Number one

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Décembre 2011 Janvier 2012

description

Le magazine made in Montpellier

Transcript of Number one

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Cinéma

DONOMA

Spécial Noël idées cadeaux

Dossierentreprise,entre rêve et réalité

InterviewRadikal MC

économie décryptéeAgence de notationdette souveraine

Décembre 2011Janvier 2012

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édito...

MODE

ACTUALITE MONTPELLIERAINEECONOMIE

CULTURE

OÙ SORTIR

LE PETIT PLUS

Fish Pédicure

Massage Foot thai

réFlexologie

Beauté des Pieds

Pose de vernis

enroBages argile

& huiles essentielles

5 rue Anatole France(face à l’Antirouille)

34000 MONTPELLIER

09.52.55.67.45

delicefishspa.fr.ht

Un plaisir pour vos pieds

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Sommaire...

MODE

ACTUALITé MONTPELLIé

éCONOMIE

CULTURE

OÙ SORTIR

COUVERTURE Modèle : Kelly O.

Maquillage : C. Flores

Magazine bimestrielédité par l’association

Loi 1901 KLAP’S

Directrice de la publication& rédactrice en chef :

Joanne THIEL

Journalistes :G.T. - Salles Obscures

Izi Kubo - Actualité montpelliéraineJ.T. - Mode au masculin, économie, Show

Must Go On, On va où & Spécial NoëlLaurène B. - On va où

Leila SanTIaGO - Actualité montpelliéraine & La Bouquinerie

Lina TRaBELSI - La Boîte à RythmesLudivine VERGnaUd - La Bouquinerie

Mélanie daSSOnVILLE - Mode au féminin

Couverture et photographies mode :© Christophe Besson

Nous remercions particulièrement :Fanny de Tiket Créations, toute l’équipe de

Square, Billabong (et spécialement Nathalie),Majestic, DeLaLuce, les étudiants de

l’université Paul Valéry, Julien de J&GCoiffure et Sandra de Délice Fish Spa

pour leur précieuse contribution à ce numéro.

Remerciements avec mention spéciale à :Frédérique Deghelt, D. Ego et Laurent,

Laurent Malsert et Fabien Kouachiqui nous ont ouvert leurs portes avec

beaucoup de gentillesse. Merci encore.

Siège social :1 rue Lapeyronie,

34000 MONTPELLIER

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avis aux modeuses ! Une créatrice de vêtements vient d’ouvrir un nouveau site internet, ainsi qu’une boutique en plein centre de Montpellier.

nos mannequins de ce premier numéro portent ses créations...

KLaP’S magazine.com : Fanny,pouvez-vous m’expliquervotre parcours ?

Fanny Bannes : Depuis toutepetite déjà, je commençais àcréer des vêtements avec desbouts de tissus. Mêmeadolescente, j’ai toujours étéattirée par la création devêtements. Je suis unepassionnée de mode. J’aicommencé par faire une remiseà niveau en art contemporain,puis j’ai intégré un BTS Design, pour ensuite faire une licencepro graphisme. Ensuite, j’aiouvert ma boutique.

K.M. : Comment est née l’idéede créer votre ligne devêtements Tiket ?F.B. : C’est difficile de répondreà cette question car ce n’estpas une idée qui est venue dujour au lendemain. Cela s’estconcrétisé au fil du temps, en regardant les gens dans la rue.C’est un travail du quotidien.

K.M. : Que trouve-t-on survotre site ? Quel est le styledes collections que vousproposez ?

F.B. : Sur mon site, on trouve une collection de vêtementsoriginaux, un design résolumentmoderne et accrocheur ! Je fabrique des pièces raresmoi-même dans mon atelier, enséries limitées. Je crée mesvêtements comme une œuvre d’art pour des femmesmodernes. En ce moment, jetravaille sur les collectionsde Noël et de mariage.

K.M. : a qui s’adresse lacollection Tiket ?F.B. : Tiket s’adresse à toutes les femmes. Je reçois dans ma boutique aussi bien des femmes de 25 ans que de 70 ans !!!

K.M. : Comment s’organise votre travail au quotidien ?F.B. : La boutique est ouverte du mardi au samedi, de 10h30 à 13h, puis de 14h à 19h. Sinon, je suis là tous les jours dans l’atelier. Je dessine les modèles, choisis les tissus,mais je fais appel à desfournisseurs pour tout ce qui est matière première. Je fais aussi de la vente puisque je suis sur place, dans ma boutique.

K.M. : Vous êtes vous inspiréede grands couturiers ?

F.B. : Non, je ne me suis pasinspirée de grands couturiers, mais plutôt du style de la rue,des gens au quotidien.

K.M. : Comment s’annonce

l’année 2012 ?F.B. : Toujours mieux ! Je peaufine les collections, jerefais 5 pièces du mêmemodèle en différentes tailles.J’ai toujours plus de demandespour les robes de mariage.Vous pourrez me retrouvernotamment sur le marché deNoël, place de la Comédie, etdans les salons d’expositions2012.

K.M. : Un dernier mot ? F.B. : C’est une très grande chance pour moi de vivre dema passion et je le souhaite àtous. Je vous invite à me rendrevisite dans ma boutique(sourire).

Boutique Tiket Créations2 rue Glaize34000 MONTPELLIER

Tél. : 09.52.17.61.01

Horaires d’ouverture :du mardi au samedi10h30/13h - 14h/19h

En cliquant sur la photo, vouspourrez retrouver le site internetde Fanny.

Mode au féminin

ColleCtion tiket :vêtements et aCCessoires pour femmes uniques !

Fanny Bannes, cette créatrice,nous explique son parcours et lanaissance de son projet. C’estune jeune femme engagée,dynamique, qui espère qu’avecses idées originales aux prixabordables, elle fera ladifférence !

Mélanie Dassonville

Robe Tiket Chaussures deLaLuce

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Katia :Robe Tiket

Bague SwarovskiChaussures deLaLuce

Ody :Manteau Tiket Bague SwarovskiChaussures Square

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Mode au masculin

Nos deux mannequins masculins portent chacun une marque différente. Nous avons voulu vous faire découvrir ce sur quoi nous avons craqué pour cet hiver, pas si frileux que ça...

Billabong est une boutique située 3 rue de l’Aiguillerie, en plein coeur de Montpellier.Implantée chez nous depuis 2004, cette marque créée avant tout des vêtements pour lessurfeurs.

L’équipe de Montpellier vous accueillepour vous guider et vous offrir un large choix de vêtements et d’accessoires. Fille ou garçon,homme ou femme, pros de la glisse ou juste amateurs de vêtements sportswearet décrontractés, vous trouverez votrebonheur chez eux ! Ils vous proposent égalementd’autres marques comme Nixon, Element,Von Zipper, Dakine, Van’s...

Leur mission est de vous satisfaire et ils ont de quoi : un large choix, une boutiqueen ligne, des prix abordables, des nouveautés qui tombent à pic et des promotions régulières !

Majestic est une boutique proche de la Comédie, au 22 rue de la loge. C’est une marque représentative du “chic dans les basiques” depuis sa création en 1989. Cette grande maisonparisienne a ouvert ses portes chez nous.

L’équipe montpelliéraine de Majesticest là pour vous présenter les dernièrestendances. Elle vous aidera à assortir couleurs et styles différents afin que vous fassiez ladifférence entre vous et les autres. Pour les hommes, vous trouverez tout ce qu’il faut pour vous habiller et vous accessoiriser. Uneboutique Majestic Femme a également ouvertses portes à Montpellier récemment. Des coups de coeur testés par l’équipe, un style moderne et résolumentélégant, des intemporels à remettre à chaque saison, vous êtes bien chez Majestic !

J.T.En cliquant sur les photos, vous retrouvez le site internet de Majestic.

BillaBong et Majestic :deux Modes coMpléMentaires !

En cliquant sur les photos, vous retrouvez le site internet de Billabong.Robe Tiket

Bijoux SwarovskiChaussures Square

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Tenue : Majestic Tenue : Billabong

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Chris :Tenue BillabongJeff :Tenue Majestic

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Actualité montpelliéraine

de Mosson à Odysseum,le vaisseau culturel

Mosson, terminus Tram 1. La locomotivese remplit. Nous sommes assis à l’arrière. Un groupe d’hommes et de femmes seprécipite dans la « trame ». Les portes seferment et les bouchent s’ouvrent. EntreMosson et Euromédecine, Occitanie et Corum, Comédie et Odysseum, nous avons pu entendre sept langues différentes. À travers ce vecteurde la mobilité urbaine qu’est le tramway,on peut aussi emprunter le vecteur dela mobilité culturelle qu’est la langue. Onserait même tenté de penser que, par lasimple rencontre des personnes au quotidiendans les transports, on peut apprendre des langues.

Hey oui ! Pourquoi pas ? Il faut seulementse donner la peine de dire bonjour et desourire à l’autre. Même avec deux mots parsemaine, on apprendrait plus rapidementque dans une classe de langue à répéter laphonétique. En tout cas, nous l’avonsexpérimenté et, au terminus Odysseum,nous pouvions dire « bonjour » en japonais :konnichi wa, en djula (parlée au MaliCôte d’Ivoire, Burkina) : anissoroman etenfin en turc : merhaba. Nous avons,au cours du trajet, rencontré des personnesavec lesquelles nous ne pouvions discuterparce qu’elle ne parlent guère le françaiset que nous ne comprenions point leur langue. La langue serait-elle alors un freinau dialogue interculturel ? NON.

dialogue des cultures : “Le progrès naît de la diversité des cultures

et de l’affirmation des personnalités”[Pierre Joliot]

Nous avons réussi à réunir autourd’une table des personnes venant desquatre coins du monde. Le rêve de toutel’humanité ! « N’est-ce pas beau ce mélange ? »,s’interroge Maiza la brésilienne. « Oui, c’est beau ! », répond Fong le chinois. Ils habitent tous Montpellier et sontétudiants. Dans leur formation, aucun n’est du Languedoc-Roussillon. C’est l’exemple parexcellence du mélange. Certains viennent de Russie, du Mexique, du Cameroun, du Brésil,de l’équateur et d’autres de France,de Chine et d’Algérie.

