Objectif Santé - N°101 - Santé Solidarité

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SOMMAIRE DU N° 101

14ème université de l'environnement et de la santédu 30 juin au 6 juillet, à l'abbaye aux Dames, Saintes (17)

La fine fleur des conférenciers : J-J Crèvecœur, Jacqueline Bousquet, Sylvie Simon, Philippe Bobola, Marion Kaplan, Jean-Pierre Joseph, Monique Beljansky, Daniel Harran et tous ceux que nous ne connaissons pas (20 conférences en tout).

L'évènement à ne pas manquer !Organisé par Les Chantiers du Futur

Renseignements au 05.46.90.52.77      

14ème université de l'environnement et de la santédu 30 juin au 6 juillet, à l'abbaye aux Dames, Saintes (17)

La fine fleur des conférenciers : J-J Crèvecœur, Jacqueline Bousquet, Sylvie Simon, Philippe Bobola, Marion Kaplan, Jean-Pierre Joseph, Monique Beljansky, Daniel Harran et tous ceux que nous ne connaissons pas (20 conférences en tout).

L'évènement à ne pas manquer !Organisé par Les Chantiers du FuturRenseignements au 05.46.90.52.77      

Édito..............................................................3

FAITS DE SOCIÉTÉVie des associations...................................4-5Santé – environnement..............................6-7Vaccination.................................................8-9Dossier : les statines..............................10-12Témoignage.................................................13

BONNES PRATIQUES DE SANTÉ Alimentation et santé..............................14-15La boîte à outils......................................16-17Maux et remèdes....................................18-19Témoignages...............................................20

Nouvelle thérapie.........................................21De tout un peu.............................................22Bon à savoir.................................................23Santé – citoyenneté.....................................24

ESPRIT ET SANTÉThérapie sociale.....................................25-26Faits de société......................................27-28Secrets de famille...................................28-30Psychothérapie spirituelle............................31Bien-être.................................................32-33Rigolothérapie.............................................34Livres...........................................................35

Pour en savoir plus, ne manquez pas de lire les publications spécialisées auxquelles nous nous sommes référés. En plus des publications qui sont en vente dans les kiosques, notre revue de presse a été réalisée à partir des périodiques suivants :

Médecines nouvelles – Sté GAG, BP 19, 14360 TROUVILLE/MERBio contact – 24 rue Puech de Galez, BP 8, 81601 GAILLAC CEDEXPlantes et Santé – 29 bis, rue Henri Barbusse, BP 189, 75226 PARIS CEDEX 05La revue de l'Institut Paracelse – Institut Paracelse, carrer, Concordia n°1, 17707 AGULLANA, EspagneQuelle Santé – 12-24 quai de la Marne, 75164 PARIS CEDEX 19Nexus – 24580 FLOIRACEffervesciences – 51, route d'Espagne, 31100 TOULOUSENouvelles Clés – 15 lot. La Cerisaie – Les Imberts, 84220 GORDESRéel – 129, rue de Vauban, 69006 LYON

Principes de Santé – 75164 PARIS CEDEX 19Les cahiers de la bio-énergie – Association française de bio-énergétique – 93 bd Ampère – BP 30001, 79184 CHAURAY CEDEXAlternative Santé – 11 rue Meslay, 75003 PARISQue choisir – 60732 STE GENEVIEVE CEDEXSanté Psychologie – 85 bd St Michel, 75003 PARISTop Santé – 25 rue d'Artois, 75008 PARISVotre Santé – 44 bd Magenta, 75010 PARISSanté Magazine – BP 318, 92304 LEVALLOIS-PERRET CEDEXSanté intégrative - 13 avenue Mont Valérien, 92500 RUEIL MALMAISONNéo Santé – 29 avenue Brugman, 1060 BRUXELLES (Belgique)

Avis à nos lecteursLes informations paraissant dans ce bulletin sont données à titre purement documentaire et pour une meilleure compréhension des règles de santé. Elles ne doivent en aucun cas, être considérées comme une prescription et ne sauraient bien entendu, dispenser de la consultation d'un médecin, soit pour un examen, soit pour des soins.

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QU'EST-CE QUE LA MÉDECINE HOLISTIQUE ?

Une médecine globale, non restrictive, qui utilise toutes les thérapeutiques positives, même si elles ne sont pas encore comprises «scientifiquement».

Une médecine qui prend en considération non seulement le corps physique dense mais aussi toutes les autres dimensions de l'être.

Une médecine orientée plus sur la compréhension de la santé et le terrain que sur les symptômes, plus sur les causes que sur les effets.

Une médecine personnalisée, peu ou pas toxique.

OBJECTIF SANTE – 34 rue des Hauts Pavés – 44000 NANTES – Directeur de la publication : Jean-Hugues PlougonvenRéalisation : Santé Solidarité - Impression : Graphy Prim' Nantes

Bulletin d'informations exclusivement réservé aux adhérents des associations citoyennes de santé

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Édito

Dans ce numéroViolation de la liberté thérapeutique

Énorme surprise pour Anne-Marie, la CPAM de Vendée revient intégralement sur sa décision d'exclusion. Après avoir lui avoir supprimé ses indemnités journalières en août 2011, la Caisse de Vendée lui annonce par courrier fin février, leur rétablissement et le paiement intégral de l'arriéré. La Caisse a préféré prendre une décision, de retrait, avant que l'affaire ne passe au Tribunal des affaires sociales de Vendée où le recours avait été déposé fin décembre 2011.

Liberté des vaccinationsLa famille Guéret devant le juge pour enfant pour maltraitance ! Le ridicule n'a pas de limites. Apportez-leur votre sou-

tien, ils en ont bien besoin.

TémoignagesAttendus depuis longtemps, enfin voici des témoignages. C'est pour nous un grand bonheur de vous les présenter

dans ce bulletin, tous très intéressants et très précieux pour nous tous. Un grand merci à leur auteurs. Alors vous aussi...La meilleure santé des enfants non-vaccinés.

Elle n'était pas destinée à prouver cela, une étude allemande de grande ampleur, l'étude Kiggs, menée avec une pré -cision toute germanique, établit pourtant ce fait inattendu.

Prochain scandale sanitaire: Les statines, inutiles et nocives. 5 millions de Français escroqués chaque année, sans oublier notre CPAM.

Être vieux n'est pas une maladie, c'est un étatDans un récent reportage télévisé, on entend un gériatre hospitalier très compétent demander à sa patiente âgée :

« êtes vous sûre d'avoir besoin de ce médicament ? » et d'affirmer la nécessité de remettre systématiquement en cause les ordonnances.

La société a fait de la vieillesse une maladie, un marché, par intérêt des professionnels et pour la tranquillité des soi -gnants. La société tout entière doit revoir sa copie.

Pour Isabelle Rouch, praticien hospitalier en gériatrie, les médicaments font des « alzheimer » prématurés !

Les virus se fichent des antibiotiques !Croyances tenaces chez les médecins conventionnels :

Une enquête menée en janvier 2012 par Que Choisir indiquait qu'un patient test, se plaignant d'un mal de gorge fictif s'était vu prescrire un des antibiotiques par un médecin sur deux. Or, d'une part il n'avait rien et d'autre part le mal de gorge est dans la majeure partie des cas (95% chez les adultes ; 65% chez les enfants) un symptôme d’infection virale, contre laquelle les antibiotiques ne servent à rien. L’infection guérira toute seule en quelques jours.

Comme pour les statines, la majorité des médecins, endoctrinés par les visiteurs médicaux ne remettent pas en cause leurs comportements erronés, et contribuent, consciemment ou non à dilapider les fonds publics, avec la bienveillance des médecins contrôleurs de l'Assurance Maladie.

Néo-santéNous saluons, une fois n'est pas coutume, l'apparition d'un remarquable magazine de santé Bruxellois, Néo-Santé,

revue mensuelle de santé globale, réalisée par des journalistes en collaboration avec des praticiens spécialisés en déco-dage des maladies.

J-H Plougonven

Le guide 2012 des producteurs BIO vient de sortirGratuit, ce guide permet de trouver des produits bio locaux et de saison près de chez soi : légumes, plants, fruits,

vins, produits laitiers, volailles, œufs, viande, pain... Ce guide recense 134 fermes sur 203 exploitations agricoles qui pra -tiquent la vente directe en Loire-Atlantique. Il référence 7 transformateurs bio et 17 magasins. On se le procure auprès du GAB44 (tél : 02 40 79 46 57) ou par courriel : [email protected]. On peut aussi le télécharger sur www.gab44.org.

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous accorder un peu de temps pour nous faire part de vos observations et suggestions concernant les services de notre Association à votre égard, par exemple : êtes-vous bien accueillis ? Avez-vous les renseignements que vous attendez ? Les conférences et ateliers répon-dent-ils à votre attente d'informations sur les méthodes présentées ? Voudriez-vous voir traiter certains sujets dans le bulletin ? Et si vous voulez témoigner...

Votre avis nous intéresse fortement, merci.

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Vie associative

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Mieux vaut tard que jamais : hommage à André Passebecq et Philippe Dargère, deux grands noms de la naturopathie

André PassebecqIl est un des grands noms de la

naturopathie aux côtés de Paul Carton, Raymond Dextreit, Henry-Charles Gef-froy, Pierre Marchesseau et André Roux. André Passebecq, est décédé le 5 novembre 2010. Il avait fondé le centre de formation « Vie et Action » près de Nice. De 1982 à 1993, sous la houlette du doyen Pierre Cornillot, il enseigna la naturopathie dans le cadre de la Faculté de santé, médecine et biologie humaine de Bobigny (93).

Né en 1920, sa vie se trouve bous-culée par la seconde guerre mondiale. Il participe au sauvetage de résistants et d’aviateurs anglais abattus pendant les opérations. À ce titre, il obtient les diplômes de Commandeur et de Gran-de-Croix d’Honneur de l’Association Franco-Britannique pour services ren-dus aux Alliés, à la Liberté et à la Paix. Ensuite, après concours, il est admis à l’École d’Officiers de Gendar-merie. Il en sort avec le grade de sous-lieutenant.

C’est alors le second tournant de sa vie. Âgé de 30 ans, il est atteint d’une néo-formation (cancer débutant) à l’es-tomac. Il refuse l’opération, démis-sionne avec le grade de capitaine et part en Angleterre se faire soigner par la Naturothérapie. Là il se forme en Naturopathie, Ostéopathie, Médecine et Psychologie.

En 1961, il crée et devient président de l’Association VIE et ACTION, ayant pour devise : Santé, Liberté, Responsa-bilité. Il s’y consacre à mi-temps, l’autre

mi-temps étant réservé au conseil en entreprises pour la sélection et les pro-blèmes des cadres pour le Nord de la France.

De 1982 à 1994, il est nommé chargé de cours de médecine Naturo-pathique à la Faculté de médecine Paris-XIII, pour le DUMENAT (pour la 1ère fois un tel enseignement était conçu grâce au Pr Cornillot, agrégé, directeur de cette Faculté).

Il considère qu’informer le public sur la santé est sa mission. Sa réputation dépasse les frontières : Canada, USA, Maroc, Belgique, Luxembourg, Italie, Portugal, etc.

Il met au point une méthode anti-ta-bac, reconnue jusqu’à New-York, et qui a permis à 2 500 personnes d’arrêter de fumer en 12 jours.

À 90 ans, il poursuivait ses efforts pour, disait-il, « servir mon prochain dans le respect de sa personnalité ».

Mon cher André, tu as bien rempli ta mission, malgré les embûches que tu as dû surmonter. Tu resteras un exemple pour tous ceux qui se préoc-cupent d’éthique et de santé.

Merci à Daniel Laurent pour ce témoignage

NDLR : Beaucoup se sou-viennent à Nantes de l'association Ouest Vie Action, véritable pion-nière d'une autre vision de la médecine.

Philippe DargèreCe praticien de santé bien connu,

naturopathe depuis 1976, est décédé le 7 décembre 2010. Il était dirigeant de l’école de naturopathie UNIVERS et Président de la Fédération Euro-péenne de Naturopathie Vitaliste (FENAVI),

Il avait été choisi par Pierre-Valen-tin Marchesseau, biologiste, père fon-dateur de la naturopathie en France, pour lui succéder à la tête de l´Aca-démie internationale des sciences de l’homme. En 1992, il a repris cette école sous le nom d´École Marches-seau. Elle a fonctionné jusqu’en 1997 avec Colette Marchesseau. Puis, à partir de septembre 1998, il la dirigea sous l’enseigne « Philippe Dargère Univers ».

Interdiction du TIC- TOX du laboratoire Nutrivital par l'Afssaps témoignage d'un de nos adhérents

de l'IsèrePar décision du 02/01/2012, l'Af-

ssaps vient d'interdire la vente du TIC-TOX, un médicament à base d'huiles essentielles, très efficace contre les piqûres de tique (maladie de Lyme – lire témoignage p. 21 du bulletin n° 100). Nous avons pu le tester, avec succès, bien qu'il ait été appliqué tardi-vement, sans les séquelles neurolo-giques dont s'inquiète cet organisme.

Que ne se préoccupent-ils pas plu-tôt des effets néfastes de nombreux traitements et médicaments autorisés ? Encore une entrave au libre choix des soins pour le plus grand bénéfice sans doute des labos. C'est lamentable !

Mes encouragements pour vos actions et votre revue toujours instruc-tive. Dommage : je suis trop loin (Isère) pour assister aux réunions et confé-rences proposées.

Signé A.F.

Pour le Pr Christian Perronne* : « L'interdiction du Tic-Tox intervient dans un contexte polémique »

*Spécialiste de la maladie de Lyme, chef du département des maladies infectieuses à l´hôpital Raymond-Poin-caré de Garches (92), président de la commission spécialisée Maladies trans-missibles du Haut conseil de la sante publique (HCSP).

NDLR : TIC-TOX est un ensemble d'huiles essentielles anti-tiques. C'est un traitement préventif des tiques (maladie de Lyme, borréliose, leish). Nous avons fait connaître à cet adhérent qu'il existe des alternatives mieux tolérées : « Aromatic » de Jema et argent colloïdal utilisé partout (USA, Europe) sauf en France ou très discrètement.

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André Passebecq et sa compagne

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Vie associative

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Vie associative

Nos soutiens

Liberté thérapeutiqueAnne-Marie, fut exclue des presta-

tions de l'assurance maladie, suppres-sion de ses indemnités journalières, pour refus des soins conventionnels.

La CPAM fait marche arrière toute !

Exclue des prestations pour avoir refusé les soins conventionnels : 4 mois après le délai légal, la Caisse d'assurance de Vendée revient entière-ment sur sa position et sans explica-tion, « réintègre » Anne-Marie en réta-blissant les indemnités journalières et en payant l'arriéré.

Cette surprenante décision inter-vient alors que, faute de réaction du Tass, nous avions pris la décision d'en-gager un avocat pour rechercher d'autres voies de recours ainsi que la possibilité de poser une QPC, question prioritaire de constitutionnalité, qui aurait pu faire abroger l'article L324-1 qui ôte toute liberté de choix au malade en longue maladie.

Alors qu'Anne-Marie savoure sa joie, nous pensons, avant de clore ce dossier, l'aider à obtenir la réparation de ses préjudices moraux et financiers.

Liberté des vaccinations, famille Guéret, le sommet du ridicule

Les époux Guéret convoqués le 22 mars devant le juge des enfants pour « maltraitance »!!!

Bientôt 200 jours d’exclusion du système scolaire pour les enfants Gué-ret.

Cela pourrait passer pour un simple malentendu, suite à une erreur d’une administration quelque peu tatillonne. Malentendu qui finit par ressembler à de l’acharnement, si l’on considère qu’un contentieux entre des citoyens et l’administration pèse lourdement sur la scolarité et la vie sociale d’enfants de primaire et maternelle, qui ne demandent rien d’autre que de mener une vie normale au milieu de leurs petits camarades.

Sur un plan juridique, et après deux procédures, il est nécessaire de pour-suivre et gageons que la troisième sera la bonne. Cela nous permettra aussi d'envisager une QPC sur le fond.

L'UNACS, la LNPLV, ALIS et SANTE SOLIDARITÉ-NANTES pour-suivent leur soutien. Les parents, par cette situation, sont fragilisés financiè-rement.

Alors si vous pensez que leur cause est juste, aidez-les en envoyant vos dons à l'UNACS, 44 rue des Hauts Pavés, 44000 Nantes, pour l'aide juri-dique ou directement à : Famille Gué-ret, Allevard les Bains, 38580 Isère.

NDLR : Merci à Jacques Bes-sin, Pdt de l'Unacs, très actif à les soutenir. Il est temps que l'obliga-tion du DTP considérées par les autorités elle-mêmes comme aber-rantes (Pr Cohen du CTV), tombe. Pour cela, à défaut du juridique, il n'y a que le pouvoir médiatique. La famille Guéret a été vue dans une émission de Michel Cymes, pourtant grand promoteur et pro-pagandiste de la vaccination sous toutes ces formes.

Site de la famille : apartheid-eco-le-allevard.dyndns.info

Notre article « Le téléphone portable disculpé » nous a valu quelques réactions indignées

Pour la rédaction, ce n'était pas facile de publier une information qui vient prouver l'innocuité des ondes des portables. Quand il s'agit d'une source fiable, présentant toutes les garanties d'usage, étude publique de la société danoise du cancer, sur une durée de 17 ans, menée auprès de 358 403 per-

sonnes et publiée par le British Medical journal, impossible de l'ignorer même si « ça ne nous plaît pas ».

Il faut cependant rappeler deux choses importantes : l'étude ne porte que sur le cancer du cerveau, et surtout ne concerne pas les enfants.

Dans un article précédent, il appa-raissait que le taux de pénétration des radiations du portable est beaucoup plus important chez l'enfant que chez l'adulte. Pour un taux d'absorption de 2,93 W/kg de puissance absorbée par par un adulte, cette même puissance produira un taux d'absorption de 3,21 W/kg pour un enfant de 10 ans et de 4,49 W/kg chez un enfant de 5 ans.

OGMLe ministre de l’Agriculture, Bruno

Le Maire a confirmé vendredi 16 mars 2012 la mesure conservatoire visant à interdire temporairement la culture du maïs transgénique Monsanto (MON810). Bien que visant à protéger l’environnement, cette mesure n’est pas appréciée à sa juste valeur. D’au-cuns la trouvent tardive, quand d’autres la condamnent systématiquement.

NDLR : Un effet de la cam-pagne électorale ?

«La manière de penser qui a généré un problème ne pourra

jamais le résoudre.»Albert Einstein (1879-1955)

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Apartheid à l'école d'Allevard les Bains

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Santé - environnement

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Quand le mercure « plombe »" les dents

Le Nouvel Observateur 11-11

Seule contre tous, la France refuse de faire interdire les amalgames den-taires, en dépit des risques pour la santé.

Entre 17 et 18 tonnes, telle est la formidable quantité de mercure qui continue chaque année d'être déversée dans les dents creuses des Français, sous forme d'amalgame dit à tort « plombage », pour en obturer les caries. Il s'agit d'un peu glorieux record européen car le mercure, chacun le sait depuis longtemps, est un dangereux poison, notamment un redoutable neu-rotoxique, dont on essaie un peu par-tout de débarrasser la dentisterie.

La Suède, la Norvège, le Dane-mark, le Canada en ont interdit l'emploi par les dentistes, ou du moins stricte-ment restreint l'usage. Le gouverne-ment américain s'est prononcé pour la « suppression progressive des amal-games », de même que le Conseil de l'Europe. Et, dans tous les pays déve-loppés, le mercure dentaire est en déclin. Pourtant, début novembre à Nairobi (Kenya) où 125 pays s'étaient réunis pour préparer une future convention mondiale limitant le plus possible toutes les utilisations du mer-cure, la France a bizarrement fait cava-lier seul, réaffirmant son opposition offi-cielle à toute interdiction des amalgames.

« Risques d'effets létaux toxiques »

Pour André Cicolella, président du RES (Réseau Environnement Santé), « cette position française sur le mer-cure dentaire constitue un nouvel exemple de dysfonctionnement de la sécurité sanitaire »

Étant celle de l'Afssaps, elle démontre que, malgré les leçons tirées après le scandale du Mediator, la santé des Français n'est toujours pas à l'abri des « expertises entachées de conflits d'intérêts ».

Marie Grosman, vice-présidente de l'Alliance mondiale pour une dentisterie sans mercure, et coauteure avec Roger Lenglet du livre Menace sur nos neu-rones (Actes Sud), parle même d'une « collusion malséante entre l'Afssaps et l'Ordre des dentistes ». Sur les dix experts qui, en 2005, avaient défini la doctrine française en la matière, « trois au moins avaient des liens avec des fabricants d'amalgames ». Or, les den-tistes, surtout français, aiment beau-coup le plombage au mercure : c'est traditionnel, rapide et facile à poser. Et puis, on persiste à leur enseigner à la fac que « l'amalgame est sans dan-ger », ou que « le patient devrait avoir en bouche environ 530 ( !) obturations pour voir sa santé affectée », alors que selon une étude allemande, avec un seul amalgame, la teneur en mercure de la salive dépasse déjà très large-ment celle admise pour l'eau potable.

