Objetcif Emploi mars 2012 : Jenues Diplômés.

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VOTRE MENSUEL SUR L’EMPLOI ! En partenariat avec : Mensuel Objectif Emploi –Mars 2012 Focus Jeunes Diplômés Un métier : modiste Baromètre emploi Stepstone – Objectif Emploi

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L'objectif emploi du mois de mars paru le 27/03/2012

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VOTRE MENSUEL SUR L’EMPLOI !

En partenariat avec :

Mensuel Objectif Emploi –Mars 2012

FocusJeunesDiplômés

Un métier :modiste

BaromètreemploiStepstone –Objectif Emploi

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l Générations |Entreprises

Mais que veut la génération Y ?h Jeunes et moinsjeunes doivent faireface à des différencessur le lieu de travail.

h Mais ont aussibeaucoup de pointscommuns.

Les jeunes changent souventd’emploi, sont motivés par l’ar­gent, sont avides d’apprendreou encore ouverts aux innova­tions. A l’inverse des plus de 55ans. Tel est l’un des élémentsqui ressort d’une étude récenteréalisée par Tempo­Teamauprès de 1000 travailleursbelges. Ceux­ci donnant leuropinion sur les 18­29 ans et les55 + ont attribué d’autres ca­ractéristiques aux seniors, maisqu’on ne trouve pas nécessaire­ment chez les plus jeunes : ilssont loyaux par rapport à leurentreprise, connaissent leurtravail, ont de la discipline etconnaissent leur entreprise. Ils’agit aussi d’unemains­d’œuvre chère.

“On constate une fracture im­portante entre les deux généra­tions”, constate Philippe Melis,de Tempo­Team. “Mais peut­être faut­il plutôt voir là unecomplémentarité importante ?”

Une autre étude, réalisée l’andernier par Frajlick Campus,agence spécialisée dans la con­sultance et la formation, s’estaussi penchée sur les différen­tes générations cherchant à sa­voir, non plus quelle était laperception que les travailleurspouvaient avoir des autres gé­nérations, mais plutôt ce qui lesénervait, les stressait ou cequ’ils aimaient.

L’enquête révèle ainsi plu­sieurs points communs quiénervent les trois générationsde façon équivalente, commeconstater que leurs efforts nesont pas reconnus à leur justevaleur, devoir travailler avec dumatériel informatique vieux dequelques années ou voirqu’une personne moins expéri­mentée a obtenu une promo­tion. Ils apprécient tous de sevoir confier de nouveaux défisprofessionnels, recevoir desavantages extralégaux ou tra­vailler en groupe sur un projet.Ce qui les stresse de la mêmefaçon : ne pas se sentir soutenupar sa hiérarchie, ne pas pou­

voir organiser son travail à safaçon ou encore dépendred’autres collègues pour menerà bien un projet.

“L’étude a révélé des différencesmais aussi des points communsentre les générations”, note Cé­line Rouaux, consultante etresponsable des formationschez Frajlick. “Certains stéréo­types ont été confirmés, commela notion du temps libre qui estimportante pour les moins de 30ans qui sont plus stressés quandon empiète sur leur vie privée.D’autres par contre ont été infir­més. On dit souvent que les jeunessont très branchés IT. Mais on re­marque que c’est la génération Xqui est la moins stressés par lesnouvelles technologies sur le lieude travail. C’est une chose d’utili­ser ces techniques dans le privé,c’en est une autre de les utiliserdans la vie professionnelle. La gé­nération X a plus d’expériencedans ce domaine”.

Qu’il y ait des différences en­tre les générations ou pas, “l’er­reur à ne pas faire est de se focali­ser sur les stéréotypes qu’on asso­cie aux jeunes”, estime encoreCéline Rouaux. “Ce sont des pré­jugés et de plus il y a des grandesdifférences entre les jeunes eux­

mêmes en fonction de leur milieusocial, leur parcours, leur éduca­tion,… Il ne faut pas mettre d’éti­quettes sur les jeunes. Ni sur lesautres d’ailleurs. Personnen’aime cela”.

Les conflits de générationsont existé de tout temps, cons­tate encore Céline Rouaux quiévoque un ouvrage où il étaitquestion d’une critique vis­à­vis des jeunes qui n’ont plus lavaleur du travail. L’ouvragedate de… 1974. “Ce sont les ba­byboomers d’aujourd’hui !”. Ladifférence ? “On vit un change­ment important de la société avecle numérique. Tout va beaucoupplus vite. Les entreprises sont faceà ces challenges­là.” Les jeunesapparaissent comme les révéla­teurs de ces changements. “Ilsviennent secouer le cocotier etobligent les entreprises à s’inter­roger sur leurs propres modes defonctionnement”, note CélineRouaux qui plus que d’une dif­férence de générations préfèreévoquer une différence de cul­tures. “Mais cette culture de lagénération Y est générée par lasociété et fait tache d’huile. Onl’appelle culture Y mais elle se re­trouve de plus en plus dans toutesles générations car c’est la cultureambiante qui est en train de se

construire. L’interactivité et l’ins­tantanéité, par exemples, sontappréciés par tous”. Même s’ilsles vivent différemment. Idemavec les nouvelles technologies.“Les jeunes sont nés avec lesnouveaux moyens de commu­nication. Ils passent leur tempsà surfer sur Facebook, s’en­voyer des sms, au point qu’onse dit qu’ils ne peuvent pas êtreconcentrés, qu’ils ne sont pasattentifs. Sur le lieu de travail –et ailleurs aussi – cela gêne sou­vent les aînés”, explique CélineRouaux. “Mais il n’y a pas que lesjeunes qui font cela. Tout lemonde a en tête le cas de collabo­rateurs de tout âge qui, en réu­nion, consultent plus ou moinsdiscrètement mails ou sms. Maisla différence est que le collabora­teur plus âgé va pouvoir prendredu recul par rapport aux remar­ques qu’on lui ferait car il connaîtd’autres moyens de communica­tion. Le jeune va le prendre plusmal, car pour lui il s’agit d’unmoyen normal de communica­tion. Il faut dès lors apprendre àtrouver un consensus. Il ne fautpas laisser tout faire évidem­ment. Pour cela il faut en parler.Le jeune ne doit pas se sentir reje­ter. Mais il faut un respect mu­tuel”.

Il faut surtout communiquer.“C’est souvent le problème essen­tiel. Sont face à face des gens quine parlent pas le même langage.Or il est important de créer un ré­férentiel commun pour mieuxcommuniquer. Quand un jeunearrive dans l’entreprise, il fautconstruire un cadre commun.Cela permet de désamorcer desconflits qui pourraient apparaîtreplus tard. Et ce n’est pas qu’unequestion de génération. Il faut êtreconscient que les jeunes ne con­naissent pas le monde du travail.Il ne faut pas croire que ce qui estévident pour ceux qui ont déjà del’expérience l’est aussi pour lesplus jeunes. L’entrée dans lemonde du travail est souvent ungros choc pour eux”.

REPO

RTER

S

La qualité du cadre de travail est un atout incontournable pour toutes les générations.

Objectif Emploi.Editeur responsable :François le Hodey,Vice-Président du Conseil :Patrice le Hodey,Directeur général :Denis Pierrard,Réalisation : Sodimco.Publicité : Béatrice Schoefs -Corine Loockx (0032 2 211 3044 - [email protected]).

Régie Générale de PublicitéDans le but de renforcer nos équipes, nous sommes à la recherche d’un

ACCOUNT MANAGER POUR LES RÉGIONS DE NAMUR ET BRUXELLES

FONCTION :l Vous prospectez et négociez la vente d’espaces publici-

taires dans nos différents titresl Vous rapportez au Sales Manager.

PROFIL :l Vous êtes un vendeur né, aimant la prospection active,

prêt à être sur le « terrain »l Vous êtes résistant au stress, prêt à vous investir dans un

job passionnant et très attaché aux résultats

l Vous vous exprimez aisément en français. Le néerlan-dais est un plus.

AVANTAGES :l Un challenge commercial attrayant valorisant votre expé-

rience au sein d’un groupe multi-médial Ambiance de travail sympathiquel Formation initiale et continuel Salaire fixe avec 13e mois + commission, gsm, assurance

pension et hospitalisation.

Intéressé ?Envoyer rapidement votre candidature manuscrite accompagnée de votre CV et d’une photo récente à

RGP s.a. - Mme Arlette POMMIER, Directrice des Ressources Humaines – Rue des Francs, 79 à 1040 Bruxellesou par mail : [email protected]

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Anderlecht > Auderghem

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Bruxelles > Etterbeek > Evere

Forest > Ganshoren > Ixelles

Jette > Molenbeek > Saint-Gilles

Saint-Josse-ten-Noode

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Envoyez un e-mail avant le 15 avril 2012 à [email protected]

Qui est l’animatrice de l’atelier Apprivoiser ses émotions

avec l’Emotional Freedom Technique du 31 mai prochain?

et la réponse à la question suivante:

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de self-management pour les femmes

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3Emploi

SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012

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l Générations |Entreprises

Mais que veut la génération Y ?h Jeunes et moinsjeunes doivent faireface à des différencessur le lieu de travail.

h Mais ont aussibeaucoup de pointscommuns.

