MOBILIER MONUMENTAL - essonne.fr · ptismaux à Brétigny-sur-Orge Fonts ba ... 3 DESCRIPTION DE...

SOMMAIRE de FERRONNERIE – MOBILIER MONUMENTAL – MOBILIER RELIGIEUX – ORFEVRERIE – TEXTILE

FERRONNERIE (grille ; table de communion)

MOBILIER MONUMENTAL (dalle funéraire)

MOBILIER RELIGIEUX (banc ; chaire ; panneau de boiserie ; fonts baptismaux ; porte de chasublier ; stalle ; tableau-reliquaire)

ORFEVRERIE (reliquaire-monstrance)

TEXTILE (bannière de procession ; ombrellino de procession ; tapisserie)


FERRONNERIE

Grilles de chœur à Brétigny-sur-Orge

Table de communion à Brétigny-sur-Orge

MOBILIER MONUMENTAL

Dalle funéraire : Claude de Baillon à Forges-les-Bains

Dalle funéraire : Jean de Baillon à Janvry

MOBILIER RELIGIEUX

Bancs à Brétigny-sur-Orge

Bancs fermés à Angerville

Chaire à Janvry


Fonts baptismaux à Brétigny-sur-Orge

Panneaux de boiserie : l’Education de la Vierge et Saint Denis à Dourdan

Portes de chasublier à Viry-Châtillon

Stalles à Viry-Châtillon

Tableau reliquaire avec paperolles à Angerville

ORFEVRERIE

Reliquaire-monstrance : Saint-Philibert à Brétigny-sur-Orge

TEXTILE

Bannière de procession : Vierge en Assomption à Angerville

Ombrellino de procession à Dourdan

Tapisseries au demi-point à Grigny

COMMISSION DEPARTEMENTALE DES OBJETS MOBILIERS 2007 Conservation des antiquités et objets d’art de l’Essonne Département de l’Essonne

1

______________________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : _____________________

Brétigny-sur-Orge Brétigny-sur-Orge Eglise Saint-Pierre (IMH 1977) choeur ______________________________________

type : dénomination :

matière et technique :

dimensions : datation :

auteur :

_____________________ PROTECTION DE

propriétaire :

protection actuelle : protection proposée :

_____________________

ferronnerie Grilles de chœur fer forgé peint et doré, bois. H.142,5 cm ; L.187 et 189 cm. 19e siècle Inconnu ______________________________________ L’ŒUVRE commune aucune inscription au titre des monuments historiques _______________________________________


2

INTERET DE L’ŒUVRE Imitation d’œuvres espagnoles plus anciennes, selon les recherches du pré-inventaire dans les années 1970, ou inspiration d’origine médiévale, dans la mouvance de la redécouverte du Moyen Age chrétien par l’Eglise au 19e siècle. Beau travail de ferronnerie, entourant le chœur à droite et à gauche et face à la nef (table de communion) et prolongé par une table de communion se poursuivant dans la chapelle de l’Immaculée Conception à droite du chœur (avec des motifs différents). Le caractère atypique de cette œuvre, de même que son unicité dans le département, lui mériteraient une protection au titre des monuments historiques (inscription au titre des monuments historiques).


3

DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie Grilles latérales : grilles dormantes, avec une traverse centrale séparant la grille en 2 parties d’égale Hauteur (mais sans cadre, la partie supérieure étant rythmée par les courbes des volutes et les angles des lancettes : d’où l’aspect aérien de l’ensemble, malgré un réseau de formes très chargé). Décor à répétition simple en panneaux verticaux. Panneaux décorés de motifs en cœur ou S interrompus dans leur partie supérieure, avec répétition inversée des motifs. Noyau des volutes terminé par des rosaces étampées. Des volutes très épanouies (par des crochets multiples partant des volutes) L’aspect dense du réseau est allégé par l’absence de colliers ou rivets de fixation. Etat de l’œuvre Bon état général, pas de traces de corrosion. A nettoyer toutefois. ________________________________________________________________________ HISTORIQUE DE L’ŒUVRE Citées dans l’inventaire de 1906 : « […] une grille séparant le choeur de la nef principale […] ». ______________________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA 91 (dossier de récolement). Archives départementales de l’Essonne (8 V1 : inventaire de 1906). LECOQ Raymond, Fer forgé et serrurerie, éd. SELD/Jean-Cyrille Godefroy, 1999.


1

___________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : __________________

Brétigny-sur-Orge Brétigny-sur-Orge Eglise saint-Pierre (IMH 1977) chapelle de la Vierge _____________________________________________




auteur :

_________________ PROTECTION DE

propriétaire :


__________

ferronnerie Table de communion fonte coulée peinte et dorée, bois vernis H.76 cm ;L. 415 cm (chapelle de l’Immaculée Conception) 19e siècle Inconnu ______________________________________________ L’ŒUVRE commune aucune inscription au titre des monuments historiques _____________________________________________


2

INTERET DE L’ŒUVRE Rareté des ensemble de ferronnerie présentant un ensemble aussi harmonieux et en bon état en Essonne, avec un travail de sculpture intéressant et artistiquement réussi. Autres exemple de l’industrialisation du décor des églises au 19e siècle via la création de fonts baptismaux en fonte (cf. ceux de Brétigny-sur-Orge et de Marolles-en-Hurepoix) ou d’autels (Leudeville, Chamarande), entre autres. ______________________________________________________________________ DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie Chapelle de l’Immaculée conception : combinaison de symboles bibliques (agneau pascal, têtes d’anges ailés) et liturgiques (crosse d’évêque, double crucifix, mitre, ciboire, encensoirs, éléments de vêtements liturgiques) présentée de façon superposée, intercalée avec des baguettes décoratives plus simples (torsades et formes végétales en volutes). Peinture verte et dorée sur l’ensemble des éléments métalliques. Etat de l’œuvre Bon état des éléments métalliques et en bois et de la couche picturale. Nettoyage global à envisager. ________________________________________________________________________ HISTORIQUE DE L’ŒUVRE Citée dans l’inventaire de 1906 : « […] une grille fermant cet autel [de la sainte Vierge] [..] ». ________________________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA (dossier de récolement). Archives départementales de l’Essonne (8V1 : inventaire de 1906).


