Mon cœur y était - Accueil - Fondation...
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Mon cœur y était...
par Chantal Guérin, Directrice générale
Juillet 2016
Volume 2, Numéro 16
Bonjour à tous,
C’est la première fois que je ne suis pas présente au Burkina Faso au mois de juin pour
les festivités de fin d’année. Mais, même si je n’étais pas présente physiquement, mon
cœur y était. Notre équipe du Burkina Faso a travaillé sans relâche ces quatre derniers
mois afin de clôturer cette année financière en beauté. Nous avons donc encore
beaucoup de choses à vous raconter.
D’ailleurs, nous sommes fiers de vous annoncer que la Fondation s’est vue remettre
pour la 2e année consécutive, deux prix RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).
Vous pourrez lire les détails en page 7.
En plus de nos activités quotidiennes, nous avons récompensé les meilleurs
producteurs et productrices de sésame, les meilleurs élèves, épaulé les femmes de
Somona pour leur projet d’Aviculture, accompagné les groupements d’hommes pour le
projet d’Apiculture, sensibilisé les orpailleurs de la région de l’Est aux dangers de
l’utilisation de produits chimiques, construit une école et une banque de céréales et j’en
passe…
Pour faciliter l’écriture et la lecture, nous avons ajouté un lexique des acronymes que
nous utilisons régulièrement. Nous avons modifié légèrement la présentation du journal
en conséquence.
Je vous souhaite une bonne lecture et un très bel été !
Dans ce numéro
Lexique ................................................ 2
Réalisations ........................................ 2
Remise de vélos .................................. 3
Bilan du projet Sésame ..................... 4
Lave-mains et latrines ....................... 6
Centre avicole de Somona ................. 7
Inauguration de la
boutique de miel de Dangouna .......... 8
Inauguration du système biogaz ........ 9
AEPS (Adduction d’eau potable) ........ 9
Rencontre avec Safiata Démé ........ 10
École de niveau primaire à Tawori .. 12
Banque de céréales de Natongou .. 12
Sensibilisation des orpailleurs ........ 13
Trouaison pour la
clôture de l’école de Boungou......... 14
Plantation d’arbres .......................... 14
Dons divers ...................................... 15
Distribution à l’école Dangouna
Région de la Boucle du Mouhoun
Soutien au projet Karité
Soutien au projet Apiculture
Soutien au projet Sésame
Achats de fournitures scolaires et informatiques pour les enfants autistes
Construction d’un poulailler à Somona et don d’équipements
Soutien aux tournois de l’OSEP en fournissant les rafraîchissements à
Bagassi, Bana, Kona, Pompoï, Safané, et Yaho
Achat de 70 vélos
Clôture grillagée pour le CSPS de Wona
Achat de 10 jeux de maillots de foot et 15 ballons pour l’OSEP de la direction
de Boromo et de la direction régionale de Dédougou
Réalisation d’un AEPS dans la commune de Wona avec 2 bornes fontaines
Achat de vivres pour la Fondation RAMA
Accessoires moteurs, meules pour la PTFM de Fobiri
Achats de 2 panneaux indicatifs pour le magasin warrantage de Wakara et de
Yaho
Achat d’un congélateur pour la PTFM de Bissa
Région de l’Est
Soutien à la finale OSEP de Partiaga
Construction d’une école de 3 classes et d’un bloc de 4 latrines
Construction d’une banque de céréales à Boungou et d’un magasin de
warrantage à Natongou
Sensibilisation sur les dangers du cyanure et du mercure dans l’orpaillage et
dons d’équipements de sécurité à Boungou
Réalisations du 4e trimestre Investissement total 298 010 $ (136 202 014 FCFA)
Envoi de 253 121 articles (121 cartons)
938 vêtements
181 175 fournitures de bureaux
2 206 jeux
67 792 articles de maison
Lexique
AEPS Adduction d’Eau Potable Simplifiée
AME Association des Mères Éducatrices
APE Association des Parents d’Élèves
CE1 3ème année d’études primaires
CE2 4ème année d’études primaires
CEB Circonscription d’Enseignement de Base
CEG Collège d’Enseignement Général
CHR Centre Hospitalier Régional
CHU Centre Hospitalier Universitaire
CM1 5ème année d’études primaires
CM2 6ème année d’études primaires
CMA Centre Médical avec Antenne chirurgicale
COGES Comité de Gestion d’École
CP1 1ère année d’études primaires
CP2 2ème année d’études primaires
CSPS Centre de Santé et de Promotion Sociale
CVD Comité Villageois de Développement
DPAAH Directeur Provincial de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques
DPENA Directeur Provincial de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation
DRENA Direction Régionale de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation
MENA Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation
ODD Objectifs de Développement Durable
OSEP Organisation du Sport à l’École Primaire
PACOGES Programme d’Appui aux Comités de Gestion d’Écoles
PTFM Plateforme Multifonctionnelle
RSE Responsabilité Sociétale des Entreprises
SG Secrétaire Général
Envois du trimestre
2
Vélos dans la région de
l’Est
Une première pour la région de
l’Est. Les élèves les plus méri-
tants ou démunis des écoles de
niveau primaire de Boungou,
Natongou et Tatiangou ainsi
que les élèves du CEG de
Partiaga se sont vu remettre un
vélo chacun (8 vélos en tout).
