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L’ENVOL 580 ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE RESERVE

DE L’ARMEE DE L’AIR

Bulletin de liaison et d’information

du Secteur 580-Gard-Lozère

Publication quadrimestrielle - N° 55- Octobre 2016

Les élèves du Lycée Pasteur de la Grand Combe à Guynemer Alès 17 septembre 2016.

SOMMAIRE :

- Couverture : Le lycée professionnel Pasteur de La Grand Combe à la cérémonie Guynemer.

- Page 2 : Sommaire.

- Page 3 : Le mot du Président.

- Page 4 : Le général Durieux commandant la 6ème BLB et la BdD Nîmes Orange Laudun.

- Pages 5 et 6 :

● Commémoration de Guynemer à Alès.

● Nos membres au tableau d’honneur.

- Page 7 : Prise de commandement à la Base aérienne 125 Istres.

- Page 8 : Parcours du colonel Rougier.

- Page 9 : Un commando parachutiste de l’air à la tête de la Base aérienne 115 Orange.

- Page 10 : Parcours du colonel Brault.

- Page 11 : Une invitation à un voyage de mémoire sur les champs de bataille de Verdun.

- Pages 12 et 13 : Historique de l’aérodrome de Saint Laurent de la Salanque.

- Page 14 : La naissance de l’armée aérienne.

- Page 15 : Le premier avion à réaction de l’histoire aéronautique.

- Page 16 : Quelques insignes de l’Armée de l’air – Suite 4.

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AIR ACTUALITES d’octobre consacre quatre pages à notre chef d’étatplan stratégique «

Le CEMAA place le personnel au cœur du plan de transformation en insistant suun trait essentiel et moteur principal de l’Armée de l’air. Un des axes de ce plan concerne la réserve dans laquelle les effectifs devraient augmenter de 30 %, ouvrant ainsi une part belle au renforcement du lien arméeparticulier contribue largement, notamment par le biais de nos actions d’information des jeunes citoyens (JNR, conférences sur la Défense nationale, participation à l’enseignement du BIA, et en 2017 opération parrainage Le monde des réserves, impliqué dans la sécurité nationale aux côtés de nos camarades d’active, voit une nouvelle structure créée par le décret n° 2016s’agit de la Garde nationale, outil de renforcement des réservedes réservistes derrière une marque. La composition et le rôle précis de ce nouvel instrument de défense devraient faire l’objet d’informations à venir. Notre secteur, fort d’une cinquantaine de membres, tiendra sonjanvier 2017, date retenue dernièrement. D’ores et déjà, je vous invite à participer nombreux à cette manifestation, reflet de la santé locale de notre association. Vous pourrez prendre connaissance des activités réalisées, des qui vous seront proposés par le comité, et soumettre vos suggestions.

2016 touchera à sa fin calendaire par une invitation au traditionnel repas convivial dmi-décembre. Venez nombreux à ce rassemblement familial, si cher à nos anciens. A toutes et tous, je vous souhaite le meilleur à venir. Tous mes vœux les plus sincères pour une santé de fer et la réussite de vos projets en 2017.

LE MOT DU PRESIDENT

AIR ACTUALITES d’octobre consacre quatre pages à notre chef d’état-major le général André Lanata qui vient de lancer l’acte II du plan stratégique « Unis pour faire face ».

Le CEMAA place le personnel au cœur du plan de transformation en insistant suun trait essentiel et moteur principal de l’Armée de l’air. Un des axes de ce plan concerne la réserve dans laquelle les effectifs devraient augmenter de 30 %, ouvrant ainsi une part belle au renforcement du lien armée-nation auquel l’ANORAA en général, et notre secteur en particulier contribue largement, notamment par le biais de nos actions d’information des jeunes citoyens (JNR, conférences sur la Défense nationale, participation à l’enseignement du BIA, et en 2017 opération parrainage citoyen).

Le monde des réserves, impliqué dans la sécurité nationale aux côtés de nos camarades d’active, voit une nouvelle structure créée par le décret n° 2016-1634 du 13 octobre 2016. Il s’agit de la Garde nationale, outil de renforcement des réserves opérationnelles et de fédération des réservistes derrière une marque. La composition et le rôle précis de ce nouvel instrument de défense devraient faire l’objet d’informations à venir.

