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Wolfgang Amadeus Mozart | Les Noces de Figaro | Vendredi 11 octobre 2013 VENDREDI 11 OCTOBRE - 19h30 Wolfgang Amadeus Mozart Les Noces de Figaro Acte I Acte II Entracte Acte III Acte IV Freiburger Barockorchester Le jeune chœur de paris René Jacobs, direction Frank Markowitsch, chef de chœur Pietro Spagnoli, le comte Almaviva Rosemary Joshua, la comtesse Almaviva Sophie Karthäuser, Susanna Konstantin Wolff, Figaro Anett Fritsch, Cherubino Isabelle Poulenard, Marcellina Marcos Fink, Bartolo, Antonio Thomas Walker, Basilio, Don Curzio Lore Binon, Barbarina Ce concert est surtitré. Fin du concert vers 23h.

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VENDREDI 11 OCTOBRE - 19h30

Wolfgang Amadeus MozartLes Noces de FigaroActe IActe II

Entracte

Acte IIIActe IV

Freiburger BarockorchesterLe jeune chœur de parisRené Jacobs, directionFrank Markowitsch, chef de chœur

Pietro Spagnoli, le comte AlmavivaRosemary Joshua, la comtesse AlmavivaSophie Karthäuser, SusannaKonstantin Wolff, FigaroAnett Fritsch, CherubinoIsabelle Poulenard, MarcellinaMarcos Fink, Bartolo, AntonioThomas Walker, Basilio, Don CurzioLore Binon, Barbarina

Ce concert est surtitré.

Fin du concert vers 23h.

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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)Les Noces de Figaro, opera buffa en 4 actes.

Livret de Lorenzo da Ponte, d’après Beaumarchais.

Composition : d’octobre 1785 au 29 avril 1786.

Création : le 1er mai 1786, à Vienne, sous la direction du compositeur, avec entre autres, pour la grande satisfaction de

Mozart, Nancy Storace et Francesco Benucci dans les rôles de Suzanne et Figaro ; presque tous les airs furent bissés.

Effectif : flûtes, hautbois, clarinettes et bassons par deux – cors et trompettes par deux – timbales – clavecin – cordes

– onze rôles solistes (Mozart lui-même avait distribué les rôles de Bartolo et d’Antonio pour la même basse et ceux de

Don Curzio et de Basilio pour le même ténor), chœurs.

Durée : environ 2 heures 45.

D’une pièce subversive signée Beaumarchais, qui avait été interdite deux ans auparavant en France, Mozart et Da Ponte tirent cette œuvre lyrique avec la bénédiction de Joseph II, l’empereur progressiste ; le librettiste prendra soin, il est vrai, de supprimer tout pied-de-nez politique. C’est Mozart, jeune génie révolté, qui a choisi ce sujet le premier. Mais le texte n’est jamais dénué de sel : ce fut la grande chance de Mozart que d’avoir croisé da Ponte, aventurier plein d’expérience et de talent.

ArgumentL’intrigue des Noces, dans le fond assez simple, est complexifiée à loisir, reflétant le goût du XVIIIe siècle pour les quiproquos et les péripéties. La relater scène après scène, ou même acte après acte, occuperait une place si considérable que nous sommes contraints de résumer… le résumé ! La trame principale s’appuie sur les deux couples Figaro-Suzanne et Comte-Comtesse : Suzanne, charmante camériste de la Comtesse, va épouser le soir même Figaro, valet du Comte ; leur futur couple est bien assorti et plein d’allant. Malheureusement le Comte a des vues sur Suzanne. La jeune femme avertit son fiancé, qui est furieux, ainsi que la Comtesse ; cette dernière souffre de la désaffection de son mari. Patronne et servante se lient d’une affectueuse complicité et échafaudent des ruses auxquelles participe Figaro. En définitive, le Comte, à la nuit tombée, va rejoindre la Comtesse déguisée qu’il prend pour Suzanne, être démasqué et demander pardon à genoux devant tous. Même si la critique sociale est beaucoup plus modérée que chez Beaumarchais, même si la musique de Mozart met l’accent sur l’affectivité des relations, c’est quand même un comte qui est berné par ses subalternes et perdant. Sur cette intrigue se greffe une autre, qui prend fin à l’acte III : Marceline, une femme entre deux âges, prétend contraindre Figaro à l’épouser, à cause d’une dette d’argent non réglée. Elle est soutenue par l’avocat Bartolo qui nourrit envers Figaro une ancienne rancune. Le problème se résout de lui-même quand il s’avère, devant le juge Don Curzio, que Marceline et Bartolo sont les parents de Figaro : Marceline devient alors une alliée – très accessoire – de son fils. Parmi les personnages secondaires, destinés à tirer l’action de tous côtés, figurent le maître de musique Basile, le jardinier Antonio et sa fille Barberine, mais surtout l’adorable Chérubin, tout jeune homme en proie a des émois amoureux confus.

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VENDREDI 11 oCtoBRE

L’ouverture des Noces, jetée sur le papier par Mozart l’avant-veille de la première, n’anticipe aucun thème de l’ouvrage ; en revanche elle nous plonge d’emblée dans l’esprit vif, urgent, d’une intrigue frondeuse et gaie. Cette ouverture adopte une forme sonate sans développement, formule que Rossini reprendra plus tard avec le même bonheur.

Le va-et-vient incessant de l’ouvrage, où les quatre actes représentent quatre moments de la « folle journée », du matin à la nuit, se traduit par un grand nombre de récitatifs mais aussi d’ensembles. Rappelons qu’un récitatif, presque parlé et sans la moindre redite, a pour fonction de faire avancer les événements, tandis que l’aria les commente en exprimant un état d’âme. Les trente-cinq récitatifs, « secco » (avec pianoforte et violoncelle) ou « accompagnés » par les interventions de l’orchestre, sont le plus souvent à plusieurs, ils véhiculent des dialogues rapides, émus ou conspirateurs : Rossini s’en souviendra dans son Barbier de Séville dont l’action se situe trois ans avant les Noces. Sur les soixante numéros de cet opéra, quatorze seulement sont des airs en solo ; leur relative rareté, et la profondeur avec laquelle ils dépeignent les personnages, en font des perles précieuses.

Figaro, homme jeune et débrouillard qui a autrefois aidé le Comte à conquérir Rosine (la Comtesse), veut défendre sa dignité et ses amours ; il détient trois airs. Après un récitatif plein de rage, le célèbre « Se vuol ballare, Signor Contino » base son refrain sur un menuet, danse aristocratique, mais qui prend ici une tournure populaire, sur des pizzicati guitaresques et sardoniques. Placé dès le premier acte, et non au cinquième comme chez Beaumarchais, il annonce tout de suite la couleur antiféodale de l’ouvrage. Le second air, « Non piu andrai », dont la faconde et le rythme martial sont dans toutes les mémoires, se moque moins de Chérubin (envoyé au régiment par le Comte mais qui ne partira jamais) que de l’armée : la musique militaire faisait pleurer Mozart enfant…

Dans l’acte V, enfin, Figaro, qui se croit trahi par Suzanne, laisse éclater une diatribe contre la duplicité des femmes : air bouffe à accumulation de mots, au débit rapide, avec cors à l’appui.Suzanne est très attachante par sa loyauté envers Figaro et envers la Comtesse ; son astuce et sa ruse, au service de son légitime amour, en font une héroïne rayonnante de gracieuse intelligence, la plus sublime des soubrettes. Elle participe beaucoup aux ensembles, jusqu’à ce qu’enfin elle chante « Venite, inginocchiatevi » (acte I) quand elle déguise Chérubin en fille : air délicat à mi-chemin entre le récitatif et l’aria proprement dite, où elle laisse percer son admiration pour la beauté du gamin. Au IVe acte, l’air nocturne « des marronniers », « Deh vieni non tardar », exprime la douce exaltation de l’attente amoureuse. Est-ce au Comte que pense Suzanne ? Avec des accents de tendresse aussi lumineuse, soulignée par les bois, ce ne peut être qu’à Figaro…

Chérubin, travesti chanté par une soprano, exprime un érotisme diffus, éparpillé, qui interroge chaque beauté féminine, tout en privilégiant la Comtesse dans son coeur. Il se voit attribuer deux airs fameux qui le résument tout entier : le haletant « Non so piu cosa son cosa faccio » (acte I) et la délicieuse romance qu’il chante à la Comtesse et à Suzanne, « Voi che sapete » (acte II).

