes

zoneslesplusrurales,leDépartementréfléchitactuellementàl’évolutionde

la structuration territoriale de l’offre demaintien à domicile, ainsi qu’à la

logiquedetarification.

Lacréationd’unEHPADde74places(dont66enhébergementpermanent,

2enhébergementtemporaireet6enaccueilde jour)sur lacommunede

Lembeye,dontlaprocédured’appelàprojetsestencours,contribueraàce

rééquilibrage.

Au-delà des ajustements de capacités qui devront être réalisés sur les

territoiresruraux,l’enjeuseradedisposerd’unevisionprospectiveprécise,

fiableetterritorialiséedesdynamiquesd’évolutionqualitativeetquantitative

desbesoinsdepriseenchargedepersonnesâgéesafind’êtreencapacité

d’anticiperl’adaptationdel’offre.

13.2:Encadrerl’offreintermédiaireentreEHPADetl’Aideàdomicile:

L’offred’accueilintermédiaireentrel’EHPADetl’aideàdomicileestdiverse,elle

comprend : l’offre temporaire, de jour, les résidences autonomie, les habitats

groupésetleslogementsspécifiques.

Depuis2012,ilestconstatéunemontéeenpuissancedesrésidencesautonomie

enPyrénées-Atlantiques.

Cesrésidencesautonomiesesubstituentauxfoyers-Logementetdevraientjouer

un rôle nouveau en matière de prévention de la perte d’autonomie. Les

principalesrésidencesautonomiedudépartementsontsituéesàPau,Bayonne,

Morlaàs,Lasseube,Bizanos,Lembeye,Oloron-Sainte-Marie,ThèzeetBidache.

L’existenced’uneoffred’accueil intermédiaireentre lemaintienaudomicileet

l’entréeenEHPADestunélémentimportantdelagammedepriseenchargedu

vieillissement. Il permet de créer une alternative à lamaison de retraite alors

qu’untelniveaudepriseenchargen’estpasindispensableetd’éviterlesprises

en charge d’urgence difficiles à gérer. Notamment, les accueils de jour sont


Département



importants car ils contribuent au maintien de l’autonomie et permettent de

temporiserl’arrivéeencollectifetdesoulagerlesaidantspouruncoûtmoindre.

Ils’agiraitdanslecadreduSDAASPetdelarévisionduschémadépartementalde

l’Autonomie de constituer un véritable réseau de résidences intermédiaires à

partirduretourd’expériencedesstructuresexistantes.

Au vu du développement croissant de ces structures, et des perspectives

démographiquesdel’INSEEpourledépartement(+80000personnesdeplusde

75ansd’ici2020),ilsemblenécessaired’encadrercetteoffreintermédiaireetsa

territorialisation. Sans préjuger des conclusions du schéma départemental de

l’autonomie,plusieursorientationspourraientêtreprivilégiées:

• Localisationpréférentielle:centres-bourgsetpetitspôlesruraux,

• Implantationsurunecommunepossédantuneoffredecommercesde

proximité,

• Offreintergénérationnelle

• Anoterqueceslogements«intermédiaires»intègrerontdeplusenplus

desinnovationstechnologiques:domotiques,télémédecine….

• Construireunpaneld’offreintermédiaire


L’Etat ARS - Contribuer aux solutions de financement des SAAD via le fond de

restructuration des SAAD et à l’adaptation des capacités d’accueil et

d’accompagnement

Partenairedusuividel’évolutiondelalocalisationdesbesoinsdepriseencharge

despersonnesâgées

LeDépartement Faireévoluerlastratégied’autorisationdesSAADetencadrerl’offreintermédiaire

àpartird’uneanticipationdesperspectivesdémographiquesduvieillissement

ContribueràlarecherchedesolutionsdefinancementdesSAAD

Partenairedusuividel’évolutiondelalocalisationdesbesoinsdepriseencharge

despersonnesâgéeset/ouensituationdehandicap

LesEPCI ContribueràlarecherchedesolutionsdefinancementdesSAAD

Lesopérateursdeservices Les services d’aide à Domicile - doivent s’adapter pour rechercher une taille

critiquenotammentenmilieumoinsdensémentpeupléetparticiperausuivide

l’évolutiondelalocalisationdebesoinsdepriseenchargedespersonnesâgées

L’INSEE Contribuerauxtravauxdeprospectivesurladémographieduvieillissement



mobilisables

LeDépartement,l’Etatetl’assurancemaladiepourlesSAAD

ARS/DépartementpourlesEHPAD.

Pourlesrésidencesintermédiaires:prêtlocatifsocial/Programme135/caisses

deretraites/Département/assurancemaladie(ARS)

Le Département au titre de l’ingénierie départementale pour la prospective

démographique.

INDICATEURSDESUIVI

1.Définitiondes conditionsd’unemeilleureviabilitédes structuresporteusesdeSAADnotammenten

milieurural

2.Nombredeplacesd’offre intermédiaire crééesau regardd’un%dunombredeplacesenEHPADetlocalisationdesprojets:objectifàdéfinirsuiteàlarévisionduSDAaveclespartenaires

3. Résultats de l’expérimentation SPASAD sur le département (cf. indicateurs de l’expérimentation +

structurationdel’offrepost-expérimentation)


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action13.1«Veilleraurééquilibragedel’offre

d’hébergementetdesintervenantsàdomicile»

Action13.2«:Encadrerl’offreintermédiaireentre

EHPADetl’Aideàdomicile»


Ü ORIENTATIONG–CONFORTERL’OFFRED’ACCUEILETD’ACTIVITESENFANCE-JEUNESSE

ACTION14–CONFORTERETDEVELOPPERL’OFFRED’ACCUEILETD’ACCOMPAGNEMENTPOURLESJEUNESENFANTS,LESADOLESCENTSETLESJEUNES

Rappeldesconstats

Dans le cadre de ses compétences en matière d’action sociale, le Département des

Pyrénées-AtlantiquesintervientauprèsdesenfantsetdesfamillesautitredelaProtection

maternelleetinfantileetdel’Aidesocialeàl’enfance.LeDépartementestdonclechefde

filedelaPetiteenfanceetenresponsabiliténotammentpourlesouverturesd’EAJEetles

agrémentsdesassistantesmaternelles.LeDépartementestégalementchargéd’établirdes

schémasd’organisationsocialeetmédico-socialed’uneduréede5anscommeleschéma

Enfance Famille (2012-2017). Les 2 orientations majeures qui fondent les actions du

DépartementdesPyrénées-Atlantiquessont:lapréventionetlesoutienàlaparentalité.

Ilexisteundeuxièmeschémastratégiquepilotéparl’Etatetélaboréconjointementparles

CAF(s) des Pyrénées-Atlantiques, la Direction départementale de la cohésion sociale

(DDCS), le Conseil Départemental et les services de l’Education Nationale associant

l’ensembledespartenairesquesontleDépartement,lesservicesdel’EducationNationale

etleCMsaSudAquitaine.Ils’agitduschémadépartementaldesservicesauxfamilles.Ce

documentviseàrépondreauxattentesdesfamilles,despouvoirspublicsetàanimerl’offre

deserviceauxfamilles.

Le SDAASP s’inscrit en compatibilité avec ces deux schémas et leur future révision ou

actualisation.

Al’échelledudépartement,laquestiondel’accueilindividueldujeuneenfant(assistantes

maternelles)nesemblepasrenvoyeràuneproblématiquequantitative.Ilexistedeslieux

d’accueilparentsenfantsdéveloppéslargementàl’échelledudépartementpourlapetite

enfance:cesdispositifsproposentunaccompagnementprécoceàlafonctionparentale,

basée sur l’écoute et l’échange autour du lien familial et social. La présence de 3 560

assistantesmaternellessurl’ensembleduterritoirepermetglobalementuneadéquation

entre l’offreet lademandeconfirméepar l’observatoirenationalede lapetiteenfance.

Cependant,àuneéchelled’analyseplusfine,desproblématiquesetdifficultéssontmises

enavant:

1) Sur les territoires urbains et périurbains, on observe une tendance plus forte à la

demanded’agrément.Mais, la fragilitééconomiqued’unepartiedes famillesestmoins

propiceàcemodedegarde.Ainsi,surcesterritoiresl’offreestsupérieureàlademandeet

certainesassistantesmaternellesseretrouventpartiellementinoccupées.

2) À l’inverse, certains territoires, souvent ruraux et aux dynamiques démographiques

globalementpositives,sontconfrontésàuneoffrerelativementréduiteparrapportà la

demande.

Par ailleurs, ces dernières années ont vu le développement desMaisons d’Assistantes

Maternelles(MAM).Les28MAMsurleDépartementreprésentent316placesetplusieurs

projetssontaujourd’huiàl’étude.

Pilotage et coordination

del’action

ETAT / DDCF / CAF(s) /

Département


Pourfinirsurcevolet,ilsembleimportantdesoulignerqueledépartementdesPyrénées-

Atlantiques (pionnier en la matière) est bien doté et couvert en relais d’assistantes

maternelles (RAM) qui sont des acteurs structurants sur les territoires pour informer,

orienterlesfamillesetprofessionnel(le)s.

En matière d’Etablissement d’Accueil du Jeune Enfant, la couverture territoriale s’est

amélioréenotammentàpartirde2010avecleDécretn°2010-613du7juin2010relatif

aux établissements et services d'accueil des enfants de moins de six ans (dit décret

Morano). Le département des Pyrénées-Atlantiques fait partie des 20 départements

français les mieux dotés en terme d’EAJE, dont la diversité de l’offre est une richesse

indéniablepourlesfamillesduterritoire.

Cependant,certainsterritoiresrurauxsontfaiblementdotés:CommunautédeCommunes

duBéarndesGaves(secteursud)etlescommunesenlimitedépartementalenorddelaCC

duNordEstduBéarn.Ainsi, ilyaunenjeuàrééquilibrer l’offresurcesterritoirespour

pouvoirdonnerlechoixauxparents.

