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Le sanctuaire de Notre-Dame du Sacré-Cœur Une chapelle accueillante qui a fait sa renommée Le sanctuaire de Notre-Dame du Sacré-Cœur Une chapelle accueillante qui a fait sa renommée 100 e anniversaire de l’arrivée des Missionnaires du Sacré-Coeur à Québec Supplément au bulletin MSC DANS L’ÉGLISE, printemps 2000

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MSC 100 años

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Le sanctuaire de Notre-Dame du Sacré-CœurUne chapelle accueillante qui a fait sa renommée

Le sanctuaire de Notre-Dame du Sacré-CœurUne chapelle accueillante qui a fait sa renommée

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Chers confrères,chers laïcs MSC,chers amis des MSC,C’est avec une grande joie que je réponds à l’invi-tation du Père Marc-André Gingras de vous adres-ser ce petit message pour souligner la significationdu centième anniversaire de l’arrivée des MSC auQuébec.J’ai repris en main le livre du Père Yvon Labbé, Laprovince canadienne des Missionnaires du Sacré-Cœur, qui raconte l’histoire de cette communautéet de ses artisans.Je dois dire que je ne me sens pas étranger à cettebelle histoire : bien au contraire. Je m’y sens mêmeparticulièrement impliqué par mes relations person-nelles avec quelques-uns de vos confrères, surtoutaprès mon séjour à Rome dans les années 60.Et de surcroît comme Irlandais, c’est toujours avecémotion que je prends conscience de la présence deplusieurs MSC d’Irlande parmi les pionniers denotre venue en Amérique du Nord. C’est ainsi queparmi les premiers membres de la petite commu-nauté québécoise, fondée en 1900, je relève le nomdu Père John Field, qui sera plus tard l’un des fon-dateurs de la communauté MSC en Irlande.

Les débuts des MSC au CanadaLe fondateur des MSC, le Père Jules Chevalier,cherchait au Canada un lieu de formation pour sesjeunes religieux plus sûr qu’en France.L’accueil de l’Église du Québec, de ses gens et deson clergé, fut très chaleureux. Et le Père FrançoisBarral et ses collaborateurs répondirent généreuse-ment à cet accueil.

C’est par les Annales de Notre-Dame du Sacré-Cœur, par le ministère sacerdotal exercé au sanc-tuaire de Notre-Dame du Sacré-Cœur de la rueSainte-Ursule et par la prédication de retraites dansla ville que les Missionnaires se sont fait connaîtrepartout. Leurs objectifs étaient de propager la dévo-tion au Sacré-Cœur et à Notre-Dame du Sacré-Cœur et de susciter des vocations sacerdotales etmissionnaires parmi les jeunes du Québec.Petit à petit, ils ont préparé l’infrastructure néces-saire à la réalisation de ce dernier projet en cons-truisant la maison de Beauport et d’autres encore.Des jeunes ont commencé à frapper à la porte et lacommunauté s’est efforcée de leur donner une bon-ne formation aussi bien comme Frères Coadjuteursque comme Prêtres Missionnaires.

Le sens de la missionSelon la devise de notre Congrégation, Aimé soitpartout le Sacré-Coeur de Jésus, la jeune commu-nauté de Québec n’a pas tardé à répondre auxbesoins de l’Église du Canada et d’ailleurs.À l’occasion de ce centenaire, nous nous souve-nons surtout de ceux qui ont travaillé en Papouasieet, à partir de 1936, en République Dominicaine oùils poursuivent, aujourd’hui encore, le ministère dela Parole de Dieu et de l’amour du prochain par letémoignage de leur vie fraternelle.Et voici qu’une nouvelle mission au Mexique est lesigne de la permanence de l’amour et du sens de lamission qui brûle aujourd’hui encore au cœur de laProvince canadienne.

Dans les mains de DieuQuand on fête un centenaire, on est en droit de seposer la question de l’avenir. Oui, quel est donc

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Message du Père Michael Curran,supérieur général,à l’occasion du 100e anniversaire de l’arrivée des Missionnaires du Sacré-Cœur à Québec

Le Père Michael Curran, supérieur général.

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l’avenir de la Province canadienne ? La premièreréponse qui vient dans la foi, c’est que l’avenir estdans les mains de Dieu.

De tout cœur, nous remercions le Seigneur des mer-veilles vécues aujourd’hui, nous qui sommes desconfrères venus de différentes familles, de différen-tes communautés chrétiennes pour travailler dans lamission qui est la nôtre dans l’Église. Oui, nousavons connu des merveilles et nous sommes pleinsde reconnaissance envers le Seigneur pour ce mon-de qu’il veut faire naître du Cœur du Christ.

