P Documentaire ynthèse 2 - Handiplace

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2 ème édition - Juin 2002 Synthèse Documentaire Schéma Régional pour la formation professionnelle des personnes handicapées

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2ème édition - Juin 2002

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CRDI Rhône-Alpes

Parc Lautagne42 A avenue des Langories26000 Valence

tel. 04 75 78 38 11fax 04 75 78 36 33e-mail : [email protected]

site internet : www.handiplace.org

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Cette synthèse documentaire, à l’usage notamment des référents du Schéma Régional, rassemble les informations essentielles visant l’accompagnement des personnes handicapées dansleur processus de formation et en vue de leur insertion professionnelle.

Son but est de leur fournir des repères sur les aspects sociaux, médicaux, psychologiques et légis-latifs du handicap. Ce document présente également les dispositifs communs et spécialisés en faveurdes personnes handicapées, depuis la reconnaissance du handicap jusqu’à leur orientation vers laformation et l’emploi.

La deuxième version de cette synthèse, enrichie et complétée, réactualise l’ensemble des données à ladate de mai 2002.

Il conviendra aux référents de régulièrement prendre connaissance des nouvelles dispositions en se connec-tant aux sites internet répertoriés en annexe.

Les sigles utilisés tout au long de ce document sont explicités en annexe.

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2 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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3Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

2ème édition - Juin 2002

Schéma Régional de la formation des personnes handicapées

Cet ouvrage a été réalisé par Marie-Laure DURAND de l’IFTS

avec les contributions de :

François ATGERDélégué Régional - Agefiph Rhône-Alpes

Christine BERGERONCoordinatrice du Schéma Régional pour la Formation Professionnelle

des Personnes Handicapées - CRDI Rhône-Alpes

Alain BLANCMaître de conférence en sociologie

Directeur du département de sociologie, Grenoble II

Eve COHENChef de Projet - Observatoire de l’Emploi des Personnes Handicapées

CRDI Rhône-Alpes

Geneviève COTTET-EMARDChargée de Mission Direction Régionale - ANPE

Jacqueline CROIZATResponsable Régionale Adjointe du Service Social - CRAM

François DOUEKConseiller Technique - CREAI Rhône-Alpes

Sylvie DRIONChargée d’Etudes et de Développement - Agefiph Rhône-Alpes

Jacqueline DRUETDocumentaliste - CRDI Rhône-Alpes

Daniel FRANÇOISCoordinateur du Shéma Régional Apprentissage - CRDI Rhône-Alpes

Catherine GREMAUDDirectrice - CRDI Rhône-Alpes

Danièle ROBIN TERNIERAnimatrice Régionale - Mission Locale

Marie-Agnès ROUXResponsable de la Formation Continue - IFTS

Jochen THEILENChargé de Mission Handicap - AFPA Rhône-Alpes

Synthèse Documentaire

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Préface

4 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

Cette synthèse documentaire conçue à l’intention des référents du schéma régio-nal de formation des personnes handicapées en Rhône Alpes, a été financée à cetitre par l’Agefiph. Elle propose un "vade mecum" documentaire aux acteurs de notrechamp professionnel confrontés à la multiplicité des données techniques situéesà l’intersection du médical, du social, du juridique, du pédagogique et de l'écono-mique.

En effet les outils habituels mis en œuvre dans le cadre l’insertion professionnelle(bilan, projet, parcours, aides, etc.) se doivent de tenir compte, lorsqu'il s'agit de per-sonnes handicapées, de la particularité de ce public et de son environnement (étio-logie des handicaps et modalités de leur compensation, procédures administrativesde reconnaissance et d’orientation, existence de dispositifs spécialisés, etc). Chacunde ces domaines a son propre univers de références et s’appuie sur des savoirs etcompétences particuliers.

C’est ainsi que le lecteur trouvera dans ce document actualisé par l’IFTS, et dontle caractère synthétique met en valeur la précision technique, le résultat de la coopé-ration entre les partenaires associés dans le comité de lecture coordonné par leCRDI. (ANPE, CRDI, CRAM, CREAI, coordination des missions locales, AFPA,Université Pierre Mendès-France, Grenoble 2, Agefiph).

Que tous soient remerciés pour la qualité exemplaire de cette coopération.

François ATGERDélégué Régional de l’Agefiph

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5Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

La publication par le CRDI Rhône-Alpes de la deuxième édition de la synthèse docu-mentaire pour le Schéma Régional de la Formation Professionnelle vient comblerle vide laissé par la première édition rapidement épuisée. Fruit d’une coopérationétroite entre l’Agefiph, l’ANPE, le CRDI et l’IFTS, cette version enrichie s’adresse àla fois au grand public et aux professionnels.

Au grand public d’une part, parce qu’elle dresse de façon large et complète le pano-rama varié du handicap et offre des informations précises sur le cadre juridique del’insertion et de la formation.

Aux professionnels d’autre part, parce qu’elle contient l’essentiel des modes d’ac-cès tant à la formation qu’au travail en milieu ordinaire ou adapté.

Dans le paysage complexe de l’insertion professionnelle, nul doute que ce guidedeviendra un outil de référence au service de tous les acteurs.

A lui seul il matérialise bien le rôle de "lieu ressources" que constitue désormais leCRDI dans la région Rhône-Alpes.

Roland CORTOTCRDI Rhône-Alpes

Préface

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Sommaire

6 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

Préface ................................................................................................................................. 4Introduction ............................................................................................................................. 9

AXE I : Les personnes handicapées .................................................................................. 11

Le handicap ........................................................................................................................... 11

I/ Le handicap ......................................................................................................................... 12A. Définitions......................................................................................................................... 12

1. Origine et généralités........................................................................................................ 122. Quelques définitions complémentaires ............................................................................ 12

B. La Classification Internationale des Handicaps ......................................................... 131. La CIH ............................................................................................................................... 132. La CIH-2 / CIF ................................................................................................................... 15

II/ Les types de handicap .................................................................................................. 19A. Le handicap d’origine physique ................................................................................... 19

1. Définition et étiologie ....................................................................................................... 192. Exemples de handicaps moteurs ..................................................................................... 203. Prise en charge et compensation ..................................................................................... 20

B. Le handicap d’origine sensorielle ............................................................................... 201. Le handicap d’origine visuelle ......................................................................................... 20

a. Définition et étiologie ................................................................................................. 20b. Les conséquences psychosociales .............................................................................. 21c. Prise en charge et compensation ................................................................................ 21

2. Le handicap d’origine auditive ........................................................................................ 22a. Définition et étiologie ................................................................................................. 22b. Les conséquences psychosociales ............................................................................. 22c. Prise en charge et compensation ................................................................................ 22

C. Le handicap d’origine intellectuelle ............................................................................ 221. Définition et étiologie : .................................................................................................... 222. Les conséquences psychosociales .................................................................................. 243. Déficience intellectuelle et maladie mentale ................................................................... 24

D. Le handicap physique .................................................................................................... 251. Définition ......................................................................................................................... 252. Les conséquences psychosociales .................................................................................. 273. La prise en charge ........................................................................................................... 27

E. Le traumatisme crânien.................................................................................................. 281. Définition ......................................................................................................................... 282. Séquelles d'un traumatisme crânien ............................................................................... 28

F. Les épilepsies .................................................................................................................. 30G. Les maladies invalidantes ............................................................................................. 32

III/ Les personnes handicapées ..................................................................................... 33A. Épidémiologie .................................................................................................................. 33B. Les aides techniques....................................................................................................... 35

1. Définition ......................................................................................................................... 352. Quelques repères sur une journée ................................................................................... 36

C. Les prestations, aides sociales et financières............................................................. 37

IV/ Les représentations ..................................................................................................... 39A. L’évolution des représentations sociales et de la législation ................................. 39B. Les représentations individuelles ................................................................................ 44

V/ BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................. 45

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7Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

La reconnaissance du handicap ou d’une incapacité................................. 49

I/ La commission technique d’orientation et de reclassement professionnel (COTOREP) ........................................................................................................................... 50

A. Généralités ...................................................................................................................... 50B. La COTOREP en chiffres ................................................................................................. 53

1. Données nationales ......................................................................................................... 53

2. Données régionales ......................................................................................................... 54

II/ Les organismes de sécurité sociale : CPAM ou MSA ....................................... 55A. La reconnaissance de l’invalidité ................................................................................. 55B. Données chiffrées ........................................................................................................... 56

III/ Le régime militaire ........................................................................................................ 57

IV/ BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................. 58

Axe II : La formation et l’insertion professionnelle des personnes handicapées ........................................................................... 59

Le cadre juridique et les acteurs clefs de l’insertion et de la formation professionnelle ..................................................................... 59

I/ Les acteurs institutionnels .......................................................................................... 60

II/ La Loi de 1987.................................................................................................................... 61A. Les grands principes : ..................................................................................................... 61

1. Données nationales ......................................................................................................... 63

2. Données régionales ......................................................................................................... 65

3. Synthèse ......................................................................................................................... 66

III/ Présentation de l’Agefiph ........................................................................................ 74A. Origine .............................................................................................................................. 74B. Gestion et Organisation ................................................................................................. 74C. Les objectifs principaux ................................................................................................. 74D. L’Agefiph et ses partenaires ......................................................................................... 75E. Bilan .................................................................................................................................. 76

1. Données nationales ......................................................................................................... 76

2. Données régionales ......................................................................................................... 76

IV/ Les acteurs......................................................................................................................... 77A. Le dispositif spécialisé.................................................................................................... 77

1. Le réseau CAP EMPLOI. ..................................................................................................... 77

2. Les services de suite des établissements spécialisés....................................................... 77

3. Les associations et les organismes d’appui...................................................................... 77

4. Les dispositifs d’appui spécifique en Rhône-Alpes .......................................................... 80

a. SPASE : un dispositif pour l’insertion des personnes cérébro-lésées ................................ 80

b. Autres partenaires spécialisés par déficiences : .......................................................... 81

c. Les Dispositifs “Site Pour La Vie Autonome”................................................................ 81

d. Actions de traitement précoce ..................................................................................... 81

B. Le droit commun.............................................................................................................. 821. Le service social de la CRAM............................................................................................. 82

2. L’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) ........................................................................ 83

a. Le PARE ....................................................................................................................... 84

b. Le PAP/ND................................................................................................................... 84

c. Le PARE et les personnes handicapées........................................................................ 85

3. Le dispositif d’accueil pour les jeunes : les missions locales et les

Permanences d’Accueil, d’Information et d’Orientation (PAIO) ...................................... 85

V/ Les plans départementaux d’insertion pour travailleurs handicapés (PDITH) .... 86

VI/ Synthèse des ressources en Rhône-Alpes ......................................................... 87

VII/ BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................ 88

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8 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

La formation professionnelle .................................................................................... 89I/ Le dispositif spécialisé .................................................................................................. 90

A. Les établissements ........................................................................................................ 901. La formation des jeunes handicapés ................................................................................ 902. Les Centres de Rééducation Professionnelle (CRP) .......................................................... 903. Les autres dispositifs........................................................................................................ 91

B. Les mesures spécifiques – Travailleurs Handicapés -................................................ 911. Les adaptations de la formation en alternance ................................................................. 912. Le contrat de rééducation professionnelle ....................................................................... 923. La prime de reclassement ................................................................................................ 92

C. Bilan ................................................................................................................................. 92

II/ L’accès au droit commun ............................................................................................. 93A. Les établissements ......................................................................................................... 93

1. L’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA) ............................... 932. Les universités ................................................................................................................. 94

B. Les modalités d’accès à la formation........................................................................... 941. Les contrats et les statuts................................................................................................. 942. La rémunération des stagiaires ........................................................................................ 98

C. Bilan .................................................................................................................................. 99

III/ Le schéma régional de formation en Rhône-Alpes ....................................... 100A. Les objectifs généraux.................................................................................................. 100B. Les deux pôles du Schéma Régional de la Formation Professionnelle

des Personnes Handicapées ..................................................................................... 1001. Le Pôle formation professionnelle (mis en place fin 1999) .............................................. 1002. Le Pôle apprentissage (mis en place fin 2001) ................................................................ 100

C. Le rôle des référents ..................................................................................................... 102D. Les conseillers techniques des parcours de formation........................................... 102

IV/ Les aides de l’Agefiph en matière de formation .......................................... 103V/ BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................ 104L’insertion professionnelle ....................................................................................... 105I/ Dispositif spécialisé ..................................................................................................... 106

A. Les établissements en milieu protégé ...................................................................... 1061. Les Ateliers Protégés (AP) et les Centres de Distribution

et de Travail à Domicile (CDTD) .................................................................................... 1062. Les Centres d’Aide par le Travail .................................................................................... 1063. Le lien entre milieu ordinaire et milieu protégé .............................................................. 106

B. Les modalités ................................................................................................................ 1071. La garantie de ressources (GRTH) ................................................................................... 1072. Les mesures favorisant la sortie ou l’alternative au milieu protégé ............................... 1073. Le dispositif particulier .................................................................................................. 108

C. Bilan ................................................................................................................................ 108

II/ L’accès au milieu ordinaire du travail .................................................................. 109A. Les établissements ...................................................................................................... 109

1. L’insertion par l’économique .......................................................................................... 1092. Les autres dispositifs ..................................................................................................... 110

B. Les modalités ................................................................................................................. 1101. Les contrats “aidés” ........................................................................................................ 1102. La création d’activité ...................................................................................................... 1133. L’accès à la fonction publique ........................................................................................ 1144. Le dispositif spécifique travailleurs handicapés ............................................................. 115

a. Les mesures financières ............................................................................................ 115b. Les mesures favorisant le maintien dans l’emploi ..................................................... 116c. Le rôle du médecin du travail ..................................................................................... 116d. La protection de l’emploi des travailleurs handicapés ou déclarés inaptes à leur poste ................................................................................... 116e. Les mesures de maintien dans l’emploi ..................................................................... 116

C. Bilan ................................................................................................................................ 118

III/ BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................... 119Annexes .................................................................................................................................. 123

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Introduction

9Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

Cette synthèse documentaire, à l’usage notamment des référents du SchémaRégional, rassemble les informations essentielles visant l’accompagnementdes personnes handicapées dans leur processus de formation et en vue de leurinsertion professionnelle.

Son but est de leur fournir des repères sur les aspects sociaux, médicaux,psychologiques et législatifs du handicap. Ce document présente également lesdispositifs communs et spécialisés en faveur des personnes handicapées,depuis la reconnaissance du handicap jusqu’à leur orientation vers la formationet l’emploi.

La deuxième version de cette synthèse, enrichie et complétée, réactualise l’ensembledes données à la date de mai 2002.

Il conviendra aux référents de régulièrement prendre connaissance des nouvellesdispositions en se connectant aux sites internet répertoriés en annexe.

Les sigles utilisés tout au long de ce document sont explicités en annexe.

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10 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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Axe 1Les personnes handicapées

Le handicapL’intégration dépend des caractéristiques socio-démographiques du sujet handi-capé lui-même, d’une part avec l’ensemble des données psychologiques,cognitives, anamnestiques, médicales, contextuelles qui fondent son unité etd’autre part du milieu dans lequel le sujet vit, se déplace, est en relation et chercheà être reconnu. Le milieu inclut la dimension politique et sociale. La connaissancedu handicap permet de personnaliser et de relativiser les conséquences fonc-tionnelles et psychologiques de l’atteinte. Il est utile aussi d’écouter et de ras-sembler les peurs, les fantasmes, les angoisses et les représentations autour duhandicap et des personnes handicapées. La connaissance du handicap permetde démystifier de certaines croyances, et d’adapter nos attitudes.

Nous allons traiter dans cette partie de différents domaines d’informations dansle champ du handicap :

• Une connaissance générale de la spécificité de chaque handicap afind’appréhender la problématique de la personne handicapée. Prendre en comp-te les limitations et la réalité de la déficience mais aussi les capacités restanteschez les personnes handicapées pour un accompagnement adapté .

• Une connaissance des représentations qui influencent le statut légal etsocial de la personne handicapée.

• Une connaissance de nos propres résistances (craintes, angoisses,stéréotypes, réactions psychoaffectives) afin de lever certains obstacles à l’intégration des personnes handicapées et tenter de se dégager de l’influencede nos représentations.

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A. Définitions

1. Origine et généralitésÉtymologie du mot handicap : Mot d’origine irlandaise "Hand in cap" : la main dans le chapeaudésigne le tirage au sort dans un jeu de hasard. Puis en 1827, le handicap apparaît dans les coursesde chevaux1. Dans cette définition il y a donc la notion d’une possibilité de compenser une diffé-rence, une infériorité.

Mot qui apparaît dans la législation française avec la loi du 23.11.1957 sur le reclassement destravailleurs handicapés puis avec la loi d’orientation du 30.06.75 en faveur des personnes handi-capées, sans véritablement le définir2. Le terme handicap remplace l’emploi des mots infirme, inva-lide, débile dans les textes officiels.

Terme générique qui englobe des difficultés de natures ( handicap physique, sensoriel, mental...),de gravités (handicap sévère, léger...), de configurations ( surhandicap, handicaps associés, poly-handicap,...) et de causes très diverses (organiques, psychologiques, socio-économiques etculturelles...).

La situation environnementale influence le handicap : à déficience égale, handicap différent. Onparle de situations de handicap ou de handicap de situation.

Le handicap est donc une notion relative et variable qui recouvre une situation évolutive et des réa-lités différentes et non réductibles les unes aux autres ; le handicap ne peut être appréhendé qu’enrelation avec l’état de la société à un moment donné3.

2. Quelques définitions complémentaires• Handicaps associés : présence chez la même personne de plusieurs déficits entraînant des

multihandicaps, des plurihandicaps, des surhandicaps et des polyhandicaps. Les handicapsassociés regroupent ainsi les déficits conjoints, les déficits surajoutés et les déficits consé-cutifs à un autre déficit.

• Handicap rare : (Arrêté du 2.08.2000) il s’agit d’une configuration rare de déficiences ou detroubles associés incluant fréquemment une déficience intellectuelle et dont le taux deprévalence ne peut être supérieur à un cas pour 10 000 habitants. Sa prise en charge néces-site la mise en œuvre de protocoles particuliers qui ne sont pas la simple addition des tech-niques et moyens pour compenser chacune des déficiences considérées.

• Multihandicap ou plurihandicap : associe de façon circonstancielle deux handicaps : sur-dité-cécité, handicap moteur et sensoriel, déficience mentale et sensorielle.

• Polyhandicap : Il s’agit de handicaps graves à expression multiple, associant déficiencemotrice et déficience intellectuelle sévère ou profonde, entraînant une restriction extrême del’autonomie et des possibilités de perception, d’expression et de relation.

• Surhandicap : se définit par le cumul d’un (ou des) handicap (s) originel(s) "avec un handi-cap acquis d’ordre cognitif ou relationnel : par exemple, les handicapés mentaux légers quiprésentent des troubles de la personnalité ou du comportement".

3 selon DESSERTINE A. In : Handicap etdroit, CTNERHI, 1983, p.16.

2 est considérée comme handicapéela personne jugée telle par la CDES

ou la COTOREP.

1 Une course à handicap est une courseouverte à des chevaux dont les chances de

vaincre, naturellement inégales, sont, enprincipe, égalisées par l’obligation faite aux

meilleurs de porter un poids plus grand.

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B. La Classification internationale des handicaps

1. La CIHClassification conçue par l’OMS publiée en anglais en 1980, et en France en 1988. Elle se pré-sente sous la forme d’un Manuel de classifications des conséquences des maladies.

Elle se base sur une conception dynamique et évolutive du handicap selon les concepts de WOODqui le définit selon 3 niveaux d’expérience de santé :

- Ce schéma ne se lit pas de façon linéaire : une déficience n’entraîne pas forcément d’incapaci-té ou de désavantage quand elle peut être compensée. La déficience et l’incapacité n’existentplus mais le désavantage social peut persister.

- Schéma rétroactif : Le désavantage et l’incapacité peuvent être à l’origine de la déficience.

- Pas de corrélation entre l’ampleur des éléments : une déficience peu importante peut entraînerun désavantage grave.

Le handicap n’est donc plus réductible à la maladie, il est ce qu’il en résulte dans un contexte pré-cis. Ainsi le handicap ne représente plus tant l’atteinte elle-même (déficience) que ses répercus-sions sur la vie sociale et professionnelle.

A ces 3 registres de difficultés peuvent correspondre schématiquement 3 catégories de modali-tés d’interventions :

I. déficience / soins

II. incapacité / rééducation, aides techniques

III. désavantage / accompagnement social, actions d’insertion

La CIH a servi de référence au Guide Barème utilisé par les CDES et les COTOREP pour évaluerle handicap afin de déterminer des taux d’incapacité (depuis le 23.12.1993).

Les concepts de la CIH ont aussi servi de base à la Nomenclature des Déficiences, incapaci-tés, désavantages4, classification adoptée par le Ministère des Affaires Sociales. Cette nomen-clature a pour but d’améliorer le recueil des informations statistiques sur la population handica-pée au moyen d’un langage commun : "elle doit permettre de répartir en grandes catégories lespopulations handicapées, notamment celles qui fréquentent ou sont susceptibles de fréquenterles établissements spécialisés, ou celles qui bénéficient de prestations ou d’allocations".

Critique de la CIH :

- Caractère médical de la classification : maladie vue comme seule responsable du handicap

- L’axe du désavantage bien que novateur est très peu développé

- Dimension et rôle de l’environnement oublié: barrières architecturales et sociales

- Classification en terme défectif et dépréciatif de la personne

- Critique de forme : trop volumineuse pour être utilisée facilement, codage difficile.

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4 Arrêté du 4 mai 1988.

MALADIES

Exemple : traumatisme crânien

DÉFICIENCES

Déficiences motrices(paralysies)Déficiences psychiques(orientation, mémoire)

INCAPACITÉS

Incapacités motrices(à marcher)Incapacités psychiques(à se repérer dans leslieux publics)

DÉSAVANTAGES

Désavantages(pour les transports) Désavantages(scolaire, travail)

L’amputation d’une main ne pose pas les mêmes problèmes à un conseiller juridique qu’à une secrétaire…

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Tableau 1 : Les trois niveaux de la Classification Internationale des Handicaps selon l’OMS

LA DÉFICIENCE

correspond à toute perte desubstance ou altération d’unestructure ou fonction psycho-logique, physiologique ouanatomique. Aspect lésionneldu handicap.Classification des déficiences :- Déficiences intellectuelles :

intelligence, mémoire, pensée- Autres déficiences du

psychisme : de la conscienceet de l’état de veille, de laperception et de l’attention,des fonctions émotives etvolitionnelles

- Déficiences du langage etde la parole

- Déficiences auditives- Déficiences de l’appareil

oculaire- Déficiences des autres

organes- Déficiences du squelette

et de l’appareil de soutien- Déficiences esthétiques- Déficiences des fonctions

générales, sensitives ouautres déficiences

L’INCAPACITÉ

correspond à toute réduction(résultant d’une déficience)partielle ou totale de la capacitéd’accomplir une activité d’unefaçon ou dans les limites consi-dérées comme normales pourun être humain. Limitationfonctionnelle qui s’exprimedans la réalité quotidienne.Classification des incapacités :- Incapacités concernant le com-

portement : orientation dans letemps et l’espace, les relations

- Incapacités concernant lacommunication : orale, écoute,vision, écriture

- Incapacités concernant lessoins corporels : fonctionsexcrétrices, hygiène corporelle,habillage, nutrition

- Incapacités concernant lalocomotion : différents types demarche, déplacements

- Incapacités concernantl’utilisation du corps danscertaines tâches

- Maladresse : incapacitésconcernant les activitésquotidiennes, manuelles

- Incapacités relevées par cer-taines situations : dépendanceet résistance physique,environnement physique

- Incapacités concernant desaptitudes particulières et autresrestrictions d’activité

LE DÉSAVANTAGE SOCIAL

pour un individu, résulte de sadéficience ou de son incapacitéet limite ou interdit l’accomplisse-ment d’un rôle considéré commenormal compte tenu de son âge,du sexe ou de facteurs sociocul-turels. Aspect situationnel duhandicap.Classification des désavantages(rôles de survie ) :- Désavantages d’orientation :

capacité d’un individu des’orienter lui-même par rapport àson environnement

- Désavantages d’indépendancephysique : capacité d’un individude poursuivre habituellement uneexistence indépendante

- Désavantages de mobilité :capacité d’un individu de semouvoir efficacement dans sonenvironnement

- Désavantages d’occupations :capacité d’un individu d’occuperson temps d’une manière habi-tuelle selon son sexe, son âge etsa culture.

- Désavantages d’intégration socia-le : capacité d’un individu de par-ticiper aux relations socialeshabituelles et de les maintenir

- Désavantages d’indépendanceéconomique : capacité pour unindividu d’assumer une activitésocio-économique habituelle etson autonomie

- Autres désavantages : autres cir-constances qui peuvent donnerlieu à un désavantage social

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2. La CIH-2 / CIF Le processus de révision de la CIH par l’OMS a débuté dés 1993 (avant-projet Béta-1 (1997) ;avant-projet Béta-2 (1999) ; projet final en décembre 2000).

La 54ème Assemblée Mondiale de la Santé a entériné en mai 2001 la deuxième édition de laClassification internationale des handicaps : Déficiences, incapacités et désavantages (CIH-2), luidonnant comme nouveau titre Classification internationale du fonctionnement, du handicapet de la santé (CIF).

La CIF est d’application universelle et prend en compte les aspects sociaux du handicap.

Approche "Bio-psycho-sociale" du handicap (comme processus interactif et évolutif) parl’intégration des 2 modèles antagonistes du handicap (modèle médical et modèle social)

Problèmes de santé

(trouble ou maladie)

Facteurs contextuels

ParticipationActivité

Facteurs environnementaux Facteurs personnels

Fonctions organiques

et structures anatomiques

Schéma 1 : Processus du fonctionnement et du handicap selon la CIF

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Changement dans les fonc-tions organiques (physiologie)Changement dans la structu-re anatomique

Capacité réaliser destâches dans unenvironnement standardPerformanceréaliser des tâches dans l'environnement réel

Impact (facilitateurou obstacle) de la réalité phy-sique, de la réalité sociale oudes attitudes

Impact desattributs de la personne

1. Fonctions organiques2. Structures anatomiques

Domaines de la vie (Tâches,actions)

Facteurs extérieurs affectant lefonctionnement et le handicap

Facteurs internes affectant lefonctionnement et le handicap

Fonctions organiques etstructures anatomiques

Activités et participation Facteursenvironnementaux

Facteurs personnelsComposantes

Domaines

Schémas

Aspect positif

Aspect négatif

PARTIE 1 : FONCTIONNEMENT ET HANDICAP PARTIE 2 : FACTEURS CONTEXTUELS

Déficience Limitation de l'activitéRestriction de la participation

Barrières/ obstacles Sans objet

Intégrité fonctionnelle etstructurale

ActivitéParticipation

Facilitateurs Sans objet

HANDICAP

FONCTIONNEMENT

Tableau 2 : Aperçu de la CIF

Critique

- Zones de chevauchement et d’ambiguïté entre activité et participation

- L’utilisation de la CIF n’est pas plus simple que la CIH

- Introduction de la causalité sociale et risque d’un discours idéologique d’une responsabilité com-plète de la société dans l’exclusion des personnes handicapées…

- La formulation "neutre" n’est qu’une façade, impossible à utiliser car la classification ne pourraservir à classer que sous sa forme négative.

La CIF est constituée de 2 parties, comprenant chacune 2 composantes :

Partie 1. Fonctionnement et handicap

(a) Fonctions organiques et structures anatomiques

(b) Activités et Participation

Partie 2. Facteurs contextuels

(c) Facteurs environnementaux

(d) Facteurs personnels

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* Remplace le terme "incapacité" utilisédans la CIH.

** Remplace le terme "handicap" ou"désavantage" utilisé dans la CIH.

Tableau 3 : CIF / Classification à un niveau

FONCTIONS DE L’ORGANISME

Les fonctions organiques désignent les fonctionsphysiologiques des systèmes organiques (y comprisles fonctions psychologiques).

Chapitre 1 : fonctions mentalesChapitre 2 : fonctions sensorielles et douleurChapitre 3 : fonctions de la voix et de la paroleChapitre 4 : fonctions des systèmes cardio-vascu-

laire, hémaopoiétique, immunitaire etrespiratoire

Chapitre 5 : fonctions des systèmes digestif, méta-bolique et endocrinien

Chapitre 6 : fonctions genito-urinaires et reproduc-tives

Chapitre 7 : fonctions de l'appareil locomoteur etliees au mouvement

Chapitre 8 : fonctions de la peau et des structuresassociées

ACTIVITÉS ET PARTICIPATION

Activité désigne l'exécution d'une tâche ou d’uneaction par une personne.Participation désigne l'implication d'une personnedans une situation de vie réelle.

Chapitre 1 : apprentissage et application desconnaissances

Chapitre 2 : taches et exigences généralesChapitre 3 : communicationChapitre 4 : mobilite Chapitre 5 : entretien personnelChapitre 6 : vie domestique Chapitre 7 : relations et interactions avec autruiChapitre 8 : grands domaines de la vie Chapitre 9 : vie communautaire, sociale et civique

Les limitations d'activité* désignent les difficultésque rencontre une personne dans l'exécution decertaines activités.Les restrictions de participation** désignent lesproblèmes qu'une personne peut rencontrer dansson implication dans une situation de vie réelle.

FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX

Les facteurs environnementaux désignent l'envi-ronnement physique, social et attitudinal danslequel les gens vivent et mènent leur vie.

Chapitre 1 : produits et systèmes techniques Chapitre 2 : environnement naturel et changements

apportés par l'homme à l'environnement Chapitre 3 : soutiens et relations Chapitre 4 : attitudesChapitre 5 : services, systèmes et politiques

Les facteurs personnels représentent le cadre devie d’une personne composé des caractéristiquesde la personne tels que l’âge, le sexe, la race, lemode de vie, l’éducation reçue, la profession, l’origi-ne sociale, le niveau d’instruction, les expériencespassées et présentes, les schémas comportemen-taux et les traits, la condition physique (...) Qui peu-vent avoir une influence sur le handicap. Les fac-teurs personnels ne sont pas classifiés dans la cif.

Déficiences désignent des problèmes dans la fonction organique ou la structure anatomique, tels unécart ou une perte importante

STRUCTURE CORPORELLE

Les structures anatomiques désignent les partiesanatomiques du corps, telle que les organes, lesmembres et leurs composantes.

Chapitre 1 : structures ou système nerveuxChapitre 2 : oeil, oreille et structures annexesChapitre 3 : structures liées à la voix et à la paroleChapitre 4 : structures des systèmes cardio-vascu-

laire, immunitaire et respiratoireChapitre 5 : structures liées aux systèmes digestif,

métabolique et endocrinienChapitre 6 : structures liées à l'appareil génito-uri-

naireChapitre 7 : structures liées au mouvementChapitre 8 : peau et structures annexe

Le handicap est un terme générique désignant les déficiences, les limitations d’activité et les restrictionsde la participation. Il désigne les aspects négatifs de l’interaction entre un individu (ayant un problème desanté) et les facteurs contextuels dans lesquels il évolue ( facteurs personnels et environnementaux).

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Exemples dans l’ application des concepts de la CIF

• Déficience n’entraînant aucune limitation de capacité mais aboutissant à des problèmesde performance

Un individu présente un vitiligo (plaques de dépigmentation) sur le visage. Ce problème esthétiquene suscite aucune limitation de capacité. En revanche, dans son milieu, les attitudes face au viti-ligo sont telles que cette maladie est confondue avec la lèpre et jugée contagieuse. Dans le cadreréel où vit cette personne, cette attitude négative est un obstacle environnemental qui entraîne d’im-portants problèmes de performance dans les relations interpersonnelles.

• Déficience entraînant des limitations de capacité et — selon les circonstances — desproblèmes de performance ou non

Une déficience mentale peut entraîner certaines limitations des diverses capacités de l’individu.Les facteurs environnementaux peuvent cependant affecter l’étendue de la performance de l’in-dividu dans différents domaines de la vie. Par exemple, un enfant présentant cette déficience men-tale peut ne connaître qu’un désavantage léger dans un environnement où les attentes ne sontpas élevées envers la population dans son ensemble et où l’enfant se voit confier un ensemblede tâches simples, répétitives mais nécessaires à accomplir. Dans un tel environnement, l’enfantaura une bonne performance dans différentes situations de vie.

Un enfant semblable grandissant, quant à lui, dans un environnement scolaire compétitif et exi-geant au plan académique peut connaître, par comparaison avec le premier enfant, davantage deproblèmes de performance dans différentes situations de la vie.

Cet exemple précis met en lumière deux aspects à prendre en considération. D’une part, la normede la population à laquelle le fonctionnement de l’individu est comparé, et d’autre part, la présenceou l’absence de facteurs environnementaux ayant pour effet de faciliter ou d’entraver ce fonc-tionnement.

• Déficience passée n’entraînant aucune limitation de capacité, mais continuant à cau-ser des problèmes de performance

Une personne qui s’est remise d’un épisode psychotique aigu, mais qui porte le stigmate d’avoirété “ aliénée ”, peut connaître des problèmes de performance dans le domaine de l’emploi ou desrelations interpersonnelles, en raison des attitudes négatives des autres autour d’elle.

• Déficiences et limitations de capacité différentes entraînant des problèmes de per-formance similaires

Une personne peut ne pas être engagée pour un poste parce que son employeur potentiel consi-dère que l’étendue de sa déficience (quadriplégie) l’empêchera de s’acquitter de certaines tâchesau travail, (par ex. utiliser un ordinateur doté d’un clavier manuel). Le poste de travail ne possèdepas les adaptations nécessaires pour faciliter l’accomplissement par cette personne des exigencesde son travail (par ex. logiciel de reconnaissance vocale remplaçant le clavier manuel).

Une autre personne, capable d’effectuer les tâches requises, n’est pas recrutée parce que, bienque sa déficience soit compensée en partie par l’utilisation d’un fauteuil roulant, le poste de tra-vail n’est pas accessible en fauteuil roulant.

Enfin, une personne en fauteuil roulant recrutée au poste en question a la capacité d’accomplirles tâches requises et les accomplit effectivement dans le cadre de son travail, mais peut avoirdes problèmes de performance dans les domaines des relations interpersonnelles avec ses col-lègues de travail, du fait que les zones de repos pour les travailleurs ne lui sont pas accessibles.

Ces trois personnes connaissent toutes des problèmes de performance dans le domaine de l’em-ploi en raison de facteurs environnementaux différents qui interagissent avec leur état de santé ouleur handicap. Pour la première, les barrières environnementales incluent l’absence d’adaptationdu poste de travail et sans doute des attitudes négatives. La deuxième se heurte à l’absence d’ac-cessibilité à l’environnement construit, et la dernière rencontre des attitudes négatives envers lehandicap en général.

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Seuls certains handicaps sont abordés ci dessous : autant de "handicapés", autant de personnesdifférentes.

Un minimum d’information sur le handicap, la connaissance des limites fonctionnelles et de l’au-tonomie de la personne, de ses besoins spécifiques, des attitudes lui apportant plus de gêne qued’aide, de la projection de nos propres peurs sont indispensables pour l’accueil des personneshandicapées.

Au sein d’une même catégorie de déficience, l’expression du handicap n’est pas uniforme : l’édu-cation, la vie affective et relationnelle, la personnalité des sujets, l’attitude du sujet lui-même (affir-mation de soi, déni, repli sur soi, passivité) atténueront ou aggraveront les conséquences de la défi-cience.

C’est le sujet dans toute sa complexité et son unicité qui est à prendre en compte : ses capaci-tés fonctionnelles, psychologiques et sociales et ses limites.

Le rôle de l’évaluation des capacités de la personne, de son autonomie, de sa dépendance, del’environnement prend toute son importance.

Le poids que représente le handicap pour les personnes handicapées est toujours très important,même s’il est inégalement perçu et vécu selon les types de handicap.

A. Le handicap d’origine physiqueSous cet intitulé sont regroupées des incapacités plus ou moins graves, innées ou acquises, sta-bilisées ou évolutives. Les déficiences physiques peuvent être associées à des perturbations psy-chopathologiques secondaires, à des déficiences sensorielles ou à des déficiences intellectuellesqui engendrent un surhandicap.

1. Définition et étiologie Conséquence d’une atteinte de gravité variable d’un ou plusieurs membres : monoplégie, diplé-gie, tétraplégie, hémiplégie, paraplégie.

Le tableau clinique est polymorphe et très varié, on distingue plusieurs degrés et formes dans lamaladie.

Aux atteintes principales peuvent être associées des atteintes de l’appareil phonateur, des musclesconcernés par la déglutition, de la mobilité faciale, des muscles assurant la mobilité de l’œil et del’accommodation, des muscles concernés par la respiration et par la position verticale du thorax.Des perturbations du sens de l’équilibre, de la sensibilité tactile accompagnent certaines atteintes.

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II / Les types de handicap

Période de survenue congénitales, néonatales et périnatales(myopathie, malformation, IMC, spina-bifida,encéphalopathie...)

Origine de l’affection ou de l’accident- acquise à la suite de maladies

- acquise à la suite d’accidents

encéphalopathie, hémiplégie, poliomyélite,sclérose en plaques, tuberculose, rhumatisme...encéphalopathie, hémiplégie, paraplégie, tétraplé-gie, fracture, amputation, traumatisme crânien...

Evolutivité stable ou non

Localisation de la lésion atteinte de l’encéphale, de la moelle épinière etdes nerfs, des muscles, des os et des articulations.

Tableau 4 : Classification des déficiences physiques selon divers axes

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2. Exemples de handicaps moteurs • L’infirmité motrice cérébrale (IMC) présente plusieurs tableaux fonctionnels ayant en communla même origine : une atteinte du système nerveux pendant sa phase de maturation. Il s’agit d’unedéficience non évolutive.

Selon l’importance de la lésion cérébrale les conséquences sont variables et vont se manifestersur des registres différents du plan moteur, sensoriel, intellectuel et mental :

- paralysies ou parésies (paralysies partielles)

- pertes de sensations (paresthésies)

- raideurs (spasticité), faiblesses musculaires, absence de tonus (atonie)

- démarche instable avec chutes fréquentes (ataxie)

- difficulté à contrôler les gestes et la parole (athétose)

- épilepsie qui se traduit par des crises ou une adhésivité du contact.

Aux handicaps moteurs sont parfois associés des troubles de la déglutition, de la vision, de l’au-dition ainsi qu’une déficience intellectuelle.

Pour l’adulte IMC tout investissement psychomoteur peut nécessiter un effort et une volonté per-manents pour une maîtrise relative de tous les gestes de la vie quotidienne et au cours des diffé-rents apprentissages.

• La sclérose en plaques est une affection qui touche le système nerveux central et provoquedes troubles moteurs, sensoriels et sensitifs (troubles oculaires, paralysie faciale, troubles moteursdu tonus, de l’équilibre et de la coordination, troubles des fonctions urinaires, intestinales, et ducomportement...). Elle évolue par poussées inflammatoires imprévisibles.

• Les myopathies sont des atrophies accompagnées d’un affaiblissement progressif des musclesvolontaires. Aux handicaps moteurs sont souvent associés d’autres atteintes ou dérèglements :oculaires, cardiaques, métaboliques, endocriniens, respiratoires... Ce sont des affections évolu-tives sur un mode progressif.

3. Prise en charge et compensationLes incapacités peuvent être atténuées par les solutions de compensation fonctionnelle : la domo-tique5, les aides techniques (fauteuil roulant, prothèse, orthèse), l’accessibilité ainsi que les tech-niques de rééducation.

Les aides humaines doivent être également envisagées.

Conjointement aux problèmes de mobilité et d’accessibilité il peut exister des troubles vésicauxet sphinctériens. Il est donc indispensable de donner à la personne le temps nécessaire pour unehygiène primordiale à sa santé.

B. Le handicap d’origine sensorielle

1. Le handicap d’origine visuelle

a. Définition et étiologie

Selon l’OMS, la déficience visuelle comprend 5 catégories. Celles-ci sont définies par l’acuitévisuelle du meilleur œil corrigé et le champ visuel6.

5 Contrôle de l’environnement au moyen dedifférents matériels et agissant à distance

sur les équipements de la maison (sécurité,communication...).

6 Champ visuel : correspond àl’espace perçu par un œil immobilisé sur unpoint de fixation central. On mesure l’angleformé entre le point de fixation, et la limite

de perception spatial de l’œil, il est doncexprimé en degrés. Certains facteurs ont

pour conséquence de réduire le champvisuel : âge, pathologies rétiniennes,

atteintes cérébrales, glaucome,alcoolisme…

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Catégorie 1

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Malvoyance ouamblyopie

Cécité

< 20°acuité visuelle entre 3/10 et 1/10 déficience visuelle légère

acuité visuelle entre 1/10 et 1/20 déficience visuelle modérée

Catégorie 3 5° < x < 10°acuité visuelle entre 1/20 et 1/50 déficience visuelle grave

Catégorie 4 < 5°acuité visuelle entre 1/50 et perception dela lumièredéficience visuelle profonde

Catégorie 5 aucune perception lumineuse déficience visuelle totale

CHAMP VISUELACUITÉ VISUELLECATÉGORIES

Tableau 5 : Les catégories de déficience visuelle définies par l’OMS

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21Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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Remarque : différence d’acuité visuelle maximale prise en compte par les 2 législations pour carac-tériser la malvoyance.

Les causes multiples :

- congénitales : affection oculaire héréditaire, ou non héréditaire…

- acquises : traumatisme, pathologie évolutive (diabète, glaucome...)

Les différentes manifestations de l’atteinte visuelle :

• atteinte de la vision centrale : apparition d’une tache (scotome) plus ou moins étendue envision centrale entraînant des difficultés en reconnaissance précise (visage, nom de rues) maisune perception correcte de l’environnement. De près, il y a nécessité d’un grossissement descaractères.

• atteinte de la vision périphérique : le champ visuel est restreint de façon plus ou moinsimportante pouvant se réduire à une vision tubulaire(comme à travers un canon de fusil) ren-dant les déplacements difficiles. De près, il ne faut pas grossir les caractères, mais besoinde lumière plus important.

• vision globalement floue avec photophobie7

• atteintes visuelles d’origine cérébrale (agnosie visuelle, cécité corticale, négligences visuo-spatiales)

b. Les conséquences psychosociales

Les conséquences psychologiques peuvent être très différentes selon la conjugaison de plusieursvariables : la prise en charge précoce, l’âge de la survenue de la déficience visuelle, les modali-tés de son apparition (brutale, progressive), le fonctionnement des mécanismes psycho-adapta-tifs mis en jeu par le sujet.

Il existe une grande hétérogénéité de la population déficiente visuelle : il y a autant de différenceentre une personne aveugle et malvoyante, qu’entre deux personnes malvoyantes.

La déficience visuelle d’une personne peut évoluer dans la journée, en fonction de sa fatigabili-té, de la lumière du jour,… La diversité des atteintes suppose une diversité dans leur prise en char-ge : ce qui conviendra pour une personne ne conviendra pas forcément pour une autre person-ne. Exemple : le grossissement des documents ne convient pas à tout le monde, certains ayantun champ visuel tubulaire (plus on grossira, plus les caractères sortiront du champ visuel).

Pour spécifier la déficience visuelle de la personne, on parle beaucoup d’acuité visuelle, et par-fois de champ visuel. Or cela est insuffisant et ne reflète en rien la réalité. Deux personnes ayantla même acuité visuelle n’ont pas la même vision fonctionnelle, c’est à dire la même efficience auquotidien, la même capacité d’interpréter les indices reçus, la même capacité à mettre en placedes stratégies de compensation multi-sensorielles.

c. Prise en charge et compensation

La déficience visuelle est principalement un handicap vis à vis de l’accès à l’information. La pro-blématique de l’intégration d’une personne aveugle ou malvoyante sera toujours celle-ci, et pas-sera bien souvent par l’utilisation d’une aide technique, qu’elle soit optique (loupe, lampe-loupe,système télescopique..), électronique (téléagrandisseur portable, connectable à un PC…), ou infor-matique (logiciel de grossissement de caractères, synthèse vocale, bloc-notes braille…). Parailleurs, la personne aura pu mettre en place différentes stratégies de compensation pour accroîtreson autonomie, en utilisant toutes les perceptions sensorielles (auditives, tactiles,…). Mais selonson degré d’autonomie, la personne pourra suivre un travail rééducatif qui va chercher à développeret/ou optimiser l’utilisation du potentiel visuel conservé ainsi que les autres capacités sensorielles,un travail réadaptatif qui vise à apprendre à réaliser des tâches différemment.

En situation de formation, il convient d’apporter un maximum de confort visuel à la personne : four-nir un éclairage adapté, favoriser la discrimination des formes, éliminer les sources d’éblouisse-ment directes ou indirectes...Le facteur temps est aussi à prendre en considération pour l’adap-tation de la personne à l’environnement matériel et pour l’intégration de l’information ( la fatiga-bilité est à prendre en compte).

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7 forte sensibilité à la lumière.

Malvoyant

Cécité

< 20°

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acuité visuelle entre 4/10 et 1/20

acuité visuelle entre 1/20 et aucune perception lumineuse

CHAMP VISUELACUITÉ VISUELLECATÉGORIES

Tableau 6 : Les catégories de déficience visuelle selon les définitions françaises

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b. Les conséquences psychosociales

La date d’apparition de la surdité, le degré de la déficience, l’association éventuelle à une autredéficience, la qualité des soins et de l’éducation auront une forte influence sur l’importance du han-dicap, l’acquisition du langage et l’adaptation sociale ultérieure.

