orizons N° 6212 - AMIfilefr.ami.mr/pdf/6212.pdf · publique M. Izidbih Ould Mohamed Mahmoud. Le...

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCEMAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6212 DU LUNDI 10 MARS 2014 - PRIX : 100 UM

Assemblée NationaleLa commission des

Finances examine les

projets de budget des

ministères du

Développement rural

et de l'Equipement Lire page 3

Sénat:La commission des

Affaires juridiques

examine le Code

des mines Lire page 3

Le Président de la République reçoit le ministre français

du Travail et de la Formation professionnelle Le Président de la République, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, a reçu en audience, hier matin, auPalais présidentiel à Nouakchott, le ministre fran-çais du Travail, de la Formation professionnelle etdu Dialogue social, M. Michel Sapin, à la tête d'unedélégation française de haut niveau, actuellementen visite dans notre pays.A sa sortie d'audience, le ministre français a fait unedéclaration dans laquelle il a précisé qu'il s'agissaitpour lui d'une visite de courtoisie pour dire l'amitiéentre la Mauritanie et la France.Il a également indiqué qu’il était porteur d'un mes-sage personnel du Président François Hollande auPrésident de la République. M. Sapin a souligné avoir fait part, au Président dela République, "de mon intérêt personnel pour la dé-centralisation des collectivités locales maurita-niennes, un sujet que je suis depuis 30 ans, pourfaire en sorte que les collectivités locales maurita-niennes et françaises puissent coopérer, s'appuyerles unes les autres et contribuer ainsi au développe-ment et à la stabilité".

Lire page 3

Le Premier ministre reçoit le ministre français

du Travail et de la Formation professionnelle

La ministre de la Culture visite l’Office du

Complexe olympique

Le Premier ministre, Dr MoulayeOuld Mohamed Laghdaf, a reçu enaudience, hier à Nouakchott, le mi-nistre français du Travail, de l'Em-ploi, de la Formation professionnelle

et du Dialogue social, M. MichelSapin, en visite actuellement dansnotre pays.L'entretien a porté sur les relationsde coopération entre les deux pays

et les moyens de les renforcer, enparticulier dans le domaine de l'em-ploi.Lire page 3

La ministre de la Culture, de laJeunesse et des Sports, Mme VatmaVall Mint Soueïnaa, a effectué,

hier, une visite d'information et deprise de contact à l’Office du om-plexe Olympique à Nouakchott.

La ministre a appelé au cours d'uneréunion tenue avec les responsablesde cette infrastructure sportive àfaire preuve de responsabilité et àveiller à la maintenance de ce com-plexe qui accueille plusieurs mani-festations sportives, culturelles etpolitiques nationales et internatio-nales. La ministre s'est engagée à résoudreles problèmes posés à cette infrastructure, en particulier ceux relatifs

à l'entretien et au renouvellementdes équipements.

Lire page 4

Nomination d'un conseiller à la Présidence

de la République La Présidence de la République communique: Par décret en date de ce jour est nommé conseiller à la Présidence de la Ré-publique M. Izidbih Ould Mohamed Mahmoud.

Le ministre français du Travail, del'Emploi, de la Formation profes-sionnelle et du Dialogue social, M.Michel Sapin, a déclaré, hier àNouakchott que «la France et laMauritanie souhaitent continuer àapprofondir et à accélérer leur coo-pération en matière d'emploi et deformation professionnelle»." La confiance entre nous est à unniveau très élevé ", a ajouté le mi-nistre lors d'un point de presse auterme d'une visite de trois jours enMauritanie.Il a expliqué que sa visite a pour ob-jectif de faire le point sur l'état decoopération entre les deux pays sur

le double plan de l'emploi et de laformation professionnelle. Il a éténotamment question de «voir lesmoyens de mise en place des moda-lités, des structures et des approchespour rechercher les opportunitésd'emploi et adapter la formation aumarché de l'emploi».M. Sapin s'est également félicitéd'avoir assisté à l'ouverture d'une an-tenne de l'Agence Nationale pourl'Emploi des Jeunes (ANAPEJ) àNouakchott et a annoncé l'ouvertureprochaine de 4 autres antennes dontl'une à Nouadhibou dans le courantde l'année 2014.

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Michel Sapin:

«Nouakchott et Paris souhaitent continuer à approfondir et à accélérer leur coopération

en matière d'emploi et de formation professionnelle»

Le ministère de l'Intérieur dis-

sout l'Association "Al Moustakbal"

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HORIZONS

HORIZONS N° 6192 DU LUNDI 10 FEVRIER 2014

ANNONCES

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 525 39 90Brigade Mixte 525 25 18SOMELEC (Dépannage) 525 23 08SNDE 529 84 88Météo 525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 525 23 10Commissariat TZ - 2 524 29 52Commissariat Ksar 1 525 21 66Commissariat Ksar 2 525 27 38Commissariat El Mina 1 525 12 97Commissariat El Mina 2 524 25 24Commissariat Sebkha 1 525 38 21Commissariat Sebkha 2 524 29 82Commissariat Riadh 1 524 29 35Commissariat Riadh 2 524 29 50Commissariat Arafat 1 525 10 13Commissariat Toujounine 1 525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 524 29 53Commissariat Teyarett 1 525 24 71Commissariat Teyarett 2 524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 525 21 83Commissariat Voie publique 525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 525 21 59Police Judiciaire 525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 529 84 98Polyclinique 525 12 12PMI Pilote 525 22 16PMI Ksar 525 20 19PMI Teyarett 525 35 94

CLINIQUES

Clinique Moulaty 525 13 41

ADRESSES UTILESCommuniqué de presse

La justice pénale a rendu publique, jeudi 20 février 2014, sa décision

en première instance, relative à deux dossiers de fraude portant sur le

détournement de trafic des communications téléphoniques interna-

tionales entrant.

Conformément aux dispositions de la loi 2013-025 du 15 juillet 2013

portant sur les Communications Electroniques, les auteurs de ces

fraudes ont été condamnés par le tribunal correctionnel à un empri-

sonnement d'un an ferme, d'une amende d'un million d'ouguiyas et du

remboursement aux opérateurs concernés du manque à gagner résul-

tant de la pratique de ces fraudes.

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighali

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Tijani Diop dit Sidi Mohamed

MISE EN PAGES ET TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

ORGANISATION POUR LA MISE EN VALEUR DU FLEUVE SENEGAL SOCIETE DE GESTION DE L'ENERGIE DE MANANTALI

AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D'INTERET

SELECTION D'UN CABINET POUR LA REALISATION DE L'ETUDE DU PLAN DIRECTEUR DE DEVELOPPEMENTDU RESEAU DE TRANSPORT DE L'OMVS SUR LA PERIODE 2015-2030

La Direction Générale de la Société de Gestion de l'Ener-gie de Manantali (SOGEM), sise à Bamako/Mali a l'in-tention de procéder sur fonds propres et sur la base d'uneméthode de sélection ouverte, au choix d'un Cabinet pourla réalisation de l'étude du Plan Directeur de Développe-ment du Réseau de Transport de l'OMVS.Les prestations du Consultant consistent à évaluer toutesles solutions techniques viables à court, moyen et longtermes afin d'optimiser l'utilisation de l'énergie hydro-électrique et assurer son transport et sa distribution de ma-nière optimale dans l'espace OMVS.Les services, sans être limitatifs, consistent entre autres àla réalisation des taches suivantes:

1. Collecte de données: prise de connaissance des docu-ments portant sur le sujet et disponibles au niveau del'OMVS ;2.Analyse de l'équilibre offre/demande: analyse de l'équi-libre de l'offre et de la demande aussi bien au niveau dechaque pays qu'au niveau global de l'OMVS, exposé dessituations extrêmes (délestages, demande non servie, dis-ponibilité du service sur 24h) en tenant compte des capa-cités non programmées et d'autre forme d'énergie.3. Analyse du fonctionnement et de la stabilité du réseaude transport: études du fonctionnement et de la stabilité duréseau de transport dans sa configuration actuelle et futurepour les différents scénarios de charge;4. Plan de développement du Réseau de Transport del'OMVS: établissement d’un programme optimal d'équi-pements de production et de transport sur les quinze pro-chaines années ;5. Stratégie de mise en œuvre des projets: élaboration desstratégies de mise en œuvre des projets par l'OMVS ;6. Simulations: études en régime permanent et en régimedynamique du réseau: faire les simulations électriques

d'usage pour les lignes électriques, les postes de transfor-mation et les groupes de production d'énergie;7. Simulations financières: présentation d'un modèle de si-mulations financières avec un logiciel adéquat qui permetd'effectuer des simulations aboutissant à la proposition duPlan Optimal d'Investissement pour la période 2015-2030 8. Production de Rapports démarrage, analyses, provisoireet final.La Direction Générale de SOGEM invite les candidats(Cabinets/Sociétés) hautement qualifiés et ayant une ex-pertise confirmée dans le domaine à manifester leur inté-rêt à fournir les services décrits ci-dessus.Les Consultants doivent avoir les qualifications et/ou ré-pondre aux exigences suivantes, entre autres:.Etre un Cabinet ayant une grande renommée internatio-nale avec des expériences avéréesdans la conduite avec succès de missions similaires-Etre un Cabinet capable de mobiliser une équipe d'Ex-perts de haut niveau pour la mission etayant chacun une expérience confirmée avec des réfé-rences solides en la matière. Cette équipe sera constituéeau moins des Experts suivants:- lngénieur Electricien ou Electromécanicien,- Expert en planification,- Ingénieur Réseau électrique,- lngénieur Production,- Expert modélisateur de système de transport d'énergieélectrique, - Expert modélisateur de système de produc-tion d'électricité,- Expert Economiste,- Analyste Financier,- Expert en Environnement,- Juriste.Les consultants intéressés doivent fournir les informationsindiquant qu'ils sont qualifiés pour exécuter les services

(brochures, CV, références concernant l'exécution decontrats analogues,expérience dans des conditions semblables, disponibilitédes connaissances nécessaires parmi lepersonnel, etc.).

L'établissement de la liste restreinte sera basé sur les cri-tères, non limitatifs, suivants: a) lesqualifications des candidats (qualification générale et spé-cifiques), b) les moyens humains, c)l'expérience dans la région, d) les dispositions relativesaux conflits d'intérêts.La sélection du Cabinet sera basée sur la Méthode Sélec-tion Fondée sur la Qualité et le Coût.Les manifestations d'intérêt, en Français, doivent être dé-posées a l'adresse ci-après (seul lieu dedépôt au plus tard le 25 mars 2014 ci 12 heures précises(heure de Bamako) avec la mention « Sélection d'un Ca-binet pour la réalisation de l'étude du Plan Directeur deDéveloppement duRéseau de Transport de OMVS, pé-riode 2015-2030 »La transmission des manifestations d'intérêt par voie élec-tronique n'est pas admise.