Un nouvel avenirNous vivons de cette certitude que Dieu n’aban-donne pas son Église. Il l’accompagne vers un nou-vel avenir, une nouvelle rencontre entre l’Évangileet les cultures des différents pays. Dans cette ren-contre, tous les chrétiens auront leur rôle à jouer,dans la foi et l’amour au sein de leurs familles, dansle partage de la vérité avec tous ceux qui la cher-chent, dans le service de tous nos frères qui sontdans le besoin.

Il reste toujours beaucoup à faire et nous devonspoursuivre notre mission jusqu’au bout. Nous som-mes conscients de la situation de crise de l’Égliseau Québec, mais nous avons également consciencede la présence de Dieu au sein de cette crise elle-même. Il veut que nous vivions et que nous ayonsla vie en abondance.

Les valeurs à privilégier Nous avons été impressionnés par ce qu’exprimaitle Père Marc-André Gingras lors de sa récente visi-te à Rome. « Même si notre Province religieuse esten décroissance, nous voulons que chacun de ses

membres puisse poursuivre sa croissance tant per-sonnelle que communautaire au plan humain com-me au plan spirituel. Chacun a le droit d’êtreheureux, disait-il, et doit pouvoir développer lesvaleurs qui ont toujours donné sens à sa vie. »

Ces valeurs sont celles du Cœur de Jésus, celles quenous cherchons à vivre en communauté et que nousvoulons partager avec nos frères laïcs MSC pourêtre tous ensemble le Cœur de Dieu sur terre là oùnous sommes. Telle sera notre contribution à lamission de l’Église dans ce siècle nouveau quicommence.

Une invitation à la joie et à la confianceJe vous souhaite une grande joie à vous tous, mem-bres de la Province, en ce centenaire. Joie et re-connaissance pour les merveilles opérées par leSeigneur parmi nous. Joie partagée avec tous nosconfrères qui sont partis avant nous vers la maisondu Père et dont nous faisons mémoire en cemoment.

Chers confrères, je vous invite tous à la confiancedans l’avenir de l’Église, dans l’avenir de la viereligieuse dans l’Église et dans l’avenir de notrecharisme dans l’Église, un charisme fait de com-préhension, de l’amour plein d’humanité, ouvertaux nouveaux dons de l’Esprit que Dieu fait con-tinuellement à son Église.

Recevez mes souhaits les meilleurs et soyez assurésde mon fidèle souvenir dans la prière.

Michael Curran, msc supérieur général

La maison de la rue Sainte-Ursule,lieu d’enracinement à Québec

des Missionnaires du Sacré-Cœurvenus de France.

« L’accueil de l’Église du Québec,de ses gens et de son clergé,

fut très chaleureux. »

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1900-1910L’arrivée et les premières années à Québec

avait été des plus favorables. C’est luiqui accueillera le groupe de nouveauxarrivants en octobre 1900.

Un début austèreDès leur arrivée, les Pères Field etGuillarme s’installent avec les scolas-tiques au 12, rue des Carrières, à l’om-bre du Château Frontenac. Aménagée« avec un grand respect pour damepauvreté, dira un contemporain, maisune parfaite indifférence pour le côtépratique », cette résidence convient bienpeu à un scolasticat. Son seul avantageest sa proximité du séminaire et del’université. On y souffre grandementdu froid et du manque d’espace.

Heureusement, les âmes charitables nemanquent pas, à commencer par l’Ar-chevêque lui-même, Mgr Bégin, et leRecteur de l’Université Laval. Mais

ces secours ponctuels et les dons desbienfaiteurs ne font pas oublier qu’ilfaut de toute urgence songer à s’ins-taller d’une façon plus convenable.

La maison de la rue Sainte-UrsuleAyant remplacé le Père Field commesupérieur, le Père François Barralentreprend des démarches afin detrouver une nouvelle résidence. À lafin de janvier 1902, il signe le contratd’achat de la maison sise au 71, rueSainte-Ursule, maison que les MSChabitent toujours. La communautéemménage en mai 1902. Plus spa-cieuse et mieux isolée, la nouvellerésidence convient parfaitement à lacommunauté. En 1902-1903, cettedernière compte déjà seize religieux :quatre prêtres, deux frères et dix sco-lastiques aux études.

Les premières années à Québec neseront pas pour autant faciles pour lacommunauté. Dans ses Notes person-nelles, le Père François Bourrin par-lera des difficultés d’adaptation auclimat, aux coutumes, à la nourriture.Il soulignera la très grande pauvretématérielle de la communauté.

Le noviciat de BeauportÀ l’été 1903, le Père Barral, qui rentrede France, s’installe à Beauport. Avecl’accord du Père Fondateur, il envi-sage alors d’ouvrir un noviciat pour laCongrégation au Canada dans Le ma-noir des lilas, situé sur la rue des Cas-cades.