Il existe un déni de la part de certaines personnes qui vont tenter de masquer leur "surdité" dépré-ciation de soi et adoption de comportements de "débiles“, pour en retirer des bénéfices secondaires.

Des attitudes défensives de dénégation des difficultés, d’hypercontrôle émotionnel, de simplifica-tion et d’appauvrissement du monde relationnel et de l’univers psychique interne peuvent apparaître.

c. Prise en charge et compensation

La loi du 18.01.1991 permet la liberté de choix dans l’éducation des jeunes sourds entre une com-munication en Langue des Signes Française (LSF) ou une communication orale associée ou nonau codage LPC (Langage Parlé Complété).

Les possibilités d’appareillage (prothèses auditives) ne sont pas toujours supportées ou accep-tées par les personnes sourdes. En tout état de cause, l’appareillage ne permet pas d’avoir accèsà la totalité du message et l’information reste tronquée.

Une attention toute particulière doit être portée à l’exposition aux bruits lorsqu’il y a présenced’acouphènes (sifflements, bourdonnements perpétuels).

Les Interfaces de Communication utilisent la L.S.F. afin de faciliter la communication et de s’as-surer de la bonne compréhension du message (reformulation éventuelle) entre la personne sour-de et son environnement professionnel. L’interface, qui a un rôle de médiateur, utilise le mode decommunication privilégié par la personne déficiente auditive (Langue des Signes Française,Langage Parlé Complété, prise en notes…).

Les Interprètes en L.S.F. traduisent dans la linguistique l’intégralité du message de la Langue desSignes vers le français et réciproquement.

Les aides techniques sont représentées par tous les supports visuels susceptibles de compen-ser l’information sonore et auditive ou de la transformer (ex : signal sonore ➜ signal lumineux).

C. Le handicap d’origine intellectuelle

1. Définition et étiologie :Le retard mental se caractérise par un fonctionnement intellectuel significativement inférieur à lamoyenne, (soit un quotient intellectuel se situant entre 70 et 75 ou moins), associé à des limita-tions dans au moins deux domaines du fonctionnement adaptatif : communication, soins per-sonnels, compétences domestiques, habiletés sociales, utilisation des ressources communau-taires, autonomie, santé et sécurité, aptitudes scolaires fonctionnelles, loisirs et travail. Le retardmental se manifeste avant l'âge de 18 ans8.

2. Le handicap d’origine auditive

a. Définition et étiologie

Inexistence ou perte, à des degrés variables, de l’acuité auditive dès la naissance ou au cours dela vie.

8 Selon la définition de l'AssociationAméricaine du Retard Mental.

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Selon le degré de gravité de la déficience

Selon la nature de l’atteinte

- déficience auditive légère : perte de 20 à 40 dB- déficience auditive moyenne : perte de 40 à 70 dB- déficience auditive sévère : perte de 70 à 90 dB- déficience auditive profonde : perte de 90 dB et plus- surdité totale : perte de plus de 100 dB

- surdité de transmission - surdité de perception ou neuro-sensorielle

Selon le moment de la survenuedu trouble

- surdité de naissance- surdité acquise- surdité évolutive

Selon les étiologies de la surdité

Selon le moment de l’appareillage auditif

- séquelles d’otite, hérédité, oreillons, agressions sonores,embryopathies rubéoliques, vieillissement...

Tableau 7 : Classement des troubles de l’audition en fonction de divers axes

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En comparaison avec une personne de son âge et de son groupe culturel d’appartenance, la per-sonne déficiente intellectuelle ne présenterait pas, entre autres, les mêmes capacités cognitiveset habiletés adaptatives. Elle ne manifesterait pas non plus autant d’habiletés en terme d’indé-pendance personnelle et de responsabilités sociales.

La majorité des déficiences intellectuelles sont légères (70 à 80%). Ce qui pose la question de l’im-pact des facteurs sociogènes sur le développement intellectuel de l’individu.

L’étiologie des déficiences intellectuelles est soit génétique (aberrations chromosomiques, ex : latrisomie 21), biologique (agressions prénatales, périnatales ou postnatales), psychologique(carences affectives, hospitalisme...) ou écologique (milieu socioculturel frustre, mauvaisesconditions de vie...).

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* selon classification de l’oms,** selon stade de piaget,*** ancienne classification.

FONCTIONNEMENT INTELLECTUEL LIMITÉ

70 < QI < 85Restriction Sociogène de l’Intelligence (RSI)

RETARD MENTAL LÉGER

50 < QI < 70- âge mental chez l'adulte de 9 à moins de 12 ans, - difficulté scolaire (mais apprentissage de la lecture et de notions de bases d'arithmé-tiques réalisables en institution spécialisée), travail et intégration sociale possible *Intelligence logique concrète **Débilité mentale ***

RETARD MENTAL MOYEN

35 < QI < 49- âge mental chez l'adulte de 6 à moins de 9 ans, - acquisitions de base pour communiquer et avoir une certaine indépendance.Besoin de soutien à l'âge adulte pour travailler et s'intégrer. Acquisition de la lecture etde l'écriture impossible. *Intelligence préopératoire **Imbécillité ***

RETARD MENTAL SÉVÈRE

20 < QI < 34- âge mental chez l'adulte de 3 à moins de 6 ans, - besoin de soutien prolongé. Possibilité d'apprentissage de gestes simples et répétitifs.*

RETARD MENTAL PROFOND

20 < QI < 34- âge mental chez l'adulte de moins de 3 ans, - Limitation des capacités de prendre soin de soi, contrôler ses besoins personnels,de communiquer et de se déplacer. Possibilité d'apprentissage en ce qui concerne lesmembres et la mastication. *Intelligence sensori-motrice *Idiotie, oligophrénie ***

Tableau 8 : Classification des déficiences intellectuelles

Les causes prénataleset génétiques30%

- perturbations du programme génétique : maladies ou syndromes héréditaires(Ex : Trisomie 21, syndrome du X fragile) - atteintes intra-utérines du cerveau en développement dues à des maladiestransmissibles (rubéole intra-utérine, toxoplasmose, etc.), aux effets du tabac etde l'alcool ou à la malnutrition de la mère. Ex : microcéphalie, hydrocéphalie, phénylcétonurie

Les causes périnatales 20%

- Difficultés lors de l’accouchement : souffrance néonatale- atteintes mécaniques (hémorragie cérébroméningée) ou biochimiques (anoxie,hypoxie, hypoglycémie).

Les causes postnatales10%

- la pathologie infectieuse (méningites et encéphalites), - troubles convulsifs- la malnutrition, - les accidents avec traumatisme crânien , - les carences graves en stimulation. - Mauvais traitement…

Cause inconnue40%

- QI généralement supérieur à 50

Tableau 9 : les différentes étiologies des déficiences intellectuelles

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2. Les conséquences psychosocialesDes perturbations cognitives (inertie des processus mentaux, viscosité de la pensée, lenteur dela compréhension, difficulté à se repérer dans le temps et l’espace, altération du processus de sym-bolisation) sont souvent associées à des perturbations affectives (peu d’accès à la fantasmatisa-tion et à la vie imaginaire, difficultés à maîtriser les pulsions, perturbations relationnelles, désa-daptation sociale, barrage affectif et importance de la compulsion de répétition). La peur de l’échecet l’immaturité psycho-affective marquent le handicap mental.

Des troubles du comportement et de la personnalité peuvent être associés à la déficience intel-lectuelle (dysharmonies à versant névrotique ou psychotique ).

La notion d’hétérochronie permet de comprendre que certains aspects de la personnalité aientun développement normal et d’autres non (décalage dans les zones de maturation).

Les personnes déficientes intellectuelles peuvent surprendre par leurs manifestations d’affectionet ont parfois des difficultés à se situer dans une distance relationnelle adaptée.

Caractéristiques du fonctionnement intellectuel "limite" :

Il se caractérise par la présence de difficultés de conceptualisation et d’abstraction. Il existe desacquis scolaires, souvent assez limités, mais avec des antécédents fréquents d’échecs. On retrou-ve souvent des troubles du comportement pouvant aller jusqu’à la marginalisation.

Les personnes déficientes intellectuelles ont besoin de temps pour réagir et s’exprimer d’où lanécessité d’explications verbales concrètes et simples.

3. Déficience intellectuelle et maladie mentaleQuand on dit maladie mentale on se réfère à un dérèglement des comportements et des émotionsd'intensité suffisamment sévère et durable pour perturber un ou plusieurs domaines de fonc-tionnement de la personne. La maladie mentale affecte le comportement et l'affectif sans lienavec le fonctionnement intellectuel de la personne. On dit de cette dernière qu'elle est "(…) telle-ment absorbée par son bouleversement interne qu'il lui est impossible d'utiliser de façon effica-ce ses ressources intellectuelles, (…) qu'elle ne peut pas s'en servir pour le moment".

Pour sa part, la déficience intellectuelle n'est pas une maladie mais est considérée comme un étatpermanent qui débute avant l'âge de 18 ans. Elle peut s'accompagner quelquefois de maladiementale (double diagnostic).

On a longtemps opposé la stabilité du handicap à l’évolutivité de la maladie. Le handicap serait"fixé", irréversible, alors que la maladie pourrait être guérie. Dans l’approche traditionnelle, le han-dicapé mental aurait ainsi essentiellement besoin d’aides éducatives lui permettant d’acquérir lameilleure socialisation possible, alors que l’état du malade mental supposerait une thérapie et dessoins susceptibles de faire disparaître les troubles.

Cette distinction entre l’absence, ou le déficit de raison (débilité mentale, handicap mental) et ladéraison (maladie mentale, folie, troubles de l’esprit) s’avère souvent excessive et doit être nuan-cée.

La maladie peut se stabiliser pendant certaines périodes ou provoquer une régression ponctuel-le ou même durable. Dans ce dernier cas on parle de handicap par la maladie mentale. On parleparfois de chronicisation de la maladie : permanence de la maladie dont l’évolution se poursuitd’une manière progressive pendant une longue période en altérant d’une façon durable l’activitépsychique.

D’autre part, le handicap est souvent atténué par des prestations éducatives, thérapeutiques, para-médicales de qualité et par une bonne "accessibilité" psychologique et culturelle de l’environne-ment. Par ailleurs, une personne handicapée mentale peut exprimer de réelles capacités de chan-gement et de progrès ou rencontrer, comme tout un chacun, de graves problèmes existentiels avecpour conséquences diverses perturbations psychologiques plus ou moins graves nécessitant untraitement psychothérapique et/ou chimiothérapique.

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D. Le handicap psychique

1. DéfinitionLe handicap psychique ou handicap dû à la maladie mentale9 désigne les conséquencesdurables, en termes de dépendance ou de compétences sociales, des maladies mentales. La mala-die a donc un retentissement personnel et social sur les capacités d’autonomie et d’adaptationde certaines personnes.

La notion de stabilisation : La stabilisation de la maladie constitue une condition pour entrer dansun processus d’insertion. Stabilisé veut dire que les manifestations de la maladie sont habituel-lement régulées. Mais stabilisé ne veut pas dire manifestations impossibles, ni même improbables.Les troubles psychiques peuvent être maîtrisés mais pas forcément guéris.

Il existe différentes classifications des troubles psychiques. On distingue classiquement 3 grandesentités : névrose, psychose et état limite.

En l'état actuel de la recherche, les troubles mentaux sont d'origine biopsychosociale.

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9 La maladie mentale est un trouble del’intégration de la personnalité et du mondeet non pas un trouble de l’intelligence.

10 Classification américaine.

CLASSIFICATION FRANÇAISE DES TROUBLES MENTAUX DE L’ENFANT ET DE L’ADOLESCENT CFTMEA–R (2000)

Axe I : categories cliniques1. Autisme et troubles psychotiques2. Troubles névrotiques3. Pathologies limites4. Troubles réactionnels5. Déficiences mentales (arriérations, débilités mentales, démences)6. Troubles du développement et des fonctions instrumentales7. Troubles des conduites et des comportements8. Affections psychosomatiques9. Variations de la normale

Axe II : facteurs associés ou antérieurs éventuellement étiologiques1. Facteurs organiques2.facteurs et conditions d'environnement

Axe I bébé (0 à 3 ans) compléments de l'axe I général

MANUEL DIAGNOSTIC ET STATISTIQUE DES TROUBLES MENTAUX DSM IV 10 (1994)

- Troubles habituellement diagnostiqués pendant la première enfance, la deuxième enfance ou l’adolescence - Delirium, démence, trouble amnésique, et autres troubles cognitifs.- Troubles mentaux dus à une affection médicale- Troubles liés à une substance.- Schizophrénie et autres troubles psychotiques.- Troubles de l’humeur.- Troubles somatoformes- Troubles factices- Troubles dissociatifs - Troubles sexuels et de l'identité sexuelle- Troubles des conduites alimentaires- Troubles du sommeil- Trouble du contrôle des impulsions - Troubles de l'adaptation- Troubles de la personnalité

CLASSIFICATION INTERNATIONALE DES MALADIES – CIM 10 (1993) CH V- TROUBLES MENTAUX ET DU COMPORTEMENT

F00 Troubles mentaux organiques, y compris les troubles symptomatiques F10 Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation de substances psycho-actives F20 Schizophrénie, trouble schizotypique et troubles délirants F30 Troubles de l'humeur [affectifs] F40 Troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et troubles somatoformes F50 Syndromes comportementaux associés à des perturbations physiologiques et à des facteurs physiques F60 Troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte F70 Retard mental F80 Troubles du développement psychologique F90 Troubles du comportement et troubles émotionnels apparaissant habituellement durant l'enfance etl'adolescence F99 Trouble mental, sans précision

Tableau 10 : Les différentes classifications en santé mentale

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11 le délire est une déformation subjectivede la réalité s'accompagnant de la

conviction solide du sujet. Leshallucinations sont des perceptions sans

objet.

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troubles affectifsbipolaires oupsychosemanacio-depressive

• Les Psychoses"Trouble psychique grave atteignant globalement la personnalité (trouble de l'identité) avec perturbationprofonde de la relation du sujet à la réalité." Le délire et les hallucinations11 sont les symptômes spécifiques de la psychose

• Les névroses"Troubles de la personnalité liés à des conflits intra-psychiques et inhibant les conduites sociales" :Troubles psychopathologiques mineurs maintenant le contact avec la réalité où le malade a consciencede son trouble, où les troubles sont compréhensibles et centrés autour de l'angoisse.

Le patient alterne les épisodes d'exaltation et d'hyperactivité (manie)et d'humeur dépressive et de baisse d'énergie (dépression).- La manie peut être accompagnée d'idées délirantes ou d'hallucinations(auditives ou visuelles), d'une excitation incontrôlable, de logorrhée, d'insomnieset d'une perte des inhibitions sociales normales. - La dépression : tristesse inexplicable, perte des plaisirs habituels de la vie quoti-dienne, variations pondérales, troubles du sommeil, fatigue, sentiment de dévalorisa-tion et culpabilité, baisse de concentration et indécision. La dépression chronique secaractérise par la persistance de ces symptômes pendant plusieurs années.

Schizophrénie Regroupe toute une série d'affections psychiatriques sévères qui commen-cent généralement vers la fin de l'adolescence ou le début de la vie adulte etdeviennent souvent chroniques et incapacitantes.- Symptômes positifs : Idées délirantes, hallucinations, pensées incohérentes ouconfuses, perturbation de la perception de soi avec une humeur ne correspon-dant pas à ces pensées, car le sujet n'a pas conscience d'être malade.- Symptômes négatifs : manque d’énergie et de motivation, émoussementaffectif, retrait social, pauvreté de la pensée.Le risque de suicide est plus important que dans la population générale.

Psychose délirantechronique : ex : la paranoia

Apparition de délires qui présentent la particularité de donner l’apparenced’une construction logique : délire de revendication, délire passionnel, délired’interprétation, délire sensitif de relation.- Symptômes : l’orgueil, la méfiance, l’agressivité, la psychorigidité, la fausseté dujugement, le dogmatisme. Sentiment d’être persécuté par autrui.

Les troubles anxieux

• Troubles paniques

• Phobies

• Troubles obsession-nels-compulsifs

• Etats de stresspost-traumatique

Se caractérisent par des symptômes d'anxiété et un comportement d'évitement

Se caractérisent par des épisodes imprévisibles de crainte ou gêne intense,pouvant durer plusieurs minutes ou plusieurs heures, et s'accompagnant dedifficultés respiratoires, d'étourdissements, de palpitations, de tremblements,de transpiration et souvent de la peur de mourir ou de devenir fou.

Se caractérisent par une crainte persistante et incontrôlée de certaines situa-tions (rue, place vide, ascenseur.), ou d'un stimulus particulier (chiens, serpents,sang, etc.), phobie d'impulsion (crainte de blesser quelqu'un, de se jeter dans levide), dysmorphophobies (crainte d'une difformité), nosophobie (crainte d'unemaladie) et des conduites d'évitement ( être accompagné - restreindre lessorties) et de fuites.

Se distinguent par des pensées obsédantes, désagréables et absurdes et pardes comportements illogiques et répétitifs, censés protéger d'un danger,comme par exemple le fait de se laver les mains sans arrêt de façon incontrôlée.

Se manifestent après une expérience de caractère inhabituel ou catastro-phique et persistent longtemps après l'événement, entravant dans certains casle fonctionnement normal de l'individu. Les symptômes caractéristiques sont :reviviscences ("flash-back") et rêves de l'événement traumatisant, insomnies,engourdissement et détachement par rapport aux autres, évitement d'activités oude situations susceptibles de réveiller des souvenirs douloureux.

Tableau 11 : Nosographie des principales maladies mentales

MALADIES DÉFINITION ET SYMPTÔMES

Hystérie Conversion hystérique : expression somatique de l'angoisse psychique,égocentrisme, théâtralisme, labilité émotionnelle, érotisation des relations,suggestibilité, dépendance affective.

• Etats limites ou borderline • Perversion• Conduites addictives• Psychopathies

• Troubles des conduites alimentaires• Troubles de la personnalite • Troubles psychosomatiques

AUTRES PATHOLOGIES EN DEHORS DES PSYCHOSES ET DES NÉVROSES

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2. Les conséquences psychosocialesLes répercussions psychosociales engendrées par la maladie mentale sur l’individu peuvent setraduire :

- Par un ralentissement ou une inadéquation de ses capacités : diminution de la coordination ges-tuelle, des capacités de concentration, de compréhension, de mémoire, de rapidité, dégradationdes repères spatio-temporels, perte des codes sociaux et professionnels, perte d’une juste esti-me de soi…

- Par un processus de fuite, de repli sur soi, d’exclusion, de désocialisation, d’inadéquation desrelations et comportements avec autrui.

La maladie mentale est quelque chose de difficile à cerner et il n’y a que des cas particuliers. Ilest bon d’être averti des caractéristiques les plus fréquentes mais "Il faut sans cesse s’astreindreà considérer la personne en particulier et pas la maladie mentale en générale".

3. La prise en charge Les déficiences psychiques nécessitent une prise en charge spécifique : un traitement neurolep-tique12 et une prise en charge thérapeutique sont souvent nécessaires. L’accompagnement doitpasser par un travail en réseau.

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12 Il existe 3 grandes catégories depsychotropes : les anti-psychotiques ; lesanti-dépresseurs ; les anxiolytiques. Lerecours aux médicaments, même s’ilsinduisent des troubles secondaires, permetd’atténuer la souffrance psychique et donnela possibilité à la personne de recouvrer unecertaine autonomie sociale etprofessionnelle.

Tableau 12 : Les différentes structures au sein des secteurs psychiatriques

URGENCES PSYCHIATRIQUES

• Service d’urgence psychiatriqueIl fonctionne 24h/24 dans les hôpitauxpsychiatriques spécialisés.• Service d’accueil d’urgence (SAU)Il est implanté dans les hôpitaux généraux et enprincipe doit pouvoir assurer 24h/24 la prise encharge de l’urgence psychiatrique et si nécessairel’orientation du patient.• Centre d’accueil et de crise sectoriel (CAC)Il assure 24h/24 des consultations gratuites d’ur-gence, une permanence téléphonique et peut pro-poser une hospitalisation de courte durée.• Centre psychiatrique d’orientation et d’accueil(CPOA)Uniquement sur Paris et l’Ile-de-France, il assure24h/24 la prise en charge des patients qui n’ont pasété reçus dans les deux précédentes structuresd’accueil d’urgence.

STRUCTURES EXTRA HOSPITALIÈRES

• Centre médico-psychologique (CMP)Ouvert dans la journée, centre d’accueil, de consulta-tions et de soins ne nécessitant pas d’hospitalisation.C’est un lieu d’action de prévention et une base desuivi à domicile des patients.• Centre médico-psychopédagogique (CMPP) etles bureaux d’aide psychologique universitaires(BAPU)Structures de prévention, de dépistage et de soinsdes troubles neuro-psychiques touchant l’enfant,l’adolescent et pour les BAPU les grands élèves etles étudiants.• Appartement thérapeutiqueConsidéré comme une unité de soins mis à ladisposition des patients pour un temps limité en vued’une réinsertion : les patients sont associés àl’organisation et à la gestion du quotidien.• Accueil familial thérapeutiqueAlternative ou suite à l’hospitalisation, c’est unplacement en famille d’accueil. Le patient est suivipar une équipe du secteur.

PSYCHIATRIE HOSPITALIÈRE

• HospitalisationElle permet la délivrance de soins intensifs et unsuivi médical permanent. Le patient y est admis enfonction ou non de son domicile.• Hospitalisation de jourDans les services d’hospitalisation ou les CMP,pour accueillir le patient ayant besoin de soinsréguliers mais pas d’hospitalisation à tempscomplet.• Hospitalisation de nuitDans les services d’hospitalisation, elle permet dessoins en fin de journée et une surveillance médicalede nuit pour des patients ayant acquis une certaineautonomie dans la journée.• Hospitalisation de semaineElle permet au patient de maintenir des lienssociaux et familiaux tout en bénéficiant d’unehospitalisation à temps plein.• Hospitalisation a domicilePrises en charge thérapeutiques à domicile,associées s’il y a lieu à des prestations d’entretiennécessitées par l’état de dépendance du patient.

RÉINSERTION SOCIALE

• Foyer de postcureIl assure le prolongement des soins en vue d’unretour à une vie autonome.• Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel(CATTP)Il a pour but de maintenir et favoriser une existenceautonome en proposant diverses thérapies. Il peuts’articuler sur l’activité d’un CMP ou d’une unitéd’hospitalisation à temps complet.• Atelier thérapeutiqueIl utilise des techniques de soins particulières,groupes ergothérapiques notamment, en vue duréentraînement à l’exercice d’une activitéprofessionnelle ou sociale.

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E. Le traumatisme crânienLe traumatisme crânien constitue après les maladies cardio-vasculaires, la première cause de mor-bidité dans les pays occidentaux (enfants en bas âge et jeunes de 18 à 25 ans sont les catégo-ries de population les plus touchées). Il est provoqué essentiellement par les accidents de la route,les accidents domestiques ou les chutes.

1. Définition"Atteinte du cerveau sous l’effet d’un contact brusque entre la matière cérébrale et la boite crâ-nienne. Les cellules nerveuses sont endommagées". Le traumatisme cranio-cérébral s'accom-pagne souvent d'une perturbation de l'état de conscience qui peut aller d'une confusion minimeà un coma profond dans les cas graves.

2. Séquelles d'un traumatisme crânienLe traumatisme crânien constitue souvent un handicap invisible. Au-delà des atteintes phy-siques, les dimensions cognitive, psycho-affective et comportementale constituent des freinsimportants au retour de la personne à sa vie ordinaire et à ses relations familiales et sociales. Pourpouvoir accepter et aider la personne cérébro-lésée dans ses différences, il est nécessaire de biencomprendre quelles peuvent être ses difficultés invisibles. Le traumatisé crânien apprécie en géné-ral mal ses difficultés : il n’a parfois pas la perception de son handicap ou refuse le statut de per-sonne handicapée.

Estimation du nombre de traumatisés crâniens en France

* Echelle de Glasgow (coma scale)

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Prévalence de traumatisés crâniens dans la population française 4 pour 1000

Suite à un accident de la circulation dans 60% des cas

Age de la majorité des victimes de 15 à 30 ans

Proportion d’hommes 75%

Sources : ASH, 1999, N° 2134, 29-30.

TC léger Score à l’échelle de coma* > 12Le blessé retrouve son autonomie personnelle, sociale et professionnelle

TC modéré Score à l’échelle de coma entre 8 et 12Conserve des séquelles motrices et/ou intellectuelles, une perte d’autonomie et desdifficultés d’insertion, mais peut rester sans assistance humaine pendant plus de 24H.

TC modéré Score à l’échelle de coma < 8Partiellement ou totalement dépendant, ne peut rester 24H sans assistance humaine.

Tableau 13 : Classification des traumatismes crâniens

Paralysie complète unilatérale (hémiplégie) ou partielle(hémiparésie)

Difficulté à se déplacer, à gravir les escaliers, à utiliser lesmembres atteints dans ses activités quotidiennes.

Trouble de l'équilibre Risque de chute, marche rendue difficile, peur de sortir seul.

Incoordination et lenteur Manque de précision et ralentissement des gestes et desactivités.

Diminution de la précision et de la force Manque d'habileté, maladresse et fatigabilité.

Vue, audition, odorat Troubles visuels (diplopie, c'est-à-dire vision double), baissede l'audition, bourdonnements, diminution de l'odorat,hallucinations sensorielles

Perte de sensibilité Risque de brûlures ou de blessures, s'il y a perte de lasensibilité au toucher, au chaud, au froid et à la douleur.

Céphalées (maux de tête), étourdissements, épilepsie,troubles respiratoires

Fatigabilité, frustration, perte d'autonomie, diminution descapacités d'intégration.

Facteurs associés Autres blessures ou facteurs ne relevant pas directement dudommage au cerveau mais compliquant le tableau clinique,comme les fractures multiples, les lacérations au visage, etc.

La dimension physique

Atteintesmotrices

Pertesensorielle

Autres

DÉFICIENCES LIMITATIONS

Tableau 14 : Les séquelles du traumatisme crânien

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Troubles des fonctionsréceptives ou difficultés àrecevoir l'information(agnosie)

Difficulté à saisir, à assimiler et à intégrer l'information, comme c'est le caspour le sens des mots (aphasie), la reconnaissance des visages, etc.

Troubles de mémoire etd'apprentissage

Difficulté à fixer, traiter et réutiliser l'information; affecte la mémoire à court,à moyen ou à long terme pour se souvenir ou reconnaître des informationsconnues ou en maîtriser de nouvelles.

Troubles de compréhen-sion ou difficultés à traiterl'information reçue

Difficulté d'abstraction, difficulté à organiser l'information, c'est-à-dire àeffectuer toute opération mentale consistant à combiner deux ou plusieursinformations comme l'exigent le jugement, la pensée mathématique, laplanification d'activités, l'initiative et la créativité.

Troubles des fonctionsexpressives ou difficultés àcommuniquer l'informationreçue et traitée (apraxie)

difficulté à communiquer ou à extérioriser l'information quand il s'agit deparler (aphasie), lire, écrire, compter, dessiner, faire des gestes ou desmimiques.

Troubles de régularisationcognitive et du degré d'ac-tivation ou du contrôlevolontaire des activitéscérébrales

Lenteur du rendement, passivité, rigidité, persévération (problème à cesserune activité déjà commencée), difficulté à commencer une tâche, baissede l'initiative, agissements par essais et erreurs.

Labilité ou variation del'humeur

Tendance à pleurer ou à rire de façon inappropriée ou sans raison, hypersen-sibilité, changement rapide d'un état émotif à l'autre sans motif apparent

Diminution des contrôles Réaction exagérée aux stimulations ou aux provocations, agressivité oucolère (verbale et parfois physique); manque de contrôle sur le plan sexuel,passage rapide à l'acte (sans réfléchir aux conséquences); baisse du niveaud'autocritique, imprévisibilité dans les actions, impulsivité.

Priorité des besoinsprimaires

Comportements d'allure infantile, égocentriques et asociaux, peud'empathie, diminution de la tolérance à la frustration ou aux délais

Changement de l'imagede soi

Perception différente de soi, dépersonnalisation, dévalorisation, culpabilité;inaptitude à remplir ses rôles (familiaux ou autre)

Dépression Apathie, perte du goût d'agir, passivité, absence de motivation ou d'intérêt,détresse, dépendance, automutilation, idées suicidaires.

Exacerbation des traits depersonnalité antérieurs

Augmentation des troubles de caractère ou de personnalité qui existaientavant l'accident.

Diminution de l'autonomieintellectuelle

Besoin de supervision concernant les décisions; nécessité de répéterconstamment pour pallier les troubles de la mémoire.Diminution de la capacité à assumer ses responsabilités; diminution durendement et de la capacité d'apprentissage dans le monde scolaire ouprofessionnel; difficultés d'adaptation, négation de ses limites, nécessité dereprendre une année scolaire déjà complétée;…

Changement de personna-lité et troubles de compor-tement

Difficulté à "reconnaître" la victime, à savoir "comment la prendre"; difficultéà la contrôler, à faire face à son agressivité, à sa passivité ou à sa dépendan-ce; difficulté à répondre à ses demandes inappropriées (nourriture, sexualité,argent, éducation des enfants, fréquentation scolaire, conduite automobile,etc.), altération des relations interpersonnelles ; (ex. : entre les enfants et leparent blessé, entre le conjoint et la victime et entre les frères, les sœurs oules amis s’il s’agit d’un enfant traumatisé cranio-cérébral) ; solitude duconjoint non atteint ; augmentation des problèmes préexistants dans lecouple (séparation, divorce).

Interruption des activitésscolaires ou profession-nelles

Retrait du circuit des activités habituelles qui permettent le développementsocial ; perte de contact avec les pairs et les collègues; obligation deréorganiser son temps de façon différente; etc..

DÉFICIENCES LIMITATIONS

La dimension cognitive

La dimension psycho-affective

La dimension comportementale

Source : site www.crlc-cmudd.org /

Tableau 14 (suite) : Les séquelles du traumatisme crânien

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F. Les épilepsiesLes épilepsies peuvent, seules, entraîner des incapacités ou être associées à d’autres déficiences.Elles constituent une déficience grave quand les crises13 sont fréquentes et/ou pharmaco-résis-tantes.

L'épilepsie, par la nature de ses manifestations, peut inquiéter ou effrayer celui qui ne la connaîtpas ; les épileptiques ont souffert et souffrent toujours de préjugés absurdes, et l'attitude des autresà leur égard constitue bien souvent un handicap plus lourd que l'épilepsie elle-même.

L’épilepsie peut parfois engendrer :

- une réaction anxieuse particulière. On ne sait jamais quand se produira la crise.

- des troubles de la mémoire et de l’attention.

- des troubles du comportements : irritabilité, hyperactivité, crises de colère, “viscosité compor-tementale et cognitive” (la personne ne peut se décoller d’une situation et/ou à tendance à serapprocher très fort des autres)

13 Ce n'est pas la survenance d'une crise,mais la répétition des crises qui caractérise

l'épilepsie.n

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CRISES GÉNÉRALISÉES :

La personne se raidit soudainement et peut pousser un cri ; elle perd conscience et s'effondre. Bientôt,les muscles se relâchent et la respiration reprend. Le corps et les membres peuvent être saisis deviolentes secousses. La bouche se remplit de salive écumeuse, parfois teintée de sang, si la langue ou lajoue a été mordue. La personne peut uriner ou se souiller. Les secousses diminuent et la personnedevient molle et pâle. La conscience est recouvrée spontanément. Certaines personnes se remettentrapidement. D'autres sont hébétées et confuses, souffrent de maux de tête, et peuvent avoir besoin desommeil ou de repos.

ABSENCES :

Ce sont de brèves périodes de suspension de conscience, parfois confondues avec des instants derêverie. La personne (souvent un enfant) cesse son activité, reste immobile et a le regard fixe. Puis ellereprend son activité normale et peut ne pas s'être aperçue qu'elle a eu une absence.

CRISES PARTIELLES :

Elles apparaissent lorsque seule une région du cerveau est concernée. Elles peuvent se manifester pardes mouvements involontaires, des troubles ou la perte du langage, des gestes inappropriés (se lécherles lèvres, tirer sur les vêtements, mâchonner, déambuler) et de la confusion. Parfois, une crise partielleest suivie par une crise généralisée.

Tableau 15 : Classification des épilepsies

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Premiers soins en casde crise généralisée

Une crise généralisée peut sembler dramatique et effrayante. Il est important desavoir que la personne qui la subit ne ressent pas de douleur et qu'elle n'en auraprobablement aucun souvenir. Si vous assistez à une crise généralisée, restez calme et empêchez d'autrespersonnes d'agir de façon malencontreuse. Dès lors qu'elle a commencé, vousne pouvez pas arrêter le déroulement d'une crise. Laissez la suivre son cours etpréparez-vous à vous montrer rassurant et réconfortant dès sa fin.

Ce qu'il faut faire Notez l'heure précise. Dégagez l'espace autour de la personne. Protégez la tête(placez un coussin ou un vêtement replié sous la tête). Desserrez ses vêtements,col, ceinture. Enlevez les lunettes, si la personne en porte. Dès que possible,mettez la personne en position latérale de sécurité. Rassurez la personne pendant la période de confusion qui peut suivre le retour àla conscience.

ce qu'il ne fautpas faire

Ne transportez pas la personne pendant la crise, sauf si elle se trouve endanger immédiat (au milieu d'une route fréquentée, au haut d'un escalier, aubord de l'eau, à proximité immédiate d'un feu...). - N'entravez pas ses mouvements. - N'essayez pas de l'asseoir. - Ne mettez rien dans sa bouche et surtout pas vos doigts. - N'essayez pas de donner de médicament tant que la crise se déroule. - Ne donnez rien à boire. - N'intervenez pas sans nécessité juste après la crise; laissez la personne

récupérer, et demeurez auprès d'elle jusqu'à ce que la période pendantlaquelle elle est confuse soit passée.

Notez bien : habituellement il n'est pas nécessaire d'appeler un médecin, leSAMU, les pompiers, la police, quand une personne connue pour êtreépileptique a une crise qui suit son cours habituel.

Tableau 16 : Quelle attitude en face d'une crise d'épilepsie ?

Dans quels cas dessoins médicaux sont-ils nécessaires ?

- Si la crise dure beaucoup plus longtemps que d'habitude pour la personneconcernée.

- Si deux crises généralisées se succèdent, sans retour correct de la conscienceentre les deux.

- Si la personne s'est blessée pendant la crise et qu'elle n'a pas reprisconscience 10 minutes après la fin des secousses. L'inconscience peut être laconséquence du choc (sachez que certaines personnes dorment après unecrise. Une personne endormie réagit lorsqu'on la secoue, une personneinconsciente ne réagit pas).

- S'il y a une blessure que vous ne pouvez pas soigner vous-même (parexemple si vous ne parvenez pas à stopper une hémorragie).

Que faire dansd'autres types decrises ?

Absences : Il n'est pas nécessaire d'intervenir car les absences sont habituellement trèsbrèves. Si vous remarquez une absence, restez un instant auprès de lapersonne, afin de vous assurer que tout se passe bien. Crises partielles : Durant ces crises souvent déroutantes et difficiles à reconnaître, il est utile derester présent sans entraver le déroulement de la crise. N'intervenez pas sans nécessité auprès de la personne en crise, qui, dans unesemi-conscience, peut percevoir votre geste comme une agression. Après lacrise, montrez-vous rassurant et réconfortant.

Source : Bureau Français de l’Epilepsie

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• Un traitement anti-épileptique adapté permet le plus souvent la stabilisation de la maladie.

• Quelques facteurs de risque pouvant induire une crise :

Chaque individu réagit différemment aux circonstances de la vie. Lorsqu’il doit faire face à desconditions de vie particulières ou exceptionnelles, le risque de crises augmente.

- Le manque de sommeil.

- Les infections et maladies, en particulier avec fièvre.

- La photosensibilité est relativement rare. Dans ce cas, les lumières vives, comme les flashes, etsurtout les lumières discontinues sont à proscrire.

- Les changements brutaux de température.

- Le régime alimentaire a aussi une incidence : l’hypoglycémie, l’alcool (et son sevrage) sont défa-vorables.

- L’oubli de la médication peut avoir un effet négatif

- Les émotions fortes sont des facteurs de risque chez des personnes sensibles.

• Épilepsie et travail :

Le travail, dans la mesure où il renforce la vigilance possède une action anti-crise dans la vie quo-tidienne de la personne épileptique.

Cependant, tout métier qui mettrait en danger la vie de la personne ou celle des autres est à décon-seiller ou exclure. Il faut savoir que des règlements administratifs ferment, actuellement encore,l’accès à certaines professions (pilotes d’avion, chauffeur routier, travail en hauteur...).

G. Les maladies invalidantes Elles sont marquées par leur évolutivité.

Les insuffisances respiratoires (asthmes sévères, bronchites chroniques, emphysème...) se mani-festent par des dyspnées (difficultés à respirer), des gênes respiratoires avec une limitation de l’ac-tivité...

• Les allergies cutanées (eczémas liés à des facteurs professionnels)

• Les troubles endocriniens ou métaboliques (exemple : le diabète)

• Les maladies rhumatismales (polyarthrite), les affections orthopédiques (amputation)

• Les maladies cardio-vasculaires

• Les déficiences rénales

• …

Lorsqu’une personne atteinte d’une maladie invalidante se trouve en situation de formation ou d’em-ploi, il faut parfois aménager des temps lui permettant de procéder à ses soins journaliers.

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A. ÉpidémiologieOn évalue à environ 12% la proportion de personnes handicapées dans le monde. En Europe, onestime à 30 millions la population handicapée.

En France, le nombre total de personnes handicapées est encore mal connu et varie sensiblementselon les études statistiques et les critères retenus : selon la définition retenue et le point de vueadopté, la part des personnes handicapées dans la population varie de 4 à 30% !

L’INSEE dans son enquête santé de 1991 estime que 5,5 millions de personnes environ présen-tent un handicap significatif dont 1,8 millions souffrent d’un handicap sévère. En 1996, 1 471 000étaient titulaires de la carte d’invalidité (ayant un taux d’incapacité de 80% au moins).

L’enquête nationale "Handicaps, Incapacité, Dépendance" (HID-1998 et 1999) vise à établir pourla première fois en France une estimation du nombre de personnes touchées par les divers typesde handicaps.

"Les personnes handicapées peuvent souffrir de déficiences motrices (13,4% de la population),sensorielles (11,4%), organiques, par exemple cardio-vasculaires, respiratoires...(9,8%), intellec-tuelles ou mentales (6,6%). Les atteintes physiques ou mentales et les incapacités qui en résul-tent sont de gravité trés différentes."

L’accueil des personnes handicapées

En France, le secteur social et médico-social compte près de 24 500 établissements ou servicescorrespondant à environ 1 million de lits ou places.

Il existe 2 616 établissements médico-sociaux d’hébergement soit 87 720 places pour adultes han-dicapés, et 2 497 établissements et services pour enfants handicapés (125 500 places).

En 1999, Il existait environ 70 000 lits de psychiatrie en hospitalisation complète et plus d’un mil-lion d’adultes ont été suivis par les secteurs de psychiatrie générale, et 415 770 enfants par lessecteurs de psychiatrie infanto-juvénile. La majorité des suivis était en ambulatoire.

• 23 millions de personnes présentent les caractéristiques habituellement considérées comme créant unhandicap reconnu ou non.

• Environ 2,3 M de personnes vivant à leur domicile perçoivent une allocation, une pension ou un autrerevenu en raison d’un handicap ou d’un problème de santé : les pensions d’invalidité (1,3% de la popula-tion), les rentes d’accident de travail (1%) et l’AAH (0,9%).

• Plus de 5 M bénéficient d’une aide régulière pour accomplir certaines tâches de la vie quotidienne (dansdeux tiers des cas l’aide est apportée par l’entourage proche).

• Les femmes souffrent davantage de déficiences motrices et les hommes de déficiences sensorielles.• L’âge est un facteur aggravant (2/3 des nonagénaires sont affectés de déficiences motrices) • Les inégalités sociales sont très marquées dans le domaine du handicap : 1 jeune, fils d’ouvrier est 2 fois

plus souvent atteint d’une déficience qu’un enfant de cadre et a 7 fois plus de risque d’entrer dans uneinstitution spécialisée.

III/ Les personnes handicapées

Etre affecté d’une déficience 40,4

Etre titulaire d’un taux d’incapacité 6,8

Rencontrer un problème d’emploi 13,9

Suivre un enseignement adapté 5

Recourir à des aides techniques 11,6

Recourir à une aide humaine 10,3

Etre aidé pour sortir 4,4

Etre confiné au lit 0,5

Recevoir une allocation 4,5

Source : Enquêtes HID 1998-1999.

PART EN % DE PERSONNES DÉCLARANT :

Tableau 17 : Diverses approches du handicap dans l’ensemble de la population

Sources : "le handicap se conjugue au pluriel", article de Pierre MORMICHE, division des enquêtes et études démographiques, Insee et le Groupe de projet HID.

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14Sources : 16 Octobre 1981, chiffres duMinistère de la Santé et de la Sécurité

Sociale.

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Déficiences sensorielles 11,4% (HID)

Déficiences auditives 3 500 000 soit 7% de français (dont 60% de personnes âgées) dont : • 2 millions de déficiences légères, • 1 250 000 de déficiences moyennes, • 350 000 de déficiences sévères, • 110 000 de déficiences profondes

Déficiences visuelles 3,1 M de personnes déclarent une atteinte visuelle• 225 000 souffrent d’une cécité partielle• 55 000 cécité complète• 1,1M malvoyants

Déficiences motrices 13,7% de la population / 8 M de personnes (HID)Les paralysies concernent 9% des déficiences motrices soit 1% de lapopulation.

PERSONNES HANDICAPÉES

• 5,5 M de personnes déclarent une "gêne" dans leur vie quotidienne (enquête santé INSEE –1991)• 3 189 000 (1987 – selon enquête "conditions de vie" INSEE)• 1 800 000 souffrent de handicaps sévères (198114) dont : 800 000 handicapés moteurs et physiques,

77 000 handicapés visuels, 63 000 Handicapés auditifs et 890 000 Handicapés mentaux

Déficiences mentales 6,6% (HID)

Déficiences organiques(cardio-vasculaires,respiratoires)

9,8% (HID)

Maladies mentales 3M de personnes souffrent de troubles psychiques soit 6% de lapopulation (OMS). 15 à 20% de l’ensemble de la population handicapée.• 1% de la population souffre de schizophrénie• 12% de la population souffre de névroses• 4% souffre de dépression majeure

Affectionsneuromusculaires

40 000 personnes

Epilepsies Entre 400 000 et 500 000 personnes

Traumatisés crâniens Entre 140 000 et 180 000 cas/an dont 3000 à 5000 cas de traumatismescrâniens graves 15 000/an en Rhône-Alpes (dont 1000 conservent des handicaps modérésà sévères)

Tableau 18 : Epidémiologie des personnes handicapées en France

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15 T.I.P.S. :Tarif Interministériel desPrestations Sanitaires

B. Les aides techniques

1. Définition Selon la norme internationale ISO 9999, "c'est tout produit, instrument, équipement ou systèmetechnique utilisé par une personne handicapée, fabriqué spécialement ou existant sur le marché,destiné à prévenir, compenser, soulager ou neutraliser la déficience, l'incapacité ou le handicap".

Différentes catégories : les aides techniques pour les loisirs, pour la thérapie et la rééducation,les orthèses et les prothèses, pour l’hygiène personnelle, pour la mobilité, aides techniques ména-gères, pour l’aménagement du logement, pour la communication, l’information et la signalisation,pour la manipulation de la marchandise, pour l’amélioration de l’environnement professionnel,l’adaptation des outillages.

Remboursement : certaines de ces aides peuvent être prises en charge, en partie ou intégrale-ment, dans le cadre des prestations légales ou extra-légales de la Sécurité Sociale. Ces produitsinscrits au TIPS15 bénéficient d'un tarif de remboursement soit pour la location soit pour l’achat.Ce matériel doit être prescrit par un médecin, il est distribué par des revendeurs de matériel médi-cal agréés ou certaines pharmacies agréées. Beaucoup d'aides techniques ne sont pas prises encharge dans le cadre du TIPS, mais peuvent faire l'objet de financements particuliers : prestationsextra-légales (secours exceptionnel) auprès de la Sécurité Sociale, d'autres auprès desmutuelles, caisses complémentaires, CAF, associations diverses…

Le choix ne doit se faire qu'après essais en tenant compte : du rapport qualité/prix, du serviceaprès-vente, de la proximité du fournisseur, de la durée et du contenu de la garantie.

L'ergothérapeute intervient sur prescription médicale et son action vise à mettre en place lesconditions pour que la dépendance de la personne handicapée puisse être compensée par uneaide technique par exemple. Grâce à une rééducation, il permet à la personne de maintenir, acqué-rir ou récupérer une autonomie sociale, individuelle et professionnelle.

L’ergonomie s’intéresse " aux relations entre l’homme et son travail, son dispositif technique et sonenvironnement dans le sens le plus large, incluant les situations de travail, de loisir, de logement etde transport. " Le Service Ergonomie intervient pour l’intégration professionnelle des travailleurs han-dicapés par une compensation du handicap dans les situations de travail ou de formation.

Les Centres d'Information et de Conseil sur les Aides Techniques (CICAT) et les plates-formesErgonomie peuvent fournir des conseils, aides et informations nécessaires.

Dispositifs régionaux "sites pour la vie autonome" dont les objectifs sont :

- Développer l’accès aux solutions de compensation des incapacités liées à une ou des défi-cience(s) pour les personnes en situations de handicap

- Faciliter l’accès au financement des solutions préconisées

- Constituer un réseau intégrant tous les partenaires concernés par la mise en œuvre du dispositif.