Notre secteur, fort d’une cinquantaine de membres, tiendra son Assemblée Générale le 21 janvier 2017, date retenue dernièrement. D’ores et déjà, je vous invite à participer nombreux à cette manifestation, reflet de la santé locale de notre association. Vous pourrez prendre connaissance des activités réalisées, des prévisions dans l’année à venir, procéder aux votes qui vous seront proposés par le comité, et soumettre vos suggestions.

Participer, c’est montrer votre attachement.

2016 touchera à sa fin calendaire par une invitation au traditionnel repas convivial ddécembre. Venez nombreux à ce rassemblement familial, si cher à nos anciens.

A toutes et tous, je vous souhaite le meilleur à venir. Tous mes vœux les plus sincères pour une santé de fer et la réussite de vos projets en 2017.

Le lieutenant

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AIR ACTUALITES d’octobre consacre quatre pages à notre chef major le général André Lanata qui vient de lancer l’acte II du

Le CEMAA place le personnel au cœur du plan de transformation en insistant sur la cohésion, un trait essentiel et moteur principal de l’Armée de l’air. Un des axes de ce plan concerne la réserve dans laquelle les effectifs devraient augmenter de 30 %, ouvrant ainsi une part belle au

AA en général, et notre secteur en particulier contribue largement, notamment par le biais de nos actions d’information des jeunes citoyens (JNR, conférences sur la Défense nationale, participation à l’enseignement du BIA, et

Le monde des réserves, impliqué dans la sécurité nationale aux côtés de nos camarades 1634 du 13 octobre 2016. Il

s opérationnelles et de fédération des réservistes derrière une marque. La composition et le rôle précis de ce nouvel instrument de

Assemblée Générale le 21 janvier 2017, date retenue dernièrement. D’ores et déjà, je vous invite à participer nombreux à cette manifestation, reflet de la santé locale de notre association. Vous pourrez prendre

prévisions dans l’année à venir, procéder aux votes qui vous seront proposés par le comité, et soumettre vos suggestions.

Participer, c’est montrer votre attachement.

2016 touchera à sa fin calendaire par une invitation au traditionnel repas convivial de Noël prévu décembre. Venez nombreux à ce rassemblement familial, si cher à nos anciens.

A toutes et tous, je vous souhaite le meilleur à venir. Tous mes vœux les plus sincères pour une

tenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen

LE GENERAL DURIEUX COMMANDANT LA 6EME B.L.B.

ET LA BdD DE NIMES ORANGE LAUDUN

Sa carrière opérationnelle s’est poursuivie comme commandant du 2e régiment étranger d’infanterie à Nîmes de 2008 à 2010. C’est avec cette unité de légion étrangère, qu’il a été engagé entre juin 2009 et janvier 2010 en Afghanistan, dans le secteur de Surobi, à l’est de Kaboul. Il a également servi auprès du chef d’état-major des armées françaises comme rédacteur de discours, entre 2006 et 2008, puis comme adjoint au chef du cabinet militaire du ministre de la défense entre 2011 et 2014. De 2014 à 2016, il a été directeur du Centre des hautes études militaires, qui prépare à leurs responsabilités les futurs plus hauts dirigeants des armées. Le 1er aout 2016, il prend le commandement de la 6e brigade légère blindée à Nîmes et de la base de défense de Nîmes Orange Laudun.

Le général Durieux a parallèlement poursuivi une activité de réflexion dans le domaine de la stratégie. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’université américaine de Georgetown, il a obtenu un doctorat d’histoire de l’Ecole pratique des hautes études de Paris. Ses travaux ont porté sur la réception de Clausewitz en France entre 1807 et 2007 et sur ce qu’elle révèle de la conception française de la guerre. Il a publié de nombreux livres et articles en lien avec ces sujets sur lesquels il a enseigné à l’Institut d’études politiques de Paris. Marié et père de cinq enfants, le général Benoit Durieux est officier de la Légion d’honneur et titulaire de la Croix de la valeur militaire avec deux citations.