Commence ainsi, dans la pauvreté laplus totale, ce qui sera, pendant denombreuses années, l’une des princi-pales maisons des Missionnaires duSacré-Coeur au Canada, d’abord com-me noviciat des Frères MSC et ensuitecomme École apostolique du Sacré-Cœur.

La prédication et les AnnalesDe leur côté, les Missionnaires duSacré-Cœur de la maison de Québec,sur la rue Sainte-Ursule, se font con-naître par la prédication de retraites etle ministère des confessions.

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Les Missionnaires du Sacré-Cœur au QuébecCent ans d’apostolat et de spiritualité du cœur

Le 14 octobre 1900, arrivent d’Euro-pe, à bord du Vancouver, le Père Jean-Baptiste Guillarme et dix jeunesreligieux, qui viennent compléter leursétudes en théologie au Grand Séminai-re de Québec. Ils avaient été chassésde la France par les lois anti-cléricalesde Combes. Leur supérieur, le PèreJohn Field, les avait devancés de quel-ques jours. Ils formeront la premièrecommunauté des Missionnaires duSacré-Cœur à Québec.

Des démarches pour ouvrir une mai-son d’études au Canada avaient étéentreprises dès 1897 auprès de l’ar-chevêque de Montréal, Mgr NapoléonBruchési, mais elles s’étaient avéréesinfructueuses. Les autorités de la com-munauté étaient alors entrées en con-tact avec l’Archevêque de Québec,Mgr Louis-Nazaire Bégin. Sa réponse

La maison de la rue des Carrières où les Missionnaires du Sacré-Cœur ont passé leurs premiersvingt mois à Québec.

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En janvier 1903, débute la publicationde l’édition canadienne des Annalesde Notre-Dame du Sacré-Cœur, quiont pour but de propager la dévotionau Sacré-Coeur et à Notre-Dame duSacré-Cœur. Les Pères veulent aussisusciter des vocations sacerdotales etmissionnaires.

Ces Annales contribueront largementà faire connaître les Missionnaires duSacré-Coeur dans tout le Québec etmême au-delà. La prédication desPères français, notamment les PèresEgloff et Maillard, sera fort appréciée.

Le sanctuaire à Notre-Dame du Sacré-CœurEn 1908, le Père François-XavierMaillard succède au Père Louis Jour-don à la tête de la communauté de larue Sainte-Ursule. Il a pour projet laconstruction d’un sanctuaire dédié àNotre-Dame du Sacré-Cœur.

Il trouve en Madame Routhier, laveuve du juge Adolphe Routhier,auteur des paroles de notre hymnenational, une collaboratrice exception-nelle. Dans ses Notes personnelles, lePère Bourrin écrira : « Elle se fit quê-teuse dans la ville de Québec. Ellebouleversa tous les obstacles. »

Le 31 mai 1910, le sanctuaire de Notre-Dame du Sacré-Coeur est inauguré parl’Archevêque de Québec.

Nouveaux prêtresLe 25 avril 1909, les quatre derniersscolastiques français arrivés à Québecen septembre 1903, François Bourrin,Joseph Cailler, Joseph Frappa et ÉmileChaussende, étaient ordonnés prêtres.

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Le manoir des lilas à Beauport,acheté en juin 1904.À ce moment-là,il appartenait à la famille Gurry.

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En 1908, les deux maisons de Québecet de Beauport comptent ensemblevingt religieux profès. Plusieurs com-mencent alors à penser qu’il est tempsd’élargir les horizons et de s’implanterailleurs qu’à Québec.

L’Ouest canadienC’est dans ce contexte qu’en 1908,Mgr Adélard Langevin, archevêque deSaint-Boniface, au Manitoba, inviteles Missionnaires du Sacré-Coeur àprendre charge de la paroisse deQu’Appelle en Saskatchewan.

En 1910, Mgr Émile Legal, évêque deSaint-Albert, propose aux MSC laprise en charge de la paroisse St.Patrick à Medecine Hat, en Alberta.

Les MSC, qui sans doute avaient vutrop grand, devront laisser la paroissede Qu’Appelle en 1912 et celle deMedecine Hat en 1916.

Le Nord de l’OntarioEn 1910, Mgr Élie-Anicet Latulippepropose aux MSC de venir s’établirdans son diocèse à North Cobalt aunord de l’Ontario. Ils pourraient yfonder une paroisse et ouvrir un col-lège classique et commercial.

Les premiers Pères arrivent le 16 mai.Ils entreprennent la fondation de laparoisse Notre-Dame du Sacré-Cœurde North Cobalt et se mettent sanstarder à la construction du CollègeSaint-Joseph, qui ouvrira ses portes enseptembre 1912.

En quelques années, le Nord de l’On-tario devient véritablement une rucheoù est concentrée une forte proportiondes effectifs de la Congrégation auCanada. Les Pères partagent leurtemps entre l’enseignement au Col-lège Saint-Joseph et le ministère dansles paroisses Notre-Dame du Sacré-Cœur de North Cobalt, Saint-Hilarionet St. Patrick de Cobalt. Ils vont aussien mission dans les chantiers de coupedu bois du Nord de l’Ontario et duQuébec.

