VERSION MECHANTE spéciale nouvel an

Le webzine pas sérieux

(...mais gratuit quand même...)

N°7

Janvier 2009

Edito

Et voilà, c'est reparti, comme tous les ans, tout le monde s'aime, tout le monde s'embrasse, et vas-y que je te souhaite une bonne année et tous mes voeux de bonheur,

alors qu'en fait tous ces gens se détestent et seraient capables de se foutre sur la gueule pour une clope.

Face à cette mascarade, j'ai décidé de vous souhaiter une très mauvaise année qui, je l'éspère, sera

bien pire que celle passée. Ainsi, par le biais de ce NAWAK version méchante, je tiens à vous exprimer tout le dégoût et toute la pitié que vous m'inspirez quand je vous vois.

Sur ce, passez une très mauvaise année !

...SID...

L'image du mois

La pensée du mois

« Le père Noël est une ordure... (et comme disait Coluche, ''à bon entendeur, salop !'') ... »

NA W A K

Nous allons tenter de répondre aujourd’hui à une question que tous, sans exception, vous vous êtes sûrement un jour posée. Une question qui a plus d’une fois hanté vos nuits et vos rêves les plus fous. C’est le genre de question à laquelle, j’en suis sûr, vous avez toujours souhaité trouver une réponse…

Cette question, c’est :

Pourquoi t'es con ?

Aujourd’hui, je vous donne la réponse…

Tout d'abord et en premier lieu, voir pour commencer, je me dois de faire le tour de la définition exacte du mot con. Ce mot de trois pauvres lettres qui paraît si con et qui ne l'est pas moins possède en fait deux sens. En effet, selon le dictionnaire et je ne vous apprends rien, con veut dire stupide ou idiot. J'aurais volontiers poussé le vice jusqu'à dire crétin ou débile, histoire de compléter un peu mon argumentaire, mais notre grand ami Monsieur Larousse m'a coupé l'herbe sous le pied en y ajoutant un sens non négligeable qui pousse à se poser certaines questions. Et oui, Mesdames et Messieurs, au risque de vous choquer, voir de vous offusquer, je me doit de vous apprendre que con voudrait aussi dire regrettable.

C'est là que le bas blesse car à mon sens, un con est bien stupide, un con est bien idiot, un con est bien crétin, il est aussi débile. Un con est certainement très chiant, tellement chiant qu'il nous pousse parfois à éprouver de la pitié à son égard mais le con est bien tout ce que l'on veut sauf regrettable. Lorsque le con s'en va, on ne pleure pas. Lorsque le con s'en va, on ne le rappelle pas. Non, Mesdames, non Messieurs, lorsque le con s'en va, on claque la porte et on la ferme à double tour, on se réjouit, on exhulte. On respire, on crie youpi et on se sert un verre non tant à sa santé qu'à celle de son absence.

Mais venons-en à toi, ami lecteur, qui se cherche et qui se demande ''mais pourquoi donc suis-je si con ?''

Je te réponds, fidèle lecteur, toi, si constant dans ton engagement littéraire, que ta fidélité à l'égard du NAWAK est bien peu vis-à-vis de ta fidélité à l'égard de cette connerie de fête que bêtement tu fêtes le jour du nouvel an. Comme un con, tu attends toute une année ce moment. Comme un con, tu t'y prépares des jours durant. Comme un con, tu dépenses tout ton fric en boissons et en artifices. Comme un con, tu t'avoues content que l'année se termine mais comme un con, tu es tout de même content qu'elle ne fasse que commencer. Comme un

con, tu t'accroches à l'espoir qu'elle puisse être meilleure que celle qui prend fin mais comme un con, tu rêves...

Comme un con, tu lis ce texte, croyant peut-être y trouver des réponses mais comme un con, tu ne les a même pas vues et comme un con, tu as juste compris que je te traitais de con. Pourtant, tu continues à lire. Encore ce foutu espoir qui te tient par les roubignolles et qui fait bien tout ce qu'il veut de toi. Pourtant la question était claire. Tu voulais juste savoir pourquoi tu es si con mais cela ne pouvait aller sans le fait d'admettre que tu l'es.

