MNR Hebdo n° 9 · piliers du parti islamiste Ennahdha au pouvoir, a annoncé la ......

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M.N.R Hebdo Hebdomadaire d’information Politique de la droite nationale IMPORTANT : Les informations retransmises dans ce bulletin le sont sous la responsabilité exclusive de leurs auteurs et ne sauraient engager la responsabilité du Mouvement National Républicain. Ce bulletin d’information est adressé gratuitement chaque semaine à toute personne qui le souhaite Il vous suffit de en vous inscrire à notre liste de diffusion : En envoyant un courriel vide à : [email protected] Vous pouvez nous contacter à : Mouvement national républicain B.P. 10008 93161 NOISY-LE-GRAND CEDEX Tél.: 09.51.45.84.93 N° 009 Semaine 11– 2012 - Hebdo GRATUIT diffusé par internet Mise en page : Francis BOCQUILLET EDITORIAL : LA LIBERTE D EXPRESSION Au sein de la droite vertueuse, dite parlementaire, comme chez les purs et durs de la gauche, nos hommes politiques, prétendent représenter le clan du bien. En France, patrie des libertés, du vin et des 400 variétés de fromages, les interdits se multiplient, à l’exception d’Internet. C’est pourquoi nous devons utiliser ce média, le seul qui nous reste pour faire connaître les idées que nous défendons. Ceux qui se targuent démesurément des mots de “Nation“, “République “ et “souveraineté“ deviennent les muets du sérail , quand la dite nation et symboliquement niée. Un drapeau français brûlé, des citoyens traités de “sous-chiens“ , la France considérée comme une “garce à niquer“ cela n’émeut plus nos élites. Il faut croire qu’ils s’en accommodent. Et bien nous au MNR nous ne l’acceptons pas ! Nous sommes fiers d’être français et nous comptons défendre notre identité et notre civilisation européenne, n’en déplaise aux élites autoproclamées . La nation considérée uniquement comme guichet de sécurité sociale et d’assurance chômage, de RSA , CMU , AME, nous ne l’acceptons pas, contrairement à tous les hommes politiques de l’ UMP, du PS en passant par les verts et les extrémistes de gauche. Contrairement à eux, nous ne pensons pas qu’il soit normal que des associations descendent dans la rue dès qu’un immigré clandestin est menacé d’expulsion. L’on pourrait comprendre, l’humanisme qui commande une telle démarche, mais rappelons tout de même qu’un immigré clandestin est hors la loi, alors pourquoi échapperait-il à la loi, quand un chauffeur qui a dépassé la vitesse limitée de quelques kilomètres/heure, est lui lourdement sanctionné. En outre, avez-vous vu ces adeptes de la discrimination positive, combattre la précarité de nos concitoyens ? Dénoncer les bonus scandaleux des traders et des revenus hallucinants des patrons du CAC 40 ? Eh bien non ! cela n’a pas l’air de les préoccuper. Nos valeurs éclatent en morceaux. De nombreux sociologues universitaires, qui face aux semeurs de haine, leur fabriquent des excuses, à la vitesse d’un TGV . ( TGV que nous devrions traduire par Très Grande Vigilance , alors que c’est la très grande tolérance qui domine les esprits des biens pensants ). Pour eux, les jeunes des banlieues sont victimes du chômage et du racisme d’état, ils commettent des agressions parce que le système ne leur donne aucun choix. Toute parole contradictoire sera accueillie par une omerta concertée. Les rares empêcheurs dépenser en rond ( dont nous sommes ) seront désignés à la vindicte générale, et pour paraître crédible, au nom de la démocratie et de la liberté d’expression. Ne baissons pas les bras, unissons-nous, et rassemblons la droite Nationale pour que vive la France, et la civilisation européenne. Francis BOCQUILLET

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M.N.R Hebdo Hebdomadaire  d’information  Politique  de  la  droite  nationale  

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N° 009 Semaine 11– 2012 - Hebdo GRATUIT diffusé par internet Mise en page : Francis BOCQUILLET EDITORIAL : LA LIBERTE D EXPRESSION Au sein de la droite vertueuse, dite parlementaire, comme chez les purs et durs de la gauche, nos hommes politiques, prétendent représenter le clan du bien. En France, patrie des libertés, du vin et des 400 variétés de fromages, les interdits se multiplient, à l’exception d’Internet. C’est pourquoi nous devons utiliser ce média, le seul qui nous reste pour faire connaître les idées que nous défendons. Ceux qui se targuent démesurément des mots de “Nation“, “République “ et “souveraineté“ deviennent les muets du sérail , quand la dite nation et symboliquement niée. Un drapeau français brûlé, des citoyens traités de “sous-chiens“ , la France considérée comme une “garce à niquer“ cela n’émeut plus nos élites. Il faut croire qu’ils s’en accommodent. Et bien nous au MNR nous ne l’acceptons pas ! Nous sommes fiers d’être français et nous comptons défendre notre identité et notre civilisation européenne, n’en déplaise aux élites autoproclamées . La nation considérée uniquement comme guichet de sécurité sociale et d’assurance chômage, de RSA , CMU , AME, nous ne l’acceptons pas, contrairement à tous les hommes politiques de l’ UMP, du PS en passant par les verts et les extrémistes de gauche. Contrairement à eux, nous ne pensons pas qu’il soit normal que des associations descendent dans la rue dès qu’un immigré clandestin est menacé d’expulsion. L’on pourrait comprendre, l’humanisme qui commande une telle démarche, mais rappelons tout de même qu’un immigré clandestin est hors la loi, alors pourquoi échapperait-il à la loi, quand un chauffeur qui a dépassé la vitesse limitée de quelques kilomètres/heure, est lui lourdement sanctionné. En outre, avez-vous vu ces adeptes de la discrimination positive, combattre la précarité de nos concitoyens ? Dénoncer les bonus scandaleux des traders et des revenus hallucinants des patrons du CAC 40 ? Eh bien non ! cela n’a pas l’air de les préoccuper. Nos valeurs éclatent en morceaux. De nombreux sociologues universitaires, qui face aux semeurs de haine, leur fabriquent des excuses, à la vitesse d’un TGV . ( TGV que nous devrions traduire par Très Grande Vigilance , alors que c’est la très grande tolérance qui domine les esprits des biens pensants ). Pour eux, les jeunes des banlieues sont victimes du chômage et du racisme d’état, ils commettent des agressions parce que le système ne leur donne aucun choix. Toute parole contradictoire sera accueillie par une omerta concertée. Les rares empêcheurs dépenser en rond ( dont nous sommes ) seront désignés à la vindicte générale, et pour paraître crédible, au nom de la démocratie et de la liberté d’expression. Ne baissons pas les bras, unissons-nous, et rassemblons la droite Nationale pour que vive la France, et la civilisation européenne. Francis BOCQUILLET

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En déplacement à Saint-Quentin Carl Lang et la guerre des mondes Publié par l’Union : le vendredi 09 mars 2012

SAINT-QUENTIN (Aisne). Pour le représentant de l'union de la droite nationale, un défi des civilisations est inéluctable. C'est même « le sens » de sa candidature.

On  peut   se   considérer   comme  «   le   seul   représentant   de   la   droite   nationale  européenne  »  et  dénoncer  le  «  gauchisme  à  mi-­‐chemin  entre  Chevènement  et  Mélenchon  »  de  Marine  Le  Pen.  Maintenant  qu'il  a  fondé  le  Parti  de  la  France  et   qu'il   est,   depuis   le   13   septembre,   candidat   à   l'élection   présidentielle   de  l'union  de   la  droite  nationale,   l'ancien   frontiste  Carl   Lang   insiste   volontiers  sur  ce  qui  le  sépare  du  Front  national.  De  passage  mardi  soir  à  Saint-­‐Quentin,  dans  l'Aisne,  il  a  ironisé  sur  le  retour  à  la  retraite  à  60  ans  «  auquel  même  le  PS  ne  croit  plus  et  qui  est  d'une  démagogie  sociale  absolue  »  ou   la  création  d'une   tranche   d'imposition   à   46  %   alors   que   lui   dénonce   «   l'étatisme   et   le  fiscalisme   qui   sont   à   l'origine   de   l'explosion   des   dépenses   publiques   qui  étouffent  le  pays.  C'est  à  l'Etat  et  aux  collectivités  territoriales  de  se  serrer  la  ceinture,  pas  aux  Français  ».  Divergence  aussi  sur  l'Europe  :  «  Il  ne  fallait  pas  prendre  le  train  de  l'euro.  Mais,  maintenant,  je  ne  vois  que  des  inconvénients  à  une  sortie  unilatérale  de  la  monnaie  unique  :  explosion  du  coût  de  la  dette  

