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N° 30 - Octobre 2018Éditorial : Un 8 décembre qui feradate dans notre Société !

a célébration de la béatification de MonseigneurClaverie et de ses 18 compagnons, dont nosquatre confrères de Tizi-Ouzou : Jean Chevillard,

Alain Dieulangard, Charles Deckers, et ChristianChessel, aura lieu le samedi 8 décembre 2018, ausanctuaire de Notre-Dame de Santa Cruz d’Oran enAlgérie. (photo à droite).

Dans le communiqué des évêques d’Algérie, on lit ceci : " C’est avec une grande joie quenous vous communiquons cette bonne nouvelle pour notre Église d’Algérie… Il nous restequelques semaines pour nous préparer à cette célébration, nous remémorer toute la vie etl’œuvre de nos 19 frères et sœurs en Algérie en faveur des petits, des malades, des hommes,des femmes et des jeunes algériens. Le cardinal Angelo Becciu, Préfet de la Congrégation descauses des saints, a été désigné par le pape François pour être son envoyé. "

Par ailleurs, une lettre de notre Supérieur Général, Stanley Lubungo, en date du 19septembre 2018, fait le lien entre cette béatification et l’ouverture de notre année jubilaire àTunis. La clôture sera célébrée au sanctuaire de Namugongo en Ouganda, où sont honorés les22 martyrs catholiques et les 23 martyrs anglicans, tués entre novembre 1885 et janvier 1887.

Récemment, le Pape François, en recevant les membres de la Commission internationalepour le dialogue entre anglicans et catholiques, devait déclarer ceci : « Il y a un lien fort quinous unit au-delà de nos divisions : c’est le témoignage des chrétiens de différentes Églises ettraditions, victimes de persécutions et de violences, au seul motif de la foi qu’ils professent. Lesang de ces martyrs nourrira une nouvelle ère d’engagement œcuménique, un désir ferventd’accomplir la dernière volonté et le testament du Seigneur : "Qu’ils soient un" (Jean 17,21).

Nos quatre confrères de Tizi-Ouzou ouvrent une belle page de notre histoire missionnaire.Ils ne pensaient sans doute pas devenir les premiers béatifiés de notre Société. Ils serontdésormais nos intercesseurs privilégiés chaque fois que nous nous adresserons à eux dans lesmoments difficiles de notre parcours missionnaire, comme dans nos joies.

Alors que nous composons ce numéro, c’est encore un missionnaire, qui a été enlevé auNiger : le Père Pier Luigi Maccalli, de la Société des Missions Africaines et trois techniciensd’une mine proche de Djibo au Burkina Faso. Trois gendarmes ont aussi trouvé la mort enpoursuivant les ravisseurs.

Le Saint Père a souligné le lendemain de cet enlèvement, lors de sa messe quotidienne, lacaractéristique de ces hommes et femmes qui choisissent de servir l’Église en tant quemissionnaires.

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Le souverain pontife en a profité pour saluer cette "pulsion irrésistible" des missionnaires quidonnent leur vie au service du Christ. Il a souligné que l’apôtre Paul était certain que le SaintEsprit possédait la maîtrise absolue sur sa vie et a donc annoncé l’Évangile malgré les problèmeset les difficultés ».

Chers confrères, que l’occasion d’une nouvelle année pastorale, dans la perspective desgrands événements que nous allons vivre, et des situations préoccupantes qui sont les nôtresdans notre sous-Région Ouest-Africaine, ravivent notre foi. Que l’Esprit Saint, le protagoniste dela Mission, comme aimait le nommer le Pape Jean-Paul II, soit toujours celui que nous invoquonspour être d’authentiques missionnaires, soucieux de tous ceux qui nous sont confiés, pour quenous les conduisons au Christ. Bonne rentrée pastorale et sainte année jubilaire. Quel’intercession des 19 martyrs d’Algérie apportent une paix durable à l’Afrique toute entière.

(Nos quatre confrères de Tizi-Ouzou qui seront béatifiés le 8 décembre 2018 – de gauche à droite :Alain Dieulangard, Charles Dekers, Jean Chevillard et Christian Chessel)

Pères Luc Kola et Delphin Nyembo Mabaka.

Nouvelles de la ProvinceNotre dernier Baobab Échos date de mars 2018, avant la fête de Pâques. Pour commencer, revenons aux

ordinations des mois de juillet et d’août. Cette année, la PAO a des raisons de rendre grâce, car ce seront unedizaine de confrères qui seront ordonnés pour la Mission du Seigneur en Afrique. Quatre l’ont été durant cethivernage : Aubin Kambiré, Étienne Tchangu, Michel K Agoh et Matthieu Kane. Plusieurs autres qui poursuiventleurs études à Merrivale en Afrique du Sud, seront ordonnés en fin d’année 2018. Félicitations à tous et bonneroute pour la Mission, là où ils seront envoyés…

Ordinations dans la PAOC’est le samedi 7 juillet 2018, qu’Aubin KAMBIRÉ, originaire de Diébougou

au Burkina Faso, était ordonné prêtre par Monseigneur Der Raphaël KusiéléDabiré, dans sa paroisse d’origine, Notre Dame de la Paix de Maria Tang …

Aubin est né le 2 mars 1987 à Ouagadougou. De 2008 à 2011, il étudiela philosophie à la Maison Lavigerie de Ouagadougou. Il poursuit avecl’Année spirituelle à Samagan et il est envoyé à Lubumbashi, en RDC, pourson stage, à la paroisse Sainte Bernadette. Il se rend ensuite à Kinshasa,pour ses études de théologie. En 2016, il reçoit le ministère de l’Acolytatet en 2017, il est ordonné Diacre à Kinshasa. Nos candidats poursuiventleur formation à l’Université Saint Augustin. Le jour de son ordination, LucKola, notre provincial, l’envoie en mission dans la PAC, plus précisément àLubumbashi où il a séjourné pour son stage apostolique. FélicitationsAubin, et fructueux apostolat dans la PAC que tu connais déjà.

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Un peu plus tard, le 28 juille 2018,, à la Paroisse de Blitta, dans lediocèse d’Atakpamé au Togo, c’est au tour d’ Étienne Tchangue derecevoir l’Ordre sacré du Presbytérat, des mains de MonseigneurNicodème Anani Benissan Barrigah …

Agberine, dit Étienne, est né le 26 décembre 1988 à Tindjassi, dansle diocèse de Sokodé au Togo. Ensuite ses parents s’installeront à Blittace qui explique le choix de la Paroisse où il a été ordonné. Il a étudié laphilosophie à la Maison Lavigerie de Ouagadougou de 2009 à 2011. Ilpoursuit à Samagan pour l’Année spirituelle puis il part pour son stageà la paroisse de Nyakato en Tanzanie. Après le stage, il poursuit sesétudes théologiques à Abidjan, à la Fraternité Lavigerie. Il est ordonnéDiacre le 9 décembre 2017 par Monseigneur Alexis Touabli, évêqued’Agboville. À l’issue de son ordination sacerdotale à Blitta, Luc Kola(photo), notre Provincial, l’a envoyé en

mission dans la Province EAP, en Tanzanie où il avait séjourné pour son stageapostolique. Félicitations Étienne, et fructueux apostolat en Tanzanie.

Le 4 août 2018, c’est dans l’Archidiocèse de Lomé au Togo que Michel KodjoviOgougbe Agoh nous donnait rendez-vous pour participer à son Ordinationpresbytérale, des mains de Monseigneur Denis Komivi Amuzu-Dzakpah,archevêque de Lomé. Tout s’est passé à la Paroisse Marie Théotokos de Lomé…

Michel est né le 1er février 1982 à Lomé au Togo. Ses parents sontd’origine béninoise mais se sont établis depuis longtemps au Togo.Michel a étudié successivement au petit séminaire au Togo, puis chezles Rédemptoristes avant de choisir les Missionnaires d’Afrique.D’abord candidat frère, il choisit de se préparer au sacerdoce enentrant à la Fraternité Lavigerie d’Abidjan. Il avait précédemment séjourné à Samagan pourl’Année spirituelle et à Aru au Congo RD pour son stage apostolique. Le samedi 4 août, à la fin dela messe d’ordination, Luc Kola, notre provincial, l’a envoyé en mission aux Philippines. C’est làqu’il va commencer à exercer son ministère sacerdotal et missionnaire. Félicitations Michel, etfructueux apostolat dans ce pays de l’Asie du Sud-Est.

