Numismatique de l'Orient Latin. Supplément & index alphabetique / G. Schlumberger ; avec deux...

8/3/2019 Numismatique de l'Orient Latin. Supplment & index alphabetique / G. Schlumberger ; avec deux planches graves

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NUMISMATIQUEDEL'ORIENT LATINPARGr SCHLUM BERGER

CVf.' nbre rsidant de la Socit des antiquaires de France

SUPPLMENT & INDEX ALPHABETIQUEAVEC DEUX PLANCHES GRAVEES PAR L. DARDEE ET UNE CARTE DES ATELIERS MONTAIRES

Publi sous le Patronage Je la Socit Je l'Orient Latin

PARISERNEST LEROUX, DITEURlibraire de la socit de i.'orient latin, de la socit asiatiqui

de l'cole des langues orientales vivantes, etc.28, RUE BONAPARTE, 28

MDCCCI.XXXII


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PRFACEDepuis l'poque de la publication de ma Numismatique de l'Orient latin, au commen-

cement de l'anne 1878, j'ai recueilli un assez grand nombre de monnaies indites oude varits intressantes que je dcris dans le prsent Supplment avec quelques autresretrouves par divers numismatistes. Je donne galement une rapide analyse des publi-cations parues depuis la mme poque sur la numismatique des croisades, ainsi quequelques rectifications importantes.

Certaines personnes l'opinion desquelles j'attache un trs-grand prix, m'ayantreproch de ne pas avoir donn la table alphabtique des noms d'hommes et de lieuxcontenus dans mon ouvrage, je me suis rsign faire aprs coup ce pnible et fasti-dieux travail que je publie ici-mme. Je rappelle toutefois que mon livre est une oeuvreplutt numismatique que purement historique.

Une carte que je dois l'aimable obligeance de M. L. Maxe-Werlv, permettra aulecteur de retrouver facilement la position des ateliers montaires connus des Latinsd'Orient au moyen-ge.

Je saisis cette occasion pour remercier tous ceux qui ont fait mon uvre, malgrses imperfections, un accueil plein de bienveillance. Deux des matres de la sciencenumismatique, qui furent mes affectueux et constants soutiens dans l'excution de celong travail, MM. de Saulcv et de Longprier, ne sont plus. Mais si leur main estaujourd'hui glace, leur souvenir la fois prcieux et douloureux demeure imprissabledans le cur de ceux qui les ont aims et qui ont eu l'insigne honneur de compterau nombre de leurs lves.

Gustave SCHLUMBERGER.Paris, 31 ma r s 1882.


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SUPPLMENTA LA BIBLIOGRAPHIE NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LATIN

Blancard (L.) Le be&ant d'or sarrazinas pendant les croisades. Marseille, 1880. (M. Blancard avait dj traitdes monnaies d'imitation arabe frappes par les Francs de Syrie, dans divers passages de sonouvrage intitul : Essai sur les monnaies de Charles Ier , comte de Provence, Paris, 18T9.)

Desimoni lechev. C. ' . Monete correnti nelle colonie genovesi dlia Crimea (aspri e sommi). Note insre dans l'ouvrage deL. T. Belgrano, intitul : Dlia vita privata dei Genovesi. Gnes, 1875, in-8.

Id. Note sur les monnaies cites dans les actes des notaires gnois de l'Aaset de Beyrouth (pp. 7 10 des.Icios passs en 1271, 1274 et 1279 Clins (Petite-Armnie et Beyrouth par devant des notairesgnois. Gnes, 1881.

Erbstein (J. et A.).., Eine noch unbekannte Zecchinc des Iohanniter Ordensmeisters Anton Fluviano auf Rhodus. (Dansla Zeitschrifl fur Musologie und Antiquittenkunde, Dresde, 1879, article 14.Hevd le Prof. \V.), . . . Veber die angeblichen Mnzprgungen der Yenetianer in Aceon. Tyrus und Tripolis. (Lettre M. lepruf. KarabaceU dans la Xumismatischc Zeitschrift de Vienne, 1S79).

I.amhros (P.) 'Avi/.oT v);jL!a;j.*T /.r. tj.'i\Av'SsiS).\x :ilv v.-x-l: to; uio'j; xva; vsfxzzwi tt|; 'K5.).ioo. Athnes. 1880 1),Madalena G. Fr. Dr Tavole sinottichc nummografichc dlia Republiea di Vcnezia rappresentanti la classazione dlieet Morciiio (G.). . . . monete ducali e dei possedimenti. Venise, 1878.

SCHLt'MBERGEIt G.L. . .Monnaie et huile de plomb indites de Terre-Sainte. Reue archologique, 1878.Id. Trois sceaux et deux monnaies de l'poque des croisades. Archives de l'Orient latin; mlanges

historiques et archologiques. III, pp. 6G3-07s;.Vogu (M. de). Note sur les monuments reprsents sur les monnaies et sceaux des rois latins de Jrusalem(Note II de l'ouvrage intitul : f.cs Eglises de la Terre-Sainte. Paris, 1860, pp. 452-454).

fi) Cette publication est. en outre del description Je trois pices nouvelles, une rdition en grec de huit mmoires numismatiques de l'auteur, parusdans diverses revues et dans un ouvrage g'cc de M. Satha. mmoires qui ont t signals dans ma Bibliographie numismatique de l'Orient latin(pages ix et x\


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ADDITIONS & RECTIFICATIONSCOMTES D'EDESSE.

P. 2j. La pice de cuivre dcrite p. 23. et reproduite sous le n 17 de la pi. I, doit tre suppri-me. Elle appartient l'empereur byzantin Alexis I Comnne (1).

PRINCES D-ANTIOCHE.P. \6. J'ai reu de Syrie un second exemplaire mieux conserv de la monnaie de cuivre dcrite

p. 46, grave pi. II. 0, et que j'avais attribue Tancrde. L'examen de cette nouvelle pice m'a con-firm dans mon apprciation. La lgende en deux lignes du droit que je n'avais pu lire qu'incomplte-ment sur le premier exemplaire, est MTTl' BlTY pour MHTIIP 660Y. J'ai dit qu'au revers figurait la croixcantonne des mots tC XC NI KA, type absolument analogue celui du revers des monnaies deTancrde au type oriental. La fabrique grossire de ces informes monnaies, l'extraordinaire barbarie descaractres des lgendes donnent penser que ce type pourrait bien tre un des plus anciens parmi ceuxqui furent adopts par les chefs de la croisade leur arrive en Syrie. J'ai fait graver le second exem-plaire au n 1 de la pi. XX.

P. )i. J'ai achet au bazar de Constantinople un trs bel exemplaire de la monnaie si rare deBohmond III d'Antioche, grave pi. II, 20. On en connaissait jusqu'ici seulement deux exemplaires,un au Cabinet des Mdailles, et un dans la collection Lambros. Le mien, qui est de cuivre pur, cons-titue une lgre varit; au revers, on distingue un gros point secret, plac entre les deux premireslettresdu mot ANTIOCHIA. Grave, pi. XX, 2.

P. $f). J'ai galement acquis Constantinople un bel exemplaire de la rarissime monnaie d'An-tioche, grave pi. III, 1 1, au type du prince d'Antioche chevauchant, avec la croix du revers cantonnedes lettres A N T 0. C'est la varit sur laquelle le cavalier est figur galopant droite.

'i: V. Sabatier, Description gnrale des monnaies byzantines, pi. LUI, 5.


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NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LATINROIS DE JERUSALEM

P. S). J'ai reu de Beyrouth une varit du denier d'Amaury, pice commune et lgende siconstamment invariable. Sur cet exemplaire, les deux premires lettres d'AMALRICVS sont lies. Cettevarit insignifiante tait signaler cause de l'uniformit presque constante du type.

P. )2. J'ai publi dans la Revue archologique de 1878 (1), un denier d'argent que j'avais reuquelques semaines seulement aprs l'achvement du livre dont je publie aujourd'hui le supplment.Cette pice anonyme est certainement un des monuments les plus prcieux et les plus importants de lanumismatique des princes croiss; en voici la description :+ SEPVLCHRI S DOM1NI

La grande rotonde du Saint-Spulcre.$ -f- DR A fi M A ACCONEN (pour ACCONENSIS)Croix patte cantonne d'un annelet au second canton. Grave, pi. XX, 3.L'importance de cette pice est telle que je crois devoir reproduire ici la plus grande partie du

chapitre que je lui ai consacr dans mon article de la Revue archologique. Ce denier, disais-je, est de trs bon argent et pse 2 gr. 10. Au droit figure identiquement

le mme difice que sur les deniers aujourd'hui assez communs et sur les oboles infiniment plus raresdu roi Amaury I er de Jrusalem, difice qui figure galement sur la grande pice d'argent, presqueintrouvable, frappe au nom de Jean de Brienne. Dans un article Je la Revue numismatique de i85G, con-sacr l'tude des monuments de Jrusalem reprsents sur les deniers des rois latins du xu sicle, lemarquis de Vogu a le premier identifi cet difice d'un aspect si particulier avec la rotonde mme duSaint-Spulcre. Les pices d'Amaury, dit .le savant membre de l'Institut, ont pour type un dificecirculaire, support par des arcades et couvert par un toit conique dont les poutres vont aboutir uncercle ouvert. Je donne le dessin de ce type d'aprs un denier de Jean de Brienne ; le beau module decette pice permet de mieux comprendre les dtails de l'difice qui est reprsent comme sur la monnaied'Amaury. Il est impossible, malgr la grossiret de l'excution, de ne pas reconnatre ici la rotonde duSaint-Spulcre, telle qu'elle existait avant l'incendie de 1808, avec son rang d'arcades soutenues pardes colonnes, sa galerie suprieure et sa couverture en bois ouverte au centre. En cet endroit, dit le plerin dj cit, l o li monumens (le Saint-Spulcre) estoit li moustiers tous roons, et si estoit ouvres par dessure, sanscouvertures. Outre cette mention succincte dont l'intrt estd'tre contemporaine desmdailles dont nous nous occupons, il existe dans toutes les nombreuses relations de voyages du xn"au xvm e sicle des descriptions bien connues de tout le monde, qui ne laissent aucun doute sur la formeprimitive du monument. Cette forme gnrale et les lments principaux de la disposition intrieuresont reproduits videmment sur la pice, autant que le permettaient l'exiguit du champ et l'inhabiletdes artistes.

J'ai reproduit dessein tout ce passage de l'article du marquis de Vogu, car la pice que je publicactuellement en est une confirmation clatante. En effet, ce mme monument des monnaies royaleshirosolymitaines que M. de Vogu avait reconnu tre le Saint-Spulcre, ce monument, dis-je, figuresur mon denier avec la lgende Sepulchri Domiiii pour (Moncta) Sepulchri Domini, qui ne peut laisser sub-sister aucun doute ! La sagacit n'avait donc pas fait dfaut au savant acadmicien : l'on ne saurait

'. 1) Monnaie et butte de plomb indites de Terre-Sainte.


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ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 5mme prtendre qu'il ait t conduit cette affirmation par la comparaison avec l'unique reprsenta-tion contemporaine et certaine du Saint-Spulcre connue jusqu'ici, je veux, parler de celle qui figure surle sceau de l'glise du Saint-Spulcre, publi jadis par Paoli et reproduit par le marquis de Vogu lapage 184 de ses glises de la Terre-Sainte. Le type de l'difice clbre, qu'accompagne ici la lgende galementfort explicite : Sanctissimi Sepulchri, est, en effet, cette fois, sensiblement diffrent, l'artiste ayant nglig,probablement dessein, la grande coupole, dont les dimensions fort rduites sont peu en rapport aveccelles du sujet central auquel il a, par contre, donn tous ses soins. Ce sujet central n'est autre quel'dicule mme du Saint-Tombeau qui formait, on le sait, le centre de tout l'difice, et qui n'a pu treindiqu sur un champ aussi restreint que celui des diverses monnaies dont je parle en ce moment. Ledenier que je publie a donc, je le rpte, une importance considrable, puisqu'il vient affirmer dfiniti-vement l'identification de l'difice des deniers hirosolymitains numrs plus haut avec la coupole duSaint-Spulcre, identification qui avait t devine parle marquis de Vogu.