Mais l’histoire de North Cobalt sera,elle aussi, de courte durée. La ferme-ture des mines, qui procuraient du tra-vail à la population de North Cobalt,change complètement la situation. Laville dépérit. En quelques années, c’estle passage de la prospérité à la ruine.En 1919, le collège est fermé et lesPères quittent la région.

Malgré tout, huit étudiants du CollègeSaint-Joseph deviendront Missionnai-res du Sacré-Cœur.

La pro-province du Canada et la section américaineEn 1912, la fondation canadienne,jusque-là dépendante de la provincede France devient une pro-province.C’est le premier pas vers l’autonomie.Le Père Pierre L’Espérance assumerala direction de cette pro-province.

À ce moment-là, en plus des commu-nautés de Québec et de Beauport, decelles de North Cobalt, de Qu’Appelleet de Medecine Hat, situées en terri-toire canadien, la nouvelle entité sevoit aussi annexées les communautésde Watertown et de Natick situées ducôté américain et relevant, jusque-là,de l’administration générale.

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1908-1919L’expansion de la communauté hors du Québec

Le Père Pierre L’Espérance.

L’église St. Patrick construite par le PèreAuguste Cadoux à Medecine Hat en Alberta.

Un groupe d’élèves du collège St-Joseph de North Cobalt vers 1915.

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1920-1929Bilan et nouveau départ

Après les fermetures des commu-nautés de l’Ouest et de l’Ontario, lesconfrères de Québec et de Beauportdressent le bilan. Depuis leur arrivéeau Canada, les coups durs semblentplus nombreux que les succès. Malgrétout, les œuvres réalisées en vingt anslaissent entrevoir des jours meilleurs.Ces vingt premières années ont permisd’enfoncer des racines profondes ensol québécois.

Le rayonnement du sanctuaire Notre-Dame du Sacré-Coeur s’étend déjàbien loin hors de Québec. Les Annalesfont connaître la congrégation. Lesétudiants revenus de North Cobalt, demême que les scolastiques se prépa-rent à prendre le flambeau. Quant auxFrères de Beauport, formés par les Pères Barral et Bourrin, ils ont tout cequ’il faut pour devenir des gardiens dephare.

L’École Apostolique de BeauportDepuis son ordination, le Père Fran-çois Bourrin rêvait d’ouvrir à Beau-port un collège pour la formation desfuturs prêtres MSC. En 1920, il semet à la tâche et l’École apostoliquede Beauport ouvre ses portes en sep-tembre. Ce sera l’œuvre de sa vie.

L’école sera agrandie à deux reprisesdans les années 20. C’est d’ailleursl’ouverture de cette maison de forma-tion qui permettra à la congrégation des’implanter solidement en terre cana-dienne.

Le Père Bourrin avait demandé àNotre-Dame du Sacré-Coeur de luiaccorder la grâce de voir douze prêtresMSC canadiens. Il en verra plus de145. Les premiers Québécois sont or-donnés le 15 août 1923.

La paroisse de Ville LaSalleEn 1927, à l’invitation des autoritésdiocésaines, le Père Joseph Allion serend à LaSalle, en banlieue de Mont-réal, pour fonder la paroisse Notre-Dame du Sacré-Cœur.

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Le Père François Bourrin en 1909 alors qu’il rêvait d’ouvrir à Beauport un collège pour futurs prêtres.

Le Père François Bourrin en 1931.Le collège qu’il a fondé donnera plus de 145 prêtres.

Le collège de Beauport après plusieurs agrandissements en hauteur.On peut encore discerner au rez-de-chaussée ce qui était le manoir des lilas.

Église Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de LaSalle. En médaillon, le Père Joseph Allion, curé fondateur.

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1930-1938Fondation d’une mission

Accroissement de la communautéÀ partir de 1930, la pro-province con-naît un développement accéléré. Lenoviciat de Beauport fournit chaqueannée son contingent de novices, tantchez les Frères que chez les Pères. Lesscolastiques se font de plus en plusnombreux.

Depuis 1928, la maison de Watertownaccueillait les étudiants de philosophieet de théologie. En 1933, une maisonest achetée à Waterloo dans le diocèsede Saint-Hyacinthe pour recevoir lesétudiants de philosophie. En 1943, cesderniers retourneront à Watertown.

Pour leur part, les étudiants en théolo-gie quittent Watertown et viennentdemeurer avec la communauté de larue Sainte-Ursule à Québec. Ils sui-vent leurs cours à l’Université Laval.

