Mise en page 1 - Ville de Colombes · stade serait à Nanterre, voire Orly, Marne-la-Vallée, ......

fêtes de noëlTout savoir sur

les animations p. 16

cuisine centraleLe goût avant

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S’ouvrir au monde

Mosaique - De?cembre 2008 (d’origine).qxd:Mise en page 1 3/12/08 12:09

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Meilleurs vœux

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Chers concitoyens,

Je tiens, au nom de toute l’équipe municipale, à vous sou-haiter de joyeuses fêtes de fin d’année. La fraternité, quicaractérise cette période des fêtes, prend cette année unsens très fort tant certains de nos concitoyens vontconnaître, ou connaissent déjà, des moments difficiles. Lacrise est déjà bien là et la précarité, le chômage vonts’ajouter à la litanie déjà bien établie du mal logement, desservices publics malmenés, de la baisse du pouvoir d’achat.Dans ce contexte, la commune subit de plein fouet leseffets de la récession.Pourtant, malgré ces contraintes, nous avons décidé detenir nos engagements basés sur notre triptyque fédéra-teur voulant faire de notre commune une ville plus soli-daire, plus écologique, plus démocratique.En cette année de crise, afin de poursuivre ces politiquesvolontaristes tout en baissant la fiscalité locale, nousdevons rationaliser nos dépenses pour faire en sorte qu’uneuro dépensé soit un euro utile. Ainsi, j’ai décidé de sup-primer la réception des vœux aux personnalités.

Nous avons préféré économiser quelque 60 000 euros pourles redistribuer en partie à des associations caritativeslocales, sous la forme de subventions exceptionnelles.Dans le même ordre d’idée, mais pour ce qui est du déve-loppement durable, j’enverrai ma dernière carte de vœuxen format papier cette année. Dès l’an prochain les vœuxde la municipalité seront envoyés sous forme électronique.Par ailleurs, nous continuerons ce que nous avons entaméen rationalisant l’utilisation de la flotte de véhicules auto-mobiles de notre commune, à la fois en termes de coûts,mais aussi en baissant notre empreinte carbone.Enfin, j’entamerai, avec vous, une réflexion au cours del’année 2009 sur les illuminations de Noël. Ces mesurespeuvent sembler anecdotiques, mais si l’on reprend le seulcoût de ces illuminations, c’est plus de 2,5 millions d’eurosqui pourraient être économisés sur une mandature, et quipourraient donc soutenir des politiques utiles à l’ensembledes Colombiens.C’est donc au nom de l’intérêt général que nous continue-rons à agir pour marier, à Colombes, le changement solidaireet la responsabilité budgétaire. En 2009 comme tout au longde la mandature, nous saurons être présents à vos côtéspour continuer à rassembler tous les Colombiens et faire denotre ville une commune où il fait bon vivre pour tous.

Avec mes meilleurs vœux pour l’année 2009.

Philippe SARREMaire de Colombes

Conseiller général des Hauts-de-Seine


Dalkia


C’est pas drôleOn est à Colombes. Dans unpavillon. Une jeune fille estallongée sur un matelas, à mêmele sol et lit, sur ce l’on est bienobligé d’appeler «son lit ». Elle lit« Le Horla», de Maupassant. Unebien belle nouvelle, qui faittellement peur que j’ai réussi àfaire fuir mon chat, noir pourtant,en le lisant à haute voix. Qui faitpeur donc, mais un magnifiquefleuron de notre littérature. Elle adu goût cette jeune fille. Maisdans cette histoire, ce n’est pastant le sujet du livre qui fait peur.Et je vous préviens une nouvellefois, c’est vraiment pas drôle.22 m2 dans un garage-hangarsoi-disant «aménagé».À quatre : deux parents plus deuxjeunes filles. La douche dans lacuisine, elle-même dans lachambre réduite à deux matelasposés sur le sol. En guise d’eauchaude, une bouteille de propanedirectement reliée au chauffe-eau. Une chasse d’eau… enpanne. Des radiateurs… qui nesont pas branchés. Des mursmoisis. Remarquez, cela auraitpu être pire, il aurait pu y avoirdes rats. J’aurai au moins pujouer au héros et leur prêter monchat, qu’est plutôt du genre à lesaimer (encore que privilégiéentre les privilégiés, il est si peuhabitué à de telles conditions devie qu’il aurait sans doute prispeur). Mais trêve de bavardages,ce palace leur est loué… 550 €