Remise de vélos
Pour la présente édition, ce sont 84 vélos qui ont été distribués dans la Boucle du Mouhoun et 8 dans
la région de l’Est. Notons que cette opération vélo est rendue possible depuis 4 ans, grâce à l’engage-
ment de la haute direction de SEMAFO, des membres du conseil d’administration de SEMAFO et de la
Fondation SEMAFO qui s’engagent personnellement à cotiser pour l’acquisition de ces vélos en faveur
des élèves.
Cette année, 57 élèves de 28 écoles de niveau primaire et 35 élèves de 12 lycées et de CEG ont été
honorés pour leur ardeur et leur persévérance scolaire dans nos deux zones d’interventions.
RÉGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN
Remise de vélos à Agnès Bamogo de
Tawori et Némata Iogo de Boungou à
l’école de Boungou (Rangée arrière,
le directeur Sanda Tankoano, Adama
Ouedraogo, Judith Tankoano de la
Fondation et le président COGES,
Labidi Tankoano
Remise de vélos par Boubacar Tamboura à Dao
Modou et Rokia Domo à l’école de Dangouna
Remise de vélos à Boulpoa Tankoano
et Amina Tankoano à l’école de Ta-
tiangou avec le représentant de la
CEB, Lamoudi Tankoano, le directeur
de l’école, Albert Ouedraogo et Judith
Tankoano de la Fondation
3
Remise de vélos par Boubacar Tamboura à Fatoumata
Sidibé et Boulaye Sidibé à l’école de Danou
Vélos remis aux élèves les plus méritants ou démunis Remise de vélos par Boubacar Tamboura à Débora
Sandonou et Lassina Kini à l’école de Bana Classique
Remise de vélos par Boubacar Tamboura à Adama
Sidibé et Éveline Coulibaly à l’école de Bissa
Remise de vélos par Boubacar Tamboura à Michel Sié,
Fatoumata Dao et Albert Zina au CEG de Wona
Remise de vélos à Soalipouguini
Tankoano et Diabenli Ouali à l’école
de Natongou avec le directeur de
l’école, Robert Natama, Judith Tan-
koano de la Fondation, le CVD, Daniel
Ouali et le représentant de la CEB de
Partiaga, Lamoudi Tankoano
4
Bilan du projet Sésame
La traditionnelle rencontre bilan du projet Sésame s’est déroulée à Yaho après 4 années de présence à
Kona. Au matin du 24 juin, se sont présentés près de 120 producteurs venus des 6 communes d’inter-
vention. On peut lier cette grande mobilisation par le fait qu’en plus de la réunion bilan, 2 autres événe-
ments étaient prévus pour la journée du vendredi. Il s’agit de l’inauguration du magasin de
warrantage et de la remise de prix aux meilleurs producteurs de l’année. Il n’y a pas d’autres façons
d’expliquer cette grande mobilisation malgré les 30mm de pluie reçus la veille, si ce n’est que l’intérêt
de plus en plus grandissant pour la production du sésame.
La mobilisation au niveau des responsables administratifs de la commune de Yaho et ceux de l’agricul-
ture a été également remarquable. Sur le présidium on pouvait remarquer la présence du Secrétaire
Général (SG) de la mairie de Yaho, monsieur Oumarou Tall, représentant la présidente de la délégation
spéciale de Yaho, le Directeur Provincial de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques (DPAAH),
monsieur Modou Zéi entouré de 5 agents départementaux de l’agriculture et les premiers responsables
de la Fondation SEMAFO, monsieur Amidou Ouattara et madame Caroline Martineau, représentant la
directrice générale, madame Chantal Guérin.
La présence de deux consultants à cette rencontre constituait une particularité. En effet, pour cette
édition, en plus de la présentation sur la campagne de production et de commercialisation du sésame
2015-2016, nous avons jugé nécessaire de prévoir deux autres communications : une communication
sur l’organisation des groupements pour une meilleure gestion des stocks ; communication assurée par
monsieur Saïfoulaye Coulibaliy, formateur sur la vie coopérative et une autre communication sur le bilan
du warrantage assuré par monsieur Dramane Son, responsable de la caisse d’épargne et de crédit
COOPEC Kayoro de Dédougou qui accompagne le warrantage dans la zone.