La République DominicaineL’accroissement de la communautépermet d’envisager un projet de mis-son à l’extérieur du pays. Onze MSCcanadiens étaient déjà allés travailleren Papouasie avec les confrères de laProvince de France. Mais cette fois,on cherche un lieu de mission quiserait sous la responsabilité de la pro-province canadienne.

À l’été 1935, les Pères AugusteCadoux et Cyprien Fortin s’embar-quent pour les Antilles, avec le mandatd’y trouver ce nouveau champ d’apos-tolat.

La mission de la République Domini-caine est officiellement confiée auxMSC canadiens en février 1936. Plusde 50 confrères y travailleront. Ellesera pendant quarante ans l’œuvreprincipale de la province canadienneMSC.

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La maison de Watertown dans l’État de New York. La résidence de Waterlo

Les missionnaires canadiens en Papouasie, octobre 1934.De gauche à droite : F.Adjutor Lachance, F. Émilien Gendron, F. Charles Drolet,P.Alphonse Fradette, F. Sylvio Plourde, F. Jules Boisvert, F. Rodolphe Ryan.

Sánchez, 1936. De gauP.Auguste Cadoux, Mgr P.Alphonse Fradette, F.A

Le presbytère de Sánchez,première maison des MSC en République Dominicaine.

Chapelle de Nagua en Nagua est maintenant u

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Le 22 juillet 1939, à la veille de laDeuxième Guerre mondiale, la pro-province érigée en 1912 devient uneprovince de plein droit. Le Père WillieCaron en est le premier supérieurprovincial. Le territoire de la nouvelleprovince demeure le même que celuide la pro-province, auquel s’ajoute lamission de la République Domini-caine.

Les œuvres de la communauté se di-versifient alors de plus en plus. Le per-sonnel ne cesse de s’accroître. L’ÉcoleApostolique de Beauport reçoit annéeaprès année autant d’élèves que seslocaux lui permettent d’en admettre.Les vocations de Frères sont nom-breuses. La nouvelle province estprête à poursuivre l’œuvre entreprisepar les Pères français.

Sainte-Clothilde et DisraëliLes premières années de la nouvelleprovince sont marquées par l’ouver-ture du noviciat des Pères et des Frèresà Sainte-Clothilde de Horton en 1939et par celle du pré-noviciat des Frèresà Disraéli en 1940. En 1949, le novi-ciat des Pères est transféré de Sainte-Clothilde à Waterloo.

La progression de la congrégation,bien amorcée dans les années 30, sepoursuit durant les années 40. Annéeaprès année, on peut envoyer de jeu-nes confrères prêter main forte à ceuxqui travaillent déjà à la mission de laRépublique Dominicaine. Ici même,les maisons sont remplies et les œu-vres suffisent à peine à occuper tousces religieux dont la moyenne d’âgen’atteint pas la quarantaine.

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1939-1949La nouvelle province canadienne

oo en Estrie.

che à droite : P.Adrien McShane, P. Cyprien Fortin,Eliseo Pérez Sánchez, P. Barceló, curé de Sánchez,

Albert Plourde, F. Sylvio Plourde, F. Cléophas Laverdière.

République Dominicaine à la fin des années 30.une ville prospère de plusieurs paroisses. La maison du noviciat à Ste-Clothilde de Horton.

Le Père Willie Caron, premier supérieur provincial de la province canadienne des MSC.

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1950-1959Nouvelles paroisseset constructions

La décennie 50 est marquée par laprise en charge de deux nouvellesparoisses et par des travaux de cons-truction à Beauport et à Arthabaska.

La paroisse de Sacré-CœurEn novembre 1950, la responsabilitéde la paroisse de Sacré-Cœur, dans lediocèse de Baie-Comeau, est confiéeaux MSC. Le Père Léopold Mayranden sera le premier curé.

Mgr Alexandre Labrie, évêque du dio-cèse, demande également qu’un MSC,résidant au presbytère de Sacré-Cœur,prenne en charge l’aumônerie diocé-saine des Ligues du Sacré-Coeur et leministère auprès des bûcherons dansles chantiers de coupe du bois de laCôte-Nord.

Travaux à BeauportEn 1953, les locaux de l’École apos-tolique sont devenus trop exigus. Unepartie du vieux collège est rasée pourfaire place à une nouvelle constructionplus spacieuse qui permet d’accueillircent trente élèves.

Nouveau noviciat d’ArthabaskaLa construction d’un nouveau noviciatpour les Pères et les Frères était deve-nue nécessaire. Il sera ouvert en 1954à Arthabaska. Il remplacera le noviciatdes Frères de Sainte-Clothilde et celuides Pères de Waterloo. La maison deSainte-Clothilde sera vendue et cellede Waterloo deviendra une maison derepos. Les Pères qui y résident ferontdu ministère dans les paroisses voi-sines.

