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  • Quotidien national dinformationSite : www.monjournaldz.com Email : [email protected] Prix : Algrie 10 DA - France 1

    N 328 Lundi 22 juillet 2013

    Le patron dENI engage son entreprise dans lexplorationde lAtlas avec Sonatrach

    La visite de courtoisie tourne aux aaires

    Labraoui Mehdi dcdavant-hier dans un accident

    de la circulation

    Fin tragique dungrand espoir du

    football algrienet du RCK

    Lire en page 19

    Bordj Bou Arrridj

    2000 personnesen moyenne

    narrivent pas sacheter de quoi

    faire une chorba

    Oran

    Plusieursfauxmendiantstraduitsen justice

    Lire en page 9

    Lire page 5

    Sur 2 millions de touristes trangersattendus pour 2013 seuls 400 000 sont

    recenss jusqu prsentLire en pages 2 et 3

    Lire en page 10

    MdaQuand la lthargie met

    bas tous les atouts

    Procs des deuxauteurs de lenlvementet lassassinat de Haroun

    et Ibrahim

    Peine capitalepour les

    criminelsLire page 5

    Lire page 11, 12 et 13

    Les faux calculsde Benmeradi

  • 2 Lvnement Lundi 22 Juillet 2013

    Evoquer lafflux de touristes trangers enAlgrie, comme vient de le faire Benmeradi-dans une dclaration la presse en marge desa visite dinspection aux structures et entre-prises du secteur au complexe touristique deSidi Fredj (ouest dAlger), le ministre a indi-qu que lafflux de touristes trangers est ennette progression et pourrait atteindre 1 800000 touristes trangers la fin de lanne encours .

    Toujours selon Benmeradi, et comparati-vement la mme priode de lanne dernirequi avait enregistr lentre de 280 000 tou-

    ristes trangers en Algrie, selon les chiffresdes services de la Direction gnrale de la S-ret nationale, ces chiffres nenglobent pasles membres de la communaut nationale ta-blie ltranger , a-t-il soulign. Soit.

    De quelle politique touristique veut-il par-ler ? Un pays qui dispose dnormes res-sources et potentiels touristiques considre cesrsultats comme une performance ridicule etun cuisant chec, ni plus ni moins.

    Avant de parler dindustrie touristique, il

    faut dabord se prvaloir dune vritable po-litique conomique elle-mme assortie dunevolont politique.

    Qua fait lAlgrie pour valoriser son im-mense Sahara avec ses Tassili, Hoggar, lespeintures rupestres ? Mme le trac de lacourse automobile Paris/Dakar et son impor-tante audience internationale a t dtourn ettransfr sur Paris/Casablanca.

    Tout le Sud, porteur de tant de richesses, at dlaiss par le systme politique algrien,

    sauf pour son ptrole ? Pourquoi ?Et le ma-gnifique littoral mditerranen ? Un immensegchis. Quon arrte de dire nimporte quoiquand on na rien dire. La Numidie recleautant de richesses archologiques et histo-riques que nimporte quelle place forte du sec-teur mditerranen.

    LAlgrie ne dispose pas de politique tou-ristique, nen dplaise Benmeradi etconsorts.

    K. A.

    REpRES

    REpRES AVIS DE CITOYENS

    Rachid Amdoun,70 ans, retrait, Bjaa

    Jugurtha, 36 ans, rceptionniste dhtel, Bjaa

    Debiene Mourad,39 ans, commerant, El Tarf

    Le tourisme en Algrie est dfaillant. Il faut juste voir ltat catastro-phique de nos infrastructures touristiques et le nombre insignifiant de tou-ristes qui visitent notre pays pour constater cette amre ralit. Lapolitique touristique en Algrie est revoir car nous pouvons mieux faire.

    Moussa Boussakria,63 ans, cadre financier, El TarfJe pense, qu'en Algrie, on na pas atteint le stade d'une culture touristique ausens le plus large. Gnralement, le tourisme se pratique toute l' anne, du mo-ment que l'Algrie et, en particulier, El Tarf disposent de tous les atouts. Enoutre, je dirai que les responsables chargs de ce secteur, qui a son importanceen conomie, ne suivent pas. Enfin, nous n'avons pas de personnel vraiment form dans ce sec-teur. LAlgrie ne reoit pas de touristes cause de la chert de la restauration et de l'hberge-ment. Sur le plan conomique, le pays ne gagne rien.

    Le tourisme en Algrie est lagonie. Et je sais de quoi je parle, car jesuis rceptionniste dans un htel depuis plus de 8 ans. Bjaa est un para-dis sur terre, pourtant, le nombre de touristes qui la visite est insignifiant.Nous devons amliorer la qualit des services touristiques, baisser les prixet revoir notre politique touristique.

    La wilaya d'El Tarf ne dispose pas d'infrastructures adquates pour rece-voir des touristes. Le tourisme chez nous est devenue une visite aux stationsbalnaires . Le tourisme en Algrie n'est pas la porte de tous, mais des-tin uniquement une classe. Les prix affichs sont chers. En conclusion,les responsables de ce secteur ne sont pas suffisamment prpars et les seuls Tunisiens quiviennent El Tarf sont uniquement des trafiquants de carburant et ne dpensent rien. .

    Octobre 2008LAlgrie exporte plus de tou-ristes quelle nen reoit et,puisque le rveil vient 45 ans aprslindpendance, il est primordial derenverser la tendance. La demandeinterne est actuellement forte et enpleine expansion: 11 millions dAl-griens devraient tre concernspar le tourisme en 2025. Nan-moins, lAlgrie compte recevoir 4millions de touristes lhorizon2015. Un dfi qui attend le minis-tre algrien de lAmnagement duterritoire, de lEnvironnement et duTourisme.

    Avril 2013"Quelque 250.000 touristeseuropens se sont rendus en2012 en Algrie dans le cadre devisites touristiques, alors quen1999 seulement 35.000personnes ont choisi ladestination Algrie", a indiquM. Benmeradi, lors duneconfrence de presse aux 2mesassises nationales du tourisme.

    Avril 2012Le ministre du Tourisme et de lAr-tisanat, Smail Mimoun, a indiquque lamlioration de la situationscuritaire en Algrie avait favorislaugmentation du nombre des tou-ristes ayant choisi la destination Al-grie, estim 2,5 millions detouristes en 2011. Il a toutefois re-connu que les recettes en devisesgnres estimes 430 millions dedollars taient insuffisantes insistantdans ce cadre sur le rle des techno-logies de communication dans lat-traction des touristes et la ncessitde doter les agences de voyages deces technologies pour dvelopper lapromotion du produit touristique al-grien sur le march internationaldu tourisme.

    Mai 2010Le flux touristique a connu uneaugmentation de 35% durant lestrois premiers mois de lanne encours par rapport la mme p-riode de lanne 2011, a indiqule ministre du Tourisme et delArtisanat, M.Smail Mimoun. Le nombre de touristes entrsen Algrie entre janvier et 31mars 2012 a connu une crois-sance de 35 % par rapport lamme priode de lanne 2011,a dclar M. Mimoun lors duneconfrence de presse anime enmarge du Salon international dutourisme et des voyages Alger.

    La traverse du dsertEn invoquant lAlgrie etlactivit de lindustrie lie au tourisme, les responsableschargs de ce chapitreimportant de notre conomienationale feraient mieux de se faire discrets ou mmeaphones ds lors quon parlede chires et deperformances. La gestion de cet immense potentieltouristique quest lAlgriepose problme ceux qui ne sont motivs que par lersultat inscrit dans leursagenda et mandat.

    Khamou Abdellah

  • 3LvnementLundi 22 Juillet 2013

    Doucement mais sre-ment, la destination Algriedisparat de nouveau des ta-blettes des oprateurs touris-tiques trangers. Si lonexclue, bien videmment, ladsaffection par les touristestrangers de notre pays du-rant la dcennie rouge, lapaix retrouve, les trangersse sont remis affluer aupoint datteindre le pic nota-ble de 2 millions et demi en2011 pour retomber 700000 en 2012. Pourtant, mal-gr les diffrents plans de re-

    lance, via les zonesdexpansions touristiques(ZET) et leur plan damna-gement touristique, le secteurreste difficilement la tte horsde leau. Les derniers classe-ments mondiaux nous pla-cent la 132e sur 140. On faitainsi dans le domaine, justemieux que le Ymen.

    Glan au hasard, le chiffrede 35% dhtels classs enAlgrie explique largementce qui prcde. Certes, lins-curit qui rgne au grand

    Sud contribue aussi fairereculer les statistiques.

    Des efforts de relance ontbien t faits mais ils ont sur-tout consist vendre lesmeilleures kilomtres de nosctes quelques investisseursdu Golfe par affinit prsi-dentielle et quelques pro-moteurs privs qui ont russi sengouffrer dans labrche. En attendant, desjoyaux comme le complexede Matars, Tipaza, tom-bent en lambeaux, aveccomme seule perspective lavente au dinar symboliquedvalu. Rcemment, et lafaveur de mesures incitatives,de nombreux htels se sontrigs dans certaines wilayasmais des villes importantes,comme Kola, ont tout justeun infme boui-boui propo-ser.

    Au-del de structures, ilreste labsence dun person-nel qualifi. La clbre coledhtellerie de Tizi-Ouzou nepeut rpondre la demande.Les coles rgionales et lescentres de formation privsvalables font cruellement d-faut. Pourtant, le tourismereste grand pourvoyeurdemplois et pourrait partici-per la rsorption du ch-mage. Mais on ne sait paspar quelle btise lacte de ser-vir reste chez nous entach denotion dgradante. Le ser-vice touristique est, donc, uneculture qui prend prise diffi-cilement dans nos contres.

    Enfin, la promotion tou-ristique commence par le ser-vice bord de la compagniearienne. La Turquie, avecsa Turkish airlines classeparmi les meilleures compa-gnies au monde, la biencompris. Pour linstant, onattend juste dAir Algrieque les avions arrivent lheure.

    S. D.S. D.

    Ldito de Salim Djaer

    Tant faire

    Il est dplorer que le secteur

    du tourisme fasse du surplace de-

    puis de trop nombreuses annes, et

    ce, pour diffrentes raisons,

    Certes, le secteur touristique pour-

    rait avoir de belles perspectives,

    mais seulement sous certaines

    conditions. Il est indispensable

    que les autorits publiques accor-

    dent plus dimportance ce sec-

    teur, linstar de lagriculture par

    exemple, ce qui est malheureuse-

    ment loin dtre le cas, avant

    dajouter Notre pays est une terre

    magnifique, par consquent, le

    tourisme offre en Algrie beau-

    coup de potentialits, pour quil y

    ait une relle volution du secteur,

    il faut procder un changement

    essentiel au niveau de lorganisa-

    tion, sinon il ne peut y avoir

    davenir.

    R. Chaouki,directeur de lagence Nostalgie Tours Services :

    Beaucoup de potentialits en Algrie Il y a un manque incontestabledinfrastructures adaptes lacti-vit touristique en Algrie. A celasajoute une mauvaise gestion dusecteur touristique, gestion qui,dans certain cas, est quasi inexis-tante. Ces deux facteurs sont, mon avis,les raisons principales la baissede frquentation touristique cheznous, ce qui explique aussi que le

    secteur soit rest en dclin depuisde trop nombreuses annes. Cela dit, depuis quelque temps,nous observons certaines amliora-tions soprer sur le secteur touris-tique, ce qui est une opportunitnon ngligeable pour lAlgrie. Cependant, pour que nous puis-sions avoir un vrai changement, ilfaut du temps et beaucoup def-forts.