Et un quatrième confrère, Matthieu Kane, du Mali, était ordonné prêtre àKolokani, dans son village natal au Mali, des mains de son Éminence le CardinalJean Zerbo, Archevêque de Bamako, le samedi 25 août 2018…

Matthieu est né le 10 novembre 1982 à Serouala, sur la paroisse deKolokani au Mali. Son papa, Étienne, était catéchiste de la Paroisse. Ilcommence sa formation initiale à la Maison Lavigerie à Ouagadougou,jusqu’en 2011. Il part ensuite à Bobo-Dioulasso pour son Année spirituellepuis effectue son stage en Algérie à Ghardaïa. Ensuite il rejoint Abidjan pourses études de théologie. C’est Monseigneur Jean Zerbo, Cardinal Archevêquede Bamako qui l’ordonne prêtre, le samedi 25 août 2018 à Kolokani.

A l’issue de la messe d’ordination à Kolokani, Luc Kola, notre Provincial,l’envoie en mission de nouveau dans la Province du Maghreb, en Algérie qu’ilconnaît déjà bien. Il avait profité de son stage pour apprendre et pratiquerl’arabe. Félicitations Matthieu et fructueux apostolat en Algérie où l’on vabientôt fêter les 150 ans de notre existence, puisque tout a commencé là-baspour nous. Tu nous y représenteras.

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Ordinations de notre confrèreVincent Mizumi Kiye

Si nous remontons un peu dans le temps pour rester dansle domaine des ordinations, le 15 mai 2018, Vincent MizumiKiye était ordonné prêtre à la Paroisse Marie Auxiliatrice deMasina, dans le quartier Petro-Congo…

Le 15 mai 2018 eut lieu l'ordination presbytérale denotre confrère Kiye Mizumi Vincent, par S.Exc.Monseigneur Fridolin Ambongo Besungu, archevêquecoadjuteur de Kinshasa, assisté par S.Exc. MonseigneurEdouard Kisonga, évêque auxiliaire de Kinshasa et plus de 250 prêtres. Au total il y avait 22 jeunesordonnés ce jour-là, dont 5 candidats pour le diaconat et 17 pour le presbytérat.

Tous les confrères Missionnaires d’Afrique du Secteur Kinshasa étaient présents y compris leSupérieur provincial de la PAC, le Père Emmanuel Ngona et son assistant le Père Dennis Pam. NotreConfrère Vincent Kiye bien que natif de Kinshasa est originaire du diocèse de Kikwit dans la provincedu Bandundu. Après son ordination à Kinshasa, il s’est rendu dans le Kikwit, précisément dans laparoisse de Pindi, pour y célébrer une messe d’action de grâce. Il s’y est rendu du 1 au 4 juin,accompagné d’une bonne délégation composée du Supérieur délégué du Secteur Kinshasa, le PèreAlphonse Somda, de trois sœurs missionnaires de Notre Dame d’Afrique, de pères Pauliniens, d’unpère assomptionniste, d’un passionniste et de nombreux amis. C’est au retour de Pindi qu’il dira samesse d’action de grâce à Kinshasa, le 17 juin 2018, en la paroisse Saint Marc de Kingasani qui l’a vunaître. Vincent a retrouvé la paroisse de Dyou-Kadiolo à son retour au Mali il y a quelques jours.Félicitations Vincent et fructueux apostolat dans ton ministère sacerdotal au Mali où la Mission t’aconduit et que tu connais bien.

Rencontre des stagiairesRestons en avril pour évoquer la rencontre

des stagiaires de la PAO. Du 17 au 23 avril2018, les 19 stagiaires, accompagnés deDelphin Nyembo et de Pawel Hulecki ontpartagé leurs expériences. Pour leur sortie, ilsse sont rendus à Sindou pour visiter le sitetouristique très connu et apprécié…

La rencontre a débuté par unerecollection prêchée par le Père Jean-Claude Kaburame. Elle avait pour thème :"À vin nouveau, outres neuves". Celapermettait aux participants de revenir à lasource de leur mission et de leurs

engagements. La suite de la rencontre avait été consacrée aux partages des expériences de stage. À lavisite de Sindou, de la communauté et de ses pics touristiques, a succédé une halte à l’Annéespirituelle à Samagan, lieu de belles retrouvailles.

Finalement, le dimanche 22 avril, neuf stagiaires de la deuxième année, au cours d’une célébrationeucharistique présidée par l’Assistant Provincial de la PAO, le Père Delphin Nyembo Mabaka, ontrenouvelé leur Déclaration d’intention. Au cours du repas qui a suivi nous avons eu une belle surprise :Monseigneur Paul Ouedraogo, Archevêque de Bobo-Dioulasso, nous a rendu visite et encouragé dansnotre démarche missionnaire. Ces lieux d’échanges fortifient toujours le cheminement de chacun danssa vocation missionnaire. Delphin Nyembo Mabaka et Pawel Hulecki.

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Passages de Martin Grenier et ClaudeVenne à Ouagadougou

Toujours en avril, nous avons eu deux visites : Martin Grenier,Assistant général chargé d’accompagner notre Province et ClaudeVenne, économe provincial de la Province du Maghreb venu fairel’audit de notre Province. Le 22 avril 2018, les confrères deOuagadougou étaient invités pour une rencontre fraternelle avecces deux visiteurs de marque. Sur la photo, on reconnaît DenisWalsh, Claude Venne et Martin Grenier, tous trois de nationalitécanadienne, qui avait un réel plaisir de se retrouver…

Cette visite a permis à Martin Grenier de mieux connaîtredeux pays de notre vaste PAO : le Niger et une partie du Burkina Faso. Il compte revenir pour yrencontrer les confrères œuvrant au Mali. Son voyage au Niger tombait pendant les fêtes pascales. Il aainsi pu vivre les jours saints du triduum Pascal à Birni N’konni puis à Zinder pour la Pâque. De soncôté, Claude Venne a travaillé avec Edmond Banda pour faire l’audit de la Province selon la coutumesolidement établie désormais. Ils savent qu’ils peuvent revenir quand ils veulent et nous leurréserverons toujours un bon accueil dans la PAO.

Merci à Théo Caerts après 50 ansde présence dans la PAO

Le 6 mai 2018, Théo Caerts nous demandait la route. Après presque 50 ans deprésence dans la PAO, dont il a été un moment le Provincial, Théo souhaitaitprendre sa retraite. Il a rejoint Anvers où il rend encore beaucoup de services. Onle voit, ci-dessous, en compagnie de Son Éminence le Cardinal Philippe Ouedraogoqu’il était allé saluer avec Delphin Nyembo Mabaka, avant son départ…

Puisque tu es arrivéparmi nous en 1969 àKampti, cela fera presque50 ans de présence dans laPAO. Nous rendons grâceavec toi pour tout tontravail, tant au service de la

PAO qu’au service de la Société quand tu fus provincialde la Belgique. Tu as fréquenté plusieurs Chapitresgénéraux et la Société n’a plus de secret pour toi.

Lundi 7 mai 2012, à la Maison d’Accueil àOuagadougou, nous célébrions avec toi et OscarNyaminane, votre départ pour une nouvelle fondation au Togo. Tu te mettais alors avec un grandcourage à l’apprentissage de l’ewe et devenait le curé de la Paroisse Notre Dame d’Afrique de Talo. Toutétait à organiser dans cette nouvelle paroisse et avec Oscar, Callistus et Ghislain, vous avez travaillé dur.