La paroisse Sainte-Ursule à Sainte-FoyEn 1959, les autorités de la provinceacceptent de prendre la charge de lanouvelle paroisse Sainte-Ursule àSainte-Foy. Le Père Armand Hamelinen est le curé fondateur.

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Église de Sacré-Cœur dans le comté de Saguenay.

Église de la paroisse Sainte-Ursule, Ste-Foy.

Le noviciat d’Arthabaska. Cette ville est maintenant fusionnée avec Victoriaville.

Le scolasticat de Sillery, résidence des étudiants de philosophie et de théologie à partir de1960.

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Les années 60 sont pour la provincecanadienne une période de dynamis-me et d’effervescence sans précédent.

L’Hôtel-Dieu de ChicoutimiEn septembre 1960, la communautéélargit son champ apostolique en ac-ceptant de prendre charge de l’aumô-nerie de l’hôpital de Chicoutimi.

Le scolasticat de SilleryPartout au Québec, le nombre de voca-tions religieuses atteint à cette époquedes sommets jusque-là inégalés. Lesautorités provinciales décident alorsde construire une nouvelle résidencepour les étudiants. En décembre 1960,le scolasticat Notre-Dame du Sacré-Cœur ouvre ses portes à Sillery, àproximité de l’Université Laval. Ilreçoit les étudiants en théologie quiétaient à l’étroit dans la maison de larue Sainte-Ursule et ceux de philoso-phie qui résidaient à Watertown.

Le Séminaire Saint-Augustin Au début des années 60, les change-ments survenus dans le secteur de l’édu-cation demandent que les collègesclassiques s’adaptent aux exigences dela réforme scolaire.

C’est dans ce contexte que onze com-munautés religieuses, dont les Mis-sionnaires du Sacré-Cœur, décidentd’unir leurs efforts pour bâtir le cam-pus intercommunautaire du SéminaireSaint-Augustin. Ce collège, dont lamission est d’offrir aux jeunes un mi-lieu de vie propice à leur développe-ment humain et spirituel, devientréalité en septembre 1965.

La Revue Notre-Dame (RND)Le Concile et la Révolution tranquilleont soulevé de nombreuses questions.Les Annales de Notre-Dame du Sacré-Cœur vont donc tenter de rejoindre lespréoccupations nouvelles de leursabonnés en leur proposant des dos-siers susceptibles de les éclairer, tantsur les questions religieuses quesociales.

C’est à ce moment-là que s’effectue lepassage des Annales à la Revue Notre-

Dame. Les trois lettres RND apparais-sent pour la première fois sur la cou-verture du numéro de mars 1968.

Agrandissement à BeauportEn septembre 1967, l’École apos-tolique accueille des externes pour lapremière fois de son histoire. Deuxans plus tard, elle devient un externatmixte et prend le nom de École se-condaire MSC. L’augmentation dunombre des étudiants nécessitera d’im-portants travaux d’agrandissement.

La Source

Durant l’été 1967, un bâtiment dé-saffecté de la ferme de Beauport estaménagé en boîte à chansons qui s’ap-pellera La Source. C’est un centred’animation pastorale pour les jeunes. La pastorale des immigrantsEn 1968, la communauté accepte unenouvelle responsabilité dans le dio-cèse de Québec: celle de l’aumôneriedes immigrants.Le Centre ViréoL’exposition universelle de 1967 àMontréal venait de montrer l’impor-tance de l’audio-visuel dans notremonde. En 1970, des MSC ouvrent uncentre qui a pour objectifs la rechercheet la formation en audio-visuel, ainsique la production de documents pourl’animation pastorale et scolaire.

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1960-1969Des années d’effervescence

RND, numéro de mars 2000. Studio du Centre Viréo.

Résidence des MSC, campus du séminaire Saint-Augustin.

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1970-1979Deux changementsimportants

Au cours des années 70, deux événe-ments majeurs viennent modifier levisage de la province canadienne.

La section américaineEn 1971, la maison de Watertowndans l’État de New York et les parois-ses de Natick et de Hillsgrove dans leRhode Island sont détachées de laprovince canadienne et cédées à laprovince américaine des MSC. Unedizaine de confrères, qui travaillaientdans ces endroits, feront désormaispartie de cette province.

En République DominicaineLa même année, la mission de laRépublique Dominicaine devient, àson tour, une pro-province. C’est là lerésultat du travail des confrères qui ontœuvré, depuis 1935, dans plusieursparoisses, en pastorale des vocationset à la formation des futurs religieux.Le Père Émilien Tardif devient leresponsable de cette nouvelle pro-province.

Le processus est donc engagé pourque la République Dominicaine de-vienne, à son tour, une provinceautonome. Elle aura ce statut en 1986.Plus d’une trentaine de confrèrescanadiens y travaillent toujours à cemoment-là. Ils feront désormais partiede cette nouvelle province.