    Kouri Mohamed,chef de lagence touristique Doui il y a une mauvaise gestion dusecteur touristique

    Selon le ministre du Tourismeet de lArtisanat, MohamedBenmeradi, lAlgrie a ac-

    cueilli, durant le premier trimestrede lanne en cours, 400.000 tou-ristes trangers.

    Lafflux de touristes trangersen Algrie a augment durant lepremier trimestre 2013 comparati-vement la mme priode de lan-ne dernire qui avait vu lentre de280.000 touristes trangers, selonles chiffres des services de la Direc-tion gnrale de la sret natio-nale, a laiss entendre Benmeradi.En marge de sa visite dinspection

    au complexe touristique de SidiFredj, le ministre a fait savoir quelafflux de touristes trangers est ennette progression et pourrait attein-dre un nombre de 1 800 000 tou-ristes la fin de cette anne.

    Ce nombre nenglobe pas lesmembres de la communaut natio-nale tablie ltranger, a-t-il souli-

    gn. Lors dun bilan fait lannedernire, le ministre avait rvl que680.000 personnes seulementavaient visit notre pays en 2012,dont 240.000 europennes. Ce quiest trs peu pour un pays commelAlgrie et surtout loin des prvi-sions des pouvoirs publics qui ta-blaient lpoque sur 2,5 millionsde touristes lhorizon 2015.

    Optimiste, Mohamed Benmeradiavait indiqu quatteindre ce nom-bre de touristes ne relevait nulle-ment de lutopie. Pour de nombreuxobservateurs et spcialistes du sec-teur, ce nombre avanc par le minis-tre parait excessif.

    En dautres termes, commentpeut-on progresser de 1,3 million detouristes en une anne, sachant que

    sur le terrain rien ne prsage un telrecord.

    Le prdcesseur de Benmeradi, savoir Smail Mimoun, avait jet unvritable pav dans la mare lorsdune dclaration faite lissue destravaux de la 6e confrence interna-tionale sur la gestion des destina-tions, tenue Djerba en Tunisie les16 et 17 avril 2012, sur le thme Lavenir du tourisme en Mditer-rane , que lAlgrie avait reu 2,5millions de touristes en 2011.Notre pays, qui a connu des mo-ments difficiles durant les annes90, amorce un nouveau dpart favo-ris par lamlioration de la situa-tion scuritaire la faveur de lapolitique clairvoyante de la direc-tion du pays consacrant la rconci-liation nationale et la concordecivile. Ce qui lui a dailleurs permisde recevoir 2,5 millions de touristesen 2011 , avait-il martel.

    Comment est-on pass de 2,5millions de touristes en 2011 700000 touristes trangers en 2012 ?Soit un dficit de prs de 1,8 millionde touristesEt quelle est la recettepour remonter cette anne 2 mil-lions de touristes ? Des chiffres endents de scie que ne contredit paslindice de comptitivit voyage ettourisme, comparaison 2013 et2011.

    En effet, sur les 140 pays tudis,lAlgrie est classe la 132e place,devanant seulement huit destina-tions, savoir le Ymen, la Mauri-tanie, le Lesotho, la Guine, leSierra Leone, le Burundi, le Tchadet Hati. La destination Algrie ob-tint alors 3 points sur 10, sloignantdavantage de son voisin, le Maroc.Et l, il sagit de chiffres exacts.

    F. D.

    Sur 2 millions de touristes trangers attendus pour2013 seuls 400 000 sont recenss jusqu prsentLes faux calculs de Benmeradi

    Selon le ministre duTourisme, MohamedBenmeradi, pas moinsde deux millions detouristes trangers sontattendus en 2013 enAlgrie. Au premiertrimestre, le ministre arecens 400 000 touristestrangers entrs sur leterritoire algrien contre280 000 au premiertrimestre 2012. Pour cette mme anne,lAlgrie avait enregistrla venue de quelque 700000 touristes.

    Fadel Djenidi

    Comment est-on passde 2,5 millions de tou-

    ristes en 2011 700 000touristes trangers en

    2012 ? Soit un dficit deprs de 1,8 million de

    touristes

    Des eorts de relanceont bien t faits maisils ont surtout consist vendre les meilleureskilomtres de nos ctes

    quelques investis-seurs du Golfe par

    anit prsidentielleet quelques

    promoteurs privs quiont russi

    sengourer dans labrche.

  • 4 Lactualit Lundi 22 juillet 2013Dsavou par le Bureau politique du FLNBelayat vinc

    Les prix des produits de large consommation nettement moins chersen 2013 quen 2012Les mesures de contrle prises par le ministredu Commerce ont produit leur eet

    Cest au terme dunnime conclave tenusamedi dernier et qui aregroup les membres duBureau politique (BP) duparti du Front delibration nationale(FLN) que le BP a dcidque toutes les dcisionsseront prises dans lecadre du BP et seulementdu BP. La rencontre afinalement eu lieu aprsmoult tentatives de faireramener de meilleurssentiments des membresdu BP, prsents au sige, Hydra, qui ont refusde rejoindre la runion, limage de AbderrahmaneBelayat, Abdelhamid SiAf ou AbdelkaderMchebek.

    Fadel Djenidi

    Dautres responsables, allis deBelayat, comme Layachi Da-doua ou Abdelkader Zahali,

    taient tout simplement absents. Et cest enprsence de Amar Tou, Mohamed Allioui,Tayeb Louh, Kassa Aissi, Leila Tayeb, HabibaBahloul, Abdelaziz Ziari et Rachid Harraoubia

    que la runion a eu lieu, le quorum ayant tlargement atteint. Les opposants ont essay deperturber la runion en appelant la police, ar-guant que des baltaguia taient sur le pointdinvestir le sige du parti Hydra.

    Une fois arrivs sur les lieux, les servicesde scurit se sont rendu compte quil sagis-sait dune fausse alerte et que rien de ce quileur avait t avanc ntait vrai. Les policierssont toutefois rests sur les lieux, vu lnormetension qui rgnait.

    Au terme de la runion, les membres du BPont, lunanimit, dcid de considrer toutedcision prise en dehors des runions offi-cielles du BP nulle et non avenue et que lesdcisions ultrieures seront prises dans lecadre du BP et seulement du BP. Cela renvoie lide de penser que les dcisions prises par

    Belayat et Si Affif sont nulles et que le coor-dinateur du BP, Belayat, a t dsavou parlinstance dirigeante.

    Ce qui, au demeurant, permettra lavenirde faciliter lorganisation et la tenue dune ses-sion extraordinaire pour lire un nouveau se-crtaire gnral et, partant, introduire un espritde srnit et de confiance dont souffre leFLN, ces derniers temps.

    Plus clairement, il sagissait pour les mem-bres du BP de reprendre les choses en main enchoisissant une nouvelle direction collgialepour remplacer le coordinateur du BP, Be-layat, jug inapte assurer ou maintenir la co-hsion au sein de lex-parti unique.

    Les choses tant arrives ce point, il est se demander jusquo ira ce bras de fer.

    F.D.

    Au dixime jour du Ramadhan, le constat

    tabli par les services du contrle et de la r-

    pression des fraudes du ministre du Com-

    merce fait tat dune nette stabilisation des

    prix des produits de large consommation. En

    tout cas, cest beaucoup mieux que durant le

    Ramadhan de 2012.

    Les contrleurs du ministre ont opr plus

    de 5 000 sorties dans la capitale et les grandes

    villes du littoral, tout comme dans les princi-

    pales villes delintrieur dupays. Il importede soulignerquils ne sontplus agresssdans leur missionpar les commer-ants rfractaires,comme ce fut lecas par le pass.

    La pomme deterre 35 DA, latomate 60, le pi-ment doux 50,la courgette 80,la carotte 40,etc. Cest lapreuve par lesdinars que le Ra-madhan de cetteanne est beau-coup plus cl-

    ment que celui de 2012. En fait, plusieursparamtres ont favoris cette situation. Selonle directeur gnral de lOffice national inter-professionnel des lgumes et des viandes(ONILEV), Sahraoui Benallal, les prix desproduits agricoles comme la pomme de terre,la tomate, la courgette, loignon, la pastque,le melon, les pommes et les pches nont pasaffich de hausse en raison de la concidencedu Ramadan 2013 avec la rcolte de ces pro-

    duits. A titre illustratif, la pomme de terre sevendait en 2012 60 DA/kg sur les marchsde gros, alors que cette anne, elle cote 24DA/kg en gros et moins de 40 DA/kg au d-tail.

    Le contrle des commerces, des marchs,des tarifs sur les produits de premire nces-sit et le renforcement des dispositifs loc-casion du mois de Ramadhan ont tdterminants, dcourageant ainsi les spcula-teurs. Les services de scurit se sont gale-ment mis de la partie. Ainsi pouvait-on liredans un communiqu de la Gendarmerie na-tionale que pour la prservation de la santpublique et dans le cadre des missions de laPolice conomique, les units territoriales pro-cdent au suivi et au contrle des produits delarge consommation au niveau des marchs etdes commerces compte tenu de leur disponi-bilit et de leur prix et transmettent des rap-ports immdiats propos de tout manque ouhausse des prix aux autorits concernes afinquelles prennent les mesures juridiques quisimposent .

    Ainsi, les prix des produits alimentaires aumois de Ramadan 2013 sont infrieurs ceuxde 2012, si lon se base sur les des dix pre-miers jours, qui sont gnralement les pluschers . Sahraoui Benallal confirme aussi latendance, prcisant que les marchs sontbien approvisionns en fruits et lgumes debonne qualit et des prix raisonnables .

    Sabrina Aksouh

    LAlgrie est menae,lanne prochaine,dune crise ptrolirequi dpasserait enampleur celle desannes quatre-vingt

    Le journaliste Britannique,Richard

    Neil , spcialis dans les affaires de

    Ptrole Arabe,est galement analyste

    conomique ;met en garde contre

    lventualit dune entre de

    lAlgrie, en 2014, dans une priode

    de nouvelle crise,qui sera aussi

    importante que celle des annes

    quatre vingt ;laquelle a engendr,en

    1986, leffondrement des prix du

    ptrole avec rprcussion immdiate

    sur le volume des importations en gaz

    qui demeurent le fondement essentiel

    de lconomie nationale et la seule

    devise qui permet dacheter la paix

    sociale.

    LUnion de la Presse Internationale,

    UPI, instance spcialise dans

    lanalyse et le traitement de

    renseignements et de donnes

    pluridisciplinaires,et dont le sige se

    trouve au Etats-Unis,rvele dans son

    rapport que lindustrie algrienne du

    ptrole, qui est le poumon de

    lconomie nationale,accuse

    actuellement un certain recul dans une

    conjoncture de mutation socio-

    politique, dont il est craindre

    les risques dune explosion sociale

    ainsi que des troubles sur le plan

    politique.

    Le journaliste Richard Nield,expert

    dans les problmes de ptrole dans le

    monde arabe, prvient dans son

    rapport que lAlgrie qui est un tat

    stratgique en Afrique du Nord et

    lexportateur principal de ptrole vers

    lEurope, bien que sorti indemne de la

    crise financire mondiale,continue

    utiliser les revenus des exportations

    de ptrole tout en laissant saccumuler

    des rserves de changes importantes

    en devises trangres.

