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Avec une salade, certaines entrées froides ou chaudes
peuvent assurer le repas du soir. Le poireau peut
aussi, à lui seul, ou presque, servir d'accompagne-
ment. Modeste, il ne cherche pas à dominer, il se
contente d'accompagner en mettant en valeur le
partenaire, et cela en douceur, car il n'est plus l’Allium
ampeloprasum des cavernes : il s'est civilisé.
Sur la table, au moment de la consécration, il ne veut
pas être la vedette, mais il sait l'importance des
seconds rôles au cinéma et au théâtre.
La mousse de poireau est la recette de base pour
accompagnement. Son succès est tel qu'il ne faut pas
craindre d'en prévoir en quantité.
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A vos fourneaux ! Le poireau accompagnement
Cette carte des éditions J.K. nous
confirme la préférence de l’époque :
La viande vaut mieux je présume
que le plus succulent légume.
Le poireau accompagnement
Mousse de poireaux
Poireaux au lard
Poireaux en fritots
À vos fourneaux ! Le poireau accompagnement
Bombardement de poireaux pour
cette carte postale des éditions Sid-
Paris.
2 kg de poireaux
200 g de crème fraîche
125 g de beurre
1 cs d'huile
sel, poivre.
Mousse de poireauxPour 4 personnes. Préparation : 20 min. Cuisson : 40 min
Emincer les blancs et un tiers du vert des poireaux. Faire chauffer
50 g de beurre dans une sauteuse, y verser les poireaux. Les faire
fondre doucement en remuant souvent, pendant 30min environ. Passer
les poireaux à la Moulinette grille fine ou, encore mieux, au mixeur.
Saler, poivrer.
Faire fondre le reste du beurre jusqu'à ce qu'il devienne couleur
noisette. Mettre la purée de poireaux au bain-marie et incorporer peu
à peu le beurre, puis la crème. Mélanger à la spatule de bois. Verser
cette mousse dans le légumier de service.
La Cuisine du Potager.
Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com
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À vos fourneaux ! Le poireau accompagnement
1,5 kg de poireaux moyens
300 g de lardons fumés
2 oignons émincés
1 gousse d'ail
1 bouquet garni
fromage râpé.
Poireaux au lardPour 6 personnes. Préparation : 15 min. Cuisson : 35 min
Couper les blancs de poireaux en tronçons de 1 cm environ. Dans une
cocotte, faire revenir les lardons. Introduire les oignons en évitant de
les laisser brunir, puis ajouter les poireaux, l’ail, le bouquet garni et
faire cuire à four moyen, à l’étouffée, pendant 30 min environ. Avant
de servir, mélanger avec le fromage râpé.
Ce plat peut accompagner une volaille, un rôti, des pâtes ou du riz
créole.
10 poireaux en tronçons
2 verres d'huile
1 jus de citron
persil, sel, poivre.
Poireaux en fritotsPour 4 personnes. Préparation : 10 min. Cuisson : 8 min. Marinade :30 min
Faire blanchir 8 min à l'eau salée bouillante les blancs de poireaux
coupés en tronçons. Puis les faire mariner pendant 30 min avec huile,
jus de citron, persil haché, sel, poivre. Égoutter. Tremper les blancs de
poireaux dans de la pâte à friture et faire frire dans l'huile bouillante.
Les égoutter, assaisonner, servir en garniture.
Une variante de cette recette consiste à découper des poireaux, dans
le sens de la longueur en très fines lanière. Les plonger ensuite dans
une friture chaude. Après les avoir égouttés, les présenter avec une
volaille ou un poisson à la crème.
Ces mêmes lanières peuvent être cuites à la vapeur et mélangées avec
des pâtes fraîches. On ajoute un peu de crème fraîche ou, mieux,
quelques déchirures de saumon fumé accompagnées de brins d'aneth.
À vos fourneaux ! Le poireau et la mer
Carte postale des éditions C. et Cie.
Le poireau et la mer
Cassolette de moules gratinées aux poireaux
Maquereaux aux poireaux
Flétan aux poireaux et olives noires
Blanquette de poireaux Neptune
Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com
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À vos fourneaux ! Le poireau et la mer
1 litre de moules
25 cl de vin blanc
25 cl de crème fraîche
100 g d'échalotes
60 g de beurre
250 g de jeunes poireaux
50 g de gruyère
2 jaunes d'œufs
1 bouquet garni
20 g de fines herbes hachées
sel, poivre et muscade.
Cassolettes de moules aux poireauxPour 4 personnes. Préparation : 30 min. Cuisson : 40 min
Nettoyer et gratter les moules afin de supprimer le byssus. Laver à
grande eau. Egoutter.
Eplucher les échalotes. Les ciseler finement. Réserver.
Eplucher et laver les jeunes poireaux, les émincer finement et les faire
“suer” dans une casserole avec 30 g de beurre. Réserver.
Dans une marmite assez grande, cuire les moules avec 30 g de beurre
et les échalotes. Ajouter le vin blanc et le bouquet garni. Assaisonner
légèrement, couvrir, attendre 5 à 10min que les moules soient ouvertes.
égoutter à la passoire et faire réduire le jus. Ôter les moules de leur
coquille et les réserver.
Ajouter les poireaux à la sauce, casser les œufs, mettre les jaunes dans
un bol et ajouter le restant de crème. Ajouter la sauce sur les jaunes
d'œufs, mélanger, disposer les moules dans des cassolettes, napper
avec la sauce, ajouter le fromage râpé et faire gratiner au gril.
Impossible d'avoir autant voyagé sans avoir quelques
relations “marines”. On ne peut, pour le poireau, se
servir de l'expression “une femme dans chaque port”
mais pourquoi pas un coquillage ou un poisson sur
chaque rivage. Il rencontre le maquereau dans la
Manche et l'océan Atlantique, le flétan dans les mers
septentrionales. Il sympathise avec la morue fraîche
qui nous vient des mers arctiques et avec sa version
fumée, le haddock britannique. Une amitié solide
l’unit à la célèbre brandade nîmoise avec laquelle il
fait des merveilles, ainsi qu'avec le stockfisch néerlan-
dais adopté par les Aveyronnais. Ses rencontres sont
nombreuses. Dans la baie de Somme, l'attendent les
excellentes moules de bouchots et les derniers bancs
de coques.
Bien que terrien de souche, il se marie parfaitement
avec tous ces produits de la mer. Il fait tout pour que
ces unions soient heureuses. Dans l'assiette des
convives, il rejoindra la sole, le saumon, la coquille
Saint-Jacques et ce sera son heure de gloire.
À vos fourneaux ! Le poireau et la mer
Carte postale des éditions C. et Cie.
Coll. G.J.
8 maquereaux vidés et lavés, têtes et
queues coupées et réservées, chaque
poisson coupé en trois tronçons
40 g de beurre
1 carotte coupée en rondelles
1 gros oignon grossièrement haché
sel, poivre, bouquet garni
35 cl d'eau
20 cl de porto
5 blancs de poireaux coupés en
rondelles
1 cs de farine.
Maquereaux aux poireauxPour 8 personnes. Préparation : 30 min. Cuisson : 35 min
Faire chauffer 15 g de beurre dans une casserole. Faire revenir les
têtes et les queues des maquereaux pendant 5 min.
Ajouter la carotte, l'oignon, le bouquet garni, le sel, le poivre, l'eau et
le porto. Faire bouillir 15 min. Passer le bouillon, le remettre dans une
casserole et faire bouillir doucement.
Faire rissoler les blancs de poireaux 2 ou 3 min dans 15 g de beurre.
Les ajouter dans le bouillon préparé. Ajouter aussi les tronçons de
maquereaux. Laisser frissonner 10 min à couvert.
Egoutter les poissons et poireaux, et disposer sur le plat de service.
Pétrir le reste de beurre et la farine. Ajouter ce beurre manié dans le
bouillon. Laisser bouillir de 1 à 2 min en remuant et verser sur les
poissons.
Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com
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À vos fourneaux ! Le poireau et la mer
“Le loto du potager”, un jeu éduca-
tif de Fernand Nathan.
750 g de flétan coupé en 4 darnes
2 cs d'huile d'olive
60 g de beurre
4 poireaux émincés, blancs et un peu
de vert
8 grosses olives noires dénoyautées et
hachées
2 cs de vin blanc
60 cl d'eau
2 cs de persil haché, sel, poivre.
Flétan aux poireaux et aux olives noiresPour 4 personnes. Préparation : 20 min. Cuisson : 35 min
Faire chauffer l'huile et le beurre dans une sauteuse assez large pour
recevoir les darnes côte à côte. Y jeter les poireaux, les olives et faire
cuire à feu vif jusqu'à ce que les poireaux soient tendres. Ils rendront
beaucoup d'eau. Mouiller avec le vin et l'eau. Assaisonner et bien
remuer. Ajouter alors les darnes. Elles seront partiellement
recouvertes. Porter à ébullition, puis laisser frémir doucement 10 min
en arrosant régulièrement les parties émergées. Retourner le poisson
et recommencer l'opération. Dresser les darnes sur un plat de service
chaud.
Faire bouillir la sauce pendant 30 sec, verser sur le poisson, saupou-
drer de persil haché et servir.
À vos fourneaux ! Le poireau et la mer
Le poireau s’invitera-t-il à votre
réveillon ?
8 blancs de poireaux coupés en
tronçons
3 échalotes ciselées
1 oignon haché
100 g de champignons de Paris émincés
en lamelles et citronnés
50 g de beurre
30 cl de muscadet
1 citron non traité
12 bouquets décortiqués
1 l de coques
2 l de moules
40 cl de crème fraîche
1 jaune d'œuf
sel, poivre et muscade.
Blanquette de poireaux NeptunePour 6 personnes. Préparation : 1 h. Cuisson : 1 h
Faire tremper 1 h les coques dans de l'eau salée.
Prendre le zeste d'un demi-citron, réserver son jus.
Faire blondir l'oignon dans 25 g de beurre, ajouter le zeste, le vin et
les moules. Les remplacer, quand elles sont ouvertes, par les coques.
Les ôter après ouverture.
Dans une cocotte, faire fondre le reste du beurre. Faire revenir les
bouquets, 20 sec de chaque côté. Les retirer. Ajouter les échalotes, les
poireaux et les champignons. Laisser cuire 2 min à feu doux avant
d'ajouter le jus de cuisson des coquillages filtré et les trois quarts de
la crème. Poivrer et laisser mijoter jusqu'à ce que les poireaux soient
tendres. Ôter moules et coques de leurs coquilles.
Mélanger le jaune d'œuf avec le reste de la crème, du poivre et la
muscade. Y incorporer une louche de cuisson des poireaux. Verser le
tout dans la cocotte posée sur feu doux. La sauce ne doit pas bouillir.
Ajouter bouquets et coquillages. Laisser la sauce se lier en la remuant,
puis ajouter le jus de citron. Rectifier l'assaisonnement et servir.
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À vos fourneaux ! En compagnie de…
Un peu guindées ces Tourangelles.
