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MMM BUSINESS MEDIA - Périodique bimestriel d’information - FÉVRIER-MARS 2012 - Edition française - Bureau de dépôt : Eupen 1 - P205028 I 188 I FEVRIER-MARS 2012 I I www.fleet-business.com I LE MAGAZINE AUTOMOBILE DES GESTIONNAIRES POSEZ VOTRE CANDIDATURE ! Infos et inscriptions sur www.fleet-business.com/awards FLEET-OWNER MARC DE LAET, KDL TRANS AUDI A4 FACE-LIFT RÉUSSI LA NOUVELLE FISCALITÉ LES CONSÉQUENCES Gestion de flotte d’une PME Acheter ou louer ? BELGIQUE-BELGIE P.P - P.B. 4700 EUPEN 1 BC 30805

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5028

I N°188 I FEVRIER-MARS 2012 I

I www.fleet-business.com I

LE MAGAZINE AUTOMOBILE DES GESTIONNAIRES

POSEZ VOTRE CANDIDATURE !Infos et inscriptions sur www.fleet-business.com/awards

FLEET-OWNERMARC DE LAET, KDL TRANS

AUDI A4FACE-LIFT RÉUSSI

LA NOUVELLE FISCALITÉLES CONSÉQUENCES

Gestion de flotted’une PMEAcheter ou louer ?

BELGIQUE-BELGIEP.P - P.B.

4700 EUPEN 1BC 30805

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Et encore un défi, un !

EDITOSOMMAIRE

Stijn PHLIXRédacteur en chef adjoint

ACTUA25 Fleet Echos p.2530 Fiscalité : les défauts du

nouvel ‘avantage de toute nature’ p.3034 Salon de Bruxelles : intérêt maximum

pour la mobilité électrique p.3436 Fleet Partner :

- Guido Pot, Benelux Jaguar & Land Rover p.36

- Emilio Herrera, Kia Motors Belgium p.38

VAN & BUSINESS40 Nouveautés : Nissan NV400,

Renault Kangoo Z.E. et Opel Combo p.4045 La nouvelle fiscalité des fourgonnettes p.45

AUTO47 Nouveautés : Audi A4, Toyota Avensis,

Volkswagen up!, Renault Twingo, BMW320d, Lancia Thema et Honda Civic p.47

FOCUS

05 Dossier PME et gestion de flotte Une gestion de flotte rentable. Dans une période où chaque euro compte, les PME aussi font attention. Ce dossieroffre aux responsables de petites flottes un outil permettant de réduire les coûts sans altérer la motivation des conducteursde voitures de sociétés.

MMM BUSINESS MEDIA sa/nvComplexe Arrobas Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium)Phone: 00 32 (0)4 387 87 87 Fax: 00 32 (0)4 387 90 87 [email protected] www.mmm-businessmedia.com

EDITORIAL TEAMEditor in chief: Tony De Mesel ([email protected]) Team: Stijn Phlix (Deputy editor-in-chief), Ferre Beyens, Charles Demoulin, Olivier Maloteaux, Jos Sterk, Michaël VandammeExperts: Daniel Debrouwer (EuroFleet Consult), Benny Gers (Progressio), Paul Gestels (Gloriant), Yannick Mathieu (Fleet Profile), Danny Meulenberghs (Partes), Bart Vanham (Expert Autofiscaliteit), Joeri Van Mierlo (Vrije Universiteit Brussel), Michel Willems (Mobilitas)

SALES & MARKETING TEAMSales Director: Marleen Neukermans ([email protected])Sales assistants: Patricia Lavergne ([email protected]),

Marketing: Sophie Demeny ([email protected])

PRODUCTIONHead: Sonia Counet

EDITOREditor/CEO: Jean-Marie Becker

SUBSCRIPTIONSwww.fleet-business.com/shopPrice: 65 EUR - 1 yearParc Artisanal 11-13 - 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium)Phone: 00 32 (0)4 387 88 18Sophie Demeny ([email protected])

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SUR LE WEB @@• Découvrez notre nouvelle rubrique

pour les PME• Et l’actualité journalière du monde

du fleet et du leasing belge

www.fleet-business.com

C’était couru d’avance : pour combler le trou budgétaire,

le gouvernement Di Rupo ne pouvait pas ne pas s’attaquer à la voiture

de société. Deux cents millions d’euros : telle est finalement la somme

qu'il va falloir récupérer en alourdissant la taxation de l'avantage de

toute nature. Les charges salariales, déjà pesantes dans notre pays,

vont encore augmenter, mais ce n’est là qu'un exemple parmi

d'autres répercussions auxquelles les entreprises doivent s'attendre.

Le responsable de parc automobile, par exemple, verra sa charge de

travail administratif augmenter. Le conducteur aussi devra mettre la

main au portefeuille. D’après les calculs de SD Worx, le salarié percevra

en moyenne 460 euros de moins en net annuel. Loin de nous l'idée

d'accuser Di Rupo & Co de hold-up. En revanche, le nouveau

gouvernement est bel et bien en train de faire les poches du Belge qui

travaille dur. Avec une précipitation qui nuit à la cohérence. En effet,

en raison du coût du travail, l’employeur est presque ‘obligé’ de

considérer la voiture de société comme un élément du salaire total.

Bref, après la hausse du prix du carburant et des primes d’assurance,

voilà un nouveau défi pour le gestionnaire qui cherche à maîtriser le

TCO de sa flotte. L’écologisation de la car policy par la sélection des

véhicules, les mesures d’économie de carburant et la prise en compte

du conducteur constituent autant d’issues possibles. Vous savez ce

qu’il vous reste à faire !

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Dans cette édition, nous nous concentrons sur lagestion d’une petite flotte. Car dans cette périodeéconomiquement difficile et compte tenu de la taxe supplémentaire sur les véhicules de société,les PME et sociétés unipersonnelles devront, elles aussi, concilier gestion de parc et rentabilité.Choix de la formule de financement la mieuxadaptée, établissement d’une car policy cohérenteou encore traitement correct en fin de contrat de leasing, voilà autant d’aspects abordés dans ce dossier et pour lesquels nous vous proposonsdes solutions.

Opter pour la rentabilité

SOMMAIRE

Parcs de PME, une étude de marché 06

Formules de financement : acheter ou louer ? 08

Les coûts automobiles cachés d’une flotte 10

Les 10 commandements de la Car Policy 12

Fin de contrat, et alors ? 14

Fleet-owner Marc De Laet de KDL Transport 16

All-Lease-Xchange : plateforme digitale pour PME 18

Le rôle des concessionnaires 22

Veryfleet donne des conseils fleet sur mesure 24

La gestion d’unepetite flottedemande plus quejamais une attentionparticulière.

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Arbitrairement, nous noussommes concentrés sur les flottes de 11 à

50 véhicules. D’une part, parcequ’elles représentent le cœurdu potentiel. D’autre part,parce que les toutes petitesflottes (moins de 10 véhicules)sont particulièrement difficilesà identifier, et donc à analyserde manière suffisamment fiable.

Près de110.000 véhiculesNous identifions sur cette cibleprès de 4.300 sociétés qui ontété interrogées téléphonique-ment par Fleet Profile. Avec,d’emblée, une grosse surprise.La région bruxelloise, avecmoins de 500 flottes de cette

taille, n’arrive qu’en 5ème posi-tion. L’explication est simple :Bruxelles concentre plutôt lesgrosses entreprises, et sonpotentiel est donc sous-pon-déré dans les petites entités.Ce qui n’est pas le cas de laprovince d’Anvers, qui devancela Flandre Occidentale, leBrabant Flamand et la FlandreOrientale.Concernant les secteurs d’ac-

tivité, c’est le secteur de la dis-tribution qui arrive en tête,devant la construction et lesservices. Ici aussi, les secteurspourvoyeurs de grandes flottesarrivent un peu plus loin dans leclassement : c’est le cas del’I.T., du pharmaceutique et desadministrations.Le potentiel, en tout cas, estplutôt impressionnant. Cesentreprises totalisent en effet

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Les PME aimen

En Belgique, de plus en plus de PME structurent leur gestion deflotte. Les directeurs financiers tiennent d’ailleurs les ficelles. Des « short lists » sont déjà utilisées dans la moitié des entreprises,bien qu’un petit plaisir soit encore permis par ci-par là. Ce sont les principales conclusions du bureau d’étude Fleet Profilequi rassemble les données du marché fleet belge et les met àdisposition des loueurs et constructeurs. Yannick Mathieu deFleet Profile nous éclaire à ce sujet.

Chez les PME, il y a encore un gros

potentiel pour lesmarques « Premium »

et les loueurs.

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WHOLESALE DURABLES AND NON-DURABLES

CONSTRUCTION & CONTRACTORS

SERVICES

GOVERNMENT

ROAD, AIR, SEA TRANSPORTATION

IT INDUSTRY

FOOD & BEVERAGE INDUSTRY

CHEMICAL & PHARMACEUTICAL INDUSTRY

METAL INDUSTRY

MECHANICAL INDUSTRY

RETAIL

WOOD, PAPER, FURNITURE INDUSTRY

HEALTHCARE, HOSPITAL, ...

ELECTRONICAL & ELECTRICAL INDUSTRY

GRAPHICAL & PUBLISHING INDUSTRY

TEXTILE INDUSTRY

UTILITIES

BANKING & FINANCE

TELECOMMUNICATION

TRANSPORT INDUSTRY

INSURANCE

MISCELLANEOUS INDUSTRY

TOTAL

MODE DE FINANCEMENT PAR TAILLE DE FLOTTE

CASH -BANQUE

LEASING FINANCIER

LOCATION

11 À 25 VÉHICULES 1230 273 833

26 À 50 VÉHICULES 602 177 570

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un parc de près de110.000 véhicules. On nes’étonnera pas de voir lesmarques Premium dominer lesshort lists, puisque ces véhi-cules vont d’une part à la direc-tion elle-même, ainsi qu’auxcadres à fidéliser dans un pac-kage salarial optimisé. Audiapparaît ainsi dans plus de1.300 parcs, juste devantVolkswagen et BMW. Viennentensuite Volvo et Mercedes, quidevancent les généralistes(Ford, Peugeot, Opel, Renault,puis Citroën), tous présentsdans plus de 500 flottes.Toyota suit à distance respec-table. On est moins conser-vateur que les grandes flottes,mais quand même…Du côté des utilitaires légers,on parle d’un total de25.000 véhicules. Les plus pré-

sents dans les short lists sont dans l’ordre Renault,Mercedes, Volkswagen, Ford,Citroën et Peugeot.A noter que, dans les derniersmois, nous n’avons identifiédans cette cible, que quelquesdizaines d’entreprises décidéesà investir à court terme dansles véhicules hybrides ou électriques.

Professionnalisation Evidemment, le fleet managerd’une PME est polyvalent. Le plus souvent, il est d’aborddirecteur financier ou comptable,ou responsable des ressourceshumaines. Les directeursd’achats ou les facility mana-gers, quand il y en a, prennentaussi la responsabilité du parc.A défaut, le suivi opérationnelsera confié à une secrétaire,

sous la responsabilité finale de la direction générale, qui restesouvent très concernée…Ces décisionnaires, quelles que soient leurs autres missions, ont commencé à pro-fessionnaliser la gestion de laflotte. Désormais, une majoritéde PME (55%) ont défini une « short list » de modèles danslaquelle les collaborateurs sont priés de faire leur choix.Ce qui laisse tout de même une liberté quasi-totale dans45% des entreprises, où lesbénéficiaires d’un véhicule doivent simplement respecterun budget. A peine une cen-taine d’entreprises ont parailleurs établi une « black list »interdisant des marques ou des types précis de véhicu -les.Restent les modes de finance-

ment. On a ici (cfr notresecond tableau) la confirma-tion que les petites flottes sont encore peu réceptives à la location à long terme.Celle-ci se contente d’unepénétration de moins de 30 %dans la tranche des 11 à25 véhicules, pour culminer à40% dans la tranche supérieure(26 à 50). �

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RÉPARTITION DES PARCS DE PME PAR ACTIVITÉ ET RÉGION

ent encore les (belles) voitures

Yannick Mathieu,Fleet [email protected]

ANVERSBRABANT WALLON

BRUXELLES HAINAUT LIÈGE LIMBOURG LUXEMBOURG NAMURFLANDRES

ORIENTALESBRABANT

FLAMANDFLANDRES

OCCIDENTALESTOTAL

RABLES 143 25 69 30 35 53 7 6 82 123 80 653

118 16 27 34 39 88 11 16 106 36 97 588

102 19 110 16 23 29 3 8 59 73 37 479

66 23 60 52 54 31 15 31 53 41 36 462

127 6 26 12 12 18 1 9 42 35 38 326

75 12 42 4 10 20 1 47 60 11 282

47 6 5 9 11 11 4 4 39 13 52 201

STRY 35 9 13 24 14 13 3 3 31 19 22 186

28 4 3 19 5 23 3 27 10 32 154

33 1 8 5 13 9 27 20 25 141

31 3 18 11 9 11 1 3 13 25 12 137

17 2 3 5 7 10 3 2 16 12 27 104

21 12 16 9 11 2 3 10 11 7 102

TRY 14 5 11 4 8 6 1 9 14 7 79

27 1 13 6 4 3 1 7 10 6 78

3 1 2 4 4 20 21 55

8 4 7 5 5 2 8 6 9 54

9 1 24 5 2 3 1 45

11 3 9 4 2 1 1 3 9 1 44

7 3 4 2 2 10 1 2 5 7 1 44

9 20 2 1 1 3 2 38

1 2 2 1 2 2 5 5 20

932 140 485 271 267 359 52 96 612 531 527 4272

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Achat ou leasing ?Offrir à l’employé une voiture de société a-t-il encore un sens au vu des nouvellesrègles d’imposition ? Et si oui, cette voiture doit-elle faire l’objet d’un achat ou d’unleasing ? Autant de questions susceptibles de tracasser les responsables depetites flottes. Voici des réponses.

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ACHAT SUR FONDS PROPRES

CRÉDIT AUTO LEASING FINANCIER LEASING OPÉRATIONNEL

+

Liberté et contrôle sur l'achat et lagestion du véhicule

Liberté et contrôle sur l'achat et lagestion du véhicule

Le financement est axé sur lavoiture

Pas d'influence sur la ligne decrédit de l'entreprise

Pas de préfinancement de la TVAet des taxes

Pas de préfinancement de la TVAet des taxes

A l'échéance du contrat, vousdevenez propriétaire de la voiture

Davantage de temps pour votre corebusiness en sous-traitant la flotte

Facture mensuelle fixe

-

Investissement de liquiditéspropres

Investissement de liquiditéspropres

Paiement de la TVA due sur lestaxes facturées

Vous devez faire confiance à l'expertiseet au suivi du partenaire de leasing

Investissement de temps pour lagestion et le suivi

Investissement de temps pour lagestion et le suivi

Gestion non optimale des servicesliés au véhicule : assurance,pneus, carburant, sinistres...

Une résiliation prématurée ou unprolongement peut générer descoûts supplémentaires

Gestion non optimale des servicesliés au véhicule : assurance,pneus, carburant, sinistres…

Gestion non optimale des servicesliés au véhicule : assurance,pneus, carburant, sinistres…

Impact négatif sur les lignes de crédit

La fiscalité modifiée (voiraussi en p.30) rend d’uncoup la voiture de

société nettement moinsattractive en tant qu’instru-ment de rémunération de l’em-ployé. Quoique. Une enquêterécente du SNI, le syndicatneutre pour indépendants,menée auprès de 869 indé-pendants et dirigeants demicro-entreprises et PMEmontre qu’à peine 9 % desemployés qui utilisent une voi-ture de société veulent la res-tituer. Pour l’employeur aussi,offrir une voiture de société àl’employé reste, malgré lesnouvelles règles de taxation,plus avantageux fiscalementque le versement d’un salairebrut supplémentaire. Ne sous-estimons pas non plus le fac-teur motivation. Pour l’em-ployé, une voiture de sociétéreste un symbole statutaire.

Une fois le choix pour la voi-ture de société réalisé, c’est àl’employeur de voir quelle for-mule de financement il vaappliquer. Un choix qu’ilconvient de bien soupeser.Car qu’il s’agisse d’achat oude leasing, chaque option pré-sente ses avantages et sesinconvénients.

AchatL’achat en fonds propresconstitue la première possibi-lité de financement. Cette for-mule est indiquée lorsquevous voulez conserver lecontrôle sur la(les) voitures(s),si vous disposez de suffisam-ment de liquidités et si vousaimez être propriétaire. L’achatsur fonds propres, cela signi-fie que les véhicules achetésfont partie des actifs fixes del’entreprise. Vous déterminezvous-même quand vous

acquérez les véhicules, com-ment vous les entretenez etquand vous les revendez. Lesgains éventuels et/ou pertesqui y sont liés sont portés aucompte de l’entreprise.L’achat sur fonds propres estune formule populaire auprèsdes responsables belges depetites flottes, surtout pourles véhicules qui sont soumisà rude épreuve comme les uti-litaires légers. En raison durisque de sinistre, la facturepeut grimper fortement dansle cas du leasing. Autre rai-son : l’alternative du leasingopérationnel est souventconsidérée comme tropchère. Les sociétés de leasingavancent que le responsablede flotte ne doit pas seule-ment se soucier du prixd’achat mais prendre enconsidération tous les coûtsd’utilisation durant le cycle de

vie d’un véhicule ou le TotalCost of Ownership (TCO). Vous pouvez aussi demanderun crédit auto à la banque ouauprès du distributeur auto-mobile. Contrairement àl’achat sur fonds propres, lecrédit auto vous permet derépartir dans le temps le paie-ment de la voiture ainsi quele financement de la TVA. Maiscette formule a un impact surla ligne de crédit de la société.De plus, vous êtes ici aussi,responsable de la gestion desvéhicules et des serviceséventuels qui y sont liés.

