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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°943 du 23 AOÛT 2016 P.4 P.3 P.3 Secteur extractif togolais L’ITIE-Togo lance le processus de son rapport 2015 Au bénéfice des entreprises du secteur privé au Togo Un symposium pour renverser la faiblesse du financement bancaire P.6 Initialement prévu en Ethiopie La FTF à l'heure de la transparence Congrès Ordinaire de la Fédération Togolaise de Football P.5 Un système d’identifiant unique de gestion des étudiants envisagé Réformes dans l’enseignement supérieur et de la recherche P.3 La 8è congrès de la Fédération africaine des techniciens orthophonistes se tient à Lomé André Johnson, Ministre de l’Environnement et desRessources Forestières

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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°943 du 23AOÛT2016

P.4

P.3 P.3Secteur extractif togolaisL’I TI E-Togo lance le pr ocessus

de son rappor t 2015

Au bénéfice des entreprises du secteur privé au Togo

Un sym posium pour r enver ser lafaiblesse du financem ent bancair e

P.6 Initialement prévu en Ethiopie

La FTF à l'heure dela transparence

Congrès Ordinaire de la FédérationTogolaise de Football

P.5

Un système d’identifiant unique degestion des étudiants envisagé

Réformes dans l’enseignementsupérieur et de la recherche

P.3

La 8è congrèsde la Fédération

afr icaine destechniciens

or thophonistesse tient à Lomé

André Johnson, Ministre de l’Environnementet des Ressources Forestières

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L’UNION N°943 du 23 Août 2016

CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - NkafuTél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected] N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

Un djihadiste jugé à la CPI et demandepardon pour la destruction des mausolées

Inédit voire historique. C’est un ju-gement sans précédent dans l’histoirede la CPI. Le Malien Ahmad Al-FaqiAl-Mahdi, dit Abou Tourab, un Toua-reg d’Ansar Dine, comparaît depuishier à La Haye pour avoir «dirigéintentionnellement des attaques» con-tre neuf des mausolées de Tombouc-tou et contre la porte de la mosquéeSidi Yahia. Il doit répondre de crimesde guerre pour destruction de patri-moine culturel.

Il est pour l’instant le seul élémentde la racaille islamiste qui a dévastéle Nord du Mali et la ville historiquede Tomboctou. En 2012, 14 mauso-lées sont tombés à Tombouctou, dé-truits par des djihadites du groupeAnsar Dine à coups de pioche, houe

AZIMUTS INFOSAquila, le drone solaire

de Facebook, réussitson premier vol

Aquila, le drone autonome à énergie solaire conçu parFacebook pour diffuser un accès Internet dans les zonesnon ou mal desservies, a effectué son premier vol d'essaisans encombre, alors que Bertrand Piccard, dans l'immenseavion solaire de Solar Impulse, bouclait un tour du monde.L'occasion de revenir sur les défis technologiques de ceprojet voulu par Mark Zuckerberg.

Il y a un an, Facebook dévoilait son prototype de drone solairedestiné à diffuser l'Internet haut débit dans des zones non desser-vies ou disposant d'un accès de mauvaise qualité. Le réseausocial vient d'annoncer avoir accompli avec succès le premiervol d'essai d'un modèle à taille réelle.

Baptisé Aquila (nom latin signifiant "aigle"), l'engin se présentesous la forme d'une aile de 42 mètres d'envergure, plus grandeque celle d'un Airbus A320, pour un poids annoncé comme "letiers d'une voiture électrique" (à titre indicatif, une Renault Zoepèse 1.468 kg à vide). Ce drone alimenté par des cellules photo-voltaïques est censé pouvoir voler durant 90 jours à des altitudescomprises entre 60.000 et 90.000 pieds (18 à 27 kilomètres) endiffusant un accès Internet au sol dans un rayon d'un peu moinsde 100 kilomètres.

Pour ce vol inaugural de 96 minutes, Aquila n'était pas alimentépar le soleil mais par des batteries embarquées, le but étant detester leur endurance et le bon fonctionnement du pilote automa-tique. Facebook indique que le drone, qui volait à une vitessed'environ 40 km/h, dissipait un peu moins de 2.000 watts. Unepuissance qui, selon l'équipe en charge du projet Aquila, valideses simulations aérodynamiques et ses choix techniques pour lesystème de propulsion.

Le drone Aquila n'a pas de train d'atterrissagePour gagner du poids, l'appareil est dépourvu de train d'atterris-

sage. Pour le faire décoller, il est placé sur un chariot tracté parune voiture sur une piste pour avions. Une fois atteinte la vitesse dedécollage, le pilote automatique décroche l'appareil en action-nant les quatre sangles pyrotechniques qui le retenaient au cha-riot. " Bien que l'équipe au sol puisse commander le cap, l'altitude,la vitesse et l'itinéraire, grâce au récepteur le GPS de l'avion, àpartir d'un ordinateur de contrôle, il n'y a pas de joystick. Le décol-lage se fait sur pilote automatique ", souligne Facebook.

Après cet essai concluant, le réseau social détaille les prochai-nes étapes. Tout d'abord, il s'agira de faire en sorte que l'installa-tion photovoltaïque puisse emmagasiner et stocker suffisammentd'énergie pour alimenter le drone pendant la nuit. Les ingénieursdu projet Aquila estiment que leur appareil consommera 5.000watts pour un vol de nuit à 60.000 pieds pouvant durer jusqu'à 14heures en période hivernale. Une grosse partie du travail porteradonc sur le développement de batteries à haute densité énergé-tique. D'autres vols sont programmés pour éprouver la résistanced'Aquila en conditions réelles. Différentes formes et tailles de dronesseront également évaluées et Facebook prévoit de faire voler plu-sieurs appareils de concert.

À terme, l'idée est de lancer des escadrilles d'Aquila équipéesd'un système de transmission par laser qui recevra le signal Internethaut débit depuis le sol et le relaiera d'un drone à l'autre afin depropager la connexion sur de vastes zones. " Aujourd'hui, 1,6 mil-liard de personnes vivent dans des régions qui n'ont pas de ré-seau mobile à haut débit. Connecter ces parties du monde avecles technologies existantes comme la fibre optique enterrée oudes liaisons hertziennes est souvent trop coûteux ", explique leréseau social.

Cependant, le recours à la transmission laser requiert unegrande précision, d'autant plus complexe que le drone est enmouvement. Il y a quelques jours, l'équipe du ConnectivityLab deFacebook a publié un article dans la revue The Optical Societydécrivant un détecteur de lumière en forme d'ampoule fabriquéavec des fibres de plastique fluorescentes. Elles absorbent dansune couleur (le bleu) et émettent dans une autre (le vert), ce qui,expliquent les auteurs, réduit à 2 nanosecondes le temps entreréception et réémission. Les premiers tests ont permis d'atteindre2 gigabits/s et les ingénieurs visent les 10 gigabits/s, en rayonne-ment infrarouge, donc invisible.

sant la «Cité des 333 saints» ampu-tée d’une partie de son patrimoineculturel.

Ce sont des tombeaux de«saints». Quand ces personnalités«considérées comme vertueuses»décédaient, «leurs tombes étaientexposées à la profanation» par desindividus attribuant des pouvoirs àleurs restes, explique El-BoukhariBen Essayouti, expert culturel et chefde la Mission culturelle de Tombouc-tou qui a piloté le projet de réhabilita-tion des sites.

Il plaide pour irresponsabilité touten demandant pour la clémence dela Cour et de son pays pour son acted’un suprême illettrisme. Quatorze desmausolées avaient été détruits pardes groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, dont Ansar Dine, au nom dela lutte contre «l’idolâtrie» en 2012,après avoir tenté en vain d’en dé-tourner la population.

Cette ville, fondée au Ve siècle, aconnu «son apogée économique etculturel aux XVeet XVIe siècles»,selon l’Unesco, et fut un grand cen-tre intellectuel de l’islam. Actuellement,

Manuscrits de Tombouctou

on dénombre au total 22 mausoléesintacts à Tombouctou, dont 16 ins-crits sur la liste du patrimoine del’Unesco, mais parmi ces derniers,certains «ont disparu du fait de l’en-sablement», précise M. BenEssayouti.

Surnommée la «perle du désert»,Tombouctou est mondialement con-nue pour ses trois grandes mos-quées, mais aussi pour ses mauso-lées de saints musulmans et ses ma-nuscrits anciens. Les plus anciensremontent au XIVe siècle, d’après les

Pour comprendre l'insolite et ce quiest probablement révoltant dans cettearrestation de ce rappeur malaisienNamewee pour "insulte l'islam", unvoyage vers le répertoire de la mu-sique nationale ou occidentale. Dansson album Hip Hop Grand Format,Ali Jezz sample une chanson catho-lique dans le titre "Nuloboe" où à l'ins-

Un rappeur malaysien détenu pour avoir samplé un chant musulmanReligion

tar de certains passages des canti-ques, il parle de sexe. Certes, l'Eglisecatholique a été effarouchée mais celan'a nullement conduit l'éphémèrerappeur togolais en prison. Il en estde même du rappeur américainEminem dont le premier album estchanté sur des airs de chant grégo-rien.