1

_________________________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : _______________________

Forges-les-bains Limours Eglise Notre-Dame de l’Assomption nef (3e travée, mur sud) _________________________________________




auteur :

_______________________ PROTECTION DE

propriétaire :


_______________________

Mobilier monumental Dalle funéraire de Claude de Baillon Pierre blanche sculptée encastrée dans le mur L.163 cm ; l.58 cm 17e siècle Inconnu _________________________________________ L’ŒUVRE commune aucune classement au titre des monuments historiques. _________________________________________

INTERET DE L’ŒUVRE Claude de Baillon est le fils d’Odet de Baillon, seigneur de Forges, également trésorier du roi (mort en 1573) enterré dans l’église de Forges-les-Bains comme son fils ; il fut seigneur de Forges et de Bajolet, grand audiencier de France et maître ordinaire de la Chambre des comptes (mort en 1619). Les dalles d’Odet et d’Alexandre de Baillon, également conservées dans cette église, ont été classées monuments historiques. L’importance de cette famille en Essonne et la protection déjà accordée aux autres dalles funéraires des ascendants et collatéraux de Claude de Baillon, de même que la relative rareté de monuments de ce type dans le département, plaident pour son classement, même si la qualité esthétique de cette dalle n’équivaut pas celle des deux autres dalles classées.


2

DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie Bandeau anciennement armorié (armes martelées) en partie supérieure de la dalle,où ne reste plus visible qu’une couronne de lauriers ; épitaphe occupant la partie médiane de la dalle « celluy que ce tombeau enserre/fust si parfaict et vertueux/ que le ciel, la France et la terre/en eurent grand débat entre eux/ la terre eust son corps en partage/mais le ciel tira son esprit/et la France a pour advantage/ses louanges que l’on escript/. L’an de son age 59. En filet d’encadrement « Cy gist Claude de Baillon, vivant [mots effacés] de Forges et de Baiollet et conseiller [mots effacés] grand audiencier de France et maître ordinaire en sa chambre des comptes qui décéda audit Forges le 28 juillet 1619. Tête d’angelot en partie inférieure, enserrée dans ses ailes avec des volutes de part et d’autre, aux traits assez nets. Etat de l’œuvre Bon état en dépit du martèlement. Dalle placée en position verticale le long du mur sud de la nef, scellée au mur par des pattes métalliques. __________________________________________________________________ HISTORIQUE DE L’ŒUVRE Mention imprécise dans l’inventaire de 1906 : 6 pierres tombales aux inscriptions très anciennes. __________________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA 91 (dossier de récolement). GUILHERMY de M.F., Inscriptions de la France du Ve siècle au XVIIIe siècle, T. III, p.462. Sources d’archives : 8V/3 (inventaire des objets mobiliers en 1906) ; 55J15 (extrait du bulletin paroissial de 1922 et 1926) ; monographie communale de Forges-les-Bains.

Dalle funéraire d’Odet de Baillon à Janvry, 1573, Classé monument historique

Dalle funéraire d’Alexandre de Baillon à Janvry, 1643, Classé monument historique


1

____________________________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : _____________________

JANVRY LIMOURS Notre-Dame du Mont-Carmel Chapelle seigneuriale (à gauche du chœur). _________________________________________________



datation : dimensions :

auteur :

_____________________ PROTECTION DE

propriétaire :


_____________________

mobilier monumental Dalle funéraire de Jean de Baillon pierre blanche sculptée encastrée dans le sol 16e siècle (1567 ou 1557) L.186 cm ; l.95 cm Inconnu _________________________________________________ L’ŒUVRE commune aucune classement monument historique _________________________________________________

INTERET DE L’ŒUVRE L’église de Janvry date du XIIIe siècle et fut partiellement reconstruite au XVIIe siècle (comme en témoigne la date de 1639 portée sur la clé de voûte de la 1re travée de la nef), et notamment décorée de boiseries. Jean de Baillon appartiendrait à la famille de Baillon, originaire de Chartres (Adam de Baillon, notaire et secrétaire du roi en 1504, receveur des tailles et vicomte de Caudebec), comptant parmi ses membres les plus influents Odet de Baillon, seigneur de Forges, également trésorier du roi (mort en 1573), enterré dans l’église de Forges-les-Bains comme Claude de Baillon son fils, seigneur de Forges et de Bajolet, grand audiencier de France et maître ordinaire de la Chambre des comptes (mort en 1619). Cette famille était par ailleurs alliée à celle de Pierre de l’Estoile : Jean Baillon, baron de Bruyères-le-Chastel propriétaire d’Ollainville et Trésorier de l’Epargne, mort en 1567, fut-il le Jean de Baillon dont l’effigie est représentée sur cette dalle ou s’agit-il d’un autre membre de cette famille aux ramifications nombreuses mais fort implantée dans la région de Forges-les- Bains, Janvry et Bruyères-le-Chastel ? Si l’on se fie aux armes de la famille de Baillon (de gueules, au mufle de léopard d’or, bouclé d’un anneau de même), et aux armoiries a priori gravées aux angles de cette pierre tombale, il ne s’agit pas de la même famille, ou en ce cas d’une branche « dissidente ».En tout état de cause, l’importance du personnage représenté – eu égard aux fonctions qu’il occupa auprès du roi-, l’existence d’autres pierres tombales de la famille de Baillon à Forges-les-Bains (classées monuments historiques en 1914) et l’intérêt esthétique même de l’œuvre, malgré son usure, plaident en faveur de son classement.