LeasingLe leasing peut être financierou opérationnel. Avec le leasing financier, une sociétéde leasing achète le véhiculeet le loue pour une périodedéterminée en échanged’un montant mensuel.

FORMULES DE FINANCEMENT - LE POUR ET LE CONTRE

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A l’échéance de la période delocation, le client peut acheterle véhicule pour une valeurrésiduelle (qui se situe en prin-cipe entre 5 et 15 % maximumde la valeur originelle). Cettevaleur résiduelle est la valeuréconomique de la voitureaprès sa durée d’utilisation.La voiture est inscrite dansle bilan de votre entreprise.Les coûts des éléments degestion tels que l’entretien,les réparations, les assuranceset autres composantes de service sont à votre charge,bien que certaines sociétésde leasing s’occupent de cescomposantes moyennant unprix majoré.

Enfin, il y a le leasing opéra-tionnel. Il s’agit d’une formulede location all-in à long terme.Vous recevez un pack de loca-tion complet, pour unepériode déterminée et/ou unnombre de kilomètres défini,comprenant aussi bien lefinancement (amortissement,intérêts, taxes) que les ser-vices de gestion (entretiens,carburant, réparations, pneus,assurance et véhicule de rem-placement). Vous payez un montant men-suel qui ne rembourse pasnécessairement l’investisse-ment dans la mesure où l’ontient compte de la valeur rési-duelle du véhicule et que celui-

ci reste la propriété de lasociété de leasing. Le servicede la société de leasing a pourbut d’assurer votre mobilitédurant le contrat.Avantage non négligeable du leasing opérationnel : la société de leasing peutassister et conseiller le client.Les sociétés de leasing disposent en effet de l’exper-tise nécessaire et peuvent en faire profiter le client. Si,par exemple, vous recherchezun véhicule déterminé, une société de leasing peutfaire un screening pour voirquel type de superstructureou quel aménagementconvient le mieux.

Pour résumer, le choix entrel’achat ou le leasing dépenddonc des circonstances danslesquelles la société opère,de son type d’activité et de son niveau de concentra-tion sur son core business. De cette manière, vous pouvez utiliser vos moyensfinanciers de la manière la plusefficace possible.

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Malgré les nouvelles règles de taxation, accorder une

voiture de société reste plusavantageux que le versement

d’un salaire brut.

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PME ET GESTION DE FLOTTEDOSSIER

Coûts automobiles cachés : L’indépendant qui travaille dur, manque parfois d’assistance et de temps. Faire des offres, les suivre, commander le matériel et gérer le personnel… tout ceci ne lui permet pas toujoursde bien s’occuper de son propre business. Dans ces conditions, le coût d’un ou plusieursvéhicules est souvent négligé, voire oublié. Pourtant, il est possible de réaliser de belles économies au niveau de la gestion des véhicules de société.

Il existe de nombreuxmodèles de calcul pour éta-blir le coût d’un véhicule.

Les sociétés de leasing en dis-posent, mais les organisationsindépendantes, comme l’or-ganisation automobile VABnotamment, appliquent ellesaussi des formules leur per-mettant de calculer le coût

d’un véhicule. Ne tournonspas autour du pot, le finan-

cement du véhicule et lecarburant constituent

les coûts principaux.VAB est arrivé à la

conclusion que lecoût kilomé-

trique a aug-

menté de près de 20 % aucours des 5 dernières annéeset que cette progression estpresque exclusivement due àla hausse du prix du carbu-rant. Parmi les tendances indé-niables, il y a le fait que la dif-férence de prix entre l’essenceet le diesel diminue sanscesse. A en croire l’Europe,cette tendance va se pour-suivre dans le futur et il n’estmême pas exclu que bientôt lediesel soit plus cher que l’es-sence. Concrètement, celuiqui a besoin de petits véhi-cules circulant dans unerégion peu étendue a parfoisintérêt à opter pour un véhi-cule à essence. Cela peut êtrele cas pour les entreprises denettoyage ou de service maisaussi, par exemple, pour desmédecins ou pour des infir-mières donnant des soins àdomicile. Souvent même, pourles petites voitures - et nouspensons ici aux véhicules du segment A (Peugeot 107,Kia Picanto, Nissan Micra,Hyundai i10, etc.)-, la gammene comporte plus de diesels.Deux raisons à cela : toutd’abord, les petits moteurs àessence sont devenus extrê-mement efficaces tant entermes de prestations que deconsommation, ensuite, lesdiesels sont devenus tropcomplexes et trop chers pourrépondre aux normes d’émis-sion et, par conséquent, ils nesont plus à leur place dans la

catégorie des petites voituresbon marché. D’ailleurs, il fautau moins 20 km avant qu’unmoteur diesel n’atteigne satempérature d’exploitationnormale. En attendant, lemoteur consomme beaucoupet produit beaucoup de parti-cules de suie. Celles-ci sontcapturées par le filtre à parti-cules. Lorsque celui-ci estsaturé, un processus de puri-fication (dans le jargon, onparle de régénération) estactivé. Cette régénération nese produit cependant pasavec un moteur qui n’atteintjamais ou pas souvent sa tem-pérature d’exploitation nor-male. Ceci peut générer descoûts supplémentaires, tantpour ce qui est du filtre que du système EGR.

Au-delà ducarburantLe financement du véhiculereprésente le principal facteurde coût. Différentes possibili-tés se présentent ici. Vouspouvez financer le véhiculeavec vos propres moyens.Vous pouvez procéder vous-même à l’achat via un prêt.Ceci peut être intéressantmais il faut alors tenir comptede la valeur de reprise du véhicule qui peut fortementvarier entre, par exemple, uneCitroën C5 et une VolkswagenPassat (pour prendre deux casextrêmes). Vous pouvez choi-sir un leasing financier avecoption d’achat en fin decontrat ou opter pour un lea-sing opérationnel.Un grand nombre de socié-tés unipersonnelles ou depetites entreprises choisissent

Le coût kilométrique a augmenté, au cours des 5 dernières années de près de 20 %. Une hausse due presque exclusivement à l’augmentation des prix du carburant.

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de financer leur(s) véhicules(s)au moyen d’un prêt. Dans lecalcul du coût kilométrique,l’intérêt du prêt (ou la pertede capital si des moyenspropres sont utilisés) doit évi-demment être pris en compte.Mais quels sont les autres facteurs qui jouent encore unrôle ? Le carburant naturelle-ment. Mais ce n’est pas tout.En voici le relevé : la TMC,l’assurance, la taxe de rou-lage, le coût des petits etgrands entretiens, les pneus(tous les 40.000 km), les freins(tous les 35.000 km), lesdisques de frein (tous les80.000 km), le remplacementde la courroie de distribution(tous les 80.000 à 120.000 km),la batterie (après 4 ans enmoyenne), sans oublier les

coûts éventuels (turbo, filtreà particules, valve EGR). Sivous conservez la voiture plusde 4 ans, vous devez alorspasser par l’inspection tech-nique, ce qui peut égalementgénérer des coûts imprévus.

Par kilomètreLa seule vraie manière de cal-culer le prix de revient d’unvéhicule est de l’exprimer encoût kilométrique, ce qui peut

aboutir à des constats éton-nants. Moins on roule avec lavoiture, plus le coût kilomé-trique est élevé. Prenons pourexemple une société spéciali-sée dans la pose de toitures.Une équipe de deux ouvriersroule jusqu’au chantier avecune camionnette transportanttout le matériel et les maté-riaux nécessaires. Alors queles ouvriers travaillent, le véhi-cule demeure sur place durant

toute la journée. Peut-êtreserait-il préférable d’organi-ser le travail de façon telle queles ouvriers et leurs outilssoient déposés sur le chan-tier et que la camionnette soitensuite utilisée pour d’autresactivités. Ce qui permettraitde limiter le nombre de véhi-cules et, à coup sûr, de réduirele coût kilométrique.

Tony DE MESEL

effrayants

COÛT KM SUR 100.000 KM/4 ANS

COÛT KM SUR 120.000 KM/4 AN

AUDI A4 2,0 TDI 136 0,72 EUR/km 0,62 EUR/km

VW GOLF VARIANT 1,6 TDI BM 0,56 EUR/km 0,48 EUR/km

SKODA OCTAVIA 1,6 TDI GREENLINE COMBI 0,51 EUR/km 0,44 EUR/km

FORD MONDEO CLIPPER 1,6 ECONETIC 0,67 EUR/km 0,59 EUR/km

BMW 520 D BERLINE EFFICIENT DYNAMICS 0,95 EUR/km 0,82 EUR/km

TOYOTA AURIS 1,33 0,45 EUR/km 0,40 EUR/km

TOYOTA AURIS 1,4 D-4D 0,48 EUR/km 0,39 EUR/km

TOYOTA AURIS HSD 0,58 EUR/km 0,51 EUR/km

EXEMPLES DE COÛT KILOMÉTRIQUE

« Le carburant n’est qu’un des éléments qui déterminent le coût kilométrique. »

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Les bons comptes fontles bons amis, dit le dic-ton. L’employeur a effec-

tivement tout intérêt à fairesigner au conducteur, qui se voit accorder une voiturede société, un document qui reprend clairement lesrègles du jeu à respecter. Cecisemble logique mais la pra-tique est sensiblement diffé-rente. D’aprèsles estimations,dans notrepays, la moitiédes entreprisesde moins de 100 collabora-teurs ne disposentmême pas de car policy…Ci-dessousles 10 direc-

tives essentielles qui peuventvous aider à l’établissementd’un tel document.

Tout d’abord, il est impé-ratif que la Car Policy

décrive clairement à qui la voiture est destinée et indique les caractéristiquesdu véhicule (type, marque, …).

Déterminez également ladurée au cours de laquelle levéhicule est mis à dispositionet quelles personnes peuventl’utiliser. Vous évitez ainsi lescontestations en cas d’acci-dent ou autre souci.

Il n’est écrit nulle part àquoi doit ressembler la

Car Policy. Celle-ci dépendde la philosophie d’entrepriseet des objectifs de la société.Mais en raison des coûtscroissants d’exploitation des

voitures de société et de l’in-fluence de l’écologisation dela fiscalité automobile, la ten-dance est à la responsabili-sation accrue du conducteur.C’est pourquoi les droits etdevoirs de l’utilisateur sontsouvent repris dans un cha-pitre séparé. On y trouvenotamment les dispositionsimposées au conducteur encas d’amendes ou d’acci-dents et les procédures àsuivre en cas d’effraction oude vol du véhicule.

Il est évident qu’il fautégalement des accords

clairs concernant l’assurancedes voitures de société. Lesconséquences en cas d’acci-dents peuvent en effet êtreénormes. Le type d’assurancepayée par l’employeur et celleque le conducteur peutprendre facultativementconstituent des questionsd’importance. On peut iciaussi préciser le règlement dela franchise. Dans ce cadre, laquestion se pose de la res-ponsabilité en cas de dom-mage éventuel. Il convient icid’opérer une distinction stricteentre la responsabilité pénaleet civile.

La consommation decarburant et plus parti-

culièrement l’utilisation de lacarte carburant sont souventdes points délicats dans l’ex-ploitation d’une voiture desociété. Un bon principe pour-rait être que l’utilisation de lacarte carburant soit stricte-ment personnelle et liée auvéhicule. Il semble raisonnablede conserver séparément lacarte carburant et le code quiy est associé, ce qui peut évi-ter un grand nombre de pro-

PME ET GESTION DE FLOTTEDOSSIER

Les 10 commandements de la CUne tendance claire se manifeste visant à responsabiliser davantage les employés parrapport à leur voiture de société. La Car Policy en tant que document écrit qui fixe lesdroits et devoirs du conducteur peut jouer à cet égard un rôle très important.

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blèmes en cas de vol. Si lacarte carburant est tout demême volée, il convient alorsd’avertir immédiatement l’em-ployeur.

L’usage privé de la voi-ture doit être clairement

défini. Si le conducteur de lavoiture de société peut l’utili-ser à des fins privées, il béné-ficie d’un Avantage de TouteNature. Les conditions de cetavantage doivent égalementêtre bien précisées, tandisque l’utilisateur doit indiquerêtre au courant de la fiscalitéliée à l’utilisation d’une voiturede société. Une chose encore,la réglementation modifiéeconcernant l’Avantage deToute Nature en 2012 entraînel’actualisation des Car Policiesexistantes.

Veillez à ce que la CarPolicy soit conforme aux

règlements du travail et autresaccords valables dans l’entre-prise. Généralement, il vautmieux que la Car Policyconstitue un complément àces règlements et n’en fassepas partie. Ceci afin d’éviterles difficultés en cas de modi-fications.

Demandez de l’ouver-ture et de l’honnêteté de

la part de l’employé qui dis-pose d’une voiture de société.Concrètement, cela impliquequ’il vous tienne immédiate-ment et véritablement au cou-rant de certains faits qui sontdirectement liés à l’utilisationdu véhicule. Nous pensonsnotamment ici aux condam-nations judiciaires, aux procé-dures en cours, etc. Cetteobligation ne doit pas seule-ment valoir lors de la mise

en service du véhicule, maiségalement durant la duréetotale du droit d’utilisation.L’utilisateur va, par exemple,devoir mettre l’employeur aucourant s’il est pris en flagrantdélit de conduite sousinfluence.

Le système du choix dela voiture constitue un

point important. Il devrait figu-rer dans une Car Policyactuelle car il s’agit là d’undes piliers essentiels sur les-quels repose la gestion d’uneflotte. Dans la plupart des cas,il s’agit d’un choix entre troissystèmes différents : budget(le conducteur dispose d’unbudget défini au préalable),short list (choix limité demodèles) et user chooser(choix libre du modèle).Formulez clairement lamanière dont le choix doits’opérer, histoire d’éviter lesmalentendus par la suite.

Naturellement, il est éga-lement important de

conclure des accords clairsen ce qui concerne la fin du contrat de leasing.L’état de la voiture sera dèslors examiné avec la sociétéde leasing en tenant compte,évidemment, des dégâtséventuels. Le rapport établi à l’occasion de cet examendoit éviter les contestationsultérieures. L’employé doitinformer la société de leasingde l’endroit où il a laissé le véhicule de manière à ce qu’il puisse être récupéré.En cas de renouvellement ducontrat de leasing, l’ancienvéhicule est simplement rem-placé chez le concessionnairepar le nouveau.

Enfin, soyez clair et pré-cis dans l’établissement

de la Car Policy. Evitez lesdescriptions vagues pouvantdonner lieu à des interpréta-tions. Cela peut paraître évident mais faites signer laCar Policy par le conducteur.

Il s’agit d’une condition abso-lue pour éviter de possiblesmalentendus dans le futur.Veillez aussi à ce que chaquemodification de la Car Policysoit reprise dans une annexe.

Stijn PHLIX

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Une Car Policy signée par l’employé est une conditionindissociable d’une utilisation correcte de la voiture de société.

L’établissement d’une Car Policy demande une attention particulière. Notre site www.fleet-business.com vous permet de télécharger un document reprenant les éléments clés d’une bonne car policy.C’est à la société elle-même d’y ajouter d’autres éléments enfonction de la politique menée en matière de véhicules de société.

EXEMPLE D’UNE CAR POLICY SUR LE SITE WEB

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Afin d’éviter toute mau-vaise surprise, tant leresponsable de la flotte

que le conducteur ont tout inté-rêt à restituer la voiture de lea-sing dans un état acceptable.Pour cela, il faut d’abord fixerun certain nombre de règlesde jeu dans la car policy. « Et ceci n’est pas sans consé-quence pour le conducteur »,explique Johan Baele. « Celuiqui néglige cela fait entrer leloup dans la bergerie. »La période économique chan-celante que nous connaissonsactuellement, ne voit-elle pasde plus en plus de sociétésvouloir, lors d’une fin decontrats, récupérer partielle-ment ou pas le coût des dégâtsauprès de l’utilisateur ? Cela, etpar exemple, via le rembour-sement de la franchise. « C’estexact. Le responsable de flottese trouve aujourd’hui dans uneposition qui lui permet de suivrele conducteur de façon plus stricte qu’il ne le faisaitauparavant », complète PeterPlettinckx.

« Notre expérience nousapprend que le conducteursera également plus proactifet ira plus régulièrement à l’en-tretien. C’est important car lesdommages entraînent les dom-mages. Le pas entre 1 griffe et2 griffes est énorme, entre 10 à12 beaucoup moins. »

Exerciced’équilibriste« Le suivi des statistiques d’ac-cidents et des dégâts est un 2e élément dont le responsablede flotte devrait tenir compte »,précise encore Peter Plettinckx.Tout l’art consiste ici à trouver lejuste équilibre au moment designaler les dommages. « Ouvous faites réparer tous les dom-mages, et vous courez le risquede voir la prime d’assuranceaugmenter, ou alors vousdécidez de ne pasfaire réparer.

