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Rencontre avec André Borschberg, pilote et CEO de Solar Impulse. DÉVELOPPEMENT DURABLE PHOTO : FRED MERZ PUBLICITÉ UN SUPPLéMENT PUBLICITAIRE RéALISé PAR MEDIAPLANET NUMÉRO 3 Mai 2012 Energies renouvelables Il existe de nos jours beaucoup de moyens pour produire de l’énergie renouvelable chez soi ou dans son entreprise. Label Quelle est l’implication d’une entreprise possédant un label de développement durable? Investisse- ment Comment créer du profit tout en soutenant les pays en voie de développement? Swiss Eco Leaders Day Rencontre avec Beat Vonlanthen, président du Swiss Eco Leaders Day. POUR PRÉSERVER NOTRE PLANÈTE 4 CONSEILS CSR ECOTECH

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Rencontre avec André Borschberg, pilote et CEO de Solar Impulse.

Développement Durable

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NuméRo

3Mai 2012

energies renouvelablesIl existe de nos jours beaucoup de moyens pour produire de l’énergie renouvelable chez soi ou dans son entreprise.

label Quelle est l’implication d’une entreprise possédant un label de développement durable?

investisse-mentComment créer du profit tout en soutenant les pays en voie de développement?

swiss eco leaders day Rencontre avec Beat Vonlanthen, président du Swiss Eco Leaders Day.

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Un supplément publicitaire réalisé par Mediaplanet

Entre éthique et réel facteur de succès, de plus en plus d’entreprises se tournent vers la RSE comme outil de gestion du développement durable.

une vague éthique dé-ferle actuellement sur les entreprises, que l’on parle de dévelop-pement durable ou de RSE, cette abréviation barbare pour respon-

sabilité sociétale de l’entreprise («cor-porate social responsibility» ou CSR en anglais). Alors, effet de mode, stratégie publicitaire ou réel facteur de succès?

Les faits sont relativement clairs: globalisation du marché, concurrence accrue, coûts des matières premières, pressions politiques ou raréfaction des ressources sont autant de sujets brû-lants. Il est donc impératif pour une entreprise d’anticiper son futur et de réagir de manière adaptée. Comment alors parler d’éthique à une PME qui doit faire face tous les jours à la réalité du marché? Un exemple classique est la notion d’écologie car il est parfois difficile d’aborder cette question avec des responsables d’entreprises s’ils ne sont pas acquis à la cause ou si leurs clients n’y sont pas sensibles.

C’est à ce niveau que la RSE joue un véritable rôle. Elle permet d’analyser les effets et les impacts de l’ensemble

cSR, effet de mode ou réel facteur de succès?

des actions d’une entreprise sur son environnement au sens large (nature, mais aussi clients, employés, fournis-seurs, sous-traitants, société locale, monde politique, etc.) que l’on dé-nomme ses parties prenantes.

Une telle démarche permet de dé-velopper un outil de gestion, d’exa-miner les domaines d’amélioration possible, de déterminer les mesures adaptées et de les mettre en place. Outre le fait de pérenniser son entre-prise et de mieux s’insérer dans son environnement, la RSE permet d’exa-miner de manière détaillée le poten-tiel de diminution des coûts ainsi que celui d’augmentation des recettes, notamment par une image posi-tive et une position renforcée sur le marché.

Le magazine que vous tenez entre les mains représente une excellente illustration de ce qui peut être fait pour assurer un avenir durable de la planète. Au fil des pages vous décou-vrirez différents exemples de mobi-lité verte, d’énergies renouvelables mais aussi de labels qui donnent plus de sens à nos actes de consomma-teurs. Bonne lecture!

«il est donc impératif pour une entreprise d’anticiper son futur et de réagir de manière adaptée.»

Nicolas Kilchoerpolitologue, direc-teur associé de Manag’eco GmbH

«le rêve d’un avion solaire est devenu réalité.»

AndréBorschbergpilote et CEO deSolar Impulse

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La nature remercie ceux qui roulent au gaz naturel / biogaz.Difficile à croire: les véhicules roulant au gaz naturel / biogaz libèrent 40% de CO2 en moins que ceux roulant à l’essence. En effet, en Suisse, le gaz naturel contient en moyenne 20% de biogaz, énergie renouvelable neutre en CO2. Plus de 130 stations de remplissage sont à votre disposition dans tout le pays pour un plein au moins 30% meilleur marché comparé à l’essence. Votre déci­sion préserve donc le climat mais aussi votre porte­monnaie! Renseignez­vous au 0800 462 462.www.vehiculeagaz.ch

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■■ Les résultats du baromètre national «Energie et environnement» 2012 seront présentés lors du Swiss Eco Leaders Day. Quels en sont les points forts?Impossible de répondre car nous sommes encore en train de récolter les données pour cette seconde édition. Par contre, je peux vous dire que les questions aborderont notam-ment la stratégie énergétique 2050 proposée par le Conseil Fédéral. L’intérêt sera aussi de comparer les opinions avant et après Fukushima. Personnelle-ment, je pense qu’il y aura des répercussions dans l’opinion.