2

DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie Personnage masculin vêtu d’une houppelande ouverte sur le devant, tête nue, barbe taillée en pointe,mains jointes, ayant à la hauteur de sa jambe gauche un enfant emmailloté présenté debout de face – vraisemblablement enterré avec lui. Présence de ses armoiries aux quatre angles : deux pilastres doriques rehaussés de rinceaux et de palmettes, avec un arceau cintré et un casque accompagné de feuillages d’un beau dessin à la clé. Inscription sur l’œuvre autour du personnage « Cy gist noble homme Jehan de Baillon en son vivant escuier seigneur de Marivaux et de Janvris conseiller notaire et secretaire du roy tresorier de son epargne lequel deceda a Compiegne le VIe (X)jour d’aoust MVc L et (X)VII ». Dessin au tracé souple et plein de vigueur, malgré son effacement. Etat de l’œuvre Dalle encastrée dans le sol. Armoiries martelées, traits du visage très effacés ainsi que la partie supérieure de la dalle. ________________________________________________________________________ HISTORIQUE DE L’ŒUVRE Jean de Baillon fut a priori enterré à Janvry alors qu’il résidait ordinairement à Compiègne auprès du roi (dont il était le Trésorier de l’Epargne). L’auteur de la dalle n’est pas connu. La mention de sa dalle funéraire apparaît dans la monographie communale rédigée en 1900, où elle est citée comme « bien conservée, aux quatre angles les armoiries de Baillon, deux pilastres doriques rehaussés de rinceaux et de palmettes, arceau cintré, bordé d’enroulements, avec un casque accompagné de feuillages d’une veau dessin à la clef ;effigie la tête nue et les mains jointes, barbe taillée en pointe, veste, manchettes, houppelande garnie de fourrures ouverte en avant, culotte bouffante par le haut collant sur les jambes, souliers carrés ; à la gauche de l’effigie …. ». ________________________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA 91 (dossier de récolement). Sources archives : 2O/683 (travaux dans l’église en 1864-1905) ; 4O/22 (dons et legs à l’église de Janvry) ; L176 (PV de vente des effets mobiliers de l’église, an VIII) ; 38J/5 (archives paroissiales déposées : état des biens de l’église en 1793, inventaire des objets mobiliers en 1902) ; 5V/20 et 85 (comptabilité de la fabrique fin 18e-début 19e siècle) ; 8 V/4 (séparation des Eglises et de l’Etat : inventaire des biens mobiliers en 1907) ; Monographie communale sur l’histoire de JANVRY, 1900 ; Sources documentaires : Dictionnaire de biographie française, librairie Letouzey et Ané, 1948 ; AUBERT DE LA CHENAYE-DESBOIS François, Dictionnaire de la noblesse, Ed. Berger-Levraut, 1980 ; CHAIX D’EST-ANGE Gustave, Dictionnaire des familles françaises à la fin du XIXe siècle, Ed. Vendôme, 1983. GUILHERMY DE M. F., Inscriptions de la France du Ve siècle au XVIIIe siècle, MCLXXV, p. 468.


1

______________________________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : ________________

Brétigny-sur-Orge Brétigny-sur-Orge Eglise saint-Pierre (ISMH 1977) Nef et collatéraux ______________________________________

type: dénomination :



auteur :

_____________________ PROTECTION DE

propriétaire :


_____________________

meuble Bancs bois H.83 cm 19e siècle Inconnu ______________________________________ L’ŒUVRE commune aucune inscription au titre des monuments historiques ______________________________________


2

INTERET DE L’ŒUVRE Les séries de bancs, fermés ou non, aussi cohérentes que celle-ci, sont rares dans le département de l‘Essonne (à l’exception de ceux d’Angerville - non protégés -, Fleury-Mérogis et Chevannes -IMH 1975-, les Granges-le-Roi, pour ne citer que les plus intéressantes en terme soit de qualité artistique, soit de conservation. ______________________________________________________________________ DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie Faces latérales de facture atypique, peu fréquente en Essonne : forme à volute. Etat de l’œuvre Traces d’infestation d’insectes xylophages : vérifier la nature de l’infestation (ancienne ou active) et traiter le cas échéant. _____________________________________________________________________ HISTORIQUE DE L’OEUVRE Cités dans l’inventaire de 1906. _____________________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA (dossier de récolement). Archives départementales de l’Essonne (8V1 : inventaire de 1906).


