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NEWSLETTER Décembre 2016
Sous la direction d’André Letowski
L’ACTUALITÉ
DES TPE, PME ET CRÉATIONS
D’ENTREPRISES
Ce mois-ci nous vous proposons 10 axes d’analyses
Création d’entreprise, auto-entrepreneuriat et reprise :
Près de 10% de nouvelles entreprises ont des salariés dès le démarrage
10% de créations classiques en plus, sur un an
Source : Analyse A Letowski, à partir des données INSEE, juillet 2016
Si nous comparons les 12 derniers mois (juillet 2015 à juin 2016), aux 12 mois précédents,
l’évolution est de +14,8% pour les créations « classiques » et -12% pour les
autoentrepreneurs, soit une légère hausse pour l’ensemble des créations (2%). La tendance à
la baisse des autoentrepreneurs, et à la hausse pour les créations classiques se poursuit.
Deux activités ont connu une forte évolution en créations « classiques », le commerce
avec +23% et les activités immobilières avec +31% et une nette baisse du nombre
d’autoentrepreneurs (-40 et -28%), quoique ces activités soient peu tournées vers ce type de
statut (27 et 14% d’autoentrepreneurs); les activités tournés vers le B to B (industrie, services
aux entreprises, information/communication) connaissent une nette hausse des créations
classiques (autour de 14%); les autoentrepreneurs des services aux entreprises, nombreux en
termes de structure (autour de 53%) ont peu chuté (-1,5 et -7%). Les autres activités s’inscrivent
dans la tendance générale.
18% des ingénieurs ont créé/repris une entreprise
Source: « Plus entrepreneur, plus féminin et très actif, l’ingénieur est un acteur majeur de
l’économie française », Société des Ingénieurs Et ScientiFiques, communiqué de presse du 28
juin 2016
780 000 ingénieurs sont en activité : 747 000 salariés et 80 000 non-salariés (26 000 en
2009); 8 550 ingénieurs ont recours à une société de portage (statut salarié et exercice d’une
activité d’entrepreneur indépendant).
18% des ingénieurs ont déjà créé ou repris une entreprise : 6% chez les moins de 30 ans,
10% chez les 30-39 ans, 16% chez les 40-49 ans et 26% chez les 50-64 ans. 19 000
ingénieurs sont autoentrepreneurs, la moitié ont une activité principale salariée et 32% sont
des retraités, contre 16% à part entière (bien souvent jeunes). 11% envisagent de créer ou
reprendre un entreprise dans les 5 années à venir (avec 2 fois plus d’hommes que de
femmes).
26% des moins de 30 ans ont été préparés à créer une entreprise au cours de leurs
études d’ingénieur, contre 17% pour les 30-39 ans et 7% pour les 40-49 ans.
76% se déclarent très satisfaits ou satisfaits de leur expérience entrepreneuriale.
La reprise d’entreprise artisanale en baisse
Source : « La transmision-reprise d’entreprises artisanales », synthèse et chiffres clés, ISM, juin
2016
En 2008, 35% des entreprises artisanales de plus de trois ans sont issues d’une
transmission-reprise (11% une reprise familiale et 24% une reprise par une personne
extérieure à la famille. Ce même type d’enquête menée en 2013 fait état de 30% de
repriseset manifeste une diversité selon la taille de l’entreprise : 22% pour les entreprises
sans salarié (62% des entreprises artisanales en 2014, contre 43% en 2000), 34% pour les 1 à 9
salariés (34 contre 52) et 48% pour celles de 10 salariés et plus (4% des entreprises artisanales
contre 5%).
Sensibilisation à l’entrepreneuriat/intention de créer
Quelques définitions opérationelles sur ce qu’est un chef d’entreprise
Source : « Vaincre la solitude du dirigeant » le LAB Bpifrance, octobre
Un focus les sur les termes qui désignent les chefs d’entreprise : « Dirigeant » est le
terme le plus générique : il est celui qui exerce le pouvoir dans une organisation, quelle que
soit sa nature « Patron » désigne avant tout un rapport social, fondé sur l’opposition des
intérêts des chefs d’entreprise et des salariés « Chef d’entreprise » est une catégorie
administrative. L’entrepreneur, c’est un état d’esprit avant d’être une fonction ou un
statut.
Pour 64% des français les dirigeants de TPE et PME inspirent la confiance
Source : « L’entrepreneur est-il le nouveau politique ? », France Digitale, Fiducial, Ifop,
novembre 2016
A la question « pour chacun des groupes ou acteurs suivants, diriez-vous que vous lui
faites confiance ou pas confiance ? » les scientifiques et les policiers viennent en tête,
puis les enseignants , les entrepreneurs et les juges devant les élus locaux et loin derrière on
trouve les journalistes, les députés et sénateurs. Mais l’ordre s’inverse quand la question de
l’influence est posée. Les dirigeants de Start-Up et TPE sont plus crédibles que les
responsables politiques sur des valeurs évoquant la créativité, le dynamisme, l’expertise et la
compétence, la curiosité et la ténacité, le courage, le sens des responsabilités, la proximité, le
parler vrai, mais les politiques sont plus crédibles en ce qui concerne l’intérêt général.