■■ L’initiateur du projet Planet-Solar racontera son tour du monde en bateau solaire. La part de rêve que transmet ce genre d’exploits est-elle l’un

des moteurs du développe-ment des nouvelles énergies renouvelables?Absolument, cette part de rêve est capitale! Dans l’histoire de notre société, on constate qu’il y a souvent un rêve à l’origine de développements spectacu-laires. De manière générale, il faut laisser une large place au rêve lors de la communication du développement durable. Ce-la implique donc des projets phares comme la nouvelle voi-ture de Michelin, les objectifs du R20, etc.

■■ Lors de votre rencontre du 25 juin, une large place sera faite à des intervenants qui présenteront des moteurs à hydrogène. Est-ce l’énergie qui s’imposera à moyen terme dans l’industrie automobile?Oui, je suis convaincu que

l’électrique et l’hydrogène au-ront tous deux un rôle non né-gligeable à jouer dans l’avenir du secteur automobile. C’est pour cela que je suis très fier que la première voiture à hy-drogène en cours d’immatri-culation en France ait été déve-loppée à Fribourg par Michelin. Fribourg participe d’ailleurs à un autre projet précurseur dans le domaine de l’hydrogène et du stockage d’énergies au travers de Belenos Clean Power, une joint venture entre Swatch

Group et l’entreprise électrique fribourgeoise Groupe e.

■■ D’après votre propre exper-tise, les leaders helvétiques sont-ils en avance sur la scène internationale? Oui, la dynamique suisse est très réjouissante. L’implica-tion des cantons est aussi pri-mordiale puisque, je le sou-ligne toujours, ce sont eux qui sont plus proches de la popu-lation et qui peuvent lui faire passer un message ou accroître sa sensibilité. En fait, il est sur-tout important que les leaders, quel que soit leur domaine, tra-vaillent en réseau et se servent des autres impulsions mon-diales.

La conférence Swiss Eco Leaders Day réunira entrepreneurs et politiciens, le 25 juin à Fribourg. Le but est de proposer une plateforme de discus-sions afin que tous ces acteurs parlent concrètement de développement durable.

Des décideurs décidés à s’unir

Beat Vonlanthen conseiller d’etat, président de la conférence suisse des di-recteurs canto-naux de l’ener-gie et président du swiss eco leaders day Jonas schneiter

[email protected]

4 · inspiratiOn

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Changez d’énergie en une seule journéeL’énergie renouvelable est désormais à portée de tous. top-pellet.chse propose d’installer sur votre chaudière actuelle, un brûleur à pellet. Economies d’énergie en vue…Génial! Le brûleur à pel-let, homologué et conforme aux normes OPAIR, s’adapte sur presque tous types de chaudière à mazout, à gaz ou à bois. Une opération ronde-ment menée, en moins d’une

journée, qui vous permet de changer d’énergie … sans changer de chaudière. Les avantages de cette opération sont conséquents tant au niveau fi nancier qu’environnemental. Un bon plan pour tous ceux qui souhaitent diminuer leur facture « énergie », et cherchent une solu-tion responsable pour sortir de la dépendance

à l’énergie fossile. En optant pour cette éner-gie locale renouvelable (granulé de bois), les révisions de citernes et brûleurs sont caduques et le rendement de la chaudière est avantageusement optimisé. Se chauffer aux granulés de bois dans le respect de la nature. Puissances de 12kW à 1MW.

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Des décideurs décidés à s’unir

LE SwISS ECo LEADERS DAyRéunit chaque année les décideurs suisses économiques et politiques ainsi que les spécialistes des technologies environnementales et des énergies renouvelables.www.swissecoleadersday.chPhoto: SwiSS eco LeaderS day

Fribourgeois d’origine, Beat Vonlanthen est conseiller d’Etat, président de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’énergie et président du Swiss Eco Leaders Day. Les thèmes de l’énergie, la mobilité et l’économie ont mis ce docteur en droit sur le devant de la scène, ces dernières années. Né en 1957, ce démocrate- chrétien singinois est au gouvernement depuis 2004.

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Hier, il y avait un drapeau. Au-jourd’hui, il y a une éolienne. Conscient des enjeux écolo-giques, l’étendard des jardins helvétiques pourrait céder sa place à l’éolien, nouveau sym-bole d’un pays résolument tourné vers les énergies re-nouvelables.

