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BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE LA TUQUE ET DU HAUT-SAINT-MAURICE No 14 AUTOMNE 2009 Les ponts de La Bostonnais en réparation ******** Pont Thiffault Réparation terminée Pont Ducharme En réparation Tour du Parc des Chutes Local de la Société Historique en préparation pour les rénovations du 22 juin au 16 octobre. LA PUBLICATION DE CE BULLETIN EST UNE GRACIEUSETÉ DE VOS DEUX CAISSES DESJARDINS À LA TUQUE SOUVENANCE

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BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE LA TUQUE ET DU HAUT-SAINT-MAURICE

No 14 AUTOMNE 2009

Les ponts de

La Bostonnais en

réparation

********

Pont Thiffault

Réparation terminée Pont Ducharme

En réparation

Tour du Parc des Chutes Local de la Société Historique en préparation

pour les rénovations du 22 juin au 16 octobre.

LA PUBLICATION DE CE BULLETIN EST UNE GRACIEUSETÉ DE VOS DEUX CAISSES DESJARDINS À LA TUQUE

SOUVENANCE

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Julie Boulet

Députée de Laviolette Ministre des Transports

Ministre responsable de la région de la Mauricie

La Tuque : 819-676-5092 Ailleurs : 1-800-567-2996

SOMMAIRE

P. 1 : PHOTOS

P. 2 : SOMMAIRE

P. 3-4 : ÉDITORIAL DE RAOUL MAILLET

P. 5-6 : ANNIE MIDLIGE, MARCHANDE DE FOURRURE

P. 7: SOUVENIR D’UNE VIE

P. 8 : MEMBRES ASSOCIÉS 2009

Société Historique de La Tuque et du Haut-Saint-Maurice

502, rue Lucien-Filion, C.P. 862

La Tuque (Québec) G9X 3P6

(819) 523-6070

[email protected]

LES PHOTOS DE CE BULLETIN

SONT D’ÉMILE ARBOUR.

L’IMPRESSION DE CE BULLETIN

A ÉTÉ RÉALISÉE

PAR MÉGABURO INC.

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Mot du Président,

REVITALISER exige de se SOLIDARISER au préalable !

Tout au long de la campagne électorale, y a-t-il quelqu’un qui a

osé aborder ce sujet ?

Et pourtant, les candidats et bien d’autres organismes se

gargarisent et en font un point important de leur campagne ou de leurs

priorités futures !

Tout le monde veut REVITALISER le centre-ville, mais quoi

faire ? Comment y parvenir ? Par où commencer ?

Le projet « Rues principales » n’a pas terminé son travail

amorcé il y a une dizaine d’années. Une étude, quelques réalisations

timides, des commerçants sceptiques, des attentes décevantes, des

exemptions de taxes supplémentaires abandonnées et surtout, des

esquisses beaucoup plus prometteuses et fascinantes que réalisables.

Où est l’horloge que la SADC nous promettait, au coin de

Commerciale et Tessier, avec un budget de 50,000$?

La Société Historique de La Tuque et du Haut-Saint-Maurice

avait déposé un projet, un peu plus modeste de 10,000$! L’argument

avancé par Mme Julie Pelletier à cette époque, était que notre projet se réaliserait sur un mur existant, mais non propriété de la ville ! Depuis…

RIEN !

Le Centenaire approche et toujours rien pour le patrimoine

latuquois.

Voilà un créneau que la Société Historique de La Tuque et du

Haut-Saint-Maurice n’a pas encore eu le temps de développer, de même que celui de la généalogie.

Cependant, consciente que ce créneau doit être exploité, avant

2011, la Société Historique de La Tuque et du Haut-Saint-Maurice a

effectué des démarches auprès de la « Fondation maisons anciennes

du Québec », qui a son siège social à Montréal, afin de connaître les

buts poursuivis, les moyens d’action possibles et les réalisations en cours.

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Nous avons appris qu’une trousse pédagogique, conçue pour

initier les élèves de 6e année, au patrimoine bâti ancien de leur localité et à son histoire, existait depuis 2006.

Nous disposons actuellement du matériel suivant :

Un guide de l’organisme PARRAIN

Le CAHIER de l’élève

Un guide pour l’enseignant(e)

De plus, nous avons en main le fascicule (en couleurs, 30 pages)

de la présentation du patrimoine bâti de la MRC de Maskinongé… un BIJOU… où les maisons ancestrales

de cette MRC sont mises en évidence !

REVITALISER le centre-ville, pourrait-il signifier, repeindre certaines façades des édifices commerciaux, à logements ou autres, de

couleurs attrayantes et différentes que l’on trouve si belles ailleurs en

Mauricie, au Québec et au Canada.