Carte de l’éditeur A. Ganne, photo-
graphie de Lalande. 1905.
En compagnie de…
Poireaux en terrine au quasi de veau
Curry de porc aux poireaux
Emincé de foie de veau aux poireaux
Paupiettes de veau aux poireaux nouveaux
À vos fourneaux ! En compagnie de…
Matériel : moule à galantine
6 beaux poireaux
350 gr de quasi de veau
2 cs de fond de veau
6 œufs
10 cl de crème fraîche épaisse.
Poireaux en terrine au quasi de veauPour 6 personnes. Préparation : 35 min. Cuisson : 55 min
Eplucher et laver les poireaux, couper les blancs à la longueur de la
terrine, les attacher et ajouter les verts à côté. Faire cuire à la vapeur
10 min et bien laisser égoutter.
Hacher finement le veau avec le vert des poireaux, puis dans une jatte
verser les œufs, le sel, le poivre, le fond de veau. Bien mélanger au
fouet, rectifier l'assaisonnement qui doit être bien relevé.
Beurrer le moule et le tapisser d'une couche de préparation, puis dépo-
ser trois poireaux. Renouveler l'opération. Bien tasser.
Mettre la terrine à cuire au four moyen préchauffé (th. 6/180 °C)
pendant 55 min. Surveiller la cuisson et poser une feuille d'alu afin de
ne pas trop dorer le dessus.
Laisser complètement refroidir la terrine et la mettre au réfrigérateur
12 h.
Démouler et servir accompagné d'une vinaigrette.
Avec les viandes blanches, volaille et veau, le poireau
réussit également un mariage subtil. Les recettes avec
la volaille sont plus rares. Ce thème n'a pas encore
tenté les grandes toques. La demande des clients est
peut-être rare, la qualité des produits pas encore suffi-
samment garantie.
Le veau, y compris ses abats, est plus fréquemment
cuisiné. A l'achat, ne pas oublier que la viande de
veau, dite blanche, doit être... rosée. C'est un signe de
qualité, de cette qualité que produisent les excellents
éleveurs aveyronnais.
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À vos fourneaux ! En compagnie de…
1 kg de porc dans le filet
6 blancs de poireaux
2 cs de poudre de curry (de Madras de
préférence)
1 cs de farine
1/2 l de bouillon de volaille
2 cs de crème fraîche
30 g de beurre, sel
éventuellement 1 petite boîte de cubes
d’ananas au sirop.
Curry de porc aux poireauxPour 6 personnes. Préparation : 30 min. Cuisson : 45 min
Découper le porc en petits cubes et les faire dorer dans le beurre fondu
dans une cocotte.
Couper les fûts de poireaux en deux dans le sens de la longueur, puis
en biseaux d’environ 3 cm. Ôter la viande de la cocotte et faire reve-
nir doucement les poireaux dans le jus de viande. Pendant ce temps,
mélanger dans un bol la poudre de curry et la farine. Remettre les
cubes de viande avec les poireaux. Saupoudrer le tout avec le mélange
farine/curry en remuant bien. Ajouter peu à peu le demi-litre de
bouillon. Laisser cuire doucement pendant 45 min. Saler. En fin de
cuisson, incorporer la crème fraîche à la sauce.
Dresser sur le plat de service, entourer d’une couronne de riz blanc.
Pour les amateurs de sucré-salé, on peut ajouter à la sauce la moitié
d’une petite boîte de cubes d’ananas au sirop égouttés et en parsemer
le restant sur le riz.
À vos fourneaux ! En compagnie de…
4 tranches de foie de veau
4 blancs de poireaux
3 échalotes
1 morceau de sucre
1cs de vinaigre de xérès
3 cs de sauce soja
3 cs d'huile d'olive
thym, sel marin, poivre blanc.
Emincé de foie de veau aux poireauxPour 4 personnes. Préparation : 10 min. Cuisson : 7 min
Saler le foie et le laisser reposer 10 min.
Eplucher les poireaux et les couper en fines lanières. Les mettre à
cuire à la vapeur de 5 à 7 min.
Pour élaborer la sauce, émincer les échalotes. Les cuire 3 min à la
vapeur, puis les placer dans une casserole avec le vinaigre, le sucre et
la sauce soja. Faire réduire jusqu'à complète évaporation du liquide.
Sortir alors la casserole du feu. Ajouter l'huile d'olive, le thym et l'ef-
filochée de poireaux. Assaisonner.
Faire cuire le foie 3 à 4 min à la vapeur, puis l'émincer.
Servir en nappant de sauce les tranches de foie de veau.
6 escalopes de veau
1,5 kg de poireaux nouveaux
80 g de beurre
100 g de pâté de foie
3 œufs
25 g de chapelure
1 cs de moutarde
anis, sel et poivre.
Paupiettes de veauaux poireaux nouveaux
Pour 6 personnes. Préparation : 1 h. Cuisson : 1 h
Cuire les poireaux une 30 min dans un peu d'eau salée, les égoutter.
Aplatir les escalopes le plus finement possible. Confectionner une
farce avec le pâté, deux œufs durs passés à laMoulinette, un œuf cru,
la moutarde et les assaisonnements. Etaler ce mélange sur les esca-
lopes avant de les rouler et de les lier avec une ficelle à rôti. Faire reve-
nir les paupiettes à feu vif dans le beurre fondu au fond d'une cocotte.
Lorsqu'elles seront dorées, ajouter les poireaux coupés en petits
morceaux, saupoudrer de chapelure et faire cuire 30 min à feu très
doux.
Cette recette est une adaptation de “Paupiettes de veau aux poireaux sauvages” qui
figure dans “La cuisine des plantes sauvages” de Clotilde Boisvert, chez Dargaud.
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À vos fourneaux ! Tartes, tourtes et quiches.
Carte postale expédiée en 1934.
Tartes, tourtes et quiches
Quiche aux poireaux
Quiche aux poireaux et au tofou
Tourte de poireaux au fromage de chèvre
Flamiche au maroilles et aux poireaux, sauce à la bière de pays
À vos fourneaux ! Tartes, tourtes et quiches.
1 kg de poireaux
200 g de jambon fumé
3 œufs
200 g de farine
100 g de beurre
200 g de crème fraîche
100 ml de bière
quatre-épices, sel, poivre, thym.
Quiche aux poireauxPour 6 personnes. Préparation : 40 min. Cuisson : 40 min
Couper les blancs de poireaux en tronçons, les faire légèrement blon-
dir dans un peu de beurre dans une poêle. Ajouter les quatre-épices,
le thym, le sel et le poivre. Verser la bière et faire cuire à petit feu.
Préparer la pâte avec la farine, le beurre et un œuf. Garnir un moule
de 24 cm de diamètre environ, répartir les poireaux et le jambon coupé
en lamelles.
Battre deux œufs en omelette et y incorporer la crème fraîche. Saler
et poivrer, et verser ce mélange sur les poireaux et le jambon. Faire
cuire à four chaud 40 min. Servir la quiche chaude et bien dorée.
250 g de tofou
400 g de poireaux
2 œufs
50 g d'emmenthal râpé
sel, poivre, muscade, estragon
la pâte est préparée avec 250 g de
farine complète
1 dl d'huile, 1 dl d'eau, 1 pincée de sel.
Quiche aux poireaux et au tofouPour 6 personnes. Préparation : 30 min. Cuisson : 40 min
Une recette végétarienne à base de tofou. Le tofou est préparé avec
des graines entières de soja. Ce produit se trouve en vente dans les
magasins bio ou diététiques.
Hacher menu les poireaux et faire cuire 10 min à feu doux dans une
sauteuse. Pendant ce temps, mélanger les différents ingrédients de la
pâte ; les pétrir le moins possible. Étaler la pâte dans un moule à tarte
huilé de 30 cm de diamètre. Préchauffer le four (th. 7).
Verser dans une terrine les poireaux cuits. Ajouter le tofou émietté et
les œufs. Assaisonner avec le sel, le poivre, la muscade et l'estragon.
Disposer ce mélange dans le moule. Saupoudrer de fromage râpé.
Cuire 30 min au four à 210 °C (th. 7).
Cette quiche peut être servie en plat principal. Idéale en été pour les
pique-niques.
La flamiche picarde a fait du poireau une vedette. Il
est utilisé cependant dans d'autres régions dans des
recettes de tartes, de tourtes et de quiches aussi déli-
cieuses les unes que les autres. Chaque région crée
avec ses propres produits : le maroilles du Nord est
remplacé par le roquefort aveyronnais.
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À vos fourneaux ! Tartes, tourtes et quiches.
Carte postale promotionnelle pour
les restaurants Flunch, 1985.
Couverture du n° 7 des aventures de
“l’Espiègle Lili”. La gamine délurée
du magazine Lisette devient
marchande de quatre saisons sous la
plume d’Al.G. en 1952.
La pâte :
350 g de farine tamisée
175 g de beurre
2 cc de moutarde forte
1/2 cc de sel.
La garniture :
900 g de petits blancs de poireaux
180 g de fromage de chèvre affiné
3 dl de crème fraîche
1 + 2 œufs
50 g de beurre
1 cs d'huile.
Tourte de poireaux au fromagede chèvre
Pour 6 personnes. Préparation : 35 min. Cuisson : 1 h
Préchauffer le four th. 6 (180 °C), avec la plaque à pâtisserie à l'in-
térieur.
Préparer la pâte : mêler la farine et le sel dans un saladier. Ajouter le
beurre mou en morceaux. Frotter du bout des doigts pour mettre le
tout en fines miettes. Ajouter la moutarde et juste assez d'eau pour
former une boule souple non collante. Enfermer dans un film plas-
tique. Mettre au frigo.
Couper les blancs de poireaux en tronçons de 6-7 cm. Chauffer le
beurre et l'huile dans une sauteuse. Ajouter les poireaux ; les faire
fondre 20 min à feu doux en les retournant de temps en temps.
Étaler la moitié de la pâte. Tapisser le moule à tarte de 23 cm de
diamètre et y mettre les poireaux. Dans un bol, battre ensemble : le
fromage de chèvre émietté, la crème, deux œufs, sel et poivre. Verser
sur les poireaux.
Avec le reste de la pâte, faire un disque à peine plus grand que le
moule. Recouvrir et bien souder les bords. Badigeonner avec un jaune
d'œuf battu. Piquer une quinzaine de fois avec une grosse aiguille.
Enfourner 40 min : la pâte doit être dorée et croustillante, et la garni-
ture doit chanter.
À vos fourneaux ! Tartes, tourtes et quiches.
500 g de pâte à tarte (feuilletée ou
brisée)
5 beaux poireaux
1 échalote
300 g de maroilles
4 œufs
1/4 de l de lait
25 cl de crème fraîche
sel, poivre, 30 g de beurre
25 cl de bière.
Flamiche au maroilles et aux poireaux,sauce à la bière de pays
Pour 8 personnes. Préparation : 40 min. Cuisson : 30 min
Foncer huit petits moules à tarte avec la pâte.
Couper les poireaux et l'échalote en fines rondelles. Cuire le tout dans
une casserole avec le beurre, à feux doux, pendant 10 min.
