L'envol, dossier artistique et technique 2015

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L’envol Pré-visions du ciel, La machine, L’éclat, L’appareil, Relevé Installations sur le rêve d’envol de Samuel Bester, Cathryn Boch & Sophie-Charlotte Gautier

description

Dossier de présentation des 5 modules constituants L'envol, projet d'installation transmédias sur le rêve d'envol.

Transcript of L'envol, dossier artistique et technique 2015

L’envolPré-visions du ciel, La machine, L’éclat, L’appareil, Relevé

Installations sur le rêve d’envolde Samuel Bester, Cathryn Boch & Sophie-Charlotte Gautier

L’envol

Les 5 installations réalisées à ce jour Pré-visions du ciel, La machine, L’éclat, L’appareil, Relevéproposent une expérience singulière d’onironaute (explorateur de rêves). La perception du spectateur est mis à l’épreuve dans un lieu dans lequel il déambule. La réalité des objets / du lieu qui l’entoure est brouillée par un travail sonore, visuel et plastique réalisé in-situ. A la manière d’un rêveur qui chercherait à prolonger son état, il est invité à expérimenter une vision décalée et ludique de l’espace qu'il arpente. Notre intention est de faire vivre au spectateur cet état d'inconscience caractéristique au sommeil dans lequel le " vrai " et l'imaginaire ont une même réalité.

Chaque installation, ici présentée comme module du projet général L’envol, est indépendant et peut être présenté seul ou associé à un autre. Le lieu de présentation ayant son importance, certaines interventions (sur le lieu ou sur l’œuvre) sont parfois nécessaires pour s’adapter au mieux.

Intention p.03

Concrètement et quelques dates p.04

Dossier artistique : - Module 1 Pré-visions du ciel p.05- Module 2 La machine p.06- Module 3 L’éclat p.07- Module 4 L’appareil p.08- Module 5 Relevé p.09

Les auteurs, les producteurs, les partenaires, les soutiens p.10

Fiches techniques p.14Contacts p.16

image de la vidéo du module 1 Pré-visions du ciel

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Intentions’affranchir des loisCe projet nait de notre intérêt commun pour l’univers du rêve où l’être s’affranchit des lois de la physique. Nous avons recueilli un certain nombre de témoignages de rêveurs ayant développé la possibilité de voler dans leur sommeil. Cette matière, bien réelle, constitue le point de départ du projet.

la conscience dans l’inconscienceLe rêve d’envol est le plus souvent lié à l’acquisition de la lucidité dans le rêve. Nous sommes particulièrement interpellés par les recherches menées par Stephen Laberge, un des pionniers de l’étude scientifique du rêve lucide. Le rêve lucide est connu depuis des siècles mais il est resté jusqu’à très récemment un phénomène rare et mal compris. Ce champ de recherche a piqué notre curiosité lorsque nous avons découvert qu’il était possible d’apprendre à faire des rêves lucides, à vivre cet état de conscience dans l’inconscience. D’après les expériences et les témoignages de milliers de personnes, les rêves lucides peuvent être extraordinairement vifs, intenses, exaltants. Nombreux sont ceux qui considèrent leurs rêves lucides comme faisant partie des expériences les plus merveilleuses de leur vie.

plus de lucidité - plus de viePortés par la connaissance claire du fait que le monde qu’ils sont en train d’expérimenter est une création de leur imagination, les rêveurs lucides peuvent influencer consciemment le déroulement du rêve. Ils peuvent transformer des objets, des personnages, des situations, des mondes et se transformer eux-mêmes. Ce qui est impossible du point de vue du monde familier et de la réalité physique et sociale devient possible. Le monde des rêves lucides fournit un terrain d’expérimentation - du frivole au sublime – beaucoup plus vaste que celui de la réalité ordinaire. On peut s’envoler vers les étoiles, voyager vers des contrées mystérieuses, jouir d’une rencontre érotique qui surpasserait tout ce qu’on a imaginé,… Ou encore, atteindre une mémoire inaccessible consciemment en étant éveillé, mais qui se dévoile dans le sommeil. Laberge pense qu’en cultivant la conscience de nos rêves et la conscience dans nos rêves, il est possible d’amener plus de lucidité et plus de vie… dans sa vie. De se réjouir d’avantage dans nos voyages oniriques nocturnes et d’approfondir notre compréhension de nous même. En nous éveillant dans nos rêves, on pourrait s’éveiller à la vie…