1

______________________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : _____________________

Angerville Méréville église Saint-Pierre et Saint-Eutrope nef et collatéraux _______________________________________




auteur :

_____________________ PROTECTION DE

propriétaire :


_____________________

mobilier Bancs fermés bois 19e siècle Inconnu _______________________________________ L’ŒUVRE commune aucune inscription au titre des monuments historiques _________________________________________


2

INTERET DE L’ŒUVRE Bien que la sculpture en soit très sobre, l’intérêt de cet ensemble de bancs réside d’une part dans leur rareté en Essonne, D’autre part dans l’harmonie d’ensemble qu’ils offrent au regard. ________________________________________________________________________ DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie La facture de ces bancs est très simple, sans fioriture particulière. A noter les places honorifiques marquées par des plaques métalliques au nom des familles notables sur les premières rangées. Etat de l’œuvre Certains éléments sont à restaurer (notamment dans le collatéral gauche) : effondrement des panneaux de boiserie contigus, voire des planchers des bancs. Pas d’infestation ancienne ni active toutefois. ________________________________________________________________________ HISTORIQUE DE L’ŒUVRE Cités dans l’inventaire de 1906 : « […] des bancs d’église garnissant la nef et les bas-côtés […] » ________________________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation de la CAOA de l’Essonne (dossier de récolement). Archives de l’Essonne (8V1 : inventaire du patrimoine mobilier de 1906).


1

____________________________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : _____________________

JANVRY LIMOURS Notre-Dame du Mont-Carmel Nef (3e travée, mur gauche) ___________________________________



dimensions :

datation : auteur :

_____________________ PROTECTION DE

propriétaire :


_____________________

mobilier religieux Chaire à prêcher bois (chêne) sculpté en bas relief, peint en faux bois ; velours Ø.100 cm (cuve) 18e siècle Inconnu _________________________________ L’ŒUVRE commune aucune inscription au titre des monuments historiques__________________________________

INTERET DE L’ŒUVRE L’église de Janvry date du XIIIe siècle et fut partiellement reconstruite au XVIIe siècle (comme en témoigne la date de 1639 portée sur la clé de voûte de la 1e travée de la nef), et notamment décorée de boiseries. La qualité de l’œuvre permet des rapprochements avec d’autres chaires datant de la même période, présentes dans la Somme (église Saint-Sulpice à Mesnil-Domqueur), les Yvelines (prieuré des Bénédictins Saint-Christophe à Châteaufort) ou encore dans la Haute-Marne (église Notre-Dame-en-son-Assomption à Laferté-sur-Amance). Peu de chaires essonniennes sont protégées au titre des monuments historiques, et celle-ci mérite au minimum une inscription par son harmonie, la qualité de son décor et son état de conservation.


2

DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie Le dorsal est sculpté de façon sobre. L’abat-voix, reposant sur deux consoles à double volute, représente la colombe du Saint-Esprit dans un faisceau de rayons solaires. Une tribune à 3 panneaux sculptés en bas-relief de motifs floraux et rinceaux (branches de feuillages et de fleurs se croisant en oblique, avec un faisceau central de jonc) fins et élégants, sculptés dans un décor en plein cintre terminé dans sa partie supérieure médiane par un motif de gemme sur fond en forme de coquille, prolongé par une guirlande d’épis de blé. Le garde-corps de la tribune est orné de motifs à godrons et motifs floraux. Les panneaux de séparation de forme rectangulaire comportent également une décoration en croisillon, chaque croisillon ayant en son centre une fleur. Ils sont assez rares en Essonne, où l’on trouve plutôt des chaires à cuve à 4, cinq ou six panneaux. La partie basse de la cuve est ornée de motifs végétaux et se termine par un cul de lampe finement ouvragé. L’omniprésence des motifs ne nuit pas à leur finesse ni à l’élégance de l’ensemble. Etat de l’œuvre L’escalier d’accès à la chaire manque. Etat relativement bon, mais à nettoyer. ________________________________________________________________________ HISTORIQUE DE L’ŒUVRE La chaire a vraisemblablement pu être installée après les travaux effectués au XVIIe siècle dans l’église et consistant notamment à installer des boiseries. Aucune autre information n’a malheureusement pu être trouvée sur son implantation ou sa réalisation, à l’exception de sa mention dans l’inventaire des biens paroissiaux effectué en 1902 et de l’inventaire de 1906 à la suite de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. ________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA 91 (dossier de récolement). Sources des archives : 2O/683 (travaux dans l’église en 1864-1905) ; 4O/22 (dons et legs à l’église de Janvry) ; L176 (PV de vente des effets mobiliers de l’église, an VIII) ; 38J/5 (archives paroissiales déposées : état des biens de l’église en 1793, inventaire des objets mobiliers en 1902), 5V/20 et 85 (comptabilité de la fabrique fin 18e-début 19e siècle) ; 8 V/4 (séparation des Eglises et de l’Etat : inventaire des biens mobiliers en 1907) ; Monographie communale sur l’histoire de JANVRY, 1900. Base Palissy.


3

Chaire à Champlan, 18e siècle, Inscrite au titre des monuments historiques, 1978

Chaire à Fleury-Mérogis, 18e siècle, Inscrite au titre des monuments historiques, 1975


1

___________________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : _______________

Brétigny-sur-Orge Brétigny-sur-Orge Eglise Saint-Pierre ((IMH 1977) Chapelle de la Vierge ___________________________________




auteur :

_____________________ PROTECTION DE

propriétaire :


_____________________

Fonts baptismaux Fonts baptismaux fonte H.120 cm ; l.59 cm ; L.81cm. 19e siècle Inconnu ___________________________________ L’ŒUVRE commune aucune inscription au titre des monuments historiques _____________________________________


2

INTERET DE L’ŒUVRE Don d’Anna Alice Marteau en souvenir de son baptême dans cette église en septembre 1871. Rareté de ce type de fonts, à l’exception de ceux de Marolles-en-Hurepoix, également non protégés. Il s’agit ici d’un bel exemple de l’industrialisation du décor religieux au 19e siècle, qui s’est traduit entre autre par la création d’autels en fonte (Chamarande, Leudeville - rare exemple d’autel calorifère) ou de fonts baptismaux comme celui présenté aujourd’hui.