On peut également affirmer sans risque de se tromper que la rencontre de Yaho est également celle qui
a été la plus prolifique sur le plan des idées et des suggestions pour le développement du projet. Même
si l’on n’a pas remarqué la participation effective des producteurs aux débats dans la salle, leur
RÉGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN
Rencontre bilan pour la production du sésame 2015-
2016
Caroline Martineau, Amidou Ouattara, Oumarou Tall, SG
de Yaho et Modou Zéi, DPAAH des Balé
Pascal Nagalo, agent d’agriculture de Pompoï Travaux de groupe lors de l’atelier du bilan sésame
Sidiki Zina, producteur semencier à
Wona (au centre) a reçu le prix ex-
ceptionnel pour sa production de
960 kg. Notons que monsieur Zina
avait gagné en 2013, le prix pour le
meilleur champ école
Karim Koné de Wona, s’est mérité
pour la 3e fois, le prix du meilleur
agent relais en 2013, 2014 et 2016
Mamadou Gnessien, producteur de
sésame à Mana
Travaux de groupe lors de l’atelier
bilan sésame 2015-2016
5
présence a été remarquable au cours des travaux de groupes. Trois groupes ont été formés pour
réfléchir sur trois thèmes, soit « Comment produire un bon sésame pour mieux vendre ? », « Quels traite-
ments phytosanitaires pour un bon rendement et l’obtention d’un sésame de bonne qualité ? » et
« La problématique de la disponibilité des semences de bonnes qualités dans un contexte difficile de
recouvrement de crédit par la Fondation SEMAFO ». Pendant une heure de concertation au sein des
groupes appuyés par les agents d’agriculture et supervisés par les responsables de la Fondation, les
participants ont formulé des suggestions et des propositions sur leurs thèmes. Les résultats des travaux
ont été présentés par les agents d’agriculture. La rencontre bilan a pris fin autour de 13 h pour faire
place à la deuxième étape de la journée, soit la cérémonie d’inauguration du magasin de warrantage.
Les trois gestes marquant l’acte d’inauguration du magasin ont été exécutés par Amidou Ouattara et ses
invités de façon impeccable et avec une régularité rare : présentation du panneau d’indication, coupure
symbolique du ruban et remise de la clé. N’est-il pas la nième cérémonie d’inauguration faite par la
Fondation ? L’habitude s’est donc installée. Les invités ont plus tard été conviés à visiter le magasin. De
la salle de réunion de la mairie où s’est tenue la rencontre bilan à l'endroit du magasin de warrantage,
les invités de la journée de Yaho n’ont eu qu’à parcourir 500m à pieds dans la plupart des cas. Très vite
la tente dressée à cette occasion en face du magasin a été remplie de monde. Chacun voulait être
témoin de cet évènement qui va sans doute susciter des jaloux, car il est certain que tous les 42 villages
d’intervention voudraient chacun un magasin de céréales pour faire le warrantage.
À 15 h 30, le ciel de Yaho couvert de nuages, a commencé à s’assombrir. Il a donc fallu accélérer avec
la cérémonie de remise de primes ; dernière étape de la journée. Il a fallu aller vite non seulement pour
permettre aux lauréats de repartir chacun avec son prix, mais aussi pour que le chemin de retour ne soit
pas trop périlleux pour ces producteurs venus de Battiti, Fakena, Lah, Tâh, etc., pour ne citer que ceux-ci
dont on connait la difficile accessibilité en cas de pluie.
Pour cela, il a été demandé aux participants de pivoter de 180 degrés toujours sous la tente en tournant
le dos au magasin de warrantage et ainsi faire face au terrain vacant qui prolonge la place du marché
dont on peut apercevoir les hangars à 200m de là. Sur ce terrain, nous avons exposé 12 charrettes, 12
brouettes, 12 charrues, 24 pioches, 24 pelles, 24 râteaux et 7 vélos. Tous destinés aux meilleurs
producteurs de sésame des communes de Bagassi, Bana, Bondoukouy, Kona, Pompoï et Yaho pour la
campagne 2015-2016. Cela représente 21 personnes ou groupements nommés par catégorie, soit
« Productrice individuelle, Groupement de Femmes, Groupement, Agent Relais et Prix exceptionnel » et
1 gagnant par commune par catégorie.
La pluie est bel et bien tombée. Les premières gouttes d’eau sont tombées à 18 h, au moment où les
lauréats embarquaient leurs prix pour un retour triomphal au village. Mais avec la pluie qui commençait,
le retour s’annonçait difficile. Le lendemain, samedi, des producteurs de la zone de Kona ont été
aperçus traversant Wona pour regagner leurs villages. Ils ont préféré passer la nuit à Yaho au lieu de
prendre la route sous la pluie étant donné tous les risques. Ce sera sans doute pour eux l’un des
souvenirs de la journée du 24 juin 2016 à Yaho.
RÉGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN
Remise des clés du magasin de warrantage à monsieur
Paul Tuina, président du groupement Nankani, Oumarou
Tall, SG mairie de Yaho et Modou Zei, DPAAH des Balé
Photo de famille avec tous les gagnants de 2015-
2016
L’équipe de la Fondation recevant un
cadeau du président du groupement
Nankani, monsieur Paul Tuina
Méman Dao de Wona, gagnante du
premier prix productrice individuelle
Maïmounata Sawadogo de Fakena,
gagnante du premier prix productrice individuelle
Céline Bambio de Kahin, gagnante
du premier prix productrice indivi-
duelle
6
RÉGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN
Lave-mains et latrines
Lave-mains et latrines à Kongoba, commune de Safané
Cet accompagnement de la Fondation part de besoins réels exprimés par l’encadrement scolaire. En
effet, il nous a été mentionné que de nombreuses écoles fonctionnelles depuis plus de 5 années
n’avaient pas encore de latrines, amenant les élèves à n’avoir d’autres choix que d’aller déféquer dans
la nature. Cette pratique peut être lourde de conséquences en matière de santé, et c’est pour y
remédier que la Fondation SEMAFO a apporté sa contribution en octroyant 5 blocs de 4 latrines
respectivement à chacune des 5 écoles de niveau primaire de Blé, Kongoba, Lah B, Tâh et Yoana. En
soutenant un programme d’hygiène et d’assainissement, la Fondation reste convaincue que les petits
gestes contribuent énormément à la santé et limitent la propagation des maladies contagieuses. Ainsi
40 lave-mains ont été remis à différentes écoles des provinces des Balé et du Mouhoun.
