Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption...

19
Novembre 2015 NEWSLETTER AST Pour cette nouvelle saison qui débute, nous avons l’occasion d’être fier de notre club, pour de nombreuses raisons (partage de belles courses, supers coachs et entraînements qui nous font progresser…)… mais surtout par le fait que le club redevient Ecole de Triathlon 1 ère étoile ! Bravo à Nathalie PEILLEX pour son investissement dans la section jeunes, bravo à Pierre-Yves ARCHAMBAULT et à toute l’équipe d’organisation du Triathlon d’Aix pour avoir organisé à nouveau une épreuve pour les enfants ! Quand l’on voit comme nos jeunes se motivent et se bougent, nous pouvons être fiers d’eux ! Les entraînements : Pour les adultes : LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI Natation : 12h15-13h15 Natation : 12h15-13h15 Natation : 10h30-12h Natation : 19h-20h 20h-21h CAP : 19h-20h Natation : 19h30-20h15 20h15-21h CAP (non encadrée) 19h-20h Natation : 19h-20h Pour l’école de triathlon: MERCREDI VENDREDI CAP : 16h-17h30 Natation : 18h-19h Le Salon Le Salon Le Salon Le Salon Des Des Des Des Bateliers Bateliers Bateliers Bateliers Coiffeur à Aix Les Bains

Transcript of Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption...

Page 1: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

Novembre 2015 NEWSLETTER AST

Pour cette nouvelle saison qui débute, nous avons l’occasion d’être fier de notre club, pour de nombreuses raisons (partage de belles courses, supers coachs et entraînements qui nous font progresser…)… mais surtout par le fait que le club redevient Ecole de Triathlon 1ère étoile ! Bravo à Nathalie PEILLEX pour son investissement dans la section jeunes, bravo à Pierre-Yves ARCHAMBAULT et à toute l’équipe d’organisation du Triathlon d’Aix pour avoir organisé à nouveau une épreuve pour les enfants !

Quand l’on voit comme nos jeunes se motivent et se bougent, nous pouvons être fiers d’eux !

Les entraînements :

� Pour les adultes :

LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI

Natation :

12h15-13h15

Natation :

12h15-13h15

Natation :

10h30-12h

Natation :

19h-20h

20h-21h

CAP :

19h-20h

Natation :

19h30-20h15

20h15-21h

CAP (non

encadrée)

19h-20h

Natation :

19h-20h

� Pour l’école de triathlon:

MERCREDI VENDREDI

CAP :

16h-17h30

Natation :

18h-19h

Le SalonLe SalonLe SalonLe Salon

DesDesDesDes

BateliersBateliersBateliersBateliers

Coiffeur à

Aix Les Bains

Page 2: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

N’oubliez pas : l’Assemblée Générale de notre club aura lieu cette année le vendredi 13 novembre ! Rendez-vous à 18h30 à la Maison des Associations, 25 BD des Anglais, 73100 Aix les Bains Salle n° 4 – Niveau 0 Une petite surprise nous sera concoctée par notre jeune marié de l’année ! Merci Gaël

Ce mois d’octobre a été l’occasion pour nos jeunes de se retrouver en stage à Megève. Nathalie Peillex nous fait partager un compte rendu de Jacques Jehlé, « stage auquel participaient 5 jeunes aixois : Alexis Lavergne, Kéo Bléandonu, Charles Gosséine, Eliott Bellenge et une petite nouvelle, Yeshna Savet ! A entendre les premiers retours d'Eliott, Charles et Yeshna, ils sont rentrés enchantés et fatigués, mais surtout avec l'envie d'en refaire un. Merci aux organisateurs Albertvillois et Chambériens » !

« Le projet associatif quadriennal du Comité de Savoie de Triathlon prévoit parmi les 10 actions proposées 2 stages annuels pour les jeunes au printemps et à l’automne. Ces stages sont réalisés au Centre Sportif de Megève, ce qui permet de concentrer la plupart des activités sur un même lieu à proximité du centre d’hébergement. Lundi et mardi derniers pas moins de 40 jeunes des clubs d’Aix les Bains, d’Albertville et de Chambéry se sont retrouvés à Megève sous la conduite de leurs entraîneurs respectifs. Bruno Aubert d’Albertville responsable du stage avait concocté un programme varié mais copieux, il était entouré de Loïc Brancaz et de Lionel Rodenburg responsables respectivement des écoles de triathlon de Chambéry Triathlon et d’Albertville Tarentaise Triathlon, ceux-ci s’étant organisés pour animer plusieurs entraînements de natation, des activités en gymnase, des entraînements de course à pied et des ateliers physiques de nature.

Page 3: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

Les jeunes ont apprécié la diversité de ces activités et également, malgré ce programme chargé, les moments de détente indispensables pour renforcer la convivialité et l’allégresse qui a toujours régné au sein des groupes. Une petite place était réservée pendant le séjour au Président du Comité de Savoie qui, avec sa responsabilité d’arbitre d’épreuves, a créé un échange animé avec les jeunes sur le rôle de l’arbitre et les principales règles qu’il est tenu de faire observer. » Et voici quelques impressions de nos participants, recueillies par Nathalie : « A écouter nos chers têtes blondes, le stage de Megève a recueilli tous les suffrages .... de satisfaction ! « Je suis ravi, on s'est bien amusé même si c'était dur. J'aimerais bien participer à nouveau à ce genre de stage » ! Eliott « J'appréhendai un peu au départ car je ne connaissais personne à part Eliott. Au final, je suis très contente d'y être allée et je suis partante pour un nouveau stage » ! Yeshna « Je suis ravi, j'ai beaucoup, beaucoup ri, l'ambiance était vraiment sympa ! je repars pour l'année prochaine même si je suis rentré épuisé ». Charles « Le stage était vraiment bien, bonne ambiance, coachs très sympas, mais alors, les séances CAP étaient assez difficiles, style Km vertical ! Aie ais aie, les courbatures ! C'est le métier qui rentre paraît-il ! »Kéo Nous remercions vivement les organisateurs et encadrants ! Et remerciement également aux parents : Didier Bellenge et Olivier Savey, qui ont fait le déplacement aller et retour ! » Bravo à tous ces jeunes ! Il sera bientôt l'heure de réserver votre dossard pour le 14 Juillet 2016… ….OUVERTURE DES INSCRIPTIONS LE 1er NOVEMBRE ! Tarifs progressifs et places limitées: � 550 pers pour l'épreuve reine "Aquathlon format M avec la Traversée du lac " � 300 pers pour l'Aquathlon S Les infos seront prochainement en ligne sur le site de l'épreuve https://aquathlonaixlesbains.wordpress.com/ Et juste pour le plaisir, voici un film réalisé par Alexis LAVERGNE, sportif et réalisateur à ses heures ! Bravo à toi Alexis, c’est un très beau souvenir de cette manifestation ! https://www.youtube.com/watch?v=UIvabH1DCuI&feature=share