Chacun d'entre nous avale quoti-diennement un litre de sa salive. D'ailleurs, dans leurs notices - que les dentistes ne lisent pas -, les fabricants eux-mêmes mettent en garde. On y lit des phrases comme « risque d'effets létaux aigus toxiques », ou « le mer-cure est reconnu comme causant des malformations du fœtus et des troubles de la reproduction ». D'où ce paradoxe épinglé par Marie Grosman : « Les débris de vieux amalgames sont clas-

sés comme déchets dangereux et inter-dits de poubelle, alors qu'ils ont passé des années dans la bouche du patient, à quelques centimètres de son cer-veau. »

Remplacer les vieux « plombages »

Cela ne fait aucun doute, le mer-cure de nos dents creuses s'échappe peu à peu. Les vieux amalgames reti-rés après dix ans de séjour en bouche ne contiennent plus que la moitié de la quantité initiale. Avalé avec la salive et inhalé sous forme de vapeur, il est véhi-culé par le sang et va se fixer dans divers organes, dont le foie, les reins, les intestins et le cerveau. Cette pollu-tion sournoise perturbe les systèmes immunitaire et endocrinien, et favorise divers troubles. Cela va de l'irritabilité à la rectocolite hémorragique, de l'insom-nie au tremblement des mains, de l'al-lergie à la perte d'équilibre.

Le mercure traverse le placenta, passe dans le lait maternel et notam-ment perturbe le développement céré-bral : on a démontré que « le Q.I. de l'enfant est inversement proportionnel au taux de mercure du cordon ». Et aussi que la pose d'amalgame en début de grossesse multiplie par quatre le risque de bec de lièvre. Bref, il fau-drait vraiment s'en débarrasser et rem-placer les vieux « plombages » par l'un des deux matériaux qui ont fait leurs preuves, avec une longévité égale ou supérieure.

Les composites polymères et le ciment verre ionomère, ce dernier ayant en outre l'avantage d'être moins coûteux que l'amalgame. À la pro-chaine carie, exigez-le de votre den-tiste !

Fabien Gruhier Le Nouvel Observateur l'hebdomadaire du 24

novembre 2011

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Alliance mondiale pour une dentisterie sans mercure

Marie Grosman

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Santé - environnement

L’impossible coexistence « OGM/apiculture » établie par la justice

Depuis l’apparition des premières cultures d’OGM en Europe il y a quelques années, les apiculteurs ne cessent d’alerter les pouvoirs publics sur l’impossible coexistence entre ces cultures et l’apiculture. Sous l’influence du lobby OGM et semencier, la Com-mission Européenne et les autorités nationales sont jusqu’à présent restées sourdes à cet appel.

Or, un apiculteur allemand qui a constaté la présence de pollen de maïs OGM MON 810 dans son miel a intenté une action en justice. Le 5 septembre 2011, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a décidé qu’un tel miel ne pouvait pas être commercialisé. L’arrêt de la Cour de Justice s’appuie sur le fait que le pollen de maïs MON 810 n’est pas autorisé à la consommation humaine. Nos gouver-nants ne peuvent donc plus feindre d’ignorer cette réalité : l’autorisation de cultures d’OGM en plein champ serait fatale à l’apiculture (miel, pollen, propo-lis) et à l’abeille.

Seule solution : le moratoire

La coexistence des cultures OGM en plein champ et de l’apiculture est impossible. Personne ne peut plus ignorer cette réalité.

L’abeille est un élément indispen-sable de l’environnement, de la biodi-versité, et un atout incontournable pour la pollinisation de nombreuses cultures. Déjà mise à mal par la pression des pesticides, elle pourrait tout bonnement disparaître de nos campagnes par déci-sion politique, ou être accusée de dis-séminer les pollens OGM !

Face à ce risque inadmissible, nous demandons instamment à John Dalli, Commissaire européen à la Santé et à la Consommation, et à nos décideurs européens et nationaux de protéger l’abeille, l’apiculture et les profession-nels de l’apiculture et de : - suspendre immédiatement et ne pas renouveler l’autorisation de culture en plein champ du maïs MON 810,- bloquer l’avancée de tous les dossiers de plantes génétiquement modifiées nectarifères ou pollinifères, - faire évaluer rigoureusement l’impact des plantes transgéniques sur les ruchers, notamment les couvains et les

abeilles hivernales, et de rendre publics tous les protocoles et résultats - respecter le droit à la transparence pour les consommateurs.

Le miel et les produits de la ruche doivent rester des aliments sains et naturels.

Source : Inf’OGM

Prélèvements ADN : des faucheurs d'OGM jugés trop bavards par la CEDH

STRASBOURG (Reuters)La Cour européenne des droits de

l'homme a rejeté les requêtes de 34 « faucheurs volontaires » français de cultures OGM, faute pour ces derniers d'avoir respecté la confidentialité de la procédure.

Les militants contestaient leur condamnation à des amendes pour refus de subir un prélèvement biolo-gique destiné à alimenter le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) qui recense les auteurs d'infractions.

S'étant vu proposer par le gouver-nement français un « règlement amiable », procédure prévue par la Cour, sous forme d'une indemnité de 1 500 euros chacun, ils avaient clamé dans la presse leur refus d'y souscrire et leur volonté d'obtenir une condamna-tion de Paris en bonne et due forme.

La juridiction du Conseil de l'Europe estime, dans un communiqué que les requérants « ont porté atteinte au prin-cipe de la confidentialité » prévu par son règlement « et que leur comporte-ment constitue un abus du droit de recours individuel ».

Le délit spécifique de fauchage de culture génétiquement modifiée, qui n'a été introduit dans le code pénal qu'en 2008, ne prévoit pas le fichage des

empreintes génétiques créé à l'origine en 1998, pour les auteurs d'agressions sexuelles.

Reuters, différents médias, fin janvier

NDLR : Une méthode légale pour éviter d'avoir à dire le droit. La proposition de l'État français et la réaction de la CEDH montrent qu'il y avait bien atteinte au res-pect de la vie privée. Cela nous rappelle le verdict de cette même CEDH dans l'affaire du Dr Schroe-der.

Pharming parties, les ados jouent à la roulette russe

Les Pharming Parties (ou Pharm Parties), nouveau concept de soirées adolescentes, consistent à mettre en commun les armoires à pharmacie parentales pour ensuite ingérer une ou plusieurs poignées du contenu, au hasard des mélanges… Les médica-ments les plus répandus de ces « soi-rées cocktails » sont les analgésiques (Oxycontin, Vicodin), les anxiolytiques (Valium, Xanax) et ceux prescrits en cas de troubles de l'attention (Ritaline, Adderall). Tous sont prisés pour l'état d'ivresse qu'ils procurent.

2,3 millions d'adolescents améri-cains de 12 à 17 ans auraient participé en 2003 à ces soirées. Un chiffre qui a été multiplié par trois depuis 1992. Assez pour alimenter les scenarii de certains épisodes de séries télé comme « New York Unité Spéciale » (« Law & Order : Special Victims Unit ») et « Boston Justice » (« Boston Legal »).

Le succès des Pharming Parties réside dans la facilité d'approvisionne-ment, les produits concernés étant récurrents dans les pharmacies paren-tales ou disponibles sans ordonnance sur des sites Internet spécialisés. Son caractère légal malmène l'inconscient collectif en substituant cette pratique à la toxicomanie. Pour preuve, certains junkies de Houston consommeraient à forte dose du sirop contre la toux conte-nant de la prométhazine et de la codéine (cf le titre hip-hop d'UGK, « Sippin » on some Syrup »).

Au XXIe siècle, c'est peut-être la forme qui, au fond, a évolué. Les orgies seventies se seraient-elles transfor-mées en trocs médicamenteux ?

Source : rue89 (extraits)

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Vaccination

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Des vaccins qui donnent la maladie qu'ils sont censés éradiquer

Selon le très officiel CDC (Centre de Contrôle Américain des Maladies), ainsi que selon l'information émanant des centres officiels de surveillance et rapportés par N.Z. Miller dans Vaccine Safety Manual (2008), à la page 140, 90 % des personnes qui ont été vacci-nées contre la coqueluche en Ohio en 1993 ont contracté la coqueluche, alors que seulement 10 % des non vac-cinés ont fait la maladie.

En ce qui concerne la rougeole, The New England Journal of Medicine, Volume 316, n° 13, p. 771-774 (1987) rapportait que 99 % des personnes vaccinées au Texas en 1985 contre la rougeole avaient bel et bien contracté la rougeole, alors que seulement 1 % des personnes non vaccinées contrac-taient la maladie.

Le CDC a, dans sa publication offi-cielle (MMWR) du 26 mai 2006, pages 559-63, rapporté qu'en 2006, 92 % des personnes qui avaient été vaccinées contre les oreillons aux États-Unis ont contracté les oreillons, alors que 8 % des personnes non vaccinées contrac-taient la maladie.

Le journal Pediatrics de 2004 (Vol. 113, n° 3, p.455-459) rapportait que, dans l'état d'Orégon, 97 % des personnes vaccinées contre la vari-celle ont contracté cette maladie au cours de l'année 2001, alors que seules, 3 % des personnes non vacci-nées contractaient la maladie.

Catherine J. Frompovich

Paludisme-malaria : vers un vaccin efficace à 50 % pour les enfants

Présenté comme un succès, un nouveau vaccin antipaludéen réduit le risque de contracter la maladie d'envi-ron 50 % chez les enfants en bas âge, selon les premiers résultats d'un essai clinique de phase 3.

L'essai clinique de ce vaccin dénommé RTS,S et mis au point par le groupe britannique GlaxoSmithKline dans un laboratoire situé en Belgique,

le plus avancé contre le paludisme, a été mené dans sept pays d'Afrique sub-saharienne.

NDLR : Reconnaitre une effica-cité à 50 %, c'est un effort de de transparence. 50 % suscite des espoirs modestes comme le titre le magazine américain Science AAAS. Certains vaccins ne dépassent pas 25 % d'efficacité alors que 100 % des vaccinés se croient protégés. Dans cette étude, 50 % des enfants ne seront pas protégés, alors qu'ils seront exposés aux effets secondaires auxquels il n'est guère fait allu-sion. Cet essai, financé par GlaxoSmithKline et la fondation Bill et Mélinda Gates financée par les bénéfices de Microsoft-Win-dows, a été mené sur 7 pays et 15 460 nourrissons. À part des cas de méningite signalés, il a peu de communication sur les effets secondaires. Il y a encore de sérieux efforts de transparence à faire. D'autre part, la durée de la protection n'est pas mentionnée.

Le MONDE octobre 2011

Le Gardasil contaminé par des résidus de virus

SANE Vax Inc., un organisme cana-dien crédible, indépendant et dont les recherches sont menées avec rigueur

scientifique, a publié un article absolu-ment choquant concernant le vaccin Gardasil, vaccin qui sera administré à toutes les jeunes filles entre 9 et 15 ans et en 2012, même aux garçons !

« Un jour, SANE Vax a reçu un appel peu commun de la mère d’une jeune fille de 13 ans sexuellement non active de la région de Toronto. Selon cette mère, sa fille avait développé de l’arthrite rhumatoïde chronique au cours des 24 mois suivant l’injection du vaccin

Deux ans plus tard, son sang était testé par un laboratoire local et elle était alors diagnostiquée infectée par le virus VPH ADN. Les médecins locaux n’étaient pas en mesure de fournir une explication sur les raisons d’une telle infection. En fait, les médecins ne pou-vaient expliquer pourquoi le virus se trouvait dans le sang à la place des anticorps qui auraient dû s’y trouver.

Découragée, la mère de la jeune fille contacta SANE Vax afin de voir s’il y avait une quelconque explication rela-tive à une telle situation. SANE Vax décida alors de faire appel à des experts afin d’obtenir une opinion pro-fessionnelle. Après plusieurs appels téléphoniques, ils en conclurent que la seule voie à explorer était de vérifier si Gardasil ne pouvait pas être la cause de la présence du virus VPH dans le sang de la jeune fille.

Comme cette découverte ne parais-sait « pas normale », il fut décidé de faire analyser une fiole de Gardasil. L’échantillon testé s’avéra positif pour des résidus viraux recombinants (géné-tiquement modifiés) d’HPV-11 et d’HPV viral-18, tous deux fortement attachés à l’adjuvant aluminium. Afin d’être certain que cette analyse pouvait être repro-duite, il fut décidé de se procurer d’autres fioles, de lots différents et de différents pays du monde.

Les fioles de Gardasil avec des numéros de lots différents furent envoyés de Nouvelle-Zélande, d’Aus-tralie, d’Espagne, de Pologne, de France et de trois états américains.

100 % des échantillons testés s’avérèrent positifs quant à la présence d’ADN d’HPV génétiquement modifié. Les lots testés provenaient de quatre installations de fabrication différentes.

NDLR : Les vaccins Gardasil et Cervarix sont depuis leur origine très controversés, à la suite d'une efficacité réduite et de nombreux accidents. Ces produits défec-tueux sont à éviter et à retirer du marché.

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Vaccination

Enfin prouvé : la santé des enfants non vaccinés est nettement meilleure que celle des autres.

Ce fait, inattendu, est claire-ment établi par l'analyse d'une étude allemande de grande enver-gure, l'étude Kiggs.

Afin de connaître la santé réelle des enfants allemands, les autorités alle-mandes ont lancé une étude de vaste envergure, dite « Kiggs », de 2003 à 2006 portant sur 17 461 enfants de 0 à 17 ans. Cette étude approfondie, menée méthodiquement par la plus haute institution de santé allemande, l'institut Robert Koch (*), a donné lieu à plusieurs publications, et son exploita-tion, 1 500 données par enfant, est tou-jours en cours. Elle est d'ailleurs pro-longée (2009-2012).

Fait singulier, les autorités n'ont pas pensé à comparer la santé des enfants vaccinés et ceux qui ne le sont pas, alors que ce critère figure en détail dans les données. C'est là que Ange-lika Kögel-Schauz, mathématicienne et responsable de l'EFI, une association allemande pour l'information sur les vaccins, entre en scène. Elle réussit à se procurer l'intégralité de cette volumi-neuse étude et se lance dans l'analyse des 20 millions de données pour établir la comparaison de la santé des enfants sur le critère du statut vaccinal, sachant qu'en Allemagne la vaccination n'est pas obligatoire.

Le dépouillement des données et leur analyse par l'EFI ont été critiqués par l'Institut lui-même sans une argu-mentation spécifique. Ce prestigieux institut n'explique pas non plus pour quelle raison il n'a pas de son côté, et, compte tenu de ses moyens, procédé lui-même à cette analyse. D'un point de vue de santé publique, et du fait de la promotion de la vaccination par les autorités allemandes, c'était certaine-

ment une occasion royale de prouver aux Allemands et au monde la validité des vaccinations, l'acceptation des risques vaccinaux et la justification des sommes supportées par les popula-tions.

Le fait que l'Institut n'ait rien publié sur ce point précis, tout en disposant des données, prouve à tout le moins une volonté de dissimulation.

Toujours est-il que l'analyse d'Ange-lika Kögel-Schauz a fait l'objet d'une émission de télévision sur la chaîne suisse Alpenparlament TV le 20 octobre 2001 et entraîné un débat intéressant en Allemagne. L'importance de cette étude et son caractère incon-testable dans un pays comme l'Alle-magne, chantre de la rigueur sont indé-niables. Verra-t-on enfin un peu de transparence sur ce sujet encore tabou ici ?

Les travaux de Angelika Kögel-Schauz, ont été repris en France par Sylvie Simon (**) dans un excellent article publié par Nexus, n° 77, auquel nous renvoyons les lecteurs désireux d'approfondir cette question. Nous en reprenons ici quelques extraits :

« Les enfants non vaccinés ont moi-tié moins d'allergies que les vaccinés (22,9 contre 10,6 %) pour le rhume des foins on trouve 10,7 contre 2,6 % (4 fois moins), pour l'asthme et les bronchites chroniques 18,4 contre 2,4 % (7 fois moins), pour les neuroder-mites 13,2 contre 7 %, pour l'herpès 12,8 contre 0,2 % (64 fois moins !) et pour les migraines 2,5 contre 1,1 %.

Il en est de même pour le diabète, les problèmes thyroïdiens, les crises d'épilepsie, l'hyperactivité.

On observe également chez eux moins de scolioses que chez les autres, 5,3 % contre 0,5% (10 fois moins), moins de problèmes de lan-gage, car le besoin d'orthophoniste est de 6,25 contre 2,11 % (7 fois moins). Quant aux problèmes de vue, les non-vaccinés portent bien moins souvent de lunettes comme l'avait déjà remarqué le Dr Gerhard Buschwald ...».

On peut voir l'interview de Angelika Kögel-Schauz sur de nombreux sites internet.

Sylvie Simon nous rappelle aussi qu'on ne trouve pas de cas d'autisme, maladie en forte augmentation en occi-dent, chez les Amish qui, pour des rai-sons religieuses, ne font pas vacciner leurs enfants.

La conclusion s'impose d'elle-même :les enfants sans vaccina-tion se portent mieux que les autres, nos autorités seraient bien inspirées de le comprendre car il est difficile d'admettre que nos enfants sont différents de ceux d'Outre-Rhin. Si on admet en France un effet protecteur du DTP, seules vaccinations obligatoires, le tribut à payer est bien trop lourd en matière de santé publique. Dans tous les cas, une étude de ce type est impossible en France du fait de l'obligation vaccinale qui constitue, de fait, un camouflage de la vérité. Un premier pas salu-taire serait la levée de l'obligation vaccinale, mais est-ce possible ?

J-H Plougonven

(*) Koch, le découvreur du bacille du même nom et de la tuberculine, père du dogme de l'asepsie cellulaire, le postulat de Koch-Henle, toujours enseigné en faculté

(**) Sylvie Simon est auteur et jour-naliste. Elle a écrit plusieurs romans et de nombreux ouvrages sur divers sujets comme l’Ésotérisme et la Méta-physique . Depuis quelques années elle s‘est spécialisée dans le domaine de la Santé et celui des dérives de la Médecine. Sylvie Simon se bat contre la désinformation et les sophismes en matière de santé et d’écologie, sujets de brûlante actualité.

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Institut Robert Koch

Angelika Kögel-Schauz

Sylvie Simon

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Dossier : les statines

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Les statines soignent les labos

Jusqu'à présent, tout était simple : contre le cholestérol, il y avait les sta-tines, efficaces, sûres et sans dan-ger. Mais voilà que de gros soupçons pèsent désormais sur cette panacée...

Le pitch pour le client à la statine est le suivant : le mauvais cholestérol (nom de code LDL-C), on en a tou-jours trop : il encrasse les artères et à force, ça les bouche. Alors on risque l'infarctus ou l'AVC, un jour ou l'autre. On ne le sent pas venir car la « mala-die » évolue silencieusement pen-dant des années, mais elle tue vite (quasi sur le coup) dans 50 % des cas ou laisse des séquelles irréver-sibles.

Heureusement on a les statines ! Un médicament miraculeux qui dés-incruste le LDL-C. Le mieux ? Com-mencer dès à présent son traitement. En prévention. C'est plus sûr.

Les maladies cardio-vasculaires pèsent lourd, elles sont la première cause de mortalité dans le monde ; en France, les affections cardio-vas-culaires représentent 180 000 décès par an (soit 32 % des décès totaux). Le marché hexagonal des hypocho-lestérolémiants (99 % de statines) touche entre 5,5 et 7 millions de per-sonnes. Soit 1 personne sur 4 au-dessus de 40 ans. Une manne pour l'industrie pharmaceutique.

Au top 10 du classement prévi-sionnel des dix médicaments les plus vendus : Lipitor/Tahor (atorvastatine) des laboratoires Pfizer, et Crestor (rosuvastatine) des laboratoires Astra-Zeneca. Lipitor/Tahor, qui occupe la première place du classe-ment mondial, est une statine « incontournable » qui a réalisé un chiffre d'affaires mondial de 11,7 mil-liards de dollars en 2010, mais il

devait perdre son brevet en novembre 2011 aux États-Unis. Crestor arrive en dixième position avec un chiffre d'affaires prévisionnel pour 2010 de 5,8 milliards de dollars.

Mais grâce à l'obtention d'un élar-gissement de ses indications approu-vées par la FDA (Food and Drug Administration) en février 2010, il est fort probable de retrouver cette sta-tine mieux placée dans le top 10 des médicaments les plus vendus dans le monde.

La tendance du marché de la sta-tine vise à l'élargissement des indica-tions. Traiter plus de personnes de préférence celles en bonne santé et au long cours.

De la statine au Mac Do ?Pour que la manne ne se tarisse

pas, en même temps que les brevets tombent dans le domaine public, « on » œuvre pour la libéralisation de la statine. La Grande-Bretagne est le premier pays à avoir sauté le pas de la vente libre avec la simvastatine à 10 mg depuis juillet 2004 ; les États-Unis ont refusé cette demande pour deux statines en 2000.

En France, statu quo : le rapport remis par l'ancien directeur général

de la santé, le professeur Joël Ménard, à Philippe Douste-Blazy alors ministre de la Santé, est tou-jours en haut de la pile. Et si, pour contrecarrer les effets de la mal-bouffe, on distribuait un comprimé de statine avec le big-cheese-burger-mayo-milkshake ?

Une idée anglaise d'août 2010. Une étude en double aveugle (ham-burger + statine versus hamburger) réalisée par des « chercheurs » bri-tanniques montre que « avec » c'est mieux. Marketing et lobbying, les deux mamelles d'une industrie phar-maceutique en panne d'innovation ?