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Le Comte est un personnage peu sympathique, guidé par son caprice ou son orgueil, et plutôt passif. Mozart lui accorde toutefois un air intéressant, où il semble plus blessé que prévu par la résistance de Figaro et Suzanne : air « de colère » presque dramatique avec ses audaces d’écriture.

À ces airs célébrissimes s’ajoutent quelques autres, parfois supprimés, que Mozart a placés pour complaire aux chanteurs. Seuls deux s’intègrent réellement à l’action : Bartolo chante un bel air bouffe de « méchant » (acte I), comparable à celui d’osmin dans L’Enlèvement au sérail ; et la toute jeune Barberine (début de l’acte IV), désemparée d’avoir perdu une importante épingle, se voit attribuer un air bref (la créatrice du rôle n’avait que douze ans) mais extrêmement touchant, qui annonce le bel canto bellinien.

L’ouvrage se distingue par ses ensembles vocaux, en particulier ses deux somptueux finales (actes II et IV), uniques dans l’art lyrique de l’époque. En une série de malentendus, le second acte se termine sur une addition progressive de personnages, pendant une vingtaine de minutes. Cela commence en duo (la Comtesse et le Comte jaloux), mais à chaque fois un nouveau personnage entre en scène, qui « met les pieds dans le plat » et relance la discussion : Suzanne, puis Figaro, le jardinier Antonio, enfin le trio Bartolo-Basile-Marceline. Dans des tempi divers, qui vont du menuet au prestissimo, les chanteurs participent à une véritable symphonie, à laquelle ils prennent certainement un plaisir fou.

Le dernier finale se passe dans le parc la nuit et, pour accentuer la confusion, la Comtesse et Suzanne ont échangé leurs vêtements. À la diversité « symphonique » s’ajoute la musique « concrète » d’un baiser de Chérubin, qui tombe malencontreusement sur le Comte, d’une claque du Comte, qui tombe par hasard sur Figaro, et des neuf claques, bien visées cette fois, de la fausse Comtesse (Suzanne) à Figaro. La continuelle finesse de la musique transcende ces situations bouffonnes et assez tirées par les cheveux. Comme un arrêt sur image, une mélodie ralentie et d’une émouvante simplicité passe du Comte à la Comtesse : l’un demande pardon à sa femme, et celle-ci le lui accorde d’une voix angélique. L’ensemble vocal prend un caractère de choral quasi religieux… Puis tous courent frénétiquement au banquet de fête.

Dans le livret, où les sentiments de chacun paraissent aussi forts que les situations sont précaires, rien n’annonce que cette réconciliation générale soit sérieuse, ni définitive ; mais musicalement, c’est un accomplissement. toutes ces voix n’avaient depuis le départ qu’une vocation, celle de chanter ensemble.

Isabelle Werck

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biographies

Pietro Spagnoli

Le baryton Italien se produit sur toutes

les grandes scènes internationales,

dans un répertoire qui comprend tous

les grands rôles de baryton et baryton-

basse de Mozart, Rossini et Donizetti,

soit Don Giovanni et Leporello, Figaro,

le Comte Almaviva, Dandini, Don

Alfonso et Guglielmo, Belcore et Docteur

Dulcamara, Malatesta. Les apparitions

de Pietro Spagnoli sur scène et en

concert concernent des oeuvres aussi

variés qu’Orfeo de Monteverdi, La Serva

Padrona de Pergolèse, Le Mariage secret

(Comte) de Cimarosa, La Pietra del

Paragone de Rossini (Comte Asdrubale

et Macrobio), Le Barbier de Séville

(Figaro) de Paisiello et Rossini, Lescaut

dans Manon Lescaut de Puccini, Silvio

dans Paillasse de Leoncavallo, Capriccio

(Comte) de Richard Strauss, ainsi que Le

Voyage d’hiver de Schubert. Au courant

de la saison 2012-13, l’artiste se produit

au Festival de Drottingholm dans Orlando

Paladino de Haydn, il interprète Le Comte

dans Les Noces de Figaro et Don Alfonso

dans Cosi fan tutte à l’opéra de Vienne,

Riccardo dans Les Puritains à Paris et

Lyon, Raimbaud dans Le Comte Ory au

theater an der Wien, Prosdocimo dans

Le Turc en Italie à Barcelone, Rambaldo

dans La Rondine et Sulpice dans La Fille

du régiment à Covent Garden. Parmi ses

futurs engagements, citons le Comte

lors d’une tournée en Europe d’une

version concert des Noces de Figaro sous

la direction musicale de René Jacobs,

le début au Met avec Dandini dans

La Cenerentola, Dulcamara à Santiago

du Chili, Alfonso dans Cosi fan tutte à

la Staatsoper de Vienne, Sulpice dans

La Fille du régiment à Covent Garden

ainsi que Prosdocimo dans Le Turc en

Italie au festival d’Aix-en-Provence 2014.

Pietro Spagnoli chante sous la direction

de Rinaldo Alessandrini, Maurizio Benini,

Richard Bonynge, Bruno Campanella,

Riccardo Chailly, M. W. Chung, Daniele

Gatti, Gianluigi Gelmetti, René Jacobs,

Julia Jones, Philippe Jordan, Alain

Lombard, Jesus Lopez-Cobos, Fabio

Luisi, Gérard Korsten, Gustav Kuhn, Lorin

Maazel, Riccardo Muti, Marc Minkowski…

Il travaille avec des metteurs en scène

comme Irina Brook, Robert Carsen, Liliana

Cavani, Pippo Crivelli, Paul Curran, Gilbert

Deflò, Roberto De Simone, Dario Fo,

Michael Hampe, Werner Herzog, Ulrike &

Karl-Ernst Herrmann, Gino Landi, Giorgio

Marini, J. L. Martinoty, J. M. Flotats,

Jonathan Miller, Moni ovadia, Giuseppe

Patroni-Griffi, Pier’Alli, Pierluigi Pizzi,

thomas Richter, Luca Ronconi, Emilio

Sagi, Jerome Savary, Fabio Sparvoli,

Stefano Vizioli et Franco Zeffirelli.

Ses enregistrements sont publiés

chez Erato, Harmonia Mundi, Riccordi,

Astrae, opera Rara, Nuova Era, tactus,

Bongiovanni, Claves, Novalis, Naxos.

