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NM 02.3.501 Norme Marocaine 2005 Equipements thermiques pour l’artisanat Prescriptions générales de sécurité concernant la combustion et la manutention des combustibles Norme Marocaine homologuée Par arrêté conjoint du Ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Mise à Niveau de l’Economie et du Ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale N° 2173-05 du 27 Octobre 2005, publié au B.O. N° 5370 du 17 Novembre 2005. Correspondance La présente norme est en large concordance avec la NF EN 746-2/1997. Modifications Elaborée par le comité technique de normalisation des fours pour poterie Editée et diffusée par le Service de Normalisation Industrielle Marocaine (SNIMA) © SNIMA 2005

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NM 02.3.501

Norme Marocaine 2005

Equipements thermiques pour l’artisanat Prescriptions générales de sécurité concernant la combustion et la manutention des combustibles

Norme Marocaine homologuée

Par arrêté conjoint du Ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Mise à Niveau de l’Economie et du Ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie Sociale N° 2173-05 du 27 Octobre 2005, publié au B.O. N° 5370 du 17 Novembre 2005.

Correspondance

La présente norme est en large concordance avec la NF EN 746-2/1997. Modifications

Elaborée par le comité technique de normalisation des fours pour poterie Editée et diffusée par le Service de Normalisation Industrielle Marocaine (SNIMA)

© SNIMA 2005

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SOMMAIRE

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0 INTRODUCTION ................................................................................................................ 3 1 DOMAINE D’APPLICATION ........................................................................................... 3 2 REFERENCES...................................................................................................................... 4 3 DEFINITIONS ...................................................................................................................... 6 4 LISTE DES PHENOMENES DANGEREUX.......... .......................................................... 12 5 PRESCRIPTIONS DE SECURITE, MESURES ET MOYENS DE VERIFICATION .................................................................................................................. 15 6 INFORMATIONS POUR L’UTILISATION.. ................................................................... 51 ANNEXE A............................................................................................................................ 57 ANNEXE B ………………………………………………………………………………… 59

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NM 02.3.501 3

0 NTRODUCTION L'étendue des phénomènes dangereux couverts est indiquée dans le domaine d'application de

cette norme. De plus, les machines doivent être conformes de façon adéquate à NM 21.7.001 pour les phénomènes dangereux non couverts par cette norme.

La présente partie de norme est une norme de type «C» selon la définition de NM 21.7.001. L'équipement considéré et le degré de couverture des phénomènes dangereux sont indiqués

dans le domaine d'application de la présente norme. La présente norme suppose que les équipements sont exploités et entretenus par du personnel

qualifié. Lorsque, pour la clarté du texte, un exemple de mesure de prévention est donné dans le

texte, cet exemple ne devrait pas être considéré comme la seule mesure possible. Toute autre solution, conduisant aux mêmes réductions de risque, est permise si un niveau équivalent de sécurité est atteint.

1 DOMAINE D’APPLICATION

Cette norme est applicable à tous les équipements de combustion et de manutention des

combustibles utilisés dans les équipements thermiques utilisés dans l'industrie et l'artisanat qui suivent la définition de la machine donnée dans 3.1 de NM 21.7.001, ci-après désignés «équipements» (tels que fours, fourneaux, étuves, systèmes de chauffage, par exemple bains de sel, bassins de fusion et équipements du genre brûleurs ou chalumeaux intégrés, par exemple dans les machines de fonderie, poches de coulée, etc.).

Elle est aussi applicable à la manutention des combustibles à proximité immédiate des

équipements en aval, et y compris, du robinet général de barrage à commande manuelle alimentant en combustible l'installation thermique complète. Elle définit la liste des phénomènes dangereux, spécifie les prescriptions de sécurité et mesures associées et donne des conseils d'utilisation concernant ces équipements de combustion et de manutention des combustibles.

Elle est applicable à toutes les formes de combustibles : gazeux, liquides, solides ainsi que

toutes combinaisons de ceux-ci brûlés au contact de l'air ou de tout autre gaz contenant de l'oxygène libre.

Cette norme est aussi applicable aux chalumeaux à gaz, postes de travail à brûleurs, brûleurs de

travail à flamme et autres brûleurs non intégrés aux équipements thermiques même s'ils ne sont pas couverts par le mandat.

La présente norme spécifie les prescriptions à respecter par le fabricant pour assurer la

protection des personnes et des biens pendant les périodes de mise en service, démarrage, fonctionnement, arrêt et maintenance de même que dans les cas de pannes ou dysfonctionnements prévisibles. Elle définit les prescriptions en matière de sécurité à tous les stades de vie des équipements : conception, commande, construction et utilisation.

Les phénomènes dangereux traités dans la présente norme sont indiqués à l'article 4.

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NM 02.3.501 4 La présente norme n'est pas applicable, mais peut cependant servir de référence aux : — chalumeaux à souder, oxycoupage et procédés assimilés ; — installations de chaudières ; — systèmes de chauffage d'ambiance de quelque sorte que ce soit ; — stockage des combustibles ; — industrie de l'alimentation.

2 REFERENCES 2.1 Normes de base NM 21.7.001 Sécurité des machines — Notions fondamentales, principes généraux de

Terminologie de base, méthodologie. NM 21.7.002 Sécurité des machines — Notions fondamentales, principes généraux de

Principes techniques et spécifications. NM 21.7.066 Sécurité des machines — Équipement électrique des machines — Règles

générales CEI 364-4-41 Installations électriques des bâtiments — Partie 4 : Protection pour assurer

la sécurité — Chapitre 41 : Protection contre les chocs électriques. CEI 364-4-43 Installations électriques des bâtiments — Partie 4 : Protection pour assurer

la sécurité — Chapitre 43 : Protection contre les surintensités. CEI 364-4-47 Installations électriques des bâtiments — Partie 4 : Protection pour assurer

la sécurité — Chapitre 47 : Application des mesures de protection pour assurer la sécurité — Section 470 : Généralités — Section 471 : Mesures de protection contre les chocs électriques.

CEI 364-4-442 Installations électriques des bâtiments — Partie 4 : Protection pour assurer la sécurité — Chapitre 4 : Protection contre les surtensions — Section 442 : Protection des installations à basse tension contre les défauts à la terre dans les installations à haute tension.

CEI 364-4-443 Installations électriques des bâtiments — Partie 4 : Protection pour assurer la sécurité — Chapitre 44 : Protection contre les surtensions — Section 443 : Protection contre les surtensions d'origine atmosphérique ou dues à des manœuvres.

CEI 364-4-473 Installations électriques des bâtiments — Partie 4 : Protection pour assurer la sécurité — Chapitre 47 : Application des mesures de protection pour assurer la sécurité — Section 473 : Mesures de protection contre les surintensités.

CEI 364-4-45 Installations électriques des bâtiments — Partie 4 : Protection pour assurer la sécurité — Chapitre 45 : Protection contre les baisses de tension.

CEI 364-4-46 Installations électriques des bâtiments — Partie 4 : Protection pour assurer la sécurité — Chapitre 46 : Sectionnement et commande.

2.2 Normes de produits NM 14.2.003 Régulateurs de pression pour appareils d'utilisation des combustibles gazeux

pour pressions amont inférieures ou égales à 200 mbar.

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NM 02.3.501 5 NM 14.2.295 Dispositifs de surveillance de flamme pour appareils utilisant les

combustibles gazeux — Dispositifs thermoélectriques de sécurité à l'allumage et à l'extinction.

NM 02.3.140 Robinets automatiques de sectionnement pour brûleurs à gaz et appareils à gaz.

NM 02.3.141 Brûleurs à fioul à pulvérisation de type monobloc — Dispositifs de sécurité, de commande et de régulation et temps de sécurité.

NM 02.3.142 Dispositifs d'arrêt de sécurité pour installations de combustion fonctionnant aux combustibles liquides — Exigences de sécurité, essais.

NM 02.3.144 Systèmes de commande et de sécurité pour brûleurs et appareils avec ou sans ventilateurs utilisant les combustibles gazeux.

NM 02.3.143 Robinets à tournant sphérique et robinets à tournant conique à fond plat destinés à être manœuvrés manuellement et à être utilisés pour les installations de gaz des bâtiments.

NM 02.3.500 Équipements thermiques pour l’Artisanat — Prescriptions générales de sécurité pour les équipements thermiques industriels.

NM 02.3.145 Matériaux d'étanchéité pour raccords filetés en contact des gaz. NM 21.7.034 Sécurité des machines — Prescriptions de sécurité relative aux systèmes et

leurs composants de transmissions hydrauliques et pneumatiques — Hydraulique.

NM 21.7.038 Sécurité des machines — Prescriptions de sécurité relative aux systèmes et leurs composants de transmissions hydrauliques et pneumatiques — Pneumatique.

NM 01.5.083 Tubes en acier pour conduites de fluides combustibles — Conditions techniques de livraison — Tubes de classe de prescription A.

NM 01.5.084 Tubes en acier pour conduites de fluides combustibles — Conditions techniques de livraison — Tubes de la classe de prescription B.

NM 01.4.287 Tubes sans soudure en acier pour appareils à pression — Conditions techniques de livraison — Aciers non alliés avec caractéristiques spécifiées à température ambiante.

NM ISO 9330-1 Tubes soudés en acier pour appareils à pression — Conditions techniques de livraison — Partie 1 : Aciers non alliés avec caractéristiques spécifiées à température ambiante.

NM ISO 4200 Tubes lisses en acier, soudés et sans soudure — Tableaux généraux des dimensions et des masses linéiques.

ISO 5817 Assemblages en acier soudé à l'arc — Guide des niveaux d'acceptation des défauts

ISO 7-1 Filetages de tuyauterie pour raccordement avec étanchéité dans le filet — Partie 1 : Dimensions, tolérances et désignation.

ISO 228-1 Filetages de tuyauterie pour raccordement sans étanchéité dans le filet — Partie 1 : Dimensions, tolérances et désignation.

ISO 3405 Produits pé troliers — Détermination des caractéristiques de distillation. ISO 7005-1 Brides métalliques — Partie 1 : Brides en acier. ISO 7005-2 Brides métalliques — Partie 2 : Brides en fonte. ISO 7005-3 Brides métalliques — Partie 3 : Brides en alliages de cuivre et brides

composites.

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NM 02.3.501 6

3 DEFINITIONS Pour les besoins de la présente norme, les définitions suivantes s'appliquent. NOTE 1 : Une classification des installations, des combustibles et des brûleurs est donnée dans l'annexe A. NOTE 2 : Une liste alphabétique des définitions, de même qu'une table de traduction en anglais, français et en

allemand sont données à l'annexe informative C. 3.1 détecteur de débit d'air : Dispositif destiné à enregistrer la présence d'un débit d'air

adéquat. 3.2 détecteur de pression d'air : Dispositif destiné à enregistrer la présence d'une pression

d'air adéquate. 3.3 rapport air/combustible : Rapport du débit massique d'air de combustion au débit

massique de combustible dans le mélange. 3.4 brûleur d'allumage à fonctionnement semi-permanent alterné : Brûleur destiné à

l'allumage du brûleur principal, qui s'éteint à la fin de la période d'allumage du brûleur principal et qui se rallume immédiatement avant l'arrêt de ce dernier sous l'action de la régulation.

3.5 brûleur automatique : Brûleur équipé d'un allumage automatique, d'une surveillance de

flamme et d'un système de régulation. L'allumage, le contrôle de la flamme, la mise en route et l'arrêt interviennent automatiquement. Le débit thermique du brûleur peut être ajusté pendant le fonctionnement, soit automatiquement, soit manuellement.

3.6 brûleur : Système de combustion sous le contrôle d'un système unique de vannes d'arrêt de

sécurité. 3.7 débit calorifique du brûleur : Apport thermique maximum en débit du brûleur exprimé en

pouvoir calorifique inférieur. 3.8 bipasse : Dérivation faisant passer le combustible de l'amont vers l'aval d'un organe de

commande, indépendamment de cet organe. 3.9 pouvoir calorifique : Quantité de chaleur dégagée par la combustion d'une unité de

volume ou massique de combustible à une pression constante de 1013 mbar. Une distinction est faite entre le pouvoir calorifique supérieur (où l'eau résultant de la combustion est supposée être totalement condensée) et le pouvoir calorifique inférieur.

3.10 chambre de combustion : Partie de l'installation où se développe la combustion. 3.11 purge de condensat : Canalisation conçue pour recueillir puis évacuer les condensats

d'un point bas du circuit de gaz. 3.12 brûleurs à interallumage : Groupe de brûleurs conçu de telle manière que par leur

proximité et leur disposition relative, lorsque l'un des brûleurs s'allume, il assure l'allumage de tous les autres brûleurs.

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NM 02.3.501 7 3.13 air enrichi : Air dont la concentration en oxygène est supérieure à 21 % (et

habituellement inférieure à 27 %), obtenu soit par ajout d'oxygène, soit par extraction d'azote. 3.14 dispositif de décharge d'explosion et de pression : Dispositif, par exemple une bride,

contenant un disque conçu pour céder en toute sécurité en cas d'augmentation anormale de la pression interne.

3.15 temps de sécurité à l'extinction : Intervalle de temps commençant au moment de la

signalisation de l'extinction de la flamme contrôlée et finissant avec la coupure effective de l'alimentation en combustible.

3.16 filtre/tamis ; tamis/filtre : Dispositif capable de retenir les particules de poussières etc.

qui pourraient autrement causer des pannes dans le système. 3.17 défaut de flamme : Disparition de la flamme de l'endroit où elle est normalement

détectée pour une raison autre que la mise hors tension des vannes d'arrêt de sécurité. 3.18 dispositif de surveillance de flamme : Dispositif réagissant aux propriétés de la flamme,

qui détecte la présence d'une flamme déterminée et qui, en cas de défaut d'allumage ou de défaut de flamme ultérieure, provoque la mise en position d'arrêt ou en position de sécurité.

Il est constitué d'un détecteur de flamme, d'un amplificateur et d'un relais pour la transmission

du signal. Ces éléments, à l'exception du détecteur lui-même, peuvent être assemblés en une seule pièce

pour un emploi avec l'unité de programmation. 3.19 détecteur de flamme : Élément de détection de flamme proprement dit, dont la valeur du

signal de sortie sert d'entrée pour l'amplificateur du dispositif de surveillance de flamme. 3.20 arrêteur de flamme : Dispositif installé dans une canalisation transportant du gaz ou un

mélange airgaz, destiné à arrêter le retour de flamme se propageant à l'intérieur de cette canalisation. 3.21 brûleur à lit fluidisé : Système de combustion dans lequel le combustible est dispersé et

brûlé en suspension dans un lit mobile de particules inertes. La fluidisation des particules est entretenue par un écoulement d'air ascendant qui sert également d'air comburant.