et  explosion  du  prix  des  matières  premières,   sans  compter  que  cela  signifie  confier   la  zone  euro  à   la  seule  Allemagne.   »    «  Les  auteurs  de   ce  geste   indigne   seront  poursuivis   »    Si   la  droite  que  veut   incarner  Carl  Lang  est   franchement  nationale  en  ratissant   large  sur   le  thème  «   la  France  aux  Français  »,   il  se  revendique  aussi  de  la  droite  européenne,  parce  qu'il  considère  «  qu'il  ne  faut  pas  couper  la  France  du  reste  de  l'Europe  ».  C'est  «   le  sens  de  sa  campagne  »   :  pour   lui,   tous   les  pays  du  Vieux  Continent  partagent   le  même  avenir   :  «  Ensemble,  nous  devons  relever  un  défi  de  civilisations.  Pour  défendre  notre  héritage  humaniste  et  chrétien  nous   allons   devoir   préserver   nos   cultures.   »   Pour   Carl   Lang,   «   la   France   et   l'Europe   sont   en   situation   de  colonisation   culturelle,   financière   et   islamique.   Je   ne   crois   pas   que   nos   valeurs   soient   compatibles   avec   la  charia   ».  Ce   défi,   il   le   décrit   comme  un  phénomène   «   révolutionnaire  mais   non   violent   »   qui,   à   l'en   croire,  s'appuiera   sur   «   une   subversion  démographique   qui   amènera   le   communautarisme  qui,   fort,   logiquement,  voudra  vivre  selon  ses  propres  valeurs  ».  Logique  avec  lui-­‐même,  il  refuse  tout  droit  de  vote  aux  étrangers  :  «  Sinon  le  peuple  français  perd  sa  souveraineté.  »  Et  de  préciser  à  qui  en  douterait  :  «  C'est  un  point  de  rupture  non  négociable  avec  la  gauche.  »  Laquelle  semble  englober  Nicolas  Sarkozy  :  «  Le  problème  avec  lui,  ce  n'est  pas  ce  qu'il  dit  mais  ce  qu'il  ne  fait  pas.  Je  lui  reproche  surtout  de  ne  pas  nous  avoir  sortis  du  socialisme.  »  En  attendant  le  choc  des  civilisations,  Carl  Lang  a  un  combat  plus  immédiat  à  livrer.  «  Je  dois  avoir  dépassé  de  peu   les   400   signatures,   ce   qui   est   déjà   un   exploit.   Il   me   reste   dix   jours   pour   obtenir   la   centaine   qui   me  manque.   »   Pour   arracher   les   signatures   qui   lui   font   défaut,   Carl   Lang   prend   vis-­‐à-­‐vis   des   maires   qui   le  parrainent  l'engagement  d'un  anonymat  total  s'il  n'atteint  pas  son  objectif  :  «  Ou  je  déposerai  500  signatures  au  Conseil  constitutionnel  ou  je  n'en  déposerai  aucune.  »  Quel  que  soit  le  verdict  du  16  mars,  date  limite  de  dépôt  des  parrainages,  le  candidat  de  l'union  de  la  droite  nationale  pense  déjà  aux  législatives  qui  suivront.  «  S'il   n'y   avait   pas   le   frein   financier,   nous   aurions   des   candidats   de   partout.   Ce   ne   sera   pas   le   cas   et   nous  devrons  faire  des  choix.  La  Picardie,  parce  qu'elle  présente  un  très  fort  potentiel  électoral  pour  nous,  sera  une  zone  prioritaire  »,  explique  celui  qui  se  souvient  que  cette  région  fait  aussi  partie  de  la  circonscription  qui  lui  permit   d'être  député   européen.  Et   de   conclure   sur   le   score  de   ses   listes   aux  dernières   régionales  dans   les  quatre   régions  où  elles   étaient  présentes   :   «  2,  7  %  des   suffrages  en  moyenne,   ce  qui   en  politique  est   loin  d'être   neutre.   »  Des   voix   qu'il   affirme  ne   pas   vouloir  marchander   :   «   Si   je   ne   parviens   pas   à   participer   au  premier  tour,  les  électeurs  se  détermineront  en  leur  âme  et  conscience.  »      Jean-­‐Michel  ROUSTAND

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La Tunisie bientôt sous la férule de la charia ?La Tunisie bientôt sous la férule de la charia ?

07/03/2012 – 08h00 ���TUNIS (NOVOpress) — Les débats sur la nouvelle constitution battent leur plein à l’Assemblée constituante tunisienne, chargée de rédiger une nouvelle constitution pour ce pays du Maghreb. Sadok Chourou, l’un des piliers du parti islamiste Ennahdha au pouvoir, a annoncé la couleur : « Le Préambule doit mentionner la charia comme la principale source du droit ». Le dirigeant islamique avait déjà expliqué le 20 février sur le site Business News

que « le préambule doit se faire suivant trois références fondamentales, qui sont le Coran, la Sunna et l’unanimité des savants de la Umma islamique. C’est l’unique référence fondamentaliste islamiste reconnue et les théologiens de l’Islam sont unanimes là-dessus ».

Pour sa part, le député Mohamed Hamdi d’Aridha Chaabia, a indiqué que son parti souhaitait une constitution fondée sur « la charia et la Sounna » ainsi que sur « la liberté et l’héritage du peuple arabo-musulman ». Il n’est pas surprenant qu’un parti islamiste triomphant souhaite mettre la société civile tunisienne dans l’étau du totalitarisme islamique. Mais quand les médias occidentaux présentent le Printemps arabe comme un vent de liberté, alors, la désinformation n’est pas loin. En Tunisie, comme en Libye, en Syrie ou en Égypte.

Pakistan : les chrétiens demandent la création d'une province séparée

Une chrétienne a été sauvagement torturée et exhibée par la foule dans les rues d’un village de la province pakistanaise du Pendjab pour ses vues prétendument «anti-islam», ont déclaré aujourd’hui des résidents locaux et des officiers de police.

Quelque 30 résidents du village de Kot Meerath dans le district de Sialkot, à 80 km de Lahore, ont traîné Seema Bibi hors de sa maison le 26 février et l’ont fait parader dans les rues après lui avoir rasé la tête. Elle a été ciblée par la foule pour ses prétendues vues «anti-islam», ont déclaré des membres de la communauté chrétienne.

Après l'assaut, Seema Bibi et sa famille ont quitté le village pour sauver leur vie, ont déclaré des résidents locaux. «Ils avaient reçu des menaces d'un groupe de villageois extrémistes. Seema n’avait d’autre choix que de quitter le village», a déclaré Aslam Masih, un résident de Kot Meerath.

Le chef de la police régionale, Muhammad Amin, a indiqué aux journalistes que 26 personnes avaient été arrêtées et inculpées pour avoir torturé Seema Bibi. Il a ajouté que la police ne sait pas où se trouvent Seema Bibi et sa famille, et qu’elle avait été torturée et agressée pour ses croyances. La police avait intensifié sa surveillance en raison de tensions entre musulmans et chrétiens dans le village, a-t-il dit.

Source : Pak woman tortured, paraded in streets for 'anti-Islam views', Dailybhaskar, 2 mars 2012. Traduction par Poste de veille  

Proclamation unilatérale de l’autonomie de l’Est libyen

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Abdeljalil menace de recourir à la force ( source LE SOIR ) Moustapha Abdeljalil intransigeant concernant la division de la Libye.... Il accuse «certains pays arabes frères» de financer et de parrainer la sédition.

Le  Conseil  national  libyen  de  transition  (CNT),  qui  n’a  pas   encore   résolu   l’épineuse   problématique   des  milices   armées   qui   refusent   à   ce   jour   de   reconnaître  son  autorité  et  donc  sa  légitimité,  est  confronté  depuis  mardi   à   une   menace   d’éclatement   du   pays.   Les  populations   de   l’est   de   la   Libye,   menées   par   Ahmed  Zoubaïr,   cousin   de   l’ancien   roi   Idriss   El   Senoussi  renversé   par   El   Gueddafi   en   1969,   ont   proclamé   de  manière   unilatérale   la   Cyrénaïque   région   autonome,  forçant  ainsi  Tripoli    à  opter  pour  un  système  fédéral.  En   réponse   à   cette   politique   du   fait   accompli,   le  président  du  CNT,  Moustapha  Abdeljalil,  a  menacé  hier  de  recourir  à  la  force  pour  empêcher  la  réalisation  de  ce  projet  soutenu  par  des  chefs  de  tribus  et  de  milices.  «Nous   ne   sommes   pas   préparés   à   une   division   de   la  

Libye»,  a-­‐t-­‐il  dit  lors  d’un  déplacement  à  Misrata.  Visiblement  désarçonné  par  l’annonce  faite,  la  veille,  par  Ahmed  Zoubaïr,  Moustapha  Abdeljalil  a  appelé  ses  «frères»   de   cette   région   au   dialogue   avant   de   les   mettre   en   garde   contre   les   «restes»   du   régime   de  Mouammar   El   Gueddafi.   «Ils   devraient   savoir   que   des   infiltrés   et   des   restes   du   régime   de  Mouammar   El  Gueddafi  tentent  de  les  utiliser,  et  nous  sommes  prêts  à  les  en  dissuader,  même  par  la  force»,  a-­‐t-­‐il  soutenu.  Le  chef  du  CNT  a  accusé,  en  outre,  certains  pays  arabes,  sans  les  nommer,  de  soutenir  la  «sédition».  «Des  pays  arabes  frères,  malheureusement,  financent  et  parrainent  la  sédition  qui  s’est  produite  dans  l’Est  pour  ne  pas  être   contaminés   par   la   révolution.»   Ses   craintes   et   ses   arguments   ont-­‐il   convaincu   ?   Les   prochains   jours  devraient  certainement  être  riches  en  enseignements.    Le  CNT  désemparé      Une  chose  est  sûre,  tout  le  monde  retiendra  que  la  proclamation  de  l’autonomie  de  la  région  de  Cyrénaïque  s’est  faite  la  veille  de  l’annonce,  par  Moustapha  Abdeljalil,  de  la  fin  de  la  rédaction  de  la  charte  nationale  qui  servira   de  modèle   à   la   future  Constitution  de   la   Libye.La   charte,   dont   le   texte   a   été   rendu  public,   jette   les  bases   d’une   démocratie   parlementaire   avec   un   système   administratif   décentralisé   et   promet   une   gestion  transparente  des  administrations  locales.  Et  visiblement,  il  y  a  tout  lieu  de  croire  que  ce  texte  n’intéresse  pas  grand  monde.  La  remarque  est  valable  du  moins  pour  l’est  de  la  Libye.  Encore  que…  Moustapha   Abdeljalil   a-­‐t-­‐il   maintenant   les   moyens   militaires   suffisants   pour   réfréner   les   ardeurs   des  autonomistes  de  Benghazi  ?  Peu  probable,  dans  la  mesure  où  l’armée  nationale  libyenne  en  constitution  ne  compte   que   quelques   milliers   d’hommes   alors   qu’en   face   les   milices   de   Benghazi   sont   non   seulement  surarmées  mais  occupent  déjà  l’essentiel  du  terrain.  Et  qui  sait,  peut-­‐être,  sont  financées  et  soutenues  de  l’extérieur.  Face  à  cette  réalité,  le  chef  du  CNT  ne  paraît  pas  avoir  le  choix  que  de  faire  appel  aux  milices  des  autres  régions.  Mais  dans  ce  cas,  il  prend  le  risque  majeur  d’aggraver  la  guerre  civile  qui  ne  dit  pas  son  nom  dans  laquelle  est  plongée  la  Libye  depuis  la  chute  du  régime  de  Mouammar  El  Gueddafi.  