Rosemary Joshua

Née à Cardiff, la soprano Rosemary

Joshua s’est formée au Welsh College

of Music and Drama de sa ville natale

ainsi qu’au Royal College of Music de

Londres, dont elle détient aujourd’hui

le titre de Fellow. Récemment, on a pu

l’applaudir au Covent Garden de Londres

(avec Anne trulove du Rake’s Progress et

Despine de Così fan tutte), à la Scala de

Milan (titania du Songe d’une nuit d’été),

au Nederlandse opera d’Amsterdam

(oscar du Bal masqué et Helen lors de la

première mondiale d’Orest de Manfred

trojahn), au Metropolitan opera de New

York (Adèle de La Chauve-Souris), sans

oublier son succès dans le rôle-titre de

La Petite Renarde rusée sur la scène de

l’opéra National du Rhin, du Nederlandse

opera, de l’opernhaus de Zurich et de la

Scala de Milan. Son répertoire compte

également Susanne des Noces de Figaro

(qu’elle a interprétée au Festival de

Glyndebourne, à la Bayerische Staatsoper

de Munich, pour le Welsh National opera

et à Cologne), Ilia d’Idoménée (Lisbonne),

Pamina de La Flûte enchantée (La Monnaie

de Bruxelles) et Juliette de Roméo et

Juliette de Gounod (San Diego). Au cours

de la saison 2013-2014, Rosemary Joshua

incarnera Despine de Così fan tutte avec

le Los Angeles Philharmonic et Gustavo

Dudamel (version scénique), sa première

Comtesse des Noces de Figaro en tournée

avec le Freiburger Barockorchester et

René Jacobs (version concert) ainsi que

le rôle-titre de Theodora en tournée

avec the English Concert et Harry Bicket

(version de concert). Elle retrouvera

également la scène du Covent Garden

avec oscar. Depuis ses débuts au

Festival d’Aix-en-Provence dans le rôle

d’Angelica (Orlando), c’est avant tout

dans le répertoire haendelien que s’est

construite sa réputation internationale.

Rosemary Joshua a ainsi interprété avec

succès Ginevra d’Ariodante (San Diego,

Moscou), Angelica (Bayerische Staatsoper

de Munich, Covent Garden), Poppea

d’Agrippina (Cologne, La Monnaie, théâtre

des Champs-Élysées), Cléopâtre de Jules

César (théâtre des Champs-Élysées,

Nederlandse opera, Floride) et le rôle-titre

de Semele (festivals d’Aix-en-Provence et

d’Innsbruck, opéra des Flandres, Cologne,

BBC Proms de Londres, English National

opera – où elle a été nominée pour le

Prix Laurence olivier dans la catégorie

Meilleure performance d’opéra). Plus

récemment, elle a chanté le rôle-titre de

Partenope (English National opera) ainsi

que Nitocris de Belshazzar (Deutsche

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Staatsoper de Berlin, théâtre du Capitole

de toulouse, festivals d’Innsbruck et

d’Aix-en-Provence). Au concert, elle a

récemment interprété avec succès un

programme de cantates de Bach avec

l’orchestre Symphonique de la Radio

bavaroise (dirigé par Giovanni Antonini),

Nitocris de Belshazzar en tournée avec

Les Arts Florissants (William Christie),

Sandrina de La Finta Giardiniera en

tournée avec l’Academy of Ancient Music

(Richard Egarr), Ilia d’Idoménée au Festival

d’Édimbourg avec le Scottisch Chamber

orchestra (Sir Roger Norrington), Elias

aux BBC Proms de Londres avec le

Gabrieli Consort (Paul McCreesh) ainsi

que la Symphonie n° 4 de Mahler avec

l’orchestre des Champs-Élysées (Philippe

Herreweghe). Son dernier enregistrement

est un album solo consacré à Harmonia

Sacra de Purcell avec Christophe Rousset

et Les talens Lyriques chez Harmonia

Mundi. Elle a également enregistré de

nombreux ouvrages de Haendel, ainsi

le rôle-titre de Partenope et de Semele,

Romilda dans Serse et Emilia dans Flavio

avec Christian Curnyn (chez Chandos),

le rôle-titre d’Esther (Somm), Angelica

avec Les Arts Florissants et William

Christie (Erato), Saul, mais aussi Vénus

et Adonis de Blow et Didon et Énée de

Purcell (ces trois derniers ouvrages avec

René Jacobs chez Harmonia Mundi),

Sophie du Chevalier à la rose (Chandos)

ainsi que la Symphonie n° 4 de Mahler

avec l’orchestre des Champs-Élysées et

Philippe Herreweghe (outhere Music).

Sophie Karthäuser

Sophie Karthäuser est née à Malmedy.

Grâce à une bourse du British Council

et de la Fondation Belge de la Vocation,

elle parfait sa formation avec Noëlle

Barker à la Guildhall School of Music and

Drama de Londres. Elle a été invitée à se

produire avec des ensembles prestigieux

tels que l’Academy of Ancient Music,

Les Arts Florissants, La Petite Bande,

Les Folies Françoises, l’Akademie für Alte

Musik, le Freiburger Barockorchester,

le Gewandhaus Leipzig, Le Cercle de

l’Harmonie... sous la direction musicale de

Riccardo Chailly, William Christie, thomas

Hengelbrock, René Jacobs, John Eliot

Gardiner, Louis Langrée, Marc Minkowski,

Christophe Rousset, Kurt Masur, Marcello

Viotti, Kent Nagano et Christian Zacharias.

Sophie Karthäuser a interprété de

nombreux rôles mozartiens, dont tamiri

(Il Re pastore) au théâtredes Champs-

Élysées à Paris, Serpetta (La Finta

Giardiniera) au Konzerthaus de Berlin, sa

première Susanna (Le Nozze di Figaro)

à l’opéra de Lyon et Ilia (Idomeneo) au

Festival d’Aix-en-Provence, à l’opéra

National du Rhin et au théatre des

Champs-Elysées. À la Monnaie, elle

a notamment chanté Eco/Euridice/

La Musica (L’Orfeo, Monteverdi), Zerlina

(Don Giovanni, Mozart), Eritea (Eliogabalo,

Cavalli), Hanako (Hanjo, Hosokawa), ainsi

que Pamina (Die Zauberföte, Mozart),

Calisto/Eternità (La Calisto, Cavalli), Ilia

(Idomeneo) et Angelica (orlando).

Elle entretient une étroite collaboration

avec le theater an der Wien où elle chante

notamment dans La Finta Giardiniera

(rôle-titre) et Polissena dans Radamisto.

En 2003, elle a remporté le Prix du Public

au prestigieux concours de mélodie du

Wigmore Hall de Londres. Elle se produit

régulièrement en récital et collabore avec

les pianistes Graham Johnson, Eugene

Asti, David Lively et Cédric tiberghien.

Elle a notamment chanté le Spanisches

Liederbuch (Wolf) avec Stephan Loges à

l’opéra national du Rhin et se produit en

récital au théâtre Royal de La Monnaie, à

Montréal, à la Philharmonie de Berlin,

au Wigmore Hall, à Bozar (Bruxelles),

au Carnegie Hall et à l’opéra de Paris.

