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Journal de la paroisseNOTRE-DAME

DE PELLEVOISIN

N° 116

À méditerLa mission est-elle une de nos responsabilités ? p.2

Le mot du curé . . . . . . . p.3

MédiasRCF Nord de France . . . p.4

Chrétiens en mission . . . . . . . . p.5 & 8

Historique du quartierSouvenirs de Michel Lenglart . . . . p.6

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Vivre à Pellevoisin

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Les chrétiens ont vocation à être « l’âme du monde » écrivait un ano-

nyme païen à Diognète. Dans l’état actuel d’un monde inquiétant et d’une société fragmentée, en ces temps troublés, nous avons mission d’agir ensemble pour être plus opérationnels. Dieu veut que nous ayons besoin les uns des autres, décla-

rait l’évêque saint Basile au IVe siècle, l’un des grands Cappadociens de l’ac-tuelle Turquie. Il s’efforçait de répondre aux interrogations de son temps.Tout est ouvert aux altruistes, vaste est leur champ d’action. Soyons des leurs ! Prenons le parti des vulnérables ; de ceux qui sont à la merci de l’indifférence,

pire de l’hostilité. Certains ont connu des circonstances malheureuses dès leur naissance et en gardent un sentiment d’échec. Nécessité pour nous d’agir avec doigté pour ranimer la « flammèche de l’espérance dans leur vie cabossée » (V. Fayet). Aidons-les à affermir leur capa-cité de rebond, de résilience dont Boris Cyrulnik, né en 1937, fit preuve après la Seconde Guerre mondiale. Soyons un aiguillon, un stimulant pour qu’ils dé-couvrent que leur vie a du sens et que la malchance n’est pas irrémédiable.

IMPLIQUONS-NOUSPertinence et urgence de la mission col-lective ; il en est de même pour la mis-sion singulière, telle celle des parents. Ils ont à « accompagner dans le bonheur et l’harmonie ce corps d’homme dans la traversée des sentiers de la vie » reconnaît l’écrivain Gabriel « Mwéné » Okoundjé. Comment ? En apprenant à l’enfant à penser, à être, conseille J. de Romilly, à avoir une « curiosité sans cesse en éveil » ( J.M. Rouart) et surtout en lui donnant « ce qui nourrit le cœur » (saint Augustin).Impliquons-nous dans notre mission sans hésitation pour « soigner les blessures et réchauffer le cœur », selon l’exhortation du pape François.Merveilleux et riche réseau des missions. Un beau maillage dont chaque élément exprime la générosité de l’auteur. Le liant de l’entrecroisement est l’Esprit d’amour qui en fait l’unité.

— CHRISTIANE FOUTREIN

À MÉDITER

La mission est-elle une de nos responsabilités ?Certes, il ne s’agit ni d’être plénipotentiaire, ni de partir annoncer la Bonne Nouvelle du salut dans un pays lointain, mais de prendre conscience des réalités complexes de notre temps pour y remédier.

À vous de jouerOù trouver dans le quartier ces détails photographiés ?

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Vivre à Pellevoisin

EDITORIAL

Tous missionnaires !«T out chrétien est missionnaire

dans la mesure où i l a rencontré l’amour de Dieu en Jésus Christ» (pape François, La joie de l’Évangile, n° 120). Cet amour lui apporte un souffle nouveau et le presse d’embrasser un style de vie qui soit réponse à l’appel du Christ ressuscité. Être de ce monde sans être du monde. Vivre humble, libre, fraternel, ouvert à la vie. Renoncer à sa volonté de puissance, son désir excessif de possession, sa prétention de savoir ou de mériter plus que les autres. Oublier ses peurs, source de repli sur soi et de rejet de l’autre. Car Christ pardonne les fautes, libère et ouvre sans cesse de nouveaux possibles. Unifier le dire et le faire. Discerner le beau et le bon. S’émerveiller. Accueillir les autres incondition-nellement. Compatir aux souf-frances. Aider à se relever. Chercher le bien de tous avec bienveillance, générosité, gratitude. Avec force, combattre divisions et injustices. Travailler aux réconciliations. Dans la prière individuelle ou collective, intercéder, rendre grâce, boire à la Source. Un tel style de vie, au

rebours de ce que vit le monde, est missionnaire parce qu’il inter-pelle. À qui questionne et cherche à comprendre, alors, annonçons Celui qui nous motive. Invitons à Le rencontrer. Puis laissons-Le séduire les cœurs. Car la mission n’est pas d’abord affaire de doctrine ni de morale.La période des vacances n’est-elle pas un moment favorable pour entrer plus avant en conversion missionnaire, annoncer le Vivant qui donne la vie… ou prendre le temps de se laisser interpeller ?