Vérité en deçà des Pyrénées, er-reur au-delà, écrivait Blaise Pascal.En Malaisie, évidemment, les autori-tés ne l'attendent pas ainsi. Nameweea été placé en détention provisoire,lundi, par un tribunal malaisien pouravoir "insulté l'islam". Une partie duclip vidéo incriminé, intitulé Oh monDieu ! a été tournée dans une mos-quée de ce pays d'Asie du Sud-est àmajorité musulmane. Le rappeur semet aussi en scène dans des lieuxde culte bouddhistes, chrétiens,taoistes et hindous.

Wee Meng Chee, de son vrai nom,a été interpellé à l'aéroport interna-tional de Kuala Lumpur, dimanchesoir, à son retour de l'étranger, selonune source policière citée par l'AFP."Il a été placé en détention provi-soire pour quatre jours […] confor-mément à un texte de loi réprimantl'insulte à une religion", a déclaré àl'agence de presse un responsable

spécialistes.Les personnages vénérés enter-

rés dans les mausolées valent àTombouctou son surnom de «Cité des333 saints». Certains sont sollicités«pour les mariages, pour implorerla pluie, contre la disette».

Avec les mosquées historiques dela ville, ces mausolées témoignent du«passé prestigieux de Tombouctou»,selon l’Unesco, rappelant qu’ils ontété des « lieux de pèlerinage au Maliet dans les pays limitrophes d’Afri-que occidentale».

de la police de l'Etat du Penang(nord-ouest), Mior FaridalathrashWahid, ajoutant qu'une enquête étaiten cours.

Le clip vidéo controversé n'est plusdisponible en ligne, mais une ver-sion éditée sans les scènes tournéesdans la mosquée a été téléchargéele week-end dernier sur YouTube:

L'artiste, qui est aussi réalisateur,risque une amende et une peine deprison allant jusqu'à deux ans. Il luiest reproché d'avoir utilisé le mot "Al-lah" et des sons de l'appel à la prièrechez les musulmans dans son titreOh mon Dieu. Dans le clip, on voitNamewee et d'autres chanteurs por-ter des habits représentant différen-tes cultures et religions.

Une situation qui témoigne de lamontée de l'extrémisme religieuxdans ce pays.

Union/AFP

Un manuscrit des plusmystérieux cloné en Espagne

Patrimoine

L'un des livres les plus énigmati-ques au monde va être reproduit enEspagne: le manuscrit Voynich, écritsur un parchemin médiéval dans unlangage que les plus grandscryptographes n'ont jamais pu déco-der.

Des centaines de chercheurs ontpassé leur vie à tenter d'interpréterce livre mystérieux - avec ses pagesd'écriture manuscrite élégante, sesillustrations de plantes étranges et sesdessins de femmes nues - auquel onattribua même certains pouvoirs ma-giques...

L'ouvrage altéré par le temps nesort que rarement du coffre-fort de labibliothèque Beinecke, de l'univer-sité Yale aux Etats-Unis.

Mais une petite maison d'éditionbasée dans le nord de l'Espagne,Siloe, a finalement obtenu après dixans d'efforts l'autorisation de le re-produire à l'identique et d'en diffuserprès d'un millier de copies, à la grandejoie de son directeur.

"Toucher le Voynich, c'est vraimentquelque chose", dit Juan Jose Gar-cia, au dernier étage d'un musée du

livre où siège la maison d'édition, àquelques rues pavées de la fameusecathédrale gothique de Burgos (nordde l'Espagne).

Propriété de l'université Yale auxEtats-Unis, le manuscrit Voynich esten cours de reproduction chez l'édi-teur Siloe, le 9 août 2016 à Burgos,dans le nord de l'Espagne

"C'est un livre entouré d'une telleaura de mystère que le voir pour lapremière fois... emplit d'une émotionvraiment difficile à décrire", dit-il.

Spécialisée dans la publication defac-similés de manuscrits anciens,Siloe a acheté les droits de repro-duction, pour une somme gardéesecrète, afin d'en diffuser 898 répli-ques -- la maison d'édition a pris l'ha-bitude de publier ce nombre d'exem-plaires, qui correspond à un palin-drome, après le succès d'un fac-similépublié autrefois à 696 exemplaires,autre palindrome?

Elle entend éditer des fac-similésdu manuscrit Voynich tellement fidè-les qu'ils feront apparaître les tâches,les trous et les déchirures qu'a subisle vieux parchemin... AFP

et burin. Ils ont également brûlé desmilliers de manuscrits anciens, lais-

Mausolée de Tombouctou

Manuscrit de Tombouctou

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3NATIONALES

L’UNION N°943 du 23 Août 2016

Des chefs d’entreprise, des Ins-titutions de la République et l’admi-nistration publique, la Chambre ducommerce et d’industrie du Togo,les banques, les assurances, lesinstitutions de microfinance, laBCEAO et les partenaires techni-ques et financiers sont en sympo-sium ce 25 août 2016 à Lomé, autourdu thème de la «problématique dufinancement bancaire des entrepri-ses du secteur privé au Togo». Uneinitiative du ministère de l’Economieet des finances, à travers la Direc-tion de l’économie, en collaborationavec le PNUD. Environ 300 partici-pants y sont attendus. L’objectif estde proposer des solutions aux con-traintes de financement de l’activitééconomique au Togo, après avoiréchangé sur l’implication de la fai-blesse du financement bancaire desentreprises sur l’économie, identifiéles raisons qui expliquent les diffi-cultés de financement des entrepri-ses par les banques. Des recom-mandations vont être formulées àl’endroit des différents acteurs impli-qués en vue de renverser la fai-blesse des emprunts bancairesdans le financement des investis-sements des entreprises.

En fait, il s’agit de la concrétisa-tion d’un souhait des chefs d’entre-prise de trouver des solutions adé-quates à cette contrainte afin de per-mettre au secteur privé d’exploitertout son potentiel et de contribuer da-vantage à la croissance économi-que. Le constat unanime ayant étéfait que, de façon récurrente, les

entreprises font face à des contrain-tes qui limitent leur niveau de pro-duction : difficultés financières, fai-blesse de la demande et problèmesliés à la fiscalité. En effet, la DivisionPrévision de la Direction de l’éco-nomie établit, entre autres, des pré-visions macroéconomiques, dessimulations de chocs macroécono-miques et formule des recomman-dations de politique économique auministre de tutelle. Pour la cause,elle s’est dotée du dispositif de suiviconjoncturel servant à produire letableau de bord de l’économie na-tionale et la note de conjoncture, etdu modèle de prévision des comp-tes macroéconomiques du Togo(PRECOMAT). «Pour satisfaireles exigences en matière de don-nées du modèle PRECOMAT etdisposer des estimations et prévi-sions des agrégats macroécono-miques, dans les meilleurs délais,qui prennent en compte les pers-

pectives des grandes entreprisesde l’économie nationale, la Direc-tion de l’économie a lancé, en 2013,l’Enquête de prévision macroéco-nomique. Elle consiste en une en-quête annuelle auprès des entre-prises pour collecter, au cours dutroisième trimestre, les informa-tions nécessaires à l’alimentationen données du modèlePRECOMAT. La troisième éditionde l’Enquête s’est déroulée au qua-trième trimestre 2015», précise-t-on dans une note. Et d’ajouter queles informations collectées auprèsd’un échantillon de 200 entreprisesportent sur la situation financière, leniveau d’activité, la tendance du ni-veau de production et d’investisse-ment, les contraintes de production,l’évolution du niveau de stocks, l’ex-portation, l’importation, le chiffre d’af-faires et l’évolution de l’effectif dessalariés temporaires et perma-nents.

Au bénéfice des entreprises du secteur privé au Togo

Un symposium pour renverser lafaiblesse du financement bancaire

Late Pater

formations fournies (données d’étatcivil) seront strictement confidentiel-les. Ainsi le ministère pourra menerdes études sur des cohortes d’élè-ves afin de mieux évaluer les politi-ques éducatives qu’il met en place.Et c’est à juste titre que, pour amé-liorer la gestion du système éduca-tif, les ministères concernés ontétendu l’utilisation d’un identifiantunique et national à l’ensemble desélèves, étudiants ou apprentis. Unétudiant ayant égaré son numérod’identifiant doit le réclamer auprèsdu service de scolarité du premierétablissement d’enseignement su-périeur français qu’il a fréquenté ; ilpeut également le trouver sur uncertificat de scolarité, un relevé denotes ou, à défaut, sur une ancienne

Le secteur de l’enseignementsupérieur et la recherche est en plei-nes réformes, selon une annoncedu cabinet du ministre OctaveNicoué Broohm. Il s’agit des ap-proches stratégiques permettant demettre l’étudiant en phase avec lecontexte socio-économique et la re-cherche au service du développe-ment. Ainsi, pour les années à ve-nir, il est envisagé de tenir comptede l’idée de professionnalisation ;de placer l’étudiant au cœur ou enfaire l’acteur de ses apprentissages; de favoriser la mobilité estudian-tine ; d’appuyer les établissementsprivés dans leurs réformes inter-nes ; d’actualiser la politique de larecherche et le statut des cher-cheurs ; et d’avoir le systèmed’identifiant unique de gestion desétudiants. Dans ce dernier cas, eten se référant à ce qui se fait ailleurs,le système d’identifiant veut dire quechaque étudiant sera doté d’uneimmatriculation unique et nationale.