Page 4: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

Quelques résultats de courses : 27-09-15 : La Grésylienne : Alexis Lavergne – 17ème au scratch et 2ème

cadet Bravo Champion ! 11/10/15 : La chautagnarde Sur les 12.5 kms : Loïc VAISSIERE – 10ème au scratch Emeric BELVILLE – 20ème Mireille GIROUD – 101ème Sur les 19kms : Nathalie PEILLEX – 16ème au scratch Joël VARLET – 40ème Manu GOETZ – 45ème

Certains en ont bien profité et fêté cette belle co urse ! 24-10-15 : La chambérienne Sur le 10 km : Corentin GOTTELAND – 57ème au scratch

Sur le 21km Victoire féminine de Nathalie PEILLEX – 40ème au scratch Antonin BREDY 11ème Emeric BELVILLE – 60ème

25-10-15 : Half Ironman de Turquie à Antalya Pierre-Yves ARCHAMBAULT 59ème au scratch et 4ème GA Yasemin MERCIER 11ème GA Bravo à vous 2… et avec cette course, de belles émotions et beaux souvenirs pour Yasemin !

Page 5: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

31-10-15 : Nocturne des Teppes Bravo à Céline PHILIPPE et Maud ZECCHINI pour leur belle perf, et Corinne HANOL, qui s’est fait un immense plaisir de finir ce trail nocturne avec le sourire ! Bravo les filles !

Et voici quelques belles aventures de courses : IRONMAN DE MAJORQUE 27 SEPTEMBRE 2015 Encore Bravo à Laurent BELLET pour sa qualif, il fa llait le faire, chapeau le champion ! Ironman de Mallorca – Laurent Bellet – AST – n° 387 – V2(45 ans) 55e /2500 au scratch et 3e /450 en V2 (45-49 ans) Contrairement à l’an passé où nous étions une vingtaine du club à l’IM de Zurich, je me retrouve seul à Majorque. J’arrive en avion 3 jours avant la course pour me préparer et me familiariser avec les lieux, c’est encore l’été là-bas. L’île est magnifique, ça s’annonce bien, seul bémol l’eau est à plus de 25°C et les organisateurs annoncent que le port de la combi sera décidé la veille de la course au débriefing, ça sent pas très bon pour le mauvais nageur que je suis … Je ne m’inquiète pas plus que ça car je sens que je suis bien, en confiance et que la chance est de mon côté cette semaine. J’ai pu m’entrainer comme je voulais cet été et je suis prêt, j’ai repris la CaP début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille de la course, bingo, l’eau est retombée à 24°C et la combi est autorisée, je vais nager 45min. sans combi pour fêter ça ! Au debriefing, Gwéna (Ouillières) vient me voir, cool un moment que l’on ne s’est pas vu, il s’est inscrit au dernier moment, c’est bon je connais au moins une personne ! Le vendredi soir, je pars à l’aéroport chercher ma femme et nos filles et là surprise, mon père et ma belle-mère sont également là, ils ont tous un tee-shirt jaune fluo à mon effigie préparé par ma G.O préférée ! Ca fait chaud au cœur, il va falloir assurer et s’arracher devant mon fan club family !

Avant de les récupérer, je tente une expérience diététique que tous les diététiciens vous déconseilleront, je mange au MacDo de Palma (1 Big Mac taille XL + 1 cheesburger + 1 frite XL+ 1 coca zéro) mais pas n’importe comment, comme le PDJ d’avant course, 3h avant de me coucher pour être sûr de digérer ! Je l’ai remarqué en entrainement, le lendemain de MacDo j’ai plus de jus que d’habitude, donc je voulais le vérifier en course … et comme mon leitmotiv sur cette course est plaisir, plaisir, plaisir … autant commencer tout de suite ;-) Le temps de rentrer de l’aéroport, je me couche à 23h, je décide une nouvelle expérience pour maximiser mon sommeil, me lever 2h15 avant la course et donc déjeuner 2h avant le départ !