Théo, tu laisses un grand souvenir là-bas comme partout ailleurs dans la PAO puisque tu as été leProvincial du Burkina puis de la nouvelle Province de la PAO à partir de juillet 2008. Tu as été un grandartisan de cette nouvelle Province et nous t’en sommes très reconnaissants.

Tu pars en Belgique, à Anvers, pour une nouvelle aventure missionnaire, nous te souhaitons bonneroute et bon séjour parmi les tiens. Tu as bien mérité ce temps de repos. Ne nous oublie pas dans taprière et envoie-nous régulièrement de tes nouvelles.

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Merci à Prosper Mbusa pour son témoignageet son labeur à l’Année spirituelle

Un peu plus tard, au mois d’août, c’était Prosper Mbusa qui demandait la routeaprès plus de sept ans passés parmi nous dans la PAO dont plusieurs années commeMaître des novices. Il a rejoint Bukavu, en RDC, sa province d’origine, pour prendreun bon temps de repos et se préparer à de nouvelles aventures missionnaires…

Dans le Petit Echo de janvier 2017 (n°1077) Prosper avait été interrogé pourparler de la prière, c’était le thème de ce numéro. Il donna son témoignagecomme Maître des novices, initiant les jeunes qui se rassemblent à Samaganpour l’Année spirituelle, à la vie de prière. Selon lui, pas de missionnaire et pas

de mission sans un enracinement dans la prière, au quotidien. Il écrit : « Si, pendant le noviciat, lecandidat n’expérimente pas l’importance et la centralité de la prière dans sa vie chrétienne commedans sa vocation missionnaire, le temps du stage risque fort d’être un temps où il va empiler desexpériences, certes riches et belles, mais sans percevoir le sens profond que doit y trouver celui qui estenvoyé ». Ce danger nous guette tous, danger que certains expriment ainsi: "accomplir le travail duSeigneur tout en oubliant le Seigneur du travail…"… Et ce n’est pas en théologie que les choses vonts’améliorer, bien au contraire, car l’aspect académique risque de prendre le dessus. »

Pour résumer le tout, ajoutait-il, le but est que le candidat ne prie pas uniquement parce qu’il voit telou tel prier, qu’il soit formateur ou étudiant, mais qu’il en soit convaincu lui-même.

Merci Prosper pour le témoignage que tu nous as donné durant ta charge de Maître des novices àl’Année spirituelle, à Samagan. Beaucoup de confrères ont bénéficié de tes précieux conseils. Bon reposet bonne route pour les autres engagements missionnaires qui te seront désormais confiés.

Le camp missionnaire 2018 à OuagadougouDu 20 au 27 août 2018,

la Maison Lavigerie àOuagadougou a abrité lecamp missionnaire. Commed’habitude, l’ambiance étaitau rendez-vous et lesformateurs n’ont pasménagé leurs efforts pourque les jeunes vivent untemps fort missionnaire quileur donne goût de nousrejoindre…

Les aspirants étaient aunombre de 33. CinqMissionnaires d’Afriqueprêtres (Delphin Nyembo Mabaka, Ghislain Mbilizi, Emmanuel Mubanga, Oscar Nyaminane et NorbertMwishabongo) et deux étudiants de la Fraternité Lavigerie d’Abidjan (Alex Akankwasa et Gildas Bayala)encadraient tout ce petit monde pendant une semaine. Le thème choisi pour cette année était lesuivant : « Les défis de la Mission aujourd’hui ». À l’ouverture du camp, Delphin Nyembo Mabaka s’estappuyé sur deux documents récents : Africae Munus du pape Benoît XVI et la joie de l’Évangile du papeFrançois. Delphin a invité les aspirants à se laisser toucher par l’Esprit Saint pour que leur mission soitfructueuse. Deux confrères de passage ont aussi partagé leur expérience à l’occasion de ce camp :Aubin Kambiré, nouvellement ordonné, et Pascal Mare, étudiant en seconde année à Abidjan.

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Un candidat frère, Nazaire Wendlassida Bonkoungou a aussi apporté son témoignage un autre jour.Le Père Norbert Mwishabongo, travaillant en France comme animateur vocationnel a partagé auxjeunes le ministère qui est le sien et ses efforts pour rejoindre une jeunesse souvent désorientée et enquête de sens. Le dernier jour, après une soirée très fraternelle, les jeunes se sont dispersés, qui auTogo, qui en Côte d’Ivoire et au Mali, qui dans le reste du Burkina Faso. Félicitations aux animateurspour leur disponibilité et pour la qualité du travail d’animation. Plusieurs de ces jeunes vont rejoindrela Maison Lavigerie pour commencer la première étape de leur formation initiale, d’autrespoursuivront leur discernement au cours de la session-retraite de décembre 2018. Bonne route à tous.C’est l’Esprit Saint qui fera le reste et sa grâce peut toujours davantage !

Alex Akankwasa, théologien seconde année à Abidjan.

Les rentrées dans nos maisons de formationC’est la rentrée dans les trois maisons de formation de la PAO : Maison lavigerie à Ouagadougou, Année

spirituelle à Samagan et quatrième étape de la formation initiale à la Fraternité Lavigerie à Abidjan. Nouspouvons nous réjouir de voir ces maisons bien occupées et un nombre de confrères, assez significatif, pourencadrer et former tous nos candidats : 11 confrères en tout. À ceux là, il convient d’ajouter les 5 confrèreschargés de l’animation vocationnelle…

La Maison Lavigerie à Ouagadougou, lephilosophât, accueille cette année 38 candidats :17 Burkinabés, 12 Togolais, 6 Maliens et 3 Ivoiriens(photo). Samedi 15 septembre 2018, dans lamatinée, une messe rassemblait toutes les

Congrégations quiforment leursjeunes dans lecadre de notreInstitut. C’est Luc Kola, notre Provincial, qui présidait l’Eucharistie(photo). Les candidats pour l’ISPP-ML cette année, sont au nombre de117 : 43 en première année, 40 en seconde année et 34 en troisièmeannée, dont 3 religieuses et 1 étudiant laïc

À l’issue de la célébration, Monsieur Cyrille Semde, Directeur des études à l’Institut, a réuni tous lesétudiants pour une conférence inaugurale où il a prodigué tous les conseils nécessaires en vue de laréussite de tous. Le nouvel économe de l’Institut et de la Maison Lavigerie, le Père Joël Ouedraogo, avaitpréparé un petit buffet pour permettre de calmer quelques faims et d’étancher quelques soifs. Au coursde la préparation de l’année, nos candidats accompagnés de leurs formateurs, se sont retrouvés pourcomposer leur projet communautaire. Il se résume ainsi : « Unis par la force de l’Esprit Saint, jubilonsdans l’action de grâce, et témoignons de l’Amour du Christ, avec Marie Notre Dame d’Afrique. »Jubilons avec nos jeunes, enthousiastes de servir la Mission et decommencer leur formation initiale, portons-les dans la prière etsoyons toujours attentifs à susciter des vocations autour de nous.

L’Année spirituelle à SamaganL’année spirituelle a ouvert ses portes à 11 candidats…

Ils viennent, pour cette année, de 7 pays : Burkina Faso,Mozambique, RDC, Rwanda, Tanzanie, Ouganda, Zambie. Avecle départ de Prosper Mbusa, en fin de mandat, c’est Manu Osaqui est le Maître des novices. Les autres formateurs sont Jean-Claude Kaburame et Jean-Michel Laurent. La prise d’habit est fixée au samedi 13 octobre 2018.

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La Fraternité Lavigerie à Abidjan aaccueilli les premières années et ouvert l’année levendredi 14 septembre 2018 par une messe aucours de laquelle 11 jeunes de seconde année ontrenouvelé leur Déclaration d’intention. À l’issue dela Messe, une rencontre fraternelle a permisd’accueillir tout le monde ainsi que le nouveauformateur, le Père Bonaventure Mashata. Le PèreWilbert Gobbo a pris la succession du PèreGonzalo Martin comme Directeur des études àl’ICMA. Merci à toi Gonzalo pour tout le travail quetu as fourni dans le cadre de l’ICMA et à la fraternité Lavigerie.