Lieutenant-colonel (h) Jean-Marc 4

Le général de brigade Benoît Durieux est officier de l’armée de terre française depuis 1985, année de son admission à l’école militaire de Saint-Cyr. Il a ensuite eu plusieurs affectations dans des régiments opérationnels, essentiellement au sein de la Légion Etrangère. Avec ces unités, il a pris part à des opérations à Djibouti en 1992-1993, en Somalie en 1993, en Bosnie, en 1995 et 1996. Affecté à Djibouti de 2002 à 2004, il a été en charge des opérations et des actions de coopération régionale au sein de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère.

COMMEMORATION LE 17 SEPTEMBRE 2016 A ALES

DE LA DISPARITION DU CAPITAINE GEORGES GUYNEMER

La célébration de la disparition du capitaine Georges Guynemer s’est déroulée le 17 septembre 2016 à Alès aux monuments aux Morts de la ville. Cette manifestation du devoir de mémoire était réalisée comme chaque année sous la forme d’une cérémonie simple, mais lourde de symbole pour l’aviation française.

La sous-préfecture du Gard nous accueillait cette année. Alès, ville remarquable située à la porte des Cévennes, chargée d’histoire, voie d’échanges depuis le 1er siècle avant Jésus Christ, cité de la soie, du charbon et des forges.

En effet, 80 personnes étaient présentes au bas du parterre du monument aux Morts. En plus d’une large représentation du Secteur, assistaient à cet événement le chef de la Délégation militaire départementale du Gard, l’attaché parlementaire de monsieur le député Verdier, 12 associations patriotiques, 15 porte-drapeaux. Une délégation du lycée professionnel Pasteur de La Grand Combe fut très appréciée. 20 élèves motivés et passionnés d’aéronautique étaient accompagnés par leur chef d’établissement Monsieur Pretot, et leur responsable de sécurité. L’accueil fut assuré par les colonels Roger Gonçalves et Jean-Louis Seranne. Aux commandes de la sonorisation, notre vice-président le LCL Patrick Pelloux annonçait les différentes phases de la cérémonie. Notre porte-drapeau le LCL Daniel Fesquet était placé au centre du dispositif. Le LCL Pierre Longobardi, président d’honneur, procédait à la lecture de la biographie de l’illustre aviateur ainsi que la citation posthume.

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Prévue depuis plus d’un an, la cérémonie était présidée par monsieur Pierre Hérail, conseiller municipal

correspondant Défense, délégué aux Anciens combattantes et victimes de guerre représentant monsieur le Maire.

Une énorme participation tant civile que militaire assurait, outre une belle météo, la réussite de l’opération.

La gerbe représentative de l’ANORAA fut déposée au pied du monument aux Morts avant l’exécution de la « Sonnerie aux Morts », la minute de silence et la « Marseillaise » reprise en chœur. Les autorités remercièrent les porte-drapeaux et tous les participants furent conviés à la salle de cinéma toute proche pour de brèves allocutions, avant le vin d’honneur et le repas convivial pris dans un excellent établissement d’Alès.

Le lieutenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen

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NOS MEMBRES AU TABLEAU D’HONNEUR

Lieutenant-colonel (h) Serge Defoy : Promu officier dans l’Ordre national du mérite à compter du 24 août 2016.

Lieutenant-colonel (h) Pierre Longobardi : Obtient la médaille de la jeunesse, des sports et de l’engagement associatif, promotion du 1er janvier 2016.

Sous-lieutenant ® Brigitte Pomba : Nommée dans le Corps des officiers des bases de l’air à compter du 1er juillet 2015.

Sincères félicitations de la rédaction.

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PRISE DE COMMANDEMENT A LA BASE AERIENNE 125 ISTR ES

De nombreuses autorités civiles assistaient à la cérémonie. Une vingtaine de porte-drapeaux représentait les associations patriotiques dont celui de notre secteur. Sous un soleil de plomb et un vent très chaud, la manifestation débutait par la revue des troupes et des remises de décorations avant que le chef d’état-major

La revue des troupes

Le défilé Remerciements aux porte-drapeaux

Le nouveau cdt de base et son prédécesseur Le lieutenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen

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Présidée par le général d’armée aérienne André Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air, la cérémonie de prise de commandement de la Base aérienne 125 « Charles Monier » et de la Base de défense Istres-Salon de Provence s’est déroulée le 31 août 2016 à 17 heures sur le parking de l’Escadron de transit et d’accueil aérien en présence de l’ensemble du personnel militaire et civil.

remette le commandement de la BA 125 au colonel Alexis Rougier qui succède ainsi au colonel Thierry Garreta. Puis ce fut la prise de commandement de l’Escadron de chasse 02..004 « La Fayette » par le lieutenant-colonel Jean-Michel Herpin et celle de l’Escadron de protection 1G.125 par le commandant Jean-Marie Verdier.