En France par exemple, l’inno-vation permet d’améliorer le sys-tème éducatif français et les politi-ques éducatives mises en œuvre.L’identifiant national élève (INE), at-tribué par le Répertoire national desidentifiants élèves, étudiants et ap-prentis (RNIE), est un identifiant in-terne au système éducatif. Les in-

carte d’étudiant.A rappeler que le Togo enregistre

une importante croissance des ef-fectifs universitaires, passant de15.392 en 2004 à 56.690 étudiantsen 2013, soit près de 400% d’aug-mentation du nombre des étudiants.On annonce également que prèsde 16.000 nouveaux bachelierss’inscrivent chaque année dans lesuniversités de Lomé et de Kara. Enmoyenne, l’université de Lomé con-centre 80% des effectifs des étu-diants. Les effectifs universitairessont donc pléthoriques : les domai-nes Lettres, Langues et Arts etSciences de l’Homme et de la So-ciété représentaient 41% des effec-tifs à l’université de Lomé et 61% àl’université de Kara, avec des fa-cultés à grand effectif comme à laFLESH (15.156, soit 37%) et à laFASEG (9.452, soit 27%) à l’uni-versité de Lomé en 2013-2014.Parallèlement, l’augmentation descapacités d’accueil n’a pas suivil’accroissement des effectifs, pro-voquant une pénurie de places dis-ponibles. Et le taux d’encadrementuniversitaire est peu satisfaisant (lenombre d’étudiants pour un ensei-gnant est de 84 en 2012-2013 àLomé contre 177 à Kara alors quela norme maximale préconisée pourl’Afrique est de 30 étudiants).

Didier Kokou Agbémadon, Coordonnateur national de l'ITIE-Togoment en cours d’examen par lesentités déclarantes et les organesde mise en œuvre du processusITIE (Initiative pour la Transparencedans les Industries Extractives).Avant cette étape, l’étude de cadragea été adoptée par le Comité de pilo-tage de l’ITIE-Togo lors de la 24èmeréunion ordinaire de cet organemultipartite, courant mars 2016. Ledocument a été élaboré par le cabi-net Moore Stephens (Conciliateurrecruté pour l’élaboration du rapport2014), abordant la définition du péri-mètre, le seuil de matérialité et lesinformations contextuelles. Suivantles discussions du Comité de pilo-

Secteur extractif togolais

L’I TI E-Togo lance le processus de son rappor t 20 15relatifs aux travaux de définition dela délimitation du périmètre afin deconvenir de la prise en compte desflux de revenus significatifs, de la listedes entreprises et des agencesgouvernementales ainsi que desprocédures d’intégration des infor-mations contextuelles ; la proposi-tion d’un formulaire de déclarationau Groupe multipartite, tout en fai-sant des suggestions pour s’assu-rer de la fiabilité et de la certificationdes déclarations qui seront divul-guées ; la collecte des déclarationssur les paiements, les recettes etles informations contextuelles con-venues par le Groupe multipartite ;le rapprochement des paiements etdes recettes, l’identification desécarts et l’explication de ces écarts ;la production d’un rapport de lance-ment (examen et proposition de ladélimitation du périmètre de récon-ciliation), d’un projet de rapport deréconciliation et d’un rapport finalexhaustif et compréhensible ; et laformulation des recommandationsen vue d’améliorer la gouvernancedu secteur extractif, tout en prenanten compte le suivi des recomman-dations des rapports ITIE-Togo desannées précédentes.

Selon une précision de l’ITIE-Togo, la version provisoire du cin-quième rapport portant sur les don-nées de l’année 2014 est actuelle-

Depuis le 2 août dernier, le Se-crétariat technique de l’ITIE-Togo alancé l’avis à manifestation d’intérêtvisant à recruter l’Administrateur in-dépendant pour l’élaboration durapport ITIE portant sur les donnéesde l’année 2015. A l’issue de cetavis dont la validité court jusqu’au15 septembre 2016, une présélec-tion permettra de retenir une listerestreinte de cabinets à qui une de-mande de proposition sera en-voyée. Ce processus doit aboutir àla publication du sixième rapportITIE-Togo au début de l’année2017. Dans sa mission, l’attributairede ce marché des services deprestations intellectuelles se char-gera de collecter et de réconcilierles données des paiements effec-tués par les entreprises extractivesà l’Etat et des recettes perçues parl’Etat auprès desdites entrepriseset aussi de collecter les informationscontextuelles au cours de l’année2015 en vue de l’élaboration du rap-port ITIE 2015. Les services sedérouleront sur une période indica-tive de trois mois, d’octobre 2016 àjanvier 2017.

De façon précise, on parle del’examen des documents sur lecadre juridique et réglementaire dusecteur extractif au Togo et de ceux

ont été retenus et le principe de ladéclaration de la propriété réelle estmaintenu. Pour la collecte des don-nées, le référentiel a retenu les mê-mes entreprises que celles qui ontparticipé à la divulgation des don-nées dans les rapports 2012 et 2013.Seule la société d’exploration dupétrole ENI (exploration pétrolière)n’est pas au rendez-vous parcequ’ayant cessé toute activité au Togoet n’ayant effectué aucun paiementen 2014. Le remplissage du formu-laire de déclaration a duré un moisau lieu de deux semaines habituel-les pour permettre d’obtenir les dé-clarations de toutes les entreprisesrépertoriées.

En rappel, l’ITIE est une initiativevolontaire qui vise à renforcer, dansles pays riches en ressources pé-trolières, gazières et minières, lagouvernance des revenus publicsissus du secteur extractif. Le Togoy a adhéré en 2010 et a obtenu lestatut de pays conforme le 22 mai2013, signifiant que le pays disposed’un processus efficace pour la pu-blication et le rapprochement de tous

les revenus du gouvernement is-sus de son secteur extractif. Pourl’année 2013, toutes les entreprisesdétenant un contrat ou un titre minieractif et dont le total des paiements àl’Etat dépasse le seuil de 5 millionsde francs Cfa ont été retenues dansle périmètre de conciliation. Les en-tités retenues dans le périmètre 2012et dont les paiements au titre de 2013se trouvent en dessous du seuil de5 millions FCFA ont été maintenuesdans le périmètre de conciliation.Ceci a conduit à la sélection des 37entités intervenant dans l’exploitationminière, l’exploitation de nappe sou-terraine, la commercialisation dessubstances précieuses et semi pré-cieuses, l’exploration minière, l’ex-ploitation artisanale, l’exploitation decarrière. En 2013, les travaux deconciliation ont permis de concilier99,7% des revenus déclarés parl’Etat sans tenir compte des décla-rations unilatérales. L’écart résiduelnon concilié s’élevait à5.736.011.118 francs Cfa, soit25,75% du total des recettes décla-rées par l’Etat après ajustement.

tage, le seuil de matérialité est arrêtéà 100.000 francs Cfa pour une va-leur relative de 1% ; les entreprisesdu périmètre sont celles qui ont ef-fectué des paiements d’un montantégal à dix millions de francs Cfa en2014 ainsi que celles qui ont déjà faitpartie du cadrage des rapports pré-cédents. Pour la matérialité, tous lesflux spécifiques à l’activité minière

Réformes dans l’enseignement supérieur et de la recherche

Un système d’identifiant unique degestion des étudiants envisagé

* Les données de 2014 actuellement examinées par les entités déclarantes.

L’immeuble du CASEF abritant la Direction de l’Economie

Octave Nicoué Broohm, Ministre del’Enseignement Supérieur et de la Recherche

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ECO-NATIONALE4

L’UNION N°943 du 23 Août 2016

Jean Afolabi

Pour mieux protéger la chaîne alimentaire, la santé humaine, animale et végétale

Le Togo rejoint le systèmeantisalissure des navires

Le 27 juillet dernier, à la deuxièmeséance plénière de la deuxièmesession extraordinaire de l’année,les élus du peuple autorisaient legouvernement togolais à la ratifi-cation de deux conventions, dontcelle sur le système antisalissuresignée le 5 octobre 2001 à Lon-dres, en Grande Bretagne. Suivantles termes du préambule de laditeConvention, les Parties notent queles études scientifiques et enquê-tes menées par les gouverne-ments et les organisations interna-tionales compétentes ont démon-tré que certains systèmesantisalissure utilisés sur les navi-res présentent un risque de toxi-cité considérable pour les organis-mes écologiquement et économi-quement importants. Ainsi, l’objectifdu gouvernement en introduisantce projet de ratification est de mieuxprotéger la chaîne alimentaire, lasanté humaine, animale et végé-tale.