    Richard Nield exprime son inquitude

    face la fragilit de lconomie

    algrienne ; lauteur a parl galement

    de ce quiil qualifie de conviction

    profonde de llite au pouvoir en

    Algrie, qui croit dur comme fer que

    le pays est labri des troubles et des

    rvolutions qui revendiquent la

    dmocratie dans le monde arabe.

    Llite au pouvoir utilise la manne

    ptrolire pour acheter la paix sociale,

    et faire taire toute forme dopposition.

    LAgence Internationale de lEnergie

    a mis en garde, jeudi dernier,contre

    laugmentation de la production du

    gaz de schiste, en 2014, aux Etats-

    Unis..ainsi que le pompage de la

    production de certains producteurs

    indpendants de lOPEP, dont fait

    partie lAlgrie ; qui auront pour

    consquence le gel des quotas des

    pays de lOPEP sur la march.

    Il est prvoir dans ce sens

    galement un croissance de la

    demande allant jusqua 1.2 M/Bs par

    jour,en 2014 ; contre une demande de

    0.930 M/Bs par jour en 2013

    ;Cependant,ces chiffres ne concernent

    pas les prvisions des demandes des

    pays non-membres de lOPEC,selon

    lagence Reuters.

    Zerouatti Liamine

  • 5LactualitLundi 22 Juillet 2013

    Un communiqu du ministre delEnergie et des Mines indique queYoucef Yousfi et le patron du groupe

    italien ENI ont au cours de cette visite decourtoisie voqu la situation du mach na-tional des hydrocarbures, avant de se mettre la table des ngociations. Et au menu des dis-cussions : le lancement par ENI et Sonatrachdes activits de propection dans la rgionmontagneuse de lAtlas peu ou pas prospect,des recherches On-Shore au niveau de lAtlas une centaine de bornes au sud dAlger o le

    groupe italien a men des tudes au cours desdernires annes.

    Dans une dclaration faite au quotidien ita-lien spcialis dans l'conomie et les financesSole 24 Ore, Scaroni a balay dun revers dela main la suppose visite de courtoisie pouraffirmer que laspect le plus intressant dis-cut l'occasion de la rencontre est le dbutde l'activit d'exploration dans l'Atlas, et queEni tait porteur dune grande exprience.

    Nous commencerons une activit d'ex-ploration conjointe avec notre partenaire So-natrach. Les premires tentatives serontexcutes aux flancs du relief montueux qui setrouve 100 kilomtres au sud d'Alger, dans

    une zone o nous avons dj fait de premierssondages en 2008-2008 a t-il ajout.

    Scaroni talera pour loccasion toutes sescartes et ira jusqu affirmer ouvertement : Tout ce que nous trouverons sera bien , a-t-il soulign.

    Cette activit fait partie de celles quenous considrons comme tant haut risque,mais aussi porteuses de haute rcompense.Nous allons explorer des zones o rien na tdcouvert, le risque est plus lev qu'ailleurs.Toutefois, si les dcouvertes sont faites, elless'avrent gnralement trs intressantes .

    Un peu plus loin, le patron du groupe ENIfera part de sa rencontre avec Yousfi, avec le-

    quel il a parl de lavenir et des dveloppe-ments futurs. Il en ressort a priori que les re-lations dENI avec les autorits algriennes nesont pas influences par le scandale de cor-ruption qui clabousse sa filiale Saipem.

    Il confirme pour la circonstance lintretdENI vouloir dvelopper de nouvelles ac-tivits dexploration en mer o le groupe estconnu comme tant un oprateur de premierplan dans la rgion mditerranenne.

    Enfin, les deux responsables ont galementvoqu les possibilits de collaboration entreEni et Sonatrach pour notamment l'explora-tion et l'exploitation du gaz de schiste, unecollaboration qui vient dtre sanctionne parla signature dun protocole entre les deux par-ties.

    F. D.

    Le patron dENI engage son entreprise dans lexploration de lAtlas avec SonatrachLa visite de courtoisie tourne aux aaires

    Procs des deux auteursprsums de lenlvement et de lassassinat des petitsHaroun et IbrahimPeine capitale pour les criminels

    Cest hier matin que sest ouvert autribunal criminel de Constantine leprocs des trois auteurs prsums delenlvement et assassinat des petitsHaroun et Ibrahim, gsrespectivement de 10 et 9 ans, en marsdernier la nouvelle ville Ali-Mendjeli.Les mis en cause, gs de 21 et 38 ans,ont t, pour rappel, arrts le 12 marsdernier, quelques heures seulementaprs avoir accompli leur forfait. Unimportant dploiement des forces depolice et de gendarmerie a t aussittopr afin de tenter de retrouver lesdeux enfants. Finalement, les corps sansme des deux enfants ont t dcouvertsdans un chantier, lunit de voisinagen 17 de la nouvelle ville. Cet acte aprovoqu une profonde indignation Constantine et dans tout le pays.Lhistoire de Haroun et Ibrahim, portsdisparus dans laprs-midi du samediprcdant leur assassinat, avait mis enmoi tout le pays, au point o denombreuses voix parmi les associationset la socit civile staient leves pourexiger la peine de mortpour lesassassins. Au terme dun rquisitoirejug correct par lassistance, leministre public a requis la peine demort pour les deux criminels, alorsquune troisime personne inculpe acop de dix ans de prison ferme.

    F. D.

    Reu jeudi dernier Algerpar le ministre de lEnergieet des Mines, Youcef Yousfi,dans le cadre dune visitede courtoisie , PaoloScaroni, le boss du groupeitalien ENI, a fini parconclure avec le groupealgrien Sonatrach desactivits de prospectiondans la rgionmontagneuse de lAtlas peuou pas prospecte.

    Fadel Djenidi

    Le jeu des alliances a bel et bien com-menc au sein de la coalition islamiste. Cestdans le but de prparer les prsidentielles delanne prochaine que la mouvance islamistea commenc dblayer le terrain devant Ab-

    derrezak Mokri, prsident du parti islamisteMouvement de la socit pour la paix (MSP),dont la candidature reste encore ambigu.

    En effet, le prsident du Front du change-ment (FC), Abdelmadjid Menasra, a annonc

    samedi soir Mascara lorsdune confrence de presse, enmarge dune rencontre avec lesmilitants de son parti, quil nese prsenterait pas la pro-chaine lection prsidentielle,prfrant apporter son soutienau candidat consensuel dsignpar les diffrents partis de laileislamiste, et ce, afin dvitertout antagonisme.

    Dans ce contexte, le prsi-dent du FC a demand que lefutur prsident soit lu pour unseul et unique mandat. Par ail-leurs, il sest dit favorable laformation dun gouvernementdunion nationale runissanttous les partis sous la mmebannire et qui sera charg,entre autres, de procder lor-ganisation dlections locales et

    lgislatives anticipes.Sagissant de la sant du prsident de la

    Rpublique, Abdelmadjid Menasra a fait partde sa satisfaction aprs le retour au pays deBouteflika, et na pas manqu de lui prsenter

    ses vux tout en lui souhaitant un prompt r-tablissement afin quil puisse participer lor-ganisation dune lection prsidentielle libreet honnte. Notre souhait est que le prsi-dent Bouteflika achve son mandat, et il enest capable, afin quil puisse contribuer laprparation dun scrutin prsidentiel libre ethonnte devant se drouler dans des condi-tions stables et normales pour instaurer unedmocratie prenne en Algrie , a-t-il af-firm.

    Lors de son allocution loccasion de lou-verture des travaux du Conseil consultatif deson parti, Abdelaziz Mokri a, son tour, ex-prim sa satisfaction quant au retour du pr-sident Bouteflika sur le territoire national, touten lui souhaitant un prompt rtablissement.Cependant, aprs avoir plaid haut et fort pourlapplication de larticle 88 de la Constitution,relatif la procdure dempchement du pr-sident de la Rpublique, le leader du MSP acompltement chang de discours. Nous nepouvons pas parler de son tat de sant, carnous ne le connaissons pas et nous navonspas la prrogative de vrifier cela , a-t-il af-firm.

    Sabrina Aksouh

    Course la prsidentielleMenasra fait allgeance Mokri

  • 6 conomie Lundi 22 Juillet 2013Mesures envisages par le gouvernement en matire demploiIngalit devant limpt et des perspectives peu probantes

    Une polmique autour de lorganisation dun cirquedans lune des rgions deBjaa fait tache dhuile, ces jours-ci. Une divergencecoutumire qui refait surfacelors des vnementsinhabituels.

    Zacharie Sofiane Loutari

    Dcidment le gouvernement continudavoir la vue courte et poursuit cettepolitique demploi qui loin davoir

    limpact escompte pse autrement lourd surles quilibres budgtaires de lEtat tant ellefait dans un social qui ne stimule guerre lacomptitivit et qui du coup dcourage leffortde milliers de travailleurs privs dj en peinede se maintenir dans un contexte de concur-rence des plus ardus.

    En effet ; le plan daction prvu par le mi-nistre du Travail, de lemploi et de la scuritsociale tel que dvoil par Tayeb Louh nan-nonce, en tout cas, aucune nouveaut si cenest cette mesure dlargissement desconcessions fiscales dont les effets ne sont pastoujours avrs efficaces.

    Ainsi et concernant le chapitre de lamicro-activit, les nouvelles mesures renduespubliques prvoient la prorogation des p-riodes dexonration au profit des micro-en-treprises ANSEJ-CNAC en matire dIRG,IBS et TAP, 6 ans dans les wilayas desHauts-plateaux et 10 ans dans les wilayas du

    Sud. Mme dispositions sont galement pr-vues en matire de taxe foncire puisquil estannonc une prorogation des priodes dexo-nration au profit des micro entreprisesANSEJ-CNAC 6 ans pour les Hauts-pla-teaux et 10 ans pour le Sud.

    Il faut se rappeler que le gouvernement et la faveur des tensions sociales qui ont se-cou la scne nationale avait en branle touteune batterie de mesures caractre populistecomme la prise en charge 100% par lEtatdes intrts sur les crdits bancaires destinsau financement des micro-entreprises et lexo-nration de lIBS (impt sur le bnfice dessocits) et de la TAP (taxe sur lactivit pro-fessionnelle) au profit des entreprises.

    A vrai dire lapproche populiste adoptepar le gouvernement notamment en matirede lconomie de lemploi prsente un doubleinconvnient aussi bien sur le plan cono-mique que social.

    Impact ngatives sur le plan conomique

    Sur le plan conomique, il importe de sou-ligner quen dpit des grosses sommes puisessur les fonds de lEtat et consenties au bn-fice des jeunes diplms au terme de la poli-tique daide la cration de micro-entreprisedans ses deux versions ANSEJ et CNAC,lquation valeur ajoute - entreprises cresdemeure trs loin datteindre un indice signi-ficatif.

    Plusieurs analyses faites par des cono-mistes et universitaires affirment dailleursque les nombreux investissements initis dansle cadre de ces deux dispositifs sont loindavoir la force de soutenir les assises delconomie locale, voire rgionale.

    Lide au dpart tait de laisser aux jeunespromoteurs linitiative de penser puis de pro-poser leurs propres ides dinvestissement,alors que la tendance gnrale portait notam-ment sur des projets plutt commerciaux ousur des prestations de services secondairesque sur les ides dinvestissement qui fontappel llment engineering crateur deplus-value. Les institutions financires ne ta-blaient pour leur part que sur les actions ju-ges banquables, cest--dire cellespermettant aux flux dargent de transiter dansle circuit officiel, sans tenir compte soit de laprennit, soit du dveloppement futur de lin-vestissement en question.