30% des français envisagent de créer ou reprendre une entreprise, un chiffre qui varie
peu dans le temps
Source : « LES FRANÇAIS, LA CRÉATION D’ENTREPRISE ET LE TRAVAIL
INDÉPENDANT », Salon des Entrepreneurs, Union des Autoentrepreneurs, Fondation Le Roch
les Mousquetaires, octobre 2016
Le regard des français sur l’auto entrepreneuriat est de bon sens, sans être très
vigoureux. Les atouts cités en faveur de l’auto entrepreneuriat sont soit le fait du régime
propre à l’auto entrepreneuriat, avec la possibilité de cumuler plusieurs activités, la simplicité
d’accès, le fait de payer des charges sociales sur ses recettes, ou propres au statut
d’indépendant (absence de hiérarchie, 43%, absence de monotonie 17%). Les freins sont
peu liés à ce régime (« statut » insuffisamment reconnu, limitation du chiffre d’affaires)
et plutôt liés au fait d’être non-salarié (revenu incertain, lourdeur administrative, absence de
couverture chômage, nécessité de se débrouiller seul). 26% (37% chez les moins de 35
ans) disent envisager l’auto entrepreneuriat dans leur carrière professionnelle,14%
pour alterner période de salariat et période d’indépendance et 12% pour n’être qu’indépendant
ou autoentrepreneur; plus loin dans le sondage, 30% (62% des 18-24
ans) affirment avoir envie de créer une entreprise, d’en reprendre une ou de se mettre à leur
compte; 14% des personnes interrogées envisagent de le faire dans les 2 ans; 8,4% disent
avoir préparé un projet de création/reprise : une estimation sans grand changement au fil des
enquêtes.
Pérennité, cessation, défaillances
Les défaillances sont en nette baisse (-7,8%) au cours des 9 derniers mois
Source : « 3ème trimestre 2016 défaillances et sauvegardes d’entreprises en France », Altares,
novembre 2016
Les défaillances au 3éme trimestre 2016 sont en recul de 12% au regard du même
trimestre 2015, dans toutes les modalités de défaillances, et ce au regard de l’ensemble des
3éme trimestres depuis 2012. Ce recul est de 7,8% si l’on observe les 9 derniers mois: il est
assez proche quelque soit l’ancienneté des entreprises concernées. La diminution des
défaillances est manifeste dans le bâtiment, le commerce de gros et détail et les services aux
particuliers; les défaillances progressent dans le secteur des transports de personnes
(ubérisation) et les activités informatiques.
Conditions de vie du chef d’entreprise
45% des dirigeants de PME se sentent isolés, 26% entourés
Source : « Vaincre les solitudes du dirigeant », Le Lab Bpifrance, octobre 2016
45% des dirigeants de PME se sentent isolés, 26% entourés. D‘où vient ce sentiment
d’isolement ? 2 causes principales, la complexité du monde et l’exercice du pouvoir et
des responsabilités. 7 formes de solitude du dirigeant sont repérés : la solitude dans la
décision, la solitude statutaire, la solitude relationnelle, la solitude professionnelle, la solitude
dans les épreuves, la solitude existentielle, la solitude collective ou le manque de
reconnaissance sociale. Les entrepreneurs-fondateurs se sentent les plus isolés,plus
que les entrepreneurs-repreneurs, souvent anciens cadres dirigeants, que les successeurs
familiaux ou que les dirigeants managers, nommés à la direction par les actionnaires de
l’entreprise; mais leur forme d’isolement diffère. Par ailleurs, constat est fait que les dirigeants
des plus petites entreprises se sentent moins entourés, tout comme ceux très majoritaire
au capital; par contre quand la performance de l’entreprise est bonne, quand l’entreprise
dispose d’un comité de direction satisfaisant, d’un conseil d’administration, la perception
de la solitude est plus faible. Rompre l’isolement, c’est avant tout un comportement.
Le patrimoine des independants est bien plus élévé que celui des salariés
Source : « Entre 2010 et 2015, les inégalités de patrimoine se réduisent légèrement », Insee
Premiére, N°1621, novembre 2016
Début 2015, la moitié des ménages vivant en France possèdent plus de 158 000€
de patrimoine brut et concentrent 92% des avoirs patrimoniaux des ménages.Il est
principalement constitué de biens immobiliers (61%). Les ménages d’indépendants ont
en moyenne un patrimoine plus élevé que les ménages de salariés (574 900€ contre 210
800€ début 2015); en moyenne, 32% de leur patrimoine est composé d’actifs professionnels,
directement liés à leur activité, dont ils se défont au moment du passage à la retraite; exposés à
des fluctuations de revenus plus fortes que les salariés et bénéficiant de droits à la
retraite plus restreints, les ménages d’indépendants sont plus enclins à épargner;
n’oublions pas aussi l’effort important d’épargne destiné à financer des investissements
professionnels.