Direction Générale de la Société de Gestion de Ma-nantali (SOGEM)

ACI 2000 Parcelle n° 2501-BP E 4015, Bamako, Ré-publique du MALI

Tél: + (223) 20 23 32 86/20 23 26 57Fait à Bamako, le 4 mars 2014

Le Directeur Général de SOGEMCheikh Ould Abdellahi Ould BEDDA

HORIZONS N° 6212 DU LUNDI 10 MARS 2014

ACTUALITE

Le Président de la République reçoit

le ministre français du Travail et de

la Formation professionnelle

Le Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, areçu en audience, hier matin, au Pa-lais présidentiel à Nouakchott, leministre français du Travail, de laFormation professionnelle et du Dia-logue social, M. Michel Sapin, à latête d'une délégation française dehaut niveau, actuellement en visitedans notre pays.A sa sortie d'audience, le ministrefrançais a fait une déclaration danslaquelle il a précisé qu'il s'agissaitpour lui d'une visite de courtoisiepour dire l'amitié entre la Mauritanieet la France."J'étais, dit-il, aussi porteur d'unmessage personnel du Président

François Hollande au Président de laRépublique. Nous avons soulevé desquestions avec le ministre de l'Em-ploi et de la Formation profession-nelle. La Formation professionnelleest, en France comme en Maurita-nie, un élément décisif de la moder-nisation. C'est un élément de dé-veloppement individuel mais aussiune possibilité pour les entreprisesde pouvoir bénéficier de salariés for-més correspondant au besoin del'économie". " Le développementdes entreprises, le développement dela société et la lutte contre le chô-mage, en particulier celui des jeunes,passent par une meilleure formationprofessionnelle", a-t-il fait remar-

quer avant d’ajouter : "Il y a, par ail-leurs, de grands projets mais ausside grandes réalisations en cours, quisont le fruit de cette volonté mauri-tanienne et de la coopération avec laFrance". "C'est de tout cela dontj'avais souhaité parler avec le Prési-dent de la République à qui j'ai faitpart de mon intérêt personnel pourla décentralisation des collectivitéslocales mauritaniennnes, un sujetque je suis depuis 30 ans, pour faireen sorte que les collectivités localesmauritaniennes et françaises puis-sent coopérer, s'appuyer les unes lesautres et contribuer ainsi au déve-loppement et à la stabilité", a préciséle responsable français.

Le Premier ministre reçoit le ministre français

du Travail et de la Formation professionnelle Le Premier ministre, Dr MoulayeOuld Mohamed Laghdaf, a reçu enaudience, hier à Nouakchott, le mi-nistre français du Travail, de l'Em-ploi, de la Formation professionnelleet du Dialogue social, M. MichelSapin, en visite actuellement dansnotre pays.L'entretien a porté sur les relationsde coopération entre les deux payset les moyens de les renforcer, enparticulier dans le domaine de l'em-ploi.L'audience s'est déroulée en pré-sence du ministre de l'Emploi, de laFormation professionnelle et desTechnologies de l'Information et dela Communication, M. Ismail OuldBodde Ould Cheikh Sidiya, de l'am-

bassadeur de France en Mauritanie,SEM. Hervé Besancenot et du di-

recteur de cabinet du Premier minis-tre, M. Ely Ould Issa.

Assemblée Nationale:La Commission des Finances examine

les projets de budget des ministères du

Développement rural et de l'Equipement La Commission des Finances de l’Assemblée nationale a examiné hier, aucours d’une réunion présidée par le député, M. Sidi Ould Didi, son président,le projet de budget du ministère du Développement rural.Le gouvernement était représenté par le ministre du Développement rural,M. Brahim Ould M'Bareck Ould Mohamed El Moctar.

La Commission des Finances a également examiné, au cours d'une réuniontenue hier, sous la présidence du député Sidi Ould Didi, son président, leprojet de budget du ministère de l'Equipement et des Transports. La réunions'est déroulée en présence du ministre de l'Equipement et des Transports,M. Yahya Ould Hademine.

Sénat:La commission des Affaires juridiques

examine le Code des mines

La commission des Affaires juridiques du Sénat, s'est réunie, dimanche,sous la présidence du sénateur Yahya Ould Abdel Ghahar, pour discuter leprojet de loi relatif au code des mines.Le gouvernement était représenté, à cette réunion, par le ministre du Pé-trole, de l'Energie et des Mines, M. Mohamed Ould Khouna.

Le ministre de la Fonction Publique reçoit

le ministre français du Travail

Le ministre de la Fonction Publique,du Travail et de la Modernisation del'Administration, M. Seyidna AliOuld Mohamed Khouna, a reçu en

audience, dimanche, à Nouakchott,le ministre français du Travail, del'Emploi, de la Formation profes-sionnelle et du Dialogue social, M.Michel Sapin qui a achevé, di-manche, une visite en Mauritanie.La rencontre a porté sur les relationsde coopération existant entre laMauritanie et la France et lesmoyens susceptibles de les dévelop-per, notamment dans les domainesde la Fonction publique, du Travailet de la Modernisation de l'Admi-nistration.L'audience s'est déroulée en pré-sence du ministre de l'Emploi et dela Délégation française accompa-gnant M. Michel Sapin.

La ministre de la Culture reçoit le chargé d'Affaires

de l'ambassade d'IrakLa ministre de la Culture, de la Jeu-nesse et des Sports, Mme Vatma VallMint Soueïnaa, a reçu en audience,hier à Nouakchott, M. Yahya SalehMehdi, chargé d'Affaires à l'ambas-sade d'Irak en Mauritanie.L'entretien a porté sur les relationsde coopération entre les deux payset sur les moyens de les renforcer, enparticulier dans le domaine de la cul-ture, de la jeunesse et des sports.L'audience s'est déroulée en pré-sence du secrétaire général du dé-partement, M. Khalil Ould MehdiOuld Jiyid.


ACTUALITE

Le ministère de l'Intérieur dissout l'Association

"Al Moustakbal" Le ministère de l'Intérieur et de laDécentralisation a annoncé, récem-ment, la dissolution de l'Association"Al Moustakbal" pour la Culture etl'Enseignement.Cette décision basée sur la loi n°098/64 organisant les associations asuscité un grand amalgame au seinde l'opinion publique, en raison desmauvaises interprétations qui se sontproduites tout au long de la colpor-tation de cette information.Pour lever cette équivoque, l'AgenceMauritanienne d'Information (AMI)a contacté les sources concernéesqui lui ont livré les informations sui-vantes:Premièrement: Le récépissé n°159en date du 21 janvier 2008 a été dé-livré à l'Association sur la base d'unprocès-verbal qu'elle a présenté auministère de l'Intérieur le16/10/2005, au nom de l'Association"Al Moustakbal" pour la Culture etl'Enseignement. Le terme "prêche"n'apparaît nulle part ni dans le pro-cès-verbal ni dans les objectifs del'Association.Le procès -verbal en question défi-nit exclusivement les objectifs del'Association comme suit:

" L'animation de la scène nationaleau service du développement hu-main, la contribution à l'essor natio-nal et à la stabilité du pays".Deuxièmement: la formation del'instance exécutive de cette associa-tion a été évoquée dans le procès-verbal comme suit:Président: Ismail Ould Moussa Secrétaire Général: Khattry OuldBabahTrésorier: Salem Ould MohamedLemine.Jusqu'ici, le ministère de l'Intérieurn'a été informé d'aucun changementau niveau de la direction de l'Asso-ciation précitée comme cela est sti-pulé par la loi n° 098/64 en sonarticle 14.Et par conséquent, il n'existe aucunerelation légale entre l'Association"Al Moustakbal" pour la Culture etl'Enseignement et Cheikh MohamedEl Hacen Ould Deddew d'une part,et non plus aucune relation entre elleet Monsieur Mohamed MahmoudOuld Seyidi qui s'est adressé auxmédias en tant que secrétaire générald'Al Moustakbal.Il est à noter que la loi n° 098/64modifiée par la loi n° 007 en date du

23 janvier 1973 stipule en son arti-cle 4 (nouveau) que sont dissoutes,par arrêté motivé du ministre de l'In-térieur, les associations:1- qui suscitent des manifestationsarmées et non armées menaçant l'or-dre et la sécurité publics dans le butde porter atteinte à l'intérêt public;2- qui reçoivent des fonds de l'exté-rieur dans le but de porter atteinte àl'intérêt public;3- qui sont hors des organismes re-connus officiellement et représen-tent, de par leur forme, le caractèrede groupes de combat ou de milicesprivées;4- qui véhiculent une propagandehostile à la Nation ou qui pourraientattenter à l'intégrité territoriale ouqui chercheraient à changer, par laforce, la nature républicaine du gou-vernement.Dans le même cadre, les sourcescontactées par l'AMI ont préciséqu'aucune association de bienfai-sance n'a été dissoute mais qu'ellesont été engagées à travailler sous latutelle des départements concernéspar leurs activités, comme cela estd'usage.

La ministre de la Culture visite

l’Office du Complexe olympique La ministre de la Culture, de la Jeu-nesse et des Sports, Mme Vatma VallMint Soueïnaa, a effectué, hier, unevisite d'information et de prise decontact à l’Office du Complexeolympique à Nouakchott. La ministre a appelé au cours d'uneréunion tenue avec les responsablesde cette infrastructure sportive àfaire preuve de responsabilité et àveiller à la maintenance de ce com-plexe qui accueille plusieurs mani-festations sportives, culturelles etpolitiques nationales et internatio-nales. La ministre s'est engagée à résoudreles problèmes posés à cette infras-tructure, en particulier ceux relatifs àl'entretien et au renouvellement deséquipements. Elle a appelé aussi les employés àfaire preuve d'assiduité et de disci-pline au travail et d’assurer une

exemplaire gestion des biens publicsdont ils ont la charge. La ministre a suivi, au niveau desdifférents services et départementstechniques de l’Office du Complexede Nouakchott, des explications dé-

taillées relatives aux missions ducomplexe, présentées par le direc-teur général de l’Office du Com-plexe Olympique de Nouakchott,M. Ahmedou Ould Sidi Ould Bella.

CARNET DE L’AEROPORT* La ministre des Affaires sociales, de l'Enfance et de la Famille, Mme Le-mina Mint El Kotob Ould Momme, a quitté Nouakchott, hier matin, à des-tination des Etats Unies d'Amérique où elle doit participer à la 58e sessionspéciale de la Commission chargée de la situation de la femme au sein desNations-Unies.Les participants à la session, qui se tient à New York du 10 au 21 Mars cou-rant, discuteront des acquis et obstacles relatifs aux Objectifs du Millénairepour le Développement (OMD).La ministre participera également, dans la capitale égyptienne, le 25 Marscourant, à la réunion ordinaire du conseil exécutif de l'Organisation de laFemme Arabe, consacrée à la restructuration de l'organisation.La ministre est accompagnée, au cours de ce voyage, par une importantedélégation de son département.

* Le ministre français du Travail, de l'Emploi, de la Formation profession-nelle et du Dialogue social, M. Michel Sapin, a achevé dimanche une visitede travail de trois jours en Mauritanie. Le ministre français a été salué à l'aéroport de Nouakchott par M. IsmailOuld Bodde Ould Cheikh Sidiya, ministre de l'Emploi, de la Formation pro-fessionnelle et des Technologies de l'Information et de la Communication etl'ambassadeur de France en Mauritanie, SEM. Hervé Besancenot.