A l’occasion, le ministre AndréKouassi Ablom Johnson de l’En-vironnement et des ressourcesforestières a laissé entendre que :«S’il est vrai que ces peinturessont d’une grande importancedans la protection des navires, ilfaudrait aussi reconnaitre leurcaractère dangereux sur l’envi-ronnement marin». Avant de pré-ciser : «Soucieux de protéger l’en-vironnement marin et côtier et decontribuer à l’effort de la commu-nauté internationale, notre pays ajugé nécessaire d’adhérer à cetinstrument pour accroître la ca-pacité d’intervention en cas depollution et de sinistres».

Le constat est fait selon lequel lenombre de navires qui parcourentles mers à travers le monde necesse de s’accroître. Ils sont tousrecouverts de peintureantisalissure qui n’est pas sansconséquence sur l’environnementmarin. En effet, dans les années60, l’industrie chimique a mis aupoint des systèmes efficaces etpeu coûteux, destinés à protégerles navires contre les salissures,à base de composés métalliques,et notamment un composéorganostannique communémentdésigné sous le vocable detributylétain (TBT). Depuis les an-nées 70, ces peintures sont appli-quées sur la coque de la plupartdes navires de haute mer en vued’empêcher les algues et mollus-ques de s’y fixer.

Les substances présentes dansces peintures utilisées pour lesnavires contenant du TBT affec-tent l’environnement marin et pro-voquent, entre autres, la pollutioncroissante des ports. Déverséesdans les eaux proches des ports,ces substances entrent dans lachaine alimentaire. Parallèlement,la consommation de grandes

quantités de poissons contaminéset d’autres aliments issus de la merpeuvent avoir des effets néfastessur la santé.

Face à cette situation, il est ap-paru nécessaire de prendre desmesures fondées sur des règlesapplicables à l’échelle mondiale etdes directives qui en découlent,souligne l’exposé des motifs dugouvernement. C’est dans cetteoptique que la Convention a étéapprouvée le 5 octobre 2001 lorsd’une conférence diplomatique te-nue dans la capitale britannique.Elle est entrée en vigueur le 17septembre 2008. Elle interdit lesorganostanniques nuisibles dansles peintures antisalissures utili-sées sur les navires et établit unmécanisme visant à prévenird’éventuelles utilisations de systè-mes antisalissure contenantd’autres substances nocives.

Pour le Togo, qui a une façademaritime, il est plus qu’importantde prendre en considération cetteconvention, étant donné que sescôtes sont visitées par de nom-breux navires et même ceux dedernière génération grâce à lamodernisation du Porte autonomede Lomé, estime-t-on. Le payspourra ainsi s’appuyer sur cetteconvention pour maintenir la mer

La coordination de l’élaborationdes modules de formations spé-cialisés dans le domaine des TICen fonction des besoins de forma-tion en TIC et des profils recher-chés dans les différents secteursd’activités ; la coordination de l’éla-boration d’une stratégie globale demise en œuvre de ces mo-dulesde formations en adéquation avecla politique nationale en matière deformation initiale et professionnelle; le suivi du processus de sélec-tion des consultants chargés deréaliser les études ; la coordinationdu processus de validation des étu-des ; la coordination de la mise enœuvre de la stratégie globale demise en œuvre des modules deformations , issus des études ; larédaction de rapports périodiqueset d’un rapport final ; la participationà toutes les tâches préparatoirespour le démarrage des activitésopé-rationnelles du projet ; effec-tuer toutes autres tâches néces-saires à la bonne marche du pro-jet. Voilà autant de services atten-dus par le ministère des Postes etde l’économie numérique d’unconsultant éligible sur une duréed’un an renouvelable, dans le ca-dre de la réalisation du Pro-gramme Régional Ouest-Africainde Développement des Infrastruc-tures de Communication (en an-glais, West African Régional Com-munication Program ou WARCIP)dénommé WARCIP-TOGO.

L’appel à manifestation d’intérêta été officiellement clôturé, hier jeudi25 août 2016, pour tout postulanttitulaire d’un diplôme supérieur(minimum BAC+5) dans le do-maine des télécom-munications,de l’informatique, ou équivalent;pouvant justifier d’une expérienceprofessionnelle de dix (10) ans aumoins dont cinq (5) dans la miseen œuvre de programme de for-mation numérique ; ayant une con-

territoriale, la zone économiqueexclusive et le plateau continentalexempts d’organismes aquatiquesnuisibles et d’agents pathogènes.D’après le ministre Johnson, celadonne également l’opportunité aupays de bénéficier de l’appui del’Organisation maritime internatio-nale (OIM) dans le domaine de lalutte contre les pollutions dues audéversement des peinturesantifouling en mer et dans le do-maine de la prise en charge desvictimes en cas de déversementaccidentel des hydrocarbures enmer. A ce jour, soixante-dix-huitEtats sont Parties de cette conven-tion.

Jusqu’ici, la Capitainerie du Portautonome de Lomé, la Marine na-tionale et la Direction des Affairesmaritimes ont souvent été sollici-tées pour procéder à des vérifica-tions en cas de suspicion. Par cesdifférentes structures, on s’assureque les navires autorisés à battrepavillon font l’objet de visites et quedes certificats leur sont délivrésconformément aux règles de laConvention. Il est souligné qu’unnavire auquel s’applique la Con-vention peut être inspecté dans toutport, chantier naval ou terminal aularge d’une partie, par des fonc-tionnaires autorisés à cet effet.

Dans la perspective de sa finalisation fin 2017

Le programme W ARCI P-TOGO annonce laréalisation du centre de télécommunications

et des modules de formations spécialisésnaissance du système éducatif to-golais ; une bonne connaissancedu français et de l’anglais, de bon-nes aptitudes de com-municationet de rédaction de rapports ; et avoirune bonne maîtrise des outils in-formatiques, notamment des logi-ciels courants (Word, Excel,Power Point, MS Project notam-ment).

La semaine dernière, il était déjàquestion d’identifier un maîtred’œuvre des travaux de construc-tion du «Carrier Hôtel» et du Pointd’Echange Internet (IXP). Le«Carrier hôtel», d’après le minis-tère des Postes et de l’économienumérique, est un centre decolocation regroupant des entrepri-ses de télécommunications per-mettant l’échange de trafic et la ventede services associés tels que,entre autres, l’hébergement deserveurs, l’hébergement d’équi-pements télécoms, les services decloud computing. L’IXP ou Internetexchange Point est une infrastruc-ture physique qui permet aux ac-teurs interconnectés de s’échan-ger du trafic Internet local grâce àdes accords mutuels dits de«peering». Il est indiqué que lesétudes techniques, l’élaborationdes spécifications techniques, larédaction des cahiers de char-ges, la conception architecturaleet technique du «Carrier Hôtel» etde l’IXP et l’élaboration du dossierd’appel d’offres ont été confiés àun consortium. Le choix s’est portésur la construction d’un DataCenter Tier III avec une surfaceutile de 500 m2.

A la date du 8 septembre 2016, ilsera retenu la maîtrise d’œuvre destravaux de construction du «Car-rier Hôtel» et du Point d’EchangeInternet (IXP). Il s’agira pour lecabinet de : mettre à disposition unchef de projet pour la coordinationde l’ensemble des opérations ; éla-

borer les procédures de suivi etde contrôle de la réalisation de l’en-semble des infrastructures ; implé-menter et exploiter un logiciel degestion du projet ; assurer le suivide réalisation et la réception de l’in-frastructure ; vérifier que les tra-vaux réalisés sont conformes auxcontrats conclus avec les presta-taires ainsi qu’avec les cahiers descharges préalablement émis ;mettre en place une démarched’assurance qualité ; superviserl’installation, la configuration et l’in-tégration des différents équipe-ments dans le local du «Carrierhôtel» / IXP conformément auxprocédures établies et aux règlesde sécurité ; suivre et rendrecompte de la progression des tra-vaux et s’assurer que l’installationdes équipements du «Carrier hô-tel» / IXP se fasse conformémentaux clauses techniques du contratde fourniture ; encadrer et formerl’équipe d’ingénieurs et de techni-ciens locaux devant prendre enmain l’exploitation des installations; s’assurer que les factures pré-sentées pour paiement par l’entre-prise correspondent aux travauxlivrés et sont conformes aux ser-vices et spécifications requis parle projet ; assister l’Unité de Coor-dination du Projet (UCP) dans larésolution de tout litige résultant ducontrat et qui surviendrait au coursde son exécution…

En rappel, c’est la Banque mon-diale qui assure le financement duProgramme Régional Ouest-Afri-cain de Développement des Infras-tructures de Communication (enanglais, West African RégionalCommunication Program ouWARCIP) dénommé WARCIP-TOGO d’un montant équivalant à30 millions de dollars, environ 15milliards de francs Cfa.