par mois, plus 300 € de charge.En liquide de préférence. Sanscommentaire.Et puis si ! Ajoutons les commen-taires. Cela s’appelle de l’habitatindigne. Cela s’appelle unmarchand de sommeil. Celas’appelle une sangsue qui vit surla misère. Cela n’a pas vraimentde nom en fait. Mais cela existe.Dans notre ville.Monsieur le maire, cette histoirevraie – c’est vous qui me l’avezraconté – n’est pas unique. Nousne pouvons pas laisserd’honnêtes gens vivre dans cesconditions. Nous ne pouvons paslaisser d’immondes profiteurss’en tirer à si bon compte. Leproblème est sans doutecompliqué à résoudre, mais jesuis sûr que vous trouvereznombre de Colombiens de bonnevolonté pour vous y aider. Sansrire, qu’ils n’hésitent pas à nousécrire.

Retrouvez chaque mois notrechronique critique, satirique ethumoristique de l’actualité munici-pale.

Touche pas à mon stadeUn petit mot pour vous faire part de ma colère surles rumeurs concernant la délocalisation du StadeYves-du-Manoir. D’après la presse, le nouveaustade serait à Nanterre, voire Orly, Marne-la-Vallée, et même dans le Val d’Oise ou les Yve-lines. Quelle tristesse ! Habitant Colombes depuis1949, le Racing et le stade Yves-du-Manoir fontpartie de la ville ; c’est le patrimoine de Colombes.Alors pourquoi vouloir le délocaliser ? Le Racing,c’est l’école de rugby, le foot et l’athlétisme. EtMonsieur le secrétaire d’État aux sports, lui, veuten faire un complexe pour le hand, le basket etle volley. Où est la logique dans tout ça ?Sportivement,

Christian Allain

La ville souhaite effectivement renforcerson partenariat avec le Metro Racing 92,en appuyant le maintien du club et de sespropriétaires investisseurs sur le site deColombes. La municipalité sera en toutehypothèse porteuse, aux côtés du Conseilgénéral (à qui le stade appartient), d’unprojet digne de l’histoire de ce haut lieu dusport colombien et français.

Les arts décalésJe suis très étonné de ne pas voir d’infos ou depublicité concernant le salon des Amis des Artsde Colombes 2008. Serait-il annulé ? Cela donne-rait en tout cas une très mauvaise image demarque à la ville ! Cordialement,

William

La nouvelle édition du Salon des Amis desArts se tiendra exceptionnellement cetteannée du 13 au 29 mars 2009 et non ennovembre, comme à l’accoutumée.En effet, à la demande de l’association, leSalon a été déprogrammé. Un trop grandnombre de manifestations du même type alieu dans le département en cette find’année. L’association des Amis des Artset la ville de Colombes vous donnent doncrendez-vous en mars au Tapis Rouge àl’occasion de sa 57e édition.

L’europe morceléeHabitant de Colombes depuis plus de vingt ans, jeconstate que l’avenue de l’Europe n’a jamais étérebitumée, elle est « rapiécée » sur toute sa lon-gueur. Il serait donc souhaitable que des travauxsoient engagés.

Bernard Grimaud

Le revêtement de l’avenue de l’Europe n’estcertes pas en très bon état, mais avantd’envisager sa réfection, il convientd’attendre un certain nombre d’études et dedécisions relevant de la ville : la réalisationd’une zone 30 dans le secteur, qui si elle estmise en œuvre, s’accompagnerad’aménagements appropriés ; le débouchéou non de la rue d’Athènes sur l’avenue del’Europe, avec la création et l’aménagementd’un carrefour protégé par des feuxtricolores (ce projet sera présenté etsoumis à l’avis du conseil de quartier).Enfin, la ville, la RATP et le Conseil généralparticipent ensemble au comité d’axe dubus 304, instance d’étude visant à proposerdes aménagements destinés à faciliter lacirculation des autobus.

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Quelque chose à dire? À partager? À propos du journal municipal?Du site web de la ville? Ou plus généralement sur l’actualité de la ville?