Les jeunes changent souventd’emploi, sont motivés par l’ar­gent, sont avides d’apprendreou encore ouverts aux innova­tions. A l’inverse des plus de 55ans. Tel est l’un des élémentsqui ressort d’une étude récenteréalisée par Tempo­Teamauprès de 1000 travailleursbelges. Ceux­ci donnant leuropinion sur les 18­29 ans et les55 + ont attribué d’autres ca­ractéristiques aux seniors, maisqu’on ne trouve pas nécessaire­ment chez les plus jeunes : ilssont loyaux par rapport à leurentreprise, connaissent leurtravail, ont de la discipline etconnaissent leur entreprise. Ils’agit aussi d’unemains­d’œuvre chère.

“On constate une fracture im­portante entre les deux généra­tions”, constate Philippe Melis,de Tempo­Team. “Mais peut­être faut­il plutôt voir là unecomplémentarité importante ?”

Une autre étude, réalisée l’andernier par Frajlick Campus,agence spécialisée dans la con­sultance et la formation, s’estaussi penchée sur les différen­tes générations cherchant à sa­voir, non plus quelle était laperception que les travailleurspouvaient avoir des autres gé­nérations, mais plutôt ce qui lesénervait, les stressait ou cequ’ils aimaient.

L’enquête révèle ainsi plu­sieurs points communs quiénervent les trois générationsde façon équivalente, commeconstater que leurs efforts nesont pas reconnus à leur justevaleur, devoir travailler avec dumatériel informatique vieux dequelques années ou voirqu’une personne moins expéri­mentée a obtenu une promo­tion. Ils apprécient tous de sevoir confier de nouveaux défisprofessionnels, recevoir desavantages extralégaux ou tra­vailler en groupe sur un projet.Ce qui les stresse de la mêmefaçon : ne pas se sentir soutenupar sa hiérarchie, ne pas pou­

voir organiser son travail à safaçon ou encore dépendred’autres collègues pour menerà bien un projet.

“L’étude a révélé des différencesmais aussi des points communsentre les générations”, note Cé­line Rouaux, consultante etresponsable des formationschez Frajlick. “Certains stéréo­types ont été confirmés, commela notion du temps libre qui estimportante pour les moins de 30ans qui sont plus stressés quandon empiète sur leur vie privée.D’autres par contre ont été infir­més. On dit souvent que les jeunessont très branchés IT. Mais on re­marque que c’est la génération Xqui est la moins stressés par lesnouvelles technologies sur le lieude travail. C’est une chose d’utili­ser ces techniques dans le privé,c’en est une autre de les utiliserdans la vie professionnelle. La gé­nération X a plus d’expériencedans ce domaine”.

Qu’il y ait des différences en­tre les générations ou pas, “l’er­reur à ne pas faire est de se focali­ser sur les stéréotypes qu’on asso­cie aux jeunes”, estime encoreCéline Rouaux. “Ce sont des pré­jugés et de plus il y a des grandesdifférences entre les jeunes eux­

mêmes en fonction de leur milieusocial, leur parcours, leur éduca­tion,… Il ne faut pas mettre d’éti­quettes sur les jeunes. Ni sur lesautres d’ailleurs. Personnen’aime cela”.

Les conflits de générationsont existé de tout temps, cons­tate encore Céline Rouaux quiévoque un ouvrage où il étaitquestion d’une critique vis­à­vis des jeunes qui n’ont plus lavaleur du travail. L’ouvragedate de… 1974. “Ce sont les ba­byboomers d’aujourd’hui !”. Ladifférence ? “On vit un change­ment important de la société avecle numérique. Tout va beaucoupplus vite. Les entreprises sont faceà ces challenges­là.” Les jeunesapparaissent comme les révéla­teurs de ces changements. “Ilsviennent secouer le cocotier etobligent les entreprises à s’inter­roger sur leurs propres modes defonctionnement”, note CélineRouaux qui plus que d’une dif­férence de générations préfèreévoquer une différence de cul­tures. “Mais cette culture de lagénération Y est générée par lasociété et fait tache d’huile. Onl’appelle culture Y mais elle se re­trouve de plus en plus dans toutesles générations car c’est la cultureambiante qui est en train de se

construire. L’interactivité et l’ins­tantanéité, par exemples, sontappréciés par tous”. Même s’ilsles vivent différemment. Idemavec les nouvelles technologies.“Les jeunes sont nés avec lesnouveaux moyens de commu­nication. Ils passent leur tempsà surfer sur Facebook, s’en­voyer des sms, au point qu’onse dit qu’ils ne peuvent pas êtreconcentrés, qu’ils ne sont pasattentifs. Sur le lieu de travail –et ailleurs aussi – cela gêne sou­vent les aînés”, explique CélineRouaux. “Mais il n’y a pas que lesjeunes qui font cela. Tout lemonde a en tête le cas de collabo­rateurs de tout âge qui, en réu­nion, consultent plus ou moinsdiscrètement mails ou sms. Maisla différence est que le collabora­teur plus âgé va pouvoir prendredu recul par rapport aux remar­ques qu’on lui ferait car il connaîtd’autres moyens de communica­tion. Le jeune va le prendre plusmal, car pour lui il s’agit d’unmoyen normal de communica­tion. Il faut dès lors apprendre àtrouver un consensus. Il ne fautpas laisser tout faire évidem­ment. Pour cela il faut en parler.Le jeune ne doit pas se sentir reje­ter. Mais il faut un respect mu­tuel”.

Il faut surtout communiquer.“C’est souvent le problème essen­tiel. Sont face à face des gens quine parlent pas le même langage.Or il est important de créer un ré­férentiel commun pour mieuxcommuniquer. Quand un jeunearrive dans l’entreprise, il fautconstruire un cadre commun.Cela permet de désamorcer desconflits qui pourraient apparaîtreplus tard. Et ce n’est pas qu’unequestion de génération. Il faut êtreconscient que les jeunes ne con­naissent pas le monde du travail.Il ne faut pas croire que ce qui estévident pour ceux qui ont déjà del’expérience l’est aussi pour lesplus jeunes. L’entrée dans lemonde du travail est souvent ungros choc pour eux”.

REPO

RTER

S

La qualité du cadre de travail est un atout incontournable pour toutes les générations.

Objectif Emploi.Editeur responsable :François le Hodey,Vice-Président du Conseil :Patrice le Hodey,Directeur général :Denis Pierrard,Réalisation : Sodimco.Publicité : Béatrice Schoefs -Corine Loockx (0032 2 211 3044 - [email protected]).

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Anderlecht > Auderghem

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Schaerbeek > Uccle

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Concours

1 ATELIER

GRATUITLa woman’s academy offre aux femmes des ateliers pratiques pour le développement de leurs compétences & savoirs professionnels et des conseils pour améliorer et préserver leur capital santé et financier.

émotions

prochain?

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Ateliers de 2 heures à une demi-journée en français ou en anglais.

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de self-management pour les femmes

Découvrez vos ressources!

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3Emploi

SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012

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4 Emploi 5Emploi

SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012 SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012

‣ Nom : Max De Backer‣ Entreprise : Easy Way Consulting‣ Fonction : consultant RH‣ Secteur : société qui fait du“career coaching”. Elle coorganise,le 26 mars, le Job Starters Tour2012, une conférence destinée àsensibiliser les étudiants de der-nière année aux modes de recrute-ment, à l’utilisation des réseauxsociaux, à faire un bon CV,…

l Table ronde | Jeunes diplômés

La diversité des générations au travail ? Une richesseh Pour les jeunes il n’est pas toujoursévident de se lancer sur le marché dutravail. Ils prennent leur temps.

h Bien se vendre et connaître plusieurslangues est essentiel.

Comment les jeunes appréhendent­ils leur premieremploi ? Quelles sont les attentes des entreprises àleur égard ? Pour débattre de ces sujets et des jeunesdiplômés en général, nous avons réuni autour de la ta­ble des entreprises et des jeunes. Côté entreprises :Max De Backer (Easy Way Consulting), Sonia Frey(EDF Luminus), Nadia Hontoir (Holcim), JérômeSmeets (ING), Claudine Collin (Office national du Du­croire), Christine Hardy (P&V Asssurances) et CédricAndrien (Selor). Côté jeunes : Charlotte Delepierre,Ruhumuza Mbonyumutwa, Gilles Nackaerts et EmilieVan de Poel.