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2. Quelques repères sur une journée16…

Soigner, s’occuper de son corps

• Accessibilité des toilettes- WC- lavabos• Adaptation personnalisée- WC rehaussé- lavabo sur consoles• Equipement- strapontins, chaise douche- planche de bains, élévateur de baignoire- barres d'appui- robinetterie adaptée, • Accessibilité vestiaire- plan de transfert- armoire, miroir• Sanitaire et vestiaire dédiés

Se nourrir

Accès au restaurant d'entreprise, auself-service, à la salle à manger• Accessibilité du mobilier- dégagement sous la table et les plans de

travail, l'évier- choix du matériel électroménager collectif

(cafetière, micro-ondes)• Aide humaine- par le personnel de service, par les

collègues - entraide (porter les plateaux, servir)- interventions d'un auxiliaire• Aide pour manger- couverts adaptés (couteau-fourchette, gros

manches), vaisselle- feeder (supports de bras)

Se déplacer à l’extérieur

• Déplacement individuel- fauteuil roulant à usage professionnel• Limitation des déplacements à l'exté-rieur ou en environnement inconnu- télécommunication, visioconférence- aménagement du véhicule personnel- aménagement de véhicules d'entreprise

(polyvalence)• Accessibilité extérieure- emplacement réservé, garage couvert- cheminements accessibles- portail électrique, télécommande• Transport- d'entreprise- transport collectif- transport adapté• Aide humaine- accueil humain- aide aux transferts

Agir

Accessibilité rangements individuels etcollectifs• Configuration du poste de travail- hauteur du plan de travail, des machines- aire dimensionnelle- amplitude des zones à atteindre

manuellement• Adaptation du poste, de la machine,- modification des dispositifs de commande,

de signalisation, d'affichage- interface spécifique- outil spécifique• Aide à l'élaboration de l'action- adaptation des procédures- forme et présentation des documents de

travail- aide à l'appréciation et à la décision

(qualité), au dénombrement (quantité)- modification du mode opératoire

Fonctions vitales

• Restrictions d'aptitudes / Conditions deréalisation- gestuelles et posturales, - limitations d'efforts, mécanisation• Aménagement d’ambiance- atmosphérique- thermique• Protection individuelle / Soins- autonomes- intervention humaine

Se reposer, respecter ses limites

• Aménagement du temps de travail- temps partiel thérapeutique- invalidité catégorie 1 ou 2• Organisation des pauses- salle de repos- fauteuil inclinable- couchette, lit• Tolérance à la posture statique- protection cutanée (coussin anti-escarres)- protection orthopédique (fauteuil réglable)• Alternance de postures- variation des conditions de posture assise

(fauteuil multi-positions)- postures alternatives (siège assis-debout,

fauteuil roulant verticalisateur)

Se lever, transferts

• Installation au poste de travail, transfertsur un siège de travail- fauteuil releveur- planche- aide humaine

Se déplacer en intérieur

• Accessibilité des locaux- circuler sans gêne, sans gêner (circulations

horizontales et verticales)SUPPRESSION DES OBSTACLES - organisation des rangements collectifs,

ordre- état des sols, ressauts, marches• Sécurité- matérialisation des circulations,

signalisation des engins• Eviter les déplacements- télétravail

Communiquer

Communiquer avec la hiérarchie, la maîtrise,les collègues• Percevoir, comprendre- les consignes générales- les consignes particulières, inhabituelles ou

imprévues- les consignes implicites• Exprimer- que ça va bien- les dysfonctionnements- les risques- les incompréhensions- les améliorations• Etre appelé, prévenu- être appelé par un collègue, un client,

un donneur d'ordres- être appelé à l'aide- être prévenu d'un danger• Lire- ordres de fabrication, procédures,

règlements- communication générale dans l'entreprise

(administrative, syndicale,…)- formation permanente• Ecrire- annoter des bons, des fiches de contrôle,

pointer- tracer, dessiner- signer• Conditions particulières- langage technique- contrainte de temps, de fiabilité- qualité de l'ambiance sonore, de

l'éclairage, lieu pour lire, communiquer

16 document élaboré par l'équipe du SCAPH 38

FORMATION, TRAVAIL

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37Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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21 Voir en annexe le résumé des mesures deprotection p.125.

20 Une convention nationale est signéeentre l'Anpe et l'Agefiph pour la période2001 à 2003 : Ainsi, l'accompagnement desdemandeurs d'emploi handicapés peut-êtreconfié à Cap Emploi qui est alors seulautorisé à suivre le parcours de lapersonne, et met en place un PAP.

19 Montant AI au 1/04/2002 : 9,41 € / jour

18 Montant ASS au 1/04/2002 :13,36 €/ jour ou taux majoré (chômeursâgés) : 19,19 € / jour

17Montant RMI au 1/04/2002 : 405,62 €pour une personne seule

B. Les prestations, aides sociales et financièresLes aides de droit commun

Le dispositif de droit commun est accessible aux personnes handicapées. Les référents peuventse renseigner dans les CCAS et au service départemental de l’action sociale pour plus d’infor-mations.

Revenu minimumd’insertion (RMI) 17

prestation sociale destinée aux personnes démunies de ressourcesminimales âgées de plus de 25 ans ou ayant un enfant à charge

Allocation deSolidarité Spécifique(ASS) 18

Allocation qui concerne les chômeurs de longue durée, les chômeurs de50 ans ou +. L’ASS peut prendre le relais de l’allocation d’assurancechômage (ARE) lorsque cette dernière est épuisée.

Allocationd’Insertion (AI) 19

Certains demandeurs d’emploi non indemnisés au titre de l’assurancechômage : détenus libérés à l’issue d’une période au moins égale à 2 moisde détention, personnes en attente de réinsertion ou en instance dereclassement (rapatriés, apatrides, réfugiés…)

Aides au logement Logement social, adaptation du logement, allocations logement (ALS, ALF,APL), Fonds Social pour le Logement (FSL)

PAREPlan d'aide au retour al'emploi 20

Ce dispositif lie indemnisation et aide au retour à l'emploi avec pour objectif un retour rapide à l'emploi.• une indemnisation constante et sans baisse : les allocations sontmaintenues, dans la limite des droits, tant que la personne n'a pas trouvél'emploi recherché• un accompagnement personnalisé : le PAP(Plan d’Accompagnement Personnalisé)• 4 mesures qui facilitent l'accès à l'emploi : - aide dégressive à l'employeur : l'Assédic finance le retour à l'activité

professionnelle des DE indemnisés depuis + de 12 mois. - formation préalable à l'embauche : des actions de formation

permettant l'embauche financées par l'Assédic. - qualification professionnelle : le contrat de qualification adulte permet

l'embauche et une formation sur le temps de travail. (coûts de cetteformation financés par l’OPCA et l'Assédic. )

- mobilité géographique : aide destinée à couvrir les frais de transport, dedéménagement, de réinstallation ou de double résidence pour un CDI ouun CDD de 12 mois minimum.

PRESTATIONS FINANCIÈRES

PROTECTION SOCIALE

Tableau 19 : Les prestations sociales de droit commun

Appui Social Individualisé(ASI)

accompagnement et prestations à certains demandeurs d’emploicumulant des difficultés sociales, familiales, culturelles, voire de santé,faisant obstacles à leur insertion professionnelle

Accès aux soins CMU : prise en charge des frais de soins pour les personnes sanscouverture sociale ou complémentaire

Protection juridique 21 Sauvegarde de justice, curatelle et tutelle

Protection contre les dis-criminations

Sanctions sur le refus du bénéfice d’un droit par une autorité privée,l’entrave à l’exercice d’une activité économique, le refus de fourniture d’unbien ou d’un service, le refus d’embauche et le licenciement ( loi n° 90-602du 10.07.1990)

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22 Au 31.12.2000, 689 000 personnes sontallocataires de l’AAH. Montant au 1/04/2002

: 569,38 euros/mois23 91 445 bénéficiaires de l’ACTP en 2000.

Montant au 1/04/2002 : 733,06 euros (aideconstante) ou de 366,53 à 641,42 euros

(aide partielle)

38 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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Pensions d'invaliditéAES

Rentes d'accidents du travail

ACTPAAHGRTHPensions militaires d'invalidité

Figure 1 : Prestations en espèces liées au handicap - 1998

Le budget social du handicap est estimé à près de 24 Milliards d’euros (1998)

Les aides spécifiques aux personnes handicapées

La législation française prévoit plusieurs modes "d’indemnisation" de la personne handicapée selonl’origine de son handicap. La protection sociale en France est basée sur 3 grands concepts : LAREPARATION (notion de responsabilité) ; L’ASSURANCE (risque couvert par une assurance spé-cifique) ; LA SOLIDARITE (effort de la collectivité en faveur de ceux qui ont besoin d’aide).

Les accidents de droitcommun

principe de réparationd’un préjudice commispar un tiers responsable

versement d’une renteou d’un capital.

Le régime des ancienscombattants etvictimes de guerre

principe de réparationlorsque la responsabilitéde la Nation est en cause

versement d’une pensionmilitaire d’invalidité etdroit à divers avantages

ONAC (Cf. page 57)

Les accidents de tra-vail et les maladiesprofessionnelles

principe de réparationlorsque l’activité à lieusous la responsabilité del’employeur

versement d’une renteou d’un capital (renteaccident de travail)

Sécurité Sociale(Cf. page 55)

L’invalidité principe d’assurance pourl’assuré social ayant uneactivité professionnelle

versement d’unepension d’invalidité

Sécurité Sociale(Cf. page 55)

La loi du 30.06.1975 principe de solidarité versement d’allocations COTOREP(Cf. Tableau 21 ci-dessous)

Tableau 20 : les Cinq systèmes d’indemnisation du handicap en France

Allocation aux AdultesHandicapés (AAH)22

COTOREP CAF ou MSA- aide financière aux personnes handicapées disposant de revenusmodestes, ayant un taux d’incapacité d’au moins 80%, ou de 50 à80% si la personne est dans l’impossibilité de se procurer un emploi

- être âgé de 20 ans ou plus - résider en France

AllocationCompensatrice pourTierce Personne(ACTP)23

COTOREP service d’aidesociale du ConseilGénéral

- prestation d’aide sociale destinée à rémunérer les services effectifsd’une tierce personne pour les actes essentiels de la vie quotidienne.(taux d’incapacité ≥ à 80%)

AllocationCompensatrice pourFrais Professionnels(ACFP)

COTOREP service d’aidesociale du ConseilGénéral

- compenser les frais supplémentaires occasionnés par le handicapdans l’exercice de l’activité professionnelle et que ne supporterait pasun travailleur valide. (taux d’incapacité ≥ à 80%)

Carte d’invalidité COTOREP délivrée par lePréfet

- permet d’obtenir différents avantages au niveau fiscal, dustationnement de véhicule...

Prescripteur Gestionnaire

AIDES DÉFINITION ET BÉNÉFICIAIRES ORGANISMES

Tableau 21 : Les prestations sociales et financières de la COTOREP aux personnes handicapées

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39Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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A. L’évolution des représentations sociales et de la législationEntre le statut social et le statut légal du handicapé, il existe des interférences insoupçonnées.Chaque culture génère un ensemble de représentations et de croyances. L’évolution historiquede la législation du handicap est intimement liée aux grandes réformes sociales et sanitaires.

Le statut de la personne handicapée varie suivant la place qu’elle a dans la société. Le compor-tement vis à vis de celle-ci dépend du sens que l’on a donné à l’infirmité. Cette notion fluctue selonles civilisations (maléfice, impureté, sacré...) et des systèmes politiques, économiques et sociauxmis en place.

L’infirmité a été ensuite envisagée comme objet d’un traitement social et non plus comme pro-jection de sens. La dimension sociale du statut du handicapé a évolué de la DEBILITE à la CITOYEN-NETE, de l’INFIRME au REEDUCABLE, de l’INVALIDE au TRAVAILLEUR, de la READAPTATION24 àl’INTEGRATION.

La société construit le statut du handicapé en reconnaissant formellement ses activités par desmesures législatives. Les personnes handicapées jouent un rôle de révélateur des dysfonction-nements de notre société (ex : l’accessibilité).

L’ambivalence caractérise les relations que nouent les sociétés avec l’homme souffrant d’un han-dicap. Le handicap prend une dimension soit infra humaine soit supra humaine selon les cultures.

Les figures de l’infirmité à travers l’histoire :

• L’infirmité maléfique : dans l’antiquité grecque et romaine on exposait les enfants difformes,signes de la colère des dieux.

• L’infirmité comme "bouffonnerie" : la fonction des infimes, aussi bien physiques que mentaux,dans l’entourage du pouvoir politique était une fonction de dérision.

• L’infirmité comme irrationnel : séparation entre la raison, l’ordre et la folie, le désordre quiengendre la période du grand renfermement.

• L’infirmité comme symptôme de la normalité avec la naissance de la psychanalyse qui fait del’infirmité un fonctionnement pathologique dont personne n’est à l’abri.

• L’infirmité comme symptôme de la société avec le mouvement de l’anti-psychiatrie où l’infirmi-té est considérée comme l’effet d’une dégradation des rapports sociaux.

• L’infirmité comme handicap : quelque chose de l’ordre de l’accident, et non pas de naturel, quiest à réduire, compenser, combattre ; la différence entre un valide et une personne handicapéen’est pas radicale.

On est passé de la notion de CHARITE à celle de SOLIDARITE, de l’enfermement à l’insertion enmilieu ordinaire en passant de la moralisation des espaces asilaires à la médicalisation puis à laréhabilitation psychosociale.

Evolution du traitement social de la différence et la reconnaissance des droits des personneshandicapées à travers l’histoire :

• Droit à la vie basé sur l’action charitable induite par les codes religieux

• Droit d’être soigné avec l’émergence de la psychiatrie au XIXéme siècle

• Droit à l’éducation avec la reconnaissance du caractère éducable de certaines déficiences (vueet ouïe)

• Droit à l’assistance économique et médicale avec le rôle des hôpitaux

• Droit à la réparation et au reclassement avec les accidentés du travail, les victimes de la guer-re 14-18 et les tuberculeux. Le rôle social du handicapé se structure autour de la figure du tra-vailleur, actuellement rattrapé par une autre figure : le chômeur.

Dans les années 20, le vocabulaire évolue : les mots "défectifs" (in-firme, im-potent, in-capable,im-bécile, in-valide) sont remplacés par les mots du re-tour (re-classement, ré-adaptation, ré-inser-tion, ré-éducation,...)

• Droit à l’insertion et à l’intégration professionnelle et sociale25 avec les lois cadres de 1975 et 1987.On passe d’une logique de réparation et de compensation à une politique du sujet-acteur. Lemodèle social actuel du handicap se situe autour des notions de CITOYENNETE26 et de PARTI-CIPATION SOCIALE. On passe d’un concept de normalisation des individus vers un conceptd’action sur l’environnement : l’individu qui s’insère et le tissu social qui intègre l’individu.

24 La réadaptation professionnelle se définitcomme "le retour de l’individu à un niveaude développement physique, professionnelet social voisin de celui dans lequel il setrouvait avant les circonstances qui ontamené sa disgrâce; La réadaptation a lieusur trois plans : fonctionnel, professionnel,social".

25 Insertion / intégration sont les maîtres-mots de toutes les politiques sociales :

L’insertion concerne le mélange d’unepopulation handicapée avec une autre, plusnombreuse, qui ne l’est pas, les deuxpopulations restant cependant nettementdifférenciées, nouant des relations decontiguïté et de bon voisinage, mais restantchacune avec leurs singularités propres.

L’intégration souligne le caractèred’assimilation, voire d’incorporation dugroupe social minoritaire, ici handicapé,par le reste de la population générale.

• Etre avec et cohabiter ou se fondre dansla masse constituent les deux grandesfaçons d’être au monde des personneshandicapées.

26 Citoyenneté : capacité d’un individu àaccéder à l’ensemble des activitéshabituelles des membres d’une société.

IV/ Les représentations

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Antiquité Monstre, difforme =maléfice /impureté

PÉRIODE REPRESENTATIONS

DE LA PERSONNE

HANDICAPÉE ET

DU HANDICAP

Abandon / meurtre /crainte religieuse :exclusion socialeradicale

MODE DE RÉGULATION

SOCIALE

LOI DES 12 TABLES - Droit d’exposi-tion des enfants malformés

REGLEMENTATION JURIDIQUE

ET EVENEMENTS-CLEFS

Droit de vie et de mort sur les enfants malfor-més par le père et la cité : infirmité commesigne de la colère des Dieux / pas d’accèsaux fonctions sacrées chez les Hébreux

Moyenâge

Infirmes, fous,lépreux, épilep-tiques, possédés dudémon, miséreux,maladesBouffons

Indifférence, peur,dérision, mendicité /Charité chrétienne

Action de l’égliseCréation des Hôtel-Dieu

Mise en place de l’assistance hospitalièrepour soulager les miséreux et les malades.Condamnation de l’infanticide par le christia-nisme. L’infirmité est assimilée à la pauvretéet considérée comme la punition de dieud’un péché

XVIIe

siècle InfirmesIncurables

Pitié, charité 1610 - fondation de l’ordre de laVisitation par Saint François de Sales1632 - Saint Vincent de Paul

Accueil des infirmes physiquesReconnaissance d’une souffranceCongrégations hospitalières

Infirmes, vieillards,aliénés, miséreux,mendiants,vagabonds... Soldats infimes

Grand enferme-ment, condamna-tion morale et rejetirrationnel

AVRIL 1657 - EDIT DU ROI LOUISXIV Création de l’Hôpital général pour lerenferment des pauvres mendiants Hôtel des Invalides

Interdiction de la mendicité aux valides etinvalides, condamnation de l’oisivetéL’ère de l’institutionnalisation de la maladie etde l’infirmité commence. Hôpitaux = asiles,prisons

Aveugles et sourds-muets ≠ infirmesnon éducables

1éres tentativesd’éducation spécia-lisée

1760 - Fondation d’une école poursourds-muets par l’Abbé de l’Épée1784 - Fondation de l’Institut pourjeunes aveugles par Valentin Haüy

Invention de la Langue signéeOeuvres d’assistance, d’éducation sensorielleet de formation professionnelle

XVIIIe

SiècleReconnaissance dela dignité et del’égalité

26.08.1789 - Déclaration Universelledes Droits de l’Homme et du Citoyen

Art.1 "Les hommes naissent et demeurentlibres et égaux en droits" "Tout homme a droità sa subsistance, par le travail s’il est valide,par les secours gratuits s’il est hors d’état detravailler"

Assistance publique 1789 - Création d’un Comité demendicité présidé par le Duc de laROCHEFOUCAULT-LIANCOURT

Politique révolutionnaire pour réduirela misère et circoncire la mendicité

Militaire invalide Réparation LOI DU 2.08.1790 ET 18.04.1831 1er barème d’évaluation médicale

Idiots ≠ criminels Ségrégation 1793 - PINEL Prise en charge des fous autrement que parl’enfermement

arriérés, idiots,imbéciles ≠ Aliénés curables

Soin / classificationInternement

1818 - ESQUIROL30.06.1838 - LOI sur les aliénés

Naissance de la psychiatrieLoi d’assistance, de soins et de police

XIXe

siècleAccidentésdu travail

Responsabilitésociale

9.04.1898 - LOI sur la responsabilitédes accidents du travail

Inaptitude au travail suite à un accident avecles notions d’incapacité permanente oupartielle ; Pensions et barème pour l’évalua-tion du dommage

Névrose / psychose Reconnaissance del’identité / différence

Naissance de la psychanalyse -FREUD

Maladie mentale comme dysfonctionnementde la normalité, de la raison. "cela peut nousarriver à tous"

1901 – LOI sur la libertéd’association

Associations de personnes handicapées oude familles très actives comme promoteurs etgestionnaires des établissements et servicesspécialisés mais aussi comme porte-paroledans la politique sociale du handicap

PRINCIPES ET CONTENUS

Tableau 22 : Évolution du cadre juridique et des représentations sociales des personnes handicapées

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Synthèse documentaire du schéma régional - 2ème édition - juin 2002

XXe

siècleVieillards, infirmes etincurables

PÉRIODE REPRESENTATIONS

DE LA PERSONNE

HANDICAPÉE ET

DU HANDICAP

Assistance

MODE DE RÉGULATION

SOCIALE

14.07.1905 - LOI sur l’assistanceobligatoire aux vieillards, infirmes etincurables

REGLEMENTATION JURIDIQUE

ET EVENEMENTS-CLEFS

Institutionnalisation de l’idée du comité demendicité. Moyen de subsistance et héberge-ment (aide sociale)

Débile mental, défi-cient mental léger

Évaluation / Éduca-tion adaptée

1905 - Echelle métrique de l’intelli-gence de BINET ET SIMON1909 - création de classes et établis-sements de perfectionnement

Test psychométriques de l’intelligence . Quotient intellectuel (QI) : comparaison del’âge mental et de l’âge réel

1917 - Création de l’Association desAveugles de France

Mutilés de guerre -Grands Invalides deGuerre -Tuberculeux

Culpabilité / assis-tance économiqueet compensation

31.03.1919 - LOI sur les pensionsdes mutilés et victimes de guerre

Code des pensions militaires - Barèmed’invalidité1éres associations d’Anciens CombattantsCréation de l’office national des mutilés etréformés de guerre

Après -Guerre

Infirmes militaires etinfirmes civils

Droit au travail, à laréparation et aureclassement

23.04.1924 - LOI sur l’emploi obliga-toire des mutilés de guerre

- Emploi obligatoire des mutilés de guerre (10%)- Aide au reclassement professionnel etnotamment l’accès des mutilés du travail auxcentres de rééducation- Extension de la législation sur les accidentsdu travail aux maladies professionnelles

1933 - Création de l’Association desParalyses de France1937 - Fédération Nationale desTuberculeux Civils

Aveugles 3.07.1945 - Ordonnance sur la pro-tection des aveugles

Incapables Rééducation etréadaptation

4.10.1945 - ORDONNANCE sur laSECURITE SOCIALE 30.10.1946 - LOI sur les accidentsde travail et maladies professionnelle

Prise en compte de la rééducationfonctionnelle et de la réadaptation profession-nelle des personnes handicapées

Droit au travail Assistanceéconomique

1946 - Préambule à la Constitutionrepris en 1958

"Chacun a le devoir de travailler et le droitd’obtenir un emploi" "Tout être qui en raisonde son état mental, se trouve dans l’incapacitéde travailler, a le droit d’obtenir de la collectivi-té des moyens convenables d’existence"

Aveugles, grandsinfirmes

2.08.1949 - LOI CORDONNIER surl’assistance à certaines catégoriesd’aveugles et de grands infirmes

Harmonisation de la loi de 1905 -Reclassement professionnel des aveugles etgrands infirmes

Année 50 Inadaptés Émergencedu conceptd’inadaptation

9.03.1956 - DECRET concernant lesAnnexes XXIV

Conditions techniques d’agrément desétablissements recevant des enfants etadolescents handicapés.

HANDICAP Travailleur handicapé

Droit au travailRéadaptation

27/11/ 1957 - LOI N°57-1223 enfaveur de l’emploi des travailleurshandicapés

- Apparition juridique du terme handicap- Création de la Commission d’orientation des

infirmes- Reconnaissance statut juridique du

travailleur handicapé - Réadaptation, rééducation et formation

professionnelle - Création Conseil supérieur pour le

reclassement professionnel et social- Obligation d’emploi - Quota pour les entreprises- Création des ateliers de travail protégé

PRINCIPES ET CONTENUS

Tableau 22 (suite) : Évolution du cadre juridique et des représentations sociales des personnes handicapées

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42 Synthèse documentaire du schéma régional - 2ème édition - juin 2002

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Année 60

PÉRIODE REPRESENTATIONS

DE LA PERSONNE

HANDICAPÉE ET

DU HANDICAP

MODE DE RÉGULATION

SOCIALE

1960 – création de l‘UNAPEI

REGLEMENTATION JURIDIQUE

ET EVENEMENTS-CLEFS

Fédération d’associations qui œuvre pour ladignité des personnes handicapées mentaleset de leurs familles : 750 associations, 62 000familles, 2500 établissements et services spé-cialisés pour 180 000 personnes handicapées

Infirmité / foliecomme symptômede la société

Re-socialisation,aménagement de lasociété / Principe deNormalisation

Mouvement de l’anti-psychiatrie Folie comme phénomène social où l’environ-nement doit se transformer pour que lapersonne handicapée retrouve sa place.Désinstitutionalisation

Inadaptés Notion d’intégration 1967- RAPPORT du conseiller d’étatF. BLOCH-LAINE sur l’inadaptationdes personnes handicapées

Sur le problème général de l’inadaptation despersonnes handicapées, sur leurs difficultéssociales et économiques = les faiblesses etles lacunes du système en vigueur en vued’une harmonisation

Incapables majeurs Protection juridique 3.01.1968 - LOI N° 68-5 sur laprévention des risques morauxencourus par les majeurs protégés

Organisation de trois régimes de protection :la sauvegarde de justice, la curatelle, la tutelleet la tutelle aux prestations sociales

Année 70 15.07.1970 - LOI certificat de santéet prévention

Progrès de la médecine permet à l’Étatd’étendre la protection à la prévention

Handicapés Protection sociale 13.07.1971 - LOI N° 71-5363 surdiverses mesures en faveur deshandicapés

- Allocations de subsistance, nationales (AES)(AAH)

- Affiliation au régime d’assurance maladie-maternité

- Création Ateliers Protégés supplémentaires- Annonce la loi de 1975

10.12.1971 - Déclaration des droitsdu déficient mental par l’ONU

Art.1 "Le déficient mental doit, dans toute lamesure possible, jouir des mêmes droits queles autres êtres humains"

Handicapés ≠Inadaptés

Abandondu conceptd’assistance pourcelui de solidaritéIntégration sociale

30.06.1975 - LOI N°75-534d’orientation en faveur despersonnes handicapées- LOI N°75-535 relative aux institu-tions sociales et médico-sociales

- Priorité et obligation nationale - Rôle de la prévention, du dépistage et des

soins- Droit à l’éducation, à la formation et

l’orientation professionnelle - Garantie d’un minimum de ressources- Droit à la vie sociale dans les domaines de

l’accessibilité, du tourisme et des loisirs- Création de la CDES et de la COTOREP - Maintien dans un cadre ordinaire de vie et

de travail

1975 Droits despersonneshandicapées

9.12.1975 - Déclaration des droitsdes personnes handicapées parl’ONU

Art.5 "Le handicapé a droit aux mesuresdestinées à lui permettre d’acquérir la pluslarge autonomie possible"

PRINCIPES ET CONTENUS

Tableau 22 (suite) : Évolution du cadre juridique et des représentations sociales des personnes handicapées

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Année 80 Travailleur handicapé

PÉRIODE REPRESENTATIONS

DE LA PERSONNE

HANDICAPÉE ET

DU HANDICAP

Insertion écono-mique en milieuordinaire

MODE DE RÉGULATION

SOCIALE

10.07.1987 - LOI en faveur destravailleurs handicapés

REGLEMENTATION JURIDIQUE

ET EVENEMENTS-CLEFS

Obligation d’emploi des travailleurs handica-pés : Quota de 6% pour les entreprises deplus de 20 salariés

Déficience/Incapacité/Désavantage social= handicap

"Société handica-pante" Définition duhandicap

4.05.1988 - ARRETE relatif à lanomenclature des déficiences,incapacités, désavantages

Classification Internationale des Handicapsproposée par l’OMS et basée sur l’approchetridimensionnelle de P.WOOD

1988 à 1992 - Création d’unSecrétariat d’état des handicapés etaccidentés de la vie

Prise de conscience par l’opinion publique dela question des handicapés par l’impactmédiatique - Évolution de la législation

Enfants et adoles-cents handicapésPolyhandicapPrise en charge thé-rapeutique, pédago-

gique et éducative27.10.1989 - Décretn°89-798 et circulai-re du 30.10 sur laréforme des

ANNEXES XXIV Annexes XXIV : déficiences intellectuelles etinadaptation ; Annexes XXIV bis : déficiencesmotrices ; Annexes XXIV ter : polyhandicapés ;Annexes XXIV quater : déficience auditive etAnnexes XXIV quinquies : déficience visuelle

Concept deQUALITE DE VIE

3 paramètres sont pris en compte : caractéris-tiques environnementales, appréciation sub-jective des personnes et l’influence et l’impli-cation des personnes handicapées dans laconception et l’organisation des solutions.

Année 90 Citoyens Protection 12.07.90 - LOI N°90-602 sur laprotection des personnes contre ladiscrimination en raison de leur étatde santé ou de leur handicap

S’inscrit dans l’article 225-1 du Code Pénalqui sanctionne juridiquement les atteintes à lacitoyenneté des personnes handicapées

Adaptation de lasociété

13.07.91 - LOI N°91-663 surl’accessibilité

Favoriser l’accessibilité aux personnes handi-capées des locaux d’habitation, des lieux detravail et des installations recevant du public

Évaluation desconséquencessociales du handicap

1.12.1993 - Nouveau Guide -barème pour l’évaluation desdéficiences et incapacités despersonnes handicapées

Abandon du barème des anciens combat-tants et des victimes de guerre (1919) - sertde référence aux commissions pour fixer letaux d’invalidité

Égalité 1993 -"Règles pour l’égalisationdes chances des personneshandicapées" promulguées parl’ONU

Égalité de traitement en tout point de vue,droit à être impliqué dans tous les processussociaux et économiques et à participer plei-nement à la vie en société

Limitation à la parti-cipation sociale

MAI 2001-REVISION DE LA CIH Classification du fonctionnement, duhandicap et de la santé - CIF

Aspects sociaux du handicap Facteurs contextuels dans les situations dehandicap

2001 Usager / citoyen Cohésion sociale LOI n° 2002-2 du 2.01.2002 rénovantl’action sociale et médico-sociale

Affirmation du droits des usagers, élargisse-ment des missions de l’action sociale etmédico-sociale ainsi que la diversification dela nomenclature et des interventions des éta-blissements et services, élaboration de sché-mas d’organisation sociale et médico-sociale,Conseil national de l’évaluation sociale etmédico-sociale…

2002 LOI n°2002-73 du 17.01.2002 demodernisation sociale

- Emploi des TH (art.132)- Statut des accueillants familiaux (art.51)- Droits des personnes handicapées (art.53) :

"La prévention et le dépistage du handicap et l’accès du mineurou de l’adulte handicapé physique, sensoriel ou mental auxdroits fondamentaux reconnus à tous citoyens, notamment auxsoins, à l’éducation, à la formation, et à l’orientation profession-nelle, à l’emploi, à la garantie d’un minimum de ressources adap-té, à l’intégration sociale, à la liberté de déplacement et de circu-lation, à une protection juridique, aux sports, aux loisirs, au tou-risme et à la culture constituent une obligation nationale.La per-sonne handicapée a droit à la compensation des conséquencesde son handicap quels que soient l’origine et la nature de sa défi-cience, son âge ou son mode de vie, et à la garantie d’un mini-mum de ressources leur permettant de couvrir la totalité desbesoins essentiels de la vie courante".

- Représentation des personneshandicapées (art.55)

- Stationnement des personneshandicapées (art.86)

PRINCIPES ET CONTENUS

Tableau réalisé par M.L. DURAND - IFTS – Mai 2002.

Tableau 22 (suite) : Évolution du cadre juridique et des représentations sociales des personnes handicapées

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B. Les représentations individuellesLes représentations, les croyances, les résistances à l’intégration, les barrières psychologiques, lesattitudes défensives peuvent conduire à des comportements discriminatoires à l’égard des per-sonnes handicapées. Le poids des représentations influe sur l’identité de la personne handicapée.

La personne handicapée met les professionnels à l’épreuve de leur propres déficiences : elleréveille en eux leur propre fragilité, leur vulnérabilité et toutes les insuffisances dans leur forma-tion et leur être. Elle fait surgir l’idée que le bonheur de voir, d’agir et de communiquer est précaire.

Le regard et les attitudes défensives :Le regard des autres sur le handicap, souvent par méconnaissance, induit le rejet, la stigmatisa-tion et marque la différence : regard stigmatisant, regard toujours en défaut ou en excès, jamaisà la bonne distance.La personne handicapée prend le visage du “monstre” de l’ordre de l’animalité et de l’inhumanitéqui renvoie au meurtre et à l’agressivité ou le visage de la souffrance qui induit la surprotection.Le "soi menacé" par l’autre atteint, l’inquiétante étrangeté, l’impossible identification, la violencepar rapport à la défiguration engendrent une peur archaïque de la déficience. La peur et l’anxiété devant l’anormalité entraînent des réactions émotionnelles mal contrôlées: gêne, raideur, répulsion, panique, angoisse, compassion, empressement ou réflexe d’assistance.Ceci peut se schématiser ainsi :

Les personnes non-handicapées ont une vision moins négative des déficiences physico-senso-rielles congénitales qu’accidentelles, car elles peuvent être compensées voire surcompensées. Ladéficience mentale est la figure la plus négative. Le handicap par la maladie mentale est celui quifait le plus peur en raison d’une connaissance stéréotypée de la maladie, la crainte d’un effet decontagion, la déstabilisation par le caractère cyclique de la maladie.Les entreprises, face à l’emploi des personnes handicapées, montrent de grandes résistances sou-vent liées aux représentations qu’elles se font du handicap.

Les stéréotypes :

- Le stéréotype naïf : consiste en une amplification du déficit (confusion dans les systèmes de repré-sentations qui consiste à associer un handicap mental à un handicap physique; personne han-dicapée vue comme incapable) et des références anciennes sur le déficit (des croyancesarchaïques, par exemple pour l’épilepsie, engendrent des peurs et des comportements de rejet).

- Le stéréotype à ambition scientifique : un portrait robot de la personne handicapée est établi avecle risque de généralisation et de catégorisation.

- La stigmatisation27 : la référence exclusive au déficit de la personne a des effets simplificateurset d’entraînements : l’étiquette persiste même s'il y a une évolution du handicap ; l’environne-ment tend à répondre par des comportements stéréotypés, la personne handicapée finit par êtretentée de s’ajuster au stéréotype de l’étiquette. Les théories de l’étiquetage ("labelling") mettenten évidence les effets préjudiciables du processus de stigmatisation : étiqueter une personnecomme handicapée ce n’est pas seulement décrire un type de déficience, c’est lui attribuer unensemble de caractéristiques qui sont culturellement associées à cette déficience. Les com-portements et les attitudes de la personne handicapée sont décodés en fonction de cette dévian-ce à la norme d’intégrité physique (handicapé avant d’être homme ?).

- La détérioration de l’image de soi de la personne handicapée : la restriction de l’activité imposéepar l’entourage dans un but de protection fait que l’incapacité supposée finit par être réelle.

Les attitudes des handicapés :La personne handicapée doit aussi aller à la rencontre des personnes non handicapées. Elle doitcontrôler ses réflexes de défense ou d’irritation (méfiance, agressivité) et doit aussi aider les autresdans les ajustements nécessaires.Les stéréotypes du non handicapé par la personne handicapée : indifférence, égoïsme, paternalisme.

L’apprentissage de l’altéritéCelle-ci passe par l’articulation de la différence et de l’égalité de la personne handicapée.La normalisation se traduit par la négation de la différence et ne revient pas à son acceptation.Le droit à la différence entraîne un risque de marginalisation et de stigmatisation. Les attitudes qui oscillent de l’annulation de la différence (normalisation) au renvoi à une altéritéradicale (différence) présentent un risque d’exclusion de la personne handicapée.

27 Stigmatisation : Robert "stigmate =marque au fer rouge, punition corporelle

(sous l’Ancien Régime) à un signe laidou honteux".

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GênePeur

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48 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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Axe 1La reconnaissancedu handicapou d’une incapacitéLa demande de reconnaissance du handicap est une démarche personnelle etvolontaire de la personne et reste confidentielle.

Les politiques françaises de l’invalidité en vigueur actuellement ont deux philoso-phies différentes : l’une de responsabilité, donc de réparation, l’autre de solidaritédonc de compensation et de protection sociale. Les premiers handicapés à avoirété reconnus sont les victimes de guerre et une législation abondante organise laréparation des dommages de guerre.

Il n’existe donc pas un statut unique de "handicapé" mais quatre régimes légaux :

- Les mutilés de guerre

- Les victimes d’accidents de travail et de maladies professionnelles

- Les titulaires d’une pension d’invalidité de la Sécurité Sociale

- Les handicapés reconnus par la COTOREP

Les avantages liés à la Reconnaissance de la Qualité de TravailleurHandicapé (RQTH) : ce statut permet à la personne handicapée de rentrer dansle champ des bénéficiaires de la loi du 10 juillet 1987 et d’accéder à l’ensembledes dispositions d’aide à l’insertion professionnelle (formation, aide des CapEmploi, garantie de ressources, emplois secteur public,...).

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A. Généralités

28 Rappel : La CDES est compétente pour lesenfants et les adolescents de la naissance à

20 ans. Au moment où se pose la questionde la formation professionnelle, les jeunes

peuvent encore relever de la CDESnotamment quand une orientation en

apprentissage est envisagée pour un jeunede 16 à 20 ans et dans ce cas la CDES

transmet le dossier à la COTOREP.29 Il s’agit de "toute personne dont les

possibilités d’obtenir ou de conserver unemploi sont réduites par suite d’une

insuffisance ou d’une diminution de sescapacités physiques ou mentales"

Classement en Catégorie A, B ou C : duhandicap léger au handicap le plus lourd.

30 Il existe aussi une section spécialiséefonction publique.

31 Sur la base du nouveau Guide-Barèmeprévu par le décret du 4.11.1993.

32 Nommés par le Préfet. Compositiondiversifiée représentant le Conseil Général,

les administrations du travail (DDTEFP,ANPE, médecin du travail), de la santé

(DDASS), la Sécurité sociale, lesétablissements (AP, CAT), représentants des

personnes handicapées ou de leursfamilles, les syndicats…

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I/ La commission technique d’orientationet de reclassement professionnel (cotorep) :

ORIGINE

Instance départementale prévue par la loi d’orientation du 30 juillet 1975, art.14 dans un but d’unifica-tion et de cohérence dans la prise en charge des handicapés. Sa composition, son fonctionnement et sonrôle sont fixés par le décret n°76-478 du 2 juin 76 modifié par le décret n°95-642 du 6 mai 1995 et parle circulaire du 27 février 2002.

COMPÉTENCES

Examine la situation de l’ensemble des adultes handicapés28 dans toutes ses dimensions : emploi,formation professionnelle, orientation, placement, aides financières et sociales.

Section 1- apprécie l’aptitude au travail, - reconnaît la qualité de travailleur handicapé

(RQTH ) et le classe dans une catégorie A, B ou C,- se prononce sur l’orientation professionnelle en

milieu ordinaire, protégé ou en formation profes-sionnelle.

Commission- 24 membres32

- présidée alternativement par ledirecteur de la DDASS et de laDDTEFP

- statue sur les demandes etrend les décisions,

- peut entendre la personne han-dicapée ou son représentant.

Equipe techniqueÉquipe pluridisciplinaire (méde-cins, psychologues, assistantessociales, Conseiller de l’ANPE)

- étudie les cas soumis, - recueille les avis nécessaires,- réalise une synthèse présentée

à la commission.

SecrétariatUn secrétaire et un adjoint surproposition de la DDTEFP et dela DDASS

- enregistre les demandes,- accueille et informe les

handicapés et leur famille,- suit la personne handicapée,- assure les liaisons avec

organismes,- tient à jour le fichier

départemental, la liste des structures d’accueil.

le

Section 230

- apprécie le taux d’invalidité et délivre la carted’invalidité,

- se prononce sur l’orientation et l’admission dansun établissement spécialisé,

- détermine si l’état ou la situation des handicapésjustifie des allocations diverses prévues par la loi(AAH, ACTP, ACFP, Allocation logement).

COMPOSITION

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FONCTIONNEMENT

33 Dans tous les cas la personne handicapéeest informée de la saisine. La personnehandicapée doit être âgée de 20 ans etplus, ou 16 ans si elle est entrée dans la vieactive, pour saisir la COTOREP.

34 Les décisions doivent être motivées etrévisées périodiquement (dans un délaimaximal de 5 ans), elles s’imposent auxorganismes de prise en charge (CAF,CPAM)et aux établissements (AP,CAT) mais n’aqu’un pouvoir de proposition à l’égard dutravailleur handicapé et de l’employeur.

35 AMENDEMENT CRETON : la Loi n°89.18du 13.01.89, art.22, prévoit que les jeunesadultes handicapés peuvent être, à titreexceptionnel, maintenus dans lesétablissements d’éducation spéciale au-delà de 20 ans, s’ils ne trouvent pas deplaces dans les établissements pour adulteshandicapés désignés par la COTOREP.36 Devant la Commission départementaledes handicapés (C.D.T.H.).37 circulaires n°2002/113 DGEFP-DGAS-DAGEMO-DAGPB-DRT et n° 2002/114DGEFP-DGAS-DAGEMO-DAGPB du 27février 2002

Décision conformeau souhait de l'intéressé 35

Décision non conformeau souhait de l'intéressé

Possibilité de recours 36

Retrait du dossier(CDES, COTOREP, CAF, ANPE,MSA, CRAM, DDASS, CCAS)

Dépôt du dossierau secrétariat

Notificationadressée à l'intéressé

Instruction du dossierpar les équipes techniques

Personne handicapéeReprésentant légal,

ANPE, DDASS, DDTEFP, CPAM,CAF, établissements Saisine 33

Instruction

1ère section (orientation) 2ème section (allocations)

Décision de la commission 34

Deux circulaires du 27 février 200237, cosignées par le Ministre de l'Emploi et de la Solidarité etpar le Ministre Délégué à la Famille et aux personnes handicapées, modifient le fonctionnementde la COTOREP en fusionnant les deux sections pour :

• permettre une approche globale et cohérente de la personne via l'évaluation de ses potentiali-tés et incapacités

• évaluer le handicap selon une approche médicale identique à l'ensemble des COTOREP

D'un point de vue pratique, la fusion des deux sections de la COTOREP c'est :

• un secrétariat unifié

• une équipe technique unifiée et pluridisciplinaire

• un co-pilotage : DDTEFP et DDASS

• une convention transmise au Préfet, et portant par exemple sur :

- l'amélioration de l'accueil

- la réduction des délais de traitement des demandes

- la mise en place d'une coordination médicale

- ….

Dans dix départements pilotes, une démarche innovante consistant à optimiser la fonction d'ac-cueil est mise en place. Elle s'appuie sur des entretiens personnalisés, et permettra à la person-ne de bénéficier de l'ensemble des dispositifs existants, souvent perçus comme complexes.

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Demande

COTOREP (Commission technique d'orientation et de reclassement professionnel)Secrétariat/ Équipe technique/ Commission

Aptitude au travail

Légende :

Non-aptitude au travailDécision RQTH catégorie A,B ou C

Centre de pré-orientation

Décision d'orientation

FormationMilieu ordinaire

Accompagnement

CAP EMPLOI

SERVICES OU CENTRES SPÉCIALISÉS

CATHors code du travail

AP

CDTD

Mesured'adaptation

Travail protégé

Travail protégé

ANPE

Droit communAFPA, CFA, ...

Services ouvert à tous public

Placement

Hors travail

établissement spécialisésMAS, fofers

de vie,...

Décision de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé

OUINON NON

Emplois réservés

Abattement de salaire Emplois protégésen milieu ordinaire

Formation en entrepriseContrats de réeducation

Aménagementdes postes de travail

ANPE(CT)

CRP

MILIEU ORDINAIRE DU TRAVAIL

FormationCT : Conseiller Technique ANPECAP EMPLOI : ancien EPSR et OIPCRP : Centre de Rééducation ProfessionnelleCDTD : Centre de Distribution de Travail à DomicileAP : Atelier ProtégéCAT : Centre d'Aide par le Travail

AFPA : Association pour la Formation Professionnelle des AdultesANPE : Agence Nationale Pour l'EmploiCFA: Centre de Formation d'ApprentisMilieu ordinaire du travail

Travail protégé

Schéma 2 : Dispositif général pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées

Source : VELCHE D. Les personnes handicapées : données sociales, CNTERHI, 1991, p.168.Schéma réactualisé par ML. DURAND. IFTS. Mai 2002.

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B. La COTOREP en chiffres

1. Données nationales

Année 1ère section 2ème section TOTAL1983 103 690 424 236 527 9271987 113 270 486 595 599 8651992 210 000 622 600 832 6001995 339 400 857 300 1 196 7001999 417 000 721 000 1 138 000

Tableau 23 : Dossiers examinés* par COTOREP

* Ces nombres ne correspondent pas à des per-sonnes. En effet une même personne peut fairel’objet de plusieurs examens et décisions.

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200 000

1983 1987 1992 1995 1999

400 0001ère Section2ème SectionTOTAL

600 000

800 000

1 000 000

1 200 000

1 400 000

Évolution du nombre de dossiers examinés par la COTOREP

RQTH le plus souvent en catégorie B.