ConcernantlesALSH,ledépartementdesPyrénées-Atlantiquesesttrèsbiencouvertavec

174ALSHextrascolaireset317ALSHPériscolairesdéclarésàlaDDCS.

Ladynamiquedesaccueilsdeloisirsaététrèsfortementrenforcéedemanièrerécente,

avecledéploiementd’ALSHpériscolairesenlienaveclesréformedesrythmesscolaires.

L’offre à destination des publics adolescents apparait nettement plus carencée sur le

territoire.

Surles45187placesouvertesautitredesALSH,seules3958(8.75%)concerneunpublic

de12-17ans.Ilexistecependant,unedémarchedépartementaleetpartenarialedesoutien

aux initiativesdesprojets jeunes,c'est ledispositif "projets jeunes64".L'objectifestde

soutenirungroupedejeunesâgésde11à20anss'impliquantdanslaconstructiond'un

projet (définition, organisation, financement, réalisation, restitution, bilan). Les projets

sont présentés par plusieurs jeunes, accompagnés par un représentant de la structure

porteuse du projet dans le cadre d’une commission multi partenariale (Conseil

Départemental,Caf(s),Msa,DDCS,Conseilrégional,UPPA,Crous).

A noter, la présence d’un point d’accueil écoute jeunes (PAEJ) dans les locaux de

l’association Béarn addictions. Ce Point Écoute Jeunes est un lieu d’accueil et d’écoute

visant à prévenir les situations et conduites à risques, il permet d’éviter le décrochage

scolaire et les situations de rupture chez les adolescents et jeunes adultes. L’équipe

propose : uneécoute,un cadre thérapeutique,despsychothérapies, uneorientation. Il

existedespermanencesàPau,Nay,Orthez,Lembeye,Mauléon-LicharreetOloron-Sainte-

Marie.


-Auregardde l’étatdes lieux, l’enjeuprioritairedesannéesàvenirseradesoutenirun

développementqualitatifdel’offred’accueiletl’ajustementdescapacités.

Anoter:surcechampd’intervention,leSchémadépartementaldesservicesauxfamilles

etleSchémadépartementalEnfanceFamille,constituentlesentréesderéférence.

Schémasetdocumentsàprendreencompte

Schéma départemental

EnfanceFamille / Schéma

Départemental des

servicesauxfamilles




Action14.1 :Continuer lastructurationde laprofessionet lapromotiondel’offred’assistantmaternel:

A-Favoriserlamiseenplacededémarchesqualitéauseindesmodesd’accueil

B-SécuriserledéveloppementdesMaisonsd’Assistantes(MAM):

Cemodedegardeindividuel,maisquis’exercedansdes locauxpartagéssituésen

dehorsdeleursdomiciles,rencontreunfortsuccèsauprèsdesparentsemployeurs.

Néanmoins, différents acteurs soulignent la fragilité des projets et la nécessité

d’accompagnercedéveloppement.

Ils’agiradoncdanscecadred’accompagnerdavantageledéveloppementdeceslieux

d’accueilenproposantnotammentunmeilleurcadrage.

C-Promouvoirl’ensembledesmodesdegarde:

Entermesdenombredeplacesetdecouvertureterritoriale,l’offreestaccessibleet

satisfaisante.

Enoutre,unerelativeadéquationentreoffreetbesoinsn’exonèrepasdetensions

au quotidien. L’inclinaison des familles pour la garde collective est telle qu’elles

peuventavoirlesentimentd’undéficitdeplacesalorsmêmequelagardeindividuelle

seraitenmesuredecouvrirnumériquementlesbesoins.Encesens,l’offred’accueil

nesauraitêtreregardéeàtraversleseulprismedudimensionnement.Elleappelle

desréflexionsconnexesportant,entreautres,surlapromotiondesdifférentsmodes

degarde.

Ainsi, il s’agira de développer sur le département une approche partagée et

transversale sur tous les modes d’accueils et avec l’ensemble des acteurs, afin

d’informeraumieuxlesfamillesenfonctiondeleursdemandes:l’évolutiondesRAM

(relaisd’assistantesmaternelles)endesguichetsuniquesetdeslieuxdeproximité

pourraitparticiperàl’accompagnementdesfamilles.

LeSchémaDépartementaldesservicesauxfamillesintègrecetteaction,«Action11

:AccompagnerledéveloppementdesRametlamiseenœuvredesguichetsuniques

d'informationdesfamilles»,avecpourobjectifopérationnel:augmenterlenombre

d'Etpd'animatricespouratteindrel'objectifd'unEtppour70assistantsmaternels;

renforcerlerôled'observatoiredesRam(suivistatistiquedel'offreetdelademande

notamment);développerlafonctiondeguichetuniquedesRam…

Action14.2 :Accompagneret soutenir lesparentsdans lechoixd’unmoded’accueilpourleurenfant

Depuissondéploiement,lesiteinternetmon-enfant.frestcompletetrelativement

simple d’accès en matière d’information aux parents dans le choix d’un mode

d’accueil : recherched’unmodedegardepar localisationoumulticritèresselon le

typedestructure,letyped’accueil…

Publiccible

-Familles

-Enfants

-Pré-adolescents/adolescent



départemental avec une

attentionparticulièrevers lesterritoires plus faiblement

couverts



Au-delà de cette information de 1er niveau via internet, le nouveau modèle

départemental des Pyrénées-Atlantiques permet la réorganisation de ses services

pourplusdeproximitéetd’accompagnement.Les7Servicesdépartementauxdes

solidaritésetdel’insertion(SDSEI)quicouvrirontleterritoiredudépartementsont

des points d’accueil polyvalents où les parents pourront être guidés et orientés

notammentdanslechoixd’unmoded’accueilpourleurenfant.LeréseaudeMSAP

complétera les possibilités d’information de 1er niveau sur les modes d’accueil

existantssurleurterritoire:localisationdel’offreetcontactd’unréférent.

Il s’agiraégalementde réaliser l’évaluationdudéveloppementdesRampréconisé

dans le Schémadépartemental des services aux familles et lamise enœuvre des

guichets uniques d’information des familles. Les Ram ont pourmission principale

d'informer les familles sur l'ensemble des modes d'accueil mais ils n’étaient pas

suffisammentconnusdesparents,l’objectifdel’évaluationseradoncd’apprécierle

niveaudeconnaissancedesparentsdecettemission.

Action14.3:Adapter l'offred'accueilet leséquipementsdesEAJEpourdesbesoinsspécifiques(handicap,horairesatypiques,…):

L’amélioration et l’adaptation de l’offre d’accueil à des demandes et besoins plus

spécifiques,sontdesactionsreprisesauseinduSchémaDépartementaldesservices

auxfamilles:

«Action8:développerlessolutionsd’accueild’enfantsensituationdehandicap:

L'accueildesenfantsporteursdehandicap,quidoitréglementairementêtreproposé

partouslesmultiaccueilsn'estpaseffectifpartout.Ainsi,l'enjeuestdepermettre

cetaccueil,enaccompagnantlesprofessionnels,parlebiaisdeformations,detemps

derégulation,d'information.

Les objectifs opérationnels prévus sont les suivants : augmenter le nombre de

structuresaccueillanteffectivementdesenfantsporteursdehandicap; mettreen

placeunoutildesuividel'accueildesenfantshandicapésdanslesstructuresd'accueil

; développer l'accueil des enfants handicapés chez les assistants maternels ;

améliorer l'informationauprèsdesfamillesconcernées;améliorer laconnaissance

desacteursduhandicapsurladiversitédesmodesd'accueilexistantspourlaisseraux

parentslechoixdelasolutionlaplusadaptéeauprojetdeviedel'enfant;mettreen

réseaulesprofessionnelsdel'accueildujeuneenfantetlesacteursduhandicap..

«Action9:poursuivrelamiseenplacedesolutionsoriginalespermettantl’accueil

enhorairesatypiques».

L'accueilenhorairesatypiquesest rendudifficileparsoncoût,quiestsupérieurà

celuidel'accueilenhorairesclassique.Besoinmarginalenvolumemaissouventtrès

fortpourlesfamilles,l'accueilenhorairesatypiquesdoitêtredéveloppé,auplusprès

desbesoinsetenlienaveclesproblématiquesdel'emploi.

Lesobjectifsopérationnelssontlessuivants:proposerdessolutionsinnovantes,en

lienavecdesemployeurs;proposerunesolutiond'accueilenhoraireatypiquesurles

territoiresquilenécessitent;soutenirfinancièrementledéveloppementdesolutions

enminorantlecoûtduresteàchargepourlesfamilles…


Pilotedel’action:CAF


Action14.4:Veilleràl’équilibredescapacitésd’accueildesdifférentsmodesdegardeàl’échelledudépartement

Concernant les EAJE, certains territoires sont faiblement couverts. C'est le cas

notammentdecertainescommunautésdecommunescommeSauveterredeBéarn,

Canton de Navarrenx, Josbaig, Canton de Lembeye en Vic Bilh, Vic-Montaner, ou

quelquescommunesàlamargecommeGuethary,Gelos.

D'autres territoires font apparaître des besoins insuffisamment couverts, malgré

l'existencedestructuresd'accueil.

Ainsi,ilconviendraderenforcerlescapacitésd’accueilsdansleszonesciblées,voire

d’étudierl’implantationdenouveaupointd’accueil.

Néanmoinsl’implantationd’unEAJEnerépondpasnécessairementàunelogiquede

couverture territoriale absolue. Il convient de tenir compte de l’évolution

démographique,del’activitédesménages,delacouvertureengardeindividuelle…

C’estpourquoi,deszonesprioritairessontcibléesdansleSchémadépartementaldes

servicesauxfamilles.