Les clefs de la base remises au colonel Rougier, un impressionnant et impeccable défilé des troupes à pied, des éléments motorisés et aériens eut lieu avant la dislocation, les allocutions et le rafraîchissement.

PARCOURS DU COLONEL ALEXIS ROUGIER

Affectations :

1993-1996 : Elève officier, Ecole de l’air Salon de Provence, 1996-1997 : Formation école de l’aviation de chasse Tours et de transition opérationnelle Cazaux, 1997-2002 : Pilote de Mirage 2000C, Escadron de chasse 01.012 Cambrésis Cambrai, 2002 – 2005 : Officier de liaison et d’échange Torrejon (Madrid) – pilote de F18, 2005 – 2007 : Aide de camp du chef d’Etat-major des armées Paris, 2007 – 2008 : Stagiaire au Collège interarmées de Défense Paris, 2008 – 2010 : Commandant en second puis commandant de l’Escadron de chasse 03.011 Corse sur Mirage 2000C et D, Djibouti, 2010 – 2011 : Officier inspecteur à l’inspection des armées Paris, 2011 – 2013 : Chef de la mission audit du Centre d’audit des armées (C2A) Paris, 2013 – 2016 : Officier directeur à la division « cohérence-capacitaire » à l’Etat-major des armées Paris, 2016 : Commandant la Base aérienne 125 et de la Base de défense Istres – Salon de Provence.

Opérations extérieures : Kosovo, Opération Trident en 2005, Arabie Saoudite, chef du Groupement air, opération Alysse en 1999 – 2000 et 2001. Promotion : 1er octobre 2013 : colonel. Décorations : Chevalier de la Légion d’honneur, Chevalier de l’Ordre national du mérite, Citation à l’ordre de la brigade aérienne, Croix de la Valeur militaire avec étoile de bronze, Médaille d’Outre-mer, Médaille de la Défense nationale, Médaille commémorative française.

Le lieutenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen 8

Né le 14 octobre 1972 à Lyon, marié et père de 3 enfants.

Issu de l’Ecole de l’air, promotion 1993. Breveté pilote de chasse en 1996.

UN COMMANDO PARACHUTISTE DE L’AIR A LA TETE DE LA BASE AERIENNE 115 ORANGE

Le 24 août 2016, le colonel Olivier Brault a succédé au colonel Bertrand Jardin à la tête de la base aérienne 115 Orange Caritat.

Ce fut une belle cérémonie de prises de commandements. Outre le commandement de la base, les unités suivantes ont changé de commandant d’unité : l’Escadron de chasse 02.005, l'Escadron d'hélicoptères 05.067, le Centre d'instruction des équipages d'hélicoptères 00.341 et l'Escadron de soutien technique aéronautique 2E.005.

Cette manifestation officielle était présidée par le général de corps aérien Philippe Adam, major général de l’Armée de l’air, en présence de nombreuses autorités civiles et militaires, et des associations patriotiques accompagnées de leurs porte-drapeaux.

Puis vint la solennité de l’événement majeur, les passations de commandement. La dislocation du dispositif fut précédée d’un magistral défilé des troupes et des éléments des unités aériennes de la base.

Le défilé des troupes Le colonel Brault – Le colonel Jardin

Le lieutenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen 9

Après la revue des troupes, il a été procédé à une remise de décorations parmi lesquelles furent remises les insignes d’officier dans l’Ordre national du mérite à notre ami et membre du secteur le lieutenant-colonel (h) Serge Defoy.