1987 1992 1995 1999

Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %

Décision dereconnaissance

Catégorie ACatégorie BCatégorie C

Total

12 43135 34026 97274 743

15,143,032,890,8

19 08850 73638 113

107 937

15,842,131,689,6

31 27675 27749 563

156 116

18,343,629,191,1

40 042104 166

59 306203 514

18,347,527,092,8

Refus de lareconnaissance *

Aptitude au travailInaptitude au travail

TotalTotal des

reconnaissances

3 6643 8687 532

82 275

4,54,79,2

100

5 0787 433

12 511

120 448

4,26,2

10,4

100

5 9719 120

15 091

171 207

3,55,48,9

100

5 68310 20315 886

219 400

2,64,67,2

100

Tableau 24 : Reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé par les COTOREP en 1987, 1992 1995 et 1999

D’après M. FARDEAU, DIETRICH-SAINSAULIEU M., LE VAILLANT M., Analyse de l’activitédes COTOREP en 1992, Résultats France Entière, LES, Paris, 1993. Et données Ministérielleset COTOREP pour 1995 et 1999.

* Les refus (environ 10%) se repartissent entre absence de la dimension "handicap"(aptitude au travail ) et absence de la dimension "travail" (reconnaissance d’un handicapmais inaptitude au travail )

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1987 1992 1995 1999

Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %

Milieu ordinairede travail 29 792 45,4 32 577 41,8 52 870 47,4 66 635 50

48 709 37

Centre d’aidepar le travail 18 562 28,3 25 586 32,8 33 900 30,5

Ateliersprotégés 3 723 5,7 6 757 8,7 9 000 8,1

Formation 13 555 20,7 13 039 16,7 15 630 14,0 17 144 13

Total desorientations 65 632 100 77 959 100 111 400 100 132 488 100

Tableau 25 : Décisions d’orientation de la section 1 de la COTOREP en 1987,1992,1995 et 1999.

En 1999, 132 488 décisions d’orientation ont été prises par les sections 1 des COTOREP, avecune augmentation vers le milieu ordinaire, l’orientation vers la formation représentant les 13%restant.

A noter : Les décisions prises par la 1ére section sont tributaires des possibilités locales (offresd’emploi dans les entreprises ordinaires, places en établissements protégés, dans les sessionsde formation). Disparités entre les différentes régions dues à l’effet institutionnel.

Source : Ministère de l’emploi et de la solidarité

Les reconnaissances COTOREP en 1999Les orientations COTOREP en 1999

Où sont les travailleurs handicapés ? - 88 985 dans l’un des 1 313 CAT (1998)

- 18 264 dans l’un des 548 AP (2000)

- 219 778 dans le secteur privé assujetti à l’obligation d’emploi - loi du 10 Juillet 1987- (1998)

- 135 131 en situation de chômage (Source ANPE dec. 2000)

- 87 720 adultes vivent en établissements d’hébergement. ( Au 1.01.1998)

13%

50%

51%

29%

20%

37%

Milieu protégéFormationMilieu ordinaire

RQTH BRQTH CRQTH A

2. Données régionales

28 074 RQTH 18 783 DÉCISIONS D’ORIENTATION

- 15,1% Catégorie A- 44,8% Catégorie B- 26,8% Catégorie C- 13,4% autres (refus, inaptitude, sans suite)

- 45,3% en milieu ordinaire- 20,2% en milieu protégé- 9,4% en formation- 24,7% autres (refus, sans suite ou actions

spécifiques)

Tableau 26 : Les décisions COTOREP en Rhône-Alpes - 2000

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La Sécurité Sociale recouvre l’ensemble des régimes légaux de protection sociale qui garantis-sent les personnes contre tout ou partie des risques (maladie, invalidité, accident de travail ou mala-die professionnelle ).

Le service médical apprécie le taux d’incapacité.

A. La reconnaissance de l’invalidité• L’arrêt de travail

L’arrêt de travail peut donner lieu au versement d’une pension d’invalidité : prestation qui vise àcompenser la perte de rémunération résultant de la réduction de la capacité de travail due à unemaladie ou à un accident non professionnels.

Les conditions d’attribution

Il faut être âgé de moins de 60 ans, être immatriculé à la Sécurité Sociale depuis au moins 1 an,avoir travaillé au moins 800 heures dans les 12 mois ayant précédé l’arrêt de travail, avoir une capa-cité de travail réduite au moins de 2/3.

Les personnes invalides sont classées en 3 catégories en vue de déterminer le montant de la pen-sion attribuée :

• L’accident de travail / la maladie professionnelle

L’accident de travail survient soit par le fait ou à l’occasion du travail, soit pendant le trajet alleret retour entre le lieu de travail et la résidence principale.

Certaines maladies figurant parmi les affections inscrites au tableau des maladies professionnelles(Cf. : Code Sécurité Sociale)41

Les conditions d’indemnisation

Si les lésions, après une période de soins, entraînent une incapacité permanente partielle (IPP) outotale, le médecin-conseil statue sur le taux d’incapacité qui donne lieu à une indemnité forfaitairesi le taux est inférieur à 10%, à une rente d’accident

II / Les organismes de Sécurité Sociale : CPAM ou MSA

38 Minimum mensuel au 1/04/2002 :233,97 € ; Max : 705,60 €39 Minimum mensuel au 1/04/2002 :233,97 € ; Max : 1 176 €40 Montant au 1.04.2002 : 916, 32 €

41 Tableaux des maladies professionnellesprévues a l’article R. 461-3 du Code de lasécurité sociale (annexe)

CATÉGORIE

I

DÉFINITION PENSION

Capacité à exercer une activité rémunérée 30% du salaire de base38

II Incapacité à exercer une activité rémunérée 50% du salaire mensuel de base39

II Incapacité à exercer une activité rémunéréeet dans l’obligation d’avoir recours auxservices d’une tierce personne pour lesactes ordinaires de la vie

50% du salaire annuel moyen + majorationpour tierce personne40

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* Source : CNAMTS – 1999

** 1998 – Résultats provisoires

*** Nb de pensions en cours au 31.12.1998- Résultats provisoires

B. Données chiffrées

Tableau 27 : Pensions d’invalidité - Régime général

ANNÉE

1980

MONTANT

(EN MILLIONS D’EUROS)BÉNÉFICIAIRES

(EN MILLIERS DE PERSONNES)

1004 66 123 266 16 7 19 431

1985 1742 175 127 280 15 3 16 441

1990 1997 188 127 273 15 4 12 430

1995 2286 183 125 284 14 6 8 437

1998 2502 200 127 292 14 5 7 445

1999 2595 … … … … … … …

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Assurés

Tableau 28 : Rentes d’accidents de travail - Régime général

ANNÉE

1980

MONTANT VERSÉ

(EN MILLIONS D’EUROS)RENTES EN COURS

(EN MILLIERS DE PERSONNES)

Total dont rentes serviesà des assurés

Total

1657 1249 1803

1988 2811 2116 1712

1992 3053 2268 nd

1996 3058 2361 nd

1998 3168 2368 nd

Source : CNAMTS

LES ACCIDENTÉS DU TRAVAIL*

Nombre de rentes d’accidents de travail attribuées annuellementavec une IPP d’au moins 10%

NOMBRE DE BÉNÉFICIAIRES

1504

Evolution par rapport à l’année précédente -7,1%

LES INVALIDES SÉCURITÉ SOCIALE

Nombre de pensions d’invalidités attribuées annuellement(1ère catégorie- Avantages de base)**

1382

Evolution par rapport à l’année précédente 11,5%

Nombre de pensions payées en fin de mois(1ère catégorie)***

9532

Evolution par rapport à l’année précédente 4,8%

Tableau 29 : Les accidents de travail et pensions d’invalidité en Rhône-Alpes

Source : CNAMTS

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57Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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L’arrêté du 2 mars 1916 crée un Office National des mutilés de guerre et réformés qui devient le17 juin 1946 : l’Office National des Anciens Combattants et victimes de guerre (ONAC).

Il remplit différents rôles : rééducation professionnelle, mission d’assistance administrative, juri-dique, matérielle et financière dans les domaines du travail, de l’apprentissage, de l’éducation, del’assurance et de la prévoyance sociale.

Les bénéficiaires sont les anciens combattants titulaires d’une pension d’invalidité et victimes deguerre, les veuves de guerre, les orphelins de guerre et les assimilés.

La Loi du 12 décembre 1952 crée un régime de protection. Le taux d’invalidité, par rapport auxlésions constatées médicalement, est fixé selon le Guide barème des invalidités applicable au titredu Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre.

Depuis 1990, la loi a confié à l’ONAC la prise en charge des victimes d’actes de terrorisme et depuisjuillet 1993, son action s’étend à la protection des enfants et orphelins des agents de l’Etat (magis-trats, gendarmes, policiers, démineurs,...) blessés ou tués lors de missions de sécurité publique.

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III / Le régime militaire

Invalidité OuiInvalidité 1ère, 2ème,3ème catégorie

Non Non

Incapacité Ouien cas de Maladieprofessionnelle ou d’Arrêtde travail Taux d’incapacitépermanente partielle (IPP)si + de 10% = bénéficiairede la loi de 1987

Oui2ème sectionfixe un Taux d’incapacitédéterminant pourl’attribution de l’AAH et CI

Non

Inaptitude OuiRetraite pour inaptitude autravail entre 60 et 65 ans

Oui1ère SectionRQTHAvis donné par un médecin

OuiInaptitude temporaire oudéfinitive à un poste detravail

Impossibilité de seprocurer un travail

Non OuiSi taux compris entre 50et 80% pour l’AAH

Non

SÉCURITÉ SOCIALE COTOREP MEDECIN DU TRAVAIL

Tableau 30 : Les quatre " i " à ne pas confondre

Synthèse : Invalidité, Incapacité, Inaptitude, Impossibilité de se procurer un travail

Source : P. GROLLEMUND

Tableau 27 : Pensions d’invalidité - Régime général

ANNÉE

1980

MONTANT

(EN MILLIONS D’EUROS)BÉNÉFICIAIRES

(EN MILLIERS DE PERSONNES)

1951 1215 591 285 60 936

Total Aux invalides Invalides Veuves etorphelins

Ascendants Total

1985 2720 1772 494 219 36 749

1990 2769 1830 428 182 23 633

1996 2598 1693 358 151 14 523

1999 2370 1519 315 135 10 460

Source : Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie - Service des Pensions

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58 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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Annuaire des statistiques sanitaires et sociales 2000. Ministère de l’emploi et de la solidarité, 2001, 447 p.

BLANC A. La COTOREP : l’expert ballotté. In : Les handicapés au travail. Dunod, 1999, p.49-81.

CORDEY Véronique, Les Décisions des COTOREP concernant l'allocation aux adultes handicapés en 1999.Document de travail, Ministère de l'Emploi et de la Solidarité, DREES, n°5, 08/2000. 29 p.

FARDEAU M., DIETRICH-SAINSAULIEU M., LE VAILLANT M. Analyse de l’activité des COTOREP en 1992, RésultatsFrance Entière, LES, 1993, 259 p.

L’invalidité, approches et statistiques. In : Les Cahiers du CTNERHI, n° 39, juil.-sept. 1987, 123 p.

LEMARIÉ Y. Du bon usage de la COTOREP. In : Synapse, n° 135, avril 1997, p. 33-38.

Les COTOREP, Juris Handicaps, UNAPEI, n°81, 1997. 72 p.

Ministère des affaires sociales, de la santé et de la ville et Ministère du travail, de l'emploi et de la formation professionnel-le. Note d'orientation DE/DAS n° 94/30 du 1er août 1994 sur l'activité et le fonctionnement des COTOREP TravailSocial Actualités Droit et Société, 05 oct. 1994, p. 7-14.

Office National des Anciens Combattants et victimes de guerre (ONAC). In : Réadaptation n° 406, janv.1994, p. 5-11.

Bibliographie

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Axe 2La formation et l’insertionprofessionnelle despersonnes handicapées

Loi du 16 novembre 2001 relative à la lutte contre les discriminations.Article 1er

"Art. L. 122-45. du code du travail - Aucune personne ne peut être écartéed'une procédure de recrutement ou de l'accès à un stage ou à une période deformation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou fairel'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment enmatière de rémunération, de formation, de reclassement, d'affectation, de qua-lification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou derenouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs,de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille, de son appar-tenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nationou une race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutua-listes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son patro-nyme ou, sauf inaptitude constatée par le médecin du travail dans le cadre dutitre IV du livre II du présent code, en raison de son état de santé ou de sonhandicap."

Le cadre juridique et les acteurs clefs de l’insertion et de la formation professionnelle

L’insertion et la formation professionnelle des personnes handicapées consti-tuent un axe essentiel des politiques sociales.

La loi du 10 juillet 1987, loi-cadre de l’insertion professionnelle, est venue ren-forcer le droit au travail énoncé par la loi d’orientation en faveur des personneshandicapées du 30 juin 1975.

L’AGEFIPH, issue de la loi de 1987, est un des acteurs principaux de la mise enœuvre de la politique de la formation et de l’insertion professionnelle des tra-vailleurs handicapés.

Les acteurs spécialisés et de droit commun, fédérés par les PDITH , viennentgarantir la qualité de l’accompagnement des personnes handicapées vers l’em-ploi et la formation en leur apportant le soutien et l’aide qui leur sont nécessaires.

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41 S’agissant de la formation professionnelleet de l’apprentissage, le Conseil Régional

dispose d’une compétence de droitcommun élargie aux jeunes sans

qualification par la Loi du 20.12.1993.42 Au niveau régional, la DRASS s’occupe

des allocations de ressources affectées auxdépenses du secteur médico-social etsocial, du suivi du fichier national des

établissements sanitaires et sociaux(FINESS), de l’information du public et de la

programmation des équipements destinés àaccueillir des personnes handicapées.43 Sa mission s’inscrit dans la politique

générale de l’emploi du Ministère del’Emploi et de la Solidarité.

44 Dans le cadre de sa mission générale deconseil et de contrôle de l’application de la

réglementation du travail.

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Avant la décentralisation, l’Etat était le principal acteur de la politique en faveur des personnes han-dicapées. A partir de 1982, les lois instituant la décentralisation et les transferts de compétences,dont la "loi particulière" du 6 janvier 1986 appliquée au secteur social et médico-social, ont confiédes missions aux collectivités territoriales.

I / Les acteurs institutionnels

STATUT

ConseilGénéral

collectivité territorialedépartementaleservices d’action sociale

• assure l’hébergement des travailleurs handicapés enfoyer ou en Service d’Accompagnement à la Vie Sociale

• favorise l’autonomie des personnes handicapées vivantà domicile en versant l’ACTP ou l’ACFP

ConseilRégional41

collectivité territorialerégionale

• donne accès aux actions de formation du ProgrammeRégional de Formation

• permet l’accès aux formations délivrées par les CFA

DDASS+DRASS42

service déconcentré duMinistère de l’Emploi etde la Solidarité

• assure le secrétariat de la CDES et préside la 2ème

section de la COTOREP et la CDES• planifie et programme les équipements sociaux (CAT)

et médico-sociaux• Etablit la tarification et contrôle les établissements

sociaux et médico-sociaux (CRP)• Pilotes les sites pour la vie autonome

DDTEFP43 service déconcentré duMinistère de l’Emploi etde la Solidarité

DDTEFP :• préside la 1ére section de la COTOREP, gère le

secrétariat et assure le suivi des Ateliers protégés • attribue la garantie de ressources des travailleurs

(GRTH) du milieu protégé • contrôle l’obligation d’emploi • préside le comité de pilotage du PDITH, cofinance des

actions de préparation à l’emploi ou de formation destravailleurs handicapés demandeurs d’emploi

• assure le secrétariat de la CDTH • suit l’activité des Cap EmploiInspection du Travail44

• intervient sur l’inaptitude, l’accessibilité des locaux del’entreprise, l’aménagement du poste de travail

• vérifie les conditions pour l’abattement de salaire • vise les contrats de mise à disposition d’un ouvrier

d’atelier protégé dans une entreprise

MISSIONS EN FAVEUR DES PERSONNES HANDICAPÉES

Tableau 32: Le Conseil Régional, le Conseil Général, la DDTEFP, la DDASS

AGEFIPH association nationale Voir présentation de l’Agefiph page 72

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La Loi n°87-517 du 10 juillet 1987 en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés45 déter-mine les conditions de l’obligation d’emploi imposant à tous les employeurs, occupant au moins20 salariés, d’employer 6% de travailleurs handicapés.

A. Les grands principes :

46 voir tableau ci-après

45 modifiant La loi du 23.11.1957

II/ La loi de 1987

PRINCIPES DE LA LOI DE 1987

Bénéficiaires • Les personnes reconnues travailleurs handicapés par la COTOREP • Les victimes d’accident de travail ou de maladie professionnelle ayant une

IPP au moins égale à 10% et titulaires d’une rente versée par un organismede Sécurité Sociale.

• Les titulaires d’une pension d’invalidité avec une réduction des 2/3 de leurcapacité de travail.

• Les anciens militaires et assimilés titulaires d’une pension d’invalidité, lesveuves et orphelins de guerre.

• Les sapeurs pompiers volontaires, victimes d’un accident dans l’exercice deleur fonction et titulaires d’une allocation ou d’une rente d’invalidité

Employeurs concernés • Les employeurs du secteur privé• Les établissements publics• L’Etat

Modalités d’applications • Embauche directe de travailleurs handicapés• Conclusion de contrats de sous-traitance avec des établissements de

travail protégé (limitée à 3% du taux d’emploi)• Application d’un accord de branche d’entreprise ou d’établissement en

faveur des travailleurs handicapés (agréé par l’autorité administrative)• Versement d’une contribution au fonds de développement pour l’insertion

professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH) , versée parbénéficiaire manquant pour atteindre le quota de 6%

Unités bénéficiaires • Chaque travailleur handicapé représente une ou plusieurs unités-bénéficiaires calculées en fonction de plusieurs critères46

Commissiondépartementale destravailleurs handicapés,des mutilés de guerreet assimilés (CDTH)

• Statue sur les contestations nées de l’application de l’obligation d’emploi(salaire des bénéficiaires, garantie de ressource, classement)

• Emet un avis sur les accords d’entreprise soumis ensuite à l’agrément duPréfet

L’embauche directe des bénéficiaires de l’obligation d’emploi :

Les "unités bénéficiaires" sont calculées selon l’âge, la catégorie de travailleur handicapé attribuéepar la COTOREP, la formation dispensée par l’entreprise, les placements antérieurs, le taux d’in-capacité, l’année d’embauche. La réglementation a prévu un système de bonifications afin d’in-citer les entreprises à employer ou maintenir dans l’emploi les travailleurs les plus handicapés etles plus fragiles ou ceux issus du milieu de travail protégé ou d’une action de formation profes-sionnelle. Les deux premières années, chaque bénéficiaire compte pour 2 unités.

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Les accords d’entreprise46

Ces accords doivent prévoir la mise en oeuvre d’un programme annuel ou pluriannuel d’actionsen faveur des travailleurs handicapés comportant obligatoirement47 un plan d’embauche en milieuordinaire de travail et deux au moins des actions suivantes :

- plan d’insertion et de formation

- plan d’adaptation aux mutations technologiques

- plan de maintien dans l’entreprise en cas de risque de licenciement

Exemple :

Les accords d’entreprise sont agréés par le Préfet après avis de la CDTH. Ils sont signés par lespartenaires sociaux (employeur et organisations syndicales de salariés).

Ils peuvent être consultés dans les DDTEFP

46 Voir en annexes le récapitulatif desaccords d’entreprise et de branche page120

47 Et non plus facultativement, depuis la loin°2002-73 de modernisation sociale du

17.01.2002 (art.132)

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Travailleur reconnu han-dicapé par la COTOREP

1 Catégorie B+0,5

Catégorie C+1,5

+1 +0,5 +0,5 +1 + 0,5 unité 5,5

Accidentés du travailVictimes de maladiesprofessionnelles

1 IPP de66,66% à85%+0,5

plus de85%+1,5

3,5

Titulaires d’une pensiond’invalidité

1 +1 2

Titulaires d’une pensionmilitaire d’invalidité ouassimilée

1 +1 2

Tableau 33 : Mode de calcul des unités bénéficiaires

Limite temporelle Annéed’embauche+ annéesuivante

Atteinte dela limited’âge

Annéed’embauche

Annéed’embauche+ annéesuivante

CDI AgeMoins de25 ansplus de50 ans

Formationenentreprise500 h ou +

Embaucheà la sortied’un CAT,AP, CDTD,IMPro

Stagiairessortant desCRP

MaximumBase Importancedu handicap

ACCORD EDF-GDF

EDF et Gaz de France ont signé le 29 janvier 2002 un nouvel accord national, dans le cadre de leursmissions de service public. Cet accord porte sur l'emploi des travailleurs handicapés. Il est conclu pour 3ans (2002 - 2004). Les engagements de EDF - Gaz de France : • recruter 2 personnes handicapées en moyenne par unité de production• adapter tous les locaux accueillant du public aux personnes à mobilité réduite • soutenir le secteur protégé, en consacrant 8.5 millions € par an pour les commandes passées aux CAT • renforcer les actions de formation, en dédiant 100 000 heures par an pour former des travailleurs

handicapés extérieurs à l'entreprise. Cet accord est décliné localement, avec la mise en place dans chaque unité d'une équipe d'insertion(composée de médecins du travail et de médecins conseil).

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B. Le bilan

1. Données Nationales

En 1998, 91 424 établissementsétaient assujettis à l’obligationd’emploi destravailleurs handicapés.

Parmi les TH, 113 000 sontreconnus par la COTOREP (soitplus de la moitié des TH); 80 000sont titulaires d’une rente d’acci-dents du travail ; 19 000 d’unepension d’invalidité et 5000 assi-milés aux mutilés de guerre.

ANNÉE

1991 258 000 296 900 3,80%

1992 254 700 310 200 4,00%

1993 254 500 310 256 4,06%

1994 247 900 311 000 4,11%

1996 221 210 285 533 3,99%

1997 219 661 286 922 4,04%

1998 219 778 295 718 4,03%

NOMBRE DE TH UNITÉS BÉNÉFICIAIRES

PRORATISÉES (UBP)TAUX D’EMPLOI

Tableau 34 : L’emploi direct en milieu ordinaire de travail (secteur privé assujetti)

Tableau 35 : Caractéristiques de l’emploi direct - 1999

Ensemble des TH 342 061 dans le secteur privé

Catégories 48,8% RQTH COTOREP21,5% accidentés du travail 9,5% Invalides pensionnés2,4% mutilés de guerre17,2% non précisé

Attitude des entreprises 31% atteignent le taux de 6%38% ne comptent aucune personne handicapée

Profil de la population employée 77% population masculine, 58% ont entre 30 et 50 ans64% ouvriers et employés36% niveau CAP/BEP

Entreprises de moins de 20 salariés 120 000 TH employés

Tableau 36 : Les autres modalités d’acquittementde l’obligation d’emploi LA CONTRIBUTION À L’AGEFIPH

Année Nombred’établissements

Montanten millions d’euros

1992 45 500 246

1995 44 852 253

1998 45 550 279

1999 47 080 301

2000 47 277 314

Le recours à lasous-traitance

En 1998 : 375 millions d’euros,21 700 établissementsconcernés

Les accords en 2000 : 118 accordssont en vigueur

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38%

2%8%

Accidentés du travailInvalides pensionnésMutilés de guerreet autres bénéficiaires

COTOREP

Nature des bénéficiaires en 1998

Tableau 37 : Le public bénéficiaire en 1995 et 1998*

BÉNÉFICIAIRES

1995BÉNÉFICIAIRES

1995

Accident du travailou maladieprofessionnelle

50,3% 38%

ReconnaissanceCOTOREP

39% 52%

Invalidité 7,6% 8%

Pensionnés deguerre

3,1% 2%Source : MES-DARES, enquête sur l’emploi des travailleurs handicapés

Les objectifs fixés par le législateur ne sont pas atteints : seulement 4 % de travailleurs handica-pés sont employés dans le secteur privé.

1996 1997 1998

Recours au seul emploi direct 34,1% 32,7% 30,9%

Recours à l’emploi direct et à la sous-traitance 8,1% 8,0% 8,0%

Contribution à l’Agefiph et emploi direct 20,4% 19,6% 20,7%

Etablissements n’employant pasde travailleurs handicapés

34,2% 36,0% 37,0%

Accords d’entreprise ou de branche 3,3% 3,7% 3,4%

Total 100% 100% 100%

Tableau 38: Comment les établissements s’acquittent de l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés ?

Source : MES-DARES, enquête sur l’emploi des travailleurs handicapés

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Téléchargement de l’étude et des cahiersdépartementaux sur le site handiplace :

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2. Données régionalesQuelques données chiffrées en Rhône-Alpes

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36%

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9%Accidentés du travailInvalides pensionnésMutilés de guerreet autres bénéficiaires

COTOREP

Les différentstypes debénéficiaires

Au niveau régional, un bénéficiaire surdeux a une reconnaissance COTOREP,un sur quatre est accidenté du travail, unsur quatre est titulaire d’une rente d’inva-lidité, il existe de fortes disparités dépar-tementales : reconnaissance COTOREPentre 37,4% (Savoie) et 58,7% (HauteSavoie) ; accidentés du travail entre 5,9%(Ain) et 55,9% (Savoie) ; invalides entre5,9% (Drôme) et 40% (Rhône)

Source : DRTEFP, ESE au 31/12/1998

Taux d’emploi en Rhône-Alpes : 4,6%pour 24 474 bénéficiaires.

La Loire se rapproche du quota des 6%(avec 5,5%). Le Rhône a un taux d’em-ploi de 4,1%.

Au 31.12.1998, il y a 9 569 établisse-ments assujettis à la loi de 1987 dont2 246 n’employaient aucun travailleurhandicapé.

Source : DRTEFP-CRDI au 31/12/1998

TAUX D’EMPLOI DIRECT EN RHÔNE-ALPES

Rhône Alpes 4,6%

Ain 5,2%

Ardèche 4,6%

Drôme 4,5%

Isère 4,8%

Loire 5,5%

Rhône 4,1%

Savoie 4,9%

Haute-Savoie 4,2%

L’emploi direct seul est le plus utilisé (34,8% des établissements ).

Plus d’un quart (26,53%) des établissements n’emploie aucune personne handicapée, n’utilisepas la sous-traitance et verse une contribution à l’Agefiph.

Une étude sur les "personnes handicapées et l’emploi en Rhône-Alpes" a été effectuée par le CRDIRhône-Alpes en mars 2001. La synthèse de cette étude est reproduite ici dans son intégralité.

RÉPONSE DES ENTREPRISES À L’OBLIGATION DE L’EMPLOI EN RHÔNE-ALPES

Nombre d’établissements 1 878 162 4 703

22,2% 1,9% 55,6%% des établissements assujettis

Sous traitance Accords Contributionsà l’Agefiph

Source : DRTEFP-CRDI au 31.12.1998

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3- Synthèse de l’étude “personnes handicapées et emploi en Rhône-Alpes”

Sommaire

Objectif de l’étude ..................................................................................................................67

Sources et méthodologie de l’étude .....................................................................................67

Les personnes handicapées : analyse de l’emploi et du chômage ...................................68• Les salariés bénéficiaires ...........................................................................................68• Les demandeurs d’emploi handicapés .......................................................................69

Établissements de 20 salariés et plus : assujettissement et réponses à l’obligation d’emploi ........................................................71

• De l’assujettissement à l’obligation d’emploi..............................................................71• De l’emploi de 6% de salariés à l’absence de salariés bénéficiaires :

profils d’établissement ................................................................................................71

En conclusion : du chômage à l’obligation d’emploi ...........................................................72• Métiers des salariés et demande d’emploi des personnes handicapées ...................72• Les secteurs d’activité employant peu de salariés bénéficiaires ................................73• Pistes d’actions...........................................................................................................73

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Objectifs de l’étude

La Direction Régionale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, la DirectionRégionale de l’Agence Nationale Pour l’Emploi et l’Agefiph ont souhaité effectuer un état des lieuxdes caractéristiques et difficultés liées à l’insertion professionnelle des personnes handicapées, enparticulier sous l’angle des qualifications. Des caractéristiques des salariés à celles des demandeursd’emploi ainsi que des établissements soumis à une obligation d’emploi de personnes handicapées,il s’agit ainsi de disposer d’outils de connaissance et d’aide à la décision permettant d’alimenter,d’orienter les réflexions et travaux engagés par les différents partenaires de ce domaine. L’étudea été réalisée par l’Observatoire Régional de l’Eploi du CRDI Rhône-Alpes

Sources et méthodologie de l’étude

Les sources

Les données utilisées ont été mises à disposition par l’ANPE, la DRTEFP et les DDTEFP. Troissources statistiques ont principalement été réunies : le fichier ANPE du stock des demandeursd’emploi handicapés, le fichier des professions et catégories socio-professionnelles des salariésdans les établissements de 20 salariés et plus (formulaires Cerfa D1 de l’Enquête sur la Structuredes Emplois) et le fichier de l’emploi des personnes handicapées dans les établissements de 20salariés et plus (formulaires Cerfa D2 de l’Enquête sur la Structure des Emplois avec saisie descaractéristiques individuelles des salariés bénéficiaires et rapprochement du fichier initial).

Méthodologie

Les données du fichier des salariés bénéficiaires ont été validées et enrichies :

• Vérification des n° SIRET, des 23000 codes PCS, de la situation de handicap (dans la mesuredu possible), suppression des doublons, normalisation des codes, calcul des unités bénéfi-ciaires…

• Calcul du taux d’emploi direct pour chaque établissement assujetti ainsi que du taux d’emploiglobal (taux d’emploi tenant compte, avec l’emploi direct, de la sous-traitance), codification, enparticulier, par domaines de métiers et familles professionnelles...

Afin de résumer et de prendre en compte simultanément l’ensemble des informations fournies parles fichiers de données, la méthode exploratoire dite des correspondances multiples a systéma-tiquement été utilisée. Les statistiques descriptives usuelles ont été effectuées.

L’étude s’articule autour des deux axes principaux que sont les personnes handicapées (c’est àdire les bénéficiaires de la loi du 10 juillet 1987) et les établissements d’au moins 20 salariés.L’analyse se découpe en trois points :

Comparaison systématique des caractéristiques des publics cibles suivants : les personnes han-dicapées en emploi dans les établissements d’au moins 20 salariés avec l’ensemble des salariéset celles au chômage avec les autres publics demandeurs d’emploi. La comparaison s’effectuantvia la constitution de profils types de salariés ou de demandeurs d’emploi

• Détermination d’une typologie des établissements en fonction des réponses apportées à l’obli-gation d’emploi (impact du nombre de salariés, du secteur d’activité…) avec étude préalable del’assujettissement des établissements, de la sous-traitance, des accords.

• Un croisement et une analyse comparative des données recueillies sur les caractéristiques despublics et sur celles des entreprises. Il s’agit de tirer des enseignements des rapprochementssuivants : rapprochement des domaines de métiers des salariés et des demandeurs d’emploi,rapprochement des domaines de métiers des secteurs à faible taux d’emploi de personnes han-dicapées et de la demande d’emploi handicapée en concordance…

Constitution d’un comité technique et scientifique

Afin de répondre aux exigences méthodologiques et aux réalités du terrain, un comité de suivi aété constitué, composé de représentants institutionnels et d’opérateurs répartis sur l’ensemblede la région Rhône-Alpes (AFPA, Agefiph, ANPE, Cap Emploi, Conseil Régional, COTOREP,DDTEFP et DRTEFP, DRASS, coordinateurs de PDITH, Université Pierre Mendès-France). Ce comi-té a été consulté tout au long du déroulement de l’étude. Cette étude a été pilotée par le SEPESde la DRTEFP (Service Etudes, Prospectives, Evaluation, Statistiques). n

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Les personnes handicapées : analyse de l’emploi et du chômage

Les salariés bénéficiaires

Dans les établissements d’au moins 20 salariés de la région Rhône-Alpes, le nombre de salariésbénéficiaires est de 24 474 personnes au 31 décembre 1998, soit 2,9% de l’emploi total dans cesétablissements. Ces chiffres font référence aux personnes physiques et non aux unités bénéficiairesutilisées dans le calcul de l’obligation d’emploi.

Profil moyen et caractéristiques des salariés bénéficiaires

Ces salariés bénéficiaires sont essentiellement des hommes (à 73,2%) avec un âge moyen d’en-viron 45 ans (37% ont 50 ans ou plus). Ils ont une forte ancienneté dans leur emploi (15 ans et demi,avec 35,6% de salariés ayant une ancienneté supérieure ou égale à 20 ans).

Ils sont plutôt ouvriers (à 54,8%), et parmi ces derniers, sont plus souvent non qualifiés (4,73%des ouvriers non qualifiés de l’industrie sont handicapés alors que la part des personnes handi-capées parmi l’ensemble des ouvriers est de 3,52%).

Les bénéficiaires travaillent majoritairement dans le secteur de l’industrie ou de la construction (60%des salariés) et ont une présence relativement importante dans la Loire et l’Isère, deux départe-ments au secteur industriel particulièrement développé et d’importance historique (en particulierpour la Loire).

Les caractéristiques des salariés bénéficiaires sont ainsi très liées à l’industrie et aux accidentsdu travail ou maladies professionnelles qui en découlent.

Les domaines de métiers liés à l’industrie font partie des plus importants en terme d’emploi depersonnes handicapées (en particulier, métallurgie-mécanique et industries de process) avec ceuxde la logistique et du nettoyage.

Nombreux dans les domaines de la gestion administrative (qui regroupe 12,9% des salariés béné-ficiaires), la part des salariés bénéficiaires reste relativement faible par rapport à l’ensemble dessalariés.

A noter qu’une proportion relativement importante de salariés bénéficiaires se situent dans desdomaines de métiers non classifiés, en particulier en tant qu’ouvriers non qualifiés "divers", c’està dire sans spécialisation particulière.

Les "catégories" de salariés bénéficiaires

Parmi l’ensemble des salariés bénéficiaires, plusieurs catégories se dessinent :

• Les ouvriers, techniciens et agents de maîtrise de l’industrie, de la construction et de la logis-tique représentent à eux seuls 55% des salariés bénéficiaires. Ces métiers, aussi différents soient-ils, se rapprochent du point de vue des caractéristiques de leurs salariés bénéficiaires. Bien qu’ilsaient une forte ancienneté, ces salariés sont peu présents parmi les qualifications élevées : ceciest essentiellement dû à l’origine socio-professionnelle du handicap. Les accidents du travail tou-chent proportionnellement plus les ouvriers non qualifiés et les différents poids de salariés béné-ficiaires en sont le reflet. Toutefois, cette présence plus importante des salariés bénéficiaires parmiles ouvriers non qualifiés ne se retrouve pas dans tous les secteurs d’activité. Le BTP fait ainsi,entre autres, exception à la règle : ces différences sectorielles pourraient ainsi révéler des "pra-tiques" différentes entre secteurs d’activité en terme d’avancement des salariés (influence desconventions collectives, par exemple).

• Seconde catégorie : les femmes handicapées. 6 192 femmes handicapées sont salariées dansles établissements d’au moins 20 salariés (soit environ 27% des salariés bénéficiaires).

Les seuls domaines de la gestion administrative, du nettoyage et services aux personnes concen-trent 41% de ces salariées. La santé est un domaine de métiers où ces dernières sont égalementtrès présentes. Enfin, les salariées bénéficiaires sont plus fréquemment non qualifiées lorsqu’ellestravaillent dans l’industrie ou dans les métiers de la logistique.

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• Troisième catégorie : les salariés de faible ancienneté. Les "nouveaux arrivants" sont à 70% deshommes. La part des femmes (30%) parmi les salariés nouvellement embauchés est doncquelque peu supérieure à ce qu’elle est parmi l’ensemble des bénéficiaires (26,8%). La moyen-ne d’âge est de 37,5 ans. Dans les métiers liés à l’industrie, à la construction et à la logistique,les principaux domaines de métiers de l’ensemble des salariés se retrouvent. Mais on note éga-lement une présence importante de salariés bénéficiaires en électricité-électronique : il existed’ailleurs une bonne offre de formation pour les personnes handicapées, via les CRP (Centresde Rééducation Professionnelle), dans les domaines de l’électricité et de l’électronique. La pré-sence de ce lien entre formation et emploi est à creuser pour ce domaine.

Les nouveaux arrivants, dans les métiers liés à l’industrie, à la construction et à la logistique, sontmajoritairement qualifiés (à 69,2%).

Les métiers liés au secteur tertiaire concernent davantage les femmes mais les embauches sontquasi "mixtes" (50,1% hommes et 49,8% femmes). Les domaines de métiers concernés sontessentiellement ceux du nettoyage et de la gestion administrative. Métiers qui peuvent éventuel-lement être associés au secteur tertiaire mais sont en fait transversaux à tous les secteurs d’ac-tivités. La présence de nouveaux arrivants est relativement plus faible dans les métiers de la ges-tion administrative mais plus importante dans ceux de l’hôtellerie-restauration ainsi que du com-merce et de la vente. Ces deux derniers domaines, avec celui du nettoyage, semblent ainsi être"dynamiques" en terme d’embauches de personnes handicapées mais ceci est sans doute à tem-pérer par le nombre d’emplois précaires.

Les demandeurs d’emploi handicapés

On dénombre au 31 décembre 1999 en région Rhône-Alpes, 13 874 demandeurs d’emploi handi-capés, soit 6,2% de la demande d’emploi totale de la région (demandeurs de catégorie 1). La pré-sence de ces derniers est particulièrement importante dans la Loire (8,59% de la demande totale).

Profil moyen et caractéristiques des demandeurs d’emploi

La population des demandeurs d’emploi handicapés peut se caractériser comme majoritairementmasculine (68%), 40 ans en moyenne (22% de plus de 50 ans), ouvrière (44%). Les demandeurshandicapés recherchent principalement des emplois dans les domaines du nettoyage, de la manu-tention ainsi que dans la gestion administrative. On remarque enfin les domaines du BTP, de la métal-lurgie et de la mécanique. Les demandeurs handicapés sont peu qualifiés (47% sont ouvriers ouemployés non qualifiés contre 31% parmi les demandeurs non handicapés). Ces éléments en termede qualification sont associés à un bas niveau de formation : 86% ont un niveau inférieur au bac,près d’un tiers sont sans diplôme (ils sont environ 18% parmi les publics non handicapés).

L’ensemble de ces caractéristiques explique que 42,4% des demandeurs soient chômeurs delongue durée (chômage depuis un an et plus) contre 33% parmi les autres publics. La durée moyen-ne de recherche d’emploi d’un chômeur handicapé est ainsi d’un peu plus de 16 mois.

Handicap et durée de chômage : 2 types de difficultés

Les demandeurs d’emploi handicapés semblent ainsi faire face à deux types de difficultés qui par-ticipent à l’allongement de leur durée de chômage :

• Première difficulté : les caractéristiques moyennes des demandeurs handicapés sont en net déca-lage avec celles des demandeurs non handicapés ainsi que, de façon générale, avec les évo-lutions observées à long terme de l’emploi et des besoins en salariés des entreprises (élévationdu niveau de formation à l’embauche, besoin de personnel qualifié).

• Seconde difficulté : une difficulté à s’insérer sur le marché du travail compte tenu du handicap.En effet, il semble bien que quelle que soit la qualification, le niveau de formation ou l’âge, unepersonne handicapée aura systématiquement une durée de recherche d’emploi qui sera plus pluslongue qu’une autre, de même caractéristique, mais non handicapée.

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Ainsi, si la reprise d’emploi profite aux demandeurs d’emploi handicapés, c’est dans une bienmoindre mesure que pour les autres demandeurs : en un an (31/12/99 par rapport au 31/12/98), ladiminution du nombre de demandeurs handicapés est ainsi comparativement trois fois moins impor-tante que pour les demandeurs non handicapés (-4% contre -11,8%). En Isère, en particulier, la repri-se profite nettement moins aux personnes handicapées (un écart de 10 point entre le taux d’évo-lution de la demande handicapée et celle des autres publics) alors que ce département est un deceux où le nombre de demandeurs handicapés est le plus important. Par ailleurs, la catégorie 2 dela demande d’emploi, catégorie des personnes recherchant un emploi à temps partiel, a vu ses effec-tifs s’accroître en un an que ce soit pour les personnes handicapées ou non. Mais, cette évolutionest nettement plus importante pour les demandeurs handicapés (+22,3% contre +13,2%).

Profils de demandeurs d’emploi

Au delà de ces points moyens, différents profils de demandeurs peuvent se distinguer. Ces pro-fils, au nombre de six, varient en terme de durée de recherche d’emploi du simple au double, d’unemoyenne de 11 à 24 mois.

Une distinction très nette se dessine entre les qualifiés et les non qualifiés qu’ils soient formés ounon formés. Ainsi, pour les non qualifiés, on observe une "césure" à l’âge de 40 ans (âge à partirduquel l’ancienneté au chômage s’accroît sensiblement). Pour les qualifiés, cette césure ne s’ex-prime qu’à partir de 50 ans (phénomène que l’on connaît bien, entre autres, pour les cadres de50 ans et plus).

• Les demandeurs de type 1 (non qualifiés de plus de 40 ans sans diplôme ou avec le certificatd’études) constituent le "noyau dur" des demandeurs d’emploi : avec une moyenne de 24 moisd’ancienneté, ils sont 58% à être chômeurs de longue durée et 22% à avoir une ancienneté supé-rieure ou égale à 3 ans.

• Les demandeurs de type 2 (non qualifiés de moins de 40 ans, sans diplôme ou avec le certifi-cat d’études) se distinguent de ceux du type 1 uniquement par leur âge. Leur ancienneté moyen-ne est de 15,3 mois.

• Les demandeurs de type 3 (non qualifiés de moins de 50 ans, diplômés avec au moins le CAP-BEP) se rapprochent de ceux de type 4. Leur ancienneté moyenne est de 13,8 mois.Cependant, on observe après 40 ans ce qui pourrait être une perte partielle du bénéfice du diplô-me: l’ancienneté moyenne pour les demandeurs de 40 à 49 ans est ainsi de 18 mois.

• Les demandeurs de type 4, (qualifiés de moins de 50 ans, niveau inférieur au bac) ont une ancien-neté moyenne de 13,8 mois. Ils semblent ainsi, de ce point de vue se rapprocher des deman-deurs de type 3 qui avaient une ancienneté moyenne identique. Néanmoins après 40 ans, leurdurée de chômage s’accroît moins fortement que pour les demandeurs de type 3.

• Les demandeurs de type 5, (qualifiés de 50 ans et plus, niveau inférieur au bac) sont propor-tionnellement plus nombreux que les autres demandeurs handicapés à être issus de l’industrieet du BTP. Ce type de demandeurs peut faire face à deux difficultés principales pour retrouverun emploi : les éventuels obstacles, perçus ou ressentis, d’adaptation à un nouveau poste et leniveau de revenu recherché qui peut être trop élevé.

• Les demandeurs de type 6 (qualifiés de moins de 50 ans, de formation supérieure au bac) sontà l’opposé de ceux de type 1. Leur durée de chômage est de 11,16 mois. Ces demandeurs sontessentiellement concentrés sur les domaines de la gestion administrative (un tiers des deman-deurs), de l’enseignement, du sport et de la culture ainsi que du commerce et de la vente.

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Page 71: P Documentaire ynthèse 2 - Handiplace

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Etablissements de 20 salariés et plus : assujettissement et réponses à l’obligation d’emploi

De l’assujettissement à l’obligation d’emploi

Sur les 11 584 établissements d’au moins 20 salariés que compte la région Rhône-Alpes au 31décembre 1998, 9 569 (soit 82,6% des établissements) sont assujettis et doivent ainsi répondreà l’obligation d’emploi des personnes handicapées bénéficiaires de la loi.

Les réponses à l’obligation d’emploi

Sur les différentes possibilités existantes permettant de répondre à l’obligation d’emploi, celle del’emploi direct est la plus utilisée (34,8% des établissements l’utilisent seule, 65,7% l’utilisent seuleou combinée avec le paiement d’une contribution à l’Agefiph ou de la sous-traitance).

La sous-traitance, pour répondre à l’obligation d’emploi, ne peut être utilisée de façon unique :combinée avec l’emploi direct et/ou une contribution Agefiph, cette solution a été choisie par 21,5%des établissements - hors ceux ayant un accord.

Enfin plus d’un quart (26,53%) des établissements n’emploient aucune personne handicapée etn’utilisent pas la sous-traitance: ils versent ainsi une contribution à l’Agefiph.

Les taux d’emploi

L’étude réalisée considère 2 types de taux d’emploi:

• Le taux d’emploi direct : indicateur caractérisant l’emploi direct de salariés bénéficiaires, c’està dire, au sein de l’établissement en tenant compte de leur niveau d’employabilité.

• Le taux d’emploi global : indicateur caractérisant, en plus de l’emploi direct de salariés bénéfi-ciaires dans l’établissement, l’emploi de personnes handicapées par le biais de la sous-traitance.

Le taux d’emploi direct sur la région au 31/12/1998 est de 4,59%. Il est supérieur à 5% dans lesdépartements de l’Ain et de la Loire. Ces moyennes cachent des variations importantes entre éta-blissements. On remarque ainsi une tendance à soit atteindre un taux d’emploi direct de 6% (pour29,1%), soit à n’employer aucun salarié bénéficiaire (32,6% hors sous-traitance) et donc verserune contribution à l’Agefiph. Cette tendance est très variable selon les secteurs d’activité.

Le taux d’emploi global (qui considère l’emploi direct et la sous-traitance) au 31.12.1998 est de4,73% sur la région.

Les accords

Les accords sont relativement rares : 162 établissements en ont conclu un dont la plupart sontdes accords d’entreprises. En terme de taux d’emploi global, si la part d’établissement sans sala-rié bénéficiaire est proportionnellement moins importante, la part de ceux ayant un accord et attei-gnant le quota d’emploi (hors mutualisation) n’est pas plus forte que pour l’ensemble des éta-blissements assujettis.