    En somme, les deux entits, savoir lesfonds laide de lEtat et les institutions finan-cires, ne se proccupent nullement du pou-voir de comptitivit, voire de la survie danslespace temps de lentreprise cre.

    Economiquement parlant, il existe deuxfacteurs qui handicapent ladaptation duneentreprise qui dmarre dans le cadre des dis-positifs CNAC et ANSEJ, dbouchant sur undouble chec. Le premier facteur renvoie aufait que le crdit contract par le jeune promo-teur devient lui-mme un quasi-blocage toute tentative de dveloppement et dvolu-tion. Une partie des revenus qui peut tre ra-lise par un promoteur (Cnac Ansej) ne peuttre consacre lamlioration du produit, sonadaptation aux besoins rels actuels et futurs.Et puis le fonds propre tant rduit nant,voir le concours des fonds (rapportannuits/amortissement), confre au promo-teur laisance de jouer sur du velours et ducoup dcourage sa crativit. Le second fac-teur renvoie au fait que laval pour les inves-tissements ne soit bas sur aucune conceptionstratgique et conceptuelle pour lmergencedun tout-conomique soutenu par un filet dePME-PMI complmentaire.

    Ces faits poussent et encouragent lappa-rition de deux phnomnes, le premier tantcelui de lchec du volet social en terme decration de postes demploi, vu que les inves-tissements concrtiss nabsorbent dans leurglobalit que moins 2,3% de la demande surle march (statistiques publies ). Secundo,lchec sur le plan daide ladaptation desnouveaux promoteurs aux impratifs de lamondialisation. Sur le plan statistique, ilsavre quen moyenne plus de 65% des pro-moteurs financs dans le cadre des deux dis-positifs prouvent des difficults financiresqui les placent dans limpossibilit dhonorerleurs engagements vis--vis des banquespourvoyeuses des fonds remboursables.

    Disparit et ingalit devant limpt

    Les mesures envisages rcurrence par legouvernement poussent indubitablement sinterroger si les citoyens sont gaux devantl'impt ? Le simple fait de devoir poser laquestion revient y rpondre. Cette questiongnre aujourd'hui dans notre pays un climatassez malsain. Il n'existe certes aucun pays aumonde o les citoyens approuvent 100 %leur systme de rpartition fiscale. Maisl'image de la fiscalit en Algrie est particu-lirement dltre.

    En ralit, nous changeons actuellementnotre perception de l'impt. Pour dire leschoses brivement, nous passons d'un sys-tme, o il tait bien admis que chacun devaitcontribuer, hauteur de ses moyens, au finan-cement de la vie publique et de la solidaritnationale un systme o la perception de lafiscalit est fonction de l'appartenance socialeet politique de chacun mais surtout fonctiondes conjonctures du moment. Les notions deprogressivit de l'impt et de redistribution nefaisaient auparavant gure dbat, si ce n'estdans leurs modalits d'application technique.Ce dbat technique et relativement simples'est complexifi, chez nous, en vertu d'unesymbolique lie la perception de la fiscalitpar les diffrentes catgories de la populationalgrienne.

    Aujourd'hui, chacun s'accorde, peu ouprou, reconnatre que les facilitations accor-des une catgorie dalgriens lexclusiondune autre, cre des disparits et produit unegravissime fracture sociale. Nombre dalg-riens qui travaillent pour leur comptes et quiont compt sur leur propres fonds pour dcol-ler estiment anormal quils continuent dtreassujettis payer toujours plus dimpts alorsquen parallle, de milliers de jeunes quiltat a donn un capital de dmarrage bn-ficient de toutes les exonrations.

    Du point de justice sociale, vaut-il mieuxutiliser des deniers publics pour crer des em-plois publics, comme on l'a fait dans les an-nes 80, ou bien au contraire aider lescapital-investisseurs privs dvelopper desactivits conomiques dans le secteur priv.

    Cette connaissance des effets pervers nsde cette injustice fiscale, s'est en outre large-ment rpandue dans la population. Chose nou-velle en Algrie, le citoyen dcouvreactuellement que l'impt qu'il paie lui appar-tient, et demande l'tat de rendre compte del'utilisation qu'il en fait.

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  • 7Rgion-CentreLundi 22 Juillet 2013MdaDes quipements mdicaux pour les insusantsrnaux

    Le plateau technique du secteur de la sant Mda vient dtre topar des quipementsmdicaux destins la prise en charge des insusants rnaux.

    Abderrahmane Missoumi

    Il sagit de 30 nouveaux appareils qui

    sont venus renforcer larmature exis-tante, ce qui ne manquera pas de d-

    teindre positivement sur les 460 patientsrecenss entre Mda, Berrouaghia, Ksar ElBoukhari, Beni-Slimane et Chellalat ElAdhaoura, en sus de 130 hmodialyss soustraitement au niveau de 5 cliniques prives,en attendant louverture de 2 autres cabinets Tablat.

    En matire dinfrastructures spcialises,un projet de ralisation dun hpital psychia-trique dune capacit de 120 lits est annonc,ainsi quun centre de toxicomanie, 3 servicesdurgence, une maternit, un bloc chirurgical Berrouaghia, un complexe Mre-enfant dune capacit de 60 lits, dot de plusieursservices dont la chirurgie, la pdiatrie et la gy-nco-obsttrique.

    Toujours propos de cette nomenclature,une Unit UDS, une annexe de linstitut Pas-teur, une opration dextension du bloc chi-rurgical de ltablissement hospitalier deChellalat El Adhaoura et lacquisition de 15ambulances ont t ports lactif du secteurde la sant. Cette dotation entre dans le cadredun plan daction ciblant en priorit la santde proximit au niveau des villages souffrantdun dficit soulign en la matire.

    Par ailleurs, la situation des personnessouffrant de cancer samenuise au fil desjours, et plonge cette frange de malades dansune dtresse difficilement supportable, fautede service de radiothrapie, pourtant inscrit ily a plus dune anne lhpital Mohammed-

    Boudiaf. Et aucun responsable du secteur navoulu savancer donner une date prcisepour la mise en fonction de lacclrateurlongtemps attendu par des dizaines de ma-

    lades acculs aux dplacements reintantsvers lhpital Frantz-Fanon de Blida, lui-mme sursatur et poussant les RDV jusquen2014, voire plus. A. M.

    7 morts et 225 blesss sur les routesDans un point de presse consacr aux acti-vits et au bilan du mois de juin 2013, leresponsable de la cellule de communicationrelevant de la Protection civile, indique que7 personnes ont pri dans les accidents de laroute et 225 autres blesses. Le nombretotal daccidents a atteint 170, les vhiculeslgers sont les plus impliqus dans cesdrames. Ceci sexplique certainement par lenombre que ce genre de vhicules occupedans le parc automobile. Une hausse sensi-ble des accidents domestiques est gale-ment enregistre, avec un total de 1 400interventions qui ont port sur lvacuationde 1 240 personnes, et 50 victimes compta-biliss en milieu professionnel, agressions larme blanche, et les noys. Concernant lesfeux de forts, le mme bilan fait tat de260 foyers dclars entre le 1er juin et le 6juillet.

    A. M.

    Destination privilgie pour limmigrationclandestine

    La destination Mda est-elle devenuele point de chute pour limmigration clandes-tine ? La rgion a accueilli 200 femmes, en-fants et tout rcemment des Nigriens. Aurythme o vont les choses, elle en attend plusdans les prochaines semaines. Le secret de cetattrait ? Trouver un job ou y transiter pour at-teindre lautre rive. A peine arrives, elles sesont installes au plus prs des mosques, desmarchs ou le long des boulevards de Mda,Berrouaghia et de Ksar El Boukhari.

    Une odeur de sable et de famine montantde ces grappes humaines, foulards bariols,sur une mer de dtresse.

    Assises mme le trottoir, fronts baisss,chapelet dans une main, et dans lautre un r-cipient pour la sadaka , pain du jour. Ellesont franchi la frontire moyennant 5 000 DA?Frais du passeur, pour un refuge cono-

    mique . Bosser au noir, ramasser un peu dar-gent et tenter laventure vers lEurope. Rvede tous.

    Cest le flux fminin continu qui nourritnos inquitudes, car il pourrait tre arrim des rseaux criminels organiss de mendicit,voire de la traite humaine , commentent deshabitants dont la contribution en argent, ennourriture et mme en effets vestimentairesna pas drog aux longues traditions dhos-pitalit de lAlgrien. Les responsables lo-caux, eux, sont devant une situation pour lemoins inconfortable. Sils optent pour descentres daccueil cest un quitus pour larri-ve dautres immigrs.

    Une quarantaine dentre eux sont regrou-ps Berrouaghia, dans un terrain vague surla route dEl Goulat. Par un trange retour deschoses, cet espace industriel vid par le plan

    dajustement structurel se remplit de boat peo-

    ple.

    A Ksar El Boukhari, laccueil a t tout

    aussi humanitaire qu Berrouaghia. Des di-

    zaines dimmigrs nigriens et maliens sont

    venus grossir les rangs de la mendicit. Un

    entrepreneur de la ville na pas hsit am-

    nager un garage pour hberger provisoirement

    femmes et enfants, alors que dautres lisent

    domicile dans les 100 locaux du Prsident,

    proximit de la gare routire. Tout un ballet

    de sachets remplis de victuailles, des cartons

    pour dormir, parfois des couvertures.

    Les riverains redoutent une invasion ,

    dautant que leur arrive est le fruit de la mi-

    sre abyssale porte en bandoulire sur des

    milliers de kilomtres.

    A. M.

    BlidaLa Mitidja troque le marachageau profit de la craliculture

    Le ministre de l'Agriculture et du Dve-loppement rural, Rachid Benassa, a relevlors de sa tourne d'inspection dans la wilayade Blida, qu' titre illustratif, la wilaya deBlida a ralis une production de 60 quintaux/ha au niveau d'une ferme cralire d'El Af-froun.

    En effectuant une visite de travail au coursde laquelle, il s'enquerra de l'tat d'avance-ment et des conditions du droulement de lacampagne moisson - battage 2012 2013, leministre n'a pas manqu de fliciter les cra-

    liculteurs de la wilaya de Blida. Pour rappel, la production cra-

    lire de la wilaya de Blida pour l'an-ne 2012, a t de 200 000 quintauxpour une superficie emblave de 8000 hectares et le rendement moyende 25 quintaux par hectares pour lescrales.

    La production cralire arrte le20 juin 2012 a donn les rsultats sui-vants : bl dur : 1410 quintaux, bltendre : 1100 q, avoine: 200 q, orge :2415 q, ce qui donne un total de

    6 265 quintaux. Rappelons quel'anne prcdente, cinq cralicul-teurs prims par le wali de Blida pourleur production de semences de c-rales et qui ont atteint l'objectif soitla performance de production des 50

    quintaux par hectares de crales. Par la suite,le ministre a inaugur le sige de l'Office na-tional interprofessionnel du lait qui se trouve Boufarik et le sige de l'entreprise alg-rienne du gnie rural Chebli.

    Le ministre a galement encourag les in-vestisseurs renforcer les capacits destockage nationales travers leur adhsion ausystme de rgulation des produits agricolesde large consommation (Syrpalac).