Mélanger les œufs, la crème et le lait, bien assaisonner.
Dans les fonds de tarte, intercaler des lanières de maroilles avec le
poireau bien égoutté, puis couvrir à hauteur avec l'appareil aux œufs.
Enfourner pendant 20 min après un préchauffage du four à 180 °C.
Pendant la cuisson, réduire la bière dans une casserole presque à sec,
ajouter la crème restante, assaisonner, puis ajouter une belle noix de
beurre à petits bouillons, attendre que la sauce épaississe.
Démouler chaque flamiche au centre d'une belle assiette. Ajouter un
cordon de sauce tout autour. Servir avec une salade.
Quelques recettes très nourrissantes pour requinquer
des hommes qui ont eu une journée éprouvante, ou
pour satisfaire des appétits d'adolescents.
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À vos fourneaux ! Pour se requinquer.
Les poireaux par-terre au premier
plan le prouvent : à l’armée, il n’y a
pas que la célèbre “corvée de
patates”. Photo non datée et non
située.
Pour se requinquer
Poireaux à la saucisse de Morteau
Camembert pané sur son lit de poireaux
La galette mate-faim
À vos fourneaux ! Pour se requinquer.
2 ou 3 saucisses de Morteau
1 kg de poireaux coupés en tronçons
500 g de pommes de terre pelées et
coupées en cubes
50 g de saindoux
1 verre de vin blanc
1 cc de Maïzena
sel, poivre.
Poireaux à la saucisse de MorteauPour 4 personnes. Préparation : 15 min. Cuisson : 40 min
Dans une grande cocotte, faire fondre le saindoux. Verser les poireaux.
Les laisser “suer” 5 min, puis ajouter les pommes de terre. Remuer.
Saler. Poivrer. Verser le verre de vin blanc et un verre d'eau.
Enfouir les saucisses dans le mélange poireaux et pommes de terre.
Couvrir. Laisser mijoter 40 min à feu doux.Mélanger laMaïzena avec
un peu d'eau, puis l'ajouter dans la cocotte 10 min avant la fin de la
cuisson. Remuer délicatement. Servir les saucisses coupées en grosses
rondelles entourées des légumes.
1 camembert plutôt blanc
1,2 kg de poireaux
60 g de beurre
20 cl de vin blanc sec
1 jaune d’œuf
40 g de chapelure
20 cl de crème fraîche
50 g de raisins secs (préalablement
trempés)
confiture d’airelles
poivre, sel marin.
Camembert pané sur son lit de poireauxPour 4 personnes. Préparation : 25 min. Cuisson : 15 min
Préparer les poireaux. Les couper en tronçons de 7 cm environ. Dans
une cocotte, les faire blondir dans 30 g de beurre, puis les déglacer
avec le vin blanc. Les laisser mijoter à couvert, à feu moyen, pendant
15 min environ.
Badigeonner le camembert de jaune d’œuf, et le retourner dans la
chapelure. Ôter les poireaux et réserver au chaud. Au jus de cuisson
des poireaux, ajouter la crème fraîche et les raisins secs. Porter à ébul-
lition. Saler, poivrer. Maintenir à feu très doux.
Poêler le camembert dans le reste du beurre, 3 min sur chaque face
afin qu’il soit bien doré.
Dresser les poireaux sur un plat, y déposer le camembert. Servir chaud,
accompagné de la sauce et, selon les goûts, de confiture d’airelles.
Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com
197196
À vos fourneaux ! Pour se requinquer.
Pour un instant, le photographe est
le centre d’intérêt des ces travailleurs
des halles.
500 g de pommes de terre
3 poireaux
1/2 botte de persil
6 œufs ou plus
margarine ou huile
sel, poivre.
La galette mate-faimPour 4 personnes. Préparation : 20 min. Cuisson : 20 min
Râper les pommes de terre et les égoutter un peu. Couper le plus fine-
ment possible les poireaux. Hacher menu le persil, saler avec du gros
sel, poivrer. Mélanger le tout en ajoutant les œufs entiers.
Faire des petites galettes d'environ 10 cm de diamètre et les faire frire
dans une poêle où grésille de la margarine (éventuellement de l'huile).
Quand la galette est dorée, croustillante des deux côtés, la mettre dans
un plat en resalant un peu avec du sel fin.
Conserver les galettes successives au chaud dans le four.
À vos fourneaux ! Du pain…
250 g de farine type 55
250 g de farine complète
1 sachet de levure sèche en poudre
poivre, 1 cs de sel
2 cs de sauge fraîche hachée
1 gros poireau lavé et très finement
émincé
30 g de beurre
300 cl de lait
1 cc de graines de sésame.
Pain à la sauge et au poireauPréparation : 25 min. Cuisson : 30 minLevée de la pâte 1 h + 40 min
Préchauffer le four à 200 °C, th. 6. Faire fondre le beurre dans une
casserole et laisser blondir doucement le poireau émincé.
Dans un grand bol, mettre les deux sortes de farine, la levure en
poudre, le poivre, le sel et la sauge. Faire un puits et y verser le poireau,
le beurre et le lait tiède. Bienmélanger jusqu'à ce que la pâte se détache
des parois du bol.
Déposer la pâte sur une surface légèrement farinée et la pétrir pendant
10 min. La placer dans une jatte, la couvrir d'une serviette et la lais-
ser lever dans un endroit tiède pendant 1 h.
La pétrir de nouveau. La diviser en deux. Façonner deux boules.
Les placer sur une plaque graissée. Les badigeonner avec un peu de
lait et les saupoudrer de graines de sésame. Les couvrir pour les
laisser lever dans un endroit tiède, de 30 à 40 min, jusqu'à ce
qu'elles doublent de volume. La cuisson dure 30 min.
“Favourite Welsh recipes” de Sheila Howells, Éd. Salmon
Du pain…
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199198
Au secours de la patrie en dangerL’tarte à poirions
Les deux commères et le poireauL’flanmiqueChes lauées
Oraison à saint FiacreLa soupe aux poireaux de Jean Hélion
Marguerite Duras et la soupe aux poireauxL’saut’rell et l’fourmichUne flamiche en picard
Le Mérite agricole de Roger CoudercL’avenir du poireau
Annexe
Page de gauche : Les femmes, les
enfants et les poireaux d’abord !
Gravure tirée du “Magasin pitor-
resque” de J. Guillaume.
Quelle abondance sur cet étal. La
photo a été prise dans les ruines,
mais à coup sùr après le
11 novembre 1918.
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A ches gèns n’ cachons point raison :
Tout i’ tient à ch’ goût d’ ches personnes.
Gn’èn o qu’aim’t-e miux l’ tarte à pronnes,
Mais ch’ pèndaint ch’ n’est mi’ d’la poison
Quand, à l’ jour de ch’ Patron, su’ l’tabe
O dépeuse ein’ tarte à poirions.
En l’ ravisant, rions, rions,
Janmois flan n’est déméprisabe.
A ch’ t’ heure, o-z allez me d’mainder
Qu’mènt qu’o foit ein’ pareill’ brad’rie ?
--Vo danme all’ connoit l’ pâtiss’rie,
Bien miux qu’mi, pi all’ sait s’ guider :
J’ dirai donc, su’ l seul’ garniture,
Tous ches tiots s’crets qui m’ sont connus.
Prèndez des bieux poirions bien v’nus,
Copez ches blancs, (j’tez chell’ verdure),
Après, mijotez su’ ch’ fornieu,
Das vo castrolle l’ pus profonne,
Ch’ qu’os avez gardé, pou’ qu’ cho fonne,
Pis qu’à l’ caleur, cho perde s’ n ieu
Ajoutez ein’ boin’ pièche d’ burre,
Par tiots morcieux, au fur à m’ sure,
Tout èn touillant, pou’ qu’ cho n’ brûl’ point.
Gn’o pus qu’à y verser de l’ crènme,
(Mais o n’o mi’ toudis ch’ qu’o-z ainme).
En plach’, prèndez ein’ goutte d’ lait,
Touillez-l’ avuc ein mollet d’ fraigne.
Foit’ mitonner : qu’ cho fuch’ salé
Mais seurtout que ch’ poive il y rèngne.
Si os avez suivi m’n elchon,
V’lo l’monmènt d’ renverser l’ castrolle
Su’ ch’ flan prêt, à l’ fin qu’i’ rissolle,
Bien acouf’té, conme ein cœuchon.
Da ch’four, tout s’èn vo cuire ènsanne
En s’ dorant, pis, à l’ tabe, i’ m’sanne
Qu’os airez l’ bell’ satisfaction,
D’èntenn’ vo glorification.
Robert de Guyencourt.“Maqueries”
201200
Annexe
Au secours de la patrie en danger1914-1917 : trois ans d’une guerre dévastatrice. A ce
moment du conflit, le sort des armes est encore incer-
tain. Chaque camp peut encore espérer la victoire,
mais les hommes sont fatigués et commencent à
désespérer.
Le général Girard, commandant la VIIIe Armée, sent
que cette lassitude a des causes physiques. Un peuple
héroïque comme le nôtre ne peut être découragé par
les centaines de milliers de morts, les blessés, les
gazés, la séparation des familles. Ce n’est pas en vain
que les enfants des écoles ont chanté pendant des
années : “Mourir pour la patrie c’est le sor-ort le plus beau,
le plus di-i-gne d’envie.”
Efficacité militaire. Problème posé, problème résolu.
Le 22 juillet 1917, le Q.G. de la VIIIe Armée révèle
son arme secrète dans un petit opuscule (8 x 12 cm)
de douze pages.
“Le général commandant la VIIIe Armée recommande à tous
les chefs de corps de veiller avec la plus grande sollicitude à
l’alimentation du soldat :
1° On doit donner environ 1 kg de légumes, par homme et par
jour, pendant la saison durant laquelle on peut avoir des
légumes frais.
2° Dans ce kg de légumes frais, les pommes de terre doivent
entrer pour 750 g environ ; la pomme de terre est en effet la
base de la cuisine militaire comme de toute cuisine collective.
3° Afin que la troupe consomme toujours avec plaisir les
pommes de terre, il est nécessaire d’en varier tous les jours le
mode de préparation.”
Suivent dix-huit recettes, dont trois nous intéressent
plus particulièrement.
Recette n° VII. Pommes de terre écossaises
Couper les poireaux en morceaux très petits et faire revenir
dans de la graisse ; ajouter un peu de farine ; y mettre les
pommes de terre coupées, assaisonner de sel et poivre ; remplir
de bouillon à hauteur des pommes de terre et laisser cuire
doucement.”
Recette n° XIII. Pommes de terre à la normande
“Mettre dans un plat à ragoût des pommes de terre coupées en
tranches, mélanger du quart de leur poids de poireaux coupés
en tranches minces.
Assaisonner de sel et de poivre, ajouter un bon bouquet garni.
Mettre une forte cuillerée de saindoux. Couvrir d’eau. Faire
bouillir. Laisser cuire à bonne ébullition de 30 à 35 min. Au
dernier moment, saupoudrer de persil grossièrement haché.