Voix dissidentesPour faire baisser le cholestérol,

la statine est la panacée. Selon le dosage et la molécule, on peut tabler sur une diminution du cholestérol de 30 à 60 %. Pour mourir moins, ce n'est pas sûr.

À l'encontre de la pensée scienti-fique dominante qui accorde un rôle central au cholestérol dans la mala-die cardio-vasculaire, des chercheurs dissidents pensent différemment. Pour faire court, ils arguent que le cholestérol n'est pour rien dans l'af-faire des artères qui se bouchent. Que le faire baisser artificiellement ne sert à rien, que les statines n'ont donc aucune ou peu d'utilité pour lut-ter contre le risque d'infarctus. Mais que surtout, elles comportent des effets secondaires qui n'ont pas été évalués correctement.

Des farfelus ? Non, des scienti-fiques, des cardiologues, des biochi-mistes, des chirurgiens... Un certain nombre d'entre eux font partie des THINCS (The International Network of Cholesterol Skeptics).

Michel de Lorgeril et d'autres scientifiques ont décortiqué les don-nées accessibles de plusieurs dizaines d'études, et ils se sont aper-çus que beaucoup étaient biaisées, tronquées, voire manipulées. Ils posent très clairement le problème de la validité scientifique de ces études qui évaluent des médica-ments dont le bénéfice n'est pas démontré, et dont les effets secon-daires n'ont pas été évalués (ou ont été minimisés).

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Dossier : les statines

« Pro » contre « anti »Depuis plus de 15 ans, les « pro »

statines ont la mainmise sur le dis-cours officiel et les règles de bonnes pratiques édictées par les sociétés savantes. À tel point que le taux de cholestérol déclaré comme « nor-mal » descend toujours plus bas et qu'un médecin convaincu par sa pra-tique de l'inefficacité des statines est presque obligé de les prescrire pour dégager sa responsabilité médicale. Il devient urgent que le débat s'en-gage pour rétablir une liberté de soins.

Cardiologue spécialisé depuis trente ans dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, Michel de Lorgeril est « anti » sur toute la ligne. Il préconise de ne pas se pré-occuper du cholestérol, de jeter sa statine à la poubelle et surtout de changer ses habitudes de vie.

Si ce n'est pas le cholestérol, qu'est-ce qui bouche les artères ?

Michel de Lorgeril : « Ce qu'on appelle athérosclérose

est un mécanisme lent et progressif pratiquement jamais total, et donc jamais responsable de l'infarctus. Il consiste en un rétrécissement de l'ar-tère.

Il répond à deux mécanismes : pour 70 %, c'est une fibrose chro-nique (la sclérose) et ressemble de ce point de vue à une sorte de tumeur bénigne (type fibrome de l'utérus) et pour 30 % environ, il s'agit d'une accumulation de lipides variés (acides gras, triglycérides, phospholi-pides) parmi lesquels le cholestérol

ne représente au maximum que 30 % du total.

Au final : le cholestérol ne pèse que 10 % du total du matériel obs-tructif. Il faut noter qu'on peut avoir beaucoup de cholestérol dans le sang et pas de plaque, et des plaques à profusion avec un taux de cholestérol bas.

Et pour aller plus loin, on peut faire un infarctus en ayant peu d'athérosclérose, et avoir des artères très endommagées et éviter l'infarc-tus toute sa vie.

Alors, on meurt de quoi ? Com-ment survient l'infarctus ? L'infarctus du myocarde, dans 99 % des cas, fait suite à la formation d'un caillot de sang, le thrombus dans l'artère. Ce thrombus est parfois le résultat d'une rupture de plaque d'athérosclérose qui passe d'un état stable à un état instable. »

Quid des statines dans tout cela ? Non seulement elles ne servent à

rien, mais en plus elles sont délé-tères. D'abord parce qu'un taux de cholestérol bas est corrélé à une espérance de vie diminuée par rap-port à ceux qui ont un cholestérol dit normal ou modérément élevé, ensuite parce que le médicament est toxique en lui-même. Mais ses effets « indésirables » sont volontairement mal documentés, et ce ne sont pas les labos qui vont le faire !

On a remarqué une mortalité par cancer nettement plus élevée dans les groupes traités aux statines. On sait qu'il peut y avoir une atteinte

hépatique ; il semble exister une majoration modérée du risque de sur-venue d'un diabète de type 2 : on parle aussi de toxicité pour les neu-rones et d'accélération du déclin intellectuel lié au vieillissement... Bref, un tas de trucs pas très bons si l'on veut vivre longtemps.

Mais l'effet le plus courant est la toxicité musculaire, avec douleurs et fatigue. Selon les experts sponsori-sés, elle touche moins d'un patient pour 1000, mais dans la vraie vie, en consultation ambulatoire, près d'un patient sur deux s'en plaint.

Parmi les scientifiques spécialisés en nutrition, beaucoup ont des vues plus nuancées sur le cholestérol : ils sont de plus en plus nombreux en France à reconnaître que la statine n'est pas utile dans bon nombre de cas, et que le « régime » est large-ment supérieur. En revanche, sur les cas dits d'hypercholestérolémie fami-liale (HF), ceux où le cholestérol peut monter au-dessus de 3, 4, 5 g/l, aucun ne lâchera la prescription de la statine.

J'arrête ma statine, et après ?

Pour éviter l'infarctus, pour amé-liorer la santé de ses artères et la longévité, il y a un moyen simple, non breveté, qui fait consensus : bien manger et bouger plus. Simple, mais pas forcément facile.

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Michel de Lorgeril

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Dossier : les statines

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Le docteur Michel De Lorgeril recommande par mesure de précau-tion un sevrage progressif avec une diminution des doses (½ dose) pen-dant 10 à 15 jours. L'arrêt de la sta-tine permet d'éviter les effets secon-daires délétères sur les muscles, les yeux, les neurones, les cancers...

Pour se protéger réellement des maladies cardio-vasculaires, il y a trois mesures à prendre : stop au tabac, à la malbouffe (ou à un régime inadapté), à la sédentarité.

Le régime idéalIl s'agit d'une nutrition qualitative,

à haute densité nutritionnelle c'est-à-dire riche en éléments protecteurs et en antioxydants de toutes sortes. Le contraire des petite gâteaux sous cel-lophane ou du plat tout prêt micro-on-dable. Dans la pratique, on utilise des aliments simples et bruts peu ou pas transformés (la transformation s'opé-rant en cuisine !).

1) Plus de fruits et légumesPlutôt de saison, plutôt culti-vés en pleine terre, plutôt issus de la production locale, si possible sans pesticides... Mais à l'impossible nul n'est tenu. Ce qui compte, c'est de manger vraiment plus de légumes variés.

2) Moins de produits carnésBeaucoup moins de viandes

rouges et de charcuterie. Sans forcément se venger sur le poulet. Moins, c'est moins !

3) Du poisson gras au moins deux fois par semaineSaumon, sardine, maque-reau... Les oméga-3 étant sensibles à la chaleur, mieux vaut cuire doucement, peu ou pas ; le sushi à la japo-naise est un bon exemple.

4) Les céréales en version complète et des légumi-neusesExit le pain blanc, on mange le pain noir (complet, seigle...), au levain si pos-sible.

5) Moins de produits laitiersRemplacer ou alterner avec des spécialités au lait de brebis, de chèvre ou au soja, en quantité raisonnable en privilégiant les produits fer-mentés.

6) Des huiles d'olive et de colzaC'est la bonne base pour le quotidien. La qualité importe, on les choisit bio, vierge pre-mière pression à froid. Pour tartiner ses toasts de pain complet : margarine olive-colza uniquement.

7) Des oléagineux « nature »Amandes, noisettes, noix,

sésame, pistache... Non grillés, non salés.

Du muscle !

L'activité optimale consiste à la fois à entretenir son système cardio-vascu-laire et ses muscles. L'exercice, n'im-porte lequel, fait circuler le sang plus vite, entraîne le muscle cardiaque à pomper, et entretient l'élasticité des artères. Il est nécessaire au quotidien. Un peu comme on se brosse les dents.

Source : Nexus n° 72

NDLR : Après le Médiator, les statines ? Ce pourrait bien être le prochain scandale. Après la confé-rence Santé-Solidarité donnée par Michel de Lorgeril à Nantes le 2 octobre 2008, Objectif Santé a souvent attiré l'attention de ses lecteurs sur ce problème des sta-tines (relire Objectif Santé n° 93) En 4 ans, rien n'a bougé. Pourtant les autorités sanitaires sont parfai-tement informées, mais chut, pas de vagues !

« Ce n'est pas un signe de bonne santé que d'être bien

adapté à une société profondément malade. »

Jiddu Krishnamurti (1895-1986)

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Témoignage

Témoignage : historique de ma démarche vers la médecine alternative

(B.O)

En 2006, découverte d’un myé-lome suite à une hospitalisation pour une pneumonie. Je suis pris en charge en service d’hématologie où l’on m’annonce les multiples traite-ments préparatoires à une autogreffe de moelle osseuse. Je passe sur les états déclenchés par cette série noire.

Alors s’impose la question : pour-quoi ce cancer ? Dans mon cas, je n’ai jamais eu de doute. En effet, j’ai subi un lourd traumatisme à ma mise à la retraite, brutale et imprévisible. Je suis parti dans les pires condi-tions. Persuadé d’être victime d’une injustice, j’ai porté l’affaire devant les tribunaux. J’ai été confronté à une forteresse et à l’échec total de mon recours en cassation : une procédure chaotique de plus de 5 années qui m’a complètement anéanti. Mais la prise de conscience de la cause de ma maladie m’a beaucoup aidé pour le marathon qui a suivi.

La première chimio, avec une molécule test, me déclenche quasi immédiatement des neuropathies hyper douloureuses aux pieds et aux mains. S’ajoutent les douleurs osseuses dues à la mise en pression de la moelle à l’intérieur des os et leur détérioration, ce qui m’empêche de marcher et de dormir, jusqu’à me conduire aux urgences. Après beau-coup d’examens, dont une ponction lombaire, on m’envoie en neurologie sur un soupçon du syndrome de Guillaume Barré (maladie inflamma-toire des nerfs périphériques) qui s’avèrera non fondé.

S’ensuit une prise en charge pour la douleur via maints essais de traite-ments chimiques et tâtonnements dans les posologies. Celle-ci devient acceptable avec l’aide psycho, sophro et kiné. Puis vient le prélève-ment du greffon par cytaphérèses répétées sur une semaine. Enfin, c'est la mise en aplasie totale par chimio très puissante (destruction complète de l’immunité), suivie de l’injection du greffon et l’attente anxieuse de la remontée des pla-

quettes, le tout sur 3 semaines où l’on traverse tous les états, y compris celui où l’on ne sait plus qui l’on est.

À la sortie de cette épreuve, la pente à remonter est laborieuse d'au-tant plus que s’ajoutent un traitement de consolidation à base de Thalido-mide à effets secondaires aigus, des analyses et contrôles fréquents en hémato.

Je suis actuellement en rémission complète, mais les douleurs neuro-pathiques sont toujours là, juste tolé-rables, avec un traitement neurolep-tique que je ne peux arrêter sous peine de réveiller l’insupportable.

Dès 2007, j’ai essayé beaucoup d’approches différentes (kiné, acu-puncture, électrostimulation, guéris-seur, magnétiseur, auto hypnose, centre anti-douleur etc.) puis je suis tombé sur le livre de Robert Chiron « Croque la vie et trompe la mort » où j’ai trouvé une autre vision de la maladie. Il y est fait référence à de nombreuses techniques et aides aux soins conventionnels. J’y apprends l’existence de « Santé Solidarité » où j’ai découvert le monde, inconnu pour moi, de la médecine alternative. On m’a présenté plusieurs pistes et j’en suis venu à rencontrer un naturo-pathe/chercheur qui a établi un pro-tocole basé sur des remèdes vibra-toires pour éradiquer la maladie de Lyme fortement impliquée dans mon cancer et susceptible de favoriser une rechute.

À ce jour, je suis en phase de reconstruction des terminaisons ner-veuses gravement endommagées.

Parallèlement, j’ai eu connais-sance (toujours par Santé Solidarité) de l’existence d’un médecin cher-cheur qui a mis au point un procédé

de remèdes numériques à disposi-tion sur Internet et avec qui j’expéri-mente gracieusement un traitement pour la douleur. Ce soin est unique-ment basé sur l’information vibratoire de tel ou tel remède allopathique ou homéopathique par exposition à l’écran d’ordinateur.

Enfin, j’ai réussi à convaincre un médecin généraliste anthroposophe, ouvert à ces alternatives, de me trou-ver un protocole « spécial douleur » en acupuncture. Pour l’instant, je n’ai pas réussi à me passer de mon anti-douleur de base mais j’ai quand même pu en diminuer la dose des 2/3 et j’ai bon espoir de pouvoir m’en passer totalement.

J’ai voulu faire ce témoignage pour montrer qu’il ne faut jamais baisser les bras et que plus on se prend en charge, plus on a de chance d’arriver à ses fins. Pour ma part, je n’étais pas préparé à ce type d’approche de par mon éducation, ma formation scientifique et mon vécu, mais en écoutant mon ressenti et en oubliant les préjugés, je me suis convaincu qu’il y avait peut-être beaucoup à tirer de cette approche. La vie nous a formatés et l’ouverture du carcan est indispensable pour le choix de sa guérison. Il faut être curieux, inventif et oser se réappro-prier sa santé.

Cette association a pour moi une grande importance car on peut voir qu’il existe de nombreuses approches de la maladie sans tom-ber dans l’irrationnel et le charlata-nisme. De par son sérieux, son cha-risme, l’information y est accessible, expliquée et surtout on vous laisse toute liberté de faire son choix par rapport à ses propres convictions et à son ressenti, c’est ce que j’avais envie de vous faire partager.

B.O.

Merci

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Alimentation et santé

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Haricot vert, coco, mogette, lingot, flageolet = fournisseurs d'énergie durable

Voilà un type de légume qui s'offre à nous sous de multiples aspects au cours de l'année. Viennent d'abord les haricots verts, forme immature de la gousse, dont la cueillette s'étale grosso modo de juin à octobre. Puis on les récolte en « demi-sec », c'est-à-dire à un stade intermédiaire avant la pleine maturité des graines : les flageolets, les cocos paimpolais ou encore les mogettes sont généralement vendus frais pendant une courte période, d'août à octobre. Enfin, les haricots secs et leurs multiples couleurs, tailles et saveurs sont disponibles toute l'an-née. Toutefois, même pour ces der-niers, il est préférable de les consom-mer juste après récolte si possible car leur digestibilité diminue au cours du temps.

Un légume des plus nutritifs

En plus de cette intersaisonnalité, ils sont présents sur tous les conti-nents, notamment en Amérique et en Afrique où ils représentent dans plu-sieurs pays la base de l'alimentation. Il faut dire que les haricots secs consti-tuent une bonne source de protéines, macronutriments indispensables à la construction de tous les tissus vivants. Même les haricots verts en renferment davantage que les autres légumes verts. Ajoutez à cela une forte teneur en fer, et vous avez là une excellente alternative à la viande, puisque ces légumes n'ont pas les inconvénients des matières grasses animales. Logi-quement, des études scientifiques ont associé une consommation régulière de haricots à un moindre risque de maladies cardiovasculaires et de cer-tains cancers.

Cependant, les protéines des hari-cots sont incomplètes par rapport à celles que l'on trouve dans la viande, car elles sont déficitaires en un acide aminé essentiel, la méthionine. Mais il suffit de les combiner avec des céréales ou des noix, dont les protéines sont riches en méthionine. On le voit bien, c'est une erreur de manger de la viande en même temps. Le cassoulet, aux haricots blancs, ou le fameux gigot accompagné de flageolets ne sont heu-reusement pas des mets du quotidien,

mais à juste titre considérés comme des plats très riches, pour ne pas dire trop riches. On préférera une associa-tion végétale avec du riz, des galettes de maïs ou de la polenta. Au Brésil, premier producteur mondial de haricots secs, l'assiette d'arroz com feijao, litté-ralement « riz avec haricots », est consommée à tous les repas.

Cette richesse en protéines s'ac-compagne d'un très bon apport en fibres, ces glucides non digérés par notre intestin, dotés de nombreuses vertus. Elle ne se contentent pas de faciliter le transit ! On distingue fibres solubles et fibres insolubles :les pre-mières (pectines, mucilages, etc.) contribuent à la prévention des mala-dies cardiovasculaires en aidant à l'évacuation des sels biliaires auxquels elles se lient, réduisent le taux de cho-lestérol et aident au contrôle du diabète de type 2 en ralentissant la digestion du glucose présent dans le bol alimen-taire ; les secondes (cellulose, lignine, etc.) contribuent à prévenir la constipa-tion en augmentant le volume des selles. Les deux types de fibres pro-curent rapidement un sentiment de satiété et leur richesse dans notre ali-mentation est réputée lutter contre le risque de cancer du côlon.

Protection intestinaleOn connaît trop bien la réputation

scabreuse des haricots secs, respon-sables de ballonnements intestinaux et de flatulences. Or, ce phénomène incommodant est dû, non pas aux fibres, mais à d'autres glucides, les oli-gosaccharides. Ces derniers résistent à la digestion dans l'intestin grêle et se retrouvent dans le gros intestin où ils fermentent ; ce faisant, ils favorisent le développement des bonnes bactéries intestinales et limitent celui des souches nuisibles, d'après certaines études. Il faut savoir que les oligosac-charides provoquent moins de gaz chez les personnes habituées à consommer des haricots.

Et nul doute qu'à la lecture de cet article, vous augmenterez la cadence ! Il existe aussi des astuces de prépara-tion des haricots secs permettant de

réduire le phénomène de flatulence (voir encadré).

Il est d'autant plus aisé d'en manger souvent que les haricots nous offrent de larges variétés de formes et de cou-leurs.

Âge par âgeLes haricots verts sont particulière-

ment intéressants pour les enfants et les femmes enceintes car ils sont non seulement très riches en fer, mais aussi en folate et en vitamines B, C et E, autant d'éléments utiles pour la crois-sance.

Quant aux haricots à écosser, secs ou demi-secs, ils sont hautement recommandés aux personnes actives, fournissant des glucides à absorption lente qui libèrent longtemps leur éner-gie dans le système sanguin ; en d'autres termes, ils nous mettent à l'abri des coups de barre et évitent les gri-gnotages entre les repas. Il sont égale-ment riches en magnésium, arme contre la fatigue et le stress.

Enfin, soulignons que les haricots secs sont très tendres lorsqu'ils sont bien cuits et donc particulièrement utiles à certaines personnes âgées qui ont parfois du mal à mastiquer les ali-ments glucidiques ; les seniors ont aussi intérêt à les consommer verts car ceux-ci sont l'une des principales sources de silice, ce qui contribue à diminuer la dégradation osseuse.

Un légume au caractère bien trempé

Pour éviter les ballonnements intestinaux et les gaz provoqués par la consommation de haricots secs :

Rincez-les et mettez-les dans une casserole avec de l'eau et une cuiller à café de bicarbonate de soude. Faites bouillir pendant 2 à 3 minutes puis laissez reposer les haricots 2 heures dans leur eau.

Ensuite, rincez-les, remplissez la casserole d'eau tiède et laissez à nou-veau tremper les haricots pendant une douzaine d'heures.

Rincez, remplissez la casserole d'eau et faites cuire les haricots une heure environ jusqu'à ce qu'ils soient tendres.

L'ajout d'ail ou de gingembre atté-nue les flatulences provoquées par les haricots. À l'inverse, évitez de les cuisiner avec beaucoup de matière grasse, association qui les rend indi-gestes.

Plantes et santé n° 116

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Alimentation et santé

La vitamine D, cette inconnue négligée

Une vitamine est par définition une substance organique indis-pensable aux réactions de l'orga-nisme bien que dépourvue de valeur énergétique.

Un peu d'histoireLes premières découvertes sur la

vitamine D remontent à 1865 avec le Dr Armand Trousseau qui avait constaté que l'huile de foie de morue avait un effet anti-rachitique. A la fin des années 1920, il est démontré que l'exposition au soleil prévient les risques de rachitisme. Depuis, les découvertes concernant cette vitamine ne cessent de progresser et de susciter de plus en plus d'intérêt pour la com-munauté scientifique.

Classiquement, le rôle de la vita-mine D dans la prévention du rachi-tisme et de l'ostéomalacie (décalcifica-tion osseuse qui se traduit par des os mous et flexibles) est largement démontrée. L'action de la vitamine D déterminante dans le maintien de l'équilibre phosphocalcique par aug-mentation de l'absorption intestinale du calcium et du phosphore est mainte-nant un fait établi.

Selon une étude néo-zélandaise, la vitamine D jouerait un rôle dans la dimi-nution de l'insulino-résistance. Une supplémentation en vitamine D aug-menterait la sensibilité de la cellule à l'insuline.

Pour de nombreux chercheurs, la vitamine D se comporterait comme un neurostéroïde et serait donc capable d'exercer des fonctions importantes dans le cerveau. Elle aurait également

un effet protecteur des neurones qui synthétisent la dopamine et la séroto-nine ; des études montreraient une relation entre le déficit en vitamine D et la destruction des sites dopaminer-giques dans la maladie de Parkinson. Elle aurait également un effet anti-tu-moral réduisant les risques de can-cers : colorectal, prostate, pancréas, poumons...

Il semblerait que l'exposition aux rayonnements UV-B (ultraviolets de longueur moyenne) ou la supplémenta-tion en vitamine D fassent baisser la pression artérielle chez les sujets hypertendus.