Mais ce n'est pas ce point de vue seulement que cette pice anonyme est curieuse, et la lgendedu revers : Dragma Acconen{sis), est galement fort intressante. D'abord le mot dragma, remplaantdenarius sur une monnaie mdivale, est une nouveaut. Je crois qu'il n'existe aucun autre exemple decette dsignation inscrite sur une monnaie du moyen ge, pas mme sur une de celles frappes enOrient, pays o le nom de drachme et ses diffrents drivs s'taient conservs depuis l'poque du mon-nayage hellnique. Le mot drachme, et ceux de dragme et drahan, dragan, etc., qui en drivent, seretrouvent frquemment, en effet, comme synonymes de denier dans les divers chroniqueurs et histo-riens des croisades, y compris Joinville : j'en citerai cet unique exemple : dans les Assises, l o le manus-crit de Venise dit denier, celui de Munich dit drachme. Le mot drachme servait aussi dsigner la piced'argent ou taccolin des rois Roupniens de la Petite-Armnie. Mais, je le rpte, jamais on n'avait vule mot dragma figurer sur une monnaie des Francs d'Orient. En dehors mme de cette dsignationinsolite, le fait seul que le nom de la monnaie ligure dans la lgende est une chose remarquer. On con-nat la raret extrme de ces sortes d'indications sur les monnaies du moyen ge. Parmi toutes cellesdes Latins d'Orient, je ne connais comme prsentant cette particularit que le denier des comtes deJatfa avec la lgende : Denarius Joppensis, de la collection Vogu, et la pougeoise. I'ugcsia d'Accon, frappe Acre par le comte Henri de Champagne.

La dsignation de l'atelier montaire a galement ici son importance; comme la pougeoise d'Acre,comme les pices d'or et d'argent lgendes arabes fabriques dans cet atelier vers i25o, cette drachmeprcieuse a certainement t frappe dans la vieille Ptolmais une poque o les Francs n'taient plusen possession de la ville sainte, et o Saint-Jean-d'Acre tait devenue la premire cit du royaume latinde Jrusalem ; certainement ce petit monument numismatique correspond aux dernires annes du xusicle, cette poque si importante pour l'histoire de cette ville, o les Francs, concentrs l'abride ses murailles, se prparaient reprendre l'offensive, quelques annes peine aprs les grands dsas-tres du rgne de Guy de Lusignan.

" Cet atelier latin de Saint-Jean-d'Acre, si intressant, dont nous commenons connatre un cer-tain nombre de produits, parat avoir fonctionn dans des circonstances trs diverses. La pougeoise ducomte Henri est date par le fait mme de la prsence du nom de ce prince dans sa lgende ; elle a dtre frappe entre les annes 1 [92 et i [97. Les pices d'or et d'argent des Vnitiens portent les dates desannes i2 5o et suivantes. Pour la pice que je publie, un fait capital est relever, c'est qu'elle est anonyme.Or, grce toujours M. de Vogu, nous connaissons dj une autre pice anonyme frappe galement Acre, ou du moins sous les murs de cette ville, bien que le nom d'Accon ne figure pas dans sa lgende;je veux parler de la pice si curieuse, mentionne par M. de Saulcy dans sa Numismatique des Croisades,et dont M. de Vogu a donn une ingnieuse interprtation dans la Revue numismatique de t865 (p. 296),Les lgendes inscrites sur cette monnaie sont, au droit : MONKTA REGIS, et au revers : REX IERL.M


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6 NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LATINJe renvoie le lecteur aux pages du marquis de Vogu; il y verra sur quels arguments le savant acadmi-cien s'est appuy pour attribuer avec une grande apparence de raison cette pice d'aspect insolite l'poquemme du fameux sige de Saint-Jean-d'Acre par les chrtiens de Syrie unis aux armes des rois deFrance et d'Angleterre, cette priode pendant laquelle, la royaut restant indcise entre Guy de Lusi-gnan et Conrad de Montferrat, les droits rgaliens furent officiellement exercs par les Ordres militaires,ce qui explique l'absence de tout nom royal dans la lgende . Aprs avoir relu M. de Vogu, jedemeure convaincu que le denier que je publie appartient la mme priode et que son mission a tle rsultat des mmes vnements ; en effet, il est anonyme comme celui de M. de Vogu, ce qui indiquepresque certainement une vacance ; en outre, il porte une indication en plus, celle de lieu, laquelle vanous permettre de prciser encore plus exactement le moment mme de sa fabrication. En effet, si l'onadmet avec le marquis de Vogu que la monnaie lgende Monda rgis a du tre frappe dans le campdes croiss, dans cette ville de bois qui s'leva si rapidement sous les murs d'Acre assige et constituapour un moment le royaume de Jrusalem tout entier avec les dbris de ses services publics, pourquoine pas admettre d'autre part que le denier galement anonyme, mais qui porte le nom d'Accon, aitt frapp dans les mmes lieux, mais cette fois dans les murs mmes d'Acre reconquise, durant le courtespace de temps qui s'est coul entre la prise de la ville par les armes chrtiennes confdres, et cetteassemble du 28 juillet 1 191 qui mit fin un tat de choses provisoire, en confirmant les droits du roiGuy. Je crois, pour ma part, qu'il est possible d'attribuer la fabrication de la monnaie que je publiecette date du mois de juillet 1 191, qui vit renatre en Syrie la fortune des chrtiens si longtemps com-promise. Si le Saint-Spulcre de Jrusalem figure sur cette monnaie frappe Acre, comme du restesur celles du roi Jean de Brienne qui ne possda jamais Jrusalem et qui a certainement d monnayergalement dans la nouvelle Ptolmas, il faut songer, avec le marquis de Vogu, que les princes francsde Syrie, bien que chasss de Jrusalem et rsidant Acre, y conservrent toutes les formules de laroyaut, de mme que tous les tablissements religieux, rfugis Acre et mme Chypre aprs ledsastre commun, gardrent les noms qu'ils portaient en Terre-Sainte, et s'appelrent comme au tempsde la domination latine, l'abbaye du Temple Domini, l'abbaye du Saint-Spulcre, etc. Il n'est pas plustonnant, ajoute encore M. de Vogu, de voir sur ces monnaies le type du Saint-Spulcre, que d'y lirela lgende Rex Jrusalem : je dirai plus; ce type minemment caractristique semble tre de la part des roisdpossds une protestation contre l'invasion, et un maintien de leurs droits dans l'infortune et dans l'exil.

Je rappellerai en terminant que la reprsentation de la coupole du Saint-Spulcre figure galement ct de celles de la Tour David et du Temple, au revers de certaines bulles de plomb des rois de Jru-salem, bulles dont M. de Vogii a publi un exemplaire magnifique au nom du roi Amaury I er , dansla Revue numismatique de 1864 (page 276, pi. XIII, n 1).

ld. J'ai reu de Syrie une varit extrmement intressante du clbre denier frapp en 12 19,au nom de Jean de Brienne, lors de l'occupation de Damiette par les Francs. La couronne de la tteroyale est de forme trs diilerente, triangulaire, ressemblant une mitre d'vque. Le nom du roi estcrit non iOhES, mais en toutes lettres IOHA.NNES. Enfin, particularit la plus curieuse, le nom de Da-miette au revers est crit par un E, DAMIETA, et non DAMIATA, comme sur les exemplaires djconnus. Grave, pi. XX, 4.

COMTES DE TRIPOLI.p. IOj % J'ai reu de Beyrouth un plomb qui me semble appartenir aux dbuts de l'occupation


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ADDITIONS ET RECTIFICATIONSfranque en Syrie, et qui porte au droit un T entre deux croix cantonnes de besants, et au revers ungrand M. Grav, pi. XX, 7.

SEIGNEURS DE TABARIE.P. 112. J'ai reu de Beyrouth un second exemplaire de la monnaie de cuivre de Roger d'An-

tioche lgendes latines, portant les traces extrmement nettes de deux frappes prcdentes, celle l'effigie de Tancrde en costume oriental, et celle du mme prince, avec le buste de saint Pierre, et,au revers, la lgende grecque quadrilinaire.

SEIGNEURS DE SAGTE.P. 114. J'ai reu de Beyrouth un superbe exemplaire du denier de Renaud de Sidon, prsentant

cette particularit curieuse qu'il est de bon billon et parat d'argent peu prs pur, tandis que tous lesautres exemplaires que j'ai vus de cette pice fort rare sont de cuivre.

Je saisis cette occasion pour faire remarquer que les deniers de Renaud de Sidon sont d'un trs beautravail ; les lettres des lgendes sont admirablement graves et d'une grande finesse. L'orthographeSydonia, et non Sidonia, est constante.

Id. J'ai galement reu de Beyrouth deux nouveaux exemplaires des curieuses monnaies de cuivregraves pi. V, n os G et 7, prsentant au droit la flche de Sidon, et au revers, tantt une tour crnelesurmonte d'une croix, tantt une reprsentation du Saint-Spulcre, absolument analogue celle desdeniers du roi Amaury. Il serait dsirer qu'on pt recueillir un nombre plus considrable d'exem-plaires de cette menue monnaie de l'atelier de Sagte, car je commence croire qu'on parviendrait d-chiffrer ces lgendes si barbares et en apparence vides de sens. Au revers de l'un de ces deux exem-plaires je crois bien pouvoir lire SYdO..., pour SYDONIE. J'ai fait graver, pi. XX, 5, l'exemplaire au typedu Saint-Spulcre ; sur celui-ci la lgende est presque efface ; on ne distingue gure qu'un A renvers.

Id. J'ai publi, dans les Archives de l'Orient latin(i), une obole de cuivre pur indite du second seigneurde Sagte, Girard, dont on ne possdait encore aucune monnaie. Cette pice prcieuse, qui m'a tenvoye de Beyrouth, porte au droit le mme type que les monnaies dj connues de Renaud, le fils et lesuccesseur de Girard, savoir la flche de la Sidon franque entre deux groupes de besants, placs quatreetquatre. Au revers, figure une toile six rais pommets. Les lgendes sont: au droit, + GIRARDVS, etau revers, AINODIS pour SIDONIA renvers. Grave, pi. XX, G. J'ai expos dans le mme articleles raisons qui me portent me demander si ces monnaies grossires graves aux n os 4, 5, G et 7 de la pi. V,et que je croyais les dernires frappes Sagte durant l'occupation franque, ne seraient pas plutt lesplus anciens produits de cet atelier. Il faudrait les examiner avec soin pour voir si on ne pourraitparvenir dchiffrer dans ces lgendes d'aspect barbare, le nom du premier de tous les seigneurs deSagte, Eustache Garnier ou Grenier, pre du comte Girard.

(1) Trois sceaux et deux monnaies de l'poque des croisades, p. 1I72.


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NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LATINSEIGNEURS DE BARUTH.

P. Ii$. Le M is de Vogue avait raison de lire DE BERITO sur une des petites pices de cuivre deBaruth, dcrites par lui. J'ai reu de Beyrouth trois nouveaux exemplaires de ce type si curieux. Commetoujours, les lgendes du droit sont fort incompltes, en partie emportes coups de cisailles; mais ens'aidant de toutes les trois on les reconstitue fort bien. Sur les trois exemplaires, il existe une seule lgendeidentique: DE BERITO IOhE, pour IOhANNES DE BERITO, Jean de Bryte. Ce sont videmment l lesfractions de denier frappes par le vieux sire de Baruth ! Il faut les distinguer des pices anonymes demme valeur, de mme type et de mme dimension, qui portent simplement les lgendes DE BARVThou DE BERITENS1S. En raison de leur importance, j'ai fait graver ces trois exemplaires d'un typejusqu'ici peu prs indit, car la pice de M. de Vogu tait incomplte. Graves, pi. XX, 8, 9 et 1 1

MONNAIES D'IMITATION ARABE FRAPPEES PAR LES FRANCS DE PALESTINE.P. 130. Depuis la publication du travail de M. Lavoix et l'apparition de mon ouvrage, l'attention

a t appele sur les monnaies de l'atelier de Saint-Jean-d'Acre, lgendes chrtiennes crites en arabe.Plusieurs amateurs m'ont crit qu'ils possdaient des exemplaires de ces pices si curieuses. Je citerai :M. Dannenberg, de Berlin, qui possdait une drachme acquise, je le crois, par le Cabinet des Mdaillesde cette ville : M. de l'cluse, qui possde deux drachmes et une demi-drachme provenant de la collectionProkesch-Ostcn ; M. Hartmann, drogman du consulat d'Allemagne Beyrouth, qui est le propritaired'une drachme; M. le marquis de Vogu, qui a acquis une demi-drachme; M. Chevarrier, ancien consulde France Jala, qui avait envoy M. de Saulcy l'empreinte d'une drachme et d'une demi-drachme.Enfin, j'ai acquis moi-mme d'un brocanteur de Jrusalem venu Paris une drachme en assez mauvaistat de conservation. Mais, parmi tous ces exemplaires nouveaux, je n'ai retrouv aucune varit im-portante; ce sont toujours les mmes lgendes avec de lgres variantes et des dates diffrentes. Commetoujours, les demi-drachmes demeurent de beaucoup les plus rares.

