Objectif 4 - décembre 2012

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Faire connaître notre Charte Dans ce numéro de décembre, nous avons sou- haité mettre en avant l’implication forte des pro- fessionnels dans le déploiement de la démarche en région : pas moins de six remises de diplômes ont été organisées depuis octobre et onze au total en 2012. Tout au long de cette année, la Charte a su faire parler d’elle : évènements régionaux, actions presse sur sites, signatures de conventions, nouveaux présidents, certification ISO 9001, etc. Lors du rendez-vous de la Charte du 13 novem- bre dernier (voir-ci-contre), nos invités ont mis l’accent sur la communication : notre démarche environnementale est une initiative unique dans l’industrie française et nous devons encore mieux la faire connaître. Chaque évènement est une occasion de présenter nos actions et les journées portes ouvertes des 31 mai et 1 er juin 2013 seront une nouvelle opportunité pour le faire. Merci à tous ceux qui contri- buent à faire connaître notre Charte. En vous souhaitant de très belles fêtes de fin d’année. DÉCEMBRE 2012 - NUMÉRO 35 Objectif 4 ÉDITO Étaient présents autour de la table du rendez- vous de la Charte : les représentants du minis- tère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, d’associations environnemen- tales (notamment Noé Conservation, l’Union nationale des centres permanents d’initiatives pour l’environnement, l’Union internationale pour la conservation de la nature), de la Com- pagnie nationale des commissaires-enquê- teurs, deux associations - Décider Ensemble et Geyser - qui agissent dans le domaine de la concertation. Deux d’entre eux livrent leur re- gard sur ces échanges. « Une vision pragmatique et moderne » Responsable des programmes de l’association Noé Conser- vation, Florent Planas partici- pait pour la première fois au rendez-vous national de la Charte. Quelle est votre perception de ces échanges ? F.P. : Cette réunion démontre la volonté d’une filière professionnelle de s’intégrer dans une démarche large de développement durable avec une consulta- tion des parties prenantes. C’est une vision pragma- tique et moderne. Cette consultation doit permettre aux entreprises d’évoluer, d’être force de proposition et leaders sur ces stratégies. La compréhension des attentes de la société est en effet nécessaire pour ne pas subir le cadre réglementaire, mais l’anticiper. Vous souhaitez voir traiter le thème du paysage. De quelle façon ? F.P. : Le sujet a en effet été évoqué. Plus largement, il me paraît important de travailler sur l’intégration locale et paysagère des projets, et de prendre en compte la biodiversité en cohérence avec les popu- lations et les écosystèmes du site considéré. Si l’on réalise des aménagements favorables à la vie et si l’on communique intelligemment, on travaille sur l’acceptabilité locale des ouvrages. La réflexion en amont de l’ouverture d’une carrière permet de ré- duire, voire d'éviter certains dommages à l’environ- nement. Ensuite, les notions d’acceptabilité sociétale et de gestion du paysage sont liées. Elles doivent faire l'objet d'un accompagnement pédago- gique de qualité. C’est un point que nous pensons pouvoir approfondir avec la Charte dans la suite du partenariat mené en 2010 sur la création d’un mo- dule de formation Biodiversité. À LA UNE LE 5 e RENDEZ-VOUS NATIONAL DE LA CHARTE Le 13 novembre 2012, à Paris, le président de la Charte Environnement a réuni quinze représentants des différentes parties prenantes de la démarche pour échanger et réfléchir aux pistes d’actions futures de la Charte. À l’issue de la réunion, les invités étaient conviés au déjeuner-débat organisé par l’UNICEM pour la présentation de sa Stratégie de développement durable. FRANÇOIS PÉTRY PRÉSIDENT DE LA CHARTE ENVIRONNEMENT DES INDUSTRIES DE CARRIÈRES LA CHARTE ENVIRONNEMENT DES INDUSTRIES DE CARRIÈRES : UNE DÉMARCHE DE PROGRÈS EN 4 ÉTAPES CHARTE ENVIRONNEMENT DES INDUSTRIES DE CARRIÈRES 3, rue Alfred Roll - 75849 Paris Cedex 17 Tél. : 01 44 01 47 01 - Fax : 01 46 22 59 74 [email protected] - www.charte.unicem.fr Contact : Stéphanie Brouzes « Des efforts sur la durée » Jacques Breton, président de la Commission nationale des commissaires-enquêteurs, est un habitué des rendez-vous de la Charte. Il observe les efforts des exploitants sur la durée. Qu’avez-vous retenu de ce 5 e rendez-vous ? J.B. : Il apparaît clairement que, chaque jour davantage, les professionnels des carrières doivent être dans l’anti- cipation des projets vis-à-vis des élus et des associa- tions. En toile de fond, on constate en effet qu’il est de plus en plus difficile d’ouvrir des carrières, et cela en dépit des efforts d’explication et des investissements réalisés pour réduire les nuisances. L’objectif s’éloigne alors que ce secteur est, à mes yeux, le plus actif et le plus déterminé à se montrer efficace. Ses efforts ne sont pas assez payés de retour. Comment la concertation peut-elle gagner en efficacité ? J.B. : L’organiser le plus en amont possible est une nécessité. De plus, elle s’est, jusqu’à présent, déve- loppée à travers les professionnels eux-mêmes. Nous pensons que l’intervention d’un tiers indépen- dant, garant de la concertation, accroît son efficacité dans les cas où la sensibilité est forte. En matière de concertation, chaque projet est un cas d’espèce. Il revient aux exploitants d’évaluer si la coopération d’un tiers peut être utile au bon déroulement du projet. Déjà, dans le cadre des réunions des comités régionaux de la Charte, les commissaires-enquêteurs font état de leurs retours d’expériences ce qui per- met aux professionnels d’apporter des améliorations aux projets futurs. La concertation en action