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Actualités : REUNISSANT LE MSP, ENNAHDA ET EL ISLAH L'Alliance islamiste est née ( source LE SOIR )

La coalition islamiste à trois est désormais sur pied. Son acte de naissance a été officiellement paraphé, ce mercredi, lors d’une cérémonie à l’hôtel Essafir d’Alger, par les leaders des trois partis MSP, Ennahda et El Islah, sous le label de l’Alliance de l’Algérie verte. ���M. Kebci- Alger (Le Soir)- Une dénomination loin de relever du hasard tant toute la philosophie que ses promoteurs lui assignent se décline aisément puisque se voulant accompagner la vague verte qui caractérise la scène régionale, le ras-de-marée islamiste qu’ont connu les pays voisins dans le sillage de ce qui e    st appelé le printemps arabe. Et les leaders des trois «coalisés » ne s’en cachent pas pour louer le modèle turc, comme l’a si bien mentionné Hamlaoui Akkouchi, (en photo ) le secrétaire général du mouvement El Islah qui, dans sa prise de parole, s’est dit comblé de ce premier pas vers la constitution du bloc islamiste pour, dira-t-il, que «l’islam politique ait sa place sur l’échiquier politique national et ce, sur tous les plans». L’orateur, qui ne fera pas dans la demi-mesure, comme à son

habitude, quant à ses sérieuses réserves au sujet de la régularité du scrutin législatif du 10 mai prochain, affirmera que cette coalition est loin de constituer une simple alliance électorale dictée par le seul souci de présenter des listes communes aux législatives du printemps prochain. Ce que réitérera son successeur au pupitre, le patron du Mouvement Ennahda, qui, précisant qu’il demeure ouvert aux autres partis de la mouvance, allusion à peine voilée aux frères ennemis Djaballah et Ménasra qui ont tourné le dos à cette initiative, dira que ce bloc est un exemple qui incitera les partis des autres camps à se rassembler. Cette coalition, qui s’est dotée d’une charte de 34 points, fait, comme le mentionnera le président du MSP, de la proclamation du 1er Novembre 1954 l’un de ses fondements aux côtés de l’Islam comme religion d’Etat, du caractère républicain et démocratique du pays, l’alternance pacifique au pouvoir, les libertés individuelles et collectives, etc. Soltani qualifiera la naissance de cette coalition comme un événement historique qui, espère-t-il, inspirera d’autres forces politiques à taire, enfin, leurs divisions et s’unir sur l’essentiel, car, ajoutera-t-il, «le débat doit désormais être focalisé sur les programmes des uns et des autres, loin de toute tutelle historique, révolutionnaire et nationaliste». Et tout dans le protocole qui a caractérisé ce cérémonial que ses promoteurs ont voulu grandiose indique clairement la mainmise du MSP sur le trio. De l’ordre d’intervention des trois leaders, Akkouchi, Rébai puis Soltani jusqu’à la cérémonie de signature de l’acte de naissance de la coalition, Soltani au milieu, flanqué des patrons d’Ennahda et d’El Islah, tout indique que le MSP a réussi son challenge de se refaire une relative virginité parmi ses frères ennemis d’hier parmi lesquels il a pu se faire une place de choix, et ce, après avoir quitté le triumvirat présidentiel tout en gardant un pied au pouvoir à travers le maintien de ses ministres. Une mainmise du MSP derrière la non-implication des autres acteurs de la mouvance les plus en vue, notamment Djaballah et Ménasra qui a posé le préalable de la démission du gouvernement de Ghoul et de ses collègues du mouvement. ��� M. K.���  

 

 

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Belgique  :    Aux  Assises  du  Hainaut,   l'accusé,  Walid  Ben  Khalifa  a  répété  qu'il  n'avait  pas  voulu  la  mort  de  Julien  Martens.  Le  10  janvier  2009  sur  la  Grand  Place  de  Tournai,  la   victime  a   été   frappée  d'un   coup  de   couteau   en  plein   cœur   au   cours  d'une  bagarre  entre  jeunes.  Devant  les  jurés,  l'accusé,  qui  reconnaît  la  matérialité  des  faits,  a  défendu  la  thèse  de  l'accident.  La  défense  parle  de  provocation.  

"Julien  Martens  m'a   insulté  de  "sale  arabe.   Je   l'ai   traité  de  pédé".  Les   invectives   fusent  de  part  et  d'autre.   "A  l'alcool,  j'avais  la  haine",  explique  encore  Walid  Ben  Khalifa.  Voilà  comment  tout  a  commencé.  Simplement  parce  que  l'accusé  a  refusé  le  verre  offert  par  Julien  Martens.  Pourquoi?  Les  explications  de  l'accusé    sont  confuses,  tout  comme  la  scène  de  coups  qui  s'ensuit.  Il   était   tard.   Tout   le   monde   avait   beaucoup   bu.   Si   l'accusé   reconnaît   la   matérialité   des   faits,   il   confirme  l'absence  d'intention  d’homicide.   "Si   j'avais  voulu   le   tuer,   je   lui  aurait  porté  4  ou  5  coups",  dit-­‐il.  La  défense  plaidera  la  provocation.      Choquant  pour  les  parties  civiles,  convaincues  qu'il  s'agit  bien  d'un  meurtre  avec  préméditation.  Armé  d'un  couteau,  Ben  Khalifa  est  revenu  vers  sa  victime  pour,  selon  son  expression  "laver  l'honneur".  Intercepté  en  Suède  deux  mois  après  les  faits,   l'accusé  a  tenté  d'échapper  à  la   justice  belge  en  feignant  une  tentative  de  suicide.  Les  témoins  de  l'agression  mortelle  sont  attendus  aujourd'hui  devant  la  cour.    Ghislaine  Bonaventure  Source RTBF info.be

Suite de l’affaire : Le jury de la Cour d'Assises du Hainaut avait retenu l'intention homicide et la préméditation. Le verdict, largement motivé, soulignait la violence du coup de couteau porté à Julien Martens dans l' organe vital qu'est le cœur. Rien, selon le jury, ne justifiait l'excuse de la provocation qu'avait plaidée la défense. Ce Jeudi à 13h45, l'arrêt est finalement tombé : 20 ans de réclusion.

Rappelons  que  l'avocat  général  avait  requis  une  peine  minimale  de  vingt  ans  de  réclusion  à  l'égard  de  Walid  Ben  Khalifa,  22  ans,  reconnu  coupable  mercredi  soir  par  la  Cour  d'assises  du  Hainaut  de  l'assassinat  de  Julien  Martens.    La  victime  avait  été  poignardée  en  plein  cœur    le  10  janvier  2009  sur  la  grand  place  de  Tournai.    Il  a  donc  été  suivi  dans  sa  requête.  

Les   proches   de   Julien   Martens   qui   avaient   attendu   ce   verdict   pendant   six   longues   heures  mercredi   soir  avaient   quitté   la   Cour,   soulagés.     Le   débat   sur   la   peine   avait   commencé   ce   jeudi  matin.   La   défense  de  Ben  Khalifa  avait  tenté  d'arracher    quelques  circonstances  atténuantes  compte  tenu  de  la  situation  précaire  d'un  accusé,  intellectuellement  limité.  

A  l'arrivée,  l'accusé  a  donc  effectivement  bénéficié  de  circonstances  atténuantes  en  raison  de  son  jeune  âge,  de  son  absence  d'antécédents  judiciaires  en  Belgique  et  de  la  difficulté  de  son  parcours...  

Son  avocat  a  déjà  précisé    que  Walid  ben  khalifa  n'acceptait  pas  sa  peine  et  avait  d'ores  et  déjà  décidé  de  se  pourvoir  en  cassation.  