Pour l’année 2018-2019, la communauté compte 42 membres : 38 théologiens et 4 confrèresformateurs. Ils sont 13 en 4ème année, 5 en 3ème année, 11 en 2ème année et 9 en 1ère année. Les formateurssont au nombre de 4. La communauté réunit 14 nationalités : Burkina Faso (5), Burundi (3), Côte d’Ivoire(2), Ghana (2), Inde (2), Malawi (2), Mali (1), Nigeria (3), Ouganda (3), RDC (6), Rwanda (5), Togo (1),

Tanzanie (1) et Zambie (2).Pendant 3 jours, la communauté a échangé sur le projet

communautaire et l’a formulé pour l’année 2018-2019 :« Autour du Christ, par Marie, célébrons notre 150ème

anniversaire dans une communauté missionnaire, joyeuse,priante, dynamique et généreuse. ». Le thème d’annéerejoint la célébration jubilaire des 150 ans de notre fondation.Bonne route à tous nos étudiants et qu’ils préparent dans leplus grand sérieux et la plus grande générosité, leur service dela Mission, tout proche. La date est déjà retenue pour le

Serment Missionnaire et l’Ordination Diaconale à Abidjan, le samedi 8 décembre 2018… À Tunis, à Oran età Abidjan…, tout le monde sera en fête autour de Marie Immaculée, Notre Dame d’Afrique.

Rentrée à l’IFIC de BamakoL’institut ouvre ses portes, cette année, à 16 étudiants et étudiantes. Les églises réformées y sont fortement

représentées !…

Les églises réformées, du Tchad, de la Guinée et du Mali sont en effet bien représentées cetteannée. L’effectif comprendra 2 Tchadiens (église protestante évangélique du Tchad), 3 centrafricainscatholiques, 1 guinéenne (église du Nazaréen), 1 Pasteur malien de cette même église, 1 françaistravaillant en Algérie et intéressé par l’IFIC, 1 religieux mexicain, 2 Pasteurs (église évangélique duMali), 1 Pasteur ivoirien (église de l’espoir international), 2 laïcs de la communauté Ste Monique deBamako (communauté catholique), 1 malien, laïc, du diocèse de Sikasso et 1 spiritain camerounais.La rentrée officielle est prévue pour le 8 octobre 2018. Comme à l’habitude, tout commencera avecune messe suivie de l’accueil des étudiants et la présentation des cours de l’année. Bonne rentrée àl’IFIC et sérieuses études pour tous les étudiants. Bienvenue à nos sœurs des Églises de la Réforme.

Le diocèse de Laghouat nous a rendu visite !Deux évêques de Laghouat… l’actuel et son prédécesseur, émérite, nous ont rendu

visite à Ouagadougou…Monseigneur Claude Rault (photo à gauche) avait prêché, en août, la retraite

des confrères et des Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique à Samagan,dans le cadre de notre jubilé.

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Plus d’une trentaine de pères de sœurs et de stagiaires ont profitéde son enseignement. Encore merci à lui. Un peu plus tôt, en juillet,c’est Monseigneur Richard Baawobr qui avait prêché une retraite surle même thème à Koulikoro avec une vingtaine de participants. Mercià lui pour sa disponibilité et la qualité de son enseignement.

Par ailleurs, Monseigneur John MacWilliam, actuel évêque deLaghouat, venait visiter le Burkina Faso, et rencontrer lescommunautés de Sœurs, accueillies dans son diocèse. Il en a profitépour rencontrer le Nonce apostolique, le Cardinal Philippe Ouedraogoet il a célébré l’Eucharistie dominicale, le dimanche 19 août en laParoisse Saint Jean XXIII à Ouagadougou (photos à droite, durant sonhomélie).

La page spirituelle…Il y a 50 ans, le 4 avril 1968, le Pasteur Baptiste : Martin Luther King était

assassiné. Selon Monseigneur Jurkovic, observateur permanent du Saint Siègeau Bureau de l’O.N.U. à Genève, le pape François et le Pasteur Martin LutherKing sont : « deux personnes qui ont porté à l’attention universelle, unenouvelle vision du monde ! »…

Le pape François et le Pasteur Martin Luther King, ont de grandes ressemblances : ce sont « deuxpersonnes qui ont porté à l’attention universelle une nouvelle vision du monde », affirme Mgr IvanJurkovic : « Martin Luther King l’a fait dans la défense des droits humains de la population afro-américaine ; le pape, lui, porte une nouvelle vision de l’Église. »

L’observateur permanent du Saint-Siège au Bureau de l’ONU à Genève a souligné, sur VaticanNews, le 3 avril 2018, « l’harmonie particulière » qui existe entre le pape François et Martin Luther King,pasteur afro-américain et Prix Nobel de la paix, assassiné il y a 50 ans à Memphis aux États-Unis (4 avril1968). Mgr Jurkovic souligne « deux principes qui sont reconnus comme typiques de Martin Luther Kingcomme de tous les personnages d’inspiration chrétienne : le premier est la non-violence, un principe quiest devenu tellement problématique aujourd’hui, devant toutes les actions violentes que nous voyonsautour de nous. Et puis le principe de la fraternité universelle : considérer toutes les personnes commedestinataires de la même fraternité ».

En ce qui concerne le pape François, poursuit Mgr Jurkovic, il « croit que l’unique avenir digne de lapersonne humaine est celui qui inclut tout le monde ». « Et nous devons poursuivre et défendre cettevision, ajoute-t-il, qui est aussi celle de Martin Luther King : nous pouvons tous être heureux, mais cela nese produit que si tout le monde est inclus, du plus petit au plus privilégié et vice versa. »

Mgr Jurkovic note que « les grands thèmes de l’humanité » – tels que le racisme, la discrimination –« doivent être défendus par les grands personnages » : « Le pape François le fait, souligne-t-il, – il le faitde manière splendide – et tout le monde reconnaît là le rôle qu’il a joué en si peu de temps. »

Les questions « essentielles, poursuit l’observateur permanent, ont besoin d’une attention continuelleet cette attention ne peut être seulement bureaucratique, de personnes qui travaillent et sontimpliquées dans ce travail, mais aussi de la part des personnalités. La visibilité ne s’atteint qu’à travers detels personnages.

Martin Luther King est « un personnage monumental dans l’histoire de la défense des droits del’homme », affirme Mgr Jurkovic : « On pourrait sans aucun doute dire qu’avec lui commence une‘nouvelle période’, accompagnée aussi d’un développement général de la société, de la démocratie, etc.Il restera probablement parmi les grands du XXème siècle.

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JPIC- RD… Un temps pour la création… Pourquoi ?Notre confrère Andreas Göpfert nous a adressé, de Rome, voici quelques jours, trois thèmes de réflexion et

de prière pour habiter le « Temps pour la Création ». Mais de quoi s’agit-il au juste ? Plusieurs sites, nousapportent de précieux renseignements sur cette période…

Qu’est-ce que le « Temps pour la Création » ?Chaque année, à partir du 1er septembre jusqu’au 4 octobre, les Églises sont appelées à participer à

un « Temps pour la Création ». Depuis 2008, le Conseil œcuménique des Églises en fait la promotionchaque année. Cette période de l’année a gagné en popularité un peu partout dans le monde. À partir de2017, toutes les Églises sont invitées à souligner le « Temps pour la Création » dans leur communautéchrétienne grâce aux documents qui leur parviennent.Pourquoi ces dates, du 1er septembre au 4 octobre?

En 1989, Dimitrios Ier, patriarche de Constantinople, décide de consacrer le premier jour de l’annéeliturgique orthodoxe (1erseptembre) à la protection de l’environnement. Il invite alors le monde chrétienà « élever chaque année, en ce jour, des prières de remerciement pour le grand don du monde créé,prières de supplication pour sa protection et son salut ». En 2015, le pape François nomme le1er septembre, la Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création.

Le 4 octobre est la fête de Saint François d’Assise, le saint patron de l’écologie dans la traditioncatholique depuis 1979. Il est un modèle d’écologie intégrale, où l’amour pour les pauvres, les malades ettoutes les créatures provient d’une même source.Que faire pendant le « Temps pour la Création » ?