3.22 brûleur à air soufflé : Brûleur dans lequel l'alimentation en air de combustion se fait à

l'aide d'un ventilateur ou d'un compresseur. 3.23 détecteur de débit de gaz : Dispositif destiné à enregistrer la présence d'un débit de gaz

adéquat. 3.24 collecteur de gaz (nourrice) : Partie d'un système de distribution de gaz qui le repartit

vers un certain nombre de brûleurs ou d'injecteurs séparés. 3.25 détecteur de pression de gaz : Dispositif destiné à enregistrer la présence d'une pression

de gaz adéquate.

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NM 02.3.501 8 3.26 régulateur de pression : Dispositif maintenant la pression aval constante dans des limites

fixées, indépendamment des variations de la pression amont et/ou du débit dans une plage donnée. 3.27 combustible classé : Combustible solide en morceaux classés selon leur taille. 3.28 brûleur à grille : Système de combustion où un combustible solide est brûlé sur une

grille métallique. 3.29 équipement à haute température : Équipement fonctionnant à une température

supérieure à 750 °C sur les parois de la chambre de combustion ou du laboratoire. 3.30 allumage : Amorce de la combustion dans un mélange combustible/air, par apport d'une

source d'énergie annexe beaucoup plus petite. NOTE : Toute référence faite à l'air de combustion dans le présent document sous-entend également tout autre

comburant gazeux (par exemple l'oxygène, l'air enrichi en oxygène). 3.31 brûleur d'allumage : Brûleur dont la flamme est destinée à allumer un autre brûleur. 3.32 temps de sécurité à l'allumage : Intervalle de temps commençant par l'ouverture de

l'alimentation en combustible pendant le démarrage et se terminant, en l'absence de flamme, par la fermeture de l'alimentation en combustible.

3.33 brûleur à air induit : Brûleur dans lequel l'air de combustion est introduit par aspiration

dans la chambre de combustion à l'aide de moyens mécaniques, habituellement un ventilateur. 3.34 point d'ébullition initial : Lecture thermométrique faite au moment où la première goutte

de condensat tombe de l'extrémité inférieure du tuyau de condensation, comme pour l'ISO 3405. 3.35 bride d’isolement : Plaque d'obturation mise à la place de tout composant transportant le

combustible lorsque celui-ci a été enlevé du circuit (bride pleine). 3.36 dispositif de contrôle d'étanchéité : Système prouvant la fermeture effective des vannes

d'arrêt de sécurité principales ou des vannes d'allumage, et capable de : a) détecter les petites fuites, par exemple un contrôle de pression ; b) évacuer en toute sécurité les petites fuites, par exemple deux vannes d'arrêt de sécurité

montées en série, chacune munie de témoins de fermeture, fermant la ligne de combustible et l'ouverture, et une troisième vanne munie d'un témoin d'ouverture pour purger en toute sécurité l'espace les séparant.

3.37 retour de flamme : Remontée intempestive du front de flamme vers un point situé en

amont de sa position normale d'accrochage.

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NM 02.3.501 9 3.38 torche d’allumage : Brûleur tenu à la main qui sert à allumer un autre brûleur. 3.39 gaz de pétrole liquéfié (GPL) : Butane ou propane du commerce ou mélange de ces deux

gaz. 3.40 mise en position de sécurité : Fermeture automatique de l'alimentation en combustible

du brûleur ne permettant le redémarrage qu'après une intervention manuelle. 3.41 installation basse température : Installation fonctionnant à une température inférieure

ou égale à 750 °C sur les parois de la chambre de combustion et/ou du laboratoire. 3.42 limite inférieure d'inflammabilité : La plus faible concentration de combustible dans

l’air rendant le mélange inflammable. 3.43 flamme principale : Flamme, autre que la flamme d'allumage, sur le brûleur principal. 3.44 période d'établissement de la flamme principale : Intervalle de temps pendant lequel la

(les) vanne(s) d'arrêt de sécurité de l'alimentation en combustible peut (peuvent) demeurer ouverte(s) avant l'extinction de la flamme d'allumage et avant que le dispositif de surveillance de flamme n'ait à surveiller la seule flamme principale.

3.45 alimentation principale en combustible : Combustible fourni pour établir et alimenter la

flamme principale. 3.46 brûleur manuel : Brûleur dont toutes les séquences de fonctionnement sont exécutées par

un opérateur. 3.47 robinet de barrage à commande manuelle : Robinet à commande manuelle permettant

de couper l'arrivée en combustible de l'installation et situé en amont de tous les autres organes de commande d'alimentation en combustible.

3.48 robinet d'isolement à commande manuelle : Robinet à commande manuelle permettant

de couper l'arrivée en combustible à un brûleur ou à un groupe de brûleurs. 3.49 machine à mélange : Machine induisant un mélange air/gaz, selon un rapport déterminé

par des orifices réglables, pour alimenter un ou plusieurs brûleurs. 3.50 brûleurs multiples : Groupe de brûleurs habituellement de faible débit calorifique

chauffant un seul équipement ou une seule zone. 3.51 brûleur atmosphérique : Brûleur dans lequel l'air de combustion est entraîné à la

pression atmosphérique. 3.52 vanne anti-retour : Dispositif destiné à empêcher l'inversion du flux d'air, de

combustible, d'oxygène, etc.

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NM 02.3.501 10 3.53 brûleur à flamme nue : Chalumeaux, brûleurs de station de travail ou intégrés à un

équipement et tout autre type de brûleur ne nécessitant pas une chambre de combustion fermée. 3.54 température de service : Température ou plage de températures de fonctionnement pour

laquelle l'équipement est conçu. 3.55 surveillance par opérateur : Circonstance dans laquelle un opérateur est chargé du

contrôle et de la surveillance en continu de l'équipement et qui, de la place où il se trouve, peut l'arrêter en cas d'urgence.

3.56 brûleur d'allumage permanent : Brûleur d'allumage destiné à être allumé en

permanence et commandé indépendamment du brûleur principal. 3.57 brûleur d'allumage : Brûleur servant à allumer le brûleur principa l dont il est séparé et

commandé indépendamment de celui-ci. 3.58 flamme d’allumage : Flamme du brûleur d'allumage servant à l'allumage de la flamme

principale. 3.59 tuyauterie : Ensemble des éléments canalisant le combustible, l'air et l'oxygène depuis les

points d'alimentation jusqu'au(x) brûleur(s). 3.60 brûleur portatif : Brûleur conçu pour fonctionner à différents endroits. 3.61 prébalayage : Introduction d’air ou de gaz inerte dans la chambre de combustion et les

carneaux pour évacuer tout mélange air/combustible résiduel. 3.62 soupape de décharge à pression (déverseur) : Vanne ou régulateur destiné à protéger le

système contre une pression excessive. Sa fonction est d'assurer l'évacuation du combustible vers un endroit sûr, au cas où une pression excessive prédéterminée est atteinte.

3.63 laboratoire : Partie de l'équipement contenant la ou les pièces à traiter. 3.64 témoin de fermeture : Contact installé sur une vanne d'arrêt de sécurité contrôlant

mécaniquement par dépassement de fermeture que celle-ci est bien en position fermée. 3.65 combustion séquentielle : Principe de combustion à brûleurs multiples dans lequel la

régulation de puissance est assurée par le nombre de brûleurs allumés et/ou la durée de leur fonctionnement à deux débits thermiques déterminés (par exemple tout ou peu ou bien tout ou rien).

3.66 combustible solide pulvérisé : Combustible solide réduit en poudre par broyage. 3.67 purge : Évacuation de l'air par envoi d'un gaz inerte ou du combustible et vice versa dans

le circuit de combustible au cours de la mise en service initiale, après un arrêt prolongé ou après des travaux sur le système de distribution de combustible, ou au cours de la mise hors service.

3.68 point de purge : Orifice de petit diamètre fermé d'un bouchon situé aux extrémités d'un

circuit de combustible pour faciliter la purge.

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NM 02.3.501 11 3.69 redémarrage : Répétition automatique de la séquence de démarrage complète après arrêt

de sécurité. 3.70 mise en position d'arrêt : Processus répondant immédiatement au signal d'un détecteur

de seuil ou d'un capteur et qui provoque l'arrêt du brûleur de la même manière qu'en cas d'arrêt commandé.

3.71 système d'arrêt de sécurité : Ensemble de vannes d'arrêt de sécurité couplées à des

circuits de commande permettant l'admission ou la fermeture de l'alimentation en combustible du brûleur.

3.72 vanne d'arrêt de sécurité : Vanne conçue pour s'ouvrir sous tension et se fermer

automatiquement hors tension. 3.73 dispositif de surveillance de flamme auto-vérifiant : Dispositif de surveillance de

flamme muni d’une fonction interne qui vérifie automatiquement son bon fonctionnement. 3.74 reprise d'étincelle : Processus permettant, lors de la perte du signal de flamme, de

remettre en marche le système d'allumage sans interrompre totalement l'alimentation en combustible. 3.75 combustible de démarrage : Combustible admis à faible débit au brûleur d'allumage ou

au brûleur principal avant l'établissement de la flamme principale. 3.76 flamme du combustible de démarrage : Flamme établie au débit du combustible de

démarrage soit au niveau du brûleur principal, soit au brûleur d'allumage indépendant. 3.77 établissement de la flamme du combustible de démarrage : Établissement d'une

flamme de combustible de démarrage vérifiée et supervisée. 3.78 débit de combustible de démarrage : Débit de combustible allumé par le dispositif

d'allumage pendant le démarrage du brûleur. 3.79 alimentation en combustible de démarrage : Combustible fourni au débit de

combustible de démarrage pour établir la flamme de démarrage. 3.80 régime stœchiométrique : Débit de combustible tel que, s'il réagit complètement avec le

débit d'air de combustion, le combustible consomme exactement tout l'oxygène de l'air. 3.81 tamis/filtre ; filtre/tamis : Voir 3.16, filtre/tamis. 3.82 pression d’essai : Pression à laquelle est soumis le réseau de tuyauteries pour en vérifier

l'étanchéité. 3.83 équipement thermique : Équipement dans lequel des matériaux ou des pièces sont

soumis à l'action de la chaleur. 3.84 chalumeau : Tout outil à flamme nue, à combustible gazeux ou liquide, manipulé à la

main ou tout brûleur mobile travaillant à l'air libre.

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NM 02.3.501 12 3.85 indice de Wobbe : Rapport du pouvoir calorifique du gaz par unité de volume à la racine

carrée de la densité de celui-ci par rapport à l'air. L'indice de Wobbe est dit supérieur ou inférieur, selon que le pouvoir calorifique considéré est

supérieur ou inférieur. 3.86 brûleur de poste de travail : Brûleur utilisé à un poste de travail et fonctionnant à l'air

libre plutôt que dans une chambre de combustion fermée. 3.87 zone : Partie intégrante d'un équipement fonctionnant dans les mêmes conditions (par

exemple température, pression).

4 LISTE DES PHENOMENES DANGEREUX Les phénomènes dangereux identifiés sont donnés dans le tableau 1. Pour plus de facilité, le

tableau 1 fait aussi apparaître les mesures de prévention correspondantes. Il est conseillé de l'utiliser conjointement avec les articles 5 et 6.

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NM 02.3.501 13

Tableau 1 : Liste des phénomènes dangereux

5.6.1 Voir également le 5.3.2 de la NM 02.3.500 5.2.1.4, 5.4.1.3, 5.6.1 Voir également le 5.3.3 de la NM 02.3.500

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NM 02.3.501 14

Tableau 1 : Liste des phénomènes dangereux (fin)

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5 PRESCRIPTIONS DE SECURITE, MESURES ET MOYENS DE VERIFICATION 5.1 Généralités La qualité et l'épaisseur des matériaux utilisés pour la construction du circuit doivent être

sélectionnées de manière à ne pas dégrader les propriétés fondamentales de la construction et du fonctionnement du système.

Tous les éléments du circuit du combustible doivent en particulier être capables de résister aux

charges mécaniques, chimiques et thermiques susceptibles d'être rencontrées en fonctionnement normal.

Toutes les parties conditionnant la sécurité de l'équipement doivent être conçues de façon à

assurer, en cas de défaillance, qu'une condition de fonctionnement sans risque soit maintenue. Les circuits électriques doivent être conçus conformément à NM 21.7.066. Les moyens de vérification sont décrits dans les articles correspondants aux prescriptions

concernées lorsque cette vérification est plus complexe qu'une simple inspection. NOTE 2 : Toute référence faite à l'air de combustion dans le présent document sous-entend également tout autre

comburant gazeux (par exemple l'oxygène, l'air enrichi en oxygène). En plus, les systèmes doivent aussi être conformes avec NM 21.7.001 pour les risques qui ne

sont pas traités dans cette norme. 5.2 Combustibles gazeux 5.2.1 Systèmes de distribution du gaz 5.2.1.1 Tuyauteries La conception de la tuyauterie doit prendre en compte la composition et les propriétés du

combustible gazeux et des besoins d'évacuation, de purge et de nettoyage. Les tuyauteries doivent être conformes aux normes appropriées : NM 01.5.083, NM 01.5.084,

NM 01.4.287, NM ISO 9330-1 ou NM ISO 4200. Les oscillations potentiellement dangereuses dans la tuyauterie doivent être évitées (par

exemple par un ancrage adéquat, par l'usage de raccords flexibles). 5.2.1.2 Raccords Les raccords de conduites de gaz doivent être à raccords vissés, à compression, à brides, brasés

ou soudés.

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NM 02.3.501 16 Les autres types de raccords, tels que les accouplements pour installations mobiles, doivent

assurer un raccordement étanche au gaz. Les raccords vissés ne doivent être utilisés que pour les combinaisons diamètre-pression suivantes :

— les pressions jusqu'à 100 mbar et un diamètre jusqu’à DN 80 ; — les pressions jusqu'à 2 bar et un diamètre jusqu’à DN 50 ; — les pressions jusqu'à 5 bar et un diamètre jusqu’à DN 25. Si l'appareil possède un raccord fileté, le filetage doit être conforme à la norme appropriée ISO

228-1 ou ISO 7-1. Dans le cas de filetages cylindriques, il faut veiller à assurer une bonne étanchéité. Les autres typesde raccords filetés (par exemple NPT) peuvent être utilisés à condition qu'ils assurent un raccordement étanche et soient clairement identifiés.

Les assemblages d'un diamètre supérieur à DN 80 et/ou travaillant sous une pression plus

élevée que 5 bar doivent toujours être réalisés avec des brides soudées ou des joints soudés. Le nombre de joints doit être aussi faible que possible.

