Objetcif Emploi mars 2012 : Jenues Diplômés.
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VOTRE MENSUEL SUR L’EMPLOI !
En partenariat avec :
Mensuel Objectif Emploi –Mars 2012
FocusJeunesDiplômés
Un métier :modiste
BaromètreemploiStepstone –Objectif Emploi
l Générations |Entreprises
Mais que veut la génération Y ?h Jeunes et moinsjeunes doivent faireface à des différencessur le lieu de travail.
h Mais ont aussibeaucoup de pointscommuns.
Les jeunes changent souventd’emploi, sont motivés par l’argent, sont avides d’apprendreou encore ouverts aux innovations. A l’inverse des plus de 55ans. Tel est l’un des élémentsqui ressort d’une étude récenteréalisée par TempoTeamauprès de 1000 travailleursbelges. Ceuxci donnant leuropinion sur les 1829 ans et les55 + ont attribué d’autres caractéristiques aux seniors, maisqu’on ne trouve pas nécessairement chez les plus jeunes : ilssont loyaux par rapport à leurentreprise, connaissent leurtravail, ont de la discipline etconnaissent leur entreprise. Ils’agit aussi d’unemainsd’œuvre chère.
“On constate une fracture importante entre les deux générations”, constate Philippe Melis,de TempoTeam. “Mais peutêtre fautil plutôt voir là unecomplémentarité importante ?”
Une autre étude, réalisée l’andernier par Frajlick Campus,agence spécialisée dans la consultance et la formation, s’estaussi penchée sur les différentes générations cherchant à savoir, non plus quelle était laperception que les travailleurspouvaient avoir des autres générations, mais plutôt ce qui lesénervait, les stressait ou cequ’ils aimaient.
L’enquête révèle ainsi plusieurs points communs quiénervent les trois générationsde façon équivalente, commeconstater que leurs efforts nesont pas reconnus à leur justevaleur, devoir travailler avec dumatériel informatique vieux dequelques années ou voirqu’une personne moins expérimentée a obtenu une promotion. Ils apprécient tous de sevoir confier de nouveaux défisprofessionnels, recevoir desavantages extralégaux ou travailler en groupe sur un projet.Ce qui les stresse de la mêmefaçon : ne pas se sentir soutenupar sa hiérarchie, ne pas pou
voir organiser son travail à safaçon ou encore dépendred’autres collègues pour menerà bien un projet.
“L’étude a révélé des différencesmais aussi des points communsentre les générations”, note Céline Rouaux, consultante etresponsable des formationschez Frajlick. “Certains stéréotypes ont été confirmés, commela notion du temps libre qui estimportante pour les moins de 30ans qui sont plus stressés quandon empiète sur leur vie privée.D’autres par contre ont été infirmés. On dit souvent que les jeunessont très branchés IT. Mais on remarque que c’est la génération Xqui est la moins stressés par lesnouvelles technologies sur le lieude travail. C’est une chose d’utiliser ces techniques dans le privé,c’en est une autre de les utiliserdans la vie professionnelle. La génération X a plus d’expériencedans ce domaine”.
Qu’il y ait des différences entre les générations ou pas, “l’erreur à ne pas faire est de se focaliser sur les stéréotypes qu’on associe aux jeunes”, estime encoreCéline Rouaux. “Ce sont des préjugés et de plus il y a des grandesdifférences entre les jeunes eux
mêmes en fonction de leur milieusocial, leur parcours, leur éducation,… Il ne faut pas mettre d’étiquettes sur les jeunes. Ni sur lesautres d’ailleurs. Personnen’aime cela”.
Les conflits de générationsont existé de tout temps, constate encore Céline Rouaux quiévoque un ouvrage où il étaitquestion d’une critique visàvis des jeunes qui n’ont plus lavaleur du travail. L’ouvragedate de… 1974. “Ce sont les babyboomers d’aujourd’hui !”. Ladifférence ? “On vit un changement important de la société avecle numérique. Tout va beaucoupplus vite. Les entreprises sont faceà ces challengeslà.” Les jeunesapparaissent comme les révélateurs de ces changements. “Ilsviennent secouer le cocotier etobligent les entreprises à s’interroger sur leurs propres modes defonctionnement”, note CélineRouaux qui plus que d’une différence de générations préfèreévoquer une différence de cultures. “Mais cette culture de lagénération Y est générée par lasociété et fait tache d’huile. Onl’appelle culture Y mais elle se retrouve de plus en plus dans toutesles générations car c’est la cultureambiante qui est en train de se
construire. L’interactivité et l’instantanéité, par exemples, sontappréciés par tous”. Même s’ilsles vivent différemment. Idemavec les nouvelles technologies.“Les jeunes sont nés avec lesnouveaux moyens de communication. Ils passent leur tempsà surfer sur Facebook, s’envoyer des sms, au point qu’onse dit qu’ils ne peuvent pas êtreconcentrés, qu’ils ne sont pasattentifs. Sur le lieu de travail –et ailleurs aussi – cela gêne souvent les aînés”, explique CélineRouaux. “Mais il n’y a pas que lesjeunes qui font cela. Tout lemonde a en tête le cas de collaborateurs de tout âge qui, en réunion, consultent plus ou moinsdiscrètement mails ou sms. Maisla différence est que le collaborateur plus âgé va pouvoir prendredu recul par rapport aux remarques qu’on lui ferait car il connaîtd’autres moyens de communication. Le jeune va le prendre plusmal, car pour lui il s’agit d’unmoyen normal de communication. Il faut dès lors apprendre àtrouver un consensus. Il ne fautpas laisser tout faire évidemment. Pour cela il faut en parler.Le jeune ne doit pas se sentir rejeter. Mais il faut un respect mutuel”.
Il faut surtout communiquer.“C’est souvent le problème essentiel. Sont face à face des gens quine parlent pas le même langage.Or il est important de créer un référentiel commun pour mieuxcommuniquer. Quand un jeunearrive dans l’entreprise, il fautconstruire un cadre commun.Cela permet de désamorcer desconflits qui pourraient apparaîtreplus tard. Et ce n’est pas qu’unequestion de génération. Il faut êtreconscient que les jeunes ne connaissent pas le monde du travail.Il ne faut pas croire que ce qui estévident pour ceux qui ont déjà del’expérience l’est aussi pour lesplus jeunes. L’entrée dans lemonde du travail est souvent ungros choc pour eux”.
REPO
RTER
S
La qualité du cadre de travail est un atout incontournable pour toutes les générations.
Objectif Emploi.Editeur responsable :François le Hodey,Vice-Président du Conseil :Patrice le Hodey,Directeur général :Denis Pierrard,Réalisation : Sodimco.Publicité : Béatrice Schoefs -Corine Loockx (0032 2 211 3044 - [email protected]).
Régie Générale de PublicitéDans le but de renforcer nos équipes, nous sommes à la recherche d’un
ACCOUNT MANAGER POUR LES RÉGIONS DE NAMUR ET BRUXELLES
FONCTION :l Vous prospectez et négociez la vente d’espaces publici-
taires dans nos différents titresl Vous rapportez au Sales Manager.
PROFIL :l Vous êtes un vendeur né, aimant la prospection active,
prêt à être sur le « terrain »l Vous êtes résistant au stress, prêt à vous investir dans un
job passionnant et très attaché aux résultats
l Vous vous exprimez aisément en français. Le néerlan-dais est un plus.
AVANTAGES :l Un challenge commercial attrayant valorisant votre expé-
rience au sein d’un groupe multi-médial Ambiance de travail sympathiquel Formation initiale et continuel Salaire fixe avec 13e mois + commission, gsm, assurance
pension et hospitalisation.
Intéressé ?Envoyer rapidement votre candidature manuscrite accompagnée de votre CV et d’une photo récente à
RGP s.a. - Mme Arlette POMMIER, Directrice des Ressources Humaines – Rue des Francs, 79 à 1040 Bruxellesou par mail : [email protected]
Actiris près de chez vous !Retrouvez toutes les adresses de nos antennes sur www.actiris.be ou via notre call center au 02.800 42 42
Anderlecht > Auderghem
Berchem-Sainte-Agathe
Bruxelles > Etterbeek > Evere
Forest > Ganshoren > Ixelles
Jette > Molenbeek > Saint-Gilles
Saint-Josse-ten-Noode
Schaerbeek > Uccle
Woluwe-Saint-Lambert
Woluwe-Saint-Pierre
Envoyez un e-mail avant le 15 avril 2012 à [email protected]
Qui est l’animatrice de l’atelier Apprivoiser ses émotions
avec l’Emotional Freedom Technique du 31 mai prochain?
et la réponse à la question suivante:
Concours
1 ATELIER
GRATUITLa woman’s academy offre aux femmes des ateliers pratiques pour le développement de leurs compétences & savoirs professionnels et des conseils pour améliorer et préserver leur capital santé et financier.