Id. Depuis la publication de mon livre, deux mmoires ont paru, d'ingale importance, maisfort curieux tous deux, traitant de la question, si obscure encore, des monnaies d'imitation arabe frappespar les Francs de Terre-Sainte. Le plus marquant de ces travaux est de la plume de M. Blancard ; il estintitul : Le besant d'or sarrazinas pendant les croisades ; le second, qui est de M. le professeur Heyd, siconnu par ses belles tudes sur le commerce en Orient au moyen ge, a paru dans la NumismatiscbeZeitschrifl de Vienne de 1879, sous le titre : Ueber die angeblichen Mmzpragungen der Venetianer in Accon,Tyrus and Tripolis (extrait d'une lettre M. le professeur Karabacek).

M. Blancard s'est livr une tude aussi complte que possible du besant chrtien imit du besantsarrasin; le premier, il a vritablement fait l'histoire de cette monnaie; son mmoire mriterait d'treici reproduit en entier; comme cela ne se peut, je dois me borner renvoyer cette tude si bien faite lelecteur dsireux de connatre fond la question, et je donnerai seulement les principales conclusions dusavant numismatiste marseillais avec l'indication des points nouveaux les plus importants traitspar lui.


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ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 9Vient d'abord un curieux aperu de l'histoire gnrale du besant d'or sarrazinas l'poque des croisades.

Puis M. Blancard s'attache donner avant tout la dfinition exacte de ce mot sarrazinas, ancienne formeprovenale d'un terme de cration peu antrieur : sarracenatus, dont la forme franaise de la mmepoque fut sarrazeneis. Tous ces termes et d'autres encore : sarracenicus, sarracenalis, sarracenus, sarrazinals,sarrazinois, sarrazinas, avaient le mme sens d'arabe, et le terme sarracenatus pas plus que les autres ne peutsignifier ni d'imitation arabe (comme l'avait pens M. Lavoix), puisqu'il ne qualifiait pas seulement le besantde ce genre, mais aussi celui d'Alexandrie qui tait original, ni musulman, puisqu'il qualifiait galement lebesant chrtien d'Acre. Si ce terme de sarracenatus a prvalu sur les autres, c'est simplement qu'il possdaitl'un des suffixes usuels et caractristiques du qualificatif montaire, le suffixe atus.

M. Blancard distingue ensuite deux groupes fondamentaux de sarrazinas chrtiens, ceux de Tyret d'Acre, et ceux de Tripoli ou sarrazinas tripolitains, soit tripolaz^ pour employer le terme vulgaire enusage au xine sicle dans la principaut tripolitaine, peuple de Languedociens et de Provenaux. Lesbesants d'Antioche, frapps par les mmes princes que les tripolaz, ne doivent pas en tre distingus etn'en diffrent que par quelques lgres variations de types.

M. Blancard s'occupe ensuite de dterminer le plus exactement possible les poques d'activit desateliers chrtiens ayant frapp des besants. Le monnayage arabe parat avoir t interrompu, aprs laconqute franque, dans tous les ateliers montaires des villes conquises, sauf peut-tre en celui de Tripoli,et certainement en celui de Tyr. On sait que c'est dans cette ville, aussitt aprs sa conqute par lesFrancs, que fut faite la premire mission de sarrazinas chrtiens, et qu'elle dura trois annes, de 1 124 11 27. Nous ne savons rien d'autre sur l'activit de cet atelier, sauf qu'il fut trs probablementferm pendant une grande partie du xm' sicle, et que peut-tre il l'tait dj ds la fin du xn% lorsqu'cette poque s'ouvrit celui d'Acre. Quant ce dernier qui existait dj en 1201, il n'a pas cess de fonc-tionner pendant le xm' sicle et probablement jusqu' la prise d'Acre par les Infidles en 1291. En 1 25eut lieu sur le besant d'Acre la fameuse substitution des lgendes de sens chrtien aux pures lgendesd'imitation musulmane.

Quant Tripoli, la fabrication des besants par les chrtiens parait avoir continu aussitt aprs laconqute et durant quelques annes encore; ce premier monnayage produisit des sarrazinas analogues ceux de Tyr ou d'Acre, mais non de vritables tripolaz, dont la fabrication ne commena qu'avec lexm e sicle sous Bohmond IV, et ne dut se terminer qu' la prise de la ville en 1280. L'atelier d'An_tioche dut passer peu de chose prs par les mmes pripties que celui de Tripoli.

Etudiant l'origine et la nature des types ainsi que la manire dont les besants chrtiens ont procddu besant sarrasin, M. Blancard tablit trois types de sarrazinas musulmans depuis l'avnement desFatemides jusqu' la chute des Ayoubides (900-1254).

De ces trois types, le premier, dont les besants du sultan ayoubideMalek-el-Kamel sont un exemple,et qui devint en .\'S de l'hgire celui du kalife Mostanser Billah (i), a donn naissance, aprs uneinterruption de monnayage qui parat avoir eu la dure d'une grande partie du xn c sicle, aux tripolazde Tripoli et d'Antioche au xu sicle, imitation volontairement grossire de l'une des contrefaons lesplus dgnres du sarrazinas musulman de Mostanser.

Le deuxime type, qui est celui des sarrazinas d'El-Amer (2), fut copi dans l'atelier chrtien deTyr, puis recueilli par celui d'Acre, o, au moment de la substitution des lgendes chrtiennes auxpures lgendes d'imitation, en \ib\. on remplaa au centre du revers l'indication du titre de la monnaie

'0 Type deux lgendes, dont une circulaire et marginale, et l'autre intrieure 'S, 4, 5 et mme 6 lignes droites,avec deux cordons plus ou moins espacs entre les deux lgendes.ii) Tvpe trois lgendes concentriques, spares par des cordons et circonscrivant un petit cercle gnralement ornd'une perle centrale.


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io NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LATINpar une croix de la dimension du champ ; une petite croix fut, en outre, mise en tte de chaque lgendecirculaire.

M. Blancard, tudiant en dtail le tripolaz, numre les lments, premire vue tranges, maiscertainement cherchs et voulus , dont l'assemblage constitua le type de cette monnaie frappe dans lesconditions d'imitation que je viens d'indiquer. Le savant numismatiste penche pour l'opinion qui tend reconnatre dans les lettres B et T, les initiales des noms de Bohmond et de Tripoli. Il numretrois varits de besants tripolaz dont il donne d'excellents dessins; la seconde se distingue de lapremire par l'adjonction d'un petit croissant; la troisime, postrieure aux censures de la bulled'Innocent IV en i25i, porte une petite croix grave au centre du droit.

Quant au sarrazinas d'Antioche de mme type que le tripolaz, M. Blancard croit le reconnatre dansune pice de mme format, de mme apparence, mais laquelle manquent les lettres B et T, et parconsquent la marque de fabrique tripolitaine. Il existe galement diverses varits de ce type.M. Blancard, grce aux nombreux et prcieux renseignements qu'il a t mme de puiser dans lariche collection de monnaies de son ami et collaborateur, M. Sauvaire, a pu galement traiter fond laquestion du poids du sarrazinas tant arabe que chrtien. Voici les conclusions auxquelles il est arriv :le poids moyen du dinar fatemide d'Egypte est de 4 gr. 10; celui du dinar fatemide de Syrie, de3 gr. q3 ; celui du dinar ayoubide, plus lev, est d'environ 4 gr. 54. Quant la moyenne de poidseffectif du sarrazinas chrtien de toutes catgories, elle n'est que de 3 gr. 43 3 gr. 49; elle estdonc notablement infrieure celle du sarrazinas musulman.

tudiant enfin le titre des divers sarrazinas, M. Blancard prouve que celui du besant d'Acre etdu tripolaz tait galement trs infrieur celui du besant d'Alexandrie, et que l'on peut approxima-tivement tablir :

i La valeur intrinsque du sarrazinas d'Alexandrie 14 francs;2 Celle du sarrazinas d'Acre de S fr. 43 c. S fr. 90 c, soit i/3 2/5 de moins que le prcdent :3" Celle du tripolaz 7 francs (alliage compris], soit i/5 1/7 de moins que le prcdent.Le mmoire de M. Heyd traite d'une question d'ordre plus spcial, mais qui offre galement un vif

intrt, je veux parler du rle attribu aux Vnitiens dans la frappe des monnaies d'imitation musul-mane dans les ateliers chrtiens de Syrie. Tout d'abord, au dire de M. Heyd, il n'est nullement prouvque l'atelier montaire de Tyr, dont parle le baile Marsilius Gcor^ius dans la pice cite par moi lap. 1 38 de mon ouvrage, ait t la zeeca vnitienne. Il est simplement dit dans ce document qu'atemps du marquis de Montferrat on frappait monnaie dans cet difice; mais ledit difice tait-il bienalors aux mains des Vnitiens ou bien plutt ne leur avait-il point t dj enlev prcisment parConrad de Montferrat qui le donna plus tard, toujours d'aprs le mme document, Ansaldo Bonvisini?

Passant ce qui concerne plus particulirement l'atelier d'Acre, M. Heyd s'attache prouver, avecplein succs suivant moi, que les passages des chartes des rois d'Armnie faisant allusion des besantset autres monnaies frapps par les Vnitiens dans cette ville ont t mal interprts. Ces passages neconstituent, en effet, que de simples allusions une coutume universellement adopte par tous lesngociants trangers au moyen ge, qui consistait apporter l'atelier montaire de la ville o ilsse trouvaient, leur or ou leur argent en barres ou en lingots pour en faire frapper la quantit de lamonnaie du pays dont ils avaient besoin. Pour cette opration, le marchand tranger payait natu-rellement un droit, et c'est ce droit seul que font allusion les chartes des rois d'Armnie. Que disent-elles, en effet : Excepto quod omnes Venetici qui adduxerint aurum et argentum, et bisancios scu vionetas indefecerint vel operati fucriut in terra mea, hij teneanlur persolvcre dricturam, sicut pcrsolvunt hij qui bisancios seumondas operantur in Acconensibus parlibus ; quodsi bisancios scu monctas non operati fuerint, nullatenus persolvcredricturam teneanlur . O voyez-vous dans ces lignes, dit M. Heyd, une allusion ce fait que les


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ADDITIONS ET RECTIFICATIONS uVnitiens fussent fermiers de l'atelier montaire d'Acre? Il est simplement dit qu'au cas o les Vni-tiens apporteront de l'or ou de l'argent et en feront faire des besants ou de la monnaie, ils paieront undroit; que, par contre, ils n'en paieront aucun si les lingots ne sont pas transforms en monnaie.Ce n'est donc pas le lingot qui paie droit d'entre; c'est sa transformation en besants qui est seuletaxe. De ces documents mal interprts, il subsiste videmment un fait, savoir une affirmationcontemporaine qu' cette poque on frappait des besants, des sarrazinas, dans les ateliers chrtiensd'Acre, de Tripoli, etc. ; mais on ne peut plus en tirer cette autre affirmation que les Vnitiensaient t les fermiers montaires des rois et princes chrtiens de Syrie. Ils allaient la monnaieroyale ou seigneuriale, Acre ou Tripoli, comme tous les autres marchands trangers, pour y fairemonnayer leurs lingots ou barres en sarrazinas dont ils avaient besoin pour rgler leurs oprationscommerciales. M. Heyd cite plusieurs documents ainsi que divers passages de Pegolotti qui nousdonnent des exemples des mmes faits et prouvent que le savant professeur est absolument dans levrai.

LE ROYAUME DE CHYPRE.P. ij(). Dans la note de M. Desimoni sur les monnaies cites dans les actes des notaires gnois de l'A'ias et

de Beyrouth, je trouve les passages suivants que je crois devoir reproduire en raison de leur importance. On a beaucoup agit la question de savoir si les besants blancs de Chypre taient une monnaie

d'or ou une monnaie d'argent. M. Lambros, suivi par M. Schlumberger, a prouv contre le comte deMas Latrie qu'il n'avait jamais exist Je besants blancs en argent, mais que jusqu' Jean L r , peut-trejusqu' la premire partie du rgne d'Henri II i 28 [-1 3o 1), on avait battu des besants d'or contenantau moins 0/4 d'argent : d'o le nom Je blancs, du leur pleur.