    Karim Bendiffallah

    Ddoublement de la voie ferre El Aroun - Khemis Miliana Le projet bientt concrtis

    Le ddoublement de lavoie ferre avec rectifica-tion du trac entre El Af-froun et Khemis Miliana dela ligne Alger / Oran s'tendsur 55 km. Inscrit au titre duprogramme complmentairede soutien la croissanceconomique ( Csce ), laralisation de ce tronon apour objectif : La ralisationd'une nouvelle ligne dou-ble voie, l'amlioration desconditions d'exploitationavec un relvement signifi-catif de la vitesse, la rduc-tion du temps du trajet sur leparcours Alger/Oran, le ds-engorgement des axes rou-tiers qui sont saturs et enfinassurer des dessertes voya-geurs cadences entre la capitale et les princi-pales villes de l'ouest du pays en l'occurrenceChlef, Relizane, Oran, etTlemcen .

    Selon notre source officielle, les travaux decreusement d'un tunnel de 2 869 ml au lieuditRamdane, dans la commune de Oued Djer, 35km l'ouest de Blida, connat une bonne progres-sion des travaux qui ont atteint un taux apprcia-ble.

    Les travaux de construction de cette voied'une longueur de 56 km (entre El Affroun et

    Khemis Miliana) ont t confis un groupementd'entreprises en l'occurrence la Ccecc chinoise etturque Ozgun tandis que la matrise d'ouvrage at confie au groupement de bureaux d'tudesfranais (Systra) et allemand (Poyry).

    Selon notre source, 332 personnes de natio-nalit trangre et 1 028 Algriens travaillentpour la ralisation de ce mgaprojet, et la vitessede ligne des trains traversant ce tronon ferro-viaire atteindra les 160 km/h.

    Karim Bendiffallah

  • La Direction dAlgrie Poste de la wilayade Bjaa est pointe du doigt. En effet, lonse souvient des vnements qui ont secou largion en janvier 2011 et la somptueuseposte de la commune de Darguina na paschapp aux meutes.

    Les usagerssont obligs de serabattre sur le petitbureau ouvert pourla circonstance.Cela fait tout demme presque 2longues annes de-puis que la grandeposte a fait lobjetdamnagement etest prte fonc-tionner.

    Cette situationengendre un en-c o m b r e m e n tmonstrueux devant

    les guichets du b petit bureau de secours. Les pauvres retraits sont confronts un

    vritable parcours du combattant pour retirerleur pension, o dans la majeure partie dutemps, il est affich la clbre expression micro en drangement .

    Sachant que le nombre dhabitants de ladara est multipli par six, le bureau de for-tune existant actuellement est dpass, etdes entraves la circulation sont observes surla RN 9 sachant que la poste est situe auxabords de cette infrastructure.

    De leur ct, les agents du bureau de postene savent plus o donner la tte eu gard lexigut des lieux. Je crois que les autori-ts wilayales ne savent pas quil existe unegrande poste amnage et prte utilisation.Cest bien possible et cest grave en mmetemps, commencer par la direction dAlg-rie Poste de Bjaa qui a de tout temps refusde se prononcer sur le sujet dira un retraitde Darguina.

    Sinon, comment alors expliquer, les diff-rentes visites effectues par les autorits lo-cales travers cette dara ? Quels sont les butsde ces visites ? Une poste grandiose exposeen plein centre de la cit na jamais attir lat-tention de ces messieurs sur sa fermeture.Selon des sources crdibles, ce cas na jamais

    fait objet de proccupation au sein des pou-voirs publics.

    Le directeur dAlgrie Poste de Bjaa a-t-il soulev le problme sur certaines difficultsrencontres, si difficults il y a, pour procder la rouverture de la poste tant attendue parles citoyens de la rgion ? Cette situation duredepuis 2 ans au vu et au su de toutes les partiesconcernes.

    Nous avons omis de parler de la ractiondu chef de dara et du P/APC de la localit surce que vivent les citoyens de leur circonscrip-tion. Pour lheure, ce sont comme laccou-tume, les citoyens qui paient comme on dit,les pots casss. Triste constat, nest-ce-pas ?Aussi une enqute sera mme de situer lesresponsabilits quant une telle situation.

    Hamid Nabet

    8 Rgion-Centre Lundi 22 Juillet 2013

    Le collge denseignementmoyen MiraAbderrahmane accueillechaque anne un eectiftotal valu 700 lves.

    Arab Hakim

    Implant au chef-lieu de la commune deTazmalt, dans la wilaya de Bjaa, il estltablissement le plus apprci par les

    parents dlves de la localit et ce, au regarddes rsultats quil dcroche chaque fin dan-ne scolaire.

    Cette anne et pour la nime fois, leCEM Mira-Abderrahmane vient de se classer la deuxime place au niveau de la wilaya etla 62e lchelle nationale avec un taux derussite de 92,15%.

    Un taux mrit grce aux efforts dploystout au long de lanne par lensemble de len-cadrement pdagogique sous la frule de leurdirecteur, M. Mimoun. A noter que la meil-leure performance du CEM a t enregistre

    lors des deux annes scolaires conscutives2010-2011 et 2011-2012 en dcrochant avecles honneurs la premire place au niveau dela wilaya et la 5e lchelle nationale. Lessuccs de cet tablissement ne sont nullementle fruit du hasard.

    Un bref aperu nous renseigne sur la sta-bilit et la persvrance dans leffort depuis2003. En outre, ltablissement compte en son

    sein les lves qui ont obtenu les meilleuresmoyennes lors des examens et ce, travers leslocalits.

    Cette russite est aussi le rsultat deffortsde la part de la Direction de ltablissementLe directeur nous a indiqu que le mrite decette conscration revient labngation dansle travail de toute lquipe pdagogique et deservice. Lensemble du personnel na, en effet,

    lsin sur aucun effort et chacun a apport sapierre ldifice .

    Notre interlocuteur a souhait la dotationde son tablissement dun laboratoire infor-matique afin de permettre aux lves de sini-tier aux nouvelles technologies.

    En conclusion, au CEM Mira-Abderrah-mane, cest le travail qui paie.

    A. H.

    TazmaltMira-Abderrahmane, le CEM qui dcroche les premires places

    Par un appel affich travers tout le douardIghram, dara dAkbou, 85 km au sud duchef-lieu Bjaa, un volontariat a eu lieu lafin du mois coul.

    Lobjectif a t bien clair et spcifi danslappel en question, il sagit du ramassage des

    bouteilles de bois-sons alcoolisesqui jonchent toutesles routes de la lo-calit et mme decelles environ-nantes ; enfin, toutela Kabylie diraBoussad un l-ment actif et in-fluent dans lemouvement asso-ciatif du douar.

    Ces beuveriesnocturnes et ambu-lantes ont fait etcontinuent de fairede la nature un d-potoir ciel ouvert

    au vu et au su de tout le monde. Les dpts de vente de boissons alcooli-

    ses foisonnent et les consommateurs sont l-gion faisant fi de tous les dangers causs parces comportements en matire daccident dela circulation, de bagarres, de tapages noc-

    turnes. Boussad parlera du message quil dittre reu cinq sur cinq : la Kabylie est deve-nue, dira-t-il, ce que lon voulait quelle soit.Seulement dans tout cela, la nature et lenvi-ronnement en ptissent. Il est grand temps dese pencher sur cette situation et toutes sesconsquences.

    Cela va de la vente incontrle des bois-sons jusqu livresse sur la voie publique quiest en principe rprime par la loi.

    La vritable scurisation de la rgionpasse obligatoirement par des actions de luttecontre ce phnomne nouveau pour la contreet non par linstallation de casernes tousazimuts affirmera Boussad.

    De tous les temps, les amis de Bacchusconnaissaient les tablissements dans lesquelsils pouvaient consommer en toute tranquillit,ce qui nest pas le cas de nos jours.

    Loccasion de cette sortie a t saisie pourdonner un vritable coup de balai notammentaux abords des voies et rendez-vous a t prispour dautres sorties.

    Lounis Ou Si Amer

    DarguinaUne poste flambant-neuve ferme depuis 2 ans

    BjaaIghram se met au vert

    Proslytisme sur la RN26 BjaaLes panneaux dmontssur ordre du wali

    Les usagers de la RN26 reliant la villede Tazmalt Bjaia ont t surprisces derniers jours par des panneauxbien faits, appelant les citoyens nepas consommer de boissonsalcoolises pour la simple raison quela religion musulmane linterdit.Ces panneaux ont mme surpris lesautorits qui sinterrogent surlorigine dun tel acte et surtout dansquel but ils ont t rigs dans unergion catalogue comme tantgrande consommatrice dalcool.Ceci rappelle bizarrement les graffitissur les murs de luniversit de Bjaaappelant au retour du FIS, des appelsqui remontent au mois davril dernieret qui sont rests non lucids cejour. Avant-hier soir, tous lespanneaux appelant linterdictiondes boissons alcoolises ont tarrachs sur ordre du wali de Bjaa,mais aucune piste nest ce jourprivilgie pour situer lorigine desces appels mme si des voix se sontleves pour dsigner des salafistesqui seraient derrire cet acte.

    Hassane Boubekeur

  • 9Rgion-CentreLundi 22 Juillet 2013Bouira Taghzout pleure toujours Massi

    Tizi OuzouLes prix des fruits et lgumes chutent

    Ce nest pas pour remuer le couteau dans la plaienon encore ferme que nousnous rappelons et observonsun recueillement lammoire de Massinissa et de ses camaradesdisparus tragiquement, il y a un peu plus duneanne, dans lenceinte de lEcole prparatoire des sciences et techniques luniversit de Tlemcen.

    Lounis Ou Si Amer

    Cela sest pass un 25 mai de lannecoule ; ce jour-l le sang de pau-vres tudiants et mme celui dune

    travailleuse a coul, par on ne sait quel oubli. Oubli fatal qui a cot la vie la fleur de

    lge pour beaucoup dentre eux. Les victimessont, pour rappel : Abbas Miloud, BouamaraAmir, Guidir Nazim, Hadjeres Abdallah, Am-mouche Massinissa, Aggoun Youcef, HamdiKamel et Khalti Acha et probablement dau-tres parmi les blesss graves.

    Depuis ce fcheux vnement, qui a fau-ch la vie dinnocents tudiants et travail-leurs, beaucoup deau a coul sous les pontset beaucoup dencre a, sans doute galement,coul pour pratiquement ne rien dire,ne rienfaire et sans aucune suite dira AmmoucheSlimane, pre de Massinissa.

    Les tenants et les aboutissants de cette sca-breuse affaire seront un jour connus et la v-rit clatera obligatoirement, mais ne sera-t-ilpas trop tard ? Pour le moment, les parents dujeune Massinissa nont pas encore fini de faireleur deuil.

    Envoyer son fils la recherche du savoir, et le voir revenir

    dans un cercueilEnvoyer son fils la recherche du savoir

    et le voir revenir dans un cercueil nest pas dutout chose facilement supportable. Massi-nissa (Massi) tait un garon excellent, et a,de tout temps, rv de dcrocher des distinc-

    tions honorifiques pour lui-mme, celle de safamille et celle aussi des Imarkallan delarch de Hazer.

    Ctait un jeune garon studieux, tran-quille et surtout bien duqu, selon tous ceuxqui lont connu. Il avait pour objectif une pr-paration lcole cite plus haut pour pouvoiraccder aux grandes coles nationales, avantque cette maudite explosion de gaz ne lefauche la fleur de lge. Il est n le 23 juillet1993 Taghzout non loin de Tikjda dans lawilaya de Bouira. Le 23 juillet prochain, il au-rait ft ses 20 ans, mais hlas, soupira sonpre, en ajoutant quil se plie la sainte vo-lont divine. Dcrocher le bac en techniquesmathmatiques, option gnie-civil, avec unemoyenne de 14,50 est le fruit dun grand la-beur. Massinissa la ralis avec beaucoup depanache.