De l’emploi de 6% de salariés à l’absence de salariés bénéficiaires : profils d’établissement

La constitution de profils a permis de "classer" les établissements en fonction de leur tendanceà employer ou pas des salariés bénéficiaires. De façon générale, se distingue les secteurs d’ac-tivité où les établissements:

• ont en forte proportion un taux d’emploi de 6% (santé et action sociale, automobile, construc-tion, industrie des composants électriques et électroniques…)

• ceux où ils n’emploient pas, en forte proportion, de salariés bénéficiaires : activités financières,services aux entreprises hors services opérationnels ainsi que, dans une moindre mesure, le com-merce de gros, l’hôtellerie-restauration…

• et enfin les secteurs d’activité "variables" qui ont tendance à soit atteindre un taux d’emploi glo-bal de 6% soit à avoir un taux nul. Taux d’emploi qui ici est très sensible à la taille des établis-sements pour des secteurs comme les services opérationnels, l’industrie textile, le commercede détail, l’industrie des équipements électriques et électroniques…

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72 Synthèse documentaire du schéma régional - 2ème édition - juin 2002 / Synthèse de l’étude “Personnes handicapées et emplois en Rhône-Alpes”

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En conclusion : du chômage à l’obligation d’emploi

Métiers des salariés et demande d’emploi des personnes handicapées

Les métiers du BTP et de la métallurgie-mécanique regroupent un nombre important de salariésbénéficiaires et de demandeurs d’emploi handicapés. Ce sont des métiers, en particulier ceux liésà la construction, où les employeurs font état de difficultés de recrutement. Cette cohabitation entreimportance de la demande d’emploi et tension sur le recrutement peut s’expliquer, pour l’ensembledes demandeurs, qu’ils soient handicapés ou non, par la conjonction d’une "concurrence" entredemandeurs non qualifiés et qualifiés et de l’élévation du niveau de formation et de qualificationà l’embauche. Toutefois ces éléments sont d’autant plus problématiques pour les demandeurs han-dicapés que ceux-ci sont relativement peu formés et qualifiés (51% des demandeurs handicapésrecherchant un emploi dans la mécanique et la métallurgie sont non qualifiés) et qu’elle intervientdans des métiers où l’avancement se fait beaucoup par la voie interne. L’accès et la sensibilisa-tion aux contrats aidés qualifiants comme les contrats de qualification adulte peuvent, peut-être,ici avoir des avantages conséquents pour le demandeur, notamment lorsque l’entreprise a des dif-ficultés de recrutement.

Le domaine de l’électricité-électronique où la proportion de salariés bénéficiaires est relativementimportante (3.3% de l’ensemble des salariés) regroupe peu de demandeurs d’emploi handicapéset ces derniers sont majoritairement qualifiés. Ces métiers semblent ainsi montrer que lorsqu’il ya qualification, il y a possibilité d’emploi pour les personnes handicapés. Il existe, en effet, dansla région un nombre important de formations en CRP dans ces métiers. Ce lien formation-emploiest ainsi à creuser.

Sur l’ensemble des domaines de métiers, ce sont sur les métiers de la logistique et du nettoya-ge, généralement peu qualifiés, que l’on trouve le plus grand nombre de demandeurs d’emploi han-dicapés. Ce sont ces métiers qui, pour les salariés non qualifiés, ont le mieux résisté à la crise :cela peut éventuellement expliquer qu’une grande partie des demandeurs d’emploi handicapésnon qualifiés (44% d’entre eux) s’y soient positionnés.

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73Synthèse de l’étude “Personnes handicapées et emplois en Rhône-Alpes” / Synthèse documentaire du schéma régional - 2ème édition - juin 2002

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Les secteurs d’activité employant peu de salariés bénéficiaires

Parmi les secteurs employant peu de salariés bénéficiaires, des domaines de métiers se dégagentcomme l’hôtellerie-restauration, les métiers de bouche, l’informatique. Il s’avère que peu de deman-deurs d’emploi handicapés se positionnent sur ces métiers.

Cependant, pour ces secteurs d’activité à faible taux d’emploi de salariés bénéficiaires, il existequelques domaines de métiers pour lesquels le niveau de la demande d’emploi handicapée qua-lifiée est important : la gestion administrative et le commerce et la vente. Sur ces métiers, une gran-de partie des demandeurs d’emploi handicapés sont qualifiés (ou sans qualification mais avec unniveau de formation au minimum égal au CAP-BEP). Pourtant, le secteur du commerce emploierelativement peu de salariés bénéficiaires même si la part de nouveaux "arrivants" (ancienneté infé-rieure à 5 ans) y est relativement importante.

Par ailleurs, les salariés bénéficiaires, lorsqu’ils travaillent dans ces secteurs d’activité à faible tauxd’emploi de personnes handicapées, ne sont pas, la plupart du temps, positionnés sur les métiersreprésentatifs de ces secteurs mais sur des domaines annexes et transversaux : essentiellementles métiers du nettoyage et de la logistique.

Pistes d’actions

A travers ces trois parties, cet état des lieux du "handicap et de l’emploi en région Rhône-Alpes"a permis de déterminer quelques pistes d’actions. Pistes concernant le vieillissement des sala-riés bénéficiaires en établissement assujetti, la formation (des demandeurs d’emploi, mais aussides salariés bénéficiaires), l’origine du handicap, l’emploi des personnes handicapées dans lesétablissements de moins de 20 salariés, la prospection des entreprises…

Des cahiers départementaux viennent enfin compléter cette étude régionale : ils reprennent lesprincipaux tableaux du document principal afin que chaque département puisse se " situer " parrapport aux caractéristiques générales de la région.

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Les grands principes seront abordés ici.

A. Origine L’AGEFIPH est une association nationale de droit privé, régie par la loi du 1.07.1901, créée par laloi de 1987 pour la gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées.L’AGEFIPH est juridiquement constituée en juillet 1988 et devient opérationnelle en octobre 1989.Sa mission, définie par la loi, est de "favoriser par ses moyens financiers, l’emploi ou le maintiendans l’emploi des personnes handicapées en milieu ordinaire de travail". Ses statuts sont agrééspar le Ministre chargé de l’emploi.

Trois règles guident son action :

• Le Fonds ne se substitue pas à l’Etat, mais intervient en complément des aides de l’Etat et desautres organismes,

• Les affectations prioritaires des ressources du Fonds sont : le surcoût dû au handicap dans lessituations de travail et de formation; les actions d’innovation et de recherche ; les mesures néces-saires au suivi des travailleurs handicapés dans leur insertion ou leur vie professionnelle (CapEmploi, primes pour l’entreprise),

• Les interventions ont pour finalité exclusive l’insertion et le maintien dans l’emploi au sein des entre-prises du secteur privé, quelle que soit leur taille, et des organismes publics soumis au droit privé.

B. Gestion et OrganisationLe Conseil d’administration de l’Agefiph est quadri-partite.

Il est composé de représentants des collèges :

- d’employeurs

- de salariés

- d’associations

- de personnalités qualifiées

Son activité est soumise à l’approbation du Ministère du Travail (approbation du budget, du rap-port d’activité, du programme d’intervention).

L’ Agefiph est organisée en :

3 Directions opérationnelles :

- DMCG : Direction des Méthodes et du Contrôle Général

Elle apporte un appui technique aux délégations régionales et se charge de contrôler la confor-mité des dossiers traités.

- DAPT : Direction de l’Animation des Politiques Territoriales

Elle est chargée de l’élaboration et de la mise en œuvre des stratégies nationales et régionales d’insertion.

- DSI : Direction du Système d’Information.

Elle apporte un appui fonctionnel aux différents services de l’Agefiph.

18 Délégations Régionales

Ce qui représente 280 collaborateurs dont 18% de salariés handicapés (UBP).

C. Les objectifs principaux • Développer la préparation des personnes à l’emploi (bilans de compétence, remise à niveau et

redynamisation, formation professionnelle),

• Mobiliser les entreprises et les salariés (mesures d’"information et sensibilisation", de "diagnosticconseil"),

• Augmenter l’accès à l’emploi et le maintien en situation de travail (aides directes à l’embauche, finan-cement des organismes de placement en milieu ordinaire de travail, aide à la création d’entreprise),

• Répondre aux obstacles techniques rencontrés par les personnes handicapées dans le cadre deleur parcours d’insertion professionnelle (aide à l’acquisition de matériel spécialisé, prise en char-ge temporaire d’auxiliaires professionnels, participation aux frais de déménagement, achat d’unevoiture, frais de transports, accessibilité des lieux de travail, aménagement du poste de travail).

L’intervention du Fonds s’articule autour d’un programme de "mesures pour l’emploi des personneshandicapées48" .

48 Il est possible de consulter ces mesuressur le site " www.agefiph.asso.fr "

74 Synthèse documentaire du schéma régional - 2ème édition - juin 2002

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III / Présentation de l’AGEFIPH

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75Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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Tableau 39 : Programme d’intervention ordinaire de l’AGEFIPH - 2002

Information et sensibilisationDiagnostic et conseil

Bilan d'évaluation et d'orientationMise à niveau et mobilisation

Formation professionnelleAides à l'apprentissage

Aides à la formation en alternanceSoutien et suivi de l'insertion

Aides techniques et humainesAménagement des situations de travail

Accessibilité des lieux de travailDétachement en entreprise

Rapprochement du milieu protégé et du milieu ordinaireAction préparatoire au placement

Réseau d'insertion et de placementMaintien dans l'emploi

Création d'activitéPrime à l'insertion

Soutien à l'intégration en milieu ordinaire de travail (GRTH)Aides aux innovations

Entreprises (employeurs, représentants du personnel, salariés)Personnes handicapéesOpérateurs médiateurs (opérateurs de l’insertion et du reclassement, organismes de formation et de bilan,...)Milieu protégé

D. L’Agefiph et ses partenairesL'Agefiph suscite et encourage la concertation autour d'un large partenariat et utilise les compé-tences existantes pour couvrir les champs de sa mission et amplifier son action sur le terrain.

Ses dix-huit délégations régionales accompagnent la mise en place de programmes qui associentl'ensemble des opérateurs publics et privés ainsi que les organisations professionnelles et patro-nales, les organisations syndicales, les associations de personnes handicapées...

L'Agefiph soutient un important réseau d'opérateurs :

• Le réseau des Cap Emploi en charge de l'accompagnement vers l'emploi des personnes han-dicapées et du conseil aux entreprises, en complémentarité avec l'ANPE.

• Les opérateurs s'adressant aux employeurs ou aux salariés handicapés pour essentiellementdeux types d'actions :

- la mobilisation des entreprises sur l'emploi des personnes handicapées, qu'il s'agisse d'ac-cès ou de maintien dans l'emploi,

- l'ingénierie du maintien dans l'emploi, avec la mise en place de dispositifs départementaux dereclassement.

• Les opérateurs dont l'action est ciblée sur un type de déficience et qui proposent des appuisspécifiques permettant la compensation du handicap.

• Les prestataires développant des actions ponctuelles au service des parcours d'insertion (pres-tation d'orientation et de bilan, formation, expertise pour la création d'activité, intervention ergo-nomique,...).

Ce réseau représente près de deux mille professionnels.

La dynamique du partenariat

L'Agefiph a toujours veillé à développer des relations de partenariat afin d’amplifier l’actionpublique. Cela se traduit spécifiquement au travers de :

• La convention d'objectifs Etat/Agefiph ,

• Les programmes départementaux d'insertion des travailleurs handicapés (PDITH)

• Les schémas régionaux de la formation professionnelle ,

• Les conventions de collaboration avec l'Anpe, l'Afpa, l'Anact.

BÉNÉFICIAIRES DES ACTIONS

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E. Bilan

1. Données nationalesEn 2001, près de 192 000 personnes handicapées ont bénéficié d’une aide de l’AGEFIPH pourun montant de 412 Millions d’euros engagés.

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Les financements et les bénéficiaires de l’AGEFIPH Evolution des financements de l’AGEFIPH Evolution des bénéficiaires de l’AGEFIPH

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FINANCEMENTS

Mesures (M€)Dont formation

PlacementCréation d’activité

Aménagements de postes

285,182,449,2

2430,2

Primes (M€) 92,3

GRTH milieu ordinaire (M€) 34,3

BENEFICIAIRES

TH insérés ou maintenusDont contrats de travail primés

79 57433 700

TH orientés ou formés 89 187

TH bénéficiaires d’une aidespécifique destinée à compenserleur handicap

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Source : Agefiph – 2001 M€ : millions d’euros

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L’ensemble des financements accordéspar l’AGEFIPH représente un montantengagé de 49 053 K€ : dont primes pourl’insertion 12 591 K€ en 2001Données Agefiph 2001

L’accès et l’accompagnement dans l’em-ploi concernent près de la moitié desmesures financières.

Les opérateurs-médiateurs ont perçu44% des mesures financées parl’AGEFIPH (dans le cadre des mesuresde diagnostic/conseil, de placement, deformation, d’aménagement de poste detravail et de bilans de compétence)Données Agefiph 2001

Flux financiers de l’AGEFIPH en Rhône-Alpes

Répartition des montants engagés par mesures en 2001

48%

22%

3,5% 0,5%

26%

2. Données régionales

Placement des personnes handicapéesAccès et accompagnement dans l'emploiEtudes et évaluations

Préparation de la personne handicapéeInformation, diagnostic et conseil

CollecteEngagements

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77Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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A. Le dispositif spécialisé

1. Le réseau CAP EMPLOI.Les CAP EMPLOI49 constituent les maillons essentiels du dispositif d’insertion des travailleurs han-dicapés avec un objectif : faire converger besoins des entreprises et compétences des personneshandicapées.

2. Les services de suite des établissements spécialisés La mission est confiée par les Annexes XXIV aux établissements ou services d’éducation spé-cialisée pour le suivi des jeunes à l’issue de leur prise en charge.

"L’établissement ou le service assure l’accompagnement de l’insertion sociale et professionnel-le de l’adolescent à sa sortie. Afin d’apporter son appui au jeune et à sa famille, en liaison avecles services administratifs et sociaux compétents auxquels il ne se substitue pas. Il apporte sonconcours aux démarches nécessaires pour faciliter l’insertion professionnelle et l’insertion socia-le. Cet accompagnement court sur une durée minimum de trois ans". (Art.8 des Annexes XXIV )

Dans de nombreux établissements (IMPro, CAT, foyers), des services de suite s’efforcent d’assurerle placement et le suivi dans la vie et le travail : recherche de stages en entreprise, liaison avecl’employeur, soutien au travailleur.

3. Les associations et les organismes d’appuiIl existe de très nombreuses associations51 en faveur des personnes handicapées dont les objec-tifs peuvent se résumer ainsi :

• intégration sociale et professionnelle

• solidarité et soutien moral aux personnes handicapées et aux familles

• information et sensibilisation du public

• promotion de la recherche.

51 Les associations gestionnaires, lesassociations de type syndical et lesassociations d’usagers constituent lepaysage associatif français.

50 Par exemple en Rhône-Alpes il existe desConseillers Techniques Des Parcours deFormation (CTPF).

49 Anciennement dénommés EPSR (Equipede préparation et de suite du reclassement)et OIP (organismes d’insertion et deplacement). En avril 2000, les EPSR et OIPse sont fédérés sous un label commun CAPEMPLOI.

IV/ Les Acteurs

Origine Loi d’Orientation du 30.06.1975, art.14.Convention Etat/AGEFIPH du 15.02.1994 renouvelée et étendue le 9.12.1998.

Bénéficiaires Leur activité est dédiée à l’emploi en milieu ordinaire de travail des bénéficiaires de la loidu 10 juillet 1987, ainsi que des personnes en voie de reconnaissance de la qualité detravailleur handicapé par la COTOREP.

Missions Ces structures qui sont délégataires d’une mission de service public de placement ontpour missions principales :• d’élaborer des parcours d’insertion et d’accompagner les bénéficiaires définis

ci-dessus vers l’emploi durable en milieu ordinaire de travail,• de réaliser le placement du public bénéficiaire et d’apporter leur appui aux entreprises

d’accueil, notamment pour le suivi des insertions réalisées.• d’intervenir sur des situations individuelles de maintien dans l’emploi dont elles ont

connaissance. A cette fin, elles assurent, en lien avec la COTOREP, l’accueil et l’information despersonnes handicapées, recherchent les moyens de les préparer et de les adapter àl’emploi. Elles contribuent à l’information et au conseil auprès des employeurs.En liaison avec l’ANPE, elles participent à la prospection des offres d’emploi.A titre complémentaire, d’autres missions peuvent être confiées par l’Etat et l’AGEFIPH,dès lors que les structures, en raison de leurs compétences et de leur expérience,apportent la réponse la plus pertinente.50

Cap Emploi est co-traitant de l’ANPE dans le cadre de la mise en œuvre du PAP-ND

Nombre 118 structures et 17 EPSR publiques. 1 par département 71 679 TH accueillis, 42 095 placements réalisés en 2000.

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78 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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Historique : les associations ont un rôle primordial dans la reconnaissance des personnes han-dicapées. Dès les années 1920 les associations de promotion et de défenses des personnes souf-frant d’infirmités physiques (LADAPT, APF) se montrent particulièrement actives. Au départ ellesse sont créées pour suppléer une carence (vides médicaux, économiques, sociaux et juridiques)des pouvoirs publics en matière de gestion du handicap. A la fin des années 1960, il y a un rap-prochement institutionnel entre associations et pouvoirs publics. On peut noter le rôle des asso-ciations dans la mise en place de la Loi du 30 juin 1975 et de sa réforme.

Certaines associations et l’AGEFIPH ont passé des conventions de partenariat pour participer auplacement des travailleurs handicapés.

La mission des associations et des organismes est d’apporter aux entreprises, aux organismesde formation, aux Cap Emploi, aux personnes handicapées, aux pouvoirs publics, dans leur champde compétence, leur connaissance de la problématique générée par le handicap ainsi que leur maî-trise des moyens techniques et humains permettant d’y répondre. Ils proposent des solutions afinde faciliter la préparation, l’accès et l’accompagnement dans l’emploi et la formation. La prise encompte de la déficience auditive, visuelle, physique, mentale ou intellectuelle nécessite en effetune approche spécifique.

L’art. 55 de la loi de modernisation sociale du 17 Janvier 2002 vient donner une assise législati-ve au Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées (CNCPH). De plus des ConseilsDépartementaux Consultatifs des Personnes Handicapées (CDCPH) sont instaurés. Ils inter-viendront sur les orientations de la politique du handicap dans tous les domaines de la vie socia-le. Ils procéderont à un recensement des personnes handicapées en France.

Le Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées (CNCPH) institué par décret n°84-203 du 22 mars 1984, est une instance consultative constituée de 47 membres (dont 24 associa-tions représentant les personnes handicapées) désignés pour 3 ans par arrêté interministériel. Ilassure la participation des personnes handicapées à l’élaboration et à la mise en oeuvre de la poli-tique de solidarité nationale les concernant : la formation, les ressources, l’accessibilité et l’évo-lution des réponses aux besoins des personnes handicapées…

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• Assemblée des départements de France (A.D.F.)• Association pour adultes et jeunes handicapés

(A.P.A.J.H.)• Association française contre les myopathies

(A.F.M.)• Association des paralysés de France (A.P.F.) • Association nationale des centres régionaux pour

l'enfance et l'adolescence inadaptées(A.N.C.R.E.AI.)

• Association nationale de défense des maladesinvalides et handicapés (A.M.I.)

• Association nationale des communautéséducatives (A.N.C.E.)

• Association Nationale des parents d'enfantsaveugles (A.N.P.EA.)

• Association nationale des parents d'enfantsdéficients auditifs (A.N.P.E.D.A.)

• Caisses centrales de mutualité sociale agricole• Caisse nationale d'allocations familiales • Caisse nationale d'assurance maladie et

maternité des travailleurs non salariés desprofessions non agricoles

• Caisse nationale d'assurance maladie destravailleurs salariés

• Centre technique national d'études et derecherches sur les handicaps et les Inadaptations(C.T.N.E.R.H.I.)

• Comité de liaison et d'action des parentsd'enfants et d'adultes atteints de handicapsassociés (C.L.A.P.E.A.H.A.)

• Centre national français de liaison pour laréadaptation des handicaps (C.N.R.H.)

• Comité national pour la promotion sociale desaveugles (C.N.P.S.A.)

• Confédération française démocratique du travail(C.F.D.T.)

• Confédération française de l'encadrement(C.F.E.-C.G.C)

• Confédération française des travailleurs chrétiens(C.F.T.C.)

• Confédération générale des petites et moyennesentreprises (C.G.P.M.E.)

• Confédération générale du travail (C.G.T.)• Confédération C.G.T. Force ouvrière (C.G.T.-F.O.)• Conseil national du patronat français (C.N.P.F.)

• Fédération des associations gestionnaires d'éta-blissements de réadaptation pour handicapés(F.A.G.E.R.H.)

• Fédération française Sésame-Autisme • Fédération française des associations d'infirmes

moteurs cérébraux (F.F.A.I.M.C.)• Fédération française du sport adapté• Fédération française handisport • Fédération générale des associations

départementales des pupilles de l'enseignementpublic

• Fédération nationale des accidentés du travail ethandicapés (F.N.A.T.H.)

• Fédération nationale de la mutualité française(F.N.M.F.)

• Fédération nationale des malades, infirmes etparalysés (F.N.M.I.P)

• Fédération nationale des syndicats d'exploitantsagricoles (F.N.S.E.A.)

• Fondation santé des étudiants de France• Groupement pour l'insertion des personnes

handicapées physiques (G.I.H.P.) • Institut national de recherche pédagogique• Ligue pour l’adaptation du diminué physique au

travail (LADAPT)• Mouvement des entreprises de France

(M.E.D.E.F.)• Union des fédérations de fonctionnaires - Union

nationale des syndicats autonomes(U.F.F-U.N.S.A)

• Union nationale des associations de parents etamis de personnes handicapées mentales(U.N.A.P.E.I.)

• Union nationale des associations familiales(U.N.A.F.)

• Union nationale des centres communaux d'actionsociale de France et d’outre-mer (U.N.C.C.A.S.F.)

• Union Nationale des amis et familles de maladesmentaux (U.N.A.F.A.M.)

• Union nationale interfédérale des oeuvres etorganismes privés sanitaires et sociaux(U.N.I.O.P.S.S.)

• Union nationale pour l’insertion sociale desdéficients auditifs (U.N.I.S.D.A)

• Union professionnelle artisanale (U.P.A.)

Composition du Conseil renouvelé par arrêté du 14.09.1999 :

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4. Les dispositifs d’appui spécifique en Rhône-AlpesL’entrée et le suivi de la formation peuvent dans certains cas nécessiter des aménagements par-ticuliers que le Référent Schéma Régional de la Formation Professionnelle pour les PersonnesHandicapées et l’équipe pédagogique ne sont pas en mesure d’assurer. Dés lors que la problé-matique est identifiée, le Référent peut solliciter l’intervention des partenaires spécialisés.

a. SPASE : un dispositif pour l’insertion des personnes cérébro-lésées

52 Service Personnalisé d’Accompagnementet de Suivi dans l’Emploi.

Origine Depuis 1990 en Isère, étendu à l’ensemble des départements de la région Rhône-Alpesen 2000 grâce au financement conjoint du Conseil Régional et de l’AGEFIPH.

Bénéficiaires Toute personne adulte présentant une atteinte cérébrale acquise titulaire de la RQTH.

Objectifset Missions

Permet aux personnes cérébro-lésées de bénéficier de prestations spécifiques à leurhandicap et d’un suivi individualisé d’accompagnement vers l’emploi, de conseil,d’information et de formation qui s’inscrit dans le dispositif local d’insertion (ANPE, CapEmploi, partenaires au sein des PDITH).Missions du module SPASE52:• Aide à la construction et accompagnement dans la mise en œuvre d’un projet

professionnel en milieu ordinaire de travail• Aide à la (ré)orientation• Aide à la recherche d’emploi• Aide au maintien dans l’emploiL’intervenant du SPASE a pour mission la mise en œuvre des réponses. Il garantit leurbon déroulement en interne et/ou l’articulation avec d’autres services. Il assure lacohérence du suivi d’insertion.

Prestations Selon les différentes structures les prestations peuvent comprendre :Ateliers de préparation à l’emploi :• Aide à la clarification du projet professionnel et accompagnement vers l’emploi• Initiation à la bureautiquePour les personnes en formation ou dans l’emploi :• Groupe de suivi professionnel • Formation et soutien des employeurs/tuteurs et autres partenairesActivités complémentaires :• Atelier de technologies nouvelles• Atelier matières fondamentales, culture générale• Groupe de parole• Groupe d’information neuropsychologique• Evaluations selon les besoins…Mise en situation en entreprise : stages SIFE-DDTEFP

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b. Autres partenaires spécialisés par déficiences :

Déficiencevisuelle

La FIDEV peut préconiser les adaptations nécessaires afin de rendre la formationaccessible à des stagiaires déficients visuels (aménagements pédagogiques,matériels…). La FIDEV intervient sur toute la région Rhône-Alpes.

Déficienceauditive

L’URAPEDA peut mettre à disposition des interfaces de communication afin decompenser le handicap.Le CRILS, l’ADISDA, le SCAPH 38 mettent à disposition des interprètes.

Déficiencephysique

L’AGEFIPH s’appuie sur une plate-forme ergonomie fondée sur l’articulation de 3 systèmes :• 5 Missions d’assistance conseil en ergonomie départementales• 9 prestataires en ergonomie labellisés par l’AGEFIPH pour la Région• Une base de données ergonomie développée et gérée par le CRDI, visant à

capitaliser les expériences des ergonomes de la plate-forme et dont l’accès estréservé aux professionnels

Déficiencepsychiquemaladiementale

Un guide pratique sur ces problématiques est en cours de réalisation . Il fait suite auxjournées thématiques de "Eléments de connaissance des personnes handicapées parla maladie mentale" qui ont été organisées dans le cadre du Schéma Régional de laFormation Professionnelle pour les Personnes Handicapées. Cet ouvrage présenterales partenaires et sera disponible fin 2002. Des informations peuvent également êtreobtenues auprès des coordinateurs de PDITH qui disposent d’une bonneconnaissance des ressources locales.

c. Les Dispositifs "Site53 Pour La Vie Autonome"

Ils ont pour objectif :

- De développer l’accès aux solutions de compensation des incapacités liées à une ou des défi-cience(s) pour les personnes en situation de handicap.

- De faciliter l’accès au financement des solutions préconisées.

- De constituer un réseau intégrant tous les partenaires concernés par la mise en œuvre du dispositif.

d. Actions de traitement précoce

Stages de Soutien à l’Insertion Professionnelle (SSIP) :

• Actions , portées par L’ADAPT LYON, menées dans 2 établissements de Soins de Suite et deRéadaptation : le Centre Médical de l’Argentière (Rhône), depuis février 1992, et le Centre deMédecine Physique et de Réadaptation "Les baumes" à Valence, depuis 1998.

• Objectifs de l’action :

- Apporter un début de réponse aux personnes présentant une ou plusieurs incapacités perma-nentes et se questionnant sur leur devenir professionnel, alors même que la rééducation n’estpas encore achevée,

- Aider les personnes à préparer leur réadaptation socio-professionnelle tout en continuant de béné-ficier d’une prise en charge médicale de rééducation, travailler sur un projet d’insertion ou de réin-sertion professionnelle susceptible de se concrétiser dès la sortie de l’établissement de soins.

COMETE : dispositif mis en place il y a deux ans au CHU de St Etienne Hôpital Bellevue avec l’ap-pui du CREPSE :

• Objectif :

- évaluer les conditions d’un retour à domicile et à l’emploi

- maintenir le contact entre la personne malade et son environnement de façon à préserver unedynamique d’insertion.

53 En Rhône-Alpes il existe actuellementdeux sites : un en Isère, l’autre dans laLoire. Conformément à la circulaire duMinistère de l’Emploi et de la Solidarité du19 juin 2001, chaque département doit sedoter d’un tel dispositif.

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B. Le droit commun

1. Le service social de la CRAMLe service social de la CRAM contribue à la lutte contre l’exclusion sociale , au maintien de la cohé-sion sociale en apportant une aide globale d’ordre psycho-social, matériel, professionnel…, auxpersonnes les plus en difficultés confrontées, ou susceptibles de l’être, à un problème de santéou de perte d’autonomie.

Son action est plus particulièrement ciblée sur :

• l’accès aux soins (développement des conditions nécessaires à la santé)

• la prévention de la désinsertion professionnelle des assurés malades ou handicapés

• la prévention et le traitement de la perte d’autonomie des personnes malades, handicapées et/ou âgées.

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Mission Contribuer à la prévention de la désinsertion professionnelle des assurés malades ou handicapés

Publics Les personnes en arrêt maladie, accident de travail/maladie professionnelle ou invalidité 1ère catégorie, ayant encore uncontrat de travail et dont la reprise au poste de travail initial est remise en cause du fait soit de la maladie et de sesconséquences, soit des séquelles de l’accident.

Objectifspoursuivis parle ServiceSocial

• anticiper le retour à un poste de travail adapté aux capacités résiduelles, le plus en amont possible de la consolidation oude la stabilisation de l’état de santé par une évaluation de la situation

• engager la personne dans une dynamique précoce de maintien dans l’emploi en établissant des contacts et en fixant desobjectifs avec elle.

Finalité Eviter la rupture du contrat de travail et un licenciement pour inaptitude en facilitant le retour à l’emploi.• Quelle que soit la nature du maintien dans l’emploi, l’assistant social CRAM se situe en qualité de personne ressource de

l’assuré. Il assure un suivi pendant la phase de préparation et de mise en œuvre du maintien au regard du salarié.• En cas d’échec du maintien, le service social aide les assurés en rupture de contrat de travail du fait de la maladie, de l’in-

validité, de l’accident de travail, de la maladie professionnelle ou du handicap à élaborer un nouveau projet professionnel.

Services auxentreprises

Partenariat avec les différents services et intervenants, médecins traitants, médecins du travail, médecins conseils, CapEmploi, Service Maintien dans l’Emploi, PDITH, autres travailleurs sociaux.

Financement Les Caisses Primaires d’Assurance Maladie assurent le financement des mesures spécifiques à l’assurance maladie, tempspartiel thérapeutique, contrat de rééducation professionnelle, stages de rééducation professionnelle. Un fonds d’action sociale existe au sein de chaque caisse primaire :• le conseil d’administration en décide l’utilisation (politique d’action, nature d’interventions, modalités et critères)• sont visées les personnes en difficultés pour raison de santé et/ou de handicap

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2. L’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE)L’ANPE est le principal opérateur de la mise en oeuvre de la politique pour l’emploi définie par lespouvoirs publics. En matière d’insertion professionnelle de public handicapé, l’ANPE joue un rôled’interface entre les entreprises et les opérateurs d’insertion dans les domaines de l’information,du placement et de la mise en oeuvre des différentes aides au placement.

54 PAP-ND : Programme d’ActionPersonnalisé pour un Nouveau Départ misen place dans le cadre du PARE.

Missions • apporter un appui à toute personne à la recherche d’un emploi, d’une formation ou d’un conseil professionnel pourfavoriser son insertion, son reclassement ou sa promotion professionnelle. A ce titre, l’ANPE "apporte son concours àl’orientation et au placement des travailleurs handicapés" art. 22 de la loi du 30 juin 1975,

• assister les employeurs pour l’embauche et le reclassement de leurs salariés.

Prestationsoffertes parl’ANPE

• prestations de service de droit commun ouvertes aux travailleurs handicapés : proposition d’offres d’emploi, aide à laréussite de la recherche d’emploi (techniques d’entretien, rédaction CV,...), aide à la construction ou à l’évolution de sonprojet d’accès à l’emploi,

- aide à la construction de projet : bilans de compétence, modules d’orientation approfondis, actions spécifiques dans lecadre des PDITH,

- aide à l’évaluation professionnelle : niveau de compétences, évaluation en milieu de travail,- aide à la recherche d’emploi : ateliers de recherche d’emploi, accompagnement recherche d’emploi, clubs jeunes

diplômés, cercles de recherche d’emploi.• la RQTH permet l’accès à des mesures pour l’emploi par le biais de contrats de travail dits "contrats aidés" (CIE, Contrat

de qualification adulte,etc.)• aide à la formation : actions de préqualification et de qualification, actions Crédit Formation Individualisée...

CTH Dans la plupart des départements, il existe un Conseiller travailleurs handicapés qui : - suit les dossiers Cotorep,- informe les entreprises sur les possibilités d’embaucher un travailleur handicapé,- coordonne les actions menées en liaison avec d’autres acteurs de l’insertion professionnelle (Cap Emploi),- organise le suivi des résultats obtenus par les agences locales,- sollicite l’intervention de l’AGEFIPH.

Liens entreL’ANPE etl’AGEFIPH

Il existe une convention signée ayant pour objectif :- de favoriser la mise en oeuvre de parcours d’insertion dans le cadre du PAP-ND54 en développant les partenariats

appropriés au plan départemental, régional et au plan local, en particulier avec les Cap Emploi,- d’accroître l’effort de formation et d’insertion en faveur des demandeurs d’emploi handicapés (de plus de 2 ans, jeunes de

moins de 26 ans avec un bas niveau de qualification, bénéficiaires du RMI),- de mettre en place un cofinancement par l’AGEFIPH des coûts pédagogiques des actions de formation et des prestations

ANPE.

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a. Le PARE

Ce dispositif lie indemnisation et aide au retour à l’emploi avec pour objectif un retour rapide àl’emploi.

PARE= Plan d’Aide au Retour à l’EmploiI

Le PARE c’est :

- une indemnisation constante et sans baisse : les allocations sont maintenues, dans la limite desdroits, tant que la personne n’a pas trouvé l’emploi recherché

- un accompagnement personnalisé : le PAP

- 4 mesures qui facilitent l’accès à l’emploi :

• Aide dégressive à l’employeur :

l’Assédic finance le retour à l’activité professionnelle des demandeurs d’emploi indemnisésdepuis plus de 12 mois.

• Formation préalable à l’embauche :

des actions de formation permettant l’embauche peuvent être financées par l’Assédic.

• Qualification professionnelle :

Le contrat de qualification adulte permet l’embauche et une formation sur le temps de travail.Les coûts de cette formation sont pris en charge par l’Assédic.

• Mobilité géographique :

Aide destinée à couvrir les frais de transport, de déménagement, de réinstallation ou de doublerésidence pour un CDI ou un CDD de 12 mois minimum.

Les demandeurs d’emploi inscrits depuis le 1er Juillet 2001 bénéficient automatiquement du PARE.Les personnes inscrites avant cette date peuvent opter pour le PARE.

b. Le PAP/ND

Programme d’Action Personnalisée pour un Nouveau Départ

Depuis le 1er juillet 2001, les demandeurs d’emploi bénéficient du PAP/ND. Ce programme seconcrétise par l’élaboration d’un Projet d’Action Personnalisé (PAP) avec un conseiller ANPE.

Le PAP est un engagement réciproque entre le demandeur d’emploi et son agence locale.C’estun service individualisé et continu jusqu’au retour à l’emploi, caractérisé par des rendez-vous régu-liers, des services renforcés et un suivi des actions proposées.

La première étape du PAP est élaborée lors d’un entretien approfondi au cours duquel un conseilleraide le demandeur d’emploi à formaliser son projet professionnel et lui propose différents moyenset actions pour atteindre son but : formation, évaluation de compétences, accompagnement…

Au bout de six mois, un rendez-vous d’actualisation permettra de faire le point sur la situation etles actions engagées et, si nécessaire, réorienter le projet .

Ce programme est mis en œuvre progressivement. L’ensemble des demandeurs d’emploi devraiten bénéficier d’ici mi-2002.

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c. Le PARE et les personnes handicapées

Le PARE met en place des relations de co-traitance entre l’Anpe et les réseaux nationaux suivants :

Cap Emploi, Missions Locales, APEC…

Les Cap Emploi : une convention nationale est signée entre l’Anpe et l’Agefiph avec des décli-naisons régionales et départementales, pour la période 2001 à 2003. Elle permettra une meilleu-re articulation des offres de services de l’Anpe et de Cap Emploi.

Cette convention pose ainsi :

- un objectif de sous-traitance avec les Cap Emploi de 140 000 demandeurs d’emploi reconnushandicapées,

- une déclinaison locale de cet objectif,

- des attributions aux Cap Emploi de moyens, co-financées par l’Agefiph et l’Anpe, permettant laréalisation de cet objectif.

Ainsi, l’accompagnement des demandeurs d’emploi handicapées peut-être confié à Cap Emploi.Cet opérateur est alors seul autorisé à suivre le parcours de la personne, et met en place un PAP.

Dans tous les cas, le demandeur d’emploi handicapé n’a qu’un seul référent, l’Anpe ou son co-traitant, ce qui n’était pas le cas auparavant.

L’APEC, un réseau de compétences au niveau des cadres propose : aide au recrutement, conseilen gestion de carrière, information sur le marché de l’emploi cadre. Les étudiants handicapés diplô-més de l’enseignement supérieur (Bac + 4) peuvent s’adresser aux 59 centres régionaux de l’APEC.

3. Le dispositif d’accueil pour les jeunes : les missions locales et les Permanencesd’Accueil, d’Information et d’Orientation (PAIO)

Les missions locales et les PAIO sont des dispositifs associatifs, financés par l’Etat (DRTEFP) etles collectivités territoriales.

Source - ANPE

Bénéficiaires Jeunes de 16 à 25 ans, sortis du système scolaire et en difficulté d’insertion.

Missions Les Missions locales et PAIO se préoccupent de l’ensemble des problèmes qui se posent aux jeunes : insertionprofessionnelle et formation, ressources, vie quotidienne, logement, santé, loisirs... proposent des programmes deformation et de qualification en adéquation avec le marché local du travail, aident les jeunes à formaliser un projetd’insertion sociale, professionnelle et à accéder à la vie active.

Le programmeTRACE

Il a été voté dans le cadre de la Loi du 29.07.1998 de lutte contre les exclusions. Il s’adresse aux jeunes issus de quartiersen difficulté ou de zones rurales, sans diplôme ni qualification. Les Missions Locales et les PAIO sont soumises à uneobligation de résultats.• accompagnement de 18 mois au maximum : actions de bilan, de remobilisation, d’insertion, de mise en situation profes-

sionnelle et actions de formation visant à l’acquisition de connaissances de base ou d’une qualification professionnelle.

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V/ Les plans départementaux d’insertiondes travailleurs handicapés (PDITH)

Initiés à partir de 1992, les PDITH se définissent par une politique globale et concertée au niveau locald’insertion professionnelle des bénéficiaires de la loi de 1987. La Circulaire DGEFP n° 97-29 du 21 décembre 1997 rappelle les objectifs et les modalités de mise enoeuvre des PDITH. Elle a pour objet essentiel de définir les modalités de financement.

ORIGINE

Les PDITH sont placés sous l’autorité du Préfet. Leur comité de pilotage composé des financeurscomprend à minima la DDTEFP, l’Agefiph et la Direction Départementale de l’ANPE.

COMPOSITION

Rapprocher les différents acteurs de l’insertion et de l’emploi afin d’optimiser l’accompagnement destravailleurs handicapés sur le marché du travail et d’instaurer une politique départementale cohérente. Ces programmes sont animés par des coordonnateurs dont le rôle est de créer des liens entre décideurset opérateurs mais aussi de favoriser les synergies entre opérateurs. Ils doivent également, à partir desanalyses des besoins du terrain, faciliter l’élaboration et la mise en oeuvre de réponses nouvelles et adap-tées. Les coordinateurs doivent dynamiser l’ensemble du dispositif, et à travers lui, chaque partenaire.

OBJECTIFS

Actions financées par les crédits du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité, de l’ANPE, de l’Agefiph,des collectivités territoriales (Conseil Général et Conseil Régional) et du FSE. Les crédits spécifiques duPDITH ne se substituent pas aux crédits de droit commun..

FINANCEMENT

• mise en œuvre d’un plan d’actions en direction des entreprises : prospection, sensibilisation et conseilaux entreprises

• accès à l’emploi des personnes handicapées : accueil, bilan, redynamisation, formation, placement etaccompagnement dans l’entreprise

• procédure concertée pour le maintien dans l’emploi et le reclassement• actions facilitant l’accès en milieu ordinaire de travail de personnes issues du milieu protégé.Actions spécifiques et innovantes en fonction de chaque département.

COORDINATION DES INTERVENTIONS DES OPÉRATEURS AUTOUR DE DIFFÉRENTS AXES

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Ain Ardèche Drôme Isère Loire Rhône Savoie Haute-Savoie

PDITH PDITH01 PDITH 07 DIRECTH 26 PDITH 38 PDITH 42 PDITH 69 PDITH 73 PDITH 74

CAP EMPLOI • • • • • • • •

Cellule de Maintien Interface 01 Cap Emploi DIRECTH 26 CDME PRECI Cap Emploi Cap Emploi Cap Emploidans l’Emploi Service PAR-E

Maintien

1- Mission Départementale Cap Emploi DIRECTH 26 SCAPH 38 Cap Emploi Cap Emploid’Ergonomie Service

Ergonomie

2- Couverture Plate-FormeErgonomique • • • • • • • •

Organisme de formation possédant le label schéma régional de formation 16 13 20 48 22 63 14 20

CTPF(Cap Emploi) 1 1 1 4 1 3 1 11

CRP/ERP MANGINI CREPSE LADAPT LA RUCHEIFMK PASSERANE

LADAPT LAENNEC ENGLENNAZGUYNEMER LADAPT

GALLIENI

Déficience visuelle FIDEV

Déficience auditive URAPEDA URAPEDA URAPEDASCAPH

Ressources pour traumatiséscrâniens - SPASE - CRP Mangini L’ADAPT L’ADAPT CMUDD CREPSE LADAPT CMUDD L’ADAPT

Cabinets Conseil Perspectives AMESUD ADCF “CREA PLUS”“CREA 2M” “CREA PLUS” ADPS ARSen créationd’activité entreprises ADCF Réseau Centre deagréés pour et carrières Chambre Consulaire : F. YVRAI formationles Travailleurs Handicapés d’Agriculture - CMDP continue

- CMDR de la CCI- CCID

Mise à jour : juin 2002

Note : Les ressources citées ci-dessus sont les ressources répertoriées par les PDITHou bénéficiant de Fonds Régionaux, notamment de l’Agefiph, et ayant pour vocation l’Insertiondes Personnes Handicapées.

VI / Synthèse des ressources en Rhône-Alpes

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Bibliographie

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RISSELIN Patrick, Handicap et citoyenneté au seuil de l'an 2000 : 20 ans de politiques sociales du handicap enFrance, bilan et perspectives, ODAS, 1998. 166 p.

ROYAL Ségolène, Plan d'actions sur le handicap, Ministère délégué à la Famille et à l'Enfance, 07/2001. 24 p.

SEGURA J-L. Huit ans d’activité de l’Agefiph. In: L’insertion professionnelle des personnes handicapées en France.Desclée de Brouwer, 1998, p. 193-210.

TERRASSE Pascal, Rapport d'information sur la réforme de la loi n°75-535 du 30 juin 1975 relative aux institutionssociales et médico-sociales, Commission des affaires culturelles, familiales et sociales, 2000. 47 p.

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Axe 2La formationprofessionnelle

La formation professionnelle continue permet à tout salarié d’acquérir les com-pétences nécessaires en vue de :

• Faciliter son adaptation à l’évolution des techniques et des conditions de travail,

• Maintenir ou améliorer sa qualification (notamment dans des situations demaintien dans l’emploi)

• Favoriser son évolution professionnelle.

La formation professionnelle permet ainsi de favoriser l’accès ou le retour à l’em-ploi des travailleurs handicapés et augmente le potentiel d’insertion desdemandeurs d’emploi.

L’article L.323-15 du Code du travail précise "que tout travailleur reconnu han-dicapé par les COTOREP peut bénéficier d’une réadaptation, rééducation oud’une formation professionnelle".

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Le dispositif spécialisé de formation s’adresse aux personnes handicapées qui rencontrent desdifficultés d’accès aux formations de droit commun. L’adulte handicapé peut bénéficier dans cecadre d’une formation professionnelle avec un accompagnement adapté. Pour les jeunes handi-capés, il existe des structures médico-sociales et des dispositifs adaptés de l’EducationNationale.

A. Les établissements

1. La formation des jeunes handicapés• Les structures médico-sociales : des établissements spécialisés, réglementés par les AnnexesXXIV, accueillent et prennent en charge les jeunes handicapés et proposent des formations pro-fessionnelles ou pré-professionnelles soit en leur sein, soit en les intégrant à des structures de droitcommun (lycée professionnel, CFA, etc.).

Les IMPro (ou SIFPro) sont spécialisés par type de handicap : déficience intellectuelle, déficien-ce motrice (IEM), déficience visuelle, déficience auditive, troubles du comportement (IR).

L’admission se fait sur notification de la CDES.

• Le dispositif adapté de l’éducation nationale : Les SEGPA, les EREA / LEA, les UPI dis-pensent un enseignement général et professionnel à des jeunes en grande difficulté et aux élèveshandicapés âgés de 11 à 18 ans. En 1999, on dénombrait 106 890 élèves scolarisés dans lesSEGPA et 11 781 dans les EREA. Les UPI accueillent 800 élèves souffrant d’une déficience men-tale en 2000.

2. Les Centres de Rééducation Professionnelle (CRP) Les CRP, publics ou privés, permettent à des personnes handicapées en vue de leur insertion ouréinsertion professionnelle d’accéder à une formation diplômante ou qualifiante, dans un envi-ronnement médico-social adapté (dans sa durée, son organisation, son écoute des besoins par-ticuliers…).

Les CRP dispensent des formations basées sur une pédagogie d’adulte et offrent environ 11 000places pour 85 centres répartis sur le territoire national.