Le noviciat intercommunautaireAu début des années 70, la plupart descongrégations religieuses de la régionde Québec n’ont que quelques novi-ces. Elles projettent donc de mettreleurs ressources en commun pour for-mer un noviciat intercommunautaire.Les MSC en font partie.

La paroisse Notre-Dame de laGardeEn 1975, les MSC prennent la chargepastorale de la paroisse Notre-Damede la Garde dans le diocèse de Qué-bec. Ils y seront présents jusqu’en sep-tembre 1994.

Le Centre pastoral MSCEn 1976, un foyer d’hébergementpour jeunes en difficulté, appelé Cen-tre pastoral MSC, est aménagé dansune aile du scolasticat de Sillery. En1978, un autre foyer du même genreest ouvert à Saint-Jean, Île d’Orléans.

Le foyer de Sillery devra fermer sesportes en juin 1983 et celui de l’Îled’Orléans l’année suivante. La dimi-nution du nombre de confrères MSCcommence à se faire sentir.

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Église et presbytère, Saint-Joseph de Natick.

Le Père Émilien Tardif, supérieur de la nouvellepro-province de la République Dominicaine.

Église Notre-Dame-de-la-Garde, Québec.Le Centre pastoral MSC,résidence de l’Île d’Orléans.

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1980-1989Face aux nouvelles réalitésLa pastorale des vocationsAu début des années 80, les autoritésde la communauté, bien conscientesque la pastorale des vocations doittenir compte des réalités nouvellesdans le monde des jeunes, décident demettre sur pied un centre de recherchevocationnelle dans la maison deSillery.

Deux résidences sont aussi ouvertespour accueillir les jeunes intéressés àla vie MSC et désirant réfléchir à leurvocation. La Maison Chevalier, àMontréal, est inaugurée en septembre1982 et la Maison François-Bourrin, àQuébec, un an plus tard.

Fermeture de maisonsLa Maison Chevalier devra fermée en1987 et la Maison François-Bourrinen 1993. D’autres fermetures marque-ront les années 80 et la décennie 90.

En effet, au mois de décembre 1984,la communauté cède à une corporationlaïque l’École secondaire MSC deBeauport, qui avait tenu une si grandeplace dans son histoire. L’école chan-ge encore une fois de nom et devientl’École secondaire François-Bourrin.

Puis, en décembre 1988, c’est au tourde la maison de Waterloo de fermerses portes. En 1995, le noviciat d’Ar-thabaska, où demeurait encore unecommunauté MSC très appréciée desgens du voisinage, est mis en vente.En 1996, la résidence des étudiantsMSC du Séminaire Saint-Augustincessera ses activités. Enfin, en 1999, lacommunauté se voit dans l’obligationde remettre aux autorités du diocèsede Québec la responsabilité de la pa-roisse Sainte-Ursule à Sainte-Foy.

Aménagement d’une infirmerieEn 1988, afin de permettre aux con-frères plus âgés ou malades de re-cevoir des soins adéquats, tout encontinuant de résider avec leurs con-frères encore actifs, les anciens locauxde classe du scolasticat de Sillery sontaménagés en infirmerie.

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Maison de formationChevalier,Montréal.

Maison de formationFrançois-Bourrin,

Québec.

Des confrères à l’infirmerie de Sillery.

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1990-1999Toujours missionnaires

La fondation au MexiqueEn, 1990, lors d’une réunion en cha-pitre, les MSC canadiens se donnentcomme objectif général de renouvelerl’exercice de leur ministère de l’évan-gélisation en tenant compte des appelsde l’Église et des besoins de la société.

Ils répondent donc favorablement à lademande du Supérieur Général, quisouhaitait voir s’ouvrir une mission auMexique. Le processus de fondationest mis en marche dès 1990.

En septembre 1992, les Pères RéjeanOuellet et Jean-Luc Couture prennentcharge de la paroisse San RamonNonato, dans la ville de Mexico. LesPères Pierre Brault et Gilles Savard lesrejoignent, le premier en 1994, le se-cond l’année suivante. Puis ce seraPolycarpe Pereira, en 1996.

En juillet 1996, la communauté accep-te de prendre aussi la responsabilité de la paroisse San Luis Obispo deTlalmanalco, située un peu à l’est deMexico.

En septembre 1999, un premier confrè-re Mexicain, Jorge Gomez Rodriguez,prononce ses vœux, dans la congréga-tion des Missionnaires du Sacré-Cœur. Actuellement, deux autresjeunes Mexicains poursuivent leur for-mation au Guatemala en vue dedevenir eux aussi MSC.

Associations MSC de laïcsEn 1986, un groupe de laïcs de laparoisse Sainte-Ursule forme une pre-mière fraternité MSC. D’autres laïcsayant eux aussi manifesté le désir departager la spiritualité des Mission-naires du Sacré-Cœur, les autoritésprovinciales désignent, en 1997, unconfrère pour animer et organiser desassociations MSC de laïcs. Les mem-bres de ces associations partagent laspiritualité et la mission des MSC.