Mais o je me spare Je M. Lambros, c'est lorsqu'il croit qu'au xiv c sicle, cette monnaie conti-nua avoir une valeur effective et constante de Jeux gros. Je suis persuad, au contraire, que, pendanttout le xiv c sicle, le bes.int blanc ne fut qu'une monnaie de compte, destine faciliter le passage Jel'argent l'or dans les valuations. Pegolotti (t. pp. Sh, X-) nous en fournit la preuve : il nous donne, eneffet, pour Chypre, comme pour les autres ateliers montaires, l'chelle des rapports qu'il vit successi-vement s'tablir entre l'or et l'argent: le llorin d'or quivalent 6 besants blancs, 5, 4, 3 et14 karats. >

M. Desimoni ajoute en note : MM. Lambros, Schlumberger et de Mas Latrie n'ont pris dans cette chelle que la valeur la plus

basse, 3, 3/4 ou 4 besants au florin, valeur inacceptable pour le premier quart du xiv sicle, poque ole rapport entre les deux mtaux dpassait 1 [., tandis qu'il tomba ensuite rapidement. Il est 11 1/2vers i3 [n, et io i/3 en i365, et se maintient ce dernier chiffre pendant le reste Ju sicle : voir surcette dcroissance, mon appendice I aux Conli delY ambasc. al Chandi Persia (Atti dlia Soc. Lig., XIII,p. 670).

P. i


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12 NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LATINl. Parmi de nombreuses varits de gros du mme Pierre I er , que j'ai achets en bloc Smyrne en

1879, je citerai tout d'abord un exemplaire du type constituant le troisime groupe, type publi par hmarquis de Vogu et qui porte une lgende latine. Je donne la gravure de cette monnaie pour attirerl'attention sur la forme toute spciale du dessin du banc royal que je n'avais pas assez remarque aupremier abord. Voici la description de cet exemplaire :+ PETRVS DEI % GRA % REX.

Le roi assis, etcS) -f IERVSALEM % E ChIPRE.La croix de Jrusalem. Grave, pi. XX, 14.Voici encore une curieuse varit des gros du second groupe, varit portant sur le devant mme

du sige royal le diffrent P.-j- PIERRE ROI DE GERVA.Le roi assis, etc sur un trne marqu sa partie antrieure d'un P.B) + SALEM E DE CliIPRE La croix de Jrusalem. Grave, pi. XX, i5.Je donne enfin le dessin d'une curieuse varit de gros du groupe premier, varit prsentant un type

bizarre du roi assis tte remarquablement petite. Grave, pi. XX, 16.

P. iy6. Dans la mme trouvaille acquise Smyrne, se trouvait un gros de Pierre II, du secondgroupe, exemplaire portant le nom de Jrusalem, inscrit dans la lgende de chaque face.+ PIERE ROI DE GERVA.

Le roi assis, etcJ^ + IERVSALEM E CIiIPR =La croix de Jrusalem. Grave, pi. XX, 17.

P. 197- Sur un gros de Jacques I er que j'ai acquis rcemment, j'ai not la forme IERO V SALEM.P. 19S. J'ai acquis la vente Rossi, Rome, un bel exemplaire du demi-gros du roi Janus; on

y lit nettement sur le droit IANVS PA, comme sur les exemplaires de M. Lambros. Je crois que c'estdcidment l la vraie lecture et que IANO mme n'a jamais exist sur ces demi-gros, mais bienpeut-tre IANOS, comme sur les deniers du mme souverain. Grave, pi. XX, 10.

P. 202. Le gros de Louis de Savoie, quia fait autrefois partie du cabinet Rollin, a pass dansla collection Jarry et de l dans la mienne.

l. J'ai acquis la vente Jarry un gros de Jacques II au type du roi galopant, sur le droit duquelfigurent des contremarques datant de l'occupation vnitienne, savoir: au centre un 9 ou G, au dessousun 8 ou 3, sur la circonfrence quatre points environns chacun d'un cercle. Grave, pi. XX, 18.

J'ai reu de Chypre un autre exemplaire de cette mme pice si rare, portant galement diversescontremarques d'origine vnitienne ; il semble qu'il y ait outre les quatre mmes points entours chacund'un cercle, un 1 1 (onze) et un 1 (un). Grave, pi. XX, 19.


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ADDITIONS ET RECTIFICATIONS i3P. 203. Le fameux demi-gros de Jacques II de Chypre, portant la tte du roi, qui appartient

M. Lambros, n'est plus unique. M. de l'cluse en possde un exemplaire fleur de coin qui est venudirectement de Chypre et qui constitue une lgre varit de l'exemplaire dj connu. Au revers, le der-nier mot de la lgende est ARM et non ARMIA. Il y a donc eu pour le moins deux missions de cetteintrouvable monnaie. Grave, pi. XX, i3.

Id. M. Lambros a bien voulu me communiquer les dessins de deux sixains chypriotes qui se dis-tinguent par une particularit trs curieuse; une des croisettes contenant la croix traditionnelle du reversest trs nettement remplace par le diffrent I. La frappe de ces deux pices est mauvaise et commeleur conservation est aussi dfectueuse, il est difficile de dchiffrer les lgendes dans lesquelles je croiscependant retrouver les noms des rois Jean et Janus et le nom de Chypre. Il faut attendre des exem-plaires mieux conservs. Il semble galement que dans le champ du droit d'une de ces pices, ondchiffre les lettres I (entre les pattes du lion) et A (derrire la queue du lion). Seraient-ce l les pro-duits de quelque monnayage de ncessit ou de quelque monnayage d'imitation d'un atelier de la cted'Asie-Mineure ? Graves, pi. I, 2 1 et 22.

P. 206. A la p. 11 des Tavole sinottiche de la monnaie vnitienne de MM. Madalena et Morchio, jetrouve l'indication suivante : cipro : soldo prototipo di Pielro Loredau, br. unica. J'ignore dans quellecollection se trouve conserv ce pifort d'une monnaie que je ne connais point.

P. 20J. Sur un gros de Jean Mocenigo que j'ai achet en Orient, les contremarques sont au nom-bre de cinq, dont une centrale en forme d'X, et quatre sur la circonfrence, formes d'un cercleavec un point central. Grave, pi. XX, 20. L'histoire vraie de ces diverses contremarques appliques tantsur la monnaie des derniers Lusignan que sur la monnaie mme de Venise, circulant en Chypre,est encore faire. Seraient-ce des contremarques de ncessit ?

SEIGNEURS ET DYNASTES DE RHODES.P. 2iy. Noie j. Sur une petite pice quadrangulaire qui m'a t envoye de Rhodes, pice mal-

heureusement trs fruste, fort voisine de celles graves sous les n s 5 et 6 de la pi. IX, l'unique diff-rence est qu'au lieu d'une figure impriale, il en existe deux (Michel Palologue et Andronic II ?). Lalgende a entirement disparu. Il faut attendre un exemplaire mieux conserv. Grave, pi. XX, 23.

J'ai fait graver encore sur la mme planche XX, i au n 24 un nouvel exemplaire, lgrement distinct,de la pice grave pi. IX, 10; 2 au n 25, une pice tout fait nouvelle que j'ai galement reue deRhodes et dont je ne saurais mieux donner la description qu'en renvoyant la gravure.

P. 220. Voici encore une varit curieuse de la pice grave sous les numros 3 de la pi. IX et12 de la pi. XIX. Les types sont les mmes, mais le monogramme est diffremment dispos, ce pointqu'il est difficile d'y retrouver le commencement du nom de Gabalas. Grave, pi. XX, 26.

P 221. Voici enfin, aprs bien d'autres, une nouvelle et trs curieuse pice de cuivre attestant


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,4 NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LATINl'activit extraordinaire de l'atelier de Rhodes, sous les successeurs des Gabalas et la suzerainet' desPalologue, durant la priode qui s'coula entre i25o et l'arrive des chevaliers de Saint-Jean. C'esttoujours le mme type fondamental, mais vari l'infini. Cette pice m'est venue directement de Rhodes.

Grande fleur de lys entre les deux premires lettres du nom de Palologue n A.^. Deux B affronts, avec une rosette de petits points dans la boucle infrieure, et un seul point

dans la boucle suprieure. Entre les deux B une croix. Le tout dans une couronne de feuillage.Grave, pi. I, 27.

GRANDS MAITRES DE L'ORDRE DE SAINT-JEAN DE JRUSALEM A RHODES.

p. 243. Dans le catalogue de la collection Rossi, vendue en vente publique Rome, au mois dedcembre 1880, figure sous le n 3654, grav sur la pi. VI, un bel exemplaire du demi-gros deFoulques de Villaret, et non point du .tot comme l'a dit tort le rdacteur du catalogue.

p. 255. M. J. Krausz, de Pesth, m'a communiqu, en 1878, la description d'un nouvelexemplaire du rarissime sequin d'Antoine Fluviano. C'est une varit fleur de coin de celui qui estconserv au cabinet des mdailles de Turin. Au droit, on lit S M VENETI au lieu de VEXET. Aurevers, la lgende est quelque peu diffrente. J'ignore en quelles mains est tombe cette pice prcieuse.

P. 2j8. Dans le catalogue de la collection Rossi, vendue en vente publique Rome en dcembre1880, figurait sous le n" 0676, un exemplaire du sequin de J. B. Orsini avec la lgende F B D VRS1NIS 0. Au revers la lgende prsente quelques lgres variantes.

l. M. Lambros m'a adress bien obligeamment une lettre dont je dtache le passage suivant : Vous me communiquez votre intention de publier un supplment votre Numismatique de l'Orient

latin, et vous me demandez si j'ai connaissance de quelques monnaies indites. Je rponds volontiers votre aimable invitation; mais je n'ai malheureusement vous offrir, en fait de pices remarquables, queles trois belles monnaies suivantes des grands matres de l'Hpital ainsi que deux pices des Gattilusio (1)et deux sixains chypriotes (2).

i Jean-Baptiste Orsini, [467-1476. + : F BAPTISA : DE : VRSINIS : MAGISTER. Le grand matreagenouill devant la croix. Au dessus des degrs de la croix, le diffrent M. Derrire le grand matre,cu ses armes.

1^ -j- : 0SP1TALIS : S : IOANIS : IEROSOLIMIT. La croix ordinaire des gigliati des grands matres.Gigliato. arg. 3 gr. 648. Grave, pi. XXI, 2. J'ai publi dans le tome II des Mlanges de Numismatique (p. 48, pi. V, b~), le premier gigliato connu

du grand matre J.-B. Orsini. Ces deux pices uniques font partie de ma collection. 2 Pierre d"Aulusson, 1476-1503. + F PETRVSSON M OS. Croix ancre.(1) V. pp. 18 et 19.(2) V. p. i3.


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ADDITIONS ET RECTIFICATIONS ,5S) S - IOhAN-B 0SP1TALI. Saint Jcan-Bapiste debout de face, montrant de la main droite Vaguas

Dei et la bannire de l'Ordre qu'il tient de la gauche.Arg. 1 gr. 604. Ma collection. Grave, pi. XXI, 4. Cette pice unique reprsente une division jusqu'ici inconnue de la monnaie du grand matre Pierre

d'Aubusson. 3 mery d'Amboise, i5o3-i5i2. + MERICVS l DAMB01SE I MAG.NVS 1 M g. Armes carteles du

grand matre et de la Religion.% -f g ECCE AGNVS g DEI g QVI TOL1S g P ECAT g M. Uagnus Dei, portant la bannire de

l'Ordre, passant gauche sr une ligne figurant le sol; au dessus de cette ligne la lettre P.Arg. 10 gr. 325. Ma collection. Grave, pi. XXI, 5. On ne connat que deux autres exemplaires de cette pice si rare: l'une est au cabinet de l'Ermitage,

Saint-Ptersbourg, l'autre dans la collection du Sminaire cossais de Vienne. L'exemplaire de Saint-Ptersbourg, publi par Furse, porte la date de i5o3 incluse. Mais aucune des

monnaies des grands matres de Rhodes ne portant l'indication de la date, je prsume que celle-ci, indi-quant la premire anne du magistre d'Emery d'Amboise, a t inscrite au pointill par une mainmoderne.

P. 261. Le double ducat d'Emery d'Amboise, de la collection Montenuovo, a t mis en vente, Rome, sous le n 3G84 du catalogue de la collection Rossi.