Pour les uns, c’est à travers la différencede l’autre que nous nous reconnaissons,que nous prenons conscience même denotre identité. C’est dire que la confrontationavec l’autre me permet de me poserdes questions sur moi, de découvrirmes propres richesses. Pour les autres, lefrottement avec des personnes d’originesdifférentes représente une lucarne surle monde : « nous voyageons en restant cheznous, nous apprenons quelques mots deleur langue, nous découvrons leur gastronomieavec tous les restaurants exotiques quiexistent sur la ville, nous écoutons de lamusique de là-bas et nous restons cheznous ». Sans doute est-ce la vraie forme duvoyage responsable et durable qui respecteréellement l’environnement. « L’expérience estenrichissante pour nous parce que nousapprenons aussi la langue françaisequi est une bien belle, difficile et agréablelangue avec sa grammaire et ses règles

«C’est à travers la différencede l’autre que nous

nous reconnaissons »

La ville montpelliéraine est une ville dynamique, bouillante et animée. Il suffit de se rendre sur la place de la Comédiepour le constater. La place de la Comédie. Lieu d’une culture produite par l’histoire où trône la statue-fontaine des Trois Grâces. Lieu d’une culture en évolution perpétuelle oùondule un arc-en-ciel humain qui mue sans cesse. Le comique de la Comédie, c’est le métissage culturel qu’elle offre, la diversité de l’expression artistique qui plane dans ses airs…

Montpellier, le réseau des cultures

BillaBong Montpellier3 rue de l’aiguillerie, 34000 Montpellier

04 67 86 46 68http://www.newfashionsurfwear.com

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complexes ». Mieux : chacun met son identitéen partage. D’ailleurs, le concept du dialoguedes cultures comme le voulait le célèbreLéopold Senghor, c’est « un rendez-vous dudonner et du recevoir ». Fong (de Chine), Edma (du Mexique),Bertrand (du Cameroun) et Anne-laure(de France) vivent dans le mêmeappartement à Montpellier. Pour Anne-laure,un vrai dialogue, que ce soit des culturesou des religions, exige un certain nombrede conditions. Ce n’est pas si facile d’acceptercertains comportements et réactions.

Oui, un dialogue exige d’abord lareconnaissance de l’égalité : « l’égalitéen droits et en dignité de la personneavec laquelle on dialogue, l’égalité aussientre les cultures. Chaque culture possèdeses savoirs, ses arts, ses arts de vivre,ses sagesses, ses superstitions et sesillusions. Une fois le dialogue entamé, nous passons au stade de compréhension,la compréhension des différents aspectset de la complexité de l’autre culture,plutôt que sa réduction à un seul trait,souvent négatif ». C’est grâce à ces idées, trèschères au sociologue français Edgar Morin,que nos amis arrivent à cohabiter, àmanger à la même table et même àpartager le même lit.

Ainsi, entre nos amis, on pourraitparler d’une culture qui naîtrait de la fusiondes efforts d’adaptation et d’intégrationdes uns et des autres. Cette nouvelle culture, laculture de tous en un, serait-elle la culturedes générations futures ?

Vers une culture des cultures?

Il faut que nous prenions conscience quele monde s’homogénéise et que « l’humanitédeviendra UNE », pour reprendre cette belleexpression du politologue burkinabé LaurentBado. En effet, si la culture a peufait l’objet d’attention dans le diagnosticurbain jusqu’au XXIème siècle, elle s’imposeaujourd’hui comme une capacité des sociétésà survivre et à s’adapter au changement.Elle contribue à orienter les stratégies de développement dans une régulation entre compétition mondiale et tensions locales.

La culture comme facteur d’identité liéà un territoire renforce la cohésion etl’appartenance à une ville. Mais, parallèlement,dans des villes de plus en plus multiculturelleset multiethniques, se créent des tensionset l’on devrait parler non plus d’ « une ville »,mais « des villes ». C’est l’expérience«états-unienne » où est supposé êtreconstitué un bouillon de culture, un« meltingpot» semblable à celui des Antilles.Or, là-bas, les Chinois vivent leur sinitude dans Chinatown, les Noirs leur négritude dans les ghettos, les hispaniques leur latinitédans les Barrios et les Blancs leur caucasianitédans les white suburbs. C’est ce qui s’appellele communautarisme.

En France, la question se pose autrement.L’assimilation pour s’intégrer comme le voudraitquelqu’un est synonyme d’engloutissementdans une identité unique. On ne peut plus alors parler d’échange culturel,mais plutôt de rechange culturel. Et si lerechange culturel doit devenir la seule voiepour l’intégration, on est en droit d’affirmerque nous tendons vers un commerce, sinonune prostitution, de notre culture. C’estpour cela que nous parlerons avec Senghorde métissage culturel (voir Liberté 5 : Le dialogue des cultures, paru aux éditionsLe seuil). Comme nous l’avons dit plushaut, chacun met son identité en partage.

« On est en droit d’affirmerque nous tendons vers un

commerce, sinon une prostitution, de la culture »

Actualité montpelliéraine

de ces identités au profit d’une identitéde synthèse.

La mondialisation tend àl’uniformisation culturelle. La colonisationet la libéralisation des échanges depuisl’effondrement du mur de la honte en1989 ont été, entre autres, les élémentsdéclencheurs de cette homogénéisation. Dèslors, on assiste à une diffusion effrénée dumodèle culturel occidental au reste du monde.Ce qui est dommage, c’est que ce modèlen’est plus un « modèle » au sens étymologique.Les pays du monde entier ont été touchéspar l’évolution de différents élémentsengendrant cette homogénéisation.

Notre ami Nico nous raconte ce quilui est arrivé lors de son derniervoyage : « Je suis parti au Maroc pourrencontrer et découvrir des populationsd’ailleurs, une culture autre que la mienne. Jai été surpris de retrouver certainespratiques identiques qu’en France chezles jeunes. Et là, je me suis dis : il y a unproblème ! Moi qui y était allé pour retrouverdes repères perdus chez moi, voilà que je meretrouve chez moi ».

A tous ces jeunes d’ailleurs qui veulent à tout prix vivre et faire comme nous, on est tenté de dire : si seulement ils savaient !Ainsi, pourquoi voyager si l’ailleurs est pareilà notre résidence habituelle ? C’estl’hétérogénéité des populations et des cultures qui anime le mouvement touristique.Il ne s’agit pas tant de savoir à qui profitecette homogénéisation, que de se demanders’il ne faut pas repenser le métissage

culturel pour sauver la diversité culturelle.Tout ce que nous pouvons en dire, c’est qu’il ne sera pas plus intéressant de vivre dans un monde uni-culturel. On finirait toutsimplement par s’ennuyer.

La rencontre des cultures doit garantirl’intégrité des cultures fragiles en voied’extinction. Elle ne doit pas être le lieu oul’occasion de dégradation de la culture del’autre, encore moins de la nôtre. Favoriser l’expression artistique et culturelle peut êtreun moyen de préservation. Encore faut-ilaccepter avant cela que le centre du mondeest partout.

Izi Kubo

« Il s’agit d’assimiler la culture de l’autresans se laisserassimiler ». En fait,il s’agit d’un autrerendez-vous du donneret du recevoir qui metdavantage l’accent surla sauvegarde des identités premièresque sur la disparition

« Repenser le métissage culturel pour sauver la diversité culturelle »

Il existe sur Montpellier de nombreux moyensd’échanger, culturellement parlant : desrencontres dans les cafés, des festivals, des jumelages avec d’autres villes étrangères, ...Voici quelques-unes des associations de Montpellier qui nourrissent le lien entrela culture française et celle d’un autre pays :

association HISPanOTHEQUE

18 rue Albert Leenhardt34000 MONTPELLIER

[email protected]

association UnIFRaMEX(Union Franco-Mexicaine des échanges)

4 rue François Mireur34070 MONTPELLIER

[email protected]

association africa djemeya

30 rue Fontaine St Berthomieu34070 MONTPELLIER

[email protected]

Actualité montpelliéraine

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Actualité montpelliéraine

devenir entrepreneur à Montpellier, c’est profiter d’une région active

Malgré ses statistiques assez alarmantesconcernant le chômage, la régionmontpelliéraine a été classée par le magazineL’entreprise au quatrième rang du top 100 des villes où il fait bon entreprendre, juste derrière Rennes, Strasbourg et Caen. Ainsi, 2 305 entreprises ont été créées àMontpellier en 2010 selon la C.C.I.T.(Chambre de Commerce et d’IndustrieTerritoriale) de Montpellier. Comment expliquer un tel engouement pour la région ? Peut-être parce que le cadre de vie y est plus agréablequ’ailleurs. Quitte à être au chômage et s’épuiser dans la recherche d’un emploi,autant le faire au soleil !

C’est ce que semblent penser denombreuses personnes venant s’installer chaquemois à Montpellier. La région montpelliéraineest une région attractive qui présentedes atouts non négligeables : une situationgéographique et des réseaux internationaux,une évolution démographique rapide, un fort soutien à l’innovation, une main-d’œuvrequalifiée et opérationnelle et des coûtsd’implantation compétitifs. L’agglomérationmontpelliéraine, sûrement pour pallier à sesproblèmes de chômage, déploie de gros efforts pour favoriser l’entreprenariat. Elle peut ainsi être fière de sapolitique de développement économique enmatière d’accueil et d’accompagnement auxentreprises au niveau administratif dela création.

En déployant une offre de foncier etd’immobilier d’entreprise fournie avec dix-huitparcs d’activités, deux pépinières primées« 1er Incubateur Mondial » en 2007, troishôtels d’entreprises et deux villagesd’entreprises artisanales et de services, Montpellier Agglomération s’est engagée depuisune vingtaine d’années, sous l’impulsion deGeorges Frêche, en faveur des filièresinnovantes et des porteurs de projet. LeMontpellier Méditerranée Technopole est undes acteurs les plus importants de cettepolitique économique. Il représente un tremplinpour les porteurs de projet et propose unaccompagnement personnalisé aux créateurs d’entreprise (notamment par le biais du Pack Croissance, un programme professionnel d’aide aux entreprises, validé par des dirigeants de TPE/PME, visant à conseiller les entrepreneursdans la réalisation de leurs projetsde développement).

Pour autant, même dans un départementaussi favorable à la création d’entreprises que l’Hérault, le parcours d’un porteurde projet est semé d’embûches et créer saboîte n’est pas une mince affaire.

L’année 2010 a vu naître plus de 600 000 entreprises en France, un record absolu qui est venu confirmer une tendance à l’œuvre depuis une dizaine d’années. Face aux difficultés du marché de l’emploi, la création d’entreprises représente unesolution tentante, notamment dans une région comme

celle de Montpellier où le taux de chômage est le plus élevé de France (13,4 % au deuxième trimestre2011 selon l’INSEE). Toutefois, la difficulté majeure reste de trouver du soutien de la partde la France et de tenir sur la durée (environ 50 % des jeunes entreprises ne dépassent pas les cinq ans d’existence, toujours selon l’INSEE), d’où l’intérêt d’avoir un projet bien ficelé,une motivation à toute épreuve et de ne pas se lancer à la légère. Créer une entrepriseest un pari risqué !