Michel Sapin: «Nouakchott et Paris souhaitent continuer à

approfondir et à accélérer leur coopération en

matière d'emploi et de formation professionnelle»

Le ministre français du Travail, del'Emploi, de la Formation profes-sionnelle et du Dialogue social, M.Michel Sapin, a déclaré, hier àNouakchott que «la France et laMauritanie souhaitent continuer àapprofondir et à accélérer leur coo-pération en matière d'emploi et deformation professionnelle»." La confiance entre nous est à unniveau très élevé ", a ajouté le mi-nistre lors d'un point de presse auterme d'une visite de trois jours enMauritanie.Il a expliqué que sa visite a pour ob-jectif de faire le point sur l'état decoopération entre les deux pays surle double plan de l'emploi et de laformation professionnelle. Il a éténotamment question de voir lesmoyens de mise en place des moda-lités, des structures et des approchespour rechercher les opportunitésd'emploi et adapter la formation aumarché de l'emploi ", a-t-il ajouté. M. Sapin s'est également félicitéd'avoir assisté à l'ouverture d'une an-tenne de l'Agence Nationale pourl'Emploi des Jeunes (ANAPEJ) àNouakchott et a annoncé l'ouvertureprochaine de 4 autres antennes dontl'une à Nouadhibou dans le courantde l'année 2014. Cette dernière, a-t-il dit, intervient en perspective de laZone Franche de Nouadhibou, avecce que cela veut dire en termes d'of-fres et de demandes d'emplois.Il a aussi indiqué que la France par-tage avec la Mauritanie le problèmedu chômage des jeunes et que lesdeux pays sont conscients de la né-cessité d'échanger les 'idées et lesapproches pour y trouver les meil-

leures solutions. Pour lui, la formation profession-nelle n'est cependant pas le seul re-mède au chômage, mais il fautparallèlement créer les activités éco-nomiques pour absorber les éven-tuels emplois. M. Sapin a donnécomme exemple le secteur de lapêche, porteur d'un très grand nom-bre d’emplois étant donné la ri-chesse évidente des côtesmauritaniennes en poisson. Mais, a-t-il ajouté, s'il n'existe pas de Mauri-taniens qualifiés pour travailler dansce secteur, ce dernier fera appel auxétrangers.Au cours du même point de presse,le ministre de l'Emploi, de la For-mation professionnelle et des Tech-nologies de l'Information et de laCommunication, M. Ismail OuldBodde Ould Cheikh Sidiya, a rap-pelé que la Mauritanie a réalisé cetteannée une croissance économiquesupérieure à 6% et réussi à maitriserl'inflation. Il a toutefois déploré le fait qu'unetelle croissance ne profite pas véri-tablement à l'emploi, soulignant quela politique du gouvernement con-siste à redresser cette situation enœuvrant à l'adaptation de la forma-tion professionnelle aux besoins dumarché national de l'emploi.Le ministre a souligné que le Prési-dent de la République, MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz, accordeune importance capitale à l'insertiondes jeunes dans la vie active. Il a si-gnalé que 71% de la populationmauritanienne sont âgés de 15 à 33ans.

Le ministre des Affaires étrangères reçoit

les ambassadeurs du Koweït …

Le ministre des Affaires étran-gères a aussi reçu, dimanche àNouakchott, l'ambassadeur del'Etat de la Palestine accrédité àNouakchott, SEM. Adnan AbouEl Heija.L'entretien a porté sur les diffé-rents aspects de la coopérationbilatérale et les voies et moyensde les renforcer davantage.

Le ministre des Affaires étrangèreset de la Coopération, M. AhmedOuld Teguedi, a reçu en audience,dimanche, à Nouakchott, SEM. Ad-nane Abdallah Al Ahmed, ambassa-deur de l'Etat du Koweït enMauritanie.La rencontre a porté sur les diffé-rents aspects de la coopération entrela Mauritanie et le Koweït et lesmoyens susceptibles de développerdavantage cette coopération.

…de l'Etat de la Palestine...


ACTUALITE

Fête internationale de la femme:La ministre des Affaires sociales

inaugure une exposition à Tevragh Zeïna La ministre des Affaires sociales, del'Enfance et de la Famille, Mme Le-mina Mint El Kotob Ould Moma, ainauguré, samedi, en compagnie deMme. Matty Mint Hamadi, prési-dente de la Communauté Urbaine deNouakchott, une exposition de pro-duits féminins dans la moughataa deTevragh Zeina.Dans un mot prononcé pour la cir-constance, Mme Lalla Mint Abdaty,responsable de l'exposition, a indi-qué que l'organisation de cette ma-nifestation s'inscrit dans le cadre desfestivités commémorant la fête du 8Mars. Elle a ensuite souhaité heu-reuse fête aux femmes maurita-niennes pour la circonstance.La ministre a ensuite coupé le rubansymbolique donnant ainsi le coupd'envoi de cette exposition avant dese rendre, en compagnie de la délé-

gation qui l’accompagne, dans tousles stands, où des explications dé-taillées sur les produits exposés luiont été présentées.

La cérémonie d'inauguration s'estdéroulée en présence de la maire deTevragh Zeina et de la conseillère duwali de Nouakchott.

… le chef de Délégation de

l'Union Européenne …

Le ministre des Affaires étrangères, a également reçu en audience, hier, àNouakchott, SEM. José Sabadell, ambassadeur, chef de Délégation del'Union Européenne en Mauritanie.La rencontre a été l'occasion de passer en revue les différents aspects de lacoopération entre la Mauritanie et l'Union Européenne et les moyens sus-ceptibles de développer davantage cette coopération.

…et la chargée d'Affaires

de l'ambassade d’Allemagne

Le ministre a aussi reçu en audience dimanche à Nouakchott la chargéed'Affaires de l'ambassade de la République Fédérale d'Allemagne.Les différents aspects de la coopération entre les deux pays ont été évoquésau cours de l'entrevue.

Commémoration du 8 mars dans les wilayas intérieures

Le secrétaire général du ministèredes Affaires sociales, de l'Enfance etde la Famille, M. Mohamed Mah-moud Ould Ahmed Ould Sidi Yahya,a supervisé, hier, à Aleg, en compa-gnie du wali du Brakna M. Ahme-dou Ould Abdallahi, la cérémonie delancement des activités commémo-ratives de la fête internationale de lafemme au niveau des wilayas duBrakna, du Tagant, du Trarza et duGorgol.Le secrétaire général a, à cette occa-sion, mis en exergue l'attention par-ticulière accordée par les autoritéssupérieures au département des Af-faires sociales, de l'Enfance et de laFamille ainsi que leur déterminationà faire de la femme un partenairefondamental dans l'opération de dé-veloppement aux côtés de son frèrel'homme.Il a énuméré, par la suite, les acquisréalisés en faveur de la femme mau-ritanienne dans tous les domaines.Le maire d'Aleg, M. Mohamed OuldSoueidatt a, pour sa part, souhaité labienvenue aux délégations partici-pantes à cette commémoration de lafête internationale de la femme, sou-haitant aux femmes plus de progrèset de promotion. Notons que les femmes des wilayasparticipantes à cette manifestation,ont saisi cette opportunité pour ex-poser leurs produits artisanaux et lesfilles lauréates de l'année scolaire2012-2013 ont été également pri-mées à cette occasion.

La cérémonie de lancement des acti-vités s'est déroulée en présence duhakem de la moughataa d'Aleg etdes chefs de services administratifset sécuritaires dans la wilaya duBrakna.Au Hodh El Gharbi, placée sous lethème ''participation de la femme :meilleure garantie d'accès au déve-loppement'', la fête internationale dela femme a été célébrée dimanche auHodh El Gharbi. Les festivités, su-pervisées par le wali, M. MoulayeBrahim Ould Moulaye Brahim, ontété marquées par la remise de prix àsix filles lauréates dont 3 au collègeet les autres au fondamental.A cette occasion, le wali a soulignéla nécessité d'associer la femme dansla gestion des affaires publiques etrappelé les avancées enregistrées parcelle-ci en Mauritanie aux plans po-litique et social, en application desdirectives du Président de la Répu-blique, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz. Il a, enfin, visité une exposition desproduits artisanaux féminins, orga-nisée par la coordination régionaledu ministère des Affaires sociales,de l'Enfance et de la Famille. En Adrar, les manifestations mar-quant la journée ont commencé parl’ouverture d’une exposition de pro-duits féminins et un regroupementsous la supervision du wali del'Adrar où ont été passées en revueles réalisations accomplies dans lecadre de l'émancipation de la femme

et de sa large implication dans leprocessus du développement.Le wali de l'Adrar, M. Diallo OumarMamadou, a passé en revue, à cetteoccasion, l'importance que l'Etat ac-corde aux femmes et les réalisationsaccomplies en sa faveur en matièrepolitique, économique et socialeainsi que son accès aux sphères dedécision.A Dakhlet Nouadhibou, le walimouçaid, M. Mohamed MahmoudOuld Moustapha a supervisé le lan-cement des manifestations de la fêtede la femme rappelant le contextedans lequel elle se déroule cetteannée après les réalisations accom-plies avec notamment la présence re-marquée des femmes au gouver-nement et au parlement dans le cadred'une politique de discrimination po-sitive.En Assaba, le wali M. Cheikh OuldAbdallahi a supervisé la fête organi-sée à Kiffa pour la circonstance sou-lignant l'intérêt que le gouvernementaccorde aux femmes et aux enfantset les résultats de la politique suivieen faveur de la femme.Au Hodh Charghi, le wali, M. Mo-hamed Ould Mohamed LemineOuld Bellaamech, a souligné l'actionréalisée en faveur des femmes suiteà la volonté sincère exprimée par leChef de l'Etat Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz en particulier ladiscrimination positive dont elle bé-néficie dans le domaine électoral.Au Gorgol le wali Mohamed ElMoustapha Ould Mohamed Vall n'apas manqué à son tour de relever lesacquis de la femme mauritaniennedans divers domaines.Au Tiris Zemmour, la coordinationrégionale de la promotion féminine aorganisé une exposition des produitsféminins où plus de 100 coopéra-tives ont participé.Le wali du Tiris Zemmour en visi-tant l'exposition a félicité lesfemmes pour leur apport relevantqu'elles sont désormais un partenaireirremplaçable et un acteur actif dudéveloppement.

Le ministre des Affaires économiques reçoit

l'ambassadeur, chef de Délégation de l'UE…Le ministre des Affaires écono-miques et du Développement, M.Sidi Ould Tah, a reçu en audience,dimanche, à Nouakchott, SEM. JoséSabadell, ambassadeur, chef de Dé-légation de l'Union Européenne enMauritanie.

La rencontre a été l’occasion de pas-ser en revue les différents dossiersde la coopération entre la Maurita-nie et l'Union Européenne et lesmoyens de développer davantagecette coopération.

…et les représentants de l'OMS,

de l'UNICEF et du FNUAP M. Sidi Ould Tah, a reçu égalementen audience, dimanche à Nouak-chott, les représentants de l'Organi-sation Mondiale de la Santé (OMS),du Fonds des Nations Unies pourl'Enfance (UNICEF) et du Fonds

des Nations Unies pour la Popula-tion (FNUAP) en Mauritanie. Larencontre a porté sur la coopérationexistant entre la Mauritanie et cesorganisations onusiennes.

DONNER DU SANG

POUR

SAUVER UNE VIE

HORIZONS N° 6212 DULUNDI 10 MARS 2014

ACTUALITE

Le ministre des Pêches reçoit

les ambassadeurs de Tunisie…

Le ministère des Pêches et de l'Economie maritime, M. Nani Ould Chrou-gha, a reçu en audience, dimanche à Nouakchott, SEM. Mohamed BenAyad, ambassadeur de Tunisie en Mauritanie.La rencontre a permis de passer en revue les différents aspects de la coopé-ration existant entre la Mauritanie et la Tunisie et les moyens de dévelop-per cette coopération.

…et des Emirats Arabes Unis

Le ministre des Pêches a également reçu en audience, dimanche, à Nouak-chott, SEM. Abdallah Tekawi, ambassadeur de l'Etat des Emirats ArabesUnis en Mauritanie. La rencontre a permis de passer en revue les différentsaspects de la coopération existant entre les deux pays et les moyens de dé-velopper davantage cette coopération.Les deux audiences se sont déroulées en présence du secrétaire général duministère des Pêches et du directeur de la Coopération et de la Program-mation au même département.