Ghislaine  Bonaventure,  Vincent  Clérin  &  Belga        Source RTBF info.be

 

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Chronique  du  jour  :  CE  MONDE  QUI  BOUGE  Tunisie,  Constitution,  le  faux  nez  islamiste    ( source LE SOIR )

Par   Hassane   Zerrouky  «Les   promesses   n’engagent   que   ceux   qui   y  croient»,  disait  l’ex-­‐ministre  de  l’Intérieur  Charles  Pasqua.  Il  en  est  ainsi  de   ceux   qui   ont   pris   pour   argent   comptant   les   propos   de   Rached  Ghanouchi     (   en   photo   ci   contre   )quand   il   déclarait   avec   une   belle  assurance  qu’il  se  contenterait  de  la  formulation  «l’Islam  est  la  religion  et   l’arabe   la   langue   officielle   du   pays».   Celui   qui   a   été   accueilli   en  novembre  dernier  comme  un  chef  d’Etat  en  Algérie,  pronostiquant  une  victoire  de  ses  frères   islamistes  algériens  sans  que  nos  gouvernants  ne  le  remettent  au  moins  gentiment  à  sa  place,   tombe   le  masque.    Ceux,  à  

vrai  dire  peu  nombreux   initialeme    nt  parmi   les  démocrates   tunisiens,  qui   redoutaient  au   lendemain  de   la  victoire  d’Ennahda  que  ce  dernier  ne  soit  tenté  de  pousser  son  avantage,  avaient  vu  juste  ;  et  la  question  de  la  place  de  l’Islam  dans  le  projet  de  Constitution  préoccupe  de  nombreux  Tunisiens,  notamment  les  femmes  qui  craignent  une   remise  en   cause  des   acquis  hérités  de   l’ère  Habib  Bourguiba.  Qu’on  en   juge.   «La   religion  ne  relève   pas   du   domaine   privé,   mais   d’un   ordre   public   et   d’un   mode   de   vie   ;   celui   qui   cherche   à   isoler   la  politique  de  l’islam  attente  à  la  structure  de  la  pensée  islamique  »,  assurait  le  28  février  Sahbi  Atig  le  chef  du  groupe  parlementaire  d’Ennahda.  «Nous  voulons  appliquer  progressivement  la  Charia.  Cette  dernière  doit  se  faire  selon  trois  références  fondamentales,  qui  sont  le  Coran,  la  Sunna  et  l’unanimité  des  savants  de  la  Umma  islamique  et  doit  émaner  d’une  demande  du  peuple»,  a  renchéri  de  son  côté  le  député  et  dirigeant  du  parti,  Sadok   Chourou.   Ajoutant   que   les   peines   telles   que   «couper   les  mains   des   voleurs   ou   flageller   les   femmes  adultères  ne  peuvent  être  appliquées  si  le  contexte  socio-­‐économique  ne  s’y  prête  pas».  Ouf  !  Et  afin  qu’il  n’y  ait  aucun  doute  sur  les  intentions  de  son  parti,  le  chef  d’Ennahda,  Rached  Ghanouchi,  a  assuré  que  «l’article  1  de  la  Constitution  stipule  que  la  Tunisie  est  un  Etat  libre,  indépendant  et  souverain  :  sa  religion  est  l’Islam,  sa  langue  l’arabe  et  son  régime  la  République,  pourrait  mentionner  que  la  Charia  est  la  source  principale  de  la  législation  tunisienne».  Fini  donc  ce  temps  –  c’était  le  4  novembre  dernier  –  où  le  même  Ghanouchi  déclarait  :  «Nous   sommes   tous   d’accord  pour   conserver   l’article   1er   de   la   Constitution,   qui   déclare   que   l’Islam  est   la  religion  et  l’arabe  la  langue  officielle  du  pays»  et  qu’«il  n’y  aura  pas  d’autres  références  à  la  religion  dans  la  Constitution».  Pour  ne  pas  être  en  reste,  d’autres  partis  se  sont  engouffrés  dans  la  brèche.  Ainsi  en  est-­‐il  du  groupe  de  la  Pétition  populaire  (26  députés,  troisième  force  parlementaire)  du  milliardaire  basé  à  Londres  Hachemi   Hamdi,   un   ex-­‐proche   de   Ben   Ali,   qui   revendique   que   «l’Islam   soit   la   principale   source   de   la  législation»  ou  le  groupe  Liberté  et  dignité  (12  députés),  qui  veut  que  «le  Coran,  la  Sunna  et  l’unanimité  des  fuqaha   (jurisconsultes)»   soient   «les   principales   sources   de   législation».   Et  même   le  minuscule   parti  Union  patriotique  libre,  qui  ne  dispose  que  d’un  siège  de  député,  s’est  prononcé  pour  l’adoption  de  la  Charia  dans  la  Constitution   !  En  bref,  que  du  beau  monde   !  Pris  de  court  et  dépités,   ses  deux  alliés  au  sein  du  pouvoir,   le  Congrès   pour   la   république   (CPR)   du   président  Moncef  Marzouki,   et   Ettakatol   du   président   du   Parlement  Mustapha   Benjaafar   refusent   une   «instrumentalisation   de   l’Islam   à   des   fins   politiques   »   et   demandent   «à  séparer   le   religieux   du   politique».   A   gauche,   le   Parti   démocratique   progressiste   (PDP),   ainsi   que   d’autres  formations   se   revendiquant   de   la  mouvance   démocratique   républicaine   se  mobilisent   pour   empêcher   une  confiscation   de   la   «révolution   du   14   janvier».   Reste   que   des   propos   tenus   il   y   a   quelques   mois   par   des  dirigeants  d’Ennahda  étaient  on  ne  peut  plus  clairs  et  auraient  dû  sonner  comme  un  avertissement.  Il  en  est  ainsi  du  ministre  de  l’Enseignement  supérieur  Moncef  Ben  Salem  qui  déclarait  que  «Bourguiba  est  d’origine  juive  et  tripolitaine»,  qu’«il  haïssait  l’islam  et  l’arabisation»  et  qu’«il  a  occidentalisé  le  pays  –  notamment  en  matière  des  droits  de  la  femme  –  sur  ordre  de  Mendes-­‐France»  !  Bienheureux  Bourguiba  qui  n’est  plus  de  ce  monde  pour  entendre  de  pareilles  sottises.    H.  Z.

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Un pas de plus vers l’Islamisation de la France : L'assurance-vie compatible avec l'islam arrive Source 20 minutes 09/03/2012  EPARGNE  -­  L'un  des  placements  préférés  des  Français  évolue...  C'est  une  première  en  France…  métropolitaine.  La  société  CFCI  &  Associés   lancera  dans  le  courant  du  mois  d'avril  une  assurance-­‐vie  «charia  compatible».  C'est-­‐à-­‐dire  conforme  à   la   loi   islamique.  L'assureur  Allianz  propose  un  produit  équivalent  depuis  2009,  mais  seulement  sur  le  territoire  de  La  Réunion.  Cette  fois-­‐ci,  l'assurance-­‐vie  sera  donc  accessible  à  l'ensemble  des  particuliers  français…  musulmans  ou  non.  «La   finance   islamique,   c'est   d'abord   un   compartiment   de   la   finance   éthique»,   insiste   Anouar   Hassoune,  ancien  vice-­‐président  de  l'agence  de  notation  Moody's  et  responsable  du  produit.  «La  rémunération  par  les  taux  d'intérêt  est  interdite,  tout  comme  la  spéculation.  Et  les  transactions  doivent  être  adossées  à  des  actifs  provenant  de  l'économie  réelle.  Ces  critères  relèvent  du  bon  sens  et  sont  vraiment  universalisables.»  Seulement  des  actions  de  sociétés  licites  Concrètement,  cette  assurance-­‐vie  n'intégrera  aucune  obligation,  seulement  des  fonds  d'actions  de  sociétés  reconnues   comme   licites   et   n'exerçant   pas   dans   des   secteurs   tels   que   les   jeux   d'argent,   l'armement   ou   le  cinéma.  Des   titres   comme  L'Oréal   et   EDF,   déjà  présents  dans   la   plupart   des  produits   islamiques   existants,  devraient   y   figurer.   Anouar   Hassoune   espère   lever,   via   cette   assurance-­‐vie   en   cours   d'agrément,   30   à   40  millions  d'euros  dans  les  deux  ans.  Pour  Mohamed  Bechari,  président  de  la  Fédération  des  musulmans  de  France,  «si  le  lancement  de  ce  produit  prouve   qu'il   y   a   une   demande,   son   arrivée   ne   sera   pas   un   grand   événement   pour   les   musulmans,   bien   plus  préoccupés  par  la  présidentielle».  Céline  Boff  Et   les   banques ?  Si   l'ex-­‐ministre  Christine  Lagarde  voulait   faire  de   la   France   le   leader   européen  de   la  finance  islamique,  peu  de  banques  françaises  proposent  ce  type  de  produits  et  aucune  n'envisage  de  lancer  une  assurance-­‐vie  «charia  compatible».    Rodez  ;  La  mosquée  s’agrandit  et  ouvre  six  classes    Source  :  Midi  Libre  09/03/2012,    

Le   président   Abdelkader   Dkhissi,   le   vice-­‐président  Hamid  Abdelaali  et  le  trésorier  Khomsi  Boumedienne  devant  le  nouveau  bâtiment.  (©  D.R)  Le   chantier   n’a   pas   dû   échapper   aux   automobilistes  empruntant  l’avenue  de  Bamberg  pour  se  rendre  (ou  sortir)  d  e  la  zone  d’activités  de  La  Prade.  Six  classes  vont  s'ouvrir  Depuis  quelques  mois,   la  mosquée  de  Rodez,  dressée  face   au   centre   technique   municipal,   est   en   phase  d’agrandissement.   À   l’arrière-­‐plan   du   bâtiment  principal   construit   en   2000,   s’érige   désormais   une  

façade  d’un   étage.  À   l’intérieur,   sur  274  m2   coiffant   un  préau,   vont   s’ouvrir   six   classes,   cinq  destinées   aux  enfants,  une  aux  personnes  handicapées.  Car,   on   l’ignore   souvent,   en  dépit  des   efforts  de   transparence  de   l’Association   cultuelle  des  musulmans  de  Rodez   (ACMR),   en   charge  de   la   gestion   et  de   l’organisation  des   lieux,   on  dispense  des   cours   à   la  mosquée  ruthénoise.   "D’éducation   islamique,   d’arabe   et   de   morale,   le   dimanche   aux   enfants",   indique   Hamid  Abdelaali,  vice-­‐président  de  l’ACMR,  par  ailleurs  cadre  dans  une  grande  entreprise  de  la  région.  Et  comme,  à  la  faveur  des  naissances  et  de  l’arrivée  de  nouveaux  pratiquants  issus,  notamment,  de  l’Europe  de  l’Est,  leurs  rangs  se  sont  élargis  ces  dernières  années,  l’association  a  dû  se  résoudre  à  cette  extension.  Ouverture  en  juillet    