La tuyauterie doit être conçue de manière à éviter de soumettre les joints à des efforts en

traction. Les raccords à compression ne doivent pas être utilisés dans des canalisations d'un diamètre

supérieur à 42 mm. Les joints d'étanchéité durcissants utilisés doivent être conformes à NM 02.3.145. Le chanvre ne doit pas être utilisé dans les raccords filetés sans être renforcé par un matériau

d'étanchéité adapté. Les joints/garnitures d'étanchéité ne doivent pas contenir d'amiante. Une brasure dont le point de fusion est inférieur à 450 °C ainsi que des adhésifs ne doivent pas

être utilisés. Dans les enceintes non ventilées, si des joints sont nécessaires, seuls des joints soudés doivent

être utilisés. Les brides doivent être conformes aux parties appropriées 1, 2 et 3 de la norme ISO 7005. La soudure à l'arc doit répondre à ISO 5817, niveau de qualité C. 5.2.1.3 Tuyauteries non raccordées Les tuyauteries actives non raccordées doivent être obturées au moyen de bouchons, capuchons

ou brides pleines, métalliques. 5.2.1.4 Couples galvaniques La formation de couples galvaniques doit être évitée par le choix judicieux des matériaux.

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NM 02.3.501 17 5.2.1.5 Flexibles Les flexibles doivent répondre simultanément aux prescriptions générales données en 5.2.1.1 et

aux suivantes : — être aussi courts que possible ; — supporter les températures maximale et minimale de service ; — supporter une pression équivalente à 1,5 fois la pression maximale de service (avec un

minimum de 150 mbar) aux températures maximale et minimale de service ; — être équipés d'un robinet d'isolement en amont directement accessible ; — être montés de manière à éviter toute déformation, tout effet coup de fouet et toute

détérioration ; — être équipés de raccords d'extrémité intégrés. 5.2.1.6 Marquage La tuyauterie doit être facilement identifiable en tant que tuyauterie de gaz. 5.2.1.7 Essais L'étanchéité et la résistance à la pression interne du circuit de distribution du combustible

gazeux doivent être vérifiées. Une fois assemblé, il doit être soumis à sa pression d'épreuve et à un contrôle d'étanchéité. La

pression d'épreuve ne doit pas être inférieure à 1,5 fois la pression maximale de service en tout point avec un minimum de 50 mbar.

Les méthodes appropriées de contrôle de l'étanchéité sont par exemple les liquides moussants,

le contrôle de maintien de pression, etc. Les instructions concernant les méthodes et la fréquence des essais de contrôle de l'état du

circuit doivent être spécifiées dans la notice d'instructions (voir 6.2.3). 5.2.1.8 Purge de condensats Si les condensats peuvent être à l'origine d'un phénomène dangereux, des moyens doivent être

prévus pour purger les équipements aux points les plus bas. Lorsque les gaz utilisés sont humides, des purges de condensats de type approprié doivent être installées. Les purges de condensats, les siphons, etc. doivent être installés dans des endroits où ils pourront être vérifiés facilement. Si les condensats sont inflammables, leur évacuation doit être réalisée par des moyens appropriés (par exemple en les canalisant vers un récipient).

Les robinets des purges de condensats doivent être obturés correctement par des bouchons,

capuchons ou brides pleines, métalliques.

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NM 02.3.501 18 5.2.1.9 Points de purge Des moyens doivent être prévus pour faciliter la purge du circuit de gaz pendant la mise en

service et la maintenance, et pour empêcher la création d'un mélange inflammable. 5.2.1.10 Tubulures de purge et évents Lorsque les régulateurs et soupapes de sûreté sont pourvus de purges et d'évents, des moyens

adéquats doivent être prévus pour faciliter l'évacuation du gaz en un lieu sûr en tenant compte en particulier :

— des risques d'explosion ; — des risques de combustion ; — de la nécessité d'éviter les recirculations dans la chambre de combustion ; — de la nécessité d'éviter les rentrées dans les égouts et dans les fosses ; — de la densité du gaz. 5.2.1.11 Dispositifs de décharge d'explosion et arrêteurs de flamme sur les tuyauteries Lorsque les équipements sont conçus pour fonctionner dans des situations où un retour de

flamme est possible, ils doivent être équipés d'arrêteurs de flamme et/ou de dispositifs de décharge d'explosion.

Les dispositifs de décharge d'explosion doivent être conçus pour céder à une pression

inférieure à la pression d'épreuve du circuit et doivent être placés de telle manière que la décharge éventuelle ne constitue pas un phénomène dangereux pour l'équipement, le personnel ou de tierces parties.

5.2.1.12 Oscillations de pressions Le système de distribution du gaz doit être conçu afin d'éviter que les fluctuations de la vitesse

du gaz ou de sa pression dans le circuit n'entraînent des oscillations dangereuses (par exemple en utilisant un régulateur de pression ou grâce au dimensionnement judicieux de la tuyauterie).

5.2.1.13 Alimentation par plusieurs gaz combustibles Lorsqu'un brûleur est destiné à fonctionner avec plusieurs combustibles gazeux, des moyens

doivent être prévus pour assurer que la tuyauterie d'alimentation en gaz non utilisé est isolée de manière positive (par exemple par l'utilisation de bride pleine ou d'un débranchement) .

5.2.1.14 Bipasses Les bipasses ne doivent pas être installés en parallèle de quelque système de sécurité que ce

soit. Cette prescription ne doit pas s'appliquer aux appareillages de vérification des vannes ou aux

systèmes de contrôle d'étanchéité des vannes d'arrêt de sécurité.

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NM 02.3.501 19 5.2.2 Dispositifs obligatoires 5.2.2.1 Robinet de barrage à commande manuelle Un robinet de barrage à commande manuelle doit être monté en amont du premier organe de

commande du circuit de gaz. Il doit être conçu ou placé de manière à empêcher sa manipulation par inadvertance, mais être facile d'accès et, en cas de nécessité, pouvoir être manœuvré rapidement.

Le robinet de barrage à commande manuelle doit répondre au NM 02.3.143 si celui-ci

s'applique techniquement. Il doit être conçu de manière à permettre de distinguer clairement ses positions «OUVERTE»

et «FERMÉE» (par exemple robinet de type quart de tour). 5.2.2.2 Filtre/tamis Un soin particulier doit être apporté pour empêcher la pénétration de particules provenant de la

tuyauterie ou du gaz et qui pourraient être préjudiciables au fonctionnement des appareillages. On monte, à cet effet, un filtre ou un tamis directement en aval du premier robinet de barrage à commande manuelle.

Le filtre et/ou le tamis doivent être placés de façon à permettre un entretien facile. Dans le cas où un bipasse est prévu en parallèle du filtre et/ou du tamis, un dispositif de

filtration identique doit être installé sur la conduite de dérivation. 5.2.2.3 Vannes d'arrêt de sécurité L'alimentation en gaz de chaque brûleur ou groupe de brûleurs doit être commandée par deux

vannes de sécurité de classe A montées en série. Pour les débits calorifiques inférieurs à 120 kW : — deux vannes de classe B sont acceptables ; — pour les brûleurs atmosphériques, deux vannes de classe C sont acceptables ; — pour les brûleurs atmosphériques utilisés manuellement, un dispositif de sécurité de flamme

thermoélectrique conforme à NM 14.2.295 est acceptable. Les vannes commandant des débits calorifiques à partir de 1 200 kW doivent être équipées

d'un système de contrôle d'étanchéité. Les classes des vannes sont données dans NM 02.3.140. Si techniquement applicables, seules

les vannes d'arrêt de sécurité prescrites dans NM 02.3.140 doivent être installées. Pour les vannes en dehors du domaine d'application de NM 02.3.140, les prescriptions de sécurité doivent au moins être équivalentes à celles de NM 02.3.140.

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NM 02.3.501 20 Sur les installations à brûleurs multiples, la vanne d'arrêt individuel de chaque brûleur peut être

considérée comme une des vannes de sécur ité spécifiées ci-dessus si elle est au moins de la même classe.

Lorsque les vannes d'arrêt de sécurité ont été fermées sous l'action d'un appareillage de sécurité

(mise en position de sécurité), elles ne doivent être réouvertes que sur intervention manue lle. Le redémarrage automatique après une défaillance d'alimentation en énergie électrique n'est

permis que dans des conditions particulières. Ces circonstances particulières doivent être définies dans la notice d'instructions.

La (les) vanne(s) d'arrêt de sécurité doit (doivent) couper l'alimentation en combustible de

toute l'installation ou de la zone considérée quand survient une situation dangereuse, par exemple : — débit de gaz inadéquat ; — pression de gaz dépassant un maximum de sécurité ; — débit insuffisant d'air de combustion ; — défaillance de l'alimentation électrique et/ou des autres auxiliaires (par exemple air

comprimé, vapeur) ; — défaillance dans le fluide de transfert thermique ; — dysfonctionnement du système d'extraction des fumées ; — température excessive de l'installation. La régulation de puissance et les dispositifs d'arrêt de sécurité doivent être commandés par des

circuits et des capteurs indépendants. Un brûleur d'allumage à fonctionnement permanent avec contrôle automatique séparé ou un

brûleur d'allumage à fonctionnement semi-permanent alterné peut être considéré comme une alternative au contrôleur d'étanchéité lorsque cette fonction est nécessaire.

5.2.2.4 Régulateurs de pression de gaz Un régulateur de pression de gaz doit être prévu quand cela s'avère nécessaire pour contrôler la

pression et le débit du gaz. Les régulateurs éventuels doivent respecter NM 14.2.003 quand cela est techniquement

applicable. Si la sortie du régulateur de pression de gaz et/ou le tronçon de tuyauterie qui le suit avec les

appareillages menant au brûleur n’est (ne sont) pas conçu(s) pour supporter la pression maximale d'alimentation, en cas de panne du régulateur :

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NM 02.3.501 21 — une vanne d'arrêt haute pression doit être montée en amont du régulateur de pression de gaz pour couper l'arrivée du gaz avant que la pression ne devienne excessive ;

peuvent être réunis en un seul appareil.

— une soupape de décharge de sécurité (déverseur) doit être installée en aval du régulateur de pression de gaz. Cette soupape doit décharger dans un endroit sûr, conformément aux indications du 5.2.1.10 Les réglages du régulateur de pression de gaz ne doivent être possibles qu'avec un outil

approprié. 5.2.2.5 Détecteurs de débit et de pression d'air et de gaz 5.2.2.5.1 Air Les équipements de brûleurs à air soufflé ou à air induit doivent être munis d'un dispositif

vérifiant que le débit d'air est suffisant pendant le prébalayage, l'allumage et le fonctionnement du brûleur. Toute défaillance de l'alimentation en air à un moment quelconque du prébalayage, de l'allumage ou du fonctionnement du brûleur doit entraîner une mise en position d'arrêt et si aucun opérateur n'exerce de surveillance, une mise en position de sécurité.

Le détecteur de débit d'air doit être vérifiée à l'état de repos avant le démarrage. Une

défaillance de vérification du détecteur, à l'état de repos, doit empêcher le démarrage. Le débit d'air peut être surveillé par : a) un capteur de pression statique, quand il donne une preuve de débit satisfaisante et fiable ; b) un détecteur de débit. Cette prescription ne doit pas s'appliquer aux brûleurs mobiles, aux brûleurs de postes de

travail et aux brûleurs à flamme nue incorporés aux équipements surveillés en continu par des opérateurs qualifiés et dont le débit calorifique maximal est inférieur à 70 kW.

5.2.2.5.2 Gaz a) Protection contre le manque de pression de gaz. Une protection contre le manque de pression de gaz doit être prévue dans les équipements où

les brûleurs ne sont pas équipés d'un dispositif de surveillance de flamme. Dans ce cas, le système doit empêcher le démarrage ou engendrer une mise en position d'arrêt ou même une mise en position de sécurité, en l'absence de surveillance par un opérateur, dans le cas où la pression de gaz est trop basse.

Le dispositif de protection contre le manque de pression doit être placé de telle sorte que le

brûleur soit stable en toutes circonstances si la pression est suffisante à cet endroit.

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NM 02.3.501 22 b) Protection contre les surpressions de gaz. Une protection contre les surpressions de gaz doit être montée dans tous les cas, sauf si :

1) la perte de charge dans le régulateur de pression de gaz est inférieure à 30 % de la pression minimale de fonctionnement normal de celui-ci ; ou

2) une défaillance du régulateur ne devrait pas engendrer une augmentation dangereuse du débit de gaz de démarrage ; ou

3) le débit calorifique de l'équipement est inférieur à 600 kW et sa pression d'alimentation ne dépasse pas 100 mbar.

Quand ce genre de protection est nécessaire, le système doit empêcher le démarrage ou doit

être mis en position d'arrêt ou en position de sécurité (en l'absence de surveillance par un opérateur) en cas de dépassement de la pression prédéterminée.

5.2.2.6 Système d'allumage Si la conduite d'alimentation en gaz au brûleur d'allumage est branchée en amont du régulateur

de pression du (des) brûleur(s) principal (aux), elle doit être munie d'un régulateur remplissant les conditions données en 5.2.2.4.

Pour ce qui est des prescriptions de sécurité, un brûleur d'allumage doit être traité comme un

brûleur principal et 5.2.2.1, 5.2.2.2, 5.2.2.3 et 5.2.2.4 doivent s'appliquer. Tout dispositif d'allumage direct ou système combiné d'allumage et de brûleur d'allumage des

installations automatiques doivent être partie intégrante du brûleur principal. Si les installations sont à commande manuelle, le système d'allumage ne doit pouvoir être

monté sur le brûleur principal que dans un seul sens et de manière à ne pouvoir occuper qu'une même position fixe par rapport au brûleur à allumer.

Un brûleur d'allumage doit être construit et placé de telle manière que la flamme d'allumage

reste stable en toutes circonstances de fonctionnement et que sa géométrie permette d'allumer la flamme principale.

Le dispositif d'allumage doit être fiable et de capacité suffisante pour obtenir l'allumage

immédiat en douceur, avec un minimum de bruit. En cas d'utilisation d'un brûleur ou d'un dispositif d'allumage portatif : — le brûleur ou le dispositif d'allumage ne doit pouvoir être placé que dans un seul sens. La

position correcte doit être éventuellement contrôlée ; — les raccordements de combustible, d'air et d'énergie d'allumage doivent être conçus de

manière à assurer une liaison fiable, sans possibilité de confusion.