Nous publierons chaque mois dans nos colonnes un extrait de vos réactions.

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Écrivez-nous !Par mail à l’adresse suivante :[email protected] par courrier :Mosaïque – Courrier des lecteursHôtel de ville – Place de la République92701 Colombes Cedex

Conditions de parution :Tous les courriers sont lus avant parution.Les responsables de l’édition du magazinemunicipal sont seuls juges du caractèrepubliable des textes proposés en courrierdes lecteurs. Nous rappelons à nos lecteursquelques règles essentielles de l’édition :bas les masques. Nous n’acceptons pas lestextes anonymes. Soyez bref ! Nous recevonsde nombreux courriers et ne pouvons insérerdes ensembles de plusieurs pages.

Votre avis nous intéresse : Faites-nouspart de vos commentaires et réactions concer-nant la nouvelle formule du journal municipald’information sur le site Internet de la villewww.colombes.fr (rubrique contact).


La photo du mois

07Fêtes. Le Père Noël attend son heure.

30 jours à Colombes

08Les événements du mois de novembre, duconcert anniversaire au Conservatoire au6e Salon des Créateurs.

Actualités

10Collège Henri Dunant. Trois mois après larentrée, retour sur un déménagement pascomme les autres.

11Environnement. La ville a reçu pour la pre-mière fois plusieurs récompenses auGrand Prix de l’environnement.

13Opération bulbes. Une plantation généra-lisée pour tisser des liens sociaux.

12Blog de l’Agenda 21. L’Agenda 21 a sonblog, suivez l’actualité des assises pourune ville écologique sur le Net.

17Grève dans l’éducation. La ville s’engageauprès des enseignants, et des élèves enproposant un mode d’accueil limité.

13ZAC de la Marine. Un projet d’éco-quartierambitieux se dessine, avec plus de 400logements prévus d’ici à 2012.

15Banquets de l’amitié. Les préparatifs dessoirées de janvier se poursuivent, sur lethème du recyclage.

15Les 80 ans du LOSC. Le club aux huit sectionset aux 1200 adhérents est plus que jamaisactif.

15L’OPAH rime avec proximité.L’équipe Urbaniss’installe dans les mairies de quartierspour conseiller les Colombiens.

Zoom

16Animations de Noël. Les vacances de Noëlapprochent, et la mairie de Colombesorganise de nombreuses animations àtravers la ville. Le programme complet ettoutes les adresses, pour ne rien manquerde la fête.

Tribunes

26La parole aux différents groupes politiquesdu conseil municipal.

Sortir à Colombes

28L’agenda culturel et de loisirs de la ville deColombes.

En direct du passé

33Derrière la ligne de front… Le 90e anniver-saire de l’armistice est l’occasion de

revenir sur la vie à Colombes durant la Pre-mière guerre Mondiale.

Carnet

34L’état civil et le top des prénoms.

Infos pratiques

35Numérosutiles.Contactezvosélus, lespharma-cies de garde et les services d’urgences.

S’ouvrirau monde

20 2009 sera l’année desrelations internationalesà Colombes. De Frankenthalà Yaoundé, en passant par lePortugal, tout ce qu’il fautsavoir sur les futursjumelages et partenariatsinitiés par la municipalité.

Cuisinecentrale, le

goût avant tout

18Depuis 2002, la restaurationmunicipale maintient sonambition de proposer desmilliers de repas chaque jour,sans sacrifier au plaisir de lacuisine.

HenriLœvenbruck

32Plus qu’un auteur d’heroic-fantasy et de thrillers, HenriLœvenbruck est un artiste

complet, installé depuis huit ans àColombes, et aussi investi dans sonœuvre que dans la vie culturellelocale.

L’éco-journal de ColombesImpression sur papier recyclé.