DémocratisationD’un point de vue légal, tech-nologique et financier, les petites éoliennes sont dé-sormais accessibles aux par-ticuliers. L’énergie produite peut être consommée en

temps réel et, en cas de sur-plus, vendue au fournisseur d’électricité du réseau local. Ces petites merveilles tech-nologiques peuvent produire de 1 à 35 kW, soit une quantité d’énergie potentiellement in-téressante pour le particulier.

Double avantageQuand bien même la motiva-tion d’installer une éolienne domestique dans son jardin se-rait d’ordre écologique, il n’en demeure pas moins qu’une économie substantielle puisse être réalisée en fonction du type d’installation et de sa du-rée d’amortissement.

un projet dans l’air du temps

LES éoLIENNES sont désormais accessibles à tous. Photo: ShutterStock

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Pour passer au vert

1 Prenez connaissance de la législation cantonale et

communale relative à votre projet.

2 Demandez une offre dé-taillée à plusieurs fournis-

seurs ainsi qu’une étude de ren-

tabilité prenant en compte les paramètres météorologiques régionaux.

3 Informez-vous auprès d’organismes spécialisés.

www.suisse-eole.ch; www.wind-data.ch; www.bfe.admin.ch/themen

CONSEIlS3

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Sur un toit ou dans votre jardin, participez à l’expérience d’indépendance énergétique !

Installation en collaboration avec EWZ d’une petite éolienne 3D sur le toit de Migros Herdern à Zurich. Voir la vidéo online.

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CONSEIlS

la politique énergétique de la Suisse promeut les objectifs suivants:

soutien à la réduction des émissions de CO2: - 20%

jusqu‘à 2020 par rapport à 1990 (selon le Conseil fédéral)

limitation de l’augmenta-tion de la consommation

électrique à 5% au maximum entre 2010 et 2020

accroissement de la part des énergies renouvelables

dans la consommation énergé-tique globale de 50%

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■■ Question: est-il possible de capter l’énergie du vent pour produire son électricité domestique?

■■ Réponse: Oui, en instal-lant un aérogénérateur dans sa propriété.

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Le gaz naturel représente 13% de la consommation finale d’énergie dans notre pays, il est en pleine progression et son rôle est essentiel afin de rem-placer le nucléaire efficace-ment et écologiquement. En se substituant à d’autres com-bustibles fossiles, il permet de réduire la charge polluante sur l’air et le climat.

mobilité douceLe marché automobile s’ouvre de plus en plus à ce nouveau carburant respectueux de la nature et du porte-monnaie. Tout semble donc indiquer

que cette croissance va conti-nuer et que cette consomma-tion, au niveau national, sera alimentée avec au moins 20% de biogaz suisse. Pour rappel, il s’agit d’un gaz naturel qui est obtenu par fermentation

de matières organiques ani-males ou végétales. Ce dernier est de très bonne qualité et pré-sente l’avantage d’être totale-ment neutre en CO2 puisque la dégradation naturelle des dé-chets en aurait libéré la même quantité dans l’atmosphère. Certains constructeurs de re-nom proposent des modèles de série fonctionnant au gaz na-turel/biogaz et possédant un réservoir d’appoint pour l’es-sence. En plus, toutes les caté-

gories de voitures sont repré-sentées, de la petite Fiat Panda aux plus gros modèles de Mer-cedes Benz, en passant par les bus et camions.

Simplement naturelContrairement à certaines idées reçues, l’utilisation de gaz naturel ne nécessite au-cun changement d’utilisation. Il est quasiment impossible, par exemple, de différencier un véhicule roulant au gaz d’un autre. «Le gaz naturel est très bien vu par la population. En organisant des démons-trations et des essais, nous constatons que le grand pu-blic est très vite conquis par ce carburant durable», résume Thierry Leutenegger, respon-sable régional de Gazmobile.

le gaz naturel, précieux allié d’un futur vert

Jonas schneiter

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■■ Diminuer, grâce à un ap-port de 20% de biogaz, les émis-sions de CO2 de 40% par rapport à l’essence. Ainsi, vous contri-buez à limiter l’effet de serre.

■■ Réduire, en moyenne, d’un tiers les frais de carburant.

■■ Profiter d’une subvention d’au moins 1000 francs à l’achat d’une voiture neuve en Suisse romande.

■■ Economiser grâce au ra-bais de la taxe cantonale sur les véhicules et aux conditions préférentielles de certaines as-surances auto.

■■ Installer une mini-station de remplissage de gaz naturel carburant directement chez soi.

■■ utiliser le grand réseau de remplissage existant en Suisse.

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ThierryLeutenegger responsableregional de gazmobile sa

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■■ Question: en quoi le gaz naturel permet-il un dévelop-pement plus durable?

■■ Réponse: ecologique et économique, il peut être uti-lisé pour se déplacer mais également pour se chauffer et générer simplement de l’énergie.

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Le but du projet Solar Impulse est de faire un tour du monde en avion propul-sé uniquement à l’énergie solaire. Ren-contre avec celui qui, aux côtés de Ber-trand Piccard, dirige la création de ce bijou technologique.