Nota. - Lorsqu’on pourra, on remplacera le saindoux par du
beurre, le plat sera plus délicat.”
Recette n° XVIII. Soupe aux pommes de terre et
aux poireaux
“Couper les oignons en tranches minces, les faire blondir dans
du lard, graisse ou saindoux ; comme pour la soupe à l’oignon,
ajouter le nécessaire, des poireaux et des pommes de terre
coupés en tranches ; laisser bouillir une heure et verser ensuite
sur du pain aminci.Un peu de lait frais ou concentré rend la
soupe plus appétissante.”
Tout le secret de la victoire se trouve dans ces
quelques recettes. Avant leur publication, le match
était équilibré : pinard et pommes de terre d’un côté,
Schnaps et Kartoffeen de l’autre. C’est l’adjonction du
poireau qui nous donne le succès définitif. Certains
historiens pensent que l’arrivée massive des troupes
américaines… que nenni ! le poireau seul nous mène
le 11 novembre 1918 dans le wagon de Rethondes.
Annexe
L’ tarte à poirions
La plus célèbre des tartes à poirions,
l’flanmique.
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Vers le marché bruyant du cri des harangères,
S’en allaient, devisant, deux accortes commères.
L’une parlait bouillon et l’autre tisanière,
Chacune allant son train et vantant sa manière.
Tout était sans nuage.
L’on se montrait un rôt,
L’on devisait fromage,
L’on soupesait un pot…
Lors, nos deux commères s’approchant d’un étal,
Avisent en même temps, un poireau solitaire,
Délaissé, on ne sait pour quelle cause,
Car fort beau, grand, le feuillage bien vert,
Et méritant que partout on l’expose.
Bref, un poireau qui promettait régal.
“C’est pour mon pot-au-feu !” s’écria la première,
“J’en ferai mon potage !” rétorqua sa commère.
Bientôt ce fut une étrange mêlée,
L’une tirant à soi le vert feuillage,
L’autre, excédée, ne tenant plus de rage
S’acharnant, folle, sur la blanche livrée,
Causant fort grand dommage au malheureux poireau,
Déchiqueté, informe, impropre à tout usage,
Gisant, déshabillé, honteux, sur le carreau.
Le cercle des badauds s’agrandit aussitôt.
L’on choisit son parti, l’on se risqua d’un mot,
Pariant sur la victoire de l’une des mégères
Évitant toutefois d’attiser leur colère.
Fort marries, les hargneuses commères
Pour échapper aux quolibets,
Rentrèrent bredouilles en leur chaumière
Sans plus chercher à s’expliquer.
Savoir choisir, qui le blanc, qui le vert,
Ou mieux encore, savoir y renoncer
C’est la leçon qu’à ces braves commères
Il serait fort opportun, d’enseigner.
Lucette Jacquy
(à la manière de Jean de La Fontaine)
203202
Annexe
Les deux commères et le poireau
Ces deux commères semblent mimer
en 1906 la fable écrite en l’an 2000.
Annexe
L’flanmique
Ches Lauées
Os voulez mier de l’ flanmique ?
N’est mi’ possib’, pis qu’o n’ foit pus à ch’four :
Ch’étoit boin das ches tèmps qu’ein ménangère’
pratique,
Por cuire ch’pan avoit sèn jour.
Pis, os d’mandez coir chell’ mannière
Qu’ mènt qu’o l’e- b’soit ? Acoutez bien :
Das l’ moi’, d’ quoi rèmplir ein’ flannière,
O prèndoit ch’ qui feut d’ pâte à l’vain,
A mènme ch’ pan de ch’ pétrissage.
Après, - pa’ ch’ moyen d’ein roulot, -
En ajoutant, chaqu’ tour, du boin burre d’ ménage,
O l’ fouloit, trois quat’ fois, avu du sé, sains trop
Quand chell’ galette alle étoit prête
A mette à ch’ four, tout cœud, tout clair,
N’ falloit mi’ que rien n’vous arrête,
Pou’ qu’ vo produit il uch’ boin air.
- Ch’est doré ! - A ch’te heure, i’ feut fenne
Vote éfan, pis sains l’foire attenne,
L’ bourrer d’ burr’, por qui’ fuch’ porté,
Vit’, su’ l’ tabe d’ vo Député.
Da ch’ temps passé ch’étoit l’tèmps de l’ flanmique,
Galette d’Flande (à lir’ sèn nom),
Janmois cho n’ pésoit pis qu’ du plomb :
O povoit n’èn prenne ein’ gross’ bique
Qu’all’ passoit toudis à plaisi,
Avuc ein goût de r’ venez-y.
Robert de Guyencourt. “Maqueries”
Os vous souv’nez bien de l’ flanmique
Que j’ vous n’ai déjo parlé ?…
A ch’ t’ heure, i’ s’agit que je m’esplique
Su’ ches laué’s, tout d’affilé.
Conme’ pou’ ch’ pan, ch’étoit de l’ mênm’ pâte,
Mais, chell’ flanmique, o l’ rouloit plate,
Taindis qu’ à ches laué’s o laissoit d’ l’épaisseur,
En leu wardant seul’mènt l’ largeur,
Qui feut, sains pus, à chés galettes.
Pis, dreit qu’ fin cœud’ all’s étoi’t prêtes,
Vite, os’ dépéchoit de s’s ovrir,
Et pis, après, de s’s-é r’ covrir,
En rajoutant das chaqu’ copure,
Du burr’, du burre et pis du burre.
- Das ch’ chucolat, en plache d’ pan,
Das ch’ lait, das ch’ café, chaque matan,
Ches gèns i’ n’ èn b’ soi’t des trempettes
Sains qu’ cho leu coûte d’ gross’ èmplettes ;
Mais i’ s’ truvait à m’sur’ des viux
Qu’ avu d’ l’ ongnon aimoi’t miux
S’ s-é bourrer, pis d’ frumache à l’ crênme.
Enfin, ch’ étoit durant ch’ carènme
D’Abb’vill’ qu’i’ falloit s’s- é mainger.
-I gn’o d’s ainné’, chaqu’ boulainger
Par ches ru’, tout plein s’ voiturette,
I’ n’ èn vendoit à ses cliènts.
Qu’ mènt donc qu’il o filè, ch’ boin tèmps ?
O-t-i’ prins l’ dérain’ vinaigrette ?..
Robert de Guyencourt. “Maqueries”
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La soupe aux poireauxde Jean Hélion
“Voici comment on préparait la soupe aux poireaux
chaque jour dans mon enfance normande.
“Laver et éplucher les poireaux. Les couper en
morceaux : tout le blanc et le tiers du vert coupé plus
menu. Faire bouillir deux bonnes heures avec la
pomme de terre et le sel.
“Dans des terrines individuelles (en vieux “rouen”
violet sombre à l’extérieur et bleu pâle craquelé à l’in-
térieur) ou dans une soupière blanche pour tout le
monde, on taillait des tranches de pain de campagne
rassis qu’on recouvrait ensuite de crème épaisse à
raison d’une bonne cuillerée à bouche par personne.
Si, comme il vaut mieux, la soupe est préparée dans
une marmite de fonte suspendue au milieu du feu de
bois, vers la moitié de la cuisson, on déplace un peu le
couvercle pour donner un léger goût de fumée.
“Verser dans les assiettes et laisser reposer un instant.”
“La tradition de ce temps-là voulait que ce qui restait
de soupe trempée soit réchauffé le lendemain matin
pour le déjeuner des vieillards, mais les gourmets en
réclamaient toujours une part.”
Jean Hélion. “Peintres aux fourneaux”
205204
Annexe
Saint Fiacre, patron de la Brye
Seule de ce nom, je te prye
Que envers Dieu le Créateur
Tu sois mon médiateur,
Glorieux saint d’Écosse né
Certain suis que Dieu t’a donné
Pouvoir sur hommes et sur femmes
Et par toy leurs corps et leurs âmes
De grand dangiez sont boutez hors.
Quant à la partie du corps
par toi sont garis : langoureux,
plains de fièvre, chancreux, fisqueux,
Dos rompus et plains de gravelle,
Qui est maladie mortelle,
Polypeux plains de pourriture
De broches, de ficques et d’ordures
Qui dedans le corps humain entre,
De flux de sang, de cours de ventre,
De flux menstrueux et de vers,
Et aussi d’autres maux divers
Dont médecin ne peut guérir,
Saint Fiacre te peut secourir
Si te supplye dévotement
Que à mon âme premièrement
Impétrer la gloire éternelle
Et au corps temporellement
Me donner santé corporelle
Amen
Roger Lecotte. “Recherches sur les cultes
populaires dans l’actuel diocèse de Meaux”
Oraison à saint Fiacre
Saint Fiacre est opérationnel sur de multiples fronts.
Dans cette oraison, la liste est longue des malades
qu’il peut guérir : langoureux, chancreux, fisqueux…
il peut aussi soigner “d’autres maux divers que les médecins
ne peuvent guérir.”
Annexe
Des églises orthodoxes moscovites
dans le jardin ?
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“On croit savoir la faire, elle paraît simple, et
trop souvent on la néglige. Il faut qu’elle
cuise entre quinze et vingt minutes et non
pas deux heures - toutes les femmes fran-
çaises font trop cuire les légumes
et les soupes. Et puis il faut
mieux mettre les poireaux
lorsque les pommes de terre
bouillent : la soupe restera verte
et beaucoup plus parfumée. Et
puis aussi il faut bien doser les
poireaux : deux poireaux
moyens suffisent pour un kilo
de pommes de terre. Dans les
restaurants, cette soupe n’est
jamais bonne : elle est toujours trop
cuite (recuite), trop “longue”, elle
est triste et morne, et elle rejoint le
fonds commun des “soupes de légumes
“- il en faut - des restaurants provinciaux
français. Non, on doit vouloir la faire et la
refaire avec soin, éviter de “l’oublier sur le feu
“et qu’elle perde ainsi son identité. On la sert
soit sans rien, soit avec du beurre frais ou de
la crème fraîche. On peut aussi y ajouter des
croûtons au moment de servir : on l’appel-
lera alors d’un autre nom, on inventera
lequel : de cette façon les enfants la mange-
ront plus volontiers que si on l’affuble du
nom de soupe aux poireaux pommes de terre.
Il faut du temps, des années pour retrou-
ver la saveur de cette soupe, imposée aux
enfants sous divers prétextes (la soupe
fait grandir, rend gentil, etc.). Rien, dans
la cuisine française, ne
rejoint la simplicité, la
nécessité de la soupe aux
poireaux. Elle a dû être inven-
tée dans une contrée occidentale
un soir d’hiver, par une femme
encore jeune de la bourgeoisie
locale qui, ce soir-là, tenait les
sauces grasses en horreur - et plus
encore sans doute - mais le savait-
elle ? Le corps avale cette soupe
avec bonheur. Aucune ambiguïté :
ce n’est pas la garbure au lard, la
soupe pour nourrir ou réchauffer,
non, c’est la soupe maigre pour rafraî-
chir, le corps l’avale à grandes lampées,
s’en nettoie, s’en dépure, verdure première,
les muscles s’en abreuvent. Dans les maisons,
son odeur se répand très vite, très forte,
vulgaire comme le manger pauvre, le travail
des femmes, le coucher des bêtes, le vomi
des nouveau-nés. On peut ne vouloir rien
faire et puis, faire çà, oui, cette soupe-là :
entre ces deux voulions, une marge très
étroite, toujours la même : suicide.”