    Le pre de Massinissa, comptable de pro-fession, et victime dun licenciement abusifde son employeur public (APC de Taghzout )du reste, avait eu comme promesse, lem-bauche de son fils son poste de travail enguise de reconnaissance en qualit dayant-droit, mais en vain. Ce fut le mme sort, sem-ble-t-il, pour les proches de toutes les autresvictimes du drame universitaire de Tlemcence vendredi 25 mai 2012. Aucune famille,selon nos sources, na vu un semblant de r-paration ni moral ni matriel, mis part le p-cule que tout le monde avait appelsche-larmes.

    Contact par Mon Journal, le pre de Mas-sinissa ajoutera que : Pleurer sur son sortna point suffi . Envoyer sa progniture lapoursuite du savoir et la voir revenir les pieds

    devant, cest dur

    Pcule sche-larmesA part le pcule vers par lEtat, que cer-

    tains ont nomm sche-larmes, rien na tfait. Il a fallu attendre quun parent dun d-funt ait lide et le courage dadresser uncourrier au le ministre de lEnseignement su-prieur et de la Recherche scientifique pourlui exposer leur situation.

    Car il sagit bien de personnes couvertespar une assurance, dira ce pre endeuill. Cecisous- entend quil y a un certain nombre dedroits en pareille circonstance. Ainsi, lappli-cation de la loi 83-13 du 02 juillet 1983, no-tamment son article 14, devait tre appliqudans son intgralit, sans quil soit questiondun rappel quelconque, surtout que cest

    suite un vnement trop douloureux. Aprs cette correspondance, dont nous d-

    tenons une copie ainsi quune copie de la r-ponse ministrielle, une activit sestsubitement cre, et les diffrentes adminis-trations concernes ont commenc frtil-ler dans tous les sens aprs un peu plus duneanne de lthargie.

    Quant au volet judiciaire de cette affaire,les parents de ces victimes disent quils fontentirement confiance la justice de leurpays, mais les lourdeurs administratives et les

    mandres des diffrentes procdures de cettedernire font quune perte despoir commence pointer son nez et la lassitude a envahi lescurs de ces parents meurtris.

    De toutes les manires, quel quen soitle verdict et/ou la sentence rendue, cela neme rendra pas mon fils aim dira M. Am-mouche Slimane, pre de feu Massinissa etdajouter : On doit faire en sorte quil nyait plus de victime lavenir. Faisant de ceux-l des martyrs du savoir .

    L. O.

    Une production agricole apprciable enfruits et lgumes a fait que les prix connais-sent une baisse de tous les produits. Ainsi,cest Dame nature qui vient au secours desjeneurs et non les instructions des ministresdu Commerce et de lAgriculture. Deux d-partements montrs continuellement du doigt.Les propos sont identiques ceux dil y aquelques annes pour ne pas remonter leurnomination.

    Depuis trois jours, les prix ont baiss etles consommateurs ne se plaignent pas pourle moment ! On ne sait jamais, demain ! ,nous confie un jeune marchand au march deDra Ben Khedda. Pour confirmer ses propos,il nous invite une visite travers les standsdu march au centre-ville. En effet, cest lapremire fois que nous relevons, depuis ledbut de Ramadhan, de tels prix.

    La baisse est due la trs bonne rcoltequi tombe au moment opportun nous ex-plique un marchand. Des prix plus ou moinsidentiques, quelques diffrences prs de 10ou 15 DA sont constats au march couvertde Tizi Ouzou.

    Les haricots verts connaissent une chutevertigineuse. De 120 DA vendus la veille etaux premiers jours de Ramadhan, ils attei-gnent, aujourdhui, les 70 DA. La pomme de

    terre aussi chute de 35 DA 25 DA. Le poi-vron ne perd que 10 DA depuis le dbut deRamadhan.

    Ce lgume na pas connu de hausse ds ledpart. La carotte, quant elle, est cde cesdernires 24 heures, entre 25 et 30 DA contre40/50 DA auparavant avec son frre lenavet. Il est relever la bonne rcolte de lacourgette, et de bonne qualit ce qui permetson coulement seulement 25 DA. La to-mate, elle aussi est vendue au mme prix. Lasalade chute de 70DA 50 DA. Les fruitsaussi connaissent une baisse entre 10 et 20DA. A titre dexemple, les pches sont affi-ches 70 et 80 DA, un produit du 2e choixcomme le gros calibre, pour les bouses gon-fles 150 DA. La banane se situe entre 140et 120 DA. La pastque est coule 25 et 30DA le kg / 100 DA pice. Abords, des clientsse rjouissent de cette baisse et profitent deloccasion pour faire leurs emplettes habi-tuelles : Cest beaucoup mieux que la veilleet durant les premiers jours du mois sacr ! nous avance Sad, un pre de famille les braschargs de sachets. Une mnagre nous confie: Ces prix nous permettront de faire nosachats et des conserves dans les frigos ! Unevieille sen remet Dieu Hamdoulilah ! Laproduction est plus forte.

    La Providence fait bien les choses et nonles ministres qui ignorent ce qui se passentdans les marchs ! . Les bouchers continuent sentter maintenir le statu quo des prix deleurs produits.

    Ces hommes sans scrupules, ne connais-sent rien dautre que leurs caisses ! nouslance un citoyen qui regardait les prix avectonnement. La viande bovine varie entre 780DA et 850 DA. Le mouton, indispensable et

    plus conseill pour la chorba est cd pasmoins de 1500 DA avec le cur et le foie.Mme la sardine, avec la ferme halieutiquedAzeffoun, connat des prix exorbitants : 250DA pour le tout petit calibre.

    Les autres qualits sont inabordables pourles bourses modestes. Le poulet senvole avecses 350 DA/kg.

    Mohamed Amziane Tadjer

  • 10 Rgion-Ouest Lundi 22 Juillet 2013

    Le phnomne est constatdans presque toutes lesartres d'Oran, et particulirement prs de la gare ferroviaire, les stations de taxi, de bus,les environs des mosquesentre autres.

    Mourad Belkad

    Une enqute lance quelques mois au-paravant par le Croissant-Rouge al-grien a rvl l'existence de 52 faux

    mendiants sur les 169 recenss au niveau desquartiers d'Oran.

    Une vingtaine de dossiers de faux men-diants viennent d'tre transfrs au tribunald'Oran la suite d'une enqute lance par lesservices de la direction des affaires sociales.Celle-ci va se poursuivre en attendant que desmesures concrtes soient prises l'encontrede ces faux mendiants.

    Ces actions sont gnralement menesavec les services de la police pour viter quela situation se complique. Une ralit la-quelle les services comptents doivent faireface puisque les mis en cause n' hsitent pas utiliser leurs propres enfants pour susciter lapiti des passants et parvenir leurs fins.

    Certains viennent des autres wilayas pourmendier et une fois leur mission accomplie,ils se regroupent pour rentrer chez eux.

    En dpit des mesures prises par les pou-

    voirs publics, le phnomne de la mendicitcontinue de prendre de l'ampleur Oran.

    Depuis plus de deux ans, plusieurs rseauxorganiss ont investi les rues d'El-Bahia sur-tout en priode de mois sacr. Ces derniersn'hsitent pas recourir tous les stratagmespour soutirer de l'argent aux passants.

    Certains utilisent des enfants en bas gealors que d'autres prsentent des ordonnances,une pratique rcurrente. La direction des af-faires sociales a dcid de svir contre cespratiques en intensifiant les contrles.

    M. B.

    Direction des aaires socialesPlusieurs faux mendiants traduits en justice

    Les protestataires, en colre, avaient blo-qu la route bordant la Direction de lduca-tion avant l'intervention des services del'ordre.

    Aprs plusieurs annes passes dans lessalles de cours, les concerns estiment avoirla priorit dans le recrutement dans le secteur.La nouvelle rglementation applique, partirde l'anne dernire, avantage, de prime abord,les enseignants contractuels qui disposentd'une exprience professionnelle. Le hic c'estque cette anne les services concerns exigentle fameux tat de service des annes de vaca-tion pour la bonification des points de l'exp-rience professionnelle.

    Le concours de recrutement de l'Education

    nationale, au titre de l'anne 2013, fait djdes mcontents. Des dizaines de postulants,essentiellement des enseignants contractuels,ont organis, la fin de semaine dernire, unsit-in devant la Direction de lducation pourdnoncer une bureaucratisation excessiveet exiger la prise en considration de l'exp-rience professionnelle dans le traitement desdossiers. Cette attestation administrative ac-corde par la DE, doit tre vise par les ser-vices de la Direction de la Fonction publiquede la wilaya d'Oran pour tre prise en consi-dration dans le traitement des dossiers despostulants. Un dossier volumineux a t exigaux contractuels pour avoir ce document. Descontractuels, en colre, dnoncent le vol de

    leurs annes d'exprience par l'administra-tion. La contestation des contractuels estcomprhensive car avec le non-calcul des an-nes d'exprience, ces candidats perdent despoints prcieux qui auraient fait srement ladiffrence.

    Il est noter que des commissions sp-ciales seront charges de l'examen des dos-siers de candidature, conformment auxrgles dfinies par la circulaire n 07, du 28avril 2011, dfinissant les critres de slectionaux concours sur la base du diplme. Le dlaide dpt des dossiers des candidatures, fixinitialement au 22 juillet en cours, a t pro-long au 25 du mme mois pour permettreaux postulants de dposer leurs dossiers. Les

    postulants du cycle primaire doivent dposerleurs dossiers au collge Ibn Kada Kaddour Ha Es Seddikia, ceux du cycle moyen au col-lge Ibn Sina, situ la rue Ouargla, alors queceux du secondaire sont invits remettreleurs dossiers au CEM de Ha El Moustakbel Bir El Djir. Les dossiers de contractuels,avec plusieurs annes d'exprience profes-sionnelle et qui disposent d'attestations de tra-vail, seront ainsi traits sur un pied d'galitavec ceux des nouveaux diplms.

    Il s'agit, selon les contractuels, d'une in-justice cause par l'incomptence des serviceschargs de superviser ce concours de recru-tement.

    M. B.

    Pour dnoncer une bureaucratisation excessiveLes enseignants contractuels protestent

    Le ministre des Travaux publics, AmarGhoul, a indiqu Oran, que toutes les pro-cdures portant sur le projet de ralisation delautoroute des Hauts-Plateaux tirent leur finet les travaux seront bientt lancs.

    Dans une dclaration la presse en marge

    de sa visite dinspection dans la wilaya, le mi-nistre a annonc que les procdures relatives la ralisation de lautoroute des Hauts-Pla-teaux dune longueur de 1300 kilomtres sontquasiment finalises et les travaux seront en-tams prochainement.

    Amar Ghoul a galement soulign que laralisation de cette autoroute sera facile parrapport celle de lautoroute Est-Ouest, carelle ne comportera pas un aussi grand nombrede viaducs, ponts et tunnels et se distingue parla solidit du sol.

    Des bureaux algriens ont men des tudessur cette future autoroute sur la base de lex-prience acquise avec le contact de bureauxinternationaux qui ont supervis lautorouteEst-Ouest.