André Johnson, Ministre de l'Environnement et des ressources forestières

vement à 5,05%, 2,50% et 6,00%.En termes de prêts, les établis-

sements de crédit de la Côte d’Ivoireont enregistré 45,000 milliards. Ilssont suivis de ceux du Sénégal avec28,100 milliards, et du Bénin avec27,103 milliards, dont 5,103 milliardsà un mois. Aux taux respectifs de4,75%, 3,50% et 6,25%. Le Mali a

En deux semaines sur le marché interbancaire de l’UMOADes prêts en baisse et des emprunts en hausse au Togo

tamment à deux semaines pour10,000 milliards, et les prêts à unesemaine pour 9,500 milliards. Al’échéance d’une semaine, le tauxmoyen pondéré s’est situé à 4,07%.Le taux minimum et le taux maxi-mum ont été fixés respectivement à2,50% et 6,00%. A deux semaines,les trois taux ont été fixés respecti-

Les établissements de crédit duTogo ont enregistré, au cours de lapériode du 09 au 15 août 2016, desprêts à hauteur de 20,500 milliards,contre 22,500 milliards il y a deuxsemaine, et des emprunts à 17,500milliards, contre 9,500 milliards deuxsemaines plus tôt. Ceci participe desactivités interbancaires de l’Unionmonétaire ouest africaine (Umoa)qui enregistrent, au cours de lamême période, des prêts et desemprunts en équilibre à 154,303milliards, en hausse par rapport à138,400 milliards, il y a deux se-maines, d’après le Service du mar-ché monétaire de la Banque cen-trale des Etats de l’Afrique de l’ouest(Bceao).

Les emprunts au Togo sont no-

enregistré 17,100 milliards, dont2,100 milliards à trois mois, aux tauxrespectifs et uniques de 5,00%. Lesétablissements du Burkina Faso ontenregistré 14,000 milliards. Ceux dela Guinée-Bissau n’ont enregistréque des prêts, à 2,500 milliards, tan-dis que ceux du Niger n’ont enre-gistré ni prêts ni emprunts.

En termes d’emprunts, les éta-blissements du Sénégal ont enre-gistré 71,200 milliards, dont 5,900milliards à l’échéance d’un jour. Auxtaux respectifs de 4,13%, 3,50% et5,25%. Le Bénin et la Côte d’Ivoireont enregistré 22,000 milliards et17,603 milliards respectivement. LeBurkina Faso a enregistré 13,500et le Mali, 12,500 milliards.

D’après la Banque centrale, le

marché interbancaire de l’UEMOAa enregistré, en juin 2016, unehausse d’activité avec une augmen-tation du volume des transactions.En effet, le volume moyen hebdo-madaire des opérationsinterbancaires, toutes maturités con-fondues, s’est établi à 143,2 mil-liards en juin 2016 contre 128,7 mil-liards en mai 2016, soit une haussede 11,3%. Le taux moyen pondérédes opérations est ressorti à 4,67%contre une réalisation de 4,58% unmois plus tôt. Sur le marché à unesemaine, le volume moyen desopérations a augmenté de 4,9%pour s’établir à 55,3 milliards. Letaux d’intérêt moyen à une semaineest ressorti à 4,20%, en hausse de18 points de base par rapport auxréalisations du mois précédent.

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5SPORTS

L’UNION N°943 du 23 Août 2016

La FTF à l'heure de la transparenceFOOTBALL/ CONGRES ORDINAIRE DE LA FTF

En congrès ordinaire samedi à Notsè, la Fédération Togolaise de Football (FTF) a révélé à ses membres sur l'étatde ses finances ainsi que les efforts d'investissement à effectuer dans les mois à venir pour remettre à flot uneinstitution qui a connu, ces dix dernières années, des crises à répétition.

Hervé A.

Après plusieurs années difficiles en Angleterre ponctuées par desblessures, le franco-togolais Razak Boukari reprend du service en France.L'ancien joueur du RC Lens s'est engagé avec Châteauroux pour uneannée plus une en option.

Un retour au bercail pour le joueur formé à la Berrichonne avantd'exploser chez les Sang et Or. Malgré quelques petites inquiétudesconcernant son physique, le joueur semble vouloir prendre un nouveaudépart. " Cela fait quasiment un an jour pour jour que je me suis blessé augenou (rupture du tendon rotulien). J'ai toujours quelques petites douleurset je manque encore un peu de muscle au niveau des ischio-jambiers.Je continue les séances de musculation pour revenir à 100 %. Maisphysiquement, je me sens bien, je n'ai eu aucun pépin pendant lapréparation, je me sens apte à jouer. Je reviens de loin. Je sais que jeserai attendu, je ne compte pas me reposer sur mes lauriers parce quej'ai joué plus haut. Je suis un enfant du club, je vais donner le meilleur demoi-même pour lui permettre d'atteindre son objectif", a-t-il déclaré.

L'attaquant togolais de 29 ans retrouve ainsi son club formateur, dix ansaprès l'avoir quitté. Boukari est passé par Lens (2006-2011 entre L1 et L2),le Stade Rennais (2011-2012) puis quatre ans à Wolverhampton, le clubanglais l'ayant prêté à Sochaux (L2) en 2013-2014. Se retrouvant sanscontrat, Razak est revenu à Châteauroux où il a pu s'entraîner avec laBerrichonne depuis quelques semaines. Après un essai infructueux àClermont (L2) ces derniers jours, il s'engage ainsi avec Châteauroux où ilsera un renfort de choix.

Razak Boukar irevient à la Ber r i

Les chiffres communiquésmontrent les difficultés auxquellesest confronté le Comité Exécutifdirigé par le Col Guy Akpovy, élu le13 février dernier. Selon l'auditstatutaire confié au Cabinet d'Auditet d'Expertise Comptable (AEC), laFTF doit aux sociétés d'Etat, auxsociétés privées ainsi qu'à diversprestataires la somme total de1.620.000.000FCFA.

Si pour certaines dettes,notamment celles des banques,des sociétés d'Etat et de certainessociétés privées, l'auditeur neformule aucune objection ; enrevanche, pour les dettes decertaines autres sociétés privéeset prestataires individuels, l'auditeurn'arrive pas à se prononcer pourmanque de façon générale dedocuments probants.

Pour instaurer une bonnegouvernance financière, le CabinetAEC recommande à la FTF,l'établissement de procès verbal duComité Exécutif, d'une lettre dedemande ou d'un contrat deprestation de service avantl'exécution de tout travail avec lesprestataires.

Les délégués ont égalementadopté le budget prévisionnel 2016.Ce budget qui est fixé à

Benjamin Boukpeti qui avait pour-tant mené une campagne ambi-tieuse et pleine d'audaces ces der-niers mois pour intégrer cette im-portante Commission du CIO, a ter-miné à la 7e place sur la liste des23 candidats. Mais le kayakistetogolais ne semble pas trop déçu àl'annonce des résultats. " Je viensde vivre une magnifique expé-

JEUX OLYMPIQUES DE RIO

Benjamin Boukpeti pas trop déçu

Diarra d'accordavec Galatasaray

Lassana Diarra se serait mis d'accord avec Galatasaray pour un départcet été. Le club turc doit cependant régler le dossier de l'amende del'international français, qui doit 10 millions d'euros au Lokomotiv Moscou.

Depuis plus d'un an, les supporters de l'OM sont habitués à avaler descouleuvres. Le probable départ de Lassana Diarra vers Galatasaray n'ensera donc qu'une de plus. Le néo-capitaine du club phocéen aurait trouvéun accord avec le club stambouliote, indiquent nos confrères de LaProvence, qui citent Mehmet Özbek et Cenk Ergün, deux dirigeants deGalatasaray. "Nous sommes d'accord avec lui. Nous nous sommesentendus sur tout. Maintenant, nous devons nous asseoir et discuteravec le Lokomotiv Moscou au sujet de l'amende de 10 millions d'eurosqu'il doit régler", ont-ils indiqué.

Comme prévu, Lassana Diarra n'a qu'un objectif lors ce mercato estival: trouver un club qui règlera sa situation avec le club russe. Pour rappel,"Lass" doit la somme de 10 millions d'euros au club de la capitale russe.Galatasaray semble donc prêt à prendre en main ce dossier pour fairevenir l'international français. Reste à savoir si les dirigeants de l'OM aurontleur mot à dire. Au mois de juin dernier, Diarra avait déclaré qu'il se considéraitcomme un "joueur libre", malgré la dernière année de contrat qui le lie auclub phocéen. Une situation dont le dénouement sera connu d'ici quelquesjours, alors qu'il ne reste plus que 10 jours de mercato estival.

Barça : M unir a choisi son futur club !

En quête d'un renfort offensif, Tottenham voulait récupérer Georges-Kévin Nkoudou pour laisser Clinton Njie rejoindre l'OM. Mais les Spurscreusent une autre piste plus ambitieuse encore, en négociant la venue deMunir El Haddadi en provenance du FC Barcelone. Un attaquant visiblementséduit par cette hypothèse.