207206
Annexe
Marguerite Duras et la soupe aux poireaux
Botte de poireaux en céramique.
Annexe
Inn’ saut’ rell’, cha quinte, cha quinte toudis,
Inn’ fourmiche, cha œuff’, cha œuff’ l’ jour, l’ nuit,
Vos l’ savez bien comme mi…
Quind in quinte comme cheul’ saut’ rell’,
Inn’ fait rin d’ bon dé s’ vie,
Quind in œuff’ comme cheul’ foumi,
In a des provisions plein ch’ huis…
J’mai pont b’soin d’ vos l’ apprinne,
Vos l’ savez bin comme mi.
V’ là donc l’ pauv’ saut’ rell’ qu’ al est ben mal partie,
Dins l’hiver qui fait dur pou tous chés gins dins l’gène,
Al’ vint dir’ al fourmiche :
“- T’ araus pont d’ el flamiche ?
- T’in a cor, ché ben sûr
- Ch’ té l’ rindraus,
- J’ té l’ assure…
- J’ai si faim qué j’ mingraus
- Tout ch’ restint d’ tin diner…
- Té veux bin m’in donner ?
- In même timps, jé m’réquaufferais…”
L’ fourmiche, al’ saut’rell’, al’ va l’y in apprinte :
- Chét’ i qué t’ moqq’ ed mi,
- Saut’ rell’ ed malheur ?... Qu’mint ? j’ sus fourmi,
- J’ travaill et ti, té quinte ?
- Ah’ t’as faim ? t’ as fro ? requauffes-te à l’ dinse”
Et vous qui mé d’ visez, chavez-vous chou qué
j’pinse ?
Quind vos vodrez quinter, sins travailler comme mi,
J’ vos inverrez dinguer, comme al a fait l’ fourmi…
La cigale et la fourmi, adaptée en patois de Carvin
par M.A. Merlier
L’saut’ rell’ et l’ fourmiche
Quand j’étais enfant, je ne comprenais pas que ce
“bon Monsieur de La Fontaine”, comme on l’appelait,
ait pu faire une fable à la gloire de l’avarice, de
l’égoïsme. Avec l’âge, je n’ai pas changé d’avis, au
contraire. Cette méchanceté me semble d’autant plus
incroyable que ce texte est écrit en patois du Nord, le
parler des gens les plus accueillants, les plus chaleu-
reux qui soient. Portes et tables ouvertes en perma-
nence. Jamais “un partageux pour li tout seul” n’a habité
le Nord ou le Pas-de-calais.
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Edgar Faure devait un jour, en sa qualité de ministre
de l’Agriculture, remettre le poireau au jeune
Spanghero, 22 ans, qui avait mené l’équipe de France
de rugby à la victoire. Le héros du jour avait invité
tous ses copains à la cérémonie. Le Tout-Rugby était
là, Spanghero rouge d’émotion au premier rang et…
au fond, Albaladéjo - dit “Bala” - en grande conversa-
tion avec Roger Couderc. Le président Faure
commence : “Mes chers z’amis, c’est aujourd’hui un grand
jour…” À cet instant précis, un huissier s’approche de
lui pour lui murmurer quelques mots à l’oreille. Edgar
Faure poursuit :
“C’est un grand jour, car je vais aujourd’hui récompenser celui
qui a porté la renommée des pelouses françaises dans l’Europe
entière, qui s’est battu contre le trèfle, contre le chardon. A ce
titre n’a-t-il pas mérité le poireau, la récompense de ceux qui
ont aidé l’agriculture ? Je vais donc appeler ici, pour recevoir
l’ordre du Mérite agricole, notre ami (un silence) Roger
Couderc.”
A ces mots, Spanghero blêmit. Roger Couderc,
croyant à une farce, traîne des pieds, on le pousse
jusqu’à Edgar Faure.
La cérémonie terminée, tout le monde s’approche du
président afin de lui demander la raison de ce change-
ment.
C’est tout simple, messieurs : on venait de m’apprendre que
Spanghero n’avait pas encore 23 ans, l’âge minimal exigé
pour cette décoration. Nous étions tous réunis ici, une bande
d’amis… Alors, je n’ai pas voulu que cette médaille se perde, et
je l’ai attribuée à celui qui l’a - ô combien - méritée : Roger
Couderc.
Voilà ce qui s’appelle avoir de la présence d’esprit.
Claude Gagnière. “Des Mots et Merveilles”
Robert Laffont, 1994
209208
Annexe
La flamiche (en picard de Saint-Quentin)
Q’ment eq sa s’fouait qu’elle dit Laïde à grand’mère Titisse
el flamique à poriaux ?
Eh bien, nous thiote, qu’alle lui répond grand’mère,
pour foère enne flamique y faut deux coses : del pâte
et pis des poriaux.
O prenez ein livre ed fraine, ol mettez sul table avé un
demi live ed burre ou ed saindoux ed cochon, pis un
thiot molé ed sel et un œuffe, pis vous patriquez tout
cho ave un verre d’ieau froide quasiment eq vous
fairiez une tarte aux prones.
Peindant ech temps lo quelle pâte al s’ repose, vous
épluchez deux douzanes ed bieaux poriaux, vous les
erlavez bien, pis o les copez en rondelles comme pour
el soupe (o mettez pas trop ed vert, chés gens y diroi-
tent ek vous êtes avaricieuse).
Enne fois ek tous chés poriaux y sont copés o les
cuisez dans l’ cocotte en fonte avu un grod molé ed
bur ou bien del graisse ed cochon si vo n’avotte point
ed bur, y faut qu’y cuisottent douchemeint, qui n’rat-
tachent pas dans l’ fond del castrole.
Quand qu’ils sont bien tchuis, o les r’tirez des ch’ fu et
vos y mettez un molé ed sel et pis ed poèvre. A ch’
momeint lo vous étampissez el pâte ave un rouleau ed’
pâtissier et vos l’étalez dans chelle tourtière pis o
mettez chez poriaux dans ech mitan, pis o rabattez el
pâte par dessus chés poriaux ed façon à foère un
couvercheu, vous dorez avec un tchot peu ed lait ; as t’
heure il n’y o plus qu’à foere tchuir dans ech poèle
flamand en rbayant bien q’ça n’ brûlions pas.
Ben grand-mère qu’alle dit Laïde, puisque c’est cho,
eg va en foère une et o l’ mangerons tous les deux
amont, avec eine boutelle ed not buen cidre.
O. Gaudefroy de Saint-Quentin
Revue “Picardie” n° 7, 1947
“Les carottes, les oignons, les poireaux et les navets
sont plus employés comme assaisonnements et garni-
tures, que comme mets principal. La carotte est d’une
très grande ressource en cuisine, et l’excipient le plus
ordinaire des jus, des coulis et des ragoûts. Mais à
l’exemple des gens modestes et vraiment utiles, elle
sert plus souvent qu’elle ne se montre ; et elle a cela de
commun avec l’oignon, autre factotum, dont la
présence est indispensable dans la plupart des assai-
sonnements. La carotte cependant se produit à décou-
vert dans le hoche-pot ; là, tournée avec art, elle fait
briller le talent d’un cuisinier dans celui du dessin.
Quoiqu’elle ne soit dans ce plat que comme garniture,
l’accessoire y est cependant plus apparent que le prin-
cipal ; la queue de bœuf se cache avec modestie, et lui
laisse dans cette circonstance tous les honneurs du
triomphe. Il en est à peu près de même des navets
lorsqu’ils accompagnent un canard. Le poireau est la
plus modeste de ces quatre plantes potagères ; il ne
paraît jamais sur nos tables que dans la soupe, à
laquelle il sert à donner un bon goût ; on l’emploie
au même usage dans quelques ragoûts en bouquet
garni ; c’est un légume fort sain, et dont on pourrait
peut-être tirer un parti plus apparent, surtout
comme garniture. c’est un texte que nous laissons à
méditer aux hommes de l’art.”
Grimod de La Reynière. “Ecrits Gastronomiques”
Le Mérite agricole de Roger Couderc
L’avenir du poireau selon Grimod de La Reynière (1758-1838)
Annexe
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Aïgo boulido : littéralement “eau bouillie”. La plus
simple des soupes à l’ail : de l’eau, des gousses d’ail, de
la sauge, un clou de girofle.
Appareil : mélange d’éléments composant une recette.
Bereznicki Kiejstut : artiste polonais, né à Poznan en
1935. Diplomé de l’école des Beaux-Arts de Gdansk.
Ses œuvres se trouvent dans différents musées du
monde, et en particulier au Musée des Arts Modernes
de Paris. Professeur agrégé à l’école des Beaux-Arts
de Gdansk.
Bourdon Sébastien : peintre français (1616-1671).
Auteur de scènes dites de genre, de portraits et de
tableaux religieux.
Bottella Tony : chef du restaurant du Théâtre
National de Catalogne à Barcelone.
Brunoise : légumes coupés en petits dés.
Capek Karel : écrivain tchèque (1890-1938).
Romancier, auteur dramatique, traducteur, il s’inté-
resse très vite au fantastique et à la science-fiction.
Cébettes : diminutif de cèbe (cépa, oignon), très jeunes
oignons dont on mange le blanc et le vert.
Chabrot : mélange de vin et des dernières cuillerés de
soupe. Chacun dose de façon personnelle, mais tout le
monde le boit à même l’assiette. C’est bien meilleur.
Peut se dire faire chabrot ou chabrol. Dans le Poitou,
on brevoche ou on godaille, et dans le Bourbonnais on
fait champorot. Tout ceci pouvant se résumer par
l’ironique bouillon d’ivrogne de Bourgogne.
Croquer le marmot : poireauter, attendre longtemps.
(cf. le dictionnaire Robert à “croquer”). Le même
dictionnaire, au mot “marmot”, expose les explications
de Furetière et de Bescherelle.
Cuire à l’anglaise : cuire un aliment à l’eau bouillante
salée.
Duxelle : préparation composée principalement de
champignons hachés cuits.
Flammekueche : ou tarte flammée, est une spécialité
du nord de l’Alsace. Traditionnellement, on faisait
cuire cette tarte en 30 secondes dans le même four à
bois qui servait à la cuisson du pain.
Fleurs : règles, menstrues.
Herbes : “Les herbes sont, choux, laictues, poirées, espinars,
persil, roquete et infinité d’autres menues.”O. de Serres
Jeaurat (Vermenton 1699 - Versailles 1789) : il peint
des sujets de genre puis des sujets historiques. Il est
élu académicien en 1733, nommé peintre du roi en
1767 ; il terminera garde des peintures royales à
Versailles.