— PÈRE BERTRAND GORET, CURÉ

Rentrée 2019-2020Inscription au caté : de la maternelle au CM2 Au presbytère :– en juin : mardi 25 juin de 16h à 18h30, mercredi 26 juin de 10h à 12h ;– en septembre : mardi 10 septembre de 16h à 18h15, mercredi 11 septembre de 10h à 12h.Contact : Anne-Catherine Marrilliet, tél. 06 86 66 04 38. acmarrilliet@free.fr

Horaires des messes et permanencesn Presbytère

tél. 03 20 55 01 99paroissendpellevoisin@gmail.comPermanences du père Bertrand : se rapprocher du presbytère afin d’obtenir un rendez-vous.

n PermanencesAu presbytèreMardi - jeudi - vendredi : 17h-19h.Mercredi - jeudi : 9h-11h30.

n Horaires des messesNotre-Dame de PellevoisinSamedi : 17h.Dimanche : 10h30.En semaine : lundi à 18h30 ; mardi, jeudi, vendredi à 8h45 ; mercredi à 7h30.Si vous désirez offrir une messe, l’offrande souhaitée est de 17 euros.

n Confessions : Tous les dimanches de 9h30 à 10h30.

n Couvent des dominicains : messe chaque jour à 12h, avenue Salomon à Lille.

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Vivre à Pellevoisin

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Est-ce que la radio numérique terrestre (DAB+) va marquer la fin de la FM traditionnelle ?Arnaud Dernoncourt, directeur de RCF Nord de France. Pas du tout. Nos auditeurs sur Lille et Douai peuvent toujours nous capter avec les postes traditionnels sur les fréquences 95,1 FM pour Douai et 97,1 FM sur la métropole lilloise. Ces deux émetteurs couvrent une population de 900 000 habitants seulement. Il était nécessaire d’obtenir d’autres fréquences, même si nous savons que 15% de nos auditeurs nous écoutent sur Internet ou utilisent la nouvelle application mobile gratuite RCF. Depuis le 19 juin 2018, avec l’arrivée de la radio numérique terrestre, nous commençons à élargir notre zone de couverture. Nous avons quatre ans, selon les directives du CSA, pour arriver à couvrir tout le Nord-Pas de Calais. C’est un grand challenge.

Comment est financée cette évolution ?RCF Nord de France est une radio libre qui fonctionne grâce à ses donateurs : des particuliers, des mécènes, des entreprises et le soutien des diocèses de Lille, Arras et Cambrai. Bien sûr, il y a aussi la publicité, nous pouvons encore en faire, nous avons de la marge. Et nous avons lancé une nouvelle campagne de communication pour toucher d’autres donateurs.

Comment les nouveaux auditeurs peuvent-ils vous capter en numérique ?Pour capter la radio numérique, il faut avoir nécessairement des postes équipés DAB+/FM. On en trouve actuellement dans le commerce à des prix raisonnables.

Comment définissez-vous RCF Nord de France par rapport aux autres radios ?Nous sommes une radio chrétienne généraliste et de proximité. Chrétienne, parce que nous sommes une association de laïcs au service de l’Église et de l’Évangile  : nous parlons de la vie du diocèse, des paroisses, nous cherchons à tisser des liens entre chrétiens, avec nos

frères protestants et orthodoxes. Nous sommes généralistes par nos centres d’intérêt  : on s’intéresse à l’actualité politique, économique, associative avec un regard chrétien. Nous essayons d’avoir une vision porteuse d’espérance, positive, nous ne faisons pas dans le fait divers. On est plutôt un média de contenu qui prend le temps de creuser les sujets. Enfin, nous sommes une radio de proximité : nous faisons partie du réseau RCF, la radio chrétienne francophone, qui comprend 64 radios locales sur toute la France, la Guadeloupe, la Réunion, la Martinique et une partie de la Belgique avec Liège, Bruxelles et Namur. Nous cherchons à être au plus près de nos villes, de nos paroisses, de nos entreprises.