émotions
prochain?
urs
IER
UIT
Ateliers de 2 heures à une demi-journée en français ou en anglais.
Thèmes des prochains ateliers: Découvrez les capacités de votre cerveau Les 7 challenges
de self-management pour les femmes
Découvrez vos ressources!
Retrouvez notre programme complet et plus d’informations: www.womansacademy.be
3Emploi
SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012
l Générations |Entreprises
Mais que veut la génération Y ?h Jeunes et moinsjeunes doivent faireface à des différencessur le lieu de travail.
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“On constate une fracture importante entre les deux générations”, constate Philippe Melis,de TempoTeam. “Mais peutêtre fautil plutôt voir là unecomplémentarité importante ?”
Une autre étude, réalisée l’andernier par Frajlick Campus,agence spécialisée dans la consultance et la formation, s’estaussi penchée sur les différentes générations cherchant à savoir, non plus quelle était laperception que les travailleurspouvaient avoir des autres générations, mais plutôt ce qui lesénervait, les stressait ou cequ’ils aimaient.
L’enquête révèle ainsi plusieurs points communs quiénervent les trois générationsde façon équivalente, commeconstater que leurs efforts nesont pas reconnus à leur justevaleur, devoir travailler avec dumatériel informatique vieux dequelques années ou voirqu’une personne moins expérimentée a obtenu une promotion. Ils apprécient tous de sevoir confier de nouveaux défisprofessionnels, recevoir desavantages extralégaux ou travailler en groupe sur un projet.Ce qui les stresse de la mêmefaçon : ne pas se sentir soutenupar sa hiérarchie, ne pas pou
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“L’étude a révélé des différencesmais aussi des points communsentre les générations”, note Céline Rouaux, consultante etresponsable des formationschez Frajlick. “Certains stéréotypes ont été confirmés, commela notion du temps libre qui estimportante pour les moins de 30ans qui sont plus stressés quandon empiète sur leur vie privée.D’autres par contre ont été infirmés. On dit souvent que les jeunessont très branchés IT. Mais on remarque que c’est la génération Xqui est la moins stressés par lesnouvelles technologies sur le lieude travail. C’est une chose d’utiliser ces techniques dans le privé,c’en est une autre de les utiliserdans la vie professionnelle. La génération X a plus d’expériencedans ce domaine”.
Qu’il y ait des différences entre les générations ou pas, “l’erreur à ne pas faire est de se focaliser sur les stéréotypes qu’on associe aux jeunes”, estime encoreCéline Rouaux. “Ce sont des préjugés et de plus il y a des grandesdifférences entre les jeunes eux
mêmes en fonction de leur milieusocial, leur parcours, leur éducation,… Il ne faut pas mettre d’étiquettes sur les jeunes. Ni sur lesautres d’ailleurs. Personnen’aime cela”.
Les conflits de générationsont existé de tout temps, constate encore Céline Rouaux quiévoque un ouvrage où il étaitquestion d’une critique visàvis des jeunes qui n’ont plus lavaleur du travail. L’ouvragedate de… 1974. “Ce sont les babyboomers d’aujourd’hui !”. Ladifférence ? “On vit un changement important de la société avecle numérique. Tout va beaucoupplus vite. Les entreprises sont faceà ces challengeslà.” Les jeunesapparaissent comme les révélateurs de ces changements. “Ilsviennent secouer le cocotier etobligent les entreprises à s’interroger sur leurs propres modes defonctionnement”, note CélineRouaux qui plus que d’une différence de générations préfèreévoquer une différence de cultures. “Mais cette culture de lagénération Y est générée par lasociété et fait tache d’huile. Onl’appelle culture Y mais elle se retrouve de plus en plus dans toutesles générations car c’est la cultureambiante qui est en train de se
construire. L’interactivité et l’instantanéité, par exemples, sontappréciés par tous”. Même s’ilsles vivent différemment. Idemavec les nouvelles technologies.“Les jeunes sont nés avec lesnouveaux moyens de communication. Ils passent leur tempsà surfer sur Facebook, s’envoyer des sms, au point qu’onse dit qu’ils ne peuvent pas êtreconcentrés, qu’ils ne sont pasattentifs. Sur le lieu de travail –et ailleurs aussi – cela gêne souvent les aînés”, explique CélineRouaux. “Mais il n’y a pas que lesjeunes qui font cela. Tout lemonde a en tête le cas de collaborateurs de tout âge qui, en réunion, consultent plus ou moinsdiscrètement mails ou sms. Maisla différence est que le collaborateur plus âgé va pouvoir prendredu recul par rapport aux remarques qu’on lui ferait car il connaîtd’autres moyens de communication. Le jeune va le prendre plusmal, car pour lui il s’agit d’unmoyen normal de communication. Il faut dès lors apprendre àtrouver un consensus. Il ne fautpas laisser tout faire évidemment. Pour cela il faut en parler.Le jeune ne doit pas se sentir rejeter. Mais il faut un respect mutuel”.
Il faut surtout communiquer.“C’est souvent le problème essentiel. Sont face à face des gens quine parlent pas le même langage.Or il est important de créer un référentiel commun pour mieuxcommuniquer. Quand un jeunearrive dans l’entreprise, il fautconstruire un cadre commun.Cela permet de désamorcer desconflits qui pourraient apparaîtreplus tard. Et ce n’est pas qu’unequestion de génération. Il faut êtreconscient que les jeunes ne connaissent pas le monde du travail.Il ne faut pas croire que ce qui estévident pour ceux qui ont déjà del’expérience l’est aussi pour lesplus jeunes. L’entrée dans lemonde du travail est souvent ungros choc pour eux”.
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Qui est l’animatrice de l’atelier Apprivoiser ses émotions
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1 ATELIER
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Ateliers de 2 heures à une demi-journée en français ou en anglais.
Thèmes des prochains ateliers: Découvrez les capacités de votre cerveau Les 7 challenges
de self-management pour les femmes
Découvrez vos ressources!
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3Emploi
SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012
4 Emploi 5Emploi
SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012 SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012
‣ Nom : Max De Backer‣ Entreprise : Easy Way Consulting‣ Fonction : consultant RH‣ Secteur : société qui fait du“career coaching”. Elle coorganise,le 26 mars, le Job Starters Tour2012, une conférence destinée àsensibiliser les étudiants de der-nière année aux modes de recrute-ment, à l’utilisation des réseauxsociaux, à faire un bon CV,…
l Table ronde | Jeunes diplômés
La diversité des générations au travail ? Une richesseh Pour les jeunes il n’est pas toujoursévident de se lancer sur le marché dutravail. Ils prennent leur temps.
h Bien se vendre et connaître plusieurslangues est essentiel.
Comment les jeunes appréhendentils leur premieremploi ? Quelles sont les attentes des entreprises àleur égard ? Pour débattre de ces sujets et des jeunesdiplômés en général, nous avons réuni autour de la table des entreprises et des jeunes. Côté entreprises :Max De Backer (Easy Way Consulting), Sonia Frey(EDF Luminus), Nadia Hontoir (Holcim), JérômeSmeets (ING), Claudine Collin (Office national du Ducroire), Christine Hardy (P&V Asssurances) et CédricAndrien (Selor). Côté jeunes : Charlotte Delepierre,Ruhumuza Mbonyumutwa, Gilles Nackaerts et EmilieVan de Poel.
Faire le premier pas vers le marché du travail. Voilàun geste qui semble difficile pour de nombreux jeunesqui ont tendance à accumuler les diplômes. “J’ai prolongé mes études car j’avais l’impression que je n’étais pasprête, pas assez formée. J’avais le sentiment d’avoir uneformation trop généraliste. Pas assez spécialisée”, estimeEmilie Van de Poel qui a commencé par un master unpub et communication à l’Ihecs et puis s’est lancéedans un master Solvay à la VUB. Même chose pour Ruhumuza Mbonyumutwa qui a déjà terminé le droit en2009 et a poursuivi par un master en Sciences politiques et un autre en Gestion. “J’ai continué des études carj’avais l’impression que si je commençais un travail, j’allais être coincé dans ce boulot ce qui m’empêcherait defaire autre chose. Aujourd’hui, je travaille à deux tierstemps dans une association. Mais je vais chercher quelquechose plus sérieusement pour me stabiliser”.