■■ Pour quelles raisons vous impli-quez-vous avec tant de passion dans ce projet? La réflexion profonde que nous avons engagée sur l’importance des technolo-gies dans la production d’énergie, ainsi que les innovations technologiques que nous réussissons à créer dans le cadre du projet, par exemple avec le chantier de Décision SA. Ensuite, ma passion de pilote est totalement rassasiée par la magie que constitue un vol à l’énergie solaire.

■■ L’échéance de 2014 pourra-t-elle être tenue? Oui, nous le pensons. On travaille sur un

projet novateur, donc il est plus compli-qué de respecter un planning précis. Ce-la dit, tout indique que nous réussirons à faire un tour du monde sans dépenser une goutte de carburant, dans le courant de l’année 2014.

■■ A votre avis, quel message cette aventure transmet-elle?D’abord une prise de conscience. Nous étions récemment au salon aéronau-tique du Bourget et 150 000 personnes ont défilé sur notre stand. Les gens ne nous disaient pas «bravo» mais «merci». Merci de nous montrer que le change-ment est possible.

■■ Quelles innovations découlent de Solar Impulse?Ce projet fédère de nombreux parte-naires à la pointe chacun dans son do-maine. C’est là notre véritable force. L’un des buts qui peut ainsi être atteint est de réduire globalement la dépense énergé-

tique. Cela nécessite une multitude de petites et grandes innovations. Notre projet a pour ambition d’être une véri-table vitrine technologique.

■■ Le but ultime est-il de transporter des passagers avec l’énergie solaire? A l’heure actuelle, nous voulons davan-tage transporter des messages que des passagers. Mais, si l’on se projette dans 25 ans, il est tout à fait possible que de nou-velles technologies et solutions soient utilisées dans les grands transports aé-riens afin de réduire leur consomma-tion de carburant. Nous avons rencontré des ingénieurs aéronautiques qui sont en train de plancher sur ces questions pour de grands constructeurs. A terme, ils sont conscients qu’il faut trouver d’autres solutions que le pétrole.

le rêve D’un avion solaire Devenu réalité

«ma pas-sion de pilote est totalement rassasiée par la ma-gie d’un vol à l’énergie solaire.»

Jonas schneiter

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oSEz LE ChANgEmENT

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Sans cesse amélioré, l’aventure Solar Impulse se profile comme étant l’un des points phares de l’histoire du développement durable du 21ème siècle.

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André Borschberg pilote et ceO de solar impulse

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Ingénieur diplômé de l’EPFL en mécanique et thermodyna-mique et licencié du MIT en manage-ment, André Borschberg collectionne les licences de pilote profes-sionnel d’avion et d’hélicoptère. CEO de Solar Impulse et associé de Ber-trand Piccard dès l’annonce du projet, il a mis sur pied, au sein de Solar Impulse, une équipe de 75 personnes composée de spécialistes venant d’hori-zons et d’origines diverses.

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L’AVIoN «SoLAR ImPuLSE»En vol au dessus du lac Léman en 2010.Photo: Jean reviLLard

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L’informatique est une acti-vité très polluante. Les ordi-nateurs contiennent de nom-breuses substances toxiques que la nature ne peut éliminer seule: plomb, mercure, arse-nic et plus de six kilos de ma-tières plastiques non dégra-dables. Pourtant aujourd’hui, les particuliers et encore plus

les entreprises n’hésitent pas à se défaire de leur matériel quasi neuf pour le renouveler. Force est de constater que l’uti-lisation peu maîtrisée du parc informatique, mais aussi des équipements de télécommuni-cation, audiovisuels ou même médicaux génèrent un impor-tant gaspillage et surtout une montagne de déchets.

Les initiatives «green tech»Conscientes de cette aberration économique et écologique, un certain nombre d’entreprises se sont lancées en Suisse dans l’investissement socialement responsable: une forme de pla-cement consistant à prendre systématiquement en compte des critères liés à l’environne-

ment, au social et à la gouver-nance en sus des critères finan-ciers. Ces entreprises ont choisi de «louer» leurs équipements technologiques. Ainsi, lorsque les machines ne sont plus en adéquation avec les besoins du client, elles sont aussitôt rem-placées. Une fois nettoyé des données qu’il contient et révisé, l’ancien matériel retrouve une nouvelle jeunesse, ce qui per-met de doubler son temps de vie. Les machines sont alors remises dans le circuit commercial ou offertes à des associations hu-manitaires. Il s’agit d’un choix à la fois écologique, solidaire et rentable.