Si chaque propriétaire rénovait son bâtiment dans le cadre d’un

projet préalablement discuté, épaulé et entériné par un comité habilité à

le faire, le centre-ville pourrait en inciter d’autres à améliorer leur

propriété.

Permettez-moi de montrer quelques commerces dont les façades

rénovées méritent nos félicitations au centre-ville.

En terminant, vous en conviendrez, que les sorties SUD et NORD

de notre ville n’enchantent pas les touristes et ne vendent pas le vrai

potentiel de La Tuque!

D’après vous, qui relèvera ce beau défi ?

Pour construire une FIERTÉ patrimoniale ça prend des gens fiers

et convaincus.

Un beau défi pour le nouveau conseil municipal, la SDC et le comité de l’urbanisme avant le

Centenaire!

Raoul Maillet

Président

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ANNIE MIDLIGE, MARCHANDE DE FOURRURE (suite)

Une veuve libanaise défie la Compagnie de la Baie d’Hudson

Par Peter Leney

Ils ont été sauvés d'un retour au Liban lorsque le propriétaire du restaurant, où avait travaillé Annie, a eu

connaissance de l'affaire, et a offert de s'occuper d'eux en attendant d'obtenir l'adresse du Liban. Ceci prit deux

mois.

A Ottawa, Annie s'assura que John apprit l'anglais en l'envoyant à l'école anglaise (niveau maternelle) et,

en le plaçant en pension dans une famille anglophone. Elle tolérait son apprentissage du métier de machiniste,

bien que cela était contre la tradition libanaise de travailler à son compte. Eva commença la création de biens

qu'elle vendait de sa résidence sur la rue Bank.

Pendant ce temps, Annie poursuivit sa quête de l'empire sur la Gatineau. Après une courte période à

Maniwaki, elle se dirigea vers le nord dans un village fermier servant l'industrie du bois. Elle amassa des fonds

afin d'acheter un « point d'arrêt » à Baskatong, ainsi qu'une ferme avec des animaux. Annie Midlige est listée

comme propriétaire d'hôtel, à Baskatong de, 1905 à 1912, et avait un magasin.

Alors mère et fils, âgés de 43 et 24 ans, chargèrent les chevaux de provisions, d'outils, de tentes et de

couvertures et partirent en 1907, afin de démarrer l'entreprise familiale. Pendant six jours, ils firent le voyage

difficile entre Baskatong et Dépôt 2, marchant pour monter les pentes, puisque les chevaux étaient très chargés

et montant sur ces derniers pour descendre les pentes. À leur arrivée, ils engagèrent des indiens et bâtirent une

cabane en bois de 18' X 16' qui servirait de magasin, de cuisine et de chambre.

Le programme de formation à Annie semblait hâtif: elle obtint des échantillons de fourrures de vison, de

martre, de rat musqué, de renard, de castor, de lynx, de fisher et de belette des indiens, et dit à John le prix à

payer pour chacun d'eux. En une semaine, « les Indiens commencent à venir échanger leurs fourrures. »

Mais Dépôt 2, était plus qu'un emplacement pour un magasin. C'était un lieu qui plaçait Annie Midlige à

l'accès des Indiens, dans lequel la CBH était habituée à être le seul commerçant. Bientôt, elle fit compétition à la

CBH qui échouera dans sa tentative de lui nuire.

Le premier à en souffrir fut le Poste Barrière, à 60 milles vers l'ouest, sur la rivière Ottawa. Barrière était

vulnérable, car ses indiens chassaient sur le territoire de la Haute-Gatineau et passaient par Dépôt 2 en rentrant

au printemps. C'était donc facile pour les intrus libanais, de les arrêter au passage et, en effet, le rapport

d'inspection du Poste de Barrière de 1907, note que « Mme Midlige » assura une grande quantité (estimé à 1

800$) de la collection qui devait appartenir au poste. Par contre, c'est la seule fois où Annie et John furent

accusés dans les documents de la CBH, de se servir des spiritueux dans les échanges avec les Indiens.

La perte de ces fourrures (qui aurait servi à payer les dettes) fut un grand coup de désespoir pour le

gérant de Barrière, un Écossais hargneux, nommé Edward Edwardson qui était en poste depuis 23 ans. Un

dédaigneux de la compétition, Edwardson réagit en envoyant son fils aîné, Ben, afin d'ériger un avant-poste à

côté de Midlige, à Dépôt 2, « avec l'objectif de recueillir les prises des Indiens, lors de leur retour au

printemps. »

Personne n'aurait pensé que cela mènerait à l'union des familles Edwardson et Midlige par affaires et par

mariage.