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Lettre d'information trimestrielle de la Charte Environnement des industries de carrières (UNICEM). Décembre 2012

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Page 1: Objectif 4 - décembre 2012

Faire connaître notre CharteDans ce numéro de décembre, nous avons sou-haité mettre en avant l’implication forte des pro-fessionnels dans le déploiement de la démarcheen région : pas moins de six remises de diplômesont été organisées depuis octobre et onze au totalen 2012. Tout au long de cette année, la Charte asu faire parler d’elle : évènements régionaux, actions presse sur sites, signatures de conventions,nouveaux présidents, certification ISO 9001, etc.Lors du rendez-vous de la Charte du 13 novem-bre dernier (voir-ci-contre), nos invités ont mis l’accent sur la communication : notre démarche environnementale est une initiativeunique dans l’industrie française et nous devons encore mieux la faire connaître.Chaque évènement est une occasion de présenter nos actions et les journées portesouvertes des 31 mai et 1er juin 2013 serontune nouvelle opportunité pour le faire. Mercià tous ceux qui contri-buent à faire connaîtrenotre Charte. En vous souhaitant detrès belles fêtes de find’année.

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012 -N

UMÉRO 35

Objectif 4ÉDITO

Étaient présents autour de la table du rendez-vous de la Charte : les représentants du minis-tère de l’Écologie, du Développement durableet de l’Énergie, d’associations environnemen-tales (notamment Noé Conservation, l’Unionnationale des centres permanents d’initiativespour l’environnement, l’Union internationalepour la conservation de la nature), de la Com-pagnie nationale des commissaires-enquê-teurs, deux associations - Décider Ensemble etGeyser - qui agissent dans le domaine de laconcertation. Deux d’entre eux livrent leur re-gard sur ces échanges.

« Une vision pragmatiqueet moderne »Responsable des programmesde l’association Noé Conser-vation, Florent Planas partici-pait pour la première fois aurendez-vous national de laCharte.

Quelle est votre perception de ces échanges ? F.P. : Cette réunion démontre la volonté d’une filièreprofessionnelle de s’intégrer dans une démarche

large de développement durable avec une consulta-tion des parties prenantes. C’est une vision pragma-tique et moderne. Cette consultation doit permettreaux entreprises d’évoluer, d’être force de propositionet leaders sur ces stratégies. La compréhension desattentes de la société est en effet nécessaire pourne pas subir le cadre réglementaire, mais l’anticiper.