Il va encore y avoir du mouvement au FC Barcelone. Le club catalan secherche à tout prix un attaquant pour soulager l'intenable MSN, et c'est leValencian Paco Alcacer qui fait aujourd'hui figure de priorité absolue pourLuis Enrique et ses équipes dirigeantes. Une arrivée potentielle qui contraintMunir El Haddadi à reconsidérer son avenir au Camp Nou. En effet, déjàauteur de 4 buts en 7 matches depuis la reprise et les matches amicaux,l'attaquant est en grande forme et ne peut en conséquence se contenterd'un rôle de cinquième joueur offensif qui ne disputerait que très peu derencontres dans la saison, d'autant qu'Arda Turan peut aussi évoluer surles côtés de l'attaque.

De fait, le jeune Espagnol âgé de 20 ans a de quoi se poser des questionslégitimes, interrogations qui pourraient trouver une réponse par le biais d'undépart. Ces derniers jours, la presse ibérique faisait état d'un intérêt duParis Saint-Germain pour le prodige d'origine marocaine. Mais voilà qu'unautre club tape désormais à la porte, puisque Sport assure lundi matindans ses colonnes que Tottenham tient la corde pour obtenir la signaturedu natif de San Lorenzo de El Escorial, sous contrat jusqu'en 2019 au FCBarcelone. Ainsi, disposant de nombreuses offres, Munir ferait des Spurssa priorité.

3.197.850.000 FCFA prend encompte les dépensesd'investissement (le revêtementde trois pelouses au synthétique,la rénovation du siège de la FTF,…) et de fonctionnement (lescompétitions nationales, le planninget l'administration, le marketing etla communication, …) de laFédération.

L'adoption des audits desexercices 2014, 2015 et durapport d'audit des dettes de la FTFdevrait favoriser lesdécaissements de fonds au profitde la FTF par la FIFA.

Par ailleurs, les délégués ont élules membres des organesjuridictionnels, des organesélectoraux et de la Commissiond'Audit et de Conformité. Jadisnommés par le Comité Exécutif,les membres des organes sontdésormais élus afin de garantirleur indépendance dans l'exercicede leur mission conformément auxnouveaux statuts de la FTFadoptés le 20 janvier dernier.

Pour le président de la FTF, leColonel Guy Akpovy, les assisesde Notsè doivent permettre à laFTF de retrouver le rythme

Candidat au poste de membre de la Commission des athlètes du Comité International Olympique, Benjamin Boukpeti n'a pas réussià se faire élire au cours des élections qui ont eu lieu à Rio du 24 juillet au 17 août 2016.

normal de fonctionnement d'unefaitière sportive comme lepréconise le décret fixant lesconditions d'octroi d'agrément auxassociations et fédérationssportives, les directives de la FIFAet de la CAF ainsi que lesdispositions pertinentes des Statutsde la FTF..

Les travaux de ce Congrèsordinaire ont été ouverts par lereprésentant du ministre en chargedes Sports, M. Manou Adjiwanouen présence du Préfet de Haho etdes autorités traditionnelles etreligieuses.

Un bilan plutôt positif pour l'Afr iqueAvec 45 médailles remportées aux JO 2016, les sportifs d'Afrique ont battu leur record des Jeux olympiques

2008. A Rio, ils se sont distingués dans 11 disciplines différentes, une autre grande première. En revanche, ilsont gagné moins de médailles d'or, qu'à Londres et à Pékin. Bilan.

La Côte d'Ivoire et le Niger yont décroché les deuxièmes mé-

positif de ces JO 2016. Jamais lecontinent n'avait placé ses spor-tifs sur des podiums dans autantde disciplines : 11 contre 7, en2012 et 2008.

Mention spéciale autaekwondo, deuxième pour-voyeur de médailles pour l'Afri-que aux JO 2016. Cet art martialcoréen est certes peu connu surle continent. Mais il est un desrares sports où les pays d'Afri-que de l'Ouest, par exemple, sesont distingués ces dernières an-nées.

Que retenir de la participation dessportifs africains aux Jeux olympi-ques 2016 ? Le record de médaillesgagnées, avec 45 podiums contre40 aux JO 2008 ? Ou le faible totalde médailles d'or : 10 à Rio, contre12 à Londres et 13 à Pékin ?

L'Afrique reste d'ailleurs toujoursaussi tributaire de ses résultats enathlétisme. A Rio, elle y a remporté62% de ses médailles. Cette hyper-dépendance est toutefois un peumoins prononcée qu'à Londres(74%) et à Pékin (70%).

C'est sans doute l'autre signe

rience de rencontre et de partagedans le village olympique aux con-tacts de tous les plus grands ath-lètes du monde entier ", a-t-il dé-claré sur sa page facebook.

Le vote avait été organisé 25jours durant, soit du 24 juillet au 17août 2016, dans l'espace CIO auvillage olympique à Rio de Janeiro(Brésil). Britta Heidemann a été

élue avec 1603 voix, suivie deSeug-min Ryu avec 1544 voix, deDaniel Gyurta avec 1469 voix etenfin de Yelena Isinbayeva avec1365 voix. Au total, 5.185 athlètesont voté, a indiqué le CIO.

Les quatre athlètes élus ont étéproposés par la commission exé-cutive du CIO pour électioncomme membres du CIO par la

Session réunie le 18 août dernier.Ils ont tous été élus.

Sarah Walker de Nouvelle-Zélande (cyclisme) étant arrivée encinquième position dans les résul-tats du vote des athlètes, le prési-dent du CIO l'a nommée à la com-mission des athlètes et a proposéson élection comme membre duCIO.

dailles olympiques de leurs histoi-res.

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6 ACTU-PLUS

L’UNION N°943 du 23 Août 2016

tique.L’Office togolais des recettes,

agissant en qualité d’organe d’exé-cution du projet, invite les consul-tants y postuler. Et les consultantsintéressés en ont jusqu’au 9 sep-tembre 2016, date de clôture del’avis. Ils doivent produire les in-formations sur leur capacité et ex-périence démontrant qu’ils sontqualifiés pour les prestations (do-cumentation, référence de presta-tions similaires, expérience dansdes missions comparables, dis-ponibilité de personnel qualifié,

Agissant en qualité d’organe d’exécution du projet PAGFIL’OTR recrute pour sécur iser

son système informatiqueLe Togo a reçu de la Banque

africaine de développement (Bad)un financement d’un montant de12,47 milliards de francs Cfa envue de financer conjointement leProjet d’appui à la gouvernancefiscale (Pagfi). L’objectif principaldu projet est de doter l’Office togo-lais des recettes (Otr) d’un arse-nal moderne de collecte des res-sources fiscales afin de lesaccroitre de manière substantielleet de renforcer la transparencedans la mobilisation des ressour-ces financières. Dans la foulée,un avis général de passation demarchés a été publié courant juin2016. Et c’est en application decet avis que, à compter du 19août 2016, un avis à manifesta-tion d’intérêt vise à recruter uncabinet pour l’assistance techni-que en sécurité informatique etmaintenance. Les services pré-vus comprennent l’audit de la sé-curité du système informatiqueexistant, l’élaboration d’un recueildes principales vulnérabilités et in-suffisances décelées, et la pro-position d’une solution desécurisation du système informa-

plusieurs régimes tarifaires dansun même espace communautairese traduira par l’application dedroits de douanes différents sur lesmêmes produits. Par conséquent,a-t-il conclu, cette situation estsource de distorsions aux échan-ges et préjudiciable à l’intégrationrégionale, à la cohésion entre lesEtats membres et au bon fonction-nement de la Zone de Libre-échan-ges.

Pour rappel, c’était le 15 décem-bre 2014 à Abuja, au Nigeria, lorsde leur 46ème session ordinaire,que les chefs d’Etat et de gouver-

Pendant que 6 Etats membres traînent à appliquer le Tarif Extérieur CommunDes évaluations pér iodiques sur la m ise

en œuvre du TEC/ CEDEAO en vuement les États membres qui ontbesoin d’une assistance dans cesens à se rapprocher de la Com-mission de la CEDEAO à cet ef-fet. Quant à la Commission, il luiest demandé de travailler avec lesEtats membres qui sont en voied’appliquer le TEC pour s’assu-rer que tous les obstacles techni-ques liés à la mise en œuvre dutarif régional sont levés, et leurpermettre ainsi de contribuer à laconsolidation du marché régional.