Coupure de ruban symbolique à Kongoba, commune de
Safané avec Amidou Ouattara, Caroline Martineau, Hama-
dou Lallou, président APE et le directeur de l’école Francis
Kassongo
Latrines à Lah Caroline, le DPNA, Téhirou Diallo, l’inspecteur de Kona
Séré Salfo et Amidou lors de l’inauguration des latrines
et de la remise des lave-mains à Lah
Latrines à Blé Le directeur d’école, Omer Kadéba, les présidents CVD
Zohé Gouo et APE, Paton Dao, Caroline et Amidou lors de
la remise des lave-mains à Blé
Remise de lave-mains au CEG de
Kongoba, commune de Safané
Remise de lave-mains à l’école de
Kongoba, commune de Yaho
Remise de lave-mains à l’école de
Nana
Remise de lave-mains à l’école de
Dangouna B
Centre avicole de Somona
Ce projet qui a germé depuis bientôt 2 ans prend progressivement forme depuis la visite de la
directrice générale de la Fondation SEMAFO, madame Chantal Guérin aux femmes de Somona en
janvier 2016; visite au cours de laquelle, elle a pu constater la détermination des femmes pour la
concrétisation de ce projet.
En effet, le signe de leur engagement : la construction d’un magasin dédié à l’aviculture était bien
présent pendant la cérémonie.
On sait que les gallinacés sont très estimés nationalement, car la seule ville de Ouagadougou
consomme plus de 50 000 poulets par jour. Couramment, l’aviculture pratiquée dans les villages est
basée sur l’élevage de races locales suivant un système extensif, ce qui engendre des revenus limités.
La Fondation SEMAFO est fière d’accompagner
les femmes du groupement par la construction
d’un poulailler moderne pour le village de
Somona. En plus des bâtiments, le matériel
d’élevage complet leur sera également remis pour
le fonctionnement du centre soit des abreuvoirs
(50), des mangeoires (60), des seaux (4),
1 brouette et bien sûr les poussins (1000), des
vaccins et des aliments. Des formations tech-
niques diverses viendront en plus appuyer les
femmes pour l’opérationnalisation du centre.
C’est par la mise en place d’activités génératrices
de revenus comme celle-ci que les femmes
pourront se sortir de la pauvreté.
7
RÉGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN
Amidou Ouattara, responsable des
opérations au Burkina, recevant les
prix lors du dévoilement des gagnants
Construction du poulailler Avancement du poulailler
Magasin d’aviculture
Gagnant de prix RSE
Lors de la cérémonie « Prix RSE
des sociétés minières 2016 »,
sous le thème « La RSE des
entreprises minières, un outil
précieux en faveur d’un nou-
veau modèle de développe-
ment », la Fondation SEMAFO
s’est vue remettre pour la 2e
année consécutive à travers la
société SEMAFO, le prix :
« Responsabilité Sociétale de
l’Entreprise Féminine » et le
prix spécial « Communauté et
Développement Local ». SEMA-
FO a quant à elle reçu le prix de
la meilleure entreprise RSE et
le prix spécial Environnement.
Félicitations à tous pour le
beau travail.
Nimi Gnakotè, présidente des femmes, Caroline Marti-
neau, Amidou Ouattara, responsable des opérations,
Davou Lacina, président CVD
Nimi Gnakotè, présidente du groupement des femmes
de Somona (à droite)
Vous avez des
commentaires,
des opinons,
des suggestions sur
nos parutions ?
N’hésitez pas à nous
en faire part à
RÉGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN
Inauguration de la boutique de miel de Dangouna
La boutique de miel de Dangouna dont l’inauguration a eu lieu le 23 juin 2016 est l’aboutissement de 3
années d’accompagnement et de soutien au groupement d’apiculteurs du village par la Fondation
SEMAFO : soutien en équipement, en ruches, en matériel de filtrage et en formation sur la production et
la gestion d’un projet apicole. Les appuis divers dont a bénéficié le groupement « Fasodèmè » de
Dangouna ont donné un premier résultat encourageant : 84 litres de miel collecté de mars à mai et
présenté sur des étagères offertes par la Fondation. On comprend donc toute la joie qui animait
monsieur Noué Goro, président du groupement des apiculteurs, qui s’est exprimé au nom des 14
membres du groupement bénéficiaire.
S’il est vrai que le succès d’une cérémonie se mesure à la diversité et à la qualité des femmes et des
hommes présents, il y a lieu de se réjouir de l’instant passé en ce jour du 23 juin. En effet, parmi les
invités à la cérémonie d’inauguration de la boutique de miel, on pouvait compter messieurs Kamaké
Goro, chef du village de Dangouna, Gnoumou Vanissan, représentant du chef de service environnement
de Kona, les membres du groupement des apiculteurs de Dangouna, les représentants des villages
impliqués dans le projet apiculture dont Bissa, Bomboela, Fobiri, Fofina, Kokoï, Konkoliko, Pana et Sio,
ainsi que toute l’équipe de la Fondation SEMAFO du Burkina Faso conduite par Amidou Ouattara,
responsable des opérations et Caroline Martineau, représentant la directrice générale.