Ce dernier, prévoit en effet une vieille renforcée sur les territoires suivants : une

partie de Sud Pays Basque et d'Errobi ; la communauté de communes de Garazi

Baïgorri ; la communauté de communes d'Iholdy Ostibarre ; la communauté de

communesdeSouleXiberoa;lacommunautédecommunesdeSauveterredeBéarn

; la communauté de communes du Canton de Navarrenx ; la communauté de

communesduJosbaig;lacommunautédecommunesdelaValléedeBarétous;la

communautédecommunesduCantondeLembeye;laVilledePau.

Action 14.5 : Développer une offre permettant d’accompagner les projets des

adolescentsetdesjeunes(ALSH):

Enréponseàlacarenced’offreconstatée,ilseranécessairededévelopperuneoffre

spécifique ciblant les publics adolescents et jeunes : 11 à 17 ans et adaptée aux

territoires

Acetâge,l’accueildeloisirsnerépondplusàunbesoindegarde,maisplusàune

recherche d’activités pré́-définies et de rencontres. Cette forme d’accueil est une

passerelle vers la vie de jeunes adultes : apprentissage à la vie collective, à la

citoyenneté́,auxrencontres,auxéchangesetpartages.Cetteoffrecorrespondàun

Accueilde loisir sanshébergement (ALSH),dont l’équipementet les locaux seront

adaptésaupublicjeuneouadolescentainsiqu’aupublicensituationdehandicap.

Un diagnostic Jeunesse sera réalisé avant toute expérimentation d’une offre afin

d’identifier le potentiel de public jeune et leurs projets ou besoins. Il s’agit bien

d’accompagner lesprojetsdes jeunespar cetteoffreetdeco-construire leprojet

pédagogique.

Cette action se positionne directement dans les orientations du schéma Enfance

Famillevisantàfavoriserl’autonomiedesjeunes.

Pilotedel’action:CAF/Département

Pilotedel’action:CAF/EPCI



LaCAF -Piloteledéploiementdescapacitésd’accueilencrèchesurlesterritoiresencarence

- Contribue au déploiement d’actions orientées en faveur des publics

adolescentsetjeunes,

Ledépartement - Conformément à ces obligations légales, le département donne lesautorisations des établissements d’accueil et délivre les agréments aux

assistantsmaternels

Piloteledéploiementdescapacitésd’accueilencrèchesurlesterritoires

encarenceetaccompagnel’inscriptiondanslesterritoiresetletravailenréseaudesstructures

- Contribue au déploiement d’actions orientées en faveur des publics

adolescentsetjeunes.

LesEPCIetlescommunes -Identifient,aveclaCAFetleDépartement,lesbesoinsdeplaces.

- Co-pilotes des expérimentations d’une offre d’accompagnement des

projetsdesadolescentsetjeunes(ALSH)etdediagnosticjeunesse.


mobilisables

-LaCAF,

-LaMSA,

-LesCollectivitéslocales,

-LeDépartementautitredelaProtectionmaternelleetinfantile(PMI).

INDICATEURSDESUIVI

1.EvolutiondesRAMenguichetunique:valeuràdéfinir

2.%desstructuresd’accueilspouvantaccueillirdesenfantshandicapés:valeuràdéfinirparlespartenaires

3.Tauxdecouverturedesterritoiressous-dotés:valeuràdéfinirparlespartenaires

4.Développementd’uneoffreverslesadolescentsetlesjeunes:valeuràdéfinirparlespartenaires


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action14.1«structurationetpromotion»

Action14.2«Adaptationdel’offred’accueil»

Action14.3«Renforcerlescapacitésd’accueildes

EAJE»


Ü ORIENTATION H – AMELIORER LA VISIBILITE ET L’ACCESSIBILITE DE

L’ACCOMPAGNEMENTVERSL’EMPLOIACTION15–RENFORCERL’ACCOMPAGNEMENTDESPERSONNESENINSERTIONPROFESSIONNELLE

Rappeldesconstats

Le département des Pyrénées-Atlantiques bénéficie d’un des plus faibles taux de

chômagedelarégionNouvelleAquitaineavec8,2%soit53380demandeursd’emploi

enmai2017(CatégoriesABC).40%decesdemandeursd’emploissontinscritsàPôle

emploidepuisunanoupluscontre42%àl’échelledelarégion.

LeDépartement,entantquechefdefiledel’insertion,s’estinvestidepuisplusieurs

annéespourfaciliterl’accèsàl’emploidespublicsallocatairesduRSA.Ilélaboreun

programme départemental d’insertion (PDI) qui constitue la feuille de route en

matière d’insertion. Le PTI (pacte territorial d’insertion) est le complément

partenarial et territorial quidécline lesorientationsdépartementalespour chacun

des7territoiresd’interventionduDépartement.

Denombreusescommunessontsituéesàplusde30minutesd’uneagencedePôle

Emploi,cesontnotammentlesterritoiresrurauxquiapparaissentéloignésdetout

formed’accueildesecondniveau.

Pôleemploiaengagéuneimportantedynamiquevisantàaméliorerl’accessibilitéde

sesservicesvialeweb.Depuis2016,l’inscriptionàPôleemploiàdistanceestdevenue

obligatoire. De ce fait, des questions se posent en matière d’accessibilité au

numériqueetd’égalitéd’accèsaudroit.

Pilotage et coordination de

l’action:

Département/DIRECCTE/Pôleemploi/Missionslocales

Lepublicfragiliséouendifficultéfaitl’objetd’uneattentionparticulièreenmatière

d’accessibilité physique ou dématérialisée aux services de Pôle emploi, par

l’intermédiairedeservicesciviquesdisponiblesdanschaqueagencepouraider les

publicsfragilesouendifficultédanscesdémarches.

Ànoter, lesdemandeursd’emploidemoinsde26ansbénéficientparconvention

entrePôleEmploi et lesmissions locales, d’unaccompagnement renforcéauplus

prèsdesterritoires.

Concernant lesmissions locales, sur le département des Pyrénées-Atlantiques on

retrouve 4 secteurs d’interventions (centrés principalement sur des pôles

structurantsàl’échelledebassinsdevie):Pau,Bayonne,MorlaàsetMourenx.

Chaque secteur dispose d’un siège, d’une ou plusieurs antennes (permanentes et

globalementouvertescommelessièges)etdepermanences.Oncompteainsisurle

département4 sièges,9antenneset48permanences. En termesdeperspectives

d’évolutionsplusieurspointssontànoter:

ü Lesdirectivesnationalesencouragentlerenforcementdelaprésencedes

missions locales dans les quartiers politique de la ville et dans les zones

rurales.

ü LedispositifGarantie jeunevaamenerdesévolutionsdans l’organisation

desmissionslocales

Lesenjeuxcommunsaux4missionslocalesdudépartementsont:


prendre en compte : PDI et

PTI


ü L’identificationetlerepéragedesjeunesetlavisibilitédesmissionslocales,

ü Larationalisationdespointsdeprésenceenraisondescoûtsfinancierset

techniques,

ü Lamobilitédesjeunesnotammentenmilieurural.



15.1 : Renforcer l’accompagnement des personnes les plus endifficulté,notammentàtraverslenouveauPDI:

• Renforcer les parcours vers l’emploi en travaillant sur les

opportunités d’emploi et sur l’ingénierie pour le rapprochement

desacteursdudéveloppementéconomique

Les acteursde l’insertionetde l’emploi font tous le constatquedes

ressources existent du côté de l’entreprise mais qu’elles sont

aujourd’huiinsuffisammentconnuesetpartagées.

ü Renforcement de la coopération entre le Département et

l’ensemble des acteurs (Pôle emploi, PLIE, branches

professionnelles, etc.) autour des métiers émergents, de la

Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences

(GPECT),etdesbesoinsdesentreprisesnotammentlesTPE.

ü En matière d’ingénierie de parcours vers l’emploi

complémentaireà celleexistante sur les territoires,montée

en compétences des professionnels mobilisés sur

l’accompagnementdespublics.

• Développer les outils pour répondre aux besoins enmatière de

soutien à la mobilité, d’accès aux soins, de logement et de

développementduliensocial

Lesparcoursd’insertiondoiventpouvoirs’appuyersuruneboîteàoutilspermettant de les faire progresser dans les meilleures conditionspossibles. Il s’agira d’inventorier dans un document départementaldécliné à l’échelle territoriale ces outils. 4 thématiques d’interventionserontrenforcées:

1. Lesoutienàlamobilité

Ils’agiradepérenniseretd’assurerlamiseàdispositionsurl’ensembledu territoire de solutions de conseil, de financement, et de moyensmatérielsenfaveurdelamobilitéindividuelledespublicsfragiles.

ü Développer un partenariat avec l’Agence Régionale de Santé

(ARS) pour améliorer l’articulation entre PDI et Programme

Régional pour l’accès et la prévention et le recours aux

Publiccible

Tout public mais priorité aux

personnes en insertion

professionnelle


Actiontransversale



consultations gratuites (PRAPS) et rapprochement avec la

CPAM pour faciliter la mise en place de démarches de

prévention et le recours aux consultations gratuites. Des

actions partenariales spécifiques sur les 7 Services

DépartementauxdesSolidaritésetde l’Insertion (SDSEI) sont

prévues.

ü Soutenir les actions de conseil à la mobilité individuelle

engagéeslocalement,danslecadrenotammentdecontratsde

ruralitéetfavoriserlapromotiondel’ensembledesaidesàla

mobilité,etrecenserl’ensembledesinitiativeslocalescomme

lesgaragessociaux,lamiseàdispositiondedeux-rouesoude

voituresélectriquesenautopartage.