P. 266. Le prince de Montenuovo possdait galement un superbe coin en or de la mdailled'argent de Fabrice del Carretto, appartenant M. Friedkender, et publie par ce dernier dans sontravail sur les monnaies des grands matres. Cette seconde mdaille a t mise en vente sous le n SGSyducatalogue de la collection Rossi, o elle est dcrite comme tant une pice de dix sequins. C'est pluttune mdaille du poids de dix sequins. Voici la description de cette pice intressante :

-f F FABllCIYS DE CARRETTO MAGNVSMR. Entre chaque mot une feuille de trtle; le bustedu grand matre gauche, coiff d'un bonnet d'toffe de forme basse et aplatie.

Si -p- UEO ET BEATE VIRGINI. cu aux armes carteles du grand matre et de la Religion. Grave,pi. XXI, 8.

PRINCES DACHAE.

P. 313. Dans son dernier mmoire paru en 1880, M. Lambros a publi une charmante petite picede billon indite de Guillaume de Villchardouin, pice d'un type nouveau pour la numismatique del'Orient latin, emprunt la numismatique italienne. Voici la description de cette obole unique, qui abien certainement t frappe par le prince d'Achae avant i2?o, date de l'adoption par lui du typetournois.+ G PRI [NCE] PS. Dans le champ, les lettres AChE (pour ACI1AIE) spares par cinq besants.

% CLAREPiCI. Croix ancre.Grave, pi. XX, 28.


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)6 NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LATINP. }i6. M. Lambros a acquis depuis peu un trs beau denier tournois de mme fabrique que ceux

de Philippe de Savoie, frapps Chiarenza; seulement au lieu de l'inscription accoutume PhS D'SAB .AChE, on lit celle-ci: PhS D'SAD' SAB . P . AChE. Il y a l une petite nigme non encore explique.

SEIGNEURS LATINS DE L'ARCHIPEL.P. j()f. M. le snateur Marignoli, de Rome, a acquis un second exemplaire du denier du duc de

l'Archipel Nicolas I Sanudo.

P. 400. M. Lambros possde un exemplaire du denier tournois de Georges I Ghisi, seigneur deTinos, avec la lgende Tli INI CIVIS et non plus ThlNE CIVIS.

M. Lambros, qui a dcrit cette pice dans son dernier mmoire publi en 1880, tout en se rangeant l'avis de feu D. Promis, lequel a attribu ces deniers tournois Georges I Ghisi, fait remarquerqu'il n'est point exact de dire avec le savant numismatiste italien que le petit diffrent ne se retrouve nisur les deniers tournois de Guillaume de la Roche, ni sur aucune autre de ces petites pices frappesen More ou Thbes.

LES GNOIS, SEIGNEURS DE CHIO.P. 414. Il m'est arriv tout rcemment d'Orient un exemplaire nouveau de la belle pice

d'argent des deux frres Zaccaria avec la lgende Servorum Imperatoris. Celui-ci est une varit del'exemplaire du British Musum, grav pi. XIV, 3; les lgendes sont identiques, mais on re-marquera que la reprsentation de l'difice du droit est fort diffrente; on distingue nettement cettefois une enceinte fortifie garnie de huit tours, enceinte videmment destine reprsenter la ville deChio. Le poids de cet exemplaire est de r gr. 5'2o, un peu plus que celui de M. Lambros. Le savantnumismatiste d'Athnes a acquis galement, je le crois, un nouvel exemplaire de cette pice d'une incom-parable raret. Celui que je viens de dcrire est grav sous le n 10 de la pi. XXI.

P. 418. J'ai reu de Chio mme un exemplaire malheureusement trs dfectueux d'un petit denierd'argent entirement indit. Le type du droit et celui du revers sont analogues ceux des plus anciensdeniers de Chio gravs, pi. XIV, nos 20 et 2t, savoir : au droit, le chtel tournois, au revers, la croix.La lgende du revers a disparu, sauf les quatre dernires lettres : S REX, qui sont videmment la fin dela lgende traditionnelle CONRADVS REX. Au droit, on n'aperoit galement plus que les quatre lettresNTAS; la forme de la premire lettre semble mme indiquer que ce n'est point une N mais une lettredouble compose d'une N et d'un 1 lis. Nous aurions alors la fin du mot COMMVNITAS, qu'on retrouvesur un sequin frapp par les Gnois de Pra. Si l'on n'admet pas cette lecture, on pourrait admettrecelledeClVINTAS pour C1VITAS, erreur frquente sur les petits deniers moins anciens de Chio au type duchteau trois tours crneles : la lgende complte serait alors CIVINTAS SYI pour CIVITAS SYI. Entous cas, en attendant la dcouverte de quelque exemplaire mieux conserv, je classe cette monnaieparmi les plus anciens produits de l'atelier gnois de Chio. Grave, pi. XXI, 1.


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ADDITIONS ET RECTIFICATIONS i 7PP. 419 et 420. Voici, avec la drachme d'Acre, la pice la plus prcieuse qui soit parvenue ma con-

naissance depuis la publication de mon ouvrage. Qu'on se reporte au paragraphe o je traite des sequinsd'imitation frapps Chio; on y lira le passage suivant, que je transcris intgralement: Ce n'estqu'aprs que le duc de Milan eut t expuls de Gnes, ou plutt mme partir des derniers temps dutroisime dogat de Thomas Frgose, qu'on retrouve sur les sequins chiotes, l'exergue du droit et aupied de la bannire que porte le saint, l'initiale de l'atelier, S, et au revers la lgende : Gloria in excelsisDeo et in terra pax, remplaant l'hexamtre traditionnel; toutefois, on retrouvera trs probablement unjour, dit fort bien M. Lambros, des sequins chiotes, frapps au nom de Philippe-Marie de Milan, pendantles dernires annes de sa domination Gnes et portant l'initiale S; on en retrouvera vraisemblable-ment aussi de semblables, frapps pendant le second doganat de Thomas Frgose, qui ne dura qu'un an,ou pendant les premires annes du troisime. Si jamais tous ces sequins se retrouvent, ils porteront,je le rpte, au pied de la hampe de la bannire, l'initiale S, mais ils auront encore au revers la lgendeordinaire des ducats de Venise; et voici sur quoi s'appuie cette conjecture. On connat les autres sequinsd'imitation, frapps sous le rgne du mme Philippe-Marie Visconti par les Gnois de Pra, sur lesquelsfigure l'initiale P de cet atelier; or, si les Gnois de Pra, qui, trs probablement, ainsi qu'on le verraau chapitre des monnaies de cette colonie, n'ont commenc monnayer que vers la fin du rgne dePhilippe-Marie, poque qui correspond l'abaissement extrme de l'empire byzantin, si les Gnois dePra, dis je, ont prouv le besoin de faire figurer sur leurs sequins ce caractre particulier, ce duttre, trs certainement, en vue de les distinguer des espces en tous points identiques de l'atelier deChio; sur les uns, on inscrivait un P, sur les autres un S. De mme, dans un sens inverse, ce fut cetteinstallation mme de l'atelier de Pra qui dut dterminer aussitt l'apparition de l'initiale distintivecorrespondante sur les monnaies frappes par l'atelier plus ancien de Chio.

Les conjectures, les ingnieuses hypothses de M. Lambros se sont ralises presque de point enpoint, et c'est un sequin indit que j'ai reu d'Orient qui en est la preuve frappante. En effet, celui-ciporte la fois le nom du duc de Milan et l'initiale S ; il correspond donc entirement aux sequinsfrapps au nom du mme prince Pra sous l'initiale P, sequins dont l'existence mme avait portM. Lambros affirmer celle de la monnaie que je publie aujourd'hui. La seule diffrence est que ceprcieux sequin porte dj la nouvelle lgende : Gloria in excelsis Deo et in terra pax. On peut en conclure :i que cette monnaie est de quelques annes postrieure au sequin correspondant de Pra, frapp aunom du mme prince; 2o que l'apparition de la lgende Gloria in excelsis doit tre reporte aux toutesdernires annes de la domination Gnes de Philippe-Marie Visconti, c'est--dire un peu avant 1436.

Voici la description de ce joyau de la numismatique chiote ; ce sequin est d'or presque pur.Y MA- MKKIOU'. Le duc de Milan, agenouill, recevant l'oriflamme des mains de saint Laurent.

Derrire le saint, S LAVRET. Le long de la hampe de la bannire, DVX. Au pied de la hampe, ungrand S.

ty GLORIA I EXCELSIS DEO EU TERA pas ho. Le Christ dans une aurole elliptique.Grave, pi. XXI, 37.

p. J20. M. Lambros a achet la vente Franchini, en 1879, un exemplaire du sequin attribuau rgne de Philippe-Marie Visconti, avec l'effigie et le nom de saint Pierre remettant l'oriflamme audoge. J'ai acquis galement un autre exemplaire Constantinople; ce sont de lgres varits toujoursd'un trs mauvais alliage. Un troisime exemplaire figure dans le catalogue de la collection Rossi, dontla vente publique s'est faite au mois de dcembre [880 Rome.

p. 421. M. Lambros a galement acquis, la vente Franchini, un exemplaire du rarissime


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18 NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LATINsequin au nom de Thomas Frgose, T . D . CAMPOFREG . DVX, grav pi. XIV, i5. M. Charvet pos-sde un autre exemplaire de cette monnaie, exactement du mme coin que celui qui est grav dans monouvrage. Sur ces pices, il semble qu'on ait tent de faire disparatre la lettre S caractristique.

P. 427. Je trouve dans le catalogue de la vente Borghesi, qui s'est faite Rome l'an dernier, ladescription suivante d'une monnaie de Chio, inscrite sous le n 2021.

Torucse. (- CIVITAS . CHU . F . S. Chteau surmont d'une aigle ploye. $ + CONRADVS . REX . RO. Croix. Gr. 1,025. Incdita, arg.

Id. J'ai reu d'Orient un exemplaire fleur de coin de la pice de Chio (gros ou gigiatd), gravepi. XV, 1. Je ne connaissais jusqu'ici que l'unique exemplaire del collection Franchini, de Gnes, publipar M. Promis et reproduit par moi d'aprs le dessin qu'il en a donn. Ce premier exemplaire a tacquis par M. Lambros, il y a deux ans, lors de la vente de la collection Franchini. Grava, pi. XXI, 9.

P. 428. J'ai reu de Chio un exemplaire de la pice grave sous les n s 7 et 8 de la pi. XV. Commel'exemplaire du marquis de Vogu, grav sous le n 8, cette nouvelle pice porte une curieuse contre-marque reprsentant le mme chteau de Chio, de dimensions trs rduites. Grave, pi. XXI, 1 1.

P. 429. J'ai acquis Chio un trs bel exemplaire de la toute petite pice frappe peut-tre en 1483et grave sous le n 28 de la pi. XIV. Contrairement ce que j'ai dit, c'est l une pice de cuivre pur,division des monnaies dcrites au paragraphe suivant. Je crois que feu D. Promis lui a assign unedate trop ancienne et je ne suis pas certain que la premire initiale soit un L. Grava, pi. XXI, 3.

P. 4)0. J'ai reu l'an dernier de Chio les empreintes de deux exemplaires nouveaux de la piced'argent au nom du podestat Francesco di Lorenzo Giustiniani Banca, vers 020; l'un est identique lapice grave sous le n 10 de la pi. XV; le second est distinct, et sur cette varit nouvelle, la lgendedu revers est en effet + COXRADVS + REX + RO + et non RO.MA. Grave, pi. XXI, 12.

Id. M. Lambros a acquis la vente Franchini Rome un gigliato indit dont voici la description :+ CIVITAS CHU. Chteau surmont d'une aigle ploye entre les lettres P I.S) CONRADVS REX RO. Croix.J'ignore quelle fut l'anne du gouvernement de ce podestat de Chio P. (Pierre?) Giustiniani.

LES GATTILUSIO, SEIGNEURS DE MTELIN ET D'^ENOS.

P. 436. M. Lambros a bien voulu me communiquer la description de la varit suivante dusecond type des monnaies de cuivre de Francesco I er Gattilusio.+ F G D M I N Y S . . cu aux armes des Gattilusio.


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ADDITIONS ET RECTIFICATIONS rgi$ + FG-DOMINVS. Le blason des Pale'ologue. Collection Lambros. Gravie, pi. XXI, i3.p. .^. M. le marquis de Vogue possde un exemplaire du ducat ou sequin de JacquesGattilusio.P. 441. On ne connaissait jusqu'ici qu'une seule monnaie d'argent de Dorino Gattilusio, celle

appartenant M. Lambros, et grave pi. XVI, 27. J'ai reu de Mtelin mme, un second exemplaireprsentant quelques diffrences dans les lgendes.