“Il ne faut pas trop tarder à chercher un emploi après sesétudes car pendant ce temps, les autres continuentd’avancer”, constate Christine Hardy. “Avoir un troudans son CV n’est jamais bien. Même un job temporaire,qui ne correspond pas vraiment à ce qu’on veut faire, est
toujours une expérience”. “Une fois qu’on a trouvé un premier emploi, d’autres portes s’ouvrent”, estime CédricAndrien. “De nombreux jeunes accumulent les masters.Pour le savoir. Mais ils ont peu de savoirfaire ou de savoirêtre. Ce sont des choses qu’on apprend via les stages”,constate Nadia Hontoir.
“Cela peut être bien d’allonger la durée de ses étudesmais cela ne fait pas toujours l’affaire des employeurs”,note Max De Backer. Car ceuxci sont confrontés à desproblèmes de pénurie. “Nous avons du mal à trouver desprofils techniques. Notamment parce que ces filières nesont pas très valorisées”, constate Nadia Hontoir. “Il estimportant d’aller dans les écoles pour faire connaître cesmétiers”, estime Sonia Frey.
“Il manque de pharmaciens clinique”, note Charlotte
Delepierre. “La plupart des étudiants ont déjà une placeplus de six mois avant la fin de leurs études. Nous avonssouvent le choix de l’employeur. En général, il se porte surl’hôpital qui offre le plus de formations”.
Ces formations font partie des arguments des employeurs pour attirer les bons candidats. Mais sur basede quels critères les jeunes diplômés choisissentilsleur futur employeur ? “C’est le produit qui m’attire”,note Emilie Van de Poel. Ruhumuza Mbonyumutwaest attiré par le côté humain d’une fonction. “Maiscomment peuton savoir quelle sera l’ambiance de l’entreprise ou de l’équipe avec laquelle on va travailler ?”, se demande Emilie Van de Poel. “C’est à l’employeur de faireen sorte que l’équipe rencontre le futur candidat et de voir
s’il est possible qu’ils travaillent ensemble”, note JérômeSmeets. Ce côté humain a été déterminant dans lechoix de Charlotte Delepierre. “Le contact avec les genset le côté scientifique du métier ont été importants”.
“C’est un arbitrage entre le produit et la culture de l’entreprise”, note Gilles Nackaerts. “Pour moi, il est important de pouvoir s’identifier aux valeurs d’une entreprisepour y travailler”.
“Les jeunes sont souvent plus perdus qu’avant”, estimeCédric Andrien, qui reconnaît que lui aussi, à 27 ans,même s’il travaille déjà n’a pas arrêté d’étudier et faitencore actuellement un master. “Ils ne savent pas évaluer un salaire, des avantages,… Ils arrivent aussi souventavec un discours qui peut paraître arrogant mais qui esten fait celui qu’on leur a appris”. Le manque de description de fonction peut expliquer cette perte de repaires.“Auparavant, les fonctions étaient beaucoup plus précises.Aujourd’hui, elles sont plus floues”, estime encore CédricAndrien. “Elles étaient basées sur la qualification. Elles lesont désormais sur les compétences”. Nous essayonsd’avoir des descriptions de fonction les plus clairespossibles, expliquent tant Jérôme Smeets que CédricAndrien. “Mais les entreprises ont parfois tendance àexagérer les descriptions reprises dans les offres d’emploi.Ce qui fait que certains candidats n’osent pas postuler sedisant qu’ils n’ont pas les compétences requises”, préciseCédric Andrien.
“Les jeunes diplômés nous utilisent parfois comme unoutil à benchmark”, note Claudine Collin. “Certains jeunes posent leur candidature chez nous juste pour voir cequ’on va leur proposer. Nous essayons d’être clairs dansles profils que nous recherchons, pour des fonctions trèspointues notamment. Mais quand nous demandons unspécialiste en macroéconomie, nous recevons des lettresde licenciés en sciences politiques par exemple…”.
“De nombreux jeunes choisissent de ne pas répondreaux offres d’emploi mais d’envoyer une candidaturespontanée, sans préciser ce qui les intéresse”, raconteChristine Hardy. “Pour nous, cela veut dire “je suis ouvertà tout”, qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent faire. D’autresjeunes postulent à tous les postes que nous proposons. Ilsperdent de la crédibilité. Ils devaient faire une liste avec cequ’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas. Cela permettraitd’éviter de postuler pour certains emplois”.
Mais comment savoir si son profil correspond ? “Certaines annonces demandent des juniors, mais qui ont del’expérience. Comment estce possible ? C’est contradictoire”, note Emilie Van de Poel. “Comment acquérir del’expérience si on ne nous donne pas l’opportunité de décrocher un premier emploi”, se demande RuhumuzaMbonyumutwa.
“Il ne faut pas avoir peur de postuler même si son profilne correspond pas exactement au profil demandé”, estime Sonia Frey. “Parfois le recruteur ne trouve pas lecandidat idéal. La fonction peut alors évoluer”. “Même sil’annonce demande 2 à 3 ans d’expérience, les jeunes diplômés ne doivent pas avoir peur d’envoyer leur candidature. Mais il faut savoir se vendre”, note Jérôme Smeets,dont l’employeur recrute des jeunes chaque année. “Ilsont envie d’apprendre et puis cela fait partie de l’image dela société qu’on veut donner”. “Il faut tout de même unprofil qui corresponde à 85 % de la fonction”, estime encore Max De Backer.
Bien se vendre est essentiel. “La manière de se présenter est importante”, note Christine Hardy. “Je suis parfoisétonnée de voir des ingénieurs commerciaux très bien formés qui viennent à une entrevue et ne savent pas se présenter, sont mous,…”.
“L’université ne nous forme pas toujours très bien pourle marché du travail”, estime Gilles Nackaerts. “On favorise trop le niveau académique. Il n’y a pas assez de stages”.
Les langues semblent aussi poser problème. “Onconstate de grosses lacunes en langues”, note ChristineHardy. “Or pour trouver un emploi, il faut avoir un minimum de connaissance dans une deuxième langue”. “C’estsouvent la connaissance active qui manque. Je conseille àtous les jeunes qui veulent faire des études complémentaires d’aller les faire à l’étranger”, explique Claudine Collin.
Et pourquoi ne pas partir en Erasmus pour apprendre une autre langue ? Pour Gilles Nackaerts, qui a eula chance d’aller au Brésil, “ce fut une expérience extraordinaire. Ceux qui ne le font pas ratent quelque chose. Auniveau humain surtout. Et puis c’est un plus sur un CV”.“Cela permet d’apprendre à se débrouiller aussi”, constate Nadia Hontoir. Mais tous n’ont pas cette possibilité. “Les programmes en pharmacie sont trop différents
pour organiser des échanges, même si un ou deux étudiant partent chaque année”, note Charlotte Delepierre.“C’est dommage car ce serait intéressant justement devoir que le métier est différent dans les autres pays”.
Leurs craintes visàvis du premier emploi n’empêchent pas les jeunes diplômés d’être souvent “très exigeants lors du recrutement”, estime Claudine Collin. “Ilsdemandent quel sera l’accompagnement de carrière,quelles formations ils vont pouvoir suivre,…” “Ils sont souvent pressés de savoir comment ils vont pouvoir évoluerdans l’entreprise”, note de son côté Christine Hardy.“Pour ma part, j’aimerais bien qu’ils attendent 2 ou 3 ansavant de poser cette question car quand on engage quelqu’un, on ne sait jamais comment il va évoluer”. “Nousanticipons cette demande. On sait que les jeunes veulentun plan de carrière, un plan de développement personnel.On leur demande où ils veulent aller et on va les aider à yaller grâce notamment à du traaineeship”, explique Jérôme Smeets.