Mais là aussi, le décomptepeut peser lourd en raison del’imputation de ces dégâts parles loueurs. Il faut trouver lejuste équilibre entre ces deuxextrêmes. Ce que nous faisons,

c’est aider les clients à trouverce juste équilibre sur base dumontant de la prime, des fran-chises et de la méthode de cal-cul des sociétés de leasing. »

Stijn PHLIX

PME ET GESTION DE FLOTTEDOSSIER

Le temps du `tout estpermis´ est révolu« Prenez soin de votre véhicule en bon père de famille. » Cette petite phrase, on la retrouvedans presque toutes les car policies. Et ce n’est pas un hasard. Car quelle que soit la forme definancement de la voiture de société, le fait d’en prendre soin constitue une condition absoluepour éviter, autant que possible, les discussions lors de la restitution en fin de contrat deleasing. Nous avons demandé à Johan Baele et Peter Plettinckx de la société de consultingFleet Expert quelles sont les règles de base qui doivent être respectées à cet égard.

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Avec la criseéconomique, le

responsable de flottese trouve dans une

position qui lui permetde suivre l’utilisateurde façon plus stricte

qu’auparavant.

Afin de limiter au maximum les discussions en fin de contrat deleasing, Renta a créé les normes du même nom. Celles-cidéterminent, après expertise, quels sont les dégâts qui sont ou nonacceptables. Elles constituent donc une référence pour un traitementcorrect. Mais ça, c’est la théorie. La pratique est parfois tout autre. « En cas de sinistres qui ne sont pas pris en compte par les normes,les sociétés de leasing, lors de la détermination de la moins-value,peuvent se montrer plus `aimables’ envers les grandes entreprises quepour les PME. « Les grandes sociétés ont en effet plus de poidsqu’une PME ne possédant, par exemple, que 10 voitures. Parfois, il subsiste aussi de grandes différences en matière de tarification du décompte entre les sociétés de leasing. » Autant de raisons pourque les PME restituent leurs véhicules dans un bon état.

NORMES RENTA

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Si KDL Trans dénombreplus de cent personnessur la paylist, elle est

restée à bien des égards unesociété familiale. Cela seremarque à l’ambiance exis-tant entre collaborateurs, maisaussi aux rapports entre le topet la base. Marc De Laet, quia créé la société en 1991, offi-cie toujours à sa tête. Il se voità présent assisté par son filsJurgen qui a pris en chargel’aspect opérationnel. Quant àleur secteur d’activités, ilconcerne le transportnational et internationalassocié à un vasteéventail de services(voir cadre). Marc De

Laet parle avec passion deson business. Mais le devoirnous appelle. Place donc à saflotte.

20/60/20 « Un ratio spécifique carac-térise notre flotte », expliqueM. De Laet. « Simplementexprimé : 20/60/20, soit 20 %de gestion propre, 60 % de leasing financier et 20 %de leasing opérationnel.Commençons par la partie

leasing opéra-tionnel. Celui-ci concernee x c l u s i v e -ment notreflotte de voi-tures quisont toutes

du typeMercedes B,

blanches et portant une publi-cité. Le reste – 20/60 donc -,se rapporte à nos camion-nettes et poids lourds. Celadit, les 20 % de leasing opéra-tionnel sont sur le point dedisparaître. J’y reviendrai. »

VoituresEvoquant les voitures et leursutilisateurs, M. De Laetexplique : « Les voitures sontdestinées à nos collaborateursdu dispatch, au serviceexterne et au management. Il faut savoir que nous recher-chons l’homogénéité. Dès lorschacun, sans exception, reçoitle même véhicule : uneMercedes Classe B de cou-leur blanche portant publi-cité. Moi-même je roule dansun véhicule de ce type. CesMercedes ne font pas à pro-

prement parler partie du pac-kage salarial. En tant quesociété, nous supportons eneffet tous les coûts. C’est unextra, un plus offert à cer-taines personnes. Et c’est pré-cisément cette approche quinous donne certains droits ?C’est ainsi que nous sommestrès stricts dans l’utilisationde ces véhicules. C’est uni-quement professionnel, seulsquelques kilomètres privéssont autorisés. Celui qui rouleplus, devra payer le carburantcorrespondant aux kilomètressupplémentaires. Seuls nosemployés peuvent utiliser levéhicule, pas leur partenaireni d’autres membres de lafamille. L’utilisation à l’étrangerest permise, pour autant qu’unrayon de 300 km ne soit pasdépassé. Celui qui veut aller

« La qualité, crédo de la gestioKDL Trans de Vilvorde est une PME qui prend sa gestion de flotte à cœur. « En soi, ce quenous proposons à nos clients et la manière dont nous gérons notre flotte reposent sur uneseule et même philosophie : offrir et demander de la qualité », souligne Marc De Laet. Le tonest donné. Et cette philosophie s’exprime dans quelques principes essentiels. Le souci del’écologie par exemple, et ce avant même que certaines mesures ne soient imposées par lesautorités. Autre caractéristique : le leasing opérationnel est plutôt l’exception que la règle.Rencontre autour d’un café avec ce fondateur-directeur passionné.

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Marc De Laet : « Toutes nos voituresde société sont caractérisées parl’homogénéité : Mercedes Classe Bblanche avec publicité. »

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au-delà, doit en demanderl’autorisation et celle-ci estsoumise à un certain nombrede conditions. C’est ainsiqu’une assurance supplémen-taire doit être conclue pourles autres passagers, uneassurance qui couvre en outrele rapatriement des personneset du véhicule. Lorsque ces conditions sont rempliesla société donne alors le feu vert. »

Leasing financier« Un certain nombre de véhi-cules de notre flotte sontgérés en propre, mais, pourl’essentiel, nous choisissonsle leasing financier », poursuitM. De Laet. « C’est un choixdélibéré. D’ailleurs l’optiond’achat à la fin d’un tel contratde leasing est toujours levée.Ceci nous confère une cer-taine flexibilité. Si l’état ou lekimoùétrage du véhicule lepermet, nous l’utilisons encoreun certain temps. Sinon, nousle vendons. Ceci est à l’op-posé du leasing opérationnelqui offre peut-être de la certi-tude mais peu de flexibilité.L’ensemble du secteur aconnu quelques moments dif-ficiles, nous ne le cachonspas. Et pourtant, dans cesmoments-là, notre approches’est révélée fort utile.Laisser rouler les véhiculesplus longtemps – une

mesure d’économie impor-tante – ne pose aucun pro-

blème. Dans le cas du leasingopérationnel, vous êtesconfronté à une donnée biendifférente. Il faut économiser

sur tous les plans, y compris sur

la flotte. Avecnotre approche,nous disposonsde plus de pos-sibilités. Ceci nenous empêchepas de recher-cher, jusqu’à uncertain point, la

certitude. En ce qui concerneles contrats d’entretien parexemple. C’est logique, cecitouche à notre fonctionne-ment quotidien qui ne peutêtre mis en péril. »

SLA verts« Encore un mot quant à notreattention croissante sur le pro-blème écologique », remarqueM. De Laet. « Parfois, on a lesentiment erroné qu’il ne s’agitlà que d’une préoccupationdes autorités. A tort. De plusen plus de clients intègrentdes normes écologiques dansleurs SLA. Pour beaucoup, la

notion de `Corporate SocialResponsability´ (entreprisesocialement responsable)n’est pas un vain mot. C’est pourquoi nous limitonsvolontairement la durée d’uti-lisation de tous nos véhicules.Pour les camionnettes, nousplaçons la limite à 3 ans. Pour les poids lourds, elle estde 5 ans.

Liste `to do´Gouverner, c’est prévoir. Quecomprend la liste `to do´ de KDL Trans ? « Peut-être, à terme, allons-nous abandon-ner pour nos voitures le lea-

sing opérationnel. En gérantcette partie de la flotte enpropre, nous garderons unemeilleure maîtrise du phéno-mène. D’autre part, les pre-miers véhicules hybrides arri-vent. Il faut penser à l’avenir.L’écologie gagne partout enimportance. De nombreuxclients sont établis dans lesvilles. Même avec une poli-tique qui maintient certainsvéhicules en dehors descentres villes, nous sommesparés avec ce type de véhi-cule hybride. »

Michaël VANDAMME

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« Le transport dans le sens d’un déplacement d’un point A vers un point B ne rapporte plus grand-chose », explique Marc De Laet, le directeur de KDL Trans. « Il faut offrir des services supplémentairespour pouvoir créer une valeur ajoutée. C’est ce que nous faisons, et cela peut parfois aller assez loin.L’IT est un des domaines dans lesquels nous sommes très actifs. Dès lors, certains de noscollaborateurs livrent et installent chez les clients. Souvent, ils sont aussi chargés de la formation pourdes missions à l’étranger. On peut dire que nous commençons là où d’autres s’arrêtent. Le choix de cetype de services étendus a des conséquences importantes à différents niveaux. Il faut pouvoir attirerles bonnes personnes. Investir énormément dans les formations. Le fait que nous placions la barreassez haut se voit également dans notre flotte. Ce n’est pas un hasard si Scania et Mercedes sont nosmarques attitrées. Tant pour les voitures que pour les camionnettes et les poids lourds. La qualité desproduits se traduit dans une valeur résiduelle élevée, même si ce n’est pas une priorité pour nous.Fournir un transport avec des services complémentaires, voilà notre core business. La revente avecprofit de nos véhicules usagés n’en fait pas partie. »

TRANSPORT AVEC VALEUR AJOUTÉE

Porteurs : 12 Scania et 32 Mercedes

Camionnettes : 33 (uniquement des Mercedes Sprinter)

Tracteurs : 6 (4 Mercedes Actros et 2 Scania)

Véhicules tractés : 15

Voitures : 20 Mercedes B

COMPOSITIONDE LA FLOTTE

Marc De Laet : « En règlegénérale, nous optons pourle leasing financier, et nousavons nos arguments pourexpliquer cela. »

tion de flotte »

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La nouvelle fiscalité nepasse pas inaperçuedans les parcs

automobiles des entreprises.Résultat : suite aux récentesinterventions fiscales (parfoisincohérentes, admettons-le),bon nombre de gestionnairesdétiennent des véhicules en leasing dont ils souhaite-raient aujourd’hui se défaire.Or, les contrats de leasingopérationnel s’étendent surune période relativementlongue. Une résiliation antici-pée entraînerait inévitablementdes pénalités. Dès lors quefaire ? Soit le gestionnaire deparc met fin au contrat et paieles indemnités, soit il rachètele véhicule, mais à un prix net-tement supérieur à celui dumarché. Autre possibilité :transférer le contrat de leasing à un autre candidatlocataire. C'est en fait pourcette dernière option queMedia Exchange propose unesolution. La plate-forme élec-tronique All-Lease-Xchangepermet les échanges d'infor-mations entre les personnesqui désirent renoncer à uncontrat de leasing et les repre-neurs potentiels de cesmêmes contrats.

Un groupe cibleassez largeSur le site de All-Lease-Xchange, le gestionnaire deparc entre en contact avec

des collègues et concurrentsintéressés par la reprise d'unelocation encours. Il yindique le lea-sing auquel ilvoudrait renon-cer. L'annoncepeut également s'accompa-gner de photos des voitures àreprendre. Un formulaire permet ensuite au candidatrepreneur de communiqueravec l’annonceur.

Pour les PMEAll-Lease-Xchange s’adressetout d'abord aux PME et auxresponsables confrontés à lanécessité d'adapter leur flotteaux exigences actuelles. Les entreprises qui réduisentla possibilité d’obtention d’unevoiture de société se retrou-vent souvent avec des véhi-cules inutiles, alors qued’autres recrutent des com-merciaux et cherchent d’ur-gence des voitures pour unepériode plus courte que le lea-sing classique. Sur All-Lease-Xchange, le conducteur lui-même peut aussi trouver unevoiture et, à l'aide de chiffresprécis, convaincre son fleetmanager que le changementse justifie en termes financiers.Quant au département RH, il verra dans All-Lease-Xchange un instrument pré-

cieux pour motiver les sala-riés performants.

A terme, les acteurs à l’originede cette nouvelle plate-formenumérique d’échange espè-rent constituer une base dedonnées complète danslaquelle tout employeur ougestionnaire de parc trouverace qu’il cherche en matière de leasing. Le site offrira aussi une alternative ‘secondemain’ aux sociétés de leasing

en regroupant les véhiculesfaisant encore l'objet d'uncontrat de location.

Ferre BEYENS

Stijn PHLIX

Depuis quelques mois, les mesuresfiscales édictées à la hâte ont semé unecertaine confusion dans l’esprit desgestionnaires de parc. La nervosité règne au sein du secteurdes voitures de société. All-Lease-Xchange, une plate-forme numériquepour l’échange de contrats de leasing,peut y porter remède.

Plate-forme pour les échangesde contrats de leasing

La plate-forme électronique All-Lease-Xchange permet leséchanges d'informations entre les personnes qui désirent renoncer à uncontrat de leasing et les repreneurs potentiels de ces mêmes contrats.

All-Lease-Xchange est un projet de Media Exchange, entrepriseinstallée à la Seed Factory, avenue des Volontaires, àAuderghem. Divers partenaires ont uni leurs compétences et leur expérience pour veiller à la réussite du projet : DanielVannerom, spécialiste des assurances, Laurent Reysbosch, COO de hi-media Payments Benelux, et Edouard Cambier,d’EnablerCommunication Solutions. MMM Business Mediaintervient dans le rôle de partenaire pour les médias.

LES CRÉATEURS DE LA PLATE-FORMEET LES PARTENAIRES

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Concession officielleToyota depuis 1984,c’est chez Lussis,

à Chênée, que nous avons ren-contré Alexia Goffin afin qu’ellenous aide à mener à bien cepetit sondage.Côté anversois, c’est à la porte du garage Permekeque nous avons été frapper.Un garage répertorié commel’une des trois plus anciennesconcessions Ford à travers le

monde mais également la première établie sur le continent européen. C’était en1911, on vient tout juste defêter le centième anniversaire.Dans ce haut de lieu dédié àFord, c’est Michel Permeke,l’homme de la 4e génération,qui a bien voulu répondre ànos questions.Des questions que nous pourrions résumer commesuit :

• Votre concession a-t-elle une approche spécifique aux PME ?

• Quels sont les besoins lesplus importants de ces PMEet quelles réponses votre ven-deur fleet (ou votre équipe)peut-il (elle) y apporter ?

• Votre vendeur fleet (ou votreéquipe) a-t-il (a-t-elle) suiviune formation spécifiquepour s’attaquer à ce type declientèle ?

ServicepersonnaliséResponsable notamment de lacellule fleet qui œuvre à la foisdans la concession de Chênéemais également dans celle deLoncin, Alexia Goffin n’est paspeu fier de nous présenter unfolder imprimé à l’attention desa clientèle ainsi qu’un livretstencilé dans lequel sont consi-gnées les différentes étapesque doit suivre un vendeur fleet

M. Grégoire, Mme Goffin et M. Lesage, il ne manque que Mlle Arnautovicpour avoir la photo de famille de l’équipe fleet de chez Toyota Lussis.

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Concessionnaires et PME :une collaboration efficaceAujourd’hui, et qu’importe que ce soit au Nord ou au Sud du pays, les concessionnairespossédant des vendeurs fleet sont de plus en plus nombreux. Mais si de chaque côté de la frontière linguistique l’aide apportée aux PME s’avère plus qu’efficace, la vision de la coopération diffère selon qu’on se trouve en Flandre ou en Wallonie. Enquête à Liège et à Anvers.

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lorsqu’il est abordé par un responsable de parc automo-bile. Et qu’importe que sa flottesoit importante ou non.« Nous avons édité un petitfolder dans lequel nous expli-quons à nos clients qui estToyota Lussis, comment noustravaillons et quels sont nosproduits. Un chapitre y estégalement consacré à nosclients fleet qui, en grande par-tie, sont des patrons de PME.Outre les différents servicesque nous leur proposons, nousinsistons sur le fait qu’ils auronttoujours la même personne decontact et que nos prestationsseront personnalisées en fonc-tion de leurs besoins. À ce pro-pos, l’éventail est plus quelarge puisque nous pouvonsmême aller chercher le véhi-cule au sein de l’entreprise et,par corollaire, l’y ramener…toujours nettoyer à l’intérieurcomme à l’extérieur. »Pour Alexia Goffin, le label dela maison Lussis s’est bâti surtrois mots clés : confiance, res-pect, loyauté.