Les risques des carences ou déficits en vitamine D

Rachitisme chez l'enfant et ostéo-malacie chez l'adulte avec risque de fracture chez la personne plus âgée ou la femme ménopausée.

L'hypocalcémie (taux anormalement faible de calcium dans le sang), peut entraîner des troubles de la contractibi-lité musculaire (tétanie), troubles du rythme cardiaque, hypotension arté-rielle, convulsions, manifestations neu-rologiques (instabilité émotionnelle, anxiété, dépression, parfois hallucina-tions, confusion, psychoses, hyperten-sion intra-crânienne), des troubles cuta-nés (peau sèche, chute des cheveux, ongles cassants, eczéma, hyperpig-mentation, cataracte...).

A plus long terme, une carence peut permettre l'expression d'une maladie auto-immune.

En conclusion, les risques liés à un déficit en vitamine D inté-ressent de nombreux tissus de l'organisme et les conséquences d'une carence à long terme peuvent être déterminantes dans l'apparition de troubles dégénéra-tifs, cardiovasculaires, immuni-taires, ostéo-articulaires, poly-mé-taboliques entraînant un risque de mortalité accru.

Les risques d'un surdosage naturel ou iatrogène (provoqué par le médecin, le traitement ou les médicaments)

La dose considérée comme dose limite de sécurité est de 10 000 UI/jour correspondant à un taux de 25(OH)D de 375 nmol/l.

La toxicité directe d'un surdosage en vitamine D est liée aux consé-quences de l'hypercalcémie par aug-mentation de l'absorption intestinale de calcium : hypertension artérielle, ano-rexie, nausées, vomissements, poly-urie, polydipsie, faiblesse, nervosité, prurit, et, à long terme, une maladie rénale ou cardiaque ischémique.

L'exposition aux UV-B n'expose à aucun risque de toxicité, l'excédent de production de vitamine D3 étant trans-formé en métabolites inactifs.

d'après un article de Catherine Picard, naturopathe, iridologue

(Enquêtes de santé n°8)

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docteur Armand Trousseau

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La boîte à outils

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Étonnante zéolite Une zéolite à la clinoptilolite pour survivre dans un monde radioactif

Les poudres de roche de la classe des zéolites sont de nature paramagné-tique. Bien qu'elles ne soient pas des argiles, elles agissent tout comme les argiles. Leur découverte a été réalisée par le minéralogiste suédois Axel Fre-derik Cronstedt en 1756.

Le terme composé zéolite, ou zéo-lithe (du grec « zein » = bouillir et « lithos » = pierre) fait référence à la perte d'eau conséquente dont est sujette la zéolite lorsqu'elle est chauf-fée.

Une véritable éponge chimique

Il existe 48 types de structures de zéolites naturelles. La CLINOPTILO-lITE, la plus pure possède un ratio de silice/aluminium de 4/1.

La zéolite est une roche cristalline étonnante avec une structure en nid d'abeille de cavités et de canaux, qui est capable d'adsorber et d'absorber de nombreux types différents de gaz, d'hu-midité, de pétrochimiques, de métaux lourds et d'éléments radioactifs et d'une multitude de composés divers.

Les zéolites naturelles peuvent adsorber jusqu'à 30 % de leur poids sec en azote et gaz ammoniac.

Sous les retombées radioactives

Il est intéressant de savoir que les zéolites constituent l'un des fronts les plus efficaces de lutte contre la conta-mination radioactive dans les sols et contre l'accumulation radioactive sub-séquente au sein de la chaîne alimen-taire. Une étude, en provenance de Suède, a récemment mis en valeur que la MORDENITE, une zéolite naturelle, avait décontaminé la viande et les ani-maux vivants touchés par la radioacti-vité lors du désastre nucléaire de Tchernobyl.

On sait maintenant que la zéolite riche en clinoptilolite est un des meilleurs draineurs des radio-éléments aussi bien chez les animaux que chez les humains ; elle peut se substituer parfaitement au Miso dont l'élaboration est malheureusement longue.

NOTA : Dans les pays de l'est, cette zéolite est utilisée pour décontaminer les cancéreux de leurs chimios et de leurs radiothérapies.

Posologie humaine :1 à 3 cuillers à café par jour selon le degré de pollu-tion.

Détoxification vétérinaire par les zéolites

Il existe trois sortes principales de zéolites : fibreuse, feuillée ou cristalline. L'usage médical concerne la zéolite cristalline riche en clinoptilolite. La zéo-lite possède une histoire d'usage vétéri-naire et industriel, incluant la purifica-tion de l'eau, la filtration de l'air, l'incorporation à de la nourriture pour les animaux d'élevage (afin de réduire la production d'ammoniac et d'accroître la capacité nutritionnelle), l'utilisation dans les étables et pour les litières des chats afin de diminuer les odeurs.

Zéolite en tant qu'adsorbant des métaux lourds

L'exposition au mercure, au cad-mium, au plomb et à l'arsenic constitue la principale menace vis-à-vis de la santé humaine. Ces métaux ont été extensivement étudiés et leurs effets

sur la santé humaine régulièrement répertoriés par des institutions interna-tionales telles que l'OMS.

Ces études ont mis en exergue que la zéolite possède une affinité élevée pour piéger le plomb, le cad-mium, l'arsenic, le mercure et d'autres métaux potentiellement dangereux. Au travers du proces-sus d'échange de cations, la zéolite peut abaisser l'exposition totale aux métaux lourds chez un indi-vidu. Cela permettrait d'influer, de manière conséquente, sur la réduc-tion de certains cancers et de pathologies cardiaques.

Il est intéressant de souligner que la zéolite semble éliminer les toxines dans un ordre particulier. Durant les premières semaines, elle élimine les métaux lourds ci-des-sus mentionnés ; elle élimine ensuite les toxines de seconde urgence, à savoir les pesticides, les herbicides et les plastiques.

Zéolite et pH sanguinLe sang doit être conservé à un

niveau très spécifique de pH 7, afin de maintenir son homéostasie. Malheureu-

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clinoptilolite Na

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

La boîte à outils

sement, le régime alimentaire moderne contient énormément d'aliments acidi-fiants, tels que le sucre, les féculents et les hydrates de carbone raffinés. Ce type d'aliments ne peut pas maintenir un équilibre acide/basique adéquat dans le corps et il induit une augmenta-tion de l'acidité.

La zéolite protège le système en maintenant le pH à des niveaux oscil-lant entre 7,35 et 7,45, à savoir le pH optimal pour l'organisme humain. Le niveau de pH dans le corps influence à la fois l'immunité et le fonctionnement cérébral. Un sang acidifié (7,34 ou infé-rieur) génère un terrain favorable au cancer. Dans un environnement acide, les fonctions des cellules cérébrales peuvent être également perturbées, ce qui entraîne de la dépression, de l'an-xiété, de l'hébétude, de la paranoïa, des illusions ou des hallucinations.

Zéolite en tant qu'anti-diarrhéique

La zéolite diminue l'incidence de la maladie et du décès induits par des pathologies intestinales chez divers animaux. Fondée sur ces résultats, une étude exhaustive a été réalisée dans la thérapie des pathologies diarrhéiques chez l'être humain. Cette recherche a permis que le remède ENTEREX soit approuvé.

L'ingestion de la zéolite peut être comparée à de l'argile puissance 2. En raison des propriétés d'échanges d'ions, la zéolite peut modifier le contenu ionique, le pH, la capacité de protection des sécrétions gastro-intesti-nales et affecter le transport au travers de l'épithélium intestinal. Elle peut avoir également une influence positive sur la flore bactérienne et la résorption des vitamines et des oligoéléments.

Zéolite et mycotoxinesLa zéolite est réputée pour sa capa-

cité à neutraliser des mycotoxines en formant des complexes hautement stables.

Les mycotoxines constituent une famille diversifiée de toxines produites par certains champignons et plus parti-culièrement par des espèces du genre Aspergillus, Claviceps et Alternaria. Il existe plusieurs centaines de myco-toxines différentes qui peuvent provo-quer des problèmes de santé tels que des pathologies rénales et hépatiques et peuvent affaiblir le système immuni-taire.

Les mycotoxines qui ont été le plus extensivement étudiées sont les afla-toxines que l'on trouve dans le maïs,

les arachides, le lait et les céréales qui ont été corrélées à l'émergence de can-cers du foie, de l'estomac et des reins.

Zéolite en tant que puissant antioxydant

Plus de 90 % des diverses patholo-gies (cancers, arthrite, maladies cardio-vasculaires, diabète, maladies neuro-végétatives, etc.) tout autant que le vieillissement sont les conséquences de dysfonctionnement cellulaire et de lésions des cellules provoquées par l'influence directe ou indirecte des radi-caux libres.

La zéolite constitue un antioxydant unique. Un antioxydant agit en absor-bant l'excès de radicaux libres dans son système parce qu'il possède un électron libre non apparié. Par contraste, la zéolite piège les radicaux libres au sein de sa structure com-plexe : elle les neutralise et elle les éli-mine.

Zéolite et cancerLes nitrosamines sont probable-

ment les substances cancérigènes les plus répandues dans l'environnement du travail, dans les viandes indus-trielles, dans la fumée de cigarettes et dans les bières. La pollution environne-mentale aggrave ce problème caché en raison de la contamination de la nourri-ture et de la pollution de l'atmosphère. La zéolite est considérée comme le meilleur piégeur à nitrosamine. Elle a été utilisée dans des remèdes à libéra-tion prolongée, des remèdes anti-tumo-raux, des remèdes enzymatiques et même des additifs dans les cigarettes pour éliminer les substances cancéri-gènes.

En résumé : le mécanisme d'action de la zéolite, à l'encontre de la cellule cancéreuse, est unique et différent de toute autre substance. Elle possède la rare capacité d'intégrer une quantité

gigantesque de toxines chargées positi-vement, en neutralisant indirectement leur influence dans l'émergence de cancers. Au cours de ce processus, la zéolite développe une charge légère-ment positive. Elle est alors attirée par la membrane chargée négativement de la cellule cancéreuse. Lorsque la zéo-lite pénètre dans la cellule cancéreuse, le gène p21 est activé. Ce gène agit comme un suppresseur de tumeur de par sa capacité à contrôler la progres-sion du cycle cellulaire. L'activation du gène p21 stoppe la croissance des tumeurs en supprimant indirectement les signaux de croissance.

On a pu constater chez la majorité des patients qui prenaient la zéolithe activée en complément des traitements médicaux, une amélioration rapide (perceptible en moins d'une semaine) de la vitalité, de l'état général et de l'ap-pétit. Les résultats obtenus chez les patients traités par chimiothérapie ou radiothérapie montrent que la thérapie est mieux supportée, ce qui en fait un adjuvant et un fortifiant exceptionnel en cas de maladies graves.

Qualité garantieLa zéolite à la clinoptilolite prove-

nant de Pologne et d'une pureté excep-tionnelle. Un contrôle sévère la garantit de toute présence d'impuretés pouvant être dangereuses pour la santé. Elle est microbroyée selon un procédé bre-veté qui lui confère une efficacité maxi-mum. Enfin, elle a été homologuée par les services sanitaires européens.

Pour commanderIl existe plusieurs laboratoires de

produits naturels, et les prix sont assez élevés. La présentation en poudre est a préférer. Privilégier les laboratoires, qui, à prix voisins, prodiguent de précieux conseils.

Quelques adresses :- Ecoidées Sarl : 03 88 80 59 75,- Diéti-nature Nantes, - Fleuronbio à Sainte-Luce,- Vedamed, 09 51 49 36 69

« Zéolite: Nature's Heavy Metal Detoxifier »du Docteur Howard Peiper.

Traduction : Dominique Guillet (Kokopelli) Mise en forme : MD, le jour-nal de Michel Dogna n° 92

NDLR : un super charbon actif, une argile plus, véritablement un adjuvant thérapeutique de premier ordre pour les traitements conven-tionnels du cancer.

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Mycotoxine Aspergillus

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Maux et remèdes

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Gaz à tous les étagesVéritable handicap dans la vie

sociale plus que vrai problème médical, la sensation de ballonne-ment due à l'accumulation de gaz intestinaux est un motif fréquent de consultation. Aucun médica-ment n'a fait la preuve d'une réelle efficacité, seuls des conseils dié-tétiques améliorent ce désa-gréable inconfort digestif.

Chacun lâche des vents tous les jours. C'est un phénomène normal, qui ne devrait pas être considéré comme un problème. Pourtant, de nombreuses personnes pensent qu'elles sont vic-times d'une flatulence excessive, situa-tion qui les met souvent dans l'embar-ras et qu'elles vivent mal. Face à ces plaintes, les médecins ont tendance à multiplier les investigations biologiques, radiologiques et endoscopiques pour rechercher une cause organique. Mais, dans la grande majorité des cas, ces examens sont inutiles, notamment quand cet inconfort n'est pas associé à des douleurs. En fait, un excès de flatu-lence reste assez rare. En effet, pour les gastro-entérologues, seules les per-sonnes émettant plus d'une vingtaine de gaz par jour sont dans l'excès !

De toute façon, pour diminuer le volume d'air intestinal, mieux vaut ne pas compter sur les médicaments. Il faut soit modifier son alimentation pour diminuer la fermentation physiologique, soit avaler moins d'air !

1) Vous avez une alimentation riche en glucides non digestibles

Bravo, vous avez une alimentation saine. Ces glucides dits non digestibles ou non assimilables sont représentés par les fibres alimentaires, l'amidon, le raffinose, le sorbitol, etc., et leur consommation est un gage de bonne santé. Ils améliorent le transit intestinal et luttent contre la constipation. De plus, des études ont mis en évidence qu'un régime alimentaire riche en fibres diminue le risque de souffrir de mala-dies cardio-vasculaires, infectieuses et respiratoires. Mais... il augmente la quantité de gaz intestinaux, qui dépend fortement de l'alimentation, même si elle varie d'une personne à l'autre.

Les glucides non assimilables ne se dégradent pas dans l'estomac ni dans l'intestin grêle, ils sont digérés dans le côlon grâce à l'action de bactéries qui

entraînent une production de gaz.

Que faire ? Ne pas se retenir. Au contraire,

émettre des pets.Ne pas se coucher immédiatement

après un repas.Pratiquer un exercice physique

régulier d'intensité modérée qui facilite le transit intestinal.

Limiter et non supprimer la consom-mation de fruits, légumes, légumi-neuses et féculents à base d'amidon (sauf le riz), c'est-à-dire les aliments les plus fermentescibles.

Privilégier les aliments entraînant le moins de flatulences : œufs, viandes maigres, poissons, volailles (sans la peau), fenouil et riz.

Diminuer la consommation de viandes et sauces grasses, fromages contenant plus de 25 % de matières grasses, graisses cuites, fritures, lard, saindoux, pâtisseries, etc. Ces aliments riches en lipides ralentissent le transit intestinal.

Bon à savoirEn cas de flatulence excessive, pri-

vilégier le riz, car c'est le seul féculent totalement absorbé. Le lavage répété des légumineuses à l'eau tiède avant la cuisson, l'ajout de graines de cumin ou de fenouil dans l'eau de cuisson des

légumes (notamment ceux de la famille des choux) ou la prise d'alpha-galacto-sidase (connue aussi sous le nom de Beano, cette enzyme décompose les

glucides producteurs de gaz) réduisent le risque de ballonnements.

2) Vous souffrez d'une malabsorption de sucres comme le lactose, le fructose et le sorbitol

L'intolérance au lactose, principal sucre du lait, a déjà fait couler beau-coup d'encre. À l'âge adulte, l'enzyme responsable de sa bonne digestion, la lactase, diminue naturellement. Résul-tat : le lactose n'est plus toujours bien digéré. Une fois dans le côlon, il fer-mente et génère des gaz pouvant s'ac-compagner de ballonnements.

Quant au fructose et au sorbitol, la part de ces sucres a fortement aug-menté dans notre alimentation depuis vingt ans.

Le fructose, présent dans les fruits comme son nom l'indique, est désor-mais beaucoup utilisé comme additif sucré dans la pâtisserie industrielle, les plats cuisinés, les bonbons et les jus de fruits.

Le sorbitol présent de façon natu-relle dans les pruneaux et les pommes, est de plus en plus employé comme édulcorant dans les produits dits sans sucres : bonbons, gomme à mâcher, boissons, sirops, etc.

Absorbés en trop grande quantité, ces sucres sont mal digérés et aug-mentent les problèmes intestinaux, notamment la production de gaz.

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Flatulence et alimentation

Principaux glucides Les aliments qui en produisant des gaz contiennent

- AMIDON pain blanc, pâtes et pâtisseries à base de farines blanches, pommes de terre, maïs,...

- FIBRES ALIMENTAIRES son de blé et d'avoine, pain complet, flocons d'avoine, légumineuses, fruits secs, choux, carottes, navets, asperges, brocolis, betteraves...

- FRUCTOSE blé, oignons, artichauts, fruits, miel, boissons gazeuses fruitées...

- RAFFINOSE légumineuses (haricots, pois, etc.), céréales à grains entiers, famille des choux, asperges, navets...

- SORBITOL pommes, poires, pêches, prunes, pruneaux, aliments de régime, gommes à mâcher.

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Maux et remèdes

Que faire ? Supprimer certains aliments conte-

nant ces sucres (voir encadré ci-des-sus), puis les réintroduire progressive-ment afin de déterminer les aliments qui sont réellement associés aux troubles.

Bon à savoirLe beurre et les fromages (notam-

ment le camembert, le bleu, le gouda, le gruyère, le parmesan, etc.) contiennent très peu de lactose. Ils sont souvent bien tolérés.

3) Vous souffrez d'aérophagie

Si, en mangeant ou en buvant, vous avalez beaucoup d'air, une partie sera évacuée sous forme d'éructation com-munément appelée rot. Mais une autre partie migrera de l'estomac vers le côlon et s'échappera sous forme de gaz.

Que faire ? Bien mastiquer, manger lentement,

boire avant et après le repas plutôt que pendant. L'ingestion de quelques gouttes d'huile de menthe pourrait réduire ce phénomène.

Bon à savoirCertains aliments comme les souf-

flés, les meringues et les boissons gazeuses contiennent de l'air et aug-mentent donc la quantité d'air avalée.

4) Vous prenez certains médicaments

Deux antidiabétiques oraux (acar-bose, Acarbose Biogaran, Glucor ; miglitol, Diastabol), des laxatifs (lactu-lose, Duphalac ; lactitol, Importal ; macrogol, Forlax ; sorbitol Sorbitol Delalande) et un hypolipémiant (sim-vastatine, Lodalès, Zocor) exposent à des risques de ballonnements accom-pagnés de flatulence.

Bon à savoirAucun médicament n'a, à ce jour,

fait la preuve de son efficacité pour diminuer la production de gaz : ni la siméticone (Imonogas, Siligaz), ni la diméticone (Polysilane Upsa, Pep-sane), ni les prokinétiques censés sti-muler la motricité intestinale.

Enfin, sachez que la méthode la plus efficace pour être soulagé et éviter des complications douloureuses

consiste à évacuer naturellement ces gaz. Vous pouvez vous consoler en vous disant qu'ils sont un signe de bonne santé et indiquent que votre côlon fonctionne bien. Sans compter qu'à une époque, les pétomanes fai-saient carrière...

Que Choisir Santé n° 54

Syndrome secEn ce qui concerne la sécheresse

de la peau et des muqueuses, la pre-mière étape consiste à tenter de les réhydrater en buvant de l'huile de bour-rache (souvent oubliée). La prise de zinc et de vitamine D (après contrôle sanguin) est généralement indiquée.

Ensuite, pour les yeux secs, les antioxydants à fortes doses sont sou-vent efficaces : l'acide alpha-lipoïque est bien indiqué. Mais il y en a d'autres, comme les vitamines A et C, le sélé-nium, etc. Si malgré tout, cet état per-dure, il faut rechercher un syndrome sec (syndrome de Gougerot-Sjögren). Des analyses particulières sont alors nécessaires. La micro-immunothérapie apporte souvent des solutions intéres-santes. Demandez l'adresse d'un médecin pratiquant la micro-immuno-thérapie à l'Institut 3IDI.

Tél 02 51 57 53 60www.3idi.org

Principes de Santé n° 40

Polyarthrite et cou bloqué

Voici une solution simple et effi-cace : porter le soir un « tour de cou » rempli de graines de lin (Mille Oreillers), préalablement chauffé. Cette chaleur sèche sera du meilleur effet sur les douleurs et de plus, sou-tiendra la tête (20 minutes le soir, pos-sible deux fois par jour). L'homéopa-thie soulagera cette douleur avec Lachnantes 7 CH (5 granules trois fois par jour, pendant deux mois).

Principes de Santé n° 40

SciatalgieUne sciatique qui associe douleurs

dans les fesses et variations de tempé-rature indique l'implication du côlon inflammatoire dans le mécanisme de cette douleur. Réduisez votre consom-mation d'épices fortes (poivre, piment), assurez-vous d'aller à la selle quoti-diennement et contrôlez si le fait de « pousser » modifie la douleur. En homéopathie, trois tubes granules de Bryonia 5 CH (5 granules trois fois par jour) vont atténuer la douleur, tandis qu'un massage de Vinalège (crème à base d'huiles essentielles, des labora-toires Diétaroma) agira contre les pico-tements et le froid des membres infé-rieurs (massage matin et soir).