-f DORYNVS TOMI. Le blason des Palologue.i\j -f- ANVS I)E() POT M N. Agnus Dei gauche, avec la bannire.Arg. Grave, pi. XXI, 14. L'ordre du droit et du revers a t interverti parle graveur.

P. 44). M. Lambros a bien voulu me communiquer la description d'une seconde monnaie d'ar-gent de Domenico Gattilusio. Jusqu'ici on n'en connaissait qu'une seule, grave pi. XVII, 10.

-f D DOMINTC G : # D M : Le blason des Palologue.j -f- ANIVS # DEI. Agnus Dei h gauche, avec la bannire.Arg. o gr. 925. Grave, pi. XXI, i5. Mme observation que pour la monnaie prcdente.

SEIGNEURS DES DEUX PHOCEES.P. 44). Dans son dernier mmoire publi en 1880, M. Lambros a dcrit deux sequins de sa

collection qu'il croit pouvoir attribuer, l'un Andreolo Cattaneo, l'autre son fils Domenico Cattaneo,seigneurs des deux Phoces. Ce sont comme toujours des imitations des sequins des doges de Venise,imitations de l'ordre le plus barbare, sur lesquelles on retrouve peu prs intactes les lgendes durevers, et les mots DVX et S M VENETldu droit. Au lieu des noms des doges vnitiens on Ut sur lepremier sequin AN'DR D TA 0, sur le second PE DRA I) CATEO, lgendes que M. Lambros proposede lire ANDRcas CaTAneO et PE DRA Domenicus CATahEO, les cinq premires lettres de cette dernirelgende reprsentant les vestiges du nom du doge Petrus Gradenigo'. Ces sequins sont de mme poids etde mme titre que leurs prototypes vnitiens. Gravs, pi. XXI, 16 et 18.

COLONIE GENOISE DE CAFFA.

P. 46 7. Dans le catalogue de la collection Franchini de Gnes, vendue Rome en mars 1879,je trouve la description suivante d'un aspre indit de Caffa.

Giov. Giustiniani Longo ? (1449).Aspro. G . C . A D . Castello genovese. 1$ // Tamga dei Kan di Crimea e inlonio leggenda araba.Inedito.


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NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LATIN-MONNAIES FRAPPES PAR VENISE POUR SES COLONIES DU LEVANT.

P. 4J4. Dans les Tavole sinotticht de la monnaie vnitienne publies en 1878 par MM. Madalena etMorchio, je trouve, la p. 10, l'indication du denier tournois du doge Cristoforo Moro, pice dontLazari ignorait l'existence. Je lis galement dans le mme ouvrage que la frappe des petites pices(torneselli) fabriques pour le Levant sous les doges Augustin Barbarigo et Lonard Lordan, fut con-tinue sous leurs successeurs Antoine Grimani (i52i-i523), Andr Gritti (1 523-i53


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ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 21P. 49J. J'ai rapport de mon dernier voyage en Orient quatre sequins presque exactement

semblables, lgendes indchiffrables, certainement sortis tous quatre du mme atelier montaire,atelier que ni M. Lambros ni moi n'avons encore pu retrouver. Ce sont des saquins d'or trs fin; j'enai acquis trois en une fois "d'un saraf de Stamboul; j'ai achet le quatrime Smyrnc. Un jour oul'autre le mystre de leur origine se dcouvrira. Ce sont des pices d'un trs beau travail et d'unephysionomie toute particulire. Je me borne donner ici les quatre variantes de la portion de lgendesitue droite du personnage agenouill, portion de lgende qui doit, comme de coutume, contenir lenud de l'nigme, c'est--dire le nom du personnage qui a fait frapper ces monnaies :

AZD-PDAZDZ-Y-10A Z D P 1) A Z I) Z V 1AZDP-DAZDZVOIA Z D P D A 7. D Z V 1

On voit qu'il s'agit ici d'une corruption voulue du nom d'Andra Dandolo {Dandulo) qui fut doge deVenise de r 34 1 1 354. Les autres lgendes S M VEN'ETI et DVX, et celles plus ou moins altres desrevers ne prsentent aucune particularit importante. Il existe sur chacun de ces sequins une petiterosette de quatre points entre le nimbe du saint et l'extrmit suprieure de la hampe de la bannire.Gravs, pi. XXI, 19, 20, 21 et 22.

Id. La monnaie de bronze que j'ai fait graver au n 24 de la pi. XIX appartient dcidment la srie des pices byzantines pieuses. J'ai prouv dans un mmoire paru dans la Revue archologique de1881 que les quatre lettres du revers taient les initiales des quatre mots composant la sentencepieuse QC XPICTOY I>QC ou tfAINEi IIACI.

P. 49S. M. Imhoof-Blumer de Winterthur a bien voulu me communiquer l'empreinte d'unepice de cuivre qu'il croit provenir de Salonique et qui prsente un singulier assemblage de typesoccidentaux et byzantins. J'ignore totalement quelle attribution il faudrait donner ce curieux petitmonument, mais je ne serais pas tonn qu'il et t frapp par un Gattilusio. seigneur d'/Enosgj de Samothrace. En voici la description :

Buste de saint Pierre tenant la croix. Dans le champ les lettres I'AIIO (monogramme pourATIOC AnoCTOAOC) et nETP-, le tout pour AI'IOC AIIOCTOAOC ITETPOC, h saint aptre Pierre.1$ Dans un champ sem de croisettes cantonnes de besants, le chtel tournois accost gauche

d'un personnage debout s'appuyant sur un bouclier orn de cinq points. Le tout environn d'un cercleform d'arcs de cercle. Grave, pi. XXI, 23.

J'ai fait graver au n G de la pi. XXI un prcieux sequin indit du grand matre de Rhodes AntoineFluviano, publi en 187g par MM. Krbstein de Dresde dans un article que j'ai indiqu dans monSupplment la Bibliographie numismatique de l'Orient latin. Ce sequin, proprit de M. T. Reichenbach,prsente diverses particularits trs curieuses qui en font une varit fort distincte des deux exemplairesdj connus. Le nom de famille du grand matre y figure, et non plus seulement son prnom, car lalgende du droit est V. ANTON! b'LL'VIA. De plus, le mot DVX est remplac par les lettres MRO pourMASTHO, et derrire le saint figurent les lettres S I BAIS pour Sanetus Joannes Baptista. Ainsi que le


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22 ADDITIONS ET RECTIFICATIONSiont remarquer MM. Erbstein, ce sequin du grand matre Fluviano doit reprsenter, parmi les exem-plaires connus jusqu'ici, la plus rcente mission cre sous ce magistre.

M. Lambros vient d'acqurir un nouvel exemplaire du rarissime sequin frapp par les Gnoisde Pra.

Un exemplaire de l'introuvable denier tournois frapp pour Corfou par Philippe de Tarente figuredans le rcent catalogue de la vente de la collection Colson, de Noyon.

Au moment de mettre sous presse je reois de Beyrouth une pice indite du plus vif intrt; c'estune varit de la prcieuse drachme d'Acre grave au n 3 de la pi. XX, mais varit absolument distincte,puisque la lgende du revers est dragma acconsis au lieu de dragma acconen. Il y a donc eu pour lemoins deux missions de cette trange monnaie. Ce second exemplaire est en parfait tat de conser-vation. Comme la gravure des planches tait termine j'ai d faire faire le bois que voici :

J'ai acquis, il y a peu de jours, un trs bel exemplaire de la monnaie d'argent du grand matremery d'Amboise grave pi. XI, n 7. La pice du Cabinet de Turin n'est donc plus unique. Monexemplaire porte une lgende sensiblement diffrente et pse exactement 4 gr. 80.


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NOUVEAUX ERRATAA LA NUMISMATIQUE DE L'ORIENT LATIN 0)

Page 14, ligne 2, ou lieu dedans son chteau, lire dans le chteau. ligne 15, au lieu de Marram, lire Harran. ligne 18, au lieu de Barnbuk Kalassi , lire Bambuk Membedj .Page 33, ligne C, au lieu de Arcas ou Arka, lire Arlsie.Page 33, ligne 24, au lieu de Pizza, lire Boozdh. ligne 23, supprimer Khania.Page 41, ligne 20, au lieu de Hugues II, lire Hugues I er .Page 43, ligne 7, au lieu de NIKATQP, lire NIK.X.Page 00, ligne 3, au lieu de Sur, lire Sin.Page 63, ligne 9, au lieu de Rafineh, lire Raphanieh.Page 08, ligne 30, au lieu de lac Melcha, lire lac de Houlch.Page 108, ligne 17, au lieu de reine Mclissende, lire Mlissende de Montlhry.Page 100, ligne 46, au lieu de 20 Mars 118420 Mai 1 183, lire 26 Mars 1284 20 Mai 1283.Page 101, ligne 40, au lieu de Mont-Plerin, lire Chteau-Plerin. Supprimer les iles de Tortose.Page 104, ligne 32, supprimer roi de Sicile.Page 100, ligne 33, au lieu de deux fils : Pierre cl Jacques, qui furent successivement rois de Chypre, lire un fils : Pierre,

qui fut son successeur.Page 168, ligne 3, au lieu de Marie, lire Marguerite.Page 238, ligne 23, au lieu de Soliman II, lire Soliman I er .Page 290, ligne 10, au lieu de Catherine II de. Courtcuai, lire Catherine II de Valois.Page 300, ligne 47, milieu de Nicolas, lire Jean.Page 307, ligne 22, au lieu de Thodore Cantacuzne, lire Thodore Palologue.Page 308, ligne 21, au lieu de Jean VII, lire Jean VIII.Page 3 44, lignes 37 et 38, au lieu de dont Nerio avait pous la fille, lire qui avait pous la fille de Nrio.Page 403, ligne 8, au lieu de Ange II, lire Ange Ier .Page 412, ligne 19, au lieu de Mohammed, lire Mohammed II.Page 423, ligne 30, au lieu de Soliman II, lire Soliman I".Page 480, lignes 40 cl 41, au lieu de Jean VII, lire Jean V.

(1) Le rectifications concernant la gographie Je la Syrie m'ont t obligeamment communiques par mon confrre, M. E. G. Rey.

SAINT-QUENTIN. IMPHI.MIilUK JULES 11UREAU.


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INDEX GNRALDES NOMS D'HOMMES ET DE LIEUX

Aboubecr Medjd-ed-dyn, gouverneur d'Alep, 37.Aboulfda, chroniqueur, 29, 38.Abou'l-Haan, roi du Maroc, 225.Abou'lmahacen, historien, 492.Acarnanie, 278, 280, 358, 562-564, 571, 572, 390.Acciaiuoli (Les), 502-304, 307, 338, 342-346 ; v. aussi

Ange, Antonio, Dardano. Franoise, Jean, Nerio,Nicolas, etc., etc.Achac (province de la More), 285.Achae ou More Principaut et Princes d'), pissim, et

surtout 285-328, 329, 337. 347, 349, 356, 357, 362, 382,392, 401 ; s. (1) 15 ; v. aussi More.

Acheloos, 365, 372, 378, 386.Achmet-Pacha, 239.Achrida ou Achridos, 360.Acre (S1 Jean d'), Acre, Accon, Acco ou Ptolemas, 62, 66,

72, 75, 78, 81-85, 91, 98-100, '5- 109, 1 1 1, 113,116,120. 125-128, 1 30. 151. 153, 1 37-142. 1 47-1 50. 152. 154-162, 209, 222, 224, 229, 275, 401, 404. 447, 478, 492;s. 5 , 6, 8-1 1, 22.Acre (Les d'), enfants du 3"'" lit de Jean de Brienne, 80.

Acrocorinthc (L), 229, 279, 280, 286, 288, 293, 313.Acropole d'Athnes, 506. ;2. 330, 344, 345.Adam de Bthune, s r de Bessan, 1 19.Adam 1 1 (Ades , id.. 1 19.Adam II I. id., 119.Adana, 26, 30, 31, 35.Adle de Montferrat, femme de Baudouin 1*', roi de

Jrusalem, 62. 63.Adle de Montlhry. femme d'vcrard de Chartres. 108.Adhmar de Lairon, s r de Csare, 120.Adria, 81.Adriatique (Mer . 30. 152,281, 283, 5^8-362. 384, 385,452,

470.jEnos de Thrace, 372. 453. 454. 44; : s. 21.ALpcva, 144.Aguillon ou Aculeus, v. Baudouin II d'desse et de

Jrusalem.Agatho. 406.Agns d'Aulnoy, dame de S'-Sauveur et Arkadia, 328.Agns de Bavire, reine de Chypre, 168.Agns de Brienne, 554.