Nous sommes invités à organiser diverses activités sur le thème de la protection de la Créationentre le 1er septembre et le 4 octobre: célébrations de prière, activités intergénérationnelles,conférences, animations pour les enfants et les jeunes, etc.

Parmi les moyens de célébrer ce temps pour la Création, notre prière pourrait se nourrir des 5meilleures hymnes sur la Création que nous trouvons dans la Bible.

Dieu pourvoit à toutes les créatures (Psaume 104 (103))…tous comptent sur toi pour leur donner en temps voulu la nourriture : tu donnes, ils

ramassent ; tu ouvres ta main, ils se rassasient…Louez le Seigneur sur la terre (Psaume 148)…qu’ils louent le nom du SEIGNEUR, car son nom est sublime, lui seul, sa splendeur domine la

terre et les cieux…Un temps pour chaque chose (Qohélet (Ecclésiaste) 3, 1-8)…un temps pour enfanter et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour

arracher le plant…Le Verbe s’est fait chair (Jean 1, 1-18)…le Verbe était Dieu. Il était au commencement tourné vers Dieu. Tout fut par lui, et rien de ce

qui fut, ne fut sans lui…Hymne au Christ cosmique (Colossiens 1, 12-23)…il est l’image du Dieu invisible, Premier-né de toute créature, car en lui tout a été créé, dans les

cieux et sur la terre…Bon et saint temps pour la Création. Profitons des textes qui vous ont été adressés pour

accompagner notre réflexion et notre prière pendant cette période.

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Joies et peines dans l’Église-Famille____________________

Enlèvements au Niger et au Burkina Faso…Par un communiqué des radios, des télévisions et de l’Archevêque de

Niamey, Monseigneur Lompo, nous apprenions avec une grande peinel’enlèvement d’un confrère des Missions Africaines (SMA) au Niger…

« Dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 septembre 2018, aux environs de 21heures, des individus non identifiés, ont attaqué et enlevé le père Pier Luigi MACCALLI (photo), dans laparoisse de Bomoanga, à 125 km de Niamey, dans la zone de Makalondi. De nationalité italienne, lepère Pier Luigi MACCALLI est prêtre catholique de la Société des Missions Africaines (SMA). Depuis 11ans, il est au service de la population dans cette localité de Bomoanga, qui fait frontière avec le BurkinaFaso. Les Sœurs Franciscaines Missionnaires de Marie, contrairement aux rumeurs diffusées sur lesréseaux sociaux, sont saines et sauves. » Monseigneur Laurent Lompo.

Au Burkina Faso, dimanche 23 septembre 2018, ce sont trois personnes dont deux expatriés qui ontété enlevés à la mine d’Inata : le fils du PDG de la mine, de nationalité indienne, et deux techniciensd’origine Sud-africaine et Burkinabé. Un peu plus tard, trois gendarmes Burkinabé ont péri en selançant à la poursuive des ravisseurs. Ces événements créent un réel malaise dans les pays de la sous-région. Prions pour l’installation d’une paix durable au Niger, au Burkina et partout ailleurs.

Au Mali, NTONIMBA se souvient…Le 13 avril 2018, le Cardinal Jean Zerbo inaugurait une plaque dans l’enceinte de l’école des catéchistes de

Ntonimba, près de Bamako au Mali. Il s’agissait d’honorer un de nos confrères: le Père Hilaire Barreteau…

Selon l’actuel Directeur de l’école des catéchistes, il s’agissait de rappeler l’œuvre du Père HilaireBarreteau en faveur de la sauvegarde de l’environnement. Le Père avait participé à un séminaire régionalà Koulikoro, au Mali, dont le thème était le suivant : « Comment luttercontre l'avancée du désert et la déforestation ?" Le commandant deCercle, à l’époque, avait rendu hommage à notre confrère, en cestermes : « Nous avons la joie d'avoir parmi nous le père HilaireBarreteau qui a planté des milliers de pieds d'arbres dans le Ouassoulou,au Banan, dans le Jitoumou ». Cette année, le vendredi 13 avril 2018, leCardinal Jean Zerbo a béni cette plaque afin que les générations futuresn'oublient pas le don des gens de Ntonimba et le travail du père HilaireBarreteau en faveur de la sauvegarde de la création. Père ArvedoGodina.

Les évêques du Burkina-Niger à Rome…Les évêques de la Conférence épiscopale du

Burkina Faso/Niger étaient en visite ad limina àRome, du 20 au 28 mai 2018. Ils ont réaffirmé lanécessité de promouvoir le dialogueinterreligieux dans leur zone fortement touchéepar les attaques terroristes. En effet, pour lesévêques, ce dialogue entre musulmans etchrétiens est une nécessité pour combattretoutes les formes de terrorisme. Le dialogues’impose désormais.

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En visite ad limina – visite régulière que tout évêque catholique est tenu de faire à Rome – du 20 au28 mai, 21 évêques du Burkina Faso et du Niger ont rencontré le Pape François. Pendant cetterencontre, ils ont confié au Saint Père toutes leurs préoccupations pastorales. En première ligne decelle-ci figure la sécurité et le dialogue interreligieux. Ils ont profité de leur séjour à Rome, pour rendrevisite à nos confrères de la Maison Généralice et c’est avec une grande joie qu’ils y ont été accueillis.

Ordination épiscopale de MonseigneurProsper Bonaventure Ky à Dédougou

Le samedi 21 juillet 2018, à Dédougou, c’était la fête pouraccueillir le nouvel évêque, Monseigneur Prosper Bonaventure Ky…

C’est son Éminence le Cardinal Philippe Ouedraogo,archevêque de Ouagadougou, accompagné deMonseigneur Paul Ouedraogo, archevêque de Bobo-Dioulasso, Président de la CEBN, et Monseigneur Jean-Gabriel Diarra, évêque de San au Mali, qui a présidé lamesse d’ordination épiscopale de Monseigneur ProsperBonaventure Ky comme nouvel évêque de Dédougou.

Monseigneur Léopold Médard Ouedraogo, qui a administré le diocèse depuis le décès deMonseigneur Jude Bicaba en août 2016, était à leur côté avec plusieurs autres évêques, prêtres,religieux et religieuses.

Monseigneur Prosper Bonaventure Ky devient le troisième évêque à la tête du diocèse deDédougou, après Monseigneur Zéphirin Toé et Monseigneur Judes Bicaba, aujourd’hui disparus. Lacathédrale Sainte Anne de Dédougou a laissé éclaté sa joie durant la célébration. Originaire duvillage de Toh dans le Nayala, Monseigneur Prosper Ky est né le 10 janvier 1965 à Toma. Diplômé del’Institut des sciences de la nature à l’université de Ouagadougou, il est aussi détenteur d’une licenceen psychologie de l’éducation de l’université pontificale salésienne de Rome en 2009. Il fut supérieurdu Petit Séminaire de Tionkuy puis secrétaire permanent du clergé africain de 2011 à 2018. C’est le24 avril 2018 que le Pape François l’a choisi comme évêque de Dédougou.

Monseigneur Prosper Ky a procédé, dès le lendemain, dimanche 22 juillet 2018, à l’ordination de5 nouveaux prêtres de son Diocèse : Sangla Marc (Boni), Goro Jacob (Tougan), Dabira Toussaint(Wakara), Ouaka Alexis (Wakara) et Tiaho Léon (Wakara).

Félicitations à vous, Monseigneur Prosper Bonaventure Ky et fructueux ministère épiscopal àDédougou. Notre prière vous accompagne.