Campagne de sensibilisation sur les méfaits

de l'excision à Arafat

Le hakem adjoint d'Arafat a super-visé, hier, au secteur 4 de la mou-ghataa la cérémonie de lancementd'une campagne de sensibilisationsur les méfaits de l'excision des fillesorganisée dans ce quartier de la ca-pitale par le collectif des ONG ac-tives dans le domaine du dévelop-pement en collaboration avec l'Or-ganisation World Vision n°2.Dans son allocution pour la circons-tance, Mme Oumoukethoum Mint

Mohamed, présidente du réseau, aindiqué que cette campagne s'inscritdans le cadre des activités commé-moratives du 8 mars, fête interna-tionale de la femme. Elle a énuméré,au passage, les conséquences sani-taires qui peuvent résulter de la pra-tique de l'excision des filles. Elle a évoqué également le souci dugouvernement d'éradiquer ces pra-tiques dangereuses et d'appuyer cetteorientation à travers le ministère des

Affaires sociales, de l'Enfance et dela Famille.La cérémonie de lancement de lacampagne de sensibilisation sur lesméfaits de l'excision des filles à Ara-fat s'est déroulée en présence dumaire de cette commune et du Re-présentant de l'ONG World Visionn°2, ainsi que d'un grand public ducollectif des associations féminines.

A la recherche d'une synergie université-entreprises

pour l'accès des jeunes à l'emploiLe Réseau régional Afrique Compé-tences Professionnelles Supérieuresqui regroupe les décideurs institu-tionnels, les responsables universi-taires, les opérateurs économiques etles acteurs de la société civile impli-qués et/ou concernés par le dévelop-pement de la qualité de l'offre deformation, organise un séminaire in-ternational sur les synergies univer-sité entreprises pour l'accès desjeunes à l'emploi.Le séminaire supervisé par le minis-tère mauritanien de l'Enseignementsupérieur et de la Recherche scienti-fique et avec l'appui de la Coopéra-tion Française se tiendra du 10 au 13

mars dans les nouveaux locaux del'Université des Sciences, de Tech-nologie et de Médecine à Nouak-chott, avec des représentants de 12pays (Bénin, Burkina Faso, Came-roun, Côte d'Ivoire, Ghana, Guinée,Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal,Tchad, Togo) et des décideurs, desétablissements d'enseignements su-périeurs et des acteurs socio-écono-miques Mauritaniens.Il s'agit de la troisième rencontre dugenre, organisée cette année. Lorsdu séminaire de Nouakchott, le Ré-seau proposera deux instrumentsmajeurs: un outil de structurationdes relations université-entreprises

et un plaidoyer sur l'importance dela formation professionnelle en vued'une meilleure employabilité desdiplômés. Ces deux instrumentsvont être examinés, adoptés, et dé-clinés en «Déclaration de Nouak-chott».La journée du 13 mars sera consa-crée à l'organisation d'une rencontrenationale d'échanges entre les déci-deurs, les entreprises, les institutionsde formation professionnelle du su-périeur et la société civile sur lethème: «Professionnalisation et em-ployabilité des jeunes: une prioriténationale ».

MÉTÉO :La visibilité sera affectée par brume

sèche ou poussière La dépression thermique sur le sudet le centre du pays occasionnera, aucours de la journée, des vents faiblesà modérées de Nord-est à Sud-estavec la hausse de températures surses régions. La visibilité sera affec-tée par brume sèche ou poussière surles deux Hodhs, le Tagant et l'As-saba. Sur le long du littoral, le tempsrestera frais et humide accompagnéed'une visibilité affectée par brumehumide ou brouillard au Nord. Leciel sera passagèrement nuageux surl'Ouest, le centre et le Sud-ouest dupays.Températures prévues pour au-jourd’hui: Villes ou localités Températures mi-nimales Températures maximales Bir Moghrein: 12 degrés 26 degrésZouérate: 14 ¨¨ 27 ¨¨Chinguitti: 14 ¨¨ 29 ¨Ätar: 16 ¨¨ 30 ¨Öuadane: 15 ¨¨ 30 ¨Äkjoujt: 16 ¨¨ 32 ¨¨Nouadhibou: 15 ¨¨ 22 ¨¨Nouakchott: 15 ¨¨ 27 ¨¨Boutilimit: 17 ¨¨ 32 ¨¨

Aleg: 18 ¨¨ 38 ¨¨Rosso: 16 ¨¨ 29 ¨¨Kaédi: 20 ¨¨ 39 ¨¨Sélibaby: 24 ¨¨ 42 ¨¨Kiffa: 22 ¨¨ 39 ¨¨Tidjikja: 19 ¨¨ 34 ¨¨Tichitt: 18 ¨¨ 32 ¨Äioun: 22 ¨¨ 38 ¨¨

Néma: 20 ¨¨ 36 ¨Öualata: 18 ¨¨ 34 ¨¨Météorologie marine Aux CapsBlanc et Timiris: Mer peu agitée àagitée, forte au Cap Blanc avec unehoule modérée de secteur Nord-ouest. La hauteur de vagues varierade 1.25 à 3 mètres.

Le ministre de l'Emploi reçoit le

ministre français du Travail

Le ministre de l'Emploi, de la Formation professionnelle et des Technolo-gies de l’Information et de la Communication, M. Ismail Ould Bodde OuldCheikh Sidiya, a reçu en audience, dimanche à Nouakchott, le ministre fran-çais du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialoguesocial, M. Michel Sapin, en visite actuellement dans notre pays.L'entretien a porté sur les relations de coopération entre les deux pays et lesmoyens de la renforcer en particulier dans le domaine de l'emploi.L'audience s'est déroulée en présence des deux délégations d'accompagne-ment.

Démarrage du championnat

scolaire à NouadhibouLe championnat scolaire régional de Dakhlet -Nouadhibou a démarré di-manche à Nouadhibou avec la participation de 15 écoles fondamentalespubliques et privées. Après avoir donné le coup d'envoi du tournoi, le wali de Dakhlet-Noua-dhibou, M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youra, a souligné la volonté del'administration régionale à soutenir le sport éducatif.Pour sa part, la directrice régionale de l'Education nationale, Mme SaviaMint Bamba, a indiqué que cette compétition, qui intervient en applica-tion des directives des hautes autorités du pays, vise à promouvoir les ca-pacités physiques et sportives des écoliers.


NATION

Journée Internationale de la femme: participation de la femme, gage de développement

Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale desFemmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes dudébut du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit devote. C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasionde faire un bilan de la situation des femmes. Traditionnellement, les groupeset associations de militantes préparent des manifestations pour fêter les vic-toires et les acquis, faire entendre leurs revendications afin d’améliorer lasituation des femmes. C’ est une journée d’ une brulante actualité et que lesfemmes célèbrent chaque année pour demander plus d’égalités avec leshommes. Cette année, les femmes mauritaniennes l’ ont célébrée sous lethème : participation de la femme, gage de développement. En marge de lacérémonie de lancement officiel des festivités marquant cette journée, lequotidien national Horizons a recueilli les témoignages de certaines femmesau sujet des progrès accomplis dans le processus de la promotion féminine.

C'est un jour où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sanségard aux divisions, qu'elles soient nationales, ethniques, linguistiques,culturelles, économiques ou politiques. C'est une occasion de faire lepoint sur les luttes et les réalisations passées, et surtout, de préparer l'ave-nir et les opportunités qui attendent les futures générations de femmes.Aucune solution durable aux problèmes sociaux, économiques et poli-tiques les plus pressants de la société ne peut être trouvée sans la pleineparticipation, et la pleine autonomisation des femmes du monde entier. En 1975, lors de l'Année internationale de la femme, l'Organisation desNations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale de lafemme le 8 mars. Deux ans plus tard, en décembre 1977, l'Assemblée gé-nérale a adopté une résolution proclamant la Journée des Nations Uniespour les droits de la femme et la paix internationale à observer n'importequel jour de l'année par les États Membres, conformément à leurs tradi-tions historiques et nationales. En adoptant sa résolution, l'Assemblée gé-nérale a reconnu le rôle des femmes dans les efforts de paix et dedéveloppement et a appelé à mettre fin aux discriminations et à renforcerle soutien à la pleine particiaption des femmes.La Journée internationale de la femme est apparue dans le contexte desmouvements sociaux au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord eten Europe.Chronologie des évènements les plus marquants 1909 : Conformément àune déclaration du Parti socialiste américain, la première Journée natio-nale de la femme a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis d'Amériquele 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cettejournée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.1910 : L’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré uneJournée de la femme, de caractère international, pour rendre hommageau mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir lesuffrage universel des femmes. La proposition a été approuvée à l’una-nimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes venant de 17pays, dont les trois premières femmes élues au Parlement finlandais. Au-cune date précise n’a été fixée pour cette célébration.1911 : À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente,la Journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois,le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plusd’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements.Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaientle droit au travail, à la formation professionnelle, et la cessation de la dis-crimination sur le lieu de travail. Moins d’une semaine après, le 25 mars,le tragique incendie de l’atelier Triangle à New York a coûté la vie à plusde 140 ouvrières, pour la plupart des immigrantes italiennes et juives. Cetévénement a eu une forte influence sur la législation du travail aux États-Unis d'Amérique, et l’on a évoqué les conditions de travail qui avaientamené cette catastrophe au cours des célébrations subséquentes de laJournée internationale de la femme.1913-1914 : Dans le cadre du mouvement pacifiste qui fermentait à laveille de la Première Guerre mondiale, les femmes russes ont célébré leurpremière Journée internationale de la femme le dernier dimanche de fé-vrier 1913. Dans les autres pays d’Europe, le 8 mars ou à un ou deuxjours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pourprotester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurssoeurs.1917 : Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre,les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de févrierpour faire la grève pour obtenir « du pain et la paix . » Les dirigeants po-litiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais lesfemmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : qua-tre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement pro-visoire a accordé le droit de vote aux femmes. Ce dimanche historiquetombait le 23 février dans le calendrier julien qui était alors en usage enRussie, mais le 8 mars dans le calendrier géorgien utilisé ailleurs.Depuis ces premières années, la Journée internationale de la femme a prisune nouvelle dimension mondiale dans les pays développés comme dansles pays en développement. Le mouvement féministe en plein essor, quiavait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes or-ganisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cetteJournée le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exi-ger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processuspolitique et économique. De plus en plus, la Journée internationale de lafemme est le moment idéal pour réfléchir sur les progrès réalisés, de-mander des changements et célébrer les actes de courage et de détermi-nation de femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dansl’histoire des droits des femmes.

Les Nations Unies et l'égalité des sexesRares sont les causes dont l’ONU assure la promotion qui aient suscité unappui plus intense et plus vaste que la campagne menée pour promouvoiret protéger l’égalité des droits des femmes. La Charte des Nations Unies,signée à San Francisco en 1945, était le premier instrument internationalà proclamer l’égalité des sexes en tant que droit fondamental de la per-sonne humaine. Depuis, l’Organisation a aidé à créer un patrimoine his-torique de stratégies, normes, programmes et objectifs convenus au planinternational pour améliorer la condition de la femme dans le monde en-tier.Au fil des ans, l’action menée par l’ONU en faveur de la promotion de lafemme a pris quatre orientations précises : promotion de mesures juri-diques, mobilisation de l’opinion publique et de l’action internationale,formation et recherche, y compris compilation de statistiques ventiléespar sexe etl assistance directe aux groupes désavantagés.