Sa discographie comprend un

enregistrement solo d’airs de Grétry

(Diapason découverte), l’intégrale

des mélodies de Mozart, des airs de

Mozart avec Kazushi ono et l’orchestre

symphonique de la Monnaie (FFFF

télérama, Prix Gabriel Dussurget de

l’Académie du disque) et Faramondo de

Händel (Grand Prix de l’Académie Charles

Cros). Elle enregistre également le rôle-

titre de La Finta Giardiniera de Mozart

avec René Jacobs et « Green », un récital

de mélodies françaises avec le pianiste

Cédric tiberghien. Un récital de mélodies

de Poulenc sortira prochainement chez

Harmonia Mundi ainsi qu’Orlando de

Haendel, par René Jacobs, chez Archiv.

Ses projets la mèneront à Vienne pour

Idomeneo, à Bruxelles pour Tamerlano,

en tournée avec René Jacobs pour

Les Noces de Figaro et Orlando ainsi

qu’avec Jérémie Rhorer pour Fidelio et

avec le Cercle de l’Harmonie pour La

Risurrezione. Elle chantera notamment à

Paris, Bruxelles, Madrid, Londres, Vienne

et Amsterdam avec des chefs tels que

Christophe Rousset, Ingo Metzmacher,

Vladimir Jurowski et Christian Arming.

Elle se produira, entre autres, en récital au

Wigmore Hall, à l’opéra National du Rhin

et à l’opéra de Lille.

Konstantin Wolff

Konstantin Wolff s’est formé auprès de

Donald Litaker à la Hochschule für Musik

de Karlsruhe et a remporté en 2004 le

premier prix au Concours Mendelssohn. En

2005, il a fait ses débuts à l’opéra de Lyon

dans le rôle de Mercure du Couronnement

de Poppée sous la direction de William

Christie et a participé à l’académie

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biographies

du Jardin des Voix créée par Les Arts

Florissants. Depuis, on a pu l’entendre

dans Rodelinda de Haendel (avec Il

Complesso Barocco), Orlando de Haendel

à l’opéra de Zurich (toujours sous la

direction de William Christie), Le Songe

d’une nuit d’été et Curlew River de Britten

à l’opéra de Lyon et à Athènes, Caronte

dans L’Orfeo de Monteverdi et le récitant

de la Flûte enchantée à Aix-en-Provence,

Silvano dans La Calisto de Cavalli et dans

Frühlings Erwachen de Benoît Mernier

à La Monnaie de Bruxelles, Achille dans

Jules César à Göttingen ainsi que l’Abbé

dans Gesualdo de Marc-André Dalbavie

à l’opéra de Zurich. En 2009, Konstantin

Wolff a débuté à Vienne avec orbazzano

dans Tancredi de Rossini au theater an der

Wien, interprétant sur cette même scène

Garibaldo dans Rodelinda de Haendel.

Plus récemment, il a incarné le rôle-titre

des Noces de Figaro à l’opéra national

de Montpellier, le Comte Almaviva du

même ouvrage à la Volksoper de Vienne,

Zoroastro dans Orlando de Haendel à La

Monnaie, Don Alfonso de Così fan Tutte au

Festspielhaus de Baden-Baden, le Requiem

allemand de Brahms avec Le Cercle de

l’Harmonie, la Neuvième Symphonie de

Beethoven avec Les Musiciens du Louvre,

Masetto de Don Giovanni au Festspielhaus

de Baden-Baden, sous oublier une série

de concerts ainsi qu’un enregistrement

de la Passion selon saint Matthieu avec

l’Akademie für Alte Musik Berlin dirigée

par René Jacobs. Ses engagements

l’amèneront à interpréter la Passion selon

saint Jean et la Messe en si de Bach avec

l’ensemble Pygmalion sous la direction de

Raphaël Pichon, Simon dans Les Saisons

de Haydn avec René Jacobs à Budapest,

Don Fernando lors d’une version concert de

Fidelio au Concertgebouw d’Amsterdam

sous la baguette de Michael Schönwandt,

la Neuvième Symphonie de Beethoven

avec le Scottish Chamber orchestra

et Emmanuel Krivine, le Christ dans la

Passion selon saint Jean avec l’orchestre

du XVIIIème Siècle et Frans Brüggen ainsi

que Figaro en tournée avec le Freiburger

Barockorchester et René Jacobs. Son

répertoire de concert comprend les

oratorios de Bach, Haendel, Haydn

(La Création), Mendelssohn (Paulus),

les requiem de Mozart, Brahms, Dvorak et

Fauré ainsi que la Neuvième Symphonie

de Beethoven et Des Knaben Wunderhorn

de Mahler. Au cours de sa carrière,

Konstantin Wolff a eu le plaisir de travailler

avec de nombreux chefs dont Nikolaus

Harnoncourt, René Jacobs, Jérémie

Rohrer, Alan Curtis, Claudio Abbado,

Sir Simon Rattle, Yannick Nézet-Séguin,

Marc Minkowski, teodor Currentzis,

Nicolas McGegan, Riccardo Chailly,

Manfred Honeck, Helmuth Rilling et ton

Koopman, comme avec les metteurs en

scène Pierre Audi, Jens Daniel Herzog,

Philipp Himmelmann, Philipp Harnoncourt,

Stephen Lawless, Jean-Paul Scarpitta

ainsi que Moshe Leiser et Patrice Caurier.

Ses récitals l’ont mené sur diverses scènes

d’Allemagne, de France, de Suisse et

d’Autriche ; il a notamment remplacé

Juliane Banse pour la Schubertiade de

Schwarzenberg en 2010. Konstantin Wolff

a enregistré son premier récital soliste

intitulé Victor Hugo en Musique avec le

pianiste trung Sam, disque paru en 2008

chez Harmonia Mundi. Sa discographie

compte encore la Neuvième Symphonie

de Beethoven avec Emmanuel Krivine

(Naïve), l’Oratorio de Noël de Bach avec

l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig

dirigé par Riccardo Chailly (Decca) et, plus

récemment, Don Giovanni (Masetto) avec

le Mahler Chamber orchestra et Yannick

Nézet-Séguin chez Deutsche Grammophon.

Anett Fritsch

Née à Plauen en 1986, Anett Fritsch s’est

familiarisée avec la musique classique en

chantant dans un chœur d’enfants. Elle

a pris ses premières leçons de chant au

conservatoire de sa ville natale à l’âge de

quatorze ans avec Heinz Karl Hentschel.

En 2004, elle a commencé son cursus au

Conservatoire Mendelssohn de Leipzig

avec Jürgen Kurth, se perfectionnant

en master-classe avec Ruth Ziesak et

thomas tomaschke. Après son Premier

prix du Concours Bach de Leipzig en

2001, elle a participé sur la scène de

Plauen-Zwickau à plusieurs opéras (Aïda,

Tosca, Carmen) comme à des pièces de

théâtre (Der zerbrochene Krug de Kleist,

rôle de la jeune fille), ceci jusqu’en 2004.

Elle s’est produite en soliste dans divers

programmes de cantates et d’oratorios de

Bach, Haydn (La Création), Vivaldi (Gloria),

Zelenka (Magnificat), Mendelssohn (Elias)

et orff (Carmina Burana). Lauréate

du Concours d’opéra de chambre de

Rheinsberg en 2006 et 2007, elle y a

interprété les rôles de Despine dans Così

fan tutte et d’Adina dans L’Élixir d’amour.