Quelles sont les émissions qui ont le plus de succès ?Un sondage auprès de nos donateurs/auditeurs nous a donné ce retour : les émissions spirituelles sont les préférées, bien sûr. La majorité de nos auditeurs sont des actifs : 56% ont entre 20 et 64 ans et

la moitié d’entre eux se déclarent chré-tiens ; la prière du matin avec l’Évangile du jour sont très suivis. D’autres émissions, comme «Les détours de l’histoire», animée par Jean Pelon et consacrée à l’histoire de la région, sont écoutées par un public qui n’est pas forcément chrétien. La pré-cédente saison a donné vie à quatre nou-veaux rendez-vous : «On n’a pas quatre bras» pour les parents débordés et dépas-sés, «C’est mon droit» avec maître Franck Spriet avocat au barreau de Lille, une chro-nique santé animée par le docteur Ber-trand Legrand et RCF sport sur l’actualité sportive de la région avec le partenariat des étudiants en journalisme de l’ESJ Lille. La grille de programmes de la saison 2018-2019 s’est enrichie de plusieurs nouvelles propositions originales : une chronique «Regard sur l’art», un feuilleton hebdoma-daire «Explorations», et cinq magazines : «Le quart d’heure Philo», «Laudato si’», «Dieu a changé ma vie !», «Nord Éco» et «Des rendez-vous en nORd».

— PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE OUDAR

ET ANNE DEVOREST

En octobre dernier, RCF Nord de France a fêté ses 10 ans d’existence sur Lille. Les projets ne manquent pas. Avec l’arrivée de la radio numérique terrestre (DAB+), le directeur, Arnaud Dernoncourt, accompagne l’évolution de cette jeune station sur la voie du développement numérique.

MÉDIAS

RCF Nord de France : la radio des ch’tis chrétiens

Les pros de la radio, de gauche à droite : Élise Le Mer, Anne Henry-Castelbou, Arnaud Dernoncourt, Quentin Pourbaix, François Bertin, Kévin Cavalin et Madeleine Vatel.

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Vivre à Pellevoisin

« L es réactions des enfants m’obligent à remettre en cause

les certitudes issues de mon expérience. J’en retire beaucoup de joies et d’expé-riences nouvelles, bien différentes de celles de ma vie antérieure. Parfois, après une séance, il m’arrive en rentrant chez moi de me dire que je n’ai pas été bon : lorsque, par exemple, derrière une question, je n’ai pas su combler une certaine attente. À l’opposé, la fraîcheur désarmante de certains enfants me met du baume au cœur.Ma surprise est très grande devant la réceptivité des enfants face aux événements. Autrefois, sans les médias actuels, les messageries instantanées, les réseaux sociaux, l’actualité nous parvenait très « digérée » par nos parents et par l’école, avec pas mal de retard. J’ai

été ainsi très frappé par la réaction des enfants après les attentats du vendredi 13 novembre 2015 à Paris ; la séance qui suivit a été consacrée presque exclusivement à ce sujet, les enfants ayant besoin d’évacuer leur angoisse ; je n’imaginais pas que ces événements aient pu les perturber à ce point-là.

CATÉCHÈSE PAR MODULESBien loin de la méthode d’enseignement de catéchisme d’avant le Concile (dont les anciens ont souvent gardé une trace indélébile), la catéchèse actuelle s’appuie sur des moyens de communication audiovisuels. Les différents modules (trois à cinq semaines par module) appréhendent les moments clés de l’année liturgique pour les approfondir à partir de films tournés avec des acteurs

enfants. Ces séquences transposent dans des situations actuelles certains passages de l’Évangile ou de l’Ancien Testament et permettent ainsi de leur rendre plus compréhensible le message de la Bible.