Affectations : 1996 Commandant en second de l’escadron de protection sur la BA 115. 1998 Commandant en second section sécurité nucléaire sur la BA 118. 1999 Commandant de la section sécurité nucléaire sur la BA 118. 2000 Commandant de l’escadron de protection sur la BA 942. 2003 Officier opérations au sein du commando parachutiste n°10 sur la BA 123. 2005 Chef du bureau renseignement activités projection au sein du C.P.A. n°10 sur la BA 123. 2006 Chef section opérations conventionnelles au sein du C.D.A.O.A. sur la BA 117. 2007 Division soutien opérations au sein de l’état-major de l’armée de l’air sur la BA 117. 2008 Officier CID stagiaire ACSC (Air Command and Staff Collège, Maxwell AFB, Montgomery, Alabama) sur la BA 117. 2009 Officier stagiaire – Alabama (SAASS : School of Advanced Air and Spaces Studies) sur la BA 117. 2010 Commandant en second du Commando parachutiste n°10.566 sur la BA 123. 2011 Commandant le Commando parachutiste n°10.566. 2013 Chef conduite du Centre de planification et de conduite des opérations spéciales sur la BA 107. 2015 Commandant en second de la BA 115 Orange. 2016 Commandant de la BA 115 Orange. Décorations / Récompenses : - Chevalier de la Légion d’honneur. - Citation à l’ordre de l’armée aérienne comportant l’attribution de la Croix de la valeur militaire avec palme de bronze. - Citation à l’ordre de la brigade comportant l’attribution de la Croix de la valeur militaire avec étoile de bronze. - Citation à l’ordre de l’escadre aérienne comportant l’attribution de la Croix de la valeur militaire avec étoile de bronze. - Citation à l’ordre du régiment comportant l’attribution de la Croix de la valeur militaire avec étoile de bronze. - Médaille d’or de la défense nationale. - Médaille d’outre-mer avec agrafe vermeil Côte d’Ivoire – Liban – Moyen Orient –RCA – Sahel. - Médaille commémorative française Afghanistan – Es-Yougoslavie. - Citation sans croix à l’ordre de la brigade avec médaille d’or de la défense nationale. Opérations extérieures : 1998 Arabie Saoudite (chef détachement Protection AL KHARJ). 2002 Ex Yougoslavie (chef détachement Protection SARAJEVO). 2004 Afghanistan (Opérateur / ARES 2). 2005 Afghanistan (Officier opérations / ARES 4). 2006 Afghanistan (Officier de liaison CJSOTF-A / ARES 7). 2006 Liban (Officier opérations / BALISTE). 2011 République de Côte d’ivoire (Chef Groupement Forces Spéciales LICORNE). 2012 Afghanistan (Chef Task Force 32-9). 2014 Centrafrique (Chef Task Force AURIGA). 2015 Sahel (Chef Task Force SABRE) 1996 : commandant en second.

Le lieutenant-colonel (h ) Jean-Marc Noegelen 10

PARCOURS DU COLONEL OLIVIER BRAULT

Né le 06 juillet 1972 à Lyon, marié 3 enfants. Promotion 1992 de l’Ecole de l’air « Lieutenant Majoureau ». Officier commando parachutiste de l’air. Colonel en 2013.

UNE INVITATION A UN VOYAGE DE MEMOIRE

SUR LES CHAMPS DE BATAILLE DE VERDUN

Le Centenaire de la Première Guerre Mondiale nous impose naturellement un devoir de mémoire. Nous nous dirigeons vers les sites de Verdun et des environs en hommage à tous les « poilus » tombés au champ d’honneur.

Ville d’art et de culture, Verdun possède un patrimoine riche, malgré les tourments de l’histoire, et porte encore les stigmates d’une guerre atroce qui fit de cette ville le théâtre des plus terrifiants affrontements de la Première Guerre Mondiale.

De nombreux sites offrent aux visiteurs la mémoire des combattants dont le souvenir mérite d’être pérennisé :

Le mémorial L’ossuaire de Douaumont Douaumont village détruit

Le fort de Vaux La tranchée des baïonnettes L’ouvrage de la Falouse

Reconstitution de scènes de vie de nos soldats au fort de la Falouse :

Une chambrée Le bureau du commandant La détente

Si vous passez par la Lorraine, en ces hauts lieux de l’histoire, vous ne serez pas sans ressentir émotion, souvenirs et respects.

Le lieutenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen 11

HISTORIQUE DE L’AERODROME DE SAINT LAURENT DE LA SA LANQUE

Parmi les anciens aérodromes, nous relatons aujourd’hui l’histoire de celui de Saint Laurent de la Salanque (Pyrénées orientales). L’aérodrome se situe sur le territoire de cette commune, sur la côte de l’étang de Salses.