(1) L'initiale s. dsigne le supplment.

Agns dalle Carceri, 405.Agns de Courtenai. femme d'Amaury I, roi de Jrusalem,16, 27, 69, 72, 112, 121.Agns de Courtenai, femme de Geoffroy 1 1 de Villehardouin,prince d'Achae, 272, 289, 290, ;oo, 360.Agns de France, impratrice de Constantinople, 272.

Agns de Lusignan, tille du roi Amaury II, 150.Agns, princesse d'Achae, v. Anne-Ange Comnne.Agns de milly, 16.Agns de Montferrat, femme de Henri d'Angre, 272, 281Agns de navigajoso, 405, 406.Agns de Prigord, femme de Jean de Gravina, prince

d'Achae. 303.Agns, dame de Vostitza, 328.Agns, marie Girard, s r de Sagte, 1 12.Agns de Scandelion, femme de Guillaume de la Mardele,

125.Agns de Stromoncourt, 347.Ahmet-Khan, 467.Adin ou Thologos (Ionie) (mirs et mirat d'), 478-489.Adin 1 Vilayet d'j, 48,.Adin (Ville d"), 483-485.Adin-beg, mir d'Adin, 480, 484-486.Aim de Savoie, 170.Aime ou Ame Palologue, reine de Chypre, 170.Aimery, v. Amaury.Aimone Grimaldi, 46;.Aix en Provence, 333.Ajasoltik ou Ajasolouk, v. Thologos.Aja^o, v. Laja\\o.Akova. v. Malagrifon .Akroliri {La Punta ou Ponta des Italiens), chteau Santo-rin, 400, 40Ala-ed-dyn III, 478.Alain, archevque de Chypre, 149.Alaone Doria, 463.Alba (Comt puis principaut d'), 298.Albains Monts;. 230.Albanais, 306, 307, 360, 364, 366, 367, 370-372, 380, 386,

387. 390.Albanie, 230, 278, 295, 360-364, 366, 368, 371, 372, 385,

386.


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2Albanie (Rmo d'), 303, 364, 366, 370, 386, 387.Albano (Cardinal d'), v. Pelage.ALBANO CONTARINI, 345.Alberade. femme de Robert Guiscard, 30.Albert, fils du comte de Namur, 108.Albert Pallavicini, mi5 de Bodonitza, 336,351, 354, 406.Albert de Sommaripa, 397.Albert de Vrone, 352, 353.Albertino de Canossa, s r de Thbes de Thessalie, 279,

281, 282, 351.Aldobrandini, sr de Satalie, 151.Alep, 14, 16, 18, 22, 26, 29, 30, 33, 36-38, 42, 69, 72, 97,

99.Alep 1 Principaut, mirs et Sultans d') v. Al-Ghazi, Az-

zahir, Balac, Nour ed-dyn, Zeng ed-dyn, et 10, 11,68, 95, 157.Alexandre V, pape, 231, 232.

Alexandre VI, id., 237.Alexandre Gioric, 372.Alexandrclte, 16.Alexandrette (Golfe d'), 144.Alexandrie d'Egypte, 70, 165, 166, 169, 209, 210, 227,

231, 237; s. 9, 10.Alexis I Comnne, empereur de Constantinople, 30-32, 44,

94,95; s. 3-Alexis III, l'Ange Comnne, id., 271, 278-280, 285,329, 358.

Alexis IV l'Ange, id., 278.Alexis V Murzuphle, id., 271, 278, 279, 329.Alexis Apokaukos ou Apocaucus, 409, 450.Alexis Cavallarios, 377.Alexis Cornaro, 407.Alexis Philes, 293.Alfonse Fadrique d'Aragon, 342, 343, 350, 354, 355, 380.Al-ghazi, v. Nedjm-ed-dyn-Ilghazi.Alghero, 450.Alinor, reine de France, 36.Ali-Pacha, mir de Nice, 480.Alix, fille de Baudouin II de Jrusalem, marie Bohmond

II d'Antioche, 33-35, 65, 66, 96.Alix de Bourgogne, femme de Bertrand, comte de Tri-

poli, 95.Alix, fille d'Amaury I, roi de Jrusalem, 71.Alix d'Antioche, fille de Bohmond III, femme de Guy, s rde Gibelet, 39.Alix dalle Carceri, 399.Alix de Caphas, femme de Jean III d'Ibelin, sr d'Arsur,116.

Alix de Champagne, reine de Chypre, 41, 42, 77, 83, 84,109, 1 51-156, 188, 209.Alix d'Armnie, femme de Raymond de Tripoli, puis damedu Toron, 39, 1 24.Alix ou Alice de carystos, femme de Georges I Ghisi,354, 3 5 5-

Alix d'Ibelin, reine de Chypre, femme du roi Hugues IV,puis de Philippe de Brunswick, 163, 164, 168.

Alix de Lusignan, fille du roi Hugues III, 163.Alix de Montbliard, femme de Philippe d'Ibelin, 109.Alix de Montferrat, reine de Chypre, femme de Hen-

ri I, 154, 156.Alix ou Alice de la Roche, femme de Jean II d'Ibelin deBaruth, 117, 159, 163, 330.

Allemagne, 165, 234.Almugaraves (Les), 300, 336, 380.Alonso d'Aragon (Don), fils naturel du roi Ferdinand I de

Naples, 173, 204.Alphe (Fleuve), 324.Alphonse Fadrique d'aragon, v. Alfonse.Alphonse Jourdain, comte de Toulouse, 94, 96.Alphonse V, roi d'Aragon et de Sicile, 232, 346.Alloluogo, v. Thologos.Alusla, 458.Amalfi, 30.Amaral, 239.Amathonte, 144.Amaury I, comte de Jaffa et d'Ascalon, puis roi de Jrusalem,

8, 16, 27, 59, 67-75, 80, 85-88, 92, 109, 112, 114, 116,117, 122, 159, 184; s. 4, 7.Amaury II ou Aimery, comte de Jaffa et de Paphos,conntable du royaume, puis roi de Jrusalem, 8, 39, 40,71, 73, 75, 77, 78, 85-87, 109, 117, 124, 126, 148-152.Amaury, fils d'Amaury II et d'Isabelle, 78, 150.

Amaury, patriarche de Jrusalem, 69, 72.Amaury Barlas ou Barlais, 154-156.Amaury, s r de Csare, 120.Amaury de Lusignan, prince de Tyr, 161-163, 190-192,

199, 210; son fils an, 163.Amaury de Montfrt, 118.Amboise (Cardinal d"), 237.Ambracie, v. Aria.Amde Buffa, 281.Amde VI, comte de Savoie, 45 1.Amde VII, id., 307,321.Amelio de San Severino, 371.Amer bi-Ahkam Illah (Abou'Ali el-Mansour, khalife

fatemide, 1 34-1 36 ; s. 9.Amld, 10,Ammochouslos, 207; v. Famagouste.Amorgos (Amorgo, Morgo, Margo, Mergo) (Ile d'), 392,

399, 401-404- 407-Amorgo (Ville d'), 403.Amphissa, v. Salone.Amurat I ou Mourad I, sultan des Turcs, 228, 343, 411,

433,451, 481.Amurat II ou Mourad II, id., 184, 232, 345, 411,433, 452, 484.A mykl ou Amycl, 286, 327.Ana (Ile d'), 217.


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3Anaktorium (Golfe d'), 358.Anaphe, v. Namfio.Anatolie, 498.Ana\arbe, 30, 35.Andravida, 285-290, 293-297, 300, 310.Andr Baroccio, 127.Andr I Barozzi, 400, 401.Andr II Barozzi, 401.Andr Contarini, 473. 4~4-Andr I Cornaro, 217 n. 354, 355, 407.Andr II Cornaro, 407.Andr III Cornaro, 407.Andr IV Cornaro, 407.Andr V Cornaro, 406, 407.Andr VI Cornaro, 407.Andr VII Cornaro, 407.Andr VIII Cornaro, 407.Andr IX Cornaro. 407.Andr X Cornaro, 407.Andr Cornaro, parent de Catherine Cornaro, 173.Andr Dandolo, 312, 320, 321, 472, 474, 476; s. 21.Andr Foscolo, 405.Andr Ghisi, 397-399.Andr Gritti, s. 20.Andr II. roi de Hongrie, 40, 79, 152, 272, 360.Andr Mocenigo, 412.Andr Moresco, 217, 218, 406.Andr Vendramin, 474.Andr Zeno, baile Ngrepont, 396.Andr Zeno, duc d'Andros, 396.Andreolo Cattaneo della Volta, dit Paleologo, 409,

44, 47. 49. 5 3* 59- 61, 63-70, 78, 96, 99, 110-11237. '47-Antioche (Princes d'). passim, et surtout 9, 29-59,94, 98,Antioche (Principaut d'i, passim, et surtout 4, 6, 7, 10 12,

13, 26, 27, 29-59, 66,68, 96, 97, 101, 122, 135, 139, 157,493; s. 3, 9. 10.

Antioche (Port d') v. Sl-Symon (Port).Antioche (Patriarches d'), 37, 40, 69, et v. Bernard, Raoul.


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_ 4 Antioche de Pisidie, 10.Antiparos (Ile d") 394, 396, 400.Antoine Cornaro, 407.Antoine Crispo, 402.Antoine le Flamenc, 334-336, 351, 379.Antoine Fluviano ou Fluvian (ou de la Rivire,), grand

matre de l'Ordre de S'-Jean, 232, 233, 240, 246, 255,256 ; s. 14, 21, 22.

Antoine Grimani, s. 20.Antoine de Loria, 344.Antoine Vnier, 418, 419, 473, 474.Antonio I Acciaiuoli, duc d'Athnes, 344, 345.Antonio II Acciaiuoli, id., 345.Antonio Maria Fieschi, 463.Antonio de' Franchi Tortorino, 463.Antonio Lercari, 463.Antonio de' Marini, 463.Antonio Riccoboni, 208.Antonio Spinola, 463.Antonio Tocco, 390.Antonio Cavano Vincenti, 463.Antoniello I de Caopena, 350; sa femme, fille de Jean

d'Aragon, sr d'gine, 350.Antoniotto della Gabella, 463.Apame, 480.Apame de Syrie (Fmie), 29.Aphrodisium, 144.Apocaucus, v. Alexis Apokaukos.Apulie, 287, 296.Aquile, 398.Aquitaine, 230.Arabes, 462.A radus, 161.Aragon, 166, 229.Aragonais, 204, 294, 304.Araibe, 491.Arbe (Ile d'), 397.Arcadie, 286, 296, 302, 327.Archangelon (Rhodes), 214.Archangelos, 365.Archipel (Duch del'), v. Naxos (Duch de).Archipel (Ducs de 1'), v. Naxos (Ducs de).Archipel, passim, et surtout 215, 217, 223, 232, 269, 273,

289, 290, 295,302, 311, 336, 344, 354, 369, 392-407,432.447> 471Arda, femme de Baudouin I d'desse, 1 1, 62.

Argolide, 280, 302, 327, 344.Argos, 280, 282, 287-292, 297, 302, 303, 307, 329-533,

342-346, 359, 362, 470; v. aussi Nauplie (S rs et S r "-' d'Ar-gos et).Argento (Les d'), v. Argyri (Les).Argyri (Les) ou d'Argenlo, 402.Arka (Arcas ou Arcicanum), 33, 94, 96, 97.Arkadia, 286, 287, 292, 294, 308, 323, 327, 328.

Arkadia (Barons d'), 328.Arkasso (Arkesine), 403, 406.Armnie (Royaume de Grande-), 10.Armnie (Royaume et Rois de Petite-). 11, 29, 38, 41, 43,

135, 137, 140, 145, 147, 149, 158, 162, 166, 168, 169,174, 183, 196, 197, 200-203, 209' 2I2 > 22 5> 457; s - 5> 10 -Armnie (Basse-), 71.

Armniens, 99, 151, 456, 462.Arnaut Bouchard, 146.Arnoul, patriarche de Jrusalem, 63, 108, 1 12.Arrigo Tartaro, 445.Arsino, 207, v. Famagousle.Arsur, Arsour ou Arsouf, 3, 4, 43, 61, 62, 76, 1 1 1, 116.Arsur (S" et S" d'), 60, 116, 117.Aria, VArla, Larta (Ambracie), 286, 295, 298, 335, 358,

359, 363-378 386, 390.Ariaisie ou Artsie, 12, 29.Asan Zaccaria, v. Andronic Asan.Asan, roi des Bulgares, 290.Asbais, 491.Ascalon (Escalonne), 3, 4, 14, 31, 37, 60-68, 70-72, 74, 76,

108-110, 112, 116, 119, 147, 157; v. aussi : Japhe etd'Ascalon (Comtes et Comt de).