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NM 02.3.501 23 5.2.2.7 Robinet individuel d'isolement à commande manuelle pour brûleurs multiples Lorsque des brûleurs multiples sont allumés séparément, chacun doit être muni d'un robinet

d'isolement individuel à commande manuelle. Ce robinet d'isolement manuel doit être conforme au NM 02.3.143, si cela est techniquement

possible. Si l'installation d'un tel robinet affecte les caractéristiques de mélange des mélangeurs (par

exemple mélangeurs à venturi), le robinet d'isolement doit être installé en amont des mélangeurs. Lorsque les brûleurs multiples sont conçus pour être allumés l'un par l'autre par inter-allumage,

le groupe entier doit être muni d'au moins un robinet d'isolement à commande manuelle. Lorsque les brûleurs multiples ont un débit calorifique unitaire inférieur à 10 kW et sont

installés de manière à ne former qu'une seule unité, le groupe entier doit être muni d'au moins un robinet d'isolement à commande manuelle.

5.2.3 Air de combustion et de prébalayage de la chambre de combustion et des carneaux 5.2.3.1 Air de combustion La conception de tuyauteries doit prendre en considération les propriétés de l'air de

combustion. Une précaution spéciale doit être prise dans le cas d'utilisation d'oxygène ou d'air enrichi à l'oxygène. Dans ce dernier cas, des précautions doivent être prises lors de la purge et du nettoyage des tuyauteries.

Tous les dispositifs de commande manuelle sur l'air (registres, robinets, etc.) doivent être fixés

dans une position déterminée à l'avance sans pouvoir bouger de façon intempestive. L'emplacement de l'entrée d'air de combustion doit être choisi de manière à empêcher toute

introduction de produits de combustion dans ce conduit, sauf si cela est prévu par la conception (par exemple pour la réduction des émissions d'oxydes d'azote (NOx)).

Le système d'air de combustion doit être conçu de manière à empêcher l'atmosphère du four

et/ou les gaz combustibles de refluer vers l'équipement de combustion, sauf si cela est prévu par la conception.

Le circuit d'air doit être conçu de manière à ne pas engendrer d'oscillations qui soient

potentiellement dangereuses. 5.2.3.2 Prébalayage de la chambre de combustion Sauf indication spécifiée ci-après, le démarrage ne doit pas commencer tant que des mesures

n'auront pas été prises pour vérifier l' absence de mélange inflammable dans la chambre de combustion/ laboratoire et dans les carneaux (échangeurs thermiques, dépoussiéreurs). Ceci doit être réalisé par une période de prébalayage effectuée immédiatement avant l'allumage.

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NM 02.3.501 24 Un redémarrage après mise en position de sécurité doit commencer par un prébalayage. Le prébalayage pourra être omis (pendant le démarrage ou après une mise en position de

sécurité) dans les cas suivants : a) quand la présence d'oxygène libre peut causer un danger (par exemple atmosphère

inflammable), ou affecter l'installation même (par exemple creuset en graphite) ou la qualité du produit ; ou

b) quand il est prouvé que la chambre de combustion se trouve à une température supérieure à

750 °C (comme défini pour les équipements à haute température). Dans le cas a), des précautions complémentaires doivent être prises pour éviter les fuites de gaz

au niveau des vannes d'arrêt de sécurité en utilisant deux vannes de classe A, conformément à NM 02.3.140, ainsi qu'un dispositif de contrôle de l'étanchéité.

Lorsqu'un brûleur est mis en position d'arrêt sous l'action de la régulation, le prébalayage n'est

pas obligatoire lors du réallumage : — quand le brûleur est équipé d'un brûleur d'allumage à fonctionnement permanent ou semi-

permanent alterné à surveillance indépendante ; — quand le brûleur est équipé de deux vannes de classe A se fermant en même temps et d'un

dispositif de contrôle de l'étanchéité. Ce dernier n'est pas obligatoire pour les brûleurs à combustion séquentielle ;

— dans le cas d'installations à brûleurs multiples, le dispositif d'arrêt de chaque brûleur peut

être considéré comme l'une des vannes d'arrêt de sécurité, à condition d'être de la même classe ; — pour les brûleurs à combustion séquentielle si la vanne d'arrêt est certifiée par le fabricant

comme capable de supporter le nombre plus élevé d'impulsions caractéristiques de l'allumage par impulsions ;

— dans les systèmes à brûleurs multiples si un ou plusieurs brûleurs demeurent allumés dans la

même zone ; — lorsque la chambre de combustion se trouve à une température supérieure à 750 °C (comme

défini pour les équipements à haute température). La durée du prébalayage doit garantir que la concentration en produits combustibles de toute

partie de la chambre de combustion et des carneaux demeure inférieure à 25 % de la limite inférieure d'inflammabilité du gaz combustible. Cette concentration est calculée sur la base d'une chambre de combustion et des carneaux remplis initialement à 100 % de gaz inflammables.

En général, cinq renouvellements d'air de la chambre de combustion/laboratoire et des

carneaux suffiront.

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NM 02.3.501 25 Le débit d'air utilisé pour le prébalayage doit être au moins de 25 % de celui envoyé au brûleur

au débit calorifique maximal. La durée du prébalayage et le mode opératoire résultants doivent être spécifiés par le fabricant

dans la notice d'instructions. 5.2.3.3 Rapport air/gaz Le débit massique d'air doit toujours être en rapport avec le débit massique de gaz pour

maintenir au niveau de chaque brûleur, sur toutes les plages de travail, une combustion stable et sûre. 5.2.4 Alimentation en prémélange air/gaz 5.2.4.1 Tuyauterie de mélange Dans ces réseaux de distribution, la tuyauterie de mélange doit être aussi courte que possible.

Le réseau doit être conçu de manière à assurer une vitesse de mélange assez élevée pour qu'il ne puisse pas se produire de remontée de flamme vers l'amont. Il doit être muni d'un arrêteur de flammes.

Autrement, le réseau doit être pourvu d'un capteur de pression qui provoque la mise en position

de sécurité si la vitesse du mélange descend au-dessous d'une limite prédéterminée ou d'un capteur de températures provoquant la mise en position de sécurité en cas de retour de flammes.

Ces dispositifs ne sont pas nécessaires si le fabricant des brûleurs peut prouver que le retour de

flammes ne peut se produire en aucune circonstance (par exemple brûleurs d'allumage possédant leurs propres dispositifs de mélange).

5.2.4.2 Alimentation en air et en gaz du circuit de mélange La présence du mélange air-gaz dans la canalisation alimentant le dispositif de mélange en

combustibles gazeux ou en air doit être évitée dans tous les cas, qu'elle soit due à un retour ou une entrée du mélange, ou à une fuite interne.

Si l'on utilise un clapet anti-retour et qu'il est non résistant au retour de flammes, un détecteur

additionnel de surpression situé en aval de ce clapet doit être ajouté afin de commander la fermeture d'arrivée du gaz jusqu'à l'équipement, dans le cas d'un retour de flammes (voir 5.2.2.3 Vannes d'arrêt de sécurité).

5.2.5 Brûleurs 5.2.5.1 Brûleurs principaux Les brûleurs principaux doivent être adaptés aux conditions de travail et assurer une sécurité de

fonctionnement pour : — les combustibles utilisés (type, pression, etc.) ; — les conditions de travail rencontrées (pression, température, atmosphère, etc.) ;

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NM 02.3.501 26 — le débit calorifique nominal et sa souplesse (capacité maximale et minimale) ; — la facilité de la surveillance visuelle (hublots, regards, etc.). 5.2.5.2 Démarrage et allumage 5.2.5.2.1 Démarrage Un démarrage automatique du (des) brûleur(s) ne doit être permis que : a) si l'état des dispositifs présents de contrôle de l'air et du combustible gazeux (par exemple

débit d'air, pression de gaz, étanché ité) a été contrôlé comme correspondant aux conditions de fonctionnement correct pour un démarrage ;

b) si tous les interverrouillages correspondants (par exemple position du (ou des) brûleur(s),

position du (ou des) robinet(s), registres des conduits de fumées) sont vérifiés en position correcte. 5.2.5.2.2 Débit de combustible de démarrage L'énergie libérée au cours de la période d'allumage de la flamme de démarrage doit être limitée

et l'élévation de pression maximale d'un allumage retardé ne doit pas causer de dommage à l'équipement.

L'annexe informative B donne un exemple de méthode permettant de répondre à ces

prescriptions. Les brûleurs de débit calorifique ne dépassant pas 350 kW peuvent être allumés directement. Lorsque les brûleurs, d'un débit calorifique nominal dépassant 350 kW, sont allumés

directement, la chambre de combustion/laboratoire, les carneaux d'évacuation et la tuyauterie doivent être conçus en tenant compte de l'augmentation maximale de pression.

Lorsque le brûleur est allumé à la main (par exemple à l'aide d'une torche d'allumage) et que

son débit calorifique dépasse 70 kW, il doit être pourvu d'un limiteur de débit de gaz de démarrage. 5.2.5.2.3 Allumage La procédure d'allumage doit intervenir immédiatement après la fin de la séquence du

prébalayage. Lorsque le brûleur principal est allumé par un brûleur d'allumage, l'alimentation en gaz du

premier doit être coupée pendant le prébalayage et l'allumage du brûleur d'allumage. Dans ce cas, la (ou les) vanne(s) d'arrêt de sécurit é du brûleur principal ne doit (doivent) s'ouvrir que lorsque la flamme du brûleur d'allumage est prouvée.

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NM 02.3.501 27 5.2.5.2.4 Temps de sécurité 5.2.5.2.4.1 Généralités Le temps de sécurité à l'allumage et le temps de sécurité à l'extinction ne doivent pas différer

de plus de 20 % lorsque la tension électrique est comprise entre 85 % et 110 % de sa valeur nominale ou de la plage indiquée par le fabricant.

5.2.5.2.4.2 Temps maximum de sécurité pour les brûleurs atmosphériques Les temps de sécurité à l'allumage et à l'extinction des brûleurs atmosphériques ne doivent pas

excéder les valeurs données dans le tableau 2. 5.2.5.2.4.3 Temps maximum de sécurité pour les brûleurs à air induit ou à air soufflé Les temps maximum de sécurité à l'allumage et à l'extinct ion pour les brûleurs à air soufflé ou

à air induit ne doivent pas excéder les valeurs données dans le tableau 3. Pour un régime d'allumage à moins de 33 % du débit calorifique nominal mais avec un débit

d'air correspondant au débit nominal (et donc avec un excès d'air), le temps de sécurité à l'allumage peut être porté à 5 s.

Si le procédé ou des cas spécifiques de construction de l'équipement l'exige, les fonctions et la

valeur des temps de sécurité à l'allumage et à l'extinction peuvent différer de ce qui est indiqué dans les tableaux 2 et 3, pourvu que cela ne compromette pas la sécurité.

En aucun cas toutefois, les temps de sécurité à l'allumage comme à l'extinction ne doivent

dépasser 10 s. Dans le cas des brûleurs à inter-allumage de grande longueur, l'allongement du temps de

sécurité acceptable à l'allumage peut être de 1,5 s par mètre de longueur de brûleur avec un maximum de 10 s pour autant que la flamme soit contrôlée à l'extrémité opposée à la source d'allumage.

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NM 02.3.501 28

Tableau 2 : Temps maximum de sécurité pour les brûleurs atmosphériques

Tableau 3 : Temps maximum de sécurité dans les brûleurs

à air soufflé ou à air induit

Pour un régime d'allumage à moins de 33 % du débit calorifique nominal mais avec un débit

d'air correspondant au débit nominal (et donc avec un excès d'air), le temps de sécurité à l'allumage peut être porté à 5 s.

Si le procédé ou des cas spécifiques de construction de l'équipement l'exige, les fonctions et la

valeur des temps de sécurité à l'allumage et à l'extinction peuvent différer de ce qui est indiqué dans les tableaux 2 et 3, pourvu que cela ne compromette pas la sécurité.

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NM 02.3.501 29 En aucun cas toutefois, les temps de sécurité à l'allumage comme à l'extinction ne doivent

dépasser 10 s. Dans le cas des brûleurs à inter-allumage de grande longueur, l'allongement du temps de

sécurité acceptable à l'allumage peut être de 1,5 s par mètre de longueur de brûleur avec un maximum de 10 s pour autant que la flamme soit contrôlée à l'extrémité opposée à la source d'allumage.

5.2.5.2.5 Défaillance de flamme 5.2.5.2.5.1 Défaillance de flamme au démarrage Toute défaillance de flamme au démarrage doit provoquer la mise en position de sécurité du

brûleur. Dans certains cas toutefois (par exemple cycles de démarrage automatique), un redé marrage est

admis si la sécurité de l'équipement n'est pas compromise. Les conditions et le nombre de redémarrages doivent être spécifiés dans la notice d'instructions. Le nombre de redémarrages ne doit pas dépasser 3. Si, à la fin de ces redémarrages, auc une flamme n'apparaît, le brûleur doit être remis en position de sécurité.

En combustion séquentielle, la défaillance d'allumage d'un seul brûleur peut entraîner sa mise

en position d'arrêt au lieu de sa mise en position de sécurité. Trois défaillances d'allumage consécutives doivent entraîner sa mise en position de sécurité. Le nombre maximum de brûleurs bénéficiant de cette disposition doit être limité et spécifié dans la notice d'instructions.

5.2.5.2.5.2 Défaillance de la flamme pendant le fonctionnement Toute défaillance de flamme pendant le fonctionnement doit provoquer la mise en position de

sécurité. Dans certains cas toutefois, la mise en position d'arrêt est admise si la sécurité de l'équipement

n'est pas compromise. Pas plus d'un redémarrage ne doit être permis, les conditions de redémarrage devant être spécifiées dans la notice d'instructions. Si à la fin de ce redémarrage aucune flamme n'apparaît, le brûleur doit être mis en position de sécurité.

5.2.5.3 Régulation du débit calorifique des brûleurs Dans tout système de combustion, la souplesse doit être telle que le(s) brûleur(s) est (sont)

complètement stable(s), quel que soit le régime de fonctionnement. 5.2.5.4 Brûleur d'allumage permanent Lorsqu'ils équipent des brûleurs principaux alimentés en combustibles gazeux ou en

combustibles à l'état de vapeur dont les caractéristiques de combustion sont incertaines (par exemple pouvoir calorifique variable), les brûleurs d'allumage permanent doivent être alimentés en combustibles gazeux propres et de qualité constante, indépendamment de l'alimentation du brûleur principal.

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NM 02.3.501 30 5.2.6 Dispositif de surveillance de flamme 5.2.6.1 Généralités La flamme principale et, le cas échéant, la flamme du brûleur d'allumage doivent être

contrôlées par un dispositif de surveillance de flamme. Lorsque le brûleur d'allumage et le brûleur principal sont chacun équipés de leur propre

détecteur, la flamme d'allumage ne doit pas avoir d'effet sur la réponse du détecteur de flamme principale.