Démographie des entreprises
Les petites entreprises participent aussi aux groupes d’entreprises
Source : « Les PME organisées en groupe : un phénomène important dès les unités de petite
taille », Insee « les entreprises en France », édition 2016
Le champ de l’étude comporte 1 136 092 unités légales. 977 754 unités légales sont
indépendantes (86% n’intégrant que partiellement les sans salarié) et 158 338 appartiennent à
64 141 groupes. Les petites entreprises sont présentes dans les groupes: dans
les entreprises de 10 salariés, 33% des unités légales appartiennent à un groupe; à 20 salariés
54% des unités légales et vers 50 salariés, 80%. Toutefois, la probabilité d’être organisé en
groupe augmente avec la taille d’entreprise : (de 2,2% pour les moins de 10
salariés, puis 26% pour les 10-19 salariés, 53% pour les 20-50 salariés, 82% pour les 50-250
salariés). Cette probabilité varie également en fonction des secteurs d’activité.
Les TPE emploient 30% des personnes en emploi et les PME 24%
Source : « Catégories d’entreprises », Insee « les entreprises », édition 2016
Fin 2013, on dénombre 3,75 millions d’entreprises (au sens LME), dont 3,66 millions
correspondent à une seule unité légale indépendante; parmi ces entreprises, on dénombre
3,61 millions de microentreprises (96% des entreprises); elles emploient 2,81 millions de
salariés (19% du total); ceci étant, si l’on intègre les non-salariés dans les effectifs, ce qui
est pertinent, les microentreprises emploient alors 30% des effectifs. Les TPE
représentent, par ailleurs 21% de la valeur ajoutée et 14,5% du chiffre d’affaires.
Un bref chiffrement des PME et ETI
Source : « Les PME en France », Insee « les entreprises », édition 2016
Les PME au sens LME (les filiales sont comptabilisées avec la société mère) sont 136 468 et
de 233 490 en ce qui concerne les unités légales; elles emploient 4,129 millions de
salariés (3,678 millions en ETP), soit un peu moins de 30% des effectifs du secteur marchand;
elles totalisent 21,5% du Chiffre d’affaires et 23% de la valeur ajoutée. Les ETI (au sens
LME) au nombre de 5 121 (mais 45 150 unités légales) avec 3,392 millions de salariés (dont
3,110 en ETP); 32% travaillent dans l’industrie manufacturière. Le chiffre d’affaires compte
pour 29% du CA du secteur marchand et la valeur ajoutée pour 24%. 25% sont sous le
contrôle de groupes étrangers (1 288) et emploient 922 000 salariés.
Financement, aides financières publiques
L’effort de l’Etat en faveur des PME s’élèvera en 2017 à 2,51Md€ en crédits de paiement
Source : EFFORT FINANCIER DE L’ÉTAT EN FAVEUR DES PETITES ET MOYENNES
ENTREPRISES », annexe au projet de loi de finances pour 2017
L’effort de l’Etat en faveur des PME (hors dépenses fiscales) s’élèvera en 2017 à 4,25Md€
en AE et 2,51Md€ en CP avec une hausse du périmètre « Travail, emploi, formation
professionnelle et dialogue social » mais une stabilité sur les autres périmètres; reprenons les 2
principaux contributeurs : Les apports du ministère de l’emploi se chiffre en autorisation
d’engagement à 3 841millions d’€ : embauche 1er salarié, embauche de jeunes apprentis,
embauche en CDI ou en CDD d’au moins 6 mois, gestion prévisionnelle des emplois, contrats
de génération, dispositifs d’activité partielle, exonérations relatives aux zones de revitalisations
rurales, NACRE, le Fonds de cohésion sociale, Fonds pour l’amélioration des conditions de
travail. Les apports du ministère de l’économie, industrie et numérique se chiffrent à 388
millions€, dont 361 pour l’industrie et 29 pour l’artisanat, et le commerce.