Anett Fritsch a intégré la troupe du

Deutsche oper am Rhein de Düsseldorf

avec un contrat de soprano lyrique

colorature, ses rôles comptant entre

autres Valencienne (La Veuve joyeuse),

Pamina et Gretel. En 2010, elle a participé

au Festival du tyrol en interprétant

Pamina et les Quatre derniers Lieder de

Strauss. on a pu l’entendre au theater

an der Wien de Vienne dans une nouvelle

production de Telemaco de Gluck sous la

direction de René Jacobs. Ses débuts en

2011 au Festival de Glyndebourne avec

Almirena dans Rinaldo de Haendel lui ont

valu le meilleur accueil, et sa première

Fiordiligi dans Cosí fan tutte au teatro

Real de Madrid s’est révélée un énorme

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succès, repris au théâtre de La Monnaie

de Bruxelles. Au nombre de ses projets,

on notera Les Noces de Figaro (Suzanne

à Düsseldorf et toulouse, la Comtesse

au teatro Real de Madrid, Chérubin

avec René Jacobs), Fidelio (Marceline à

Madrid), La Flûte enchantée (Pamina à

Santiago du Chili), Le Couronnement de

Poppée (Nerone à Bruxelles), Cosí fan tutte

(Fiordiligi aux Wiener Festwochen) et Don

Giovanni (Elvire au Festival de Salzbourg).

Isabelle Poulenard

Après avoir passé sept années à la

Maîtrise de Radio-France et trois ans

à l’Ecole Nationale d’Art Lyrique de l’opéra

de Paris, Isabelle Poulenard est très vite

attirée par l’interprétation de la musique

des XVIIème et XVIIIème siècles. Elle participe

à de nombreuses productions de l’Atelier

Lyrique de tourcoing, sous la direction

de Jean-Claude Malgoire. Son répertoire,

très varié, s’étend de l’opéra baroque à la

création contemporaine en passant par

des ouvrages de Mozart, Rossini, Weber,

Poulenc, etc. Elle a, par ailleurs, interprété

le rôle de Pamina dans Die Zauberflöte

de Mozart en 2000 ; cette production,

mise en scène par olivier Desbordes et

S. ottin, a été enregistrée par France 3

et retransmise sur cette chaîne ainsi que

sur Mezzo. Ces dernières saisons, Isabelle

Poulenard interprète les rôles de Norine

(Don Pasquale), Zerline (Don Giovanni),

Madeleine (Le Postillon de Longjumeau),

Vespetta (Pimpinone) et récemment Soeur

Constance (Dialogues des Carmélites) ainsi

que Suzanne dans Les Noces de Figaro de

Mozart dans une version théâtre-opéra,

alternant les textes de Beaumarchais et

la musique de Mozart. Par ailleurs, elle

interprète, dans une version-concert, le

rôle titre de La Traviata de Verdi avec le

Capriccio Français sous la direction de

Philippe Le Fèvre. Elle a également chanté

le rôle de Genio dans l’opéra l’Anima

del Filosofo de Haydn à tourcoing sous

la direction de Jean-Claude Malgoire

et dans une mise en scène d’A. Baldi.

Avec Christophe Rousset et Les talens

Lyriques, elle a chanté des Leçons de

Ténèbres de Charpentier en Espagne,

à Londres et à Versailles (enregistré par

Mezzo). Par ailleurs, elle a interprété

le rôle-titre de Manon de Massenet à

Brest sous la direction de M. Schuster.

Dans une discographie qui comprend

plus de cinquante enregistrements,

citons Montezuma, opéra pasticcio de

Vivaldi (rôle de teutile) qui a reçu une

Victoire de la Musique en février 1993

et le Stabat Mater de Pergolèse (ces

enregistrements étant dirigés par J.- C.

Malgoire), la Messe en si de Bach, dirigée

par Gustav Leonhardt, Il trionfo del tempo

e del disinganno de Haendel, sous la

direction de Marc Minkowski (rôle de la

Bellezza) et un disque récital « Strozzi -

Stradella » chez Adda. Citons également

un enregistrement, paru en 1998, de

Lieder & Sonaten de Johann-Friedrich

Reichardt, co-produit par la Westdeutscher

Rundfunk de Cologne et qui a obtenu un

« Choc » du journal musical Le Monde

de la Musique. Après avoir enseigné à

Boulogne Billancourt et Perpignan, elle

est maintenant professeur de chant au

Département de Musique Ancienne du

CRR de Paris. En juillet 2003, elle est

nommée Chevalier dans l’ordre des Arts

et Lettres par Jean-Jacques Aillagon,

Ministre de la Culture.

Marcos Fink

D’origine slovène, Marcos Fink est né à

Buenos Aires où, parallèlement à des

études d’ingénieur agronome, il chante

dans plusieurs ensembles de musique

vocale. Il travaille avec Leonidas Ivanov,

Victor Srugo, Wolfgang Schöne ou Aldo

Baldin avant de partir à Londres pour

se perfectionner auprès d’Heather

Harper et Robert Sutherland. Invité

par le Landestheater de Salzbourg,

il fait ses débuts à l’opéra dans le cadre

du bicentenaire de la mort de Mozart,

ce qui l’amène à interpréter les grands

rôles mozartiens: Figaro dans Le nozze

di Figaro, Leporello dans Don Giovanni,

Don Alfonso dans Cosi fan tutte, Der

Sprecher dans Die Zauberflöte, Colas

dans Bastien und Bastienne, Herr Buff

dans Der Schauspieldirektor… Parmi

ses autres rôles, distinguons Herr Reich

dans Die lustigen Weiber von Windsor de

Nicolai à l’opéra Comique, Don Geronio

dans Il turco in Italia de Rossini à Bâle,

trieste et Ljubljana, Dulcamara dans

L’elisir d’amore de Donizetti à Francfort, le

rôle-titre de Don Pasquale de Donizetti à

Bordeaux, Gremin dans Eugène Onéguine

de tchaïkovski à Ljubljana, Rangoni dans

Boris Godounov de Moussorski à San

Sebastian, Socrates dans Der geduldige

Sokrates de telemann à Innsbruck et

Berlin, Seneca dans L’incoronazione di

Poppea de Monteverdi à Buenos Aires, le

vice-roi dans La Périchole d’offenbach

à Bordeaux… En concert, il chante sous

la direction de chefs prestigieux : René

Jacobs, Sylvain Cambreling, Michel

Corboz, Hans Graf, Leopold Hager,

Semyon Bychkov… Reconnu pour ses

interprétations de mélodies et lieder,

il enregistre Die schöne Müllerin,

Schwanengesang et Winterreise de

Schubert qui a reçu l’orphée d’or de

l’Académie du disque lyrique de Paris en

1998 (Prix George till d’interprétation),

ainsi que des mélodies de Carlos

Guastavino Flores argentinas avec le

pianiste Lius Ascot, Lieder de Eduard

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biographies

Marxsen avec le pianiste Anthony Spiri, et

avec sa soeur la mezzo-soprano Bernarda

Fink et la pianiste Carmen Piazzini

Canciones argentinas qui a été nommé

pour le prix de la meilleure interprétation

vocale classique aux Grammy 2007, et en

2011 le disque Slovenija! avec des mélodies

et duos slovènes, toujours avec sa soeur

Bernarda et le pianiste Anthony Spiri

(HM). Parmi ses autres enregistrements,

citons notamment Le Messie de Haendel/

Mozart, la Messa di Gloria de Puccini, la

Messe de Sainte-Cécile de Haydn, la Messe

en si mineur de Bach, les requiem de

Mozart et Fauré, Golgotha de Frank Martin,

la Petite Messe solennelle de Rossini, le

Cantique des Cantiques d’Arthur Honegger

et les opéras Cosi fan tutte, Don Giovanni

de Mozart et Agrippina de Haendel

(nomination Grammy 2013).