Faire le premier pas vers le marché du travail. Voilàun geste qui semble difficile pour de nombreux jeunesqui ont tendance à accumuler les diplômes. “J’ai pro­longé mes études car j’avais l’impression que je n’étais pasprête, pas assez formée. J’avais le sentiment d’avoir uneformation trop généraliste. Pas assez spécialisée”, estimeEmilie Van de Poel qui a commencé par un master unpub et communication à l’Ihecs et puis s’est lancéedans un master Solvay à la VUB. Même chose pour Ru­humuza Mbonyumutwa qui a déjà terminé le droit en2009 et a poursuivi par un master en Sciences politi­ques et un autre en Gestion. “J’ai continué des études carj’avais l’impression que si je commençais un travail, j’al­lais être coincé dans ce boulot ce qui m’empêcherait defaire autre chose. Aujourd’hui, je travaille à deux tierstemps dans une association. Mais je vais chercher quelquechose plus sérieusement pour me stabiliser”.

“Il ne faut pas trop tarder à chercher un emploi après sesétudes car pendant ce temps, les autres continuentd’avancer”, constate Christine Hardy. “Avoir un troudans son CV n’est jamais bien. Même un job temporaire,qui ne correspond pas vraiment à ce qu’on veut faire, est

toujours une expérience”. “Une fois qu’on a trouvé un pre­mier emploi, d’autres portes s’ouvrent”, estime CédricAndrien. “De nombreux jeunes accumulent les masters.Pour le savoir. Mais ils ont peu de savoir­faire ou de sa­voir­être. Ce sont des choses qu’on apprend via les stages”,constate Nadia Hontoir.

“Cela peut être bien d’allonger la durée de ses étudesmais cela ne fait pas toujours l’affaire des employeurs”,note Max De Backer. Car ceux­ci sont confrontés à desproblèmes de pénurie. “Nous avons du mal à trouver desprofils techniques. Notamment parce que ces filières nesont pas très valorisées”, constate Nadia Hontoir. “Il estimportant d’aller dans les écoles pour faire connaître cesmétiers”, estime Sonia Frey.

“Il manque de pharmaciens clinique”, note Charlotte

Delepierre. “La plupart des étudiants ont déjà une placeplus de six mois avant la fin de leurs études. Nous avonssouvent le choix de l’employeur. En général, il se porte surl’hôpital qui offre le plus de formations”.

Ces formations font partie des arguments des em­ployeurs pour attirer les bons candidats. Mais sur basede quels critères les jeunes diplômés choisissent­ilsleur futur employeur ? “C’est le produit qui m’attire”,note Emilie Van de Poel. Ruhumuza Mbonyumutwaest attiré par le côté humain d’une fonction. “Maiscomment peut­on savoir quelle sera l’ambiance de l’entre­prise ou de l’équipe avec laquelle on va travailler ?”, se de­mande Emilie Van de Poel. “C’est à l’employeur de faireen sorte que l’équipe rencontre le futur candidat et de voir

s’il est possible qu’ils travaillent ensemble”, note JérômeSmeets. Ce côté humain a été déterminant dans lechoix de Charlotte Delepierre. “Le contact avec les genset le côté scientifique du métier ont été importants”.

“C’est un arbitrage entre le produit et la culture de l’en­treprise”, note Gilles Nackaerts. “Pour moi, il est impor­tant de pouvoir s’identifier aux valeurs d’une entreprisepour y travailler”.

“Les jeunes sont souvent plus perdus qu’avant”, estimeCédric Andrien, qui reconnaît que lui aussi, à 27 ans,même s’il travaille déjà n’a pas arrêté d’étudier et faitencore actuellement un master. “Ils ne savent pas éva­luer un salaire, des avantages,… Ils arrivent aussi souventavec un discours qui peut paraître arrogant mais qui esten fait celui qu’on leur a appris”. Le manque de descrip­tion de fonction peut expliquer cette perte de repaires.“Auparavant, les fonctions étaient beaucoup plus précises.Aujourd’hui, elles sont plus floues”, estime encore CédricAndrien. “Elles étaient basées sur la qualification. Elles lesont désormais sur les compétences”. Nous essayonsd’avoir des descriptions de fonction les plus clairespossibles, expliquent tant Jérôme Smeets que CédricAndrien. “Mais les entreprises ont parfois tendance àexagérer les descriptions reprises dans les offres d’emploi.Ce qui fait que certains candidats n’osent pas postuler sedisant qu’ils n’ont pas les compétences requises”, préciseCédric Andrien.

“Les jeunes diplômés nous utilisent parfois comme unoutil à benchmark”, note Claudine Collin. “Certains jeu­nes posent leur candidature chez nous juste pour voir cequ’on va leur proposer. Nous essayons d’être clairs dansles profils que nous recherchons, pour des fonctions trèspointues notamment. Mais quand nous demandons unspécialiste en macroéconomie, nous recevons des lettresde licenciés en sciences politiques par exemple…”.

“De nombreux jeunes choisissent de ne pas répondreaux offres d’emploi mais d’envoyer une candidaturespontanée, sans préciser ce qui les intéresse”, raconteChristine Hardy. “Pour nous, cela veut dire “je suis ouvertà tout”, qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent faire. D’autresjeunes postulent à tous les postes que nous proposons. Ilsperdent de la crédibilité. Ils devaient faire une liste avec cequ’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas. Cela permettraitd’éviter de postuler pour certains emplois”.

Mais comment savoir si son profil correspond ? “Cer­taines annonces demandent des juniors, mais qui ont del’expérience. Comment est­ce possible ? C’est contradic­toire”, note Emilie Van de Poel. “Comment acquérir del’expérience si on ne nous donne pas l’opportunité de dé­crocher un premier emploi”, se demande RuhumuzaMbonyumutwa.

“Il ne faut pas avoir peur de postuler même si son profilne correspond pas exactement au profil demandé”, es­time Sonia Frey. “Parfois le recruteur ne trouve pas lecandidat idéal. La fonction peut alors évoluer”. “Même sil’annonce demande 2 à 3 ans d’expérience, les jeunes di­plômés ne doivent pas avoir peur d’envoyer leur candida­ture. Mais il faut savoir se vendre”, note Jérôme Smeets,dont l’employeur recrute des jeunes chaque année. “Ilsont envie d’apprendre et puis cela fait partie de l’image dela société qu’on veut donner”. “Il faut tout de même unprofil qui corresponde à 85 % de la fonction”, estime en­core Max De Backer.

Bien se vendre est essentiel. “La manière de se présen­ter est importante”, note Christine Hardy. “Je suis parfoisétonnée de voir des ingénieurs commerciaux très bien for­més qui viennent à une entrevue et ne savent pas se pré­senter, sont mous,…”.

“L’université ne nous forme pas toujours très bien pourle marché du travail”, estime Gilles Nackaerts. “On favo­rise trop le niveau académique. Il n’y a pas assez de sta­ges”.

Les langues semblent aussi poser problème. “Onconstate de grosses lacunes en langues”, note ChristineHardy. “Or pour trouver un emploi, il faut avoir un mini­mum de connaissance dans une deuxième langue”. “C’estsouvent la connaissance active qui manque. Je conseille àtous les jeunes qui veulent faire des études complémentai­res d’aller les faire à l’étranger”, explique Claudine Col­lin.

Et pourquoi ne pas partir en Erasmus pour appren­dre une autre langue ? Pour Gilles Nackaerts, qui a eula chance d’aller au Brésil, “ce fut une expérience extra­ordinaire. Ceux qui ne le font pas ratent quelque chose. Auniveau humain surtout. Et puis c’est un plus sur un CV”.“Cela permet d’apprendre à se débrouiller aussi”, cons­tate Nadia Hontoir. Mais tous n’ont pas cette possibi­lité. “Les programmes en pharmacie sont trop différents

pour organiser des échanges, même si un ou deux étu­diant partent chaque année”, note Charlotte Delepierre.“C’est dommage car ce serait intéressant justement devoir que le métier est différent dans les autres pays”.

Leurs craintes vis­à­vis du premier emploi n’empê­chent pas les jeunes diplômés d’être souvent “très exi­geants lors du recrutement”, estime Claudine Collin. “Ilsdemandent quel sera l’accompagnement de carrière,quelles formations ils vont pouvoir suivre,…” “Ils sont sou­vent pressés de savoir comment ils vont pouvoir évoluerdans l’entreprise”, note de son côté Christine Hardy.“Pour ma part, j’aimerais bien qu’ils attendent 2 ou 3 ansavant de poser cette question car quand on engage quel­qu’un, on ne sait jamais comment il va évoluer”. “Nousanticipons cette demande. On sait que les jeunes veulentun plan de carrière, un plan de développement personnel.On leur demande où ils veulent aller et on va les aider à yaller grâce notamment à du traaineeship”, explique Jé­rôme Smeets.

Les jeunes sont souvent attirés par des postes dansles sociétés d’audit – les Big 4 – qui recrutent aussiénormément parmi les jeunes diplômés. “Mais on re­marque que cet intérêt se dilue peu à peu chez les jeunesqui souhaitent un meilleur équilibre vie privée – vie pro­fessionnelle que ne leur offrent les big 4”, note JérômeSmeets. “Ils ont parfois même du mal à recruter des jeu­nes diplômés”, constate Sonia Frey. “Les jeunes disentcarrément qu’ils n’ont plus envie de travailler sur une pré­sentation tard le soir. Nous n’aurions jamais osé direcela !”. “Les autres générations aspirent aussi à cet équili­bre”, estime Max De Backer. “Nous avons tous évoluéavec les nouvelles technologies”.