Le bon choix« Chez nous, toute demanded’un client, aussi spécifiquesoit-elle, doit trouver uneréponse. Cela dit, en ce quiconcerne les PME, c’est sou-vent la gestion du parc et lechoix des véhicules qui deman-dent des explications et mêmeune certaine aide. Une aide quiva parfois jusqu’à un change-ment radical de la ligne deconduite adoptée par la PME.Ainsi, certaines avaient l’habi-tude de louer leurs véhicules.Après étude des besoins avecle gestionnaire de la flotte ouavec le patron, nous avonsconseillé d’opter pour le bienpropre. Pour d’autres, ça peutêtre l’inverse. Il en va de mêmepour les choix entre l’optiond’un leasing opérationnel oud’un leasing financier. »Et Madame Goffin d’ajouter :« L’important, c’est de pouvoirs’imprégner de la philosophiedu client et de bien cerner sesattentes. Vendre n’est pas unsouci, mais trouver la bonneapproche, ça c’est autre

chose. Au-delà, nous devonsfaire mieux que nos concur-rents. Pas nécessairement enoffrant un prix, mais surtout enétant pertinents. »En ce qui concerne la formation de l’équipe fleet,c’est assez simple conclutnotre interlocutrice. « Outreles cessions données parToyota, nous nous retrouvonsrégulièrement autour d’unetable où nous nous efforçonsde personnaliser l’approchedes clients par rapport à nos deux concessions. »

Le client sait ce qu’il veutMichel Permeke, notre interlo-cuteur anversois, estime que dans le Nord du pays,lorsque le client d’une PMEarrive dans une concession, il est déjà bien informé, possède une expérience certaine et, au fond, n’attendplus du concessionnaire quecertains conseils pratiquespour procéder à ses choix défi-nitifs. « Notre rôle est en fait unrôle complémentaire. Peut-êtreparce que le domaine du fleeta pris naissance beaucoupplus tôt en Flandre qu’enWallonie. Peut-être aussi parceque nos clients consacrentplus de temps à rechercher leou les véhicules qui convien-nent le mieux à leur société. Par expérience, je puis vousaffirmer que lorsqu’ils arriventchez nous, 80 à 85 % desclients fleet ont explorénombre de pistes, on fait descomparaisons, et ont cerné lesdifférents modèles des diffé-rentes marques entre lesquelsleur choix va s’opérer. Depuisquelque temps déjà, ils ontdéterminé quelles étaient leursnécessités et quel(s) véhi-cule(s) correspondait(aient) lemieux à leurs besoins. Notezqu’à ce sujet, il est nécessairede faire une distinction entrepetite et moyenne entreprise. »Et lorsqu’on lui demande depréciser, notre interlocuteurexplique que le profil du clientd’une petite PME, là où l’on ne trouve que deux ou troisvéhicules, possède excate-

ment le même profil que le client particulier. La seuledifférence, c’est que le ou les véhicules qu’il recherchesont à usage professionnel.« Dans ce cas, ce type declient, exige de notre part uneattention toute particulière.Pour les autres, ceux dont leschoix sont d’ores et déjà défi-nis, nous devons les écouterattentivement afin de les infor-mer sur certains petits pointsqu’ils ont négligé dans leursrecherches. Pour exemple, il nous arrive souvent de devoir leur fournir des informations sur les équipe-ments, l’écologie, le leasing, le renting… »Évoquant la formation de sonou de ses vendeurs fleet,Michel Permeke nous révèleque chez lui, tous les vendeursont la possibilité de s’occuperd’un client fleet. En cause, certaines affinités existantentre eux et le client. Restequ’ils travaillent toutefois encollaboration étroite avec le

responsable fleet de la conces-sion.« À chaque lancement d’unnouveau modèle, utilitairescompris, tous nos vendeurssuivent une formation exigée etdonnée par Ford MotorCompagny Belgium. Formationqui englobe également nosvendeurs fleet. Mais au-delà,ces derniers ont un suiviconstant et plus explicite quantà l’approche et la spécificitédu marché B2B. »

Charles DEMOULIN

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Michel Permeke : «Notre rôleest un rôle complémentaire.

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Au moment même où levéhicule de société fait l’objet de toutes

les attentions du nouveaugouvernement, pouvoir enréduire son coût d’utilisationest une proposition à ne pasdédaigner. Or, qu’il s’agissede véhicules pris en leasingfull opérationnel ou de véhi-cules acquis en biens propres,ces coûts d’utilisation devien-nent chaque jour de plus enplus importants. Petit détourchez les responsables decette nouvelle société bapti-sée Veryfleet, afin qu’ils nousexpliquent leur mode opéra-tionnel.

Le complément quifait la différenceEn fait, Veryfleet met à la dis-position des gestionnaires de

flottes un produit leur permet-tant de réduire de manièreappréciable les coûts d’utilisa-tion de leur parc automobile.La solution Veryfleet s’inscrittoutefois comme un complé-ment au système de gestioninhérent à chaque parc desociétés. Se composant detrois modules, cette solutionpropose un logiciel, une for-mation en éco-conduite jume-lée à un écolage dédié à laréduction des coûts conduc-teurs, enfin, et pour terminer,la possibilité de téléphoner à un call center composéd’experts automobiles etd’avocats. Ouvert de 9 à 17hdu lundi au vendredi, ce centrerépond à toutes les questionsconcernant la voiture desociété et sa gestion duranttout son temps d’utilisation.

Ajoutons, pour être complets,que ces trois modules peuvent être fournis séparé-ment.

Intéressant pour les PME ?On peut comprendre aisé-ment qu’un tel système appliqué à un grand parc devéhicules peut être rentable.Mais en va-t-il de même pourune PME ? Et Robert Renson,membre du triumvirat quidirige Veryfleet, de répondre à la question.« En ce qui me concerne, jedirais que les avantages sontsérieux pour les PME. En effet,exploité en interne par nosexperts (et/ou en externe)avec le responsable de laflotte, notre logiciel permet deguider, d’anticiper les pro-

blèmes et, ainsi, d’éviter touteproblématique mécanique sur la flotte de véhicules. Il permet également de recu-ler certaines échéancescomme, par exemple, lespleins de carburant ou le rem-placement de pneumatiques.Si vous voulez des chiffres, je dirais qu’au niveau de laréduction de consommation,on parlera de 10 %, tandisqu’en ce qui concerne lespneumatiques, on évoqueraun kilométrage supplémentairepouvant varier entre 15 et 25 %. »Mais au-delà de ce logiciel et de ces formations à uneéco-conduite, Veryfleet offre-t-il réellement d’autres plus ?« En complément, nous effec-tuons différents services et interventions extra-techniques ou extra-commer-ciales. Interventions qui varienten fonction du choix descoûts mensuels par véhicule.Cela dit, les expertises desvéhicules venant en fin decontrat sont toujours reprisesdans chacune de nos formules. Cela tant il est vraique ces coûts facturés par les sociétés locatives sontimportants. Sachez toutefoisque nos experts peuvent les réduire fortement. Enfin, il y a ce call center où chacunobtiendra un avis toujourséclairé sur toute questionposée concernant tout véhi-cule de son parc. »

Charles DEMOULIN

« Les expertises des véhicules venant en fin de contrat sont toujoursreprises dans chacune de nos formules », selon les gens de Veryfleet.

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Réduire les coûts de votre parcGroupe d’experts indépendants, Veryfleet se targue de diminuer de plus de 6% par an, leposte d’utilisation des véhicules d’un parc automobile. De quoi prêter attention à ce qui suit.

PME ET GESTION DE FLOTTEDOSSIER

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Care reprendCarrosserie Wilmet

La Chevrolet Volt est la 1ère Voiture familiale Electrique de l’Année

Au 1er janvier 2012, Care Carrosserie reprend laCarrosserie Wilmet située à Namur. La reprise decette carrosserie à Namur ne fait que renforcer laposition de Care en Belgique qui se composedès 2012, de 12 entités. « Avec environ 700 passa-ges par an, Namur représente pour Care unefiliale d’une envergure plus modeste, mais nousdonne l’opportunité de renforcer notre présence enWallonie », nous précise Cris Loots, DirecteurGénéral de Care Carrosserie en Belgique. Le groupe Care comprend au total en Belgique etaux Pays-Bas, 67 filiales qui comptent plus de1200 spécialistes à son service. �

CIACfleet installe 4 bornes de recharge électriqueLa société de leasing gantoise CIACfleet neveut pas manquer le trainde la mobilité électrique.Dans le cadre du projet « CIACfleet Eco Mobility »,elle fait la promotion desvoitures électriques ethybrides en en mettant àla disposition de saclientèle. C'est ainsi qu'une Peugeot iOn électrique et une Toyota Auris hybride ont intégré la flotte de CIACfleet qui a déjà implanté 4 bornes de recharge dans les 4 garages gantoisavec lesquels elle travaille. �

Citroën et GEFCO renouvellent la flotte AB InBevLa brasserie AB InBev a commandé, dans la cadre du renouvellement de sa flotte, 22 utilitaires techniques à CitroënBELUX. Il s’agit de 6 Citroën Jumper et de 16 Citroën Berlingo. les véhicules ont été adaptés par GEFCO. Outre une peinture complète pour les Berlingo et unlogotage aux couleurs de la marque Jupiler, GEFCO a doté tous les véhiculesd’un mobilier de qualité, de sols de chargementet de parois de protection. La remise des clés a eu lieu en novembre 2011 sur le site GEFCO de Ghislenghien. Etaient présents : Thierry Dupont, Horeca TechnicalManager pour la Belgique et les Pays-Bas

chez GEFCO et les fleet managers d’AB InBev. �

La Hyundai ix20 et la ŠkodaSuperb Combi sont éluesVoitures familiales VAB de l’Année. La compacteHyundai ix20 l’a emportédans la catégorie moins de17.000 euros devant la Dacia

Duster et la Kia Rio. La ver-sion break de la ŠkodaSuperb s’est avérée la meil-leure dans la catégoriemoins de 27.000 euros. LaPeugeot 508 SW et laHyundai i40 Wagon décro-

chent l’argent et le bronze.Cette année, et pour la pre-mière fois, le VAB a ajouté àces deux catégories derécompenses, une troisièmequi sera désormais dédiée à lavoiture électrique. Et c’est la Volt de Chevrolet qui ainauguré le palmares. L’ontaccompagnée sur le podium :l’Opel Ampera et la Nissan Leaf. �

AB InBev a fait appel à GEFCO pour l’adaptation de ses Citroën.

La Chevrolet Volt est la premièrefamiliale Electrique de l’Année. Elle a coiffé l’Opel Ampera et laNissan Leaf.

FLEET PEOPLE

Depuis fin 2011Dimitri Gose est le nouveauDirecteur de SEATImport. Il succèdeainsi à Axel Soyez.Dimitri Gose s’ap-

puie sur une longue expériencedans le secteur du fleet. Il a notamment été Fleet SalesManager chez D’Ieteren pour lesmarques Volkswagen, VolkswagenCommercial Vehicles et Audi.

Le 1er décembre2011, OlivierDeutschmann aété engagé entant que directeurdes ventes deRenault Belgique

Luxembourg. Il succède ainsià Jean-François Maréchal. Olivier Deutschmann est unFrançais de 41 ans ayant une carrière entière liée à Renault. Il aentre autres occupé le poste deProduct Manager chez Renaultaux Pays-Bas et avait aussi la cordination de l’Alliance RenaultNissan en charge au sein de l’équipe de vente européenne.

Chevrolet Belgiumvient de nommerGert Hendrickxau poste de Fleet Manager.L'homme n'estpas un inconnu

dans le secteur automobile puis-qu'il a, ces trois dernières années,exercé les fonctions de FleetManager chez Hyundai Belux.Avant cela, il a entre autresoccupé différents postes chezAlfa Romeo et BMW Belux.

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CIACfleet met des véhicules électriques ethybrides à la disposition de ses clients.

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Nouvel ESP pour le Mercedes Sprinter

18 Hyundai ix35 pour Securail de B-Holding

Déjà 100 Nissan Leaf commandées en Belgique

Depuis le 1er janvier 2012, leMercedes Sprinter bénéficied'un nouvel ESP dit de 9e génération. L'ESP 9 rendle freinage plus efficace en

situation d'urgence car iltient beaucoup mieuxcompte de la masse réelle duvéhicule et de son centre degravité. Il comprend en outredeux nouvelles fonctionna-lités : Brake Disc Wipe (qui nettoie régulièrement lesplaquettes de l'humidité encas de revêtement mouillé)et Electronic Brake Prefill (qui accélère encore le freinage d'urgence, lorsquela pédale des gaz estrelâchée brusquement). �

Nouveau site pour VAB Fleet Services à WilrijkVAB Fleet Services vient d'ou-vrir un nouveau site à Wilrijk(Anvers) doté d'importantespossibilités de stockage dansun environnement ultra sécu-risé. Serge Honry de chezVAB Fleet Services : « Noussommes avant tout spécia-lisés en remarketing et pourtout ce qui concerne l'expertiseet le déroulement des con-trats. À côté de cela, la logisti-que et le transport font égale-ment partie de nos activitéscentrales. » Pour le client,quelle est la valeur ajoutée dece nouveau site? Serge

Honry : « Nous constatonsune demande de gestionsans cesse plus grande desvoitures de pool. Cela signifiequ'une entreprise qui n'a pasbesoin d'un véhicule pendantun certain temps peut le garerchez nous. Lorsque la voiture doit à nouveau reprendre la route, nous nous occuponsde tout. Après le succès rencontré par notre premiersite de Machelen, nous étionsà la recherche d'un deuxièmesite et nous l'avons trouvé ici,à Wilrijk. » �

Le mercredi 21 décembre 2011, les clés de 18 Hyundai ix35 2.0 CRDI ont été remises à Securail, le service de sécurité deSNCB Holding. La livraison a eu lieu chez Hyundai Belux àKontich. Luc Sano, Corporate Fleet & Sales Manager deHyundai, a souligné le fait qu’il s’agit de la 1e collaboration entreles 2 entreprises : « Nous avons remporté l’adjudication surbase du rapport qualité/prix, ce que nous considérons évidem-ment comme un honneur. Securail bénéficie d’une garantietotale d’usine de 5 ans, kilométrage illimité, ainsi que d’unegarantie de mobilité européenne de 5 ans. Une inspectiongratuite est prévue chaque année chez le concessionnaire leplus proche. » Les Hyundai sont équipés comme véhicules pri-oritaires, avec gyrophares et sirène, fournis par Auto etCarrosserie Entreprise VACK. �

Sur les 7 premiers mois de l’année2011, 100 voitures électriquesneuves avaient été immatriculéesdans notre pays. Même si cechiffre n'avait encore rien defaramineux, Nissan l'a doubléd'un coup. En effet, de septembreà décembre 2011, ce sont quelque100 Nissan Leaf 100% électri-ques qui ont été commandéesen Belgique et au Grand-Duché.80% de ces commandes éma-nent d'entreprises, 20% de parti-culiers. Dans le courant de cetteannée, tous les concessionnairesNissan vont être en mesure devendre la Leaf. Tous serontéquipés d'une borne de recharge

rapide qui permettra de rechar-ger à 80% la batterie d'un véhiculeélectrique en moins de 30 minutes.Le but est également de proposerune trentaine de ces « quickchargers » à des entreprises enBelgique et au Grand-Duché.Pour fin 2012, Nissan espèreainsi disposer de plusieurs mil-liers de bornes de recharge rapidepartout en Europe. A l'horizon2015, l'objectif sera d'en avoirdes dizaines de milliers. Nissanespère ainsi supprimer la hantisede la panne de batteries qu'é-prouvent certains utilisateurs devoiture électrique. �

Le nouvel ESP du Sprinter est équipéde 2 fonctions supplémentaires.

Le rapport qualité/prix fût un élément décisif pour Securail d’opter pour Hyundai.

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Nissan veut stimuler la vente de la Leaf en proposant des points de recharge rapide.

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Plus de 50.000 abonnés pourle service en ligne MyRenaultLe service en ligne MyRenault, lancé fin 2010, compteaujourd'hui plus de 50.000 abonnés. Avec MyRenault, les conducteurs des véhicules de la marque au losangepeuvent, via le site www.myrenault.be, profiter de serviceset d’avantages supplémentaires, comme un agenda enligne qui les informe lorsqu’ il est temps de prendre rendez-vous chez le concessionnaire pour un entretien, une répara-tion ou un autre service. Régulièrement, les abonnésMyRenault ont également droit à des conseils "sur mesure"en fonction de la voiture qu'ils utilisent, ainsi qu'à des infostechniques sur le fonctionnement et l'entretien d'une voitureen général. Tout au long de l'année, Renault propose aussi,via MyRenault, des offres intéressantes pour des entre-tiens ou check-ups. . �

En ce début 2012, MMM Business Mediaa transféré ses activités européennes à lasociété Nexus, avec pour conséquencedirecte que la gestion rédactionnelle deFleet & Business n’est plus assurée parSteven Schoefs. C’est Tony De Mesel,un journaliste qui possède plus de 30 ansd’ expérience professionnelle dans le

secteur de l’automobile, qui devient rédacteur en chef.Tony est secondé par Stijn Phlix qui travaille depuis 9 ans chez MMM Business Media et qui reprend la fonction derédacteur en chef adjoint. �

Panneaux solaires chez Q8

Depuis fin 2011, 53 stations-service Q8 de notre pays sontéquipées de panneaux solaires. Kuwait Petroleum Expliqueque cela lui permet de réduire son empreinte écologique àconcurrence de 115 tonnes de CO2 par an. Ce projet « panneaux solaires » fait suite à d'autres initiatives prises parle pétrolier. A savoir : l'utilisation de frigos fermés, le recours dans ses boutiques à l'éclairage par DEL, et à des conseils prodigués aux clients afin de consommermoins de carburant avec leur véhicule. �

Installer des panneaux solaires sur les toits n’est qu’une des mesuresenvironnementales prise par Q8.