Principes de Santé n° 40

Cruralgie

La cruralgie est un équivalent de la sciatalgie liée à une compression des racines crurales.

Comme on ne dispose pas, en homéopathie, du nerf crural, on peut remplacer par Nerf sciatique 4 CH (5 granules à jeun).

Masser le dos avec le gel Oemine Artro, prendre Oemine Krill (2 capsules trois fois par jour pendant 10 jours, puis diminuer la dose de moitité), associer cela à Oemine Artro (2 gélules trois fois par jour pendant 10 jours, puis diminuer la dose de moitié et continuer jusqu'à amélioration complète).

S'il y a de l'arthrose, associer Oemine Silicium marin (2 gélules matin et soir pendant six mois).

Principes de Santé n° 40

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Page 20: Objectif Santé - N°101 - Santé Solidarité

Témoignages

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Témoignage sur la fibromyalgie : comment j'ai atténué mes douleurs de 70 %

Je suis atteinte de fibromyalgie et j'aimerais vous transmettre mes trou-vailles personnelles ainsi que les résultats. Depuis deux mois, je prends de la bromélaïne pour relan-cer la perméabilité de la membrane cellulaire, associée à la coenzyme Q10 pour réoxygéner les cellules. Et, en complément, de la poudre Schin-dele's Mineralien. Tout cela me per-met non seulement de diminuer mes douleurs de près de 70 %, mais aussi de retrouver l'énergie pour recommencer à vivre un peu plus normalement. Je peux à nouveau conduire ma voiture, faire mes courses toute seule (j'ai 20 kilo-mètres aller-retour de virages en montagne pour ce faire !) et tout un tas de petites choses dans ma mai-son que je ne pouvais plus réaliser depuis des années. Après un an de crise aiguë, j'apprécie à leur juste valeur ces améliorations.

Principes de Santé n° 40

Témoignage : douleurs à l'épaule

Au mois de janvier 2011, j'ai res-senti une douleur à l'épaule gauche, apparue petit à petit, pour devenir vraiment gênante. J'attendais que ça passe, en faisant juste des mas-sages à l'arnica. Mais elle a aug-menté jusqu'à ce que je ne puisse plus dormir sur le côté gauche. J'ai alors consulté un généraliste, sur les radios : rien de spécial. Donc, kiné :

sans résultats. Puis infiltrations : idem. Je suis ensuite allé voir une méziériste pour essayer de réédu-quer cette épaule. Constatant qu'elle ne pouvait pratiquement pas me tou-cher, elle m'a donné l'adresse d'un spécialiste de l'épaule.

Je me suis donc retrouvé, en juin, chez un kiné de la Société française de rééducation de l'épaule (SFRE) pour suivre les quinze séances pres-crites. À la première lecture de mes radios, sur lesquelles personne n'avait rien vu, le diagnostic est tombé : l'humérus était remonté de 5 millimètres et venait pincer nerfs et tendons contre l'acromion, chaque mouvement provoquant une douleur. Le travail a consisté, entre massage et rééducation, à remettre chaque élément à sa place. À raison de deux séances par semaine, dix séances ont suffi. Depuis, j'effectue quelques mouvements pour entretenir... et c'est tout.

NDLR : la SFRE est une asso-ciation qui développe l'étude et la diffusion de toutes les questions pédagogique, clinique, physiolo-gique, scientifique, technique, éthique, de santé publique et de formation médicale continue liées à la rééducation appliquée à l'arti-culation de l'épaule. Ses membres sont kinésithérapeutes, médecins, chirurgiens. Elle propose un annuaire de professionnels spé-cialisés. Contact : www.sfre.org

Principes de Santé n° 40

Témoignage : hancheÀ deux reprises (voir Objectif Santé

n° 87 et n° 98), nous avons parlé d'une nouvelle technique de pose de pro-thèse de hanche, non plus par voie postérieure avec section du muscle fes-sier (comme cela se fait encore cou-ramment), mais par voie antérieure : l'opération se fait par devant, « un peu sur le côté », comme dit Monsieur A.B. ; et ce, avec de nombreux avan-tages.

Monsieur A.B., 80 ans, opéré de cette façon en 2011, à la clinique Brété-ché de Nantes, par le docteur Kamel Ajouy, chirurgien orthopédiste, tient à témoigner de sa très grande satisfac-tion. « Je n'ai pas du tout souffert, pas le moindre petit bobo. Le surlendemain, je pouvais arpenter les couloirs de l'hô-pital avec des cannes anglaises ».

Monsieur A.B. souligne la compétence de son chirurgien, mais aussi son humanité envers ses patients. Pour rai-son personnelle, Monsieur A.B. a pro-longé un peu son séjour à l'hôpital, mais il fait savoir que certaines per-sonnes opérées le mardi, peuvent ren-trer à la maison le samedi suivant.

Monsieur A.B. veut bien partager son expérience avec les personnes qui aimeraient en savoir plus sur cette technique de prothèse de hanche.

Tél. 02 51 00 10 50.Santé Solidarité remercie cet adhé-

rent de longue date à notre association pour son témoignage.

Le fromage analogue, ça vous dit quelque chose ?

Vous en consommez à l’insu de votre plein gré dans nombre de piz-zas, lasagnes, cheeseburgers et autres plats industriels où il y a soi-di-sant du fromage genre gouda, moz-zarella, emmental et autres fromages à pâte dure. Ça ressemble au fromage mais ça n'en est pas. C'est un produit sans lait, issu du génie agro-alimentaire et inventé par Cargill, un fabricant américain implanté dans 63 pays.

Le « Lygomme ACH Optimum » est destiné au marché européen et com-posé de trois amidons, d’un galacto-mannane (E 410, 412, 417), d’un car-raghénane (E 407), tous deux gélifiants, et d’arômes. Et, tenez-vous bien, il a fait partie des trois nominés aux Food Ingredients Excellence Awards 2009, catégorie « Innovation de l’année pour la Laiterie ». Ce Lygomme est optimum pour les industriels car il coûte 3 fois moins cher que le fromage.

En plus, Cargill se glorifie cynique-ment d’avoir inventé un truc bon pour la santé car son Lygomme ne contient pas de graisses saturées, ni de lactose et convient aussi bien à l’alimentation halal que kasher.

La Commission Européenne a auto-risé l’emploi de ce fromage analogue à condition que les ingrédients qui le composent soient indiqués sur l’éti-quette. Mais qui va regarder ces minus-cules caractères ? Qui va comprendre que le galactomannane et le carraghé-nane, c’est le fromage ?

Bon appétit !

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Nouvelle thérapie

La CSTLa CST porte un nom bizarre : Cell-

SymbiosisThérapie .Elle est basée sur la symbiose (association entre deux organismes) au sein de la cellule entre deux de ses constituants.

- le cytoplasme : il produit l’éner-gie, sans oxygène, à partir du glucose issu de l’alimentation. Une molécule de glucose fournit ainsi 2 molécules d’énergie (ATP) et de l’acide lactique : c’est la glycolyse, fermentation anaéro-bie, non performante en énergie. Elle pilote la division cellulaire.

- les mitochondries produisent de l’énergie à partir du glucose par oxyda-tion avec l’oxygène respiré. Une molé-cule de glucose fournit ainsi 36 molé-cules d’énergie (ATP) avec du gaz carbonique et de l’eau : c’est la respira-tion cellulaire, performante en énergie. Elle pilote les activités cellulaires.

Les mitochondries sont nos « cen-trales énergétiques » qui entraînent les activités de tous nos organes... Il y a alors aussi production de radicaux libres oxygénés : mais ceux-ci sont nor-malement neutralisés par des antioxy-dants produits par la mitochondrie.

Il y a commutation permanente entre les 2 systèmes, mais parfois, le bon fonctionnement des mitochondries peut se dérégler. Dans ce cas, c’est l’autre voie qui travaille seule avec la fermentation anaérobie. Alors démarre la dangereuse division cellulaire, la multiplication anarchique des cellules malades, et apparaissent les pro-blèmes de santé : cancer, infections, allergies, dépression, fatigue chro-nique, maladies auto-immunes et car-dio-vasculaires…

En fait, toutes ces maladies ont

donc pour origine les perturbations mitochondriales au niveau de la respi-ration cellulaire : blocage de certaines enzymes, accumulation de radicaux libres.

La production d’énergie reste blo-quée. On observe souvent alors le

« syndrome d’épuisement ».Quand le système a ainsi

« déraillé », il faut le remettre sur la bonne voie pour retrouver la santé. C’est la démarche de la CST, une thé-rapie complémentaire qui nous arrive d’Allemagne où elle est reconnue par la médecine officielle. Elle fait appel aux dernières connaissances en biologie et biochimie : c’est une démarche profon-dément scientifique. C’est une thérapie naturelle, non toxique, avec une forte base alimentaire. Elle vise à remettre en bon état un terrain malade avec :

1- l’alimentation : la cellule cancé-reuse se nourrit de glucose. Il faut donc l’affamer, pour l’affaiblir, en éliminant au maximum les glucides (sucres rapides et lents) : donc, chasser sucre, miel, fruits, céréales, féculents. Choisir des aliments à index glycémique peu élevé. Prendre de bonnes huiles (oméga 3, germe de blé, lin, olive, noix) et lipides (beurre de lait cru bio) et protéines (viandes blanches, poissons gras, œufs) qui fourniront alors l’énergie nécessaire par la bonne voie de l’oxy-dation. En clair, alimentation bio, très peu de glucides, mais riche en pro-téines et acides gras essentiels.

2- l’intestin : en lien avec 80 % de notre système immunitaire. Les intolé-rances alimentaires (et médicaments, conservateurs, stress…) enflamment l'intestin et le rendent poreux. Des molécules indésirables passent la bar-rière intestinale et stimulent ainsi en permanence le système immunitaire

qui s'épuise. Les molécules mal dégra-dées sont aussi source de radicaux libres.

Suite à une prise de sang, le dosage des IgG va détecter ces intolé-rances alimentaires parmi 260 aliments (de la réaction la plus faible à la plus forte). Il faut les éliminer plusieurs mois avant une réintroduction très progres-sive. Ainsi la muqueuse intestinale retrouvera sa qualité.

3- des compléments en micro et macronutriments : ce sont surtout des extraits de polyphénols provenant des plantes (curcuma, resveratrol…) pour rétablir le bon fonctionnement des mito-chondries. Ces antioxydants sont de plus en plus reconnus pour leur activité anticancéreuse.

4- en supplément : compenser les carences en éléments vitaux, éliminer les pollutions et les stress, bouger son corps et s’oxygéner.

La CST a été élaborée par le Dr. Kremer à partir des travaux du Dr. War-burg, prix Nobel de médecine. Elle per-met d’établir un protocole individualisé.

On peut se documenter sur le site www.reseaucellsymbiosis.eu.

Il y a un réseau francophone.Pour l’Ouest : Laurence Gallais à

Challans tél 02 28 12 04 72Bilan provisoire d’un malade du

cancer : « Au bout de 3 mois de CST, mon bilan en bio-électronique s’est sensiblement amélioré. J’ai retrouvé énergie et vitalité. A suivre…»

Robert Chiron, Dr es sciences

NDLR : C'est de la naturopathie de haut niveau, hautement indivi-dualisée, reconnue et remboursée en Allemagne, avec des résultats surprenants. Merci à Robert.

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Docteur Otto Warburg

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De tout un peu

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

L'ablation de l'appendice en forte diminution

HierIl y a 50 ans, peu de jeunes adultes

avaient encore leur appendice. L'abla-tion de cet organe était alors quasiment la règle, une sorte de rite de passage.

Aujourd'huiLes appendicectomies ont forte-

ment diminué. En 30 ans, l'évolution des techniques d'examen et des men-talités a fait diviser par plus de 3 le nombre de ces opérations. Les chirur-giens ont constaté que dans un cas sur quatre, ils enlevaient l'appendice pour rien. L'incidence de l'appendicite aiguë est d'environ 1 pour 1000 ! Il est légi-time de penser que l'on pourrait encore éviter 15 000 interventions supplémen-taires par an.

Que choisir Santé n° 54

Le gouvernement ne veut plus d'herboriste

La proposition de loi déposée par Jean-Luc Fischet, sénateur du Finis-tère, pour créer un nouveau diplôme d'herboristerie a été refusée sous la pression de l'Ordre des pharmaciens qui s'y oppose. Cette demande corres-pond pourtant aux attentes du grand public qui s'intéresse de plus en plus aux plantes.

Le diplôme d'herboristerie a été supprimé en 1941 ; le doyen de cette profession a aujourd'hui 91 ans.

Rappelons que 148 plantes sont actuellement en vente libre (hors légis-lation). Aujourd'hui, les pharmaciens souhaiteraient plutôt qu'un profession-nel de l'herboristerie travaille dans les

officines sous leur contrôle, au nom de leur vision de la sécurité !

Votre santé n° 144

Les champions de la fraude à l'assurance maladie sont les professionnels

Sur les 156,3 millions d'euros de fraude, seuls (si l'on peut dire), 2,5 mil-lions sont le fait des assurés. Le reste provient en premier lieu des hôpitaux et des cliniques, puis de l'ensemble des professionnels de la santé.

Que choisir Santé n° 54

Le four à micro-ondes

Celui-ci, en plus du champ électro-magnétique de 2 450 MHz émis à plu-sieurs mètres, détruit en quelques secondes l'énergie vitale des aliments. En particulier, il rend le lait toxique ; c'est donc une grave erreur de chauffer les biberons au micro-ondes

Sources Vitales n° 80

Jouets : des substances chimiques préoccupantes toujours présentes

WECF, un réseau international d'or-ganisations féminines et environne-mentales, a fait tester 29 jouets vendus en France, en Allemagne et aux Pays-Bas. Sans être représentatifs du mar-ché du jouet dans son ensemble, ils donnent des indications sur certaines substances préoccupantes qu'on peut encore trouver dans un échantillon de produits vendus en Europe.

Mauvaise surprise dans un tablier en plastique du rayon jouets vendu aux Pays-Bas : il contient pas moins de 578 mg.kg de DEHP, ce phtalate inter-dit dans les jouets et articles de puéri-culture, souvent signalé par Rapex, le système européen d'information sur les produits dangereux. Les autres jouets testés ne montrent, eux, pas de traces de phtalates. Le bois est souvent consi-

déré comme un matériau sain : si c'est le cas du bois brut non verni, il en va autrement des panneaux de bois agglo-méré. Sur 5 jouets testés, 3 sont en-dessous ou très proches de la limite de détection de formaldéhyde. Un puzzle pour les plus de 2 ans, vendu en France, l'excède de beaucoup, avec 1,25 mg/l. Classé « cancérigène pour l'être humain » au niveau international et identifié comme substance prioritaire par l'OMS, le formaldéhyde n'a rien à faire dans les jouets.

Alternativement vendus au rayon jouets ou dans des boutiques d'acces-soires, maquillages et bijoux sont très prisés des enfants, même les plus jeunes. 2 des 3 articles de maquillage testés contiennent du baryum, avec un taux voisin de 150 mg/kg dans l'article vendu en France. Les bijoux testés montrent également la présence combi-née de plomb (neurotoxique), nickel (allergène connu) et de cadmium. Des résultats qui inquiètent quand on sait que ces produits peuvent être mis à la bouche par de jeunes enfants. Et que dire d'un brillant à lèvres contenant un filtre UV soupçonné d'être un perturba-teur endocrinien, la benzophénone-3, que l'Afssaps recommande « de ne pas utiliser chez les enfants jusqu'à l'âge de 10 ans dans les produits cosmétiques.

www.wecf.fr

Y a-t-il des aliments à recommander quand on est végétarien ?

En plus des fruits et des légumes, bons pour tous, les végétariens doivent rechercher les végétaux les plus riches en protéines, comme les légumineuses, le soja et tous les produits dérivés, les graines oléagineuses et particulière-ment le sésame, les algues et les céréales complètes surtout lorsqu'elles sont germées. L'œuf est précieux car il apporte les 8 acides aminés essentiels, les vitamines A, D et B12 et des oméga 3 animaux !

Source : Consom'action n° 61

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Jean-Luc Fischet

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Bon à savoir

Les fibres des céréales protègent du cancer colorectal

La prévention du cancer colorectal repose sur une vie saine, sans tabac, ni alcool et sur la consommation de céréales complètes. Ce sont les conclusions de chercheurs britanniques qui ont analysé 25 études sur le sujet. Cette méta-analyse révèle qu'une consommation de 10 g de fibres par jour contribue à réduire de 10 % le risque de cancer colorectal. Cette baisse atteint 20 % pour une consom-mation de 90 g.

Ces bénéfices sont apportés par les fibres des céréales complètes (riz com-plet, son, farine complète, ...) et non par celles des fruits et des légumes. Les céréales aux grains entiers contiennent des fibres, des vitamines, des minéraux, des composés antioxy-dants et d'autres micronutriments dont on connaît aussi l'importance pour la santé du cœur et des artères.

T. Norat, Dagfinn Aune dans BMI sept 2011, article cité dans Plantes et Santé N° 120

Médicaments – des suppositoires qui ne passent plus

Fin de course pour quatre supposi-toires aux huiles essentielles (Terpone, Bronchodermine...) indiqués contre la toux chez le nourrisson : l'agence natio-nale de sûreté des médicaments les a jugés trop risqués en raison de la pré-sence de dérivés terpéniques.

Au banc des accusés : le menthol, le camphre, le cinéol, le terpinol, la ter-pine, le citral et le menthol ainsi que les huiles essentielles qui en contiennent, notamment celles de niaouli, de thym, d'aiguille de pin, d'eucalyptus et de térébenthine. Cette décision de l'Af-ssaps n'a pas lieu d'être, selon Jacques Fleurentin, pharmacien : en outre,

explique ce spécialiste de la phytothé-rapie, ces médicaments sont d'autant plus efficaces que les huiles essen-tielles qu'ils contiennent s'éliminent au niveau des poumons, justement là où elles doivent agir en cas de toux.

Plantes et Santé n° 120

Étonnante curcumineIl est maintenant bien connu que la

curcumine, présente dans le curcuma, possède un fort potentiel de prévention de nombreux cancers et dans les mala-dies dégénératives telle l'Alzheimer.

Mais pour profiter pleinement de ses bienfaits dans votre cuisine, deux solutions existent : cuisinez le curcuma avec un peu d'huile qui solubilisera mieux la curcumine, et associez-le au poivre noir dont la pipérine démultiplie son absorption dans l'organisme.

Plantes et Santé N° 120

Urgence – les bons gestes « Aïe, je suis bloqué »

Il arrive qu'un mauvais mouvement, ravive une douleur ancienne et nous mette dans l'impossibilité de se mou-voir. Un geste d'urgence consiste à mettre en onction de l'huile essentielle de lavande sur la zone douloureuse (sans frictionner) et de passer au-des-sus un sèche-cheveux très chaud ; sous l'effet de la chaleur la lavande franchit la barrière épidermique et devient un décontractant puissant.

À faire matin et soir jusqu'à amélio-ration et chercher rapidement à connaître le problème de fond.

Plantes et Santé N° 120

Mastiquer et prendre son temps

Cela permet d'alléger le travail des organes digestifs et de favoriser une assimilation intestinale optimale et une nutrition parfaite des cellules : on n'aura pas mangé pour rien !

Concilier plaisir et satiété : l'impres-sion de satiété parvient au cerveau au bout de 15 à 20 minutes environ. Il convient de manger en conscience en redécouvrant le plaisir de l'aliment : prendre le temps de déguster avec les yeux (ce qui favorise les sécrétions digestives) et dès la mise en bouche pour cultiver l'art de savourer et ingérer ainsi de plus petites quantités, tout en ayant rassasié l'organisme.

Dans le cadre d'un repas festif, on ne peut que conseiller de bien masti-quer ses aliments, encore mieux que d'habitude en prenant le temps de poser sa fourchette entre les bouchées et bien respirer.

Biocontact n° 219

Semences : racket des paysans

Les agriculteurs devront payer une taxe aux semenciers s'ils veulent res-semer une partie des grains récoltés l'année précédente. La loi sur les « cer-tificats d'obtention végétale » est pas-sée dans le droit français le 28-11- 2011.

Mais le monde paysan ne compte pas se laisser racketter de la sorte.

Plantes et Santé n° 120

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Santé - citoyenneté

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Bientôt tous pucés comme des animaux

En dépit des protestations de nom-breuses personnes propriétaires d'ani-maux d'élevage ou de compagnie, l'obligation de pucer tous les animaux est entrée en vigueur en France sans que l'opinion s'en émeuve. A notre tour bientôt ?

En AmériqueLe nouveau projet de Loi relatif aux

soins de Santé (référence HR 3200), qui a dernièrement été adopté par le Congrès américain, contient l'exigence selon laquelle tous les citoyens qui dépendent du système de santé devront être «identifiés», par l'implanta-tion d'une puce sous-cutanée, ceci sous prétexte de mieux assurer les soins médicaux. Un marquage obliga-toire est ainsi prévu pour tous les Amé-ricains, à partir de 2013. Et notez que cela entrera en vigueur sans qu'aucune réglementation sur des usages annexes possibles ne soit précisée.

Ne vous laissez jamais pucer !Le Journal de Michel Dogna (extraits) n° 92

En FranceLe sénateur Alex Türk (*), président

de la Commission nationale de l'infor-matique et des libertés (Cnil), plaide pour un « droit à l'opacité » et appelle ses concitoyens à se mobiliser contre les dérives du traçage généralisé.