« Trouver une idéepermettant de monter un

projet viable et performant »

Créer son entreprise, entre rêve et réalité

©Lou Able

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Actualité montpelliéraine

Monter une entreprise :quelques conseils pour se lancer

Une bonne idée avant tout : la première étape dans la création d’une entreprise est bien entendu de trouver une idée permettant de monter un projet viable et performant. Quelle qu’en soit l’origine, il s’agit souvent au départ d’une intuition ou d’un désir qui s’approfonditet mûrit avec le temps. Aucune idée n’estsupérieure à une autre, mais le véritablechallenge est de trouver un projet original qui réponde à une demande existante de la part des consommateurs ou de déceler uneopportunité (nouveau produit ou service,application nouvelle d’un produit ou d’unservice, transposition d’une idée étrangèreau marché français,…). À retenir : plus une idée est nouvelle, plus il faut s’interroger sur la capacité des futurs clients à l’accepter ; plus une idée est classique ou banale, plus il faut réfléchir à sa réelle utilité par rapportà l’offre déjà existante sur le marché.

Prendre le temps de la réflexion et ne pas se précipiter. Il est naturel d’avoir envie de mettre son idée en pratique au plus vite, ne serait-ce que pour ne pas manquer le coche et voir quelqu’un se l’approprier plus rapidement.D’autant plus qu’il est difficile de protéger une idée, contrairement à un produit ou une marque. Pour autant, il est très important de prendre le temps d’en discuter autour de soi et de faire de véritables études de marché.C’est une étape essentielle pour affiner les contours du projet, établir ses prévisions et s’assurer de sa viabilité. Un projet trop peuréfléchi en amont a peu de chances d’aboutir…

Se renseigner et se faire aider : de nombreux organismes ayant pour vocation de conseiller et soutenir les créateurs d’entreprise existent. Ils sont à la disposition des porteurs de projet afin de les aider dans toutes les étapes de la création : la définition de leur idée, leursdémarches administratives, la réalisation d’études de marché et de prévisions financières, la recherche de financements, … Au niveaunational, l’Agence Pour la Création d’Entreprises(A.P.C.E.) assure la triple mission de promouvoirl’esprit d’initiative, d’informer sur les mesures prises en faveur de la création-transmission d’entreprises et sur les dispositifs en place

aux niveaux local et national, et d’orienter lesentrepreneurs dans leurs démarches. Les chambres de commerce et d’industrierégionales, ainsi que les chambres des métiers,proposent également ce type d’aide. Leréseau France Initiative, qui dispose d’an-tennes régionales, propose des parrainagesde jeunes entrepreneurs par des chefs d’entreprise confirmés. À ceux-ci viennent s’ajouter les boutiques de gestion,le réseau Entreprendre, les pépinières, … En pratique, comme nous l’ont expliqué les jeunes entrepreneurs que nous avons interrogés(voir encarts), il faut s’armer de patience :entre la lenteur de l’administration et la tendance à vouloir faire rentrer un projetdans leurs propres critères, ces organismes peuvent aussi se montrer décourageants.

Les difficultés fréquenteset les erreurs à ne pas commettre

Prendre le temps de mûrir son projet et être bien entouré ne permet pas pour autantd’éviter toutes les difficultés qui se présententà tout nouvel entrepreneur. En effet, une fois dans l’arène, il faut savoir se protéger etdéjouer les pièges pour ne pas faire partiedes 50 % des entreprises qui ne dépassentpas les cinq ans d’existence. Car si tout

Julien a créé il y a un an son salon de coiffureà Montpellier.Nous l’avons interrogé sur ses motivations à créer son entreprise et sur les difficultés qu’il a rencontrées dans sesdémarches. Lassé de tra-vailler pour les autres, il déclare aujourd’hui

être « plus épanoui» et pouvoir « travailler comme il en a envie », sans autres contraintes de temps et derendement que celles qu’il s’impose. S’il ne compte pas ses heures, le fait de gérer lui-même tous les aspects de sa boîte est très gratifiant. Aujourd’hui, les déboires administratifs sont loin, mais il déplore tout de même le manque d’assistance de la part des organismes d’aide à la création d’entreprise qui s’avèrent lents et peu disponibles, ainsi que l’absence de suivi une fois que l’entreprise est lancée. Durant notre entretien, il a ainsi insisté sur le fait que créer une entreprise est une affaire de conviction et de prise de risques !

J&G Coiffeur-Créateur, 5 rue du Plan d’Agde, 34000 MONTPELLIERTél. : 04.67.92.80.33 / du lundi au samedi de 10h à 20h

le monde peut créer une entreprise, toutle monde n’est pas capable d’en gérer tous les aspects. Selon l’APCE, 27% des échecs sont dus à des problèmes de direction (mauvaisegestion, manque de fonds propres audémarrage, manque de formation, …), 23 %sont dus à un problème de trésorerie(on ne tient pas compte des impayés,d’une croissance trop rapide, …), 23 % sont dus à des problèmes commerciaux (baissede la demande, fonction commercialedéfaillante, …) et les 8 % restant à d’autrestypes de problèmes (maladie du dirigeant,sinistres, malversation,...).

Voici quelques-unes des erreurs à éviter quandon monte une entreprise : - négliger certains aspects de la gestion d’une entreprise, par manque de connaissances sur le sujet : si l’on ne se sent pas capable de gérer certains domaines (juridique, comptableou financier par exemple), prendre le temps de se former et s’entourer de personnescompétentes est très important pour ne pas être pris au dépourvu et prendre des risques inutiles, - s’associer avec les mauvaises personnes :travailler entre amis est tentant, mais pourgérer un business efficacement, il est nécessaired’être complémentaire et de savoir dissocierl’amitié de la relation professionnelle. Deux très bons amis dans la vie peuvent ne pas s’entendre sur le plan professionnel, - se lancer sans expérience : avant de se lancer dans un domaine particulier, il estindispensable d’avoir les compétences qui luiincombent et de connaitre tous les aspectsdu secteur, - disperser le capital de l’entreprise :lorsque l’entreprise grandit, il est plus difficilede récupérer le capital éparpillé entreplusieurs investisseurs.

Vous avez une idée d’entreprisemais vous ne vous sentez pasencore prêt à vous lancer ?

Les couveuses sont là pour vous ! Elles vous permettent de tester votre idée dans les conditions réelles, sans vous immatriculer, avant d’ouvrir votre vraie boîte. Comment ?Les couveuses offrent un hébergementjuridique et économique permettant de testerl’activité : démarcher des clients, trouverdes fournisseurs, rédiger des supports decommunication, gérer ses premièresdépenses et rentrées d’argent… Autantd’éléments qui permettent aux projets ayant parfois des contours flous de devenir uneentreprise ! Plusieurs couveuses existentdans la région montpelliéraine. N’hésitezpas à vous renseigner si vous voulez testervotre projet.

Sandra est à l’origine de la création du premier salonde fish pédicure dans la région montpelliéraine.Ancienne coiffeuse et responsable de plusieurs franchises, elle aussi a pris beaucoup de risques pour mener à bien son projet, d’autant qu’elle n’a reçu aucune aideextérieure. Selon elle,sous ses airs protecteurs, la France est, en fait, très en retard en ce qui concerne la création d’entreprise et le soutien existant envers les porteurs de projet est largement insuffisant. Mais le fait de travaillerà son compte et de pouvoir s’occuper de ses clientscomme bon lui semble est pour elle le plus gros avantage et sa principale motivation. Elle explique également qu’il existe une véritable solidaritéentre les commerçants de son quartier et que cettedynamique la booste dans les moments difficiles.

Délice Fish Spa, 5 rue Anatole France, 34000 MONTPELLIERTél. : 09.52.55.67.45 / du lundi au samedi de 10h à 19h

La création d’une entreprise n’est pas une mince affaire,mais cela demandebeaucoup de motivationet une grande confianceen son projet. Maisexploiter efficacementle potentiel d’une idée, cela impose de suivrecertaines étapes et de ne rien oublier.

Actualité montpelliéraine

Leila Santiago

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Aujourd’hui, nous avons décidé de vous définir deux termes économiques que nous entendons dès que nous nous intéressons aux informations. “Triple A”, “dette”, “défaut de paiement”,

“Standard & Poor’s”, ... tout cela paraît complexe, mais c’est en réalité assez simple.Nous avons retenu deux expressions afin d’éclaircir ce que les informations

ne vous expliquent pas forcément...

Economie

Agence de notAtion finAncière& dette souverAine

Agence de notAtion finAncière : ce sont des agences qui attribuent une note à un paysconcernant son état financier à un momentdonné, ou une dette qu’il émet sur le marchéfinancier. C’est-à-dire que les agences financières évaluent selon des critères financiers précis le risque de défaut de paiement ou de faillite d’un pays. Il existe trois grandes agences denotation financières qui ont le quasi-monopole de ces études : StAndArd & Poor’S, Moody’S et fitch rAtingS. Les notes vont de « aaa » à « d »(ou « C » pour l’agence Moody’s) et passentpar des intermédiaires (« AA » ou « Aa », « A », « Baa » ou « BBB », « Ba » ou « BB », « B », …). Le fameux triple aaa est la meilleurenote qui indique que le pays est solvable,c’est-à-dire que le risque de défaut depaiement est quasi-nul. Cette note permetaux prêteurs de se positionner face audemandeur (le pays noté) et ainsi de prêter avec un taux plus ou moins élevé d’intérêts (moins la note sera bonne, plusle taux d’intérêts sera élevé).

Ces agences de notation sont remisesen cause sur plusieurs points . Le premier estleur transparence. Leurs critères et leurs

méthodes de notation ne sont pas claires.Le deuxième est le monopole du marchéde la notation financière par trois grandsgroupes qui freinent la concurrence et doncla recherche incessante d’une bonne qualitédes notations qui serait de mise si plusd’agences se disputaient le marché.Le troisième est la crédibilité. En effet, ces agences de notation sont payées par le pays qu’elles notent. Ainsi, si elles ontdes parts dans le produit concernépar la dette mise sur le marché,elles pourraient avoir tendance à « sur-noter »le pays afin qu’il obtienne plus facilementl’aide financière voulue. De plus, les agences de notationfinancière ne peuvent pas forcémentanticiper le risque de défaillance du paysqu’elles notent. Elles peuvent ainsi donnerun triple A à un pays qui se retrouvera endéfaut de paiement le lendemain. Elles nesont néanmoins qu’une opinion donnéesur un état financier à un moment donné. Au 30 novembre 2011, la Grèce n’était plus en défaut de paiement, mais elle était quand même notée Ca (Moody’s), CC(Standard & Poor’s) et CCC (Fitch Ratings). Quant à la France, elle conservait son tripe A.

dette SouverAine : c’est la dette publique émisesur les marchés financiers, c’est-à-dire l’ensemble des emprunts financiers réaliséspar le pays, les collectivités ou les organismesqui en dépendent directement (comme laSécurité Sociale en France par exemple)que l’on appelle emprunts d’état.