Son histoire débute en 1924. Depuis le début du siècle déjà, les premiers aviateurs réalisaient de véritables exploits sans trop s'en apercevoir, ils volaient avec des aéronefs plus lourds que l'air (pas des montgolfières ou des dirigeables), transportant des passagers ou des biens d'un point à un autre du territoire de plus en plus rapidement. A Perpignan, des voix s'étaient élevées contre l'absence d'escale aérienne, et suite à ces protestations la ville se dota d'un aérodrome. Puis des industriels prirent le dessus, souvent eux-mêmes pilotes, et commença l'aventure de l'aéronautique. Parmi ces industriels, un Pierre-Georges Latécoère s'illustra en Roussillon. C'est en effet Latécoère qui eut besoin le premier d'une base aérienne afin de mettre au point ses hydravions. Il fallut choisir un étang bien sûr, et les vents du Sud, Tramontane et Marinade, étaient les bienvenus pour faire les essais. C'est donc tout naturellement vers l'étang de Salses que se porta son choix.

1924 voit le commencement de la construction de la base d’hydravions. En 1925, la création d’une escale de secours fut décidée par la marine nationale sur le site en chantier. En 1926, la base est inaugurée et un an plus tard, commencent les essais. Le terrain est surnommé dès le début « l’Escale ». Cette base avait une grande activité : il y avait de nombreux hangars, les pilotes côtoyaient les mécaniciens. C'était une vraie base d'essais, avec acheminement des aéronefs. "L'escale" s'étendait sur 45 hectares, il y avait des hangars, une base météorologique, une poste TSF, des bureaux et même des logements pour le mécanicien et le gardien. Au total 35 personnes y travaillaient, entre les mécaniciens et les menuisiers. Les hydravions étaient construits par les ateliers "Latécoère" de Toulouse, puis ils étaient transportés en pièces détachées ici où on les remontait. Ils effectuaient leurs essais sur l'étang puis partaient pour leur base de Marseille. C’est alors que l’aéronavale se désengage sur le site.

un hydravion. L’appareil est baptisé « Comte de Vaulx » du nom du président de la Fédération aéronautique internationale qui vient de trouver la mort en Amérique.

Début 1930, différents records pour hydravions sont battus à St Laurent : celui de vitesse à 220 kms par heure, puis celui de vitesse avec charge (2000kg) à 179 kms par heure. Ces deux records étaient détenus par un allemand. En juin une nouvelle tentative a lieu. Le record à battre est sur 2000 kms. Patronné par la Marine nationale, le lieutenant de vaisseau P. Paris est aux commandes du Laté 28-5. Le circuit va de Palavas à Canet en Roussillon.Le record est battu après un peu plus de 20h de vol à une vitesse de 147 kms par heure. Le lendemain, ce sont deux nouveaux records qui tombent : le record de vitesse sur 1000 kms à une moyenne de 190 kms par heure et celui sur 2000 kms à 186 kms par heure. P. Paris meurt en 1934 de tuberculose. Son nom sera donné au Laté 521.

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En 1928, le Ministère de l’Air ouvre un concours pour la construction d’un appareil pouvant aller jusqu’en Amérique du Sud. Les usines Latécoère présentent le Laté 28 (voir ci-contre), un excellent appareil qui remplit toutes les conditions requises. Pour tester cet appareil, le directeur fait revenir Jean Mermoz qui était basé à Rio de Janeiro. Après un vol d’essai, Mermoz rallie Berre dans les Bouches du Rhône pour continuer les essais, car sur place une très forte tramontane contrariait les vols. Avec cet appareil, il parcourt en circuit fermé 4300 kms entre le Cap d’Agde et La Ciotat, battant par la même occasion le record du monde de distance pour

Le Laté 290

La réception des appareils est à la charge du lieutenant de vaisseau Ruyssen. En 1936, est mis au point le Laté 298 qui est un hydravion torpilleur, commandé à 180 exemplaires. C’est le dernier appareil monté et testé sur ce site.

En 1937, l’activité prend fin brutalement. « L’escale » va servir de terrain d’entraînement pour les pilotes de différentes escadrilles après allongement de la piste en 1938 par un bataillon du Génie de l’air. La guerre civile en Espagne survient alors et la base connaît un net regain d’activité avec la mise en place de 30 Dewoitine 510. Juin 1940 voit le gouvernement décider du repli des unités aériennes dont celles déployées sur St Laurent vers l’Afrique du Nord. Une centaine d’appareils sont abandonnés sur place. Toute activité est suspendue.