Vous souhaitez voir traiter le thème du paysage.De quelle façon ? F.P. : Le sujet a en effet été évoqué. Plus largement, il me paraît important de travailler sur l’intégrationlocale et paysagère des projets, et de prendre encompte la biodiversité en cohérence avec les popu-lations et les écosystèmes du site considéré. Si l’onréalise des aménagements favorables à la vie et sil’on communique intelligemment, on travaille surl’acceptabilité locale des ouvrages. La réflexion enamont de l’ouverture d’une carrière permet de ré-duire, voire d'éviter certains dommages à l’environ-nement. Ensuite, les notions d’acceptabilitésociétale et de gestion du paysage sont liées. Ellesdoivent faire l'objet d'un accompagnement pédago-gique de qualité. C’est un point que nous pensonspouvoir approfondir avec la Charte dans la suite dupartenariat mené en 2010 sur la création d’un mo-dule de formation Biodiversité.

À LA UNE LE 5eRENDEZ-VOUS NATIONAL DE LA CHARTE

Le 13 novembre 2012, à Paris, le président de la Charte Environnement a réuni quinze représentants des différentes parties prenantes de la démarche pour échanger et réfléchir aux pistes d’actions futures de la Charte. À l’issue de la réunion, les invitésétaient conviés au déjeuner-débat organisé par l’UNICEM pour la présentation de saStratégie de développement durable.

FRANÇOIS PÉTRYPRÉSIDENT DE LA CHARTE

ENVIRONNEMENTDES INDUSTRIES DE CARRIÈRES

LA CHARTE ENVIRONNEMENT DES INDUSTRIES DE CARRIÈRES :

UNE DÉMARCHE DE PROGRÈS EN 4 ÉTAPES

CHARTE ENVIRONNEMENT DES INDUSTRIES DE CARRIÈRES3, rue Alfred Roll - 75849 Paris Cedex 17 Tél. : 01 44 01 47 01 - Fax : 01 46 22 59 [email protected] - www.charte.unicem.fr Contact : Stéphanie Brouzes

« Des efforts sur la durée »Jacques Breton, président de la Commission nationale descommissaires-enquêteurs, est unhabitué des rendez-vous de laCharte. Il observe les efforts desexploitants sur la durée.

Qu’avez-vous retenu de ce 5e rendez-vous ? J.B. : Il apparaît clairement que, chaque jour davantage,les professionnels des carrières doivent être dans l’anti-cipation des projets vis-à-vis des élus et des associa-tions. En toile de fond, on constate en effet qu’il est deplus en plus difficile d’ouvrir des carrières, et cela endépit des efforts d’explication et des investissementsréalisés pour réduire les nuisances. L’objectif s’éloignealors que ce secteur est, à mes yeux, le plus actif et leplus déterminé à se montrer efficace. Ses efforts nesont pas assez payés de retour.

Comment la concertation peut-elle gagner en efficacité ? J.B. : L’organiser le plus en amont possible est unenécessité. De plus, elle s’est, jusqu’à présent, déve-loppée à travers les professionnels eux-mêmes.Nous pensons que l’intervention d’un tiers indépen-dant, garant de la concertation, accroît son efficacitédans les cas où la sensibilité est forte. En matière deconcertation, chaque projet est un cas d’espèce. Il revient aux exploitants d’évaluer si la coopérationd’un tiers peut être utile au bon déroulement duprojet. Déjà, dans le cadre des réunions des comitésrégionaux de la Charte, les commissaires-enquêteursfont état de leurs retours d’expériences ce qui per-met aux professionnels d’apporter des améliorationsaux projets futurs.

La concertation en action

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Objectif 4NUMÉRO 35 - DÉCEMBRE 2012

Le 23 novembre dernier, la commune de Saint-Porchaire (Charente-Maritime) accueillait la cérémonie de remise des diplômes de laCharte Environnement. Une illustration de l’orientation que BorisHaouassi, président du Comité régional de la Charte depuis février2012, souhaite donner à son action.

Poitou-CharentesZOOM SUR LA REGION…

Développer la communicationvers le grand public

Arrivé dans la région Poitou-Charentes en 2011 au postede directeur des Granulats deCharente-Maritime (GCM),

Boris Haouassi s’est tout naturellement tournévers le Comité régional de la Charte où leposte de président était vacant. « J’arrivais duLot-et-Garonne où, en tant qu’exploitant deterrain, j’avais organisé des journées portesouvertes en 2007 et 2009. La première édi-tion, que j’abordais comme une charge de tra-vail supplémentaire, a été pour moi unedécouverte en même temps qu’une expé-rience extrêmement enrichissante. Elle adonné une nouvelle orientation à mon métier.Ce fut une grande et belle aventure. »Expliquer son métier et montrer ses savoir-

Le minéral… l’air et l’eau En région PACA & Corse, la cérémonie deremise des diplômes proposait des activi-tés originales.