C’est donc la dette du pays, ou de sabanque centrale si celle-ci est garantedes emprunts. Il existe une banque centralepar pays. L’association de la dette intérieureet de la dette extérieure forme la dettepublique.La dette intérieure, aussi appelée interne oudomestique, est l’ensemble des créances sociales (salaire des fonctionnaires, ....), commerciales (fournisseurs de l’état, ...)et fiscales (crédits de T.V.A., ...). Pourle citoyen, cela correspondrait aux dépensescourantes (nourriture, essence, ...).La dette extérieure représente les créancesdues par l’état aux autres pays. Pour lecitoyen, ce serait l’équivalent des crédits(voiture, maison, ...).Si l’état titulaire de la dette extérieurerefuse ou ne peut plus la payer, il se retrouvealors en défaut de paiement et donc dans

l’impossibilité d’emprunter à nouveau. Au niveau du citoyen, cela équivaudrait àl’interdit bancaire. Le remboursement de la dette souveraine devient difficile si, sur le longterme, la richesse économique produite par l’état en un an ne couvre plus leremboursement des intérêts de cette dette en plus du remboursement du déficit public. Ledéficit public est le résultat négatif sur lerapport de comparaison ressources / dépenses :s’il y a plus de dépenses que de ressourcesau sein du pays, celui-ci se trouve endéficit public, tout comme le citoyense retrouverait à découvert sur son comptebancaire.

Le traité de Maastricht indique que, pour pouvoir rester européen, un État doit avoir une dette publique inférieure à 60 %de son P.I.B. (le produit intérieur brut estla valeur totale des biens et des servicescréés par un pays sur une année). Au moisde novembre 2011, la France avait une dette souveraine bien au-dessus des 60 % du P.I.B., puisqu’elle étaità 84,7 % (source : lepoint.fr).

Le saviez-vous ? Il existe sur France 5 un court programme de quatreminutes : Dr CAC, présentée par Christian CAC, CAC commeC’est Assez Clair. Ce docteur en économie vous présenteavec beaucoup d’humour et de simplicité des notions économiques très diverses, allant de l’explication de

l’augmentation de la facture d’électricité à celle decomment Facebook gagne de l’argent, en passantpar la réponse à la question du pourquoi les chinoisfont flamber le vin ! C’est une excellente émission de vulgarisationéconomique, avec des images d’archives rétro, qui détourne avec amusement les personnages et les situations réelles.Ne manquez pas de la regarder du lundi au vendredi à 20h20 (ou vers 23h35pour les couche-tard). Une session de rattrapage est prévue le dimancheà 19h50 où tous les sujets de la semaine sont rediffusés avec des petitsplus tels que le rébus économique et les bonnes affaires de la semaine.

En cliquant sur cet article qui présente Dr CAC, vous retrouverez le site Pluzz de France 5qui vous permettra de revoir les différents épisodes de cette émission.

Economie

J.T.

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Culture

SalleS ObScureS

Dès la première scène, le réalisateurpose les bases de son film : caméravirevoltante, mise au point constante, onassiste à une dispute de couple dans unescalier. Dialogues francs qui claquent,joués avec une aisance déconcertante,caméra épaule prête à capter la moindreexpression sur les visages des acteurs, tout ceci combiné à la qualité de l’image finit de vous achever (filmé avec un petitbudget, ne l’oublions pas). On va clairement se laisser happer par cette énergie enivrante.

Cette énergie, c’est l’ « urgence » que l’onressent à travers les images. C’est-à-dire cette envie pressante du réalisateur de donner vieà son projet. L’équipe de Donoma a cependant pris le temps de tourner ce film qui transpireleur volonté d’aller au fond des choses.Le réalisateur a donné aux acteurs la libertéd’improviser. Cette prise de risque s’avèrepayante puisque, d’une phrase à l’autre, onne sait pas de quoi va être fait le prochaindialogue. Il en est de même pour l’enchaînement des plans : une simple scène de

confrontation n’est pas constituée d’untraditionnel champ/contre-champ (alternancede plans face à face), mais la caméraréunit les deux protagonistes dans un même champ. Face à cela, le spectateur passe de « trop facile » à « pas bête », pourarriver à devenir contemplatif de cet œuvre.

Djinn puise son inspiration dans toutce qu’il trouve. Il a notamment choisi des’inspirer de ses proches et d’un documentairesur la photographe Nan Goldin pour lespersonnages de ce film. On reconnaît aussises influences pour la mise en scène :Alejandro Gonzalez Inarritu pour les histoiresqui s’entrecroisent ou Eric Rhomer pourcertains dialogues et sa volonté de nepas faire appel à des acteurs professionnels.

Tout le film sent l’inspiration pure et c’estpour cela qu’on ne voit pas passer les 2h13du film. Djinn Carrénard, un réalisateur à suivre !

G.T.

Toute l’équipe a fait le “ Donoma Tour ” afin de présenterle film dans les grandes villes de France pour terminerpar la sortie nationale le 23 novembre 2011.DONOMA est projeté au cinéma UTOPIA à Montpellier.

dOnOMaUn film de Djinn Carrénardsorti le 23 novembre 2011

Avec Emilia Derou-Bernal, Sékouba Doucouré,Salomé Blechmans, Matthieu Longatte, …

Donoma (*le jour se lève en sioux) est un film réalisé avec150 euros. Il suit le parcours de trois personnages : uneenseignante tombe amoureuse d’un élève de sa classe, une jeune fille décide de laisser la place au hasard pour trouver l’amour avec la contrainte de n’utiliser que le langage du corps pour communiquer, une autrejeune fille partage sa vie entre sa sœur leucémique,son petit ami et son questionnement sur la foi.

« On va clairement selaisser happer par cette

énergie enivrante »

« Tout le film sent l’inspiration pure »

Culture

Time Out

Un film de Andrew Niccolsorti le 23 novembre 2011

Avec Amanda Seyfried, Justin Timberlake, …

Le film n’arrive pas à trouver un second souffle...

Dans un monde où le temps a remplacél’argent, pendant qu’une majorité vit aujour le jour pour gagner quelques « minutes »,une minorité de puissants ont l’éternité. Dans ce monde, Will Salas se voit accuséd’un meurtre qu’il n’a pas commis.Dans sa cavale, il va croiser une alliéede poids, la fille d’un puissant qui rêve d’autre chose que de rester enferméedans sa tour d’ivoire. À eux deux, ils vont mettre en branle les règles établies.Andrew Niccol, réalisateur de Lord of War,

dont la séquence d’ouverture qui suit le trajet de la fabrication d’une balle jusqu’à son utilisationest encore dans nos mémoires, se (re)lance dans le film d’anticipation. Il s’attaque une fois de plus avec originalité à des thèmes chers à son cœur (société totalitaire, perfection,…). Mais passée la première demi-heure, l’intérêt s’estompe pour laisser place à une cavale à la Bonnie & Clyde. À part quelques bonnes idées et malgré les efforts des deux comédiensprincipaux, le film n’arrive pas à trouver un second souffle. Aussi vite vu, aussi vite oublié.

Sabina Spielrein, souffrant d’hystérie, estsoignée par le psychanalyste Carl Jung. Au fur et à mesure de leurs entretiens, ils deviennent amants. Leur relation est mise à jour lorsqueSabina rencontre Sigmund Freud. DavidCronenberg nous catapulte dans le passé avec cette relation ambigüe entre un psychanalyste,sa patiente et son mentor. Ici, point de virtuosité ou de surfait. Cronenberg adapte lapièce de Christopher Hampton en laissant lapart belle aux acteurs (mention spéciale à KeiraKnightley qui nous révèle dans ce filmtoutes ses qualités d’actrice). Malgré le trop

peu de temps où il apparaît à l’écran, ViggoMortensen nous surprend encore et toujoursde par son jeu. Michael Fassbender (aucasting du très attendu Prometheus deRidley Scott) nous démontre qu’il estun acteur avec qui il va falloir compter dansl’avenir tant son jeu tout en retenue noussubjugue. Il s’agit aussi de la naissance de la psychanalyse où deux hommes cherchentà sonder les abymes du cerveau humain, non sans mal. Avec ce film, Cronenbergfascine toujours autant.

a dangerous Method

Un film de David Cronenbergsortie le 21 décembre 2011

Avec Viggo Mortensen, Keira Knightley,Michael Fassbender, Vincent Cassel, …

Ici, point de virtuosité ou de surfait.Cronenberg laisse la part belle aux acteurs.

G.T.

G.T.

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Culture

La Bouquinerie

La GRand-MèRE dE JadEUn roman de Frédérique deghelt6€70 (édition J’ai Lu 2011)Paru chez Actes Sud en 2009

« Quand je lis, je n’ai plus d’âge, je suis à temps dans la vie des personnages, j’épouse, me sépare, je trahis aussi,

ou je me trompe. »

Née paysanne, Mamoune se doit de vivre paysanne. Dans ce monde certes honorable,la richesse a l’obligation morale d’avoirle goût de la terre, et non celui plusintellectuel de la littérature… À 80 ans,un petit malaise coûte le placement en « maisonde repos » de Jeanne. C’est sans compter sur sa petite-fille, Jade, qui kidnappe sa Mamoune,bravant l’humeur de ses tantes, et l’invite à s’installer dans son petit appartement parisien.

Cinquante ans séparent ces deux femmes et toute la symbolique qui en émane. Laperception et la découverte de la vieillesse vautà Jade quelques bonnes surprises (il est toujoursintéressant d’observer le délicat maniementd’une souris d’ordinateur placée entre des mainsâgées), puis vient le temps des mots, desrévélations, ces profonds secrets enfouis depuisde si longues années : Mamoune est une lectrice,de grande qualité, et c’est avec les livres qu’elle trompa Jean, son défunt mari.

Cachée dans ses montagnes deHaute-Savoie, Mamoune enrichissa sa pensée àtravers Voltaire, Jules Verne, et tant d’autres.

C’ est pourquoi elle répond « Je pourrais bien t’aider moi.. » lorsque Jade lui confie sondésarroi face aux nombreux refus des maisonsd’édition qu’elle a essuyés en réponse à son manuscrit. Mamoune, digne et tendre à la fois, va à son tour venir en aide à sa journaliste depetite-fille, trentenaire célibataire tournantle dos à une histoire sentimentale plate etinodore, une Jade encore pas tout-à-fait révélée.

De l’entraide et du partage naît une relationparticulière entre ces deux femmes, celle de la pudeur, du parfum de violette, dela complicité inconditionnelle, de l’instinctplus que de la raison. Un instinct qui poussenos héroïnes à délier leurs bras et recevoirl’amour, celui qui les révèlera à elles-mêmes.Ces portraits de vie mis en parallèle sontbouleversants, émouvants, comiques parmoment, et chacun de nous, lecteurs, ne pourras’empêcher de s’y reconnaître. Un finalgrandiose parachève ce livre, coup de foudrelittéraire fortement recommandé.