Les détecteurs de flamme, une fois montés, doivent être insensibles aux rayonnements

indésirables. Dans les systèmes où le brûleur d'allumage demeure allumé pendant le fonctionnement du

brûleur principal, des détecteurs séparés doivent être prévus pour la flamme d'allumage et la flamme principale. Le détecteur de la flamme principale doit être placé de façon à ne pouvoir en aucun cas détecter la flamme d'allumage.

Dans les systèmes où la flamme d'allumage s'éteint lorsque le brûleur principal se met en

marche, un seul détecteur de flamme sera suffisant. Si l'on ne peut pas surveiller séparément la flamme principale, il faut s'assurer que les débits

d'air et de combustible sur le brûleur d'allumage sont suffisants en toutes circonstances pour allumer le brûleur principal.

Dans ce cas, il suffit de surveiller uniquement la flamme d'allumage. Les surveillances de flamme doivent être conformes à NM 02.3.144 ou à NM 14.2.295, lorsque

cela est techniquement applicable. Si les conditions du procédé l'exigent, les caractéristiques de ces systèmes peuvent différer des prescriptions spécifiées dans NM 02.3.144 et NM 14.2.295, pourvu que les niveaux de sécurité et de fiabilité ne s'en trouvent pas dégradés.

Lorsqu'un brûleur doit fonctionner en continu pendant des périodes supérieures à 24 h, le

dispositif de surveillance de flamme doit être à contrôle auto vérifiant ou vérifié régulièrement. Les intervalles et les conditions d'un contrôle régulier doivent être spécifiés dans la notice d'instructions. L'intervalle entre deux contrôles ne doit pas dépasser une semaine.

Lorsque la vérification du dispositif de surveillance de flamme est réalisée manuellement, la

notice d'instructions doit spécifier les procédures à suivre en cas de défaillance en évolution. 5.2.6.2 Équipements basse température Les équipements basse température à un seul brûleur doivent être pourvus d'un dispositif de

surveillance de flamme en conformité à 5.2.6.1.

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NM 02.3.501 31 Sur les équipements pour basse température comportant plusieurs brûleurs, chaque brûleur doit

être pourvu d'un dispositif de surveillance de flamme. Un seul brûleur peut être équipé d'un dispositif de surveillance de flamme à fonctionnement

continu lorsque les brûleurs assurent une combustion stable sur toute la plage de régulation, sont installés sur le même système de régulation de rapport air/gaz et sont disposés les uns à côté des autres, de telle sorte que, si l'un d'eux s'éteint, il est réallumé rapidement et en douceur par la flamme du brûleur voisin. Cette condition ne doit pas s'appliquer aux brûleurs commandés en «tout ou rien».

5.2.6.3 Équipements à haute température Une supervision de flamme, soit par dispositif de surveillance de flamme, soit par un opérateur,

doit être effectuée pendant la période de démarrage tant que les murs du laboratoire sont à une température inférieure à 750 °C.

Tout dispositif de surveillance de flamme doit répondre aux prescriptions contenues en 5.3.6.1. Un dispositif de surveillance de flamme ne doit pas être remplacé par une supervision par

opérateur, sauf si cet opérateur est capable de prendre les mesures correctives immédiates pendant la phase de montée en température. La durée de cette phase de montée en température doit être spécifiée dans la notice d'instructions.

Si la conception et la construction de l'équipement sont telles que, en cas de défaillance de

flamme, la température des murs du laboratoire risque de descendre au-dessous de 750 °C en une heure, une alarme acoustique et visuelle doit être installée.

5.2.6.4 Dispositif de surveillance de flamme des brûleurs à flamme nue Tout brûleur à flamme nue dont le débit calorifique nominal dépasse 50 kW doit être équipé

d'un dispositif de surveillance de flamme conforme à NM 02.3.144ou à NM 14.2.295 quand cela est techniquement possible.

Si le débit calorifique du brûleur ne dépasse pas 50 kW, la flamme peut être surveillée par un

opérateur qualifié dans la mesure où elle est visible de son poste de travail. Si la flamme ne peut être observée en continu du poste de travail, un dispositif de surveillance

de flamme conforme à NM 02.3.144 ou à NM 14.2.295 doit être prévu, quand cela est possible techniquement.

Un équipement comportant plusieurs brûleurs à commande autre que par «tout ou rien» n'exige

pas de dispositif de surveillance de flamme, si les brûleurs sont disposés de telle manière que la flamme d'un brûleur en fonctionnement réallume celle d'un brûleur s'étant éteint. Cependant, dans ce cas, l'un des brûleurs au moins doit être équipé d'un brûleur d'allumage permanent surveillé, ou d'un dispositif de reprise d'étincelle conçu de telle manière que la défaillance du brûleur d'allumage ou du dispositif de reprise d'étincelle entraîne la mise en position d'arrêt de tous les brûleurs.

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NM 02.3.501 32 Si le procédé le requiert et le permet, la fonction de surveillance de la flamme peut être

intégrée à un autre dispositif que le dispositif normalisé de surveillance de flamme, si ce dernier est capable de déclencher une mise en position d'arrêt automatique de l'équipement. Ce genre de dispositif doit être conçu de manière à provoquer l'alarme en cas de mise en position d'arrêt.

Si le procédé le nécessite (par exemple charge endommagée en cas de mise en position de

sécurité) et si le débit calorifique de chaque brûleur est inférieur à 100 kW, la fonction de mise en position de sécurité à intégrer dans un équipement à brûleurs multiples peut être remplacée par une alarme acoustique et visuelle.

5.3 Combustibles liquides 5.3.1 Système de distribution du combustible liquide 5.3.1.1 Tuyauterie La conception de la tuyauterie doit prendre en compte la composition et les propriétés du

combustible liquide et des besoins d'évacuation, de purge et de nettoyage. Les tuyauteries doivent être conformes aux normes appropriées : NM 01.5.083, NM 01.5.084,

NM 01.4.287, NM ISO 9330-1 ou NM ISO 4200. Les oscillations potentiellement dangereuses dans la tuyauterie doivent être évitées (par

exemple par un ancrage adéquat, par l'usage de raccords flexibles). Si la dilatation du combustible liquide sous l'effet de la chaleur peut engendrer une pression

excessive dans la tuyauterie, des moyens doivent être prévus pour décharger cette pression. 5.3.1.2 Raccords Les raccords de conduites de combustible liquide doivent être à raccords vissés, à compression,

à brides, brasés ou soudés. Les autres types de raccords, tels que les accouplements pour installations mobiles, doivent assurer un raccordement étanche. Les raccords vissés ne doivent être utilisés que pour :

— des pressions jusqu'à 10 bar ; — des températures jusqu'à 120 °C ; — des diamètres jusqu'à DN 25. Si l'appareil possède un raccord fileté, le filetage doit être conforme à la norme appropriée ISO

228-1 ou ISO 7-1. Dans le cas de filetages cylindriques, il faut veiller à assurer une bonne étanchéité. Les autres types de raccords filetés (par exemple NPT) peuvent être utilisés à condition qu'ils assurent un raccordement étanche et soient clairement identifiés.

Pour les diamètres de tuyauterie supérieurs à DN 25 et/ou de pressions de fonctionnement

supérieures à 10 bar, les raccordements doivent toujours être réalisés au moyen de brides ou de joints soudés. Le nombre de joints doit être aussi faible que possible.

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NM 02.3.501 33 La tuyauterie doit être conçue de manière à éviter de soumettre les joints à des efforts en

traction. Les raccords à compression ne doivent pas être utilisés dans des canalisations d'un diamètre

supérieur à 42 mm. Les joints d'étanchéité durcissants utilisés doivent être conformes à NM 02.3.145. Le chanvre ne doit pas être utilisé dans les raccords filetés sans être renforcé par un matériau

d'étanchéité adapté. Les joints/garnitures d'étanchéité ne doivent pas contenir d'amiante. Une brasure dont le point de fusion est inférieur à 450 °C ainsi que des adhésifs ne doivent pas

être utilisés. Dans les enceintes non ventilées, si des joints sont nécessaires, seuls des joints soudés doivent

être utilisés. Les brides doivent être conformes aux parties appropriées 1, 2 et 3 de la norme ISO 7005. La soudure à l'arc doit répondre à ISO 5817, niveau de qualité C. Il doit être tenu compte des prescriptions particulières pour le Gaz de Pétrole Liquéfié en phase

liquide. 5.3.1.3 Tuyauteries non raccordées Les tuyauteries actives non raccordées doivent être obturées au moyen de bouchons, capuchons

ou brides pleines, métalliques. 5.3.1.4 Flexibles Les flexibles doivent répondre simultanément aux prescriptions générales données en 5.3.1.1,

et aux suivantes : — être aussi courts que possibles ; — supporter les températures maximale et minimale de service ; — supporter une pression équivalente à 1,5 fois la pression maximale de service (avec un

minimum de 150 mbar) aux températures maximale et minimale de service ; — être équipés d'un robinet d'isolement amont directement accessible ; — être montés de manière à éviter toute déformation, tout effet coup de fouet et toute

détérioration ; — être équipés de raccords d'extrémité intégrés.

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NM 02.3.501 34 5.3.1.5 Marquage La tuyauterie doit être facilement identifiable par une indication du combustible liquide qu'elle

transporte. 5.3.1.6 Essais L'étanchéit é et la résistance à la pression interne du circuit de distribution du combustible

liquide doivent être vérifiées. Une fois assemblé, il doit être soumis à sa pression d'épreuve et à un contrôle d'étanchéité. La

pression d'épreuve ne doit pas être inférieure à 1,5 fois la pression maximale de service. Les méthodes appropriées de contrôle de l'étanchéité sont par exemple les fuites apparentes, le

contrôle de maintien de pression, etc. Les instructions concernant les méthodes et la fréquence des essais de contrôle de l'état du

circuit doivent être spécifiées dans la notice d'instructions (voir 6.2.3). En plus de l'essai de pression de la tuyauterie, toutes les soupapes de décharge à pression

doivent être essayées pour s'assurer de leur fonctionnement à la pression correcte. 5.3.1.7 Traçage des conduites de combustible Quand les conduites d'alimentation en combustible liquide ont besoin d'être tracées et

calorifugées pour conserver la température requise, des dispositifs de protection appropriés doivent être prévus pour éviter de dépasser les valeurs maximales de conception en matière de pression ou de température.

Le système de traçage doit inclure tout l'équipement nécessaire tel que les mécanismes de

régulation et d'arrêt. Dans le cas de systèmes de cha uffage par vapeur ou liquide, des pièges à condensats et des vannes d'arrêt convenables doivent être prévus.

5.3.1.8 Bipasses Les bipasses ne doivent pas être montés en parallèle de quelque vanne d'arrêt de sécurité que ce

soit, sauf si le bipasse est un dispositif de secours en attente équipé d'une vanne d'arrêt de sécurité de la même classe que celle qui est bipassée.

5.3.1.9 Points de purge Des moyens doivent être prévus pour purger les gaz de la tuyauterie du combustible liquide en

toute sécurité. L'évacuation des gaz de purge doit, en particulier, prendre en compte :

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NM 02.3.501 35 — les risques d'explosion ; — les risques de combustion ; — la nécessité d'éviter les recirculations dans la chambre de combustion ; — la nécessité d'éviter les rentrées dans les égouts et dans les fosses ; — la densité du gaz. 5.3.1.10 Installations multicombustibles liquides Lorsqu'un brûleur est destiné à fonctionner avec plusieurs combustibles liquides, des moyens

doivent être prévus pour assurer que la tuyauterie d'alimentatio n en combustible non utilisée est isolée de manière positive (par exemple par l'utilisation de bride pleine ou d’un débranchement).

5.3.2 Dispositifs obligatoires 5.3.2.1 Robinet de barrage à commande manuelle Un robinet de barrage à commande manuelle doit être monté en amont du premier organe de

commande du circuit de combustible liquide. Il doit être conçu ou placé de manière à empêcher sa manipulation par inadvertance, mais être d'accès facile et, en cas de nécessité, pouvoir être manœuvré rapidement.

Il doit être conçu de manière à permettre de distinguer clairement ses positions «OUVERTE»

et «FERMÉE» (par exemple robinet de type quart de tour). 5.3.2.2 Filtre/tamis Un soin particulier doit être apporté pour empêcher la pénétration de particules provenant de la

tuyauterie ou de combustible liquide et qui pourraient être préjudiciables au bon fonctionnement des appareillages.

On monte, à cet effet, un filtre ou un tamis directement en aval du premier robinet de barrage à

commande manuelle. Le filtre et/ou le tamis doivent être placés de façon à permettre un entretien facile. Dans le cas où un bipasse est prévu en parallèle du filtre et/ou du tamis, un dispositif de

filtration identique doit être installé sur la conduite de dérivation. 5.3.2.3 Vannes d'arrêt de sécurité Le circuit de distribution du combustible liquide doit être protégé par des vannes d'arrêt de

sécurité. Ces vannes doivent être conformes à la NM 02.3.142 si cela est techniquement applicable. En cas de détérioration ou de défaillance d'alimentation en énergie électrique ou en fluide de commande les vannes d'arrêt de sécurité doivent fermer l'alimentation en combustible au(x) brûleur(s).

Quand le point initial d'ébullition du combustible liquide est inférieur à 200 °C et si le débit

calorifique du brûleur est supérieur à 600 kW, deux vannes d'arrêt de sécurité doivent être installées.

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NM 02.3.501 36 Lorsque les vannes d'arrêt de sécurité ont été fermées sous l'action d'un appareillage de sécurité

(mise en position de sécurité), elles ne doivent être réouvertes que sur intervention manuelle. Le redémarrage automatique après une défaillance d'alimentation en énergie électrique n'est

permis que dans des conditions particulières. Ces circonstances particulières doivent être définies dans la notice d'instructions.

La (les) vanne(s) d'arrêt de sécurité doit (doivent) couper l'alimentation en combustible de

toute l'installation ou de la zone considérée quand intervient une situation dangereuse, par exemple : — débit de combustible liquide insuffisant ; — pression de combustible liquide dépassant un maximum de sécurité ; — température du combustible liquide sortant de la plage de fonctionnement de sécurité ; — débit insuffisant d'air de combustion ; — pression de pulvérisation sortant de la plage de fonctionnement de sécurité ; — défaillance de l'alimentation électrique et/ou des autres auxiliaires (par exemple : air

comprimé,vapeur) ; — défaillance du fluide de transfert thermique ; — dysfonctionnement du système d'extraction des fumées ; — température excessive de l'installation. La régulation de puissance et les dispositifs d'arrêt de sécurité doivent être commandés par des

circuits et des capteurs indépendants. 5.3.2.4 Soupape de décharge à pression Si nécessaire, tout le circuit de combustible doit être au besoin équipé de soupapes à pression

de décharge tarées. 5.3.2.5 Régulation de pression Un système de régulation de la pression de combustible liquide doit être prévu quand cela

s'avère nécessaire pour contrôler la pression et le débit. 5.3.2.6 Régulation de la pression des fluides auxiliaires Des régulateurs de pression à commande automatique pour fluides auxiliaires (air comprimé,

vapeur,...) doivent être installés quand cela s'avère nécessaire pour contrôler les brûleurs. 5.3.2.7 Détecteurs de débit et de pression de l'air de combustion, du combustible liquide,

du fluide de pulvérisation et du fluide de commande Des détecteurs appropriés doivent être installés pour contrôler tout écart des valeurs de débit et

de pression d'air de combustion, du combustible, du fluide de pulvérisation et du fluide de commande par rapport aux limites fixées pour le bon fonctionnement des vannes d'arrêt de sécurité en 5.3.2.3 si techniquement applicable. Ces détecteurs doivent être indépendants de l'équipement de régulation de la puissance des brûleurs.