Lichtenberg Georg Christoph : physicien allemand
(17421 799). Cette citation est tirée de “Cahiers
d’aphorismes”. Il passe aussi pour être l’inventeur du
couteau sans lame dont on a perdu le manche, et il
s’est posé des questions au sujet de la vis sans début.
Lili : héroïne d’une bande dessinée éditée par Hachette
sous forme d’albums de quarante-huit pages dans la
collection “Les beaux albums de la Jeunesse Joyeuse”.
Luter : mettre un cordon de pâte entre un récipient et
son couvercle pour que la fermeture soit parfaite et
que tous les parfums soient conservés.
Mennetou-Salon : à 20 km de Bourges, 350 ha qui
donnent des vins merveilleux. Les cépages sauvignon
pour les blancs et pinot noir pour les rouges ont
remplacé l’antique “biturica”. Qu’on ne s’y trompe pas,
l’expression “prendre une bonne bitture”- ou biture -
ne vient pas de ce cépage deux fois millénaire. Dans le
211210
Des mots, encore des mots…
Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com
Très ciblésBaros, Catherine : Le marché français du poireau. Ctifl**
1995
Collectif : Le poireau, guide pratique. Ctifl** 1993
Les incontournablesCollectif dirigé par Julia Csergo : Pot-au-feu. Editions
Autrement, collection Mutation 1999
De Wailly, Maurice Crampon : Le folklore de Picardie.
Dumay, Raymond : De la gastronomie française. Stock
1969
Dumay, Raymond : Du silex au barbecue. Julliard 1971
Dumay, Raymond : Le rat et l’abeille. Phébus 1997
Jost, Philippe : La gourmandise. Le Pré aux Clercs
1998
La Reynière, Grimod : Ecrits gastronomiques. Collection
10/18 de 1984
Leclerc, Henri : Les Légumes de France.Masson & Cie
éditeurs 1927
Meiller, Daniel et Vannier, Paul : Le grand livre des
Fruits et Légumes. Edition de La Manufacture.
Pelt, Jean-Marie : Des Légumes. Arthème Fayard 1993
Serres, Olivier de : Le Théâtre d’agriculture et Mesnage
des champs.
Cuisine, gastronomieAmat, Jean-Marie et Vincent, Jean-Didier : Pour une
nouvelle Physiologie du Goût. Éditions Odile Jacob 2000
Boisvert, Clotilde : La cuisine des plantes sauvages.
Dargaud Éditeur 1984
Braillon-Rabouille, Marie-Madeleine : Le coin des gour-
mets
Claverie, Agnès : La cuisine du potager. Robert Laffont
Clément, Marie-Christine et Didier : Colette gourmande.
Albin Michel 1990
Courtine : Le cahier de recettes de Madame Maigret.
Robert Laffont 1974
Cuignet, Florence : Les légumes. Editions S.A.E.P. 1992
Gillet, Philippe : Par mets et par vins. Voyages et gastrono-
mie en Europe (XVIe-XVIIe siècle). Payot 1985
Grison, Jacques : Des mets et des mots lyonnais. Editions
Xavier Lejeune 1998
Howe, Robin : Soup.Georges Rainbird limited
Londres 1967. Traduit de l’anglais par Michelle
Grandin et publié par Robert Morel.
Joy, Leslie, Gibson : La cuisine légère.Gründ
Nathalie : Gourmande et fauchée.Hachette
Préparer autrement les soupes. Editions Time-Life -
Amsterdam 1987
Progneau, J.E. : Recettes et spécialités gastronomiques
charentaises.Quartier latin. La Rochelle
Recettes littéraires du Mercure de France. 1998
Vergne, Élisa et Piper, Beverley : La Cuisine au four à
micro-ondes. Cil/L’essentiel du Savoir
Picardie, Nord, Pas-de-CalaisAlmanach Picard de 1908
Almanach Picard du Hérisson 1926.
Coussée, Bernard : Légendes et croyances en Avesnois.
Auteur et éditeur. Lille 1985
Debrie, Jeanine et René :Mœurs épulaires picardes.
Dusevel : Histoire du Trésor de l’abbaye royale de Saint-
Pierre de Corbie. Lemer aîné éditeur - Amiens 1861
François, Michel : Les “ficelles” de la bonne cuisine picarde.
Vague Verte 1995
213212
Des mots, encore des mots…
vocabulaire de la marine, la longueur de chaîne néces-
saire pour mouiller l’ancre sappelle une bitture.
Jean de Milan (XIIe). auteur de “Regimen Sanitatis
Salerni”, des aphorismes pour “vivre longuement”.
Médecin célèbre de la fameuse école de médecine de
Salerne, il est aussi appelé Jean de Salerne.
Poireau
Une vierge au poireau doit la fécondité.
Grâce au poireau, du nez le sang est arrêté ;
Il suffit d’en frotter au-dedans la narine,
L’épanchement, soudain suspendu, se termine.
Cuits, les poireaux meilleurs et plus fortifiants,
Crus, engendrent la bile et suscitent les vents.
Pour pallier ce dernier inconvénient, il n’est qu’à
suivre les conseils de ce même Jean de Salerne :
Pour l’estomac vous pourrez prendre
De la graine de coriandre.
Les vents à son approche,
Ou par haut ou par bas,
Sortent à petit bruit
Ou même avec fracas.
Mucilage : substance présente dans certains végé-
taux, et en particulier le poireau. Le mucilage, à la
cuisson, se mélange avec l’eau et donne une substance
visqueuse.
Obscurte : noircie.
Orens : signature de Orens Denizard, peintre et
sculpteur né à Saint-Quentin (Aisne). Le catalogue
Neudin 1982 signale 3 000 cartes postales signées
Orens pour un tirage total de 800 000 cartes.
Paré Ambroise (1509-1590) : chirurgien des rois de
France. Il remplaça, lors des amputations, la cautéri-
sation par la ligature des artères.
Parmentier Antoine Augustin (1737-1813) : pharma-
cien militaire qui ambitionne de faire le bonheur des
hommes en supprimant les famines. Il a beaucoup fait
pour la vulgarisation de la pomme de terre.
Passard Alain : chef, trois fois étoilé, du restaurant
parisien Arpège.
Peyroulade : soupe lozérienne. à noter que le conte-
nant peyrol (pot occitan) donne le nom au contenu
ainsi que le pot détermine le potage.
Point : pique.
Polaiö : poison.
Porcelayne : pourpier.
Pradel : près de Villeneuve-de-Berg (Ardèche).
Domaine où vécut Olivier de Serres. Voir “Les
adresses”, page 217.
Restaurant : c’est un plat complet, à base de bouillon
de viande et de légumes. Ce plat unique doit restaurer
le client fatigué. Le lieu de vente deviendra le restau-
rant. En 1765, M. Boulanger ouvre le premier
“restaurant”. Après 1789, il sera imité par des cuisi-
niers des familles nobles, qui sont sans emploi.
Tranchoir : tranche de pain sur laquelle on coupe les
morceaux de viande ou de légumes que l’on prend
dans le plat central, et qui remplace l’assiette.
Ventosité : gaz gastro-intestinaux. Synonyme de
flatulences.
Viande : aliments, nourriture.
Vitelou : petits morceaux de pâte que l’on fait cuire
dans du lait après les avoir frottés dans les mains pour
leur donner une forme allongée.
Waide : mot picard désignant la guède. Plante tincto-
riale donnant la couleur bleue, très cultivée en France
et abandonnée ensuite à cause de la concurrence de
l’indigotier.
Wenetzianoff Alexei Gavrilovitsch : peintre russe,
né à Nieshin en 1779 et mort à Safonkoroo en 1847.
Bibliographie
Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com
215214
Bibliographie
Kasten, B : Adhalar de Corbie.
La cuisine : Flandres-Artois-Picardie. La Voix du Nord
Lallemand, Roger : La vraie cuisine de l’Artois, de la
Flandre et de la Picardie. Collection : “La cuisine de chez
nous”.
Editions Quartier latin à La Rochelle
Laout, Gabriel : La cuisine de Picardie. Cèdre 1996
Leblond et Brohard : Vie et traditions populaires en région
Picardie. Edition Horvath-Martelle
Le Grand D’Aussy, Pierre : Histoire de la vie privée des
Français depuis l’origine de la nation jusqu’à nos jours…
Paris, Ph.-D. Pierres, 1782
Liegeois, J.-C., et Verraest, Daniel : Gastronomie des
Flandres et de d’Artois. Editions S.A.E.P. 1984
Roques, P., et De Chandeville : Les meilleures recettes de
la Cuisine du Nord. Sudres, Yves : Gastronomie picarde.
Editions S.A.E.P. 1984
JardinageGuédan, E. : Le Jardinier Provençal. Tacussel. Marseille.
Leroy, André : Oignon - Poireau - Ail - Échalote - Ciboule.
Bibliothèque Vie pratique, Librairie Hachette 1941
Vercier, Joseph : Culture potagère. Encyclopédie des
connaissances agricoles. Librairie Hachette 1941
Vilmorin-Andrieux : Les plantes potagères.Quatrième
édition 1925
HistoireAudouze et Buschenschutz : Villes, villages et campagnes
de l’Europe celtique. Editions Hachette 1989
Chouraqui, André : La vie quotidienne des hommes de la
Bible. Hachette
La Sainte Bible. Traduction de Lemaistre de Sacy Paris
1868
Laurioux, Bruno : Le Moyen Âge à table. Éd. Adam Biro
1989
Lecotte, Roger : Recherches sur les cultes populaires dans
l’actuel Diocèse de Meaux.
Maillet, Jacobus : Arbolayre. Lyon 1490
Marty-Dufaut, Josy : La Gastronomie du Moyen Âge.
Autres Temps
Montet, Pierre : En Égypte au temps des Ramsès.
Pelissier, Pierre : Pourrières.
Pernoud, Régine : Histoire du peuple français des origines
au Moyen Âge.Nouvelle Librairie de France
Riche, Pierre : La vie quotidienne dans l’Empire carolin-
gien.Hachette
Robert, Jean-Noël : La vie à la campagne dans l’antiquité
romaine. Les Belles Lettres 1985
Tacuinum Sanitatis. (XVe) Bibliothèque de Rouen
Nouveau recueil de Curiositez. Les plus rares & admi-
rables de tous les Effects, que l’Art & la Nature sont
capables de produire.
Augmenté de plus de moitié de merveilleux et beaux
secrets gallands et autres, très utiles et necessaires à
tous ceux, qui sont curieux de conserver leur santé.
Expérimentez et approuvez par Gens de qualité, et
composez par le Sr. d’Emery.
Suivant la copie de Paris. À Leyde chez Pierre Vander
AA, Marchand Libraire,
SantéDocteur Beauvillard : Le Médecin des pauvres. Féron et
Beauvillard 1936
Charrié, Pierre : Le folklore du bas Vivarais. Librairie
Guénédaud 1963
Guérisseurs et remèdes populaires : Cévennes et Vivarais.