Louer les technologies, solution plus rentable que les acheterLe parc informatique d’une en-treprise est un véritable gouffre financier. Les possibilités de re-commercialisation sur le se-cond marché qu’offrent les loueurs de matériels technolo-giques ont donc un triple avan-

tage: baisser les coûts d’acqui-sition de 15 à 30%, renouveler régulièrement le parc informa-tique, mais également débarras-ser les entreprises du souci de recycler des matériels devenus obsolètes.

Selon Stéphane Visconti, Di-recteur d’Ecofina SA, la location se perçoit donc de plus en plus comme le mode de financement le plus logique. «A l’instar de la téléphonie et de l’automobile, il est devenu raisonnable pour un chef d’entreprise de payer à une compagnie un service qui inclut la fourniture du bien technolo-gique, son entretien et son rem-placement à un certain niveau d’usure... Le prix des technolo-gies ne correspond ainsi qu’à leur seul usage.» Ainsi se forge un nouvel adage dans le monde des technologies: «la valeur des outils technologiques réside dans leur utilisation, non dans leur propriété!»

marina Borriello

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■■ Question: l’informa-tique est responsable de 2% des rejets de cO2 dans l’atmosphère; comment faire pour réduire l’impact écologique de cet outil de-venu indispensable à la vie des entreprises?

■■ Réponse: c’est pos-sible grâce à l’investis-sement socialement res-ponsable. des entreprises suisses ont imaginé des solutions pour limiter l’im-pact sur l’environnement mais aussi sur le porte-feuille des entreprises.

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Alors que la crise a remis en question la manière dont les investisseurs privés et institu-tionnels plaçaient leurs fonds, l’investissement social tire son épingle du jeu. Profondément ancré dans l’économie réelle, porteur de sens et bien loin de la folie des traders, le com-merce équitable devient alors très attrayant. En plus de bon taux de rentabilité, il permet à des personnes vivant au bas de la pyramide des revenus de ne plus être exclues des mar-chés et des autres prestations

de services importantes pour leur développement, ceci afin de mieux utiliser leur poten-tiel économique. Mais, étant donné la spécificité du do-maine, il est nécessaire de pro-fiter de l’expertise d’intermé-diaires qualifiés. Ces derniers constituent un pont entre les entreprises à la recherche d’un financement et les investis-seurs sociaux.

Des coopératives partenaires La clef de voûte de l’ensemble de ce réseau fructueux d’in-vestissement social consiste en un bon choix des petites et moyennes entreprises à sou-tenir. «Dans le domaine du commerce équitable, nous

travaillons avec des coopé-ratives locales qui font appel à notre financement. Nous sommes particulièrement at-tentifs à leur durée de vie. Si elles fonctionnent sans pro-blèmes depuis plusieurs di-zaines d’années, c’est un gage de confiance», explique Klaus Tischhauser, le directeur de responsAbility Social Invest-ments AG, un gestionnaire de placements qui compte par-mi les leaders mondiaux d’in-vestissements sociaux avec plus d’un milliard de dollars en gestion. Un grand nombre des économies en voie de dé-veloppement et des marchés émergents sont concernés par ces fonds et ce n’est pas forcé-ment le niveau de pauvreté qui influe sur le choix des inves-tissements mais plutôt l’exis-tence d’une forte demande de financement. «Lorsque l’ar-gent investi est une aide im-portante et qu’il est à la base de la solution, il est naturel que le

rendement soit conséquent», ajoute Klaus Tischhauser.

un système simple et sainDans un monde économique agité, l’un des attraits de cette manière d’investir est que les fonds sont investis de manière très répartie. La simplicité est également un atout, comme l’illustre Monsieur Tischhau-ser: «Pour nos clients, il est fa-cile de comprendre que leur ar-gent est utilisé, par exemple, pour financer l’achat de pro-ductions de paysans par des coopératives qui les revendront ensuite à des distributeurs.» Les experts s’accordant à dire qu’un retour aux fondamen-taux de la finance serait salva-teur, l’investissement social se profile comme un antidote idéal à la déraison des bourses.

Jonas schneiter

[email protected]

■■ Question: comment créer du profit tout en soutenant les pays en voie de développement?

■■ Réponse: le commerce équitable a besoin de financement et constitue ainsi une opportunité d’investissement.

Quand investir rime avec servir

ECONOMIE

inspiratiOn · 11

Depuis 30 ans, le CEAS contribue à la lutte contre la pauvreté en Afrique par des moyens qui allient économie et écologie.Sénégal: vulgarisation des séchoirs solaires à poissonBurkina Faso: gestion et valorisation des déchetsMadagascar: électrification rurale par le développement d’une pico-turbine hydroélectrique locale, ...

Des innovations au service des pays du Sud

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« L’exemple n’est pas le meilleur moyen de convaincre les autres, c’est le seul.» Albert Schweitzer

Klaus Tischhauser co-fondateur etdirecteur de responsability social investments ag

INVESTISSEz DE FAçoN

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Page 12: NuméRo EcOtEcHdoc.mediaplanet.com/all_projects/10270.pdf · sont-ils en avance sur la scène internationale? Oui, la dynamique suisse est très réjouissante. L’implica-tion des

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■■ Question: comment exiger qu’un petit fermier abandonne les pesticides s’il n’a d’autre choix pour suivre que de produire toujours plus?