Les jeunes sont souvent attirés par des postes dansles sociétés d’audit – les Big 4 – qui recrutent aussiénormément parmi les jeunes diplômés. “Mais on remarque que cet intérêt se dilue peu à peu chez les jeunesqui souhaitent un meilleur équilibre vie privée – vie professionnelle que ne leur offrent les big 4”, note JérômeSmeets. “Ils ont parfois même du mal à recruter des jeunes diplômés”, constate Sonia Frey. “Les jeunes disentcarrément qu’ils n’ont plus envie de travailler sur une présentation tard le soir. Nous n’aurions jamais osé direcela !”. “Les autres générations aspirent aussi à cet équilibre”, estime Max De Backer. “Nous avons tous évoluéavec les nouvelles technologies”.
Même si elles ont des points communs, “il faut gérerles différentes générations en présence”, estime CédricAndrien. “Une équipe doit être formée de plusieurs générations”, estime Gilles Nackaerts. “Une des valeurs denotre entreprise est la diversité. Avoir un panel de collaborateurs de différentes générations en fait partie”, explique Claudine Collin. “C’est de la complémentarité quenaît la richesse d’une équipe”. Et pour éviter les conflits“il faut aborder les choses, aller manger ensemble pourapaiser les tensions”, note Jérôme Smeets. “On va formerles gens”, note Christine Hardy. “Pour aller audelà des apriori”.
ERIC
GUID
ICEL
LI
‣ Nom : Sonia Frey‣ Entreprise : EDF Luminus‣ Fonction : HR Developmentmanager‣ Secteur : société active dans laproduction et la fourniture d’électri-cité.
‣ Nom : Nadia Hontoir‣ Entreprise : Holcim‣ Fonction : Human ResourcesCoordinator‣ Secteur : société spécialiséedans la production de ciments,bétons prêts à l’emploi et granu-lats.
‣ Nom : Jérôme Smeets‣ Entreprise : ING‣ Fonction : Recruitment Manager– Commercial Banking, Pro-ducts&Operations‣ Secteur : banque.
‣ Nom : Claudine Collin‣ Entreprise : Office national duDucroire‣ Fonction : Directeur des res-sources humaines‣ Secteur : c’est l’assureur-créditpublic belge qui assure les entre-prises et les banques contre lesrisques politiques et commerciaux
‣ Nom : Christine Hardy‣ Entreprise : P&V Assurances‣ Fonction : Recruitment Specia-list‣ Secteur : assurances
‣ Nom : Cédric Andrien‣ Entreprise : Selor‣ Fonction : responsable RH‣ Secteur : bureau de recrute-ment du service public
‣ Nom : Charlotte Delepierre‣ Formation : diplôme en Pharma-cie hospitalière. Travaille enhôpital et fait à mi-temps un DESen Pharmacie clinique
‣ Nom : Ruhumuza Mbonyumutwa‣ Formation : baccalauréat enDroit à l’UCL, master en Sciencespolitiques, master en Droit. Ter-mine actuellement un mastercomplémentaire en Gestion
‣ Nom : Gilles Nackaerts‣ Formation : master en Ingénieurde gestion, UCL
‣ Nom : Emilie Van de Poel‣ Formation : master en Pub etCommunication Ihecs, masterSolvay VUB
ERIC GUIDICELLI
4 Emploi 5Emploi
SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012 SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012
‣ Nom : Max De Backer‣ Entreprise : Easy Way Consulting‣ Fonction : consultant RH‣ Secteur : société qui fait du“career coaching”. Elle coorganise,le 26 mars, le Job Starters Tour2012, une conférence destinée àsensibiliser les étudiants de der-nière année aux modes de recrute-ment, à l’utilisation des réseauxsociaux, à faire un bon CV,…
l Table ronde | Jeunes diplômés
La diversité des générations au travail ? Une richesseh Pour les jeunes il n’est pas toujoursévident de se lancer sur le marché dutravail. Ils prennent leur temps.
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Comment les jeunes appréhendentils leur premieremploi ? Quelles sont les attentes des entreprises àleur égard ? Pour débattre de ces sujets et des jeunesdiplômés en général, nous avons réuni autour de la table des entreprises et des jeunes. Côté entreprises :Max De Backer (Easy Way Consulting), Sonia Frey(EDF Luminus), Nadia Hontoir (Holcim), JérômeSmeets (ING), Claudine Collin (Office national du Ducroire), Christine Hardy (P&V Asssurances) et CédricAndrien (Selor). Côté jeunes : Charlotte Delepierre,Ruhumuza Mbonyumutwa, Gilles Nackaerts et EmilieVan de Poel.
Faire le premier pas vers le marché du travail. Voilàun geste qui semble difficile pour de nombreux jeunesqui ont tendance à accumuler les diplômes. “J’ai prolongé mes études car j’avais l’impression que je n’étais pasprête, pas assez formée. J’avais le sentiment d’avoir uneformation trop généraliste. Pas assez spécialisée”, estimeEmilie Van de Poel qui a commencé par un master unpub et communication à l’Ihecs et puis s’est lancéedans un master Solvay à la VUB. Même chose pour Ruhumuza Mbonyumutwa qui a déjà terminé le droit en2009 et a poursuivi par un master en Sciences politiques et un autre en Gestion. “J’ai continué des études carj’avais l’impression que si je commençais un travail, j’allais être coincé dans ce boulot ce qui m’empêcherait defaire autre chose. Aujourd’hui, je travaille à deux tierstemps dans une association. Mais je vais chercher quelquechose plus sérieusement pour me stabiliser”.
“Il ne faut pas trop tarder à chercher un emploi après sesétudes car pendant ce temps, les autres continuentd’avancer”, constate Christine Hardy. “Avoir un troudans son CV n’est jamais bien. Même un job temporaire,qui ne correspond pas vraiment à ce qu’on veut faire, est
toujours une expérience”. “Une fois qu’on a trouvé un premier emploi, d’autres portes s’ouvrent”, estime CédricAndrien. “De nombreux jeunes accumulent les masters.Pour le savoir. Mais ils ont peu de savoirfaire ou de savoirêtre. Ce sont des choses qu’on apprend via les stages”,constate Nadia Hontoir.
“Cela peut être bien d’allonger la durée de ses étudesmais cela ne fait pas toujours l’affaire des employeurs”,note Max De Backer. Car ceuxci sont confrontés à desproblèmes de pénurie. “Nous avons du mal à trouver desprofils techniques. Notamment parce que ces filières nesont pas très valorisées”, constate Nadia Hontoir. “Il estimportant d’aller dans les écoles pour faire connaître cesmétiers”, estime Sonia Frey.
“Il manque de pharmaciens clinique”, note Charlotte
Delepierre. “La plupart des étudiants ont déjà une placeplus de six mois avant la fin de leurs études. Nous avonssouvent le choix de l’employeur. En général, il se porte surl’hôpital qui offre le plus de formations”.
Ces formations font partie des arguments des employeurs pour attirer les bons candidats. Mais sur basede quels critères les jeunes diplômés choisissentilsleur futur employeur ? “C’est le produit qui m’attire”,note Emilie Van de Poel. Ruhumuza Mbonyumutwaest attiré par le côté humain d’une fonction. “Maiscomment peuton savoir quelle sera l’ambiance de l’entreprise ou de l’équipe avec laquelle on va travailler ?”, se demande Emilie Van de Poel. “C’est à l’employeur de faireen sorte que l’équipe rencontre le futur candidat et de voir
s’il est possible qu’ils travaillent ensemble”, note JérômeSmeets. Ce côté humain a été déterminant dans lechoix de Charlotte Delepierre. “Le contact avec les genset le côté scientifique du métier ont été importants”.
“C’est un arbitrage entre le produit et la culture de l’entreprise”, note Gilles Nackaerts. “Pour moi, il est important de pouvoir s’identifier aux valeurs d’une entreprisepour y travailler”.
“Les jeunes sont souvent plus perdus qu’avant”, estimeCédric Andrien, qui reconnaît que lui aussi, à 27 ans,même s’il travaille déjà n’a pas arrêté d’étudier et faitencore actuellement un master. “Ils ne savent pas évaluer un salaire, des avantages,… Ils arrivent aussi souventavec un discours qui peut paraître arrogant mais qui esten fait celui qu’on leur a appris”. Le manque de description de fonction peut expliquer cette perte de repaires.“Auparavant, les fonctions étaient beaucoup plus précises.Aujourd’hui, elles sont plus floues”, estime encore CédricAndrien. “Elles étaient basées sur la qualification. Elles lesont désormais sur les compétences”. Nous essayonsd’avoir des descriptions de fonction les plus clairespossibles, expliquent tant Jérôme Smeets que CédricAndrien. “Mais les entreprises ont parfois tendance àexagérer les descriptions reprises dans les offres d’emploi.Ce qui fait que certains candidats n’osent pas postuler sedisant qu’ils n’ont pas les compétences requises”, préciseCédric Andrien.