ü Consolider le réseaudesacteursdu soutienà lamobilité, en

favorisant à terme le déploiement d’une plateforme de

mobilité départementale et en pérennisant les actions déjà

engagéessurleterritoire:PasseconduiteoulacarteSésame

sur le réseau TER Nouvelle Aquitaine. Pour répondre à cet

objectif, la DIRECCTE et le Département ont pris

l’engagement1,danslecadreduFondsd’appuiauxpolitiques

d’insertion (FAPI), de capitaliser sur les expérimentations en

coursdetypeplateformemobilitélocaleslancéesen2017dans

lesPyrénées-Atlantiques.

Cetteactionfaitdirectementéchoàl’action8«Promouvoirune

offre de mobilité partagée dans les zones éloignées des TEC »

abordantnotammentl’existenced’aidesàlamobilitéindividuelle

ciblantlespersonneseninsertionprofessionnelle.

2. L’accèsauxsoins

L’accèsauxdroits,pourbénéficierd’unebonnepriseencharge,doitencore

faire l’objet de plans d’actions pour faciliter l’accès aux bilans de santé

gratuits. Au-delà de la santé physique, et en lien avec les partenaires

compétents,leDépartementsouhaitefavoriserl’accèsàlapriseencharge

pourlesproblématiquespsychiques:constructionetsuividesparcoursde

santé par l’intermédiaire des ressources mobilisables des SDSEI /

formalisation des possibilités de prise en charge des publics souffrant de

problématiquespsychiques.

3. L’accèsetlemaintiendanslelogement

Parl’intermédiaireduProgrammedépartementald’actionpourlelogement

etl’hébergementdespersonnesdéfavorisées(PDALHPD), leDépartement

1Conventiond’appuiauxpolitiquesd’insertionsignéele24/04/2017entrel’EtatetleDépartement



dispose d’un outil pour articuler au mieux les mesures en faveur du

logementetlesparcoursd’insertion.

4. Ledéveloppementduliensocial

Denombreusespersonnessouffrentd’isolementsocial,notammentenzone

rurale.Cettesituationestpréjudiciableàleurinsertion.LeDépartementet

sespartenairesintégreront:

ü CettethématiquedanslesPactesterritoriauxpourl’insertionpour

assurerlamobilisationdespersonnes

ü Lamobilisationdel’ensembledesmoyensdedroitcommunetdu

maillagepartenarialsurchaqueterritoire

ü Le développement de nouvelles actions, comme l’organisation

d’uneoffred’actionscollectivesparlamobilisationdel’ingénierie

etdeséquipesterritorialesduDépartement.

5. Dansl’usaged’internetpourl’accèsàl’emploi

• Renforcerl’accompagnementdespersonneslesplusendifficulté

pour la maîtrise des outils informatiques et les démarches

administrativesderetourversl’emploi

C’est un enjeu majeur notamment dans certains bassins de vie

économiquement fragilisés. Dans ces territoires, la dynamique

d’éloignement des services de Pôle Emploi présente un risque pour des

populationsfragilesquipeuventavoirtendanceàs’isoler.

Il s’agirait d’expérimenter une nouvelle modalité de repérage puis

d’orientation des publics fragiles vers les dispositifs d’accompagnement

dédiés,ens’appuyantsurleréseaudeprésencesociale,afindeluttercontre

l’exclusiondeschômeurslesplusfragiles.

Danslecadredu1eraccueil inconditionneldeproximitécoordonnéparle

DépartementdesPyrénées-Atlantiques,lespublicsensituationd’exclusion

professionnelle pourraient être repérés. Les personnes concernées

pourraientensuiteêtreorientéesversleréférentdeparcoursversl’emploi

etlaformationleplusadapté(PôleEmploi,CapEmploi,MLI,…).

Lapolitiqued’accueilmiseenplaceàpartirde2016parPôleEmploipermet

demieuxaccompagnerlespublicsendifficulté.

Les 4 étapes pour renforcer l’accompagnement et l’inclusion numérique

portéeparPôleEmploi:

ü Développer les compétences numériques – Développement des

compétences des agents en continue sur la question du

numérique.

ü Diagnostiquerleniveaud’autonomiedespersonnesendifficultéet

les thématiques d’accompagnement nécessaires. Diagnostic

réaliséparlesagentslorsdespremiersentretiens

ü Former les demandeurs d’emploi – les plus autonomes avec les

outils numériques (50% des bénéficiaires) pour favoriser leur

montée en puissance de l’auto-administration : inscription puis

Pilotedel’action:PôleEmploi


gestiondesdémarchesadministratives.Organisationdeformation

enpetitsgroupespossiblespourmettreenpratiquelesconseilsde

gestiondudossier.Accompagnementindividualisédespersonnes

lesplusendifficultéaveclesoutilsnumériquesoulesdémarches

d’accèsàl’emploi.

ü Poursuivre le développement des partenariats – avec des

structurestellesquelesservicesdépartementauxdessolidaritéset

de l’insertion (SDSEI), les CCAS, les associations locales, les

structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) mais

également au sein des MSAP qui peuvent tous contribuer à

accompagner les usagers vers une plus grande inclusion

numérique.

Unenouvelleétapepourraitêtre franchieà l’horizonduSDAASPdes

Pyrénées-Atlantiques, il s’agirait de transposer l’utilisation de la

plateforme internet via l’outilmobile pour les demandeurs d’emploi.

Les interfaces seraient plus ergonomiques, plus fonctionnel et plus

simplifiéesquecellesdusiteinternet.

• ElaborerlePacteTerritoriald’Insertion(PTI)permettantd’associer

lespartenairesconcourantàl’insertionsurleterritoire

Le Département des Pyrénées-Atlantiques n’est pas le seul à

œuvrersurlechampdel’insertionmaisentantquechefdefile,il

lui revient d’organiser la convergence des interventions des

différents partenaires. L’ensemble des acteurs de l’insertion

formaliseradanscenouveauPTIleurengagementterritorialetles

modalitésdemiseenœuvre.

Cetteconcertationdevraitpermettredepoursuivreetd’améliorer

ladynamiquedel’insertiondanslesPyrénées-Atlantiques.

• Elargirlepubliccibleauprèsdesjeunesetdespublicsensituation

deprécarité

ü PriseencomptedespublicsjeunesenlienaveclesMLI.

ü PriseencomptedespublicsensituationdeprécaritéavecPôle

Emploi à travers l’accompagnement global. Une partie des

personnes aujourd’hui accompagnées en parcours social

bénéficieront,àl’avenir,d’uneinterventionconjointeautitre

decetaccompagnementglobal.

• Elaboration de 7 PTI(s) territoriaux permettant d’associer les

partenairesconcourantàl’insertionencohérenceavecles7SDSEI

Auniveauterritorial,lepilotageduPDIs’appuierasurlanouvelle

organisationterritorialeduDépartement,structuréeautourde7

Servicesdépartementauxdesolidaritéetdel’insertion.Chacundes

7 territoires bénéficiera d’un Pacte territorial d’insertion

comportant des mesures et d’actions partenariales spécifiques.


L’objectifconsisteraàaccroîtrel’animationterritorialeetàassurer

la lisibilitéde lapolitiqued’insertiontoutendéfinissantdesaxes

opérationnelsprioritaires.

15.2:Etofferl’offredeservicedepôleemploiparledéploiementduConseilenEvolutionProfessionnelle(CEP):

Depuis le 1er Janvier 2015, Pôle emploi met en œuvre comme d’autres

opérateurs publics, le Conseil en Évolution Professionnelle. Il s’agit d’un

dispositif,visantàrenforcerlasécurisationdesparcoursprofessionnelsde

tous les actifs, y compris pour les demandeurs d’emploi, par un

accompagnementpersonnaliséetindividualisésurtoutedemandedeprojet

etd’évolutionprofessionnelle.

Environuntiersdesdemandeursd’emploi reprendaujourd’huiunemploi

surunmétierdifférentdeceluiexercéavantsapériodedechômage,d’où

l’importance de pouvoir trouver les informations pour comprendre le

marchédutravailetbâtirunprojetprofessionnel.

Ilexiste3niveauxduCEP:

ü Accueilindividualisé

ü Conseilpersonnalisé

ü Accompagnementàlamiseenœuvreduprojetprofessionnel

• Renforcer lasécurisationdesparcoursprofessionnelsdetous les

actifsetdesbénéficiairesduRSAparlaformationdesconseillers

etunemeilleureinformationsurleCEPvialesiteinternet

Le déploiement du Conseil en Evolution Professionnelle va prendre une

nouvelle ampleur en affinant le premier diagnostic lors de l’accueil

individualisé mais également en proposant via le site internet des

informationssurleCEPpourlespersonnesautonomes.

Le déploiement du CEP repose également sur la formation que chaque

conseillernotammentPôleEmploiouMissionLocaleareçu:laposturedu

conseiller évolue notamment dans la mise en œuvre du niveau 3. Le

positionnement relationnel du conseiller ainsi que sa capacité à être au

serviceduprojetdelapersonnesontessentielpourlebondéploiementdu

CEP.

15.3 : Optimiser la visibilité, la présence physique et l’accessibiliténumériquedesmissionslocales:

Cetteactionestspécifiquementdédiéeauxmissionslocalesqui:

§ Disposentdesitesinternet(regroupementdesmissionslocalesdu

Béarn surun siteetdesmissions localesAvenirdes jeunesPays

Basque). Ces sites internet ont des ergonomies et des

fonctionnementsrelativementdifférents,unsiteinternetcommun

leurpermettraitd’améliorerleurvisibilité,demettreencommun

lesmoyensdeconceptionetdemiseenenlignerégulière;

Pilotedel’action:PôleEmploiet

Missionslocales

Pilote de l’action : Missions

locales


§ Disposentd’uneprésenceterritorialeconséquenteviaantenneset

permanences,générant(notammentpourlesantennes)descoûts

financiers, techniques… importants. Sans diminuer la couverture

territoriale, la présence territoriale desmissions locales pourrait

êtreinterrogéeafinderationaliseretd’optimiserlesinterventions.