■■ Réponse: l’avenir de la terre passe par un chan-gement des pratiques, du producteur au consomma-teur. certaines Ong comme rainforest alliance travaillent dans ce sens. la gestion responsable des ressources n’est pas une utopie.

Protéger ce qui nous permet de rester en vie semble une évi-dence. Pourtant, depuis plus d’un demi-siècle l’agriculture intensive n’a fait que mettre en danger nos ressources natu-relles: gaspillage, dégradation de l’environnement, pollution par les pesticides, destruction de la souveraineté alimentaire des pays du Sud… la liste est longue.

L’agriculture se trouve au-jourd’hui face à la nécessité d’un changement profond pour répondre aux enjeux actuels, qu’ils soient environnemen-taux, climatiques, alimentaires, sociaux ou économiques.

L’agriculture durable On connaissait le dévelop-pement durable; dans cette même lignée l’agriculture du-rable s’impose désormais aux yeux des défenseurs de l’envi-ronnement comme la sortie de secours de l’agriculture in-

tensive. Elle vise à réduire les impacts négatifs du secteur agricole en matière environ-nementale et sociale. C’est no-tamment une agriculture qui protège mieux la biodiversi-té, l’eau et les sols qui lui sont nécessaires et bien entendu le droit des travailleurs. Mo-teur de cette bataille, certaines ONG promeuvent l’agriculture durable pour assurer la pro-tection des espaces vitaux des hommes, animaux et plantes.

Le label à la grenouilleC’est le cas de Rainforest Al-liance, une organisation in-ternationale de protection de l’environnement également basée en Suisse. Afin d’encoura-ger l’adoption de méthodes du-rables par les exploitants agri-coles, cette ONG fait appel à des programmes de certification

en coopération avec le Réseau d’Agriculture Durable.

Comme l’explique Faus-ta Borsani, représentante de Rainforest Alliance en Suisse, pour obtenir le label en forme de grenouille représentatif de l’Alliance, «les exploitations doivent se conformer à dix principes fondamentaux. Par-mi ces principes, je cite: avoir un système de gestion social et environnemental, veiller à protéger l’écosystème, la vie sauvage et l’eau, assurer des bonnes conditions de travail aux employés et protéger les sols.»

un marché en expansionGrâce à cette démarche, Rain-forest Alliance transforme des marchés entiers. Aujourd’hui c’est 15% du marché mondial des bananes, 9,4% du marché

mondial de thé, 3,3% du marché mondial du café et près de 2,7% du marché mondial du cacao qui sont issus des fermes cer-tifiées Rainforest Alliance. Les entreprises suisses sont d’ail-leurs très sollicitées et de plus en plus engagées dans cette bataille pour l’agriculture du-rable. Une grande multinatio-nale Suisse a décidé d’investir 350 millions de francs suisses d’ici 2020, pour permettre à l’entreprise d’accroître sa capacité́ de recherche et de for-mation en matière d’agricul-ture durable. Le plan prévoit l’utilisation de méthodes agri-coles de pointe pour aider les producteurs à augmenter leur rendement, notamment grâce à de nouvelles variétés de café́ (hybrides naturels, pas d’OGM). Plus productives, ces dernières sont aussi plus résistantes aux maladies et davantage capables de faire face aux perturbations dues au changement clima-tique. «Le rôle de Rainforest Al-liance Suisse, explique Fausta Borsani, est d’aider la multina-tionale à atteindre ses objectifs, à savoir augmenter les appro-visionnements de café culti-vé dans le respect des droits des travailleurs et sans avoir recours à la déforestation. On travaille donc en accord avec les trois piliers du développe-ment durable: la protection de l’environnement, la responsa-bilité sociale et le dynamisme économique.» Utiliser les dyna-miques du marché pour com-battre les grandes causes de dé-forestation et de destruction de l’environnement: et si c’était cela, la solution?

marina Borriello

[email protected]

Puiser sans épuiserRéFLéChISSEz

AVANT D’AChETER ET

DE CoNSommER

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PLANTATIoN DuRABLE de café en Amérique latine. Photo: rainForeSt aLLiance

12 · neWs

Fausta Borsani porte-parole en suisse de rainforest alliance

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■■ Question: pourquoi juste consommer, quand on peut consommer juste?

■■ Réponse: les suisses l’ont bien compris et dé-crochent la palme de l’achat éthique.