À l’Assemblée nationale à OuagadougouLe mercredi 18 avril 2018, c’est notre confrère Joseph Clochard qui s’est rendu à

l’Assemblée nationale, invité par Monsieur Alassane Bala Sakandé, le Président, pourreprésenter la communauté catholique…

Selon une note du 17 avril 2018, signée de la Secrétaire générale del’Assemblée nationale, Madame Emma Zobilma-Mantoro, des « prièrescollectives » ont été organisées du 18 au 20 avril dernier au sein de l’institutionparlementaire, « pour un Burkina multiconfessionnel de paix, de prospérité etde coexistence pacifique »… Les protestants, les catholiques, les coutumiers etles musulmans ont eu donc, chacun, son jour de prière à l’Assemblée. (photo, lePère Joseph avec Monsieur Bala Sakande, Président de l’Assemblée nationale).

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L’IFTR ouvre ses portespour une nouvelle annéeLe lundi 17 septembre 2018, l’IFTR

ouvrait à nouveau ses portes, àOuagadougou, pour les étudiants(es) del’année 2018-2019…

Cette année, on remarque une plusgrande participation des congrégationsreligieuses. En seconde année il y a 6rédemptoristes, 4 camilliens, 2 fils de

Marie Immaculée, 1 frère des campagnes et 1 frère de l’Inculturation, en tout 14 étudiants. Enpremière année, ce sont 7 rédemptoristes, 7 camilliens, 2 carmes, 1 Saint Vincent de Paul, 1 fils deMarie Immaculée, 1 Frère Missionnaire des campagnes, en tout 19 étudiants.

Par ailleurs, des Frères de la Sainte Famille et plusieurs religieuses (Dominicaine, Doctrinechrétienne, et SMNDA) ont choisi de suivre des cours dispensés dans le cadre de l’Institut. En toutl’Institut accueille aujourd’hui 41 étudiants(es).

Studieuse rentrée à tous et à toutes, bon courage à l’équipe des formateurs et longue vie à l’IFTR.

Une maison de familleassomptionniste à Ouagadougou

Le 5 avril 2018, la communauté assomptionnisteinaugurait ses nouveaux locaux, situés tout près denotre Maison Lavigerie où leurs candidats suiventles cours de philosophie dans le cadre de l’ISPP-ML…

La communauté des assomptionnistes deOuagadougou, fondée en 2011, s’est installéedepuis décembre 2017 dans ses nouveauxbâtiments. Le 5 avril 2018, une célébration officielle a marqué l’événement. Nous étions plusieurscentaines d’invités dans la cour de ce nouvel ensemble et la messe a été présidée par Monsieurl’Abbé Alfred Ouédraogo, Vicaire général. Un bâtiment central regroupe accueil, chapelle (photo),bibliothèque, cuisine, salle à manger et salle de communauté. Bon séjour à cette communauté etfructueuses études pour ses étudiants.

Les journées nationales de la Jeunesse de l’Afrique de l’OuestPrès de 8 000 jeunes des pays de l’Afrique de l’Ouest se sont retrouvés à Ouagadougou dans le

cadre des journées nationales de la jeunesse, placéessous le signe de la paix. L’ouverture de ces journéess’est faite en grande pompe, place de la cathédralede Ouagadougou, le soir du mercredi 1er août 2018,en présence du premier ministre Paul Kaba Thieba etdes membres de son gouvernement, du parrain et deMonseigneur Piergiorgio Bertoldi, Nonce apostoliqueau Burkina et au Niger.

Le dimanche 5 août, pour la clôture, c’est le Noncequi a présidé l’Eucharistie dans le stade municipal enprésence de nombreux fidèles. Les jeunes portaientla croix des JNJ (photo)

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Nos défuntsNous évoquons ici nos confrères ayant travaillé dans la PAO et qui nous ont quittés.

Père Hubert BARBIEROriginaire du diocèse de Dijon (France), le père Hubert Barbier est décédé le 19

avril 2018, à la Maison des Missionnaires d’Afrique de Bry-sur-Marne (France) à l’âgede 91 ans, dont 65 ans de vie missionnaire au Mali, au Soudan et en France. Après sonordination à Carthage le 5 avril 1953, Hubert Barbier arrive à Bobo-Dioulasso où il seraéconome du Petit séminaire de Nasso. En 1957, il part étudier le Minianka à Dyoudans le diocèse de Sikasso puis il rejoint Bamako, où il est très vite nommé économediocésain. Une tâche qu’il accomplira jusqu’en 1975. Après un temps de recyclage àl’Arbresles et l’apprentissage de l’anglais à Londres, il part courageusement pour leSoudan, au Health Training Institute à Wau (Khartoum). En 1976, il travaille à la Caritas de ce pays. Ilrentre en France en 1985 où on le charge des relations avec les bienfaiteurs. Il travaillera aussi aucomité « Vigilance Soudan ». En 2011, il rejoint la communauté de Bry-sur-Marne, près de Paris. C’estlà qu’il rejoint son Seigneur, le jeudi 19 avril 2018. Hubert fut un missionnaire zélé. Qu’il repose enpaix.

Père Helmut KAISERC'est le dimanche 8 juillet 2018, à Trèves, que le Père Helmut Kaiser s’est

éteint, à l’âge de 86 ans, dont 58 ans de vie missionnaire au Mali et enAllemagne. Helmut était né le 14 juillet 1931 à Rapperath, dans le diocèse deTrèves.

Toute sa vie missionnaire, il l’a passée dans le Diocèse de Mopti (Mali) où ilarrive en août 1961. Il a prononcé son serment missionnaire à Carthage enjanvier 1960 et il avait été ordonné prêtre à Frankfurt le 3 juillet 1960. Iltravaillera successivement à Diré, Barapireli, Pel et Mopti. En 1978, il fait sasession retraite à Jérusalem et rentre définitivement en Allemagne. Il réside d’abord à Trèves puis serend à Linz où il sera économe. Il fera également du ministère à Linz avant de prendre place dansune résidence pour personnes âgées. C’est là que le Seigneur l’a rappelé à lui le dimanche 8 juillet2018. Le plus gros de son temps missionnaire, il le passera dans la paroisse de Barapireli où il seracuré jusqu’à son départ en 1978. Il construira la nouvelle église et sera attentif aux vocationsreligieuses, sacerdotales et missionnaires. On le verra rarement voyager dans le pays. Il se déplaceraprincipalement pour sa retraite où lors de ses congés pour prendre l’avion à Bamako. C’était unconfrère très zélé qui laisse un grand souvenir au Mali. Qu’il repose en paix.

Père Paul DIDIERNatif de Nancy, troisième enfant d'une fratrie de six garçons, Paul a toujours eu un

sens profond de la famille à laquelle il a toujours voué un grand attachement. Sapremière nomination l'amènera à faire des études de lettres classiques à Strasbourg.De là, il se rendra à Bonnelles (petit séminaire des Pères Blancs dans la vallée deChevreuse près de Paris). Il n'y fera dans un premier temps qu'une année avant deretourner à Strasbourg pour passer une licence de philosophie, suivie d'une licence deSciences Physiques. Il est nommé au Mali en août 1968 et il rejoint Ségou et se rend àFaladyè pour y apprendre le bambara. Une fois de plus le travail pastoral en paroisse va lui échapperpuisque, à peine de retour à Ségou, il est nommé par son évêque Directeur Diocésain del'Enseignement Catholique.

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En 1974, il est nommé à Bamako, comme professeur de sciences physiques au Lycée ProsperKamara. " Paul n'envisage pas son avenir en dehors de l'enseignement : c'est un professeur né, et ilaime son métier qu'il fait avec un dévouement méticuleux.

De retour à Paris, il prend la responsabilité de la maison d'accueil Rue Friant à Paris. Ce seraensuite, en 1996, la responsabilité de la communauté de Strasbourg. Elu conseiller provincial en1999, il suivra à Rome la Session pour les séniors. Sa dernière nomination l'amènera Rue Verlomme àParis au service des Archives. Mais sa santé pose de plus en plus problème, et il devra, le 1erSeptembre 2013, rejoindre la communauté de Bry sur Marne. C’est là, dans une grande paix, que le17 juillet 2018, il rejoindra la Maison du Seigneur. Qu’il repose en paix.