« Je pourrais bien t’aider moi... »

« Coup de foudre littérairefortement recommandé »

Ludivine Vergnaud

Culture

Frédérique Deghelt est une auteure discrète. Résidant à Paris, sur la butteMontmartre, le voyage l’inspire et la fait vivre à l’étranger régulièrement.C’est à 28 ans qu’elle se lance dans l’écriture de roman, se contentant jusqu’alors de textes écrits par-ci par-là. La nonne et le brigand, Le cordon de soie, La vie d’uneautre, … et bien sûr La grand-mère de Jade sont les témoins précieux d’une plume remarquable. Cette auteure, très proche de ses lecteurs, a tout de suiteaccepté de répondre à nos questions.

© Francesca Mantovani

KLaP’S magazine.com : d’où vousest venue l’inspiration pour ceroman ?Frédérique Deghelt : L’inspirationpour ce roman comme pour les autres vient des personnages.J’ai un petit bout de début d’histoire qui m’est soufflé par unpersonnage et le reste suit. Dans cecas-là, c’était Jade qui a raconté sa révolte contre la décision de ses tantes et son envie de partirchercher sa grand-mère, là tout de suite.

K.M. : dans quel contextel’avez-vous écrit : vous êtes-vousisolée, était-ce suite à une rupture familiale, ... ?F.D. : Je ne m’isole pas pour écrire parce que je vis dans une famille nombreuse et comme j’écris tout le temps, cela reviendrait à undivorce immédiat avec toute cettefamille ! Parfois je m’éclipse pour finir une partie, ou le livre mais ça ne dure guère plus de trois ou quatre jours. Et comme la vieréelle n’a rien à voir dans l’écriturede mes histoires, je n’ai pas écrit à la suite d’une rupture… Même si je ne nie pas que nous puissionsêtre présents dans certainspassages ou certaines anecdotes. Pour finir la grand-mère de Jade,je suis partie habiter dans unarbre… À voir sur mon site, lejournal de ces jours-là.

K.M. : Êtes-vous Jade ?Pourriez-vous vous identifier àelle ?

F.D. : Je ne suis pas Jade et nepouvais pas m’identifier à elle.À l’âge de trente ans, j’étais déjàmère et pas du tout dans cesinterrogations angoissées detrentenaire un peu perdue…

Mais j’ai rencontré beaucoup dejeunes femmes un peu commeJade. Curieusement, je me suisbien plus plongée dans la viede Mamoune, alors que je n’avaispas encore son âge.

K.M. : Quelles sont les relationsque vous entretenez avec vospersonnages ?F.D. : De très bonnes relationsla plupart du temps. Je ne veux pastoujours les écouter et je leurcomplique la tâche au moinsautant qu’ils me malmènent enme baladant dans des lieux deleurs histoires que je ne veux pasconnaître. Mais on se respecte finalement et on arrive à s’ensortir en y trouvant chacun notrecompte.

K.M. : à travers l’histoire de Mamoune, on perçoit uneréticence quant au placement enmaison de retraite des personnesâgées. Quelle est votre positionpar rapport à cela ?F.D. : Ce n’est pas une réticence qui est exprimée par le livre mais, suivant la lecture de chacun, on peut y voir un désaccord, uneindifférence, ou une acceptation.Il est évident qu’il existe plusieurslectures possibles du début à la findu livre. Le propos d’un livre c’esttoujours de poser des questions dangereuses. Mais ce n’est pas àlui d’y répondre et encore moins àl’auteur…

K.M. : Vous accordez dans ceroman une grande place au plaisirde lire. Comment vous êtes-vousinitiée à cet art ?F.D. : À un âge ou ce n’était ni unart, ni une initiation, ou en tout cas je ne le voyais pas ainsi ;

dès que j’ai su lire seule, et même si on me lisait encore des livres, j’ai pris cette liberté que l’onm’offrait et je me suis enfuie…Je ne saurais pas dire commentcela s’est fait, mais en tout cas jeme suis retrouvée en terre de lecture avec l’intention d’yacquérir un temps incompressiblepour le restant de mes jours.

K.M. : “Je pourrais bien t’aider moi...” déclare Mamoune à Jadepour la correction de son manuscrit. avez-vous égalementquelqu’un qui vous aide dansvotre travail d’écriture ?F.D. : Le seul qui m’aidait jusqu’à maintenant, c’était mon éditeur (Hubert Nyssen) et il était aussi le premier qui lisait le livre fini. Et c’est très bien ainsi car c’est le rôle d’un éditeur. Quand je suis à la troisième ou quatrième version, j’ai besoin d’un regardqui ne peut pas être un autreque celui de l’éditeur ou de l’éditrice (je vais prochainementtravailler avec une éditrice de la maison Actes Sud). Cetterelation est très importante etc’est un métier tout à faitparticulier. Un éditeur n’est pasun lecteur. Il accompagne,il sait où nous avons peur d’aller, il nous y pousse, il voit ce que nouscroyons avoir écrit, il décèle et révèle, mais n’écrit pas à notreplace. Un éditeur est quand même le type qui va prendre le risque d’offrir à des milliers de gens ceque nous avons écrit ; ça ne peutpas être un lecteur comme lesautres.

Hubert Nyssen est décédé le 12 novembredernier. Vous pouvez découvrir une magnifiquepage hommage sur le site de FrédériqueDeghelt (ici). Vous pouvez également retrouverFrédérique Deghelt sur sa page Facebook.

J.T.

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Culture

Le chœur des femmes

de Martin Winckler

8€90 (éditions Folio 2011)Paru chez P.O.L en 2009

« Ah, ce qu’on fait ici est moins passionnant que faire sauter des utérus ou engraisser des bourgeoises pressées, dit-elle en prenant

une grosse voix. Mais c’est au moins aussi important… »C’est toute la question éthique et humaine de lapratique de la médecine gynécologique que Martin Winckler pose dans ce livre, à traversles (més)aventures de Jean Atwood, internebrillante dont l’ambition pourtant démesuréen’excède finalement pas le CAP boucherie. Ce qui l’intéresse ? De la bonne vieille chirurgie bien sanglante, des organes génitaux à découper entranches, des partenariats fructueux avec deslaboratoires pharmaceutiques douteux. Avantd’être diplômée, il reste à cette conquéranteun passage obligatoire dans le service de FranzKarma, unité 77, « la médecine de la femme ».Il n’est alors plus question de scalpel. JeanAtwood, désemparée, y découvre une force de

parole et de communication entre le soignantet le patient, des récits troublants de femmes qui subissent quotidiennement règles, avortement,détresse sexuelle, ménopause, viol, ... Un regardbien différent de celui qu’elle portait avant,mais surtout, et c’est ce qui donne toute saforce à ce livre, un parallèle mystérieux entrel’unité 77 et l’identité déroutante de cetteinterne que l’on finit par prendre en sympathie.Un livre magnifique et bouleversant, que lesfemmes apprécieront pour son authentiquerapport à la réalité, mais qui est égalementdestiné aux hommes qui se sentiraient le besoinde percer les mystères encore trop tabousde l’intimité féminine.

demain j’arrête !

de Gilles Legardinier

18€90 (éditions Fleuve noir 2011)

« Si chaque rencontre entre deux humains poseautant de problèmes, il est clair que l’on ne va passe reproduire assez vite pour empêcher les chats

de prendre le contrôle de la planète »

Daniel Picouly a dit : « Comme ça lave, un bon rire ! ». Et bien soyez certains que vous serez très propre après la lecture de ce roman.Julie, jeune femme relativement déjantée,va voir son univers bien tranquille setransformer lorsqu’elle découvre le nom du nouvel occupant du troisième étage :Ricardo Patatras. On ne parle pas là d’unsimple intérêt pour ce nom farfelu, non, c’est d’une obsession qu’il s’agit. Julien’a alors plus qu’un seul objectif :découvrir qui se cache derrière RicardoPatatras. Oui, vous l’aurez compris, Julieva tomber éperdument amoureuse. Mais

elle y met les formes. Et avec elle, c’est duthéâtre chaque minute. Tout est orchestré pourque la séduction soit parfaite, de stratégieen stratégie, voilà Julie au cœur d’une histoiredingue dont la fin en surprendra plus d’un !Qu’est-ce que ça fait du bien ! Passées les vingtpremières pages, on ne lâche plus ce livreet on va de fou rire en fou rire, on transpirepour Julie, on croise les doigts pour que cettefois-ci, ça marche, on est à fond ! L’auteurnous régale dans ce registre comique,lui qui est plutôt un habitué de la sphère polar.On a envie de lui dire une seule chose : « Pitié,Gilles, ne t’arrête pas ! »

Culture

Very Bad Twinz

de Margaux Motin et Pacco

12€ (éditions Fluide Glacial 2011)

« Dans le monde de Pacco et Margaux Motin,l’enfer est loin d’être pavé de bonnes intentions…»

Pacc et Gomar sont deux démons. Elle s’ennuie à mourir en enfer, il n’aspire qu’au calme et à latranquillité. Bien entendu, ils passent leur tempsà se disputer parce que lui sait que toutes sesidées saugrenues à elle ne vont lui attirer quedes ennuis. Et il n’a pas tort… Envoyés sur terre pour une mission secrète, rien ne va sepasser comme prévu, d’autant plus que chacunva se retrouver dans le corps de l’autre. Undémon mâle lunatique et un peu macho enminijupe face à un démon femellecomplètement barré qui peut enfin pisserdebout, c’est l’ordre du monde tout entierqui pourrait s’en retrouver chamboulé ! Pacco et

Margaux Motin, deux pointures de la blogosphèreBD, mêlent avec bonheur leurs styles et leursunivers dans cette première bande dessinée àquatre mains loufoque et hilarante. On apprécie laqualité de leurs dessins, les dialogues savoureux(et, il faut bien le dire, un brin grossiers !)et le casting haut de gamme avec, en guest stars,Florence Foresti et Omar Sy, dans des secondsrôles bien sentis. Loin de leurs chroniques de lavie quotidienne habituelles, les deux auteursjubilent et on en redemande ! Premier d’unesérie de trois tomes, cet album très prometteurnous met l’eau à la bouche, et on ne trouve qu’unechose à regretter : c’est trop court !

dans les forêts de Sibérie

de Sylvain Tesson

17€90 (éditions Gallimard 2011)

« Notre péché à nous autres, les hommes, c’est d’avoir perducette fièvre du chien à rapporter le même os »

Pour contourner le chaos quotidien auquelcontraint la vie civilisée, certains le fuient en mettant une distance raisonnable à trouver un lieu de repli sur soi. On parle alors de voyage initiatique. Celui de Sylvain Tesson dure 6 mois. Le lieu invoqué : les bords du lac Baїkal, au cœur de la Sibérie. De février à juillet, c’est en ermite que l’auteur choisi de vivre dans une cabane oùseul le temps est maître, car c’est l’unique forcecontre laquelle on ne peut lutter. Mais le tempsest aussi synonyme de liberté quand il s’écoule sans condition. Sylvain Tesson profite de cetteaccalmie pour lire, pécher, observer, penser,écrire et, c’est récurrent chez lui, boire de la

vodka. Il nous invite à admirer la nature en hiver, les températures extrêmes (-35°C), le lac gelé,la taїga (forêt boréale) enneigée, puis leprintemps libère l’eau, la mousse, les insectes, lesours. Une sérénité enviable habite l’auteur danscette adéquation de l’homme, du végétal et del’animal (il s’entoure de deux chiens). Puis unefaille, malsaine, émanant de sa vie « d’avant »,vient bouleverser la fin du séjour. Le récit seteinte alors d’une encre émotionnelle, les motssont plus lourds, les nœuds sont serrés. Ce journalde bord est un véritable exutoire, que l’onsavourera encore plus en s’imprégnant de photosdu lac Baїkal sous un ciel hivernal et estival.