“Les jeunes diplômés nous utilisent parfois comme unoutil à benchmark”, note Claudine Collin. “Certains jeunes posent leur candidature chez nous juste pour voir cequ’on va leur proposer. Nous essayons d’être clairs dansles profils que nous recherchons, pour des fonctions trèspointues notamment. Mais quand nous demandons unspécialiste en macroéconomie, nous recevons des lettresde licenciés en sciences politiques par exemple…”.
“De nombreux jeunes choisissent de ne pas répondreaux offres d’emploi mais d’envoyer une candidaturespontanée, sans préciser ce qui les intéresse”, raconteChristine Hardy. “Pour nous, cela veut dire “je suis ouvertà tout”, qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent faire. D’autresjeunes postulent à tous les postes que nous proposons. Ilsperdent de la crédibilité. Ils devaient faire une liste avec cequ’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas. Cela permettraitd’éviter de postuler pour certains emplois”.
Mais comment savoir si son profil correspond ? “Certaines annonces demandent des juniors, mais qui ont del’expérience. Comment estce possible ? C’est contradictoire”, note Emilie Van de Poel. “Comment acquérir del’expérience si on ne nous donne pas l’opportunité de décrocher un premier emploi”, se demande RuhumuzaMbonyumutwa.
“Il ne faut pas avoir peur de postuler même si son profilne correspond pas exactement au profil demandé”, estime Sonia Frey. “Parfois le recruteur ne trouve pas lecandidat idéal. La fonction peut alors évoluer”. “Même sil’annonce demande 2 à 3 ans d’expérience, les jeunes diplômés ne doivent pas avoir peur d’envoyer leur candidature. Mais il faut savoir se vendre”, note Jérôme Smeets,dont l’employeur recrute des jeunes chaque année. “Ilsont envie d’apprendre et puis cela fait partie de l’image dela société qu’on veut donner”. “Il faut tout de même unprofil qui corresponde à 85 % de la fonction”, estime encore Max De Backer.
Bien se vendre est essentiel. “La manière de se présenter est importante”, note Christine Hardy. “Je suis parfoisétonnée de voir des ingénieurs commerciaux très bien formés qui viennent à une entrevue et ne savent pas se présenter, sont mous,…”.
“L’université ne nous forme pas toujours très bien pourle marché du travail”, estime Gilles Nackaerts. “On favorise trop le niveau académique. Il n’y a pas assez de stages”.
Les langues semblent aussi poser problème. “Onconstate de grosses lacunes en langues”, note ChristineHardy. “Or pour trouver un emploi, il faut avoir un minimum de connaissance dans une deuxième langue”. “C’estsouvent la connaissance active qui manque. Je conseille àtous les jeunes qui veulent faire des études complémentaires d’aller les faire à l’étranger”, explique Claudine Collin.
Et pourquoi ne pas partir en Erasmus pour apprendre une autre langue ? Pour Gilles Nackaerts, qui a eula chance d’aller au Brésil, “ce fut une expérience extraordinaire. Ceux qui ne le font pas ratent quelque chose. Auniveau humain surtout. Et puis c’est un plus sur un CV”.“Cela permet d’apprendre à se débrouiller aussi”, constate Nadia Hontoir. Mais tous n’ont pas cette possibilité. “Les programmes en pharmacie sont trop différents
pour organiser des échanges, même si un ou deux étudiant partent chaque année”, note Charlotte Delepierre.“C’est dommage car ce serait intéressant justement devoir que le métier est différent dans les autres pays”.
Leurs craintes visàvis du premier emploi n’empêchent pas les jeunes diplômés d’être souvent “très exigeants lors du recrutement”, estime Claudine Collin. “Ilsdemandent quel sera l’accompagnement de carrière,quelles formations ils vont pouvoir suivre,…” “Ils sont souvent pressés de savoir comment ils vont pouvoir évoluerdans l’entreprise”, note de son côté Christine Hardy.“Pour ma part, j’aimerais bien qu’ils attendent 2 ou 3 ansavant de poser cette question car quand on engage quelqu’un, on ne sait jamais comment il va évoluer”. “Nousanticipons cette demande. On sait que les jeunes veulentun plan de carrière, un plan de développement personnel.On leur demande où ils veulent aller et on va les aider à yaller grâce notamment à du traaineeship”, explique Jérôme Smeets.
Les jeunes sont souvent attirés par des postes dansles sociétés d’audit – les Big 4 – qui recrutent aussiénormément parmi les jeunes diplômés. “Mais on remarque que cet intérêt se dilue peu à peu chez les jeunesqui souhaitent un meilleur équilibre vie privée – vie professionnelle que ne leur offrent les big 4”, note JérômeSmeets. “Ils ont parfois même du mal à recruter des jeunes diplômés”, constate Sonia Frey. “Les jeunes disentcarrément qu’ils n’ont plus envie de travailler sur une présentation tard le soir. Nous n’aurions jamais osé direcela !”. “Les autres générations aspirent aussi à cet équilibre”, estime Max De Backer. “Nous avons tous évoluéavec les nouvelles technologies”.
Même si elles ont des points communs, “il faut gérerles différentes générations en présence”, estime CédricAndrien. “Une équipe doit être formée de plusieurs générations”, estime Gilles Nackaerts. “Une des valeurs denotre entreprise est la diversité. Avoir un panel de collaborateurs de différentes générations en fait partie”, explique Claudine Collin. “C’est de la complémentarité quenaît la richesse d’une équipe”. Et pour éviter les conflits“il faut aborder les choses, aller manger ensemble pourapaiser les tensions”, note Jérôme Smeets. “On va formerles gens”, note Christine Hardy. “Pour aller audelà des apriori”.
ERIC
GUID
ICEL
LI
‣ Nom : Sonia Frey‣ Entreprise : EDF Luminus‣ Fonction : HR Developmentmanager‣ Secteur : société active dans laproduction et la fourniture d’électri-cité.
‣ Nom : Nadia Hontoir‣ Entreprise : Holcim‣ Fonction : Human ResourcesCoordinator‣ Secteur : société spécialiséedans la production de ciments,bétons prêts à l’emploi et granu-lats.
‣ Nom : Jérôme Smeets‣ Entreprise : ING‣ Fonction : Recruitment Manager– Commercial Banking, Pro-ducts&Operations‣ Secteur : banque.
‣ Nom : Claudine Collin‣ Entreprise : Office national duDucroire‣ Fonction : Directeur des res-sources humaines‣ Secteur : c’est l’assureur-créditpublic belge qui assure les entre-prises et les banques contre lesrisques politiques et commerciaux
‣ Nom : Christine Hardy‣ Entreprise : P&V Assurances‣ Fonction : Recruitment Specia-list‣ Secteur : assurances
‣ Nom : Cédric Andrien‣ Entreprise : Selor‣ Fonction : responsable RH‣ Secteur : bureau de recrute-ment du service public
‣ Nom : Charlotte Delepierre‣ Formation : diplôme en Pharma-cie hospitalière. Travaille enhôpital et fait à mi-temps un DESen Pharmacie clinique
‣ Nom : Ruhumuza Mbonyumutwa‣ Formation : baccalauréat enDroit à l’UCL, master en Sciencespolitiques, master en Droit. Ter-mine actuellement un mastercomplémentaire en Gestion
‣ Nom : Gilles Nackaerts‣ Formation : master en Ingénieurde gestion, UCL
‣ Nom : Emilie Van de Poel‣ Formation : master en Pub etCommunication Ihecs, masterSolvay VUB
ERIC GUIDICELLI
6 Emploi 7Emploi
SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012 SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012
Chapeaux !