L’orientation vers ce dispositif se fait sur décision de la COTOREP.

Les personnes handicapées ont le statut de stagiaires de la formation professionnelle et perçoi-vent une rémunération accordée à ce titre ( voir “la rémunération des stagiaires” page 98). Les CRPsont financés par l’Assurance Maladie.

L’activité des CRP ne se limite pas à la seule formation professionnelle mais en développant desméthodes et outils d’orientation, d’évaluation et d’insertion, ils proposent un parcours d’insertionen différentes étapes : pré-orientation, préparation à la formation, formation qualifiante, accom-pagnement à la recherche d’emploi.

I / Le dispositif spécialisé

Tableau 40 : Les deux sections spécifiques de certains CRP

Les centres de pré-orientation Les Unités d’Évaluation de Réentraînementet d’Orientation Sociale et Professionnelle(UEROS)

Ils accueillent sur décision motivée de la COTOREPdes travailleurs reconnus handicapés dontl’orientation nécessite un approfondissement.Stage d’une durée de 8 à 12 semaines qui permetd’établir un bilan (souhaits, évaluation descapacités intellectuelles et physiques à l’exerciceou apprentissage d’un métier) et d’élaborer unprojet professionnel personnalisé et réalisable.Le bilan de l’action fournit à la COTOREP lesinformations nécessaires à la décision d’orientation.

Objectif : Articuler une réponse de rééducationfonctionnelle et de rééducation socio-profession-nelle pour favoriser l’insertion des personnescérébro-lésées. Stage de 3 mois renouvelable sur décisiond’orientation de la COTOREP : - évaluation des séquelles physiques et psychiques

et des capacités de réinsertion sociale, - élaboration d’un programme de réentraînement à

la vie active,- construction avec la personne et son entourage

d’un projet d’insertion sociale et/ou professionnelle.

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55 Chaque année la FAGERH édite unAnnuaire, véritable guide de la Rééducationprofessionnelle, reprenant l’offre spécialiséed’orientation, de formation et de suivi àdestination des travailleurs handicapés etdes jeunes handicapés moteurs.

• Les écoles de rééducation professionnelle de l’ONAC : secteur public de la formation spé-cialisée

Dès l’origine, la rééducation professionnelle des personnes handicapées figure au rang des mis-sions de l’ONAC.

Les écoles de rééducation professionnelle de l’ONAC dispensent des formations longues, diplô-mantes, en alternance, et orientées systématiquement vers le retour à l’emploi dans 7 secteurs prin-cipaux d’activité : Industrie, BTP, commerce, distribution, services, artisanat, secteur agricole.

Elles assurent 1/5 du potentiel de la rééducation professionnelle destinée aux travailleurs handi-capés et la totalité du secteur public en la matière.

10 établissements créés pour accueillir au départ les invalides de guerre, se sont ouverts aux muti-lés du travail en 1924, aux assurés sociaux bénéficiaires de l’assurance maladie ou pensionnésd’invalidité à partir de 1961, et à l’ensemble des travailleurs handicapés dés 1962. 90% des sta-giaires sont des assurés sociaux (accidentés du travail, maladies professionnelles).

3. Les autres dispositifs• Les formations au sein du travail protégé

Des expériences innovantes ont été menées dans certaines structures médico-sociales.Exemples : l’action menée par PROMOFAF et par l’ADAPT.

• La FAGERH

Cette Fédération nationale, centrée sur la formation conçue comme outil d’insertion, regroupe 14associations gestionnaires (LADAPT, association "Vivre",…) et la plupart des CRP, des centres depré-orientation, une partie des UEROS, des centres qui associent à la fois la rééducation fonc-tionnelle et la formation professionnelle.

La FAGERH représente le secteur spécialisé de formation professionnelle des personnes handi-capées auprès des pouvoirs publics. Elle siège dans des instances consultatives officielles (conseilsupérieur pour le reclassement social et professionnel des personnes handicapées, CEEH,CNCPH,..) et contribue ainsi à la réflexion sur la formation et l’insertion professionnelle des per-sonnes handicapées.

Elle offre plus de 10 000 places dans 80 établissements de rééducation professionnelle pour 200formations qualifiantes dans 24 secteurs d’activités55. Elle accueille près de 3 000 personnes dansdes centres de pré-orientation et comporte 22 UEROS.

B. Les mesures spécifiques – Travailleurs Handicapés -

1. Les adaptations de la formation en alternance• Le contrat d’apprentissage et les contrats en alternance sont des mesures de droit commun.

Ils peuvent faire l’objet d’aménagements spécifiques pour les personnes reconnues travailleurshandicapés et orientées vers ce dispositif par la COTOREP (voir Tableau 42 : le dispositif dedroit commun en formation page 95).

Ainsi, L’AGEFIPH dans son programme d’intervention a inclus des mesures "aides à l’appren-tissage" et "aides à la formation en alternance". Ces mesures ont pour objectifs d’inciter lesentreprises à conclure des contrats en alternance avec des jeunes handicapés, de les soutenir danscette démarche et de permettre aux centres de formations et CFA de leur offrir un plus large éven-tail de formation :

- les avantages spécifiques s’adressent à l’employeur, à la personne handicapée et au centre deformation : prise en charge des frais liés à la compensation du handicap selon les modalités desmesures "soutien et suivi de l’insertion" et "aides techniques et humaines", le versement de sub-ventions forfaitaires et de la prime à l’insertion, prise en charge de la formation des tuteurs entre-prise à l’accueil et à l’accompagnement des jeunes handicapés…

• Le dispositif en Rhône-Alpes : Cf. page 100.

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2. Le contrat de rééducation professionnelle- Cette mesure est gérée par le Service Social de la CRAM.

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Objectifs Permettre la remise au travail de personnes qui, du fait d’un handicap, ont perdu lapossibilité d’exercer leur emploi par : • une ré-accoutumance à l’exercice de l’ancien métier,• un maintien dans l’emploi à un autre poste dans la même entreprise,• l’enseignement d’un nouveau métier,• une nouvelle embauche

Bénéficiaires • être assuré social, • être reconnu travailleur handicapé et orienté par la COTOREP, • avec l’accord de leur organisme de Sécurité Sociale et de l’employeur

Nature ducontrat

• CDD de 3 à 24 mois signé par l’employeur, la DDTEFP, la CPAM, l’assuré

Rémunération Au moins égale au salaire minimum de la profession pour laquelle il est formé ou SMIC,versée :• une part par l’employeur sous forme de salaire (soumise à cotisation)• une part par l’Assurance Maladie sous forme de prestations (non soumise à cotisation).

Caractéristiques de la population

Évolution professionnelleA l’issue de la formation

6 mois après la sortie12 mois18 mois24 mois

77% d’hommes âgés de 19 à 52 ans (age moyen 35,5 ans), 90%ont une expérience professionnelle (ouvriers dans 58,6%) ; 36% dela population dont l’origine du handicap est professionnelle (24,7 %accident de travail)

Handicap 43% déficience motrice osteoarticulaire.

Formation suivie en CRP 53% tertiaire, 42% industrie

80% ont eu l’occasion de travailler au bout de 2 ans.44% en emploi51% en emploi61% en emploi62% en emploi58% en emploi• 70% des personnes sont embauchées dans des entreprises de

moins de 50 salariés : 52 % sont dans des entreprises de moins de20 salariés et 37 % dans des entreprises de moins de 10 salariés

• Les personnes âgées de moins de 26 ans et de plus de 40 ans ontle plus de difficulté à trouver un emploi dès la sortie de la formation

3. La prime de reclassementElle est destinée au travailleur handicapé qui a suivi un stage de rééducation ou de formation pro-fessionnelle.

C’est une aide matérielle à la reprise d’une activité ( à demander à la COTOREP). Montant : de 77à 154 € fixé en fonction des ressources.

C. BilanIl existe 89 CRP dont 9 de statut public (ONAC) et 13 centres de pré-orientation. En 1999, 14 000personnes handicapées ont bénéficié d’une formation en CRP.

En Rhône-alpes, il existe 12 CRP, 2 centres de pré-orientation et 3 UEROS.

Enquête de la FAGERH en collaboration avec le Centre d’Etudes de l’Emploi sur un échantillon de 317 stagiairessortis de 33 CRP entre mai et juillet 1996 (formation de niveau V).

LE CONTRAT DE REEDUCATION PROFESSIONNELLE CHEZ L’EMPLOYEUR

PROFIL ET DEVENIR DES STAGIAIRES SORTIS DE CRP EN 1996/1998

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L’offre de formation qui émane des centres spécialisés ne peut répondre à tous les besoins despersonnes handicapées. Aussi, faut-il favoriser l’accueil des personnes handicapées dans lescentres ordinaires de formation, Objectif du Schéma Régional de la Formation Professionnelle pourles Personnes Handicapées.

A. Les établissements Les personnes handicapées peuvent prétendre, comme tout un chacun, à l’accès aux formationsproposées par l’ensemble des établissements d’enseignement initial ou continu. Afin de faciliterl’accueil et l’apprentissage des personnes handicapées, des services spécifiques ont été mis enplace. Certains l’ont été suite à la signature de conventions avec l’AGEFIPH, c’est le cas notam-ment pour l’AFPA.

1. L’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA)L’ensemble des prestations AFPA s’adresse aux bénéficiaires et clients aussi bien du secteur publicque privé.

Les actions réalisées par l’AFPA

• Accueil de travailleurs handicapés dans les centres de formation AFPA : formation, validation,évaluation des compétences, accompagnement vers l’emploi, suivi psycho-pédagogique.

• Appui technique et pédagogique aux CRP

• Prestations d’orientation :

- Elaboration de projets de formation (S2) en partenariat avec des prescripteurs (ANPE, CapEmploi, ML-PAIO, OPCA)

- Bilans de compétences

- Participation des psychologues - AFPA aux équipes techniques COTOREP

• Réalisation locale de formations adaptées au bénéfice du secteur protégé

• Réalisation d’interventions d’études, de conseil-ingénierie dans le champ de la formation, del’orientation et de la validation.

• Convention Régionale avec l’AGEFIPH (Accord - Cadre National entre l’AFPA et l’AGEFIPH signéele 8 JUIN 2000)

- Réalisation de parcours individualisés d’orientation-formation-validation au profit de person-ne handicapée,

- Développement quantitatif et qualitatif des prestations - AFPA en direction des personnes han-dicapées.

• Création en 1996 du Centre National de Ressources et de Recherches sur la Formation desHandicapés de Roiffé : il vise à rapprocher l’ensemble des acteurs oeuvrant en faveur de l’in-sertion des personnes handicapées, pour favoriser la mise en synergie de leurs actions et lesaider à innover et à trouver les meilleures solutions pour l’orientation, la formation, l’emploi etl’insertion.

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II / L’accès au droit commun

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- LE SAUH : Service d’Accueil Universitaire pour Etudiants Handicapés.

Créé en 1990, implanté depuis 1993 sur le campus Universitaire de St Martin d’Hères, le SAUHa pour vocation d’offrir une prise en charge globale et individualisée de l’étudiant en s’appuyantsur les relais et compétences locales (CROUS, Services sociaux, centres de santé…)

Ce service s’adresse à tous les étudiants handicapés fréquentant l’Université de Grenoble56

- L’AFIJ : ( Association pour Faciliter l’Insertion des Jeunes diplômés) a signé une convention avecl’Agefiph qui prévoit un accompagnement individuel vers l’emploi des jeunes diplômés ou étu-diants, dès la deuxième année d’études (objectif : suivi de 200 personnes sur deux ans).

B. Les modalités d’accès à la formationSelon le statut ou les caractéristiques du candidat (salarié, jeune, personne en difficulté d’inser-tion professionnelle ), il existe plusieurs voies d’accès à la formation professionnelle. Les travailleurshandicapés bénéficient d’aménagements spécifiques.

1. Les contrats et les statuts• Les jeunes demandeurs d’emploi de 16 à 25 ans (et jusqu’à 30 ans pour les travailleurs handi-

capés ) peuvent accéder à un ensemble de dispositifs leur permettant de se former en alter-nance : contrat d’apprentissage, contrat d’orientation, contrat de qualification, contrat d’adap-tation (voir Tableau 42 : Le dispositif de droit commun en formation ci-contre).

Par ailleurs, les jeunes peuvent également faire valoir leurs droits à une formation dans le cadred’un "emploi-jeune" ; dans ce cas le volet formation est facultatif.

• Les bénéficiaires des mesures pour l’emploi mises en place pour inciter l’embauche des publicsprioritaires rencontrant des difficultés d’insertion professionnelle peuvent accéder à une for-mation.

Ces mesures peuvent prendre la forme de contrats de travail aidés : Contrat Initiative Emploi,Contrat Emploi Solidarité, Contrat Emploi Consolidé (voir Tableau 51 : Les contrats "aidés" page118 ou de Stages (SAE, SIFE). En 2000, 20 890 stages de formation pour les TH (SAE, SIFE indi-viduels et collectifs, et stages cadres du FNE) ont été dispensés au niveau national.

Il existe aussi un Programme Régional de Formation du Conseil Régional qui a pour objet defavoriser l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi, jeunes ou adultes, par l’acquisitiond’une qualification au terme d’un parcours de formation.

• Les salariés travailleurs handicapés, au même titre que les autres salariés, peuvent bénéficierdu plan de formation de l’entreprise, ou du congé individuel de formation (CIF). Pour les per-sonnes menacées de licenciement pour inaptitude, l’Agefiph et le Fongecif ont signé une conven-tion pour favoriser l’accès à la formation.

• Dans le cadre des Accords d’entreprise, l’employeur peut prévoir un certain nombre de modali-tés par la mise en place d’un plan d’insertion et de formation en proposant des stages pour les sala-riés handicapés de son entreprise ou en mettant ses services de formation à la disposition de toututilisateur potentiel désirant dispenser une formation pour des travailleurs handicapés, et en contri-buant au financement de la formation des demandeurs d’emploi : ex : Accords CAP GEMINI…

56 SAUH Résidence des Taillées. DomaineUniversitaire 271 rue de la Mouille Blanche

38406 St Martin d’Hères

Tél. : 04.76.59.55.76

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Tableau 41 : Nombre d'étudiants handicapés en universités françaises par type de handicap en 2000

Année2000

Déficiencesvisuelles

Déficiencesauditives

Handicapmoteur

Autreshandicaps

Total

Nombre 975 561 1325 2001 4862

Part (%) 20,05 % 11,54 % 27,25 % 41,16 % 100 %

Sources : Recensement des étudiants en situation de handicap. Année universitaire 1999/2000. Ministère del'Education Nationale, Direction Générale de l'Enseignement Supérieur DGES 12, Bureau de la vie étudiante. 2000

2. Les universitésLes handicapés ont accès aux formations universitaires. Dans les Universités il existe un serviced’accueil prenant en charge les étudiants handicapés physiques ou sensoriels.

Les établissements de la Fondation Santé des Étudiants de France sont destinés aux étudiantsatteints de maladies ou de déficiences diverses. (en Rhône-Alpes, le CMUDD dans l’Isère)

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Bénéficiaires jeunes de 16 à moins de 26 ansmoins de 27 ans pour apprentihandicapé

jeunes de 16 à moins de 26 ans sansqualification ou avec une qualificationne leur ayant pas permis de trouver unemploi

Demandeur d’emploi de plus de 26 ansrencontrant des difficultés sociales etprofessionnelles dont les bénéficiairesTH

Objectifs acquérir une qualificationprofessionnelle sanctionnée par undiplôme et une expérienceprofessionnelle en entreprise

obtenir une qualification professionnellesanctionnée par un diplôme tout entravaillant

acquérir une qualification profession-nelle sanctionnée par un diplôme, untitre homologué ou une conventioncollective

Nature etdurée ducontrat

- contrat de travail de 1 à 3 ans- Formation dans un CFA de 400H

minimum/an- en alternance avec le travail en

entreprise- durée de travail limité à 7H / jour- un maître d’apprentissage encadre la

formation pratique en entreprise

- contrat de travail de 6 mois à 2 ans- formation dispensée par un organisme

de formation pendant le temps detravail

- la formation représente au minimum25% de la durée totale du contrat detravail

- appui d’un tuteur

- CDD de 6 à 24 mois ou CDI avec"période de qualification compriseentre 6 et 24 mois"

- la formation représente au minimum25% de la durée totale du contrat detravail

- appui d’un tuteur

Statut etavantagespour le bénéfi-ciaire

Aides del’Agefiph

- l’apprenti est un salarié- Rémunération entre 25 et 78% duSMIC selon l’age et l’année du cycled’apprentissage

- Subvention forfaitaire de 1525 €- Prise en charge des frais liés à la

compensation du handicap

- le jeune est salarié- rémunération par l’entreprise de 30 à

75% du SMIC ou du minimumconventionnel selon âge et anciennetédu contrat

- Subvention forfaitaire de 1525 € si lecontrat a une durée d’au moins 12mois

- prime à l’insertion de 800 € à lasignature d’un CDD ou CDI d’aumoins 12 mois si n’a pas été éligible àla subvention forfaitaire

- Prise en charge des frais liés à lacompensation du handicap

- salarié- Rémunération au minimum égale au

SMIC ou au minimum conventionnel

- Subvention forfaitaire de 1525 € si lecontrat a une durée d’au moins 12mois

- prime à l’insertion de 800 € à lasignature d’un CDD ou CDI d’aumoins 12 mois si n’a pas été éligible àla subvention forfaitaire

- Prise en charge des frais liés à lacompensation du handicap

L’employeur :Aidesà l’embauche

Aides del’Agefiph

- exonération charges sociales- Aide forfaitaire de l’Etat à l’embauche

de 914,69 €- à la formation : 1 524,49 € ou

1 829,39 € /an selon âge- Aide à l’embauche d’un TH : prime

supplémentaire de l’Etat égale à 520fois le SMIC horaire,

- Aide forfaitaire de 7,62 €/heure (ou1524,39 € au max) si la formation aune durée annuelle > à 600H

- Subvention forfaitaire de 1525 € parannée d’apprentissage

- Prime à l’insertion de 1600 € pour laconclusion d’un CDI ou CDD d’aumoins 12 mois

- Prise en charge de la formation destuteurs en entreprise

- exonération des cotisationspatronales

- prise en charge des frais de formationpar un OPCA

- Subvention forfaitaire de 1525 € parpériode de 6 mois

- Prime à l’insertion de 1600 € pour laconclusion d’un CDI ou CDD d’aumoins 12 mois

- Prise en charge de la formation destuteurs en entreprise

- allégements des charges sociales liésà l’ARTT

- Aide à l’embauche versée par l’Etat de1525 € pour les 6 premiers moisauxquels s’ajoutent 120 € par moissupplémentaire

- aide de 9,15 € / h de formation parOPCA

- Subvention forfaitaire de 3049 € parpériode de 6 mois

- Prise en charge de la formation destuteurs en entreprise

LE CONTRAT

D’APPRENTISSAGE

LE CONTRAT DE QUALIFICATION

JEUNES

LE CONTRAT DE QUALIFICATION

ADULTES

Tableau 42 : Le dispositif de droit commun en formation57

57 Les aménagements spécifiques pour lesapprentis handicapés sont en italique dansle tableau

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Bénéficiaires Demandeurs d’emploi de 16 à moinsde 26 ans

jeunes de 16 à moins de 25 ansrencontrant des difficultés pourtrouver un emploi ou pour choisir uneorientation professionnelle

DE inscrits à l’ANPE susceptibles depouvoir répondre aux offres d’emploinon satisfaites après avoir reçu uncomplément de formation

Objectifs s’adapter à un poste de travail ou à untype d’emploi par l’accès à desformations complémentaires pourfavoriser l’insertion professionnelle

insertion dans la vie active en favorisantl’orientation professionnelle par unepremière expérience en entreprise.Elaboration d’un projet professionnel aucontact des réalités de l’entreprise

apporter aux demandeurs d’emploi lescompétences professionnelles luipermettant d’accéder à une offred’emploi déposée à l’ANPE.

Nature etdurée ducontrat

- CDD de 6 à 12 mois ou CDI avec unepériode d’adaptation comprise entre 6et 12 mois

- formation de 200 heures minimum

- jeunes de 16 à moins de 22 ans sansdiplôme : CDD de 9 mois maximum

- bacheliers de moins de 25 ans maissans diplôme professionnel, ayantabandonné leur étude avant d’obtenirun diplôme Bac+2 : CDD de 6 moismaximum

- Actions d’orientation (remise àniveau, découverte des métiers, bilande compétence…) représentant auminimum : 25% du contrat pour lesmoins de 22 ans et 20% de la duréede contrat pour les moins de 25 ans

- adaptation au poste de travailproposé dans l’entreprise

- stage de 40 à 500 h (d’une duréemoyenne de 300h). Pour les DELD,durée maximum de 750 h

- L’employeur s’engage à embaucher lestagiaire à l’issue de la formation

Statut etavantagespour le bénéfi-ciaire

Aides del’Agefiph

- salarié- Rémunération au minimum égale au

SMIC ou à 80% du minimumconventionnel

- suivi par un tuteur- Subvention forfaitaire de 1525 € si le

contrat a atteint 12 mois- prime à l’insertion de 800 € à la

signature d’un CDD ou CDI d’aumoins 12 mois si n’a pas été éligible àla subvention forfaitaire

- Prise en charge des frais liés à lacompensation du handicap

- salarié- Rémunération entre 30%et 65% du

SMIC selon l’âge - suivi par un tuteur

- Subvention forfaitaire de 1525 € pourun contrat d’au moins 3 mois

- prime à l’insertion de 800 € à lasignature d’un CDD ou CDI d’aumoins 12 mois si n’a pas été éligible àla subvention forfaitaire

- Prise en charge des frais liés à lacompensation du handicap

- Stagiaire de la formation profession-nelle

- Rémunération par l’Etat ou AREF

L’employeur :Aidesà l’embauche

Aides del’Agefiph

- prise en charge des heures deformation par un OPCA à hauteurde 7,62 € / h

- Subvention forfaitaire de 1525 €- Prime à l’insertion de 1600 € pour la

conclusion d’un CDI ou CDD d’aumoins 12 mois

- Prise en charge de la formation destuteurs en entreprise

- exonération à 100% des cotisationspatronales au titre des assurancessociales, des accidents du travail etdes allocations familiales,

- prise en charge des heures de forma-tion par un OPCA à hauteur de 7,62 € /h + une partie des frais liés au tutorat.

- Subvention forfaitaire de 1525 € pourun contrat d’au moins 3 mois

- Prime à l’insertion de 1600 € pour laconclusion d’un CDI ou CDD d’aumoins 12 mois

- Prise en charge de la formation destuteurs

Prise en charge totale ou partielle desfrais de formation par l’Etat. Pour lessalariés, aide forfaitaire de 4,27 € parheure de formation destinée à alléger lecoût de la rémunération maintenue parl’employeur.Pour les demandeurs d’emploi :rémunération versée par l’Etat oul’Assédic.

LE CONTRAT

D’ADAPTATION

LE CONTRAT

D’ORIENTATION

STAGE D’ACCÈS À L’ENTREPRISE

SAE

Tableau 42 (suite) : Le dispositif de droit commun en formation

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Bénéficiaires - SIFE collectif : deman-deurs d’emploi de plus de26 ans dont les TH

- SIFE individuel : toutdemandeur d’emploiayant déjà une expérienceprofessionnelle rencon-trant des difficultésd’accès à l’emploi.

Tout salarié qui fait lademande à titre individuel

Demandeurs d’emploiindemnisés au titre de l’ARE

favoriser la réinsertion pro-fessionnelle des demandeursd’emploi connaissant desdifficultés d’accès à l’emploi,par une prise en compte indi-vidualisée de leurs besoinsde formation avec l’emploipour objectif

permettre à tout travailleur aucours de sa vie profession-nelle de suivre à son initiativeet à titre individuel, desactions de formation

rassembler les actions deformation décidées parl’employeur en fonction desobjectifs poursuivis enentreprise.

Grâce à la formation,la personne acquiert lescompétencesprofessionnelles nécessairespour accéder à une offred’emploi disponible dansl’entreprise.

- formation personnaliséesous forme de modulesarticulés selon les besoinsde la personne et se dérou-lant, autant que possible,pour partie en entreprise

- durée de 40 à 1200 heuresmaximum.

- ANPE gère les stagesindividuels

- DDTEFP gère les stagescollectifs

- formations proposées parles responsables dupersonnel,

- les demandes individuellesintégrées au plan deformation,

- les bilans de compétencesà l’initiative de l’employeur,

- le capital temps deformation.

- L’employeur conclue uneconvention avec l’Assedic.Qui précise les objectifs dela formation, son contenu,sa durée, ses modalités definancement ainsi que l’em-bauche qui en découle (CDIou un CDD d’au moins sixmois.).

- stagiaire de la formationprofessionnelle, rémunéré àce titre ou AFR.

- la personne reste salariéemais son contrat de travailest suspendu

- droit à la rémunérationacquis lorsque OPACIF adonné son accord

la personne reste salariée(salaire inchangé) et contratde travail identique. A l’issue de la formation, lesalarié réintègre son emploiou peut se voir proposer unemploi correspondant à sanouvelle qualification

L’Etat intervient dans le cadredu fonds national à l’emploi(FNE) et prend en charge lesfrais de formation ainsi queles dépenses afférentes à larémunération et à la protec-tion sociale des stagiaires. Selon les départements, desconventions DDTEFP-Agefiph fixent le taux definancement de l’Agefiph surles coûts pédagogiques desSIFE . (ce taux peut atteindre100% des CoûtsPédagogiques de laFormation)

- frais financé par OPACIF ouFONGECIF

- l’AGEFIPH peut participeraux coûts pédagogiquespour les salariés handicapés

- Une convention a été signéeentre le Fongecif Rhône-Alpes et l’Agefiph pourfavoriser le maintien dansl’emploi de 60 salariés paran permettant un accès auCIF comme projet dereclassement professionnel.

financée par le budget deformation de l’entreprise

l’AGEFIPH peut être sollicitéeen cofinancement

Aide destinée à couvrir lesfrais :- de formation (750h max) sur

la base de 7,62 € /h et dansla limite de 1524,49 €,

- de transport- d’hébergement

Objectifs

Nature etdurée ducontrat

Statut etavantagespour le bénéfi-ciaire

L’employeur :Aidesà l’embauche

Aides del’Agefiph

SIFE : STAGE D’INSERTION

FORMATION EMPLOI

CIF : LE CONGÉ INDIVIDUEL DE

FORMATION

LE PLAN DE FORMATION

DE L’ENTREPRISE

AFPE : ACTION DE FORMATION

PRÉALABLE À L’EMBAUCHE

Tableau 42 (suite) : Le dispositif de droit commun en formation

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2. La rémunération des stagiairesLes demandeurs d’emploi en formation professionnelle ont le statut de stagiaire de la formationprofessionnelle et peuvent être rémunérés par l’Assedic ou par l’Etat. Si le stagiaire effectue saformation à l’AFPA, il peut choisir soit le régime public de rémunération ou l’Allocation d’aide auretour à l’emploi formation.

La rémunération est imposable. Le salaire du stagiaire est cumulable avec la rente versée par laSécurité Sociale, et, dans la limite d’un plafond, avec la pension d’invalidité, l’AAH, l’allocation com-pensatrice.

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Allocationde Retour àl’EmploiFormation(AREF)

Conditions :demandeur d’emploi bénéficiaire de l’ARE qui participe à une action de formationprescrite par l’ANPE dans le cadre d’un PAP.Montant :Montant de l’allocation de chômage due à la veille de l’entrée en formation. - Minimum : 17,11 € / jour au 1/01/2002 pour les personnes qui ont exercé une activitéà temps partiel ; 23,88 € / jour pour les personnes qui ont travaillé à temps complet.L’aide à la formation :Prise en charge des frais de formation, des frais de dossier et d’inscription, des fraisde transports et d’hébergement qui restent éventuellement à la charge des stagiaires :- Frais pris en charge dans les actions de formation homologuées- Frais pris en charge dans les actions de formation par concours financier- Frais pris en charge dans les actions de formation préalables à l’embauche (AFPE)

Etat ou Région Conditions :Demandeur d’emploi non bénéficiaire de l’AREF qui participe à une action de forma-tion agréée au titre de la rémunération des stagiaires par l’Etat ou le Conseil Régional.Montants :Handicapé privé d’emploi :- ayant exercé une activité pendant 6 mois au cours d’une période de 12 mois ou

moins de 12 mois au cours d’une période de 24 mois : 100% du salaire antérieur(plancher 644,17 € - plafond 1 932,52 €)

- Ne remplissant pas ses conditions d’activités ou jeune à la recherche d’un 1er emploi :579,76 €

RÉGIME UNEDIC (ASSEDIC)

RÉGIME PUBLIC

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C. Bilan Depuis de nombreuses années l’AFPA investit pour développer l’intégration de PersonnesHandicapées en formation dans ses établissements. Une convention a été signée avec l’Agefiphqui prévoit notamment une aide financière spécifique pour tout stagiaire handicapé accueilli audelà du volume prévu dans la commande publique.

Bilan 2001

• Stagiaires entrés en 2001/relevant de la convention AFPA/Agefiph

- 1946 stagiaires , dont 56 en Rhône-Alpes. (soit 10 426 Heures Stagiaires) dont

48% Formation Professionnelle 934 stagiaires dont 29 en Rhône-Alpes33% Préqualification 608 stagiaires dont 25 en Rhône-Alpes33% Préinsertion 32 stagiaires 19% EAD 372 stagiaires dont 2 en Rhône-Alpes

• En 2001 l’AFPA a accueilli 8 194 stagiaires handicapés contre 6 212 en 2000, soit une augmentationde plus de 30%.

- 5 404 au titre de la commande publique, dont 2 448 en Formation Qualifiante

- 1 946 entrées en Formation et 530 100 Heures travaillées stagiaires (HTS) ont été réalisées au31/12/01 au titre de la commande Agefiph.

- 844 hors commande publique.

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A - Les objectifs générauxLe conseil Régional Rhône – Alpes, l’Etat, l’ANPE, et l’AGEFIPH ont décidé de conjuguer leurs com-pétences pour donner un nouvel essor au Schéma Régional de la Formation Professionnelle desPersonnes Handicapées mis en place depuis 1993.

Le principe du Schéma Régional, dont la Convention Etat – AGEFIPH signée le 9 décembre 1998prévoit la généralisation, est inscrit au Contrat de Plan Etat - Région 2000/2006. Son animation aété confiée au CRDI Rhône-Alpes.

Son objectif consiste à développer l’accueil, dans de bonnes conditions, des personnes handi-capées dans les organismes de formation de la Région.

L’actualisation ou l’acquisition de compétences professionnelles doit permettre à la personne han-dicapée de bénéficier au mieux des opportunités d’emploi qu’offre le contexte économique.

Afin d’atteindre ces objectifs, et de répondre au mieux aux spécificités des publics, deux axes ontété développés, l’un concerne la Formation Professionnelle, l’autre l’Apprentissage.

L’offre de formation des organismes sensibilisés à l’accueil des personnes handicapées sera pré-sentée sur une base de données spécifique permettant ainsi de repérer aisément les différentesstructures.

B - Les deux pôles du schéma régional de la Formation Professionnelledes Personnes Handicapées

1. Le pôle formation professionnelle (mis en place fin 1999)Le Schéma Régional de la Formation Professionnelle Rhône – Alpes , par l’intermédiaire de :

- 180 organismes du milieu ordinaire de formation (mai 2002)

- 7 organismes du milieu spécialisé de formation,

- 8 organismes d’orientation,

propose une palette de formations qui tient compte des différents statuts (demandeurs d’emploi,salariés, jeunes et adultes…) et des contraintes géographiques.

Il s’appuie sur :

- la compétence de plus de 260 référents formés spécifiquement à la prise en compte du handi-cap en formation,

- l’implication des correspondants des organismes prescripteurs,

- l’attention particulière portée par les organismes financeurs de la formation.

- la mission spécifique des Conseillers Techniques des Parcours de Formation.

2. Le pôle apprentissage (mis en place fin 2001)Le pôle apprentissage a pour mission de favoriser le montage d’actions préparatoire à l’appren-tissage et de soutenir les initiatives communes entre les organismes chargés du suivi des jeuneshandicapés et les Centres de Formation d’Apprentis.

Pour cela, le pôle apprentissage entend :

- Proposer des formations de formateurs et de référents (compréhension du dispositif, connais-sance des handicaps, réflexions pédagogiques, ingénierie de formations adaptées…)

- Assurer le transfert des adaptations pédagogiques ou techniques

- Faciliter les montages financiers en relation avec l’Agefiph et les CTPF

- Animer et coordonner les relations inter partenariales

- Aider à l’émergence de nouveaux partenariats locaux.

A ce jour 36 CFA ont adhéré à la démarche et 24 disposent déjà d’un référent formé.

Les prochaines sessions de formation auront lieu en octobre 2002.

III / Le schéma régional de formation en Rhône-Alpes

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2,6% ............................................Création d'entreprise23,8% ..........................................Remobilisation, Redynamisation23,4% ..........................................Remise à niveau9,3% ............................................Préqualification26% .............................................Qualification10,8% ..........................................Formations diplômantes4,1% ............................................non renseigné

1944 entrées enformation dont

Par statut à l’entrée

Par tranches d’âge

Par sexe

Par niveau deformation initiale

25,4% .......................................... infra V48,6% .......................................... niveau V15,5% .......................................... niveau IV6,9% ............................................ niveau III, II et I3,6% ............................................ non renseigné

52% ............................................. d'hommes48% ............................................. de femmes

15,5% .......................................... moins de 26 ans40,6% .......................................... de 26 à 39 ans24,5% .......................................... de 40 à 49 ans8,1% ............................................ plus de 50 ans11,3% .......................................... non renseigné

17,9% .......................................... salariés67,8% .......................................... demandeurs d'emploi inscrits à l'ANPE10,1% .......................................... autres situations4,2% ............................................ non renseigné

RÉPARTITION DES STAGIAIRES

TYPE DE FORMATION

Les premiers résultats

• Résultats quantitatifs (sur 18 mois de fonctionnement, soit 6 extractions sur la base de données)

• Résultats qualitatifs :

Les personnes handicapées accèdent à la formation professionnelle en plus grand nombre et lesdifficultés liées au handicap font l'objet d'une prise en compte spécifique qui s'illustre dans lenombre croissant de demandes d'aménagement.

En effet, 36,4% des dossiers font l’objet d'aménagements, répartis de la façon suivante:

- 40,4% aménagements pédagogiques,

- 29,7% aménagements matériels,

- 13,5% aides techniques

- 16,4% aides humaines

La participation importante aux journées thématiques sur l'approche de la maladie mentale reflè-te également la préoccupation des référents de se doter de compétences adaptées à ce publicparticulier. 15 journées ont permis à 300 personnes de se retrouver autour de ce thème.

Une étude qualitative sur les situations à l'issue des formations est prévue, elle permettra de mesu-rer l'impact du Schéma Régional sur les parcours d'insertion.

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D. Les conseillers techniques des parcours de formationA titre expérimental, des Conseillers Techniques des Parcours de Formation sont mis en place enRhône-Alpes. Leur mission consiste à rechercher des solutions optimales afin de mettre en œuvrele projet de formation préalablement validé par un organisme compétent. Ils assistent notammentle candidat afin de :

L’intervention du Conseiller Technique peut-être sollicitée par tout partenaire de l’orientation quile souhaite, elle n’est en aucun cas obligatoire. Le Conseiller Technique a une bonne connaissancedes dispositifs de formation (formation professionnelle, alternance, apprentissage, formation conti-nue). Il peut intervenir aussi bien pour des demandeurs d’emploi que pour des salariés d’entre-prise. Il se tient à la disposition du prescripteur, du référent de l’organisme (pour les organismeslabellisés) et du stagiaire pour toute difficulté relevant de sa compétence.

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C. Le rôle des référentsPour garantir une prise en charge efficace de la personne handicapée, chaque organisme de for-mation doit confier à un de ses membres la mission de référent et lui accorder les moyens qui luiseront nécessaires. A cet effet, le référent bénéficie notamment de 4 journées de formation.

Le référent est une personne ressource, un médiateur, garant de la qualité de la formation et del’accompagnement des personnes handicapées.

Le rôle des référents

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• Accueillir et accompagner les personnes handicapées pendant leur formation• Entretenir régulièrement des relations avec les formateurs et les enseignants pour faciliter l’intégration

des personnes handicapées dans le centre de formation• Etre particulièrement vigilant quant aux difficultés liées au handicap et mettre en place toutes les

mesures adéquates : maintien d’un partenariat étroit avec les opérateurs spécialisés selon la nature duhandicap

• Préparer, en lien avec les organismes chargés du placement des personnes handicapées, l’insertion enmilieu ordinaire de travail

• Etre en étroite relation avec le Conseiller Technique des Parcours de Formation (CTPF) pour tout aspectrelevant des aides spécifiques à des personnes handicapées ou de l’accessibilité des locaux quipeuvent être mobilisées par le biais de l’Agefiph.

• sélectionner l’organisme de formation• négocier l’adaptation du parcours• rechercher les conditions de prise en charge financière (statut, coût pédagogique)• valider les conditions d’entrée• établir les liens avec les partenaires prescripteurs

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L’Agefiph intervient au niveau du financement de la formation, des aides techniques et humaines.

Les objectifs

- Permettre aux personnes handicapées d'acquérir les compétences professionnelles requisespour exercer un métier, accéder à un emploi ou se maintenir dans l'emploi.

- Evaluer leurs capacités professionnelles et favoriser l'acquisition de savoir-faire pendant lesstages en entreprise.

- Valider leurs compétences professionnelles.

Les aides

1. Pour les organismes de formation : - Prise en charge du coût pédagogique, en complément de l'aide accordée par l'Etat ou la Région,

pour la mise en place de formations adaptées aux besoins des entreprises.

- Prise en charge de l'adaptation des supports pédagogiques et des contenus de formation enfonction du handicap.

- Prise en charge de la formation des tuteurs à l'accueil et au soutien pédagogique des personneshandicapées.

- Si nécessaire, le centre de formation peut bénéficier de la mesure "accessibilité des lieux de tra-vail" au bénéfice de ses salariés et de ses stagiaires bénéficiaires de la loi du 10 juillet 1987.

2 - Pour les personnes handicapées : - Financement du coût pédagogique, en complément de l'aide accordée par l'Etat, la Région, l'or-

ganisme collecteur du CIF, l’Assedic… pour la réalisation d'une action de formation s'inscrivantdans un parcours d'insertion professionnelle.

- Aide financière pour la poursuite d'études dans le cadre d'un projet professionnel.

3 - Pour les entreprises : - Financement, en complément de la participation de l'entreprise, du coût pédagogique de l'ac-

tion de formation réalisée dans le cadre d’un maintien dans l'emploi.

- Participation au coût d'encadrement, pendant la période d'adaptation, sur une période et unedurée hebdomadaire limitées.

4 - Pour le schéma régional de la formation professionnelle : - Financement d'aides spécifiques favorisant l'accueil et l'intégration des personnes handicapées,

ainsi que la prise en charge de la formation des référents.

Le programme d’intervention de l’Agefiph ne prend pas en charge la rémunération des stagiaires.

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IV/ Les aides de l’AGEFIPH en matière de formation

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Adultes handicapés : formation professionnelle, établissements, Office National d'Information Sur les Enseignementset les Professions, 02/2001. 136 p.

BLANC A. Les accords d’entreprise et l’insertion des personnes handicapées. In: L’insertion professionnelle des per-sonnes handicapées en France. Desclée de Brouwer, 1998, p. 325-348.

Centre INFFO, Mesures pour certains publics, In : Les fiches pratiques de la formation continue. centre INFFO, 1998,p.447-456.

En difficulté d'apprentissage ? M'informer pour m'orienter, Réadaptation, n°482, 07/2001. 56p.

FAGERH, Annuaire de l’orientation et de la formation pour l’insertion des personnes handicapées, 2001.

Formation professionnelle et épanouissement personnel : un double enjeu pour les adultes handicapés, FormationSanté Sociale, PROMOFAF, n°28, 11/1996. 16 p.

Formation des adultes handicapés : les CAT se recentrent sur la personne. In Promofaf Formation Santé Social, n°28,nov.1996, p. 3-11.

FOURNIER J.P. LAURENT M. La réadaptation psycho-sociale : travail, vie sociale, formation professionnelle. In :Revue Pratique de psychologie de la vie sociale et d’hygiène mentale, n°2, 1993, p.22-26.

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L'ADAPT à l'aube de l'an 2000, Réadaptation, Centre National d'Information pour la Réadaptation, n°453, 09/1998. 58 p.

La formation professionnelle des personnes handicapées, Dossier professionnel n° 4, CTNERHI, supplément au Flash-informations n° 19 du 11 mai 1999, 144 p.

La formation, moyen d’accès à l’emploi à travers les CRP. In : Réadaptation, n°426, 1996, p.7-48.

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Bibliographie

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Axe 2L’insertionprofessionnelle

Fin décembre 2000, la population active handicapée est estimée en France à739 000 personnes dont 604 000 occupent un emploi et 135 000 sont deman-deurs d’emploi.

Le droit à l’emploi

L’Etat a mis en place un certain nombre de lois dont la Loi de 1924 concernantles invalides de guerre, la Loi de 1957 concernant les invalides civils, la Loi de1987 avec ses alternatives pour faciliter l’accès à l’emploi.

L’accès à l’emploi est favorisé par les dispositifs en faveur des travailleurs han-dicapés : rôle des institutions de placement, des aides financières...

Le droit à l’intégration professionnelle

Le droit à l’intégration dans la collectivité professionnelle et sociale est l’aspectqualitatif du droit au travail.

L’insertion professionnelle doit commencer à école, en formation professionnelle.L’intégration physique doit trouver des réponses en termes d’accessibilité etd’adaptabilité.

L’insertion professionnelle passe par l’orientation et l’accompagnement dans larecherche d’emploi, le placement et le maintien dans celui-ci.

Pour les personnes ne pouvant accéder au milieu ordinaire de travail, il existeaussi un lieu protégé.

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58 La législation du travail s’appliqueseulement pour l’hygiène, la sécurité et la

médecine du travail.

*Garantie de ressources. (Voir 1. La garantiede ressources page 107)

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A. Les établissements en milieu protégéLes premières expériences d’institutions de travail protégé débutent dans les années 1950. La loide 1957 officialise ces structures. Elles ont une triple vocation. Ce sont :• des unités de production qui participent à la vie économique,• des lieux de formation, de qualification professionnelle et d’insertion vers le milieu ordinaire,• des institutions sociales.

1. Les Ateliers Protégés (AP) et les Centres de Distribution et de Travail à Domicile (CDTD)

I / Le dispositif spécialisé

3. Le lien entre milieu ordinaire et milieu protégéLes structures de travail protégé doivent agir dans une logique d’intégration en milieu ordinaire.

La sous-traitance

Cette modalité (cf. loi de 1987) favorise la mise en place de liens effectifs entre les milieux proté-gés et ordinaires de travail. Ces contrats peuvent parfois déboucher sur l’embauche directe detravailleurs handicapés issus du milieu protégé.

La mise à disposition

L’exercice d’une activité professionnelle à l’extérieur du CAT ou de l’AP, offre une voie de transi-tion entre les milieux protégés et ordinaires de travail avec l’établissement d’un contrat entre l’éta-blissement de travail protégé et l’employeur.

- pour un AP : la mise à disposition d’un salarié doit se faire en vue d’une embauche éventuelleet après signature d’un contrat entre l’AP et le travailleur handicapé.

- pour un CAT : la durée de contrat est plafonnée à un an renouvelable, avec accord de la COTOREP.

Le travail semi-protégé :

Cela consiste en des emplois intermédiaires, ponctuels ou permanents, stables ou transitionnels entrele travail protégé et l’intégration en milieu ordinaire de travail. Les travailleurs handicapés, tout en res-tant rattachés à leur CAT ou AP peuvent passer quelques heures ou jours par semaine en entreprise.

Définition et rôle

• AP = Unités économiques de production tenues d’assurer leur équilibre financier, maisqui peuvent recevoir des subventions de l’Etat..- Permettrent à des travailleurs handicapés d’exercer une activité professionnellesalariée dans des conditions adaptées à leurs possibilités. - Favoriser l’accession à des emplois en milieu ordinaire.

• CDTD = procurent aux travailleurs handicapés des travaux manuels ou intellectuels àeffectuer à leur domicile, assimilés aux AP.

Conditionsd’admission

• Travailleurs handicapés orientés par la COTOREP dont la capacité de travail est aumoins égale au tiers de la capacité normale. Période d’essai de 6 mois.

• Possibilité d’emploi de salariés valides, dans la limite de 20% de l’effectif de production.

Statut etrémunération du travailleurhandicapé

• Statut de salarié et à ce titre les dispositions du Code du Travail lui sont applicables.Les salariés handicapés bénéficient d’une surveillance médicale particulière

• Salaire compris entre 90 et 130% du SMIC dont un minimum de 35% à la charge del’employeur et un complément de rémunération* à la charge de l’Etat pouvantatteindre 55% du SMIC.

Définition et rôle

Etablissements médico-sociaux sous tutelle de la DDASS et financés par l’Aide Sociale,la subvention d’Etat par la DDTEFP pour la GRTH et la production des TH. • Rôle de soutien médico-social et de production (production propre ou de sous-traitance)

Conditionsd’admission

Travailleurs handicapés orientés par la COTOREP dont la capacité de production estinférieure au tiers de la capacité normale de travail qui présentent des difficultésd’adaptation en milieu ordinaire de travail ou en AP requérant des soutiens médico-sociaux ou psychologiques.