Ludivine Vergnaud

Ludivine Vergnaud

Ludivine Vergnaud

Leila Santiago

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Culture

La Boîte à Rythmes

RadIKaL MCartiste musicalMaturité (label Triomphe Records 2010)#Kicktape (label Triomphe Records 2011)Lever l’encre (label Triomphe Records 2012)

Vous ne l’avez peut-être pas encore écouté, mais vous allez aimer !

Radikal MC, artiste rap/hip-hop, adébarqué sur la scène musicale il y a environcinq ans. Il s’est fait connaître lors du concoursOne Beat aux côtés de Mc Strat et Mr Yelo.À l’époque, l’artiste porte en lui un bagage musical qui n’est pas à prendre à la légère : un premier texte à l’âge de 10 ans, quelques années au sein du groupe F.A.L.T à partager les scènes des fondamentaux du rap français,telles que Sinik ou 113, sans oublier son premieralbum Maturité sorti le 25 janvier 2010.

Cet album, signé sous le labelTriomphe Records, est un produit purementfaçonné par Radikal MC en collaboration avec le Dj D.Ego (son producteur, mentor et ami) :un album sincère, où Radikal MC exprime d’une manière franche et sans arrogance ce qui le dérange, son point de vue sur le monde et les hommes, la vie en général. De même, ce disque,fruit d’un long projet - mais aussi un objectifpour lui - illustre son parcours, ses expériencesréalisées au cours de la préparation de ce disque et ce que peut éprouverun jeune artiste après un premier album.

Radikal MC parvient également à montrerque franchise et émotion ne sont pasindissociables, notamment dans la chanson« Les Signes » qu’il a interprétée lors desFrancofolies de l’été 2011. Il y décrit certes son

ressentiment en tant qu’enfant de sourds-muets, mais il y dénonce beaucoup plus profondément la « lutte contre l’ignorance ». C’est donc là une belle leçon de vie qu’il nous enseigne.

Une qualité ? Sa générosité : le jeune homme aime partager et transmettre sa passion, mais aussi son rêve qui devient réalité. Ainsi, ilmet constamment à jour ses actualités musi-cales sur les réseaux sociaux en donnant à ses« auditeurs » une place prépondérante dans sacarrière.

D’un point de vue musical, le jeune artisterevendique une évolution du hip hop en accordavec son temps et qu’ « il n’y a pas de meilleurhip hop, ou de moins bon selon les époques »…Tout est dit : Radikal MC, un artiste à partentière mais pas une star, radical dans ses motsmais pas dans sa musique.

En cliquant sur cet article, vous retrouverez la pageFacebook de Radikal Mc.

« Il donne à ses «auditeurs» une place prépondérante dans sa carrière »

Lina Trabelsi

« Un album sincère où il s’exprime de manière franche et sans arrogance »

Culture

Né en 1987 sous le prénom de Laurent, ce futur rappeur parisien grandit à Châtillon,au milieu d’une « mosaïque de cultures » comme il le dit lui-même. Il découvrele rap dix ans plus tard. Et quelques années après, Radikal MC est en train de devenirun des meilleurs acteurs de ce mouvement musical. À quelques semaines de lasortie de son nouvel album, il prépare également la sortie de sa KickTape. Nousl’avons contacté afin de lui poser quelques questions pour apprendre à mieux le connaître... Voici donc un peu de Radikal MC que nous vous transmettons à notre tour.

KLaP’S magazine.com : Imaginezque vous deviez faire un film pour votre parcours, quels sont les moments les plusim-portants que vous garderiez?

Radikal MC : Les souvenirs sontnombreux… et sont liés à deséléments totalement opposés de ma vie. Si je dois parler deséléments les plus importants de ma vie, il y aurait : le handicap, la musique, ma famille, la langue des signes, la langue française, … .

K.M. : Vous tenez un contactpermanent avec vos fans surFacebook ou Myspace... Quelleplace occupent-ils dans votrecarrière ?

R.MC : Je préfère parler d’auditeurs, plutôt que de fans. Et je pense que les auditeurs sont les premiers concernés par ce qu’on produit quand on prétendfaire de la musique. Donc après nous, auteurs, ils sont les premiersà qui on doit se fier.

K.M. : Pendant les Francofolies de l’été dernier, vous avezinterprété la chanson « Les Signes » devant vos parentssourds-muets. Est-ce que pourvous la chanson, ou toutsimplement la musique, a été un moyen de leur donnerla parole en quelquesorte, c’est-à-dire d’exprimer certaines choses qu’eux mêmes voudraient pouvoir dire ?

R.MC : À vrai dire, non. Entre les lignes, il y a un message de fond, c’est la lutte contre l’ignorance. Et en ça, on peut dire que je leur donne la parole. Mais cetitre est destiné aux entendants. C’est un titre assez personnel, ce n’est pas un hymne aux sourds ou

aux enfants de parents sourds, je n’ai pas la légitimité pour parler aunom de tous. C’est un jetd’écriture spontané, qui est lereflet de ce que j’ai puressentir à plusieurs moments dema vie en rapport avec lehandicap. Si certains sereconnaissent à travers ça, c’esttant mieux.

K.M. : Vous avez choisi d’intituler votre album “Maturité”.Qu’est-ce que ce mot représente pour vous et pourquoi l’avoirchoisi ?

R.MC : Maturité, parce que c’était un objectif. Ça l’est toujours d’ailleurs. La maturité se construitavec nos expériences. Un premieralbum est quelque chose d’important et révélateur pour un artiste. Et, en effet, j’ai appris énormément de choses à traversce projet. La maturité est lacapacité à distinguer opinionset vérités, prendre du recul surdes évènements le plusraisonnablement, même quand onest le premier concerné.Conscience, responsabilité, unité,amour, partage, sérénité, respect…Je pourrais continuer encorelongtemps ! (rires)

K.M. : Quels sont vos projetsmusicaux à venir ?

R.MC : Un nouvel album, Lever l’encre, qui contiendra environune quinzaine de titres et sur lequel nous avons beaucouptravaillé, est prévu pour début 2012. Il succédera donc au projetMaturité qui était un mini-album(9 titres) sorti en janvier 2010 et sur lequel justement on peut retrouver le titre « Les Signes ».Mais, auparavant, une mixtape

est prévue pour le 24 décembre2011 : la #KickTape. C’est un projetqui sera offert gratuitement à nos auditeurs pour Noël sur le site du label Triomphe Records.

actualités :Début 2012, Radikal MC sort son prochain et deuxième albumd’une quinzaine de titresintitulé Lever l’encre. AprèsMaturité, l’artiste cosmopolite(origines senégalaises etlibanaises) nous fera peut-êtrevoyager vers de nouveauxhorizons... Pour le jour de Noël ,l’artiste publiera la Kicktape, une mixtape en téléchargementlégal et gratuit sur le site Triomphe Records. Soyez àl’affût et suivez son actualité sur le net !

www.triomphe-records.com

www.facebook.com/radikalmc

www.twitter.com/radikalmc

Lina Trabelsi

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Culture

Venus Gets Even

par nadéah

Label Cinq7/Wagram, 2011

Un album à écouter en toute occasion !

Une fraicheur en provenance d’Australie !Après avoir fait les premières parties d’artistes pop comme Charlie Winston ou FranzFerdinand et s’être promenée dans lesscènes du monde, Nadéah sort enfin sonpremier album. On découvre une voix chaleureuse qui rappelle une certaine Sia, en un peu moins loufoque et en un pluspop-folk, avec des accompagnements pianoà la Pink Martini, particulièrement dans lachanson « Odile ». Son album Venus GetsEven compile morceaux pop-rock comme« Whatever lovers say », avec d’autres chansonsbeaucoup plus calmes qui nous parlent.

Résultat : Un album qui nous rend la vieplus douce pendant un instant… et qui peutmettre de la pêche dans nos réveils.À écouter en toute occasion !

Nadéah est actuellement en tournée dans toutela France. Vous pouvez la suivre sur son siteinternet ou ses pages MySpace et Facebook.

www.nadeah.com

MySpace : www.myspace.com/nadeahmusic

Facebook : Nadeahmusic

Culture

Birth, School, Work, death

par Hyro da Hero

Produit par Ross Robinson, 2011

Il s’agit de faire revivre l’ancienne culture hip-hop.

Si le nom de l’album et de l’artiste laissent àpenser qu’il s’agit d’un groupe métalleuxjaponais, Hyro da Hero n’a cependant pas finide vous étonner ! Sous sa voix quasi-identiqueà celle de Zack de La Rocha (Rage AgainstThe Machine), Hyro da Hero nous offre unétonnant métissage entre hip-hop et rock/punkdans le même esprit que Rage Against the Machine. L’album débute avec un son très rockqui laisserait douter qu’il s’agit avant tout defaire du hip-hop. Mais rassurez-vous, deschansons comme « Grudge » ou « Man in mycity » rééquilibrent très vite le mélange. Ainsi,

à travers cet album « gangsta rock », Hyro da Herodonne le ton : il s’agit de faire revivrel’ancienne culture hip-hop , loin de l’imageactuelle « Get Money , FuckBitches » que l’on ena et de lui donner un nouveau visage à traversun esprit jeune et un son purement rock.Si la nuance peut être difficile à saisir,le son reste très intéressant.

Vous pouvez rejoindre Hyro da Hero surson site internet ou sur Facebook :

www.hyrodahero.com

Facebook : HyroDaHero

audio, Video, disco

parJustice

Label Ed Banger Records, 2011

En un mot : Apogée !

En un mot : Apogée ! En effet, avec ce secondalbum, Justice se situe peut être au summumde son parcours musical… Du moins AudioVidéo Disco marquera son empreinte.Cet album propose un son très puissant,assez futuriste, qui mêle science-fictionet aventure épique : on remarque d’ailleurscette association à travers « Canon Primo »et « Canon », deux chansons distinctes mais qui se complètent assez bien. Il s’agit là pour Justice de montrer son évolution àtravers un rythme beaucoup plus électro. La voix que l’on retrouve dans certains titres comme

« On’n’on » ou « Audio Video Disco », ainsi que les chœurs qui l’accompagnent, ajoutent une dimension assez décalée mais qui donne aufinal un ensemble composite qui mélange les genres, le tout dans un son purement électro.