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Lorsque le commerçant de la CBH « fut apprivoisé et amical », John le convainc de laisser la CBH et

partir en affaires ensemble comme « Midlige & Edwardson », marchands généraux et d'échanges. Ils ouvriraient

un magasin, le long du chemin de fer, lorsque le trajet serait connu, feraient plus d'argent qu'à la CBH et

seraient leurs propres patrons.

Annie bénit le partenariat et pensa que son fils se trouverait une femme parmi les sœurs de Ben.

Edwardson et sa femme Mary Polson (une écossaise-algonquine) avaient 16 enfants. « Demande à Ben de

t'aider à conclure un marché afin de marier Jessie. » Elle dit: « Jessie est la meilleure de la famille. Une belle

grande costaude travaillante, fait la cuisine, le lavage et le ménage. Elle est habituée à la vie de bois et le

commerce de la fourrure, ce dont tu as besoin chez une femme. »

John prit le conseil de sa mère et, après une longue période d'échanges par lettres et cadeaux de soie, le

mariage eut lieu au Poste Barrière en 1912.

En plus de son impact au Poste Barrière, Annie a fait de l'effet au poste Kikendatch de la CBH dans la

vallée du Haut-Saint-Maurice, où l'on échangeait avec les Indiens « Têtes-de-Boule », aujourd'hui connus

comme les Attikamekws. Le magasin Midlige était à deux jours de canot de Kikendatch, mais les indiens du

poste ont vite découvert cette nouvelle destination !

Les activités d'Annie étaient notées, avec une certaine amertume, par l'inspecteur W.R. Hamilton, dans

un rapport de poste de 1908:

« Ce poste (Kikendatch) est le meilleur sur la St-Maurice pour le commerce des fourrures. Mais

la compétition s'approche d'année en année par la Gatineau sous forme de femme. Mme Midlige,

qui a ouvert un magasin, à deux jours de Kikendatch, où elle peut plaire aux indiens et tromper

leurs sens, avec des produits de mauvaise qualité qui ne sont d’aucune utilité pour eux. »

Le Père Guinard mentionne les éléments de mauvaise qualité, vers 1905, « Annie vendait des cravates,

des rubans, des mouchoirs et des anneaux. Ses coffres débordaient de réserves multicolores.»

Plus inquiétant, par contre, était le fait que le magasin Midlige, au Dépôt 2, vendait les provisions de

base telles la farine et le sucre à un prix moindre.

Mais c'est la CBH, elle-même, qui nuisait à Kikendatch. En établissant un avant-poste au Dépôt 2, afin

de faire compétition aux Midlige, elle créait une situation de compétition entre deux de ses propres postes. Les

Indiens de Kikendatch voyaient que la compagnie vendait la farine à 6.50$ au Dépôt 2, alors qu’elle en coûtait

10$, à leur poste.

La situation était tellement critique, qu'afin d'avantager les échanges avec les Indiens, il fut proposé de

se relocaliser sur un site nommé Obedjiwan, à 60 milles plus haut, sur la St-Maurice.

Le déménagement d'un poste à Obedjiwan avantagea Annie, puisque cela lui donna accès à cette

clientèle. En 1912, John avait un magasin et faisait l'échange de fourrure à Oskelaneo, un lieu sur le long du

chemin de fer, à 50 milles en canot, au sud d'Obedjiwan. Même si les Indiens, anciennement de Kikendatch,

avaient un poste de la CBH, à proximité, ils pagayaient régulièrement jusqu'au magasin de John Midlige pour

des provisions à meilleur marché.

Pendant cette même période, tous les membres de la famille Midlige se cherchaient des emplacements

de magasins, le long du chemin de fer, entre la St-Maurice et l'Abitibi. (à suivre)

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LES LITS CHEZ NOS GRANDS-PARENTS

Les lits d’autrefois n’étaient pas très sophistiqués. Ils étaient souvent faits de bois rugueux ou sculpté.

Parfois, ils étaient faits de gros tuyaux de fer, ornés de boules de cuivre. Le sommier était fait de vieilles

planches de bois ou de petits boudins de métal. Le matelas, qu’on appelait paillasse, portait bien son nom, car

c’était une grande enveloppe de coutil qu’on emplissait de paille, ou plus luxueusement, de feuilles de blé

d’Inde. Au bout de quelques semaines, il fallait vider et remettre de la nouvelle bourrure, soit parce qu’elle était

trop émiettée, ou qu’elle avait été arrosée trop souvent… surtout dans les bers des bébés. Certains pouvaient se

permettre, pour les lits d’adultes, des plumes. Quand on tuait les poules, on ramassait précieusement les plumes

qu’on faisait sécher au fourneau. On en emplissait matelas et oreillers. C’était douillet et chaud, mais pesant

aussi, et les femmes s’éreintaient à brasser et retourner ces gros coussins. Les draps étaient faits de lin ou de

coton blanchi, puis, on ajoutait des couvertures de laine tissée et des couvre-pieds. Il n’y avait qu’un lit par

chambre et les enfants pouvaient coucher deux ou trois, et même quatre, par lit. Les jeunes qui se croient

brimés, en étant obligés de partager leur chambre, devraient causer avec oncles et tantes…!