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Un dimanche à San Ramón Nonato.

San Luis Obispo de Tlalmanalco.

Église construite en 1632.

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Après cent ans de présence et d’actionen terre québécoise, en Papouasie, enRépublique Dominicaine et au Mexi-que, les Missionnaires du Sacré-Cœuront toujours la même mission : êtresur terre le Cœur de Dieu. Cette mis-sion, les confrères l’exercent par leurfaçon d’être et d’agir dans les diversministères qu’ils sont appelés à rem-plir au Sanctuaire Notre-Dame du

Sacré-Cœur, en paroisse, auprès desmalades et des prisonniers, dans lesmédias que sont la RND et le CentreViréo. Ils la partagent aussi avec lesmembres des associations MSC delaïcs.

Le vieillissement, la maladie et leshandicaps personnels sont loin d’êtreun obstacle. Chacun se sent toujours

concerné par la mission qui lui a étéconfiée de faire connaître à tousl’amour que le Cœur de Jésus porte àchaque personne. Tous les MSC laportent de façon imminente dans leursprières. Ils continuent d’avoir confian-ce et de s’abandonner à la Providencequi jamais ne leur a fait défaut depuiscent ans.

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2000100 ans de mission à poursuivre

Une année pour se souvenir,célébrer et remercier

Célébrer un anniversaire est toujours l’occasion dese rappeler des faits mémorables. De revoir lesévénements passés qui ont eu une influence surnotre présent. De jeter un regard sur ce présent qui,inévitablement, façonnera l’avenir.

Les MSC célèbrent cette année le centièmeanniversaire de leur arrivée à Québec. Les célébra-tions du centenaire, qui s’échelonneront du 25 marsau 14 octobre, seront inaugurées à la maison pro-vinciale de Sillery, puis clôturées dans le Vieux Qué-bec, au Sanctuaire Notre-Dame du Sacré-Coeur.Elles rassembleront les MSC et les laïcs MSC.

Une occasion de rendre grâceDurant les mois que dureront les festivités, nousallons nous rendre dans les différentes localitésauxquelles nous devons naissance et croissance.Nous souhaitons rencontrer et remercier tous cesgens qui ont cheminé avec nous à l’École François-Bourrin de Beauport, ou encore aux paroisses deLaSalle, de Sacré-Cœur (Saguenay) et de Sainte-Ursule (Sainte-Foy). Sans eux, nous ne serions pasce que nous sommes. Et sans nous, ils seraientprobablement différents de ce qu’ils sont.

Notre désir est de rendre grâce au Seigneur pourtous ces pas que nous avons faits ensemble et quinous ont permis de grandir. N’avons-nous pas tra-vaillé en collaboration, dans ces divers milieux,pour y développer une vie de qualité ? Nous inspi-rant de la spiritualité du Père Jules Chevalier, nousavons fait confiance au Seigneur de sorte que lesobstacles rencontrés sont devenus des moyens deréaliser le projet de Dieu.

Une façon d’être Cœur de Dieu sur terreEn 1989, nous avons célébré le cinquantenaire de laprovince canadienne MSC. Aujourd’hui, alorsmême que nous venons d’entrer en Église dans legrand Jubilé de l’an 2000, nous voulons célébrernon seulement le centième anniversaire de notrearrivée à Québec, mais le quatre-vingt-dixièmeanniversaire de la fondation du Sanctuaire Notre-Dame du Sacré-Cœur, le quatre-vingtième anniver-saire de l’École François-Bourrin de Beauport, lecinquantième anniversaire de notre arrivée à laparoisse Sacré-Cœur et le quarantième anniversairede la maison de Sillery.

Ce sont là autant de bons souvenirs à partager avectous ceux et celles qui, d’une façon ou d’une autre,sont liés à la communauté. C’est aussi notre façond’être, encore aujourd’hui et chacun à notre ma-nière, le Cœur de Dieu sur terre. Nous invitonstoutes les personnes intéressées à se joindre à nouspour célébrer dans la joie et la fraternité.

Solidaire avec vous dans l’amitié et la prière.

Marc-André Gingras, msc supérieur provincial

Le Père Marc-André Gingras.

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Caisse populaire Desjardins de la Pointe de Ste-FoyCaisse populaire Desjardins du Vieux-QuébecCaisse populaire Desjardins de Sacré-Cœur, SaguenayCaisse populaire Desjardins de Sillery

Célébrer un centième anniversaire c’est célébrer la vie qui s’est manifestée au long de l’histoire et qui ne cessera pas de jaillir.

Nous sommes heureux de nous associer aux Missionnaires du Sacré-Cœur à l’occasion de leur centième anniversaire.