Ainsi, dès le départ, dès la question posée, je t'avais averti. Mais comme un con, tu ne t'es même pas méfié et puisqu'un con averti en vaut deux, alors j'ai l'immense plaisir de t'apprendre que, lisant ceci, tu as juste gagné le droit d'être deux fois plus con qu'avant.

Merci à toi, cela a été un plaisir de te la faire à l'envers...

...Sid...

MusiqueCe mois-ci, à l'honneur, de la soupe...

On the radiode Nelly Furtado

J'ai même pas mis de photo tellement je suis outré...

Alors voilà, j'ai tapé radio merde sur Google, en espérant tomber sur le site d'une radio qui passe de la merde, genre une radio un peu fun, ou pleine d'énergie, voir même une radio dont le ciel

serait un peu rock mais je caressais secrètement l'espoir de tomber sur l'inverse, à savoir une merde qui passe à la radio. Finalement je n'ai pas été déçu, car je m'aperçois avec bonheur que radio merde me

donne (en quatrième position sur la page) l'adresse d'un site où se trouve une ''chanson'' de Nelly Furtado. Vous pouvez essayer, c'est véridique.

En bref, je suis en train de vous expliquer que pour trouver Nelly Furtado, vous avez juste à taper radio merde sur Google. Ça ne s'invente pas...

Bref, je me suis empressé d'aller lire les paroles et je dois vous avouer que je n'en suis pas sorti indemne. Mais le texte parle de lui même, alors je vous laisse en lire la traduction...

{À la radio}

Tu me trouvais sympa jusqu'à ce que tu entendes ma merde à la radioBien, je n'aime pas dire ça mais la pop, ça ne se gagne pas en solo

Tu me trouvais sympa jusqu'à ce que tu entendes ma merde à la radioMais maintenant je suis trop populaire pour toi, oh non

Tu me trouvais sympa jusqu'à ce que tu me vois sur ton téléviseur Bien, si tu es tellement mieux, pourquoi tu regardes?

Tu dis que les bonnes choses arrivent à ceux qui savent attendreBien sache que j'ai attendu longtemps pour avoir ça

Choeur:Je me souviens des jours où j'étais avide de te satisfaire

Et être moins que je ne suis vraiment, rien que pour prouver que je pouvaismarcher à tes côtés

Maintenant que je me suis envolée bien haut, je vois que tu as choisi de resterderrière moi

Et encore tu maudis le jour où j'ai décidé d'être authentique, de m'écouter

Tu dis que tu aspires à l'amener à un niveau supérieurBien je n'ai jamais vu de changement sans feuMais de ta bouche j'ai vu pas mal de brûlures

Mais en dessous de tout ça, je pense que c'était l'envieSur ton visage, les couleurs sont passées du vert au jaune

Jusqu'au point où tu ne peux même plus dire bonjourTu dis que tu me tuerais si un jour je te prenais de haut

Comme si c'était ce que tu pouvais attendre de moi, comme si j'étais comme ça

Choeur

Pont:C'est tellement plus facile de rester en bas, à garantir que tu es bien

Que de s'asseoir ici à m'exposer en tentant de percerQue de brûler sous les projecteurs (à feu ouvert), amenez le cracheur de feu (à

feu ouvert)Crier sans faire de bruit (à feu ouvert)

Être ici, en haut, et ne pas regarder en bas (à feu ouvert)Parce que nous avons tous peur des hauteurs

Choeur

... moi, moi, moi, moi, moi, moi, moi,moi, moi, moi, moi, moi...

Pourquoi tu me blesses, me blesses, me blesses, me blesses, me blesses, meblesses autant autant,

Laisse-moi là là là là, en bas, là lalà là lalà lalà là là là... merde à la radio...

merde à la radio... merde à la radio... merde à la radioMerde à la radio.

{Traduction fournie par catalacat (cat_a_la_cat@hotmail.com)}

Je ne vous donne pas le Myspace, on est d'accord ?...

Merci d'avoir lu NAWAK,

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