Même si elles ont des points communs, “il faut gérerles différentes générations en présence”, estime CédricAndrien. “Une équipe doit être formée de plusieurs géné­rations”, estime Gilles Nackaerts. “Une des valeurs denotre entreprise est la diversité. Avoir un panel de collabo­rateurs de différentes générations en fait partie”, expli­que Claudine Collin. “C’est de la complémentarité quenaît la richesse d’une équipe”. Et pour éviter les conflits“il faut aborder les choses, aller manger ensemble pourapaiser les tensions”, note Jérôme Smeets. “On va formerles gens”, note Christine Hardy. “Pour aller au­delà des apriori”.

ERIC

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‣ Nom : Sonia Frey‣ Entreprise : EDF Luminus‣ Fonction : HR Developmentmanager‣ Secteur : société active dans laproduction et la fourniture d’électri-cité.

‣ Nom : Nadia Hontoir‣ Entreprise : Holcim‣ Fonction : Human ResourcesCoordinator‣ Secteur : société spécialiséedans la production de ciments,bétons prêts à l’emploi et granu-lats.

‣ Nom : Jérôme Smeets‣ Entreprise : ING‣ Fonction : Recruitment Manager– Commercial Banking, Pro-ducts&Operations‣ Secteur : banque.

‣ Nom : Claudine Collin‣ Entreprise : Office national duDucroire‣ Fonction : Directeur des res-sources humaines‣ Secteur : c’est l’assureur-créditpublic belge qui assure les entre-prises et les banques contre lesrisques politiques et commerciaux

‣ Nom : Christine Hardy‣ Entreprise : P&V Assurances‣ Fonction : Recruitment Specia-list‣ Secteur : assurances

‣ Nom : Cédric Andrien‣ Entreprise : Selor‣ Fonction : responsable RH‣ Secteur : bureau de recrute-ment du service public

‣ Nom : Charlotte Delepierre‣ Formation : diplôme en Pharma-cie hospitalière. Travaille enhôpital et fait à mi-temps un DESen Pharmacie clinique

‣ Nom : Ruhumuza Mbonyumutwa‣ Formation : baccalauréat enDroit à l’UCL, master en Sciencespolitiques, master en Droit. Ter-mine actuellement un mastercomplémentaire en Gestion

‣ Nom : Gilles Nackaerts‣ Formation : master en Ingénieurde gestion, UCL

‣ Nom : Emilie Van de Poel‣ Formation : master en Pub etCommunication Ihecs, masterSolvay VUB

ERIC GUIDICELLI

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SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012 SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012

‣ Nom : Max De Backer‣ Entreprise : Easy Way Consulting‣ Fonction : consultant RH‣ Secteur : société qui fait du“career coaching”. Elle coorganise,le 26 mars, le Job Starters Tour2012, une conférence destinée àsensibiliser les étudiants de der-nière année aux modes de recrute-ment, à l’utilisation des réseauxsociaux, à faire un bon CV,…

l Table ronde | Jeunes diplômés

La diversité des générations au travail ? Une richesseh Pour les jeunes il n’est pas toujoursévident de se lancer sur le marché dutravail. Ils prennent leur temps.

h Bien se vendre et connaître plusieurslangues est essentiel.

Comment les jeunes appréhendent­ils leur premieremploi ? Quelles sont les attentes des entreprises àleur égard ? Pour débattre de ces sujets et des jeunesdiplômés en général, nous avons réuni autour de la ta­ble des entreprises et des jeunes. Côté entreprises :Max De Backer (Easy Way Consulting), Sonia Frey(EDF Luminus), Nadia Hontoir (Holcim), JérômeSmeets (ING), Claudine Collin (Office national du Du­croire), Christine Hardy (P&V Asssurances) et CédricAndrien (Selor). Côté jeunes : Charlotte Delepierre,Ruhumuza Mbonyumutwa, Gilles Nackaerts et EmilieVan de Poel.

Faire le premier pas vers le marché du travail. Voilàun geste qui semble difficile pour de nombreux jeunesqui ont tendance à accumuler les diplômes. “J’ai pro­longé mes études car j’avais l’impression que je n’étais pasprête, pas assez formée. J’avais le sentiment d’avoir uneformation trop généraliste. Pas assez spécialisée”, estimeEmilie Van de Poel qui a commencé par un master unpub et communication à l’Ihecs et puis s’est lancéedans un master Solvay à la VUB. Même chose pour Ru­humuza Mbonyumutwa qui a déjà terminé le droit en2009 et a poursuivi par un master en Sciences politi­ques et un autre en Gestion. “J’ai continué des études carj’avais l’impression que si je commençais un travail, j’al­lais être coincé dans ce boulot ce qui m’empêcherait defaire autre chose. Aujourd’hui, je travaille à deux tierstemps dans une association. Mais je vais chercher quelquechose plus sérieusement pour me stabiliser”.

“Il ne faut pas trop tarder à chercher un emploi après sesétudes car pendant ce temps, les autres continuentd’avancer”, constate Christine Hardy. “Avoir un troudans son CV n’est jamais bien. Même un job temporaire,qui ne correspond pas vraiment à ce qu’on veut faire, est

toujours une expérience”. “Une fois qu’on a trouvé un pre­mier emploi, d’autres portes s’ouvrent”, estime CédricAndrien. “De nombreux jeunes accumulent les masters.Pour le savoir. Mais ils ont peu de savoir­faire ou de sa­voir­être. Ce sont des choses qu’on apprend via les stages”,constate Nadia Hontoir.

“Cela peut être bien d’allonger la durée de ses étudesmais cela ne fait pas toujours l’affaire des employeurs”,note Max De Backer. Car ceux­ci sont confrontés à desproblèmes de pénurie. “Nous avons du mal à trouver desprofils techniques. Notamment parce que ces filières nesont pas très valorisées”, constate Nadia Hontoir. “Il estimportant d’aller dans les écoles pour faire connaître cesmétiers”, estime Sonia Frey.

“Il manque de pharmaciens clinique”, note Charlotte

Delepierre. “La plupart des étudiants ont déjà une placeplus de six mois avant la fin de leurs études. Nous avonssouvent le choix de l’employeur. En général, il se porte surl’hôpital qui offre le plus de formations”.

Ces formations font partie des arguments des em­ployeurs pour attirer les bons candidats. Mais sur basede quels critères les jeunes diplômés choisissent­ilsleur futur employeur ? “C’est le produit qui m’attire”,note Emilie Van de Poel. Ruhumuza Mbonyumutwaest attiré par le côté humain d’une fonction. “Maiscomment peut­on savoir quelle sera l’ambiance de l’entre­prise ou de l’équipe avec laquelle on va travailler ?”, se de­mande Emilie Van de Poel. “C’est à l’employeur de faireen sorte que l’équipe rencontre le futur candidat et de voir

s’il est possible qu’ils travaillent ensemble”, note JérômeSmeets. Ce côté humain a été déterminant dans lechoix de Charlotte Delepierre. “Le contact avec les genset le côté scientifique du métier ont été importants”.

“C’est un arbitrage entre le produit et la culture de l’en­treprise”, note Gilles Nackaerts. “Pour moi, il est impor­tant de pouvoir s’identifier aux valeurs d’une entreprisepour y travailler”.

“Les jeunes sont souvent plus perdus qu’avant”, estimeCédric Andrien, qui reconnaît que lui aussi, à 27 ans,même s’il travaille déjà n’a pas arrêté d’étudier et faitencore actuellement un master. “Ils ne savent pas éva­luer un salaire, des avantages,… Ils arrivent aussi souventavec un discours qui peut paraître arrogant mais qui esten fait celui qu’on leur a appris”. Le manque de descrip­tion de fonction peut expliquer cette perte de repaires.“Auparavant, les fonctions étaient beaucoup plus précises.Aujourd’hui, elles sont plus floues”, estime encore CédricAndrien. “Elles étaient basées sur la qualification. Elles lesont désormais sur les compétences”. Nous essayonsd’avoir des descriptions de fonction les plus clairespossibles, expliquent tant Jérôme Smeets que CédricAndrien. “Mais les entreprises ont parfois tendance àexagérer les descriptions reprises dans les offres d’emploi.Ce qui fait que certains candidats n’osent pas postuler sedisant qu’ils n’ont pas les compétences requises”, préciseCédric Andrien.

“Les jeunes diplômés nous utilisent parfois comme unoutil à benchmark”, note Claudine Collin. “Certains jeu­nes posent leur candidature chez nous juste pour voir cequ’on va leur proposer. Nous essayons d’être clairs dansles profils que nous recherchons, pour des fonctions trèspointues notamment. Mais quand nous demandons unspécialiste en macroéconomie, nous recevons des lettresde licenciés en sciences politiques par exemple…”.