La Journée internationale de la femme est

célébrée dans de nombreux pays à travers le monde

lAissata Kane ( ancienne ministre)

Le progrès des femmes en Maurita-nie est spectaculaire dans les do-maines fixes notamment la sante, lascolarité, l’emploi et les postes deresponsabilité. S’agissant de la sco-larité, nous sommes quasi satis-faites. A voir le nombre de filles duprimaire jusqu’ à l’université en pas-sant par le secondaire, il y a de quoise réjouir et de quoi féliciter nonseulement le gouvernement mauri-tanien mais les parents. Quand nousavons commence le mouvement desfemmes mauritaniennes, notre pre-mière préoccupation a été la scola-rité des filles. Nous avons battucampagne dans toutes les régionspour inciter les femmes à inscrireleurs filles à l’école. Pour cela, nousavions plusieurs raisons. D abord,on considère que l’école est une clépour accéder au développement etaux postes de responsabilité. En-suite, on a mis les parents en garde.On s est dit que les garçons sont sco-larisés et vont poursuivre leursétudes même jusqu’ à l’extérieur etramener des diplômes. Si l’écart deniveau se creuse entre eux et lesfemmes, ces premiers amènerontdes épouses et nos filles resteront àla traine. Il faut, donc, encouragerles filles pour qu’elles soient aumême niveau que les garçons, leursfuturs époux et futurs pères de leursenfants. L’autre spectacle, c’estl’emploi. Les femmes au travail,hors de leur domicile, sont comp-tées. Aujourd hui, toutes les femmessont au travail, il n y a pas de refusde femme au travail. Autre spectacle qui fera certaine-ment rire, c’est la femme au volant.J’ai eu l’honneur d’être l’une despremières femmes au volant. Maisles gens se méfiaient de me voirconduire. Aujourd’hui, non seule-ment elles sont au volant mais ellessont très appréciées pour leur pru-dence. Elles font moins d accidents.Les femmes au volant, c’est unspectacle et les enfants y gagnentparce que quand vous venez devantles écoles, si ce n’est pas le chauf-feur qui dépose les enfants, c’est lamaman. Rares sont les pères qui sedéplacent le matin pour amener lesenfants à l’école. Donc, les femmesont progressé par rapport à notreépoque.A l’ époque de Moctar Ould Daddahquand j ai eu l’honneur d être la pre-mière femme à entrer au gouverne-ment, j’ étais seule. Avec une femmeau gouvernement en 1975, le pro-grès n’était pas énorme. Mais avantcette date, toutes les femmes du Bu-reau Politique du Parti du PeupleMauritanien avaient rang de minis-tre. Donc, j’ai été pendant 3 ans

membre du gouvernement en qualitéde ministre de la famille et j’ ai siégéavec 20 ministres.En tant que femme, j’étais la pre-mière à faire le recensement de l’en-semble des personnes handicapéesde Mauritanie en 1976 que j’ai ai-dées, par la suite, à mettre sur piedune association, l’actuelle associa-tion mauritanienne des handicapésphysiques et mentaux. Nous, lesfemmes de l’époque, nous avons faitun peu mais la génération qui nous asuccédées a fait plus. A partir demaintenant, les femmes doiventfaire beaucoup pour faire avancerleurs conditions. Je ferai une recom-mandation en disant aux femmesque leur force réside dans leur unité.Tout ce qui concerne la femme doitconcerner aussi l’ensemble des fem-mes de la Mauritanie.Je dirai un mot, concernant lafemme et la religion. Nous avons ététrès soutenues par les religieuxd’alors notamment Abdellahi OuldBoye, Ahmed Salem Ould Addoudet un célèbre imam qui savait que laprotection de la femme est une re-commandation du Prophète (PSL),il s agit de Limam Cherif OuldSabar et quand nous avons rendu vi-site à Limam Boudah Ould Bous-seiri, on lui a dit qu’on voulait êtreguidées par l’Islam et de ne jamaisnous écarter de l’Islam. BoudahOuld Bousseir nous a révélé quequand on donne aux femmes tout ceque l’islam leur a accordées, ellesseront devant. C’est là où je pro-clame que l’islam est un cercle ausingulier. Quand on est dans ce cer-cle, on peut agir tout en respectantles interdits, les recommandations ,les facultatifs et les makrouhs. Sivous respectez ces articles de laChariaa et que vous restiez à l’inté-rieur de ce cercle, vous êtes libres aupluriel. Donc, ces religieux nous ontbeaucoup aidées. Jusqu’à présent,les femmes sont profondement atta-chées à leur religion pour réaliserleur progrès. Je dis souvent quand jesuis à l’extérieur que les femmesmauritaniennes sont habillées de latête à la cheville sans contrainte. Iln’ y a pas de femme qu’on a lynchéedans la rue. Volontairement, nousavons opté pour une tenue isla-mique.Notre action consiste à ce que lesfemmes cessent d être consomma-trices. Il faut qu’elles soient produc-trices à tous les niveaux. De la baseau sommet, la femme doit prouverson utilité. Les coopératives fémi-nines peuvent jouer un grand rôledans le développement du pays etsurtout du monde rural si elles sontsoutenues. Les femmes peuventfaire une production suffisante en lé-gumes, couvrir complètement lemarché et même faire de l’exporta-tion. Autre chose aussi concernantles tissus. On avait exigé à ce qu’onn’ait pas beaucoup de tissus impri-més pour les femmes. Aujourd hui,on est envahi par le marché chinois.Alors que les femmes pouvaient tra-vailler le tissu blanc en y dessinantles motifs souhaités par la clientèleféminine au lieu de faire l exploita-tion à l’extérieur. A un certain mo-ment, on a saisi le ministère duCommerce pour tenter de résoudrece problème c’est-à-dire pour queles femmes ne soient pas en cho-mage forcé. Elles sont teinturieres

mais elles restent concurencées parl’importation d’autres tissus. Mme Salma Mint Amar Chein

(commune de Tevragh Zeina)La femme mauritanienne a célèbrécette année la fête internationale dela femme sous le thème de la parti-cipation de la femme, gage de déve-loppement. C’est une évidencequand on sait que plus de 52 % dela population de notre pays estconstituée de femmes. On remarquequ’au cours de ces dernières années,le statut de la femme a évolué sur-tout au niveau de sa participation auniveau des prises de décisions. Aucours des dernières élections, lafemme a obtenu un taux très élevéau niveau de l’ Assemblée Natio-nale, des maires et des conseillersmunicipaux. Certes, on ne peut pascontester l’évolution de la femme.On a 7 porte- feuilles ministériels.C’est une première dans l’histoiredu pays tout comme la désignationd’une femme à la tête de la commu-nauté urbaine de Nouakchott. Personnellement, je félicite toutesles femmes du monde pour la célé-bration de cette fête.

Mme Awa DiaC’est une fête commémorée chaqueannée dans le monde. Je suis heu-reuse pour la femme mauritanienneparce qu’elle a franchi plusieurs pas,plusieurs actions en leur faveur ontété accomplies. Mais, je dirai à mesconsœurs que cette fête ne doit pasdemeurer une simple festivité maisune occasion de faire un bilan de lasituation de la femme et réfléchirsur les prochaines étapes à franchir.La femme est, aujourd’hui, cons-ciente de son importance dans le dé-veloppement du pays. La femme estla pierre angulaire, elle apporte tou-jours quelque chose au développe-ment donc nous devons nous mo-biliser pour être plus fortes car nousavons des femmes capables de diri-ger le pays, de participer positive-ment à son évolution. La partici-pation de la femme est un gage dedéveloppement. Elles représententpresque 52 % de la population, cequi nous confère le droit d’être pré-sentes à tous les secteurs vitaux del’Etat. Nous avons 7 ministres maisnous souhaitons la parité donc plusde responsabilités.Nous avons lescompétences et les aptitudes néces-saires pour diriger avec les hommes.On veut aussi faire comprendre queles femmes ne cherchent pas à pren-dre la place des hommes mais lescompléter afin de faire avancer lepays. Il faut souligner qu’en matièrede gestion des biens publics, les femmes ont fait leur preuve par une ges-tion transparente. Ibrahim Cheikh BOCOUM


Espace-Afrique

La République togolaisePays du coton et du phosphate

En incluant les îles, l’Afrique estun continent de 30 221 532 km² etpeuplé d'un milliard d'habitants.Elle est bordée par la mer Méditer-ranée au nord, le canal de Suez etla mer Rouge au nord-est, l’océanIndien au sud-est et l’océan Atlan-tique à l’ouest. L’Afrique comprend49 pays en incluant Madagascar, et54 en incluant tous les archipels.

Au seuil du mandat du Présidentde la République M MohamedOuld Abdel Aziz à la tète de l’UnionAfricaine nous revisitons, dans unesérie d’articles, les performances etle potentiel des différents Etatsmembres de l’organisation conti-nental. Dans l’article ci-après c’estla République togolaise qui est àl’honneur.

Le Togo, officiellement la Répu-blique togolaise, est un paysd’Afrique de l'Ouest dont la popula-tion est estimée en 2010 à environ 6millions d’habitants pour une den-sité de 95 hab/km². Le Togo est l’undes plus petits États africains avec56 785 km², s’étirant sur environ700 km du nord au sud avec une lar-geur n’excédant pas 100 km, limitéau nord par le Burkina Faso, au sudpar le Golfe de Guinée, à l'est par leBénin et à l'ouest par le Ghana. Cettefaible superficie n’empêche pas leTogo d’être reconnu pour la grandediversité de ses paysages (une côtede sable fin bordée de cocotiers ausud, des collines, des vallées ver-doyantes et des petites montagnesdans le centre du pays, des plainesarides et de grandes savanes plantéesde baobabs au nord).La républiquedu Togo.Le Togo tire son nom de Togodo (cequi signifie originellement ville "au-delà de la falaise" en langue éwé etnon ville "au-delà de la rivière", er-reur couramment commise) au-jourd'hui Togoville, une villecoloniale germanique, première ca-pitale du pays qui est située à l'est dela capitale Lomé.

ÉconomieL’économie du Togo repose essen-tiellement sur la culture vivrière quireprésente 65 % des travailleurs. Lereste de la main-d’œuvre (30 %) vitde la culture du cacao, du café, ducoton mais surtout des mines dephosphates qui sont vitales au pays.Le Togo est d’ailleurs le cinquièmeproducteur mondial de phosphates.

À l’instar de nombreux pays afri-cains (Sénégal, Île Maurice, Nami-bie), le Togo s’est doté d’une zonefranche dès la fin des années 80.Ainsi, dans cette zone sont implantésdes sociétés pharmaceutiques, desfabricants d’huiles végétales, des as-sembleurs informatiques, des distri-buteurs de produits cosmétiques, desprothésistes dentaires ou des entre-prises de transport routier…Depuis le début du conflit en Côted'Ivoire, le Togo est devenu une pla-teforme portuaire très importantepour les opérateurs de l’ouest afri-cain. Le port de Lomé, seul port eneau profonde de la sous-région, estdonc une zone franche qui ne cessede se développer rapidement. Le tra-fic conteneurisé (par conteneurs) àLomé a doublé en trois ans pour at-teindre 212 000 EVP (équivalentvingt pieds) en 2005.À titre d’exemple, le port autonomede Lomé (PAL) vient d’acquérir enmars 2006 deux grues portuaires quidisposent d’une force de levage de104 tonnes. Ces équipements sontdestinés à accompagner l’extensionet l’exploitation du terminal quiconnaît une rapide expansion régio-nale et couvre les besoins de nom-breux pays comme le Niger, le Maliou le Burkina Faso. Ce projet va per-mettre d’accueillir les navires degrande capacité et d’attirer ainsi lesflux en transbordement, notammentceux en provenance d’Asie.

Le Togo fait partie de la Commu-nauté économique des États del'Afrique de l'Ouest et de l’Unionéconomique et monétaire ouest-afri-caine. En 2011, La France a annuléla dette du Togo d'un montant de 100millions d'euros

Perspectives économiques

au TogoAprès un taux de croissance estimé à5.0 % en 2012, les perspectives pour2013 et 2014 sont favorables, grâceaux réformes et aux investissements,autour de 5.3 % et 5.5 %.