Hôtel de ville: 0147608000Direction de la communication: 0147608006Directeur de la publication : Philippe SarreDirecteur de la rédaction : Claude PiriouRédacteur en chef : Antoine ChaplaisJournaliste : Nicolas LemâleResponsable du service photos : Laurent KaczorBande dessinée : Arnaud SiderMise en page : Morgan NoguellouOnt collaboré à ce numéro: Fabrice Guillet, Françoise Mel,Sébastien Chambert, Léo et la direction du PatrimoineRégie publicitaire : CMP Espace multi-services

01 64 62 26 00Impression : Desbouis-Gresil, partenaire certifié Imprim’VertPapier recyclé, traité sans chlore en provenance d’usinecertifiée qui respecte les normes environnementalesTirage : 40 000 exemplaires – Dépôt légal à parution

Vous pouvez retrouver le magazine entéléchargement sur le site Internet de la villewww.colombes.fr

en cassette audio, association« Donne-moi tes yeux » : 01 47 05 40 30

En cas de non-distribution du journal,veuillez contacter Christophe au 01 47 60 80 68

Dossier

Bilan

Portrait

sommaireS’ouvrir au monde


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Colloque. À l’invitation de La LecheLeague (LLL), une soixantaine de femmes(mais aussi d’hommes) ont débattu au TapisRouge de la difficile conciliation entre allaite-ment et travail. Réalité ou idée fausse ?Autour de Dominique Turck, professeur depédiatrie à la faculté de Lille, et d’IsabelleAlonso, écrivaine, l’assemblée a ouvert, àtravers le témoignage de mamans, des pistesde réflexion et envisagé des solutions.

octobre

Emploi. L’esplanade de l’hôtel deville a servi exceptionnellement deparking fin octobre, pour accueillirl’opération Villebus mise en place parla RATP. Destiné aux moins de 26 ans,le dispositif vise au recrutement demilliers de conducteurs de bus etd’agents de maintenance. Conseillerset professionnels étaient disponiblessur place pour guider et informer lescandidats.

De concert. La chorale du Liederkranz deFrankenthal et l’Orchestre d’Harmonie deColombes se sont associés le 2 novembredernier à l’occasion d’un concert exception-nel au Conservatoire, célébrant le 50e anni-versaire du jumelage qui lie depuis 1958notre ville à son homologue d’outre-Rhin.

Balle de match. Le 9 novembredernier, le Colombes tennis club organi-sait et accueillait les finales de sontournoi Open après quinze jours decompétition au parc Lagravère. Lesvainqueurs : chez les hommes : Guil-laume Couillard (Monte Carlo), chez lesfemmes : Luce Ewele Ndolo (BoulogneBillancourt) et chez les plus de 45 ans :Éric Charpentier (OS Sannois).

11 Novembre. À l’occasionde la cérémonie du 11 Novem-bre, le maire de Colombes, en

présence de son adjointe Chan-tal Barthélémy-Ruiz, de repré-

sentants de l’UACA et duConseil communal des jeunes,

a procédé à un dépôt de gerbesrues du 11-Novembre et des

Anciens combattants ainsiqu’au monument aux Morts,

place du Souvenir. Une veilléeavait été organisée la veille auMonument aux Morts à l’initia-

tive du Souvenir Français.

Timbrés. Amateurs de tim-bres, de cartes postales et demonnaies anciennes, de trainsminiatures ou encore dedisques vinyles… tous se sontdonné rendez-vous à l’écoleLéon Bourgeois à l’occasion dela 9e bourse des collection-neurs, organisée par l’amicalephilatélique de Colombes etEnvirons.

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Dernière. Après une tournée esti-vale dans tout l’Hexagone, le rideauest tombé, à la MJC-TC deColombes, sur le spectacle de l’es-pace Ados baptisé « Respect des dif-férences ». Au programme : des per-cussions mais aussi de la salsa, de lasamba, du slam et du hip-hop. Bref,de quoi enthousiasmer le public« bluffé » par la précocité denos 24 ados et par la qualité de leurprestation.

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novembre


À boulets rouges. En grandeforme à l’Avant-Seine, Bedos ajeté pendant près deux heures unvoile d’humour noir sur une réa-lité cauchemardesque. Irrévéren-cieux, l’humoriste s’est amusécomme un gosse de ses propresjeux de mots, moquant tantôt ladroite, tantôt la gauche. Tout cequ’aime son public !

À découvrir. En pré-sence du conservateur dumusée de Frankenthal, Dr.Edgar Hünkey, de DominiqueVander Veken, artiste del’atelier « l’Estampe de Cha-ville », de Dominique Frelaut,maire honoraire, public etélus se sont retrouvés, àl’occasion de l’inaugurationde la nouvelle exposition dumusée « Le monde de l’es-tampe ». À découvrirjusqu’au 14 mars.