Dans cette logique, la mise en place d’un nouveau maillage

partenarialdanslesMSAPpourrait-êtreunepisteàétudierdansle

cadreduSDAASP.

• PoursuivrelamiseenœuvredudispositifGarantieJeunes

CedispositifpilotéparlesMissionslocalesetlaDirecctepermetunpremier

pasvers lemondedutravailpourdes jeunesquiensonttrèséloignés.Le

départementdesPyrénées-Atlantiquess’estlancédanscedispositifdepuis

ledébutdel’année2017.Ils’agitd’unaccompagnementdes16-25anssans

emploi et sans formation. La Garantie Jeunes est déployée dans les 4

missions locales et leurs partenaires privés, elle est essentielle car elle

permetdemultiplier lesmisesensituationsprofessionnelles.Cedispositif

permetdoncauxmissionslocalesderenforcerl’accompagnementdupublic

jeuneleplusendifficulté.

• Répondreàl’enjeud’identificationdesservicesproposéspourles

jeunesparlesMLIenlienavecl’organisationdesSDSEI.

Enlienavecl’actionsuivante,ils’agiradetrouverlesmodalitésquifontsens

pourlesjeunes:

- Decommunication,

- D’identificationdel’offredeservicesproposés,

- Deslieuxdepermanencesetamplitudeshoraires,

- Desmoyensdetransportcollectifsoupublicspourserendre

enMLIoudansunSDSEI.

Ils’agiradoncd’étudieraveclesjeunesetnonuniquementpourles

jeunes, une communication et des échanges «multi-canaux » et

«multi-supports».LanouvelleorganisationterritorialedesSDSEIet

desMLIdevraêtrelisibleleplusrapidementpossiblepourlepublic

jeune.

• Expérimenteruneplateformemobilité

La question de la mobilité des jeunes en recherche d’insertion

professionnelletrouverasaréponsedanslamiseenplacedeplateformes

mobilité globales. (Cf action 15.1) Cette action est soutenue par le

DépartementetlaDIRECCTE,ellepourras’appuyersurlesexpérimentations

en cours en Pyrénées-Atlantiques portées par les Plans Locaux pour

l’Insertionetl’Emploi(PLIE).


• Identifierlesmodalitésdelisibilitédel’ensembledespossibilitésde

mobilitésetd’organiserdesmodesnouveauxdeprisedecontact

pourleverlesfreinsàlamobilitédesjeunes

L’actiondesmissions localesest très territorialisée,mais l’affichageàune

échelleplusglobaleestindispensableàl’identificationduservice.Impulser

une dynamique de communication commune à l’échelle départementale

(logo,affiches,…)pourraitêtreunestratégieinnovantepourlesPyrénées-

Atlantiques. Plus globalement, le développement de nouveauxmodes de

contact comme une page facebook commune ou d’autres supports

numériques,déclinableàl’échelledechaqueMLIseraitaussiunbonoutilde

communication,permettantdedonnerunevisibilitéetunelisibilitéàl’action

desMLi.Cesactionsdevrontêtremisesencohérenceavecdesinitiativesqui

pourraientêtreportéàl’échellerégionaleduréseau:AssociationRégionale

deMissionsLocales(ARML).

L’enjeu de la mobilité des jeunes est spécifique dans les Pyrénées-

Atlantiques au caractère rural du territoire comme le souligne certaines

missionslocales.Surcesterritoires,l’offredetransportpubliqueestfaibleet

nereprésentepasunealternativeauxfreinsenmatièred’accèsàl’emploiet

aux demandes d’insertion. Au vu du public jeune concerné, le

développementd’uneapplicationdépartementalesurmobilerassemblant

l’offre de l’ensemble desMLi du territoire et permettant le recours à la

visioconférence pourrait être étudié sur la durée du plan d’action du

SDAASP.

A noter que les Plan Locaux pour l’insertion et l’Emploi du Département

pourrontêtrepartenairesdecesactions.


L’Etat Améliorelavisibilitéetl’accessibilitédel’offred’accompagnementversl’emploi

aux fins de renforcer l’accompagnement des personnes en insertion

professionnelle

LaRégion Accompagne les initiatives visant à soutenir la mobilité vers l’insertion

professionnelleetlamaîtrisedesdémarchesenligne

LeDépartement Chefdefiledelapolitiqued’insertion,ilélaboreaveclespartenaireslePDIetle

PTI,assurel’accompagnementsocialetprofessionneldesbénéficiairesduRSA

Contribueàl’orientationdespersonneseninsertionsocialeetprofessionnelle

verslecontactréférent


Accompagne les initiatives visant à soutenir la mobilité vers l’insertion

professionnellecommeuneplateformemobilitésetlamaîtrisedesdémarches

enligne

PôleEmploi Accompagne et poursuit les initiatives visant à soutenir la mobilité vers

l’insertionprofessionnelleetlamaîtrisedesdémarchesenligne

RenforcelaformationdesesconseillerspourassurerledéploiementduCEP

Lesmissionslocales Contribue à l’orientation des personnes en insertion professionnelle vers le

contactréférent

Accompagne les initiatives visant à soutenir la mobilité vers l’insertion

professionnelleetlamaîtrisedesdémarchesenligne

S’inscriventdansunpland’actionvisantàaméliorerleurvisibilitéetoptimiser

leurprésence

Sources de

financementmobilisables

-AidesaufinancementdepermisdeconduireMLi/Département/Pôleemploi

;

-plateformesmobilité:Départementetopérateurs

-accompagnement:collectivitésetopérateurssociauxetdel’emploi

-MLi:l’Etat,lescollectivitéslocales,leFondssocialeuropéen

INDICATEURSDESUIVI

1.Expérimentationoucréationd’uneplateformemobilitéàl’échelledudépartement

2.AméliorationdelapriseenchargedespersonnesendifficultéparPôleEmploi(enaccompagnementglobaletrenforcé),d’icifin2018(valeurd’objectifàdéfinir)

3.NouvelleorganisationterritorialedesMLId’ici2018etétudedespartenariatsavecMSAP

4.Créationd’unepageFacebookdépartementaledédiéeauxMLIetsupportdudéveloppementd’uneoffre

deserviceenlignecommuneauxPLIdesPyrénées-Atlantiquesd’ici2020


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action 15.1 « Renforcer l’accompagnement des

personneslesplusendifficulté»

Action15.2«Etofferl’offredeservicedepôleemploi

par le déploiement du Conseil en Evolution

Professionnelle(CEP)»

Action 15.3 « Optimiser la visibilité, la présence

physique et l’accessibilité numérique des missions

locales»


Ü ORIENTATIONI–MAINTENIRUNMAILLAGEACCESSIBLEETDESCONDITIONS

DESCOLARISATIONDEQUALITEACTION 16 – ANTICIPER LES BESOINS, MAINTENIR UN RESEAU D’ECOLES ET POURSUIVRE LA RENOVATION DESCOLLEGES

Rappeldesconstats

LedépartementdesPyrénées-Atlantiquescompte623écolesdupremierdegré:515

établissementspublicset108établissementsprivéssouscontratsavecl’Etat.

58 241 élèves sont scolarisés au sein des écoles du département. Les effectifs

scolairesà l’échelledudépartement(écolespubliquesetprivéesconfondues)sont

assez fluctuants mais ont tendance à augmenter depuis 2014. En revanche, les

effectifs des écoles publiques, 44 656 élèves en 2016, connaissent une baisse

continuedepuisplusieursannéesauprofitdeseffectifsdesécolesprivéesquieux

augmentent(13585élèvesen2016).

Pourlesécolespubliques,s’iln’yapaseu,depuis2013,deretraitd’emploimalgréla

baisse des effectifs, le nombre d’école à tendance, lui, à diminuer (521 écoles

publiques en2015 contre 515en2016) sous l’effet : des regroupements et de la

fermeturedecertainesécoles.

Aufinal,351communesdudépartementsontcouvertesparuneécole(publiqueet

ouprivée).Cemaillageterritorialplutôtdense,résultedescontraintesgéographiques

spécifiques du Département (zones demontagne aux nombreuses petites vallées

isolées, zones ruralesexcentréesdespôlesurbains…).Dans cette logique, compte

tenu du grand nombre de petites communes et de l’évolution des effectifs, le

territoire présente un nombre important (79) de regroupement pédagogique

intercommunaux(RPI),concernant265communes(dont161avecécoles).

Si lenombredeRPIest restéstablependantplusieursannées, l’année2016aété

marquéepar une forte relancede ces regroupements (10nouveauxRPI). C’est la

politique éducative, qui, à travers une convention de ruralité, a poussé le

développementdesRPIpour«préserverlaqualitéd’unescolarisationdeproximité

».

La convention de ruralité est une convention cadre départementale qui doit

permettre de promouvoir une école rurale et de montagne qui « concoure à

l'attractivitéetl'égalitédesterritoires».

Cette convention permet d’amplifier la politique d'accompagnement au

regroupementetà lamiseenréseaud'écolesnotammentpar lamiseenplacede

regroupementspédagogiquesintercommunaux(RPI),surlabaseduvolontariat.

Cetaccompagnement se traduitpardesefforts concretsde l'Etat, aubénéficedu

territoiredépartemental:

- reconnaissance et valorisation au niveau national des territoires ruraux et de

montagnedudépartementquisetraduitparl'attributiond'unedotationspécifique

depostes;

Pilote(s)

Direction Départementale de

l’EducationNationale


-encasdediminutiondunombred'élèvesentraînantunediminutiondunombrede

classes,lamoitiédesmoyensretirésseramaintenueauseinduRPIconcernésurla

base d'un projet pédagogique. L'ensemble de ces moyens sera alors conservé

pendant3ans;

- un appui financier aux projets du RPI (bâtiment, équipement numérique...) sera

renforcé par la mobilisation prioritaire des crédits disponibles de la dotation

d'équipementdesterritoiresruraux(DETR).