UNE HUMBLE TRANSMISSIONPourquoi me suis-je engagé dans cette voie ? Durant mon existence, j’ai beau-coup reçu : de mes parents, de mon épouse, de mes amis, de l’école, du sport, des voyages et de mes séjours à l’étran-ger durant ma vie professionnelle, de la société (la liste n’est pas exhaustive). Parvenu à l’âge de la retraite, je me sens obligé de partager cet acquis, car à quoi cela sert-il de garder exclusivement pour soi l’expérience d’une vie ! »

— MARC PATACQ

«J’en retire beaucoup de joies et d’expériences nouvelles» Le témoignage de Marc Patacq, au service de la catéchèse des enfants du primaire à la paroisse Notre-Dame de Pellevoisin, depuis plus de six ans.

« J’ai toujours aimé les relations humaines. En ce qui me

concerne, c’est une chance de vivre proche de ces personnes qui ont tant à donner. À côté de mon emploi à l’Ehpad, mon mari et moi sommes engagés dans le parcours Alpha de Marcq-en-Barœul. Après une année en tant qu’invités, nous sommes devenus co-animateurs de table. Expérience riche ! Retrouver un groupe chaque semaine pendant trois mois a permis de débattre autour de sujets sur la religion et notre rapport à Dieu, tout en créant entre nous des liens amicaux forts. Un week-end nous a réunis en janvier au centre spirituel du Hautmont. Ce temps a été, pour nous tous, approfondissement de notre cheminement de chrétiens avec un programme alternant exposés, débats et franches rigolades !

Suite au parcours Alpha précédent, un groupe de prière autour de l’Évangile de Marc a été créé avec des participants venus de différents horizons, mais avec la même curiosité de mieux comprendre l’Évangile. Nous sommes tous heureux de ces rencontres mensuelles enrichis-santes et nourries par la passionnée de Dieu qu’est Florence Renard !

INSTANTS D’HUMANITÉDepuis la fin du parcours actuel, à nouveau, un groupe est né. Une fois par mois, nous revoyons les membres autour d’un repas, de la Parole du jour et de la présence éclairante du père Étienne Motte. Au cours d’une rencontre, nous avons décidé d’agir concrètement ensemble pendant le carême et avons choisi d’apporter un repas aux migrants, installés du 18 mars au 1er avril, à la

salle Saint-Jean-du-Quesne à Marcq-en-Barœul. En apportant le repas du samedi matin, nous avons échangé avec plusieurs migrants autour d’un petit déjeuner informel, discuté et joué au baby-foot. Éclats de rire ! Instants d’humanité pour eux, pour nous…Je ressens comme un manque lorsque les rencontres doivent s’espacer. »

— JULIETTE MEAUDRE

«Ma mission… au quotidien»Juliette, animatrice depuis cinq ans à l’Ehpad de l’Arche, est une inconditionnelle des parcours Alpha et des groupes de prière. Selon elle, «c’est par les communautés en Église que notre religion est appelée à vivre aujourd’hui pour se rapprocher de Jésus, partager, rayonner».

Vivre à Pellevoisin

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LE SECTEUR DE L’ANCIENNE BRIQUETERIEVers l’âge de 11 ans, j’ai quitté l’école pri-maire de mon quartier (Saint-Joachim) pour fréquenter le collège Charlemagne situé rue de la Barre dans le vieux-Lille. Je devais donc emprunter le tramway que je prenais rue du Faubourg de Roubaix au niveau du dépôt (remplacé par un immeuble depuis le début des années quatre-vingt : la résidence du Lion d’Or) rue de la briqueterie.C’est ainsi que, durant la fin des années 50 et le début des années soixante, j’ai traversé quotidiennement les grands espaces verts situés dans le prolongement de la rue Germain Pilon. À cette époque, cette petite rue s’arrêtait au niveau de la rue Henri Lestienne et se prolongeait par un chemin qui passait à travers la briqueterie pour nous mener vers le grand séminaire. Il était d’ailleurs surnommé le Chemin rouge car il était recouvert de nombreux cailloux de briques. J’ai été un témoin privilégié des dernières années de cette entreprise qui avait fourni durant des

années, dès le début des années 1900, la matière première pour la construction des maisons de notre quartier et l’édification de l’église de Pellevoisin (inaugurée en 1911). Cette briqueterie avait aussi marqué son environnement grâce à l’intense activité que représentait l’extraction de l’argile, son étendue et ses immenses entrepôts. Je me souviens notamment des futures briques d’argile, fraîchement façonnées, qui y étaient disposées sur de très grandes tables pour sécher avant la cuisson. Ces tables étaient reliées par un véritable réseau de petites voies ferrées avec des aiguillages. Elles permettaient de transporter aisément les briques sèches vers les deux grands fours surmontés d’une très haute cheminée.