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Quel  coût  de  la  crise  dans  la  dette  de  la  France  ?    Source  :  IFRAP  Le  9  mars  2012  par  Agnès  Verdier-­‐Molinié  et  Samuel-­‐Frédéric  Servière  et  François  Saint-­‐Cast            Les   chiffres   les   plus   fantaisistes   circulent   ces   dernières   semaines   sur   l’aggravation   de   la   dette,   les  cadeaux   aux   riches,   le   déficit…   La   Fondation   iFRAP   a   souhaité   chercher   derrière   les   chiffres   et  modéliser  dépenses  et  recettes  afin  de  faire  apparaître  à  la  fois  le  vrai  coût  du  déficit  «  historique  »  et  le   vrai   coût   de   la   crise.   Entre   2007   et   2012,   la   dette   s’est   aggravée,   selon   notre   chiffrage,   de   510  milliards  d’euros.    Pour  obtenir  ce  chiffrage,  nous  avons  cherché  à  comparer  l’évolution  des  dépenses  et  des  recettes  constatées  de   2004   à   2011.   A   partir   de   2007   nous   avons   envisagé   ce   qu’aurait   été   une   trajectoire   alternative   des  finances  publiques   sans   crise.   L’hypothèse  de  départ   a   été   choisie  volontairement  peu   favorable  en   tenant  compte  d’un  accroissement  des  dépenses  dues  à   la  mise  en  place  de   la  première  phase  de   la  RGPP.  Par   la  suite,  nous  avons  considéré  que   le  gouvernement  aurait  été  «  relativement  »  dépensier,   restant   légèrement  en  dessous  de  la  limite  de  3%  de  déficit  de  Maastricht  pendant  la  durée  de  son  mandat  (très  précisément  -­‐2,93%  du  PIB)   à   compter  de  2008,   tout   en   «  laissant   filer  »   la   dette   (qui   se   serait   établie,   hors   crise,   dans  notre  hypothèse,  hors  des  critères  de  Maastricht  à  72,3%  en  2011).  Tableau  1  :  Coût  de  la  crise  Impact  de  la  crise  (Mds  euros)   2007   2008   2009   2010   2011   Total  

Déficits  sur  la  législature   -­‐52   -­‐65   -­‐143   -­‐137   -­‐114   -­‐510  Déficits  sans  crise  ou  "résiduel"   -­‐52   -­‐58   -­‐60   -­‐63   -­‐66   -­‐298  Coût  de  la  crise   0   7   83   74   48   212  Tableau  2  :  Augmentation  de  la  dette  (constatée  et  en  l’absence  de  crise)  Endettement   2004   2005   2006   2007   2008   2009   2010   2011  

Endettement  constaté  (%PIB)  

65,20%   66,80%   64,10%   64,20%   68,20%   79,00%   82,30%   85,40%  

Endettement  constaté   (Mds  euros)  

1079   1148   1153   1211   1318   1492   1591   1704  

Endettement  sans   crise  (%PIB)  

65,20%   66,80%   64,10%   63,84%   64,42%   67,03%   72,43%   72,30%  

Endettement  sans   crise   (Mds  euros)  

1079   1148   1153   1204   1269   1379   1555   1621    

Sources  :  Fondation  iFRAP    Au   sein   de   ces   510  milliards   d’euros,   298  milliards   sont   imputables   au   déficit   «  structurel   cumulé  »   de   la  France  (entendu  comme  déficit  sans  crise  [1]  que  l’on  pourrait  appeler  «  déficit  résiduel  »  afin  d’éviter  toute  confusion).   En   effet,   en   2007,   le   déficit   «  résiduel  »   de   la   France   était   déjà   de   52  milliards.   Ce   déficit   s’est  mécaniquement  consolidé  sans  crise  entre  2007  et  2011,  passant  à  66  milliards  en  2011.  Soit  de  2,7%  du  PIB  à  2,93%  du  PIB.  Dans  le  même  temps,  le  poids  de  la  crise  est  isolable  sur  le  déficit  puisqu’à  partir  de  2009  où  il   constitue   un   pic   (58%  du   déficit   total   constaté),   il   décroît   progressivement   jusqu’en   2011   (42%).   Entre  2008  et  2011,  la  crise  a  donc  coûté  212  milliards  d’eu  ros  de  déficits  cumulés  à  la  France.    

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La   question   qui   se   pose   reste   donc   l’impact   de   la   politique   que   le   gouvernement   a   menée   sur  l’aggravation  de  la  dette.  

Une  partie  de  la  réponse  est  apportée  par  le  rapport  du  rapporteur  général  du  budget  au  Sénat,  Nicole  Bricq  (PS)  :  «  Le  Gouvernement  a  pris  de  2008  à  2010  un  ensemble  de  mesures  de  réductions  de  recettes   (loi  TEPA,  TVA   restauration,   réforme   de   la   taxe   professionnelle)   qui   ont   globalement   accru   le   déficit   de   17,6   milliards  d’euros,  soit  0,9  point  de  PIB.  »  Ce  qui  correspondait  en  réalité  à  une  politique  de  relance  par  l’offre  dans  un  climat  économique  très  déprimé.  Sur  l’ensemble  des  510  milliards  d’euros  de  dettes  supplémentaires  entre  2007   et   2011,   17,6   milliards   au   maximum   seraient   donc   imputables   à   l’action   du   Gouvernement.   Soit  seulement  3,4%  du  total,  ne  représentant  au  final  que  0,88  point  de  PIB.  …Et  encore  !  En  effet,  plus  loin  dans  le  rapport,  le  Rapporteur  général  poursuit  :  «  La  politique  d’allégements  de  recettes  de  début  de  mandat  a  dû  être  plus  que  compensée  par  des  augmentations  nettes  de  recettes  (fiscales  et  non  fiscales),  en  quasi-­totalité  concentrées  sur  les  années  2011  et  2012,  pour  un  montant  total  de  1,9  point  de  PIB  (environ  40  milliards  d’euros).  »  Il  y  a  donc  eu  rattrapage  sur  les  deux  ans  qui  ont  suivi  afin  de  juguler  très  rapidement   la   forte   dégradation   des   soldes   publics,   en   attendant   de   pouvoir   pleinement   agir   sur   les  dépenses  [2].  En   clair,   l’action   du   gouvernement   a   été   au   début   de   la   législature  marquée   par   un   allègement   de  recettes   et,   en   fin   de   législature,   suite   à   la   crise,   par   une   augmentation   des   impôts.   Le   Rapporteur  évoque   aussi   les   baisses   de   dépenses   structurelles   réalisées   par   le   gouvernement  :   «  Compte   tenu   de   son  engagement   initial   de   maîtriser   les   dépenses,   et   de   la   nécessité   de   financer   les   baisses   de   recettes   tout   en  réduisant  le  déficit,  on  peut  supposer  -­  de  manière  favorable  au  gouvernement  -­  que  cet  effort  de  1,1  point  de  PIB  aurait  également  eu  lieu  en  l’absence  de  crise.  »  Au  final,  le  bilan  des  510  milliards  de  dette  supplémentaire  ne  peuvent  dès  lors  pas  être  imputés  au  gouvernement  mais  en  partie,  comme  le  démontre  notre  chiffrage,  à  la  crise  et  en  partie  au  manque  de  rigueur  structurel  qui  régit  nos  finances  publiques  depuis  30  ans  [3]  .  Cela  n’exonère  pas  pour  autant  les  gouvernements  qui  se  sont  succédé  de  la  responsabilité  pour  leur  manque  de  vision  à  long  terme  du  risque  que  nous  fait  courir  collectivement  déficit  chronique  et  dette  accumulée.  La   Fondation   iFRAP   propose   une   meilleure   évaluation   des   coûts   induits   et   des   objectifs   d’économies   de  dépenses   sur   5   ans,   ce   qui   permettrait   d’éviter   les   incohérences   de   choix   politiques   au   sein   d’une  même  législature.  Ce  mécanisme  nécessiterait,  pour  devenir  pleinement  opérationnel,  la  mise  en  place  d’un  comité  budgétaire   indépendant.   Une   disposition   qui   a   d’ailleurs   été   soutenue   dans   le   dernier   rapport   de   l’OCDE  France  2011.  