“De nombreux jeunes choisissent de ne pas répondreaux offres d’emploi mais d’envoyer une candidaturespontanée, sans préciser ce qui les intéresse”, raconteChristine Hardy. “Pour nous, cela veut dire “je suis ouvertà tout”, qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent faire. D’autresjeunes postulent à tous les postes que nous proposons. Ilsperdent de la crédibilité. Ils devaient faire une liste avec cequ’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas. Cela permettraitd’éviter de postuler pour certains emplois”.

Mais comment savoir si son profil correspond ? “Cer­taines annonces demandent des juniors, mais qui ont del’expérience. Comment est­ce possible ? C’est contradic­toire”, note Emilie Van de Poel. “Comment acquérir del’expérience si on ne nous donne pas l’opportunité de dé­crocher un premier emploi”, se demande RuhumuzaMbonyumutwa.

“Il ne faut pas avoir peur de postuler même si son profilne correspond pas exactement au profil demandé”, es­time Sonia Frey. “Parfois le recruteur ne trouve pas lecandidat idéal. La fonction peut alors évoluer”. “Même sil’annonce demande 2 à 3 ans d’expérience, les jeunes di­plômés ne doivent pas avoir peur d’envoyer leur candida­ture. Mais il faut savoir se vendre”, note Jérôme Smeets,dont l’employeur recrute des jeunes chaque année. “Ilsont envie d’apprendre et puis cela fait partie de l’image dela société qu’on veut donner”. “Il faut tout de même unprofil qui corresponde à 85 % de la fonction”, estime en­core Max De Backer.

Bien se vendre est essentiel. “La manière de se présen­ter est importante”, note Christine Hardy. “Je suis parfoisétonnée de voir des ingénieurs commerciaux très bien for­més qui viennent à une entrevue et ne savent pas se pré­senter, sont mous,…”.

“L’université ne nous forme pas toujours très bien pourle marché du travail”, estime Gilles Nackaerts. “On favo­rise trop le niveau académique. Il n’y a pas assez de sta­ges”.

Les langues semblent aussi poser problème. “Onconstate de grosses lacunes en langues”, note ChristineHardy. “Or pour trouver un emploi, il faut avoir un mini­mum de connaissance dans une deuxième langue”. “C’estsouvent la connaissance active qui manque. Je conseille àtous les jeunes qui veulent faire des études complémentai­res d’aller les faire à l’étranger”, explique Claudine Col­lin.

Et pourquoi ne pas partir en Erasmus pour appren­dre une autre langue ? Pour Gilles Nackaerts, qui a eula chance d’aller au Brésil, “ce fut une expérience extra­ordinaire. Ceux qui ne le font pas ratent quelque chose. Auniveau humain surtout. Et puis c’est un plus sur un CV”.“Cela permet d’apprendre à se débrouiller aussi”, cons­tate Nadia Hontoir. Mais tous n’ont pas cette possibi­lité. “Les programmes en pharmacie sont trop différents

pour organiser des échanges, même si un ou deux étu­diant partent chaque année”, note Charlotte Delepierre.“C’est dommage car ce serait intéressant justement devoir que le métier est différent dans les autres pays”.

Leurs craintes vis­à­vis du premier emploi n’empê­chent pas les jeunes diplômés d’être souvent “très exi­geants lors du recrutement”, estime Claudine Collin. “Ilsdemandent quel sera l’accompagnement de carrière,quelles formations ils vont pouvoir suivre,…” “Ils sont sou­vent pressés de savoir comment ils vont pouvoir évoluerdans l’entreprise”, note de son côté Christine Hardy.“Pour ma part, j’aimerais bien qu’ils attendent 2 ou 3 ansavant de poser cette question car quand on engage quel­qu’un, on ne sait jamais comment il va évoluer”. “Nousanticipons cette demande. On sait que les jeunes veulentun plan de carrière, un plan de développement personnel.On leur demande où ils veulent aller et on va les aider à yaller grâce notamment à du traaineeship”, explique Jé­rôme Smeets.

Les jeunes sont souvent attirés par des postes dansles sociétés d’audit – les Big 4 – qui recrutent aussiénormément parmi les jeunes diplômés. “Mais on re­marque que cet intérêt se dilue peu à peu chez les jeunesqui souhaitent un meilleur équilibre vie privée – vie pro­fessionnelle que ne leur offrent les big 4”, note JérômeSmeets. “Ils ont parfois même du mal à recruter des jeu­nes diplômés”, constate Sonia Frey. “Les jeunes disentcarrément qu’ils n’ont plus envie de travailler sur une pré­sentation tard le soir. Nous n’aurions jamais osé direcela !”. “Les autres générations aspirent aussi à cet équili­bre”, estime Max De Backer. “Nous avons tous évoluéavec les nouvelles technologies”.

Même si elles ont des points communs, “il faut gérerles différentes générations en présence”, estime CédricAndrien. “Une équipe doit être formée de plusieurs géné­rations”, estime Gilles Nackaerts. “Une des valeurs denotre entreprise est la diversité. Avoir un panel de collabo­rateurs de différentes générations en fait partie”, expli­que Claudine Collin. “C’est de la complémentarité quenaît la richesse d’une équipe”. Et pour éviter les conflits“il faut aborder les choses, aller manger ensemble pourapaiser les tensions”, note Jérôme Smeets. “On va formerles gens”, note Christine Hardy. “Pour aller au­delà des apriori”.

ERIC

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‣ Nom : Sonia Frey‣ Entreprise : EDF Luminus‣ Fonction : HR Developmentmanager‣ Secteur : société active dans laproduction et la fourniture d’électri-cité.

‣ Nom : Nadia Hontoir‣ Entreprise : Holcim‣ Fonction : Human ResourcesCoordinator‣ Secteur : société spécialiséedans la production de ciments,bétons prêts à l’emploi et granu-lats.

‣ Nom : Jérôme Smeets‣ Entreprise : ING‣ Fonction : Recruitment Manager– Commercial Banking, Pro-ducts&Operations‣ Secteur : banque.

‣ Nom : Claudine Collin‣ Entreprise : Office national duDucroire‣ Fonction : Directeur des res-sources humaines‣ Secteur : c’est l’assureur-créditpublic belge qui assure les entre-prises et les banques contre lesrisques politiques et commerciaux

‣ Nom : Christine Hardy‣ Entreprise : P&V Assurances‣ Fonction : Recruitment Specia-list‣ Secteur : assurances

‣ Nom : Cédric Andrien‣ Entreprise : Selor‣ Fonction : responsable RH‣ Secteur : bureau de recrute-ment du service public

‣ Nom : Charlotte Delepierre‣ Formation : diplôme en Pharma-cie hospitalière. Travaille enhôpital et fait à mi-temps un DESen Pharmacie clinique

‣ Nom : Ruhumuza Mbonyumutwa‣ Formation : baccalauréat enDroit à l’UCL, master en Sciencespolitiques, master en Droit. Ter-mine actuellement un mastercomplémentaire en Gestion

‣ Nom : Gilles Nackaerts‣ Formation : master en Ingénieurde gestion, UCL

‣ Nom : Emilie Van de Poel‣ Formation : master en Pub etCommunication Ihecs, masterSolvay VUB

ERIC GUIDICELLI

Page 6: Objetcif Emploi mars 2012 : Jenues Diplômés.

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SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012 SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012

Chapeaux !

Chaque chapeau que je crée, c’est un peu comme un bébé.Il y a vraiment quelque chose de moi dedans. Je ne le laissed’ailleurs pas partir avec n’importe qui !”. Cela fait 25ans que Fabienne Delvigne crée des chapeaux. “J’aitoujours aimé en porté. Déjà à l’école, j’allais au coursavec un chapeau alors que plus personne n’en portait àl’époque. J’aimais bien faire les choses un peu différem­ment. Un accessoire, tel un chapeau, permet vraiment dese différencier.” Et pourtant c’est une autre voie qu’elleavait choisie pour ses études. “Je crois qu’inconsciem­ment je n’aurais pas voulu faire le métier de tout lemonde…” C’est ainsi qu’elle s’oriente vers… le marke­ting. “C’était original car à l’époque, aucune de mes copi­nes ne se lançait dans ce type d’études”. Son diplôme epoche, elle est engagée dans une multinationale. Maisétait­ce vraiment ce qu’elle avait envie de faire ? C’esten feuilletant une revue de mode qu’elle a le déclic :elle fera des chapeaux. “Et pourtant, chez moi, personnen’était dans la mode”.

L’obstacle principal : à l’époque, on ne faisait plus dechapeaux. Où se former alors ? “J’ai contacté un atelierqui travaillait pour des maisons de couture. J’ai dû vrai­ment insister pour qu’ils me permettent ne fût­ce que devenir voir comment se faisait le travail”. Décidée à ap­prendre plus, elle demande de pouvoir rester. “Ils ontété d’accord, si je travaillais gratuitement. J’ai accepté.J’étais tellement contente d’apprendre !”.