Justice fera un World Tour en 2012, durantlequel il passera par la France en début d’année. Vous pouvez les retrouver surleurs pages MySpace et Facebook.

MySpace : www.myspace.com/etjusticepourtous

Facebook : etjusticepourtous

© Surface2Air

Take Care

par drake

Label Young Money/Cash Money/Universal, 2011

Une musique un peu lounge qui reste agréable à écouter.

Le tant attendu, le tant convoité et nouvel albumde Drake, Take Care, est enfin dans lesbacs ! C’est l’album de la maturité, dela progression… En effet, Drake avouaitque son album précédent, Thank me later,avait été fait à la va-vite, sans avoirréellement été soumis à des arrangements conséquents avant sa mise en vente. À traversTake Care, Drake veut donc montrer qu’il a retenu la leçon et qu’il est « dans le bain ». Sur le plan musical, l’album offre un son assezplaisant avec des rythmes Groovy et R’N’B, tout en se différenciant des rythmes habituelspour un chanteur R’N’B. Au final, on obtient une musique un peu lounge comme la pochette

d’album le laisse supposer : un Drake qui prend de la distance par rapport au cliché« bling-bling », devenu aujourd’hui systématique. La dimension donnée par Drake àcet album dépasse de loin son parcoursmusical en tant qu’artiste reconnu. En effet, le talent ne détermine pas la grandeur d’un artiste. Sinon, l’ensemble reste agréable à écouter.

Vous pouvez suivre Drake sur internet :

www.drakeofficial.com/

MySpace : www.myspace.com/drake

Facebook : Drake

Lina Trabelsi

Lina Trabelsi

Lina Trabelsi

Lina Trabelsi

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Show MuSt Go on !Culture Culture

FESTIVaLI LOVE TECHnO FRanCESamedi 17 décembre 2011 de 19h00 à 5h30Parc Expo de Montpellier, 33€/35€

Festival de musique techno

Le festival I LOVE TECHNO débarque chez nous !

The European Techno Tour, créé par JohanDevylde et Donatien Pochet, débarquechez nous ! Ce festival de musique techno sedéroule à Gent, en Belgique, et s’appelledésormais I LOVE TECHNO (suite à la reprise de son organisation par Peter Decuypere). En 2005sont fêtés les 10 ans du festival sous le slogan Forever Yours (traduction : pour toujours levôtre). Cette année-là, plus de 35 000 personnes font le déplacement pour participer à ce grand évènement. Chaque année, les réjouissances de cette nuit de fête se déroulent dans six salles :cinq respectant chacune une « line-up » de couleur spécifique : blue, red, orange, yellow et green room ; la sixième étant la « switch room » qui permet de faire un « break sonore ». En effet,elle est équipée de sièges et le volume de la musique y est un peu atténué. Il y a des écrans géants pour que les technivaliers puissent voir ce qui se passe dans chaque salle et de se diriger ainsi vers celle qui l’intéresse (d’où le nom de switch room, autrement dit salle d’échange).

Si ce festival accueillait jusqu’alors entre30 et 40 000 personnes à chaque saison, c’était parce que les DJ’s venaient des quatre coins du monde (Daft Punk, Boys Noize, Justice, Dave Clarke, Underworld, Sven Väth, Vitalic, MissKittin, Marco Bailey, …). Ainsi, une populationinternationale de fans se déplaçaient jusqu’à Gent pour écouter leur DJ favori mixer.

Aujourd’hui, les fans français de technovont pouvoir accueillir à domicile des DJ’sinternationalement reconnus (comme parexemple Dave Clarke et Sébastien Devaud,alias Agoria) et en découvrir d’autres unpeu moins connus (comme Madeon ou le« Contest Winner » qui aura remporté leconcours TREMPLIN). Nous aurons mêmel’honneur d’accueillir une DJette : Ellen Allien.

Cet événement incontournable sedéroulera à Montpellier dans la nuit du 17 au 18 décembre 2011. Entre 20h00 et 5h00 dumatin, vous pourrez danser non-stop près desenceintes au son de la techno des meilleurs DJ’s sur deux scènes du parc des expos deMontpellier : la Red Room (scène techno)et la Green Room (là où la musique seraplus électro).

Cette soirée qui se promet d’êtreélectrique permettra également aux amateurs d’électro et aux DJ’s en herbe de participer au TREMPLIn I LOVE TECHnO France, organisé par le festival I LOVE TECHNO et FUN RADIOMEDITERRANNEE. Ce concours permettra au gagnant d’assurer l’ouverture de la scène de la Green Room et de jouer de 20h00 à 21h00 face à un public venu voir les plus grands DJ’s !Une occasion unique qui donne à nouveau le ton du festival tenu depuis 2005 : Forever Yours.

En cliquant sur cet article, vous retrouverez le siteofficiel du festival I LOVE TECHNO FRANCE.

« Forever Yours »

J.T.

Pour mieux comprendre ce festival et pourquoi il arrive chez nous (ce qui est tout de même une très bonne chose, il faut bien l’avouer ! ) nous avons contacté l’organisation qui gère le festival en France. Fabien Kouachi,Promotion Manager du festival I LOVE TECHNO France, a très gentimentaccepté de répondre à nos questions concernant cet évènementexceptionnel.

Klap’s magazine.com : Lefestival I LOVE TECHnO arriveen France après avoirrencontré un franc succès enBelgique. Pourquoi avoirchoisi Montpellier pour unepremière en France ? Pensiez-vous que cela seraitgage de succès ?

Fabien Kouachi : Il s’agithistoriquement d’une place stratégique pour les musiquesélectroniques. Un territoirequi touche à la fois laFrance, l’Espagne et l’Italie.Un bassin étudiant de plusde 60 000 personnes avec desinfrastructures adaptées etincroyables ! Montpellier estsuffisamment éloigné de Gent en Belgique pour ne pasparasiter l’un ou l’autre des événements. L’édition françaiseest la première édition horsBelgique. La programmation etle prestige de la marqueI Love techno font de cette édition un événement national.

K.M. : Combien de temps vous a-t-il fallu pour faire venircet évènement chez nous ? Quels ont été les obstacles quevous avez rencontrés ?

F.K. : Dix ans… (sourire).évidemment, monter un nouvelévénement électro, quelle que soit la ville de France, devient de plus en plus compliqué.Sécurité, intégration civique dans l’espace urbain, rassurer les autorités locales, trouverle bon créneau, la bonnepériode, trouver la bonneprogrammation et évidemment

convaincre la production del’édition belge originelle quele projet avait une carte à jouer en dehors de son cadrepremier… Bref, quelquesobstacles logiques à surmonterafin de proposer un évènementà la hauteur de ses ambitions.

K.M. : Comment sont choisis lesdJ’s programmés ?

F.K. : Le choix des DJ’spour la programmation d’untel évènement dépendde nombreux paramètres : cohérence artistique avec l’idée du festival, disponibilitéet actualité de l’artiste, ouencore intérêt du DJ pourle festival. La bonne formule est très certainement un savant mélange entre artistesmythiques, nouvelles bombes et bien entendu pépites en devenir. Challenge qui nous semble réussi pour cette première édition.

K.M. : Ellen allien est une dJette présentée pour cette nuit. On voit encore peu de femmes dans ce milieu. à votreavis pourquoi ? Est-ce plusdifficile de percer en tant que dJette, ou est-ce qu’il y a plus de filles qui préfèrent être sur le dancefloor que derrière la table de mixage ?

F.K. : Je ne pense pas qu’il soit plus difficile de percer dans ce milieu parce qu’on estune femme. Certes, le métierpeut encore souffrir de quelques vieux clichés qui

peuvent effrayer les filles.Mais, heureusement, cela neles décourage pas puisque celles qui émergent sont en majorité bouleversantes de talents et deviennent biensouvent incontestables. Ellen Allien en est un exemplefrappant.

K.M. : Vers quel pays allez-vous maintenant vous envoler ?

F.K. : Notre priorité est d’abordd’installer et de pérenniser leprojet sur ce nouveau territoireavant, peut-être, de l’exporterau-delà.

K.M. : Le 17 approche à grandspas, tout est prêt ?

F.K. : Tout se met en place correctement, sans inquiétude,tout sera prêt le 17 décembrepour accueillir nos festivalierspour une nuit qu’ils n’oublierontpas…

J.T.

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Culture Culture

Montpellier Gospel Festival

Tout le mois de décembre 2011différentes salles sur Montpellier, gratuit/15€

Festival de Gospel

à partager et à consommer sans limite !

De l’amour, de la joie, du partage, des chanteursd’âme… La 5ème édition du Montpellier GospelFestival vous permettra de découvrir ou derevivre des moments magiques grâce aux chants de Gospel. Du 1er au 23 décembre 2011 (avec deux dates supplémentaires, le 23 et 24 décembre, à Béziers), vous allez recevoir et partager cette chaleur humaine en vibrant au son du Gospel. Ce festival, créé par Sylvain Padra en 2007, est né de son envie d’ « organiser un évènement autour decet art vocal et musical, hautement fédérateur ».Tous les chanteurs et les chanteusesoffriront leur voix et leur « chœur » pour que chaque spectateur soit touché et passe un

moment merveilleux. Une très belle rencontreentre amateurs et professionnels, novices etinitiés, artistes et spectateurs, qui se déroulerasur plusieurs endroits de Montpellier : l’Antirouille, l’Eglise Saint-Denis, le Café Joseph, … . Le week-end du 17 et 18 décembre,le Gospel Héritage déambulera même dans lePolygone pour rajouter de la magie en cettepériode de Noël. Très accessible, vous pouvezy emmener les enfants pour leur faire découvrircette aventure humaine. À partager et àconsommer sans limite !

Retrouvez ici la programmation du MontpellierGospel Festival.

Improspectus V.S. F.B.I.

Vendredi 16 décembre 2011 à 21h00Maison pour tous Voltaire à Montpellier, gratuit

Match d’improvisation théâtrale

Du rire, du rire et du rire !

Un Match décisif se prépare… Après les avoir reçus en novembre dernier, le F.B.I. de Béziers se prépare à affronter les Improspectus deMontpellier sur leur propre terrain ! Ce matchsera régi par des règles très précises, avec unarbitre impitoyable certes, mais surtoutsoudoyable ! Allez, un peu de sérieux pour vousprésenter ce match d’improvisation théâtrale.Vous ne connaissez pas l’improvisation théâtrale ? Vous allez adhérer et adorer ! C’est une soiréeau cours de laquelle deux équipes de comédienss’affrontent sur des scènes courtes. Lesimprovisations des scènes se font à partir d’un

mot, ou d’une phrase, donné par le public. Desrègles précises sont à suivre : la nature de l’improvisation, le nombre de joueurs, lacatégorie et la durée. Toutes ces règles sont choisies et énoncées par l’arbitre. Suite à cela, les deux équipes improvisent et le publicvote. C’est l’arbitre qui, selon son humeur,décide de suivre ou non l’avis des spectateurs.Vous allez donc passer une excellente soiréeà rire ! Les Improspectus et le F.B.I. sontlà pour s’assurer du bon entraînement sportif de vos zygomatiques… . À vos marques… prêts… riez !