Parlant du TEC/CEDEAO, leprésident de la Commission de laCEDEAO, Marcel de Souza, a

Les ministres de l’Economie etdes finances des Etats membresde la CEDEAO ont invité la Com-mission de l’organisation régionaleà évaluer périodiquement la miseen œuvre du Tarif extérieur com-mun de la CEDEAO (TEC/CEDEAO) et son impact sur l’éco-nomie de la Communauté, afind’assurer que le TEC devienneun catalyseur pour l’intégrationouest-africaine et le développe-ment économique. A l’occasiond’une rencontre le 18 août 2016 àDakar, au Sénégal, ils ont pris actedu rapport de l’état d’application du

etc.). Les consultants peuvent semettre en association pour aug-menter leurs chances de qualifi-cation. Les critères d’éligibilité,l’établissement de la liste restreinteet la procédure de sélection se-ront conformes aux règles et pro-cédures pour l’utilisation des con-sultants de la Banque africaine dedéveloppement. La méthode desélection sera la sélection au moin-dre coût. Quant aux expressionsd’intérêt, elles doivent être rédigéesen français en ne dépassant pas50 pages.

Au Burkina Faso256,6 milliards Cfa de recettesfiscales attendues des mines

Plateau central, le gouvernement aaccordé un permis d'exploitationminière au canadien Orezone. Lesréserves minières y sont estiméesà 39,600 tonnes d'or brut et cou-vrent une superficie de 25km² pourune durée d'exploitation de dix ans.L'exploitation de cette mine permet-tra également de générer 957 em-plois directs pendant la constructionet 657 emplois permanents durantl'exploitation. Les recettes fiscalessont estimées à 158,2 milliards deFCFA.

le portail Financialafric.Les réserves minières sont esti-

mées à 28,585 tonnes d'or brut etcouvrent une superficie de64,34km², pour une durée d'ex-ploitation de sept ans. L'exploita-tion permettra de créer 187 em-plois permanents au niveau de lamine et 85 emplois au niveau dessous-traitants avec des recettes fis-cales estimées à 98,4 milliards deFCFA.

Pour ce qui est du gisement deBomboré, situé dans la région du

Au Burkina Faso, deux minesd'or situés au Sud-Ouest et au Cen-tre devraient générer des recettesfiscales d'environ 256,6 milliards deFCFA, selon le ministère en chargedes mines. A cet effet, le gouverne-ment a décidé, lors du conseil desministres tenu le 11 août dernier,de signer une convention manièreavec la filiale de l'australienCentamin, Konkera SA qui serachargé de l'exploitation de la mineaurifère "Batié Ouest" située dansle sud-ouest du Burkina, rapporte

TEC/CEDEAO dans les Étatsmembres, de même que des rap-ports des 56ème et 57ème réunionsdu comité technique Commerce,Douanes et Libre Circulation de laCEDEAO.

Du rapport sur l’état d’applica-tion du TEC/CEDEAO, il ressortque la Guinée-Bissau commen-cera l’application du TEC à partirdu 1er septembre 2016, tandis quela Guinée, la Gambie, le Libéria etla Sierra Léone ont laissé enten-dre que des diligences sont faitespour assurer la mise en œuvredu TEC à partir du 1er janvier 2017.Les autres recommandations,approuvées par les ministres, in-vitent les États membres qui sonten voie de mettre en œuvre leTEC/CEDEAO à redoubler d’ef-forts pour que le tarif régional soitune réalité dans l’espace commu-nautaire. Elles exhortent égale-

laissé entendre qu’il est devenuun instrument pour les financespubliques des Etats membrescar, a-t-il expliqué, il ressort desdifférentes missions d’évaluationque les recettes douanières sonten nette amélioration, dissipantainsi les appréhensions négati-ves du TEC sur les économiesouest-africaines. «Toutefois, nousnotons, avec préoccupation, qu’àce jour, six Etats manquent en-core à l’appel. Il s’agit du Cap Vert,de la Gambie, de la Guinée, de laGuinée Bissau, du Libéria et dela Sierra Leone. Si les motifsévoqués pour la non-mise en vi-gueur du TEC sont justifiés, iln’en demeure pas moins que no-tre espace communautaire nesaurait s’accommoder d’une tellesituation pendant longtemps», anoté M. de Souza. Il a soulignéque l’existence de deux ou de

nement de la CEDEAO ont lancéla mise en œuvre du TECCEDEAO, qui est entré en vigueurle 1er janvier 2015. Le Tarif exté-rieur commun de la CEDEAO aété adopté le 12 janvier 2006 par la22ème session de la Conférencedes chefs d’État et de gouverne-ment de l’organisation régionale. Ilest composé d’une Nomenclaturetarifaire et statistique (NTS) baséesur le Système harmonisé de dé-signation et de codification desmarchandises (SH) de l’OMDadopté par la CEDEAO ainsi qued’un tableau des droits et taxes ap-plicables aux produits importés.Ce tableau comprend le Droit dedouane, la Redevance statistique,le Prélèvement communautaire dela CEDEAO, la Taxe d’ajustementà l’importation et la Taxe complé-mentaire de protection.

Le président de la commission de la cedeao à la réunion de dakar

Siège de l’Office Togolais des Récettes (OTR)

même que la prise en compte ducadre et du contexte africains »,a indiqué le ministre.

Selon le président du Comitéd’organisation, AnarèmeKpadressi il y aura des présenta-tions dans les domaines de l’or-thopédie, de la kinésithérapie, del’orthophonie, de la politique natio-nale et aussi des communicationssur les politiques nationales, lesbonnes pratiques en matière deréadaptation au Togo et dansd’autres pays de l’Afrique.

Le choix du Togo pour abriterfinalement ce congrès, selon leprésident de la FATO, MassNiang, fait suite au constat selonlequel ce pays est en avance surles autres en matière pratique deprise en charge des personneshandicapées physiques.

Créée en 1992 à Lomé auTogo, la Fédération africaine destechniciens orthophonistes(FATO) a été reconnue officielle-ment en novembre 1999 et estdevenue depuis une ONG d’utilitépublique par la Direction de suivides ONG (DSONG).

Le présent congrès est orga-nisé tous les deux (2) ans à l’en-droit des professionnels de la réa-daptation en particulier et tous lesacteurs de la réadaptation en gé-néral (Kinésithérapeutes, gestion-naires, médecins de rééducation,chirurgiens, orthoprothésistes,décideurs gouvernementaux).

Initialement prévu en EthiopieLa 8è congrès de la Fédération afr icaine destechniciens or thophonistes se tient à Lomé

daptation sera connue de tous, eten particulier des politiques. Lesorthoprothésistes vont égalementcontribuer à l’enrichissement desconnaissances actuelles sur lespratiques de prise en charge despersonnes handicapées physi-ques par des communicationsscientifiques et des ateliers prati-ques. L’entretien et la promotion dela convergence interdisciplinaire etmultidisciplinaire et la création d’uncadre de partage et de diffusion debonnes pratiques en matièred’amélioration de l’accès auxsoins des personnes handicapéesainsi que la réadaptation à basecommunautaire y sont prévus.

«La tribune offerte par le pré-

Placé sous le thème : «ensem-ble pour l’avenir», le 8è congrèsde la Fédération africaine des tech-niciens orthophonistes (FATO)qu’accueille le Togo pour ladeuxième fois après 2004 s’estouvert ce dimanche au siège dela Banque panafricaine Ecobankà Lomé. Initialement prévu enEthiopie, il réunit trois cents (300)acteurs du handicap de quarante-cinq (45) pays d’Afrique.

D’importantes décisions s’ins-crivant dans le cadre du déve-loppement de la réadaptation enAfrique et de la vie de la FATOseront prises durant les six (6)jours que vont durer les travaux.

C’est le ministre de la Santé et

de la protection sociale, PrMoustapha Mijiyawa qui a ouvertces travaux en présence despremiers responsables de laFATO.

A l’issue de cette rencontre in-ternationale, la question de la réa-

sent congrès est un excellent ca-dre d’échanges d’expériences,ainsi que de formations conti-nues, sachant que ce qui est im-primé, est rapidement imprimé.Le niveau et la portée scientifiquedes travaux sont à saluer, de

Vue du présidium à l’ouverture du Congrès de Lomé

Page 7: N°943 du 23 AOÛT 2016 La 8è congrès africaine …...Religion tar de certains passages des canti-ques,p l i arel d e sexe. Certes,E' l gsile cathoqilueaétée ffarouchéemas i ceal

7ACTU-PLUS

L’UNION N°943 du 23 Août 2016

Etonam Sossou

Loterie Nationale Togolaise

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°399DE LOTO KADOO DU 12 Août 2016

La LONATO a procédé ce vendredi 19 Août 2016, au 400è tirage hebdomadaire de LOTOKADOO. Le tirage a été effectué directement avec bonus.

LLors du tirage précédent, c'est à DAPAONG, SOKODE, ANIE et LOME que des gagnantsde gros lots ont été répertoriés.

La ville de DAPAONG s'est démarquée par un gros lot de 1.000.000F CFA, gagné auprèsde l'opérateur 10126.

Les points de vente 10226 et 2402 basés respectivement à SOKODE et ANIE ont recenséchacun un lot de 500.000F CFA.

A LOME, on a dénombré, un lot de 750.000F CFA, un gros lot de 1.000.000F CFA et ungros lot de 1.500.000F CFA gagnés sur les points de vente 70231, 60521 et 9048.