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Et de 10 ! En rempor-tant son match à Yves-du-Manoir face à Oyonnax(31-20), et après dix ren-contres en Pro D2, leRacing-Métro est plusque jamais en position dedécrocher au printemps lamontée en Top 14.

Don. À l’occasion du changement de son président,Lionnel Rainfray passant la main à Maurice Lobry,premier adjoint au maire, « Colombes Expansion » a faitun don de 8 500 € à l’APEI, représentée parClaudine Tonnelier-Callies, sa présidente.

Événement. Avec plus de 50 artistes peintres, sculpteurs, photographes ouartisans, la 6e édition du Salon des Créateurs, organisée par le Carré des créa-teurs, a rempli son rôle de découvreur de talents locaux. Cette édition étaitaussi marquée par la présence d’une artiste peintre de Frankenthal, Uschi Frey-meyer, invitée à l’occasion du 50e anniversaire du jumelage avec la cité alle-mande.

Eco-responsabilité. Colombess’est engagée dans l’opération« Semaine de la réduction desdéchets ». Outre une exposition surle sujet dans la mairie, la directionde l’Environnement proposait dansquatre supermarchés une animation« caddie éco-citoyen ». Deux caddies« maxidéchets » et « minidéchets »étaient présentés côte à côte, pourmontrer l’impact d’un produit sur-emballé sur l’environnement.

Briser la glace. L’association Colombes handisport Olym-pique a créé l’événement en organisant une démonstration dehockey luge sur la glace de la patinoire de Colombes. Le but :sensibiliser le grand public à cette nouvelle forme de hockey,adaptées aux personnes handicapées. Avant peut-être laconstitution d’une équipe ?

Entreprises. Une première rencontre àDéfense-Ouest entre le maire de Colombes,son 1er adjoint, Maurice Lobry, en charge desAffaires économiques et les directeurs géné-raux de grandes entreprises (Arkema, PepsiCoFrance, Tetra Pak, UCB pharma et EDF) a étél’occasion d’échanges sur l’avenir du boulevardCharles-de-Gaulle. Philippe Sarre a insisté surla volonté municipale de tendre dans le quar-tier « vers un équilibre entre bureaux, équipe-ments et logements ».

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Sur le fronton du nouveau bâtiment, unnom s’affiche en lettres noires : RobertPaparemborde. C’est bel et bien celui de

l’établissement tout de blanc vêtu quia ouvert ses portes rue des Gros-Grès à larentrée.Pourtant, les portes vitrées affichent ellesune autre identité : Henri Dunant. Il faudraattendre la rentrée 2010 pour que le collègebâti par le conseil général retrouve sa véri-table appellation, le temps que le « vrai »collège Henri Dunant sorte lui aussi deterre.

Une rentrée dans les cartonsUn sacré casse-tête pour les 530 élèves et lesenseignants, en transit forcé durant cesgrands chantiers, néanmoins nécessairespour améliorer leur quotidien.« Le transfert a effectivement été un peu com-pliqué, admet le nouveau principal, PhilippeJégu. L’ancien bâtiment devait être complè-tement rasé, il a donc fallu emmener le plusde choses possibles. À la rentrée, nous étionsencore dans les cartons. » Si quelques chan-gements de personnel ont eu lieu durant l’été,

notamment au service vie scolaire, PhilippeJégu a pu compter sur l’expérience de sonpersonnel administratif et enseignant pourgérer ce mois de septembre forcément désta-bilisant.

Nostalgiques mais satisfaitsL’agitation des premiers jours passée, reste lasatisfaction d’évoluer dans un bâtimentmoderne, plus petit, au vu du nombred’élèves, mais beaucoup plus sûr. « Le collègeest moins ouvert sur l’extérieur, et la surveil-lance des accès a été facilitée, explique leproviseur. Nous avons pu renforcer lescontrôles à l’entrée, grâce aux carnets de cor-respondance des élèves, pour éviter les pro-blèmes d’intrusion qu’avait connus l’établis-sement l’an passé. »Alors que les vacances de Noël approchent,le premier bilan semble donc être positif, ycompris pour les élèves. « Ils sont peut-êtrenostalgiques pour certains, pense PhilippeJégu. Mais s’il faut une preuve qu’ils aimentce collège, c’est que celui-ci, à part un tag faitpar un adulte extérieur au collège, n’a subiaucune dégradation ! » p

Éducation

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Collège Henri Dunant,Depuis la rentrée, élèves et enseignants du collège Henri Dunant évoluent dans un

établissement flambant neuf, le futur collège Paparemborde. Undéménagement provisoire, forcément compliqué, mais apprécié par tous.