La visite de la boutique par les différentes délégations a connu une touche particulière. En effet, ce fut
une fois de plus l’occasion d’échanger sur les vertus du miel. Nous consommons tous du miel mais en
connaissons-nous toutes les vertus ? C’est ce qu’ont pu comprendre les apiculteurs suite à la question
de Caroline. Trois personnes se sont essayées à cet exercice en partageant leurs expériences notam-
ment monsieur Sara Moussa, apiculteur de Kokoï qui a évoqué le caractère social des abeilles. Selon
lui, les abeilles ont une telle capacité organisationnelle que l’Homme doit s’inspirer de son modèle.
C’est justement à ce modèle d’organisation des abeilles qu’il a invité tous les acteurs du projet à la
solidarité dans l’action.
Remerciement par le président du groupement des
apiculteurs de Dangouna, monsieur Noué Goro Coupure symbolique du ruban
Amidou Ouattara, responsable des opérations et Caro-
line Matineau, représentant la directrice générale
Don d’une moto-tricycle et de matériel de traitement
du miel
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Sara Moussa, apiculteur de Kokoï
Kamaké Goro, chef de Dangouna et
Boubacar Tamboura, chargé de
mission à la Fondation SEMAFO
8
Inauguration du système biogaz
AEPS (Adduction d’Eau Potable Simplifiée)
Autour de 8 h 45 au centre de karité de Yona, la mission a été accueillie en premier par les enfants. Un
grand attroupement d’enfants autour des véhicules de la Fondation SEMAFO en criant (Bonne arrivée !
Bonne arrivée !). Les hommes qui attendaient sous le hangar de repos du centre se sont levés
pour souhaiter la bienvenue. On entendait des hommes des mots en langue dafing « Ha-biéré,
Ha-nitama » (pour dire soyez les bienvenues chez nous). Puis, l’équipe s’est dirigée vers le camp des
femmes qui disaient la même chose (Ha-biéré, Ha-nitama).
La cérémonie a débuté aux alentours de 9 h 20 avec le mot d’introduction du maître de cérémonie
Sidiki Kassié. S’en est suivi l’intervention de quelques autorités invitées. Le premier à prendre la parole
fut le président CVD, monsieur Simbou Gnanou qui a souhaité la bienvenue à la Fondation SEMAFO et a
ajouté que le village de Yona était très content de recevoir et de fêter une fois de plus avec l’équipe de
la Fondation. Il a remercié vivement la Fondation SEMAFO pour ses soutiens sans cesse au centre de
karité. Il a ajouté en ces termes « c’est avec la Fondation SEMAFO que les femmes de Yona ont vu la
voie du vrai développement ».
Sous les applaudissements de l’assistance, il a passé la parole à la présidente des femmes Mariam
Cocobè Coulibaly accompagnée de sa trésorière Salimata Zina. La présidente s’est exprimée sans
hésitation. Elle a tout d’abord remercié la Fondation SEMAFO pour le déplacement puis la réalisation de
ce projet. La série d’interventions s’est poursuivie avec le mot de la Fondation SEMAFO par Amidou
Ouattara, responsable des opérations.
Il a mentionné que l’activité de production du beurre de karité demande beaucoup de bois. Pour dimi-
nuer la consommation du bois, le tourteau d’amandes a été associé. Mais l’ajout du système biogaz a
plusieurs avantages puisqu’il permet non seulement d'épargner 4 hectares de forêt par an et d’amélio-
rer les conditions de travail des femmes, mais également d’utiliser le compost obtenu pour l’exploitation
d’un hectare de terrain sans engrais chimique. Monsieur Mamadou Gnessien, technicien venu de Boro-
mo, a par la suite procédé à une visite explicative des infrastructures. La cérémonie s’est achevée sous
les applaudissements et le mot de bénédiction du représentant des sages, monsieur Souaré Gnanou.
Au cours des derniers mois, la Fondation a demandé une évaluation au bureau d’études GÉO-CONSULT
ET DÉVELOPPEMENT (GCD), en vue de mettre en place une AEPS. Après les études préparatoires,
calculs et dimensionnements nécessaires, le bureau a tiré des conclusions et prodigué des conseils à la
Fondation SEMAFO.
C’est ainsi que d’avis d’experts, il nous a été recommandé de mettre en place un réseau comprenant
dans un premier temps, 5 bornes fontaines dans un souci d’efficience dans la gestion. Le réseau reste
cependant extensible.
L’ouvrage est dimensionné pour approvisionner le village de Wona jusqu’à l’horizon de 2035 pour
environ 11 000 habitants prévisionnels pour Wona. Le château d’eau d’une capacité de 20 000 litres
sera actionné par des plaques solaires et respectera le plan de lotissement financé par la Fondation
SEMAFO. Des conseils en organisation et en gestion seront en plus prodigués pour la mise en place
subséquente d’un contrat d’affermage nécessaire pour l’exploitation
du réseau. Nous comptons sur l’implication des autorités
communales afin de désigner un opérateur à la hauteur des défis
reliés à la gestion de ce mini réseau.