Page 6: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

Je m’endors comme un bébé et me fais surprendre par le réveil à 5h15. Nickel, je suis reposé et le MacDo est passé comme une lettre à la poste. J’écoute le message vocal matinal de Tato, qui même lorsqu’il n’est pas avec moi comme les 4 précédents IM, se lève encore avant moi le jour J, t’es un chef mon ami Tato ! Je déjeune mon gatosport, me prépare et go pour le départ à 15 min. à pied de l’appart. Dernières vérifs au parc, combi enfilée, j’arrive au SAS de départ. Pour éviter la cohue ils testent un départ échelonné avec 5 SAS (-1h ; -1h15 ;-1h30 ; -1h45,+1h45) et un chrono qui déclenche sous le passage de l’arche. C’est le top, pas un seul coup de pris (ni donné !) et une natation comme à l’entrainement sans paquets dans une eau claire et propre, un bonheur même en natation, j’y crois pas, c’est de bon augure ! Je suis pourtant parti dans le 1er SAS car je vise dans le meilleur des cas 1h05 et je préfère être dernier du 1er SAS que dans les premiers du second … Je tente aussi une autre expérience mais musculaire cette fois, je ne vais pas m’échauffer dans l’eau … pas beaucoup de temps, pas l’envie et l’eau est à 24°C donc pas de soucis. La natation se passe bien, la sortie à l’australienne aussi, elle est longue et permet de récupérer, je ne bois pas une seule fois la tasse (toujours très désagréable en mer), je sors de l’eau regarde mon chrono 1h05 et le Garmin m’indique 4160m (1’35/100m mon record sur IM, yes !), tout se déroule comme prévu pourvu que ça dure ! La transition est longue (plus de 600m), mon fan club est là et m’encourage au parc, j’enfourche le vélo et c’est parti pour 180km. Les jambes sont bonnes, je m’alimente et c’est parti sur une route en excellent état et fermée, on se sent en sécurité car on a pas à se soucier des voitures. Je reprends pas mal de monde à chaque bosse, les km défilent et le parcours est plus accidenté et exigeant que je ne le pensais, tant mieux c’est bon pour moi. Je passe au 90km devant le parc à vélo où mes supporters hurlent mon nom, je fais un coucou et regarde le chrono, pile poil le temps annoncé à Elo (en cas de course idéale), je continue, le vent se lève de plus en plus, la course se durcit et le col de 8km à 5.5% de moyenne approche, c’est bon ça. Quelques tricheurs reviennent sur moi dans les portions plates où des petits pelotons se forment, je m’en moque, je les repasse dès que ça monte. Y ‘en a juste un, le 381, Jim, un anglais qui me gonfle car il est dans ma catégorie et il fait le yoyo depuis plus de 50km, il draft comme un malade, il s’accroche à toutes les roues qu’il trouve et il est toujours là … Dans la montée du col, il décroche enfin, et oui le drafting ne sert plus à rien ici mon coco … Alors que je suis sur le petit plateau à 75-80 tr/min, je double un allemand en danseuse sur le grand plateau à 40-45 tr/min qui n’a pas compris que le travail en force c’est en entrainement pas en course … Le col est magnifique, des oliviers, des pins dont on sent les odeurs en passant, on se croirait entre les Baux de Provence et la Corse, la route est belle et fermée dans les 2 sens, une vraie étape du Tour ! Les km défilent, je m’alimente encore et encore, je suis régulier dans l’effort, j’accélère un peu dans les bosses pour lâcher les drafteurs. 150e km, le vent est de pleine face et assez fort, très longue ligne droite, je me retourne et je m’aperçois que 6 zozos (pour ne pas dire autre chose) sont tranquillement dans ma roue, je me décale au milieu de la route, et que vois je ? cet enfoiré de Jim ! Pas de soucis pour eux ils se relaient sur la droite pendant que je lutte seul face au vent au milieu de la route, j’attends une bosse et je les pose pour être tranquille. 160e km : patatra, mes cuisses deviennent durs et les crampes arrivent, 1ere réaction : chouette c’est que tu n’étais pas en sous-régime, 2e : merde il va falloir gérer jusqu’au parc. Je regarde mon tube de sportéine anti-crampes, j’ai pris un comprimé par heure jusque-là, il en reste 5, j’en prends 5 d’un coup, je bois et je mouline. Les crampes passent, je rejoins le parc en baissant un peu l’allure, j’arrive encore une fois dans le temps idéal annoncé à Elo à la minute près. 5h05 avec le vent et le col où tu ne récupères pas le temps perdu, c’est honorable. Et surtout, pas de crevaison, pas de pépins, tout roule comme prévu c’est trop bien, j’ai l’impression que rien ne peut m’arriver … Pourtant je sais que sur IM, tant que tu n’as pas posé le pied sur le tapis rouge de l’arrivée, tout peut arriver y compris la défaillance dans les derniers km ou pire l’abandon, donc je ne m’enflamme pas reste bien concentré sur ma course. Départ CaP, à la dernière minute j’ai pris les chaussures d’entrainement (Hoka One One) pour avoir plus d’amorti car j’ai senti une légère gêne au tibia la veille et je crains le réveil de la tendinite. Je décide de partir sans me brider, il commence à faire chaud mais les jambes sont là et les crampes ne reviennent pas, tout ce qui est pris n’est plus à prendre. Je pars sur un rythme de 4’-4’05/km que je tiens pendant un bon moment, je sais que progressivement ça va baisser donc j’essaie de le prolonger le plus longtemps

Page 7: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

possible, le cardio reste bas donc tout va bien, pas de douleurs au tibia, c’était une fausse alerte, ouf ! Je double un gars, moins d’un tour après je le redouble, il doit y avoir un problème ou je commence à perdre ma lucidité… En fait il a essayé de tricher (raccourci) et a été disqualifié, le summum de la connerie ! Je bois à chaque ravito, le parcours est bien fait et mon fan club m’encourage à chaque passage (une dizaine en tout), ça fait du bien. Au 27e km, petit coup de moins bien, la moyenne chute, je prends un gel et ça repart, au 33e je sens les crampes revenir aux cuisses, aie,aie, aie … je reprends un gel, je bois 2 verres entiers de coca et powerbar, j’allonge la foulée et ça passe, ouf ! Quand je vous dis que jusqu’au bout rien n’est gagné ou acquis ... Je tourne désormais à 4’45- 4’50/km c’est pas top mais je me maintiens sous la barre des 5’ que je me refuse de franchir. Il reste 2km, j’accélère, je sais que j’ai fait la course dont je rêvais, celle à laquelle tu penses lors de tes longues sorties vélo en solitaire ou avec Eric mon ami et « bike-partner », je repasse à 4’30/km, je regarde mon chrono, je vais finir en moins de 9h30 et améliorer mon temps au marathon (3h09 contre 3h15 à Lanzarote), je bifurque à droite sur la plage, entre sur le tapis rouge, je me retourne et je suis tout seul, personne devant ni derrière, je peux exulter et savourer cette joie intense et indescriptible, un signe vers le ciel bleu de cette superbe île pour ma mère qui veille toujours sur moi. Ma famille est là, juste après l’arrivée, c’est génial, je peux partager ce bonheur avec eux, une journée magnifique et inoubliable, un plaisir immense et intense, ça valait vraiment le coup de persévérer. Massage indispensable, un plat de pâte bolognaise, Elo qui récupère mon vélo grâce à ma puce et mon dossard et qui se fait applaudir dans le parc pensant que c’est elle qui avait fait la course !!! Retour à l’hôtel où j’apprends que je suis 55e au scratch et que je fais le podium (3e de ma catégorie) et donc le slot pour les championnats du monde à Hawaî !!! La cerise sur le gâteau et le rêve de tout triathlète d’aller une fois dans sa vie à Kona, le berceau du triathlon. Nous allons fêter ça au resto et en sortant vers 23h, nous applaudissons les derniers concurrents qui en terminent, bravo à eux, c’est à eux qu’il faudrait remettre un trophée … J’ai ensuite du mal à trouver le sommeil malgré la fatigue du jour, je suis sur mon nuage. Yessssssss !!! Enfin … après 4 tentatives successives (Francfort 2011, Nice 2012, Lanzarote 2013 et Zurich 2014), je suis arrivé à dompter la distance Ironman. Pour la première fois, je suis arrivé à faire la course que j’avais imaginée, celle dont tu rêves, du plaisir du départ à l’arrivée où tout s’enchaîne naturellement, simplement, du bonheur à l’état pur, le sentiment d’avoir tout donné et te dire que si la course était à refaire tu referais tout à l’identique sans rien changer. Tous les temps de passages donnés à ma femme avant la course, écrits sur un coin de table en 2’ en imaginant une course parfaite, ont été respectés à la minute près ! Un Ironman c’est un concentré de vie en 10 heures où tu passes par toutes les émotions : souffrance, plaisir, inquiétudes, doutes, euphorie, faim, soif, fatigue, coup de pompe, … tu croises des gens de tous bords et toutes nationalités, des physiques différents, des âges différents, des sympas (j’ai sympathisé avec plusieurs coureurs notamment le 2e de ma caté et on va faire une sortie vélo ensemble), des idiots (un m’a fait une queue de poisson), des tricheurs (drafteurs), des abrutis (plusieurs ont été disqualifiés pour avoir tenter de raccourcir le marathon …) … tu as un objectif et un seul : être finisher et te faire plaisir quelque soit ton niveau, pro ou amateur. A ce titre, chapeau bas à Gunter 75 ans qui termine en moins de 15h et au dernier qui termine juste avant le deadline de 0h00 (soit 16h30 de course …). Et respect et immenses félicitations à Gwéna qui a commencé il y a quelques années le triathlon avec AST et qui aujourd’hui termine sur le podium PRO avec les meilleurs mondiaux, la grande classe ! Dimanche matin, réveillé à 5h00 après 4h de sommeil, pas par le réveil mais par la faim et l’excitation de la remise des prix … Je choisis ma tenue club avec le tee-shirt bénévole jaune fluo bien visible pour faire de la pub pour un autre évènement international d’envergure ;-). Podium Pro, les temps affichés rappellent le fossé qui existe avec les amateurs mais toujours la même passion et la chance de pouvoir faire la même course ensemble (enfin eux devant !). Je mitraille Gwéna, lui fait enlever ses lunettes de soleil ;-), t’es pas à la plage là tu es avec Bracht et Cunnama sur le podium mon gars ! Je me retrouve sur le podium Vétéran 2 (45-49), sur la plage, les pieds dans l’eau, ma famille est là, un grand moment de bonheur et d’émotion car le slot je l’avais en ligne de mire depuis un moment, en faisant une super course et avec de la chance (sur un malentendu dirait Michel Blanc) je savais que ça pouvait passer, mais le podium je n’y avais même pas pensé ! Ensuite podium général où je discute avec Gunter et lui dit que mon rêve serait d’être encore là dans pile 30 ans à sa place … Ensuite cérémonie allocation des