Edition Horvath
Lombard, L. M. : Le cuisinier et le médecin. L. Curmer
1855
Bibliographie
Dantzig, Charles : Confitures de crimes. Les Belles
Lettres 1993
Halt, Marie Robert : Histoire d’un petit homme.
C. Marpon et E. Flammarion
Jacq, Christian : La pyramide assassinée. Pocket 4189
Jost, Philippe : La gourmandise. Le Pré aux Clercs
1998
Karel Capek : L’année du jardinier. 10/18 janvier 2000
Shakespeare, William : Henry V. Editions de la Pléiade
- tome I - 1959. Traduction de François-Victor Hugo
Racine, Josiane et Jean-Luc : Viramma, ou une vie
paria.Terre Humaine 1994
Musique, Poèmes, EnfantsDeux CD Albums-Jeux : La jardinière de Légumes.
Textes de Françoise Gerbaulet, illustrations de
Madeleine Brunelet, musique de Gérard Siracusa.
Dobzynski, Charles : Fablier des fruits et légumes.
Editions Saint-Germain-des-Prés
Corentin, Philippe : Zigomar n’aime pas les légumes.
Ecole des Loisirs. 1992
DictionnairesBoucheau, Juteau, Roussin : L’argot des musiciens.
Point-Virgule
Dictionnaire humoristique de la gastronomie
Académie de l’Humour Français.
Gagnière, Claude : Des Mots et Merveilles. Robert
Laffont 1994
Hennig, Jean-Luc : Dictionnaire littéraire et érotique des
fruits et des légumes. Albin Michel 1994
Le Petit Larousse Illustré.
Martin, Joël : Dico de la contrepèterie. Les dicos de
Point-Virgule. Seuil 1997
Michel, Claude : Le parler de Roanne et du Roannais.
Jean-Pierre Huguet 1998
Robert, Paul : Dictionnaire de la Langue Française.
Wathelet, Jean-Marc : Dictons des bêtes, des plantes et des
saisons.
BiographiesMuratori-Philip, Anne : Parmentier. Plon 1994
Pujol, Rosemonde : Nicolas Appert.Denoël
Société historique de Remiremont et de sa région :
Jules Méline.
Les revuesCuisiner n° 21 de novembre 1994
Cuisine actuelle : Hors série de février-mars 1996
Pierre Verdet : un article dans Le Chasseur Français de
mars 2000
Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com
En premier lieuPromotion du Poireau Picard, 25 rue Saint-Georges
80700 Roye
Les muséesMusée de Picardie, 48 rue de la République 80000
Amiens
Musée des Beaux-Arts d’Arras, Abbaye Saint-Vaast,
22 Paul-Doumer 62000 Arras
Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, 20 cours
d’Albret 33077 Bordeaux-Cédex
Musée des Beaux-Arts de Caen, Le Château 14000
Caen
Musée des Beaux-Arts de Cambrai, 15 rue de l’Épée
59400 Cambrai
Musée des Beaux-Arts de Marseille, Palais
Longchamp 13004 Marseille
Musée Cantini, 19 rue de Grignan 13000 Marseille
Musée des Beaux-Arts de Nantes, 10 rue Georges-
Clemenceau 44000 Nantes
Musée des Beaux-Arts d’Orléans, place Sainte-Croix
45000 Orléans
Les amis des musées d’Orléans, 1 rue Fernand-
Rabier 45000 Orléans
Musée des Beaux-Arts de Quimper, 40 place Saint-
Corentin 29000 Quimper
Musée des Beaux-Arts de Rennes, 20 quai Émile-
Zola 35000 Rennes.
Musée National des Arts et Traditions Populaires,
6 avenue Mahatma-Gandhi 75016 Paris
CRAC - Alsace, Centre Rhénan d’Art Contemporain,
18 rue du Château 68130 Altkirch
RMN, Réunion des Musées Nationaux, Agence
photographique , 10 rue de l’Abbaye 75006 Paris
Négociants en grainesClause-Société anonyme pour la culture des graines
d’élite, 91220 Brétigny-sur-Orge
Vilmorin OXADIS, 38291 Saint-Quentin-Fallavier
Cedex
Caillard SA, BP 39 - 49135 Pont-de-Cé
Graines Gondian SA, 26401 Crest
Des techniciensCTIFL Centre technique interprofessionnel des fruits
et légumes, 22 rue Bergère 75009 Paris
Les fabricants de produits alimentairesBlédina, 383 rue Philippe-Héron - BP 69654
Villefranche-sur-Saône Cedex
Knorr, 5/8 rue de la Renaissance 92187 Anthony
Cedex
Liebig Campbell, route de Carpentras BP 24 - 84131
Le Pontet Cedex
Lunor, 76810 Luneray
Maggi, BP 900 Noisiel 77446 Marne-La-Vallée Cedex
Marie surgelés, 94782 Vitry-sur-Seine Cedex
Regalette SA, 56140 Saint-Marcel
Royco, 23 rue Jacob 92842 Rueil-Malmaison Cedex
Sill, BP 1 - 29860 Plouvien
Syndicat national des fabricants de bouillons et
potages, 8 rue de L’Isly 75008 Paris
Des amisL’École des Loisirs, 11 rue de Sèvres 75006 Paris
Editions Nathan, 9 rue Méchain 75676 Paris
Cedex 14
Espace Culturel Domaine Olivier de Serres,
Le Pradel 07170 Mirabel
217
Les adresses
Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com
Recettes par ordre d’entrée en scène
Soupe à l’ail du P’tit Quinquin p. 8
Salade de poireaux du chef p. 10
Tourte de haddock et aux poireaux p. 14
Gratin à la crème de brandade p. 30
Omelette galloise p. 35
Pâté gallois aux poireaux p. 35
La porée blanche p. 40
Poireaux tièdes à la sauce persil p. 50
Blancs de volailles aux herbes p. 50
Poireaux à la vinaigrette de betterave rouge p. 78
Pommes de terre Langeron p. 122
Porréa p. 124
Purée de poireaux-pommes de terre p. 125
Flamiche aux pommes de terre p. 141
Flamiche à la citrouille p. 141
Flamiche aux oignons p. 141
Flamiche aux endives p. 142
Flamiche des hortillons p. 142
Flamiche de Bouchavesnes p. 144
Flamiche poireaux-potiron p. 145
Flamiche des Flandres p. 146
Flamiche à l’anguille fraîche p. 146
Flamiche beauvaisienne p. 147
Flamiche de “La Flamiche” p. 148
Flamiche au bouillon de viande p. 149
Flamiche à la noyonnaise p. 150
Flamiche au roquefort p. 150
Flamiche allégée p. 151
Flamiche de la Saint-Florent p. 152
Flamiche en picard p. 153
Soupe Marguerite p. 158
Soupe Claude Monet p. 158
Soupe irlandaise p. 159
Soupe vichyssoise p. 160
Soupe aux poireaux, châtaignes et lardons p. 161
Soupe de poireaux à la bière p. 162
Soupe des hortillons p. 163
Soupe de poule aux poireaux p. 164
Soupe aux huîtres et aux poireaux p. 165
Poireaux à la turque p. 167
Poireaux à la grecque p. 167
Poireaux à la polonaise p. 168
Terrine de poireaux au saumon p. 168
Terrine de chèvre frais aux poireaux p. 169
Flan vert p. 170
Pâté végétal aux poireaux p. 170
Poireau “Madame” p. 172
Poireaux à l’orientale p. 172
Poireaux aux œufs p. 173
Poireaux à la poitevine p. 173
Gratin de poireaux à la toulousaine p. 174
Poireaux confits p. 174
Soufflé picard p. 175
La Picardine p. 175
Blanquette de poireaux p. 176
Feuilleté de foies de lapin
à la fondue de poireaux p. 177
Mousse de poireaux p. 179
Poireaux au lard p. 180
Poireaux en fritots p. 180
Cassolettes de moules gratinées aux poireaux p. 182
Maquereaux aux poireaux p. 183
Flétan aux poireaux et aux olives noires p. 184
Blanquette de poireaux Neptune p. 185
Poireaux en terrine au quasi de veau p. 187
Curry de porc aux poireaux p. 188
Emincé de foie de veau aux poireaux p. 189
Paupiettes de veau aux poireaux nouveaux p. 189
Quiche aux poireaux p. 191
Quiche aux poireaux et au tofou p. 191
Tourte de poireaux au fromage de chèvre p. 192
Flamiche au maroilles et aux poireaux,
sauce à la bière de pays. p. 193
Poireaux à la saucisse de Morteau p. 195
219218
Index des recettes
Index des recettes
Camembert pané sur son lit de poireaux p. 195
La galette mate-faim p. 196
Pain aux poireaux p. 197
Les soupesSoupe à l’ail du P’tit Quinquin p. 8
Soupe Marguerite p. 158
Soupe Claude Monet p. 158
Soupe irlandaise p. 159
Soupe vichyssoise p. 160
Soupe aux poireaux, châtaignes et lardons p. 161
Soupe de poireaux à la bière p. 162
Soupe des hortillons p. 163
Soupe de poule aux poireaux p. 164
Soupe aux huîtres et aux poireaux p. 165
Les flamiches, tourtes et quichessans poireauxFlamiche aux pommes de terre p. 141
Flamiche à la citrouille p. 141
Flamiche aux oignons p. 141
Flamiche aux endives p. 142
Flamiche des hortillons p. 142
Les flamiches, tourtes et quichesavec poireauxTourte au haddock et aux poireaux p. 14
Flamiche de Bouchavesne p. 144
Flamiche poireaux potiron p. 145
Flamiche des Flandres p. 146
Flamiche à l’anguille fraîche p. 146
Flamiche beauvaisienne p. 147
Flamiche de “La Flamiche” p. 148
Flamiche au bouillon de viande p. 149
Flamiche à la noyonnaise p. 150
Flamiche au roquefort p. 150
Flamiche allégée p. 151
Flamiche de la Saint-Florent p. 152
Flamiche en picard p. 153
Quiche aux poireaux p. 191
Quiche aux poireaux et au tofou p. 191
Tourte de poireaux au fromage de chèvre p. 192
Flamiche au maroilles et aux poireaux,
sauce à la bière de pays p. 193
Recettes étrangèresSalade de poireaux du chef. Allemagne p. 10
Tourte de haddock et aux poireaux. Irlande p. 14
Omelette galloise. Pays de Galles p. 35
Pâté gallois aux poireaux. Pays de Galles p. 35
Soupe irlandaise. Irlande p. 159
Soupe de poule aux poireaux. Ecosse p. 164
Soupe aux huîtres et aux poireaux. Amérique p. 165
Poireaux à la turque. Turquie p. 167
Poireaux à la grecque. Grèce p. 167
Poireaux à la polonaise. Pologne p. 168
Poireaux à l’orientale. Turquie p. 172
Le poireau, poissons et coquillagesTourte au haddock et aux poireaux p. 14
Gratin de poireaux à la crème de brandade p. 30
Flamiche à l’anguille fraîche p. 146
Soupe aux huîtres et aux poireaux p. 165
Terrine de poireaux au saumon p. 168
La Picardine p. 175
Cassolettes de moules gratinées aux poireaux p. 182
Maquereaux aux poireaux p. 183
Flétan aux poireaux et aux olives noires p. 184
Blanquette de poireaux Neptune p. 185
Le poireau et les fromagesPâté gallois aux poireaux p. 35
Flamiche des Flandres p. 146
Flamiche à la noyonnaise p. 150
Flamiche au roquefort p. 150
Terrine de chèvre frais aux poireaux p. 169
Gratin à la toulousaine p. 174
Tourte de poireaux au fromage de chèvre p. 192
Flamiche au maroilles, sauce à la bière p. 193
Camembert pané sur son lit de poireaux p. 195
Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com
Crédits photographiquesADAGP 2001 : pages 112 et 115.