déstabiliser nos certitudesA travers ces installations nous souhaitons attirer l’attention du spectateur sur ce territoire encore peu connu et exploré. Nous ne prétendons pas expliquer ce que la science connaît du rêve lucide mais souhaitons utiliser cette connaissance, mettre à profit nos expériences et celles des onironautes rencontrés durant nos recherches afin de plonger le spectateur dans un univers merveilleux où il peut mettre à l’épreuve sa perception du réel. De manière ludique, comme peut l'être le rêve lucide, notre intention est de donner à expérimenter cette vision décalée et pourtant commune à tous pendant le rêve, la déstabilisation de nos certitudes, la mise en doute de ce que l’on perçoit de notre environnement. Car comme le dit José Eduardo Agualusa (écrivain angolais) : « Il y a de la vérité, même s'il n'y a pas de vraisemblance, dans tout ce qu'un homme rêve ».

image du module 5 Relevé aux Archives Départementales des Bouches du Rhône

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concrètementLa vidéo, le son, le texte et l’objet sont les composantes principales de nos installations.

immersion dans un environnementLa diversité des supports qui composent notre palette technique permet de mettre en place des dispositifs hétérogènes dans lesquels les différents médias s’interpellent, créent un «  entre deux  » dans lequel le spectateur peut se glisser et expérimenter un rapport sensible aux choses. Nous privilégions des dispositifs qui produisent des formes mettant en jeu la participation du spectateur l’immerger dans un environnement, l’inciter à faire des choix, à se déplacer pour saisir une partie de la bande son ou de l’image, en fonction de la place où il se trouve. Ce mouvement permet de se construire des représentations subjectives et intimes, où la mémoire, le langage et les corps viennent remplir les vides et compléter la perception et la signification.

œuvres mouvantesLes formes des oeuvres sont mouvantes, variables, adaptables, déterritorialisées bien que toujours pensées in situ. Certains paramètres sont variables en fonction des conditions spatiales de l’exposition. Aussi, des modifications sont apportées au fil du temps. Les oeuvres sont en mouvance constante, actualisées à chaque exposition.

interactions avec le publicNous sommes attachés à faire la connexion entre l’espace public et privé ; aller à la rencontre du public en général est une chose qui nous tient à cœur. Le travail ayant des bases et des inspirations scientifiques, les installations peuvent être complétées par des interventions avec ethnologues, scientifiques ou sociologues ayant étudié les rêves (le rêve d’envol, lié souvent au rêve lucide a des liens avec la projection astrale et le chamanisme). Le sujet ayant déjà donné lieu à de nombreuses interprétations, le public est rarement indifférent au rêve et l’immersion dans cet univers onirique peut stimuler un souvenir, une sensation vécue dans le sommeil. Certains témoignages collectés l'on été suite à la présentation d'un module.

quelques dates

image du module 1 Pré-visions du ciel aux Archives Départementales des Bouches du Rhône

Décembre 2013 : Présentation des modules 1, 4 & 5 aux Archives Départementales des Bouches-du-Rhône (Marseille) lors du laboratoire des rêves

Novembre 2012 : Présentation du module 3 « L’éclat » à la Friche la Belle de mai (Marseille), dans le cadre des Instants vidéo.

Juillet 2012 : Présentation du module 2 « La machine » à l’Espace culture (Marseille), lors du festival Images Contre-Nature.

Mai 2012 : Présentation du module 1 « Pré-visions du ciel » à la Chambre d’eau (le Favril), lors de Campagne vidéo.

Novembre 2011 : Présentation du module 1 « Pré-visions du ciel » à la Friche la Belle de mai (Marseille), dans le cadre des 24es Instants vidéo.