Concernantlescollèges,ledépartementestmaillépar49collègespublicsetparune

offreimportantedescolarisationdansleprivéavec38collègesprivéssouscontrat.

DufaitdescaractéristiquesterritorialesduDépartement(grandesdistances,espaces

de montagnes, communes faiblement peuplées…) les « petits » collèges sont

nombreux dans les Pyrénées-Atlantiques mais indispensables pour un maillage

cohérentduterritoire(parexempleBedous126élèves,Laruns95élèves,Tardets75

élèves…).

Lacouvertureterritorialen’apasévoluécesdernièresannées.Enrevanche,laqualité

d’accueilaétéamélioréeaveclarénovationdenombreuxétablissements.

Demanièregénérale,leseffectifssontassezstablescesdernièresannées.Onnote

cependant une tendance à la baisse des élèves scolarisés dans les établissements

publicsetinversementunehaussedanslesétablissementsprivés.


-Auregarddel’étatdeslieux,l’enjeuprioritairedesannéesàvenirseradesoutenir

undéveloppementqualitatifdel’offred’accueiletl’ajustementdescapacités.


prendreencompte

Conventionderuralité



Action 16.1 : Maintenir dans le milieu rural un réseau d’écoles pérenne etaccessible:

Certains territoires (urbainscommeruraux)enregistrentdesbaissesd’effectifs.Cela

amènel’éducationnationaleàimpulseruneadaptationduréseauscolaire.Ilssubissent

parconséquentdesfermeturesdeclassesmaispasd’écolesdufaitdurecoursauxRPI

dispersés,encouragéparlaconventionderuralité.

Ils’agiradonc,danslesannéesàvenir,deprolongercetravaild’ajustementdelacarte

scolaire. En effet, le regroupement des élèves et la mutualisation des moyens

constituentdesréponsespertinentespourpérenniseruneoffreéducativedequalité

sur tout le territoire.Néanmoins, les impacts sur les tempsde trajets en transports

scolaires doivent être analysés notamment dans les secteurs les plus ruraux qui

présententunéloignementdéjàprononcé.Cettedynamiquederationalisationdevra

doncintégrerunseuilmaximumentempsdetrajetroutierpourserendreàl’écolela

Publiccible

-Familles

-Enfants

Pilotedel’action:DSDEN64


plus proche. Ce seuil sera décliné en fonction des tranches d’âge (petite enfance,

enfance).

Action 16.2 : Mettre en commun et traiter les données statistiques pouranticiperlesouverturesoulemaintiendeclasse:

Lamiseencommunetletraitementdedonnéesstatistiquescommecellesdel’INSEE

croiséesaveclesdonnéesdetauxderemplissagedelapetiteenfancepermettraitde

constituerunevisionprospective,delongtermesurleréseaud’écolesàmaintenir.Ceci

afindepermettreauxélusdedisposerd’unevisibilitésurlesécolesmaintenuesafinde

pouvoir engager les investissements nécessaires (modernisation, ADAP, …) et donc

garantirdesconditionsd’accueildequalité.

Un appui d’ingénierie par le Département pourrait être apporté aux élus qui en

exprimentlebesoinafindeprojeteretanalysercesdonnées(cartographies,graphs,…)

àl’échelledeleurterritoire.Cetravailparexempledemontéeenâgedesenfantsde2

ans sur le territoire se révèle être un bon indicateur des effectifs à venir en petite

sectiondematernelle. LeDépartementet les servicesde laDSDENpourraient ainsi

croiserleurssourcesstatistiquesannuellement,parvoiedeconvention.

Action16.3:Poursuivrelapolitiquederénovationdescollèges:

L’adoption le 1er juillet 2016 par l’Assemblée départementale d’un Programme

Pluriannuel d’Investissement de 100 millions d’euros sur la période 2017-2023 va

permettredepoursuivrelarénovationdescollègespublics.Parmilesgrandschantiers

à venir, on citera notamment la construction de deux nouveaux établissements, à

Arette et à Pontacq, ainsi que les restructurations générales d’Henri-IV àNay et de

Daniel Argote à Orthez, ou encore les restructurations intérieures des collèges

d’Arzacq,d’EndarraàAnglet,IrandatzàHendaye…

Dans la même logique, il conviendra de poursuivre l’équipement numérique des

collèges,déjàengagéparleDépartement.



départemental avec uneattentionparticulière sur les

territoiresruraux



/DSDEN64



L’éducationnationale -Accompagnementdesélusrurauxdansl’adaptationduréseaud’écoles

-Co-pilotelamiseencommundetraitementdesdonnéesstatistiquesde

l’enfance

Ledépartement -Co-pilotedelamiseencommundesdonnéesstatistiquesdel’enfance:

ServiceSIGouingénieriedépartementale:aideàlaprojectiondesdonnéespermettantdejugerdel’opportunitéduréseaud’écoleexistant.

-Equipementnumériqueetrénovationdescollèges

LesEPCIetlescommunes -Contributionauxtravauxd’expertise


mobilisables

-Educationnationale(postesetheures)etcertainscréditsvisantdesaides

spécifiques (informatiques par le plan d’investissement d’avenir par

exemple)

-Lebudgetdépartementalpourlescollèges

-Certainscréditspréfectoraux(informatiqueetsécuritéparexemple)

INDICATEURSDESUIVI

Tempsdetrajetmaximalpouraccéderàuneécolematernelle,Valeurd’objectifàdéfinir

Tempsdetrajetmaximalpouraccéderàuneécoleélémentaire,Valeurd’objectifàdéfinir


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action16.1«Maintiend’unréseaud’écolepérenne

etaccessible»

Action16.2«Miseencommundonnéesstatistiques

del’enfance»

Action16.3«Rénovationdescollèges»


Ü ORIENTATIONJ–PRESERVERLEMAILLAGETERRITORIALDELAGENDARMERIEACTION17–ADAPTERL’ORGANISATIONDELAGENDARMERIEAUXTERRITOIRESFRAGILESCOMMESERVICEDEPROXIMITE

Rappeldesconstats

Depuisquelquesannées,l’organisationdesgendarmeriesestréinterrogée,dufaitdedifférentesévolutions:

ü Budgétaires,rendantnécessairel’optimisationdesmoyensdéployésü Technologiques,aveclesnouvellespossibilitésoffertesparle

développementdesNTICü Stratégiques,avecl’évolutiondesenjeuxetdoncdesmissions.

Troiscritèressontprisencomptepourdéterminerlesimplantations:ü Lapopulation,ü Letauxdecriminalité,ü Lesaxesroutiers1(capacitédedéploiement,contrôledesflux).

Ilestnécessaired'adapterleseffectifsdesunitésenfonctiondesbassinsdevieetdedélinquance.LesgendarmeriesdesPyrénées-Atlantiquessontstructuréesdelamanièresuivante:

• 5Compagniesdegendarmerie(CGD)baséesàBayonne/Mauléon-Licharre

/Oloron-Sainte-Marie/Orthez/Pau

• 4BrigadesTerritorialesAutonomes(BTA)implantéesdansunlieuuniqueet

15Communautésdebrigades(COB)répartiesdansles5CGD

Surlesdixdernièresannées,ilyaeuunetendanceglobaleàlaréductiondeseffectifs,

quiaimpactélagendarmerieàl'échelledépartementale,etainduitlafermeturede

plusieursbrigades(commeLasseubedanslecadredelaRGPP).Lescommunautésde

Brigades(COB)ontétécrééespourmutualiserlesressourcesetrenforcerlacapacité

d'interventiondepetitesbrigades(2à3brigades)quitravaillentensembleafinde

formeruneffectifsuffisant(5à6personnesminimum)pourdéployerunevéritable

capacité d'intervention. La tendance à la réduction des effectifs est désormais

stabilisée dans le département, avec même une légère reprise à la hausse des

effectifs. En 2016, le département des Pyrénées-Atlantiques a obtenu plusieurs

postessupplémentaires,déployéssurlesbrigadesfrontalièresdeLaruns,LaNivelle

etSaint-Jean-Pied-de-Port.

Cesréorganisationsnesontcependantpastoujoursbiencomprisesetsontparfois

perçuescommeunedisparitionsimple.Unebaissedel’accessibilitédesservicesde

la gendarmerie est ressentie par les élus et habitants engendrant un problème

d'acceptationsociale.

Pilote(s)

Etat(GendarmeriedesPyrénées-

Atlantiques)

LedépartementdesPyrénées-Atlantiquesestundépartementàfaibledélinquance

pour la zone gendarmerie. Sur les 3 dernières années, aucune augmentation

significativedescambriolagesoudesatteintesauxbiensn’estrelevéparleservice

statistiquedugroupementdépartemental.

Àbrèveéchéance,aucunefermetured’unitésterritorialesn’estenvisagée,seuleune

réorganisationdel’état-majordelacompagniedeMauléon-Licharreestenvisagée.

Uneréflexionestengagéepourredéfinirleszonesdecompétencesdesdifférentes

unités.Deplus,lestravauxpourlaconstructiondesnouvellescasernesdeMourenx

etMorlaàs ont commencé. Enfin des études sont en cours, afin de construire de


prendreencompte:


nouvelles casernes à saint Pée sur Nivelle, Gan, Serres-Castet et Oloron-Sainte-

Marie."



17.1:Poursuivrelesexpérimentationsdesbrigadesterritorialesdecontact(BTC):

Expérimentédepuis le1er février2017pouruneduréede6mois,undispositif

expérimental « Brigades territoriales de contact » est mis en place dans 24

départements,soit30brigadesdont labrigadeterritorialedeLembeyepour le

départementdesPyrénées-Atlantiques.