Page 8: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

slots où je fais chauffer la carte bleue (et oui ils sont forts au niveau organisation et marketing IM !!!) et repart avec mon collier hawaïen bleu-blanc-rouge. Maintenant place à la récup et la prépa dans un an (08 octobre 2016) pour un voyage de rêve au bout du Pacifique. Là ce sera la même philosophie, être finisher et se faire autant plaisir qu’à Majorque (pas gagné !) car ce sera certainement le seul que je ferai là-bas, et pas de pression pour le classement car tu es avec les meilleurs mondiaux donc tu sais que tu ne seras pas devant mais derrière, juste ne pas terminer dans les 3derniers car ça se voit sur un classement … ;-) Un grand Merci à Elo qui me laisse pleinement vivre ma passion et m’entrainer même en vacances ! Merci à tous pour vos encouragements d’avant et pendant course et pour vos messages après (il y en a même un qui m’a fait verser une larme …), c’est stimulant et cela contribue à se motiver et se surpasser dans les moments difficiles, car même dans une course idéale, il y a des passages difficiles, des grands moments de doute, de solitude et de souffrance … car malgré tout ce que je vous ai dit un IM reste un IM et cela reste une épreuve hors norme où tu repousses tes limites à son maximum mais comme indiqué dans le slogan IM : « Anything is possible » …

Bravo Laurent, tu la mérites amplement cette place à HawaÏ !

Et bravo à ton équipe de supporters aussi !

Page 9: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

Championnats du Monde en Sardaigne le 27 septembre Eric Philibert a porté haut les couleurs de la France lors de ces Championnats, et c’est avec plaisir que je vous fais partager sa belle aventure . Eric : parle nous de cette discipline qu'est le Xte rra, et surtout comment tu l'as découverte ? Ton expérience dans la discipline ? Début septembre 2014 j’ai voulu tenter l’expérience du Cross Triathlon sur une course proche de chez nous : l’Oxyrace du Revermont près de Bourg en Bresse. Ayant déjà pratiqué le VTT, le VTT de descente et appréciant le trail, j’ai pensé que cela pourrait changer du triathlon classique et amener un peu de nouveauté à ma pratique tout en me rapprochant de la nature… En effet ça m’a plu, j’ai fini 11ème au général, merci à Fabien Roudeau qui m’avait d’ailleurs prêté son VTT. J’ai donc décidé de poursuivre en 2015 en parallèle aux triathlons « route » régionaux : Championnats de France du Pays de Tronçais le 9 mai, X-terra Suisse le 27 juin, triathlon nature du Valbonais le 5 juillet, Championnats du Monde en Sardaigne le 27 septembre et pour finir le Natureman Cross Triathlon dans le Verdon le 2 octobre. Ce format reste encore un peu discret dans le monde du Triathlon, mais comme le trail en course à pied, il est amené à grandir : comment vois-tu ce tte évolution ? (de plus en plus de monde ? de courses ? de femmes, peut-être aussi ?) J’espère que la pratique va se développer et qu’il y aura de plus en plus de courses car pour l’instant elles sont assez rares en France. On y retrouve pas mal de champions de VTT (ex : Nicolas DURIN, Romaric DELEPINE) Tu as participé aux championnats du monde de cross triathlon en Sardaigne : comment t'es-tu qualifié ? Comment t'es-tu préparé pour cette cour se ? C’est aux championnats de France près de Moulin que j’ai plus ou moins obtenu « ma place» aux Championnats du Monde, j’ai fini 8ème de mon groupe d’âge, normalement les 5 premiers obtenaient le droit d’aller en Sardaigne mais comme assez peu de français prévoyaient le déplacement, la Fédération a accordé la participation aux tri-athlètes suivants. En ce qui concerne la préparation c’est un peu comme préparer un M voire un L, la seule différence : du VTT et du trail ! Je dis L car 30 à 40 km de VTT avec dénivelé ça use un peu plus qu’un M en route !