Statut etrémunération du travailleurhandicapé

• Les travailleurs handicapés n’ont pas le statut de salarié et n’ont pas de contrat detravail58. Période d’essai de 6 mois renouvelable une fois (non rémunérée).

• Salaire compris entre 55 et 110% du SMIC dont 5% de rémunération directe et uncomplément de rémunération versé par l’Etat plafonné à 50% du SMIC + complémentpar l’AAH.

2. Les Centres d’Aide par le Travail

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107Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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B. Les modalités

1. La garantie de ressources (GRTH)Afin de compenser la baisse de revenu résultant d’une faible productivité du travailleur en raisonde son handicap, la loi du 30 Juin 1975 a institué une garantie de ressources.

La GRTH est fonction du taux d’abattement de salaire fixé par la COTOREP (suite à la demandede l’employeur). L’employeur verse l’intégralité du salaire et perçoit directement le montant de laGRTH.

Depuis le 1er Janvier 1997, le financement de la GRTH travailleurs Handicapés en milieu ordinai-re est assuré par l’Agefiph.

2. Les mesures favorisant la sortie ou l’alternative au milieu protégé • Les services de l’Etat (DDASS, DDTEFP et DRTEFP ) soutiennent des projets et mènent des

actions de sensibilisation, attribuent des subventions et proposent des axes pour favoriser la sor-tie du milieu protégé.

• Les mesures de l’AGEFIPH : 4 mesures ont pour objectif de favoriser les sorties du milieu pro-tégé vers le milieu ordinaire de travail. Elles visent également à favoriser l’alternative au milieu pro-tégé, notamment pour les jeunes issus de l’éducation spécialisée.

Tableau 43 : La GRTH en milieu protégé

AP etCDTD

Mini = 35% SMICSi > 45% du SMIC

55% du SMIC55% du SMIC

NonOui

90% à 100% du SMICmax. 130% du SMIC

Salaire direct Complément Bonification G.R.T.H.

CAT Mini = 5% SMICSi > 20% du SMIC

50% du SMIC50% du SMIC

NonOui

55 à 70 % du SMICmax. 110% du SMIC

MESURE

"Rapprochement dumilieu protégé et dumilieu ordinaire "

OBJECTIF

• Favoriser le passage du milieu protégé vers le milieuordinaire

• Permettre aux salariés handicapés des ateliers protégésd’appréhender les réalités du travail en milieu ordinaire,d’acquérir des savoir-faire et des compétencesprofessionnelles nouvelles

• Permettre aux entreprises d’accueillir despersonnes handicapées et d’apprécier leurs capacitésprofessionnelles

INTERVENTION

• entreprise : prise en charge de la formation du tuteur etde la formation obligatoire des personnes handicapéesaux postes occupés dans l’entreprise, participation àl’acquisition d’équipements

• AP : prise en charge de la formation de travailleurshandicapés leur permettant d’acquérir les compétencesprofessionnelles et les savoir-faire nécessaires

" Détachement enentreprise "

• Permettre aux salariés handicapés des CAT d’appré-hender les réalités du travail en milieu ordinaire,d’acquérir des savoir-faire et des compétencesprofessionnelles nouvelles

• prise en charge de la formation du tuteur en entreprisepour faciliter l’intégration des personnes handicapéesen situation de détachement

• prise en charge de la formation de la personnehandicapée au poste occupé dans l’entreprise

Action préparatoireau placement

• Assurer la préparation à l’emploi des personneshandicapées rencontrant des difficultés particulièresliées à une déficience spécifique ou éloignées de l’em-ploi, en collaboration avec les structures de placement

• Contribuer au développement des capacités desstructures d’insertion par l’économique et des établis-sements spécialisés pour assurer la transition vers lemilieu ordinaire de travail

• Participation au financement d’actions et de prestationsspécifiques d’accompagnement, nécessaires à laréalisation d’un projet professionnel et à la mise enœuvre d’un parcours d’insertion, en appui à desstructures de placement

• Participation au financement d’actions ou de dispositifsvisant la sortie et/ou l’alternative au secteur protégé

Aides aux innova-tions

• Permettre le développement de matériels et detechnologies innovantes, favorisant la formationprofessionnelle et l’emploi des personnes handicapéesen milieu ordinaire de travail

• Favoriser la réalisation d’actions d’insertion exemplaires

• Etude et expérimentation de matériels techniques ou detechnologies facilitant l’insertion des personneshandicapées : participation aux frais de faisabilité et auxcoûts de développement d’un prototype à l’exclusiondes phases de production et de commercialisation,

• Participation aux coûts d’élaboration et de transfertsd’actions innovantes ou exemplaires.

Tableau 44 : Les mesures favorisant la sortie ou l’évitement du milieu protégé

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3. Le dispositif particulierLes services d’accompagnement à la vie sociale (SAVS), grâce à un accompagnement en milieuordinaire, ont pour finalité d’éviter le placement dans des structures plus protégées. Ils ont éga-lement pour mission d’aider à maintenir et à développer cette autonomie dans le travail et le loge-ment.

C. Bilan

Âge Retard mental Déficience principale

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Tableau 46 : Adultes handicapés en établissements de travail protégé au 1er janvier 1996

Moins de 18 3 3 3 5 1 1 1 1718 et 19 25 173 233 51 3 6 4 16 2 1 10 52420 à 24 842 5 097 3 934 1 398 70 190 192 487 78 50 138 12 47625 à 29 1553 7 061 4 582 2 331 78 253 231 748 138 97 203 17 27530 à 34 2 149 7 891 4 779 2 868 78 280 224 950 176 124 238 19 75735 à 39 2 110 6 744 3 866 2 858 74 221 191 907 166 160 177 17 47440 à 44 1 549 4 696 2 585 2 276 34 183 165 662 168 124 154 12 59645 à 49 915 2 595 1 443 1 492 27 131 102 518 123 78 108 7 53250 à 54 263 875 514 600 8 68 60 247 86 29 55 2 80555 à 59 122 453 290 334 5 42 32 150 52 13 24 1 51760 à 64 24 57 26 26 1 3 4 20 5 1 3 17065 et plus 5 6 5 4 2 3 1 26Total 9 560 35 651 22 260 14 243 378 1 378 1 207 4 709 995 678 1 110 92 169

Source : Ministère de l’Emploi et de la Solidarité - SESI

CENTRES D’AIDE PAR LE TRAVAIL ATELIER PROTÉGÉ TOTAL

Année Personnesemployées

Nombre1313

1985 911 58 297 106 5 369 63 666

1996 1 284 83 956 480 14 209 98 165

1998 1 313 88 952 515 16 095 105 047

2000 Nd. Nd. 548 18 264

90% des personnes handicapéesorientées en milieu protégé vont enCAT.

Le milieu protégé représente 80% del’emploi des personnes handicapées.Seulement 2% des travailleurs handi-capés (en AP) et 0,8% (en CAT) sontpassés en milieu ordinaire de travail.

Tableau 45 : L’emploi en milieu protégé

Personnesemployées

Nombre1313

Source : Ministère de l’Emploi et de la Solidarité – DGAS/DGEFP

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Différents dispositifs dans le cadre des politiques de l’emploi s’adressent particulièrement aux tra-vailleurs handicapés.

Le travailleur handicapé en milieu ordinaire est un salarié de droit commun qui à ce titre bénéfi-cie de l’application de l’ensemble des principes et des règles du droit du travail sauf dispositionsparticulières (licenciement).

Le travailleur handicapé bénéficie du principe de discrimination positive (exemple : une person-ne aveugle a une meilleure faculté d’écoute qu’une personne valide donc a un avantage pour cer-tains métiers).

A. Les établissements

1. L’insertion par l’économique"Maillon essentiel de la politique de lutte contre les exclusions, le secteur de l’insertion par l’ac-tivité économique – défini par la loi du 29/07/1998 –doit être mobilisé au profit des personnes sansemploi rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières dans le cadre d’un par-cours vers l’emploi." (art.L.322-4-16, I, du code du travail ).

Une procédure d’agrément préalable des publics par l’ANPE est destinée à orienter vers le sec-teur les personnes qui en ont le plus besoin après un diagnostic individuel. Ces structures leur pro-posent un emploi et un accompagnement adapté. A la fin de l’année 2000, il existe 2 150 struc-tures d’insertion par l’activité économique en France.

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II / L’accès au milieu ordinaire de travail

Tableau 47 /Les entreprises d’insertion (EI), les associations intermédiaires (AI), les entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI)

Définition Un suivi et un accompagnement social et professionnel lié à l’activité économique

Publics Personnes en situation d’insertion,jeunes ou adultes, se trouvant ensituation précaire et n’étant pas enmesure d’être embauchées directementpar une entreprise traditionnelle.

Personnes sans emploi rencontrant des difficultés sociales et professionnellesparticulières : DELD, TH reconnus par la COTOREP, Allocataires RMI, ASS, API,personne relevant de la PJJ, personnes démunies de toutes ressources, enrupture familiale, en état de détresse psychologique…

Objectifs Ces personnes bénéficient, pendantune période limitée, d’une adaptationou d’une réadaptation à l’activitéprofessionnelle dans un milieuproductif, afin d’accéder dans lesmeilleures conditions possibles aumarché de l’emploi

Faciliter leur insertion sociale et profes-sionnelle durable en les mettant à dispo-sition à titre onéreux, dans des conditionsdérogatoires, au droit commun du travailtemporaire (entreprise, associations,particuliers, collectivités locales). Les AI interviennent le plus souvent endébut de parcours d’insertion. La miseen situation de travail permet de mesu-rer les capacités de retour à l’emploides personnes en insertion.

Mise à disposition des salariés, sur unmarché ordinaire et concurrentiel.Les ETTI interviennent le plus souventen fin de parcours d’insertion.

Modalités - postes aidés dans le cadre de CDD de24 mois au maximum

- Contrats d’insertion en alternance

• Taches précises et non durables,chantiers d’insertion

• Durée totale de mise à disposition de 240h maximum sur une période de 12 mois

• Orientations vers des actions de for-mation : SIFE ou contrat d’orientation

• Contrat de mission (max. 24 mois)• Contrat de mise à disposition• Actions de suivi et d’accompagne-

ment : bilan, formation, remise àniveau, redynamisation dans larecherche d’emploi…

Aides • exonération totale des charges patro-nales de sécurité Sociale

• Aide de l’Etat : montant annuel del’aide par poste de travail à tempsplein est de 7 622,45 €

• exonération des cotisationspatronales de sécurité Sociale

• Aide de l’Etat pour les actionsd’accueil, de suivi etd’accompagnement

• exonération totale des chargespatronales de sécurité Sociale

• Aide de l’Etat pour le financement du suivisocial et professionnel : montant annuelfixé à 18 293,88 €maximum par posted’accompagnement pour 12 salariés.

Chiffres 2000 861 EI ont embauché 12 440 personnesdont 66% d’hommes. 37% sont alloca-taires du RMI. 7,1% de TH.

1013 AI ont mis à disposition 181 860personnes dont 59% de femmes. 17%sont allocataires du RMI, 3,4% de TH.

276 ETTI ont mis à disposition 49 300personnes dont 69% hommes. 19%sont allocataires du RMI, 4,1% de TH.

EI AI ETTI

110 EI et 14 ETTI en Rhône-Alpes

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110 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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2. Les autres dispositifs Les Agences d’Intérim

Des stages ou périodes d’intérim permettent d’évaluer les performances des travailleurs handi-capés, de faire évoluer les représentations qu’ont les entreprises des personnes handicapées.

• ADECCO Travail temporaire a créé une "Mission handicap et compétences" qui a étendu à l’en-semble du réseau ADECCO, son action d’information et de sensibilisation auprès des entreprisesafin qu’elles recrutent des travailleurs handicapés intérimaires.

• MANPOWER a organisé le recrutement de travailleurs handicapés pour les entreprises qui peu-vent ainsi satisfaire à l’obligation d’embauche de salariés handicapés. Ses missions se définis-sent par l’étude des postes de travail, l’analyse de l’incompatibilité éventuelle de certains han-dicaps avec certaines tâches, le suivi des intérimaires handicapés,... Ces actions sont réaliséespar toutes les agences du réseau.

• ADIA à travers la nomination d’un responsable national chargé de coordonner les actions, mobi-lisation des Agences afin d’accroître le nombre d’intérimaires délégués dans les entreprises clientes,négociations de convention de partenariat avec les structures CAP Emploi, les organismes de for-mations (dont les CRP) pour accroître les chances d’insertion des Travailleurs Handicapés.

• VEDIOR BIS s’engage, par convention avec l’Agefiph, à mener des actions de sensibilisationauprès de ses entreprises clientes, à mettre en place 100 parcours de formations qualifiantessur 6 régions test , à effectuer des embauches de travailleurs handicapés sur ses sites.

Le travail protégé en milieu ordinaire

Ces emplois sont occupés par des travailleurs handicapés qui, du fait de leur handicap ne peu-vent être employés à un rythme normal où ne peuvent travailler à temps complet.

Ce sont des emplois légers ou à mi-temps permettant à des travailleurs handicapés dont le ren-dement est inférieur à celui d'un travailleur valide de travailler dans une entreprise. Ils ouvrent droità la garantie de ressources (GRTH).

Le salaire minimum est fixé, pour chaque travailleur, par le directeur départemental du travail etde l'emploi, sur avis motivé de la COTOREP.

B. Les modalités

1. Les contrats "aidés" L’Etat a développé des mesures pour l’emploi et encouragé la mise en place des dispositifs des-tinés notamment à des publics prioritaires.

Les contrats aidés s’inscrivent dans la Politique de l’Emploi du gouvernement. Ils permettent delutter contre la sélectivité du marché du travail qui défavorise les demandeurs d’emploi les plusfragiles. Les contrats aidés ne s’adressent pas spécifiquement aux personnes handicapées, cesdernières bénéficient et font bénéficier l’employeur d’avantages liés à leur statut. La présentationqui suit fait état des avantages de droit commun et de ceux spécifiquement destinés aux travailleurshandicapés.

La législation concernant les contrats aidés fluctue beaucoup. Le fait de faire partie des publicsprioritaires n’implique pas systématiquement que les accords administratifs seront donnés : despriorités peuvent être décidées au niveau local (voir DDTEFP et ANPE).

Une expérience en Rhône-Alpes "EPMO59" ( Emploi Protégé en Milieu Ordinaire) permet de ren-forcer les aides apportées à l’entreprise. De part la dégressivité des aides, elle prend en comptel’adaptation progressive du travailleur handicapé.

59 EPMO : action pilotée par ISATIS àVillefontaine

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Bénéficiaires Voir Tableau 42 : Le dispositifde droit commun en formationpage 95

Aide de l’Agefiph

- Jeunes de 18 à 26 ans sans emploi ouen CES ou CEC

- de 26 à 30 ans sans emploi et n’ayantpas droit aux allocations chômage.

- Les travailleurs handicapésreconnus par la COTOREP âgés demoins de 30 ans

- DE inscrits depuis au moins 24 mois- DE de plus de 50 ans depuis au moins

12 mois dans les 18 derniers mois-DE depuis au moins 12 mois dans les18 derniers mois résidant dans leszones urbaines sensibles

- bénéficiaires du RMI, ASS, API- personnes faisant l’objet d’une peine

privative de liberté rencontrant desdifficultés d’accès à l’emploi

- Bénéficiaires de la loi de 1987- à titre exceptionnel, les personnes

qui, du fait de leur age, de leursituation sociale et familiale,rencontrent de graves difficultésd’accès à l’emploi (dans la imite de10% des conventions)

Insertion professionnelle durable desjeunes sur des métiers en développe-ment ou totalement nouveaux, enréponse à des besoins de service(éducation, culture, sport, santé,environnement,..)

Inciter les employeurs à embaucher desdemandeurs d’emploi qui éprouventdes difficultés d’insertion ou deréinsertion sur le marché du travail

Contrat de travail de droit privé àtemps plein de 60 mois ou à duréeindéterminée

- CDI ou CDD de 12 à 24 mois,minimum de 17h30/ hebdomadaire

- Formation facultative entre 200 h et400 h et tutorat si cela est prévu dansla convention employeur /ANPE

Rémunération au moins égale au SMICfixée en fonction de l’emploi proposé,de la qualification et du niveau deresponsabilité confiéeSubvention forfaitaire de 800 €

Bénéficiaire est salarié rémunéré auSMIC minimum

Subvention forfaitaire de 800 €

Aide versée par l’Etat de 15 551,32 € / an

Subvention maximale de 11 434 € surune période de 3 ans.

- allégement des charges sociales liéesà l’ARTT

- Aide forfaitaire de l’Etat de 330 € ou500 € en fonction de la catégorie de lapersonne recrutée,

- aide à la formation sur la basede 7,62 €/h

- aide au tutorat de 535 €Prime à l’insertion de 1600 €

Objectifs

Nature etdurée ducontrat

Statut etavantagespour lebénéficiaire

L’employeur :Aidesà l’embauche

CONTRATS D’APPRENTISSAGE,QUALIFICATION, ORIENTATION, ADAPTATION

EMPLOI JEUNES CONTRAT

INITIATIVE EMPLOI

Tableau 48 : Les différents types de contrats " aidés " de droit commun

Pour une mise à jour des mesures, consultez le site de l’ANPE : www.anpe.fr

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112 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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Bénéficiaires - Jeunes de 18 à 26 ans rencontrant des difficultésparticulières d’insertion

- Demandeurs d’emploi longue durée- Demandeur d’Emploi âgé de 50 ans ou plus- Travailleurs handicapés- Bénéficiaire du RMI, de l’ASS ou de l’API- Sans emploi et confronté à des difficultés particulières

d’accès à l’emploi

- Inscrits comme DE depuis au moins 12 mois dans les 18derniers mois

- Jeunes de 18 à 26 ans rencontrant des difficultésparticulières d’insertion

- DE âgés de 50 ans ou plus- Travailleurs handicapés- Bénéficiaires du RMI, de l’ASS ou de l’API- quand pas d’emploi ou de formation à l’issue d’un CES

ou d’un contrat conclu avec une entreprise d’insertionou une ETTI

Favoriser l’insertion ou la réinsertion des personnes sansemploi, par le développement d’activités répondant à desbesoins collectifs non satisfaits

Favoriser la construction et la concrétisation d’un projetprofessionnel et faciliter l’insertion durable des personnesrencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi

Objectifs

- CDD à mi-temps de 3 à 12 mois à temps partiel. - prolongation possible dans la limite de 24 mois pour

certains publics- Formation possible (action de remobilisation, de

préqualification ou de qualification..)

- CDI ou CDD de 12 mois renouvelable dans la limite de60 mois de 30 h /semaine

- Actions d’orientation professionnelle et de validation desacquis en vue de construire le projet professionnel,formation professionnelle

Bénéficiaire rémunéré sur la base du SMIC - Bénéficiaire rémunéré sur la base du SMICSubvention forfaitaire de 800 € , si non déjà perçue

- de cotisations patronales, - prise en charge par l’État de 65 à 95% du salaire, - aide de la DDTEFP à la formation à hauteur de 3,35 € / h

(coûts pédagogiques) dans la limite de 400h

- financement complémentaire de l’Agefiph sur les coûtspédagogiques

- exonération de certaines cotisations patronales- prise en charge par l’Etat de la partie du salaire brut, sur

la base d’une durée maximale de 30h/semaine et d’unsalaire plafonné à 120% du SMIC. Aide dégressive de60% la 1ère année à 20% la 5ème année. Aide de 80%pendant les 5 ans pour certains publics en très grandedifficulté.

- aide forfaitaire à la formation à hauteur de 3,35 € / hdans la limite de 400h.

- financement complémentaire de l’Agefiph sur les coûtspédagogiques

Prime à l’insertion de 1600 €

Nature etdurée ducontrat

Statut etavantages dubénéficiaire

L’employeur :Aidesà l’embauche

LE CONTRAT EMPLOI SOLIDARITÉ

CESLE CONTRAT EMPLOI CONSOLIDÉ

CEC

Tableau 48 (suite) : Les différents types de contrats " aidés " de droit commun

Pour une mise à jour des mesures, consultez le site de l’ANPE : www.anpe.fr

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2. La création d’activitéLa création d’une entreprise ou le démarrage d’une activité indépendante constitue un moyen des’insérer professionnellement.

Les Chambres de Commerce et les Chambres des Métiers constituent une source d’information.Il existe des aides de droit commun et des aides spécifiques pour les demandeurs d’emploiTravailleurs Handicapés. Il est possible de se former en vue de créer son activité (notamment à lagestion et à la comptabilité).

a) Aides mises en oeuvre par l’Agefiph

L’Agefiph a constitué un réseau d’accompagnement à la création d’activité.

- Cabinets conseil en création d’activité

Tout bénéficiaire de la Loi de 1987 demandeur d’emploi peut solliciter un entretien auprès de cesservices. Les prestations des experts en création d’activité permettent aux entreprises créées parleur intermédiaire, d’avoir un taux de pérennisation supérieur aux autres.

- Mesure "création d’activité" au 01.01.2002

Missions Intervenir et aider le porteur du projet avant et après sa création

Phase 1 :Accueil

Information et méthode : apprécier la faisabilité du projet, méthodologie de créationd’entreprise, information sur les démarches à suivre et les contacts utiles.

Phase 2 : Accompagnement

Condition de réalisation et montage du projet : Conseils dans la collecte d’infor-mations commerciales, économiques et financières ; Aide à l’analyse de la viabilitééconomique du projet ; aide à l’élaboration du dossier de demande de subvention.

Phase 3 : Suivi post-création

Démarrage de l’activité et suivi sur 2 ans : aider le créateur à pérenniser son activitégrâce à un appui technique

Objectifs Favoriser les initiatives des personnes handicapées qui créent leur emploi en accédantà une activité non salariée.

Contenus Dans le cadre d'une création ou d'une reprise d'entreprise, aider une personnehandicapée au démarrage d'une activité indépendante lui permettant de s'assurer unemploi pérenne compatible avec le handicap : - Participation au financement d'organismes spécialisés pour l'accueil,

l'accompagnement du créateur et le suivi de son projet, en complément des aidesapportées par l'Etat,

- Subvention à la création d'activité, d'un montant maximum de 10 675 € encomplément d'un cofinancement minimum de 1 525 €,

- Participation au financement de la formation à la gestion dans la limite de 250 heures.Si nécessaire, le créateur d'activité handicapé peut mobiliser d'autres mesures del'Agefiph, et en particulier "aménagement des situations de travail" et "accessibilitédes lieux de travail".Le créateur d'activité ne peut bénéficier pour lui-même de la prime à l'insertion

Modalités La demande de financement peut être présentée par les organismes d'appui et de conseilet les personnes handicapées bénéficiaires de la loi de 1987, demandeurs d'emploi.Le créateur doit : - Etre dirigeant de la société (gérant, associé de SNC, gérant de société en commandite

simple, de société en participation, de SARL ou EURL, membre du conseild'administration ou du directoire d'une société anonyme),

- Et détenir au moins 50% du capital, seul ou en famille (conjoint, ascendants etdescendants de l'intéressé), avec plus de 30% à titre personnel

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b) Autres aides (cumulables avec celles proposées par l’Agefiph)

L’ACCRE (Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise) Elle confère aux demandeursd’emplois une exonération des charges sociales durant la 1ère année.

L’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Economique) a pour objet de faire reconnaître le droità l’initiative économique à des catégories de population défavorisée (allocataire RMI ou deman-deur d’emploi qui ne peuvent pas avoir accès au crédit bancaire), propose des crédits de solida-rité ( de 500 à 5 000 € remboursables sur 24 mois), donne des conseils et une formation pratiqueet adaptée au type d’activité.

La subvention d'installation (COTOREP) destinée à favoriser l’installation dans une profession indé-pendante ou libérale. Elle doit être obligatoirement affectée à l'achat ou à l'installation d'équipementnécessaire à l'exercice de la profession. Le montant de la subvention est de 2 290 € maximum.

3. L’accès à la fonction publiqueL’ensemble des trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière) est soumis à l’obliga-tion d’emploi de travailleurs handicapés établie par la loi de 1987.

Le candidat reconnu travailleur handicapé par la COTOREP (composition spécifique "secteurpublic") doit satisfaire aux conditions générales d’accès à la fonction publique et le handicap doitêtre reconnu compatible avec l’emploi postulé.

• Deux voies possibles d’accès à la fonction publique60 :

- Le concours : Voie de droit commun permettant d’accéder à toutes les catégories statutairesA, B et C. Afin de garantir l’égalité entre les différents candidats, les candidats handicapés peu-vent bénéficier d’un ensemble d’aménagements spécifiques des épreuves selon la nature du han-dicap : temps de composition ou de préparation majoré d’un tiers, matériel adapté, assistance d’unsecrétaire,…

- Les recrutements directs par voie contractuelle : le recrutement par contrat constitue une voied’accès complémentaire à la Fonction Publique depuis la loi du 10 juillet 1987. Les candidats sontembauchés sur la base d’un contrat d’une année, renouvelable une seule fois, à l’issue duquel lesintéressés peuvent être titularisés s’ils sont jugés aptes professionnellement à exercer les fonc-tions occupées pendant la durée du contrat. Le candidat bénéficie d’un suivi médical effectué parle médecin de prévention.

• La médecine de prévention et les Comités d’Hygiène et de Sécurité (CHS) : Le médecin deprévention doit exercer une surveillance médicale particulière à l’égard des personnes handica-pées et est habilité à proposer les aménagements utiles aux postes de travail ou aux conditionsd’exercice des fonctions.

• Les correspondants "handicap" : existent dans la plupart des administrations. Ils jouent un rôled’impulsion et de conseil concernant la politique de recrutement et d’insertion des personnes han-dicapées. Rôle qui se décline en 3 temps : accueil des personnes, écoute de leur besoin et amé-nagement des postes.

• Le fonds interministériel d’aide à l’insertion des personnes handicapées créé en 1998 a pourvocation de contribuer à la prise en charge d’un certain nombre d’expérimentations en matièred’équipements et d’aménagements des postes de travail des TH, d’aides dans la vie profession-nelle, mais aussi de participer au financement des différentes actions d’accompagnement enga-gées par les administrations visant l’insertion de ces agents. A la suite de la signature d’un pro-tocole d’accord sur l’insertion des travailleurs handicapés dans la fonction publique de l’Etat enoctobre 2001, les moyens de ce fonds ont été portés à 6,55 millions d’euros en 2002.Parallèlement "un fonds interministériel pour l’accessibilité aux personnes handicapées aux locauxrecevant du public" a été créé par circulaire de 27 mai 1994.

60 Depuis le 1er janvier 2002, lesrecrutements des travailleurs handicapés

par la voie des emplois réservés ont étésupprimés.

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4. Le dispositif spécifique travailleurs handicapés

a. Les mesures financières

La garantie de ressource : l’abattement de salaire en milieu ordinaire

La COTOREP, pour favoriser l’insertion professionnelle des personnes handicapées dont la capa-cité de travail est réduite et de rendement notoirement diminué, peut (à la demande de l’employeuret après avis de l’inspection du travail ) décider d’un "abattement de salaire". Cette décision faitl’objet d’une notification. Cet abattement ne concerne que les travailleurs handicapés de catégorieB et C. Le salaire étant maintenu par l’employeur ce dernier perçoit directement le complémentde rémunération financé depuis 1997 par l’Agefiph pour les emplois et postes de travail protégésen milieu ordinaire.

La prime à l’insertion de l’AGEFIPH au 01/01/200261

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61 www.agefiph.asso.fr

Emploiordinaire

Mini = 80%SMIC

Catégorie B : 10% maximumdu salaire normalement allouéau travailleur valide accom-plissant la même tacheCatégorie C : 20%

maximumMaximum 20% duSMIC

100 à 130% du SMIC soit 6,67 € / heure ou8,67 € / heure

Emploiprotégé

Mini = 50%SMIC

De 20 à 50% Maximum 50% duSMIC

Minimum et maximum100% du SMICsoit6,67 € /heure

G.R.T.H.(salaire abattu +complément)

Salairedirect

Abattementde salaire

Complément derémunération

Tableau 49 : La G.R.T.H. en milieu ordinaire au 1/04/2002

Objectifs - encourager les entreprises à poursuivre leur effort en faveur de l’embauche et de laformation professionnelle des personnes handicapées et à stabiliser l’emploi de cespersonnes,

- aider les personnes handicapées à accéder à l’emploi

Conditions Les contrats éligibles à la prime à l'insertion sont : • Le contrat à durée indéterminée,• Le contrat à durée déterminée d'une durée égale ou supérieure à 12 mois.• Les contrats en alternance et les contrats d'apprentissage bénéficient de subventionsspécifiques dans le cadre des mesures "aides à la formation en alternance" et "aides àl'apprentissage". Sont exclus notamment :• Le contrat emploi-solidarité, • Le contrat de travail temporaire,• La succession de CDD inférieurs à 12 mois,• Le contrat d'expatrié et tous les contrats conclus avec un employeur établi hors duterritoire national, • Le contrat de VRP multicarte, • Le contrat de rééducation en entreprise chez le même employeur…Durée de travail requise au moins égale :• à 16 heures par semaine, • ou à une moyenne hebdomadaire de 16 heures sur l'année.En cas d'employeurs multiples, la prime à la personne handicapée ne peut être attribuéequ'au titre d'un seul emploi.

Montant Pour l'entreprise :Une subvention forfaitaire de 1 600 € attribuée pour l'embauche d'une personnehandicapée, versée à l'acceptation du dossier complet et conforme. Pour la personne handicapée :Une subvention forfaitaire de 800 € à l'acceptation du dossier complet et conforme.La prime pour la personne handicapée n'est pas renouvelable.La demande de subvention, pour être recevable, devra parvenir à l'Agefiph au plus tard 6mois après la date d'embauche. La demande de prime à l'insertion s'établit à partir d'undossier unique co-signé par l'employeur et le salarié.

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116 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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b. Les mesures favorisant le maintien dans l’emploi

L’inaptitude au poste de travail ne peut être considérée comme entraînant systématiquement lelicenciement du salarié. Cette inaptitude implique pour l’employeur l’obligation légale de recher-cher des solutions de maintien dans l’emploi ou de reclassement.

Les opérations de maintien dans l’emploi sont déclenchées :

- soit à la suite d’une déclaration d’inaptitude au poste de travail ou d’imminence de ce risquesignalé par le médecin du travail,

- soit à la suite de tout événement susceptible de conduire à la perte d’emploi les bénéficiairesde la Loi de 1987.

c. Le rôle du médecin du travail

Le médecin du travail a pour mission d’éviter toute altération de la santé des personnes en acti-vité professionnelle, du fait du travail. Il est le conseiller du salarié, de l’employeur, des représen-tants du personnel et des partenaires extérieurs. Il doit faire en sorte que le travail soit adapté àl’homme et non l’inverse.

Comment intervient la médecine du travail :

- le salarié en activité : si le médecin constate que le salarié ne peut se maintenir à son poste, ildoit faire à l’employeur des propositions de modification de poste, d’aménagement d’horaire oude mutation favorisant son maintien dans l’entreprise.

- le salarié en arrêt de travail : la visite de pré-reprise prépare le retour à l’emploi dans de meilleuresconditions et les demandes d’actions au titre du maintien dans l’emploi.

- le salarié lors de la reprise du travail : la visite de médecine du travail est obligatoire, systémati-quement après arrêt pour maladie professionnelle, après arrêt d’au moins 8 jours pour accidentde travail et après arrêt d’au moins 21 jours pour maladie non professionnelle. Cet examen per-met d’apprécier l’aptitude du salarié à reprendre son poste de travail.

d. La protection de l’emploi des travailleurs handicapés ou déclarés inaptes à leur poste

Ils bénéficient de la réglementation applicable à l’ensemble des salariés et de certaines disposi-tions spécifiques :

- l’inaptitude au poste de travail : elle est déclarée par le médecin du travail. L’employeur doit cher-cher à reclasser le salarié que l’inaptitude soit totale, partielle ou temporaire.

e. Les mesures de maintien dans l’emploi

Des risques de désinsertion professionnelle, dus à un accident ou une maladie, fondent le dispositifde soutien de l’Agefiph.

NB : Il existe aussi des dispositifs départementaux de maintien dans l’emploi.

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MESURES

"Maintiendans l’emploi"

OBJECTIFS CONTENUS

Maintenir dans l'emploi, par la mise en œuvrede solutions adaptées, des salariéshandicapés dont le handicap survient ous'aggrave, ou dont le contrat de travail estsuspendu en raison d'une inaptitudeconstatée par le médecin du travail.

• Subvention de 4 575 € destinée à couvrir les premières dépenses pour lamise en œuvre d'une solution de maintien dans l'emploi.

Dans le cas où la mise en œuvre du maintien dans l'emploi entraîne desactions supplémentaires identifiées, l'entreprise peut mobiliser d'autresmesures de l'Agefiph.• Participation au financement d'actions concertées ou de dispositifs

dédiés au maintien dans l'emploi, en faveur des personnes handicapées

"Aménagementdes situationsde travail"

Adapter l'outil et l'organisation du travail pourpermettre l'accès ou le maintien dans l'emploide personnes handicapées identifiées, encompensant leur situation de handicap

• Etude des moyens techniques et organisationnels à mettre en œuvrepour réduire l'écart entre les exigences du poste et les capacités de lapersonne handicapée.

• Adaptation du poste et de l'organisation de travail aux capacités de lapersonne handicapée. La subvention tiendra compte :- de l'intérêt du projet, au regard de la compensation apportée à lasituation de handicap de la personne handicapée,- des obligations légales de l'employeur en matière d'amélioration desconditions de travail et de prévention des risques professionnels,- des gains éventuels de productivité...

Tableau 50 : Les mesures de maintien dans l’emploi de L’AGEFIPH au 1/01/2002

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63 La nécessité de passer le permis deconduire doit, pour être prise en charge parl’Agefiph, être justifiée par la compensationdu Handicap. En conséquence, les publicsdéficients auditifs ou déficients intellectuelsdont l’apprentissage du code est unobstacle au regard du handicap ne sontéligibles à cette mesure que s’il apparaîtque leur mobilité est réduite.64 Un avis médical doit attester del’incapacité de la personne, du seul fait deson handicap, d’utiliser un autre moyen detransport .

La nécessité d’acquérir un véhicule doit êtrejustifiée par la compensation du handicap(problème de station debout pénible parexemple) et non être la conséquence d’uneabsence d’infrastructure des transports encommun

62 Rappel : la mesure est égalementmobilisable en faveur des centres deformation du Schéma régional pour enfaciliter l’accès aux stagiaires handicapésadmis à suivre la formation.

MESURES

"Accessibilitédes lieuxde travail"

OBJECTIFS CONTENUS

Adapter les lieuxde travail pouren assurerl'accès auxpersonneshandicapées etfaciliter leursconditions detravail dansl'entreprise.

• Etude des moyens techniques et organisationnels à mettre enœuvre pour faciliter l'accès ou les déplacements des personneshandicapées sur les lieux de travail.

• Réalisation des travaux : accès et adaptation du site, des espacesde travail, des locaux à usage collectif aux différentes situations dehandicap.

Les subventions accordées seront calculées en fonction de l'oppor-tunité du projet, de la spécificité de l'accessibilité liée à la situationde handicap. Par ailleurs, les travaux et équipements proposésdoivent s'inscrire au-delà des obligations légales. 62

Aidestechniqueset humaines

Apporter auxpersonneshandicapées ensituation depréparation,d'accès ou demaintien dansl'emploi, dessolutionsindividualiséesde compensa-tion de leurhandicap.

1. Aides à la personne :• Participation à l'acquisition du matériel, dans la limite d'un plafond

de 9 150 €, pour les aides techniques à visée professionnelle. Cetteparticipation sera modulée en fonction de la nature du matérieldemandé.Prise en charge de la formation à l'utilisation de ce matériel, dans lalimite d'un plafond de 385 € par jour.

• Participation au coût de la prestation des aides humaines à lacommunication (interprètes en langue des signes, interfaces decommunication, codeurs Langage Parlé Complété,transcripteurs…), dans la limite de 9 150 €, pour une année. Cettesubvention peut être renouvelée en fonction des besoins liés aucursus de formation et au parcours professionnel

• Participation au coût de l'accompagnement par des auxiliairesprofessionnels dans la limite de 9 150 € par an.

• La subvention accordée prendra en considération les autres aidesfinancières susceptibles d'êtres mobilisées.

2. Conseil spécialisé et personnalisé• Participation au financement de l'orientation, de l'appui et du

conseil pour le choix d'aides techniques ou humaines.

Soutien etsuivi del’insertion

Apporter auxpersonneshandicapées ensituation depréparation,d'accès ou demaintien dansl'emploi, dessolutions indivi-dualisées decompensationde leurhandicap.

1- Aides à la personne : • Participation au coût d'un transport spécialisé, dans la limite d'un

plafond de 9 150 €, à destination des demandeurs d'emploi ousalariés en milieu ordinaire de travail ou stagiaires de la formationprofessionnelle (hors CRP).

• Prise en charge de la formation au permis de conduire dans la limited'un plafond de 600 €, à destination des demandeurs d'emploi etsalariés en milieu ordinaire de travail à partir de 18 ans. Le plafondest fixé à 990 € en cas de permis aménagé.63

• Participation à l'acquisition d'un véhicule, dans le cadre de l'accès àun emploi identifié ou du maintien dans l'emploi, dans la limite d'unplafond de 4 575 €.64

• Participation au coût de l'aménagement de véhicule dans le cadrede l'accès à un emploi identifié ou du maintien dans l'emploi ou lorsd'un stage de formation professionnelle, à hauteur maximale de90% du coût total.

• Participation aux frais d'hébergement à hauteur de 13,75 €/jourdurant 9 mois maximum dans le cadre du suivi d'une formation(hors CRP) ou le temps de la période d'essai pour une insertion.

• Participation aux frais de déménagement dans la limite d'un plafondde 765 €, dans le cadre de l'accès à un emploi identifié ou dumaintien dans l'emploi ou lors d'un stage de formationprofessionnelle (hors CRP).

2. Aide à l'entreprise :• Subvention accordée pour l'intervention rapide d'un prestataire

spécialisé, à la demande de l'entreprise en cas de difficultés rencon-trées par le salarié handicapé, dans le cadre d'un contrat de suivi.

Elle se traduit par une participation aux frais de suivi (incluant les fraisde déplacements et les frais administratifs) dans la limite de23 €/heure pendant une durée maximale d'un an.

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C. Bilan

1996 1998 1999 2000 % de TH dansles aides en

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CEC 12 201 14 800 18 098 12,5%

CIE (2) et CAE 20 520 23 515 23 592 23 626 16,2%

CES 49 397 49 074 40 672 38 033 9,3%

Tableau 51 : Les contrats " aidés "

• L’emploi des personnes handicapées dans la fonction publique :

Les données sont assez disparates.

Taux d’emploi dans la fonction publique en 1998 : 3,87% pour l’Etat (hors Education Nationale)et de 4,82% pour la Fonction Publique territoriale pour un total de 144 000 agents handicapés.

Selon l’enquête HID (cf. p.33) en 1999, 118 649 TH seraient employés dans la Fonction Publique.

Les DEFM TH sont à 86%reconnus par la COTOREPet constituent une popula-tion relativement âgée, d’unniveau de formation relative-ment bas, et d’une durée dechômage plus longue. Onconstate une sensible dimi-nution du nombre de DEFMTH (-8,1% en 12 mois contre–15,6% pour l’ensemble desDEFM). 47 566 sorties dufichier de l’ANPE pour repri-se d’emploi (+6,3%). Cetteévolution est due en partieau contexte économiquefavorable combiné à despolitiques spécifiques del’emploi.

Tableau 52 les demandeurs d’emplois handicapés en déc.2000

Ancienneté auchômage

chômeurs de longue durée : 43% de TH contre 34%pour l’ensemble des publics. 57 746 DEFM THchômeurs de plus d’un an soit 7,1% de TH parmi leschômeurs de plus d’un an.Ancienneté moyenne d’inscription : 16 mois contre13 mois pour l’ensemble des publics. Chômeurs delongue durée de + de 3 ans : 13,1% de TH contre 9%pour l’ensemble des DEFM.

Age et sexe 66% d’hommes contre 49% pour l’ensemble despublics.Age moyen : 41 ans ( contre 37 ans pour l’ensembledes publics). 22% de TH de plus de 50 ans contre 14%pour tous les publics

Nombre DEFM TH*

135 131 (150 927 en 1998) soit 5,6% de travailleurshandicapés parmi la population de demandeurs d’emploi.

Qualifications 21 288 DEFM TH de niveau Bac et plus soit 16% contre31% pour l’ensemble des publics.

Source : ANPE – DEFM = demandeurs d’emploi en fin de mois

Synthèse - 1997 et 1998 :

Le nombre de travailleurs handicapés dans les établissements assujettis à l’obligation d’emploide travailleurs handicapés est resté stable. Il s’agit d’une population plutôt âgée, majoritairementmasculine et à dominante ouvrière. On constate de plus en plus de recours à la Cotorep pour lareconnaissance du statut de travailleur handicapé. Les embauches de travailleurs handicapés sesont accrues. Cependant sous l’effet notamment de l’importance des flux de départ à la retraite,le taux d’emploi des travailleurs handicapés est stable à 4%.

Les freins à l’emploi des travailleurs handicapés :

- La moindre qualification des travailleurs handicapés est un argument avancé par lesemployeurs.

- la discrimination sociale à l’embauche, engendrée par les représentations des employeurs influentde manière significative sur l’emploi des personnes handicapées.

- la discrimination économique est due à la confusion entre la déficience et le handicap,

- le marché de plus en plus concurrentiel et les critères de productivité font obstacle à l’embauchedes travailleurs handicapés.

Les avantages de l’emploi des travailleurs handicapés :

- une plus grande motivation des travailleurs handicapés et une influence favorable sur le travailde l’équipe sont notées par les employeurs,

- l’embauche des personnes handicapées donne une image plus citoyenne aux entreprises.