______________________________________________________________________ DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie Couvercle oblong orné de 4 coquilles, et surmonté d’une croix portant une tête d’angelot ; base à godrons, sur fût hexagonal également orné de coquilles, de même que la base. Plaque de donation « don d’Anna Alice Marteau, baptisée en cette église le 11 septembre 1871, en souvenir de sa première communion faite à Paris le 11 mai 1882 ». Etat de l’œuvre Posés sur socle en pierre .Bon état. A nettoyer. ________________________________________________________________________ HISTORIQUE DE L’OEUVRE Cités dans l’inventaire de 1906 : « […] fonts baptismaux (en fonte) don de M. Marteau ». _______________________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA (dossier de récolement). Archives départementales de l’Essonne (8V1 : inventaire de 1906).

Fonts baptismaux, détail de la plaque de donation


1

__________________________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : __________________

Dourdan Dourdan

église Saint-Germain (CMH 1967) sacristie, boiseries murales du rez-de-chaussée

_______________________________________ type :

dénomination :

matière et technique : datation :

auteur :

__________________ PROTECTION DE

propriétaire :


__________________

Elément d’architecture Deux panneaux sculptés représentant l’Education de la Vierge et Saint Denis

bois peint 17e siècle (1622)

Inconnu ____________________________________ L’ŒUVRE commune

aucune Inscription au titre des monuments historiques _____________________________________

INTERET DE L’ŒUVRE L’intérêt de l’œuvre vient de son caractère « rapporté » (panneaux de 1622 sur des boiseries plus récentes) ; à noter que la porte de la sacristie, inscrite au titre des monuments historiques, date du 18e siècle. Là encore, c’est la rareté de ce type d’iconographie sous forme de panneaux sculptés qui permet de solliciter sa protection, ainsi que la qualité et le détail de l’exécution.


2

DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie Insérés dans les boiseries latérales situées à droite en entrant dans la sacristie, ces deux panneaux détonnent quelque peu par rapport à l’ensemble du décor de la sacristie plus récent. L’un des panneaux représente a priori l’éducation de la Vierge, avec sainte Catherine donnant à lire un livre à la Vierge ; un médaillon rond dans la partie inférieure du panneau porte la mention BI/BH. Le deuxième panneau figure Saint Denis portant sa tête couvert d’une mitre d’évêque, une crosse d’évêque traversant en oblique le personnage, et indiquant dans le médaillon inférieur la date de 1622. Une couche épaisse de vernis marron foncé atténue un peu les reliefs des sculptures et la qualité de la lecture. Ces iconographies restent cependant typiques des représentations de l’éducation de la Vierge et de saint Denis.

Etat de l’œuvre Pas de trace d’infestation d’insectes xylophages. Vernis à alléger et retouches à effectuer. ___________________________________________________________________________ HISTORIQUE DE L’ŒUVRE Citation imprécise dans l’inventaire de 1906 : « […] boiseries au rez-de-chaussée [s.e de la sacristie] […] __________________________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA 91 Archives de l’Essonne : 8V3 (inventaire du patrimoine mobilier de 1906)


1

_________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : _____________________

Viry-Châtillon Viry-Châtillon Eglise Saint-Denis (IMH 1925) sacristie _______________________



datation :

auteur : _____________________

PROTECTION DE propriétaire :

protection actuelle :

protection proposée : _____________________

mobilier religieux Portes de chasublier bois sculpté en bas-relief fin 18e - début 19e siècle Inconnu ____________________________________ L’ŒUVRE commune aucune inscription au titre des monuments historiques____________________________________

INTERET DE L’ŒUVRE Les armoires formant chasublier offrant un tel décor sont peu fréquentes en Essonne, et encore plus rares les meubles de ce type protégés au titre es monuments historiques ; la finesse d’exécution des sculptures que l’on peut voir sur ces panneaux et leur bon état de conservation méritent donc a minima une inscription. Ces panneaux sont visiblement issus d’une intégration d’éléments plus anciens dans un ensemble postérieur


2

DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie Sculptures du 18e siècle sur un meuble du 19e siècle. Corniche sculptée de feuilles d’acanthe avec un décor de perles et d’olives. Panneaux verticaux sur les portes latérales hautes du meuble, représentant des chutes de feuillage et de fruits. Dans la partie inférieure de ces panneaux, 2 panneaux avec inscriptions : à gauche « benedictus XV pontifex maximus » ; à droite « Carolus versaliensis episcopus ».Panneaux sculptés sur les portes basses du chasublier, à décor de lauriers et palmes noués par des rubans. Panneaux intérieurs du chasublier coulissants, en toile de jute. Etat de l’œuvre Bon état. ___________________________________________ HISTORIQUE DE L’ŒUVRE Cité dans l’inventaire de 1906 : « une grande armoire-buffet placée en face de la porte garnissant tout le fond de la sacristie et renfermant les vêtements, vases sacrés, livres de comptes…. » ; mais aucune information plus précise sur l’intégration de ces éléments à cette date. ___________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA 91 (dossier de récolement). Sources archives : 8V7 (inventaire des biens mobiliers, 1907).