Les débuts furent difficiles. “Une personne s’est occu­pée de moi et a tout fait pour me dégoûter. Sans douteavait­elle peur que je prenne sa place… Rien de ce que jefaisais n’était bien. J’ai dû apprendre à faire et à défaire.Sans cesse”. Ce qui ne l’empêche pas de persister danscette voie et de commencer à réaliser quelques créa­tions personnelles pour elles­mêmes. “Je les ai portéesà des mariages. Et de nombreuses personnes m’ont de­mandé qui avait dessiné ces chapeaux”. Plusieurs per­sonnes lui demandent d’en créer pour eux. “Les clientssont arrivés beaucoup plus vite que je l’avais imaginé”.

Fabienne Delvigne travaille alors sur des créationspures mais aussi sur demande de clients, pour du sur­mesure. Elle choisit de travailler chez elle. “Je ne sou­

haitais pas ouvrir une boutique et prendre ainsi le risqued’avoir trois clients à la fois. J’adore avoir un contact per­sonnel avec les gens. Prendre le temps de comprendre cequ’ils veulent, même si eux ne le savent pas vraiment….J’aime bien trouver un équilibre avec le visage de la per­sonne, sa personnalité, son caractère. Ce qui m’intéressec’est de faire ressortir ce que la personne a en elle. J’aimequand cela pétille. Un chapeau doit être aussi léger, doux,comme une envolée. Si un chapeau est mal choisi, l’effetvoulu est complètement raté. Il n’y pas pire que de mettrele mauvais chapeau. Il faut trouver celui qui convient à lapersonne car tout le monde a une tête à chapeaux, mêmesi certains peuvent se permettre plus de choix”, expliquela modiste qui se situe “entre le sculpteur et l’architecte.Le premier pour la matière qui inspire mes créations, lesecond pour l’équilibre. Car dans un chapeau, tout estquestion d’équilibre. Je le sens quand il est atteint, mais jene sais pas expliquer comment”.

Ses premières créations, Fabienne Delvigne les réa­lise essentiellement pour des femmes qui doivent por­ter un chapeau pour un mariage. “Avec le temps, je cons­tate que les gens veulent un chapeau pour d’autres occa­sions. C’est un accessoire qui est redevenu tendance. Pourles hommes aussi. C’est d’ailleurs eux qui poussent cettetendance”. De quoi inciter Fabienne Delvigne à créerune collection pour tous les jours – la CollectionTrendy. Pour les femmes et pour les hommes. “Ce ne

fut pas si facile. Il fallait allier le côté élégant du chapeau,avec une belle matière mais un prix doux. Une telle collec­tion permet de changer de chapeau suivant son humeur,son style du jour,…”

Dans le métier depuis 25 ans, Fabienne Delvigne l’avu évoluer. “Le savoir­faire disparaît malheureusement,même s’il y a encore des jeunes qui veulent créer des cha­peaux. Mais différemment. En choisissant des filières quirapportent plus. Et puis, ils pensent souvent qu’ils saventtout en sortant de leur formation, alors que moi j’ap­prends encore tous les jours !”

Les matières ont aussi évolué. “La qualité n’est plus lamême. Et puis les prix ont flambé”, regrette FabienneDelvigne, qui travaille à l’ancienne – “avec des formespersonnelles que personnes d’autre n’a” –, aime les bellesmatières et a encore eux la chance d’avoir des conseilsd’anciennes modistes. “J’étais dans les premières à re­faire des chapeaux. Les jeunes aujourd’hui n’ont plus l’op­portunité de rencontrer des modistes qui ont plus de 80ans et avec lesquelles j’ai encore des contacts, ce qui mepermet des échanges entre générations”.

Le métier est passionnant mais exigeant. “Il fautbeaucoup de patience, du doigté, mais aussi être à l’écoutedes clients. Il faut comprendre ce que la cliente veut etqu’elle n’a pas encore imaginé elle­même.”.

Fabienne Delvigne est confrontée aussi aux exigen­ces de la mode. “Je fais du travail sur­mesure mais sortaussi des collections. Tous les quatre mois, il faut réinven­ter le monde. Les gens nous demandent de créer mais cen’est pas facile de créer pour créer. Certains couturiers ontd’ailleurs dit “stop : laissez nous créer quand nous avonsenvie de créer !”. C’est difficile d’imaginer la collectionprochaine alors qu’on est encore occupé avec la précé­dente”.

Et puis, le métier va bien au­delà de la création : ilfaut recevoir le client, aller chez les fournisseurs, faireles couleurs soi­même – “sur un même chapeau, il peut yavoir quatre matières qui vont demander quatre façonsde teindre différentes” –, il faut aussi se démener pourtrouver “la” solution (une teinte, une matière e rup­ture de stock,…), faire face à la concurrence étrangère,…“Il faut expliquer aux clients le côté exceptionnel du pro­duit car on trouve aujourd’hui des chapeaux faits enChine à 15 euros. La matière première que je vais utiliserest déjà beaucoup plus chère. Mais ce n’est pas la mêmechose : la qualité et le travail sont autres”. Et puis, il y al’aspect “création”. “Selon moi, le luxe du luxe pour unclient, c’est d’avoir un créateur qui s’occupe exclusive­ment de lui”.

Fabienne Delvigne (ci-dessus) et quelques-unes de ses créa-tions (en bas de page).

h Fabienne Delvigne est modiste.

h Un métier créatif passionnant maisexigeant.

FABI

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6 Emploi 7Emploi

SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012 SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012

Chapeaux !

Chaque chapeau que je crée, c’est un peu comme un bébé.Il y a vraiment quelque chose de moi dedans. Je ne le laissed’ailleurs pas partir avec n’importe qui !”. Cela fait 25ans que Fabienne Delvigne crée des chapeaux. “J’aitoujours aimé en porté. Déjà à l’école, j’allais au coursavec un chapeau alors que plus personne n’en portait àl’époque. J’aimais bien faire les choses un peu différem­ment. Un accessoire, tel un chapeau, permet vraiment dese différencier.” Et pourtant c’est une autre voie qu’elleavait choisie pour ses études. “Je crois qu’inconsciem­ment je n’aurais pas voulu faire le métier de tout lemonde…” C’est ainsi qu’elle s’oriente vers… le marke­ting. “C’était original car à l’époque, aucune de mes copi­nes ne se lançait dans ce type d’études”. Son diplôme epoche, elle est engagée dans une multinationale. Maisétait­ce vraiment ce qu’elle avait envie de faire ? C’esten feuilletant une revue de mode qu’elle a le déclic :elle fera des chapeaux. “Et pourtant, chez moi, personnen’était dans la mode”.

L’obstacle principal : à l’époque, on ne faisait plus dechapeaux. Où se former alors ? “J’ai contacté un atelierqui travaillait pour des maisons de couture. J’ai dû vrai­ment insister pour qu’ils me permettent ne fût­ce que devenir voir comment se faisait le travail”. Décidée à ap­prendre plus, elle demande de pouvoir rester. “Ils ontété d’accord, si je travaillais gratuitement. J’ai accepté.J’étais tellement contente d’apprendre !”.

Les débuts furent difficiles. “Une personne s’est occu­pée de moi et a tout fait pour me dégoûter. Sans douteavait­elle peur que je prenne sa place… Rien de ce que jefaisais n’était bien. J’ai dû apprendre à faire et à défaire.Sans cesse”. Ce qui ne l’empêche pas de persister danscette voie et de commencer à réaliser quelques créa­tions personnelles pour elles­mêmes. “Je les ai portéesà des mariages. Et de nombreuses personnes m’ont de­mandé qui avait dessiné ces chapeaux”. Plusieurs per­sonnes lui demandent d’en créer pour eux. “Les clientssont arrivés beaucoup plus vite que je l’avais imaginé”.

Fabienne Delvigne travaille alors sur des créationspures mais aussi sur demande de clients, pour du sur­mesure. Elle choisit de travailler chez elle. “Je ne sou­

haitais pas ouvrir une boutique et prendre ainsi le risqued’avoir trois clients à la fois. J’adore avoir un contact per­sonnel avec les gens. Prendre le temps de comprendre cequ’ils veulent, même si eux ne le savent pas vraiment….J’aime bien trouver un équilibre avec le visage de la per­sonne, sa personnalité, son caractère. Ce qui m’intéressec’est de faire ressortir ce que la personne a en elle. J’aimequand cela pétille. Un chapeau doit être aussi léger, doux,comme une envolée. Si un chapeau est mal choisi, l’effetvoulu est complètement raté. Il n’y pas pire que de mettrele mauvais chapeau. Il faut trouver celui qui convient à lapersonne car tout le monde a une tête à chapeaux, mêmesi certains peuvent se permettre plus de choix”, expliquela modiste qui se situe “entre le sculpteur et l’architecte.Le premier pour la matière qui inspire mes créations, lesecond pour l’équilibre. Car dans un chapeau, tout estquestion d’équilibre. Je le sens quand il est atteint, mais jene sais pas expliquer comment”.