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module 1 : Pré-visions du ciel

Première approche du rêve d’envol. Le spectateur assiste à une représentation onirique, celle d’un rêveur lors d’une tentative d’envol, il entend les « Pré-visions du ciel » (pièce sonore : une voix de femme donne à entendre un « mode d’emploi » poétique de l’envol). assiste à une sorte de ballet lors duquel le rêveur (l’onironaute ) travaille son apesanteur. Tantôt il médite, se concentre, tantôt il réalise des étirements, semble travailler sa respiration et s’exercer au saut comme un athlète en pleine préparation. Il ne vole pas, peut-être l’a-t-il déjà fait ou va-t-il le faire. formes dessinées incarnent diverses énergies, humeurs, émotions qui traversent ce personnage, elles sont comme des émanations du corps consécutives aux efforts d’envol (le dessin mettant principalement l’accent sur les poumons, le cœur, la tête,…).

à propos de la version présentée lors de Campagne Vidéo, Nathalie Poisson-Cogez pour la revue d’art contemporain 50°nord :

La cocréation de Samuel Bester, Sophie-Charlotte Gautier, Cathryn Boch et Véronique Vassiliou, L'envol - module 1 pré-prévisions du ciel, participe aussi de ce décalage de la perception et d'une écriture poétique. Dans la nuit étoilée, le globe de la station météorologique se métamorphose en lanterne magique rappelant les débuts du cinéma. Les pieds sur terre et la tête dans les nuages, Samuel Bester avoue : «  je rêve énormément et ça me rend heureux  ». Le décollage d'une fusée évoque un court instant les susceptibles désastres de la technologie, rapidement balayé par la magie des mots. Les lueurs des lampions suspendus aux arbres de la pommeraie évoque quant à elle les propos de Georges Didi-Hubermann dans Survivances des lucioles : « La danse des lucioles, ce moment de grâce qui résiste au monde de la terreur est la chose la plus fugace, la plus fragile qui soit ».vidéo sur le module : http://samuelbester.com/Samuel_Bester/Lenvol_module1.html

images du module à La Friche la Belle de Mai, à Campagne Vidéo (Nord) et aux Archives Départementales des Bouche du Rhône

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module 2 : La Machine

Deuxième module sur le rêve d’envol. Installation visible en extérieur, sur les vitres d’un immeuble la nuit.Un jeu d’images évoque la mécanique psychique qui s’enclenche lors du rêve. Une incitation à activer son imagination, à se prêter au jeu de l’interprétation, à se plonger dans sa propre intériorité. Comme sur une machine à sous, les images défilent et s’arrêtent, donnant des centaines de combinaisons différentes.Au sol, un texte évoquant des visions de rêve, des sensations oniriques mais aussi une description sur les techniques d’envol défile en diaporama. La longueur du défilement et l’absence de ponctuation crée des phrases à sens variables en fonction des liens que l’on peut faire avec les images aux fenêtres ou simplement en fonction du moment où l’on a commencé à lire.

vidéo sur le module : http://samuelbester.com/Samuel_Bester/Lenvol_module2.html

images du module sur la Canebière et images des vidéos

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module 3 : L’éclat

Troisième module sur le rêve d’envol, L’éclat est une installation numérique interactive mêlant le témoignage audio, le son et l’image afin d’explorer la notion d’envol et de lucidité dans le rêve. dispositif est immersif, il propose au visiteur d’expérimenter différentes interactions avec les « éclats » qui se déplacent autour de lui. Ces éclats sont les traces de son immersion dans un univers ou sa simple présence modifie l’état des lieux. Les voix audibles, dans l’espace en différents points d’écoute, rapportent des témoignages de vol où il est difficile de dissocier le rêve du réel, tout semble relever de la normalité.

vidéo sur le module : http://samuelbester.com/Samuel_Bester/Lenvol_module3.html

images du module à La Friche la Belle de Mai

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module 4 : L’appareil

Quatrième module sur le rêve d’envol.Une machine ? un appareil informatique ? Un objet logistique mystérieux comme une sorte de boîte noire, un monolithe technologique se dresse, impressionnant et vrombissant dans un petit espace dénué de toute humanité, de toute chaleur, où l’homme n’a pas sa place, est démuni. Au sol, comme une émanation de cet appareil : un cœur qui bat, vivant, grouillant de ses traits de crayon énergiques qui le constituent. C’est une projection onirique de ce que pourrait renfermer cet appareil  : son corps technologique traduit en corps sensible.

vidéo sur le module: http://samuelbester.com/Samuel_Bester/Lenvol_module4%265.html

image du module aux Archives Départementales des Bouches du Rhône et image de la vidéo

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module 5 : Relevé

Cinquième module sur le rêve d’envol.Les rêves sont des plans, des relevés. Ils composent au fil du temps une carte. Entre l’effacement et les résurgences de la mémoire, les traces du rêve ne sont-elles que des illusions ?