1

___________________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : _____________________

Viry-Châtillon Viry-Châtillon Eglise Saint-Denis (IMH 1925) Chœur ________________________________________




auteur :

____________________ PROTECTION DE

propriétaire :


_____________________

Mobilier religieux Stalles bois sculpté en bas-relief et demi-relief, vernis H.96 cm ; l.57 cm ; L.327 cm (stalles) 18e - 19e siècle Inconnu ________________________________________ L’ŒUVRE commune aucune Inscription au titre des monuments historiques ________________________________________

INTERET DE L’ŒUVRE Il s’agit vraisemblablement de réemploi d’éléments anciens (datant du 18e siècle) dans une structure du 19e siècle. Malgré cette facture composite, la qualité esthétique des éléments remployés, et la rareté de mobilier de ce type aussi bien conservé mérite une inscription au titre des monuments historiques.

Stalles et miséricorde, partie droite du choeur


2

DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie Bois sculpté et vernis, sculpture en bas-relief. Dossiers clos par des jouées en volutes tantôt décorées de feuillages, tantôt en volutes simples, couronnées par un entablement. Sellettes mobiles (dont une seule avec miséricorde à tête d’ange ailée, les autres sans motif figuratif). Trois agenouilloirs (dont un isolé). Décoration très proche de celle trouvée sur les panneaux des portes du chasublier de la sacristie : entrelacs de feuillages encerclant le monogramme DS (Saint Denis). Etat de l’œuvre Pas de traces d’infestation. Bon état général. ______________________________________________________ HISTORIQUE DE L’ŒUVRE Leur origine pose problème : ont-elles été installées après le réaménagement du chœur au 19e siècle, ou proviennent-elles d’un couvent ou d’un château voisin ? ________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA 91 (dossier de récolement) Archives départementales de l’Essonne

Stalles et agenouilloirs, partie droite du chœur

Cinq stalles et un agenouilloir, partie gauche du chœur

COMMISSION DEPARTEMENTALE DES OBJETS MOBILIERS 2007 Conservation des antiquités et objets d’art de l’EssonneDépartement de l’Essonne

1

_________________________________________________ commune :

canton :

édifice : emplacement :

déplacement : _____________________

AngervilleMéréville

église Saint-Pierre et Saint-Eutrope sacristie, au-dessus de la porte d’entrée de la sacristie

__________________________________

type :dénomination :

matière et technique : dimensions :

datation :

auteur : _____________________



____________________

reliquaireTableau reliquaire

tissu, papier, verre, bois sculpté H.45 cm ; l.52,5 cm ; prof.7 cm 1899

Inconnu ______________________________________L’ŒUVRE commune

aucune inscription au titre des monuments historiques.

_________________________________________


2

INTERET DE L’ŒUVRE A noter la rareté de ce type de tableau reliquaire en Essonne, surtout dans cet état de conservation et d’une facture aussi remarquable. L’église Saint-Germain de Dourdan en conserve bon nombre, dont 5 classés monuments historiques. Entre autres exemplaires de tableau-reliquaire assez proche de ce modèle, on peut citer celui du monastère du Carmel de Pontoise (Val d’Oise) ou de l’église du Grand-bourg (Creuse), respectivement du 18e-19e siècle et du 17e siècle, et protégés au titre des monuments historiques. Reste à approfondir la question de l’origine de ce tableau : les Carmélites sont citées (cf. infra), mais de quelles Carmélites s’agit-il : celles du Val d’Oise ? _______________________________________________________________________


3


4


5

DESCRIPTION DE L’OEUVRE

Décor et iconographie Avers : aux quatre angles des médaillons cerclés de perles figurant le sacré cœur de Jésus dans 3 d’entre eux et la croix du Christ dans le 4e, avec des inscriptions latines sur le pourtour de chaque médaillon. Au centre du tableau une mandorle en relief cerclé » de perles et de paperolles sur tranche dorée, roulées en forme de volute, avec la mention « le disciple bien aimé » surplombant la figure du Christ et de son disciple, le tout enserré dans une guirlande de paperolles vertes et dorées représentant des épis de blé et des pampres de vigne. Tout autour de cette mandorle un cercle de paperolles formant pont avec les reliques de divers saints : (du centre en bas vers la droite, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre) : S.Thérèse, S. Ange C., S. Fr. de Borgia, S. Bonaventure, S. Etienne, S. André, S. Pierre, S. jean, S. Ambroise, S. F r. d’Assise, S. Dominique, S. J. de la Croix. Entre les médaillons, 8 autres reliques : (de gauche à droite et de bas en haut) : S. Bruno, S. Rose de Lima, S. Agnès V. M., S. F. Régis, S. Vincent Ferrier, S. Ph. De Neri, S. Thérèse d’Aquin, S. Fr. de Paule. Trois fleurs de gemme bleue (-et rose au centre) ponctuant le tableau en haut et à droite et à gauche.Fond doré. Revers : un cartel losangé indiquant : « hommage de reconnaissance et de respectueux dévouement (sic) de la part des révérendes carmélites à M. L’abbé Gibert, vicaire général, leur protecteur et bienfaiteur, année 1899 » une petite lamelle de papier indiquant également s[…] en papier est l’authentique ». Quatre cachets de cire.

A noter la grande finesse des décors, la remarquable exécution des paperolles (et leur état de conservation).