Chaque chapeau que je crée, c’est un peu comme un bébé.Il y a vraiment quelque chose de moi dedans. Je ne le laissed’ailleurs pas partir avec n’importe qui !”. Cela fait 25ans que Fabienne Delvigne crée des chapeaux. “J’aitoujours aimé en porté. Déjà à l’école, j’allais au coursavec un chapeau alors que plus personne n’en portait àl’époque. J’aimais bien faire les choses un peu différemment. Un accessoire, tel un chapeau, permet vraiment dese différencier.” Et pourtant c’est une autre voie qu’elleavait choisie pour ses études. “Je crois qu’inconsciemment je n’aurais pas voulu faire le métier de tout lemonde…” C’est ainsi qu’elle s’oriente vers… le marketing. “C’était original car à l’époque, aucune de mes copines ne se lançait dans ce type d’études”. Son diplôme epoche, elle est engagée dans une multinationale. Maisétaitce vraiment ce qu’elle avait envie de faire ? C’esten feuilletant une revue de mode qu’elle a le déclic :elle fera des chapeaux. “Et pourtant, chez moi, personnen’était dans la mode”.
L’obstacle principal : à l’époque, on ne faisait plus dechapeaux. Où se former alors ? “J’ai contacté un atelierqui travaillait pour des maisons de couture. J’ai dû vraiment insister pour qu’ils me permettent ne fûtce que devenir voir comment se faisait le travail”. Décidée à apprendre plus, elle demande de pouvoir rester. “Ils ontété d’accord, si je travaillais gratuitement. J’ai accepté.J’étais tellement contente d’apprendre !”.
Les débuts furent difficiles. “Une personne s’est occupée de moi et a tout fait pour me dégoûter. Sans douteavaitelle peur que je prenne sa place… Rien de ce que jefaisais n’était bien. J’ai dû apprendre à faire et à défaire.Sans cesse”. Ce qui ne l’empêche pas de persister danscette voie et de commencer à réaliser quelques créations personnelles pour ellesmêmes. “Je les ai portéesà des mariages. Et de nombreuses personnes m’ont demandé qui avait dessiné ces chapeaux”. Plusieurs personnes lui demandent d’en créer pour eux. “Les clientssont arrivés beaucoup plus vite que je l’avais imaginé”.
Fabienne Delvigne travaille alors sur des créationspures mais aussi sur demande de clients, pour du surmesure. Elle choisit de travailler chez elle. “Je ne sou
haitais pas ouvrir une boutique et prendre ainsi le risqued’avoir trois clients à la fois. J’adore avoir un contact personnel avec les gens. Prendre le temps de comprendre cequ’ils veulent, même si eux ne le savent pas vraiment….J’aime bien trouver un équilibre avec le visage de la personne, sa personnalité, son caractère. Ce qui m’intéressec’est de faire ressortir ce que la personne a en elle. J’aimequand cela pétille. Un chapeau doit être aussi léger, doux,comme une envolée. Si un chapeau est mal choisi, l’effetvoulu est complètement raté. Il n’y pas pire que de mettrele mauvais chapeau. Il faut trouver celui qui convient à lapersonne car tout le monde a une tête à chapeaux, mêmesi certains peuvent se permettre plus de choix”, expliquela modiste qui se situe “entre le sculpteur et l’architecte.Le premier pour la matière qui inspire mes créations, lesecond pour l’équilibre. Car dans un chapeau, tout estquestion d’équilibre. Je le sens quand il est atteint, mais jene sais pas expliquer comment”.
Ses premières créations, Fabienne Delvigne les réalise essentiellement pour des femmes qui doivent porter un chapeau pour un mariage. “Avec le temps, je constate que les gens veulent un chapeau pour d’autres occasions. C’est un accessoire qui est redevenu tendance. Pourles hommes aussi. C’est d’ailleurs eux qui poussent cettetendance”. De quoi inciter Fabienne Delvigne à créerune collection pour tous les jours – la CollectionTrendy. Pour les femmes et pour les hommes. “Ce ne
fut pas si facile. Il fallait allier le côté élégant du chapeau,avec une belle matière mais un prix doux. Une telle collection permet de changer de chapeau suivant son humeur,son style du jour,…”
Dans le métier depuis 25 ans, Fabienne Delvigne l’avu évoluer. “Le savoirfaire disparaît malheureusement,même s’il y a encore des jeunes qui veulent créer des chapeaux. Mais différemment. En choisissant des filières quirapportent plus. Et puis, ils pensent souvent qu’ils saventtout en sortant de leur formation, alors que moi j’apprends encore tous les jours !”
Les matières ont aussi évolué. “La qualité n’est plus lamême. Et puis les prix ont flambé”, regrette FabienneDelvigne, qui travaille à l’ancienne – “avec des formespersonnelles que personnes d’autre n’a” –, aime les bellesmatières et a encore eux la chance d’avoir des conseilsd’anciennes modistes. “J’étais dans les premières à refaire des chapeaux. Les jeunes aujourd’hui n’ont plus l’opportunité de rencontrer des modistes qui ont plus de 80ans et avec lesquelles j’ai encore des contacts, ce qui mepermet des échanges entre générations”.
Le métier est passionnant mais exigeant. “Il fautbeaucoup de patience, du doigté, mais aussi être à l’écoutedes clients. Il faut comprendre ce que la cliente veut etqu’elle n’a pas encore imaginé ellemême.”.
Fabienne Delvigne est confrontée aussi aux exigences de la mode. “Je fais du travail surmesure mais sortaussi des collections. Tous les quatre mois, il faut réinventer le monde. Les gens nous demandent de créer mais cen’est pas facile de créer pour créer. Certains couturiers ontd’ailleurs dit “stop : laissez nous créer quand nous avonsenvie de créer !”. C’est difficile d’imaginer la collectionprochaine alors qu’on est encore occupé avec la précédente”.
Et puis, le métier va bien audelà de la création : ilfaut recevoir le client, aller chez les fournisseurs, faireles couleurs soimême – “sur un même chapeau, il peut yavoir quatre matières qui vont demander quatre façonsde teindre différentes” –, il faut aussi se démener pourtrouver “la” solution (une teinte, une matière e rupture de stock,…), faire face à la concurrence étrangère,…“Il faut expliquer aux clients le côté exceptionnel du produit car on trouve aujourd’hui des chapeaux faits enChine à 15 euros. La matière première que je vais utiliserest déjà beaucoup plus chère. Mais ce n’est pas la mêmechose : la qualité et le travail sont autres”. Et puis, il y al’aspect “création”. “Selon moi, le luxe du luxe pour unclient, c’est d’avoir un créateur qui s’occupe exclusivement de lui”.
Fabienne Delvigne (ci-dessus) et quelques-unes de ses créa-tions (en bas de page).
h Fabienne Delvigne est modiste.
h Un métier créatif passionnant maisexigeant.
FABI
ENNE
DELV
IGNE
l Métier
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Chapeaux !
Chaque chapeau que je crée, c’est un peu comme un bébé.Il y a vraiment quelque chose de moi dedans. Je ne le laissed’ailleurs pas partir avec n’importe qui !”. Cela fait 25ans que Fabienne Delvigne crée des chapeaux. “J’aitoujours aimé en porté. Déjà à l’école, j’allais au coursavec un chapeau alors que plus personne n’en portait àl’époque. J’aimais bien faire les choses un peu différemment. Un accessoire, tel un chapeau, permet vraiment dese différencier.” Et pourtant c’est une autre voie qu’elleavait choisie pour ses études. “Je crois qu’inconsciemment je n’aurais pas voulu faire le métier de tout lemonde…” C’est ainsi qu’elle s’oriente vers… le marketing. “C’était original car à l’époque, aucune de mes copines ne se lançait dans ce type d’études”. Son diplôme epoche, elle est engagée dans une multinationale. Maisétaitce vraiment ce qu’elle avait envie de faire ? C’esten feuilletant une revue de mode qu’elle a le déclic :elle fera des chapeaux. “Et pourtant, chez moi, personnen’était dans la mode”.
L’obstacle principal : à l’époque, on ne faisait plus dechapeaux. Où se former alors ? “J’ai contacté un atelierqui travaillait pour des maisons de couture. J’ai dû vraiment insister pour qu’ils me permettent ne fûtce que devenir voir comment se faisait le travail”. Décidée à apprendre plus, elle demande de pouvoir rester. “Ils ontété d’accord, si je travaillais gratuitement. J’ai accepté.J’étais tellement contente d’apprendre !”.
Les débuts furent difficiles. “Une personne s’est occupée de moi et a tout fait pour me dégoûter. Sans douteavaitelle peur que je prenne sa place… Rien de ce que jefaisais n’était bien. J’ai dû apprendre à faire et à défaire.Sans cesse”. Ce qui ne l’empêche pas de persister danscette voie et de commencer à réaliser quelques créations personnelles pour ellesmêmes. “Je les ai portéesà des mariages. Et de nombreuses personnes m’ont demandé qui avait dessiné ces chapeaux”. Plusieurs personnes lui demandent d’en créer pour eux. “Les clientssont arrivés beaucoup plus vite que je l’avais imaginé”.