La pièce est plongée dans le noir, une bande sonore spatialisée renvoie à un univers onirique. Elle évoque des lieux, des ambiances bien particulières, enveloppe le spectateur dans l’espace. De petits éléments visuels disséminés dans la pièce, comme des signaux lumineux, invitent à s’approcher pour mieux voir.

Ces points de repères lumineux sont composés de maisons en carton, de petites tailles, illuminées de l’intérieur (par des diodes) ou de l’extérieur (par le biais de projections vidéo). En s’en approchant on accède également aux témoignages de personnes ayant expérimenté l’envol dans leurs rêves.

Aucune possibilité pour le regard d’englober l’ensemble de l’installation dans son champ de vision. Les éléments sont volontairement éparpillés dans l’espace, que le spectateur doit parcourir pour reconstituer une certaine narration.

vidéo sur le module: http://samuelbester.com/Samuel_Bester/Lenvol_module4%265.html

image du module aux Archives Départementales des Bouches du Rhône et image de la vidéo

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Samuel BesterNé en 1975 à Genève

Franco-Allemand né à Genève, Samuel Bester est initié à l’art par une artiste en Suisse où il passe ses premières années. Il suit ensuite des études d’arts appliqués sur Nîmes, et poursuit ses recherches à l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg où il prend conscience, avec son professeur Jean-François Guiton, de l’importance que la vidéo va prendre dans sa vie et dans sa recherche artistique. Des rencontres avec des artistes tels Sarkis, Jochen Gertz ou Harun Farocki vont le conforter dans ses choix et lui donnent du cœur à l’ouvrage. Aux frontières des genres, ses films sont souvent d’inspiration documentaire et poétique. Sa magnifique pentalogie (Bi di Wik, Biike, Ofskäär, Kumm Weer et Sönemböör), un travail filmé en super 8 sur une île reculée et désolée d’Allemagne, nous emporte au cœur même des sensations, dans un paysage étrange où le ciel et la terre se mélangent par la couleur et le son, le bruit du vent… et fait (re)surgir les émotions de temps reculés. (Emmanuelle Sarrouy)

Cathryn Boch Née en 1968 à Strasbourg.

Ma pratique artistique s’est orientée essentiellement vers le dessin.Un dessin de figure dont les corps perdus, distendus, gémellaires, en chute ou en lévitation révèlent quelque chose de viscéral, d’organique, et expriment à des échelles indifféremment microscopiques et macroscopiques, l’idée d’une métamorphose. J’y aborde la vie avec tout ce qu’elle a d’hybride, de fragilité et de résistance imprévue. Des figures évanescentes et des cartographies se mêlent en de vastes constellations, nous renvoyant sans doute à la vacuité de l’existence, à l’accomplissement de la mesure d’une vie d’homme dans la démesure de l’immensité.

Je suis née dans une zone frontalière. Cette donnée est significative de mon parcours et à ce titre inévitablement constituante de mon travail.Durant plusieurs années, j’ai multiplié les résidences, parcourant des kilomètres entre Lisbonne (1999-2001), Vilnius en Lituanie jusqu’à la Russie (en 2006), puis la Pologne (Katowice en 2009), ainsi qu’en France (Citéculture Paris en 2007, les ateliers des Arques, Atelier Mr Fedoroff Bargemon en 2010).N’ayant de cesse que de renouveler ces expériences à la recherche d’un lieu de travail, je me confrontais au nomadisme dont le dessin serait une trace consciente et toujours en mouvement.

J’ai montré mon travail lors de nombreuses expositions collectives et personnelles en France et à l’étranger. Notamment lors de elles@centrepompidou (2010), aux Printemps de Septembre à Toulouse (2009), au MAMCO Genève (2009), au Centre d’Art Kronica, Bytom Pologne (2009), au Centre d’Art le CEAAC à Strasbourg (2007), au Centre d’Art du Gouvernement à Vilnius (2006), au Musée d’Art Moderne de Sintra Portugal (2001), au FRAC et CRAC Alsace (2000).