Trois nouvelles carrières de la région ont été récompensées, le 11 octobre 2012, pouravoir atteint le niveau 4/4 de la démarche deprogrès environnemental. Huit autres sitesont été confirmés à ce niveau cette année. C’est la carrière de Crots, dans les Hautes-Alpes, qui accueillait cette rencontre régio-nale annuelle de la Charte Environnement. Au nombre des quelque 180 participants figuraient notamment des représentants del’administration, Serge Planchon et Colette Clapier, ainsi que de nombreux commis-saires-enquêteurs. Lors de la visite du site, les participants ontpu survoler en montgolfière la carrière et lelac de Serre-Ponçon. Une croisière sur le lacleur était ensuite proposée pour clôturer lajournée.

Maire de Saint-Porchaire, Jean-Claude Grenon a coprésidé avec Boris Haouassi la cérémonie de remise des diplômes du 23 novembre. Il témoigne sur des relations apaisées avec la carrière GCMprésente sur son territoire.

Connaissiez-vous la Charte Environnement avant cette

cérémonie ?

Jean-Claude Grenon : Je l’ai découverte à cette occasion et

j’ai été fortement intéressé par cette démarche. Elle change

le regard que l’on peut avoir sur les carrières. De plus, la

Charte met l’accent sur les réaménagements en lien avec

l’environnement et la biodiversité, un point auquel chacun

attache désormais beaucoup d’importance.

Comment se passent les relations avec la carrière ?

J.-C. G. :Dans les années qui ont suivi l’autorisation d’ex-

ploitation, en 1994, nous avons connu des problèmes im-

portants. Depuis une dizaine d’années, des améliorations

ont été apportées. Aujourd’hui, nous avons de très bonnes

relations avec les exploitants du site. La commission

locale de concertation et de suivi nous permet de nous ren-

contrer régulièrement et nous n’hésitons pas à décrocher

notre téléphone dès qu’une question se pose. Nous

sommes dans une relation intelligente où chacun recherche

l’intérêt général. Le climat s’est également apaisé chez les

habitants après la réalisation d’aménagements qui ont

réglé les problèmes de bruit, de poussières et de tirs de mine.

Les chiffres de la Charteen Poitou-Charentesn 23 entreprises adhérentes n 55 sites dont 27 au niveau 4n 75 % de la production régionale

faire demeure une des grandes préoccupa-tions de Boris Haouassi, en particulier dansses fonctions de président du Comité régionalde la Charte. Arrivé à ce mandat en février2012, il est clair que la communication sera sapriorité. « Nous avons un savoir-faire indus-triel, mais aussi en matière de biodiversité, demaîtrise des consommations énergétiques, deréaménagement… et nous ne le mettons pasassez en avant. Développer la communicationvers le grand public, c’est poser des jalonspour le futur et l’acceptabilité de notre acti-vité. » Au sein des adhérents de la Charte, ila l’intention de mettre en place des retours surexpériences et une mutualisation des bonnespratiques. « J’observe un réel manque dansce domaine », s’étonne-t-il.

Avec une douzaine d’invités représentantl’administration, les associations, la CCI, lesbureaux d’études et les élus, la cérémonie deremise des diplômes du 23 novembre derniers’inscrivait totalement dans les objectifs decommunication de Boris Haouassi. « Cela ren-force mon sentiment que nous devons êtreplus présents pour amener un public nom-breux lors des événements que nous organi-sons. »

Boris Haouassi

Une relation intelligente

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Objectif 4NUMÉRO 35 - DÉCEMBRE 2012

AGENDA

Lancée au premier trimestre 2013, la formation

annuelle de la Charte Environnement a pour thème la

gestion des déchets en carrière. Trois grands sujets

seront abordés au cours de cette journée :

n la gestion des déchets industriels,

n la gestion des déchets d’exploitation,

n la gestion des déchets inertes accueillis sur site pour

le recyclage ou le remblaiement.