Extraits d'un entretien avec une journaliste de « la Croix »

Les technologies numériques (biométrie, vidéosurveillance, géolocalisation) nous offrent une sécurité renforcée tout en empiétant sur nos libertés individuelles. Comment, concrètement, la Cnil arbitre-t-elle entre les deux ?

Alex Türk : Aucune technologie n'est bonne ou mauvaise en soi, seul l'usage qu'on en fait peut être préoccu-

pant. Ainsi, lorsque la Cnil doit se pro-noncer sur la mise en place d'un nou-veau dispositif intrusif, elle évalue tou-jours de façon concrète les enjeux spécifiques du dossier qu'on lui sou-met.

En général, plus la sécurité des citoyens est en jeu, plus nous consen-tons à l'installation de tels dispositifs. Ces dernières années, par exemple, nous avons validé la mise en place de contrôles biométriques au sein des aéroports. Le gain en matière de sécu-rité nous semblait en effet évident. En revanche, nous venons de refuser l'ins-tallation de technologies identiques au sein des cantines scolaires. C'était tota-lement déplacé.

Certains estiment que le recours massif aux nouvelles technologies n'est pas à craindre, dès lors qu'on n'a personnellement rien à se reprocher. Que leur répondez-vous ?

Alex Türk : Quelle naïveté ! Tenir un tel discours revient à confondre inti-mité et innocence. Il faut préserver son intimité, quand bien même on est irré-prochable ! Nous devons pouvoir aller et venir sans être tracés, pistés, contrô-lés. Qu'adviendra-t-il de notre liberté d'expression si nous sommes en per-manence épiés et jugés pour des pro-pos tenus en privé ?

Nos concitoyens critiquent volontiers la multiplication des fichiers de police, tout en mettant librement en ligne, sur les réseaux sociaux, nombre d'informations les concernant.

Alex Türk : Aujourd'hui, un citoyen est forcément fiché quelque part, et souvent sur de multiples bases. Peut-

être seront-elles interconnectées un jour ? Cette transparence, c'est le rêve des multinationales : elles espèrent bien tirer profit de nos profils. C'est une forme de Big Brother convivial...

N'est-il pas un peu exagéré de comparer les dérives actuelles au Big Brother d'Orwell ?

Alex Türk : Mais ce qui nous attend est bien pire ! Car Big Brother était un système centralisé, on pouvait se rebel-ler contre lui. Or, aujourd'hui, nous assistons à la multiplication des nano-Brothers (capteurs, puces électro-niques dans les cartes et les portables). Ce sont là des outils de surveillance multiples, disséminés, parfois invi-sibles. Ils sont donc bien plus difficiles à contrôler. On ne sait pas qui collecte les données, ni dans quel but, ni pour combien de temps.

Prenons l'exemple des puces RFID qui permettent aujourd'hui de géolocali-ser les marchandises. Leur usage va probablement s'étendre. À terme, les individus consentiront sans doute, eux aussi, à être tracés en permanence. Nous allons assister à un développe-ment « métastasique », si je puis dire, massif et pernicieux, des puces électro-niques.

Par sécurité et par confort, nous consentirons exceptionnellement à être pistés lors de nos vacances aux sports d'hiver. Et ce, afin d'être secourus rapi-dement en cas d'accident. Petit à petit, nous ne nous en passerons plus...

(*) La vie privée en péril, des citoyens sous contrôle, Odile Jacob, 2011, 265p., 19,90€

Source : La Croix, juin 2011

NDLR : Pour compléter le dis-positif, bientôt les nouveaux compteurs EDF, pour transmettre nos informations « énergétiques » et peut-être plus !

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Alex Türk

Puce RFID

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Thérapie sociale

La santé des individus ne peut être séparée de leur appartenance sociale. C'est le 3ème volet du postulat de la définition de la santé par l'OMS : un état de bien être-physique, psychique et social. Fernand Kochert, adhérent de nos associations nous livre ici une une vision nouvelle d'une idée politique qui fait son chemin: le salaire de vie.

Voulons-nous une société plus juste, une terre plus vivable ?

Si oui, il importe de nous secouer un peu pour élargir notre regard sur le monde, surtout en période pré-électo-rale qui manque cruellement d'imagina-tion constructive.

Des idées indéniablement fécondes, traitées naguère d'utopies, deviennent à présent réalité, et char-gées d'une efficacité forte pour évoluer d'une « culture de la défiance et de la méfiance vers une culture de la confiance », dépassant ainsi des poli-tiques et des réseaux nationaux et mondiaux qui génèrent déshumanisa-tion et exclusion.

Le livre cité en annexe montre à quel point nos représentants vague-ment élus acceptent en fait comme une fatalité le jeu de lobbying et d'intrigues politiciennes. Il propose en contrepartie une alternative plus que plausible puis-qu'elle fonctionne déjà et de mieux en mieux dans une dizaine de pays ou régions. La faisabilité étant établie, l'Al-lemagne envisage de lancer incessam-ment dans deux régions, le projet « un revenu de base garanti ».

Utopies et réalitésUn livre (*) vient de paraître avec ce

sous-titre étonnant : « Liberté. Égalité. Salaire de vie ».

Deux auteurs l'ont signé : G.Werner et A.Goehler.

Le premier, co-directeur de la chaîne de magasin DM, avec 30 000 salariés, s'indigne depuis des années, d'une fiscalité injuste et souvent ineffi-cace, au vu des dépenses inadéquates, voire aberrantes, d'où son initiative d'instituer un « revenu de base pour chacun », un « salaire de vie ».

Adrienne Goehler est Sénatrice de Berlin, ex-directrice de l'École supé-rieure de Hambourg et toujours prési-dente de plusieurs organismes sociaux ou culturels.

Après maints débats publics sur le revenu de base inconditionnel, les deux auteurs très engagés, ont décidé de publier le présent ouvrage qui, après un bref historique, étudie toutes les dimen-sions sociétales de l'idée d'un revenu minimum vital, et ensuite présente en détail les réalités vécues là où ce revenu se trouve d'ores et déjà passé dans la vie quotidienne : Inde, Brésil, Zambie, Namibie ainsi que la faisabilité dans un pays européen.

Une idée.Cependant, le livre ne se veut ni

panacée, ni promesse, mais proposi-tion d'une idée et de tout le potentiel qu'elle porte.

Un aperçu de l'évolution historique de l'idée nous emmène depuis Sparte jusqu'à nos jours en passant par les principaux penseurs et utopistes dont Thomas More (1548, Utopia), Ch. Mon-tesquieu (1748), Ch. Fourier (1836), J. Stuart Mill (même époque) et enfin J. Rifkin et Milton Friedman. La position de Montesquieu est citée en bonne place : l'État doit à tout citoyen le mini-mum vital, nourriture, vêtement, loge-ment, éducation et soins de santé.

RéalitésL'analyse du rôle précurseur à partir

de 1983 de la Grameen Bank (Muham-mad Yunus, le microcrédit) montre bien l'évolution d'une « culture de la méfiance » vers une « culture de la confiance ». Le taux de remboursement des prêts atteint 98 %..., « plus élevé qu'en toute autre banque ».

Résultats : « soulagement de la pauvreté, plus d'initiatives person-nelles, davantage d'activité profession-nelle et de sens de la solidarité. »

En ZambieEn 2005, Une société zambienne

(GTZ) démarra un projet d'aide sociale par le versement direct d'argent. Les bénéficiaires de ces dons étaient sur-tout des ménages tenus par des femmes âgées s'occupant d'enfants orphelins du sida ou de parents souf-frants de graves pathologies chro-niques. Le système connut un vif suc-cès. L'essentiel des aides fut dépensé en denrées et produits de première nécessité. Certaines femmes ont investi dans des semences, fait labou-rer leur champ ou acheté des poulets ou une chèvre.

Au BrésilL'un des plus vastes programmes

de social-cash-transfer (**) fut lancé au Brésil par Luis Ignacio Lula Da Silva, aide appelée « boisa familia », et accordée à toute personne ayant au moins un enfant à charge et ne dépas-sant pas cinquante euros de revenu mensuel.

Depuis 2003, ce sont 12,8 millions de familles qui sont secourues, à condi-tion d'accepter certaines obligations : examens médicaux, vaccinations, sco-larisation et alphabétisation pour les adultes illettrés. Le Brésil compte 182 millions d'habitants.

Le total des aides se monte à 0,3 % du PIB ! Si besoin est, cette aide peut être allouée à vie.

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Luis Inácio Lula Da Silva

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Thérapie sociale

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Pour l'État donc, les dépenses sont minimes, mais les résultats sur le ter-rain sont considérables.

La pauvreté absolue a reculé, pas-sant de 34 % en 2002 à 23 % en 2005 ; plus d'un million d'emplois se sont créés par an, dont les deux tiers avec un statut reconnu ; les autres, infor-mels,... et un impact très important sur l'économie locale entraînant notam-ment l'augmentation générale des salaires. Personne n'est plus sous pression pour devoir accepter, par nécessité vitale, un salaire indigne ou un travail au noir. Et ce revenu de base favorise notablement la mobilité des travailleurs, par exemple pour prendre le bus et travailler sur les fermes éloi-gnées.

Le système « boisa familia » est cependant encore loin d'avoir pris toute l'extension d'un revenu inconditionnel, qui faciliterait le mode d'attribution de l'aide, diminuerait les frais de fonction-nement et supprimerait les lourdeurs bureaucratiques.

Projet-pilote en NamibieLa Namibie compte 2 millions d'ha-

bitants pour une superficie de plus de deux fois celle de la France. La Nami-bie, pays très riche en matières pre-mières, connaît pourtant la pauvreté la plus extrême et les inégalités sociales les plus criantes : 90 % des familles n'ont aucun revenu régulier.

Depuis 1989, le pays est sous l'au-torité de la SWAPO (***) qui tente de lutter contre cette pauvreté et a donc créé une commission ad hoc. Celle-ci a rendu son rapport stipulant que « le moyen de loin le meilleur de lutte contre la pauvreté et pour l'équité serait d'allouer un revenu de base univer-sel ». Ce rapport resta lettre morte.

Un homme pourtant a su en saisir l'opportunité : le pasteur de l'Église évangélique-luthérienne, Zephania

Kameeta, un ami de l'archevêque Des-mond Tutu, « et tout aussi fort par son assurance, son charisme et sa détermi-nation », théologien de la Libération, il avait siégé dix ans au Parlement en tant que vice-président, avait ensuite repris le ministère paroissial et, devenu évêque de son Église, en 2002, a créé une « coalition sociale » en vue d'ins-taurer le Basic Income Grant (BIG, octroi d'un revenu de base).

Cette coalition composée du Conseil Interconfessionnel des Églises, des syndicats et d'une fédération d'ONG, est soutenue également par la Mission Évangélique Unie d'Allemagne. Le choix de l'endroit pour le projet-pi-lote s'arrêta sur l'agglomération d'Otji-vero-Omitara qui satisfaisait aux cri-tères politiques des Homelands (multi-ethnicité) localité très isolée qui se caractérise par le taux de chômage, le

nombre d'enfants sous-alimentés, la fréquence du sida et le nombre de familles mono-parentales.

En été 2007, les responsables réunirent la population sous l'arbre à palabres. « Nous nous disions : si le BIG peut apporter du changement ici, ce sera possible partout ailleurs. Car nulle part ailleurs, on ne trouvera une situation pire qu'ici ». (Un porte-parole)

L'évêque Kameeta explique, motive, harangue... laisse parler son cœur.... Mais le doute persiste. « C'est un conte de fées », disait-on. Car on avait connu trop de mensonges et de déceptions dans le passé.

Le projet fonctionna un peu comme la « boisa familia » au Brésil. Mais ici, la population se choisit un comité d'élus représentant tous les âges et toutes les ethnies : dix-huit personnes, plus le chef. Tout le déroulement fut suivi par des experts. Les résultats se basent également sur des statistiques médi-cales et des rapports de police.

Résultats.En février 2010, Adrienne Goehler

et Peter Damann, photographe,

viennent sur place et constatent les effets du projet BIG :

« II n'y a plus aucun cas d'enfant sous-alimenté. Auparavant, il fallait en hospitaliser trois ou quatre par mois. L'état général de santé s'est amélioré énormément »

« 90 % des enfants sont scolarisés et 90 % des parents paient l'écolage »

« Auparavant, 76 % des ménages se situaient en-dessous du seuil de pauvreté. Ils ne sont plus que 36 % »

« Les initiatives de coopération se multiplient : achat collectif de chèvres, six femmes ouvrent un atelier de cou-ture, d'autres un atelier de cuisine, d'autres achètent ensemble des poules »

« Les femmes deviennent beau-coup moins dépendantes des hommes, économiquement et sexuellement »

« Le nombre de vols a diminué. Aucune augmentation de l'alcoo-lisme ».

Et aussi, les gens se font plus confiance entre eux. L'économie locale connaît une forte activité. Les maisons, les jardins et le village, tout est dans un bel état de propreté.

Les faits parlent d'eux-mêmes. Tirez-en les conclusions.

(*) Titre du livre : 1 000 euros für jeden. Non traduit, éd. Econ 2010.(**) Aide sociale donnée en espèces.(***) SWAPO : South-West Africa Peo-ple's Organisation.

Traduit et rédigé par Fernand Kochert les Pruniers,

49160 Saint Martin de la Place

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Adrienne Goehler

Zephania Kameeta

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Faits de société

Être vieux serait la dernière des maladies

Le gériatre Olivier St-Jean dénonce la surmédicalisation dans la prise en charge des personnes âgées depuis dix ans.

C'est un débat essentiel, mais il reste à bas bruit : la vieillesse est-elle une maladie ? Faut-il la médicaliser ? La médecine est-elle une chance pour les vieux ? Le professeur Olivier St Jean, chef de service de gériatrie à l'hôpital européen Georges-Pompidou (Paris), a toujours questionné le rôle de la médecine dans le grand âge. Il fait partie du jury qui suit les débats sur la vieillesse organisés par le Centre d'éthique clinique de l'hôpital Cochin, en partenariat avec France-Culture et Libération.

Ce qui vient de se passer autour des médicaments anti-Alzheimer - à savoir on continue de les rembourser alors que leur intérêt thérapeutique est nul -, est-ce le symbole de l'ambiguïté autour la médicalisation de la vieillesse ?

C'est en tout cas un très bel exemple de surmédicalisation, faute de savoir penser une médecine différente pour les personnes âgées. Dans la maladie d'Alzheimer, que voit-on ? D'un côté, il y a une tendance à identifier le déficit cognitif, c'est-à-dire les pertes de la personne, puis à essayer de les compenser. De l'autre, on va multiplier les examens, les analyses, faire des ponctions lombaires, lancer des IRM à d'éventuels marqueurs de la maladie. Cela peut avoir du sens en matière de recherche, mais cela ne change en rien la prise en charge de ces malades. Tout cela n'a pas de sens, sauf celui de satisfaire cette logique biomédicale sur la vieillesse qui cherche à s'imposer.

Mais d'où vient cette logique ?Schématiquement, pendant long-

temps, quand ils perdaient la tête, les vieux étaient considérés comme séniles ou gâteux. C'était bien sûr péjo-ratif, mais ils restaient dans une logique du monde des vivants.

Dans les années 70, les vieux déments ont été enfermés dans des services de long séjour, et aujourd'hui, disons depuis dix ans, on cherche à transformer la vieillesse en la saucis-sonnant, en la faisant entrer dans des catégories médicales. Être vieux serait la dernière des maladies. Sur le moment, cette évolution a pu être posi-tive, car elle redonnait de la dignité à la personne âgée. Mais une partie du corps médical n'a pas su s'arrêter. Elle continue, elle essaye désespérément de faire de la médecine, qui plus est, de pointe.

Comme dans le cas de la maladie d'Alzheimer, où l'on a donné des médi-caments comme ça, parce qu'il faut bien donner quelque chose pour faire de la médecine, il y avait ce désir d'in-tervenir, même si on se doutait que cela ne servait pas à grand-chose. En somme, après leur avoir refusé les soins, on a donné accès aux malades âgés à des thérapeutiques très poin-tues, on leur a même ouvert la possibi-lité d'aller dans les services de pointe des hôpitaux.

Une bonne nouvelle, quand même ?Un changement radical en tout cas.

Car n'oublions pas qu'il y a trente ans, un chef de service n'entrait jamais dans une chambre occupée par une per-sonne âgée. Mais on a ouvert les tech-niques lourdes de la médecine aux sujets âgés, comme la réanimation, sans réflexion ni limitation. On est arrivé, à des absurdités, avec plus de 20 % de personnes âgées de plus de 80 ans en réanimation.

Tout cela s'est fait sans recul, ni conscience, comme une évidence. En réanimation, cela s'est traduit par un taux de mortalité énorme : dans une étude, avec indice de gravité équivalent (pondéré par l'âge, NDLR), nous avons démontré que les vieux mouraient plus que les autres patients en réanimation. En même temps, les équipes ne fai-saient les choses qu'à moitié, un peu de réanimation, mais pas totalement.

Un exemple ? Lorsqu'on a 85 ans, que l'on est hospitalisé en réanimation avec une insuffisance rénale, on ne va

pour autant pas faire de dialyse. Or, ne pas en faire est une perte de chance... On a donc le sentiment que les vieux ont accès à tous les soins, mais avec une pertinence moindre, en tout cas incertaine.

Et la question du consentement... Dans la pratique quotidienne, demande-t-on leur avis pour initier ou arrêter un traitement ?

On a travaillé sur l'entrée des per-sonnes âgées en réanimation. Une fois sur cinq, on leur a demandé leur avis, mais on n'en a pas tenu compte. Et une fois sur trois, on a demandé l'avis de la famille. C'est un peu maigre, car ce qu'on leur propose, c'est quand même une médecine sans preuve, ni accord, avec parfois un risque de sur-traite-ment, parfois de sous-traitement. Exemple de cette absence de recherche : 40 % des cancers touchent des personnes de plus de 70 ans, or seulement 2 % des malades de plus de 70 ans sont intégrés dans des essais cliniques.

Comment y remédier ?Notre système de santé est inca-

pable de penser un parcours de santé pour une personne âgée, car on reste toujours un modèle du tout ou rien. Le très vieux est dans un itinéraire, dans un parcours fragile, il a besoin de lieux différents, de pluridisciplinarité. Or là, on lui procure des soins lourds, qui ne tiennent compte ni de l'avant ni de l'après. On ne prend, en plus, jamais leur avis. Et cela est d'autant plus attristant qu'il y a une certaine passivité des personnes âgées.

Comment faire alors pour recueillir un consentement éclairé ?

C'est bien là le problème, il nous manque des données pour éclairer le consentement sur la pertinence des traitements qu'on peut leur proposer. Et, en plus, on ne gère pas leur consentement, on va demander parfois aux proches. Or souvent, les proches sont ambigus, voire ont des conflits d'intérêts.

Au final, la médecine reste-t-elle une bonne porte d'entrée pour la prise en charge de la vieillesse ?

Tout dépend de là où l'on met le balancier. Il y a peu, on nous disait : « Le vieillissement explique tout, il n'y a rien à faire » Puis on nous disait : « La vieillesse est une maladie, il faut la trai-ter. » Aujourd'hui, on est entre les deux.

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Olivier Saint Jean

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Faits de société

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Secrets de familleComment comprendre et analyser le chevauchement entre ce qui est du ressort de la maladie et ce qui relève du processus du vieillissement ? Il y a une médicalisation qui peut être utile, comme dans les pathologies car-diaques, mais pour le reste ? J'en viens même à penser qu'aujourd'hui, un des enjeux majeurs serait de démédicali-ser la maladie d'Alzheimer.

77 ans c'est l'âge moyen des personnes décédant aux urgences des hôpitaux. Est-ce le bon endroit ?

Entre Alzheimer et pacemaker La famille est souvent démunie face

à la sénélité et au monde hospitalier.Quand faut-il s'arrêter ? À quel

moment la médecine devient-elle folle ? Deux histoires de personnes âgées où l'on ne sait plus si le soin est malédic-tion ou une chance.

Des traitements déments M. V. , 78 ans, en maison de

retraite...Ce jour-là, il traîne par terre, au

bord de son lit, répétant qu'il est sur son bateau . M.V., 78 ans, est dans une maison de retraite de Bourgogne. Il est atteint de troubles cognitifs prononcés, en partie liés à son alcoolisme, et son état s'est très vite dégradé en six mois.

Ses proches ne comprennent pas. Ils pensent qu'on le prend mal en charge, voire que l'on abuse de médi-caments. L'équipe de la maison de retraite assure comme elle peut. Le médecin traitant veut à tout prix hospi-taliser ce vieux résident pour lui faire passer une batterie d'examens radiolo-giques. N'aurait-il pas eu un accident vasculaire cérébral ? Ne faut-il pas changer le traitement ?

Drôles de questions ... Et s'il était simplement en fin de vie ?

Et s'il fallait simplement le laisser tranquille et privilégier sa qualité de vie, plutôt que l'affirmation d'un diagnostic ?

Le cœur du problème, le dilemme de la double pathologie

C'est un vieux monsieur, atteint depuis quelques années d'une forme très avancée de la maladie d'Alzhei-mer. Non seulement, il n'a plus de mémoire, mais il a perdu toute pudeur. Il se promène nu sans complexe. Lui, l'ancien militaire, rigoriste et sérieux, fait n'importe quoi dans les gestes de la vie de tous les jours, et il le fait avec un grand sourire. Comme s'il n'en souffrait pas du tout.