Père Herman BASTIJNSHerman est né le 13 janvier 1936 à Hasselt dans le diocèse de Malines-

Bruxelles. Ordonné à Heverlee le 2 février 1961, il est d’abord envoyé à Romepour y faire des études de philosophie. C’est seulement en 1968 qu’il estnommé au Burkina Faso, la Haute-Volta à l’époque. Il se rend alors à Réo dans lediocèse de Koudougou. On le trouvera aussi à Tenado. Dès 1972, il reprend sonbâton de pèlerin et se rend à Louvain, Jérusalem et Varsenare. Il est nommé auCongo RD, à la Ruzizi, comme supérieur du séminaire de Philosophie. Il se rendraaussi à Kahangala en Tanzanie comme professeur et reviendra au Burkina Faso,à Kossoghen cette fois-ci comme professeur pour la Maison de Philosophie. En1993, il est nommé pour l’animation des Sessions-retraites à Jérusalem. Il y rencontrera plusieursconfrères venus se recycler et prier dans les lieux saints. Il participera, à partir de 1999, aux travaux dusecrétariat à la formation continue à Rome, à la Maison Généralice. Il prend une année sabbatiquebien méritée en 2010 et rejoint la maison d’Anvers en Belgique où il est le responsable. En 2014, il estnommé à Bonheiden pour du ministère. Puis il rejoint Varsenare pour la résidence des confrères âgés.C’est là qu’il rejoint son Seigneur, le jeudi 9 août 2018, à Varsenare, à l’âge de 82 ans dont 58 ans devie missionnaire au Burkina Faso, au Congo RD, à Jérusalem et en Belgique.

_________________Nous pouvons aussi signaler la disparition d’un confrère bien connu : Le Père Armand Duval,

auteur de très nombreux ouvrages qui ont accompagné la prière et la réflexion des confrères.Armand s’est éteint à Saint Malo (France) le 6 juillet 2018, âgé de 90 ans, dont 66 ans de viemissionnaire au Burundi, Espagne, Congo RD, Jérusalem, Mexique et France.

…Dans nos familles, et dans l’Église-Famille, nous faisons mémoire de :

Madame Sorgho, née Gungunga Isabelle, tante des Pères Pascal Sorgho, Christian Sorgho et denotre confrère Zacharie Sorgho. Madame Sorgho est décédée à Paris le lundi 9 avril 2018. Elle a étéinhumée le lundi 16 avril 2018 à Goughin.Monsieur Matthieu Kola, petit frère du Père Luc Kola (Provincial de la PAO), décédé le mercredi 27juin 2018, à l’hôpital Yalgado Ouedraogo de Ouagadougou. Monsieur Matthieu était marié et père d’unepetite fille. L’inhumation a eu lieu le même jour, mercredi 27 juin 2018, à l6h00 à Balole, près de TanghinDassouri (Burkina Faso). Après les deux mamans, c’est encore un décès dans la famille de notre confrère,très éprouvée cette année. Sœur Brigitte Zagré, des Vierges Consacrées de Ouagadougou, notre voisine à la Maison Provincialede Ouagadougou, décédée le 5 mai 2018 à l’hôpital de Bogodogo à Ouagadougou. Elle a été inhumée àKabouda, diocèse de Koupéla, le 9 mai 2018.Monsieur Albert Bouda, papa de notre confrère, Bertin Bouda (Lubumbashi - Congo RD). MonsieurAlbert Bouda est décédé le mercredi 16 mai 2018 à l’hôpital de Koudougou. Il a été inhumé quelquesjours plus tard à Saabu. Son fils a pu arriver à temps pour entourer sa famille dans cette épreuve.

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Monsieur Kwatira Claudien, papa de notre confrère Innocent Habimana, décédé le 8 juin 2018 auRwanda, à l’âge de 96 ans. L’inhumation a eu lieu le 15 juin 2018. Madame Maria Isabel Madueno, maman de notre confrère Yago Abeledo (Maison Lavigerie àOuagadougou), décédée à l’âge de 69 ans, le lundi 18 juin 2018. Son inhumation a eu lieu au cimetière deLa Almudena de Madrid, le mardi 19 juin 2018. Une messe a été célébrée le vendredi 5 octobre 2018 à laMaison Lavigerie de Ouagadougou.Monsieur Yameogo Larba Albert, papa de notre stagiaire Paulin Yameogo (Ouganda), décédé le 16août 2018, à Bobo-Dioulasso. Monsieur Rigobert Somé, beau-frère de notre confrère Alphonse Somda (Kinshasa), décédé àOuagadougou le 25 septembre 2018. Il a été inhumé à Ouagadougou le mercredi 26 septembre 2018.

Qu’ils reposent tous en paix !_______________________

Le courrier du BaobabSœur Dominique Ladureaumariedominiquermi@yahoo.fr

Nous vous annonçons la célébration de notre prochain chapitre général qui aura lieu à Rome du 5octobre au 14 novembre prochain, sur le thème: Être Religieuse de Marie Immaculée (RMI)aujourd'hui dans l'Église et dans un monde en changement. Pour représenter notre vice-provinced'Afrique, je serai accompagnée par deux Soeurs déléguées, élues lors de notre récent chapitre vice-provincial: soeur Christa Koné, responsable de la communauté de Bamako, au mali et Soeur FlorenceDakouo, maitresse des novices et responsable de la communauté de Nasso, au Burkina Faso. Nouscomptons sur vos prières fraternelles.Soeur Marie Dominique Ladureau, vice-provinciale des RMI

Cardinal Jean Zerbomgrjean.zerbo41@gmail.com

En attendant le rendez-vous à Kolokani, le 25 août 2018 prochain, pour accueillir l’excellent dondu Seigneur, Maître de la Moisson : l’ordination sacerdotale du Diacre Mathieu KANE, je viens vousremercier pour avoir mis à la disposition de l’Archidiocèse deux équipes de Missionnaires d’Afrique àFalajè et à Djélibougou, sans compter ceux qui sont à l’école de langue à Falajè, à la maisonprovinciale de Djélibougou et à l’IFIC. Puisse le Maître de la Moisson nous soutenir et continuer ànous envoyer de Saints ouvriers dans son vaste champ : Le Mali en quête de Paix, en route vers lacélébration du 130ème anniversaire de l’accueil de la Bonne Nouvelle, les 19 et 20 novembre 1888.

Que Dieu vous bénisse et que Notre Dame d’Afrique, Marie Mère et Reine des Apôtres, intercèdepour nous ! Cardinal Jean Zerbo

Père Yago Abeledoyagoafrica@gmail.com

Chers tous, salutations d'Abidjan! Juste une brève mise à jour. Nous entamons la deuxième moitiéde notre programme de renouvellement. Les choses vont très bien, nous avons une bonne ambiancedans le groupe, nous avons bénéficié de modules très intéressants. Hier nous avons fait une sortie àYamoussoukro où nous avons eu la chance de visiter la basilique et l'hôpital des camiliens. Nousterminerons notre programme le 31 août 2018.

Fraternellement,Yago Abeledo

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Soeur Finita Martinez Canovasjmartinezc24@yahoo.fr

Chers tous,C’est l’année de mon jubilé de 50 ans de vœux et je le fêterai le 28 de ce mois d’août. Je compte

sur votre prière. Je vais participer à la session de transition à Rome, dans votre maison généraliceavec d’autres pères et d’autres sœurs, du 5 au 29 septembre 2018. En octobre, je reprendrai desactivités à Logrono. En attendant, je me laisse instruire par le Seigneur.

Amicalement à tous.Finita Martinez.

Frère Patient Nshomboprishombo@hotmail.com

Bonjour !J’espère que vous allez bien. Veuilles trouver en attaché, l’invitation à mon jubilé d’argent de vie

Missionnaire. Merci de transmettre ce message aux évêques, aux confrères nommés et originairesde la PAO.

Avec ma famille, nous sommes en pleine préparation de la célébration de mon jubilé d’argent ; 25ans de vie missionnaire, le 18 juillet 2018. Mais nous le célèbrerons le dimanche 15 juillet, le jour demes 56 ans de naissance. Que Dieu soit loué !