Après le grand tirage du 29 Juillet 2016, des gros lots restent à gagner avec lestickets de la TCE 2016.

Pour la série K un gros lot de 2.000.000F CFA et un lot de 1.500.000F CFA.Pour la série Y un lot de 1.500.000F CFA et un lot de 1.000.000F CFA.Alors n’hésitez pas !Tentez votre chance en achetant à 200F CFA vos tickets de la TCE 2016 dans les

points de vente habituels (agences, postes et jeux sur ordinateur et auprès desvendeurs ambulants).

La remise des lots à LOME se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans lesAgences Régionales.

AVEC LOTO KADOO, TOUS LES VENDREDIS,UNE AUTRE FAÇON DE DEVENIR RICHE! BONNE CHANCE A TOUS !!!

Résultats du tirage N°400 de Loto Kadoo du vendredi 19 Août 2016Numéro de base

67 75 46

LOTO KADOO

35 74

Appui aux associations et aux jeunes en fin d’apprentissageDes chèques et des équipements

de travail remis à Lomé

54Numéro bonus

mates qui, dès les premièreslueurs du jour, meubleront soncomptoir de fortune. Malgré lestemps durs et le client rare,Pauline choisit de vendre plutôtque de consommer. «Si j’ai 2 000F cfa pour mon déjeuner, avoue-t-elle, je préfère acheter les in-grédients, quitte à préparer etmanger à la maison le même re-pas pendant deux jours».

Dans sa logique, les pommesde terre, les carottes ou les toma-tes sont des denrées de luxe ré-servées à une clientèle plutôt

SantéLes carences de l’autosuffisance alimentaireL’autosuffisance alimentaire au

Togo n’exclut pas la malnutritiond’une partie de sa population. Carse remplir le ventre ne signifie pastoujours bien manger.

Pauline est revendeuse de vi-vres frais au grand marché deLomé. Chaque jour, elle se lèveà cinq heures trente du matin.Après avoir réchauffé les restesdu repas de la veille, cette femmede 48 ans, divorcée et mère decinq enfants en âge scolaire,laisse à l’aînée le soin de la distri-bution et s’enfonce dans les bru-

rissant, cela remplit au moins lesventres et garantit ma tranquil-lité».

Son cas n’est pas unique etillustre à merveille une facette duparadoxe togolais : vivre le ven-tre creux ou à moitié vide dansun pays qui produit une variétéde denrées alimentaires. Maïs,mil, sorgho, arachide, pommesde terres, bananes, produits ma-raîchers... tout pousse dans legrenier. En ville tout comme à l’in-térieur du pays, les marchés re-gorgent en toutes saisons de vi-vres frais et autres denrées con-sommables. Mais cette abon-dance apparente cache des pé-nuries réelles au niveau du con-sommateur final, particulièrementen ville et des disparités énormesentre régions excédentaires etdéficitaires.

Le problème de la malnutritionne se limite pas au manque denourriture. Face à un enfant souf-frant de graves carences, lameilleure solution ne consiste pasà lui donner à manger mais plutôtà rechercher les causes ca-chées. Elles peuvent être liéesau déséquilibre alimentaire, aufaible pouvoir d’achat des pa-rents, aux conditions d’hygiène.

Women Environnemental Pro-gramme». «La remise parl’UNFPA d’équipements auxmeilleurs jeunes apprentis, filleset garçons, ayant reçu leur Certi-ficat de fin d’apprentissage (CFA)en 2015, et la remise de chèquesaux 6 associations de jeunessesélectionnées, viennent corrobo-rer cette vision de l’UNFPA quiconsiste à faire en sorte que lepotentiel de chaque jeune soitaccompli », a déclaré SaturninEpié. Ces projets financés, serontréalisés dans les localités deDanyi, Mango, Vogan, dans lapréfecture du Golfe et ses envi-rons.

49 jeunes, formés dans lescentres de jeunes dans cinq (5)corps de métiers que sont la cou-ture, la coiffure, la maçonnerie, la

Six (6) associations et qua-rante-et-neuf (49) jeunes titulairesd’un Certificat de fin d’apprentis-sage (CFA) en 2015 ont bénéficiérespectivement de chèques et dematériels de travail le 18 août2016, à Lomé. Organisées par leministère du développement à labase, de l’artisanat, de la jeunesseet de l’emploi des jeunes, ces cé-rémonies de remise ont été prési-dées par le ministre de la Com-munication, de la culture, dessports et de la formation civique,Guy Madjé Lorenzo, en pré-sence de Saturnin Epié, Repré-sentant résident du Fonds desNations Unies pour la population(UNFPA). Les six (6) associa-tions bénéficiaires sont les meilleu-res des trente-deux (32) qui ontpostulé à l’appel à projet lancécourant cette année par le minis-tère en charge du développementà la base. Les montants des chè-ques se situent entre 752.000francs CFA et 1,3 million de francsCFA. Au total une enveloppe de 6millions de francs CFA financéspar l’UNFPA a été distribuée à cesassociations, trois de jeunes hom-mes et trois de jeunes femmes. Ils’agit des Associations : «des jeu-nes volontaires pour l’éducationet la santé, aujourd’hui pour de-main, de jeunes protecteurs del’environnement, de Féminismeen action, de vie précieuse et de

menuiserie et la mécanique auto,ont eux aussi bénéficié de maté-riels. « Cet appui très capital, estdestiné à soutenir ces jeunes envue de leur éviter la pratique sou-vent observée à la fin de l’appren-tissage et qui consiste à rompreavec la pratique du métier apprispour aller à la recherche demoyens pour acquérir les équi-pements de travail pour s’instal-ler ». Selon le ministère du déve-loppement à la base et le Fondsdes Nations Unies pour la popula-tion (UNFPA), cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de la célé-bration de la Journée internationalede la jeunesse commémorée le12 août dernier sous le thème : «Cap sur 2030 : éradiquer la pau-vreté et assurer la production etla consommation durables ».

mise quand des enseignants nefont pas leur travail ou feignent dele faire, alors que les conditionssont réunies pour le faire.

L’éducation, moteur dedéveloppement

L’éducation et la santé consti-tuent des secteurs clés de déve-loppement dans lesquels toutenation qui aspire à un mieux êtrede ses populations devrait axerses priorités. Si les nationsd’Asie du sud-est, aujourd’huiappelés dragons d’Asie, se sonthissées à ce niveau de dévelop-pement c’est parce qu’elles ontaccordé une place centrale àl’éducation et à la formation pro-fessionnelle de leur jeunesse. AuTogo les efforts déployés par lesautorités méritent d’être saluésmême si l’on n’a pas encore at-teint le taux d’alphabétisation sou-haité.

EducationQuel établissement scolaire pour

un enseignement de qualité?La rentrée scolaire s’annonce avec la présence un peu partout des vendeurs d’articles scolai-

res. Le choix de l’établissement ou de la filière de formation constitue un casse-tête, notammentpour les parents. Cette situation est rendue encore plus difficile par le foisonnement des écolessecondaires et autres instituts.

à hue et à dia. Les promessesque font miroiter ces publicitésparfois mensongères, attirent demalheureux élèves qui se retrou-vent face à la triste réalité.

L’enseignant est le moteurdu système éducatif

Un enseignant motivé donnerale meilleur de lui-même pour bienformer ses élèves. Par contre unenseignant démotivé se conten-tera de faire le strict minimum.Ainsi, il n’est pas rare de voir desenseignants déserter les salles declasse des jours entiers, livrantles élèves à eux-mêmes. La qua-lité de la formation s’en ressent.La baisse générale du niveau desélèves constatée au Togo est dé-plorable et il convient de prendredes mesures correctrices. La re-valorisation du statut de l’ensei-gnant est une piste de solution.Mais la rigueur doit être aussi de

La prolifération des établisse-ments au Togo est un fait qui nepasse pas inaperçu. Ceci est unatout dans la diversification etl’augmentation de l’offre éduca-tive. Le hic cependant est que tou-tes ces structures ne sont pastoujours sérieuses dans leurfonctionnement. Si ce ne sont pasles enseignants qui sont payésen retard ou pas du tout, ce sontles infrastructures qui ne répon-dent pas aux normes.

Publicité mensongère ouarnaque?

A grand renfort de publicité surles médias, des structures deformation et d’éducation font lapromotion de leurs filières et dela qualité de leurs prestations.Mais notre conviction est quec’est la qualité de l’offre éduca-tive qui fait la promotion d’un éta-blissement. Pas besoin de crier

aisée. En fin de journée, notre re-vendeuse ramène quelques vic-tuailles bon marché à la maison.Pour les enfants, précise-t-elle.Avant d’ajouter avec une luciditéétonnante : «Si c’est peu nour-

mes matinales.Trois quarts d’heure plus tard,

elle doit bagarrer ferme pour ar-racher à l’arrière d’une camion-nette quelques bottes de légumesverts et quelques cageots de to-

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