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AnnexesAnnexe 1

Tableau récapitulatif des accords d'entreprise, d'établissement et de branche agréés en faveur de l'emploi des personnes handicapées .................................................. 124Source : Ministère de l'emploi et de la Solidarité/DGEFP - Agefiph

Annexe 2les mesures de protection juridique ......................................................... 125Source : Loi n°68-5 du 3 Janvier 1968 portant réforme du droit des incapables majeurs

Annexe 3Tableaux des maladies professionnelles prévus a l'article R. 461-3 du Code de la sécurité sociale ................................... 126Source: Code de la Sécurité Sociale

Annexe 4Textes législatifs de référence ................................................................. 129

Annexe 5Quelques revues spécialisées sur le handicap ......................................... 132

Annexe 6Quelques sites internets ........................................................................... 133

Annexe 7Liste des sigles utilisés ............................................................................ 135

Annexe 8Exemples de formulaires justificatifs de la RQTH .................................... 140

- Notification COTOREP- Notification d’attribution d’une pension d’invalidité- Livret de pension- Formulaire de “demande d’une personne adulte handicapée”- Dossier de demande d’intervention

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ANNEXE 1 - Tableau récapitulatif des accords d'entreprise, d'établissement et de brancheagréés en faveur de l'emploi des personnes handicapées

DATE DE FINTYPE D’ACCORD DATE D’AGRÉMENTNOM DE L’ACCORD

AEROPORTS DE PARIS Accord d'entreprise 23-03-2001 31/12/2003AIR FRANCE Accord d'entreprise 13-03-2000 31/12/2002ALCATEL CIT Accord d'établissement 20-07-2001 31/12/2003ALSTOM POWER HYDRO Accord d'entreprise 05-09-2001 31/12/2002ARC INTERNATIONAL Accord d'entreprise 22-01-2001 31/12/2003ASCOMETAL ALLEVARD Accord d'entreprise 23-08-2000 31/12/2002ASSOCIATION DES PUPILLESDE L'ENSEIGNEMENT PUBLIC du Cher Accord d'entreprise 13-12-1999 31/12/2002ASSOCIATION INTERPROFESSIONNELLE NORD FRANCE Accord d'entreprise 09-03-2001 31/12/2002ATRAL Accord d'entreprise 01-10-2001 31/12/2002AXA ASSURANCES Accord d'entreprise 15-05-2000 31/12/2002BANQUE DE FRANCE Accord d'entreprise 23-03-2001 31/12/2002BIOMERIEUX SA Accord d'entreprise 23-08-2000 31/12/2002CAISSE NATIONALE DU CREDIT AGRICOLE Accord d'entreprise 23-03-2001 31/12/2003CASINO-FRANCE Accord d'entreprise 06-04-2000 31/12/2002CNP ASSURANCES Accord d'entreprise 23-03-2001 31/12/2003EDF – Gaz de France Accord d'entreprise 29-01-2002 2004EUROCOPTER Accord d'entreprise 27-12-2001 31/12/2003FEDERATION DES ETABLISSEMENTS HOSPITALIERSET D'ASSISTANCE PRIVES A BUT NON LUCRATIF (FEHAP)La CROIX-ROUGE a formalisé avec le SNASEAson adhésion à l'accord Accord de branche 13-06-2001 31/12/2005FINAREF Accord d'entreprise 18-06-2001 31/12/2003FLEURY MICHON Accord d'entreprise 01-01-2000 31/12/2002FLUNCH Accord d'entreprise 31-10-2001 31/12/2003GROUPE THALES (1) Accord cadre de branche 31/12/2003IBM FRANCE Accord d'entreprise 15-05-2000 31/12/2002INSTITUT FRANCAIS DU PETROLE Accord d'entreprise 15-05-2000 31/12/2002INSTITUT PASTEUR Accord d'entreprise 31/12/2002KLINOS PARIS ILE DE FRANCE Accord d'entreprise 31/12/2002LABORATOIRES PIERRE FABRE Accord d'entreprise 06-10-2000 31/12/2003MGE UPS SYSTEMS Accord d'entreprise 05-09-2001 31/12/2003MUTUELLE ASSURANCE DES COMMERCANTSET INDUSTRIELS DE FRANCE Accord d'entreprise 25-01-2000 31/12/2002PLAYTEX FRANCE SA Accord d'entreprise 23-08-2000 31/12/2002SCHNEIDER ELECTRIC INDUSTRIES SA Accord d'entreprise 14-10-2001 31/12/2003SUPERMARCHES ATAC Accord d'entreprise 28-05-2001 31/12/2003SUPERMARCHES MATCH Accord d'entreprise 02-04-2001 31/12/2003TOTAL FINA ELF Accord d'entreprise 12-06-2001 31/12/2002ASSOCIATION D’ENTRAIDE DES POLIOS ET DES HANDICAPES Accord d'entreprise 14-10-2001 31-12-2006AUTOROUTES DU SUD DE LA FRANCE Accord d'entreprise 13-02-2002 31-12-2003CAISSE D’EPARGNE DES PAYS DE LA LOIRE Accord d'entreprise 12-11-2001 13-06-2003CAP GEMINI ERNST&YOUNG Accord d'entreprise 31-01-2002 31-12-2004CIC LYONNAISE DE BANQUE Accord d'entreprise 05-12-2001 31-12-2003EADS LAUNCH VEHICULES Accord d'entreprise 25-02-2002 31-12-2004EUROPEAN SYNCHROTON RADIATION FACILITY Accord d'entreprise 29-01-2002 31-12-2004EUROTUNNEL Services GIE Accord d'entreprise 20-02-2002 31-12-2004INSTITUT MAX VON LAUE – PAUL LANGEVIN Accord d'entreprise 29-01-2002 31-12-2002IRISBUS FRANCE Accord d'entreprise 31-01-2002 31-12-2003PORT AUTONOME DE DUNKERQUE Accord d'entreprise 20-12-2000 31-12-2002REGIE AUTONOME DES TRANSPORTS PARISIENS Accord d'entreprise 05-07-2001 31-12-2003SNCF -Société Nationale des Chemins de Fer Français- Accord d'entreprise 25-02-2002 31-12-2002SOITEC Accord d'entreprise 29-01-2002 31-12-2004THALES INTERNATIONAL Accord d'entreprise 25-02-2002 31-12-2003THALES Siège –THALES RESEARCH AND TECHNOLOGIES Accord d'entreprise 25-02-2002 31-12-2003

(Bilan à jour avril 2002)

Ministère de l’ Emploi et de la Solidarité/DGEFP - AGEFIPH

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125Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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LOI N°68-5 DU 3 JANVIER 1968 PORTANT RÉFORME DU DROIT DES INCAPABLES MAJEURS

La sauvegardede justice (art. 491)

C’est une PROTECTION LEGERE, simple à mettre en œuvre, la personnegarde sa capacité toutefois il est possible de revenir sur des actes manifes-tement abusifs et il est également possible pour le juge de mandater spécia-lement un tuteur pour des actes ou une mission précise. Elle est utilisée lorsde l’instruction d’une mesure plus lourde ou lors d’hospitalisation... Régimede sûreté transitoire (deux à 6 mois en moyenne)

La curatelle(art. 508 à 514 cc)

Mesure d’ASSISTANCE et de CONSEIL. La personne peut agir au quotidien(actes conservatoires et d’administrations) mais doit obtenir l’accord de soncurateur pour les actes de dispositions ainsi que les actes importants de lavie civiles (mariage, divorce, donation...). La personne garde toujoursl’initiative. La curatelle peut être renforcée 512 (dans ce cas le curateur assurela gestion des revenus et des dépenses) ou allégée 511. Incapacité partielle.

La tutelle(art. 492 à 507 cc)

Le tuteur a un pouvoir de REPRESENTATION de la personne placée sous cerégime. Toutefois un certain nombre d’actes lui sont interdit ou soumis àl’accord du juge ou du conseil de famille. Le majeur protégé perd ses droitsciviques. Le juge peut autoriser la personne protégée à faire certains actesseule (art.501- tutelle allégée).

Tutelle aux prestationssociales

MESURE EDUCATIVE portant sur les prestations sociales différente de TMPqui est une mesure de protection juridique. Ne suspend aucun droit.

Mesures qui visent à protéger une personne majeure :"dont les facultés mentales sont altérées par une maladie, une infirmité ou un affaiblissement dû à l'âge,une altération des facultés corporelles, si elle empêche l'expression de la volonté. l'altération des facultésmentales ou corporelles doit être médicalement établie." (article 490)

ANNEXE 2 - Les mesures de protection juridique

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ANNEXE 3 -Tableaux des maladies professionnelles prévus a l'article R. 461-3du Code de la sécurité sociale

DATE DE CRÉATIONN° DU TABLEAU DERNIÈRE MISE A JOUR

1 27.10.19 03.09.91 Affections dues au plomb et à ses composés2 27.10.19 06.02.83 Maladies professionnelles causées par le mercure3 04.01.31 21.10.51 Intoxication professionnelle par le tétrachloréthane4 04.01.31 22.07.87 Hémopathies provoquées par le benzéne et tous les produits en renfermant

4bis 22.07.87 Affections gastro-intestinales provoquées par le benzène, le toluène, les xylèneset tous les produits en renfermant

5 04.01.30 23.06.85 Affections professionnelles liées au contact avec le phosphore et le sesquisulfurede phosphore

6 04.01.31 26.06.84 Affections provoquées par les rayonnements ionisants7 18.07.36 01.01.47 Tétanos professionnel8 18.07.36 15.09.55 Affections causées par les ciments (aluminosilicates de calcium)9 18.07.36 26.06.84 Affections provoquées par les dérivés halogénés des hydrocarbures aromatiques

10 18.07.36 28.01.82 Ulcérations et dermites provoquées par l'acide chromique, les chromates etbichromates alcalins, le chromate de zinc et le sulfate de chrome

10bis 28.01.82 13.09.89 Affections respiratoires provoquées par l'acide chromique, les chromates etbichromates alcalins

10ter 26.06.84 Affections cancéreuses causées par l'acide chromique et les chromates etbichromates alcalins ou alcalinoterreux ainsi que par le chromate de zinc

11 14.12.38 21.10.51 Intoxication professionnelle par le tétrachlorure de carbone12 14.12.38 22.07.87 Affections professionnelles provoquées par les dérivés halogènes suivants des

hydrocarbures aliphatiques : dichlorométhane (chlorure de méthylène), trichloro-méthane (chloroforme), tribromométhane (bromoforme), dichloro-1-2-éthane,dibromo-1-2-éthane, trichloro-1-1-1-éthane (méthylchloroforme), dichloro-1-1-éthylène (dichloréthylène asymétrique), dichloro-1-2-éthylène (dichloréthylènesymétrique), trichloréthylène, tétrachloréthylène (perchloréthylène), dichloro-1-2-propane, chloropropylène (chlorure d'allyle), chloro-2-butadiène-1-3 (chloroprène)

13 14.12.38 22.05.96 Intoxications professionnelles par les dérivés nitrés et chloronitrés des hydrocar-bures benzéniques

14 14.12.38 22.07.87 Affections provoquées par les dérivés nitrés du phénol (dinitrophénols, dinitro-orthocrésols, dinoseb), par le pentachlorophénol, les pentachlorophénates et parles dérivés halogénés de l'hydroxybenzonitrile (bromoxynil, ioxynil)

15 14.12.38 06.11.95 Affections provoquées par les amines aromatiques, leurs sels et leurs dérivésnotamment hydroxylés, halogénés, nitrés, nitrosés, et sulfonés

15bis 06.11.95 Affections de mécanisme allergique provoquées par les amines aromatiques,leurs sels, leurs dérivés notamment hydroxylés, halogénés, nitrés, nitrosés, etsulfonés et les produits en contenant à l’état libre

15ter 06.11.95 Lésion prolifératives de la vessie provoquées par les amines aromatiques et leurssels et la N-Nitroso-dibutylamine et ses sels

16 14.12.38 09.11.72 Affections cutanées ou affections des muqueuses provoquées par les goudronsde houille, les huiles de houille (comprenant les fractions de distillations ditesphénoliques, naphtaléniques, acénaphténiques, anthracéniques et chryséniques),les brais de houille et les suies de combustion du charbon

16bis 03.09.91 06.11.95 Affections cancéreuses provoquées par les goudrons de houille, les huiles dehouille (comprenant les fractions de distillation dites phénoliques, naphtalé-niques, acénaphténiques, anthracéniques et chryséniques), les brais de houille etles suies de combustion du charbon

17 Abrogé 23.06.85 Dermatoses causées par l'action du sesquisulfure de phosphore18 14.12.38 18.02.67 Charbon19 18.07.36 26.02.99 Spirochétoses (à l'exception des tréponématoses)20 20.12.42 23.06.85 Affections professionnelles provoquées par l'arsenic et ses composés minéraux

20bis 23.06.85 22.07.87 Cancer bronchique primitif provoqué par l'inhalation de poussières ou de vapeursarsenicales

20ter 30.04.97 Cancer bronchique primitif provoqué par l’inhalation de poussières ou de vapeursarseno-pyrites aurifères

21 20.12.42 15.09.55 Intoxication professionnelle par l'hydrogène arsénié22 18.07.45 15.09.55 Sulfocarbonisme professionnel23 18.07.45 Nystagmus professionnel24 18.07.45 28.01.82 Brucelloses professionnelles

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25 03.08.45 07.03.2000 Affections professionnelles consécutives à l'inhalation de poussières minéralesrenfermant de la silice libre

25bis 23.12.92 Abrogé Affections non pneumoconiotiques dues à l'inhalation de poussières minéralesrenfermant de la silice libre (cf tableau n° 25)

26 19.03.48 15.09.55 Intoxication professionnelle par le bromure de méthyle27 19.03.48 15.09.55 Intoxication professionnelle par le chlorure de méthyle28 11.02.49 Ankylostomose professionnelle29 11.02.49 19.06.77 Lésions provoquées par des travaux effectués dans des milieux où la pression

est supérieure à la pression atmosphérique30 03.08.45 21.04.2000 Affections professionnelles consécutives à l'inhalation de poussières d'amiante

30bis 22.05.96 21.04.2000 Cancers broncho-pulmonaires provoqués par l’inhalation de poussières d’amiante31 02.09.50 06.02.83 Maladies professionnelles engendrées par les aminoglycosides, notamment la

streptomycine, par la néomycine et ses sels32 21.10.51 06.02.83 Affections professionnelles provoquées par le fluor, l'acide fluorhydrique et ses

sels minéraux33 21.10.51 06.02.83 Maladies professionnelles dues au béryllium et à ses composés34 21.10.51 13.09.89 Affections provoquées par les phosphates, pyrophosphates et thiophosphates

d'alcoyle, d'aryle ou d'alcoylaryle et autres organo-phosphorés anticholinestéra-siques ainsi que par les phosphoramides et carbamates hétérocylcliques, anti-cholinestérasiques

35 19.07.80 Abrogé Affections ostéoarticulaires professionnelles provoquées par l'emploi des mar-teaux pneumatiques et engins similaires : tableau abrogé (cf. tableau n° 69)

36 09.01.58 06.05.88 Affections provoquées par les huiles et graisses d'origine minérale ou de synthèse36bis 13.09.89 Affections cutanées provoquées par les dérivés suivants du pétrole : extraits aro-

matiques, huiles minérales utilisées à haute température dans les opérations d'usi-nage et de traitement des métaux, suies de combustion des produits pétroliers

37 09.01.58 28.01.82 Affections cutanées professionnelles causées par les oxydes et les sels de nickel37bis 28.01.82 13.09.89 Affections respiratoires causées par les oxydes et les sels de nickel37ter 22.07.87 Cancers provoqués par les opérations de grillage des mattes de nickel

38 09.01.58 20.04.63 Maladies professionnelles engendrées par la chlorpromazine39 09.01.58 Maladies professionnelles engendrées par le bioxyde de manganèse40 09.01.58 26.02.99 Affections dues aux bacilles tuberculeux et à certaines mycobactéries atypiques41 11.10.60 13.09.89 Maladies engendrées par les pénicillines et leurs sels et les céphalosporines42 20.04.63 12.01.95 Surdités provoquées par les bruits lésionnels43 20.04.63 13.09.89 Affections provoquées par l'aldéhyde formique et ses polymères44 18.02.67 21.04.2000 Sidérose

44bis 23.12.92 21.04.2000 Affections cancéreuses consécutives à l'inhalation de poussières ou de fuméesd'oxyde de fer

45 18.02.67 26.02.99 Infections d'origine professionnelle par les virus des hépatites A, B, C, D et E46 18.02.67 06.05.88 Mycoses cutanées47 18.02.67 28.01.82 Affections professionnelles provoquées par les bois48 19.07.80 Abrogé Troubles angioneurotiques professionnels provoqués par les vibrations d'outils

manuels tableau abrogé (cf. tableau n° 69)49 09.11.72 28.01.82 Affections provoquées par les amines aliphatiques et alicycliques50 09.11.72 28.01.82 Affections provoquées par la phénylhydrazine51 09.11.72 Maladies professionnelles provoquées par les résines époxydiques et leurs consti-

tuants52 29.11.72 03.09.91 Affections provoquées par le chlorure de vinyle monomère53 09.11.72 06.05.88 Affections dues aux rickettsies54 09.11.72 Poliomyélite55 09.11.72 26.06.84 Affections professionnelles dues aux amibes56 09.11.72 Rage professionnelle57 09.11.72 03.09.91 Affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail58 09.11.72 Affections professionnelles provoquées par le travail à haute température59 02.03.73 Intoxications professionnelles par l'hexane60 02.03.73 Abrogé Intoxication professionnelle par le pentachlorophénol ou le pentachlorophénate

de sodium61 02.03.73 Maladies professionnelles provoquées par le cadmium et ses composés

ANNEXE 3 (suite) -Tableaux des maladies professionnelles prévus a l'article R. 461-3du Code de la sécurité sociale

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62 02.03.73 06.02.83 Affections professionnelles provoquées par les isocyanates organiques63 02.03.73 13.09.89 Affections provoquées par les enzymes64 03.05.74 Intoxication professionnelle par l'oxyde de carbone65 19.06.77 23.12.92 Lésions eczématiformes de mécanisme allergique66 19.06.77 30.04.97 Affections respiratoires de mécanisme allergique67 03.04.80 Lésions de la cloison nasale provoquées par les poussières de chlorure de potas-

sium dans les mines de potasse et leurs dépendances68 03.04.80 06.05.88 Tularémie69 19.07.80 06.11.95 Affections provoquées par les vibrations et chocs transmis par certaines

machines-outils, outils et objets et par les chocs itératifs du talon de la main surdes éléments fixes

70 19.07.80 07.03.2000 Affections professionnelles provoquées par le Cobalt et ses composés 70bis 07.03.2000 Affections respiratoires dues aux poussières de carbures métalliques frittés ou

fondus contenant du cobalt 70ter 07.03.2000 Affections cancéreuses broncho-pulmonaires primitives causées par l'inhalation

de poussières de cobalt associées au carbure de tungstène avant frittage71 19.09.82 Affections oculaires dues au rayonnement thermique

71bis 03.09.91 Affections oculaires dues au rayonnement thermique associé aux poussières72 06.02.83 Maladies résultant de l'exposition aux dérivés nitrés des glycols et du glycérol73 06.02.83 Maladies professionnelles causées par l'antimoine et ses dérivés74 26.06.84 Affections professionnelles provoquées par le furfural et l'alcool furfurylique75 26.06.84 Affections professionnelles résultant de l'exposition au sélénium et ses dérivés

minéraux76 26.06.84 15.02.99 Maladies liées à des agents infectieux ou parasitaires contractées en milieu

d'hospitalisation et d'hospitalisation à domicile77 19.11.83 13.09.89 Périonyxis et onyxis78 19.11.83 Affections provoquées par le chlorure de sodium dans les mines de sel et leur

dépendances79 23.06.85 03.09.91 Lésions chroniques du ménisque80 23.06.85 Kératoconjonctivites virales81 22.07.87 Affections malignes provoquées par le bis (chlorométhyle) éther82 22.07.87 Affections provoquées par le méthacrylate de méthyle83 22.07.87 Lésions provoquées par les travaux effectués dans un milieu où la pression est

inférieure à la pression atmosphérique et soumise à variations84 22.07.87 Affections engendrées par les solvants organiques liquides à usage

professionnel : hydrocarbures liquides aliphatiques, alicycliques, hétérocycliqueset aromatiques, et leurs mélanges (white spirit, essences spéciales) ; dérivésnitrés des hydrocarbures aliphatiques ; acétonitrile ; alcools, aldéhydes, cétone,esters, éthers dont le tétrahydrofurane, glycols et leurs éthers ; diméthylformami-de, diméthylsulfoxyde

85 22.07.87 Affections engendrée par l'un ou l'autre de ces produits : N-méthyl N-nitro N-nitrosoguanidine ; N-éthyl,N'nitro N-nitrosoguanidine ; N-méthyl N-nitrosourée ;N-éthyl N-nitrosourée

86 06.05.88 Pasteurelloses 87 05.05.88 Ornithose-psittacose88 06.05.88 Rouget du porc (Erysipéloïde de Baker-Rosenbach)89 13.09.89 Affection provoquée par l'halothane90 13.09.89 Affections respiratoires consécutives à l'inhalation de poussières textiles végétales91 23.12.92 23.12.92 Bronchopneumopathies chroniques obstructives du mineur de charbon92 12.01.95 Infections professionnelles à Streptococcus93 12.01.95 Infections professionnelles à Streptococcus suis (mines de charbon)94 22.05.96 Broncho-pneumopathie chronique obstructive du mineur de fer95 30.04.97 Affections professionnelles de mécanisme allergique provoquées par les pro-

téines du latex (ou caoutchouc naturel)96 15.02.99 Fièvres hémorragiques avec syndrome rénal dues aux agents infectieux du grou-

pe hantavirus97 15.02.99 Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par des vibrations de

basses et moyennes fréquences transmises au corps entier98 15.02.99 Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuel-

le de charges lourdes

ANNEXE 3 (suite) -Tableaux des maladies professionnelles prévus a l'article R. 461-3du Code de la sécurité sociale

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129Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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• Loi n°2002-73 du 17.01.2002 de modernisation sociale : art. 51, 53, 55, 86, 132, 148 à 150,192 à 196

• Loi n° 2002-2 du 02.01.2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale

• Loi n° 87-517 du 10.07.1987 en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés

• Loi n° 75-534 du 30.06.1975 d’orientation en faveur des personnes handicapées

AAH et carte invalidité

• Code de la sécurité sociale, art. L 821-1 modifié par la loi n°93-1352 du 30/12/1993.

• Décret n°75- 1197 du 16 décembre 1975 relatif à l'AAH

• Loi n°94-43 du 18 janvier 1994 relative à la santé Publique et à l'aide sociale

Accessibilité

• Loi n°91-663 du 13 juillet 1991 portant diverses mesures destinées à favoriser l’accessibilité deslocaux d’habitation, des lieux de travail et des installations recevant du public

Accident du travail maladie professionnelle invalidité .

• Code sécurité sociale: art. L 411-1 et suivants

• Code sécurité sociale: art. L 461-1 à L 461-8, D 461-1 à D 461-31, R 461-1 à R 461-9

ANPE

• Code du travail : art. L.351 et suivants, L.961-1

• Code du travail art L.311 -5. L.323- 10

• Convention du 1/01/2001 relative à l’aide au retour à l’emploi et à l’indemnisation du chômage

• Convention ANPE/UNEDIC du 13/06/2001 relative à la mise en œuvre du plan d’aide au retourà l’emploi et du projet d’action personnalisé.

Accompagnement Social Individualisé

• Circulaire DS n°95- 17, CDE n° 95-25 du 5 mai 1995 (redéfinition du contenu et des modalitésde la circulaire relative à l’appui social individualisé instauré par la Circulaire du 30 mars 1992)

CDES

• Code Sécurité Sociale: art. L.541. art. R.541

• Loi n° 89-18 du 13 janvier 1989 portant diverses mesures d'ordre social

• Décret n°75-1198 du 16 décembre 1975 relatif à l'allocation d'éducation spéciale

Centres de Rééducation Professionnelle

• Code du Travail : art. L.323- 11 et L.323-15 à 17; R.323-331, R.323-34 et s.

• Lois n° 7&-754 du i7 juillet 1978 portant diverses dispositions d'ordre administratif, social et fiscal

• Décret n° 88-368 du I5 avril 1988 concernant les rémunérations versées aux stagiaires

• Décret n°95-571 du 6 mai 1995 relatif aux Centres de Préorientation et aux Centres deRééducation Professionnelle

CMU

• Loi n°99-641 du 27.07.1999

• Décret n°99-1004, n°99-1005 et n°99-1006 du 1er décembre 1999.

• Décret n°99-1049 du 15.12.1999

Contrats aidés

• Code du travail : art. L.115-1 à L. 119-5, L .322-4, L.980-1, L980-6 et s.. L.981-I à L.981-12, R.116-1 à R.119-79R.980-1 à R.980-8, D.117-1 à D.117-4, D.980-2 à D.980-11

Contrat rééducation chez l'employeur

• Code du Travail: art. L.323- 15

• Code de la Sécurité sociale: art. L.444 no

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ANNEXE 4 - Textes législatifs de référence

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130 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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COTOREP

• Code du Travail : art. L.323- 11, D.323-3, R 323-74 et suivants

• Décrets n°76.477 du 2 juin 1976, n°76.707 du 21 juillet 1976 et n°95.642 du 6 mai 1995 modi-fiant le Code du travail, relatifs à la composition et au mode de fonctionnement de la COTOREP.

• Circulaires DGEFP/DGAS/DAGEMO/DAGPB n°2002-113 et n°2002-114 du 27.02.2002.

Discrimination/Exclusion

• Loi n°90-602 du 12 juillet 1990 relative à la protection des personnes contre les discrimi-nationsen raison de leur état de santé ou de leur handicap

• Loi n°98-657 du 29 juillet 1998 en faveur de la lutte contre les exclusions

• Loi du 16 novembre 2001 relative à la lutte contre les discriminations

Education

• Décret n° 89-798 du 27/10/1989 fixant "les conditions techniques d’agrément des établissementset des services prenant en charge les enfants et adolescents présentant des déficiences intel-lectuelles ou inadaptés (ANNEXES XXIV), les enfants et adolescents présentant des déficiencesmotrices (Annexes XXIV Bis), les enfants et adolescents polyhandicapés (Annexes XXIV Ter)"

• Décret n° 88-423 du 22/04/1988 fixant " les conditions techniques d’agrément des établisse-ments et des services prenant en charge les enfants et adolescents présentant des déficiencesauditives (Annexes XXIV quater), et visuelles (Annexes XXIV quinquies) "

EPSR-OIP

• Code du travail: art. L.323- 11 et R.323-33- 12 à 15

• décret n° 78- 104 du 25 janvier 1978 relatif aux EPSR

• convention Etat-Agefiph du 15 février 1994

GRTH

• Loi de finances pour 1997, n°96 - 1181 du 30 décembre 1996 (article 139)

• Circulaire CDE n°94 - 40 du 10 octobre 1994 relative à la garantie de ressources des travailleurshandicapés : nature et assiette des charges sociales compensables

• Décret n° 93 - 87 du 22 janvier 1993 modifiant le décret n° 77 - 1465 du 28 décembre 1977 fixantles modalités d’application aux travailleurs handicapés salariés des dispositions de la loi n°75- 534 du 30 juin 1975 relatives à la garantie de ressources.

Hébergement travailleurs handicapés et services à domicile

• Code de la Famille et de l'aide sociale: art.168

• Loi n° 89-475 du 10 juillet 1989 relative à l'accueil par des particuliers à leur domicile, à titre oné-reux, de personnes âgées ou handicapées adultes

• Loi n°96-63 du 29 janvier 1996 en faveur du développement des emplois de services aux par-ticuliers

Insertion par l'économique

• Code du Travail: art. L.322-4- 16 et s.

• Décret n° 99-106 du 18 février 1999 relatif à l’agrément par l’ANPE des personnes embauchéesdans les organismes d’insertion par l’activité économique

• Décret n° 99-107 du 18 février 1999 relatif aux entreprises d'insertion

• Décret n°99-109 du 18 février 1999 relatif aux associations intermédiaires

• Décret n°99-108 du 18 février 1999 relatif aux entreprises de travail temporaire d'insertionno

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131Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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Logement

• Loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement

Médecine du travail

• Code du Travail : art. L.241-1 à 241 -11 et R.241 -1 à R.243- 15

• Décret n° 88. 1198 du 28 décembre relatif à l'organisation et au fonctionnement de la médeci-ne du travail

Missions locales et PAIO

• Ordonnance n° 82-273 du 26 mars 1982 relative aux mesures destinées à assurer aux jeunesde 16 à 18 ans une qualification professionnelle et à faciliter leur insertion sociale

• Loi n°89-905 du 19 décembre 1989 favorisant le retour à l'emploi et la lutte contre l'ex-clusionprofessionnelle

• Loi n° 93- 1313 du 20 décembre 1993 relative au travail à l'emploi et à la formation profes-sion-nelle

Protection et aide juridique

• Code civil :art.491 à 507

• Loi n° 68-5 du 3 janvier 1968 portant réforme des incapables majeurs

• Loi n°91-647 du 10 juillet 1991 relative à l'aide juridique

RMI

• Loi n° 88-1088 du ler décembre 1988 relative au revenu minimal d'insertion

• Décret n°88-111 du 12 décembre 1988 relatif à la détermination du RMI et à l'allocation du reve-nu minimal d'insertion et modifiant le Code de Sécurité Sociale

• Loi n°92-722 du 9 juillet 1992 portant adaptation de la Loi n° 88-1088 du ler décembre 1988 rela-tive au RMI et relative à la lutte contre l'exclusion sociale et professionnelle

• Circulaire DIRMI n°93-04 du 27 mars 1993 relative à la mise en œuvre du RMI : dispositif d'in-sertion

Travail protégé

• Code du travail : art. L.320-30 et s. R.323-60 et s. D.323-25 et s.

• Code de la famille et de l'aide sociale: art.167 et 168

• Décret n° 77- 1546 du 31 décembre 1977 relatif aux CAT

• Circulaire DGAS/5C/3B n° 2001/31 du 18 janvier 2001 relative à la campagne budgétaire 2001des centres d'aide par le travail (chapitre 46-31, art. 40)

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132 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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• READAPTATION

168 bd du Montparnasse, 75014 PARIS

Tel : 01 43 21 46 05. Fax : 01 43 21 05 65

Rééducation, scolarité, orientation et insertion sociale et professionnelle des handicapés physiques,sensoriels, mentaux, psychiques.

Actualité du secteur, dossier à thèmes, fiches documentaires, références législatives, adressesd’associations et organismes où s’informer sur le thème traité.

• ETRE Handicap Information

5 villa Wagram-St- Honoré, 75008 PARIS

Tel : 01 40 68 07 04. Fax : 01 40 68 03 81

Premier magazine grand public d’information concernant les personnes handicapées et leur famille.

Il vise entre autres à mettre en relation les personnes handicapées et les entreprises : dossiers partypes de handicaps, informations utiles, reportages à l’étranger, guide des institutions, rubriquesjuridique, sociale, médicale et professionnelle.

Numéros spéciaux : "Guide de l’emploi pour les travailleurs handicapés"

• FAIRE FACE - APF

17 bd Auguste Blanqui, 75013 PARIS

Tel : 01 40 78 27 09. Fax : 01 40 78 69 33

Informations pratiques, médicales, juridiques, fiscales, sportives et matériel. Calendrier des mani-festations. Petites annonces, vente de matériel adapté, rencontres, emploi, véhicules adaptés.

• GUIDE NERET

BP 60 - 26 av. de l’Europe, 78141 HERICY

Tel : 01 34 63 33 31

Documentation juridique concernant la législation et la réglementation du handicap.

Adresses d’établissements, administration et associations classés par département.

• Un Autre Regard - UNAFAM

12 villa Compoint, 75017 PARIS

Tel : 01 42 63 03 03. Fax : 01 42 63 44 00

Handicap psychique.

Fait le point chaque trimestre sur l’actualité sociale, médicale, juridique, législative...

• DECLIC

14 Av. Berthelot, 69317 LYON cedex 07

Tel : 04 72 72 94 77

Magazine mensuel au service des personnes handicapées, de leurs familles, des professionnels.Des informations, des idées, des témoignages, des adresses utiles

• HANDIRECT RHONE-ALPES

3 RUE Bernard Blier, BP 153, 69512 VAULX-EN-VELIN CEDEX

Tel : 04 78 79 04 92

• AGEFIPH INFO

Domaine de l’Isle d’Abeau 29 rue Condorcet bât 1010 38090 VILLEFONTAINE

Tel : 04 74 94 20 21

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ANNEXE 5 - Quelques revues spécialisées sur le handicap

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133Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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• www.agefiph.assoc.fr• www.handiplace.org

Organismes, Administration, droitet aide juridique

• http://www.emploi-solidarite.gouv.fr/ Ministère de l'Emploi et de la Solidarité

• http://www.ladocfrancaise.gouv.fr/La documentation Française

• http://www.legifrance.gouv.fr/l'essentiel du droit français

• http: //rhone-alpes.santé.gouv.fr• http://www.sdtefp-rhone-

alpes.travail.gouv.frSite du DRTEFP

• http://www.service-public.fr/portail de l'administration française

• http://vosdroits.admifrance.gouv.fr/Le guide de vos droits et démarches par admifrance

• http://www.handroit.com/Site sur le droit du handicap

• http://www.ash.tm.fr/Actualités sociales hebdomadaires

• http://www.cada.fr

Organisations syndicales

• http://www.cftc.fr/Site de la CFTC

• http://www.cgt.fr/ + http://www.thenas.frSite de la CGT

• http://www.cfdt.fr/Site de la CFDT

• http://www.cfecgc.org/Site de la CFE-CGC

• http://www.fnsea.fr/Site de la FNSEA

• http://www.medef.fr/Site du MEDEF

Associations

• http://www.ope.org/Ohé Prométhée

• http://www.snapei.asso.fr/Syndicat national des associations deparents d'enfants inadaptés

• http://www.unapei.org/Union nationale des associations de parentset amis de personnes handicapées mentales

• http://www.apajh.org/Fédération des associations pour adultes et jeunes handicapés

• http://www.fnath.org/Fédération nationale des accidentés du travail

• http://www.gihp.org/Groupement pour l'insertion des personneshandicapées physiques

• http://www.apf.asso.fr/Association des paralysés de France

• http://www.aides.org/Fédération nationale Aides

• http://www.afm-france.org/Association française contre les Myopathies

• http://orphanet.infobiogen.fr/Banque de données sur les maladies rares

• http://fidev.ec-lyon.frInsertion professionnelle des déficientsvisuels

• http://www.traumacranien.org• http://www.messidor.assoc.fr

Entreprise de travail protégé pour les personnes handicapées par la maladie mentale en région Rhône-Alpes

• http://www.citeweb.net/urapedaDéficience auditive

Emploi

• http://www.anpe.fr• http://www.promethee-41.org/

Cap Emploi Loir & Cher

• http://www.accp.asso.fr/Association pour la certification des compé-tences

• http://www.la-chaine-d-union.com/Association favorisant l'insertion profession-nelle des Personnes Handicapées

• http://www. Demain.frSite d’offres d’emploi ouvertes aux TH

• http://www.themas.orgHandicap – Inaptitude - Emploi

• http://www.handijob.orgsite au service de l’insertion professionnelledes personnes handicapées

• http://www.handiplace.org/Site d'information sur l'insertion profession-nelle des travailleurs handicapés.Dépôt et consultation de CV en ligne n

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ANNEXE 6 - Quelques sites internet

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134 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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Création d'entreprise

• http://www.apce.com/Agence pour la création d'entreprises

• http://www.boutiques-de-gestion.com/Réseau des boutiques de gestion

• http://www.business-angels.com/Les anges de la création d'entreprise

• http://www.bourse-des-initiatives.com/Annonces pour trouver un partenaire, unfinancement

Formation

• http://www.afpa.fr/Association pour la formation professionnel-le des adultes

• http://www.cnth-roiffe.afpa.fr/Centre national de recherche et de res-sources pour la formation professionnelledes travailleurs handicapés

• http://www.cned.fr/Centre national d'enseignement à distance

• http://www.formaguide.com/Portail de la formation continue

• http://www.formatel.com/Portail de la formation professionnelle

• http://www.jetudie.com/Portail de la formation

Handicap

• http://perso.wanadoo.fr/handicapHandicap link : infos utiles à la personnehandicapée et à son entourage

• http://www.gpvth.org/Groupement pour la promotion et la valorisa-tion des travailleurs handicapés

• http://www.braillenet.org/Internet au service de l'intégration sociale etculturelle des personnes handicapéesvisuelles

• http://www.voirplus.net/

Portail au service des personnes handica-pées visuelles

• http://www.handicap38.org/Handicap Info 38

• http://perso.club-internet.fr/ctnerhiCentre technique national d'études et derecherches sur les handicaps et les inadap-tations

• http://www.yanous.com/Hebdomadaire électronique d'information àvocation de portail web dédié au handicap

• http://www.handitel.org/Le Quotidien du handicap

• http://www.handisup.asso.fr/Handisup Haute-Normandie pour aider lesétudiants handicapés

• http://www.iddanet.net/Information, Documentation sur laDéficience Auditive

• http://www.crlc-cmudd.orgCentre ressources pour lésés cérébraux

• members.aol.com/cesensnordpdc/handi-cap/index.htmCentre d'intégration et de préparation desSourds dans l'enseignement supérieur

• http://www.dehoo.com/Annuaire-Portail destiné aux personnes àmobilité réduite et à leurs familles

• http://www.associations-et-sante.net/Le portail des associations de santé

Dans le monde

• http://www.camo.qc.ca/Comité d'Adaptation de la Main d'Oeuvrepour les Personnes Handicapées

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135Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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AAH ................................................................................................ (Allocation Adulte Handicapé)

ACCRE ............................................... (Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d'Activité)

ACFP ........................................................ (Allocation Compensatrice pour Frais Professionnels)

ACTP .............................................................. (Allocation Compensatrice pour Tierce Personne)

ADAPEI ........................ (Association Départementale des Amis et Parents d'Enfants Inadaptés)

ADIE ............................................................. (Association pour le Droit à l'initiative économique)

AES ........................................................................................... (Allocation d'Éducation Spéciale)

AFM ..................................................................... (Association Française contre les Myopathies)

AFPA .............................................. (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes)

AFR ................................................................................ (Allocation de Formation Reclassement)

AGEFIPH .......................................................... (Association nationale pour la Gestion du Fonds.......................................................pour l’Insertion professionnelle des Personnes Handicapées )

AI ............................................................................................................. (Association Intérimaire)

AMI ...................... (Association nationale de défense des Malades et des Invalides handicapés)

ANAH ............................................................ (Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat)

ANCE ...................................................... (Association Nationale des Communautés Éducatives)

ANPE ........................................................................................ (Agence Nationale Pour l'Emploi)

ANPEA .................................................. (Association Nationale des Parents d’Enfants Aveugles)

AP ........................................................................................................................ (Atelier Protégé)

APAJH ............................................................ (Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés)

APEC .............................................................................. (Association Pour l’Emploi des Cadres)

APF ................................................................................... (Association des Paralysés de France)

API ........................................................................................................... (Allocation Parent Isolé)

ARACT ..................................... (Action Régionale pour l'Amélioration des Conditions de Travail)

ARE ................................................................................. (Allocation d’aide au Retour à l’Emploi)

AREF .............................................................. (Allocation d’aide au Retour à l’Emploi Formation)

ARI ................................................................. (Association pour la Réadaptation et l'Intégration)

ARTT .............................................................. (Aménagement et Réduction du Temps de Travail)

ASI ...................................................................................................... (Appui Social Individualisé)

ASS ....................................................................................... (Allocation Spécifique de Solidarité)

ASSEDIC ........................................ (Association pour l’Emploi Dans l’Industrie et le Commerce)

CAF ............................................................................................ (Caisse d’Allocations Familiales)

CAT .................................................................................................. (Centre d’Aide par le Travail )

CCAH - PSP ........................................................... (Comité national de Coordination de l’Action...........................en faveur des personnes Handicapées - Promotion Sociale et Professionnelle )

CCAS .................................................................................. (Centre Communal d’Action Sociale)

CDD ............................................................................................... (Contrat à Durée Déterminée)

CDES ..................................................... (Commission Départementale de l’Éducation Spéciale)

CDI ............................................................................................... (Contrat à Durée Indéterminée)

CDTD ...................................................................... (Centre de Distribution de Travail à Domicile)

CDTH ............................................. (Commission Départementale des Travailleurs Handicapés )

CEC .................................................................................................... (Contrat Emploi Consolidé)

CEEH .......................... ( Confédération Européenne pour l’Emploi des personnes Handicapées)

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ANNEXE 7 -Liste des sigles utilisés

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136 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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CES ..................................................................................................... (Contrat Emploi Solidarité)

CFA .................................................................................... (Centre de Formation des Apprentis)

CFHE ............ ( Conseil Français des personnes Handicapées pour les questions Européennes)

CFTMEA ........... (Classification Française des Troubles Mentaux de l’Enfant et de l’Adolescent)

CHSCT ........................................... (Comité d’Hygiène et de Sécurité des Conditions de Travail)

CIE ........................................................................................................ (Contrat Initiative Emploi)

CIF .......................................... (Classification International du Fonctionnement et du handicap)

CIM ........................................................................... (Classification Internationale des Maladies)

CTH .......................................................................................... (Conseiller Technique spécialisé)

CISPH .............................. (Centre d’Information et de Solutions pour Personnes Handicapées )

CMU .......................................................................................... (Couverture Maladie Universelle)

CNASEA ..... (Centre National pour l’Aménagement des Structures des Exploitations Agricoles)

CNPSA ............................................. (Comité National pour le Promotion Sociale des Aveugles)

COTOREP .............. ( Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel)

CRP ............................................................................... (Centre de Rééducation Professionnelle)

CPAM ............................................................................... (Caisse Primaire d’Assurance Maladie)

CPSAS ......................................................... (Centre de Promotion Sociale des Adultes Sourds)

CRAM ............................................................................. (Caisse Régional d’Assurance Maladie)

CTNERHI ............................................................................ (Centre Technique National d’Études...............................................................et de Recherche sur les Handicaps et les Inadaptations)

DDASS ........................................ (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales)

DDTEFP ....................................................... (Direction Départementale du Travail et de l’Emploi.................................................................................................et de la Formation Professionnelle)

DELD .................................................................................. (Demandeur d’Emploi Longue Durée)

DRTEFP ............ (Direction Régionale du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle)

DRASS .................................................. (Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales)

DSM ...................................................... (Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux)

EFIPEH ........ (Équipe pour la Formation, I’lnsertion Professionnelle et l'Emploi des Handicapés)

El .............................................................................................................. (Entreprise d'Insertion)

EREA ......................................................... (Etablissements Régionaux d’Enseignement Adapté)

EPSR ........................................................ (Équipe de Préparation et de Suite du Reclassement)

ETTI ........................................................................ (Entreprise de Travail Temporaire d'Insertion)

FAGERH .................................................................. (Fédération des Associations Gestionnaires............................................................et des Etablissements de Réadaptation pour Handicapés)

FENCICAT ........................................................ (Fédération Nationale des Centres d’Information........................................................................................ et de Conseil sur les Aides Techniques )

FSL ............................................................................................ (Fonds Social pour le Logement)

FONGECIF .. (Fonds paritaire interprofessionnel de Gestion du Congé Individuel de Formation)

FNATH ................................ (Fédération Nationale des Accidents du Travail et des Handicapés)

GRTH ............................................................ (Garantie de Ressources du Travailleur Handicapé)

GIHP .................................................. (Groupement pour l'Insertion des Handicapés Physiques)

GIRPEH ................................................................ (Groupements Interprofessionnels Régionaux............................................................................ pour la Promotion de l’Emploi des Handicapés)

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ANNEXE 7 (suite) -Liste des sigles utilisés

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137Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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GIC ............................................................................................................... (Grand Invalide Civil)

HID ....................................................................................... (Handicap Incapacité Dépendance)

IEM ................................................................................................. (Institut d’Éducation Motrice)

IMC ................................................................................................ (Infirmes Moteurs Cérébraux)

IMPro ......................................................................................... (Institut Médico - Professionnel)

INJS ................................................................................... (Institut National des Jeunes Sourds)

IR ............................................................................................................ (Institut de Rééducation)

LADAPT ............................................. (Ligue pour l’Adaptation du Diminué Physique au Travail )

LEA ............................................................................................ (Lycée d’Enseignement Adapté)

ML ............................................................................. ( Mission Locale pour l’emploi des jeunes)

MOT ................................................................................................. (Milieu Ordinaire de Travail )

MSA .................................................................................................. (Mutualité Sociale Agricole)

OHE ................................................................................................. (Opération Handicap Emploi)

OMS .................................................................................... (Organisation Mondiale de la Santé)

OIP ............................................................................... (Organisme d'Insertion et de Placement)

ONAC ....................................................................... (Office National des Anciens Combattants)

OPACIF ................................... (Organisme Paritaire de gestion du Congé Individuel Formation)

OPCA ................................................................................. (Organisme Paritaire Collecte Agréé)

PAIO .................................................................... (Permanence Accueil Information Orientation)

PAP .................................................................................................. (Plan d’Action Personnalisé)

PAP – ND ................................................. (Plan d’Action Personnalisé pour un Nouveau Départ)

PARE ....................................................................................... (Plan d’Aide au Retour à l’Emploi)

PDITH .............................. (Programme Départemental d'Insertion des Travailleurs Handicapés)

PROMOFAF ................................... (Fonds d’Assurances Formation Secteur sanitaire et social)

RMI ............................................................................................... (Revenu Minimum d’Insertion)

RQTH .................................................. (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé)

S.A.E. ............................................................................................ (Stage d'Accès à l’Entreprise)

SAVS .................................................................... (Service d'Accompagnement a la Vie Sociale)

SEGPA ............................................ (Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté)

SIFE ................................................................................... (Stage d’Insertion Formation Emploi)

SIFPro ........................................ (Section d’Initiation et de première Formation Professionnelle)

SMIC .......................................................... (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance)

TC ............................................................................................................. (Traumatisme Crânien)

TRACE ................................................................................................. (Trajet d’Accès à l’Emploi)

UEROS .................................... (Unité d’Évaluation de Réentraînement et d’Orientation Sociale)

UNAFAM ...................................... (Union Nationale des Amis et Familles de malades mentaux)

UNAPEI ............................. (Union Nationale des Associations de Parents d’Enfants Inadaptés)

UNEDIC ....................................................... (Union Nationale interprofessionnelle pour l’Emploi.................................................................................................. Dans l’Industrie et le Commerce)

UPI ........................................................................................... (Unité Pédagogique d’Intégration)

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ANNEXE 7 (suite) -Liste des sigles utilisés

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138 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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ANNEXE 8 - Exemples de formulaires justificatifs de la RQTH.Notification COTOREP

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139Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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140 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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ANNEXE 8 (suite) - Exemples de formulaires justificatifs de la RQTH.Notification d’attribution d’une pension d’invalidité

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141Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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ANNEXE 8 (suite) - Exemples de formulaires justificatifs de la RQTH.Notification d’attribution d’une pension d’invalidité

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142 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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ANNEXE 8 (suite) - Exemples de formulaires justificatifs de la RQTH.Livret de pension

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143Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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ANNEXE 8 (suite) - Exemples de formulaires justificatifs de la RQTH.Formulaire de “demande d’une personne handicapée”.

Attention !

Ne cocher que les casesqui vous concernent.

Toute demande infondéerisque de retarder le traite-ment de votre dossier.

N’hésitez pas à demanderconseil auprès du :

• service d’accueil de laCOTOREP

• l’assistante sociale devotre CRAM

• conseiller en emploi del’ANPE

• Votre médecin traitant.

• Onglet 6 8/10/2002 18:07 Page 143

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144 Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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ANNEXE 8 (suite) - Exemples de formulaires justificatifs de la RQTH.Dossier de demande d’intervention.

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145Synthèse documentaire du Schéma Régional - 2ème édition - juin 2002

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2ème édition - Juin 2002

Synthèse

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CRDI Rhône-Alpes

Parc Lautagne42 A avenue des Langories26000 Valence

tel. 04 75 78 38 11fax 04 75 78 36 33e-mail : [email protected]

site internet : www.handiplace.org

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Cette synthèse documentaire, à l’usage notamment des référents du Schéma Régional, rassemble les informations essentielles visant l’accompagnement des personnes handicapées dansleur processus de formation et en vue de leur insertion professionnelle.

Son but est de leur fournir des repères sur les aspects sociaux, médicaux, psychologiques et légis-latifs du handicap. Ce document présente également les dispositifs communs et spécialisés en faveurdes personnes handicapées, depuis la reconnaissance du handicap jusqu’à leur orientation vers laformation et l’emploi.

La deuxième version de cette synthèse, enrichie et complétée, réactualise l’ensemble des données à ladate de mai 2002.

Il conviendra aux référents de régulièrement prendre connaissance des nouvelles dispositions en se connec-tant aux sites internet répertoriés en annexe.

Les sigles utilisés tout au long de ce document sont explicités en annexe.

•COUV FINAL CRDI 8/10/2002 17:45 Page 1