Etat de l’œuvre Bon état de l’intérieur du tableau reliquaire (fond, paperolles), à l’exception des perles encerclant certains éléments décoratifs (détachées autour des 2 médaillons situés en partie inférieure. Cadre à restaurer : éléments manquants, dorure à restaurer et nettoyer. ________________________________________________________________________ HISTORIQUE DE L’OEUVRE Non cité dans l’inventaire des objets mobiliers de 1906. ________________________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA 91 Archives de l’Essonne (sous-série 8V : inventaires du patrimoine mobilier de 1905-1907). Base de données Palissy.


1

________________________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : _____________________

Brétigny-sur-Orge Brétigny-sur-Orge Eglise Saint-Pierre (IMH 1977) sacristie ___________________________________




auteur :

_____________________ PROTECTION DE

propriétaire :


_____________________

Reliquaire-monstrance Reliquaire de Saint-Philibert os, velours, verre, laiton H.31 cm ; l.16 cm ; L.40,5 cm (reliquaire). 19e siècle Inconnu ___________________________________ L’ŒUVRE commune aucune Inscription au titre des monuments historiques _____________________________________

INTERET DE L’ŒUVRE Rareté des reliquaires -monstrances de ce type (monstrance cylindrique comme pour la relique de la tunique du Christ à Longpont-sur-Orge), et dans cet état de conservation (remarquable). A l’exception de la collection de reliques classée monuments historiques dans la basilique de Longpont-sur-Orge, les reliques isolées présentant un tel intérêt sont exceptionnelles en Essonne ; celle-ci a été découverte de façon fortuite, n’étant jamais été vue lors des précédents récolements effectués dans cette commune. Son origine demeure un mystère, l’église n’étant pas dédiée au vocable de Saint Philibert, et aucune source d’archives n’ayant permis à ce stade d’en savoir plus sur son installation dans l’église (antérieure ou postérieure à l’inventaire de 1906 ?).

_______________________________________________________________


2


3

DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie Présentation de la relique (un os unique, d’environ 10 cm de long) sur un coussin de velours rouge, dans un cylindre de verre terminé aux deux extrémités par des embouts dorés (cuivre ou bronze). Le tout est porté par deux anges agenouillés dorés, sur un socle doré .Le tube de verre est surmonté d’une croix. Aucun poinçon visible. Feuille de papier à côté de l’os indiquant « sancti Philiberti ». Etat de l’œuvre Très bon état de l’ensemble, conservé sous un capot de verre amovible (pas de sécurité). A noter toutefois une oscillation au niveau de la jonction entre les anges et la monstrance. Fixation de la monstrance à renforcer et sécurisation du capot à envisager. ________________________________________________________________________ HISTORIQUE DE L’ŒUVRE Non citée dans l’inventaire de 1906. ________________________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA 91 (dossier de récolement). Archives départementales de l’Essonne. Base Palissy.

Côte d’Or, hôpital d’Alise Sainte-Reine, Reliquaire-monstrance, 17e siècle, cuivre doré, IMH 1998


1

____________________________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : _____________________

Angerville Méréville église Saint-Pierre et Saint-Eutrope sacristie (mur) _________________________________________________




auteur :

_____________________ PROTECTION DE

propriétaire :


_____________________

textile Bannière de procession de la Vierge en Assomption soie, fil d’or H.121, 5 cm ; l.73 cm 19e siècle Inconnu _________________________________________________ L’ŒUVRE commune aucune inscription au titre des monuments historiques _________________________________________________


2

INTERET DE L’ŒUVRE La rareté des bannières protégées en Essonne, la qualité artistique et l’état matériel de cette œuvre plaident en faveur de sa protection au titre des monuments historiques. Il existe à Mespuits (cf. illustration) une bannière de la Vierge en Assomption inscrite au titre des monuments historiques, dont le fond décoratif est similaire (guirlande florale), quoique un peu plus chargé, et dont le personnage de la Vierge présente une grande parenté de représentation ; l’état de cette bannière est également très proche de celui de la bannière d’Angerville, à savoir mauvais. La basilique de Longpont-sur-Orge conserve également bon nombre de bannières IMH, dont deux de la Vierge en Assomption, beaucoup plus riches et travaillées sur le plan iconographique et en bon état de conservation. ________________________________________________________________________ DESCRIPTION DE L’OEUVRE Décor et iconographie Fond blanc crème, sur lequel la Vierge se détache avec un manteau doré à l’intérieur bleuté, foulant aux pieds un serpent bleu foncé, le tout dans un encadrement de rinceaux d’une forme atypique, redoublée par une guirlande de fleurs bleus et de roses très finement brodée. Le galon doré apposé sur le pourtour de la bannière est également très travaillé. Trois pampilles en fil d’or au bas de la bannière. A noter la finesse des tracés (notamment le visage de la Vierge) et des coloris. Etat de l’œuvre Bannière suspendu par un fil et accrochée au mur. Mauvais état : déchirures à divers endroits, soie cuite, salie, poussiéreuse. A restaurer en urgence.

________________________________________________________________________


3

HISTORIQUE DE L’ŒUVRE Non citée dans l’inventaire de 1906. __________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA (dossier de récolement). Archives départementales de l’Essonne (sous-série 8V : inventaires de 1906). Base de données Palissy.