Avec 40 francs par an et par ha-bitant, les Suisses sont des champions de l’achat éthique. Il est en effet très facile de trou-ver des produits issus du com-merce équitable dans les rayons de la grande distribu-tion. 2500 supermarchés se sont déjà lancés sur le créneau du commerce solidaire: un marché qui est en pleine ex-pansion. Ainsi, plus d’une ba-nane sur deux vendues en Suisse est labellisée commerce équitable.

un label qui veut dire quoi?90% des Suisses ont déjà en-tendu parler du commerce équitable et sont capables de reconnaître le fameux label «Fairtrade Max Havelaar». Un label présent dans 58 pays pro-ducteurs et 21 pays consomma-teurs.

Avec son label, la fondation suisse Max Havelaar assure que toute la chaîne de produc-tion qui a contribué à la fabri-cation de votre café ou de votre riz est certifiée selon les stan-dards du commerce équitable. Par exemple sans employer des enfants, en respectant l’égalité des hommes et des femmes et

surtout en permettant la mise en place d’un processus démo-cratique au sein des coopéra-tives (comme l’élection d’un porte-parole du personnel) qui défend les droits des salariés.

Aujourd’hui, en Suisse, plus de 1500 produits garantissent sous leur label les standards de la fondation Max Havelaar. Selon Florie Marion, porte-pa-role de Max Havelaar Suisse, «ces standards permettent aux petits producteurs de prendre en main leur développement. Le label leur donne accès aux moyens financiers nécessaires

(prime Fairtrade) et leur de-mande en retour une bonne gestion et des pratiques démo-cratiques. C’est ça le commerce équitable: c’est du donnant-donnant.»

Pour veiller à ce que tout se passe bien, les acteurs du com-merce équitable s’en réfèrent à FLO-Cert, une structure indé-pendante gérant la certifica-tion mais aussi les contrôles. Tout manquement au res-pect des règles est sanctionné par des mesures pouvant aller jusqu’au retrait de la certifica-tion et donc du label.

De la plantation au caddie du supermarchéLe marché helvétique est friand des produits labellisés. Il existe d’ailleurs plusieurs structures engagées sur ce terrain. Swiss Fair Trade, le forum suisse pour le commerce équitable, en ras-semble un certain nombre sous son égide. Il coordonne et ren-force à la fois le rôle et l’action des acteurs du secteur. C’est un moyen aussi de peser plus lourd sur la grande distribution. Même si les produits issus du commerce équitable sont très présents dans les rayons des grandes surfaces, encore faut-il qu’elles s’engagent à réduire leurs marges sur ces mêmes produits. Comme l’explique Florie Marion, «du produc-teur au caddie du consomma-teur, toute la chaîne est certi-fiée; c’est un processus long et qui a un coût, souvent ressenti au niveau du consommateur. Acheter solidaire peut revenir à payer entre 20 et 30 centimes plus cher par rapport à un pro-duit non certifié. Ce n’est pas grand-chose mais le consom-mateur doit être libre de choi-sir. Consommer équitable, c’est un choix au quotidien et les consommateurs suisses l’ont bien compris, même si on peut faire encore mieux. On aime-rait que la dépense moyenne par an pour des produits is-sus du commerce équitable at-teigne les 100 francs par per-sonne, afin que la Suisse puisse vraiment être fière de son titre de championne du monde!»

marina Borriello

[email protected]

les Suisses, champions du commerce équitable

RoDoLFo DERES mALDoNADo 58 ans, membre fondateur de la coopérative Flor de Pino, producteur de café dans la région d’ocotepeque en honduras. Photo: Max haveLaar

Florie marion porte-parole en suisse romande de la fondation max havelaar

neWs · 13

■■ où trouver les produits portant le label?Partout où vous allez faire vos courses: supermarchés, bou-tiques bio, magasins Artisans du Monde; et dans de plus en plus d’hôtels, bars ou restaurants.

■■ Est-ce toujours plus cher? Non, les produits ne sont pas forcément plus chers, n’hésitez-pas à les demander.

■■ Les produits «Fairtra-de» sont-ils tous bio? Non, le label «Fairtrade» ne garantit pas un produit bio. En revanche les standards du commerce équitable obligent à produire en limitant au mi-nimum l’utilisation de pes-ticides et d’engrais chimique car ils s’engagent dans une démarche de développement durable.

CONSEIlS

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Quel que soit le secteur d’af-faire d’une en-treprise, il n’est plus imagi-nable de consi-dérer son acti-

vité sans son environnement. Par conséquent, sa manière d’intera-gir avec ce et ceux qui l’entourent tient un rôle essentiel sur son image de marque. Cette dernière s’entretient, bien sûr, avec une communication habile, mais plus seulement. A l’heure de l’internet, de la vérification d’informations et du journalisme citoyen, une dé-marche insincère et à vocation purement marketing est très ra-pidement démasquée puis retour-née violemment voire irrémédia-blement contre son émetteur. Dès lors, la culture d’entreprise doit être pensée ou repensée intégra-lement afin de se construire sur le respect du commerce éthique, une

Des entreprises qui s’engagent sincèrement

Question: En quoi la Responsabilité Sociale des Entreprises est-elle cruciale? Réponse: Les valeurs véhiculées par les petites ou grandes sociétés sont de plus en plus importantes au regard du client.