Sa femme est à bout. Elle est fati-guée, ne sait plus quoi faire. Elle dit que tel qu'il est actuellement, son état n'a plus rien à voir avec l'homme qu'il a été. Qu'il n'aurait jamais voulu vivre ainsi.

Que faire ? Son mari est aussi « malade du cœur ». Il y a quelques années, on lui a posé un pacemaker pour réguler son rythme cardiaque. Mais voilà, il faut prochainement en changer la pile. Mais est-ce bien néces-saire ? La changer, n'est-ce pas médi-caliser à outrance une fin de vie qui est déjà bien particulière et, en quelque sorte, ne serait-ce pas de l'acharne-ment médical ? En revanche, ne pas la changer, n'est-ce pas précipiter sa mort, ou du moins réduire son espé-rance de vie ? Lui demander son avis, alors ? Mais lui demander quoi à lui qui n'a plus de souvenirs ?

« La vieillesse n'est pas une maladie, c'est un état. »

Albert Jacquard, généticien, 86 ans

Recueilli par Eric FavereauLibération du 08/11/ 2011 N° 9483

Pages 14 et 15

NDLR : Une réflexion pleine de sens et d'humanité pour inspirer les familles.

« La jeunesse est le temps d’étudier la sagesse, la

vieillesse est le temps de la pratiquer. »

Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)

Les non-dits, maîtres silencieux de nos destins

Quelle famille n’a pas ses secrets ? Pourtant, petits ou grands, ils risquent d’engendrer de lourds conflits familiaux et indi-viduels qui pèsent sur plusieurs générations.

Helge, honorable bourgeois, fête ce soir ses 60 ans. Réunion de famille, ambiance joyeuse, dîner au cham-pagne. Christian se lève. « Je voudrais proposer le premier toast. Après tout, c’est mon devoir de fils aîné. [...] C’est une sorte de discours de vérité. Je l’ai intitulé : « Quand papa prenait son bain ». [...] Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais papa était un maniaque de la propreté. Il emmenait Linda et moi dans son bureau. Il avait d’abord une chose à régler. Il verrouillait la porte, baissait les persiennes et allumait une jolie petite lampe. Il enlevait sa chemise et son pantalon et nous devions en faire autant. Il nous allongeait sur la banquette verte, qu’on a jetée depuis, puis il nous violait. Il abusait de nous sexuellement. Il avait des rapports sexuels avec ses chers petits. À la mort de ma sœur (NDLR : elle s’est suicidée il y a juste un an), j’ai réalisé que Helge était un homme très propre, avec tous ces bains. J’ai donc pensé qu’il fallait partager ceci avec la famille. Des bains été comme hiver, au printemps, en automne, matin et soir. »

« Festen », le film exemplaire de Thomas Vinterberg, illustre à merveille ce qui définit un secret de famille : un savoir commun mais que l’on ne partage pas avec les autres membres de la tribu. Nul ne sait jamais qui sait quoi exactement. Aussi, il crée une dynamique particulière au sein du groupe et engendre de lourds conflits, familiaux et individuels, qui se répercutent sur plusieurs générations. Toutes les familles abritent des secrets.

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Secrets de famille

Petits ou grands, ils ont toujours des conséquences. Leur gravité réside dans « l’importance du secret, mais aussi dans l’insistance mise en œuvre pour le préserver », observe le psycha-nalyste Gilbert Maurey (auteur de Secret, secrets, De Boeck université, 1998). Quand le clan familial s’impose le silence sur un événement, communi-quer devient finalement impossible. C’est ainsi que, porteurs de nos passés occultés, de nos bouts de mémoire manquants, les secrets de famille deviennent les maîtres silencieux de nombreux destins.

On tait ce dont on a honte« Durant toute mon enfance, j’ai eu

des crises d’angoisse terribles, se sou-vient Nadine, 35 ans. J’avais peur d’être enterrée vivante. Or, récemment, j’ai appris que cela était arrivé à mon arrière-grand-père pendant la guerre de 14-18. Cette mort atroce avait été cachée : « Il avait succombé en héros sous les balles ennemies », racontait la légende familiale. »

« Les contenus des secrets de famille touchent essentiellement la mort, les origines, la sexualité, la stéri-lité, le divorce, la maladie mentale, le handicap, les transgressions morales et/ou juridiques, les revers de fortune, tout ce qui peut entacher l’image qu’une famille a d’elle-même, tout ce qui n’aurait jamais dû exister, tout ce dont on a honte », observe Sylvie Angel, psychanalyste, directrice du Centre Monceau, à Paris, spécialisée dans les thérapies familiales, « même s’il s’agit d’un fait anodin ». Ainsi, Camille a dû attendre l’âge de 30 ans pour apprendre que, lorsqu’elle en avait 4, elle avait été confiée quelques mois à sa tante. « Ma mère, malade, avait été hospitalisée. Puis, elle avait eu honte de révéler qu’elle avait failli à sa mission de mère parfaite en m’aban-donnant à sa sœur. »

Le « secret des secrets », c’est l’in-ceste. Mais on dissimule aussi la double vie de papa, l’homosexualité de tonton… Des parents n’acceptant pas leur stérilité tairont à leur enfant qu’il

est né par insémination artificielle, ou qu’il a été adopté. Par souci de respec-tabilité, on ne racontera pas que le petit dernier est un enfant adultérin. On cachera l’existence de tante Adèle, qui s’est déroulée entre les murs d’un hôpi-tal psychiatrique. Autrefois, on rayait purement et simplement de l’arbre généalogique les enfants morts en bas âge.

Avec le temps et l’évolution des mentalités, le contenu des secrets de famille a changé : les « filles-mères » que l’on montrait du doigt deviennent d’honorables mères célibataires qui ont courageusement décidé d’élever seules un enfant. De même, au hit-parade des secrets, ce n’est plus la syphilis qui l’emporte, mais le sida. « Certains de mes patients dont l’un des parents est mort du sida ne l’ont appris que plus tard », raconte Sylvie Angel. Un secret qui, automatiquement, soulève d’autres questions : « Mon père était-il bisexuel, toxicomane ? Comment a-t-il pu contracter la maladie ? »

Le secret est contagieux« Virginie interrompait constamment

la tétée de son bébé », raconte le psy-chanalyste Serge Tisseron. « Dès qu’il commençait à boire son biberon, elle lui retirait la tétine de la bouche en disant : « Arrête, tu vas t’étouffer ! » Après un moment de surprise, le bébé pleurait. La mère lui rendait alors le biberon, puis le lui retirait à nouveau précipitam-ment, en répétant : « Tu vas t’étouf-fer ». Il en était ainsi à chaque tétée. » Dans les faits, le grand-père maternel de Virginie était mort étouffé et ce drame avait été tenu secret. Mais sa propre mère l’avait commémoré, à son insu, en venant vérifier chaque nuit, quand Virginie était enfant, si elle ne s’étouffait pas avec ses couvertures ; d’où les angoisses que celle-ci proje-tait, adulte, sur son bébé et qui se tra-duisaient par sa façon de le nourrir. Cependant, en procédant ainsi, elle ancrait en lui une crainte, non de l’étouffement, mais du manque (crainte qu’il léguera sans doute à sa descen-dance sous forme de peur de manquer d’amour, d’argent, de nourriture…).

Une jeune femme « jolie et bien mariée », mais frigide et obsédée par la crainte que sa petite fille prenne froid, consulte le psychanalyste Claude Nachin. Le grand-père de cette femme était mort noyé dans l’eau glacée lors d’un voyage avec sa maîtresse. Cette tragédie ne lui avait pas été cachée. Mais elle n’avait pu prendre la mesure de la douleur qui avait affecté sa grand-mère, ses tantes et sa mère : elles-mêmes la niaient, feignant… la froideur.

« L’amour conduit à la mort », voilà tout ce qu’elle avait pu entendre du drame. Sa frigidité et sa phobie du froid lui étaient une manière de « s’arranger » de cette idée.

Le secret transpire par le biais d’at-titudes étranges ou anxieuses des parents, par leurs petites phrases équi-voques, leurs mimiques, les voix qui s’altèrent dès qu’un mot, un nom rap-pelant le drame caché est prononcé. Autant de micro-comportements qui parlent à l’inconscient des enfants et leur indiquent qu’il y a du secret dans l’air… Mais aussi de la souffrance.

D’ailleurs, leurs symptômes, leurs conduites pathologiques sont, selon Claude Nachin, autant de tentatives – inadaptées ! – pour soigner leurs parents et mettre fin au malheur fami-lial. On constate aussi qu’un même secret ne touche pas de façon iden-tique les membres de la fratrie. « Cha-cun construit son psychisme, ses repères personnels, en interrelation avec ses divers proches », explique Serge Tisseron. Ce n’est donc pas le même discours, ou le même silence, qui est envoyé à chacun.

Il traverse les générations

Martine était issue d’une lignée de filles. Comme sa mère, elle avait deux sœurs et avait déjà mis au monde une petite fille. Sa deuxième grossesse – un garçon cette fois – s’était soldée par une fausse couche tardive. Enceinte une troisième fois, d’un garçon, elle avait dû être hospitalisée dès le début du cinquième mois pour éviter un accouchement prématuré. D’où venait cette impossibilité de mettre au monde un garçon ? Prise en charge par une psychanalyste, elle a découvert que sa grand-mère maternelle avait eu un fils mort-né dont elle n’avait jamais parlé. Ce deuil non fait s’était répercuté de génération en génération.

Dans son livre « Aïe, mes aïeux », la psychothérapeute Anne Ancelin Schützenberger cite plusieurs cas de transmission, à l’identique, des secrets familiaux : on dissimule l’existence d’un oncle escroc et deux générations plus

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Secrets de famille

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

tard apparaissent des petits-neveux escrocs… « Il est exceptionnel que les choses se déroulent ainsi », assure Claude Nachin. D’ailleurs, pour que « ça n’arrive plus jamais, les généra-tions suivantes adoptent parfois des conduites aux antipodes de ceux des ancêtres. » Un exemple : une femme à la cuisse légère s’est fait engrosser, pendant la Première Guerre, par un soldat qui a disparu dans la nature. Le fils était donc un enfant illégitime. Pour éviter la naissance d’autres enfants illé-gitimes, plusieurs des descendants ont opté, sans savoir pourquoi, pour l’ho-mosexualité ou l’absence de sexualité.

La souffrance en héritageLes 1ère, 2nde et 3ème générations ne laisseront pas le secret transpirer de la même manière. La 1ère, porteuse du secret, est partagée entre l’envie de se taire et le besoin d’avouer. Une attitude ambivalente qui empoisonne les rela-tions avec l’entourage et perturbe les enfants. Comme cette femme mariée qui, découvrant, grâce à des tests san-guins, que son second fils était l’enfant de son amant, s’est employée de façon obsessionnelle à empêcher mari et enfants de recueillir une quelconque information sur les groupes sanguins par les médias. Elle éteignait la télévi-sion ou changeait de chaîne dès qu’une émission sur le sujet était pro-grammée. En fait, sa stratégie consis-tait simultanément à cacher et à mon-trer qu’elle cachait quelque chose.

À la 2nde génération, le contenu du secret est ignoré : la « chose » est donc innommable. Mais l’enfant pressent le mystère et se coupe psychi-quement en deux. Tandis qu’une part de lui a l’intuition de la dissimulation, l’autre essaie de se persuader du contraire (les parents n’ont pu mentir ou mal se comporter…). Il n’est pas rare qu’apparaissent des troubles de la personnalité, voire des symptômes graves. Sylvie Angel se souvient d’une famille venue au Centre Monceau pour une adolescente de 16 ans, fugueuse et en pleine débâcle scolaire. « Mutique, elle n’ouvrait la bouche que pour répéter : « Je n’ai pas confiance, je n’ai pas confiance. » Je décide donc d’organiser une séance sur le thème de la confiance. Rien ne se passe. Mais au moment de décider du rendez-vous suivant, le père demande brusquement à parler et se met à raconter un pan de son histoire, ignoré de tous : il avait eu une jeune sœur, qui s’était suicidée à l’âge de 16 ans, l’âge de sa fille. Cel-le-ci s’était, sans le savoir, identifiée à la disparue. Sans doute son comporte-ment suicidaire avait-il été influencé par

l’attitude de son père qui craignait sans cesse pour elle. » Heureusement, il arrive que les effets du secret sur la 2nde génération soient moins drama-tiques. Martine a eu son dernier fils avec son amant, un homme politique assez connu. Le mari et l’enfant, Jérôme, l’ignorent. Les années passent. Le petit devient adulte et son père « officiel » souhaite qu’il devienne commerçant, comme lui. Jérôme s’y oppose avec véhémence, s’acharne à entrer à l’université, et se lance en… politique. En fait, par amour pour son ancien amant, Martine avait favorisé ses ambitions et, sans s’en rendre compte, l’avait poussé dans cette voie.

A la 3ème génération, le secret est encore plus toxique : d’innommable, il devient impensable ; d’où souvent des problèmes plus graves (délinquance, toxicomanie, voire schizophrénie). L’in-dividu est la proie d’émotions (dépres-sion récurrente, angoisses rebelles, pensées suicidaires…), d’images obsé-dantes, de désirs qui lui semblent tota-lement étrangers…

Briser la loi du silencePour les thérapeutes, la révélation

du secret ne permet pas d’en guérir. Du moins, n’est-elle pas suffisante. Cer-tains réussissent à s’en sortir par la création artistique ou l’écriture, mais beaucoup ont besoin d’emprunter la voie thérapeutique. « On peut envisa-ger une thérapie familiale, une psycha-nalyse ou une psychothérapie », recommande Claude Nachin. Celle-ci aidera la personne à reconnaître les symptômes, les attitudes qu’elle s’est fabriquées pour d’autres dont elle a pris en charge les secrets honteux. « Elle doit réaliser qu’en tant qu’adulte elle n’a plus à gérer les malheurs passés de sa famille. Et qu’il est temps pour elle d’uti-liser ses ressources intérieures pour sa propre vie » et ainsi reprendre en main son destin.

Tendance, les secrets de famille, sujet à la mode ?

Au cinéma, l’explosif Festen, du Danois Vinterberg, ouvre la série : papa

fête ses 60 ans et, devant la famille réunie, Christian, le fils aîné, révèle l’impensable… Dans les pays nor-diques, ce film enregistrera autant d’en-trées que Titanic !

Dans Beloved, tiré du roman de Toni Morrison (10-18), Jonathan Demme (le Silence des agneaux) s’at-taque à un double secret : l’esclavage, tâche sombre de l’histoire américaine, et le meurtre de Sethe, ancienne esclave qui a tué sa fille, Beloved. Le passé enfoui resurgit quand le fantôme de Beloved s’incarne en une énigma-tique jeune femme…

Présenté à Cannes : Pola X de Léos Carax, avec Guillaume Depardieu et Catherine Deneuve. À la veille de son mariage, un jeune homme découvre qu’il a une demi-sœur, révéla-tion qui l’amène à rompre avec sa famille et sa fiancée.

Les romans ne sont pas en reste… Dans les coulisses du musée (LGF), Kate Atkinson prend le parti de faire rire sur les pensées secrètes et les agisse-ments inavouables de la famille Len-nox.

Dans Peau de fesse (Fayard), Fran-çois Frain nous présente une mère (la sienne ?) mythomane et fantasque qui a décidé d’élever son petit garçon comme s’il était une fille. Une conduite insensée s’expliquant par un secret entourant la naissance de sa fille aînée.

Enfin, le très hollywoodien roman de Judith Krantz, Les Bijoux de Tessa Kent (Lattès). Quand sa fille Maggie naît, Tessa n’a que 14 ans. Ses parents élèvent la petite comme leur propre enfant. Tessa devient une star du cinéma et Maggie une adolescente fan de celle qu’elle croit être sa sœur…

Secrets, mensonges et célébritésC’est à 20 ans que le poète Louis

Aragon a appris que sa sœur aînée était en réalité sa mère… Et que son « parrain » – un illustre serviteur de la République, déjà chef de famille – était son père. Pour éviter le scandale, les grands-parents maternels de Louis se sont fait passer pour ses parents. L’aveu est survenu au moment où Ara-gon, partait pour la guerre : « Mon père força ma mère à me le dire [...]parce qu’il ne voulait pas que je pusse être tué sans savoir que j’avais été une marque de sa virilité. »

Scénario sensiblement identique pour l’acteur Jack Nicholson : il a long-temps cru que sa grand-mère mater-nelle était sa mère et sa mère, sa sœur.

Lourd secret également pour le comédien Daniel Prévost. Il n’a appris

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Psychothérapie spirituelle

Psychothérapie spirituelle

que récemment, à la cinquantaine, le nom de son père, obsessionnellement tu par une mère refusant de se souve-nir qu’elle avait aimé un Algérien, un Kabyle. Cette histoire douloureuse et ses retrouvailles avec sa famille pater-nelle, Daniel Prévost vient d’en faire un roman, Le Passé sous silence (Denoël).

La romancière Anne Wiazemsky, petite-fille de François Mauriac, vient, elle aussi, de révéler son secret familial dans Hymnes à l’amour (Gallimard). À la mort de sa mère, elle a découvert, dissimulé dans ses archives, le testa-ment de son père décédé trente ans plus tôt. Il exigeait qu’un disque de sa collection, « Hymne à l’amour » d’Édith Piaf, soit envoyé à une certaine Maud Jacquet, à Genève. La femme qu’il a aimée et dont il a été aimé ! Une vérité que son épouse avait préféré tenir secrète…

Article d’Isabelle TaubesPsychologie magazine

Comment la guérison s'accomplit-elle ?

Les extraits ci-dessous sont tirés du livre « Un cours en miracles ».

Il n'est pas destiné à culpabiliser le malade mais à lui rendre son pouvoir. Seulement il n'est pas aussi aisé de mettre en pratique ce qui est proposé à moins de le croire. Et là est sans doute le problème : croire que cela peut être si simple. Il ne faudrait pas s'imaginer non plus que parce que l'on dit que le corps est neutre, cela signifie qu'il ne faut pas s'en occuper. Au contraire, il est un merveilleux outil mis à notre dis-position. Cela veut simplement dire que c'est l'esprit qui dicte au corps quoi accomplir.

Il faut bien comprendre que la gué-rison vue comme en parle le texte est la guérison ultime. Un patient peut bien entendu guérir de sa maladie par les moyens mis à sa disposition dans les thérapies mises sur le marché. Mais son esprit tout entier ne sera pas guéri.

À la lecture de ce texte, on peut se rendre compte à quel point la souf-france de la séparation d'avec le Divin est poignante au point de se rendre malade pour espérer regagner l'unité

puisqu'il est dit qu'en guérissant de la manière proposée dans le texte, ce n'est pas seulement la guérison d'une maladie mais le retour à la « maison ». Il n'est pourtant pas besoin de se rendre malade pour atteindre cela, mais croyons-nous que nous en soyons dignes ? A vous de répondre à cette question...

Andrée Jouan

La guérison suppose une com-préhension de ce à quoi sert la maladie. La guérison est impos-sible sans cela.

Le but perçu de la maladieLa guérison est accomplie dès l'ins-

tant que celui qui souffre ne voit plus aucune valeur dans la douleur. Qui choisirait la souffrance à moins de pen-ser qu'elle lui apporte quelque chose, et quelque chose qui a de la valeur pour lui ? Il doit penser que c'est payer un bas prix pour quelque chose de plus grande valeur car la maladie est un choix, une décision. C'est faire choix de la faiblesse, avec la conviction erronée que c'est la force. Quand cela se pro-duit, la force réelle est vue comme une menace et la santé comme un danger...

Or, avec cette conviction insane, que représente la guérison ? ... S'il est guéri, il est responsable de ses pen-sées. Et s'il est responsable de ses pensées, il sera tué pour lui prouver à quel point il est faible et pitoyable. Mais s'il choisit lui-même la mort, sa fai-blesse est sa force...

Le changement de perceptionLa guérison doit se produire dans

l'exacte proportion où le manque de valeur de la maladie est reconnu. Quel-qu'un a seulement besoin de dire : « il n'y a aucun gain pour moi en ceci », et il est guéri. Mais pour dire cela, il faut d'abord reconnaître certains faits. Il est évident que les décisions sont de l'es-prit, et non du corps. Si la maladie n'est qu'une approche erronée en résolution

de problèmes, c'est une décision. Et si c'est une décision, c'est l'esprit et non le corps qui la prend. La résistance est énorme et empêche de reconnaître cela, parce que l'existence du monde tel que tu le perçois dépend de ce que le corps soit le décideur. Des termes comme « instincts », « réflexes » et autres, représentent des tentatives pour doter le corps de motivations non mentales. De fait, de tels termes ne font qu'énoncer ou décrire le problème, ils n'y répondent pas.

L'acceptation de la maladie comme une décision de l'esprit, dans un but pour lequel il voudrait utiliser le corps, est la base de la guérison. Il en va ainsi de toutes les formes de guérison. Un patient décide qu'il en est ainsi, et il se rétablit. S'il décide de ne pas se réta-blir, il ne sera pas guéri. Qui est le médecin ? Uniquement l'esprit du patient lui-même. Le résultat est ce qu'il décide. Il semble que des agents parti-culiers lui procurent des soins, mais ils ne font que donner forme à son propre choix. Il les choisit afin d'apporter une forme tangible à ses désirs. Et c'est cela qu'ils font, et rien d'autre. Le patient pourrait simplement se lever sans leur aide et dire : « Cela ne m'est pas utile ». Il n'y a pas une forme de maladie qui ne serait guérie sur-le-champ.