Cedispositif poursuitunobjectifprioritaire : renforcer laqualitéde la relation

qu’entretiennentlesgendarmesaveclesélusetlapopulation,danslecadred’un

véritableservicedeproximité.Cesbrigadesserontéquipéesdenouveauxmoyens

technologiques permettant aux gendarmes de traiter sur le terrain une part

importante de l'activité auparavant effectuée dans les locaux de l'unité,

renforçantparlàleurprésencesurleterrain:Lesgendarmesserontéquipésde

smartphonesettablettesquileurpermettrontderéaliserlaplupartdesactesen

mobilité.Cedispositifdevraits'appuyersurunecouvertureréseauadditionnant

les 4 opérateurs mobiles historiques, complété par le réseau radio de la

gendarmerie.

Concernant la brigade de Lembeye, 4 gendarmes sont détachés pour cette

expérimentationdecontactetdeprévention,l’accueilaupublicseradoncréduit

durant cette expérimentation. Concrètement, les militaires expérimentant ce

dispositifvontsevoirdéchargerdecertainesmissions,parexempledesactesde

policeoudestâchesadministratives,"pourqu'ilspuissentsedéplacerauplusprès

desgens"etserecentrersur"lapolicejudiciairedeproximité,lecontactavecla

populationetlerenseignement"d’aprèsledirecteurgénéraldelagendarmerie

nationale, le général Richard Lizurey. Un premier point d’étape de cette

expérimentation sera mené à 6 mois car ce dispositif entrainera un travail

administratifsupplémentairepourlesautresgendarmesnondétachés.

Au-delàdecettepremièreexpérimentation,unrecensementdesbrigadesdites

«rurales»estencoursparlescommandantsdegroupement.Cerecensement

pourrait être la base des futures brigades territoriales de contact si

l’expérimentation est concluante. Les premiers retours auront lieu très

prochainement.

17.2 : Améliorer la communication sur les actes dématérialisés et lespossibilitésd’accueilenbrigadedeproximité:

Publiccible

Toutpublic


Territoiresruraux


Au vu des éléments issus de l’enquête usagersmenée durant l’élaboration du

SDAASPetlesréunionsterritoriales,untravailspécifiquedecommunicationsur

cesnouvellesmodalitésd’interventionapparaîtessentiel.Lagendarmerieaprévu

des actionsde communicationnotamment auprès des élus pour expliquer ces

évolutions. Le fil Facebookde la gendarmerie constitue également unoutil de

communicationtrèspuissantetefficaceverslegrandpublic:+de8500abonnés.

Il semblerait intéressant de réaliser en 2017 et 2018, une campagne de

communication visant à expliquer à lapopulationdesPyrénées-Atlantiques les

nouveauxmoyensd’actiondelagendarmerie(arrivéedesnouvellestechnologies

de l’information et de la communication ainsi que l’équipement à venir des

gendarmes)ainsiquelesmodalitésd’accèsauxservicesetdifférentesbrigades.

Àl’issuedel’expérimentationdelabrigadeterritorialedecontactdeLembeye,

une campagne d’information avec interviews des élus et des administrés

permettrait également d’illustrer concrètement les nouvelles capacités

d’intervention et d’adaptation de la gendarmerie aux territoires ruraux ou

périurbain.

Lepré-dépôtdeplainteen ligneexistedepuisplusieursannéesmais ilestpeu

utilisé.Leprincipalfreinétantquelaplaintedoitobligatoirementêtrerecueillie

parunenquêteurqualifiéAgentouOfficierdepolicejudiciaire(APJ-OPJ)habilité

etsignée.

Le dépôt 100% à distance n'est pas possible. Il pourrait néanmoins être

intéressantdediffuserplusfortementl’informationsurlapré-plainteenligne.


LaGendarmerie -déploietoutemodalitéorganisationnellepermettantd’augmentersescapacités

d’intervention(réorganisationdesbrigades,accordinterdépartemental, ...)dans

unelogiquedemaintiendeseffectifs

-déploiedeséquipementsnumériquespourlesactesenmobilité

-Poursuite de l’expérimentation lancée dans 24 départements dont le site de

Lembeye

-renforcelesliensdirectsgendarmes/habitants


Sources de financement

mobilisables

Moyensdelagendarmerie

INDICATEURSDESUIVI

1.CréationdenouvellesBrigadesTerritorialesdeContact(BTC)sil’expérimentationestjugéeconcluante:

valeurd’objectiffixéeparlagendarmeriesuiteauxrésultatsdudispositifexpérimental

2.Augmentationdesactesréalisésenmobilités

3.Campagnedecommunicationetd’informationentre2017et2018


2018 2019 2020 2021 2022 2023

Action 17.1 « Poursuivre les expérimentations des

brigadesterritorialesdecontact(BTC»

Action17.2«Améliorerlacommunicationsurlesactes

dématérialisés»


4. La gouvernance du schéma

Cequeditlaloi

L’article98delaloiNOTReprécise:

« Le projet de schéma est transmis, pour avis, aux organes délibérants des établissements publics de coopération

intercommunaleàfiscalitépropre.Leprojetdeschéma,éventuellementmodifiépourtenircomptedesavisrecueillis,estsoumis,

pour avis, au conseil régional ainsi qu'à la conférence territoriale de l'action publique et, pour approbation, au conseil

départemental.Al'issuedecesdélibérations,lereprésentantdel'Etatdansledépartementarrêtedéfinitivementleschéma.

Lamiseenœuvredesactionsinscritesdansleschémadonnelieuàuneconventionconclueentrelereprésentantdel'Etatdans

ledépartement,leDépartement,lescommunesetgroupementsintéressésainsiquelesorganismespublicsetprivésconcernés

etlesassociationsd'usagersdesservicesaupublic.Lespartiesàlaconventions'engagentàmettreenœuvre,chacunedansla

limitedesescompétences,lesactionsprogrammées.»

Lesprincipesclésdelagouvernanceduschéma

LagouvernanceduSDAASPdesPyrénées-Atlantiquesreposesurplusieursprincipescléspourassurersonefficience:

• Mobilisation et implication du territoire à ses différentes échelles, du local au départemental, en lien avec les

territoiresvoisinslorsqueles«bassinsdevie»débordentdeslimitesdudépartement;

• Articulationentreunpilotagestratégiquedépartementaletdeséchellesd’opérationnalitéàadapterselonlesactions,

quis’appuierontprincipalementsurleniveaulocal;

• Poursuited’uneapproche intégréeetpartagéetellequ’elleaétémiseenœuvredurant l’élaborationduSchéma,

s’appuyantsuruneimplicationlargedespartiesprenantesduterritoireetenlienpermanentavecl’ensembledes

stratégies,dispositifsetmesuresconcourantàl’accessibilitédesservices;

• Conceptiond’un systèmede suivi etd’évaluation connectéauxdispositifs depilotage stratégiqueetd’animation

technique,permettantd’adapterlepland’actionencontinuauxévolutionsduterritoireetdesesacteurs;

LagouvernanceduSDAASPdesPyrénées-Atlantiquesseraorganiséeàdeuxniveaux:

A. Le comité de Pilotage

LeSDAASPdesPyrénées-Atlantiquesbénéficiera,danslacontinuitédesonélaboration,d’uncomitédepilotageco-pilotépar

leConseilDépartementaletlaPréfecture.CecomitédepilotageseracoprésidéparlePréfetdesPyrénées-Atlantiquesetle

PrésidentduDépartement.Lespartenairesserontfortementassociésàcecomitédepilotage,parmilesquelslesopérateursde

services,ycomprislesservicesmarchands,etlesEPCI.

Sonrôleseranotammentde:

ü Validerlesconclusionsdesbilansannuelsetprendrelesdécisionsafférentes;

ü Suivreencontinulesévaluationsintermédiairesetfinalesduschéma;

ü Valider,sinécessaire,leprincipeetlecontenud’unerévisionduschéma


Composition:

- PréfecturedesPyrénées-Atlantiques,- ConseilDépartementaldesPyrénées-Atlantiques,- ConseilRégionalNouvelleAquitaine,- Agencerégionaledelasanté(ARS),- DirectionDépartementaledelaCohésionSociale(DDCS),- DirectionDépartementaledelaProtectiondesPopulations(DDPP),- Directiondesservicesdépartementauxdel'éducationnationale(DSDEN),- DirectionDépartementaledesFinancesPubliques(DDFIP),- DirectionDépartementaledesTerritoiresetdelaMer(DDTM),- ServiceDépartementald’IncendieetdeSecours(SDIS)- Directionsrégionalesdesentreprises,delaconcurrence,dutravailetdel’emploi(DIRECCTE),- DirectionAcadémiquedesServicesdel’EducationNationale(DASEN),- EPCIàfiscalitépropre,- Associationdesmairesetcommunesdudépartement- Chambresconsulaires,- Maisonsdeservicesaupublic,- Caissesnationales(CAF,CPAM,MSA,CARSAT)- LaPoste,- SNCF,- PôleEmploi,- MissionsLocales,- Ordresreprésentatifs:médecinsetpharmaciens.

Lecomitédepilotageseréunitàminimaunefoisparan.

B. Le comité Technique départemental

Lecomitétechniquedépartementalveilleranotammentà:

ü Organisationdel’animationgénéraleduschémaetducircuitdecommunication,ü Miseenœuvreduschémaetdesadéclinaisonparlebiaisdeconventionslocalesd’application,ü Suividesactionsdéfiniesdansleschémapouratteindrelesobjectifsetorientations,ü Actualisationrégulièredelaconnaissancedel’évolutionducontexted’interventionduSDAASPetdel’accessibilitédes

services(bilanannuel).ü Mobilisationde l’ensembledespartiesprenantesdu territoireenmatièred’accessibilitédes servicesaupublicet

activationdesressourcesdespartenaires,ü Suividesévaluationsintermédiaireetfinale,ü Préparationdesdécisionsducomitédepilotage.