    Ce projet sera concrtis par des moyensde ralisation publics et privs et lencadre-ment sera assur par des ressources humainesalgriennes, selon le ministre des Travaux pu-blics. Pour ce qui est des projets dont a bn-fici la wilaya dOran, Amar Ghoul a annonclachvement prochain de ltude portant surle raccordement du port dOran lautorouteEst-Ouest dont le lancement des travaux deralisation fait lobjet de prparation, ainsique ltude dun cinquime giratoire pourdonner un espace plus largi la ville dOranet sa priphrie.

    Le ministre a exprim sa satisfaction quantau taux davancement des travaux inspects,affirmant que ces projets auront un impact et

    une dimension complmentaires entre lest etlouest de la wilaya. Amar Ghoul a inspectdes projets de trmies au troisime carrefourreliant hai Ellouz (ex- Amandiers) et hai Es-Seddikia et le projet de raccordement de laRN menant vers Mers el Kbir et le carrefourmenant la corniche suprieure oranaise et lavoie dvitement de Mers Kbir, lamnage-ment de la route reliant les localits de Bel-gad et Kristel (18 km) outre le projet deralisation de lchangeur de lest Misser-ghine.

    M. B.

    Projet de ralisation de lautoroute des Hauts-PlateauxSelon Ghoul, les travaux seront bientt lancs

    An El-TurckSolidarit obligeTout en saluant leurs bienfaiteurs, quiinsistent pour garder l'anonymat, desfamilles venues des diffrentes zones decette dara expliquent leur prsence auxabords des tablissements en question parle fait d'avoir t lses la faveur de cequ'elles ont qualifi d'irrgularits, quientachent les oprations de distribution ducouffin confies aux communes, de leurlieu de rsidence, dans ladite dara. Unedemi-douzaine d'tablissements derestauration notamment, essaims travers le chef-lieu de la dara d'An El-Turck, consacrent chaque anne,exceptionnellement la veille du mois deRamadhan, un budget spcial destin financer une opration d'aide pour lespersonnes dmunies. Ces restaurants, quimobilisent tout un personnel pour cetteaction de solidarit, offrent gracieusementdes couverts chauds dans un cadre dcent.D'autres personnes dmunies constituantla file prs de ce restaurant pourbnficier de cet aide, abondent dans lemme sens. Ces tablissementspoursuivent leur action de solidaritjusqu' la veille de la clbration de la ftede l'Ad. Certains d'entre eux clturentleur bienfaisance en venant encorefinancirement en aide aux familles dansle besoin. Grce ce don, nous sommesen mesure de pouvoir procurer un peu dejoie nos enfants le jour de l'Ad, confiel'un de nos interlocuteurs. C'est unevritable providence pour nous, souligneun citoyen, demeurant dans ledit chef-lieu, qui attendait son tour prs de l'un deces tablissements de restauration enquestion et ce, pour se faire remettre uncouffin. Certains d'entre- eux mettent, enplus, la disposition des famillesncessiteuses, des couffins contenant desdenres alimentaires de premirencessit. Toujours est-il que, selon nosinterlocuteurs, l'opration de solidaritmene, loin des calculs mercantiles,tombe point nomm pour colmater cettebrche, qui se manifeste l'occasion dumois sacr, en termes d'actions destines venir en aide aux dmunis.Heureusement qu'il existe encore desgens qui pensent nous autres familles nedisposant que de trs faibles ressourcespour subvenir nos besoins se rjouissent-ils.

    M. B.

  • 11Lundi 22 Juillet 2013Enqute

    Quel impact ont les aectations budgtaires sur les populations ?Ont-elles dteint sur une demande sociale

    taux lourds exprime pour le logement, lemploi, etc. ?

    Par Abderrahmane Missoumi

    Mda

    Quand la lthargiemet bas

    tous les atouts

  • 12 Reportage Lundi 22 Juillet 2013 13

    100 000 dplacs

    En 1992, commena la longue nuit terroriste quimentionne plus de 3 000 victimes, et prs de100 000 personnes dplaces ayant dboul de365 douars. Des communes comme Rebaia,Ouled Bouachra, El Hamdania ou Ouled Antaront vu le nombre de leurs habitants se rduire

    dans des proportions atteignant jusqu 50%. Au lieu dtre at-teint en 2020, le taux de 72% de population urbaine la t ds1998. Aujourdhui, ce sont plus de 900 000 mes dissmines travers64 communes, parfois des pics densitaires de 1 15O hab/km(Ksar El Boukhari), voire 2 286 linstar de Mda, le tout surfond de dsertification industrielle induite par le programmedajustement structurel (PAS), qui a dmoli plusieurs entreprisespubliques et basculer des milliers de travailleurs dans la cucur-bite sociale.

    18 218 logements sur caleSur une prvision globale de 43 100 logements dont 16 820

    LSL, seuls 16 573 ont t raliss, et 18 218 non encore lancs,soit un manque gagner de 70%, selon un rapport 2013 delAPW. Sy greffe un reliquat de 12 500 logements hrits duquinquennat 2005-2009, entranant une enveloppe de rattrapagede 85 milliards de dinars dduite naturellement des 280 milliards

    DA du p.q 2010-2014. De ce fait, la question qui se

    pose et simpose est, non pas lenombre de logements quelEtat affecte la rgion, maisla performance des entreprises,une traverse ayant hypothqula cadence des livraisons, aumoment o 100 000 postulantssont laffut dun gite, parfois

    depuis les annes 8O. De leur ct, les pouvoirs publics luttent sur plusieurs fronts :

    rattraper un dficit valu 10 000 units, attribuer un toit auxfranges sociales vulnrables, aux occupants du vieux bti (+ 4 000au site du Ksar, Ksar El Boukhari) et aux citoyens qui croupis-sent dans des bidonvilles, prvoir aussi des extensions urbaines,en faisant parfois le choix douloureux de btonner sur des terresagricoles, une source non-renouvelable.

    Avec une manne de 1 664 257 OO7 DA entre 1999-2009, etles 280 milliards DA lactif du quinquennat en cours, le pro-blme financier est vacu de facto.

    Cest le phnomne des entrepreneurs du fut et de la brouette qui a contrecarr les prvisions, et partant, laccumulation dan-gereuse de la demande.

    Emploi : les annes dimprvoyancePour la seule anne 2012, 60 000 nouveaux demandeurs dem-

    ploi dont lge est compris entre 19-39 ans ont t recenss tra-vers le territoire de la rgion de Mda.

    Encore, sagit-il de ceux qui margent lAnem. La probl-matique de lemploi est lier, dune part, la vocation dominepar lagriculture occupant thoriquement 46% de la populationactive, mais qui peine amorcer une relance, et dautre part, larcession industrielle dans laquelle a t plonge la rgion depuisle sinistre PAS, notamment au niveau de la Zone industrielle deBerrouaghia o le cot social est estim 3 800 travailleurs jets

    sur les bas-cts,et 13 milliards decentimes/an dex-ternalits fiscalesparties en fume.

    Luniversi t ,les centres et insti-tuts de formationprofessionnelle etlviction scolaire(13,46%) librentchaque anne 30000 jeunes dont65% ne trouventpas preneurs,sinon la loi de lajungle que la ruefait sienne.

    Schmatique-ment, 3 Zones in-d u s t r i e l l e stotalisant 445 ha,

    et 22 Zones dactivits stendant sur 1 483 838 m napportentquune trs faible contribution au produit intrieur dans uncontexte marqu par un fort accroissement de la demande dem-ploi, rsultant la fois dune population en ge de travailler et dela participation sur courbe ascendante des femmes au march dutravail. Certes, le premier responsable a mis rcemment 68O lotsindustriels sur rails pour susciter lcho des investisseurs, mais ily a tout un environnement administratif qui compte, une mer-curiale pour le climat des affaires

    Loffre demploi est assure, pour lessentiel, par les formulespr-emploi, filet social ou activit dintrt public, en contrepartiedun pcule oscillant entre 3 000 et 15 000 DA/mois.

    Toute la sagacit dun expert-comptable narrivera pas faire entrer toutes les dpenses de gaz, dlectricit, de loyer, denourriture, de frais mdicaux dans une fiche de paie de 15 000,alors que pour les autres, cest carrment la mort par asphyxiefinancire , commente un universitaire se disant avoir t flou,car la russite scolaire nimplique pas la russite sociale.

    Une dsillusion souligne aussi par certains bnficiaires demicro-entreprises o le taux dchec est relev, faute dactivitsou de culture managriale

    Eau potable : rveil tardif de lhydraulique.

    Cinquante ans aprs lIndpendance, la raret de leau coule flots. Comment constater autrement dans les faits ? Non seule-ment les villes ont beaucoup grossi, mais les besoins des citadinsse sont dmultiplis.

    La wilaya de Mda a t amene aller chercher sa ressourcedans dautres rgions : barrage Ghrib (An-Defla), forages de Bi-rine (Djelfa) et bientt Koudiat Acerdoune, Bouira.

    Il a fallu tirer des conduites de plus de 150 km, prlever auxdpens de lagriculture, et combiner diverses ressources. Et lesrsultats sont loin des 100 litres/jour au lieu des 150 requis.Compte-tenu des pertes importantes (+ 35%) sur rseau, lalimen-tation des mnages est intermittente, les coupures trs frquentes.

    Cest lprouvante gestion du rationnement. Rcemment, uneautorisation de programme (AP) de 6,49 milliards DA a t d-gage pour attnuer un tant soit peu la soif du plus grand nombre,sachant que les ressources dcroissent du nord (800 mm de pr-cipitions) au sud ( 300 mm).

    Et il ne faut pas tre grand observateur pour constater leslongues files dattente, un jerrican la main, et les robinets laisssouverts la nuit pour entendre leau arriver, quand elle arrive.

    Les ratages du secteur de lagricultureEn dpit de ses potentialits agricoles couples aux enveloppes

    budgtaires consquentes, lagriculture peine dgager une plus-value proportionnelle aux transferts massifs des investissementspublics.

    En premier, la fameuse Plaine de Beni-Slimane, dcrite parles spcialistes et experts comme futur Eldorado du pays. Cestun projet datant de 1975, lge o lAlgrie

    tait socialiste. La nomenclature densemble portait sur une superficie de 270

    000 hectares localiss entre Berrouaghia et Bir-Ghabalou, com-mune de Bouira. Ce mgaprojet agricole fut enterr avec son pro-moteur, le Prsident dfunt Houari Boumdiene, avant dtrerepris, en format trs rduit, avec le lancement de 200 km depistes agricoles, 13 000 ha damlioration foncire, la plantationde 500 ha doliviers, lamnagement dtables pour llevageovin.

    Ainsi, que la mise en chantier du barrage dOued Mellah, dunvolume de 23 millions de m destins lirrigation de 1 500 ha.

    Cest dans cette mme optique dailleurs que lintrt des res-ponsables concerns doit imprativement porter sur les 200 000hectares de superficie pastorale regroupant les daras de Ain-Bou-cif, Chellalat El Adhaoura, Sebt Aziz et de Chabounia, pays du

    mouton par excellence, synonymes d immenses perspectives enmatire de culture fourragre, laitire, viandes rouges, et leur co-rollaire, les industries de transformation, voire l Opuntia (figuede barbarie) dont lhuile se ngocie 1000 euros.

    Un projet pastoral haut rendement, que lauteur de ces lignesa dfendu contre la nouvelle-ville.