Thomas Walker

Né à Glasgow, thomas Walker s’est

formé dans sa ville natale au sein du

département cuivres de la Royal Scottish

Academy of Music and Drama avant

d’étudier le chant avec Ryland Davies au

Royal College of Music de Londres.

Au cours des prochaines saisons, ses

projets l’amèneront à interpréter Platée

de Rameau pour l’opéra de Stuttgart

(reprise du rôle-titre), la Passion selon

saint Matthieu de Bach (airs de ténor)

avec les Gabrieli Consort & Players

en Pologne, Basilio des Noces de

Figaro en tournée avec le Freiburger

Barockorchester (direction René Jacobs),

des cantates de Bach avec le Hamburg

Symphoniker, la Nelson Messe de Haydn

et la Cantata academica de Britten avec

la Bachakademie de Stuttgart (Jeffrey

tate), Elias de Mendelssohn avec le Sydney

Symphony orchestra (Paul McCreesh),

Zadok dans Solomon de Haendel pour

la Fondation Calouste Gulbenkian

(McCreesh), l’Évangéliste de la Passion

selon saint Matthieu de Bach en tournée

européenne avec le Dunedin Consort,

le Requiem de Mozart avec la Cappella

Amsterdam (Daniel Reuss) et avec le City

of London Sinfonia (Stephan Layton) ou

encore Le Messie avec l’orquestra Barroca

Catalan (Daniel Reuss).

Après ses débuts en 2002 aux BBC

Proms de Londres dans Elias de

Mendelssohn au Royal Albert Hall avec

Kurt Masur et le London Philharmonic

orchestra, thomas Walker a été rappelé

pour interpréter Otcenas de Janácek

et la Messe en ut majeur de Beethoven.

De la même manière, ses débuts avec le

Northern Sinfonia et thomas Zehetmair

dans le Magnificat de Bach lui ont valu

d’être réinvité au concert d’ouverture à

the Sage (Gateshead) pour La Création de

Haydn puis dans le Requiem de Mozart.

Récemment, on a pu l’applaudir dans

des programmes aussi variés que

Les Illuminations de Britten (avec

le Scottish Ensemble), Pulcinella de

Stravinski (BBC Scottish Symphony

orchestra et Matthias Pintscher), des

cantates de Bach (au Konzerthaus de

Vienne avec l’Ensemble Claudiana), Emma

di Resburgo de Meyerbeer (toujours

à Vienne dirigé par Andreas Stoehr),

la Messe en fa et l’Oratorio de Pâques

de Bach (orchestre du XVIIIème Siècle

et Frans Brüggen), le War Requiem de

Britten (à Moscou), Das Paradies und die

Peri de Schumann (Chœur de Chambre

Philharmonique d’Estonie et Daniel Reuss),

Le Messie (Choir of King’s College de

Cambridge et Academy of Ancient Music,

orquestra Metropolitana de Lisbonne,

pour le Welsh National opera dirigé par

Harry Bicket, au Wigmore Hall de Londres

dirigé par Christian Curny)...

Lore Binon

Lore Binon entame sa carrière musicale

comme violoniste. En 2008 elle obtient

son master en violon au Conservatoire

Royal de Musique de Bruxelles chez

Yuzuko Horigome. Elle est lauréate de

plusieurs concours dont Jong Tenuto

et Dexia Axion classics. Pendant ses

études de violon elle se découvre une

voix et commence à nourrir une réelle

passion pour le chant. Elle obtient son

baccalauréat en chant (magna cum

laude) chez Beatrijs Devos au même

Conservatoire de Bruxelles. Pendant

une année elle poursuit ses études de

chant à la Escuela Superior de Musica

de Catalunya à Barcelone et termine son

master en chant magna cum laude au

Conservatoire d’Amsterdam chez Valérie

Guillorit en juin 2011. Pendant ses études

elle se voit décerner le prix Cardon par

le Conservatoire Royal de Musique de

Bruxelles pour ses résultats exceptionnels.

Lore Binon, ayant une grande affinité

avec la mélodie et le Lied, elle fréquente

plusieurs master classes, entre autres

chez Udo Reinemann, Rudolf Janssen et

Roger Vignoles. En reconnaissance de

son talent elle est invitée à se produire au

Muziekgebouw aan Het Ij à Amsterdam

dans la série Grands chanteurs et donne

un récital lors du prestigieux oxford

Lieder festival. Plus récemment elle

fut l’invitée des Festivals de Chipping

Campden et de Wesley Chapel Harrogate

(mai 2013). Dans le domaine de l’opéra et

du théâtre musical, Lore Binon a prêté

son concours à une production de Saul

de Haendel produit par transparant.

Avec le collectif de théâtre Skagen et

les solistes octopus elle a tenu un rôle

important dans Almschi, une production

consacrée à la vie houleuse d’Alma

Mahler. Elle interpréta également le rôle

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principal d’Iphigénie dans le pastiche

Ifigenia et Ipermestra sous la direction

de Paul Dombrecht. Comme soliste elle

se fait remarquer par sa personnalité

musicale, particulièrement riche et dotée

d’une grande sensibilité. C’est à ce titre

qu’elle collabore régulièrement avec

des ensembles tels que Spectra, Ictus, le

Choeur de la Radio flamande, le Brussels

Philharmonic orchestra et Il Fondamento.

C’est également comme soliste qu’elle se

produit notamment dans Die sieben letzte

Worten unseres Erlösers en collaboration

avec la Biennale internationale de Haydn,

le Requiem de Fauré les Liebeslieder

et Neue Liebeslieder de Brahms, Dixit

Dominus de Haendel et Lobgesang de

Mendelssohn. Si la mélodie et le Lied la

distinguent déjà de nombreux chanteurs

de sa génération, il en va de même pour le

répertoire de musique de chambre, qu’elle

affectionne en particulier. Elle collabore

avec différents ensembles et avec Revue

Blanche, une combinaison unique de

voix, harpe, alto et flûte traversière, elle

donne régulièrement des concerts en

Belgique et à l’étranger. Cette saison

Revue Blanche se produira au BOZAR

à Bruxelles et au Concertgebouw de

Bruges. Plus récemment Lore Binon a

notamment interprété le rôle de Belinda

dans Dido and Aeneas de Purcell, elle

chantera Pierrot Lunaire de Schönberg

lors du festival de Schiermonnikoog et

chanta dans Sirènes de Luca Francesconi

avec le Brussels Philharmonic sous la

direction de Michel tabachnik (Festival

Musica, Strasbourg). Cette saison, elle

chantera notamment Barbarina dans

Les Noces de Figaro (avec le Freiburger

Barockorchester) sous la direction de

René Jacobs. Elle participera à Drumming

de Steve Reich avec l’Ensemble Ictus et

Rosas lors d’une tournée internationale

et chantera la partie du soprano dans la

Passion selon saint Matthieu, lors d’une

grande tournée aux Pays-Bas.