Quelle est la seule chose requise pour ce changement de perception ? La re-connaissance, du fait que la maladie est de l'esprit et qu'elle n'a rien à voir avec le corps. Qu'est-ce que cette re-connaissance coûte ? Elle coûte le monde entier que tu vois, car plus jamais le monde ne paraîtra gou-verner l'esprit. Car avec elle, la respon-sabilité est placée là où elle doit être : non pas sur le monde mais sur celui qui regarde le monde et le voit tel qu'il n'est pas. Il regarde ce qu'il choisit de voir. Ni plus ni moins. Le monde ne lui fait rien. Il le pensait seulement. Lui non plus ne fait rien au monde, parce qu'il faisait erreur sur ce qu'il est. Là est la déli-vrance à la fois de la culpabilité et de la maladie, car elles ne font qu'un. Or pour accepter cette délivrance, il faut d'abord que l'insignifiance du corps soit une idée acceptable.

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Bien-être

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

6 respirations mieux-être et santé

Régulateur de la santé phy-sique et mentale, le souffle est thé-rapeutique : il agit directement sur le système nerveux autonome, chef d'orchestre des grandes fonctions de l'organisme. Lutter contre la déprime, l'insomnie, réguler la digestion ou gagner en créativité et énergie... 6 respira-tions pour vous accompagner en toutes circonstances.

1- Écarter la déprime Cette respiration tonifie le cerveau,

le cervelet et le tronc cérébral et régule ainsi le fonctionnement de l'hypothala-mus, de la glande pinéale (elle secrète la mélatonine dérivée de la sérotonine et joue un rôle central dans la régula-tion du rythme biologique). Elle stimule aussi l'activité des reins.

Comment ?Debout, les bras le long du corps,

poings serrés, le dos droit et le visage relâché.

Inspirez de 5 à 6 secondes par la bouche, puis tenez l'arrêt poumons pleins (5 à 10 secondes sans forcer) en gonflant les joues en poussant l'air vers les oreilles, tête baissée.

Secouez vivement les épaules en dirigeant votre attention sur le relâche-ment de la nuque et le mouvement vif ferme et souple des épaules.

Expirez par le nez dès que le besoin s'en fait sentir, en dégonflant lentement les joues, relâchez les épaules et redressez la tête (8 secondes).

Quand ?Dès que les signes de fatigue, de

troubles du sommeil ou de manque d'enthousiasme se font sentir. A répéter 3 ou 5 fois.

PrudenceEn cas d'hypertension artérielle,

d'emphysème respiratoire, d'asthme ou de troubles cardiaques, réduire les temps respiratoires (inspiration, réten-tion, expiration).

2 - Se préparer au sommeil La « respiration de la lune » permet

de calmer les agitations mentales, de laisser filer les pensées parasites. Idéal pour glisser dans le sommeil.

Comment ?Asseyez-vous au bord du lit, le dos

droit, le visage relâché, mâchoires des-

serrées. Bouchez la narine droite avec le pouce de la main droite. Puis inspi-rez lentement et longuement (8 à 10 secondes) par la narine gauche en vous concentrant sur la fraîcheur de l'air inspiré.

Retenez votre souffle poumons pleins (8 à 10 secondes) en visualisant une substance blanche et lourde, lai-teuse et douce.

Débouchez la narine droite et expi-rez lentement (8 à 12 secondes) par cette narine en laissant s'évacuer les soucis, les tensions. Tenez l'arrêt du souffle, poumons vides 3 secondes, en bouchant la narine droite avec le pouce de la main droite. Inspirez lentement et longuement par la narine gauche;

Quand ?10 à 20 respirations d'affilée, le soir

avant le coucher.PrudenceNe pas forcer sur les rythmes et

durées, les réduire en cas de difficultés à tenir.

3 - Stimuler le système digestif Cette respiration type « locomotive

vapeur » tonifie les muscles abdomi-naux, masse les viscères, active leur fonctionnement, combattant ainsi la constipation et les problèmes génitaux.

Comment ?Expirez puissamment par le nez en

rentrant le ventre, en vous concentrant sur les muscles et les viscères repous-sés vers le dos.

Inspirez de même en relâchant le ventre sans le gonfler comme un ballon en se fixant sur l'élasticité du ventre qui se détend. Puis accélérez la cadence inspiration/expiration.

Après une série, terminez sur une longue inspiration nasale et soufflez par la bouche en relaxant.

Quand ? 10 à 15 respirations d'affilée à éviter

en phase de digestion.Prudence À éviter en cas de spasmophilie, de

tachycardie, d'asthme ou si vous avez subi une opération abdominale.

4 - Stimuler le foie La respiration dite « du soleil » aug-

mente la chaleur du corps, elle est par-ticulièrement adaptée aux personnes souffrant d'insuffisance hépatique chro-nique et d'insuffisance biliaire. Elle contribue à éviter les refroidissements type rhinites, sinusites, bronchites.

Comment ?Asseyez-vous le dos droit, muscles

du visage relâchés, frottez-vous énergi-quement les paumes de la main l'une contre l'autre. Posez la main droite sur votre foie (entre la poitrine et la taille à droite),et bouchez la narine gauche avec votre pouce gauche. Expirez len-tement par la narine droite sur 8 secondes en vous concentrant sur la chaleur de votre souffle.

Gardez l'air poumons vides sur 8 secondes en bouchant votre narine droite avec l'annulaire et le majeur de la main gauche. Rentrez l'abdomen et remontez les sphincters du plancher pelvien (anus, rectum, vessie, urètre, prostate,/vagin). Visualisez la remontée des muscles du plancher pelvien favori-sant la pression et l'élévation du lobe droit du foie où se situe la vésicule biliaire.

Puis relâchez les muscles du plan-cher pelvien.

Débouchez la narine droite et inspi-rez longuement par cette narine. Rete-nez alors votre souffle poumons pleins sur 8 secondes en bouchant votre narine droite et remontez l'anus et le rectum. Imaginez que votre foie s'em-brase comme un feu de cheminée;

Relâchez anus et rectum et débou-chez la narine droite.

Quand ?Chaque matin à jeun, 10 à 15 respi-

rations.PrudenceÀ éviter pour les personnes qui

souffrent de chaleur constante, de transpiration, d'hypertension artérielle, de glaucome, de saignements de nez, ou pour les tempéraments nerveux et hyperactifs. Réduire les temps de rétention poumons pleins pour les car-diaques, spasmophiles et asthma-tiques.

5 - Dynamiser sa créativité et ses fonctions cérébrales

La respiration dite « du petit chien » éveille le cortex cérébral qui corres-pond à la surface des hémisphères du cerveau, sièges de la conscience, de l'intellect, des émotions et du langage.

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Bien-être

Stimulez le cerveau en cas de tête embrumée.

Comment ?Asseyez-vous les jambes jointes, le

dos droit, relâchez les muscles du visage et de l'abdomen.

Renversez la tête en arrière sans forcer et fixez un point précis au pla-fond en vous concentrant sur le som-met de la tête au niveau du cortex céré-bral.

Pratiquez 10 petites respirations nasales, brèves et régulières, souples et rapides (type petit chien).

Inspirez longuement pour finir sur 8 secondes toujours tête renversée en arrière.

Retenez votre souffle poumons pleins pendant 4 secondes et expirez sur 8 secondes en ramenant la tête dans son axe et relaxez-vous quelques instants.

Quand ?Plutôt le matin, au lever à jeun.PrudenceS'exercer progressivement à la res-

piration nasale courte et souple pour éviter l'hyperventilation et les sensa-tions de vertige.

6 - Doper son énergie et se donner du courage

La respiration rénale implique la maîtrise de la respiration ventrale et une bonne capacité à mobiliser ses abdominaux. Il s'agit d'une respiration ventrale doublée du gainage progressif des abdominaux pendant l'inspiration, bien connue des chanteurs d'opéra. Cette respiration active les surrénales et est particulièrement recommandée pour toutes les situations où l'on a besoin de courage car elle stimule la vigilance : oral, concert, compétition, examen, entretien etc... Le plus : effet massant sur toute la région lombaire.

Comment ?Assis sur une chaise devant une

table, penchez-vous en avant, le front sur la table, puis placez les mains au niveau des lombaires. Les pouces sont à la frontière entre la dernière côte et le creux du flanc. Serrez les abdominaux. Imaginez les poumons dans les reins et inspirez en gonflant les reins sous les mains en contractant vos abdominaux sans gonfler le ventre. Imaginez faire craquer une ceinture trop serrée en dilatant consciemment toute la taille.

Expirez. La taille s'affine et les mains retrouvent leur position d'origine.

Autre option possible, accroupi(e)

ou assis(e) sur les talons, même posi-tion pour les mains. La compression de l'abdomen par les cuisses favorise net-tement la dilatation de la région rénale postérieure et la prise de conscience souhaitée.

Quand ?Chaque fois que nécessaire.

Démarrez par un cycle de 3 respira-tions (inspiration et expiration) puis augmentez progressivement, selon vos possibilités, jusqu'à 12 cycles.

PrudenceNe pas pratiquer en cas de patholo-

gies rénales, ptoses rénales, tumeurs et kystes rénaux, tout ce qui risque d'être trop sous pression.

article d' Isabelle FrenayAlternative Santé N° 387

Pour aller plus loin : Apprendre à respirer en 20 circonstances de Chris-tine Campagnac Morette ( Ed du Dau-phin)

NDLR : Le QI Gong est une technique remarquable qui peut vous aider à apprendre la pratique des exercices de respiration conscients.

La Gratitude Inconditionnelle Anticipée

Une nouvelle technique qui donne des résultats surprenants :

SOURIRE en disant MERCI à voix audible sur un certain RYTHME

Le cerveau ne fait pas la différence entre ce qui est imaginaire et ce qui est réel.

Donc, le fait de dire « Merci » implique que le cerveau croit qu’il arrive quelque chose d’heureux et non seule-ment modifie les substances chimiques du corps mais transforme notre taux vibratoire. Idem en ce qui concerne le fait de sourire. Mais les deux ensemble décuplent la puissance de chacun.

Pour commencer, disposer d’une matinée libre pour s’exercer à dire « Merci » en inspirant (plusieurs mer-

cis) et « Merci » en expirant (plusieurs mercis). Ceci en ne faisant pas de pose entre l’inspiration et l’expiration et en disant « Merci » une fois par seconde environ.

Le premier jour : Faire l’exercice pendant 21 minutes.

Les autres jours durant une semaine, faire l’exercice entre 5 et 21 minutes. Normalement, on s’aperçoit que quelque chose a changé, on se sent mieux d’une façon ou d’une autre.

Après une semaine, il est néces-saire pour la plupart des gens de le faire environ 5 à 7 minutes le matin en se levant et le soir en s’endormant.

Nous avons tous une tolérance au bonheur maximum. Au-delà de celle-ci, on fait échouer la proposition que la vie nous offre.

Dans la physique quantique on sait que toutes les possibilités existent dans l’invisible. Et suivant nos dispositions ou notre taux vibratoire, notre niveau de ton diraient certains, pour faire simple, notre état interne de bonheur, nous faisons arriver un événement en correspondance.

Faire cet exercice fait monter notre taux vibratoire, nous avons plus de chance de voir arriver le bonheur dans notre vie.

À pratiquer sans modération

« Une simple pensée de gratitude dirigée vers le ciel est

la plus parfaite des prières. »Gotthold Ephraim Lessing (1729-1781)

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Rigolothérapie

Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Définitions du Petit Robert:Être au bout du rouleau : situation

très peu confortable, surtout quand on est aux toilettes.

Égalité des sexes : nouveau concept créé par les hommes pour ne plus payer le restaurant.

GPS : seule femme que les hommes écoutent pour trouver leur chemin.

Autobus : véhicule qui roule 2 fois plus vite quand on court après que lors-qu'on est assis dedans.

État : système mafieux le plus orga-nisé de tous les temps.

Voiture : invention ingénieuse, per-mettant de contenir 108 chevaux dans le moteur avec un âne au volant.

Parents : deux personnes qui t'ap-prennent à marcher, puis à parler pour ensuite te dire de t'asseoir et de fermer ta g... .

Bulletin de notes de JésusJésus qui est interne à l'école Saint

Philippe rentre à Nazareth avec son bulletin du deuxième trimestre. Fran-chement ce n'est pas bon. Sa mère a déjà lu ce mauvais bulletin mais elle n'a rien dit, méditant toutes ces choses dans son cœur. Le plus dur reste à faire : le montrer à Joseph.

« - Mathématiques : ne sait quasi-ment rien faire, à part multiplier les pains et les poissons. Sens de l'addi-tion même pas acquis : affirme que lui et son père ne font qu'un.

- Écriture : n'a jamais son cahier et ses affaire, est obligé d'écrire sur le sable.

- Chimie : ne fait pas les expé-riences demandées. Dès qu'on a le dos tourné, transforme l'eau en vin pour faire rigoler ses camarades.

- Expression orale : de grosses diffi-cultés à parler clairement, s'exprime

toujours en paraboles. Ordre : a perdu ses affaires à l'inter-

nat. Déclare sans honte qu'il n'a même pas une pierre comme oreiller .

Conduite : fâcheuse tendance à fré-quenter les étrangers, les pauvres, les galeux. »

Joseph se dit que vraiment ça ne peut plus durer, qu'il doit prendre des mesures.

« Eh bien, mon petit Jésus, puisque c'est comme ça, tu peux faire une croix sur tes vacances de Pâques. »

De Pierre DacRencontres

Astronaute recherche femme lunatique.Artificier cherche femme canon.Sourd rencontrerait sourde pour trouver terrain d'entente.Jeune homme désintéressé épouserait jeune fille laide même fortunée.Abeille épouserait frelon - lune de miel assurée.

EmploiMetteur en scène cherche nain pour rôle dans court métrage.On recherche deux hommes de paille (1 grand, 1 petit) pour tirage au sort.Cannibale mélomane cherche travail dans opéra-bouffe.Offre bonne place de gardien de vaches. Paiement par traites.Inventeur produit amaigrissant cherche grossiste.

Achat-venteCause fausse alerte, vends cercueil en ébène, jamais servi.Chien à vendre : mange n'importe quoi. Adore les enfants.A vendre robe de mariée portée une seule fois par erreur.

ServicesAnalphabète ? Écrivez-nous dès aujourd'hui pour obtenir une brochure gratuite sur nos formations accélérées.

DiversHomme sans histoires recherche édi-teur pour devenir écrivain.Souffrant d'insomnies, échangerais matelas de plumes contre sommeil de plomb.Échangerais voiture de sport endom-magée contre chaise roulante en bon état.Perdu partie haute de dentier ; merfi de le reftituer à fon propriétaire auffitôt que poffible.

Il était une fois...Il était une fois un château où habi-

tait un roi. Il avait une très belle fille mais elle avait un problème. Tout ce qu'elle touchait fondait. Peu importe le matériau.

Tous les hommes avaient peur d'elle à cause de ça et personne ne voulait l'épouser. Le roi était désespéré. Que pouvait-il faire pour aider sa fille ? Il demanda à son mage. Le mage dit : « Si la princesse touche quelque chose qui ne fond pas, elle sera délivrée du sort. »

Le roi était heureux. Le lendemain, il lança cet appel à concours : « Celui qui apportera un objet que ma fille pourra toucher sans qu'il ne fonde, pourra se marier avec elle. »

Trois princes se présentèrent. Le premier apporta un morceau de titane mais il fondit. Le prince partit déçu.

Le deuxième apporta un diamant en pensant : « C'est le matériau le plus dur de la terre, il ne fondra pas. » Mais le diamant fondit lui aussi et le prince partit très déçu.

Le troisième prince arriva et dit: « Plonge ta main dans ma poche et on va voir si ça fond. » Ce que la prin-cesse fit. Elle toucha plus longtemps et rien ne se passait, c'était toujours aussi dur. Le roi n'y croyait pas. C'est ainsi que le prince se maria.

Question : Qu'y avait-il dans la poche du prince ? Un m&m's car il fond dans la bouche, mais pas dans la main.

A quoi pensiez-vous ?

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Objectif Santé n° 101 – Avril 2012

Livres

Le sens des mauxOui, la maladie a un sens !

par Bernard Tihon, Éd. Yves Rasir

Dans les deux premiers tomes de son ouvrage, Bernard Tihon explore le sens biologique et propose des pistes de compréhension pour plus de 150 maladies et états de mal-être

« Ce livre exceptionnel vous révèle que la nature a inventé les maladies comme solutions de survie à des situa-tions de stress. Décrypter le sens psy-chobiologique des maux est une étape précieuse dans un chemin de guéri-son »

Le sens des maux est constitué principalement de 80 articles, classés de A à Z, sur le sens des maladies ou dysfonctionnements, avec un schéma de présentation identique traitant de l’étymologie, de l’écoute du verbe, de l’analogie avec les animaux et essen-tiellement du sens biologique: en quoi cette « mal a dit » est-elle une question que l’auteur cherche à résoudre à chaque fois en explorant plusieurs pistes d’interprétation des maux et en s’inspirant des découvertes des illustres décodeurs qui se sont déjà exprimés sur le sujet.

On y trouvera donc à la fois une synthèse de son expérience pratique. Une introduction générale présente le décodage en le plaçant dans le contexte des nouvelles thérapies qui sont là comme compléments à la médecine pour l’aider à résoudre les pathologies chroniques, la particularité de celle-ci étant d’apporter un nouvel éclairage par la « traduction » en mots du langage des maux.

Dans toutes les bonnes librairies et sur le site de vente en ligne www.neo-sante.eu

Plus d’info au + 32 (0)2- 345 04 78.

NDLR : L'éditeur Yves Rasir est le directeur de publication du magazine Néo-Santé

No Mammo, Rachel Campergue, Éd. Max Milo

« Je veux que les femmes soient informées. Pas infantilisées. » Rachel Campergue n'y va pas par quatre che-mins. Dans son livre No Mammo ?, elle s'attaque clairement à la politique de dépistage du cancer du sein réalisée en France, notamment dans le cadre de l'opération Octobre rose.

Le danger, c'est le « surdiagnostic » Avec les progrès technologiques, les médecins sont aujourd'hui capables de déceler des tumeurs de plus en plus petites. Mais la technique ne fait pas tout. Car certaines de ces tumeurs mammaires n'ont pas vocation à dégé-nérer. Certaines se résorbent d'elles-mêmes ou évoluent si lentement qu'elles n'ont pas le temps de devenir dangereuses. Sans parler de ces tumeurs qui, elles, peuvent devenir mortelles et que les mammographies, qui ne détectent pas tout, peuvent lais-ser passer.

« Le dépistage ne sert à rien », selon le Dr Junod. Rachel Campergue a dû faire face à un procès en légiti-mité : après tout, elle n'est pas spécia-liste. Mais Bernard Junod, auteur de la préface de No Mammo ?, est ancien chercheur de l'École des hautes études de santé publique de Rennes (EHESP) et il tient des propos encore plus tran-chés que ceux de Rachel Campergue : « Le dépistage du cancer du sein n'a fait que développer les sur-diagnostics. Il ne sert à rien. Il est même nocif pour la santé des femmes. Des études ont

montré que plus on intervient tôt sur un cancer, plus on accélère le développe-ment des métastases. »

NDLR : Un grand merci à cette femme très courageuse

Gardasil, femmes et mères de jeunes filles

Ci dessous un texte publié au JO le 07/02/2012 – p. 1045, concer-nant le vaccin Gardasil

« M. Rudy Salles appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la présence de sels de bore dans le vaccin Gardasil. Depuis le 6 novembre 2008, les sels de bore sont classés par la réglementation européenne comme toxiques. Les emballages des produits en compre-nant doivent d'ailleurs porter à cet effet un logo à tête de mort avec les deux indications suivantes : R60 (peut altérer la fertilité) et R61 (risque pendant la grossesse d'effets néfastes pour l'en-fant).

Malgré ces contre-indications, le conservateur contenu dans le vaccin Gardasil, vivement recommandé par nos autorités sanitaires pour la protec-tion contre l'infection du col de l'utérus par les papillomavirus, est le borax (borate de sodium). Un tel conservateur dans les vaccins contre les infections du col de l'utérus est d'autant plus inquiétant au regard des études cli-niques préalables à la mise sur le mar-ché. Cinq femmes tombées enceintes 30 jours après leur vaccination ont eu des bébés anormaux comme le rap-porte l'avis du CTV et du CSHPF relatif à la vaccination contre les papillomavi-rus humains. M. Rudy Salles tient ici à rappeler à M. le Ministre le cas du Dis-tilbène, médicament donné aux femmes enceintes pour éviter les fausses couches, qui ont été atteintes par la suite de cancers des voies géni-tales.

Ces anomalies sont d'ailleurs tou-jours observables chez les enfants des femmes traitées ainsi que chez leur propres enfants et donc à la troisième génération. Il souhaite donc l'interroger sur les actions qu'il compte mettre en œuvre pour éviter qu'avec le vaccin Gardasil un scénario comparable à celui du Distilbène ne se produise. »

Transmis par un adhérent, P.M., que nous remercions

JO http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-127937QE.htm

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