La particularité de mon langage plastique a été encouragée et mon travail est présent aujourd’hui dans des collections institutionnelles telles que Beaubourg (achat 2008), le Mamco de Genève (2009), le Fond National d’Art Contemporain (2009-2010). Et aussi dans des collections privées, la Fondation Maison rouge Antoine de Galbert, la Fondation Daniel et Florence Guerlain. Ces reconnaissances retiennent la visibilité de mon travail dans une actualité toujours fragile.Je suis représentée par la Galerie Claudine Papillon Paris.

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Sophie-Charlotte GautierNée en 1972 à Reims.

Diplômée de l’école Supérieure des Arts Décoratifs en 1997. Lauréate du Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines en 1999. Elle crée des installations numériques tout en développant en parallèle un travail filmique de création documentaire, fil conducteur de son travail depuis l’an 2000.Curieuse d’explorer différents genres et différents espaces, ses travaux sont diffusés à la télévision et ont également pu être vus au FRAC Alsace, aux Etats Généraux du Film documentaire de Lussas ou au Festival International des Droits de l’homme des Paris. Le travail protéiforme de Sophie-Charlotte Gautier combine des images et des sons aux provenances multiples, elle élabore un paysage audiovisuel dense et composite en empruntant des détours aussi divers que la photographie ou le dessin.

Producteurs :

Partenaires :

Les Instants vidéo, ECM Zinc, La Friche, P’silo (Festival Images contre nature), Espace culture

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Lettre de recommandation du projet l’Envol de Sophie-Charlotte Gautier et Samuel Bester.

ZINC est une association située à la Friche la Belle de Mai à Marseille, depuis plusde 15 ans et qui inscrit ses activités dans le champ des Arts et Cultures Numériques. ZINCpropose en partie de l’accompagnement artistique auprès d’œuvres et de projets quiconvoquent des supports technologiques.

Nous suivons le travail de Sophie-Charlotte Gautier et Samuel Bester depuis 2009lorsque que l’installation « L’autre Côté » a été présentée à La friche dans le cadre desInstants Vidéos. Ce fut une découverte. Après avoir financé deux résidences et deuxdiffusions des Modules 1 et 3 : Prévisions du Ciel et l’Eclat, nous continuons de conseiller lesétapes de production et de monstration des modules qui ont eu lieu par la suite.

Aujourd’hui, 5 installations sont réalisées, une 6ème est en cours de production. Nousrecommandons l’Envol tant dans son propos par rapport à l’état de conscience et de nonconscience qu’il questionne, que dans ses méthodes d’exploration par les différentsdispositifs visuels, sonores, plastiques que le projet déploie et tente de mettre en œuvre. Cesformes ont l’avantage d’être présentées toutes de manière autonome, ou toutes ensembleou encore par différentes combinaisons. L’Envol est une ainsi une installation modulaire quioffre une étendue infinie pour découvrir, accéder et expérimenter par le numérique le rêvelucide.

Mélanie Legas Attachée de production et decommunication. ZINC.

S. www.zinclafriche.org La Friche la Belle de Mai — 41, rue Jobin - 13 003 Marseille

1 : Pré-visions du cielCréation : 2011Durée : boucle vidéo et son d’une durée de 18mn.

Besoins techniques : Diffusion en continu jour & nuit.-1 vidéoprojecteur HD placé en 9:16e si possible-1 lecteur de médias HD *-1 système son mono (relié au lecteur de médias) avec plusieurs points de diffusion (enceintes) en fonction de l’espace.- une manière de marquer au sol une " ligne " (pas forcément continue) soit par peinture soit par effet lumineux (découpe, reflet de néon…)- lumière d’ambiance bleue (filtre LEE 181)Besoins spécifiques :1 espace d’écoute éloigné de l’espace de projection, la vidéo doit se trouver en hauteur (si possible) par rapport au point d’écoute. Temps d’installation nécessaire : 1 journée pour 2 technicien(e)s

module 2 : La MachineCréation : 2012Durée : boucle vidéo d’une durée de 11mn.