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Les  facteurs  d’évolution  du  solde  public  de  2008  à  2012  :  une  décomposition  indicative  par  facteurs  politiques  (en  points  de  PIB)    *  Croissance  inférieure  à  son  potentiel,  fluctuation  de  l’élasticité  des  recettes  au  PIB.  NB  :  par  convention,  on  retient   les   hypothèses   de   croissance   et   de   solde   du   Gouvernement   pour   2011   et   2012.   Sources  :   Insee,  DGTPE,  documents  budgétaires,  calculs  de  la  commission  des  Finances  du  Sénat.  Source  :  Rapport  général  fait  au  nom  de  la  commission  des  Finances  du  Sénat  sur  le  projet  de  loi  de  finances  pour  2012,  adopté  par  l’Assemblée  nationale  [1]  Ce  qui  ne  correspond  pas  terme  à  terme  à  ce  que  l’on  entend  généralement  comme  déficit  structurel  qui  est   en   réalité   le   déficit   constaté   hors   cycle   conjoncturel,   ce   qui   est   plus   précis),   pour   une   prévision   de  croissance  donnée.  [2]   De   ce   point   de   vue,   le   gouvernement   de   Nicolas   Sarkozy   n’a   pas   fondamentalement   innové  économiquement.  Il  y  a  consensus  chez  les  économistes  pour  penser  que  les  ajustements  les  plus  rapides  se  font  par  la  fiscalité.  Tous  les  gouvernements  ont  eu  d’abord  recours  à  l’arme  fiscale  (ce  qui  suppose  aussi  la  limitation   des   niches,   qui   est   en   réalité   une   augmentation   d’impôts).   Ce   qui   diverge   toutefois,   c’est   la  propension  à  faire  ensuite  des  économies  sur  les  dépenses.  Pour  certains  en  période  de  crise,  le  mécanisme  est   pro-­‐cyclique,   tout   comme   l’allègement   des   prélèvements   obligatoires   en   haut   de   cycle.   Cependant,  l’ensemble  des  ajustements  budgétaires  durables  observés  sur   longue  période  dans   les  pays  observés   l’ont  été   par   une   action   résolue   sur   la   dépense.   Voir   Bernard   Schwengler,   Déficits   publics,   l’inertie   française,  L’Harmattan,  Paris,  2012.  [3]  Le  «  classicisme  »  de  la  politique  budgétaire  et  fiscale  du  gouvernement  de  Nicolas  Sarkozy  hors  crise  et  hors   RGPP   est  même   à   souligner   en   dépit   de   son   approche   plus   importante   par   l’offre   ainsi   que   l’évoque  d’ailleurs  la  Cour  des  comptes  dans  son  Rapport  sur  la  situation  et  les  perspectives  des  finances  publiques  de  juin   2011,   p.30  :   «  Comme   le   souligne   l’OCDE   dans   sa   dernière   étude   sur   la   France   [France   2011],   les  politiques   budgétaires   sont   assez   systématiquement   contra   cycliques   dans   les   phases   de   mauvaise  conjoncture,  avec  des  mesures  de  relance  de  l’activité,  et  pro  cycliques  dans  les  phases  de  bonne  conjoncture,  avec  des  baisses  d’impôts  et  des  hausses  de  dépenses.  »     Voici des extraits de ce que prônent les idéologues endossés par le CCIQ ( organisation  islamique  canadienne  ) : QARADAWI Youssef (QARADÂWÎ Youssouf) 1926- ( source : Point de bascule ) Le  CCIQ  recommande  six  de  ses  livres.  Considéré   comme   le   guide   spirituel   des   Frères   Musulmans,   il   jouit   d’une   influence   considérable   dans   le  monde  musulman,  notamment  grâce  à  son  émission  sur  al-­‐Jazeera.  Dans  le  passé,  l’appui  de  Qaradawi  à  la  charia  l’a  amené  à  défendre  les  positions  suivantes  :  il  promeut  la  conquête  de  l’Occident  par  les  musulmans  (MEMRI);  il  déclare  légitime  de  recourir  à  la  force  «à  toutes  les  fois  que  c'est  possible»  pour  faire  appliquer  les  principes  de  l'islam  ("changing  wrong  by  force  whenever  possible"  -­‐  Priorities  of  the  Islamic  Movement,  chapitre  4);  il  décrit  la  mosquée  comme  une  institution  de  nature  politique  ;  il  endosse  le  meurtre  des  musulmans  qui  quittent  l'islam  ;  il  justifie  les  mutilations  génitales  féminines  (Archives  PdeB);  il  justifie  le  meurtre  des  homosexuels  (vidéo  5:27)  ;  il  soutient  que  Hitler  a  été  envoyé  par  Allah  pour  punir  les  juifs  (Le  cheikh  Youssouf  Qaradhawi:  Tout  au  long   de   l'histoire,   Allah   a   imposé   aux   [Juifs]   des   personnes   qui   les   puniraient   de   leur   corruption.   Le   dernier  châtiment  a  été  administré  par  Hitler.  Avec  tout  ce  qu'il  leur  a  fait  -­  et  bien  qu'ils  [les  Juifs]  aient  exagéré  les  faits  -­,  il  a  réussi  à  les  remettre  à  leur  place.  C'était  un  châtiment  divin.  Si  Allah  veut,  la  prochaine  fois,  ce  sera  par  la  main  des  musulmans.  il   encourage   la   formation   de   «ghettos   musulmans»   aux   États-­‐Unis,   au   Canada,   en   Australie   et   ailleurs   en  Occident  (Priorities  of  the  Islamic  Movement,  chapitre  4).  

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Le Monde | La tentation de l’exil fiscal

Par Agnès Verdier-Molinié et Samuel-Frédéric Servière cosignent une note reprise sur Le Monde.fr, mettant  en  garde  contre  les  conséquences  de  la  taxe  à  75%  proposée  par  François  Hollande.  Les  hommes  du  foot  s'y  mettent  et  on  comprend  enfin  que  taxer  à  75%  les  contribuables  qui  déclarent  plus  de  1  million  d'euros  par  an  est   confiscatoire  et   coûtera  plus  à   la  France  que  cela  ne   lui   (nous)   rapportera.  Encore   un   paradoxe   français  :   il   faut   que   les   sportifs   crient   au   scandale   pour   que   les   arguments   des  entrepreneurs   fassent  mouche…  Entre   IR,   ISF   et   taxes   locales,   sans   parler   de   la   CSG,   les   contribuables   en  question  (entre  300  et  5.800)  seront  au-­‐delà  des  85%  d'imposition  de  leurs  revenus,  voire  à  100%.  Pour  un  célibataire  déclarant  2  millions  d'euros  de  revenus,  qui  paie  aujourd'hui  -­‐  hors  niches  fiscales  -­‐  788  000  euros  d'IR,  le  montant  de  l'impôt  sur  le  revenu  passerait  à  1  152  100,5  euros,  sans  compter  l'impôt  sur  la  fortune,  entre  50  000  et  300  000  euros.    En  fin  de  compte,   il  resterait  à  notre  contribuable  entre  20%  et  0%  de  son  revenu.  On  comprend  que  l'exil  fiscal   en   Suisse   ou   en  Belgique   séduise  de  plus   en  plus.   Certains   clament  que  75%  serait   un   taux  déjà   été  atteint   autrefois   (1920)   sur   les   hauts   revenus…   Peut-­‐être   ne   sommes-­‐nous   pas   obligés   de   recommencer  toujours  les  mêmes  erreurs  ?  Surtout  qu'à  l'époque,  les  revenus  visés  n'étaient  pas  soumis  aux  prélèvements  sociaux  actuels.  

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Si  encore  cette  mesure  des  75%  réduisait  le  déficit  de  la  France  ;  mais  tous  les  experts  fiscalistes  disent  que  cette  nouvelle  tranche  à  l'IR  ne  rapporterait  que  150  à  250  millions  d'euros  bruts  (hors  coût  administratif  de  collecte).  En  réalité,  nous  pensons  que  la  loi  de  Laffer  jouera  à  plein  et  que  l'État  perdra  plus  qu'il  ne  gagnera  dans  l'affaire.  Deux  questions  de  fond  restent  en  suspens  :  -­‐  Si  tous  nos  riches  quittent  la  France,  qui  va  créer  les  emplois  ?  -­‐  Si  tous  nos  riches  quittent  la  France,  qui  va  payer  leurs  impôts  ?  Petit  rappel  :  les  0,1%  les  plus  riches  paient  30  milliards  d'impôts  par  an,  les  0,01  paient  11  milliards  d'euros  d'impôts.  S'ils  ne  sont  plus  là  demain,  il  faudra  bien  que  d'autres  contribuables  -­‐  nous  -­‐  les  paient  à  leur  place  et  le  caractère  confiscatoire  de  la  fiscalité  se  déplacera  du  haut  vers  le  bas  de  la  société.  La  France  deviendrait  le  "pays  le  plus  taxé  d'Europe".  Peut-­‐être  le  candidat  Hollande  a-­‐t-­‐il  trouvé  des  volontaires  pour  payer  les  impôts  des  riches  entrepreneurs,  dirigeants  talentueux,  acteurs  oscarisés  et  sportifs  qui  seront  partis  ?  Sans  doute  pas  chez  les  collectionneurs  d'œuvres  d'art,  récemment  rassurés  :  leurs  trésors  continueront  d'être  exonérés  d'ISF…  Pour   finir,   est-­‐il   juste  qu'une  personne  donne   la  quasi-­‐intégralité  de   ses   revenus  à   la   collectivité  ?  Selon   le  Conseil  Constitutionnel,   la  constitutionnalité  de   la  contribution  commune  ne  "serait  pas  respectée  si   l'impôt  revêtait  un  caractère  confiscatoire  ou  faisait  peser  sur  une  catégorie  de  contribuables  une  charge  excessive  au  regard  de  leurs  facultés  contributives"  (29  décembre  2005).  Si  cette  mesure  était  votée,  se  poserait  la  question  de  sa  constitutionnalité.  En  attendant,  certains  font  leurs  valises  et  c'est  bien  triste  pour  notre  pays.   L'ISLAM CHEZ LUI, CHEZ NOUS...

« Il faut dénoncer le piège d’une idéologie, par nature contestable, mais qui est en même temps une religion par nature intouchable… Sinon, dans cinquante ans, la France connaîtra un “printemps arabe” à l’envers. La “fille aînée de l’Église” sera devenue “la fil   le cadette de l’islam” » Entretien avec Norbert Multeau à propos de son livre L’islam chez lui chez nous (propos recueillis par Fabrice Dutilleul) Ce livre semble répondre à l’actualité, notamment sur la consommation cachée de viande Hallal dans notre pays… Voyez le programme de tous les candidats à l’élection présidentielle : combien prenne en compte le danger islamiste lié à l’immigration musulmane ? Or cela me paraît être le problème majeur, bien plus grave que la dette, de notre époque et des années à venir. Il n’y a jamais de vrai débat sur le sujet car il est impossible de se livrer à une analyse critique des fondements idéologiques de l’islam sans être accusé « d’islamophobie », de « racisme », de « fascisme »… et cela clôt aussitôt le débat. Quand un massacre de chrétiens se commet quelque part dans le monde,

c’est, nous disent les bien-pensants, « stigmatiser » l’islam dans sa globalité que de dénoncer les criminels qui agissent ainsi au nom de la charia et du djihad. Alors voici un livre pour dire les choses comme elles sont et non comme on voudrait qu’elles soient. Un livre qui a été refusé par tous les éditeurs auxquels j’en ai soumis l’idée… à l’exception de Philippe Randa, directeur des éditions de L’Æncre. Ne faîtes-vous pas un amalgame sommaire entre l’immigration qui est un problème politique et social… et l’islam qui une religion ? Les deux ne font qu’un. L’immigration arabe en France est un problème crucial parce qu’elle est d’abord un problème religieux. Un habitant de la planète sur quatre est musulman. L’objectif de l’islam, sa vocation historique comme sa mission divine, est de convertir les trois autres.