René Jacobs

C’est comme petit chanteur à la maîtrise

de la cathédrale de Gand, sa ville natale,

que René Jacobs reçoit sa première

formation musicale. Il poursuit les

études musicales et le chant tout au

long de sa scolarité, y compris pendant

sa spécialisation en philologie classique

à l’Université de Gand. Ses rencontres

avec Alfred Deller, Gustav Leonhardt

et les frères Kuijken détermineront son

orientation vers la musique baroque et sa

spécialisation comme contre-ténor et il en

devient rapidement l’un des représentants

les plus éminents de son temps. Il crée

le Concerto Vocale en 1977 destiné

d’abord à une série d’enregistrements

discographiques chez Harmonia Mundi,

réunissant autour de lui des musiciens

tels que William Christie, Judith Nelson,

Konrad Junghänel, Wieland Kuijken, Roel

Dieltiens et quelques autres. Il explore

avec cet ensemble le répertoire alors

pratiquement oublié et rare de la musique

vocale de chambre du XIIe siècle et une

importante série d’enregistrements primés

par la critique internationale marquera ce

parcours, gravant pour la première fois

sur disque les Airs de cour français, Airs

et cantates de Gaspar Kittel, des œuvres

de Steffani, Durante, Cesti, Mazocchi (etc.),

ouvrant la voix à de nombreux ensembles

de jeunes musiciens intéressés par ce

répertoire. En 1983, la production de

l’Orontea de Cesti au festival d’Innsbruck

sous sa direction musicale marque les

débuts de son activité de chef lyrique qui

se développera tout aussi rapidement. Il

dirigera des opéras de Monteverdi, Cavalli,

Haendel, Gluck, Mozart et Rossini sur les

plus grandes scènes internationales, tout

en continuant son travail passionné de

défricheur également dans le domaine

de l’opéra, en défendant sur scène ou sur

disque des opéras peu connus comme

Orpheus et Der geduldige Socrates de

telemann, Cleopatra e Cesare de Graun,

L’Opera seria de Gassmann, Eliogabalo de

Cavalli, ou encore Croesus de Reinhard

Keiser. Plus de 250 enregistrements

jalonnent la carrière discographique

de René Jacobs, récompensés de

nombreuses fois par les Grands Prix du

disque en Europe et aux Etats-Unis, tels

que le Deutsche Schallplattenpreis en

Allemagne, Edisson Awards aux Pays-

Bas, le BBC et Grammophone Awards

en Grande Bretagne, l’Académie Charles

Cros, le Midem Classical Awardsle ,

le Diapason d’or et Classica en France,

ainsi que le Prix Caecilia en Belgique. Ses

enregistrements d’opéras de Mozart ont

été salués et primés internationalement

pour ses relectures et son Nozze di Figaro

a reçu le Grammy Award aux États-Unis

pour le meilleur enregistrement d’opéra.

L’Université de Gand l’a nommé docteur

honoris causa. René Jacobs a été le

directeur artistique du Festival d’Innsbruck

de 1997 à 2009. Une étroite collaboration

le lie d’une part à la Staatsoper de Berlin

(qui l’a nommé Chef Principal Invité

dès 1992) et d’autre part au theater an

der Wien depuis 2007. Ces deux villes

importantes dans l’histoire de la musique

sont aujourd’hui ses principaux ports

d’attaches dans le domaine opératique. Il

dirigera prochainement La Représentation

de l’Âme et du Corps d’Emilio de Cavalieri,

ainsi que Emme und Eginhard de telemann

à la Staatsoper de Berlin, alors que le

theater an der Wien l’accueillera à nouveau

avec Idomeneo de Mozart et le Barbier de

Séville de Paisiello. En disque, après La

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biographies

Finta Giardiniera de Mozart et le premier

enregistrement mondial de l’œuvre inédite

de Pergolesi, Septem Verba a Christo in

cruce, on verra le retour de René Jacobs

à J. S. Bach avec la Passion selon saint

Matthieu (sortie prévue en octobre 2013).

Freiburger Barockorchester

Ayant fêté son jubilé lors de la saison 2012-

2013, le Freiburger Barockorchester peut

s’enorgueillir de vingt-cinq ans de succès

sans précédent. Issu du milieu estudiantin,

il s’est hissé en quelques années au rang

d’orchestre de renommée internationale

invité sur les meilleures scènes de concert

et d’opéra du monde, applaudi pour sa

sonorité exceptionnelle comme pour la

variété de son répertoire allant du premier

baroque au contemporain. L’ensemble se

produit dans sa ville de Freiburg et sillonne

les pays européens voisins, l’Amérique

du nord et du sud, l’Asie, l’Australie et

la Nouvelle Zélande. Aux côtés de leurs

collègues de l’Ensemble Recherche,

les « Freiburgers » se sont donné depuis

mai 2012 une résidence unique au monde :

l’Ensemblehaus Freiburg, atelier musical

et incubateur d’idées nouvelles, réunissant

sous le même toit ces deux ensembles de

renom. Le credo artistique de l’ensemble

demeure néanmoins inchangé : une

curiosité créative de chacun des membres,

alliée à l’intention d’interpréter les œuvres

de la manière la plus vivante et expressive

possible. Ceci implique par ailleurs que les

musiciens se voient confier des solos de la

plus haute exigence. Ce jeu à la fois cultivé

et enthousiaste est ainsi devenu la marque

de fabrique de l’ensemble. Le Freiburger

Barockorchester collabore régulièrement

avec des artistes de premier plan tels

que René Jacobs, Andreas Staier, Isabelle

Faust, Kristian Bezuidenhout et Christian

Gerhaher et se trouve étroitement lié au

label français Harmonia Mundi. Le succès

artistique de ce partenariat musical se

traduit par de nombreux enregistrements

qui ont valu à l’orchestre de prestigieuses

récompenses dont, tout récemment, le

prix allemand ECHo Klassik (2011, 2012,

2013), le Gramophone Award (2011, 2012),

l’Edison Award (2012) et le Prix annuel

de la Critique discographique allemande

(2009). Sous la direction artistique de ses

deux violons solos Gottfried von der Goltz

et Petra Müllejans et sous la baguette de

chefs d’orchestre de renom, le Freiburger

Barockorchester donne plus d’une

centaine de représentations par an avec

un effectif varié allant de la formation

de chambre à l’orchestre d’opéra –

ensemble autogéré avec ses concerts pour

abonnés au Konzerthaus de Freiburg, à la

Liederhalle de Stuttgart, à la Philharmonie

de Berlin ou en tournée internationale.

Flûtes

Anne Parisot

Daniela Lieb

Hautbois

Katharina Arfken

Maike Buhrow

Clarinettes

Lorenzo Coppola

Eduardo Raimundo

Bassons

Eyal Streett

tomasz Wesolowski

Cors

Bart Aerbeydt

Gijs Laceulle

Trompettes

Geerten Rooze

Femke Lunter

Timbales

Charlie Fischer

Violons I

Anne Katharina Schreiber

Brian Dean

Martina Graulich

Brigitte täubl

Peter Barczi

Marie Desgoutte

Lotta Suvanto

Violons II

Beatrix Hülsemann

Christa Kittel

Gerd-Uwe Klein

Kathrin tröger

Eva Borhi

Jörn-Sebastian Kuhlmann

Altos

Christian Goosses

Ulrike Kaufmann

Werner Saller

Annette Schmidt

Violoncelles

Stefan Mühleisen

Guido Larisch

Ute Petersilge

Ute Sommer

Contrebasses

Dane Roberts

James Munro

Miriam Shalinsky

Piano

Sebastian Wienand

Assistant musical

Frank Markowitsch

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Département supérieur pour jeunes

chanteurs du Conservatoire à

Rayonnement Régional de Paris

Le département supérieur pour jeunes

chanteurs assure au Conservatoire à

rayonnement régional de Paris (direction

Xavier Delette) la formation de 50

étudiants autour de 15 disciplines (chant,

étude des styles, des cycles et des rôles,

ensemble vocal à un par voix, écritures

contemporaines et improvisation, chœur,

diction lyrique, théâtre, danse, analyse,

esthétique et histoire des arts), avec

l’appui de 30 professeurs. Au terme de

différents cursus d’études très complets,

les étudiants peuvent notamment

prétendre au Diplôme national supérieur

professionnel de musicien à valeur

européenne, parcours commun avec une

Licence Paris-Sorbonne. Ce département

a été fondé par Laurence Equibey, qui

en assure avec Florence Guignolet la

direction artistique et pédagogique.