RMN : pages 103 et 104 (photos de Arnaudet et
J. Schormans), 105 (photo de Gérard Blot), 106, 107
(photo de A. Pelle), 108 (photo Bulloz). Bibliothèque
municipale de Rouen, page 58 (photo de Didier Trajin
et Catherine Lancien). Musée des Beaux-Arts
d’Arras, page 101. Musée des Beaux-Arts de
Cambrai, page 109 (photo Hugo Maertens). Musée
de Quimper, page 103 (photo Luc Robin) et
page 108. Musée des Beaux-Arts de Bordeaux,
pages 105 et 113 (photos de Lysiane Gauthier).
Musée de Rennes, page 106 (photo de Adélaïde
Beaudhuin). Musée des Beaux-Arts de Marseille,
page 110 (photo de Jean Bernard). Musée de
Picardie à Amiens, page 102 (photo Marc
Jeanneteau). Musée des Beaux-Arts d’Orléans,
page 104. École des Loisirs, pages 91 et 173. Patrice
Record, page 34. Jean-Louis Pesch, page 90. Gérard
Schlosser, page 111. J.-F. Danquin, page 114. Jane
Churchill, page 122. Cocheux, page 148.
Les photos sont de : Jean-François Plumecoq,
pages 13, 31, 37 et 140, J.-P. Bolle, pages 126, 129,
133, 134 et 143, Éric Jacquy, pages 83, 127,148 et
221, Hélène Bally, page 52, Marguerite-Marie et
Isabelle, page 116, Guy Jacquy, pages 8, 9, 9, 10, 11,
13, 14, 32, 33, 36, 40, 48, 56, 57, 67, 68, 69, 70, 71, 76,
77, 84, 85, 86, 88, 89, 96, 99, 119, 120, 132, 165, 177,
210.
Les cartes postales des pages 53 et 142 appartiennent
à Suzette Hébert et Michel Canny, et celles des
pages 7, 15, 16, 17, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 27, 28,
34, 41, 54, 61, 65, 73, 74, 75, 80, 95, 97, 98, 131, 141,
145, 152, 154, 155, 156, 157, 159, 160, 161, 162, 163,
164, 166, 169, 171, 176, 178, 179, 181, 183, 184, 185,
186, 188, 190, 192, 193, 198, 199, 201, 202, 205, 207,
208, 216, 220 à l’auteur.
Les objets photographiés aux pages 14, 30, 47, 49, 72,
128, 206, les buvards des pages 44, 46, 87, 149, les
journaux et livres figurant aux pages 28, 29, 60, 66,
90, 123, 136, 147, 164, 192, et les gravures représen-
tées aux pages 39, 51, 71, 79, 81, 94, 125, 130, 135,
137, 139, 151, 194, 196 appartiennent à l’auteur.
Les illustrations des pages 12, 13, 69 ,221 sont de
Laurent Jacquy.
Il ne nous a pas été possible de retrouver la source de
certains documents. Nous nous en excusons auprès
des auteurs ou de leurs ayants droit.
221220
Index des recettes
Le poireau et les pommes de terreOmelette galloise p. 35
Pommes de terre Langeron p. 122
Purée de poireau et pommes de terre pour bébé p. 125
Flamiche de Bouchavesne p. 144
Soupe Marguerite p. 158
Soupe Claude Monet p. 158
Irlandaise p. 159
Soupe vichyssoise p. 160
Soupe de poireaux à la bière p. 162
Soupe des hortillons p. 163
Poireaux à la saucisse de Morteau p. 195
La galette mate-fin p. 196
Le poireau et les œufsOmelette galloise p. 35
Flamiche beauvaisienne p. 147
Flamiche à la noyonnaise p. 150
Flan vert p. 170
Poireau “Madame” p. 172
Poireaux aux œufs p. 173
Soufflé picard p. 175
La galette mate-fin p. 196
Le poireau et le porcOmelette galloise p. 35
La porée blanche p. 40
Porréa p. 124
Flamiche aux pommes de terre p. 141
Flamiche aux endives p. 142
Flamiche des hortillons p. 142
Flamiche de Bouchavesne p. 144
Flamiche beauvaisienne p. 147
Soupe aux châtaignes. p. 161
Poireaux à la poitevine p. 173
Gratin de poireaux à la toulousaine p. 174
Poireaux au lard p. 180
Curry de porc aux poireaux p. 188
Quiche aux poireaux p. 191
Poireaux à la saucisse de Morteau p. 195
Le poireau et le veauPorréa p. 124
Terrine au quasi de veau p. 187
Emincé de foie de veau p. 189
Paupiette de veau aux poireaux nouveaux p. 189
Volaille, lapinBlancs de volailles, sauce aux herbes p. 50
Soupe de poule aux poireaux p. 164
Feuilleté de foies de lapin p. 177
Le poireau et les légumesSalade de poireaux du chef p. 10
Pommes de terre Langeron p. 122
Flamiche à la citrouille p. 141
Flamiche aux endives p. 142
Flamiche des hortillons p. 142
Flamiche aux poireaux et potiron p. 145
Flamiche des Flandres p. 146
Soupe des hortillons p. 163
Flan vert p. 170
Pâté végétal aux poireaux p. 170
Le poireau et la bièreSoupe de poireaux à la bière p. 162
Quiche aux poireaux p. 191
Flamiche au maroilles et aux poireaux,
sauce à la bière de pays p. 193
PainPain à la sauge p. 197
Crédits photographiques
À l’automne 2000, la girafe géante
du Royal de Luxe erre dans les rues
du Havre, seuls quelques poireaux
contenteront son appétit.
Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com Éditions Vivement Dimanche. Ouvrage mis à disposition sur vivdim.com
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“L’habileté à formuler les remerciements caractérise le spécialiste de haut vol.
Il se peut que ce dernier, au terme de ses travaux, s’aperçoive qu’il n’est rede-
vable à personne. Peu importe. Il lui faudra s’inventer des dettes. Toutes
recherches sans dettes est une recherche suspecte.”
Comment voyager avec un saumon. Umberto Eco.
remerciements
Lors de ma dernière rencontre avec
Ronnie Coutteure, comédien et
animateur de l’émission télévisée de
France 3 Nord Picardie “Ronnie coup
de cœur”, il me disait “On n’a que le
bon temps qu’on se donne”. Il ne
s’en est guère accordé. Il continue de
nous manquer.
Remerciements
Je n’ai rien eu à inventer, tant d’amis m’ont aidé.Que soient remerciés :Éric Abadie, Yvan Dubois et l’École Georges Brassens de Roye, base de logistique très appréciée, Marguerite-
Marie Danquin pour ses travaux d’Hercule, Raymond et Mireille Dutriaux qui m’ont rapporté un kurrat
d’Égypte, Claudine et Guy Hamzalag qui ont dû faire plusieurs tours du monde pour me fournir graines de
poireaux et cartes postales, François Noul le poète, Martine et Gerry Parisot, Jean-Louis Pesch, Jean-François
Plumecoq, Joelle et Dany Quignon, Jean-Philippe Rincheval et sa classe de CM2, Nicole et Michel Rincheval
grâce à qui j’ai connu le pays de Galles, Gérard Schlosser qui m’a accordé à titre gracieux le droit de reproduire
son tableau, Joëlle Tardieu, et encore : Josette Aranjo, Albert Arrasse, Hélène Bally, Brigitte Bourgois, Renée
Broche, Michel Canny, Denise Censier, Geneviève Cordognon, Philippe Debuire, Françoise et Jacques
Decloquement, Alain Douat, Jacqueline Dufresne, Geneviève Elet, Monique Fillat, Jacques Fleury, René
Gérard, Camille et Dominique Grain, Suzette Hébert, Francine Jacobi, Suzette Jouard, Claudine et Joseph
Journé, Liliane Langue, Christine Lefèvre, Alain Maurice, Anne Muratori-Philip, Michel Olivier, Pierre Pélissier
de Pourrières, Pascal Raquet, Xavier Schnéblé, Philippe Simon, Didier Vérité.
Merci à la famille : Jean et Josiane Racine, Jean-Pierre Bolle et Françoise Racine, Sabine Le Hénaff, et tous les
Jacquy : Claire, Isabelle, Nathalie, Elsa, Louise, Éric, Daniel.
Merci à Lucette qui a souffert plus que les autres. Elle a laissé envahir son territoire, bureau, séjour, cuisine, et
même parfois son lit, par les documents, et malgré tout cela, ne m’a jamais servi de “soupe à la grimace”, mais de
délicieuses flamiches.
Et surtout merci à Jean-François Danquin, celui par qui tout est arrivé, et à Laurent Jacquy, celui grâce à qui
tout a été possible.
Utiles précisions
Umberto Eco, étant un auteur célèbre, peut continuer son introduction en remerciant ses sponsors. Quant à moi,
besogneux inconnu, je dois préciser, avec beaucoup d’amertume, qu’aucune des maisons citées dans ce livre n’a
songé à me fournir des encouragements financiers ! C’est à leur seul mérite qu’elles doivent d’être citées. De
même, aucun des restaurants dont on parle dans ce livre n’a songé, hélas, à m’acheter par une invitation. Je reste-
rai donc pur et désintéressé comme un champion olympique. J’aurais aimé avoir à lutter contre la corruption et...
peut-être céder à la tentation. Je me sens tellement vénal !
Les recettes décrites dans ce livre ont des origines différentes. Certaines sont personnelles, d’autres familiales,
d’autres encore ont été fournies par des ami(e)s. Certaines sont extraites de livres ou de revues culinaires. Les
sources ont été citées chaque fois que cela était possible.
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Tous droits réservés. Aucune partie de cet ouvrage ne peut être reproduite, stockéedans un système quelconque ou transmise par quelque moyen que ce soit, électro-nique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre, sans la permission expresse
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Publié avec le concours de la Direction régionale des affaires culturelles de Picardie.
© Vivement Dimanche 2001Dépôt légal : 4e trimestre 2001
Conception graphique : Laurent JacquyRelecture et correction : Jean-Marc BasnierPhotogravure : Illustria, 14800 Tourgeville
Impression : Groupe Corlet, 14110 Condé sur NoireauÉditions Vivement Dimanche - BP 929 - 80009 Amiens cedex 1
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