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Le monde non-musulman ne semble pas s’apercevoir que l’islam, conscient de sa force, réactive son projet multi-séculaire de domination de l’univers : imposer partout le « règne d’Allah » et la loi coranique. En France, l’immigration à flot continu aboutit, non au « choc des civilisations » – tout se passe sans heurt violent –, mais à l’évincement progressif de l’une (la chrétienne) par l’autre (la musulmane). Et cela dans l’indifférence des élites, quand ce n’est pas avec la complicité des « activistes du métissage » comme les appelle Péroncel-Hugoz qui a préfacé L’islam chez lui chez nous. L’intelligentsia française, en particulier, ne semble pas saisir le sens de l’ampleur de ce qui se passe sous ses yeux. Elle voit ce qu’elle veut croire, mais ne veut pas croire ce qu’elle voit. Cet essai « colérique » n’est-il pas un peu court pour analyser objectivement un sujet comme celui-ci ? Je sais bien qu’on me reprochera d’être simpliste et manichéen, parce que l’islam « c’est plus compliqué que ça »… Je ne fais pas œuvre d’historien ni de philosophe. Je vais à l’essentiel. Je prends les choses au point où elles en sont. Ici, maintenant. Voici ce qu’est l’islam : une force croyante, conquérante, féconde. Voici ce qu’est l’Occident : une civilisation honteuse d’être ce qu’elle est, qui n’affirme plus rien, qui ne se défend plus… Pensez-vous la situation irréversible ? Il faut en finir avec l’illusion d’un islam modéré avec lequel nous pourrions cohabiter sans y perdre notre âme. Il faut prendre conscience de l’islamisation rampante des esprits, des mœurs, et même des lois de la République. Il faut dénoncer le piège d’une idéologie, par nature contestable, mais qui est en même temps une religion par nature intouchable… Sinon, dans cinquante ans, la France connaîtra un « printemps arabe » à l’envers. La « fille aînée de l’Église » sera devenue « la fille cadette de l’islam. » L’islam chez lui chez nous, Norbert Multeau, Éditions L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », dirigée par Philippe Randa, 134 pages, 18 euros.    

Réflexions  de  Thierry  Desjardins  Directeur  général  adjoint  du  Figaro.  Il  serait  grand  temps  que  nous  nous  apercevions,  enfin,  qu'une  nouvelle  guerre  de  religion  a  éclaté  et,  cette  fois,   à   l'échelle   planétaire.   Les   Islamistes  massacrent   les   chrétiens   en   Egypte,   en   Irak,   aux   Philippines,   en  Indonésie,  au  Pakistan,  au  Nigeria,  un  peu  partout.  Malraux  avait  dit  :  «  Le  21ème  siècle  sera  religieux  ou  il  ne  sera  pas  »  On  a  bien  l'impression  que  ce  siècle  qui  commence  va  voir  le  déchaînement  sans  pitié  d'un  Islam  renaissant,  voulant  dominer  le  monde  et  faire  payer  à  la  civilisation  chrétienne  les  quelques  siècles  pendant  lesquels  elle  a  régné  sur  la  planète.  Cette   haine  du   chrétien  dépasse  de  beaucoup   tous   les   problèmes  de   la   foi.   En   s'attaquant   aux   églises,   aux  prêtres,  aux  religieuses,  aux  fidèles,  les  islamistes  veulent  abattre  la  civilisation  occidentale,  la  démocratie,  le  capitalisme,  ce  qu'ils  appellent  le  «  néo-­‐colonialisme  »,  la  parité  hommes-­‐femmes,  les  Droits  de  l'Homme,  le  progrès  tel  que  nous  le  concevons.  Le   20ème   siècle   a   été  marqué  par   l'affrontement   Est-­‐Ouest,   le   bloc   communiste   contre   les   pays   «   libres   »  Marx,  Lénine  et  Staline  se  sont  effondrés  d'eux-­‐mêmes  sous  les  incohérences,  bien  souvent  monstrueuses,  de  leur  idéologie.  Mais  ils  ont  aussitôt  été  remplacés  par  Allah  et  son  Prophète.  Le   Coran   a   pris   la   place   du   Communisme,   le   drapeau   vert   de   l'Islam   celle   du   drapeau   rouge,   les   imams  prédicateurs  des  mosquées  celle  des  commissaires  politiques.  Le   21ème   siècle   sera   une   guerre   sans   merci   car   les   foules   immenses   du   Tiers-­‐monde   islamisé   (et   des  banlieues  de  nos  grandes  métropoles)  sont  autrement  plus  dangereuses  que  ne  l'ont  jamais  été  les  chars  du  Pacte  de  Varsovie.  Nous  pleurons,  avec  nos  larmes  de  crocodiles  habituelles,  les  coptes  massacrés  à  Alexandrie  et  les  chrétiens  assassinés  à  Bagdad.  Mais  nous  restons  les  bras  ballants.  Il  faut  bien  dire  qu'on  voit  mal  ce  que  nous  pourrions  faire.  Ce  n'est  plus  guère  le  temps  des  croisades  et  nos  dernières   expériences   en   Afghanistan   ou   en   Irak   (où   nous   commençons   à   regretter   la   belle   époque   de  Saddam  Hussein  qui   savait,   lui,   au  moins,   faire   respecter   la   laïcité  baasiste)  n'ont  pas  été   très  concluantes,  c'est  le  moins  qu'on  puisse  dire.    

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Il  est  bien  loin  le  temps  où  Napoléon  III  pouvait  envoyer  un  corps  expéditionnaire  protéger  les  maronites  du  Liban  que  massacraient  les  Druzes.  Mais  au  moins  restons  lucides  et  surtout  arrêtons  de  ressortir  une  fois  de  plus  la  fameuse  «  repentance  »  qui  nous  sert  désormais  pour  maquiller  toutes  nos  lâchetés.  Hier,   un   imbécile   de   service   nous   a   longuement   expliqué   à   la   télévision   que   si   les   islamistes   égyptiens  massacraient   les   coptes   c'était   parce   que   ces   chrétiens   de   la   vallée   du   Nil   étaient   «   les   représentants   de  l'Occident,   les   ambassadeurs   de   la   culture   européenne,   les   symboles   vivants   du   capitalisme,   du  néocolonialisme,  du  dollar  et  du  coca-­‐cola.  En  un  mot,  les  ultimes  survivants  de  l'époque  coloniale».  Autant  dire,  à  l'en  croire,  que  les  Islamistes  avaient  parfaitement  raison  de  vouloir  éliminer  ces  survivances  d'un  passé  détesté.  L'imbécile  était,  en  plus,  un  inculte.  Les  coptes  sont  les  descendants  du  peuple  des  pharaons.  «  Copte  »  veut  dire  «  égyptien  »  Ils  étaient  sur  les  bords  du  Nil  bien  avant   la  conquête  arabe  et  musulmane.  S'ils  sont  plus  nombreux  au  sud,  entre  Assiout  et  Assouan,   c'est   précisément   parce   qu'ils   ont   fui   les   cavaliers   conquérants   venus   d'Arabie.   Ils   avaient   leurs  églises  bien  avant  que  nous  ne  construisions  nos  cathédrales.  On  peut  d'ailleurs  dire  exactement  la  même  chose  de  tous  les  chrétiens  d'Orient  qu'ils  soient  catholiques  (de  rite   d'Antioche,   de   rite   syriaque   comme   les  maronites   libanais,   de   rite   byzantin,   de   rite   arménien,   de   rite  d'Alexandrie)   ou   «   non   chalcédoniens   »   comme   les   coptes,   ou   orthodoxes   (ayant   leur   patriarcat   soit   à  Istanbul,  soit  à  Alexandrie,  soit  à  Jérusalem,  soit  à  Damas)  Tous  sont  «  chez  eux  »  dans  ces  pays-­‐là  depuis  des  millénaires,  certains  parlant  encore  l'araméen,  la  langue  du  Christ.  En  faire  des  ambassadeurs  de  l'Occident,  des  représentants  du  capitalisme  colonial  est  évidemment  une  absurdité.  Même  si,  en  effet,  ils  sont  «  de  culture  chrétienne  ».  Mais  ils  l'étaient  avant  nous.  Nous   ne   pouvons   rien   faire   pour   les   protéger,  mais   au  moins   ne   les   trahissons   pas   en   reprenant   à   notre  compte   les  accusations  odieuses  de   leurs  assassins.  Nous  pouvons   les  accueillir,   comme  nous  nous  devons  d'accueillir   tous   ceux   qui   sont   persécutés.   Beaucoup   ont   déjà   fui   leur   pays.   Mais,   en   tous   les   cas,   ne  continuons   pas   à   nous   boucher   les   yeux,   à   parler   de   «   l'amitié   islamo   -­‐   chrétienne   »,   d'un   «   Islam   à  l'occidentale»,  de  «  la  cohabitation  harmonieuse  des  trois  monothéismes  ».  Soyons   intransigeants   avec   les   règles   de   notre   laïcité,   mais   ne   nous   laissons   entraîner   ni   vers   la  stigmatisation  ni  vers  la  discrimination  (surtout  si  elle  devait  être  «  positive  »,  comme  le  souhaite  certains),  car  ce  serait,  évidemment,  faire  le  jeu  des  fanatiques.  Aujourd'hui,  la  grande  mode  est  d'évoquer,  d'invoquer  à  tout  bout  de  champ  «  les  années  les  plus  sombres  de  notre  histoire  »  C'est  souvent  absurde  et  parfois  odieux.  Mais  s'il  y  a  une   leçon  qu'il  ne   faut   jamais  oublier  c'est  bien  celle  de  Munich.  Churchill  avait  dit  :  «  Ils  ont  préféré  le  déshonneur  à  la  guerre  et  ils  auront  les  deux  »  «  Il  ne  faut  jamais  tenter  de  pactiser  avec  ceux  qui  vous  ont  déclaré  la  guerre.  Thierry Desjardins Journaliste et Reporter, né en 1941, Directeur général adjoint du Figaro. Auteur d'un nombre considérable d'ouvrages politiques. Lauréat de l'Académie française. Prix Albert Londres 1975. Prix Louis Pauwels 2000