La population villageoise était très heureuse en cette journée
d’inauguration et voyait déjà les avantages de ce système sur les
corvées journalières. « L’eau c’est la vie » a mentionné monsieur Dao
Salifou, représentant le président CVD. Les sages du village n’ont pas
manqué de bénir le projet et la Fondation pour ses actions.
9
Mariam Cocobè Coulibaly, prési-
dente du groupement de Yona et
Salimata Zina, trésorière
Le technicien Mamoudou Gnessien
expliquant le fonctionnement à
l’entrée du bassin
RÉGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN
Amidou présentant l’équipe de
prestataire soit monsieur Gordio et
son équipe
Messieurs Mâdé Séré et Hamado
Zango représentant les sages du
village de Wona
Lancement de l’AEPS de Wona
10
Rencontre avec madame Safiata Démé Rencontre réalisée par Amidou Ouattara, responsable des opérations au Burkina Faso
Safiata est commissaire aux comptes et productrice de beurre et de savons de karité du
Groupement de Femmes Gnogondèmè (GFG) à Yona. Après nous être salués et demandés
si tout allait bien, Safiata a enfin rigolé et s’est ouverte à moi me faisant savoir qu'elle
allait bien, mais qu’elle était timide.
Parle-moi de toi ?
J’ai 41 ans et 5 enfants. Je suis née d’une famille de forgerons, j’aime donc tout ce qui
touche au manuel. Je suis tombée amoureuse de mon premier mari avec lequel j’ai eu quatre
garçons. Malheureusement, il m’a quitté pour une autre femme et est parti vivre en Côte
d’Ivoire avec mes garçons. Heureusement, la vie m’a redonnée un autre mari que je fré-
quente depuis 15 ans. Il s’appelle Noho Koté. Il est très gentil. Cela fait 15 ans que je vis avec
lui ici à Yona. Il est paysan et cultive du maïs, du mil et du coton. Avec lui, j’ai eu encore un
garçon qui a actuellement 12 ans. Il fréquente l’école de Yona en classe de CM1 et se
nomme Aboubacar Sidiki Koté.
Tes quatre garçons du premier mariage ne te manquent pas trop ?
Non pas vraiment, car j’ai la chance qu’ils viennent au moins 2 mois dans l’année auprès de
moi. Mon mari actuel les apprécie bien et, en plus, il est gentil avec eux; j’ai cette chance-là !
Sur mes quatre enfants de 25 ans, 23 ans, 21 ans et 19 ans, mes trois premiers travaillent le
fer forgé tout comme leurs ancêtres et le quatrième est un couturier.
Que souhaites-tu comme avenir pour ton dernier enfant ?
J’aimerais beaucoup qu'il puisse faire de grandes études. Je l’encourage afin qu’il ait de
bonnes notes. Comme ça il pourra bien gagner sa vie et choisir le métier qui lui plaira.
Que faisais-tu avant de travailler au centre de karité ?
J’aidais beaucoup mon mari dans la culture du maïs, du sésame et du coton, car il a toujours
pratiqué l’agriculture. En plus de cela, étant moi-même forgeronne, j’ai une passion : je
confectionne des objets en argile. Je fabrique des canaris et des ustensiles pour faire cuire
des beignets. Les gens des villages apprécient mon travail. Si tu veux, je peux t’emmener
chez moi voir ce que j’ai fabriqué ces derniers jours.
Oh oui, je suis impatient de voir ! Et malgré toutes tes activités, tu as le temps de travailler
au centre ?
J’y vais tous les jours. Chez nous, on ne connait pas ça les weekends. J’ai été honorée d’être
choisie par les gens du village comme commissaire aux comptes du groupement. Je fais tout
pour leur montrer qu'ils ne se sont pas trompés sur la confiance qu'ils ont en moi.
Safiata Démé
Son mari, Noho Koté
Safiata Démé et son fils Aboubacar
Sidiki Koté
Safiata dans son atelier de poteries Safiata (en rouge) lors d’une rencontre avec la directrice
générale
Safiata Démé et Amidou Ouattara
11
En quoi consiste ton rôle ?
Au centre, je m’occupe de vérifier la bonne gestion des finances du groupement et en plus,
j’aide à la production du beurre de karité et des savons. J’apprécie ce travail, car
maintenant je peux aider et participer aux besoins de mon dernier fils. De plus, mon mari
me respecte beaucoup plus depuis que j’ai cette ressource d’argent supplémentaire. Nous
n’avons plus de querelles…
Depuis combien de temps travailles-tu au groupement
de femmes ?
J’ai commencé en 2010, mais c’était calme et un an après
on peut dire que les affaires ont bien progressé.
Aimes-tu tes activités au centre ?
Oui, j’aime beaucoup mon travail à présent et j’ai
beaucoup appris. De plus, ma vie quotidienne a vraiment
changé ; ma condition de vie de femme est respectée et je
peux faire des projets pour mon dernier fils. Je veux mettre
de l’argent de côté, comme ça je pourrais lui acheter du bétail pour l’aider à commencer sa
vie et l’aider à être autonome.
Que dirais tu à Chantal si elle était avec nous ?
J’aimerais beaucoup lui dire MERCI, car elle est respectée et sans son aide toutes les
femmes de Yona ne seraient pas aussi heureuses et sorties de l’ornière. Tout le monde
dans ce village bénéficie du centre et cela change beaucoup de l’ordinaire de notre vie
d’antan.