Le 13 août 1944, la Royal air force entre en jeu et attaque les installations avec succès. Les allemands quittent les lieux en faisant exploser la grue et le hangar restant.

L’après-guerre se traduit en 1947 par la réinstallation de l’Armée de l’air à St Laurent. Elle y implante le magasin d’habillement régional n° 975. En 1972, le magasin est dissout et le terrain est placé sous gardiennage jusqu’en 1995.

Le SDECE (DGSE actuel) s’installe alors sur le site, choisi initialement en Camargue. Le lieu est relativement isolé sans perturbations électromagnétiques. D’importants travaux voient le jour : construction de nouveaux bâtiments, réfection de la piste de 1100 mètres en dur ; la sécurité est renforcée. Cette station d’écoute possède une vingtaine d’antennes « parapluies » dont chacune mesure près de quatre mètres de haut. Priorité est donnée aux ondes radio qui viennent de l’autre côté de la Méditerranée, d’Algérie en particulier. Elle poursuit discrètement ses activités.

Sources internet Le lieutenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen

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En novembre 1942, la base de St Laurent servira aux allemands pour patrouiller en mission de surveillance de la côte entre Leucate et Cerbère à l’aide d’hydravions Arado 196 (voir ci-contre).

En 1932, la base connaît un regain d’activité avec le montage du Laté 380, hydravion militaire de plus de 9 tonnes, destiné à la surveillance maritime.

En 1933, c’est au tour d’une présérie du Laté 290 d’être assemblée et testée à St Laurent. Afin de se faire une bonne publicité, la société Latécoère engage comme pilote de présentation Antoine de Saint Exupéry.

NAISSANCE DE L’ARMEE AERIENNE

En 1914, l’Aviation a beaucoup de détracteurs et re ste cantonnée à des missions de renseignement et de réglages des tirs d’artillerie. Foch parle mê me de « sport à risque, sans grande valeur militaire ». Seuls quelques officiers pensent le co ntraire et soutiennent les thèses de Clément Ader, développées dans son livre de 1909 : L’aviation militaire , qui démontrent que l’aviation sera un outil décisif pour les militaires. La journée du 5 octobre 1914 va donner raison au père de l’aviation et faire taire les détracteurs.

A la déclaration de la guerre, l’escadrille V-24, aux ordres du capitaine Faure est positionnée à Villers-Semeuse près de Charleville-Mézières avec ses biplans Voisin type III. Avec leurs moteurs Salmson de 130 cv, ils atteignent péniblement les 110 km/h et sont loin d’être taillés pour se lancer à la poursuite d’éventuels ennemis. Pourtant un de ses équipages parmi les plus audacieux, le sergent pilote Joseph Frantz, 24 ans et le mécanicien Louis Quénault, 22 ans, n’ont cesse de harceler leur hiérarchie pour équiper les Voisin d’une mitrailleuse. Le capitaine Faure cède et Gabriel Voisin, le constructeur de l’avion vient sur le terrain le 18 août pour équiper les six avions de l’escadrille de mitrailleuses sur trépied Hotchkiss de 7,7 mm.

Le 5 octobre 1914, Frantz et Quénault reviennent d’un bombardement, ou plutôt d’un jeté par-dessus bord d’obus de 90, sur des ennemis derrière le fort de Brimont près de Reims. Le Voisin n° 89 passe à 2000 mètres au dessus de Reims et l’équipage scrute le ciel pour débusquer un ennemi et engager le feu de sa mitrailleuse.