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Le fils de Laurent Fabius en garde à vue Par JEAN-MICHEL DÉCUGIS, CHRISTOPHE LABBÉ, ARMEL MEHANI ET OLIVIA RECASENS

Thomas  Fabius,  le  dernier  fils  de  Laurent  Fabius,  est  en  garde  à  vue  depuis  mercredi  matin  à  la  Brigade  de  répression  de  la  délinquance  astucieuse  (BRDA).  Le  fils  de    l'ancien  Premier  ministre  socialiste  est  visé  depuis  septembre  2009  par  plusieurs  plaintes  pour  "abus  de  confiance"  et  "escroquerie"  déposées  par  deux  chefs  d'entreprise  avec  lesquels  il  était  en  affaire  pour  un  projet  de  cartes  à  puce.

Le  4  septembre  2009,  Patrick  Ulanowska,  directeur  de  la  société  Unipay's,  a  notamment  accusé  Thomas  Fabius  d'avoir  utilisé  frauduleusement  la  carte  de  sa  société.  Six  jours  plus  tard,  Ali  Hamani,  un  autre  homme  d'affaires  d'origine  algérienne,  expliquait  à  la  police  avoir  déposé  plusieurs  grosses  sommes  en  liquide  à  l'intention  de  Thomas  Fabius  à  la  conciergerie  de  l'hôtel  du  Fouquet's.  De  l'argent  que  Thomas  Fabius  aurait  détourné  à  des  fins  personnelles  alors  que  celui-­‐ci  était  destiné  au  développement  du  fameux  projet  de  cartes  à  puce.

En   juillet   2009,   Thomas   Fabius   a   accompagné  Patrick  Ulanowska   à  Montreux,   en   Suisse,   afin   de   lever   des  fonds  pour  Unipay's.  Les  enquêteurs  doivent  vérifier  si  le  fils  de  l'ancien  Premier  ministre  a  bel  et  bien  profité  de  l'occasion  pour  utiliser  frauduleusement  la  carte  American  Express  Visa  de  Patrick  Ulanowska  ainsi  que  la  carte  Visa  de  l'entreprise,  comme  il  en  est  accusé,  et  ceci,  pour  un  total  de  plus  de  23.000  francs  suisses.  Le  directeur  d'Unipay's  a  expliqué  avoir  remis  son  porte-­‐carte  à  Thomas  Fabius  pour  qu'il  effectue  avec  la  carte  de  l'entreprise  la  réservation  de  son  vol  retour.  Par  ailleurs,   les  enquêteurs   cherchent  à  vérifier  dans  quelles   conditions  plus  de  80.000  euros  auraient  été  déposés  en   liquide  et  en  chèque  à   la  conciergerie  de   l'hôtel  Fouquet's  par  Ali  Hamani.  Le  chef  d'entreprise  d'origine  algérienne  a  expliqué  avoir  déposé  à  l'hôtel,  le  27  juin  2009,  16.000  euros  en  liquide  à  l'attention  du  fils  de  l'ancien  Premier  ministre,  puis,  le  lendemain,  4.000  euros  encore.  Chaque  fois,  Ali  Hamani  était  reparti  avec  un  reçu.            Rebelote,   le  16   juillet  2009.  Ali  Hamani   s'est   rendu  en  début  de  soirée  à   l'hôtel  Fouquet's  pour  y  remettre  un  sac  supposé  contenir  48.000  euros  en  espèces  et  un  chèque  de  12.000  euros.  Le  personnel  a  alors  remis  un  reçu  au  chef  d'entreprise,  sans,  cette  fois-­‐là,  en  indiquer  le  montant.  Quel  intérêt  a  eu  l'hôtel  de  servir  de  "boîte  aux  lettres"  à  Thomas  Fabius,  qui  n'avait  pas  réservé  de  chambre  ?  Une  faveur  à  l'égard  d'un   fils  de  ministre  qui  est  un  habitué  de   l'établissement  ?   Jointe  à   l'époque  par  Le  Point   ,   la  direction  du  groupe   Barrière   avait   déclaré   découvrir   l'affaire   et   "mener   des   investigations",   tout   en   précisant   qu'il  s'agissait  d'un  "cas  isolé".  En  fin  d'après-­‐midi,  mercredi,  Thomas  Fabius  devait  être  confronté,  selon  nos  informations,  aux  deux  chefs  d'entreprise.   Joint   par   Le   Point,   l'avocat   de   Thomas   Fabius,   Cyril   Bonan,   n'a   pas   souhaité   faire   de  commentaire.   En   septembre   dernier,   celui-­‐ci   nous   avait   affirmé   que   son   client   avait   été   "manipulé   et  menacé".      Source : le Point*

               

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PROGRAMME  DU  M  N  R  :  Chapitre  10  :  DES  LAURIERS  POUR  L'ECOLE      L'école  est   l'un  des   lieux  privilégiés  où  se  forge   l'avenir  de  notre  pays.  De  par  sa  mission  d'instruction,  elle  forme   les   générations   nouvelles   et   détermine   le   visage   de   la   société   de   demain.   En   ce   sens,   sa   fonction  consiste  à  transmettre  notre  héritage  de  civilisation.  La  connaissance,  la  culture,  les  valeurs,  la  mémoire,  les  disciplines   intellectuelles   et   morales,   tout   ce   trésor   de   vérités   et   de   références   transite   par   l'institution  scolaire  et  universitaire  pour  se  conserver,  se  reproduire  et  se  développer  au  fil  des  décennies  et  des  siècles  qui  passent.    Si  l'école  ne  constitue  pas  le  seul  instrument  propre  à  préserver  notre  civilisation  et  à  assurer  sa  pérennité,  elle  en  est  cependant,  avec  la  famille,  le  principal.  Ne  contribue-­‐t-­‐elle  pas  essentiellement  à  la  préservation  de  "cet   enracinement   culturel   qui,   rappelle   Pierre   Chaunu,   fonde   une   bonne   part   de   l'équilibre   nerveux   et  intellectuel  de  chacun  d'entre-­‐nous"?  C'est  dire   l'importance  que   l'école  revêt  à  nos  yeux  car,  si   le  système  éducatif  n'assurait  plus  sa  mission,  non  seulement  nos  enfants  ne  seraient  plus  correctement   formés,  mais  progressivement,  à  mesure  que  leur  ignorance  grandirait,  c'est  notre  civilisation  elle-­‐même  qui  s'éteindrait.      Non  à  la  régression  scolaire    Aujourd'hui,  hélas,  une  telle  perspective  ne  relève  pas  du  simple  cauchemar  :  l'école  est  bel  et  bien  en  pleine  déroute.   Incapable   désormais   de   remplir   sa  mission,   l'éducation   dite   nationale   s'est  muée   en   un  monstre  d'inefficacité,  générateur  d'un  gâchis  humain  et  financier  sans  précédent.  Le   ministère   de   l'Éducation   dévore   chaque   année   des   masses   considérables   de   crédits   qui   représentent  maintenant  20  p.  cent  des  dépenses  de  l'État,  son  plus  gros  budget,  plus  important  que  celui  de  la  Défense.  Il  a  bénéficié,   au   cours   des   dernières   décennies,   d'une   priorité   financière   absolue.   Et   pour   quel   résultat?   La  régression  qualitative  est   incommensurable   :  aujourd'hui,  20  p.  cent  des  enfants  qui  entrent  en  sixième  ne  savent  pas  lire  et   il  y  a  encore  12  p.  cent  d'illettrés  à  l'entrée  en  troisième.  Même  constat  d'échec  en  ce  qui  concerne  la  maîtrise  de  la  langue  française,  la  connaissance  de  l'orthographe  ou  de  l'histoire.    La  situation  s'est  à  ce  point  délabrée  qu'il  faut  de  plus  en  plus  de  moyens  pour  obtenir  un  résultat  de  plus  en  plus  médiocre.  Depuis  1969,  l'enseignement  français  a  produit  chaque  année  en  moyenne  quatre  mille  neuf  cent  bacheliers  supplémentaires.  Parallèlement,  cinq  mille  personnes  sont  venues  annuellement  grossir   les  effectifs   d'enseignants.   Pour   former   un   bachelier   de   plus,   il   a   donc   fallu   recruter   un   professeur  supplémentaire!    L'inefficacité   est   devenue   la   nouvelle   règle   de   ce   dinosaure   bureaucratique   que   constitue   le  ministère   de  l'Éducation   nationale   où   la  mauvaise   administration   va   de   pair   avec   le   fiasco   pédagogique.   Sur   un  million  trois  cent  mille  agents  que  compte   l'Éducation  nationale,   il  n'y  a  en  réalité  que  sept  cent  mille  enseignants  dans   le  public!  Comment  s'étonner  dès   lors  que   l'école,  au   lieu  de   former   les  citoyens  de  demain,   fabrique  désormais  de  nouveaux  barbares?      Pour lire la suite cliquez sur ce lien :  http://www.m-­‐n-­‐r.fr/programme2partiech10.php      

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