Fabienne Delvigne travaille alors sur des créationspures mais aussi sur demande de clients, pour du surmesure. Elle choisit de travailler chez elle. “Je ne sou
haitais pas ouvrir une boutique et prendre ainsi le risqued’avoir trois clients à la fois. J’adore avoir un contact personnel avec les gens. Prendre le temps de comprendre cequ’ils veulent, même si eux ne le savent pas vraiment….J’aime bien trouver un équilibre avec le visage de la personne, sa personnalité, son caractère. Ce qui m’intéressec’est de faire ressortir ce que la personne a en elle. J’aimequand cela pétille. Un chapeau doit être aussi léger, doux,comme une envolée. Si un chapeau est mal choisi, l’effetvoulu est complètement raté. Il n’y pas pire que de mettrele mauvais chapeau. Il faut trouver celui qui convient à lapersonne car tout le monde a une tête à chapeaux, mêmesi certains peuvent se permettre plus de choix”, expliquela modiste qui se situe “entre le sculpteur et l’architecte.Le premier pour la matière qui inspire mes créations, lesecond pour l’équilibre. Car dans un chapeau, tout estquestion d’équilibre. Je le sens quand il est atteint, mais jene sais pas expliquer comment”.
Ses premières créations, Fabienne Delvigne les réalise essentiellement pour des femmes qui doivent porter un chapeau pour un mariage. “Avec le temps, je constate que les gens veulent un chapeau pour d’autres occasions. C’est un accessoire qui est redevenu tendance. Pourles hommes aussi. C’est d’ailleurs eux qui poussent cettetendance”. De quoi inciter Fabienne Delvigne à créerune collection pour tous les jours – la CollectionTrendy. Pour les femmes et pour les hommes. “Ce ne
fut pas si facile. Il fallait allier le côté élégant du chapeau,avec une belle matière mais un prix doux. Une telle collection permet de changer de chapeau suivant son humeur,son style du jour,…”
Dans le métier depuis 25 ans, Fabienne Delvigne l’avu évoluer. “Le savoirfaire disparaît malheureusement,même s’il y a encore des jeunes qui veulent créer des chapeaux. Mais différemment. En choisissant des filières quirapportent plus. Et puis, ils pensent souvent qu’ils saventtout en sortant de leur formation, alors que moi j’apprends encore tous les jours !”
Les matières ont aussi évolué. “La qualité n’est plus lamême. Et puis les prix ont flambé”, regrette FabienneDelvigne, qui travaille à l’ancienne – “avec des formespersonnelles que personnes d’autre n’a” –, aime les bellesmatières et a encore eux la chance d’avoir des conseilsd’anciennes modistes. “J’étais dans les premières à refaire des chapeaux. Les jeunes aujourd’hui n’ont plus l’opportunité de rencontrer des modistes qui ont plus de 80ans et avec lesquelles j’ai encore des contacts, ce qui mepermet des échanges entre générations”.
Le métier est passionnant mais exigeant. “Il fautbeaucoup de patience, du doigté, mais aussi être à l’écoutedes clients. Il faut comprendre ce que la cliente veut etqu’elle n’a pas encore imaginé ellemême.”.
Fabienne Delvigne est confrontée aussi aux exigences de la mode. “Je fais du travail surmesure mais sortaussi des collections. Tous les quatre mois, il faut réinventer le monde. Les gens nous demandent de créer mais cen’est pas facile de créer pour créer. Certains couturiers ontd’ailleurs dit “stop : laissez nous créer quand nous avonsenvie de créer !”. C’est difficile d’imaginer la collectionprochaine alors qu’on est encore occupé avec la précédente”.
Et puis, le métier va bien audelà de la création : ilfaut recevoir le client, aller chez les fournisseurs, faireles couleurs soimême – “sur un même chapeau, il peut yavoir quatre matières qui vont demander quatre façonsde teindre différentes” –, il faut aussi se démener pourtrouver “la” solution (une teinte, une matière e rupture de stock,…), faire face à la concurrence étrangère,…“Il faut expliquer aux clients le côté exceptionnel du produit car on trouve aujourd’hui des chapeaux faits enChine à 15 euros. La matière première que je vais utiliserest déjà beaucoup plus chère. Mais ce n’est pas la mêmechose : la qualité et le travail sont autres”. Et puis, il y al’aspect “création”. “Selon moi, le luxe du luxe pour unclient, c’est d’avoir un créateur qui s’occupe exclusivement de lui”.
Fabienne Delvigne (ci-dessus) et quelques-unes de ses créa-tions (en bas de page).
h Fabienne Delvigne est modiste.
h Un métier créatif passionnant maisexigeant.
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Européenne;u être de conduite irréprochable;u avoir une connaissance élémentaire du néerlandais;u savoir utiliser la suite bureautique MS OFFICE WORD et EXCEL, INTERNET EXPLORER et
WINDOWS MAIL;u se classer en ordre utile lors des épreuves de sélection comprenant une épreuve écrite
(rédaction), un test informatique (MS OFFICE) et une interview; l’épreuve écrite est éliminatoire, seuls les candidats ayant obtenu 50% des points à cette épreuve seront convoqués pour participer aux épreuves suivantes.
Les candidatures devront être transmises par courrier postal ordinaire au Directeur de l’ERIP, avenue des Anciens Combattants 190 à 1140 Evere pour le 30 avril 2012 au plus tard et seront accompagnées:u d’un curriculum vitae;u d’une copie recto-verso de la carte d’identité;u d’une copie du diplôme obtenu le plus élevé;u d’un extrait de casier judiciaire modèle 1 datant de moins de deux mois.
IMPORTANT:Les candidatures incomplètes ou reçues au-delà de la date limite d’inscription ne seront pas prises en considération.
Les personnes intéressées peuvent obtenir des renseignements complémentaires auprès du secrétaire de l’ERIP, Reynold CLAEYS – 02 / 274.12.73.
E.R.I.P.asbl
ECOLE REGIONALE ET INTERCOMMUNALE de POLICE
avenue des Anciens Combattants 190 – 1140 Bruxelles
Numericable, un des opérateurs des médias et télécommunications (Belgique, France) désire renforcer ses activités en Belgique. Grâce au grand succès de ses offres Triple Play (Internet ultra rapide 100 mega, TV numérique HD et téléphonie illimitée), Numericable investit dans un réseau de boutiques de service de proximité.
Numericable recrute :
Un Conseiller Boutique h/fDescription du PosteVous serez en charge de la vente des produits et services de Numericable afi n d’atteindre les objectifs de vente.Vous assurerez le suivi des dossiers de vos clients (administratif, technique)Vous participerez à la mise en place des actions commerciales avec l’aide du Shop Manager.En équipe, vous collaborerez à la réalisation des objectifs de satisfaction client du magasin.
Profi l RecherchéVotre passion de la vente et le service et votre goût pour les nouvelles technologies vous permettent de faire progresser le chiffre d’affaires de votre point de vente et d’assurer une bonne gestion de vos équipes.
De très bonne présentation, vous êtes très communicatif, enthousiaste, rigoureux (se), autonome, exemplaire et êtes animés par la culture du résultat, une résistance au stress et un sens de l’organisation.
Une solide formation commerciale ainsi qu’une sérieuse expérience de management et de relations commerciales fait de vous un(e) candidat(e) fi able et de valeur.
Votre rémunération (fi xe + variable) sera attractive.
Merci d’adresser votre candidature, accompagnée d’un CV détaillé et d’une photo à NUMERICABLE en mentionnant « Conseiller Boutique », à l’attention du Directeur Administration & HR et Bâtiments, 26 rue des deux Eglises, 1000 BRUXELLES ou par e-mail via l’adresse [email protected]
Rejoignez la nouvelle génération Câble et participez à la révolution de la nouvelle technologie du numérique! ! !