Celle-ci se situait au niveau de la voûte actuelle (photo ci-dessous).Ce qui était également impressionnant pour mon regard d’enfant, c’était de pouvoir observer les bulldozers creuser de profondes excavations, afin d’en extraire l’argile qui était aussitôt façonnée dans

Nous sommes dans le chemin qui prolongeait la rue Germain Pilon et qui aboutissait rue du Faubourg de Roubaix, vers le milieu des années cinquante. Au second plan à gauche, on distingue le Grand Séminaire. A droite, derrière les jardins se dressent les plus anciennes maisons de la rue Hippolyte Lefebvre.

Nous sommes au niveau des rues Germain Pilon et Gassendi, vers 1990. Au milieu, la voûte qui date de 1957 donne accès en face à la rue Saint-Amé, et à droite à la rue Le Verrier. C’est au niveau de cette voûte que se trouvaient les deux anciens fours et que s’érigeait la cheminée de la briqueterie.

HISTORIQUE DU QUARTIER

Souvenirs de Michel Lenglart, né en 1946

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Vivre à Pellevoisin

Nos joies et nos peinesJuin 2019

BaptêmesGrégoire Philippe, Louis Delplanque, Mayeul Faisant, Côme Delecour.

DécèsSabre-Baudelet Jeanne, Devriendt-Beaurain Marie Louise, Boulay Christelle, Decarnin Marc, Nowak-Guilleman Monique, Merville Henri, Ponsich Dominique, Lemaire-Zmuda Jeannine, Bravin Jean, Madec-Pierson Madeleine, Spryt-Chevalier Catherine, Dubois-Breuvart Annie, Laloyaux-Drumetz Marie-Thérèse, Dehaudt Monique.

Solutions du jeu de la page 2

A – 4 avenue Émile Zola (clinique Ambroise Paré) – Lille.B – 47 rue du Buisson (pharmacie) – Lille.C – 53 rue Marcel Hénaux – Marcq.D – 56 rue Réaumur – Lille.

ANNIVERSAIRE

Les 25 ans de la Passerelle

L a Passerelle, lieu œcumé-nique, espace vivant de spi-

ritualité au service de chacun, est située au cœur du centre commercial Euralille. Lieu de rencontre, d’accueil et d’écoute, il met à la disposition des visi-teurs une large documentation sur la vie des chrétiens, une table de presse chrétienne et un lieu de silence. Ce lieu a ouvert en 1994 lors de l’inauguration du centre Euralille construit sous l’impulsion de Pierre Mauroy, maire et président de la commu-nauté urbaine de Lille. L’architecte-urbaniste en est Rem Koolhaas aidé de nombreux architectes dont Jean Nouvel.

DEUX DATES À RETENIRPour le 25e anniversaire de sa création, la Passe-relle a invité tout au long de l’année de nombreux intervenants. La prochaine conférence est prévue le mardi 25 juin à 18h30, avec le pasteur Laurent Schlumberger : « Dieu entre parole et silence ». À noter, la messe de clôture de cette année commé-morative, mercredi 25 septembre, à 18h, à Saint-Maurice Lille avant le lancement à 19h30 du livre sur « Le Silence » rédigé par les responsables de la Passerelle.