Page 10: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

Tu y es allé avec Laurence et des amis : ambiance f estive... après la course bien sûr.. mais juste avant ? et pendant ? Raconte-nous ton arrivée, la découverte d'une telle course, l'organisation, le lieu... ….et TA COURSE bien sûr ! Ce fût un séjour express !! Départ le vendredi en début d’aprem accompagné de ma compagne Laurence, d’un ex-Aixois Eddy Turi et du speaker du triathlon d’Aix les Bains Fred Wurhmann tous deux participants également à la course. Nous avons embarqué à Livourne le vendredi soir, dodo sur le ferry où nous avions réservé une cabine et arrivée le samedi matin à Golfo Aranci au Nord de Olbia. Il nous restait une centaine de km en voiture pour rejoindre le site de la course près d’Orosei. Nous avons pu observer la course des pros et reconnaître le parcours VTT et CAP l’après-midi. Le dimanche, notre départ a été donné à 8 heures. J’ai fait une natation moyenne 1500 m en 00:24 la mer était calme et chaude (24° donc pas de combi). En vélo j’ai été très surpris du gros niveau des concurrents et je sais maintenant où il va falloir travailler, surtout au niveau puissance !! Je parcours les 31 km en 1:32. La course à pied s’est plutôt bien passée dans un décor féérique (une partie sur la plage, une autre sous les pins) 9,6 km en 0:43. Temps final : 2h41 18ème de ma catégorie 35-39… un peu déçu… L’ambiance de la course était vraiment sympa, côtoyer des athlètes du monde entier, être encouragé par les représentants de la FFTRI, c’était super cool.

Page 11: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

Est-ce que vous avez pu profiter un peu de votre séjour après la course ? Malheureusement nous avons juste profité du dimanche après-midi sur le site de Cala Ginepro, avec quand même une baignade de récup et une belle rencontre avec une raie, un bon restau, une méga glace italienne (merci Eddy) et une dernière pizza à emporter qui a été dégustée sur le bateau du retour le soir même. Cette fois la nuit a été moins confortable car nous n’avions pas réservé de cabine (budget serré oblige !!) donc dodo dans un sac de couchage sur la moquette, y’a mieux comme après-course !! On se console comme on peut : la semaine qui a suivi, des pluies diluviennes se sont abattues sur la Corse du Sud et sur la Sardaigne, on n’aurait pas pu profiter de la plage !! Je conseille aux triathlètes d’essayer cette discipline, en particulier à ceux qui sont à l’aise en VTT et aux jeunes car c’est très ludique. Rendez-vous sur les courses 2016 !! Par contre les prochains Championnats du Monde se dérouleront en Australie, ça fait un peu loin !! Pour finir : après 8 ans à Aix Savoie Triathlon j’ai décidé pour la saison 2016 de signer au club de Dijon Singletrack qui est plus orienté vers la pratique du Cross Triathlon. Je vous dis tout de même à bientôt sur les triathlons régionaux et sur les routes de Savoie !!

Belle aventure Eric, merci pour ce partage… et c’es t une nouvelle page qui se tourne pour toi avec cet engagement dans le club de Dijon… mais je sais qu’on se croisera souvent, à vélo ou au bord de la piscine ! Bonne continuation à toi !

Page 12: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

IRON MAN DE BARCELONE 4 OCTOBRE 2015 Beau récit de notre ami Mathieu SAGE , qui s’était lancé un très grand défi cette année !

Je hais les fins. Je n’ai jamais aimé : la fin de l’école, la fin des vacances, la fin de colos, … Là, cela n’a pas loupé ! je n’ai vraiment pas aimé l’heure qui a suivi la fin de mon Ironman. En revanche, quel régal avant, j’ai pris du plaisir pendant toute la journée !

Ce dimanche 4 Octobre 2015, à

Calella, c’est une fois la ligne de l’Ironman franchie après 12H45 d’efforts que commence le plus dur…. Rassasié par un plat de pâtes (me semble-t-il) ainsi qu’une salade de fruits, emmitouflé dans une couverture de survie (grosse tendance du

soir sur le site), je dois effectuer la partie la plus dure de cette journée : marcher 1,5 km pour aller rechercher mon vélo, faire la queue dans le Parc pour ressortir. Accompagné de Virginie qui porte le « sac blanc Ironman», rebelote …. On repart dans l’autre sens pour retrouver notre hôtel et passer une nuit entrecoupée de pauses Pringles, seul excès alimentaire post-Ironman. Ce dernier aller-retour de 3 kms à pied au total m’a vraiment épuisé ! Un comble…

Ce sera la troisième fois de la journée que je maudirais les organisateurs : se taper 3 kms…je

n’étais pas prêt à cela, pas anticipé, pas préparé …. Pour autant les 226 kms précédents se sont étonnamment bien passés. Comme quoi, s’il était besoin de le rappeler, tout se passe bien dans la tête et dans la préparation.

Bien avant de démarrer, j’ai déjà eu mon coup de stress : j’ai oublié à l’hôtel (donc à 1,5 km…. !)

le SEUL accessoire dont j’avais réellement besoin : ma montre cardio. Là, je crois vivre le revival de l’épisode du bonnet de bain de notre nouvel Embrun-man Christophe ….Virginie se tape l’aller-retour et me rapporte le Graal tant nécessaire. Dès son retour, je prends conscience qu’elle a fait un effort physique bien supérieur au mien à ce moment-là de la journée ; elle est plus et mieux échauffée que moi !

Tout démarre le dimanche matin aux alentours de 7H30 sur la page de Calella, dont le sable encore hyper humide en raison des pluies et orages des 2 jours précédents me congèle les pieds. Je trépigne, je patiente, nous regardons toute cette foule avancer sur la plage. Quel monde, incroyable !! Des groupes de chinois se font photographier, des mexicains dont les accompagnateurs ont tous la même tenue….quelle ambiance !! Je repense à ce que m’avait dit Cyrille, je comprends qu’il soit « mordu ».

Je me réchauffe petit à petit, car j’ai toujours les pieds dans le sable humide et j’ai opté pour la combi manche courte, malgré une température d’eau de 20°C. Je fais qq moulinets de bras, puis me décide enfin à rejoindre le flux de pingouins se massant le long de barrières métalliques…. Il doit y avoir des vagues de départ. Alors, le concept est sympa ; la réalisation catastrophique car les personnes ne savent pas dans quelle vague ils sont parqués, mais au final, il y a quand même des vagues de départ, donc l’objectif premier qui est de séquencer est atteint….

Bon, je n’ai jamais compris avec quelle vague j’étais parti car chacun choisissait sa zone en fonction du temps qu’il estimait faire. Bordel innommable, mais objectif atteint ! Pas grand chose à dire sur la partie natation, je nage « en rattrapé », tout en glisse, car mon obsession et ma grosse flippe pour cet IM est que mon rythme cardiaque s’emballe et que je ne puisse donc finir. Je ménage donc ce dernier, et nage donc hyper cool dans cette mer agitée avec des creux vraiment impressionnants.