Ses premières créations, Fabienne Delvigne les réa­lise essentiellement pour des femmes qui doivent por­ter un chapeau pour un mariage. “Avec le temps, je cons­tate que les gens veulent un chapeau pour d’autres occa­sions. C’est un accessoire qui est redevenu tendance. Pourles hommes aussi. C’est d’ailleurs eux qui poussent cettetendance”. De quoi inciter Fabienne Delvigne à créerune collection pour tous les jours – la CollectionTrendy. Pour les femmes et pour les hommes. “Ce ne

fut pas si facile. Il fallait allier le côté élégant du chapeau,avec une belle matière mais un prix doux. Une telle collec­tion permet de changer de chapeau suivant son humeur,son style du jour,…”

Dans le métier depuis 25 ans, Fabienne Delvigne l’avu évoluer. “Le savoir­faire disparaît malheureusement,même s’il y a encore des jeunes qui veulent créer des cha­peaux. Mais différemment. En choisissant des filières quirapportent plus. Et puis, ils pensent souvent qu’ils saventtout en sortant de leur formation, alors que moi j’ap­prends encore tous les jours !”

Les matières ont aussi évolué. “La qualité n’est plus lamême. Et puis les prix ont flambé”, regrette FabienneDelvigne, qui travaille à l’ancienne – “avec des formespersonnelles que personnes d’autre n’a” –, aime les bellesmatières et a encore eux la chance d’avoir des conseilsd’anciennes modistes. “J’étais dans les premières à re­faire des chapeaux. Les jeunes aujourd’hui n’ont plus l’op­portunité de rencontrer des modistes qui ont plus de 80ans et avec lesquelles j’ai encore des contacts, ce qui mepermet des échanges entre générations”.

Le métier est passionnant mais exigeant. “Il fautbeaucoup de patience, du doigté, mais aussi être à l’écoutedes clients. Il faut comprendre ce que la cliente veut etqu’elle n’a pas encore imaginé elle­même.”.

Fabienne Delvigne est confrontée aussi aux exigen­ces de la mode. “Je fais du travail sur­mesure mais sortaussi des collections. Tous les quatre mois, il faut réinven­ter le monde. Les gens nous demandent de créer mais cen’est pas facile de créer pour créer. Certains couturiers ontd’ailleurs dit “stop : laissez nous créer quand nous avonsenvie de créer !”. C’est difficile d’imaginer la collectionprochaine alors qu’on est encore occupé avec la précé­dente”.

Et puis, le métier va bien au­delà de la création : ilfaut recevoir le client, aller chez les fournisseurs, faireles couleurs soi­même – “sur un même chapeau, il peut yavoir quatre matières qui vont demander quatre façonsde teindre différentes” –, il faut aussi se démener pourtrouver “la” solution (une teinte, une matière e rup­ture de stock,…), faire face à la concurrence étrangère,…“Il faut expliquer aux clients le côté exceptionnel du pro­duit car on trouve aujourd’hui des chapeaux faits enChine à 15 euros. La matière première que je vais utiliserest déjà beaucoup plus chère. Mais ce n’est pas la mêmechose : la qualité et le travail sont autres”. Et puis, il y al’aspect “création”. “Selon moi, le luxe du luxe pour unclient, c’est d’avoir un créateur qui s’occupe exclusive­ment de lui”.

Fabienne Delvigne (ci-dessus) et quelques-unes de ses créa-tions (en bas de page).

h Fabienne Delvigne est modiste.

h Un métier créatif passionnant maisexigeant.

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TOUS LES MARDIS, JEAN-OLIVIER COLLINETDE JOB ATTITUDE VIENT NOUS PARLER DE LAVIE ACTIVE EN ENTREPRISE ET DE LA GESTIONDE CARRIÈRE. IL NOUS DONNERA TOUS LESCONSEILS PRATIQUES POUR STIMULER VOTRECARRIÈRE, VOTRE RECHERCHE D’EMPLOI ETVOTRE ENTREPRISE (ESPRIT D’ENTREPRENDRE).

MARDI 27/03 – 8H20 : ON VOUS PARLERA DE TOUSLES BONS CONSEILS POUR BIEN RÉUSSIR SA RECHERCHED'EMPLOI QUAND ON EST JEUNE DIPLÔMÉ.

MERCREDI 28/03 – 12H À 13H : CHATTEZ AVECNOTRE EXPERT ET POSEZ LUI TOUTES VOS QUESTIONS - « COMMENT RÉUSSIR SA RECHERCHE D’EMPLOI QUAND ONEST JEUNE DIPLÔMÉ » !

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Twizz_objectif-Emploi_Mise en page 1 22/03/12 19:21 Page2

a leading, independent Luxembourg law � rm with a committed team of over 50 people to provide personalised legal services in a global setting

is recruiting several

LAWYERS (f/m)

with a specialisation in one or more of the following areas:

- Business/Commercial Litigation

- Insolvency and Debt-Restructuring, National and Cross-border Banking

- Capital Markets and Finance

Your pro� le: • 2 to 4 years of post qualifi cation experience in a law fi rm

• fl uent in English and French; German and/or Luxembourgish would be an asset

The successful candidate will relish: • a dynamic and multicultural working environment

• an integration in a team composed of senior specialists with unequalled experience in all aspects of cross-border transactions

• a remuneration adapted to her/his qualifi cation, experience and performance

If you are interested please send your application, consisting of a cover letter and your CV, either by mail or email to:

BONN & SCHMITT Attn. Human Resources 22-24 rives de Clausen - L-2165 Luxembourg BP 522 - L-2015 Luxembourg [email protected]

b&sANNlawyersLiBe89x180mm.indd 1 23/03/12 04:04

L’Ecole Régionale & Intercommunale de Police – E.R.I.P. – a.s.b.l

Recrute : UN ADJOINT ADMINISTRATIF – M/F – pour le secrétariat de l’école.

Les candidats à cet emploi devront satisfaire aux conditions suivantes:u être de nationalité belge ou posséder la nationalité d’un état membre de l’Union

Européenne;u être de conduite irréprochable;u avoir une connaissance élémentaire du néerlandais;u savoir utiliser la suite bureautique MS OFFICE WORD et EXCEL, INTERNET EXPLORER et

WINDOWS MAIL;u se classer en ordre utile lors des épreuves de sélection comprenant une épreuve écrite

(rédaction), un test informatique (MS OFFICE) et une interview; l’épreuve écrite est éliminatoire, seuls les candidats ayant obtenu 50% des points à cette épreuve seront convoqués pour participer aux épreuves suivantes.

Les candidatures devront être transmises par courrier postal ordinaire au Directeur de l’ERIP, avenue des Anciens Combattants 190 à 1140 Evere pour le 30 avril 2012 au plus tard et seront accompagnées:u d’un curriculum vitae;u d’une copie recto-verso de la carte d’identité;u d’une copie du diplôme obtenu le plus élevé;u d’un extrait de casier judiciaire modèle 1 datant de moins de deux mois.

IMPORTANT:Les candidatures incomplètes ou reçues au-delà de la date limite d’inscription ne seront pas prises en considération.

Les personnes intéressées peuvent obtenir des renseignements complémentaires auprès du secrétaire de l’ERIP, Reynold CLAEYS – 02 / 274.12.73.

E.R.I.P.asbl

ECOLE REGIONALE ET INTERCOMMUNALE de POLICE

avenue des Anciens Combattants 190 – 1140 Bruxelles

Page 9: Objetcif Emploi mars 2012 : Jenues Diplômés.

Numericable, un des opérateurs des médias et télécommunications (Belgique, France) désire renforcer ses activités en Belgique. Grâce au grand succès de ses offres Triple Play (Internet ultra rapide 100 mega, TV numérique HD et téléphonie illimitée), Numericable investit dans un réseau de boutiques de service de proximité.

Numericable recrute :

Un Conseiller Boutique h/fDescription du PosteVous serez en charge de la vente des produits et services de Numericable afi n d’atteindre les objectifs de vente.Vous assurerez le suivi des dossiers de vos clients (administratif, technique)Vous participerez à la mise en place des actions commerciales avec l’aide du Shop Manager.En équipe, vous collaborerez à la réalisation des objectifs de satisfaction client du magasin.

Profi l RecherchéVotre passion de la vente et le service et votre goût pour les nouvelles technologies vous permettent de faire progresser le chiffre d’affaires de votre point de vente et d’assurer une bonne gestion de vos équipes.

De très bonne présentation, vous êtes très communicatif, enthousiaste, rigoureux (se), autonome, exemplaire et êtes animés par la culture du résultat, une résistance au stress et un sens de l’organisation.

Une solide formation commerciale ainsi qu’une sérieuse expérience de management et de relations commerciales fait de vous un(e) candidat(e) fi able et de valeur.