40.000 voitures dans la flotte KBC Autolease

Le 1er décembre 2011 a eu lieu la remise solennelle des clés aux responsables de la flotte de BEST S.A. à Louvain, de la40.000e voiture de leasing opérationnel de KBC Autolease. Cette BMW 118d Berline Hatch a été mise en service chez cefabricant renommé de trieuses pour les secteurs alimentaire etnon-alimentaire. Affichant une émission de CO2 de 119 g/km,cette voiture répond parfaitement au challenge « Gold Fleet » duprogramme Cleaner Car Contracts signé par KBC Autolease.L’objectif de 2012 étant de ramener l’émission moyenne de CO2 desnouvelles voitures de leasing à 120 g/km, voire moins. Le contrat deleasing de cette voiture fournie par KBC Autolease a été établi parle Centre d’Affaires KBC de Louvain. Outre les 40.000 voitures deleasing opérationnel de KBC Autolease, le portefeuille du GroupeKBC Lease compte également 30.600 voitures de leasing financier,via KBC Lease Belgium. �

Le 40.000e véhicule de flotte de KBC Autolease a été remis à la société BEST.

Tony De Mesel est lenouveau rédacteur en chef

Notre page Fleet & Business sur LinkedIn compte déjà près de 1.000 membres. La rédaction de Fleet & Business va continuer àintensifier la communication avec son groupe cible par le biais de ce canal. Vous y trouverez toute l’actualité du secteur du fleet et duleasing ainsi que, régulièrement, des discussions interactives. Si vous voulez vous aussi faire partie de cette communauté, nous vousinvitons à vous inscrire. Surfez pour cela sur LinkedIn et tapez les mots-clés Fleet & Business Belgium dans le champ de recherche.Un clic et vous êtes membre !

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Mobistar promeut activement le télétravailL'opérateur de téléphonie Mobistar promeut activement le télétravail auprès de son personnel. Le projet adémarré en 2008 et depuis lors, le nombre d'adeptes dutélétravail a fortement augmenté. Un ‘Team Member’ surdeux travaille désormais régulièrement chez lui, et cenombre ne cesse d'augmenter. En promouvant le télétravail,Mobistar veut contribuer à apporter une solution aux problèmes de mobilité. �

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Pour la première fois, CarsOnTheWeb metdes voitures de particuliers aux enchères

« 1 voiture sur 3roule avec desfeux défaillants »CarsOnTheWeb a mis aux enchères des voitures de particuliers. Les voitures en

question provenaient des Pays-Bas. Le spécialiste des enchères automobiles en ligneassure qu'il s'agit d'une première. Jusqu'à présent, CarsOnTheWeb ne mettaient auxenchères que des voitures de leasing arrivées en fin de contrat et provenant des Pays-Bas, de Belgique, de France, d'Allemagne, d'Italie et d'Espagne. « Il s'agit de voitures de toutes marques, à kilométrage faible ou plus élevé », précise Joahn Meyssen, CEO de CarsOnTheWeb. « Pour chaque véhicule, nous procédons, avec l'aide d'un partenaire de renom, à une inspection approfondie de la voiture. Nous sommes donc absolument certains de la qualité des voitures proposées surnotre plate-forme de mise aux enchères », ajoute Johan Meyssen. Chaque semaine,CarsOnTheWeb organise 5 ventes aux enchères de voitures de particuliers �

Une voiture sur trois roule avec des feux défectueux ou mal réglés.C’est ce qu’annonce l’associationdes automobilistes Touring qui aexaminé 1.000 voitures à travers toutle pays. Des feux en ordre de mar-che sont pourtant essentiels, car 60 % des accidents se produisentdans l’obscurité. �

De plus en plus de collaborateurs de Mobistar travaillent de chez eux.

10 MINI pour TruvoC'est chez Ginion Group à Overijsequ'ont été remises les clés de 10 MINIdestinées à Truvo, la société-mère de pagesdor.be. "Il s'agit de MINI 1600 diesel dotées des équipementsles plus modernes", expliquent Wim Verstraeten et Cédric Fordeyn,respectivement Directeur opérationnelOverijse et Responsable Fleet GinionGroup. "Avec des émissions de CO2 de99 g/km, ces voitures sont des exem-

ples en matière de respect de l'environ-nement. Elles font l'objet de contrats deleasing d'une durée de 4 ans, éventuelle-ment extensibles à 5 ans. La société deleasing est Athlon Car Lease", ajouteChris Linten, Manager Achat, Facilities etSécurité chez Truvo. "MINI est unemarque jeune, fraîche et dynamique, cequi correspond parfaitement à l'imagede notre société." �

Wim Verstraeten (Ginion Group) remet les clés à Chris Linten (Truvo) en présence de Katelijne Vanderhaeghen (Athlon Car Lease) etCédric Fordeyn (Ginion Group).

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Le nouveau calcul de l’avan-tage de toute natureconcocté par l’équipe

Di Rupo a déjà causé bien desremous. Et ce n’est que ledébut… Les fédérations –FEBIAC, FEDERAUTO, Renta etd’autres – en négociation avec leministère des Finances, sont par-venues à faire amender le texte.Nous pouvons donc nousattendre à des modifications etclarifications. Une première amélioration de cette loi vive-ment contestée est en place.Examinons les répercussions dela nouvelle législation sur le sala-rié et sur l’employeur, ainsi queles réactions des professionnels.Comme vous le savez, lors-

qu’un salarié, administrateur ouautre gérant utilise sa voiturede société à des fins privées (y compris les trajets domicile-travail), il bénéficie – en termesde contributions directes – d’un‘avantage de toute nature’(ATN). Désormais, l’ATN n’estplus déterminé suivant une dis-tance forfaitaire entre le domi-cile et le lieu de travail : il estfonction des émissions de CO2et de la valeur catalogue duvéhicule. Le gouvernement aadapté in extremis cette for-mule de calcul en y ajoutant unfacteur `âge´, afin d'éviterl'échappatoire que pourraientconstituer les voitures d'occa-sion. Très vite, en effet, il est

apparu qu'il était possible d'élu-der la taxe supplémentaire enachetant une voiture deseconde main récente ou envendant un véhicule neuf à unefiliale en tant qu'occasion. Il adonc été décidé de réduirechaque année de 6% la valeurcatalogue, étant entendu quela première année, la voitured'occasion sera taxée commeune neuve. Qu'entend-on exactement par `valeur catalogue´ ? Citonsla nouvelle loi : « La valeur facturée, options et taxe à lavaleur ajoutée comprises, sanstenir compte d’une quelconqueremise. Cette définition s’applique aux voitures

neuves. » En ce qui concerneles véhicules d’occasion, lavaleur catalogue se définitautrement : « Le prix cataloguedu véhicule à l’état neuf, austade de la vente à un particu-lier, y compris les options et la taxe sur la valeur ajoutée,sans tenir compte d’une quel-conque réduction, ristourne ou rabais. » Les discussions sontinévitables : comment connaîtrela valeur catalogue passéed’une voiture ? Commentretrouver avec certitude ses options ?On notera avec intérêt que les ristournes ne sont plusprises en compte, même les ristournes `flotte´.

Les défauts du nouvel`avantage de toute nature´Le nouveau calcul de l’avantage de toute nature concocté par l’équipe Di Rupo a déjà causébien des remous. Et ce n’est que le début… Les fédérations – FEBIAC, FEDERAUTO, Rentaet d’autres – en négociation avec le ministère des Finances, sont parvenues à faire amenderle texte. Nous pouvons donc nous attendre à des modifications et clarifications. Unepremière amélioration de cette loi vivement contestée est en place. Examinons lesrépercussions de la nouvelle législation sur le salarié et sur l’employeur, ainsi que lesréactions des professionnels.

Fin janvier, le parlement flamand a décidéqu’à partir du 1er mars, la taxe àl’immatriculation d’une voiture (TMC) feraitl’objet d’un autre calcul dans le nord dupays. Apparemment, la réforme de la TMC s’achève. Le nouveau régime tientégalement compte des émissions d’oxydesd’azote. C’est le diesel qui en fait les frais.Les véhicules diesel les plus polluants severront infliger une TMC jusqu’à 6 fois pluslourde. La taxe à l’immatriculation augmenteaussi pour les voitures à essence, mais là,elle se contente généralement de doubler…Pour toute clarté, rappelons que la nouvelle TMC frappe les voitures qui appartiennentaux entreprises. Celles qui sontimmatriculées au nom de la société de leasing ne sont pas concernées : elles restent soumises à la TMC ancienne formule.

NOUVELLE TMC : TANTPIS POUR LE DIESEL

LA NOUVELLE RÉGLEMENTATIONFISCALITÉ

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Le spécialiste en ressources humaines de SD Worx a fait le calcul sur la based’un échantillon représentatif de 8 800 travailleurs : l’avantage imposables’élèvera en moyenne à 2 886 euros par an. Cela représente une hausse de893 euros, autrement dit de 44%, parrapport à la réglementation précédente.On observe cependant d’importants

écarts entre les catégories de salariés.Parmi les employés et les cadresinférieurs, l’avantage de toute natureprogresse d’environ 30%. La hausseatteint déjà 46% chez les cadres moyens.Mais ce sont surtout les dirigeants et lescadres supérieurs qui vont devoir casquer.Leur avantage imposable augmente eneffet de pas moins de 70%.

La part moyenne de la voiture de sociétédans la rémunération totale reculant de9,8% à 8,5%, un cadre supérieur verra sonsalaire annuel net diminuer de 842 euros.Quant au salarié moyen, il essuiera uneperte de salaire net de 460 euros par an.

1 460 euros de salaire net en moins pour les employés

Dans le nouveau calcul, le salarié quihabite à moins de 25 km du travail voit sonATN augmenter de 40% en moyenne(50,45 euros en chiffres absolus), tandisque pour une distance domicile-travail deplus de 25 km, l’ATN diminue légèrement(7% ou 8 euros). C’est ce que révèle unesimulation réalisée par la société deleasing Arval sur la base de ses

10 modèles fleet les plus populaires. La simulation fait aussi apparaître desdifférences notables entre les modèles devoiture. Pour le salarié qui habite à moinsde 25 km de son lieu de travail et conduitune VW Golf 1.6TDi BlueMotion (99 g deCO2 par km), par exemple, l’ATNn’augmente que de 2,24 euros. De soncôté, le conducteur d’une BMW X3

xDrive20d 120 kW (automatique) enleasing devra payer 176,84 euros de plus.A l’autre bout du spectre, le travailleurhabitant à plus de 25 km de son entrepriseet bénéficiant d'une Audi A1 SportbackTDi ou d’une Skoda Octavia Combi 1.6TDi paiera en moyenne 50 euros d’ATN enmoins.

2 Vous paierez plus si vous habitez près de votre lieu de travail

Le nouveau calcul de l’ATN frappe le plusdurement les voitures qui émettentbeaucoup de CO2, notamment lesmodèles de luxe et les SUV. En moyenne,

estime le cabinet de consultants Deloitte,l'ATN peut être multiplié par 3, 4, voireplus. Par exemple, l’impôt sur l’avantagede toute nature correspondant à une Audi

Q7 3.0 TDI s’élève dorénavant à 815 eurospar mois au lieu de 132 euros (distancedomicile-travail < 25 km) et 199 euros(distance domicile-travail > 25 km).

3 Voitures de luxe et SUV : facture salée

D’après certains fiscalistes, nombreuxsont les conducteurs actuels d’une voiture de société qui ont repasseront auvéhicule privé. En effet, à partir de

20.000 kilomètres professionnels par an,l’indemnité kilométrique peut devenir plusintéressante, à la fois pour le salarié etl’employeur. Les dirigeants et

indépendants qui conduisent une voituretrès chère, acquise par l'intermédiaire deleur société, seront les premiers àenvisager le changement...

4 Véhicule privé : le retour ?

L’employeur sera également mis àcontribution. Dans la déclaration fiscalede l’entreprise, il devra ajouter auxdépenses non admises existantes 17% del'ATN du salarié. Bart Vanham, expert en

fiscalité automobile, a fait le calcul pour unparc de voitures moyen : la charge fiscalesupplémentaire avoisinera les 170 eurospar an (soit +/- 500 euros/an * 34%). En d’autres termes, 2% à 2,5% du coût

total de propriété de la flotte. Reste àsavoir si le patron répercutera ce surcoûtsur ses salariés…

5 Coût pour l’employeur

MARQUE VW GOLF 1.6 TDI BMW X3 XDRIVE

ATN 2012 <25 KM DOMICILE-TRAVAIL + 2,24 EUR + 176,84 EUR

ATN 2012 >25 KM DOMICILE-TRAVAIL - 46,64 EUR + 103,77 EUR

99 gr CO2, valeur catalogue TVAC22.337,28 euros

148 gr CO2, valeur catalogue TVAC41.869,57 euros

L'ATN DE 2011 ET LE NOUVEAU : DIFFÉRENCE DE COÛT MENSUEL POUR LE SALARIÉ

CONSÉQUENCES POUR L’EMPLOYÉ ET L’EMPLOYEUR

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Le coefficient CO2 de bases’élève à 5,5 % : il correspond à95 g de CO2 par km pour unvéhicule diesel et à 115 g pourles voitures à essence. Au-delàde ce chiffre, le coefficient aug-mente de 0,1% par gramme deCO2, sans toutefois pouvoirdépasser les 18%. De même,des émissions plus faibles rédui-sent le coefficient de 0,1% pargramme de CO2, jusqu'à unminimum de 4%. Le chiffre ainsiobtenu est multiplié par 6/7 pourdonner le résultat final. Au final,l’avantage imposable n’estjamais inférieur à 1 200 euros paran (montant 2012).La nouvelle formule représenteen réalité une charge supplé-mentaire qui devrait rapporter200 millions d’euros au trésor public. Aucun doute :l’employeur et le salarié vontpasser à la caisse. Voiciquelques conséquences de lanouvelle réglementation.

Déduction de TVA :au placardFin octobre 2011, l’administra-tion de la TVA sortait une nou-velle directive selon laquelle lesentreprises récupéreraientdésormais moins de TVA surl’achat ou le leasing d’une voi-ture de société. La circulaires’expliquait par le fait que lenouveau calcul abandonnait laméthode forfaitaire (5000 ou7500 km) pour s’appuyer désor-mais sur le nombre de kilo-mètres réellement parcourus àtitre privé. Ceux-ci étant plusnombreux que les kilomètresforfaitaires, le coût en TVAdevait augmenter. Mais devantles critiques – émanant notam-ment des fédérations d’em-ployeurs –, l'administration aprovisoirement suspendu lamesure. Dans un avis du 28 décembre 2011, la TVAsignale que les anciennes règlesrestent d’application pour 2011(50% de déduction et TVA surl’ATN). Les `nouvelles règles´devraient entrer en vigueur le1er janvier 2012. On attend desprécisions.

Stijn PHLIX

Avec la collaboration de Bart Vanham,

expert en fiscalité auto

Comme en témoignent les réactions que nous avons recueillies, le secteur de l’automobile et desflottes n’apprécie pas particulièrement les changements apportés à l’avantage de toute nature.

FEBIAC : RENONCE-T-ON À UNE ÉCOLOGISATION DU PARCAUTOMOBILE ?Selon Michel Martens, directeur des services d’étude chez FEBIAC, il faut attendre la réaction du marché fleet à la nouvelle fiscalité des voitures de société. « Le nouvel

avantage en nature ne va peut-être pas affecter le volume du marché des parcs professionnels, mais il accentuera la tendance à la réduction des motorisations. »La descente en gamme en termes de niveau d’équipement des voitures de société fait également partie des possibilités. « Les salariés pourraient en effet renoncer à de nombreuses options de confort,de sécurité et de protection de l'environnement pour limiter le coût de leur véhicule et l’ATNcorrespondant. L’effet ne se limitera pas à la sécurité et à l’écologie : l’État percevra aussi moins deTVA. Parallèlement, pour éluder un ATN trop lourd, d'aucuns risquent de se tourner vers les voitures desociété d’occasion, moins chères. Cela va également entraver l’écologisation du parc automobileprofessionnel et réduire les recettes de TVA. » Michel Martens prédit un autre effet pervers. « La valeurdu véhicule intervenant plus que les émissions de CO2 dans le nouvel ATN, les véhicules électriques et hybrides seront pénalisés. Ils coûtent en effet relativement cher en raison de leur technologieenvironnementale avancée. Juste au moment où les modèles hybrides et électriques commençaient à se multiplier… »

GLORIANT : UN SUPPLÉMENT D’ADMINISTRATION« La tâche du gestionnaire de parc ne sera pas facilitée », réagit Paul Gestels, fleetconsultant chez Gloriant. « Le fait de fonder le calcul de l’avantage de toute naturesur le prix catalogue (options et TVA comprise) plutôt que sur le forfait de kilomètres

privés représentera un supplément d'administration. Le gestionnaire devra en effet pouvoir produire les informations en question pour ses voitures. À cela, il faut ajouter les 17% sur les dépenses nonadmises, encore une charge pour l’employeur. Comment tout cela sera-t-il contrôlé dans la pratique ?On ne le sait pas encore. Mais un gestionnaire de parc averti en vaut deux... Mieux vaut rassembler lesdonnées dès maintenant plutôt que de les chercher au dernier moment. »

ATHLON CAR LEASE : CHARGES SALARIALES EN HAUSSEErwin Ollivier, Deputy General Manager d’Athlon Car Lease, constate que l’Étatcontinue à faire de la voiture de société sa vache à lait. « Chaque fois qu’ungouvernement cherche de nouvelles recettes, c’est la voiture de société qui trinque.