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NM 02.3.501 37 5.3.2.8 Robinets individuels d'isolement à commande manuelle pour brûleurs multiples Lorsque des brûleurs multiples sont allumés séparément, chacun doit être muni d'un robinet

d'isolement individuel à commande manuelle. S'ils sont installés, le (ou les) robinet(s) individuel(s) d'isolement ne doi(ven)t pas affecter la

sécurité du système. Par exemple, l'ouverture du robinet de fluide de pulvérisation doit être vérifiée avant d'injecter le combustible liquide.

5.3.2.9 Vanne d'arrêt de sécurité pour brûleurs multiples Quand les brûleurs individuels sont équipés de vannes d'arrêt de sécurité automatiques, celles-

ci doivent être conformes à la NM 02.3.142 quand cela est techniquement applicable et leur fonctionnement ne doit pas perturber le fonctionnement en toute sécurité des autres brûleurs.

5.3.2.10 Système d'allumage Les prescriptions de sécurité du (des) brûleur(s) d'allumage doivent être similaires à celles du

brûleur principal et 5.3.2.1, 5.3.2.2, 5.3.2.3 et 5.3.2.4 s'appliquent. Tout dispositif d'allumage direct ou système combiné d'allumage et de brûleur d'allumage des

installations automatiques doivent être partie intégrante du brûleur principal. Si les installations sont à commande manuelle, le système d'allumage ne doit pouvoir être

monté sur le brûleur principal que dans un seul sens et de manière à ne pouvoir occuper qu'une même position par rapport au brûleur à allumer.

Un brûleur d'allumage doit être construit et placé de telle sorte que la flamme d'allumage reste

stable dans toutes circonstances de fonctionnement et que sa géométrie permette d'allumer la flamme principale.

Le dispositif d'allumage doit être fiable et de capacité suffisante pour obtenir l'allumage

immédiat en douceur, avec un minimum de bruit. En cas d'utilisation d'un brûleur ou d'un dispositif d'allumage portatif : — le brûleur ou le dispositif d'allumage ne doit pouvoir être placé que dans un seul sens. La

position correcte doit être éventuellement contrôlée ; — les raccordements de combustible, d'air et d'énergie d'allumage doivent être conçus de

manière à assurer une liaison fiable sans possibilité de confusion. Si le combustible alimentant le brûleur d'allumage est de type gazeux, les prescriptions des

paragraphes applicables de 5.2 doivent être respectées.

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NM 02.3.501 38 5.3.3 Air de combustion et de prébalayage de la chambre de combustion et des carneaux 5.3.3.1 Air de combustion La conception de tuyauteries doit prendre en considération les propriétés de l'air de

combustion. Une précaution spéciale doit être prise dans le cas d'utilisation d'oxygène ou d'air enrichi à l'oxygène. Dans ce dernier cas, des précautions doivent être prises lors de la purge et du nettoyage des tuyauteries.

Tous les dispositifs de commande manuelle du débit d'air (registres, robinets, etc.) doivent être

fixés dans une position prédéterminée et protégés de tout mouvement intempestif. L'emplacement de l'entrée d'air de combustion doit être choisi de manière à empêcher toute

introduction, dans ce conduit de produits de combustion, sauf si cela est prévu par la conception (par exemple pour la réduction des émissions d’oxydes d'azote (NOx)).

Le système d'air de combustion doit être conçu de manière à empêcher l'atmosphère du four

et/ou les gaz combustibles de refluer vers l'équipement de combustion, sauf si cela est prévu par la conception.

Le circuit d'air doit être conçu de manière à ne pas engendrer d'oscillations potentiellement

dangereuses. 5.3.3.2 Prébalayage de la chambre de combustion Sauf indication spécifiée ci-après, le démarrage ne doit pas commencer tant que les mesures

adéquates n'auront pas été prises pour vérifier l'absence de mélange inflammable dans la chambre de combustion/laboratoire et dans les carneaux (échangeurs thermiques, dépoussiéreurs). Ceci doit être réalisé par une période de prébalayage effectuée immédiatement avant l'allumage.

Un redémarrage après mise en position de sécurité doit commencer par un prébalayage. Le prébalayage pourra être omis (pendant le démarrage ou après une mise en position de

sécurité) dans les cas suivants : a) quand la présence d'oxygène libre peut causer un danger (par exemple atmosphère

inflammable), ou affecter l'installation même (par exemple creuset en graphite) ou la qualité du produit ; ou

b) quand il est prouvé que la chambre de combustion se trouve à une température supérieure à

750 °C (comme défini pour les équipements à haute température). Dans le cas a), des précautions doivent être prises pour empêcher des produits combustibles de

demeurer dans la chambre de combustion (par exemple un balayage au gaz inerte). Lorsqu'un brûleur est mis en position d'arrêt sous l'action de la régulation, le prébalayage n'est

pas obligatoire lors du réallumage :

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NM 02.3.501 39 — quand le brûleur est équipé d'un brûleur d'allumage à fonctionnement permanent ou semi-

permanent alterné à surveillance indépendante ; — quand le brûleur est équipé de deux vannes d'arrêt de sécurité conformes à NM 02.3.142 se

fermant en même temps ou d'une vanne d'arrêt de sécurité équipée d'un système témoin de fermeture ;

— pour les brûleurs à combustion séquentielle si la vanne d'arrêt de sécurité est certifiée par le

fabricant comme capable de supporter le nombre plus élevé d'impulsions caractéristiques de ce principe ;

— dans les systèmes à brûleurs multiples si un ou plusieurs brûleurs demeurent allumés dans la

même zone ; — lorsque la chambre de combustion se trouve à une température supérieure à 750 °C (comme

défini pour les équipements à haute température). La durée du prébalayage doit garantir que la concentration en produits combustibles de toute

partie de la chambre de combustion/laboratoire et des carneaux demeure inférieure à 25 % de la limite inférieure d'inflammabilité du combustible liquide. Cette concentration est calculée sur la base d'une chambre de combustion/laboratoire et des carneaux remplis initialement à 100 % de gaz inflammables.

En général, cinq renouvellements d'air de la chambre de combustion/laboratoire et des

carneaux suffiront. Le débit d'air utilisé pour le p rébalayage doit être au moins de 25 % de celui envoyé au brûleur

au débit calorifique maximal. La durée du prébalayage et le mode opératoire résultants doivent être spécifiés par le fabricant

dans la notice d'instructions. 5.3.3.3 Rapport air/combustible liquide Le débit massique d'air doit toujours être en rapport avec le débit massique de combustible

liquide pour maintenir au niveau de chaque brûleur, sur toutes les plages de travail, une combustion stable et sûre.

5.3.4 Pulvérisation du combustible liquide Les brûleurs à combustible liquide doivent être équipés, si cela est réalisable, de systèmes de

pulvérisation de combustible permettant une combustion correcte. Des mesures doivent être prises pour empêcher le combustible liquide de pénétrer dans la

tubulure du fluide de pulvérisation et vice versa. Si le fluide de pulvérisation est un gaz combustible, les prescriptions des paragraphes applicables du 5.2 doivent être respectées.

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NM 02.3.501 40 5.3.5 Brûleurs 5.3.5.1 Brûleurs principaux Les brûleurs principaux doivent être adaptés aux conditions de travail et assurer une sécurité de

fonctionnement pour : — les combustibles utilisés (type, pression, etc.) ; — les conditions de travail rencontrées (pression, température, atmosphère, etc.) ; — le débit calorifiq ue nominal et sa souplesse (capacité maximale et minimale) ; — la facilité de la surveillance visuelle (hublots, regards, etc.). 5.3.5.2 Démarrage et allumage 5.3.5.2.1 Démarrage Un démarrage automatique du (des) brûleur(s) ne doit être permis que : a) si l'état des dispositifs présents de contrôle de l'air et du combustible liquide (par exemple

débit d'air, pression du combustible, pression du fluide de pulvérisation si nécessaire) a été contrôlé comme correspondant aux conditions de fonctionnement correct pour un démarrage ;

b) si tous les interverrouillages correspondant aux conditions correctes (par exemple position

du (ou des) brûleur(s), position du (ou des) robinet(s), registres des conduits de fumées) sont vérifiés en position correcte.

5.3.5.2.2 Débit de combustible de démarrage L'énergie libérée au cours de la période d'allumage de la flamme de démarrage doit être limitée

et l'élévation de pression maximale d'un allumage retardé ne doit pas causer de dommage à l'équipement.

L'annexe informat ive B donne un exemple de méthode permettant de répondre à ces

prescriptions. Les brûleurs de débit calorifique nominal ne dépassant pas 350 kW peuvent être allumés

directement. Lorsque les brûleurs, d'un débit calorifique nominal dépassant 350 kW, sont allumés

directement, la chambre de combustion/laboratoire, les carneaux d'évacuation et la tuyauterie doivent être conçus en tenant compte de l'augmentation maximale de pression.

Lorsque le brûleur est allumé à la main (par exemple à l'aide d'une torche d'allumage) et que

son débit calorifique dépasse 70 kW, il doit être pourvu d'un limiteur de débit de combustible de démarrage.

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NM 02.3.501 41 5.3.5.2.3 Allumage La procédure d'allumage doit intervenir immédiatement après la fin de la séquence du

prébalayage, sauf si 4.5 de NM 02.3.141 s'applique. Lorsque le brûleur principal est allumé par un brûleur d'allumage, l'alimentation en

combustible liquide du premier doit être coupée pendant l'allumage du brûleur d'allumage. Dans ce cas, le débit calorifique doit être de nature à éviter toute augmentation dangereuse de la pression dans la chambre de combustion/laboratoire et dans les carneaux d'évacuation et toute situation dangereuse dans la tuyauterie. La (ou les) vanne(s) d'arrêt de sécurité du brûleur principal ne doit (doivent) s'ouvrir que lorsque la flamme du brûleur d'allumage est prouvée.

5.3.5.2.4 Temps de sécurité 5.3.5.2.4.1 Généralités Le temps de sécurité à l'allumage et le temps de sécurité à l'extinction ne doivent pas différer

de plus de 20 % lorsque la tension électrique est comprise entre 85 % et 110 % de sa valeur nominale ou de la plage indiquée par le fabricant.

5.3.5.2.4.2 Temps maximum de sécurité Les temps de sécurité à l'allumage et à l'extinction ne doivent pas excéder les valeurs données

dans le tableau 4. Si le procédé ou des cas spécifiques de construction de l'équipement l'exigent, les fonctions et

la valeur des temps de sécurité à l'allumage et à l'extinction peuvent différer de ce qui est indiqué au tableau 4, pourvu que cela ne compromette pas la sécurité de l'installation.

5.3.5.2.5 Défaillance de flamme 5.3.5.2.5.1 Défaillance de flamme au démarrage Toute défaillance de flamme au démarrage doit provoquer la mise en position de sécurité du

brûleur. Dans certains cas toutefois (par exemple cycles de démarrage automatique), un redémarrage est

admis si la sécurité de l'équipement n'est pas compromise. Les conditions et le nombre de redémarrages, qui ne doivent pas dépasser trois, doivent être spécifiés dans la notice d'instructions. Si, à la fin de ces redémarrages, aucune flamme n'apparaît, le brûleur doit être remis en position de sécurité.

En combustion séquentielle, la défaillance d'allumage d'un seul brûleur peut entraîner la mise

en position d'arrêt au lieu de la mise en position de sécurité. Trois défaillances d'allumage consécutives doivent entraîner sa mise en position de sécurité. Le nombre maximum de brûleurs bénéficiant de cette disposition doit être limité et spécifié dans la notice d'instructions.

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NM 02.3.501 42 5.3.5.2.5.2 Défaillance de la flamme pendant le fonctionnement Toute défaillance de flamme pendant le fonctionnement doit provoquer la mise en position de

sécurité. Dans certains cas toutefois, la mise en position d'arrêt est admise, si la sécurité de l'équipement

n'est pas compromise. Pas plus d'un redémarrage ne doit être permis, les conditions de ce redémarrage devant être spécifiées dans la notice d'instructions. Si, à la fin de ce redémarrage, aucune flamme n'apparaît, le brûleur doit être mis en position de sécurité.

5.3.5.3 Régulation du débit calorifique des brûleurs Dans tout système de combustion, la souplesse doit être telle que le(s) brûleur(s) est (sont)

complètement stable(s) quel que soit le régime de fonctionnement. 5.3.5.4 Brûleurs d'allumage permanents Lorsqu'ils sont utilisés, les brûleurs d'allumage permanents doivent être alimentés en

combustible propre et de qualité constante.

Tableau 4 : Les temps maximum de sécurité Si le procédé ou des cas spécifiques de construction de l'équipement l'exigent, les fonctions et la valeur

Si le procédé ou des cas spécifiques de construction de l'équipement l'exigent, les fonctions et la valeur des temps de sécurité à l'allumage et à l'extinction peuvent différer de ce qui est indiqué au tableau 4, pourvu que cela ne compromette pas la sécurité de l'installation.

5.3.6 Dispositifs de surveillance de flamme 5.3.6.1 Généralités La flamme principale et, le cas échéant, la flamme du brûleur d'allumage doivent être

contrôlées par un dispositif de surveillance de flamme. Lorsque le brûleur d'allumage et le brûleur principal sont chacun équipés de leur propre

détecteur, la flamme d'allumage ne doit pas avoir d'effet sur la réponse du détecteur de flamme principale.

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NM 02.3.501 43 Les détecteurs de flamme, une fois montés, doivent être insensibles aux rayonnements

indésirables. Dans les systèmes où le brûleur d'allumage demeure allumé pendant le fonctionnement du

brûleur principal, des détecteurs séparés doivent être prévus pour la flamme d'allumage et la flamme principale. Le détecteur de la flamme principale doit être placé de façon à ne pouvoir en aucun cas détecter la flamme d'allumage.