Sans entrer dans le détail de chacun de ces sujets, l’ob-

jectif de la formation vise à rappeler les enjeux de la

gestion de ces déchets, les principales réglementations

en vigueur ainsi que la gestion administrative à mettre

Deux nouveaux présidents en régions

Dans de nombreux comités régionaux, une nouvellegénération arrive à la présidence de la Charte. Après la Lorraine, la Champagne-Ardenne et la région Poitou-Charentes, en 2011 et début 2012, la Bretagne et Midi-Pyrénées ont élu à leur tête dejeunes professionnels. Un signe du dynamisme etde l’actualité de la démarche.

BretagneSylvie LebretonDirectrice adjointe du Laboratoire CBTP,filiale du groupe familial Pigeon, SylvieLebreton, 39 ans, est ingénieur chimistede formation. Au sein du groupe Pigeon,qui exploite des carrières, des centralesà béton et des usines de préfabrication

de béton dans le grand Ouest, elle encadre le pôle Chimie Environnement dont une des missions consiste à réaliser les mesures de suivi environnemental (eau,bruit, poussières…) dans les carrières. En tant que res-ponsable de la Charte Environnement chez Pigeon Carrières depuis sa mise en œuvre, elle accompagne les carrières dans leur démarche environnementale.

Midi-PyrénéesFabrice RabretÀ 43 ans, Fabrice Rabret exerce la fonc-tion de chef d’agence Granulats Bétonpour le groupe Colas sur le bassin sudMidi-Pyrénées. Venu du terrain, ilconnaît la plupart des métiers exercéssur les sites d’exploitation pour les

avoir exercés. À 18 ans, après une formation de chaudronnier, il faitses premiers pas dans les carrières au poste de conduc-teur d’engins. Il passe ensuite à la maintenance, puis à labascule/logistique transport, au chargement train et aulaboratoire. Il prépare alors le CQP de chef de carrièreavant de se former à la dimension commerciale. Dansson poste actuel, il a sous sa responsabilité six carrièreset cinq centrales à béton.

NOMINATIONS FORMATION

LES IDÉES DU MOIS

SERVICES COLLECTIFS

Une formation sur la gestion des déchets en carrière

Dissuasif ! Afin de faire prendre conscience aux particulierset visiteurs des dangers liés à la circulation sur unsite, placer une photo à l’entrée mettant en avantla différence de taille entre la voiture et un engin(voir exemple ci-contre). Dissuasif !

T.P.

Vous avez dit RPE*?Dans l'objectif de sensibiliser les salariés de lacarrière aux enjeux environnementaux, le respon-sable du site, par exemple, distribuera à chacund'entre eux un exemplaire du RPE en début d'an-née. Chaque mois, un thème du RPE sera choisiet chaque membre de l’équipe essaiera de répon-dre par lui-même aux questions concernées. Uneréunion mensuelle sera organisée sur le sujet quipourra être l’occasion, en plus de répondre auxquestions et de réfléchir aux axes de progrès,d’échanger, de donner des explications complé-mentaires ou encore d’ouvrir le débat autour dela règlementation.

M.G.*Référentiel de progrès environnemental : grille d’audit de la Charte

Un doute ?Dans quel container jeterun déchet inhabituel ? En cas d’hésitation, il suffitde le déposer dans labenne baptisée “Un doute ?”.Il sera trié par l’éliminateuragréé lorsque celui-ci viendra récupé-rer les déchets. Avantages de ce système : pasd’erreurs de tri, donc pas de “pollution” des autresbennes par des déchets incompatibles et, au final,un coût maîtrisé de l’élimination des déchets.

M.G.

D’autres idées à partager pour un prochainnuméro? Merci de nous les envoyer à[email protected]

Ce mois-ci, Marion Guibert (Aircec), auditrice Charte en PACA, et Thomas Poisat (RT Consultant), en Rhône-Alpes, nous fontpartager trois idées pratiques à mettre en place sur les sites.

en place. Des exemples et des conseils seront également

fournis aux participants sur la gestion des déchets sur site

et leur valorisation possible.

À l’occasion de cette formation, la Charte remet à jour le

guide pratique « Gestion des déchets industriels » édité

par l’UNPG en 2009.

1er JANVIER 2013 Lancement du RPE “recyclage” nouvelle version

7 FÉVRIER 2013 Comité de pilotage

Objectif 4 decembre 2012_Objectif 4 N° 35 20/12/12 18:16 Page3