Développement des entreprises
Un bref bilan sur l’export en France
Source : « LE RAPPORT DES ENTREPRISES A L’EXPORT », Business France, Kantar Public,
dossier de presse du 22 novembre 2016
En 2015, 125 000 entreprises françaises exportatrices (+3,%), contre 310 000 en Allemagne,
210 000 en Italie; en France, elles contribuent à 6 millions d’emplois; le poids des grandes
entreprises dans les exportations est de 52%, les entreprises de taille intermédiaire ETI 33%, les
PME/PMI 16%. Pour 90% des répondants pratiquant l’export, l’export est un enjeu décisif
dans leur stratégie; d’ailleurs, 3 entreprises interrogées sur 5 réalisent plus de 30% de leur
chiffre d’affaires à l’export. La moitié estime que notre pays ne présente aucune difficulté
majeure pour vendre à l’étranger. Les atouts de la France sont la qualité des produits
français, des infrastructures, de la chaîne logistique, la stabilité de l’euro, de la réputation,
du positionnement géographique Les freins identifiés sont les coûts de production, de
transports et de douanes, juste devant la réglementation considérée comme inadaptée et le
manque d’ouverture internationale en France. Sur le volet accompagnement, les 2/3 des
entreprises soulignent l’importance de l’accompagnement aux entreprises souhaitant exporter;
Business France est reconnue par les entreprises françaises comme un partenaire
incontournable à l’export, juste derrière les CCI qui bénéficient d’un maillage territorial plus
dense.
Secteurs d’activité
Bilan du commerce en 2015 : plutôt favorable
Source : « La situation du commerce en 2015 : rapport établi pour la Commission des Comptes
Commerciaux de la Nation, Insee doc de travail E2016/03, division commerce, novembre 2016
En 2015, les ventes du commerce de gros et des intermédiaires du commerce s’élèvent
723Md€ dont 604Md pour le seul commerce de gros, et progressent en volume de 1,2% (0,6%
en volume pour le commerce de gros et 4,3% pour les intermédiaires du commerce) , mais les
prix restent orientés à la baisse (-0,9%). Les ventes du commerce de détail et de l’artisanat
commercial (boulangeries, pâtisseries, charcuteries) atteignent 494Md€ TTC et progressent
de 1,8% en volume profitant de l’amélioration marquée du pouvoir d’achat des ménages; mais
leur progression en valeur n’est que de 0,3% en valeur. Les ventes du commerce et de la
réparation d’automobiles s’élèvent à 110Md€ et progressent de 3,7% en volume,
avec des prix orientés à la hausse (+4,6%). 3 millions de salariés travaillent dans le
commerce (19% des salariés des secteurs marchands) et 420 000 non-salariés davantage
présents dans l’artisanat commercial, le commerce de détail et le commerce et la réparation
d’automobiles que dans le commerce de gros. Après trois années de recul, les effectifs
salariés augmentent à nouveau notamment dans le commerce de détail, alors qu’il continue
de fléchir dans le commerce de gros. 100 000 entreprises commerciales, y compris
artisanat commercial, ont été créées (19% des créations) ; les créations chutent, davantage
que dans les autres secteurs de l’économie.
L’emploi, le marché du travail
Si 67% des TPE employeurs ont signé des accords avec leurs salariés, la décision est à
80% celle du dirigeant
Source : « Le dialogue social dans les très petites entreprises », Dares Résultats N°062,
novembre 2016
67% des entreprises de 1 à 9 salariés (et 74% des TPE employant au moins 2 personnes)
déclarent avoir pris, en 2012, des dispositions sur au moins l’un des sujets suivants :
salaires, temps de travail, emploi et conditions de travail ; dans 28% des 2-9 salariés, les
employés ont été associés au processus de décision sur au moins l’un des sujets. Les
plus grandes TPE associent un peu plus souvent leurs salariés aux décisions relatives aux
conditions de travail que les plus petites.
La formation, les jeunes
59% des 18-29 ans se disent engagés, dont 9% trés engagés
Source : « «Les jeunes, l’engagement et l’entrepreneuriat », France Active/BVA, septembre
2016
76% sont optimistes sur leur avenir personnel et 65% sur leur avenir professionnel, mais 65%
ont une vision négative de l’évolution de la société; toutefois, 79% pensent qu’un autre modèle
économique et social est possible. Dans le même temps, si 53% jugent qu’il est plus facile de
s’exprimer aujourd’hui, ils estiment qu’il est plus difficile de prendre sa place et d’être entendu.
Ils s’estiment plus que leurs parents être individualistes, inventifs, mais ils se disent aussi plus
pessimistes, plus désenchantés, moins débrouillards, et moins engagés; pourtant, 59% disent
être engagés (dont 9% très engagés), notamment dans 3 domaines : la préservation de
l’environnement, le civisme et l’aide aux autres ; fait intéressant, ils sont quasiment autant
entreprenants (37% moins, 35% plus et 27% ni plus, ni moins). Quid de leur volonté de créer
leur propre entreprise ? 55% y sont favorables (6% l’ont fait, 21% l’envisagent dans les 5
prochaines années, 28% au-delà). Les raisons principales pour ces 55%, se regroupent en
3 axes clés, d’abord l’exercice indépendant, puis la passion, le rêve, le défi, et enfin la valeur
ajoutée pour la société.