As-tu des rêves pour l’avenir ?
J’aimerais pouvoir payer des animaux à mes fils, surtout des bœufs, pour le labour des
champs. Mais, il faut que je fasse des économies et que je continue ma vie aussi comme
aujourd’hui, car j’ai déjà une maison, je continue ma passion de la poterie et j’aide mon
mari aux champs.
Merci beaucoup Safiata Démé. Je peux à présent visiter ta maison et regarder tes
poteries ?
Oui, venez, je vais également vous présenter mon fils et vous montrer des photos
importantes pour moi de mes amis, du centre et de mon mari qui est parti au champ toute
la journée.
Safiata et ses copines du centre Safiata devant sa maison Safiata (debout à droite) lors d’une remise de dons aux
femmes de Yona
« … ma vie quoti-
dienne a vraiment
changé, ma condition
de vie de femme est
respectée... »
Safiata à l’inauguration du centre de
karité de Yona
Safiata au centre de karité de Yona
Safiata avec ses poteries
12
RÉGION DE L’EST
École de niveau primaire à Tawori
Banque de céréales
Les parents d’enfants du village de Tawori ont manifesté, lors d’une rencontre avec la directrice
générale, le besoin d’une école de niveau primaire à Tawori. Les enfants de ce village doivent marcher
plusieurs kilomètres pour se rendre à l’école de Boungou. Les parents très inquiets pour leurs enfants
voulaient une école dans leur village. L’année dernière, ils ont décidé de construire eux-mêmes un
bâtiment afin d’inciter le MENA à fournir un enseignant pour le premier niveau scolaire. La Fondation a
décidé de les accompagner et de construire une école à 3 classes avec latrines. Les travaux de
constructions de l’école de Tawori avancent très bien selon le contrôleur de chantier, monsieur Nico-
dème Ouaba et elle pourra accueillir les élèves du CP1 à la prochaine rentrée scolaire.
La Fondation a pris la décision, à la suite des rencontres avec la population, de mettre en place deux
banques de céréales. Une banque de céréales est un projet d’entreposage des récoltes afin de pouvoir y
avoir accès pendant la période de rareté ou de soudure (précède la période des récoltes). Pendant cette
période, la rareté de l’offre favorise la hausse des prix et ne permet plus l’accès aux produits de
première nécessité et la survie alimentaire est atteinte. Parallèlement à la construction des bâtiments,
des structures communautaires seront mises en place afin de bien gérer ces banques. Cela permettra
également une meilleure compréhension des marchés de produits et d’éviter, le plus possible,
l’enrichissement des spéculateurs au détriment des producteurs.
C’est en la présence des ressortissants du village que le coup d’envoi des travaux a été donné par le
chef de Natongou, monsieur Bendi Tankoano après que celui-ci ait donné ses bénédictions à l’équipe.
C’est dans une ambiance conviviale et une population ravie de voir enfin se concrétiser la construction
de leur banque de céréales que les travaux de piquetage se sont déroulés.
Chantier de construction de l’école de Tawori Chantier de construction de l’école de Tawori
Évolution du bâtiment Délimitation du terrain et début des travaux
Judith Tankoano et le contrôleur de
chantier Konate Abdina
Implantation du chantier avec le
contrôleur de chantier monsieur
Konate Abdina
Avancement des travaux de l’école
de Tawori
Fosses pour latrines
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Sensibilisation des orpailleurs sur les dangers de
l’utilisation de produits toxiques dans l’orpaillage
Dans le village de Boungou, il y a un site d’orpaillage où beaucoup de personnes (femmes et enfants
également) travaillent à la recherche de l’or. La Fondation a voulu sensibiliser la population aux dangers
liés à l’utilisation des produits toxiques. L’équipe du bureau d’études Maryc-K accompagné des majors
des CSPS de Tatiangou et de Nadiabonli ainsi que de deux agents forestiers a donc procédé le 4 juin
dernier à une journée de sensibilisation. Une présentation sur le cyanure et le mercure a été projetée
démontrant les impacts sur la santé et l’environnement. À certaines étapes de la projection, le consul-
tant marquait un arrêt pour permettre aux agents de santé et/ou de l’environnement d’apporter des
précisions. Monsieur Richard Zoungrana a expliqué et rassuré l’assemblée que le mercure est effective-
ment utilisé dans certains équipements de santé tels que les thermomètres, mais que cela ne consti-
tuait aucun danger pour la santé humaine. À cela, la représentante de la Fondation est également inter-
venue pour préciser que le mercure peut ainsi être utilisé dans d’autres domaines sans risque, mais que
c’est surtout son utilisation anarchique dans l’orpaillage qui est très dangereux. Monsieur Kaboré de
l’environnement a été le premier pour insister sur les dangers du cyanure et du mercure sur les plantes
et sur le sol. Il a également prodigué des conseils quant aux mesures à prendre pour minimiser les
risques de contaminations du sol. Monsieur Zoungrana de Tatiangou a expliqué les voies de transmis-
sion ainsi que les symptômes reliés au cancer notamment des poumons, de la thyroïde, de la peau, des
seins et du sang et fait comprendre aux orpailleurs que le mieux est d’abandonner l’utilisation de ces
produits, mais qu’à défaut, ils doivent très bien se protéger.