LE SAVON ET LE « LESSI »

On ne pouvait rien laisser se perdre dans la maison d’un habitant. Pendant l’hiver, on ramassait les restes

de table, surtout les gras de porc, de bœuf et les os, après que le chien eut sorti le meilleur.

Une bonne brassée de savon nécessitait 20 livres de gras, 30 pintes d’eau, 10 livres de résine, 5 livres de

gros sel et 2 pintes de lessi. Le lessi s’obtenait en versant de l’eau bouillante sur la cendre de bois franc dans

une grande cuve. L’eau filtrée par la cendre s’écoulait par un petit trou sous la cuve. Le lessi était assez fort, s’il

était doux aux doigts, et trop fort si une seule goutte piquait la langue. On employait aussi ce lessi pour faire

tremper le linge dans l’eau froide.

Les premiers beaux jours incitaient la ménagère à faire le savon, car tous ces restes de table

commençaient à sentir mauvais. Dehors, elle faisait donc bouillir le tout, dans un grand chaudron de fonte noire.

Pour fabriquer le savon, il fallait cuire très très longtemps les ingrédients et brasser souvent. On faisait refroidir

et on coupait le tout en beaux carrés. Les femmes étaient fières de montrer leur réussite à leurs voisines, d’en

faire cadeau de quelques morceaux à leur fille quand elle se mariait ou encore, de gagner un prix à l’exposition.

Ce savon servait pour la toilette, pour laver la vaisselle, les vêtements sur la planche à laver et même

pour soigner les clous et les plaies. Ces pains de savon n’étaient pas utilisés la même année, mais remisés au

grenier, pour qu’ils durcissent et soient plus durables. Les ménagères étaient bien fières de réussir une belle

brassée de savon, car les expositions rurales mettaient cet item sur leur programme, avec des prix allant de : 50

sous à 2 dollars dans les années ‘40.

Source : Souvenir d’une vie – Mathilda G. Ferron

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GRAND MERCI à nos

MEMBRES ASSOCIÉS

2009

BOUCHERIE TI-CROC IMPRIMERIE COMMERCIALE LA TUQUE INC.

BOUTIQUE LE PIONNIER ISABELLE VOYER

BREUVAGES GAUDREAULT INC. LA MAISON CLAIRE-FONTAINE

C. GIGNAC AUTOMOBILES INC. LES AGRÉGATS DANY MORISSETTE INC.

CAISSE D'ÉCONOMIE DES EMPLOYÉS DE LA CIP LA TUQUE LIBRAIRIE ABC

CAISSE POPULAIRE LA TUQUE MALLETTE

CENTRE DE PEINTURE DÉCO INC. MEGABURO INC.

CENTRE DE RÉNOVATION LA TUQUE INC. PAPETERIE DENIS INC.

CENTRE DENTAIRE LUC PIGEON PHARMACIE JEAN COUTU

CENTRE VISUEL LA TUQUE ENR. PHARMACIE TRAHAN ET ASSOCIÉ

CHANITEC INC. PIÈCES D'AUTOS LA TUQUE 1986 INC.

CHARLES MORISSETTE INC. PIZZERIA STRATOS LA TUQUE

CLINIQUE DENTAIRE CLOUTIER ET BORDELEAU PR RÉFRIGÉRATION

CLINIQUE DENTAIRE LUC PIGEON QUINCAILLERIE ARTHUR HARVEY

CONSTRUCTION F PARÉ INC. RADIO HAUTE-MAURICIE INC.

DÉPANNE-O-MAX RESTAURANT BAR LE PARASOL

EMBALLAGES SMURFIT-STONE CANADA INC. RESTAURANT CHEZ SCARPINO INC.

FONDATION VINCENT SPAIN INC. RESTAURANT LE ST-FRANÇOIS

F.X. LAMONTAGNE LTÉE RESTAURANT LUCIEN GAUVIN INC.

G. DUMAIS AUTOMOBILES LTÉE SERVICE DE NETTOYAGE LUC TREMBLAY INC.

GARAGE GERMAIN ET AUDY INC. SPAIN LTÉE

GESTION RÉMABEC INC. SUPERMARCHÉ ARCAND IGA

GILBRO SISCO INC. TREMBLAY MATELAS PRELART ENR.