    Chimrique de BoughzoulAvec une superficie agricole utile (SAU) de 338 347 ha, les

    efforts de la DSA ont port sur laugmentation des surfaces cul-tivables (+ 3 200 ha), ainsi que celles irrigues (6 300 ha), pourune cagnotte de 13,78 milliards DA, tant entendu que la super-ficie globale arrose ne dpasse pas les

    9 773 ha, soit 2% de la SAU. Les fellahs nont pas manqude solliciter Mon journal pour soulever la ncessaire acclrationde la rgularisation administrative du foncier agricole, et surtoutdfinir les terres arables qui seront inscrites dans le marbre pourles futures gnrations et interdites toute construction.

    Communes malades de leurs lusSelon une tude sur la carte de la pauvret en Algrie, ralise

    par la Programme des Nations unies pour le dveloppement(Pnud), par ailleurs corrobor par lAgence nationale de lAm-nagement du Territoire (Anat), la wilaya de Mda compte 32communes dont la situation est juge critique, soit 50% des col-lectivits.

    Il est clair que la situation de ces communes nest pas imputa-ble au manque de moyens financiers, mais lincapacit des lussuccessifs crer des ressources, au lieu des bquilles tradi-tionnelles des prquations et autres subventions dquilibre.

    Des communes toujours dficitaires, affectant 70% du budgetcommunal dans une masse salariale, souvent sans contrepartieproductive, sinon ltat civil en priode dexamens.

    Et quel mrite aurait un lu faire dans lternel ravalementde trottoirs et chaulage darbres ? Et Dieu sait, quembellir uneville avec des palmiers nest pas un signe de gestion rflchie plusquil nest quextravagance dapparat.

    Autre indice : la pauprisation qui a pignon sur quelque 80 000familles vivant sous le seuil de la pauvret. Sur ce nombre, dessalaris qui vivent avec 18 000 DA/ mois ont t rattraps par lesnotions de dmunis ou de ncessiteux , alors que certainsretraits sont commis doffice la mendicit. En quelques courtesannes la facture du terrorisme et les ravages du PAS ayant joule rle de stimulateur-, le chmage menace de plus en plus la so-cit. El hamra (Rivotril), Ezarga (Diazpam, El Beida (Ar-tane), cest le monde cod et vaporeux de la drogue qui cartonne chez les jeunes sur voie de garage.

    Des centaines dlves des paliers primaires, moyen et du se-condaire sont jects chaque anne des circuits scolaires, sansque la socit ne sache quoi en faire.

    Le chmage, labsence de perspectives, dun travail de proxi-mit sociale, daide la ralisation de projets collectifs ou indi-viduels, sont autant de voies que la criminalit sous toutes sesformes a systmatiquement exploites pour dboucher sur les pro-portions que lon reconnat prsentement celle-ci.

    Tourisme : un dpliant, le temps dune visite ocielle

    Le tourisme, cest la ville de Mda lexclusion des villesmillnaires comme Berrouaghia, Ksar El Boukhari ou Boghar.Hormis la porte symbolique dun vnement, sa mdiatisation,le tourisme nest pas arriv se placer en destination, sinviterdans les circuits du filon, et reprsente toujours moins de 0,5%de la ressource locale.

    Des richesses archologiques dune valeur inestimable demeu-rent inexploites et peu protges limage du village romain deThanaramusa castra (Berrouaghia) ou encore ceux de Derrag oude Ouled Hellal ( l Ala Sebastena). Mais cest le site du Ksar,commune de Ksar El Boukhari, qui est de loin le plus importantau niveau de la wilaya. Il a inspir. Maupassant, Fromentin, Der-menghem en villgiature diffrentes poques. Le mausole deCheikh Mohammed El Moussoum - clbre savant et soufi qui adonn matire criture des spcialistes arabes et occidentaux-est livr aux dperditions.

    Achir, ancienne capitale Ziride, Kef Lakhdar, la fameusesmallah de lEmi Abdelkader Boghar. Cet inventaire oubli desprposs au tourisme, serait incomplet sans les 40 492 ha de fortsdrouls par Boghar, Ouled Antar, Ouled Hellal, Derrag.

    Des sites naturels luxuriants, une nature vierge et majestueuse,une faune insouponnable aussi. Un potentiel longtemps sous-es-tim en tant que diversification conomique et capital constantpour beaucoup de communes qui vivent de mendicit .

    Lide centrale serait de professionnaliser ce secteur, et luiconfrer un niveau de perception technique, qui rclame une d-bureaucratisation salutaire. Et la rcente visite du ministre du sec-teur ne semble pas avoir droger la rgle, et il est pour le moinssurprenant que ce responsable dcouvre en 2O13 un patri-moine que nous avons fait connaitre dans les annes 197O tra-vers nos reportages lhebdomadaire Rvolution africaine.

    Une occasion aussi pour rappeler que le dveloppement localne saurait se faire sans le soutien critique des journalistes, lesvrais, qui font de linformation simplement.

    Sans fil la patte.

    A. M.

    Quel impact ont les aectations budgtaires sur les populations ?Ont-elles dteint sur une demande sociale

    taux lourds exprime pour le logement, lemploi, etc. ?

    Par Abderrahmane Missoumi

    Mda

    Quand la lthargie met bas tous les atouts

  • 14 Rgion-Est Lundi 22 Juillet 2013AnnabaPain rassis, une activit florissante

    Ils sont de plus en plusnombreux aller rejoindreles groupes denfants spcialiss dans la collecte de pain rassis,une activit qui semblefaire son bonhomme de chemin Annaba- ville.

    Tahar Sayad

    Si durant les trois dernires annes,ctaient beaucoup plus les vieux oudu moins des personnes adultes qui

    sadonnaient ce travail , destin, pour unebonne partie dentre eux, subvenir aux be-soins de leurs familles particulirement durantla priode dt, ils semblent, aujourdhuiavoir pass la balle aux plus petits qui ac-complissent dailleurs leur besogne, lon-gueur danne, avec un savoir-faire tonnant.Faisant du porte porte et rptant longueurde journe la mme phrase du pain rassis silvous plait , ils sont gnralement bien ac-cueillis par les mnagres, soulages de pou-voir donner cette denre alimentaire de largeconsommation, ceux qui en feront bon usageau lieu de sen dbarrasser en la jetant dansles poubelles. Ammi Mohamed, un vieillard vers depuis delongues annes dans ce commerce, sinstallequotidiennement juste devant la station des-sence jouxtant le march des fruits et lgumesdEl-Hattab nous a indiqu que le chmage et

    le dnuement lavaient pouss au dpart opter pour cette activit. Trs tt le matin,je sillonnais quartiers et cits de la ville larecherche de pain rassis (...) Cela fait prati-quement vingt ans que jexerce ce mtier ,nous dira t-il avant de signaler quaujourdhui,ses enfants et mme petits-enfants lassistentdans sa tche qui permet de nourrir tout lemonde. Avec un sourire triste, il explique lesbienfaits de son mtier : Dunct la mnagre est contente parce quellesest dbarrasse du pain rassis que ses en-fants et mme le mari refusent de manger etde lautre ce pain nous permet nous de r-pondre nos besoins . Outre le porte porte travers quartiers etcits de la ville, nos petits vendeurs ciblent,ajoutera t-il, galement les boulangeries, res-taurants et mme les salles de ftes. Certes,dans ce cas le pain rassis, nest pas offert,mais vendu un prix drisoire, selon un ac-cord verbal dment rempli par les deux par-ties. Ils se prsentent rgulirement desheures pralablement fixes par les vendeurspour acheter des quantits impressionnantesde pain rassis, avant de repartir avec des sacsattachs par des sachets et/ou fils, laissantquand mme, apparatre les morceaux de ba-guettes. Rachid, un gosse de douze ans, mai-grichon et au parler direct et sans ambages, aavou que depuis que son pre fut atteint, il ya prs de trois ans, dune maladie incurable etque sa mre est devenue handicape aprs unaccident de la circulation, il sest vu oblig deprendre en charge sa famille compose dunedizaine de bouches nourrir ou du moins contenter. Ce fut dur, a-t-il avou, surtout durant les pre-mires semaines tout en indiquant que cest

    grce ce commerce que sa famille arrive subvenir ses besoins les plus essentiels. Quil vente, quil pleuve ou quil y ait le soleiltorride et insupportable, je prends quandmme mon sac, tt le matin, dambulant etfrappant toutes portes dont plusieurs den-tre-elles mouvrent le chemin de lespoir ,dira-t-il mu. Ce petit bout dhomme entend mme agrandirson commerce en inculquant les ficelles dece mtier ses frres. De grandes quantits depain rassis sont quotidiennement jetes par lesmnagres qui semblent presque soulages denous voir venir les dbarrasser de ce paintant chri pourtant, nous confie-t-il. Tant quily aura du pain rassis, produit alimentaire trs

    pris par les Algriens qui sont de grosconsommateurs de ce produit, susceptible defaire nourrir des tonnes de familles ncessi-teuses, cette activit continuera, faut-il enconvenir, svir avec tous les risques et dan-gers guettant ces petits allant laventureen qute de pain rassis ! Il faut cependant si-gnaler que les tonnes de pain rassis, collectespar les ramasseurs, sont destines aux le-veurs de btail toutes catgories confondues.Devant la chert des produits alimentaires debtail ou de volaille base de mais, et sa ra-ret aussi, les leveurs achtent moindrecot le pain rassis qui sera concass et servi leurs levages au dtriment de la qualit.

    T. S.

    Le projet dun parking tages est toujours au stade de lin-tention. Prvu maintes reprises, dune manire informelle,au niveau de lassiette actuellement affecte la gare multi-modale, au site jouxtant la gare routire Mohammed-Boudiaf,puis la Souika (supplant par le projet du centre dartisanat),et au parking en amont du lyce Larbi-Tebessi, gr actuelle-ment par les sourds-muets, le parkings tages a pris uneodysse pour le moins tonnante.

    Actuellement, loption envisage est den construie deux,couvrant les zones sud et nord de la commune du chef-lieu,prenant ainsi lextension galopante, et souvent anarchique, decette dernire. Cette variante nous a t communique par leprsident de lAssemble populaire de wilaya, Fadel Ouahid.

    En revanche, au niveau de lAssemble populaire commu-nale, un parking tages ne serait pas encore, de lavis de Dje-biene Mohammed, vice-prsident charg de lurbanisme, lordre du jour.

    Ltude et ralisation dun parking au niveau de la gare rou-tire Mohammed-Boudiaf, jouxtant la station intermdiaire dutlphrique, que comptait lancer la prcdente APC a t re-mise aux calendes grecques. Pourtant, ce ne sont pas les ides,et parfois les projets, qui manquent cette nouvelle quipecommunale, le lancement de beaucoup de chantiers dans di-vers domaines touchant la vie en communaut en sont lillus-tration la plus probante. A notre humble avis, au vu desparamtres que nous aurons citer ultrieurement, la ralisa-tion dun parking tages est une urgence de premier ordre.

    Absence daires de stationnement et abondance de parkings illicites :

    le marteau et lenclume

    La difficult de stationner pour des raisons dabsencedaires de stationnement ou la contrainte de le faire pcuniai-rement sous la menace des btons des gardiens des parkingssauvages en sont les deux les plus importants. Le premier cita t galement accentu par laugmentation du parc automo-bile. Le crdit vhicule ou la vague des Marutti, Coccinelledes temps modernes dorigine indienne, ont contribu revoir la hausse lindice de pollution urbaine qui est responsable, son tour, du tiers de la pollution mondiale, selon des statis-

    tiques mondiales. Heures de pointe ou non, Skikda peut pro-portionnellement tre compare la capitale ou aux grandesmtropoles en matire de circulation automobile.

    La nature ayant horr