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Le principal Philippe Jégu, dans la cour du nouveau collège Paparemborde.

Que pensez-vous du nouveau collègePaparemborde?Par rapport à l’ancien bâtiment, c’est le jour et la nuit :tout est mieux, y compris dans la façon dont l’établisse-ment est aménagé. C’est vrai que nous sommes enquelque sorte hébergés ici, mais nous n’avons pas eu demal à prendre nos marques. On aurait aimé que lecollège soit fin prêt pour la rentrée : le mois deseptembre a été difficile à cause des travaux.Aujourd’hui encore, la majorité des classes n’ont pas desalles attitrées… Je pense que lorsque tout sera réglé,que l’on aura atteint notre vitesse de croisière, ce seravraiment très bien.

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Bernard Lahaye,enseignant au collègeHenri Dunant

Un établissementsûr et silencieuxLe principal de l’établissement l’admetvolontiers, le chantier du collège Papa-

remborde a pris du retard. Mais le plus dur a été fait en ce qui concerne lasécurisation du bâtiment, entouré, de part en part par un imposant grillageet des portes à ouverture électrique. Pour protéger les riverains des nui-sances sonores, un effort a également été fait sur l’insonorisation. La villea pris en charge pour sa part les aménagements provisoires autour del’établissement : des chicanes en béton permettent de réduire la chausséede la rue des Gros Grès, et de ralentir sensiblement la vitesse. Un aména-gement définitif de qualité sera réalisé l’été prochain.Autre sujet de préoccupation, le gardiennage du square face au collège aété renforcé. Enfin, deux caméras de vidéo-protection vont être incessa-ment installées aux abords de l’établissement. Les services de policeeffectueront des rondes de surveillance régulièrement pour compléterles mesures et aménagements de sécurité déjà entrepris.


C’est dans le cadre du 1er Salon internationaldes énergies renouvelables et de la maîtrisede l’énergie (Sireme), que s’est tenue la céré-

monie récompensant l’action des collectivitéslocales d’Ile-de-France en matière d’environne-ment et de développement durable. Pour sa12e année, le Grand Prix a attiré 42 communes dela région, qui concouraient dans neuf catégoriesdifférentes. La ville de Colombes s’est vue récom-pensée pour la première fois et de belle manière,puisqu’elle repart avec trois distinctions, dont leprix spécial du jury. Celui-ci met en lumière la poli-

tique engagée par la municipalité dans le domainede l’environnement, soulignant notamment la qua-lité de gestion et de traitement des déchets.

Un prix pour la Coulée verteLe jury s’est montré particulièrement sensible à laCoulée verte, mise en place en 1995, lui remettantle 2e prix de la catégorie « Préservation et mise envaleur des espaces verts et des paysages », etvantant « son rôle de corridor écologique, quipermet d’associer protection, valorisation du pay-sage urbain, et sensibilisation à la nature pour unlarge public ». Le 1er prix reçu dans la catégorie« éducation à l’environnement », souligne pour sapart « la mobilisation de toute une ville », « inscritedans une démarche pédagogique pertinente ».Une façon de saluer l’efficacité des ateliers prodi-gués entre autres au Centre nature, et des actionsen faveur du tri sélectif.On peut enfin noter qu’en marge de ces distinc-tions, le Syelom (Syndicat mixte des Hauts-de-Seine pour l’élimination des ordures ménagères) areçu une mention du jury pour la création desdéchèteries mobiles, un dispositif adopté cet étépar la ville de Colombes. p