Asie, 279, 385, 459.Asie (Rme d'), 60.Asie-Mineure, 97, 231, 284, 409, 456, 478 et seq.Asolo, (Sri0 d'), 174.Asphallite (Lac), v. Mer Morte.Assanti d'Ischia (Les), 223, 407.Assebebe (S ric de L'), (La Chamelle), v. Subeibe (S 1"" de La).Astareb, 29.Astrakhan, 458, 466.Astrogidis-sur-Ngrepont, 394.Astypale, v. Stampalia.Athnes, 278-280, 292, 306, 329-346, 471.Athnes (Ducs ou Mgaskyrs et Duch d'), 241, 289, 290,

295,299, 303, 311, 314, 324, $25, 329-350, 356, 357.380, 382, 400, 444.

Aihlit, v. Chteau-Plerin.Atlalie, 35.Altique, passim, et surtout 278-281, 286, 299, 300, 306, 329,

372, 3 86 > 47, 47', 470-AUDEBERT DE LA TrMOUILLE, 328.Augustin Barbarigo, doge, 262, 474, 475 ; s. 20.Augustin Quirini, 404.Auremplasa Barozzi, 401.Autriche (Duc d'), v. Lopold.Auvergne, 233, 234.Aversa, 301, 387.Avignon, 165, 223. 227-230, 243, 301, 307.Avlona, 384.Ayoubides (Les) 140, 141 ; s. 9.A\of (Mer d'), 455-457-A\of (Ville d'), v. Tana (La).


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- 5A\ot, 64, 491.Azzahir (Gaiat ed-dyn), sultan d'Alep, 138.

Azzolino Squarciafico, 463.

BBabylonie, Babyloine, 63, 113.Baccar (Valle de), 60.Baffo, v. Bapho.Bagdad (Khalifes et Khalifat de), 22, 42.Baghtchi-Sera, 459.BajamonteTiepolo, 399.Bajazet I, sultan des Turcs, 230-232, 307, 411,433.451,

452,479, 481, 484. 486.Bajazet II, sultan des Turcs, 236-238.Balak, mir d'Alep, II, 14, 27, 64, 95.Balaklava, v. Cembalo.Baldassaro Doria, 463.Balduc, mir de Samosate, il.Balian III d'Ibelin, s r de Baruth, 82, 83, 117, 121, 126,

156, 157.Balian I, sr de Sagte, 82, 113, 154, 155.Balian II, id., 113.Balian le Franais, sr d'Ibelin, 121, 122.Balian II, s' d'Ibelin, 71, 74, 75,90, 112, 1 16, 117, 121, 122.Balian d'Ibelin, s r d'Arsur, 42, 116, 157, 158, 160.Balian d'Ibelin, prince de Galile et de Tyr, 1 1 1 , 162, 164.Balscha. 372.Baithazar Trvisan, capitaine de Venise d' l'le de Chypre.Balzana Gozzadini, 405.Banias, v. BlinasBapho ou Baffo (Paphos), 144. 148, 149. 171, 172, 209. 210.Barcelone, 166, 179.Bari, 315.Barktjarok, 1 1Barozzi de San-Mose et de Santorin (Les), 392, 394, 400-

402, 406.Barthlmy, voque deTortose. ;8.Barthlmy de Montolik, 163.BaRTOLOMEO CONTARINI, 34.Bartoi.omeo Gentile, 463, 467.Bartolomeo I Ghisi, le vieillard , 295, 399, 498.Bartolomeo II Ghisi, }i5, 399, 401.Bartolomeo III Ghisi, 355, 399.Bartolomeo Gradenigo, 476.Bartolomeo di Jacopo, 458, 462.Bartolomeo ou Bektuccio Michiel, 398.Bartolomeo Salimpepe, 315.Bartolomeo Venier, 391.Bartolomeo Zaccaria, baron de Damala et marquis de

Bodonitza, 325.Barut ou Baruth (Beyrouth), 4, 18, 22, 60, 62, 65, 69, 73,

75, 76, 78, 81, 82, 90, 95, 116, 119, 121, 126, 136, 146,150, 154-156, 161, 209; s. 1 1.

Barut (S rs et S ric de), 59, 68, 1 1 6-1 19, 125, 128 ; s. 8.Bathniens, 29.Battista Fornari, 463.Battista de' Franchi Lusardo, 463.Battista Giustiniani, 463.Battista Giustiniani Campi, 429.Battista Giustiniani Oliverio, 463.Baudouin I, comte d'desse, puis roi de Jrusalem, 6, 8,

10-13, 16-31, 95, 108, 110, 112, 116, 120, 122,^23,134-136.

Baudouin II du Bourg, dit Aguillon ou Aculeus, comted'desse, puis roi de Jrusalem, 6, 8, 12-14, 16-18,20-25, 28, 29, 31-37, 56, 61-66, 87, 08, 95, 96, 108, 1 10,112, 120, 125, 134, 135. 274, 492, 493.

Baudouin III, roi de Jrusalem, 16, 37, 66-69, 85-88, 96,97, 109, 1 1 1, 115, 116, 122.Baudouin IV, roi de Jrusalem, 69, 72-74, 87, 88, 97, 98,109. 1 16, 124.

Baudouin V, roi de Jrusalem, 16, 69, 72, 74, 88, 91,98, 1 19.Baudouin I, empereur de Constantinople, 111, 271, 272,274, 278-280, 284, 286.Baudouin II, empereur de Constantinople, 23, 273, 274.290. 293-295, 299, 332, 385, 394.

Baudouin d'ANTiocHE, 36.Baudouin de Belleyme, 154.Baudouin, s r de Bessan, 1 19.Baudouin I, comte de Guines, 116.Baudouin, sr de Mares ou Marsie, 27, 35.Baudouin II, s r titulaire de Marsie, 27.Baudouin I, sr de Rame et Mirebel, 121, 122.Baudouin II, id., 122.Ba^oches-en-Soissonnais, 1 10.Batrice, tille de Josselin II. comte d'desse, 16.Batrice d'ANjou, fille de Philippe de Tarente, ferume de

Gauthier II de Brienne, duc d'Athnes, 370.Batrice ou Batrix de Clermont, 301.Batrice de Larsa, 351.Batrice, dame de Nivelet, 327.Batrice de Vrone, 354, 355.Beaufort (de Syrie), 43, 97, 112, 11;.Beau fort (de More), (Lcvtron), 291, 298.Beauvoir (Belvdre) (Chteau de) ou de Pondikokaslron,

286, 289.Bchik-Tach, 40.Bdouins, 72.Bebaks-el-Bondokdari, 42, 43, 98, 99, 109, 116, 121,

127, 158-160.


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6 Bla de St-Omer, 329, 530, 350; sa femme, nice d'Othon

de la Roche, duc d'Athnes, 329.Bclbis, 69, 70.Belgrade, 238, 239.Blinas (Banias, Panas, Panias), 4, 1 1, 35, 60, 66, 68, 69^

71, 73, 96, 97- n6, 119. ' 24, "26.Blinas (S rs et S ri0 de), 1 19, 124.Bellagrada, v. Brat.Benedetto Grimaldi, 463.Bnvent, 384, 385.Benot I Zaccaria, 408, 409, 413; sa femme, sur de

Michel VIII Palologue, 409.Benot II Zaccaria, 243, 325, 408, 409, 413-415, 445.Benot XII, pape, 409.Benot XIII, id., 231.Benot, archevque de Patras, 323.Botie, 278, 279, 286, 289, 299, 329-334,343, 345, 380.Brat (Bellagrada), 358, 359, 362, 364, 371, 372, 384-

386.Bereke-Khan, 462.Brenger d'Entenza, 448.Brenger d'Estanol, 342.Brengre de Castille, 80.Brengre de Navarre, 145, 147.Bernard de Valence, patriarche d'Antioche, 32.Bernard Varvassa, 306.Bernardo Giorgio, 390.Bero, 278, 279, 363, 456.Berrerie (La), 60.Bersabe (Chteau de), 66.Berta dalle Carceri, 353.Berthold de Katznellenbogen, 279, 282, 283, 351.Bertino Visconti, 298, 299.Bertrade de Montfort, 31, 32, 65, 95.Bertrand de St-Gilles, comte de Tripoli, 6, 14, 62, 94,

95, 100, 101, 1 16, 121, 1 36.Bertrand, fils naturel d'Alphonse Jourdain, comte de Tou-louse, 96.Bertrand de Baux, sire de Courthezon, 303.Bertrand de Gibelet, 100.

Bertrand, s r de Margat, 122.Besmedin, 491.Bessan ou Bethsan (Le), Scythopolis, 3, 4, 60, 1 19.Bessan (Srs et S" du), 112,1 19.Bethlem, 64, 81.Bethsan (Le), v. Bessan (Le).Bir, 10.Birdi-Beg, 458.Birgi, v. Pyrgos.Bi\ya, 274.Blanche de Navarre, 151.Blanchegarde (La), 3, 66, 116, 119.Blanchegarde (S" et S"c de La), 1 19, 120.Blas de Alagona, 343.

Bodonilâ, 279, 282, 325, 329, 350, 351.Bodonitza (Marquis et Marquisat de), 290, 333, 343, 350,

351, 354, 405-407-Bohme, 165, 232.Bohmond de Tarente, prince d'Antioche, 1, 11, 12, 27,29-32. 34, 43,44,49, 53,61, 135, 136.Bohmond II, prince d'Antioche, 14, 15, 31-34, 46, 48, 49,53, 64,65, 96, 135, 136.Bohmond III, prince d'Antioche, 36-39, 50-56,69-77,97,98, 145, 149, 160; s. 3.Bohmond IV, prince d'Antioche,' 8, 38-41, 51-55, 59, 77,78, 81, 98, 104, 105, 137, 151-156; s. 9.Bohmond V, prince d'Antioche, 41, 42, 98, 99, 104,116, 153, 157.Bohmond VI, prince titulaire d'Antioche, comte de Tripoli,8, 42, 43, 53, 58, 98, 99, 104, 105, 157, 158.Bohmond VII, prince titulaire d'Antioche, comte de Tri-poli, 8, 43, 53, 58, 99, 100, 104, 106, 160.

Bohmond d'Antioche-Lusignan, fils de Hugues III, roide Chypre, 160.Bohmond, sr de Boutron, 39.Bonaparte, 387.Bonditâ, v. Voniâ.Boniface de Montferrat, roi de Salonique, 271, 272,

278-283, 286, 329, 330, 347, 350-352, 358, 359.Boniface III, marquis de Montferrat, roi titulaire de Salo-nique, 283.

Boniface, marquis de Montferrat, 63, 154.Boniface VIII, pape, 296, 297, 334.Boniface IX, id., 230. *Boniface de Vrone, baron de Carystos, 335, 342, 354.Boniface Fadrique, id., 343, 350, 355.Bonne de la Roche, 330, 350.Borduele de' Grimaldi, 463.Boris II ou Boril, roi des Bulgares, 272, 281-283, ?59

sa fille, marie Henri d'Angre, 272.Bosphore (Le), 284. 447, 448, 450, 458.Bosphore (Chteaux du), 459.Bosphore Cimmrien (Le), 455.Bosra, 67.Bosselet, 295, 297, 328.Bouchard d'Avesnes, 294.Boucicaut, v. Jean Boucicaut.Boukharie, 231.Bouquiau (Le), 491.Bourgogne, 62, 331, 437, 438.Bourgogne de Lusignan, femme de Gauthier de Montb-

liard, 117, 150, 151.Bourguignons, 330.Bourski (El Borsoki Ak-Sonkor, Borsquin, Borsequin,

Boursequin, Bursequin, Bursuk, Borsses), mir de Ha-madan, 14, 32, 63-65, 95.

Boutron (Le), 75, 94.Brabant (Ducs de), 152,165.


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7Brienne (Les) 302, 343Brienne (N.... de), mari Phillippine ou Philippe deChampagne, 77.

Brindes ou Brindisi, 80, 154, 295, 314, 331, 360, 369.Brousse, 237.Bronthe, 324.Budrun ou Petronion (Si-Pierre, SanPietro'jd'Halicarnasse,

231, 236, 239.Buffa (Le conntable), 282, 359.

Buffavent ou Chteau de la Reine

Numismatique de l'Orient Latin. Supplément & index alphabetique / G. Schlumberger ; avec deux...

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