Alors qu’ils se résignaient à rentrer, Frantz sursaute et aperçoit une tache blanche sous leur avion. Illusion d’optique ? Non c’est un biplan, un Aviatik allemand reconnaissable à son plan fixe arrondi, Frantz alerte

Quénault et manœuvre pour se retrouver derrière lui. Il passe en piqué, frôle les 130 km/h et termine sa courbe. La distance chute à moins de 100 mètres. Le pilote allemand vire sec à gauche pour échapper à la menace mais Frantz avait anticipé. Altitude 1900 mètres, distance 50 mètres. Quénault se met à genoux sur son siège et la Hotchkiss crache ses premiers obus au coup par coup car en rafale les incidents de tir sont fréquents. L’Aviatik pique, vire vers la vallée de la Vesle mais Frantz ne lâche pas sa proie. Les deux avions survolent Jonchery-sur –Vesles et à la 46ème cartouche la mitrailleuse s’enraye. Alors que Quénault dépité, démonte la culasse mobile pour essayer de réarmer, l’équipage français reste bouche bée en voyant l’Aviatik se cabrer, basculer sur le dos et descendre en décrivant de grandes arabesques.

L’avion s’écrase et les marais de Jonchery-sur-Vesles servent de linceul au pilote Wilhem Schlichting et à l’oberleutnant observateur Fritz von Zangen. Le Voisin se pose à proximité, les Français découvrent les corps calcinés qui reposeront plus tard au cimetière allemand de Loivre.

Ce combat a été suivi par les milliers de fantassins, cavaliers qui sont sortis de leurs abris ou tranchées pour suivre ce duel aérien. Le Général Franchey d’Espérey est un des premiers sur les lieux et félicite chaleureusement les héros du jour.

Pour la première fois dans l’histoire, un aéroplane en a abattu un autre ouvrant ainsi la voie à la chasse et aux As que seront René Fonck (75 victoires) Georges Guynemer (54), Charles Nungesser (43), Georges Madon (41)…

Début 1915 le commandant Charles de Tricornot de Rose organise l’aviation de chasse, tandis que son homologue Goysde Mezeyrac développe le bombardement. Les constructeurs ont le feu vert de l’Etat major et rivalisent d’ingéniosité pour développer des aéronefs de plus en plus rapides, plus maniables, des mitrailleuses tirant à travers l’hélice et de nouveaux instruments.

En 1918 la France est la première aviation militaire au monde disposant de 1500 avions. Cet exploit aura une incidence majeure sur la reconnaissance de l’arme aérienne et la création en 1934 de l’Armée de l’Air.

Lieutenant-colonel (h) Pierre Longobardi - Extrait de « La Voix du Combattant » Denis Giacomazzi UNC 85

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LE PREMIER AVION A REACTION DE L’HISTOIRE AERONAUTI QUE

Il s’agit du Heinkel He 178 conçu dans l’entre deux-guerres par la société allemande Heinkel. Le 27 août 1939, le He 178 effectue son premier vol. En novembre de la même année, deuxième vol de présentation officielle. Malheureusement, l’appareil est instable à haute vitesse et ses performances sont jugées décevantes.

Il fut le second au monde à voler avec un réacteur de façon effective, les premiers tests de son réacteur, le Heinkel HeS 3, ayant été réalisé en juillet 1939 sur un bombardier en piqué, le Heinkel He 118 ; l’avion disposait de deux moteurs : le moteur à hélice d’origine, et le moteur à réaction placé entre les trains d’atterrissage.

Le HeS 3 avait été réalisé d’après les recherches de Hans Pabst von Ohain, un ingénieur allemand de 25 ans qui avait été recommandé par le professeur Robert Pohl, directeur de l’institut de physique de l’université de Göttingen.

Caractéristiques :

Equipage : 1 pilote. Envergure : 7,20 m. Longueur : 7,48 m. Hauteur : 2 ,10 m. Surface alaire : 9,1 m2 (ailes majoritairement en bois). Train d’atterrissage rétractable (deux roues au centre de l’appareil plus une roulette de queue). Moteur HeS 3 d’une puissance d’environ 500 KG (4,4 kN) puis HeS 6 de 590 KG de poussée. Poids de l’appareil : 16 tonnes. Vitesse maximale : 580 kms par heure. Rayon d’action : 200 kms. Le He 178 resta un simple prototype construit à deux exemplaires. Le premier avion à réaction allemand construit en série, le Messerschmitt Me 262 Schwalbe, ne fut déployé qu’au milieu de l’année 1944, trop tard pour infléchir le cours de la seconde guerre mondiale.

Source internet Le lieutenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen

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Quelques insignes de l’Armée de l’air – Suite 4

La suite au prochain numéro………………. Lieutenant-colonel (h) Jean-Marc Noegelen – Source J.P. Lafon

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