Page 13: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

L’arrivée est épique : la houle vomit sur la plage les frêles nageurs que nous sommes…. J’arrive à quelques mètres et là je me dis que j’ai vraiment intérêt à bien viser. Il doit y avoir des creux de 3 mètres, et je vois au loin des homologues, les 4 fers en l’air, en train de se prendre des vagues sur le museau. Pas envie de boire la tasse quant à moi, donc j’opte pour la technique du manchot et me retrouve, en une fraction de seconde, dans les tibias d’une charmante bénévole. Bon, à l’évidence, je maitrisais peu la « technique du manchot » …. La bénévole m’aide gentiment à me relever et je me dis qu’elle pourrait opter, l’année prochaine, pour des protèges tibias vu les 88 kg qu’elle vient de se prendre dans les guiboles…

Après une transition confortable (sans stress, soit aux alentours de 10 minutes), je m’élance en

vélo et là c’est un truc de dingue tellement il y a de vélos….. après les multiples mini-bosses sur les premiers kilomètres du parcours, je me dis que le temps va quand même paraître un peu long sur le bike. Donc, je m’adonne à mon sport favori une fois que la route a retrouvé son profil plat : m’amuser avec tous les chiffres et nombres qui m’entourent : les numéros des concurrents, mon compteur ou mon cardio, les plaques minéralogiques. Et là je commence à me faire la table des 180 !! 1*180, 2*90, 3*60, 4*45, etc…. essayant à chaque kilomètre de me dire à quoi pourrait correspondre le deuxième multiplicateur, me renvoyant ainsi à certains parcours vélo faits pendant ma préparation. Bon, il est vrai que j’avais un kilomètre pour y réfléchir. Je trouve vite les limites de ce petit jeu et là je me dis que je vais m’amuser avec les plaques minéralogiques. Et là, pour la première que je capte , mon œil n’est pas accroché par les chiffres mais par 3 lettres : « DNF » en l’occurrence. Fuck !! c’est quoi ce signe du ciel ?? Merde, un peu tendu et fragile, je me dis que cela va me foutre la poisse ces conneries et je décide d’arrêter immédiatement le jeu avec les plaques minéralogiques. Je reprends donc : 25*7,2 ; etc…..

Alors que pour me changer les idées, je tente de calculer le % de ma FCmax en fonction de

l’indication de mon rythme cardiaque, là mon œil est attiré par le physique, que je pourrai qualifier de « très avantageux » de certaines concurrentes qui me doublent….. des « avions de chasse » !! et je ne parle pas que de leur vitesse. Leur physique et leur bronzage m’indiquent qu’elles ont du se préparer de manière intense. J’ai une pensée pour mes collègues d’entrainements :

• Lydie qui n’aurait pas apprécié mes considérations anatomiques • Sébastien qui va envoyer du lourd l’année prochaine ici en vélo où je me dis qu’il va

pourvoir rouler 4 ou 5 km/h plus vite, • Christophe A. qui s’est fait cette distance mais avec du dénivelé à Embrun • et puis les petits pains au lait avec du fromage de Manu, • Jérôme et son compte rendu de l’IM au Pays de Galles, • Cyrille qui, peut-être, eût aussi apprécié ce paysage incroyable et spécifique visible sur

Ironman ☺ ☺..…je passe tout le monde en revue.

Je passe ce premier tour relativement facilement, guidé par le seul objectif de ne pas dépasser ma moyenne de FC, ce que j’ai géré à merveille. Sur le 2ème et le 3ème tiers de tour, je reste constant sur ma FC malgré une petite baisse de régime au 145ème kilomètre. Avec moins de concurrents sur la route, je peux observer le paysage et notamment le mer sur laquelle s’éclatent quelques surfeurs locaux. Cela commence à être un peu long, et depuis le début j’ai la sensation d’être dans Star Wars. En effet, ma vitesse -toute relative- en vélo et ma position font que le paysage, les bandes blanches défilent et renforcent cette sensation de vitesse. Même en ski de vitesse, à plus de 200 km/h on n’a pas cette sensation visuelle car l’environnement est uniformément blanc ; là c’est nouveau et je m’amuse d’un rien me direz-vous….. Ouais, c’est vrai ! Mais je passe mon temps comme je le peux, d’autant plus que la table de 180 commence à se compliquer : 140*1,3 ; 150*1,2 ; ….

Page 14: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

A 180*1, ça commence à sentir bon : il ne reste plus que 2 kilomètres tout pourris avec des ralentisseurs et des dôs d’ane… du coin de l’œil je vois des coureurs sur le marathon, mais pas de stress, je ne joue pas le podium, je reste focus sur ma course et le seul indicateur qui m’intéresse à savoir ma FC.

Je descends de mon vélo et me dirige vers le parc hyper agréable : un terrain de foot synthétique. Le top ! Je cherche mon allée….la lettre « Q »…. Bon fallait que cela tombe sur moi…. En parlant du mien, ce qui était aussi une inconnue, il va plutôt bien, merci ! Une fois mon vélo posé, je m’octroie même le luxe de faire quelques étirements sur le terrain de foot, devant mon vélo.

Après une transition encore plus confortable que la première - 16 minutes tout de même - , en

incluant la pause pipi qui dérègle ma puce électronique car je suis obligé de refaire demi-tour pour m’y rendre. Bref, délesté et déterminé, je pars prudemment dans l’inconnu et au bout d’1,5 kilomètres, la prise de conscience est violente mais salutaire, car je vois le panneau 42 kms…. Ah oui quand même…. J’en ai pour un moment, et à partir de ce moment-là, je me dis que cela va aller, que je vais tenir, que je ne vais pas m’arrêter et je me visualise sur mes 4 autres passages à ce point précis du 42ème km, juste avant le tapis rouge. Je croise à ce moment-là un autre type d’ « avions de chasse » (au sens littéral cette fois !!) : le top 3 des mecs qui s’apprêtent à finir leur marathon…. Glups !