Votre rémunération (fi xe + variable) sera attractive.

Merci d’adresser votre candidature, accompagnée d’un CV détaillé et d’une photo à NUMERICABLE en mentionnant « Conseiller Boutique », à l’attention du Directeur Administration & HR et Bâtiments, 26 rue des deux Eglises, 1000 BRUXELLES ou par e-mail via l’adresse [email protected]

Rejoignez la nouvelle génération Câble et participez à la révolution de la nouvelle technologie du numérique! ! !

A PROPOS DE NUMERICABLE BELGIQUE/LUXEMBOURGNumericable Belgique/Luxembourg offre la télédistribution à 5 communes bruxelloises et 2 communes du Brabant fl amand depuis plus de 50 ans. Depuis 2008, le câblo-opérateur propose également des services internet et de téléphonie. Outre son offre télévisuelle Numérique Haute Défi nition, l’entreprise se distingue également par une offre Internet Très Haut Débit jusqu’à 100 méga, des débits que ne peut atteindre la technologie ADSL. Numericable propose par ailleurs une offre de téléphonie illimitée vers les postes fi xes. En combinant ces 3 services, Numericable est devenu un acteur principal du Triple Play. L’opérateur exploite au Belux les réseaux câblés (distribution d’images TV, de téléphonie et Internet) d’une grande partie de la région de Bruxelles-Capitale (Bruxelles, Haren, Laeken, Neder-Over-Heembeek, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Josse-ten-Noode, Anderlecht, Watermael-Boitsfort), ceux des communes à facilités de Wemmel et de Drogenbos, ainsi que ceux d’une grande partie du Grand-Duché de Luxembourg. Numericable s’est ainsi fi xé pour objectif de développer les services les plus performants tout en permettant à sa clientèle d’accéder à la technologie numérique la plus avancée. Numericable accorde beaucoup d’importance au respect de la diversité culturelle et met tout en œuvre pour proposer à chacun de ses clients des offres sur mesure.

L’Administration communale de Ganshorenrecrute statutairement un

RECEVEURCOMMUNAL (M/F)niveau A

Date limite d’inscription : 15.04.2012Renseignements : www.ganshoren.be

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Béatrice SchoefsSales Manager

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Corine LoockxSenior Account Manager

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Prochain numéro : lundi 30 avril 2012

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Brillezgrâce à ING.

Vous êtes en dernière année de master, ou vous avez déjà votre diplôme, et maximum 2 ans d’éxpérience professionnelle ? Vous témoignez d’une grande ambition et disposez d’un talent inné ? Dans ce cas, vous êtes peut-être l’une des perles rares que nous recherchons afi n de les former à exercer des fonctions dirigeantes au sein d’ING. D’une durée d’environ 5 ans, le programme Management Trainee, vous permet d’occuper successivement 3 fonctions dans l’organi sation et d’effectuer un stage de 6 mois à l’étranger. Le tout encadré et soutenu par votre manager et vos collègues. Sans oublier des contacts réguliers avec le top management et un program-me de développement personnel intensif comprenant des modules tels que banking training ou international leadership development. Mais si l’enjeu est important, les exigences requises le sont tout autant. Alors, si comme nous, vous êtes avide de découvertes et de défi s et que vous recherchez une organisation qui favorise l’épanouissement personnel… Un conseil : ne tardez pas et inscrivez-vous sur ing.be/younggraduates. Vous y trouverez toute l’information tant sur le contenu du programme que sur la procédure de sélection.

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Page 10: Objetcif Emploi mars 2012 : Jenues Diplômés.

10 Emploi 11Emploi

SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012 SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012

Groupe francophone, société implantée sur le plan national et

européen dans la force de vente externalisée, l’animation

commerciale, le télémarketing et la formation,

recrute pour renforcer sa force de vente

1 CHEF DES VENTES

& 10 COMMERCIAUX

Envoyez dossier : CV, lettre de motivations et photo sous la référence VC1 à :

Virage Conseil C/O IPM – Delphine Guillaume

79 rue des Francs – 1040 BRUXELLES

COMMERCIAL

Professionnel(le) de la vente aux particuliers ou professionnels. Vous pouvez justifier

d’excellents résultats. Bonne présentation, autonome, organisé(e)

CHEF DES VENTES

Vous serez chargé de gérer l’équipe de vente ; négocier avec les grandes surfaces les

animations points de vente …

NOUS OFFRONS

Rémunération : fixe + commissions + frais

Vous développerez les ventes d’un grand groupe de presse quotidienne

Postes à pouvoir sur les secteurs de Liège, Namur, Bruxelles, Brabant Wallon et Hainaut

CONCOURS

Envoyez vos réponses pour le 6 avril à off [email protected] avec vos coordonnées (Nom, adresse, téléphone).Le gagnant sera averti par courrier. Bonne chance à tous !

vous off re 5x2 places de cinéma UGC

Répondez à la question ci-dessous avant le 6 avril et tentez votre chance !

Question :Quel est le nom de la radio où nous

diff usons la nouvelle chronique Objectif Emploi ?

Question subsidiaire :Combien de personnes auront participé

au concours pour le 6 avril à minuit ?

Women-Friendly Companies:

Job Coaching à partir

de 55€ TTC

Programme complet et inscription: www.womansacademy.be

> 29 mai Quel est mon objectif professionnel?

> 19 juin Quelles sont mes compétences clés?

> 25 septembre Déjouez les pièges du recruteur!

Reinvent your career! à partir de 55€ TTC

> 8 mai Découvrez vos ressources!

> 12 juin Développez votre image!

> 18 septembre Réussissez votre marketing!

-20%

OBJECTIF EMPLOI

avec le code

Management & LeadershipINSTITUTIONAL

PARTNERS

VENUE PARTNERS

MEDIA PARTNERS

> 29 mars Téléphoner efficacement

> 10 mai Les 7 challenges de self-management pour les femmes

à partir de 140€ TTC

Découvrez aussi nos séances en soirée pour vous familiariser avec le monde financier et nos ateliers santé et bien-être pour prendre soin de vous.

avec notre partenaire

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Les réseaux sociaux : un pLus pour ma recherche d’empLoi !Participez aux séances d’information organisées dans les Carrefours Emploi FormationPendant la Semaine numérique, découvrez comment intégrer le net à votre recherche d’emploi. Facebook, LinkedIn, Twitter, ... autant de réseaux sociaux qui peuvent renforcer vos chances de trouver un emploi !

Infos et inscriptions au Carrefour Emploi Formation le plus proche de chez vous.

www.leforem.be

découvrez Les sites web de L’empLoi et de La formation pour booster votre rechercheParticipez à notre concours en ligne !Répondez à quelques questions sur www.leforem.be et gagnez peut-être :

des licences Microsoft Office 2010 des places de cinéma des clés USB

Concours gratuit ouvert du 21 avril au 27 avril (minuit)

La semaine numérique, c’est du 21 au 27 avriL 2012

www.jobdays.beci.beInscription gratuite sur :

Vendredi 20

avril 2012

BIP I 10 Place Royale

1000 Bruxelles

10h00 – 12h30

13h30 – 17h00Une initiative de :

Tourisme, Hôtels, Evénementiel,

Salons et foires, ...

Des centaines d’emplois et de stages !

Apportez votre CV en 10 copies minimum

BRUSSELS

HOTELS I TOURISM I CONGRESS & EVENTS

20-04-2012BECI

Avec la collaboration de :

www.tribunedebruxelles.be

BRUSSELS-HOOFDSTEDELIJK GEWEST

En partenariat avec :

Partenaires Media :

Le groupe DERICHEBOURG est un acteur majeur, au plan international, des services aux entreprises et aux collectivités. DERICHEBOURG environnement, c’est 2 Milliards de chiffre d’affaires, 7 millions de tonnes de métaux ferreux et non ferreux, 4.500 collabora-teurs, 150 plateformes de recyclage, 25 fi liales dans le monde.

DERICHEBOURG recherche pour sa fi liale belge, située dans la région de Charleroi :

RESPONSABLE D’EXPLOITATIONFonction :

• Manager d’une équipe de 30 personnes. • Vous êtes responsable de la production et des expéditions de nos produits. • Vous supervisez l’équipe technique et gérez le bon entretien et la maintenance

des outils de production (broyeur, cisaille, grues équilibrées, grues hydrauliques,…)

Profi l : • Diplômé de l’Enseignement Supérieur Technique,• Capacité à diriger une équipe, • Communicatif et rigoureux, • Bonne connaissance en mécanique et en hydraulique, • Homme de terrain.

Offre : • Un contrat à durée indéterminée, • Un salaire attractif, • Un véhicule de fonction, • Divers avantages extra-légaux.

Intéressé(e) ? Envoyez votre CV + lettre de motivation à DERICHEBOURG SA,

Rue Max Lambert 41 à 6030 Marchienne-au-Pont OU par mail : [email protected]

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10 Emploi 11Emploi

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