Le Togo œuvre pour mettre son in-dustrie extractive en conformitéavec les normes internationales en2013 et améliorer la gestion durabledes ressources naturelles.L’économie togolaise est dominéepar le secteur primaire, qui a contri-

bué au PIB à hauteur de 38 % en2012, devant le secteur tertiaire (23%) et le secteur secondaire (21 %).Avec une part dans le PIB de 27 %,l’agriculture demeure le pilier del’activité. Estimée à 5 % en 2012, lacroissance s’explique par les perfor-mances des secteurs primaire et se-condaire, notamment dans lesfilières du coton et des phosphatesainsi que dans le bâtiment et les tra-vaux publics (BTP). La contributionde ces deux secteurs à la croissanceréelle s’est établie à 4.1 % en 2012(respectivement 1.6 et 2.5 %), contre2.8 % en 2011 (respectivement 1.9et 0.9 %). La poursuite du pro-gramme d’investissements publics,entre autres dans les infrastructuresroutières, combinée à la relance dessecteurs des phosphates et du coton,devrait soutenir la croissance en2013 et 2014, qui pourrait atteindrerespectivement 5.3 et 5.5 %.En 2012, le gouvernement a privilé-

gié les investissements et l’amélio-ration du cadre macroéconomique.Malgré des recettes fiscales enhausse (+4.2 % par rapport à 2011),la pression fiscale, estimée à 16.9 %,demeure inférieure à la norme com-munautaire, dont le seuil est fixé à17 % par l’Union économique etmonétaire ouest-africaine(UEMOA).Le déficit du solde global s’estcreusé, passant de -1.2 % en 2011 à-3.1 % en 2012. Le taux d’inflation,qui devrait s’établir à 2.3 % en 2012– sous le plafond communautaire de3 % – s’explique par le recul, estiméà 4.5 %, du prix des services decommunication.Sur le front politique, la sérénité quientourera la tenue des élections lé-gislatives, initialement prévues pourfin 2012 et reportées à 2013, sera unfacteur déterminant pour l’apaise-ment du pays. La population de-meure très jeune, les moins de 25ans représentant 60 % de la popula-tion totale, avec des taux de chô-mage et de sous-emploiparticulièrement élevés chez lesjeunes (respectivement 8.1 et 20.5%). Si des progrès ont été réalisésvis-à-vis des objectifs du Millénairepour le développement (OMD),nombre d’entre eux ne seront proba-

blement pas atteints d’ici 2015.L’avancée la plus remarquableconcerne l’éducation primaire pourtous, le taux net de scolarisation(TNS) en primaire étant passé de74.6 % en 2006 à 81.8 % en 2011.La pauvreté a reculé de 3 points depourcentage.Sur le plan de la gestion des res-sources naturelles, les réformes liéesà la Société nouvelle des phosphatesdu Togo (SNPT), créée en 2009,commencent à donner des résultats :la production s’est accrue de 28.4 %en 2012. L’amélioration de la gou-vernance dans le secteur cotonnier aégalement favorisé un bond de 49.4% de la production en 2012. Le clin-ker et le ciment ne sont pas en reste,avec un taux de croissance annuelsupérieur à 5 %.

Langues et EthniesLe Togo comprend une cinquantained'ethnies :Groupe Kwa :peuple ewe (sud) 22 % de la popula-tionOuatchi 10 %Gen (sud)Groupe Gur :Kabiyè (nord et centre) 13 %Tem (centre)Bétammaribé ou Bétanmariba (nord)Moba-Gurma (nord)Tchamba ou les Kasselems (centre)La langue officielle du Togo est lefrançais. Les deux langues natio-nales sont l'éwé et le kabiyé, cesdeux dernières ont été choisies en1975 par le président Eyadéma. Ilexiste en outre 42 parlers au Togodont le mina (dialecte d'éwé parlé àLomé) qui sert de langue véhiculairepour le sud du pays, le mobaa, le temet le peul. Les langues vernaculairesdu pays se scindent en deux groupes: les langues gur au nord et leslangues kwa au sud. Si les parlerssont majoritairement oraux, lalangue éwé par exemple dispose deson alphabet propre de 30 lettres etpeut s'écrire.Selon la Délégation Générale à lalangue française et aux langues deFrance 30 % de la population sontdes francophones réels, 37 % selonle ministère des Affaires Étrangèrefrançais en 2007. L'éwé se pratiqueau Sud de Lomé à Blitta et le Kabiyéau Nord. Selon Couchoro (mort en1968) « Le fait notable de ces quinzedernières années, c’est, liée à tousles facteurs de développement etgrâce à la scolarisation en particu-lier, la diffusion notablement en ex-pansion de notre langue dans lesmasses populaires. La conséquenceen est une appropriation du françaispar les peu ou pas lettrés, phéno-mène pratiquement inconnu autre-fois. » Selon Isabelle Anzorge «Celui-ci n’est plus seulement unelangue "importée" mais prend peu àpeu une identité togolaise, se libé-rant de toutes les contraintes norma-tives, intégrant par là même lesréalités culturelles du pays. » Cettedernière a relevé l'existence d'unfrançais dialectal: « (...) depuis lachute du taux de scolarisation dueaux différents bouleversements éco-nomiques et politiques (effondre-ment des phosphates, dévaluation duFCFA, grèves universitaires faisantsuite à la grève générale de 1992,climat de guerre civile depuis 1991),le français [est] devenu un outil,voire un moyen de communicationprivilégié de la plupart des Togolaisscolarisés ou non ».

Sidi Moustapha Ould BELLALI


ENVIRONNEMENT

La Grande Muraille VerteComment stopper le désert?

En 1992, l’ONU organisa la pre-mière Conférence mondiale pourle développement durable à Rio deJaneiro (Rio + 20) au Brésil. Cettegrande réunion, qui a regroupé laplupart des nations et les ONG ac-tives sur le terrain, avait planchésur les thèmes des changementsclimatiques, de la diversité biolo-gique et la lutte contre la désertifi-cation. Vingt ans plus tard, leconstat est alarmant : tous lesvoyants sont au rouge: le climatchange inexorablement partoutsur la Terre, les espèces animaleset végétales disparaissent et le dé-sert avance…Si tout le monde ou presque estunanime pour stigmatiser ces dé-gradations, il n’existe aucune una-nimité pour se donner les moyenspour lutter efficacement contre lesdommages de la planète. La luttecontre la désertification dans lespays en voie de développementpourrait présenter un consensussur une action durable. Pour en-rayer son avancée, onze pays afri-cains (Mauritanie, Sénégal, Mali,Burkina Faso, Niger, Nigeria, Tchad,Soudan, Egypte, Ethiopie et Dji-bouti) se sont unis pour édifier une« Grande Muraille Verte ».

Le désert ronge les terres fertiles auSahel depuis des décennies. Pour en-rayer son avancée, onze pays afri-cains (Mauritanie, Sénégal, Mali,Burkina Faso, Niger, Nigeria, Tchad,Soudan, Egypte, Ethiopie et Dji-bouti) se sont unis pour édifier une« Grande Muraille Verte ». Initié en2005, ce vaste projet vise à reboiserune bande de 15 km de large sur7000 km de long, de Dakar à Dji-bouti. Pour optimiser les performances dece mur de verdure, une communautéd’experts internationaux, dont deschercheurs de l’Institut de Re-cherche pour le Développement(IRD), est mobilisée. Objectifs :choisir les techniques de revégétali-sation et les espèces les plus adap-tées. En ce sens, les experts mettent,entre autres, l’accent sur un phéno-mène naturel, présent chez la plupartdes espèces végétales : la symbioseentre la plante et un champignon.Favoriser ce processus amélioreraiten effet la croissance des plants dansles sols dégradés et augmenteraitleur résistance à la sécheresse. Parailleurs, parmi les différentes es-

sences qui seront utilisées, un arbreaux qualités remarquables est préco-nisé: le filao, capable de fixer l’azotede l’air et de coloniser ainsi desterres appauvries. Reste à détermi-ner comment intégrer ce projet dansun milieu déjà exploité et permettreaux habitants d’en retirer les béné-fices. Au Sahel, sous l’effet des change-ments climatiques conjugués à uneexploitation agricole intense due à lapression démographique, la zone fo-restière régresse. Ce déboisemententraîne une dégradation des sols etune désertification quasi inexora-bles. Aujourd’hui, les deux tiers del’Afrique sont devenus désertiquesou fortement dégradés.

Des stratégies pertinentes pourstopper le désert

Les deux tiers du continent africainsont aujourd’hui désertiques ou for-tement dégradés. Pour enrayer lephénomène de désertification, laGrande Muraille Verte s’étalera deDakar à Djibouti, sur 7 000 km delong et 15 km de large. En réponse àce fléau, les onze pays africainsconcernés ont initié dès 2005 un pro-jet d’envergure continentale, pilotépar l’Union Africaine (UE) : laGrande Muraille Verte. Telle uneligne de résistance pour contrer laprogression du désert, ce mur de ver-dure de 15 km de large sera édifié deDakar à Djibouti, soit 7000 km delong. Pour sa mise en œuvre, un comité despécialistes des arbres et des milieuxarides, dont des scientifiques del’IRD, a été sollicité. Ils doivent dé-terminer les techniques les plus ap-propriées et choisir les espèces lesplus adaptées au contexte sahélien(résistance à la sécheresse, capacité

de se développer dans des sols ca-rencés en nutriments, réhabilitationde la fertilité, etc.) afin d’optimiserles performances des opérations dereboisement.

Les champignons, des alliés dechoix pour éradiquer le fléau

Pour reconquérir les milieux dégra-dés, les scientifiques de l’IRD etleurs partenaires recommandent no-tamment l’exploitation d’un phéno-mène naturel, vieux de 400 millionsd’années et présent aujourd’hui chezplus de 80% des espèces végétales :l’association entre une plante et unchampignon, appelée symbiose my-corhizienne. Le champignon joue unrôle primordial pour la nutrition hy-drique et minérale de la plante hôte.En effet, il prélève et transporte verscette dernière des éléments nutritifstrès peu mobiles dans le sol, princi-palement le phosphore. Deux voies biotechnologiques sontenvisageables : l’introduction enmasse d’une souche fongique per-formante (on parle de « mycorhiza-tion contrôlée ») ou l’utilisation deplantes dites facilitatrices, ou «nurses », qui vont augmenter le po-tentiel mycorhizien du sol. Les cher-cheurs ont en effet montré, lorsd’études menées au Sénégal et auMaroc, que ces pratiques améliorentla pousse des plantes dans les solscarencés en nutriments et en milieuaride : mortalité des plants diminuée,croissance en hauteur significative-ment plus élevée, meilleure crois-sance racinaire, utilisation desressources en eau optimisée et doncmeilleure résistance au stress hy-drique. Il n’existe actuellement quetrès peu d’études sur ces biotechno-logies en conditions réelles, en par-ticulier dans les régions arides etsemi-arides.

Le filao, un arbre particulière-ment bien adapté

Parmi les différentes essences pré-conisées dans le cadre du projet dela Grande Muraille Verte, les filaospourront permettre de revégétaliserdes sols dégradés. Autre objectif : lesplantes sélectionnées pour la GrandeMuraille Verte, locales ou importées,doivent faire preuve d’une facultéd’adaptation au milieu sahélien etposséder des qualités écologiquesappropriées à la lutte contre la dé-sertification. Parmi les essences quiseront utilisées, les experts préconi-sent notamment l’arbre tropical Ca-suarina , plus connu sous le nom de

filao. Ce dernier a en effet acquis aucours de son évolution des qualitésremarquables qui lui permettent depallier les carences des sols dégra-dés et de les revégétaliser : c’est unarbre dit pionnier, c’est-à-dire capa-ble de coloniser des sols très pauvresen éléments minéraux. Il doit cettefaculté exceptionnelle à une associa-tion symbiotique avec une bactérie,appelée Frankia , contenue dans lesol. Celle-ci offre à l’arbre la capa-cité unique de fixer l’azote de l’air,quand cet élément essentiel manquedans le sol. Pour cela, la bactérieforme sur les racines du filao des or-ganes spécialisés, appelés nodules,capables de transformer l’azote at-mosphérique en ammonium, direc-tement assimilable par la plante. Pour comprendre comment cet arbres’adapte aux sols carencés et modi-fie l’architecture de son système ra-cinaire, une équipe de recherchetente de décrypter les mécanismesmoléculaires qui gouvernent la for-mation et le fonctionnement des no-dules racinaires fixateurs d’azote. Ilsont ainsi caractérisé un des gènes in-dispensables à la symbiose entre lefilao et Frankia.