2*21 ; 3*14 ; 4*10,5 ; 5*8,4 ;….. ah : demi-tour ! Bref, je passe le temps comme je peux. Ma table des 42 n’est pas assez excitante pour ne me concentrer que là-dessus. Je regarde donc mon cardio et pareil je me fais les calculs en lien avec la vitesse moyenne, etc…. j’observe les personnes du public, cherche Virginie du regard qui est là, plus là, change de place, bref tout me faire bouffer de l’énergie ! La journée a du être longue pour elle également. A certains passages elle me donne des infos sur les potes d’AST ou d’ailleurs. Le message fort qui résonne encore « Cyrille est derrière son ordi, ils sont tous derrière, et il dit que c’est super ! » Bon, ca fait super chaud au cœur, et porté par ce nouvel élan je maintiens ma vitesse de manière quasi constante. Pas vite, mais constant ! Les rituels du ravitaillement coupent et rythment le temps : il n’y a pas de salé sur les ravitos, je suis dégouté ! …. Je tente les gel gout « pomme verte » ! mince !! c’est dégueulasse et je me choppe un mal de ventre innommable au 21ème kilomètre. Ma vitesse ne varie pas trop mais je souffre et tiens bon, en rejetant fermement l’idée de m’arrêter pour quoi que ce soit. Je continue, j’hume des odeurs de dingue : certains ont du prendre des « gels à la pomme », et ils auraient mieux fait de s’arrêter : je suis sûr que certains se sont fait dessus. Bref, je gère donc le vent aussi pour ne pas être incommodé aux passages de certains concurrents. Alors que mon angoisse était que mon cardio s’enflamme, je me rend compte que ma moyenne baisse à chaque tour…. Alors là je ne comprends rien !!! c’est nouveau pour moi !! Je n’ai pas la sensation de baisser trop en vitesse qui pourrait expliquer cette baisse, je me dis que ce doit être une adaptation physiologique…ou bien la température externe et la nuit qui arrive qui occasionnent cela. Revigoré par ceci, je tiens le coup, je ne me suis toujours pas arrêté sauf aux ravitos. 30*1,4 ; 32*1,25 ; ….. Merde ! on m’avait parlé d’un mur au marathon… ben je ne le vois pas…. Après réflexion je pense que je l’ai pris au km 0 et que je l’ai trainé sur 42 kms. Cette version me séduit plus et ma rassure. Le nombre de concurrents se fait de plus en plus restreint, une certaine paisibilité règne augmenté par la nuit qui est bien présente cette fois-ci. 35*1,2 ; 37* ???? merde je n’y arrive pas…. Bon alors je fais 37 = 42-5 ! mince, je vais pas laisser polluer par cette multiplication ! Il reste le dernier demi-tour ! Yes, dernier ravitaillement, dernière ligne droite !! Bon je m’enflamme que dans ma tête en fait. Au niveau de mon corps, je prends 10 ans à chaque tour lorsque je dois repartir du ravito !! 4ème et dernier tour, ah ben c’est ça ! j’ai 80 ans !! C’est raide mais je ne lâche pas, je double des rescapés, des mecs qui marchent,…. Mince je me fais doubler par des mecs qui marchent !! euh ….pas normal….. aurais-je baissé en vitesse ? je remets des gaz (tout à fait relatif encore une fois) et je vole vers ma ligne d’arrivée après avoir fait un bisou à Virginie qui est sur le tapis rouge, et avoir laissé passé qq participants afin d’être seul sur la photo finish. Bon, en fait mauvais calcul car une fois la ligne franchie ils se sont arrêtés net ! ah les cons, je vais pas avoir ma photo !!

Page 15: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

Bref, je passe la ligne super content et très fier de ce que j’ai accompli au niveau de la gestion de mon effort. Pour le gros asthmatique que j’ai été enfant et ado, qui n’arrivait pas à courir 50 mètres, c’est une vraie performance. Médaille, T-shirt, plat de pâtes…et vous connaissez la suite…. Le plus dur commence pour moi.

Mathieu, tu l’as fait et avec brio !

Bravo à toi pour cet engagement, pour cette ténacit é,

YOU ARE AN IRONMAN !!

Page 16: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

Ce mois-ci, je vous propose de faire plus ample connaissance avec Hélène OLLIVIER , jeune, jolie et talentueuse triathlète qui se fait vraiment plaisir dans ce sport !

1. Petite présentation : qui es-tu, d'où viens tu, depuis quand es-tu licenciée au club ?

J’ai grandi à l’île de la Réunion, arrivée à 2 ans et repartie à 19 après une année d’étude post bac. J’ai ensuite étudié entre Lyon, Grenoble et Madrid puis j’ai travaillé 1an ½ à Lyon.

Le hasard des recrutements chez EDF me parachute en Savoie, au Bourget du Lac pour un poste d’hydraulicienne pour les centrales hydroélectriques, en juin 2012.

Je ne m’inscris à AST qu’en janvier 2014 sur les bons conseils d’Hélène Garcia que je croisais déjà régulièrement dans les vestiaires du boulot.

2. Comment t'es-tu lancée dans le triathlon ? Par l a participation à un tri découverte ? par l'intermé diaire d'amis ?

On peut dire que tout commença en Mars 2012 lorsqu’un collègue de l’époque, à Lyon, me lance un sacré défi : courir les 12kms de l’Urban Trail de Lyon, 3 semaines plus tard. Je ne cours absolument pas et même qu’un tour du parc de la tête d’or (4kms) me paraît insurmontable…. Malgré ça, un contexte particulier dans une vie peut provoquer des choix inattendus: je m’inscris, je m’entraîne, je fais la course et je prends un grand plaisir !

Aïe Aïe Aïe, je suis contaminée…. Depuis ce jour je n’ai plus jamais cessé de faire des courses !

J’arrive en Savoie, je remplace le parc de la tête d’or par les bords du lac pour les footings et je fais de plus en plus de courses, 10kms divers en Rhône Alpes, Semis Marathon de Lyon et Annecy, SaintéLyon en relai à 4 puis 2, tour du lac d’Aiguebellette, Urban Trail de Lyon….

Mais je découvre aussi la piscine d’Aix les bains. J’y suis attirée malgré moi, peut-être parce que c’est mon élément… avoir grandi au soleil au bord d’une piscine à faire des plongeons doit aider…. !!

Et donc la j’aperçois de loin les entrainements d’AST, ça m’intrigue mais je ne me sens pas prête.

Mais, encore une fois, ces satanés collègues de Lyon me proposent de faire le triathlon du Valbonais. Ok, j’achète un VTT et me lance sur le S. J’ai une bonne étoile, je crève au bout de 500m de vélo et abandonne sur mon

Page 17: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

premier triathlon. L’après-midi je fais tant bien que mal le XS et me rend compte que je serais morte si j’avais fait les 22 kms de VTT le matin !

Mais cet échec ne me sert pas de leçon, le triathlon XS d’Aiguebelette me nargue, le départ à la base d’aviron est à 200 m de chez moi… J’emprunte un vieux vélo à un collègue, le teste une fois avec un tour du lac et le jour J je fais une super chouette course ! Finalement ça a l’air cool comme sport !!

3. Est-ce que tu pratiquais d'autres sports avant ?

Et non, je n’ai pas fait de surf étant jeune, du côté de l’île où j’habitais je me serais faite croquer par un requin à la 1ère vague.