Dans les systèmes où le brûleur d'allumage s'éteint lorsque le brûleur principal se met en

marche, un seul détecteur de flamme sera suffisant. Si l'on ne peut pas surveiller séparément la flamme principale, il faut s'assurer que le débit d'air

et de combustible sur le brûleur d'allumage sont suffisants en toutes circonstances pour allumer le brûleur principal.

Dans ce cas, il suffit de surveiller uniquement la flamme d'allumage. Lorsqu'un brûleur doit fonctionner en continu pendant des périodes supérieures à 24 h, le

dispositif de surveillance de flamme doit être à contrôle autovérifiant ou vérifié régulièrement. Les intervalles et les conditions d'un contrôle régulier doivent être spécifiées dans la notice d'instructions. L'intervalle entre deux contrôles ne doit pas dépasser une semaine.

Lorsque la vérification du dispositif de surveillance de flamme est réalisée manuellement, la

notice d'instructions doit spécifier les procédures à suivre en cas de défaillance en évolution. 5.3.6.2 Équipements basse température Les équipements basse température à un seul brûleur doivent être pourvues d'un dispositif de

surveillance de flamme, en conformité avec 5.3.6.1. Sur les équipements comportant plusieurs brûleurs, chaque brûleur doit être pourvu d'un

dispositif de surveillance de flamme. 5.3.6.3 Équipement à haute température Une supervision de flamme, soit par dispositif de surveillance de flamme, soit par un opérateur,

doit être effectuée pendant la période de démarrage tant que les murs du laboratoire sont à une température inférieure à 750 °C.

Tout dispositif de surveillance de flamme doit répondre aux prescriptions contenues en 5.3.6.1. Un dispositif de surveillance de flamme ne doit pas être remplacé par une supervision par

opérateur, sauf si cet opérateur est capable de prendre les mesures correctives immédiates pendant la phase de montée en température. La durée de cette phase de montée en température doit être spécifiée dans la notice d'instructions.

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NM 02.3.501 44 Si la conception et la construction de l'installation sont telles que, en cas de défaut de flamme,

la température des murs du laboratoire risque de descendre au-dessous de 750 °C en moins d'une heure, une alarme acoustique et visuelle doit être installée.

5.4 Combustibles solides 5.4.1 Système de distribution de combustible solide pulvérisé 5.4.1.1 Tuyauterie La conception de la tuyauterie doit prendre en compte la composition et les propriétés du

combustible solide ainsi que les besoins en ventilation, purge et nettoyage. Les oscillations potentiellement dangereuses dans la tuyauterie doivent être évitées (par

exemple par un ancrage adéquat, par l'usage de raccords flexibles). 5.4.1.2 Tuyauteries non raccordées Les tuyauteries actives non raccordées doivent être obturées au moyen de bouchons, capuchons

ou brides pleines, métalliques. 5.4.1.3 Continuité électrique La continuité électrique doit être assurée sur toute la tuyauterie. La tuyauterie doit être mise à la terre pour éviter l'accumulation de charge statique. La formation de couples galvaniques doit être évitée. 5.4.1.4 Flexibles Les flexibles doivent répondre simultanément aux prescriptions générales données en 5.4.1.1 et

aux suivantes : — être aussi courts que possibles ; — supporter les températures maximale et minimale de service ; — supporter la pression maximale de service aux températures maximale et minimale de

service ; — être équipés d'un robinet d'isolement en amont directement accessible ; — être montés de manière à éviter toute déformation, tout effet coup de fouet et toute

détérioration ; — être équipés de raccords d'extrémité intégrés. 5.4.1.5 Marquage La tuyauterie doit être facilement identifiable en temps que tuyauterie de combustible solide.

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NM 02.3.501 45 5.4.1.6 Essais L'étanchéité et la résistance à la pression interne du circuit de distribution du combustible

solide doivent être vérifiées. Une fois assemblé, le circuit de combustible solide doit être soumis à sa pression d'épreuve et à

un contrôle d'étanchéité. La pression d'épreuve doit être égale à six fois la pression maximale de service.

Les instructions concernant les méthodes et la fréquence des essais de contrôle de l'état du

circuit doivent être spécifiées dans la notice d'instructions (voir 6.2.3). 5.4.1.7 Dispositifs de décharge d'explosion et arrêteurs de flamme sur les tuyauteries Lorsque les équipements sont conçus pour fonctionner dans des situations où un retour de

flamme est possible, ils doivent être équipés d'arrêteurs de flamme et/ou de dispositifs de décharge d'explosion.

Les dispositifs de décharge d'explosion doivent être conçus pour céder à une pression

inférieure à la pression d'épreuve du circuit et doivent doivent être placés de telle manière que la décharge éventuelle ne constitue pas un phénomène dangereux pour l'équipement, le personnel ou de tierces parties.

5.4.1.8 Oscillations de pressions Le système du combustible solide doit être conçu afin d'éviter que les fluctuations de la vitesse

du combustible solide ou de sa pression dans le circuit n'entraînent des oscillations dangereuses (par exemple grâce au dimensionnement judicieux de la tuyauterie).

5.4.2 Circuits d'alimentation en combustible classé (applicable aux brûleurs à grilles et aux

lits fluidisés) Les circuits d'alimentation en combustible classé doivent être adaptés aux conditions de travail

et doivent garantir un fonctionnement stable, en toute sécurité, dans les conditions ci-dessous : — alimentation en combustible (type, distribution granulométrique, pression, absence de fuite

depoussiers, absence d'allumage (ignition) par frottement ou surchauffe, etc.) ; — conditions de la chambre de combustion (pression, température, atmosphère, etc.) ; — débit calorifique nominal et plage de régulation (capacité maximale et minimale) ; — facilité de la surveillance visuelle (hublots, regards, etc.). Dans le cas de combustibles solides à forte teneur en matières volatiles (par exemple lignite),

des précautions doivent être prises pour la fourniture de dispositifs de décharge d'explosion dans le système de manutention du combustible.

Ces dispositifs de décharge d'explosion doivent être positionnés de telle sorte que la décharge

ne constitue pas un phénomène dangereux pour l'équipement, le personnel et des tierces parties.

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NM 02.3.501 46 5.4.3 Dispositifs obligatoires (pour combustible pulvérisé et lit fluidisé) 5.4.3.1 Dispositif de barrage à commande manuelle Un dispositif de barrage à commande manuelle doit être installé pour pouvoir arrêter

l'alimentation en combustible solide en cas d'urgence. 5.4.3.2 Dispositifs d'arrêt de sécurité Les dispositifs d'arrêt de sécurité doivent arrêter l'alimentation en combustible solide de tout

l'équipement ou de la zone indépendante lorsque survient une situation dangereuse, à savoir : — alimentation insuffisante en combustible solide (dans le cas d'alimentation par trémie de

mesure, équipée d'un contact de niveau bas, le système d'arrêt de sécurité peut être remplacé par une alarme acoustique ou visuelle) ;

— débit insuffisant d'air de combustion ; — défaillance de l'alimentation électrique et des autres auxiliaires (air comprimé, vapeur, air de

transport, etc.) ; — défaillance du fluide caloporteur ; — panne du système d'extraction des fumées ; — température excessive de l'équipement ; — chute de la température de la chambre de combustion en dessous de la température

d'ignition en toute sécurité du combustible brûlé. Cette température est spécifiée dans la notice d'instructions.

La régulation de puissance et les dispositifs d'arrêt de sécurité doivent être commandés par des

circuits et des capteurs indépendants. La mise en position d'arrêt sous l'action du ou des dispositifs d'arrêt de sécurité doit entraîner la

réduction ou l'arrêt du fonctionnement des systèmes de stockage ou de broyage du combustible. Lorsque les systèmes d'arrêt de sécurité ont été fermés sous l'action d'un appareillage de

sécurité (mise en position de sécurité), ils ne doivent être réouverts que sur intervention manuelle. Un redémarrage automatique après une défaillance d'alimentation électrique peut être admis

dans des circonstances particulières. Ces circonstances particulières doivent être définies dans la notice d'instructions.

5.4.3.3 Détecteur de débit et de pression d'air Les installations équipées de brûleurs à air soufflé ou à air induit doivent être munis d'un

dispositif vérifiant que le débit d'air est suffisant pendant le prébalayage, l'allumage et le fonctionnement du brûleur.

Toute défaillance du débit d'air à un moment quelconque du prébalayage, de l'allumage ou du

fonctionnement du brûleur doit entraîner une mise en position d'arrêt et, si aucun opérateur n'exerce sa surveillance, une mise en position de sécurité.

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NM 02.3.501 47 5.4.3.4 Système d'allumage Les brûleurs d'allumage à combustible gazeux ou liquides doivent être conformes aux

prescriptions de sécurité de 5.2 et 5.3. 5.4.4 Air de combustion et de balayage-prébalayage de la chambre de combustion et des

carneaux 5.4.4.1 Air de combustion Tous les dispositifs de commande manuelle sur l'air (registres, robinets, etc.) doivent être fixés

dans une position déterminée à l'avance sans pouvoir bouger de façon intempestive. L'emplacement de l'entrée d'air de combustion doit être choisi de manière à empêcher toute

introduction de produits de combustion dans ce conduit, sauf si cela est prévu par la conception (par exemple, pour la réduction des émissions des oxydes d'azote (NOx)).

Le système d'air de combustion doit être conçu de manière à empêcher l'atmosphère du four

et/ou les gaz combustibles de refluer vers l'équipement de combustion, sauf si cela est prévu par la conception.

Le circuit d'air doit être conçu de manière à ne pas engendrer d'oscillations potentiellement

dangereuses. 5.4.4.2 Prébalayage de la chambre de combustion Le démarrage ne doit pas commencer tant que des mesures adéquates (par exemple

prébalayage, ventilation, etc.) n'auront pas été prises pour vérifier l'absence de mélange inflammable dans la chambre de combustion/laboratoire et dans les carneaux (échangeurs thermiques, dépoussiéreurs, etc.).

Ces mesures doivent être précisées dans la notice d'instructions. 5.4.4.3 Rapport air/combustible solide Le débit massique d'air doit toujours être en rapport avec le débit massique de combustible

solide, pour maintenir au niveau de chaque brûleur, sur toutes les plages de travail, une combustion stable et sûre.

5.4.5 Brûleurs 5.4.5.1 Brûleurs principaux Les brûleurs principaux doivent être adaptés aux conditions de travail et assurer une sécurité de

fonctionnement pour : — les combustibles utilisés (type, distribution granulométrique, etc.) ;

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NM 02.3.501 48 — les conditions de travail rencontrées (pression, température, atmosphère, etc.) ; — le débit calorifique nominal et la plage de régulation (capacité maximale et minimale) ; — la facilité de la surveillance visuelle (hublots, regards, etc.). 5.4.5.2 Démarrage et allumage 5.4.5.2.1 Démarrage Un démarrage automatique du (ou des) brûleur(s) ne doit être permis que : a) si l'état des dispositifs présents de contrôle de l'air et du combustible solide (par exemple

débit d'air, pression de combustible solide) a été contrôlé comme correspondant aux conditions de fonctionnement correct pour un démarrage ;

b) si tous les interverrouillages correspondants (par exemple position du (ou des) brûleur(s),

position du (ou des) robinet(s), registres des conduits de fumées) sont vérifiés en position correcte. Il faut vérifier l'absence de toute flamme avant de continuer la séquence de démarrage. 5.4.5.2.2 Allumage du brûleur d'allumage L'allumage du brûleur d'allumage, s'il existe, doit être effectué conformément aux prescriptions

de 5.4.3.4. 5.4.5.2.3 Allumage du système de combustion principal Le mode opératoire et les conditions de l'allumage en toute sécurité du système de combustion

principal doivent être précisés dans la notice d'instructions et doivent être, le cas échéant, intégrés dans la séquence de démarrage automatique du brûleur à combustible pulvérisé.

Si le brûleur d'allumage sert à l'allumage d'un brûleur à combustib le pulvérisé, sa stabilité doit

être vérifiée avant l'introduction du combustible pulvérisé. 5.4.5.2.4 Temps de sécurité (combustible pulvérisé) Le temps de sécurité à l'allumage et le temps de sécurité à l'extinction doivent éviter

l'apparition de toute situation dangereuse. Le temps de sécurité à l'allumage doit être spécifié dans la notice d'instructions. Le temps de sécurité à l'extinction ne doit pas dépasser 5 s, sauf pour certains types de

combustibles solides, ou pour certains systèmes dont la conception exige davantage de temps. Dans ce cas, le temps de sécurité à l'extinction correspondant doit être spécifié dans la notice d'instructions.

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NM 02.3.501 49 5.4.5.2.5 Défaut de flamme (combustible pulvérisé) En cas de défaut de flamme, que ce soit au démarrage ou en fonctionnement, le (ou les)

brûleur(s) doit (doivent) être mis en position de sécurité. Une intervention manuelle doit être nécessaire avant toute tentative de réallumage. 5.4.5.3 Régulation du débit calorifique nominal des brûleurs (combustible pulvérisé) Dans tout système de combustion, la souplesse doit être telle que le(s) brûleur(s) est (sont)

complètement stable(s) à tout régime de fonctionnement et qu'aucun retour de flamme ne puisse survenir.

5.4.5.4 Brûleurs d'allumage permanent (combustible pulvérisé) Lorsque les brûleurs principaux sont alimentés en combustible solide dont les caractéristiques

de combustion sont incertaines (par exemple anthracite, coke de pétrole, etc.), ils doivent être équipés d'un brûleur d'allumage permanent dans certaines applications. Ce brûleur d'allumage doit être alimenté en combustible de qualité constante.

5.4.6 Dispositif de surveillance de la flamme (combustible pulvérisé) 5.4.6.1 Généralités La flamme principale et, le cas échéant, la flamme du brûle ur d'allumage doivent être

contrôlées par un dispositif de surveillance de flamme. Lorsque le brûleur d'allumage et le brûleur principal sont chacun équipés de leur propre

détecteur, la flamme d'allumage ne doit pas avoir d'effet sur la réponse du détecteur de flamme principale.

Les détecteurs de flamme, une fois montés, doivent être insensibles aux rayonnements

indésirables. Dans les systèmes où le brûleur d'allumage demeure allumé pendant le fonctionnement du

brûleur principal, des détecteurs séparés doivent être prévus pour la flamme d'allumage et la flamme principale. Le détecteur de la flamme principal doit être placé de façon à ne pouvoir en aucun cas détecter la flamme d'allumage.

Si l'on ne peut pas surveiller séparément la flamme principale il faut s'assurer que le débit d'air

et de combustible sur le brûleur d'allumage sont suffisants, en toutes circonstances, pour allumer le brûleur principal.

Dans ce cas, il suffit de surveiller uniquement la flamme d'allumage.