Expérience du Sénégalen plantation du filao

Une bande de filaos des Niayess’étend le long du littoral de Dakar àSt-Louis au Sénégal. Cette bandesert à fixer les dunes et comme bar-rière contre le vent. Depuis 1948,cette plantation a permis d’amélio-rer la fertilité des sols et d’augmen-ter les productions maraîchères.Originaire d’Australie, le filao estsurnommé « arbre de fer », pour ladureté de son bois. Il est d’ores etdéjà employé dans diverses régionsdu monde pour la production de bio-masse et de bois de chauffage, pourla restauration de la fertilité des solset pour la lutte antiérosive. Ces tra-vaux montrent l’intérêt de valoriser,dans le cadre de la Grand MurailleVerte, la symbiose mycorhizienne etles espèces, telles que le filao, adap-tées au contexte sahélien. La com-munauté d’experts doit désormaisétablir les modalités d’intégration dece faramineux projet dans un milieudéjà occupé et exploité. Pour cela,les techniques de reboisement pré-conisées doivent être compatiblesavec les usages et pratiques en vi-gueur dans les pays traversés et lesespèces choisies doivent pouvoirêtre valorisées par les économies lo-cales concernées.

Forêts, arbres et eau dans les terresarides: un équilibre précaire

Les zones arides sont parmi les éco-systèmes les plus fragiles du mondedu fait des sécheresses récurrentes etde la surexploitation croissante desmaigres ressources. Les zones arideset semi arides occupent environ untiers de la superficie des terres de laplanète et comptent à peu près unmilliard d’habitants, souvent parmiles plus pauvres du monde. Les fo-rêts, les arbres et les plantes herba-cées sont des composantesessentielles des écosystèmes deszones arides et aident à maintenirdes conditions qui permettent auxpopulations humaines de pratiquerl’agriculture, l’élevage extensif oude s’assurer des moyens d’existence.En fournissant des produits (en par-ticulier du bois de feu et des produitsnon ligneux) et des services envi-ronnementaux aux ruraux pauvres eten contribuant à la diversificationdes sources de revenu de ces mé-nages, les forêts et les arbres deszones arides contribuent aux straté-gies de lutte contre la pauvreté et ré-duisent l’insécurité alimentaire.Les arbres hors forêts (épars dans lepaysage, les champs, les pâturages,les savanes et les steppes, les terresimproductives et les zones urbaines)ont un rôle vital dans les zonesarides, mais il est difficile d’évaluerla superficie qu’ils occupent. Lesdisponibilités d’eau – eau de surface,eau souterraine, et humidité de l’air– sont le principal facteur qui limitela distribution naturelle des arbresdans les zones arides, avec le climat(précipitations, températures, vent)et la qualité du sol. Chaque espèced’arbre est adaptée à des conditionsdéterminées et située dans sa«niche». Quand les conditions opti-males sont généralisées dans unezone, les formations forestières oubroussailleuses peuvent couvrir devastes étendues, mais il est plus fré-quent que, du fait du manque d’eau,la végétation soit concentrée dansles endroits où les eaux de ruisselle-ment ne peuvent s’accumuler et oùl’eau souterraine est accessible. La reforestation par le boisementOn rencontre ainsi des arbres et desbuissons inégalement répartis, parexemple dans la brousse tigrée (peu-plements broussailleux fragmentés),les forêts ripariennes, le fond desvallées (thalwegs) et les oasis, ouisolés dans le paysage. Cependant, la distribution naturellede la végétation est depuis long-temps altérée par les activités hu-maines. La déforestation et ladégradation des formations arboréeset arbustives (principalement pourconvertir les terres à l’agriculture) etla surexploitation des forêts et desterres boisées (à cause de la récoltede bois de feu et du surpâturage)sont parmi les principales causes dela dégradation des sols dans leszones arides. En outre, le réchauffe-ment de la planète devrait se traduirepar une diminution des précipita-tions dans la plupart des zonesarides, aggravant ainsi la pénuried’eau et les risques de désertifica-tion.De nombreuses méthodes visant àenrayer la déforestation, la dégrada-tion et la désertification reposent surdes activités de boisement. Toute-fois, avant de se mettre à planter desarbres, il convient d’examiner atten-tivement le bilan hydrique.

Baba D. Traoré

HORIZONS N° 6212 DULUNDI 10 MARS 2014ANNONCES

Nom de l'Autorité contractante: Ministère du Développement Rural/DE/MDR

Adresse: MDR : Tél: 45 25 7475 BP : 170

Avis d'Attribution provisoire de marché

Date de publication de l'Avis d'appel d'Offres: 23/12/2013

Numéro du DAON: 37/CPMP/SR/DE/MDR/2013

Dénomination du marché: Lot 2: Construction d'une ferme pilote d'inséminationartificielle de capacité de 300 vaches à Male (Brakna)

Nombre d'offres reçues: 07

Date d'ouverture des offres: 27/01/2014

Nom et adresse de l'attributaire provisoire: Groupement Ets Chamekh Ould Ah-medou/ CPVR-sarl, Tél: 45258409,46752829, 22030993, 36303527, NIF : 10700398, Capitale, NKTT.

Montant de l'offre retenue provisoirement: 101 189640 UM TTC et TVA

Délai d'exécution: 5 mois

La publication du présent avis est effectuée en application des Articles 41 et 42 duCode des Marchés publics. Elle ouvre le recours auprès de la Commission de Rè-glement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu del'Article 53 dudit Code.

L'Autorité contractante doit procéder à la publication de cet avis, immédiatementaprès l' approbation de l'attribution.Nktt, le 27/02/2013

Le PRMP/CPMP/SRAhmed Salem Ould BOUBOUTT


Numéro du DAON: 37/CPMP/SR/DEIMDR/2013

Dénomination du marché: Lot 1: Construction d'une ferme pilote d'insémina-tion artificielle de capacité de 300 vaches à Gounguel (Hodh Elgharbi)



Nom et adresse de l'attributaire provisoire: ETS Hawa, Tél; 25026555,36273367, NIF : 10701982, BP: 2946, Adresse; Ilot ZRA Te-vragh Zeina, NKTT Mauritanie.Montant de l'offre retenue provisoirement: 93 425450 UM TTC et TVA


La publication du présent avis est effectuée en application des Articles 41 et 42du Code des Marchés publics. Elle ouvre le recours auprès de la Commission deRèglement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics, envertu de l'Article 53 dudit Code.

L'Autorité contractante doit procéder à la publication de cet avis, immédiate-ment après l'approbation de l'attribution.Nktt, le 27/02/2013

Le PRMP/CPMP/SRAhmed Salem Ould BOUBOUT

Nom de l'Autorité contractante: Ministère du Développement Rural/DEIMDR

Adresse: MDR : Tél: 45 25 74 75 BP : 170



Numéro du DAON: 37/CPMP/SR/DE/MDR/2013

Dénomination du marché: Lot 3: Construction d'une ferme pilote d'inséminationartificielle de capacité de 300 vaches à Maghama (Gorgol)



Nom et adresse de l'attributaire provisoire: Groupement Ets Chamekh Ou Id Ah-medou /CPVRSarl/ Ets OULD SIDI MED YAHEFDHOU, Tél: 45258409,46752829,22030993,36303527, NIF :10700398, Capitale, NKTT.

Montant de l'offre retenue provisoirement: 101 189640 UM TTC et TVA


La publication du présent avis est effectuée en application des Articles 41 et 42 duCode des Marchés publics. Elle ouvre le recours auprès de la Commission de Rè-glement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchées publics, en vertude l'Article 53 dudit Code.

L'Autorité contractante doit procéder à la publication de cet avis, immédiatementaprèsl’approbation de l'attribution.Nktt, le 27/02/2013

Le PRMP/CPMP/SRAhmed Salem Ould BOUBOUTT

Nom de l'Autorité contractante; Ministère du Développement Rural/DE/MDR

Adresse: MDR : Tél: 45 25 74 75 BP ; 170


DEPISTAGE DU VIH/SIDA

Où dois-je me rendre ?

- Au Centre National d’Hygiène(CNH)/Centre de Dépistage Volontaire etAnonyme (CDVA)- Au CNTS (Centre National de TransfusionSanguine)- Au Centre de Kiffa- A l’Hôpital militaire de Nouakchott.- Au Centre médical Alpha de Sebkha siscinéma Saada.D’autres centres seront ouverts dans les cap-itales régionales.Les analyses du dépistage du VIH sont gra-tuites et confidentielles, vos résultats neseront connus que par vous.

HORIZONS N°6212 DULUNDI 10 MARS 2014

ANNONCES

Sidi Ould Mayouf

à


SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

Football /Coupe Nationale édition 2014Le cahier de charges

Engagements de la Fédération deFootball de MauritanieDisponibiliser, à temps, les formu-laires devant servir à l’impressiondes licences,Prendre en charge les honorairesdes officiels des compétitions- arbi-tres, commissaires superviseurs),Prendre en charge le montant del’enveloppe destinée aux trophéeset récompenses fixées à huit mil-lions d’ouguiyas.Engagements des clubsEtre un club sportif régulièrementaffilié à la FFRIM,Respecter scrupuleusement les ca-lendriers des compétitions de lacoupe nationale établies par la LigueNationale de Football ou les LiguesRégionales,Respecter scrupuleusement les rè-glements spéciaux régissant lacoupe nationale,Supporter les frais d’enregistrementdes licences,Transmettre obligatoirement, à laLigue Nationale de Football, lesdossiers de licence comprenant :- Une copie de la carte d’identité na-tionale ou du passeport en cours devalidité ou d’une attestation d’iden-tité délivrée par l’autorité compé-tente,- Une copie de l’enrôlement,- Une photo d’identité récente.Prendre en charge les frais relatifsau transport, à l’hébergement et àla restauration en cas de déplace-ment,Respecter scrupuleusement les cou-

leurs officielles et de dégagementsdéclarées à la LNF,Communiquer les noms, prénoms etcontacts (téléphones, emails) duresponsable chargé des relationsavec la LNF,S’engager à terminer la compétitionsous peines de lourdes sanctions ad-ministratives et pécuniaires,Procéder au versement des droitsd’enregistrement de trente mille ou-guiyas dans le compte bancaireN°56155-03 ouvert à la Société Gé-nérale Mauritanie (SGM) au nom dela LNF.,Retourner, après signature, le for-mulaire d’acceptation du cahier decharges et le reçu de versement.Rappelons que le tour préliminairede la Coupe Nationale s’est jouévendredi et samedi passés sur l’en-semble du territoire national. Douze

clubs issus de la division inférieureont été répartis en trois zones pourles éliminatoires de la Coupe natio-nale, édition 2014 après le tirage ausort fait le 20 février dernier dans leslocaux de la Ligue Nationale deFootball. A l’issue de ce premier tour, huit (8)équipes seront qualifiées pour le se-cond round et rejoindront les qua-torze clubs de première division, cequi portera le nombre à 22 équipes.Enfin, pour le tour suivant, 10équipes seront exemptés et 12 autress’affronteront et au terme des cesoppositions six formations rejoin-dront les 10 clubs exemptés pourjouer les 1/8 de finales, correspon-dants au troisième tour.Rappelons que ce tour préliminaireétait initialement prévu les 6-7 et 8février dernier