Je suis très heureux de pouvoir rendre grâce au Seigneur pour ces années de vie missionnaire,principalement vécues au Mali (18 ans). « Le Seigneur fit pour moi des merveilles, Saint est sonnom. Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Luc 1, 49-50)

Malgré toutes les difficultés de la vie, beaucoup de partage, d’amitié et de rencontresenrichissantes m’ont aidé à garder l’espérance et vivre dans la joie.

Merci beaucoup pour tous vos soutiens sous toutes ses formes. Que le Seigneur vous les rende aucentuple. Merci pour tout ce que nous avons vécu ensemble.

Je vous demande de vous unir à mon action de grâce et je me confie à vos prièresQue l'Esprit de Dieu nous donne amour, paix, courage et espérance!Bien fraternellement. Patient Nshombo(Au cours de la même célébration, le 18 juillet 2018, le Frère Michel Dubois, fêtait ses 50 ans de

serment missionnaire. Il a passé toute sa vie missionnaire au Congo RD et de nombreuses années àBukavu. Il se trouve aujourd’hui à Mours, près de Paris, pour un repos bien mérité).

Père Basile AKA (FDP)basakafdp@yahoo.fr

Chers tous, Je vous communique les changements au sein du Conseil Provincial des Fils de laDivine Providence (Don Orione). En effet, au terme de mon deuxième mandat et conformément ànos Constitutions et Normes (Const. 189), notre Supérieur Général, sur indication du vote consultatifdes Religieux de Vœux perpétuels de la Province « Notre Dame d’Afrique » et du discernement avecson Conseil, nous donne par la grâce de Dieu, un nouveau Conseil Provincial pour les trois prochainesannées (29 juin 2018 au 28 juin 2021) avec à sa tête comme Supérieur Provincial, le Père JeanBaptiste Komi DZANKANI. Le nouveau Conseil Provincial se compose comme suit :

- Père Jean Baptiste Komi DZANKANI (Supérieur Provincial)- Père Serge MEDA (Vicaire Provincial)- Père Mathieu ZONGO (Conseiller)- Père Adrien Nogbou KOFFI (Conseiller)- Père Alain KINI (Conseiller)- Père Natale LUCIDI (Conseiller et Econome Provincial)

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Je voudrais au nom du Conseil Provincial sortant et à mon nom personnel, vous exprimer moninfinie gratitude pour la disponibilité et la collaboration en Eglise et au sein de l’USMBN. En passantla main, je sollicite vos prières pour que le nouveau Conseil Provincial puisse travailler à l’œuvre deDieu toujours en Église. Que l'Esprit Saint qui assure toujours en son agir, continuité et nouveauté,donne à notre Province de croître en fraternité, en communion pour le salut de tous et de chacun.Encore une fois, merci à vous et à l’USMBN pour son soutien multiforme. Toutes mes excuses pour lacommunication advenue seulement aujourd’hui. Toujours en communion de prière.

P. Basile AKA, FDP___________________________

Anniversaires

(À partir du nouveau livret sur les anniversaires)

Humour… savent-ils ce qu’ils font ?L'évêque fait passer un examen aux enfants du catéchisme. Il s'adresse à un premier enfant:

-Qu'a dit le Seigneur en instituant le sacrement du baptême?-il a dit: "Je te baptise au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit"!

-Très bien! Et toi demande-t-il à un second enfant, qu'a-t-il dit pour l'Eucharistie?-Il a dit: "Prenez et mangez, ceci est mon corps, ceci est mon sang", répond le second enfant.

-Parfait! Et toi, demande-t-il à un troisième enfant, qu'a dit le Seigneuren instituant le sacrement du mariage?

-"Heu...Heu...Ah oui! C'est quand il a dit: "Mon Dieu, pardonnez-leur,car ils ne savent pas ce qu'ils font"?

Le panier du libraire…"C’était une longue fidélité à l’Algérie". C’est le dernier ouvrage du Père ArmandDuval avant qu’il ne rejoigne le Père en juillet dernier (voir page 14). Les quatreconfrères qui vont être béatifiés le 8 décembre (voir page 1) sont présentés dans cetouvrage. À travers cet hommage, l’auteur nous livre aussi un enseignement sur lamission. La flamme évangélique qui anime ces témoins de l’amour de Dieu, nous faitsigne, là où nous vivons, et comme le dit St Augustin : « tout homme en tantqu’homme a le droit d’être aimé ! » Mediaspaul – 215 pages, 16 Euros – 10 500 F Cfa.

SEPTEMBRE4 Patrice Belem9 J-Pierre T Badjanga14 Joseph Clochard29 Josef Stamer30 Maarten Bloemarts30 Remmy KamboleOCTOBRE3 Joseph Kamwanga9 Gratien Kambale10 Frederick M Chungu20 Emmanuel Duprez

NOVEMBRE15 Mgr Martin Happe23 Callistus Baalaboore29 Emmanuel Mubanga30 Denis Walsh30 Christian NkuluDÉCEMBRE1 Arvedo Godina4 Emmanuel Adeboa5 Jean Chardin9 Otmar Strzoda11 Noé Ouedraogo20 Adam Choma25 Emmanuel Imani

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"Combattre l’abus sexuel des enfants", par notre confrère, Stéphane Joulain quitravaille cette question depuis plus de 15 ans maintenant. Psychothérapeute, Stéphaneréside à Rome, à la Maison Généralice où il est Coordinateur pour l’Intégrité duMinistère. Il est très apprécié par de nombreuses congrégations qui font appel à lui etsollicite ses conseils et ses enseignements. Chez Desclée de Brouwer- 295 pages – 19 €– 12 445 F Cfa.

"La Fraternité en héritage ", par le Père Eloi Leclerc. C’est un peu, compte tenude son grand âge, un testament spirituel qu’il nous offre. Il nous partage plusieurstextes inédits d’une brûlante actualité : Saint François d’Assise et la paix, l’écologie,la vie spirituelle… aux éditions franciscaines, 206 pages accompagnées d’un CD –15 € – 10 000 F Cfa.."Dégonfler les baudruches ", par notre confrère del’Année spirituelle à Samagan : Jean-Michel Laurent. Il

explique : « Si Dieu nous laisse libres face à sa parole, qui suis-je pourvouloir imposer mon interprétation aux autres ? ». Par certains côtés,Jean-Michel nous surprend mais vous ne serez pas fâché d’avoir dégonfléquelques baudruches et vous allez mieux respirer ! Aux éditions fidélité,123 pages – 9,50 €- 6220 F Cfa.

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Et pour finir, Baobab Echos, à l’occasion de la rentrée, offre une belle prière à proposer aux enfants qui sepréparent à reprendre l’école après les congés… mais nous aussi, nous pourrions faire de même…. et mettrele célèbre personnage dans notre attaché case, dans notre valise…

Seigneur, fais que mon Ange gardiensoit dans mon cartable…

« Seigneur, que mon ange gardien soit dans mon cartable. Aide-moi à apprendre peu à peu toutesles sciences que Ta sagesse a créées et que les hommes ont su expliquer. Que je sois attentif autravail que l'on me donne, aux explications qui m'éclairent. Que les professeurs soient de bonnehumeur et n'oublient pas que je compte sur leur présence. J'ai toujours un peu peur lorsque j'ai uncontrôle, mais je sais que l'Esprit Saint est avec moi. Je Te confie mes amis. Éloigne de moi lesennemis. Que cette journée d'école soit paisible et sereine. Aide-moi à penser à Toi tout au long dela journée. Apprends-moi à parler de Toi pour Te faire connaître aux autres et à prier pour eux.Amen. »

(Prière extraite du livre 100 prières en famille du père Ludovic Lécuru, moine bénédictin, vicaire à Larchmont,près de New York.)

Merci à tous ceux qui nous ont envoyé leurs articles et leurs photos.Merci de nous envoyer vos textes, illustrés de photos, si possible.

La Rédaction de Baobab Échos vous souhaite une très bonne rentréepastorale et missionnaire 2018-2019.