J.T.

J.T.

autochtone

du 21 au 24 décembre 2011domaine d’Ô à Montpellier, 5€/14€

Spectacle de cirque-danse

Ce spectacle vous entraîne dans les remous du corps humain.

Le spectacle de cirque-danse Autochtone vous ramène à l’origine de l’Homme, lui retiretoute sa superficialité et ne lui laisse que le corps pour s’exprimer avec le peu de libertéqu’il lui reste face à la société qu’on luiimpose. Pas de mots, pas de phrases, lacompréhension se fait avec ce qu’il y a de plus sincère, la substance physique de son être. Des membres articulés, désarticulés, des acrobaties,des jongleurs, des lanceurs de couteaux, des carottes même, ce cirque contemporain que vous présente le Collectif AOC vous entraînedans les remous du corps humain. Durelâchement des muscles dénoués à l’énergie folle de la voltige, vous vibrez, ressentez mais

ne vous ennuyez jamais. La musique n’est pas en reste et elle soutient admirablement bien le spectacle. La chorégraphe Karin Vyncke a réaliséun spectacle où le « corps se manifeste alors de différentes manières sur ce qu’il lui reste de territoire ». Chaque artiste du collectif nous prête son corps le temps d’une soirée et nous entraîne avec la danse, l’acrobatie et les jeux du cirque à vivre à travers lui la peur, la souffrance, la recherche, l’envahissement de l’espace. Vous êtes immergés dans le monde qui vous est offert et votre cœur ne s’arrêtera pas de battre au rythme des échanges émotionnels.Vous sortirez de là saisi par ce que vous avezdécouvert sous ce chapiteau… .

J.T.

Protest Swing

Samedi 21 janvier 2012 à 20h30Salle Victoire 2 à Saint-Jean de Védas, 5€/14€

Concert de musique swing

Bouger son corps et vider sa tête...

De la musique jazz, du rock’n roll, un peu de punk, du rythm’n blues, un peu de musique latine… et surtout du swing ! Ce soir-là vous allez revivre les années folles et les soirées dansantes grâce à l’Oncle Strongle, au groupe Le Comptoir des Fous et les Hot Gang. Réunissez-vous pour le Protest Swing et venez donc faire bouger vos hanches au rythme de la joie ! L’association STeamProd réunit pour la première fois ces trois groupes pour notre plus grand plaisir. Ce concert vous entraîne dans son « mouvement de protestation contre la normalisation ambiante ». Vous yretrouverez trois groupes différents soudés pour

vous présenter le swing du XXIème siècle. Un vent de folie soufflera sur vos jupes mesdames,pour le grand bonheur de ces messieurs ! Veneztravailler votre swing : votre corps retranscriravotre perception physique du mouvement musical, pendant que la musique enivreravotre tête jusqu’à ce moment ultime de bonheur, voire de transe… . Bouger son corps et vider sa tête sera bienvenu en ce mois dejanvier, après les excès des fêtes de fin d’année. Un moment de fête à partager pour faire un bond dans un rétro délicieusement actuel !

J.T.

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Où sortir

On va Où ?Où sortir

Café Guste04.67.66.18.803 rue des Teissiers, 34000 MOnTPELLIEROuvert tous les jours de 12h à 14h et de 19h à22h30 pour manger, bar jusqu’à 1h.

Soirées à thème organisées régulièrement (corse,espagnole, loto-cycliste, ...). Réservations pourmise à disposition de la salle du sous-sol possible.

Vous ne savez pas où aller manger ce midi, aucune envie d’une restauration rapide, pas trop d’argent mais l’idée de bien manger vous trotte de plus en plus dans la tête… Vouscontinuez votre tour dans les rues de l’Ecusson, et vous tombez sur le Café Guste. Entrée + plat ou plat + dessert : 10 € tout rond ! Pourquoi pas ? Vous entrez alors dans ce bistrot du midi (qui fait également restaurant et bar le soir) et vous êtes séduits par l’accueil courtois et très agréable, et les plats véritablement faits maison ! Gilles et Pierro sont deux frères qui se sont lancés dans l’aventure le 1er mars 2011. Cette équipe familiale n’a qu’un seul objectif :« gagner des sous » (à prendre au troisième degré !) et ils le font bien (à prendre au premierdegré !). Le rapport qualité/prix est vraiment

excellent sur la formule du midi et votremémoire gustative s’en trouvera marquée pourlongtemps… Le chef partage même avec vous unde ses secrets (vous trouvez ci-dessous la recettede sa fameuse « seiche à la persillade ») ! Lacarte cuisine traditionnelle s’accompagne de laspécialité de la maison qui est la bonne humeuret l’envie de faire plaisir aux clients. Vouspouvez même demander un jus de banane à 23h00, ils vous l’apporteront avec le sourire ! Un bistrot où emmener manger ses collègues lemidi, un restaurant où faire un petit repas en amoureux et un bar où passer une bonne soiréeentre amis, que ce soit le midi ou le soir, leCafé Guste vous accueille pour passer un bonmoment !

Le Gargantua04.99.06.91.518 rue du Pila Saint-Gély, 34000 MOnTPELLIEROuvert tous les soirs de 19h à 23h et le midi sur réservation.

Formule buffet dinatoire composée de 4 entrées, 4 plats et4 desserts de la carte présentés en grosses verrines sur réservationde groupe. Réservation de la salle cosy du fond possible.

Le Gargantua… Un restaurant comme on n’en trouve plus ! Situé en plein centre historique,il est né de l’entente entre Floris (LaDistillerie) et Youcef (Le Chat Perché) et a ouvert ses portes le 17 février 2011.Récemment ouvert ne veut pas dire amateuret Le Gargantua ne cesse de vous étonnerdepuis votre arrivée jusqu’au départ durestaurant. Dans l’ordre de découverte, voici le point fort numéro 1 : l’accueil. Un patron et une serveuse sincèrement sympathiques. Pas de sourires surfaits, pas de pommade passée, non, un accueil chaleureux mais non intrusif. Juste ce qu’il faut. Point fort numéro 2 : le cadre.Des pierres, une musique d’ambiance trèsplaisante (tendance jazzy), une vaissellevraiment propre (ce qui n’est pas toujours le cas

dans les restaurants), et une lumière tamiséejuste ce qu’il faut. Et point fort numéro 3 (ongarde le meilleur pour la fin !) : une cuisinesavoureuse ! Enfin un endroit où la soirée estagréable de A à Z. Dans ce restaurantà la carte très abordable (entrée, plat etdessert pour 24€90 seulement), vous pourrezdéguster les plats préparés par un chef qui n’en finit pas d’émerveiller vos papilles, tout en relâchant la pression grâce à la prévenance de la serveuse et à l’humour du patron. Le but de l’équipe soudée du Gargantua est de faire durer cette aventure. Ils accomplissent très bien ce-tte mission et font de cette adresse une valeur sûre que l’on place en tête de notre carnetd’adresses, que ce soit pour une soirée en amoureux, entre amis ou avec la belle-famille !

Recette de la Seiche à la Persillade1/ Dans une casserole d’eau froide, blanchir la seiche sur feu moyen. La retirer juste avant que l’eau bout (dèsqu’elle a pris la forme, c’est-à-dire dès qu’elle est gonflée).

2/ Ensuite, faire revenir la seiche dans une poêle,soit avec du beurre, soit avec de l’huile d’olive,jusqu’à ce qu’elle soit colorée.

3/ Préparer une persillade à la poêle avec de l’huiled’olive, du persil, de l’ail, de l’échalote, du sel etdu poivre.

4/ Recouvrir la seiche de la persillade et décorerd’une tranche de citron.

5/ Accompagner d’un écrasé de pommes de terre ou d’une julienne de légumes (courgettes, carottes, champignons) préparée à la vapeur ou à la poêle.

Le Twins04.67.29.78.6913 rue du Grand Saint-Jean, 34000 MOnTPELLIEROuvert du jeudi au samedi de 20h à 6h.

Bar musical, club, restaurant

Danser avec des écouteurs en boîte ? C’est maintenant possible sur Montpellier ! Le Twins s’offre une cure de jouvence avec des soirées innovantes : on a testé pour vous les « soirées casques » du jeudi soir. Dans cette petite boîte de nuit située à deux pas du cœur historique de Montpellier, on se prête au jeu et pose sur nos oreilles les fameux casques qui nous sont remisà l’entrée. On descend au sous-sol et le DJ gardesa prestance : il choisit les musiques diffusées etassure l’ambiance de la soirée. Sur le casque, troisalternatives musicales nous permettent de

choisir sur quelle musique on veut danser. Finiesles heures passées à subir les lubies de certainsDJ’s : au Twins, le client est maître de sa musique.Autre avantage, on peut s’offrir une bonneconversation sans hurler. Ce qui reste un luxe enboîte de nuit ! Ainsi, cette option casque permetde réunir les incontournable des soirées « barsou appart’ » et ceux qui préfèrent se défoulersur le dancefloor. En ôtant les casques, le Twinsse transforme en un endroit calme et convivial,en les remettant il se transforme en un lieu de danse et de fiesta. À tester d’urgence !

J.T.J.T.

Laurène B.

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Le petit plus

Spécial Noël ! Le petit plus

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1 . Téléphone fixe Sagem Sixty (existe en différentes couleurs) 89€ 2 . Amplificateur Horn Stand pour IPhone 4 (existe en différentes couleurs) 19€90 3 . Lampe Ubiqua Seletti chez Square 125€ 4 . Machine à thé Spécial. T by Nestlé 119€ 5 . Bracelet Flash Code personnalisable (existe en différentes couleurs) chez Metropolitan 25€ 6 . Coffret de parfum Si Lolita de Lolita Lempicka 66€ 7 . Combiné Pop Phone pour téléphone portable chez Metropolitan 29€90 8 . Pelle et plat à tarte Coco Bohème chez Square respectivement 15€ et 40€ 9 . Table portative Tor by Lambie & Van Hengel (existe en différentes couleurs) chez Metropolitan 179€ 10 . Lampe Résille Entreautre chez Square 160€ 11 . Appareil photo Samsung MV800 279€ 12 . Punching ball Seletti chez Square 150€ 13 . Coffret de parfum Kokorico de Jean-Paul Gaultier 70€ 14 . Grille-pain Bistro 69€ 15 . Tabouret de bar Koncord by Slide Design 269€

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30 rue Foch34000 MONTPELLIER

TEL : 04 67 67 18 70

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