On oublie que les charges salariales totales pèsent lourdement sur l’activité de notre secteur. Les nouvelles règles fiscales vont encore aggraver le phénomène. On voit bien que le dispositif est faiten priorité pour générer des revenus : une voiture bon marché mais polluante devient plus intéressantepour l'utilisateur qu’un véhicule écologique plus cher. Le gouvernement Di Rupo enterre la fiscalitéverte, et indirectement l’avenir des voitures électriques et hybrides, relativement chères. Cela dit, la voiture de société reste une solution financièrement intéressante pour toutes les parties. On peut s’attendre à un changement dans la politique de prix et de ristourne des constructeurs. Le choix des voitures par les conducteurs devrait s’adapter aussi. Les salariés qui ont opté pour unevoiture coûteuse mais respectueuse de l'environnement seront le plus durement frappés. lls feront lesprincipales victimes de la nouvelle réglementation. Une lueur d’espoir subsiste cependant : ces derniersmois, Renta, Federauto et Febiac ont travaillé dur pour faire ajuster les propositions initiales. »

FIDENCO : MOINS D’ÉQUIPEMENTS« En ce qui nous concerne, la nouvelle réglementation n’aura pas trop derépercussions. Nos marques Ford, Hyundai et Volvo allient des valeurs CO2favorables et des prix catalogue raisonnables », nous répond Marc Van Broekhoven,

du groupe de concessions Fidenco. « La réduction des cylindrées et surtout la descente dans lesmodèles va simplement s’accélérer. Mais comme le conducteur sera directement touché dans sonportefeuille, je suppose qu’il voudra avoir son mot à dire dans le choix du véhicule. » Marc Van Broekhoven déplore enfin certaines imprécisions dans la nouvelle réglementation. « Qu’entend-on exactement par `valeur catalogue´ ? Par exemple dans le cas des packs d’équipement ? Et qu’en sera-t-il des voitures d'occasion récentes ? Tout cela reste à clarifier… »

LE SECTEUR AUTO ET FLOTTES PLUTÔT MÉCONTENT

LA NOUVELLE RÉGLEMENTATIONFISCALITÉ

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Cette année, le salonse concentrait sur lessolutions de mobilité

respectueuses de l’environne-ment. Les voitures hybrides,mais surtout électriquesétaient donc mises à l’hon-neur. Ces dernières dispo-saient même de leur proprepiste d’essai extérieure. Maispour grimper à bord de

ces voitures à neutrons, il fallait faire la file ! Les visiteursont dû attendre en moyenne30 minutes pour goûter ausilence du véhicu le électrique.

« On a comptabilisé environ500 essais par jour », indiqueJoost Kaesemans, porte-parole de la FEBIAC, qui

représente les importateursautomobiles belges. « Certes,avec 270 modèles vendus en2011, le véhicule électriquereste marginal, mais il intrigueet intéresse le public, en

particulier le secteur fleet,qui représente environ 2/3 des clients », pour-suit Joost Kaesemans.

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L’électrique intrigue, la fiscalité inquièteLe salon 2012 a mis la voiture électrique à l’honneur. L’autre thème qui a fait jaser, c’est l’évolution de la fiscalité des voitures de société. On a pris la température dans les palais bruxellois.

Le Twizzy a électrisé les foules : plus de 100 essais par jour lors de la première semaine du salon.

SALON DE BRUXELLESACTUA

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Le VE électrise les foulesMême son de cloche chezRenault, qui dispose pour2012 de la plus large gammede véhicules électriques. Deux versions sont en ventedès maintenant : la FluenceZE est une classique familialetricorps (4,75 m de long, 95 ch, 160 km d’autonomie),tandis que le Kangoo ZE (60 ch, 170 km d’autonomie)est proposé en version four-gon (normal ou Maxi) ou 5 places (Maxi). Le quadri-cycle léger biplace Twizy (2,32 m de long) sera com-mercialisé au printemps. Enfin,la Zoe, modèle compact élec-trique, arrivera en fin d’année. « Le Twizzy a attiré les foules,avec plus de 100 essais parjour la première semaine ! »,sourit l’attachée de presse de Renault. « Les Fluence etKangoo ZE ont aussi bienroulé. Le public nous a poséénormément de questions trèsconcrètes concernant la voiture électrique, ce quitémoigne d’un intérêt réel pources modèles et pas justed’une simple curiosité. Depuisle début de l’année, nousavons déjà vendu 30 FluenceZE et 30 Kangoo ZE, cettefourgonnette étant particuliè-rement bien adaptée à un usage professionnel ».Chez Nissan, la Leaf élec-trique a également suscité l’intérêt du public, avec envi-ron 400 essais la premièresemaine du salon. Cette fami-liale compacte à 5 places de4,45 m de long est disponiblesur notre marché depuis septembre dernier. Fin 2011,l’importateur a enregistré envi-ron 100 bons de commandepour ce modèle.

La voiture desociété en sursis ?Au sein du secteur fleet, l’ave-nir de la voiture de sociétépose question, suite aux nouvelles mesures fiscalesprévues pour 2012. Pourconnaître les détails de cettenouvelle loi, il faudra attendreses arrêtés d’exécution,

prévus pour le mois de mars.Mais ce qui est certain, c’estque les voitures coûteusesseront beaucoup plus forte-ment taxées qu’aujourd’hui.Et c’est surtout l’utilisateur du véhicule qui supportera la note. Ce thème d’actualité a notam-ment été longuement abordélors de la permanence quoti-dienne des avocats qui

se tenait sur le stand de FEDERAUTO, la confédéra-tion du commerce et de laréparation automobiles et dessecteurs connexes. « Nousavons reçu de nombreusesquestions concernant la taxation des voitures desociété », nous dit Maître Juan Le Clercq, membre duconseil de l’Ordre du barreaude Bruxelles. « Les visiteurs

voulaient savoir quel serait lenouveau montant de leuravantage de toute nature. De nombreux utilisateurs sesont aussi étonnés du fait queles contrats déjà en courssoient également touchés ».Cette mesure est en effet vue par beaucoup comme unvéritable hold-up...

Olivier MALOTEAUX

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Sur le stand de FEDERAUTO, les avocats ont dû répondre à beaucoup dequestions concernant la fiscalité des voitures de société.

La nouvelle loi pénalise les voitures chères. Ce sont donc les constructeurs « premiums » et fort implantés sur le marché des voitures de société qui devraient le plus en souffrir. Chez BMW, oùplus de 60% des ventes sont effectuées auprès des sociétés (environ 40% sur le marché desgrandes flottes et environ 20 à 25% auprès des PME), on reste toutefois serein : « on ne devrait pasvraiment connaître de grosse chutes des ventes. Par contre, on peut s’attendre à un downsizing ausein de la marque, avec sans doute une diminution des ventes des modèles haut de gamme.Probablement également que les clients garniront moins leur véhicule d’options », nous glisse leporte-parole belge de la marque. Les ventes fleet n’ont toutefois pas vraiment décollé durant lapériode du salon, en partie car les détails de la nouvelle loi sur les véhicules de société n’étaient pasconnus. Au sein de la FEBIAC, on s’inquiète par ailleurs des effets de la nouvelle donne fiscale :« cela pourrait engendrer des conséquences très négatives sur la vente de voitures sobres et peuémettrices de CO2 qui offrent une technologie écologique pointue, mais coûtent plus cher que lesautres modèles. C’est particulièrement regrettable, notamment à une époque où de plus en plus devéhicules hybrides et électriques deviennent disponibles sur le marché. Afin de diminuer le montantde leur avantage de toute nature, les employés vont épargner sur les options de confort, mais ausside sécurité et d’écologie. Dès lors, le risque est réel de voir ralentir la « verdurisation » du parc desvoitures de société ».

QUELS EFFETS SUR LE MARCHÉ AUTO ?

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GUIDO POT, BENELUX JAGUAR & LAND ROVER

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FLEET PARTNER

« Toujours plus de produitsfleet sur mesure »Depuis novembre 2011, Guido Pot est responsable fleet au sein de la structure Benelux intégréede Jaguar & Land Rover. Un nouveau défi dans la carrière déjà bien remplie du Néerlandais. « Nous vivons une période passionnante », souligne-t-il. « Le potentiel fleet des deux marques croît. La stratégie est élaborée et la voie est aujourd’hui ouverte. » Entretien.

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� Avant que nous arrivions au cœur du sujet : qui est Guido Pot ? « Je suis actif dans l’automotive depuisplus de 20 ans. J’ai occupé diverses fonc-tions pour différentes marques, mais tou-jours en relation avec le marketing ou lesales. Le fleet est en fait la dernière choseque je n’avais pas encore faite, mais celava donc changer (rires). Compte tenudu fait que le potentiel fleet des deuxmarques est toujours important et que lapériode que nous traversons s’avère pas-sionnante, le moment était idéal pourmoi de faire le pas. Mes affinités tantavec Land Rover qu’avec Jaguarsont réelles. Dans la période1997 – 2002, j’étais res-ponsable du marketingchez Land Rover. Etdepuis que nousavons adopté uneseule structureBenelux, je suisCorporate SalesDirector pour leBenelux. »

� Qu’entendez-vous précisément par`potentiel des deux marques´ ? « Nous devons oser nous remettre enquestion et reconnaître que nous avonsnégligé le marché fleet un peu trop longtemps. En partie, cela provient denos produits que l’on peut difficilementestampiller comme `mainstream´. Nous sommes une niche. De plus, il y aquelques années, les SUV n’étaient vrai-ment pas présentés sous leur meilleurjour. Depuis lors, la gamme des deuxmarques a changé et nous proposonsdavantage de possibilités fleet. On com-

prendra que je ne puisse rien divul-guer du futur, mais avec les

produits qui sontannoncés, cette ten-

dance va encorese renforcer.

D’autre part, il faut égale-ment exami-ner leschiffres. Lephénomènedu leasing,qui recouvrequand mêmepour une

bonne part lesecteur fleet,

est tout simple-ment trop impor-

tant pour être nié.Ceci a égalementjoué dans l’établis-

sement de notrestratégie. »

� A quels modèles concrets faites-vous précisément allusion ?« En ce qui concerne Land Rover, jepense sans hésiter à l’Evoque. Pour ce quiest de Jaguar, la 4 cylindres diesel XFest notre principal atout sur le marchéfleet. Ce modèle nous permet de rivaliserrationnellement avec des véhicules com-parables de la concurrence. Mais avec unpetit truc en plus : cette sensation uniquede rouler en Jaguar. Combinez les deux,et vous constatez que nous pouvonsdevenir une véritable alternative. Ce queje peux déjà vous dire, c’est que la XF Sportbreak est annoncée. »

� Visez-vous certains types de clientsen particulier « Dans un premier temps, il n’est pasdans nos priorités de nous immiscer dansles car policies des grandes entreprises.Pour cela, il faut encore un peu depatience. Nous misons plutôt sur la petitesociété ou l’indépendant. Les gens quitravaillent beaucoup et connaissent lesuccès peuvent se permettre certaineschoses. Parfois, on me demande sil’image de Jaguar, et dans une moindremesure celle de Land Rover, ne consti-tuent par un obstacle. Elle pourrait êtreperçue comme trop voyante. En théorie,oui, mais la pratique nous apprend qu’ilen va autrement. Un tas de gens essaientnos voitures. Pas uniquement pourapprendre à connaître le véhicule, maisaussi pour jauger les réactions externes. »

� Le cadre fiscal concernant les voi-tures de société est de plus en pluscontraignant. Cela vous effraie-t-il ? « Nous voyons malgré tout l’avenir avecun bon feeling. D’une part, on travaille surdes méthodes visant à réduire systéma-tiquement le CO2. D’autre part, l’additionfiscale peut être corrigée en intégrantdavantage d’options dans le prix de base,au détriment des réductions fleet quivont parfois très loin. »

Michaël VANDAMME

Guido Pot : « L’image des deux marques semblene pas constituer un obstacle pour devenir une alternative fleet. »

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Emilio Herrera : « Avec l’Optima, nousdisposons d’un produit totalement fleet. »

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« Nous allons réalisernotre potentiel fleet »Il y a quelques mois, après avoir accumulé de l’expérience chez Chrysler et Fiat, EmilioHerrera a pris la tête de Kia Motors Belgium. De quelle manière souhaite-t-il positionner samarque sur le marché fleet ? Que pense-t-il du nouveau cadre légal pour les voitures desociété ? « Nous comprenons parfaitement le malaise, mais nous voyons pourtant denouvelles opportunités. Nous disposons de produits qui peuvent faire la différence, surtoutavec les mesures désormais en vigueur. A nous de joindre le geste à la parole. »

« Une voiture de société conjugue raison et émotion »,analyse Emilio Herrera. « Cette science constitue unfacteur important dans notre stratégie fleet. Le réalismecaractérise également notre marque. Même si KIA porteen elle un grand potentiel, on ne peut nous qualifier degrand acteur du marché fleet. Nous avons bienconscience que l’inconditionnel de BMW n’est pas celuique nous pourrons directement convaincre de notrevaleur ajoutée. Je dis BMW, mais cela vaut pour d’autresmarques (rires). Je pense ici aux gens qui préfèrent ledownsizing afin de pouvoir, malgré tout, rester fidèle à leurmarque favorite. Mais beaucoup d’employés ont uneautre vision. Ils considèrent les choses rationnellement,veulent rester dans les limites de leur budget et examinentla manière dont ils peuvent obtenir le maximum dans ceslimites. Tel est notre principal groupe cible. »

« NOTRE CIBLE : LE CONDUCTEUR RATIONNEL »

EMILIO HERRERA, KIA MOTORS BELGIUM FLEET PARTNER

«Les circonstances sont ce qu’ellessont », entame avec philosophieEmilio Herrera, Managing

Director. « Un nouveau cadre légalconcernant les voitures de société sedessine, il pourrait bien jouer en notrefaveur. Deux éléments vont désormaiscompter dans cet aspect fiscal : la valeurcatalogue et le CO2. En ce qui concernele CO2, nous sommes assez bien pla-cés, tout le monde le sait. C’est toutefoisgrâce à la valeur catalogue que nouspourrons, à l’avenir, faire la différence.Les entreprises ne veulent pas pénaliserleur personnel, et vont dès lors rechercherdes alternatives. C’est là que nous inter-venons. »

Deux axes fleet« Le fait que nous considérons le fleetcomme une priorité apparaît notamment

dans le renforcement de notre équipe »,explique Emilio Herrera. « Nous travaillonsaussi à la constitution d’une équipe dekey dealers. Il s’agit de concessions quine sont pas seulement capables de sepositionner sur le marché fleet, mais quien ont aussi la volonté. En fin de compte,notre stratégie fleet s’appuie sur 2 axes.Nous travaillons via notre réseau deconcessions mais, en tant que marque,nous approchons en direct certainessociétés. Une approche complémentaireen quelque sorte. »

Optima« Ces dernières années, notre image aconnu une remarquable évolution »,affirme notre Managing Director. « Diverséléments y ont joué un rôle. A commen-cer par la qualité de nos produits. Le faitque nous donnions 7 ans de garantie est

un signe clair. Un tel engagement n’estpossible qu’avec du matériel solide.Mais il y a aussi l’esthétique de nos voi-tures. Sur ce plan, des efforts particuliersont été consentis ces dernières années.Vous savez peut-être que nous avons faitappel à l’Allemand Peter Schreyer pour le design de nos nouveaux modèles ?Nous récoltons maintenant les fruits deson professionnalisme. Voyez la nouvelleSportage. Comparée au modèle précé-dent, il y a un monde de différence.L’Optima est une belle illustration denotre nouvelle ligne. Une voiture fiable etbelle avec un diesel 1.7 économique etintéressant fiscalement. Et lorsque nouslancerons la version Wagon, nous disposerons sans conteste d’un produittotalement fleet. »

Michaël VANDAMME

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Pratique et convivialLa gamme d’utilitaires légers de Nissan s’enrichit du nouveau NV400 destiné àremplacer l’Interstar. Ce qui le caractérise ? Un look totalement neuf, le confort, la convivialité et un nouveau moteur (Euro 5).

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Le nouveau NV400 doit booster les

ventes de Nissan.

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Le NV400 a été développé en collaboration avec Renault qui a déjà présenté le Master sur

la même base. L’aspect extérieur duNV400 est le fruit du travail de NissanDesign Europe. Sa face avant le distingue clairement des concurrents :capot, ailes avant, blocs optiques, grille de calandre et pare-chocs avantsont spécifiques. Et d’après nous, c’est plutôt réussi, avec une belle impres-sion de puissance.