Mespuits, Bannière du 19e siècle, IMH 1990

Longpont-sur-Orge, Bannières du 19e siècle, IMH 1990


4

Arpajon, église Saint-Clément, Bannière de l’Immaculée Conception, 19e siècle, Non protégée

Athis-Mons, église Saint-Denis, Bannière de l’Immaculée Conception, 19e siècle, Non protégée


1

______________________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : __________________

Dourdan Dourdan église Saint-Germain (CMH 1967) sacristie, 1er étage, local annexe ____________________________



datation :

auteur : __________________



protection proposée : __________________

Objet religieux Ombrellino de procession soie, coton, bois (manche) 19e siècle Inconnu ____________________________ L’ŒUVRE commune aucune Inscription au titre des monuments historiques ______________________________________

INTERET DE L’ŒUVRE Rareté de ces objets en Essonne – à l’exception de celui de la basilique de Longpont-sur-Orge, datant du début du 20e siècle, en tissu rouge et jaune et frange à fil d’or, non protégé, et à Epinay-sur-Orge, non protégé ; d’une manière générale, les objets de ce type protégés au titre des monuments historiques sont peu fréquents. On peut citer entre autres exemples d’Ombrellino de procession protégé, celui de Montgenèvre (Hautes-Alpes), 18e siècle, CMH.


2

DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie Ombrellino en soie blanche damassée à 8 pans, avec retombées en demi-cercle et frange à fils jaunes et pourpres intercalés, galon jaune horizontal aux ¾ de l’ombrellino. Manche et croix au sommet de l’ombrellino. Etat de l’œuvre Mauvais état : soie déchirée en plusieurs endroits, sale et poussiéreuse. A nettoyer et restaurer. ________________________________________________________________________ HISTORIQUE DE L’OEUVRE Non cité dans inventaire de 1906. ________________________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA 91 (dossier de récolement). Archives de l’Essonne (sous-série 8V : inventaires du patrimoine mobilier de 1905-1907). Base de données Palissy.

Ombrellino de basilique à Longpont-sur-Orge, Tissu rouge et jaune et frange à fils d’or, à 12 pans, 20e siècle, Non protégé.

Ombrellino de procession à Monestier-Merlines (Corrèze), Tissu façonné de satin blanc, à 8 pans galonnés, 19e siècle, Inscrit au titre des monuments historiques


1

____________________________________________________________

commune : canton :

édifice :

emplacement :

déplacement : _____________________

Grigny Grigny Eglise Saint Antoine et Saint Sulpice nef et bas-côtés ___________________________________



dimensions :

datation :

auteur : _____________________



protection proposée : ________________________

textile Sept tapisseries au demi-point laine et canevas au demi-point de croix le Baptême du Christ, H.251cm ; L.248 cm (en deux canevas assemblés au milieu), Eliezer et Rébecca, H.386 cm ; L.291 cm (en trois lés de 94, 128 et 75 cm). 1886-1897 Mme de Canapville ________________________________________ L’ŒUVRE commune Inscription au titre des monuments historiques (2004). Classement au titre des monuments historiques ________________________________________

Eliezer et Rebecca, avant restauration


2

INTERET DE L’ŒUVRE Sept tapisseries représentant « Le Baptême du Christ », « Jésus au jardin des oliviers », « Eliezer et Rébecca », « Nativité et Adoration », « Abraham et Sarah », « La Pentecôte », « Litanies de la Sainte Vierge », réalisées en laine, au point de croix, par une habitante de Grigny, Mme de Canapville, entre 1886-1897, qui souhaitait faire œuvre chrétienne en décorant spécialement l’église de Grigny. Il s’agit ici d’un ensemble exceptionnel, y compris hors du département de l’Essonne, par son volume comme par sa nature. La nécessité de procéder à un nettoyage approfondi avant d’aller plus avant dans la protection de cette série unique de tapisseries modernes était apparue en 2004, lors de l’examen en Commission départementale des objets mobiliers. Deux des tapisseries ayant d’ores et déjà été nettoyées (Eliezer et Rebecca et le Baptême du Christ) – une troisième tapisserie (La Nativité et l’Adoration) ayant été déposée en novembre 2007 pour restauration- , et le résultat final se révélant probant par rapport à la qualité intrinsèque des œuvres, il est donc proposé aujourd’hui de procéder au classement de l’ensemble des sept tapisseries au titre des monuments historiques.

________________________________________________________________________ DESCRIPTION DE L’ŒUVRE Décor et iconographie Sept tapisseries représentant « Le Baptême du Christ », « Jésus au jardin des oliviers », « Eliezer et Rébecca », « Nativité et Adoration », « Abraham et Sarah », « La Pentecôte », « Litanies de la Sainte Vierge ». Situées au dessus du maître-autel et de l’arcade précédant le chœur, au dessus de l’autel de la Vierge, dans la nef sur le mur extérieur gauche et dans la chapelle des fonts baptismaux.

Etat de l’œuvre Tapisseries clouées (sans doublage) directement sur des boiseries très abîmées. Salissures et encrassement général, ruptures d’intégrité (mitage), décoloration générale, déformation au niveau des coutures d’assemblage. A noter des traces de retissage ancien. En cours de restauration depuis 2005 (trois tapisseries – cf. supra) : dédoublage, nettoyage, retissage, doublage. ________________________________________________________________________ SOURCES DOCUMENTAIRES ET BIBLIOGRAPHIQUES Documentation CAOA 91 (dossier de récolement) Archives départementales de l’Essonne (sous-série 8 V : inventaire de 1906)


3

La Nativité et l’Adoration (avant restauration)

le baptême du Christ (avant restauration)

MOBILIER MONUMENTAL - essonne.fr · ptismaux à Brétigny-sur-Orge Fonts ba ... 3 DESCRIPTION DE...

Documents

Transcript of MOBILIER MONUMENTAL - essonne.fr · ptismaux à Brétigny-sur-Orge Fonts ba ... 3 DESCRIPTION DE...