À la fin de la rencontre, l’équipe de la Fondation a remis à chaque orpailleurs présents (300) des kits
comprenant des gants, des masques à gaz et des cartouches de recharges. Les orpailleurs ont été en-
chantés de l’attention dont a fait preuve la Fondation à leur égard. L’essentiel du message est passé et
même s’ils ne vont pas abandonner automatiquement les produits toxiques, ils en ont désormais pris
conscience et prendront des dispositions pour plus de sécurité. Monsieur Kinda, délégué des orpailleurs
a indiqué qu’ils ont bien compris les informations sur le cyanure et le mercure et qu’ils veilleront à faire
bon usage des équipements reçus. Il a également promis qu’ils adopteront de meilleurs comportements
pour leur bien-être et celui de tout le monde.
13
RÉGION DE L’EST
Séance d’information Judith Tankoano, agent de projet souhaite la bienve-
nue à tout le monde
Population lors de la séance d’information Participants avec les brochures d’informations
Site d’orpaillage de Boungou
14
Plantation d’arbres
Un bel exemple de solidarité en cette période de carême. Les agents du service de l’environnement de
Fada, messieurs Harouna Sandwidi, Mathieu Bamogo et Salame Sawadogo ont dirigé les travaux de
trouaison pour la plantation de 270 arbres qui constitueront la clôture de l’école de niveau primaire de
Boungou. Après un début timide le 11 juin, dès la rentrée scolaire du 14 juin, 193 élèves organisés en
petits groupes par leurs enseignants ont poursuivi les travaux amorcés. Les adultes sont bien sûr
revenus sur certains trous creusés par les enfants pour s’assurer qu’ils répondent aux normes
prescrites (60cm de profondeur et 40cm de diamètre) par les agents de l’environnement. Ainsi, il y avait
deux groupes, celui des parents d’élèves et celui des enfants. Très déterminées, les deux parties ont fait
preuve d’abnégation. Comme d’habitude, c’est en s’amusant que les enfants progressaient petit à petit
tandis que du côté des parents le travail était beaucoup plus rigoureux. C’est dans cette belle ambiance
que les 270 trous ont tous été creusés.
Élèves et parents se sont mobilisés afin de planter 270 plants composés de 5 espèces différentes soit
le flamboyant, l’eucalyptus, le neem, le cassia et le caïcedra autour de l’école. Monsieur Bamogo, agent
de l’environnement a démontré comment procéder à la plantation pendant que d’autres s’attelaient au
montage des grilles de protection.
Le président du COGES, monsieur Labidi Tankoano (bas de la colonne à droite) a pris la parole en
langue gourmantché afin de remercier vivement la Fondation pour ce reboisement, car cela va contri-
buer à embellir l’école et à apporter un bien-être aux élèves. Il a mentionné également qu’ils vont s’atte-
ler à ce que cette plantation soit une réussite afin que la Fondation soit fière d’eux.
Parents d’élèves Monsieur Bamogo, agent de l’environnement
Le président du COGES, monsieur Labidi Tankoano
creusant un trou, accompagné de monsieur Djaléli
Tankoano (gauche) et monsieur Boundjoa Lompo.
Judith Tankoano, agent de projet de la Fondation avec
les enfants
Trouaison pour la clôture de l’école de Boungou
Projet Pompier
Les pompi ers canadi e ns
continuent leur mission en
Afrique. Les sapeurs-pompiers du
Bénin, de Madagascar et du Togo
ont donc eu la chance de recevoir
la mission canadienne cette
année. Quant aux sapeurs-
pompiers burkinabés, ils ont reçu
du matériel afin de les aider dans
leurs interventions.
Dons divers
Plusieurs dons ont été offerts à différentes organisations, notamment à la Fondation Rama
afin d’aider les femmes en attente de chirurgie ou en convalescence à bien se nourrir. Les
enfants autistes étaient également heureux de recevoir des peluches. Celles-ci sont bien
souvent les confidentes ou les interprètes de plusieurs émotions difficiles à exprimer pour
ces enfants. Les sapeurs-pompiers de Ouagadougou ont également reçu du matériel que les
pompiers du projet CanadAfrique ont acheté pour eux, entre autres, des attelles, des panse-
ments, des sachets réfrigérants et des bandages de différents formats. En tout 63 377
articles d’une valeur de près de 8 000 $ (3 650 000 FCFA).
Don de poteaux pour perfusion à l’hôpital Yalgado de
Ouagadougou
Don de peluches aux enfants autistes
Don d’un ordinateur à la préfecture de Diapaga Don de vivres à la Fondation RAMA
Don aux pompiers de Ouagadougou Don aux pompiers de Ouagadougou
Don aux femmes de Natongou
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Don aux femmes de Boungou
Don aux pompiers de Ouagadougou
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BURDONS — APPEL À TOUS
100, boul. Alexis-Nihon
7e étage
St-Laurent (Québec) Canada
H4M 2P3
Téléphone 514 744-4408 poste 3344
Sans frais 1 888 744-4408
Télécopieur 514 744-2291
Courriel [email protected]
Site internet www.fondationsemafo.org
No de charité 83203 8228 RR0001
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