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NM 02.3.501 50 Lorsqu'un brûleur doit fonctionner en continu pendant des périodes supérieures à 24 h, le

dispositif de surveillance de flamme doit être à contrôle autovérifiant ou vérifié régulièrement, par intervalles et dans les conditions spécifiées dans la notice d'instructions. Ces intervalles ne doivent pas dépasser une semaine.

Lorsque la vérification du dispositif de surveillance de flamme est réalisée manuellement, la

notice d'instructions doit spécifier les procédures à suivre en cas de défaillance en évolution. 5.4.6.2 Équipements basse température Les équipements basse température doivent être pourvus d'un dispositif de surveillance de

flamme. 5.4.6.3 Équipements à haute température Une supervision de flamme, soit par un dispositif de surveillance de flamme soit par un

opérateur, doit être effectuée pendant la période de démarrage tant que les murs du laboratoire sont à une température inférieure à 750 °C.

Tout dispositif de surveillance de flamme doit répondre aux prescriptions contenues en 5.4.6.1. Un dispositif de surveillance de flamme ne doit pas être remplacé par une supervision par

opérateur, sauf si cet opérateur est capable de prendre les mesures correctives immédiates pendant la phase de mise en température. La longueur de cette phase de mise à température doit être spécifiée dans la notice d'instructions.

5.5 Combustibles multiples 5.5.1 Généralités Les équipements chauffés par combustibles multiples peuvent être équipés de brûleurs

alimentés soit simultanément, soit séparément, par deux ou plusieurs types de combustibles : gazeux, sous forme de vapeur, liquide ou solide.

5.5.2 Circuit de combustible Chaque type de combustible doit être distribué au(x) brûleur(s) par un système indépendant,

conçu conformément aux prescriptions appropriées données en 5.2, 5.3 et 5.4. Chaque brûleur doit être, en particulier, muni de vannes de sécurité correspondant au type de

combustible. De plus, le dispositif de supervision de flamme doit être choisi de manière à permettre le

respect des spécifications relatives au type de combustib le utilisé. Des moyens doivent être prévus pour garantir un isolement positif des tuyauteries

d'alimentation les unes par rapport aux autres, qu'il y ait ou non interposition d'un clapet anti- retour.

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NM 02.3.501 51 5.5.3 Fonctionnement des dispositifs de protection En cas d'apparition de dysfonctionnement n'affectant qu'un type de combustible, seul le

dispositif d'arrêt de sécurité du combustible correspondant doit être fermé. Lorsqu'un combustible aide à la combustion des autres, les systèmes de sécurité du

combustible assisté doivent également fonctionner comme prévu. Une fermeture simultanée de tous les systèmes d'arrêt de sécurité installés sur chaque type de

combustible doit être garantie dans tous les autres cas indiqués en 5.2.2.3, 5.3.2.3 et 5.4.3.2. 5.5.4 Rapport air/combustible Pour chaque combustible ou combinaison de combustibles, les prescriptions définies en

5.2.3.3, 5.3.3.3 et 5.4.4.3 doivent s'appliquer. 5.6 Alimentation en électricité et en autres auxiliaires 5.6.1 Alimentation en électricité Les installations électriques, les équipement et leur mise à la terre doivent être conformes à

CEI 364-4-41, CEI 364-4-43, CEI 364-4-47, CEI 364-4-442, CEI 364-4-443, CEI 364-4-473, CEI 364-4-45, CEI 364-4-46 et NM 21.7.066.

5.6.2 Alimentation en auxiliaires des instruments, dispositifs de surveillance et de

régulation de puissance Toute chute de pression indésirable dans les auxiliaires commandant les instruments et les

dispositifs de contrôle (par exemple air comprimé, huile de circuit hydraulique, fluide principal dans le cas des appareillages automatiques) doit entraîner une alarme et, dans le même temps, le fonctionnement devra se poursuivre en toute sécurité (voir NM 21.7.034 et NM 21.7.038).

Si la chute de pression devient dangereuse, les dispositifs de protection doivent mettre

l'installation en position d'arrêt.

6 INFORMATIONS POUR L’UTILISATION 6.1 Marquage Le marquage minimal d'un équipement relevant du domaine d'application de cettenorme doit

comporter : — le nom et l’adresse du fabricant ; — les marques obligatoires ; — l’année de construction ; — le type ou la désignation de l'équipement ; — le numéro de série s'il existe ;

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NM 02.3.501 52 — le débit calorifique nominal de l'équipement (minimum, maximum) ; — le(s) type(s) de combustible ; — le pouvoir calorifique ; — les pressions et les températures de l'air d'alimentation, du combustible et des auxiliaires. 6.2 Notice d’instructions 6.2.1 Généralités La notice d'instructions concernant le système de combustion et de manutention du

combustible doit être fournie par le constructeur. Cette notice doit traiter du démarrage, du fonctionnement normal, de l'arrêt normal et de l'arrêt d'urgence. La forme et le contenu doivent se conformer à l'article 5 de NM 21.7.002.

6.2.2 Description de l'équipement La notice d’instructions doit contenir les informations suivantes : — description du système de combustion et de manutention du combustible incluant des

schémas des tuyauteries et du câblage électrique ; — liste de toutes les pièces des équipements de sécurit é et de commande, avec leur réglage et

l'indication des normes correspondantes ; — liste des réglages/ajustements de l'équipement effectués durant la mise en service finale ; — description de toute déviation aux prescriptions des normes correspondantes de construction

ou de fonctionnement d'éléments du système de combustion et de manutention du combustible. Toutes les informations données sur les plaques signalétiques doivent être répétées avec les

informations relatives à la combustion et à la manutention du combustible. 6.2.3 Procédure d'inspection La notice d'instructions doit contenir les détails sur les intervalles d'inspection et procédures de

contrôle pour : a) l'étanchéité de toutes les tuyauteries ; Un contrôle périodique d'étanchéité devrait être effectué à des intervalles déterminés en regard

des conditions de service, du type de combustible et du matériau de construction. Dans tous les cas, ces intervalles ne doivent pas excéder 5 ans ;

b) l'étanchéité de l'installation et des conduits de fumée au cas où une combustion sous

pression est assurée ;

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NM 02.3.501 53 c) tous les équipements de sécurité, notamment : les dispositifs de surveillance de flamme, les

dispositifs d'avertissement, les vannes d'arrêt de sécurité ; d) la qualité de combustion (par exemple la température et/ou l'analyse des produits de

combustion), lorsque ceci est applicable. La notice d'instructions doit aussi contenir les conditions et les intervalles de contrôle du

dispositif de surveillance de flamme pour les brûleurs fonctionnant continuellement, incluant la description des mesures d'actions correctives à prendre.

Une feuille de données doit être jointe pour y porter la date, les résultats et le nom du

responsable des contrôles effectués ainsi que la date du contrôle suivant. 6.2.4 Procédure de mise en service, de démarrage et de fonctionnement La notice d'instructions doit fournir les détails de procédure de mise en service et de

démarrage, y compris les contrôles préliminaires (par exemple nettoyage de la tuyauterie), le descriptif des conditions et la liste des contrôles manuels et automatiques de vérification du système, par exemple le mode d'ouverture des portes de l'équipement le cas échéant.

Après la mise en service initiale, avant chaque démarrage, après toute opération de

maintenance ou après une longue période d'inactivité, l'attention doit être attirée sur la nécessité de s'assurer que les tuyauteries ne contiennent pas de particules de rouille, de laitier de soudage, etc.

La notice d’instructions doit fournir les informations sur : — les tolérances spéciales ou prescriptions relatives au prébalayage, par exemple écart des

temps de prébalayage par rapport aux conditions normalisées dans des cas justifiés, ou temps d'attente entre deux tentatives d'allumage pour les brûleurs à air induit ;

— l'évacuation des produits de combustion ; — les conditions de redémarrage automatique, le cas échéant ; — les spécifications des conditions et du nombre de réallumages permis ; — les conditions particulières pour la combustion de combustibles solides concernant : a) les limites de sécurité de la température d'inflammabilité du combustible ; b) les temps de sécurité ; c) la durée de la phase de montée en température. 6.2.5 Procédure d'arrêt La notice d'instructions doit fournir les informations concernant les prescriptions spécifiques

nécessaires avant la coupure de l'alimentation en combustible, par exemple évacuation ou combustion des atmosphères explosives, et après coupure de l'alimentation en combustible, par exemple balayage en continu pour éviter les surchauffes ou le blocage des registres de fumées en position ouverte ainsi que les mesures à prendre en cas de mise en position d'arrêt.

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NM 02.3.501 54 La notice d'instructions doit donner toutes les prescriptions spéciales pour la mise en position

de sécurité et/ou l'arrêt d'urgence, et toutes les mesures spéciales de redémarrage ultérieur. La feuille de données correspondante doit être affichée de façon visible sur le tableau de

commande de l'équipement. 6.2.6 Procédure de maintenance La notice d'instructions doit contenir les détails sur les intervalles de maintenance et modes

opératoires pour toutes les pièces qui requièrent maintenance, remplacement et/ou réparation des organes de sécurité.

Une feuille de données portant les dates de la dernière maintenance et de la suivante ainsi que

l'adresse, le numéro de téléphone et de télécopie des services de maintenance et de réparation doivent être fournis.

6.2.7 Documentation Des dispositions doivent être prises pour l'enregistrement de la révision dans la notice

d'instructions en cas de modification de l'équipement (par exemple réparation, modernisation ou remplacement des pièces, modification des conditions de fonctionnement).

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NM 02.3.501 55

ANNEXE A (informative)

Classification

des équations d’annexe [A]!!! A.1 Classification : Machines considérées, description, fonctions A.1.1 Classification des installations La classification ci-après ne donne que des exemples types et ne devrait pas être considérée

comme une restriction à la présente norme qui couvre tous les équipements thermiques industriels. A.1.1.1 Équipements métallurgiques thermiques industriels A.1.1.1.1 Production par voie thermique — Grillage ; — calcination, réduction, combustion ; — frittage, agglomération ; — raffinage des métaux non ferreux ; — fusion des métaux. A.1.1.1.2 Fusion, coulée — Fusion (acier, fonte, métaux non ferreux) ; — maintien en température (phase liquide) ; — coulée ; — refusion. A.1.1.1.3 Chauffage — Chauffage, préchauffage, refroidissement, maintien ; — séchage ; — séchage de sable et cuisson de noyau ; — récupération des sables de fonderie. A.1.1.1.4 Traitement thermique — Recuit ; — durcissement ; — revenu ; — trempe par immersion ; — frittage, frittage sous pression. A.1.1.1.5 Traitement de surface — Cémentation ; — carbonitruration ;

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NM 02.3.501 56 — nitruration ; — nitrocémentation ; — oxydation. A.1.1.1.6 Revêtement — Revêtement métallique ; — galvanisation à chaud ; — revêtement non métallique ; — séchage de vernis ; — métallisation sous vide. A.1.1.1.7 Assemblage — Brasage fort, brasage tendre ; — soudage. A.1.1.1.8 Préparation de surface — Nettoyage, dégraissage ; — délaquage. A.1.1.2 Verreries — Fusion ; — refroidissement ; — décoration ; — traitement thermique. A.1.1.3 Usines de céramique — Déparaffinage ; — séchage ; — chauffage ; — recuit ; — frittage ; — cuisson ; — décoration. A.1.1.4 Usines de ciment, de chaux, de plâtre — Calcination ; — cuisson ; — chauffage ; — refroidissement.

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NM 02.3.501 57 A.1.1.5 Usines chimiques et pétrochimiques — Calcination ; — distillation ; — séchage ; — production de gaz endothermique/exothermique ; — gazéification ; — imprégnation ; — liquéfaction ; — polymérisation ; — pyrolyse ; — réaction ; — reformage, craquage ; — frittage ; — fusion ; — vulcanisation, durcissement. A.1.1.6 Installations d'incinération des déchets — Incinération des ordures ménagères, boues de curage ou d'égouts, combustibles dérivés des

déchets, déchets industriels et spéciaux (toxiques par exemple) ; — pyrolyse ; — gazéification. A.1.1.7 Dans d’autres industries — Séchage du papier, impression ; — séchage des produits granulaires ; — séchage des textiles ; — séchage du bois ; — cuisson alimentaire industrielle. A.2 Classification des combustibles La classification ci-dessous ne donne que des exemples types et ne devrait pas être considérée

comme une restriction à la présente norme s'appliquant à tous les combustibles gazeux, liquides et solides.

A.2.1 Combustibles gazeux Les gaz susceptibles d'être utilisés sont classés en trois familles selon l'ISO 6976 en fonction de

leur indice de Wobbe : — 1re famille (gaz manufacturé par exemple gaz de ville) ; — 2e famille (gaz naturels) ; — 3e famille (gaz de pétrole liquéfiés). Autres combustibles gazeux.

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NM 02.3.501 58 A.2.2 Combustibles liquides Les combustibles liquides à base de produits pétroliers susceptibles d'être utilisés peuvent se

classer en différentes catégories selon leur viscosité, à savoir : — gazoles ; — fiouls légers ; — fiouls moyens ; — fiouls lourds ; — fiouls extra lourds. Autres combustibles liquides. A.2.3 Combustibles solides Les combustibles solides susceptibles d'être utilisés se classent en deux catégories selon leur

granulométrie : — combustibles pulvérisés ; — combustibles classés. Autres combustibles solides. A.3 Classification des brûleurs La classification ci-dessous ne donne que des exemples types et ne devrait pas être considérée

comme une restriction à la présente norme s'appliquant à tous les types de brûleurs utilisés dans les équipements thermiques industriels.

A.3.1 Combustibles gazeux — Brûleur atmosphérique ; — brûleur à air induit ou à air soufflé. A.3.2 Combustibles liquides — Brûleur atmosphérique ; — brûleur à air induit ou à air soufflé. A.3.3 Combustibles solides — Brûleurs à combustibles pulvérisés ; — lits fluidisés ; — brûleurs à grille.

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NM 02.3.501 59

ANNEXE B (informative)

Calcul du débit calorifique de démarrage

(exemple du 5.2.5.2.2) des équations d’annexe [B]!!! Lorsque le rapport air/combustible au démarrage dépasse 33 % du mélange stœchiométrique,

l'énergie libérée doit être limitée à 53 kJ par mètre cube du volume de la chambre de combustion pour chaque augmentation de pression de 100 mbar que ladite chambre peut supporter.

Ce qui précède s'applique aux gaz de la seconde famille. Pour les autres, la limite est fixée à

22 % du mélange stœchiométrique. Ce qui précède s'applique si le préchauffage n'excède pas 400 °C. Pour un préchauffage plus

élevé, une limite supplémentaire est nécessaire.