ENJEuX

«la culture d’entre-prise doit être pen-sée ou repensée intégrale-ment.»

attitude attentionnée envers les collaborateurs, l’écologie et, plus généralement, le développement durable.

un code génétique «Il faut voir la responsabilité sociale d’une entreprise comme étant une mosaïque de belles petites pièces qui donnent un tout harmonieux», s’ex-clame Nicolas Leuba, associé d’Elios Sàrl, une entreprise de consulting qui aide entre autres les directions de sociétés à prendre en compte la responsabilité sociale puis à la com-muniquer. D’après la plupart des ob-servateurs, c’est même la compé-titivité et la pérennité de certaines entreprises qui seraient en jeu si elles n’inscrivaient pas ce mouve-ment dans leur code génétique. Une mauvaise application des normes de RSE est bien souvent justifiée par un manque de budget ou une situation économique compliquée. Cela dit, conduire une société ou une institu-

tion dans une logique de développe-ment durable est un acte qui ne re-lève pas uniquement de l’idéalisme mais aussi d’un raisonnement pure-ment comptable. En effet, à moyen terme, les profits financiers sont in-déniables et sont dûs autant à la pos-sibilité de rassembler solidement clients et partenaires commerciaux autour de ses valeurs qu’à une dimi-nution de nombreux risques.

A l’internationalPour la Suisse, économie de taille réduite tournée vers l’exporta-tion avec une présence à l’étran-ger supérieure à la moyenne, le res-pect des normes internationales minimales de RSE est primordial. L’image de notre pays en dépend di-rectement. Attention toutefois, le rôle de l›entreprise ne doit jamais être de combler des lacunes régle-mentaires ou institutionnelles à la place des Etats et de les décharger de leur responsabilité.

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14 · aperçU prOfessiOnel

Nicolas Leubaassocié d’Elios Sàrl

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Quel avenir pour les villes? La question mérite d’être posée. En effet, si la population ur-baine est actuellement de 3,5 milliards, elle devrait passer le cap des 5 milliards en 2030 et celui des 6 milliards vers 2045. En Suisse aussi la part des ur-bains devrait augmenter: la ré-gion genevoise, par exemple, attire de plus en plus de monde. Le défi démographique oblige donc aujourd’hui à envisager

des stratégies urbaines de long terme qui devront aborder ou anticiper l’étalement urbain, l’augmentation des popula-tions et des disparités sociales, le stress sur les ressources na-turelles et énergétiques, les en-jeux liés à la démocratie et à la citoyenneté.

Eco-construire la ville du futurTous ces challenges nous ramènent à la plupart des grandes problématiques du développement durable et en particulier de l’éco-concep-tion. Cette approche prend en compte les impacts environne-

mentaux dans la conception et le développement des produits, qu’il s’agisse de voitures ou de constructions urbaines.

Faire le choix d’une «politique visionnaire»En Suisse, certaines entre-prises ont fait de l’éco-concep-tion leur cheval de bataille et proposent désormais aux in-génieurs et architectes dans le domaine d’analyser le cycle de vie des composants pour mieux simuler les bâtiments du futur (bilan thermique, pré-servation de l’environnement naturel, etc.). Pour Van Khai Nguyen, Directeur de CAD-CAMation, une entreprise de haute technologie qui assiste les professionnels dans le do-maine de la construction et de l’architecture en leur propo-sant des conseils et des outils informatiques avancés, la ques-

tion est d’actualité, «puisque la région genevoise tend à se développer au niveau démographique: vaut-il mieux étendre l’espace urbain en construisant des immeubles ou des petites maisons? En sachant que les grands im-meubles offrent sans doute une meilleure efficience énergé-tique 3mais qu’ils ne respectent pas, en revanche, la préserva-tion de l’environnement natu-rel, on se retrouve face à un di-lemme. Ce dilemme doit être résolu en fonction d’une stra-tégie politique de long terme. L’éco-conception, c’est une dé-marche plus qu’une technolo-gie. Il faut donc que la politique soit capable d’être suffisam-ment visionnaire pour conce-voir sa ville de demain.»

marina Borriello

[email protected]

■■ Question: quel avenir imaginez-vous pour nos villes?

■■ Réponse: grâce à l’éco-conception il est désormais possible de concevoir nos lieux de vie à travers une approche qui intègre les aspects environnementaux et sociétaux à son cycle de production.

Villes du futur: l’éco-conception bâtit notre avenir

Van Khai Nguyendirecteur de cadcamation sa

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