— ODETTE HERMEL

La Passerelle, tél. 03 20 55 25 02.1er étage Euralille (près de l’accès à la gare Lille Flandres).Ouverture du lundi au vendredi, 10h-18h.

des moules. Les fours fonctionnaient continuellement grâce à des réserves de stères de bois qui les alimentaient. Je n’en ai été un témoin privilégié que durant ma petite enfance car la fabrication des briques dans notre quartier cessa au début des années cinquante. Les cavités ont alors été comblées par des résidus charbonniers comme ceux qui constituent les terrils. Cela nécessita un important trafic de camions provenant des mines. Dans un premier temps, le paysage de ce vaste espace, laissé libre par la disparition de la briqueterie, allant de la rue Henri Lestienne au Grand Séminaire, se transforma en pâtures, en jardins ouvriers et en terrains vagues où nous allions jouer le jeudi. Puis progressivement, des engins de chantier du bâtiment firent leur apparition et s’activèrent. Les excavations de l’ancienne briqueterie furent remplacées par une armada de grues. De nombreuses maisons et immeubles furent bâtis et donnèrent naissance à un nouveau secteur de notre quartier. C’est ainsi qu’à la fin des années cinquante apparut le secteur Pilon-Laplace-Le Verrier.On y réalisa même une prouesse technique en édifiant au beau milieu d’un nouvel immeuble une voûte originale. Elle permettait de relier la récente rue Gassendi à l’ancienne rue Saint-Amé. Elle constitue désormais un point de repère caractéristique pour tous les riverains.

— PROPOS RECUEILLIS PAR

CHRISTIAN DUPUREUR

À suivre…

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Vivre à Pellevoisin

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Rédaction par votre équipe locale, siège : Vivre à Pellevoisin, 2 parvis Notre-Dame de Pellevoisin. Avec la participation de l’OTPP, présidente : Véronique Genelle, rédacteur en chef : Bruno Roche, diacre. Edité par Bayard Service : Parc d’activité du Moulin, allée Hélène Boucher BP 90060 59874 Wambrechies Cedex. Tél. 03 20 13 36 60. www.bayard-service.com - Directeur de la publication : Pascal Ruffenach. Secrétaire de rédaction : Eric Sitarz - Contact publicité : Tél. 03 20 13 36 70 - Imprimerie : DB Print (59 Halluin) - Textes et photos, droits réservés - Commission Paritaire : en cours - Dépôt légal : 3e trimestre 2019

Fleurir l’égliseDepuis 2014, c’est la mission de Christine à Notre-Dame de Pellevoisin. Nous lui avons demandé de témoigner.

« Le fleurissement est pour moi un moyen d’exprimer la présence

de Dieu. C’est une démarche symbolique qui, à l’inverse de l’allégorie, part de l’ob-jet pour exprimer une réalité abstraite. Un peu comme le font les peintures, les vitraux, la musique, les sculptures… La composition florale ne démontre pas, elle montre. Elle n’explique pas, elle opère. Elle n’illustre pas un texte, mais travaille la sensibilité par l’intermédiaire de la vue. La composition n’est pas une homélie. Elle est louange.Pour faire les compositions, je m’ins-pire de l’Évangile ou des lectures du dimanche. Du printemps à l’automne, je vais au presbytère pour cueillir des fleurs et du feuillage. Jean-Pierre qui cultive le jardin du presbytère plante les fleurs et entretient même un potager. Le jardin est magnifique. Mes parents ont un jar-din d’agrément avec plus d’une centaine de pieds de dahlias. Maman vient régu-lièrement me ramener des fleurs et des rameaux de sapin pour Noël. Il arrive

lors de mariage ou funérailles que les compositions florales et bouquets soient laissés par les familles ; une aubaine en hiver lorsque la saison des fleurs n’est pas au rendez-vous. D’autres personnes me laissent des bouquets à la sacristie. Je remercie Jean-Pierre, mes parents et toutes les personnes qui offrent des fleurs et participent au fleurissement de l’église.Je ne suis pas fleuriste, mais je réalise par passion des compositions florales depuis de nombreuses années. Pendant mes années de collège et de lycée, je fai-sais des compositions de fleurs séchées que je vendais à la ferme (maman était agricultrice et vendait les produits de la ferme). À Lille, pendant mes études d’in-génieur, j’ai effectué des compositions florales à l’église Notre-Dame de Conso-lation pendant deux ans. En 2014, le père Christophe a lancé des appels pour les différents services de la paroisse : fleurs, lectures… J’ai répondu à l’appel pour les fleurs. »

— CHRISTINE PENEL

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