FootballUne nouvelle série de célébrités

FIFA.com vous propose une nou-velle série de célébrités du ballonrond qui souffleront leurs bougiescette semaine. Juan Veron, ToniPolster, Edgar David et DidierDrogba seront notamment à la fêtedans les jours à venir.39 ans (9 mars) - Juan Veron a par-ticipé avec l'Argentine à troisCoupes du Monde de la FIFA™ -France 1998, Corée/Japon 2002 etAfrique du Sud 2010. Il a terminédeuxième de la Copa América 2007.Plus jeune, Veron est monté sur latroisième marche du podium de laCoupe du Monde U-17 1991. Aprèsdes débuts à Estudiantes, où il a étésacré champion de deuxième divi-sion, Le milieu de terrain est passépar Boca Juniors, avant de s'exileren Europe. Portant d'abord le maillotde la Sampdoria, il a ensuite décro-ché la Coupe d'Italie et la Coupe del'UEFA avec Parme. À la Lazio, il aréalisé le triplé Coupe-championnat-Supercoupe et a brandi la Super-coupe d'Europe. En quête d'unnouveau défi, il a rejoint Manches-ter United, avec lequel il a été cou-ronné champion d'Angleterre. Aprèsun passage à Chelsea, il a encore en-richi son palmarès avec l'Inter Milanen décrochant un Scudetto, deuxCoupes et une Supercoupe d'Italie.Veron est ensuite rentré au pays pourporter le maillot de son premierclub, Estudiantes, avec lequel il aremporté deux championnats et uneCopa Libertadores. Grâce à ce der-nier trophée, il a disputé la Coupe duMonde des Clubs de la FIFA 2009,dont il a terminé deuxième. Au ni-veau individuel, Veron a été désignéjoueur de l'année en Argentine etmeilleur joueur d'Amérique du Sudà deux reprises.50 ans (10 mars) - Toni Polster a

pris part à à Italie 1990 et France1998, dernière apparition de sonpays à la grande fête mondiale dufootball. En 1983, il a disputé laCoupe du Monde U-17. Avec l'Aus-tria Vienne, Polster a remporté troischampionnats et une Coupe d'Au-triche. Il est ensuite passé par le To-rino, le FC Séville, Logronés, leRayo Vallecano, Cologne et le Bo-russia Mönchengladbach. De retouren Autriche, il a fini sa carrière sousle maillot de l'Austria Salzbourg. Entant qu'entraîneur, Polster a dirigé leLASK Linz, le Wiener Viktoria etl'Admira Wacker. Durant sa carrière,il a été désigné deux fois meilleurjoueur autrichien et a terminé meil-leur buteur du championnat nationalà trois reprises.36 ans (11 mars) - Didier Drogban'est pas seulement un grand foot-balleur, mais aussi un héros nationalen Côte d'Ivoire. Il a contribué à lapremière qualification de son payspour la Coupe du Monde, en 2006,avant de disputer Afrique du Sud2010. Au niveau continental,Drogba a disputé cinq Coupesd'Afrique des Nations de la CAF desuite et a perdu deux fois en finaleaux tirs au but. Après des débutsprofessionnels au Mans puis un pas-sage à Guingamp, l'attaquant s'estrévélé sous le maillot de Marseille.Il a ensuite signé à Chelsea, où il adécroché trois championnats, quatreCoupes, deux Coupes de la Ligue etdeux Community Shields. Aprèshuit saisons à Londres, il est parti enoffrant au club son plus beau trophée: la Ligue des champions de l'UEFA.Shanghai s'est attaché ses servicespour une saison, avant qu'il ne signeà Galatasaray, où il a remporté lechampionnat et la Supercoupe deTurquie. Sur le plan individuel,

Drogba a été élu deux fois joueurafricain de l'année et meilleur joueurivoirien. Il a également terminémeilleur buteur de la CAN 2012 etde la Coupe de l'UEFA.26 ans (12 mars) - KonstantinosMitroglou a largement contribué à laqualification de la Grèce Brésil 2014en inscrivant trois buts face à la Ro-manie en barrage continental. En2007, il a décroché la médaille d'ar-gent de l'EURO U-19, dont il a ter-miné meilleur buteur. Après desdébuts dans l'équipe B du BorussiaMönchengladbach, il a connu le suc-cès avec l'Olympiakos, décrochattrois championnats, trois Coupes etune Supercoupe de Grèce. Prêté àPanionios puis Atromitos, il a fina-lement quitté le club du Pirées endébut d'année pour rejoindre Ful-ham. En 2012, il a été désigné meil-leur joueur de Grèce.41ans (13 mars) - Edgar Davids aparticipé avec les Pays-Bas à France1998 et à trois EUROS de suite(1996, 2000 et 2004). Formé àl'Ajax Amsterdam, il y a conquis saplace en équipe première et rem-porté quatre championnats, deuxCoupes, quatre Supercoupes desPays-Bas, une Ligue des champions,une Coupe de l'UEFA et une Super-coupe d'Europe. Après un passage àl'AC Milan, il a conquis trois cham-pionnats, deux Supercoupes d'Italieet une Coupe Intertoto avec la Ju-ventus. Davids a ensuite été prêtéune courte période à Barcelone,avant de décrocher la Coupe d'Italieavec l'Inter Milan. Après deux sai-sons à Tottenham, il est rentré àl'Ajax puis a signé à Crystal Palace.Davids a finalement conclu sa car-rière avec Barnet, dont il est devenul'entraîneur par la suite.

Athlétisme / Mondiaux en salle Eaton à la table des grands,

Kilty en invité surpriseL'Américain Ashton Eaton, à une seconde d'établir un nouveau record dumonde de l'heptathlon, a confirmé qu'il était le seigneur des athlètes, unecaste où le Britannique Richard Kilty s'est invité avec gourmandise en rem-portant le 60 mètres des Mondiaux en salle de Sopot samedi.Eaton, Kilty, deux visages, deux champions du monde, mais deux trajec-toires totalement contraires. A 26 ans, Ashton Eaton, que d'aucuns considè-rent comme le meilleur athlète de tous les temps dans les épreuvescombinées, a fait étalage de toute sa classe durant ces Mondiaux. Avec neufpoints d'avance à l'amorce de l'ultime concours, le 1000 m, Eaton avait lescartes en mains pour améliorer sa propre marque planétaire (6.645 pts lorsdes Mondiaux d'Istanbul 2012). Mais pour 1'18'', le champion olympique dudécathlon a finalement échoué dans sa tentative (6.632 pts). "Je suis à lafois heureux de la victoire et déçu de ne pas battre le record du monde. Jen'étais pas tout seul sur la piste, avec tout le soutien du public, mais je ne suispas un robot", a confié Eaton, drapé dans la bannière étoilée avec le regardtriste de celui qui vient de passer à côté d'un nouveau moment d'histoire, etaccessoirement de 50.000 dollars de prime offerte par l'IAAF pour tout re-cord du monde. Deux heures plus tard, Richard Kilty a lui déboulé à la tabledu festin, sans prévenir.

Il n'aurait pas dû être présentL'ancien protégé de Linford Christie, aujourd'hui âgé de 24 ans et sous la fé-rule de la fédération britannique, s'est comporté comme l'invité de dernièreminute qui dévore le repas qu'on lui offre. Le Britannique a en effet été sé-lectionné il y a deux semaines en raison du forfait sur blessure de son com-patriote James Dasaolu, détenteur de la meilleure performance mondiale dela saison (6''47). "Je suis abasourdi. Même hier, on me disait que je devaisdéjà être content de me trouver là, en position d'outsider. Personne ne mevoyait comme favori, donc je leur ai montré qu'ils avaient tort. C'est unegrosse compensation pour ces quatre dernières années, où je n'étais pas sé-lectionné dans l'équipe nationale", a confié Kilty, habillé pour l'hiver aveccette médaille d'or. A la table des grands champions, Valerie Adams occupeelle et depuis un moment toute sa place. Forte de son 44e succès de suite,la Néo-Zélandaise est, avec Eaton et le Brésilien Mauro Vinicius Da Silvaà la longueur, la 3e et dernière athlète du jour à avoir réussi à conserver sontitre mondial acquis deux ans plus tôt à Istanbul. "Je suis très heureuse dece 3e titre mondial en salle, j'adore ma vie !", s'est réjouit la pétillanteathlète, qui avait pourtant été opérée à une cheville durant l'hiver.

Cindy Billaud au pied du podiumL'Australienne Sally Pearson a elle manqué son rendez-vous, perdant sontitre sur 60 m haies après avoir fait la course en tête durant les 50 premiersmètres. Mais le finish de l'Américaine Nia Ali a eu raison d'elle (7.80 contre7.85). La Française Cindy Billaud termine à la 4e place, concrétisant unebelle montée en puissance depuis 18 mois (7.89). Au triple saut, la RusseEkaterina Koneva est venue à bout de l'Ukrainienne Olha Saladukha pourun petit centimètre qui change tout (14,46 contre 14,45 m). La hauteurdames a offert non pas une, mais deux championnes du monde, avec laRusse Maria Kuchina et la Polonaise Kamila Licwinko, inséparables auxessais à 2,00 m. En l'absence de Renaud Lavillenie, blessé le 15 février ausoir de ses 6,16 m à Donetsk, le Grec Konstadinos Filippidis s'est offert lepremier grand titre de sa carrière en raflant l'or au saut à la perche avec 5,80m. Dimanche, pour la dernière journée des Mondiaux, le 60 m dames et le60 m haies messieurs seront les affiches à suivre. Sur les haies, les FrançaisPascal Martinot-Lagarde et Garfield Darien pourraient bien offrir à la Franceses seules médailles de ces Mondiaux.

Liga :Le faux-pas de trop pour le Barça A Valladolid, le FC Barcelone achuté pour la deuxième fois consé-cutive en déplacement. Un revers qui met le Barça dos aumur en Liga, alors que le Real Ma-drid peut faire le break ce soir.Longtemps, cette Liga version2013-2014 a été marquée par lesans-faute des trois équipes de tête.Real Madrid, FC Barcelone et Atlé-tico Madrid se sont longtemps ren-dus coup pour coup, faisant duchampionnat espagnol le plus serréd’Europe alors que les trois forma-tions apparaissaient à égalité aprèsla 23e journée. Et le 22 février der-nier, le Barça a dérapé sur la pelousede la Real Sociedad (3-1). Une dé-faite qui aurait pu coûter cher auxCatalans, sans le match nul la se-maine suivante entre ses deux rivauxde Madrid (2-2). Un résultat qui per-mettait au Barça de recoller à unpetit point du leader, le Real Madrid,à la faveur d’un succès éclatantcontre Almeria.Mais les hommes de Tata Martinon’ont apparemment pas retenu laleçon. Alors que le Real Madrid jouece dimanche, les Blaugrana avaientl’occasion de mettre la pression sur

les Merengue, avec un déplacementà Valladolid (18e de Liga avant larencontre).Une formalité sur le papier, qui a fi-nalement tourné au cauchemar. Avecses stars Messi et Neymar alignéesd’entrée, le Barça est apparu sansinspiration, inoffensif. Et s’est faitsurprendre par un but de FaustoRossi, s’inclinant finalement 1-0.Dans le même temps, l’Atlético Ma-drid s’imposait et relégait les Cata-lans à la troisième place.Une contre-performance qui a dé-chaîné la colère de la presse cata-lane. Si Mundo Deportivo a faitdans la simplicité en plaquant un «Coup dur » en capitales blanchessur fond noir en Une, les autres ti-tres n’ont pas fait dans la dentelle. «Il y a quelqu’un ? » se demande El 9tandis que Sport tire à vue sur lesjoueurs catalans : « Les joueursabandonnent la Liga… et ça nousfait honte. » Contrairement à la der-nière défaite des Blaugrana, TataMartino est donc épargné alors queles joueurs en prennent pour leurgrade, Neymar et Messi en tête, «portés disparus à Pucela ».

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