Gamme complèteAvec 3 versions de moteur, des poidstotaux de 2,8 à 3,5 t, le choix entre unepropulsion et une traction, 3 empatte-ments, 4 longueurs et 3 hauteurs diffé-rentes, le NV400 constitue une gamme en soi. Il propose des volumes utiles de8 à 17 m3. Outre les versions fermées,Nissan présente aussi des versionscombi, châssis-cabine, châssis doublecabine et même, départ usine,

des camions légers avec superstructurefermée, benne basculante ou fourgonavec hayon.En raison de leur faible poids propre etleur cadre bas, les versions à tractionavant visent les entreprises qui recher-chent une consommation réduite et unecharge et un volume utiles importants.Les exécutions à propulsion sont mieuxadaptées aux applications lourdes avecune charge par essieu plus importante.Nissan fait appel à un moteur Renault 16 soupapes 2,3 l de 100 ch (couple de285 Nm), 125 ch (310 Nm) ou 150 ch(350 Nm). Ces moteurs répondent à lanorme Euro 5 et bénéficient d’intervallesd’entretien plus longs (jusqu’à 40.000 kmou tous les 2 ans). « Le TCO du nouveauNV400 est inférieur à celui de l’Interstaren raison des coûts d’entretien plus faibles et à une consommation plus intéressante », ajoute encoreSébastien Danvel, Marketing Managergénéral LCV.

Nissan a par ailleurs accordé une attention accrue au confort avec unespace intérieur plus important et un grand nombre d’extras intéressantscomme une clé intelligente, un airco automatique, des phares et essuie-glaceautomatiques, des feux diurnes, des capteurs de recul, un régulateur/limiteurde vitesse, un ordinateur de bord, une connectivité Bluetooth pour GSM et une connexion USB et iPod par le biais du `sound system´. En option, Nissan fournit aussi Nissan Connect by TomTom.La première prise en mains nous a laisséune bonne impression. Il s’agit d’unecamionnette facile à manier avec leconfort et les prestations d’une voiture.

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La division utilitaires légers de Nissan (LCV) a de grands projetsd’avenir, cohérents avec lesobjectifs en parts de marché de lamarque dans le monde. La divisionLCV représente 20 % du businessmondial du groupe. En 2010, plus de 840.000 véhicules ont été construits et ce nombre doitdépasser le million à l’horizon2017. Au cours des 3 prochaines

années, Nissan entend aussidoubler ses ventes en Europe et passer ainsi de 50.000 à 100.000 véhicules.Pour cela, Nissan s’appuie sur un programme de 7 modèles. Le nouveau NV400 devraitreprésenter environ un tiers des ventes.

DES PROJETS AMBITIEUX

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Ce Kangoo Z.E. vise naturellement unpublic spécifique composé d'entre-prises et de petits indépendants

qui vont essentiellement utiliser ce véhi-cule en ville. Il peut difficilement en allerautrement puisque ce Kangoo électriqueannonce une autonomie comprise entre110 et 170 km. Mais quand on sait que lekilométrage journalier de la majorité des véhicules utilitaires ne dépasse pas100 km, on se dit que ce Kangoo a une belle carte à jouer.

Du couple à revendreLe moteur électrique du Kangoo Z.E. déve-loppe 44 kW (60 ch). Plus important sansdoute, son couple maxi de 226 Nm est dis-ponible dès que le moteur tourne. Sur laroute, le régime de rotation du moteur élec-trique atteint quelque 10.500 tr/m, mais ilreste nettement plus silencieux qu'un moteurthermique. L'électricité nécessaire est four-nie par une batterie lithium-ion de 400 Volt et22 kW : de quoi parcourir de 110 à 170 km,selon le style de conduite, les conditionsd'utilisation et la météo. Pour réduire laconsommation, le Kangoo Z.E. reçoit despneus à faible résistance au roulement et

possède un mode "éco", qui autorise, enthéorie, un gain de 10% en consommation.

Pratique à l'usageLe Kangoo électrique se décline en trois exé-cutions: Kangoo Z.E. et Kangoo Maxi Z.E. à2 ou 5 places. La version de base propose unvolume utile de 3,5 m3. En Maxi, le volume utileest de 4,6 m3 et la longueur du comparti-ment de charge atteint 2.900 mm. Toutes lesversions proposent une charge utile de 650 kg. Les batteries qui alimentent le moteurélectrique sont logées sous le plancher: levolume utile est donc identique à celui desversions classiques. Cela permet aussid'abaisser le centre de gravité, ce qui profitedirectement au comportement routier. La fini-tion intérieure est similaire à celle des autresKangoo et l'équipement peut se compléter denombreuses options. L'instrumentation a étéadaptée et comprend notamment un indica-teur de la quantité d'énergie disponible etun économètre qui renseigne le conducteursur le caractère plus ou moins sobre de sonutilisation du véhicule. Le tachymètre et l'or-dinateur de bord ont également été adaptésà la traction électrique.

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L'alternative électriqueRenault a eu l'audace de compléter sa gamme V.U. par une variante électrique de son très apprécié Kangoo. Il ne s'agit pas d'une transformation effectuée par un sous-traitant,mais bien d'une vraie Renault, construite par la marque au losange.

RENAULT KANGOO Z.E.VAN & BUSINESS

La batterie demeure l'élément leplus onéreux d'un véhicule électrique.Chez Renault, celle-ci peut faire l'objet d'un contrat de leasing distinct(à partir de 75 euros/mois) d'unedurée de 48 mois, avec un kilométrageannuel maxi de 15.000 km. Pour lecalcul du Total Cost of Ownership, il faut également tenir compte du prix de base (à partir de 20.000 eurosHTVA pour le Kangoo Z.E., de 21.200 euros HTVA pour le KangooMaxi Z.E. 2 places et de 22.000 eurosHTVA pour le Maxi 5 places) ainsi quede coûts d'entretien inférieurs dequelque 20% à ceux d'un modèlecomparable à moteur thermique. Pour les gestionnaires de parc, Renault propose l'accès un "datacenter" qui reprend des informationsconcernant la consommation, lescoûts, etc. Ce service est proposé au prix de 5 euros par mois.

DES BATTERIES EN LEASING

Renault commercialise la première fourgonnette électriquecontemporaine produite directement par un grand constructeur.

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La gamme KangooZ.E. compte 3 modèles.

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Pour ce Combo de nouvelle généra-tion, Opel est parti de la base duFiat Doblo. Un bon choix, puisque

ce dernier a été sacré Van of the Year en 2011.Le premier résultat de cette collaborationdébouche sur une gamme beaucoup pluslarge que par le passé. On a désormais lechoix entre 2 longueurs, 2 hauteurs de toit,6 motorisations ainsi que 2, 5 ou 7 places.

Spacieux et facile d'accèsL'excellente base qui constitue le nou-veau Combo propose une capacité decharge et un volume utile très favorables.La charge utile maxi peut aller jusqu'à1,0 tonne, tandis que le volume utile varieentre 3,8 et 4,6 m3. Il s'agit là de valeursconsidérables pour le segment. Un seuilde chargement bas (545 mm), une oudeux portes latérales coulissantes et desportes battantes asymétriques à l'arrièrerendent le compartiment de charge par-ticulièrement accessible. Un girafon estdisponible en option sur certaines ver-sions, ce qui permet le transport faciled'objets longs. Les fourgonnettes possè-dent une cloison de séparation complèteentre la cabine et l'espace de charge-ment. Une cloison Flexcargo est proposée

en option: elle permet, en rabattant lesiège passager avant, de charger desobjets longs sur toute la longueur inté-rieure du véhicule.Dans la cabine aussi, Opel a veillé à l'habitabilité, à l'accessibilité et au confort.De nombreux espaces de rangement ontété prévus et l'équipement de base estbien fourni (verrouillage central, directionassistée, colonne de direction réglable,vitres électriques, ABS, etc.)

Plus de motorisationsL'Opel Combo est à présent disponibleavec pas moins de 6 moteurs différents (4 diesel, 2 essence). En diesel, l'offredébute avec le 1.3 CDTI (66 kW/90 ch).Vient ensuite le 1.6 CDTI (66 kW/90 ch ou77 kW/105 ch, au choix) et, au sommet dela gamme, le 2.0 CDTI de 99 kW/135 ch).Le moteur essence est un 4 cylindres 1.4 de70kW/95 ch. Ce moteur se décline aussidans une variante turbocompressée ali-mentée au CNG (gaz naturel). Dans cecas, la puissance passe à 88 kW/120 ch. Laversion CNG dispose d'un réservoir degaz de 95 litres et d'un réservoir d'essencede 22 litres. Sur le Combo à empattementlong, il est possible de commander unréservoir de gaz de 130 litres.

Ces moteurs sont associés à une boîtede vitesses à 5 rapports, alors que lesmodèles les plus puissants disposent d’uneboîte 6. Le 1.6 CDTI 66 kW est égalementdisponible avec une boîte robotiséeEasytronic à 5 rapports d'origine Opel.Hormis le CNG, tous les Combo sont pour-vus d'un stop&start.Les arguments les plus importants duCombo sont, pour la clientèle profession-nelle, sa faible consommation et ses coûtsd'entretien réduits. C'est ainsi que les CDTIdiesel n'exigent un entretien que tous les35.000 km ou une fois par an.

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Opel va remplacer son actuelle fourgonnette Combo, lancéeen 2001, par un modèle entièrement nouveau. Ce nouveauvéhicule n'est plus dérivé de la Corsa puisqu'il s'agit du fruitd'une collaboration avec Fiat.

OPEL COMBOVAN & BUSINESS

• 2 variantes de carrosseries• 2 empattements• 2 hauteurs de toit: 1.850 ou 2.100 mm• 6 moteurs, boîtes de vitesses à

5 ou 6 rapports• Volume utile de 3,8 à 4,6 m3

• Charge utile jusqu'à 1 tonne

Le nouvel Opel Comborompt avec le style de son

prédécesseur, mais seslignes s'inscrivent bien

dans la gamme Opel actuelle.

Le Combo, disponible en de multiples variantes,se plie à de très nombreuses utilisations.

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Une gamme beaucoupplus étendue UNE OFFRE TRÈS

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Il existe une différence considérableentre le régime fiscal qui est d’applica-tion pour un véhicule de société et un

utilitaire léger (MMA 3.500 kg). Pour touteclarté, nous entendons par utilitaires légersles camionnettes et pick-up à simple etdouble cabine.

Les récentes modifications de la fiscalitéliée aux véhicules de société ne prévoientpas l’adaptation de la fiscalité pour cetype de véhicule. Tout reste donc en l’état.Et c’est heureux, les nombreuses PME denotre pays dont la flotte compte des utilitaires légers peuvent ainsi respirer. Ci-après les principales différences :

Voitures particulières• Coûts d’utilisation et d’achat : déduc-

tibles entre 50 et 120 % sur base desémissions de CO2 du véhicule

• Coûts de carburant : 75 % déductiblesfiscalement

• Taxe d’immatriculation (TMC)• Taxe de circulation

Utilitaires légers• Coûts d’utilisation et d’achat :

100 % déductibles fiscalement• Coûts de carburant : 100 % déductibles• Pas de taxe d’immatriculation (TMC)• Taxe de circulation réduite• Possibilité de travailler avec des

amortissements dégressifs• Déduction de l’investissement possible

Usage privéL’usage privé constitue un paramètre trèsimportant dans la fiscalité appliquée auxvéhicules de société. Ceci comprend, enplus de l’utilisation effective pendant lestemps libres, le trajet domicile/lieu de travail.Quoi qu’il en soit, s’il existe d’une manière oud’une autre un usage privé, il faut alors tenircompte de coûts tant pour l’entreprise quepour l’utilisateur.Pour la société, il s’agit de la contributionCO2. Elle constitue un impôt (social) àcharge de la société, du propriétaire ou dupreneur en leasing du véhicule de société.Attention, si un collaborateur utilise son véhi-cule pour rentrer chez lui le soir, c’est consi-déré comme usage privé ! La formule pourle calcul de cette contribution CO2 est baséesur les émissions de CO2 du véhicule. La contribution CO2 est déductible à 100 %.L’utilisateur, de son côté, est imposé vial’Avantage de Toute Nature (ATT).A partir du moment où il y a usage privé etque le travailleur concerné ne paie aucunecontribution pour cela à son employeur, unATT est alors calculé sur base de l’utilisationprivée réelle. On ne travaille donc pas avecla formule qui est d’application pour les voitures particulières. Si un collaborateurutilise son utilitaire léger à des fins privéespour, par exemple, rentrer chez lui chaquesoir – et que l’on calcule que ceci repré-sente environ 5 % de l’utilisation totale -, 5 % des coûts totaux de ce véhicule serontalors considérés comme ATT pour l’utilisa-teur, lequel sera imposé.

Gestion de flotte etadministrationLa démonstration de l’existence d’unusage privé ou non, est à charge de lasociété. Montrer qu’il n’existe aucun usageprivé pour un véhicule ne peut se faireque via une car policy équilibrée. L’usageprivé, imposé via l’ATT, doit être adminis-trativement attribué au collaborateurconcerné. Les coûts de carburant des voitures particulières et des utilitaireslégers doivent aussi être considérés sépa-rément en raison de la différence dedéductibilité fiscale (75 % contre 100 %).L’absence de preuves peut mener à desdiscussions qui seront défavorables pour l’entreprise. C’est pourquoi nousconseillons d’utiliser un système profes-sionnel de fleet management. Les écono-mies réalisées ainsi couvriront largementson coût d’investissement limité. �

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FISCALITÉVAN & BUSINESS

Paul Gestels, ChiefCommercial Officer,Gloriant (XPOfleet -Experts4Fleet)[email protected]

Les modifications récentes dans la fiscalité appliquée auxvoitures de sociétés ont faitcouler beaucoup d’encre tantchez les utilisateurs qu’au niveaudes entreprises, des propriétairesou des preneurs en leasing desvéhicules en question. Pour lesutilitaires légers, rien ne change. Paul Gestels, du bureau deconsulting fleet Gloriant, nous rappelle les principalesdifférences.

Les coûts d’achat, d’utilisation et de carburant des utilitaires légers restent déductibles fiscalement à 100 %.

Les utilitaires légers sont épargnés

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BILAN FLEETL'actuelle génération le prouve en suffisance: l'A4 est une voiture au confort excellent. A soncomportement routier très sûr et sa suspension efficace, Audi a ajouté une direction assistéeélectromécanique raffinée. Le vastechoix en matière de carrosseries,motorisations, transmissions etéquipements reste impressionnant.Quant à la finition, elle ne souffre pasla moindre critique. Voilà pourquoil'A4 reste un acteur incontournablede la scène fleet, malgré le prix élevéde ses nombreuses options.

La nouvelle A4 se décline entrois niveaux d'équipement(Attraction, Ambition etAmbiente). Sous le capot, ona le choix entre 4 moteursessence et 6 moteurs dieselainsi qu'entre 3 transmis-sions (boîte 6 manuelle,Multitronic et S-Tronic). La traction intégrale Quattroest également disponible(avec verrouillage de différentiel sur les modèlessportifs)

Plus éléganteAu sein d'une offre pléthori-

que, nous nous sommesintéressés à l'A4 2.0 TDI, quiest la version la plus sobre etconstitue le choix le plusintéressant pour la clientèleB2B. Habilement restylée, lanouvelle A4 est à la fois plusharmonieuse et plus élé-gante. Ses nouveaux phares,sa calandre redessinée etses lignes horizontales plusprononcées renforcent sonpouvoir de séduction.

Audi drive-selectLes suspensions bénéficientde nouveaux réglages.

On note également l'arrivéed'un ESP avec différentielélectronique à glissementlimité, d'une nouvelle assistance de direction et de l'Audi Drive-select quipropose 5 programmes dif-férenciés. Le moteur 2.0 TDIde l'A4 est équipé d'unvolant moteur à doublemasse et compensation cen-trifuge qui diminue les vibrations de la mécanique à bas régime. Le moteur diesel le plus économique(100 kW/136 ch) rejette 112 grammes de CO2 au

kilomètre, contre 115 aumoteur 120 kW/163 ch.

Ferre BEYENS

La sobre A4 2.0 TDI est l'option la plus intéressante pour la clientèle B2B.

Audi A4 2.0 TDI : le best-seller optimiséSa récente remise à niveau a rendu ce best-seller qu'est l'Audi A4 encore plus attractif. Motorisations nouvelles ou remaniées, arrivée d'un stop&start ainsi quesubtiles (mais bienvenues) améliorations esthétiques se retrouvent aussi bien sur laberline que sur le break Avant, l'Allroad Quattro et la S4.

Prix de base (hors TVA): 24.050 EURConsommation: 4,8 l/100kmEmissions de CO2: 112 g/km Puissance: 100 kW/136 chDéductibilité fiscale: 80 %Etoiles Euro NCAP: 5

AUDI A4 2.0 TDI (100 KW)

NOUVEAUTÉ AUTO

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Volkswagen up! : troisième tentativeLe premier prototype de laVolkswagen up! date de fin2007. Un bail, mais la versionde production définitive estaujourd’hui au point. La nou-velle venue de chez VW doitsuccéder à la Lupo, peu appré-ciée, et à la Fox, une déceptionindéniable. Bref, la up! est une petite citadine qui veutrivaliser avec les Toyota Aygo,Citroën C1, Peugeot 107, Ford Ka, Kia Picanto et autresRenault Twingo.