IlseraconstituédesréférentstechniquesdespartiesprenantesjouantunrôledanslamiseenœuvreduSDAASP.

Saprésidencedevraêtredéfiniedanslecadred’uncopilotageEtat/Département.

Composition : les référents techniquesdésignéspar lespartiesprenantespour lamiseenœuvreet le suividesactionsdu

SDAASPcommelesservicesduDépartementetdel’Etat,auxquelspourrontêtreassociéstoutacteuroupartenairejugésutile

à laconduitedesmissions.Uneprésence représentativedesEPCIet/oudesopérateursdeserviceensonseinpourraêtre

envisagée.

Lecomitétechniquedépartementalseréunitàminimaunefoisparanpourpréparerlecomitédepilotagemaissa

régularitédevrarépondreàlanécessairecontinuitédelavieduschémaainsiqu’auxbesoinsplusponctuels.


5. Le suivi et l’évaluation du schéma

Cequeditlaloi

L’article98delaloiNOTRe,précisequeleSDAASPpeut«avantl'expirationdudélaidesixans,êtrerévisésurpropositiondu

représentantdel'Etatdansledépartement,dudépartementouEPCiàfiscalitépropre,s'ilsreprésententsoitlamoitiéaumoins

decesétablissementssur leterritoiredépartemental,soit lamoitiéaumoinsde lapopulationdépartementaleauregarddu

dernierrecensement.»

Laprocédurederévisionprévoitque«laconventionconcluepourlamiseenœuvredesactionsinscritesdansleschémaest

modifiéepourtenircomptedelarévisionduschéma,aprèsconsultationdesorganismespublicsetprivésetdesassociations

mentionnésausecondalinéaduII.»

Sans qu’une révision puisse être prévue a priori, la mise en œuvre du SDAASP et l’évolution du contexte d’intervention

départementaldevrontfairel’objetd’unsuivietd’uneévaluation.

A. Le suivi et l’animation du SDAASP

Lesuivietl’animationduschémas’articuleautourd’unoutilprincipal:l’identificationde«référentsschéma»etleurmiseen

réseau.

Lesréférentsschéma

LeSDAASPaétéélaborédansunelogiquepartenarialesurlaquelleils’appuierapoursamiseenœuvrevoirequ’ilchercheraà

conforter. Le schéma nécessite que chacun des partenaires et acteurs qui en sont partie prenante désigne des référents.

L’identificationetlecontactdesesréférentssontportésàconnaissancedescomitéstechniquesetdepilotage.

Ilconvientdedistinguer2typesderéférents:

• Lesréférents-schémadesopérateursetdifférentsservicesduConseilDépartementaletdelaPréfecture,quipeuvent

êtresollicitésparlespilotesetlescomitéspourconstituerunrelaid’informationauprèsdesacteursduterritoire.Ces

référentsassurentlesuividuschémaauseindeleurinstitutionetfavorisentl’appropriationdesesenjeuxainsique

l’implicationdeleurstructuredanslesactionsduSDAASP.

• Lesréférents-schémadesEPCI,quipeuventêtresollicitésàl’échelledechaqueEPCIetconstituerunrelaiascendant

auprèsdespilotesduSDAASP.Cesréférentsassurentlafonctionde«têtedepontterritorialisée».Ilssontcapables

derenseignersurl’actualitéduSDAASPainsiquesurlesdifférentespossibilitésdes’inscriredanslesactionsmisesen

œuvre. Ilspourrontégalementfaireremonter les initiativesouprojetsencoursauxréférents-pilotesetaucomité

technique.

Cesréférentsschémaserontidentifiésetintégrésdansunebasedecontactauseind’unelistedediffusionmailconstituantune

miseenréseau.Cettelistedediffusionseragéréeauniveaudépartemental.


Surlabasedecesuivi,leComitédePilotageduSDAASP,pourradéciderunerévisiondesesobjectifs.

1. LesuividelamiseenœuvreduSDAASPseferavialerenseignementd’untableaudebordconstituéparl’ensembledesindicateursidentifiésauseindesfichesaction;

LerenseignementdecetableaudebordpourraêtreconventionnéentrelesCopilotesetlesdétenteursd’informations.

B. L’évaluation du SDAASP

Au-delàdusuividel’avancementdupland’actionilseranécessairedetirerlesenseignementsdesexpériencesmenéesafin

d’adapterlesmodalitésdemiseenœuvreenvisagéesvoiredemodifierlesobjectifsduSDAASP.

Pourcefaire,destravauxdebilan/évaluationpourraientêtremenés.

1. Bilan-évaluatifsynthétiquedelamiseenœuvreduSDAASP

Ils’agira,surlabased’untravailpréparatoiredescommissionsenchargedusuividudéploiementduSDAASP,deréaliserun

bilanannuelsynthétiquedesamiseenœuvre.

Cebilan,quiseraproduitenchaquefind’année,proposera:

ü Parthèmedeservices,unbilandel’avancementdesactionsprévuesmobilisantnotammentlesindicateursdesuivi;

ü Une synthèse explicative des niveaux d’avancement constatés. Il s’agira notamment d’identifier les facteurs

favorisantset/oufreinsconstatéslorsdelamiseenœuvredesactions.

Cebilan seradiscutéenComitéTechniquepuisprésentédans le cadreduComitédePilotageduSDAASPnotammentafin

d’interpellerlespartenairesn’ayantpastenuleursengagementset/ousolliciterleurappuirenforcé.

2. EvaluationsintermédiaireetfinaleduSDAASPetdesamiseenœuvre

Les bilans annuels devront permettre de constituer une vision précise des niveaux d’avancement des actions et facteurs

explicatifsassociés.


Lesdémarchesd’évaluation,quipourrontêtremenéesàmi-parcourset/ouenfindedémarche,permettront,surlabased’une

consultationlargedespartiesprenantesduSDAASP,de:

ü Mettreàjourlecontexted’interventionauregarddesnombreusesmutationsencours;

ü Repérerlespointsdeblocage«durs»nécessitantuneréflexiondédiée;

ü Porterunregardévaluatif/rétrospectifsurl’opportunitéetlafaisabilitédesactionsprévues/réalisées.

Al’issuedel’évaluationàmi-parcoursduSDAASP(3ans)pourraêtreréaliséeunerévisiondesobjectifsduSDAASP.

L’évaluationfinaleouex-postpermettradepréparerlaconceptionduprochainSDAASP.

Cesévaluationspourrontêtremenéeseninterneouenexternemaisgagneraientàrechercherl’apportd’unregardextérieur

auxpartiesprenantesduSDAASP.

C. Les engagements des partenaires

LeSDAASPdéfinitdesorientationsayantvocationàsedéclinerenactionsconcrètesàdifférenteséchellesterritoriales.Les

actionsrelevantd’unniveauinfra-départementalprocèdentd’unelogiquedeterritorialisationets’appuientsurunprocessus

dedéclinaisonduSchémaàl’échelledesintercommunalités.

Leprocessusdedéclinaisonseconcrétiseparlamiseenœuvredeconventionspartenarialeslocales.

L’objectifconsisteàceque,surladuréeduSDAASP,l’ensembleduterritoiresoitcouvertparuneconventionpartenariale.ObjetetportéedelaconventionpartenarialeLaconventionpartenarialeestmiseenplacepourdéclinerleSchémadépartementaletformaliserlesengagementsdespartenaires.LaconventiongarantielacapacitéduSchémaàrépondreàl’hétérogénéitédescontextes,àtenircomptedesdynamiquesenplaceetàs’articuleraveclesprioritésdesterritoires.Elleseraportéeetsignéeàminimaparl’ensembledesEPCI,leDépartementetl’Etat.Acessignataires,d’autresacteurspeuventêtreassociésparmilesquelslespartenairesopérateursdeservicesaupublic,afindemobiliserlargementlepartenariatintéresséparleterritoireconcerné.Laconventionpartenarialeneconsistepasàécrireunprojetdeterritoiredel’accessibilitédesservicesaupublicpourchaqueEPCIoubassindevie.Cetteconventionfaitainsilelienaveclesobjectifspoursuivisenmatièred’accèsauxservicessurlesterritoiresparlesintercommunalités,etlesstratégiesdeservicesdesdifférentspartenaires(Etat,Département,Opérateurs,etc.).Modalitésderédactionetd’actualisationLaconventionpartenarialefaitl’objetd’untravailderédactionàl’initiativedesco-pilotesquesontl’EtatetleDépartement.Larédactiondelaconventionconstituenéanmoinsuntravaildeco-constructionimpliquantlesterritoiresetleurspartiesprenantes.Larédactiondelaconventionnedoitpasconstituerunfreinàl’engagementdesterritoires,aussiellesevoudraundocumentsimplesetsupportpourl’actionfavorisantl’appropriationlocaledesenjeuxd’accessibilité.Letravailderédactionpourras’envisagerdansundélaiquipermetted’allerrapidementenphaseopérationnelle:validerlesorientationsstratégiquesetlespriorités.LechampdelaconventionpartenarialeLechampdelaconventionretenuestdoncceluidelaformalisationdesengagementsdessignatairessurlabasedes10orientationsstratégiquesetdes17actions.Cecadresoupleetsimplifiépermettrauneévolutiondesdéclinaisonsopérationnellesdurantles6ansdemiseenœuvreduschémaafindelesadapterencontinuetderépondreauxenjeuxsouleverparleSDAASP.


6. Annexes

Méthode pour l’analyse des profils sociodémographiques

Pourréalisercesprofils-sociodémographiquesparEPCI,9indicateursclésontétéretenus:

Schéma Départemental d’Amélioration de l’Accès des ......DEPARTEMENT DES PYRENEES...

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