Des masterclasses sont également

organisées par le département. Elles

permettent aux étudiants de compléter

leur formation par d’autres apports

techniques et artistiques, grâce au

concours de professeurs renommés

et de grands interprètes : Christine

Schweitzer, Laurent Naouri, Pierre

Mervant, Nadine Denize, Malcolm

King, Malcolm Walker, Vincent Le

texier, etc. Au sein du département,

le jeune chœur de paris est un chœur

de chambre qui a été sous la direction

musicale de Laurence Equilbey et

Geoffroy Jourdain entre 2002 et 2010,

et qui est désormais sous celle d’Henri

Chalet et d’olivier Bardot. Il a inscrit

à son répertoire d’importants cycles

a cappella et a également activement

participé à la création contemporaine

(commandes à Franck Krawczyk, oscar

Strasnoy, Georgia Spiropoulos, Philippe

Hurel, Bruno Mantovani, Yann Robin,

Vincent Manac’h, Laurent Durupt, etc).

Il collabore avec l’orchestre de chambre

de Paris, l’Ensemble Intercontemporain,

l’orchestre de Paris, le Freiburger

Barockorchester, l’orchestre du Festival

de Budapest et l’orchestre des Champs-

Elysées. Il a été dirigé par Pierre Boulez,

Susanna Mälkki, René Jacobs, Ivan

Fischer et Philippe Herreweghe.

Récemment, le jeune chœur de Paris

a participé à la production d’Orfeo ed

Euridice de Gluck avec l’Atelier lyrique

de l’opéra national de Paris. Il s’est

également produit lors du Festival

Suresnes Cités Danse dans une création

mise en scène par le chorégraphe José

Montalvo. La saison dernière, il participe

avec l’orchestre de Chambre de Paris

sous la direction de John Nelson à

un programme Bach - Macmillan, au

théâtre des Champs-Élysées. Partenaire

de l’Auditorium du Musée d’orsay, il y

donnera deux programmes en 2014 :

« Bartok, Chants de villages » et la Petite

Messe solennelle de Rossini.

En 2010, le jeune chœur de Paris a

participé à l’enregistrement du disque

« Ne me refuse pas » (naïve) avec Marie-

Nicole Lemieux et l’orchestre National

de France, sous la direction de Fabien

Gabel. En 2012, il a également enregistré

La Damoiselle élue de Debussy avec le

pianiste Philippe Cassard et la soprano

Natalie Dessay (disque « Clair de lune »

paru chez Virgin Classics). En 2008,

le jeune chœur de paris a reçu le prix

Liliane Bettencourt.

Le département supérieur pour jeunes

chanteurs | CRR de Paris est financé

par la Mairie de Paris et le Ministère

de la culture et de la communication

(Drac Ile-de-France). Son rayonnement

est soutenu par erda | accentus. Il est

équipé de diapasons électroniques

«e-tuner» grâce au soutien de la

Fondation Orange.

Sopranos

Anaëlle Le Goff

Parveen Savart

Julie Prola

Pauline Nachman

Fanny Soyer

Justine Vultaggio

Altos

Adèle Charvet

Léa Moreau

Armelle Mousset

Claire Cerverat-Lenert

Lucie Curé

Claire Naessens

Ténors

Alexandre Pradier

Martin Davout

Quentin Monteil

Fabrice Foison

Kaëlig Boché

Valentin Morel

Basses

Louis Morel de Boncourt

Augustin Chemelle

olivier Cesarini

Adrien Fournaison

Alan Picol

Antoine Foulon

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Les partenaires média de la Salle Pleyel

Salle Pleyel | et aussi…

LUNDI 14 OCTOBRE 2013, 20H Nouveau Monde Airs de José de Nebra, Henri le Bailly, Henry Purcell, Marc-Antoine Charpentier, Georg Friedrich Haendel, Jean-Philippe Rameau

Patricia Petibon, soprano La Cetra Joël Grare, percussions Pierre Hamon, flûte, cornemuse SAMEDI 16 NOVEMBRE 2013, 20H

Hector Berlioz Waverley (Ouverture) La Mort de Cléopâtre Symphonie fantastique London Symphony Orchestra Valery Gergiev, direction Karen Cargill, mezzo-soprano SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013, 19H30 Wolfgang Amadeus Mozart Les Mystères d’Isis (version concert) Le Concert SpirituelChoeur de la Radio FlamandeHervé Niquet, directionSandrine Piau, PaminaMarie Lenormand, MonaRenata Pokupic, MyrrèneSébastien Droy, IsménorTassis Christoyannis, BochorisJean Teitgen, Zarastro

MARDI 26 NOVEMBRE 2013, 20H Mozart et la Vienne classique Scènes et airs de Christoph Willibald Gluck, Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart et Ludwig van Beethoven Cecilia Bartoli, mezzo-soprano Kammerorchester Basel Muhai Tang, direction SAMEDI 25 JANVIER 2014, 20H Airs de concert Airs de Wolfgang Amadeus Mozart Edita Gruberova, soprano Münchener Kammerorchester Douglas Boyd, direction JEUDI 6 FÉVRIER 2014, 20H Jan Dismas Zelenka Miserere Wolfgang Amadeus Mozart Requiem Insula Orchestra Accentus Laurence Equilbey, direction Sandrine Piau, soprano Sara Mingardo, contralto Werner Güra, ténor Christopher Purves, basse

SAMEDI 8 FÉVRIER 2014, 20H Héros légendaires Airs d’opéras de Wolfgang Amadeus Mozart, Charles Gounod, Giuseppe Verdi, Richard Wagner, Tchaïkovski. Bryn Terfel, baryton-basse Orchestre national de Belgique Gareth Jones, direction MERCREDI 26 MARS 2014, 20H JEUDI 27 MARS 2014, 20H Joseph Martin Kraus Olympia (Ouverture) Joseph Haydn Concerto pour violoncelle n° 2 Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour basson Messe de l’orphelinat Orchestre de Paris Chœur de l’Orchestre de Paris Giovanni Antonini, direction Sol Gabetta, violoncelle Camilla Tilling, soprano Kate Lindsey, mezzo-soprano Rainer Trost, ténor Havard Stensvold, basse Lionel Sow, chef de chœur VENDREDI 16 MAI 2014, 20H Arnold Schönberg Musique d’accompagnement pour une scène cinématographique Wolfgang Amadeus Mozart Airs de concert Anton Bruckner Symphonie n° 3 « Wagner » (version originale) Orchestre Philharmonique de Radio France Kent Nagano, direction Christine Schäfer, soprano