Ligne pureLa petite up! ne mesure que3,54 mètres de long.Provisoirement, elle n’est pro-posée qu’en version troisportes. Elle se positionne dans lagamme VW en dessous de laPolo. La up! arbore la lignesobre et géométrique typiquede Volkswagen. À l’avant, on découvre une bouille sym-pathique. Le coffre arrière est

dissimulé par une vitre teintéequi génère une ligne très pure,d’autant que les feux (fixés sur lacarrosserie) s’inscrivent discrè-tement dans l’ensemble.

Vivacité urbaineLe trois cylindres essence de 1 litre et 60 ou 75 ch est associéà une boîte manuelle à cinq vitesses. On note que lesdeux motorisations délivrent un couple identique – 95 Nm –entre 3000 et 4300 t/m. Au cœur du trafic urbain, lepetit bloc fait preuve d’une

bonne vivacité, même envariante 60 ch. Dans les troisrapports inférieurs, le coupleest tout à fait exploitable. Vousdisposez d’une bonne motri-cité dans une large plage derégimes. En quatrième et encinquième (toutes deux surmul-tipliées), les reprises sont natu-rellement moins convain-cantes, et il ne faut pas hésiter àrétrograder pour reprendre dela vitesse. Cela dit, nous avonslà un petit moteur qui aimegrimper dans les tours.

TDM

Le petit trois cylindres de la VW up! faitpreuve de vivacité au milieu du trafic urbain,même en version 60 ch.

BILAN FLEETLa up! est commercialisée en troisversions : ‘take up!’ en entrée degamme, ‘move up!’ pour les ama-teurs de confort, et ‘high up!’, le topabsolu. Officiellement, les émissionsde CO2 se montent à 105 g/km (60 ch) et 108 g/km (75 ch). La version la moins puissante auto-rise une déductibilité fiscale de90%. Pour la 75 ch, la déduction estlimitée à 80%. Notre essai révèleune consommation de 4,9 l/100 kmsur le réseau secondaire à 6,6 l/100 km dans un trafic urbain dense.

Puissance : 60 ch ou 75 chÉmissions de CO2 : jusqu’à 108 g/kmConsommation mesurée : 4,9 l/100 km sur le réseau secondaire, 6,6 l/100 km dans un trafic urbain dense

VOLKSWAGEN UP!

Toyota Avensis : plus de raffinement, moins de CO2

La Toyota Avensis en est à sa troisième génération. Larobuste berline moyenne arborecette fois une ligne affinée et un aménagement intérieurmodernisé. La qualité de la finition progresse, de mêmeque le confort. Et avec la nou-velle politique d’équipement de lamarque, l’acheteur de l’Avensis,plus que jamais, en a pour son argent.

Nouveau langage esthétiqueBerline et break gagnent 15 mm en longueur. Pourtant,l’Avensis est plus élégante etathlétique que le modèle précédent. D’après Toyota, il s’agit de la première créationqui incarne son nouveau ‘langage esthétique’. Un lan-gage articulé autour de deuxpiliers : ‘Under Priority’ et ‘KeenLook’. La calandre en trapèze,audacieuse, illustre le premier.Quant au deuxième, il exprime

un style fait de grâce et d’ex-pressivité.

MultimédiaLa nouvelle Avensis est propo-sée avec un large choix d'équi-pements multimédias : ToyotaTouch, Toyota Touch & Go, et – en première mondiale –Toyota Touch & Go Plus,monté de série sur la Premium.

Ce système permet d’utiliser lavoix pour introduire uneadresse, chercher et écouterde la musique ou appeler uncontact.

F.B.

Avec son turbodiesel 2.0 D-4D revu, la Toyota Avensis est armée pour gagner du terrain dans les flottes.

BILAN FLEETLe segment D se compose à 70 % de véhicules diesel. La part du marché professionnel y atteint 64%.Dans ce segment, la moitié des acheteurs optent pour le break.Toyota n’est pas resté sourd auxattentes des parcs automobiles, où le carburant lourd domine outra-geusement : le turbodiesel 2.0 D-4D a fait l’objet d’une modernisation radicale. L’Avensis diesel consomme15 % de moins et réduit sensiblementses émissions (de 139 à 119 g deCO2 par km).

Puissance : 91 kW / 124 chVolume du coffre : 509 lConsommation moyenne : 4,5 l/100 kmConsommation mesurée : 6,2 l/100 km

TOYOTA AVENSIS

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BMW 320d Efficient Dynamics Edition : une référence…La Série 3 est née en 1975.Depuis lors, cinq générationsde modèles se sont succédé.Pour 2012, la 6e du nom prend lerelais de cette famille à succès.Elle vient mener la vie dure auxplus âgées Audi A4 etMercedes Classe C.

Des airs de « 5 »La nouvelle « 3 » se donne desairs de « 5 » : calandre droite,feux en pointe et ligne decaisse effilée. Un profil fluide,qui se garnit désormais de trois« lignes » aux ambiances diffé-rentiées : Sport, Luxury (styleclassique) et Moderne (typéelifestyle). Au niveau des dimen-sions, la « 3 » s’allonge de 9,3 cm, notamment au profitdes places arrière où deux pas-sagers prennent place confor-tablement, mais pas trois, enraison d’une largeur limitée etde l’encombrant tunnel detransmission. Le coffre affiche

le même volume que celuid’une Audi A4, mais on déplorepar contre le peu d’espaces derangement dans l’habitacle.Parmi les nouveaux équipe-ments, on pointe la détectiondes panneaux routiers ; lesavertisseurs de collision,d’angle mort et de franchisse-ment de ligne ; l’affichage têtehaute ; le régulateur de vitesseactif ; le système effectuant lescréneaux automatiquement oule coffre qui s’ouvre d’unsimple mouvement du pieddevant le bouclier…

Du plaisir au volantC’est toujours derrière levolant que l’on apprécie le plusla Série 3. Cette propulsionéquilibrée repose sur un châssisaffuté et reste taillée pour leplaisir de conduire. Le trainavant mord les courbes avectranchant et accepte les cor-rections de trajectoire sanssous-virer, tandis que l’arrièreenroule sainement. Le 2 litresdiesel de 163 ch est trèsvigoureux et devient plus silen-cieux. Le 0 à 100 km/h est bou-clé en 8 secondes et une boîte

automatique à 8 rapports estproposée en option. Elle est à lafois douce et réactive.

O.M.

La nouvelle Série 3 reste une référence en matière de plaisir de conduire.

BILAN FLEETC’est l’une des plus importantesnouveautés Fleet de l’année 2012 !La Série 3 nous revient plusgrande, plus fringante, plus sûre et un brin plus sobre. Au printempsarrivera une version 316d (2.0 de115 ch, 4,4 l/100 km et 115 g/kmde CO2), ainsi qu’une 318d de136 ch (117 g/km de CO2).Le break devrait aussi débarquercourant 2012.

Prix (HTVA) : 28.388 EURCouple maxi : 380 NmConsommation normalisée : 4,1 lVolume du coffre : 480 lEmissions de CO2 : 109 g/kmDéductibilité fiscale : 80%

BMW 320D EFFICIENT DYNAMICS

Renault Twingo 1.5 dCi : l'environnement au quotidienLa nouvelle Twingo est le pre-mier modèle de grande diffusionqui adopte la nouvelle identitéstylistique de la marque au lo-sange. Ce style revu va de pairavec un ensemble motopropul-seur particulièrement sobre. LaTwingo diesel avance des chif-fres qui semblaient impossiblesà atteindre il y a peu de tempsencore: 75 ch pour un couple de180 Nm, avec des émissions deCO2 réduites à 90 g/km. Un vraitour de force!

Des valeurs record pour le segmentLa Twingo concilie toujoursdimensions extérieures com-pactes et habitacle spacieux.L'espace aux genoux, parexemple, est de 22 cm, ce quiconstitue un record au sein dusegment. Ajoutez à cela uneexcellente modularité, de nom-breux accessoires bien conçuset de multiples espaces de range-

ment, sans oublier les deux siè-ges arrière séparés qui peuventcoulisser indépendamment l'unde l'autre. Quant au coffre, sacapacité varie entre 230 et 959 lit-res, ce qui n'est pas courantpour une voiture du segment A.

Une vraie routièreLa nouvelle Twingo dispose de

qualités dynamiques qui en font une routière accomplie.Les moteurs diesels proposéssont sobres et performants. Le 1.5 dCi 75 a été optimalisé etpermet à la Twingo de ne consommer en moyenne que3,4 l/100 km pour des émissionsétonnamment basses. Et il fauts'attendre à ce que Renault

fasse encore mieux dans lesprochains mois.

Ferre BEYENS

La nouvelle Twingo dispose de qualités dynamiques dignesd'une vraie routière.

BILAN FLEETIl y a peu, le segment A necomptait que 9 marques et 12 modèles. On y dénombreaujourd'hui 15 marques et 26 modèles. La concurrence s'yest donc fortement accrue, maiscela n'empêche pas la Twingo devoir progresser ses parts demarché. Et n'allez pas croire quele segment soit insignifiant enB2B: quelque 11% des Twingovendues en Belgique sontacquises par des professionnels.

Prix de base (HTVA): 10.495 EURConsommation: 3,4 l/100kmEmissions de CO2 : 90 g/km Puissance: 55 kW/75 chDéductibilité fiscale: 90%Etoiles Euro NCAP: 5

RENAULT TWINGO 1.5 DCI 75

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Honda Civic 2.2 i-DTEC : la compacte exotique La Civic s’est faite plutôt discrète ces dernières années,en particulier sur le marchéFleet... Pour sa 9e génération,elle nous revient avec son grosmoteur diesel, mais celui-cigagne en sobriété et ne rejettedésormais plus que 110 g/kmde CO2.

Exotique mais pratiqueLa Civic de 9e générationarbore un style fort similaire àcelui de sa devancière. Un des-sin plutôt exotique, voire futu-riste. Et le conducteur sembleassis comme dans un cockpitde monoplace, avec devant les yeux des cadrans rétro-éclairés et un compteur digitalqui pointe au bout du tableaude bord. On apprécie la fonctionnalité du modèle, quidispose toujours de sièges« strapontins » au 2e rang : lesassises peuvent se replier surles dossiers, comme au

cinéma. C’est pratique pour le transport d’objets hauts.

Un châssis dynamiqueSous le capot, un seul moteurdiesel est disponible : le 2.2 i-DTEC. Privé de boîteautomatique, ce bloc a gagné 10 chevaux, mais consomme20% de moins qu’avant. Cediesel n’est plus le plus silen-cieux du marché, mais reste

raffiné et accepte de grimperdans les tours sans s’essouf-fler, ce qui le rend agréable enconduite dynamique. Et lechâssis suit bien le rythme : la Civic est efficace et mêmejoueuse : on ne s’ennuie doncjamais à son volant. Quant à l’équipement de série, il com-prend notamment l’airco auto-matique, les jantes en alu et la radio/CD/MP3/USB.

Parmi les options intéres-santes, on pointe le toit panora-mique (non ouvrant) et le régu-lateur de vitesse actif.

O.M.

Avec la Civic, Honda propose une alternativeexotique dans le segment des « compactes ».

BILAN FLEETDans un segment de marché trèsclassique, la Honda Civic proposeune alternative exotique.On l’apprécie pour ses aspectspratiques, son habitacle originalet son comportement ludique.Par contre, le gestionnaire de flottedéplorera l’absence de moteurdiesel d’entrée de gamme. Qu’il serassure : un petit 1.6 l diesel de120 ch et 300 Nm, émettant moinsde 100 g/km, arrivera fin 2012...

Prix (HTVA) : 20.074 EURCouple maxi : 350 NmConsommation normalisée : 4,2 lVolume du coffre : de 477 à 1.378 lEmissions de CO2 : 110 g/kmDéductibilité fiscale : 80 %

HONDA CIVIC 2.2 I-DTEC

Lancia Thema 3 l D : parfum d’Amérique…Fiat a racheté Chrysler et la nou-velle Lancia Thema n’est autrequ’un clone de la Chrysler 300 C, elle-même refondée endébut d’année aux Etats-Unis etbasée sur une plate-forme d’an-cienne Mercedes Classe E.Extérieurement, pas facile de dis-tinguer la Thema d’une 300 C. Laplus grande différence se situesous le capot...

Plutôt gourmandeLa Thema embarque un nouveaumoteur 3.0 V6 diesel de chez VM Motori (société appartenant àFiat), disponible en 190 ou 239 ch. Si ce n’est pas le plussilencieux, ce moteur est globale-ment agréable, mais il est privéde Stop & Start et accolé à l’an-cienne boîte 5 automatique dechez Mercedes, douce maislente. La version 190 ch n’a riend’une sprinteuse (0 à 100 km/hen 9,7 s) mais se marie bien aucaractère placide de l’engin, qui

affiche une tenue de route plutôtpataude. La Thema n’est pasnon plus à la pointe en matièrede confort : les bruits aérodynami-ques et de roulement sont nom-breux. La consommation et lesémissions de CO2 sont par ail-leurs élevées.

Pour rouler « différent »La Thema se distingue par unepersonnalité à part (plutôt améri-caine qu’italienne, d’ailleurs…) et

séduira les cadres supérieurs etpatrons désirant rouler « diffé-rent ». A bord, l’équipement desérie est complet (cuir, siègesélectriques, feux au xénon, etc.) etpeut se compléter d’accessoirestechnologiques, comme détec-teur d’angle mort et de collisions,ou le régulateur de vitesse actif. Lafinition est par ailleurs en progrèspar rapport à celle de l’ancienneChrysler 300 C, sans toutefoisatteindre les standards germani-

ques. On apprécie les touchesde chrome, le toit ouvrant panora-mique et la possibilité de revêtir decuir les contre-portes et letableau de bord. O.M.

Exotique, la nouvelle Lancia Thema est un clone de la Chrysler 300 C.

BILAN FLEETLancia renouvelle sa Thesis à moindrescoûts, avec cette Chrysler 300 Crebadgée. Un modèle intéressant pour qui veut rouler « différent », maisqui ne reflète pas l’âme ni leraffinement italiens. Cette grandeberline respire l’Amérique et, si lerapport prix/équipement est correct, le modèle est globalement bien moinsabouti que les références allemandesen matière de dynamisme, confort,finition et sobriété.

Prix (HTVA) : 36.777 EURCouple maxi : 440 NmConsommation normalisée : 7,1 lVolume du coffre : 462 lÉmissions CO2 : 185 g/kmDéductibilité fiscale : 60%

LANCIA THEMA 3 D 190 CH

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`Les constructeurs adoptentla nouvelle mobilité´Au cours des prochaines années, l’industrie automobile subira une véritable métamorphosesous l’effet des évolutions sociales et technologiques. Telle est la conclusion d’une étuderéalisée à l’échelle mondiale par le cabinet de conseil Roland Berger Strategic Consultants, à laquelle ont participé plus de 60 experts.

MOBILITÉTRENDS

« Dans son modèle d’entreprise,l’industrie automobile devra

intégrer la nouvelle mobilité. »

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La ‘démotorisation’ est la premièretendance observée par RolandBerger. D’après l’institut, partout

dans le monde, la possession d'une voi-ture sera de moins en moins considéréecomme un signe de statut social, en par-ticulier chez les jeunes. Les conceptsalternatifs – vélo, transports publics,covoiturage – gagnent régulièrement du terrain. « Il appartient désormais à l’industrieautomobile d’intégrer ces nouveaux con-cepts dans son modèle d'entreprise »,estime Roland Berger. « Dans les villes, la voiture partagée offre déjà une solutionpour les petits déplacements.Constructeurs, loueurs et fournisseursindépendants vont donc lancer sur lemarché des projets de partage », préditencore cet analyste. Il en existe déjà desexemples : Car2Go de Daimler, BMWon Demand ou AlphaCity, de la sociétéde leasing Alphabet.

La voiture intelligenteDeuxième défi à relever par l’industrieautomobile : l’avènement de la ‘voitureintelligente’. En 2025, de nombreux véhicules, constamment en ligne, pour-ront envoyer et recevoir des informationsvia Internet. « Bien que les modalités précises ne soient pas encore fixées, les voitures communiqueront entre ellesainsi qu’avec leur environnement »,déclare ce consultant. « Les construc-teurs s’y préparent en proposant dessystèmes d'infodivertissement ouverts.Dans la majorité des cas, le conducteurpourra utiliser divers services, comme lanavigation à la demande ou les appelsd'urgence. La voiture de demain pourraaussi recevoir des appareils comme un smartphone ou un système TomTom,que l’on pilotera par la voix, via un écrantactile ou grâce à des commandes au volant. »

L’hybride, la voiture de demain ?Allons-nous rouler électrique ? Le cabinetRoland Berger prévoit qu’en 2025, les véhicules tout électriques ne représen-teront, dans le meilleur des cas, que 10%du total mondial des commandes. « Lapercée se fait toujours attendre dans latechnologie des batteries lithium-ion. » Pour Roland Berger, c’est la propulsionhybride qui est promise à un bel avenir. « L’autonomie de ces véhicules leur feraconquérir 40% du marché. » L’expertajoute que les constructeurs automobilesne seront pas les seuls à commercialiserdes véhicules électriques. La transmissionélectrique étant en effet beaucoup plussimple à dessiner et à fabriquer. Les nou-veaux acteurs proposeront un largeensemble de services mobiles, par exem-ple des pièces de rechange.

Stijn PHLIX

En 2025, de nombreux véhiculespourront envoyer et recevoir des

informations en ligne.

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