A PROPOS DE NUMERICABLE BELGIQUE/LUXEMBOURGNumericable Belgique/Luxembourg offre la télédistribution à 5 communes bruxelloises et 2 communes du Brabant fl amand depuis plus de 50 ans. Depuis 2008, le câblo-opérateur propose également des services internet et de téléphonie. Outre son offre télévisuelle Numérique Haute Défi nition, l’entreprise se distingue également par une offre Internet Très Haut Débit jusqu’à 100 méga, des débits que ne peut atteindre la technologie ADSL. Numericable propose par ailleurs une offre de téléphonie illimitée vers les postes fi xes. En combinant ces 3 services, Numericable est devenu un acteur principal du Triple Play. L’opérateur exploite au Belux les réseaux câblés (distribution d’images TV, de téléphonie et Internet) d’une grande partie de la région de Bruxelles-Capitale (Bruxelles, Haren, Laeken, Neder-Over-Heembeek, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Josse-ten-Noode, Anderlecht, Watermael-Boitsfort), ceux des communes à facilités de Wemmel et de Drogenbos, ainsi que ceux d’une grande partie du Grand-Duché de Luxembourg. Numericable s’est ainsi fi xé pour objectif de développer les services les plus performants tout en permettant à sa clientèle d’accéder à la technologie numérique la plus avancée. Numericable accorde beaucoup d’importance au respect de la diversité culturelle et met tout en œuvre pour proposer à chacun de ses clients des offres sur mesure.
L’Administration communale de Ganshorenrecrute statutairement un
RECEVEURCOMMUNAL (M/F)niveau A
Date limite d’inscription : 15.04.2012Renseignements : www.ganshoren.be
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Envoyer lettre de motivation manuscrite et C.V. à :Mr D. Courbe - avenue Clémentine 42 – 4900 Spa
Béatrice SchoefsSales Manager
[email protected] - 02/211 30 44
Corine LoockxSenior Account Manager
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Prochain numéro : lundi 30 avril 2012
Focus Sales & Marketing
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L’Ecole Régionale & Intercommunale de Police – E.R.I.P. – a.s.b.l
Recrute : UN ADJOINT ADMINISTRATIF – M/F – pour le secrétariat de l’école.
Les candidats à cet emploi devront satisfaire aux conditions suivantes:u être de nationalité belge ou posséder la nationalité d’un état membre de l’Union
Européenne;u être de conduite irréprochable;u avoir une connaissance élémentaire du néerlandais;u savoir utiliser la suite bureautique MS OFFICE WORD et EXCEL, INTERNET EXPLORER et
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Les candidatures devront être transmises par courrier postal ordinaire au Directeur de l’ERIP, avenue des Anciens Combattants 190 à 1140 Evere pour le 30 avril 2012 au plus tard et seront accompagnées:u d’un curriculum vitae;u d’une copie recto-verso de la carte d’identité;u d’une copie du diplôme obtenu le plus élevé;u d’un extrait de casier judiciaire modèle 1 datant de moins de deux mois.
IMPORTANT:Les candidatures incomplètes ou reçues au-delà de la date limite d’inscription ne seront pas prises en considération.
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ECOLE REGIONALE ET INTERCOMMUNALE de POLICE
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10 Emploi 11Emploi
SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012 SUPPLÉMENT DU MARDI 27 MARS 2012
Groupe francophone, société implantée sur le plan national et
européen dans la force de vente externalisée, l’animation
commerciale, le télémarketing et la formation,
recrute pour renforcer sa force de vente
1 CHEF DES VENTES
& 10 COMMERCIAUX
Envoyez dossier : CV, lettre de motivations et photo sous la référence VC1 à :
Virage Conseil C/O IPM – Delphine Guillaume
79 rue des Francs – 1040 BRUXELLES
COMMERCIAL
Professionnel(le) de la vente aux particuliers ou professionnels. Vous pouvez justifier
d’excellents résultats. Bonne présentation, autonome, organisé(e)
CHEF DES VENTES
Vous serez chargé de gérer l’équipe de vente ; négocier avec les grandes surfaces les
animations points de vente …
NOUS OFFRONS
Rémunération : fixe + commissions + frais
Vous développerez les ventes d’un grand groupe de presse quotidienne
Postes à pouvoir sur les secteurs de Liège, Namur, Bruxelles, Brabant Wallon et Hainaut
CONCOURS
Envoyez vos réponses pour le 6 avril à off [email protected] avec vos coordonnées (Nom, adresse, téléphone).Le gagnant sera averti par courrier. Bonne chance à tous !
vous off re 5x2 places de cinéma UGC
Répondez à la question ci-dessous avant le 6 avril et tentez votre chance !
Question :Quel est le nom de la radio où nous
diff usons la nouvelle chronique Objectif Emploi ?
Question subsidiaire :Combien de personnes auront participé
au concours pour le 6 avril à minuit ?
Women-Friendly Companies:
Job Coaching à partir
de 55€ TTC
Programme complet et inscription: www.womansacademy.be
> 29 mai Quel est mon objectif professionnel?
> 19 juin Quelles sont mes compétences clés?
> 25 septembre Déjouez les pièges du recruteur!
Reinvent your career! à partir de 55€ TTC
> 8 mai Découvrez vos ressources!
> 12 juin Développez votre image!
> 18 septembre Réussissez votre marketing!
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OBJECTIF EMPLOI
avec le code
Management & LeadershipINSTITUTIONAL
PARTNERS
VENUE PARTNERS
MEDIA PARTNERS
> 29 mars Téléphoner efficacement
> 10 mai Les 7 challenges de self-management pour les femmes
à partir de 140€ TTC
Découvrez aussi nos séances en soirée pour vous familiariser avec le monde financier et nos ateliers santé et bien-être pour prendre soin de vous.
avec notre partenaire
avec notre partenaire
Les réseaux sociaux : un pLus pour ma recherche d’empLoi !Participez aux séances d’information organisées dans les Carrefours Emploi FormationPendant la Semaine numérique, découvrez comment intégrer le net à votre recherche d’emploi. Facebook, LinkedIn, Twitter, ... autant de réseaux sociaux qui peuvent renforcer vos chances de trouver un emploi !
Infos et inscriptions au Carrefour Emploi Formation le plus proche de chez vous.
www.leforem.be
découvrez Les sites web de L’empLoi et de La formation pour booster votre rechercheParticipez à notre concours en ligne !Répondez à quelques questions sur www.leforem.be et gagnez peut-être :
des licences Microsoft Office 2010 des places de cinéma des clés USB
Concours gratuit ouvert du 21 avril au 27 avril (minuit)
La semaine numérique, c’est du 21 au 27 avriL 2012
www.jobdays.beci.beInscription gratuite sur :
Vendredi 20
avril 2012
BIP I 10 Place Royale
1000 Bruxelles
10h00 – 12h30
13h30 – 17h00Une initiative de :
Tourisme, Hôtels, Evénementiel,
Salons et foires, ...
Des centaines d’emplois et de stages !
Apportez votre CV en 10 copies minimum
BRUSSELS
HOTELS I TOURISM I CONGRESS & EVENTS
20-04-2012BECI
Avec la collaboration de :
www.tribunedebruxelles.be
BRUSSELS-HOOFDSTEDELIJK GEWEST
En partenariat avec :
Partenaires Media :
Le groupe DERICHEBOURG est un acteur majeur, au plan international, des services aux entreprises et aux collectivités. DERICHEBOURG environnement, c’est 2 Milliards de chiffre d’affaires, 7 millions de tonnes de métaux ferreux et non ferreux, 4.500 collabora-teurs, 150 plateformes de recyclage, 25 fi liales dans le monde.
DERICHEBOURG recherche pour sa fi liale belge, située dans la région de Charleroi :
RESPONSABLE D’EXPLOITATIONFonction :
• Manager d’une équipe de 30 personnes. • Vous êtes responsable de la production et des expéditions de nos produits. • Vous supervisez l’équipe technique et gérez le bon entretien et la maintenance
des outils de production (broyeur, cisaille, grues équilibrées, grues hydrauliques,…)
Profi l : • Diplômé de l’Enseignement Supérieur Technique,• Capacité à diriger une équipe, • Communicatif et rigoureux, • Bonne connaissance en mécanique et en hydraulique, • Homme de terrain.
Offre : • Un contrat à durée indéterminée, • Un salaire attractif, • Un véhicule de fonction, • Divers avantages extra-légaux.
Intéressé(e) ? Envoyez votre CV + lettre de motivation à DERICHEBOURG SA,
Rue Max Lambert 41 à 6030 Marchienne-au-Pont OU par mail : [email protected]
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