Besoins techniques : Diffusion en nocturne uniquement.3 vidéoprojecteurs SD placé en 9:16e3 lecteurs de médias SD (type DVD) *3 fenêtres calquées ou plexis dépolis (dimensions hauteur variable)1 vidéoprojecteur (pour le texte) en 4:3 + 1 lecteur de médias SD (type DVD) *Besoins spécifiques :Les 3 images sont projetées sur les vitres (en hauteur ou pas) et le texte est projeté sur le sol de manière à pouvoir être lu depuis un endroit où on voit les 3 images).Temps d’installation nécessaire : 1 journée pour 2 technicien(e)s

module 3 : L’éclatCréation : 2012Durée : boucle son d’une durée de 21mn, vidéo générative interactive.

Besoins techniques :3 vidéoprojecteurs HD suspendus dont 2 avec focale grand angle pour le sol2 ordinateurs récents type mac avec 3 sorties vga au total reliés en ethernet *1 ordinateur pour le son + 1 carte son 6 sorties *2 Kinect avec rallonge usb 20M chacune fixées au-dessus de la surface de projection *1 système son 6 points + sub(certains éléments peuvent être amenés par les auteurs)Besoins spécifiques :L’installation nécessite un sol clair (type moquette blanche) et un mur de projection (l’idéal étant un cyclo pour qu’il n’y ait pas de transition entre le sol et le mur).La pièce doit être d’environ 150 m2 dans le noir avec un petit espace régie.Temps d’installation nécessaire : 1 journée pour 2 technicien(e)s + 1 journée de réglages ensuite pour le programmeur

* en possession des artistes si nécessaire

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module 4 : L’appareilCréation : 2013Durée : boucle vidéo et son d’une durée de 3mn.

Besoins techniques :-1 vidéoprojecteur vidéo HD-1 lecteur de médias HD *-1 système son stéréo relié au lecteur de médias avec 2 enceintesBesoins spécifiques :L’installation nécessite une pièce dans laquelle il y a une machine en fonction de type nodal, dispatche informatique etc. dans l’obscurité.Le dispositif technique doit être le plus transparent possible, le son venir de la machine.Temps d’installation nécessaire : 1 journée pour 1 technicien(e)s

module 5 : RelevéCréation : 2013Durée : boucle vidéo et son d’une durée de 8mn.

Besoins techniques :-4 picoprojecteurs (avec lecteurs de médias intégrés si possible sinon en prévoir) *-10 petits système d’éclairage à diode sans fil *-4 éclairages type Par ou fluo avec intensité réglable et gélatine couleur froide-1 ampli mono avec 4 enceintes + sub (si possible) réparties dans tout le lieu-1 lecteur DVD (pour le son en boucle) *-7 petites enceintes à vibration auto-amplifiées *-7 lecteurs mp3 sur batterie avec 8h d’autonomie reliés aux enceintes à vibration(certains éléments peuvent être amenés par les auteurs) *Besoins spécifiques :Cette installation nécessite l’acheminement d’œuvres plastiques de Cathryn Boch d’un volume d’environ 2m3 (une petite voiture).La pièce doit être une pièce dédiée au rangement, à l’archivage ou/et au stockage avec un caractère utilitaire et fonctionnel déjà présent. Les projections et les œuvres plastiques devront s’intégrer à ce décor.La pièce doit être dans l’obscurité.Temps d’installation nécessaire : 1 journée pour 1 technicien(e)s + 1 artiste

* en possession des artistes si nécessaire

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*Samuel Bester1 rue Pastoret13006 MarseilleMob:+33612.215.231http://samuelbester.com

*Cathryn Boch28 chemin du Vallon de L'Oriol13007 MarseilleMob :+33 6 14 99 62 09http://claudinepapillon.com/?oeuvre/Boch

*Sophie-Charlotte Gautier1 rue Pastoret13006 MarseilleMob:+33613 99 44 91

*CUMULUS93 La Canebière, boîte 25813233 Marseille cedex 20T: +334 88 04 55 13http://www.cumulusmarseille.com

*Les Editions du Réel26 Bd du Nord13012 Marseillehttp://www.editionsdureel.fr/

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