Par contre, j’ai pu me confronter pendant de nombreuses années à un autre animal : le Cheval ! Sport ou pas, le débat sera toujours présent, mais au moins ça m’a appris une chose : toujours remonter à cheval après une chute.

4. As-tu une discipline de prédilection en triathlo n ? Ou bien est-ce que tu te sens bien dans les 3 s ports ?

Pour l’instant j’en suis encore au stade où je ne fais que de progresser dans les 3 sports. C’est sûr que je suis partie de très loin à vélo mais petit à petit, grâce à des entraînements de qualité et de très bons conseils, je sens que je prends confiance et que ça commence à rouler. Sur du plat tout du moins !

Mais je pense tout de même que la course à pied peut être mon point fort alors j’aborde une course en me disant : essayons de limiter la casse en nat’ et vélo et ensuite je donne tout en courant ! C’est aussi la discipline dans laquelle je me connais mieux alors c’est certainement plus facile pour moi d’anticiper sur mes performances réalisables.

5. Tu as eu un très beau parcours cette année, avec ton 1er half ironman, avec Paladru par équipe... q uel est ton meilleur souvenir de ces courses ?

Il m’a fallu 1an pour être prête mais le doute est tombé en début de cette année quand je suis venue à bout du triathlon du Dauphiné, premier S en solo. Oui, c’est bon ! J’ai surmonté la peur que mon accident de vélo, l’année dernière, avait provoquée. Il ne me reste plus qu’une belle cicatrice pour me rappeler qu’il faudra toujours que je reste vigilante.

Ensuite, mes « records » se sont succédé : premier podium inattendu sur le XS de Rumilly en tant que 3eme séniore, ensuite premier M à Bourg en Bresse où je me sens vraiment très à l’aise, et puis encore 2 podiums, pour la même place sur deux autres courses…

Et puis je m’inscris un peu sur un coup de tête sur le Half de Vichy fin juin parce que je sens que cette année les conditions sont idéales pour me lancer sur une telle distance alors je préfère en profiter. Evidemment, ça restera mon plus beau souvenir de l’année. J’ai autant adoré la préparation qui s’est fini par un « stage » sur mesure de 2 semaines début Aout avec un coach perso de très grande qualité ; que la course en elle-même où je me sens très bien à en devenir euphorique dans les 10 derniers km quand je sens que je vais battre haut la main mon temps objectif. Et enfin cette course c’est aussi la réplique de mon père le lendemain en guise de félicitation : « Vous êtes des débilos ! Pourquoi vous faites ça !? ». Je pense que je pourrais te répondre un jour Papa, je pourrai t’expliquer les frissons que ça fait ressentir, la solidarité que ça peut créer entre certaines personnes, la déception parfois et même la souffrance mais globalement ça apporte un bien être considérable et une connaissance de soi très enrichissante.

Enfin voilà, je pense, un palier d’atteint dans ma petite vie de triathlète et qui m’a fait aborder les courses en équipe (Vaulx en velin et Paladru) assez sereinement et avec confiance. Juste ce qu’il faut pour ne prendre que du plaisir dans le partage de cette expérience.

Page 18: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

6. As-tu déjà des objectifs pour la saison prochain e ?

Encore aucun projet de bien prévu pour 2016, je pense que j’essaierai d’apprendre à faire du vélo un peu plus en montagne et puis je me lancerai sur des M de la région.

7. Et pour finir, comment cela se passe-t-il pour t oi chez AST ?

Au départ, les conversations que j’entendais dans les vestiaires de la piscine à mes premiers entraînements m’ont fait me demander si je n’étais pas entourée d’extraterrestres !!!

Mais après des discussions avec un Philvite je comprends que finalement vous avez l’air humain et qu’en tout cas je suis bien entourée pour apprendre tout un tas de choses sur ce mystérieux engin qu’est le vélo !

Du coup, j’ai fait des très bonnes sorties vélos cet été et j’ai reçu des tas de conseils super en course à pied notamment aux séances de Philippe où je vais régulièrement depuis un an. Et aussi, j’ai beaucoup aimé les entraînements de piscine de Pierre et d’Eric. En tout cas, c’est sûr qu’à chaque entraînement club, il y a une super ambiance.

Et en fait, ce n’est pas uniquement à faire du sport que j’ai appris : à discuter avec vous tous, j’ai compris plein de choses sur comment se nourrir, comment se reposer, comment se préparer à une course, comment connaître le nom des gens du club en se remuant les méninges tous les dimanches soirs (!!) et puis je suis partie en week-end dans le beaujolais pour faire le marathon dans une super ambiance ou en Ardèche, 2 fois, avec des vraiment chouettes personnes.

Voilà en tout cas, une expérience qui m’apporte énormément, qui m’équilibre et qui me rend heureuse.

C’est sûr que mon ange gardien n’y est pas pour rien ….

Merci à toi Hélène pour cette belle interview que j ’ai lu avec grand plaisir. Tu as un bel avenir sportif devant toi… …. et un ange gardien qui veille au grain… que dema nder de plus !! Belle route et que du plaisir en triathlon !

Page 19: Novembre 2015 NEWSLETTER AST - Aix Savoie Triathlon · début juin après une longue interruption de presque 10 mois suite à une tendinite tibiale à répétition. Vendredi, la veille

Et pour finir, bon anniversaire à nos Astiens et As tiennes des mois d’Octobre!

> 06/11 : Jean-François MULLER

> 16/11 : Fabrice ROBERT

> 20/11 : Mathys MAINAS

> 30/11 : Mathieu CHOULET

> 30/11 : Thomas GAMEN

Quelques infos récap importantes Pour suivre toutes les infos club,n’oubliez pas :

La Page Facebook privée (réservée aux adhérents actifs) du

club est visible à ce lien :

https://www.facebook.com/groups/328908317181895/

La page publique des fans d’AST (adresse a donner à vos admirateurs/-

trices) : https://www.facebook.com/AixSavoieTriathlon/

Le site internet du club : http://www.aixsavoietriathlon.com

Forum : http://www.aixsavoietriathlon.com/forum

Blog : http://www.aixsavoietriathlon.com/blog

Rappel pour les entraînements piscine :

Merci Mimi !

Arbitrage

Comme chaque saison, AST aura besoin de

volontaires pour répondre à la demande d’arbitres

de la ligue. Nous en parlerons lors de l’AG, mais

d’ores et déjà, sachez qu’il nous faudra présenter

entre 2 ou 3 arbitres pour cette saison.

Comme l’an passé, le Comité a reconduit l’offre de

remboursement de la cotisation club et de la

licence à ces volontaires qui seront arbitre en

2016 !

Merci à vous pour votre engagement !