Pourquoi pas vous?Pratiquer un sport, s’investir dans unprojet culturel, participer à une actionhumanitaire ou tout simplementpartager une même passion: en cettepériode d’assemblées générales,devenez bénévole associatif.Colombes compte sur son territoireplus de 450 associations qui serontheureuses de vous accueillir. Alorsn’hésitez pas, à l’occasion d’une fêted’activités ou de la traditionnellegalette, allez à leur rencontre, c’est lemoment! Pour vous aider dans votrechoix, procurez-vous le guide desassociations ou contactez le serviceVie associative de la ville deColombes.Vie associative - 4 place duGénéral Leclerc - 0147608298

Europe Ile-MaranteL’association EIM organise le samedi27 décembre, à 14 h au Tapis Rouge,un troc de jouets entre habitants deColombes. La manifestation estouverte à tous, mais l’EIM invite lespersonnes intéressées à venir àl’avance au local de l’associationpour déposer les jouets et les« valoriser ».EIM — 32, avenue de l’Europe0147848467.

Pupilles de la NationL’association nationale des pupillesde la nation, des orphelins de guerreou du devoir, recherche les pupillesde la nation des Hauts-de-Seine, afinde les informer de leurs droits et lesaccompagner dans leurs démarches.0146039342 ou 0680668797

RCF FootballLe Racing club de France footballorganise un tournoi de futsal(football en salle) le 20 décembreprochain au gymnase Ambroise Paréde 10h à 18h. La compétition réunira10 équipes, issues des clubs et desassociations Colombiennes.N’hésitez pas à venir lesencourager.RCF Football — 0678900029

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Le maire et son adjointe CatherineBernard ont reçu trois trophées

au cours de la soirée.

Ça «bulbe»

Tulipes, crocus etnarcisses… Près de 15000bulbes ont été plantés en

novembre et début décembre,dans les différents quartiers dela commune. Conseillés par lesjardiniers du service Espace vert,les enfants et les volontaires detous âges y ont appris entreautres le maniement de la bêcheet du transplantoir. Initiée par la

ville, en partenariat avec Colombes Habitat Public, les accueilsloisirs, la Sonacotra, les services Jeunesse et InterG ainsi queles amicales de locataires, l’opération a pour but desensibiliser et de faire participer, autour d’un momentd’échange et de convivialité, les habitants de tous âges à unedémarche citoyenne d’embellissement de leur commune. Letravail de plantation débuté fin octobre (ici au pied desGrèves1) s’est achevé, il y a quelques jours. Rendez-vous auprintemps pour l’éclosion! p

ENVIRONNEMENT

engagement écologiqueCandidate au 12e Grand prix de l’environnement, la ville

a reçu trois distinctions, dont le prix spécial du jury. C’estla première fois que Colombes se voit primée.Événement

Conseils de quartiers:deux nouveaux

présidents élus

Après le lancement en octobre dernier desconseils de quartier nouvelle formule,deux présidents restaient à élire dans

deux quartiers de Colombes. Les réunions du12 et du 13 novembre ont permis de désignerces deux noms manquants : il s’agit de Jean-Claude Strack, pour l’Agent Sarre, et deSylvie Duchemin, pour le quartier du Stade.

Le public est invité à découvrir et àrencontrer ces assemblées nouvellementconstituées à l’occasion des réunions dejanvier, exceptionnellement ouvertes à lapopulation.p

Plus d’information sur www.colombes.fr


RestaurantProposant une carte variée d’où res-sortent aussi bien des influenceslatines qu’américaines, le Groove Incréé par Charly Pacaud tire sonoriginalité des cours de salsa, quisont offerts aux clients trois soirspar semaine (mardi, vendredi,samedi). À découvrir !Groove In – 170 avenue deStalingrad 0147847302.

Salon de théL’Esperluette a ouvert son comptoirrue des Vallées. Le salon de thé, quifait aussi épicerie fine, propose36 variétés de thés et de plantes àdéguster infusées. En plus de lavente de produits artisanaux,l’établissement offre la possibilité àses clients de se restaurer le midi.L’Esperluette — 36, rue des Vallées— Du mardi au samedi de 10h à19h30.

Moto-taxiVoyagez « zen » avec Moto-Vip, unetoute nouvelle société de moto-taxi.L’entreprise propose également desdécouvertes de la capitale et unebalade « Paris by night ».Moto Vip – 062864 1839 ouwww.moto-vip.com — 7/7 jours –24h/24h

Un DAB aux valléesTrès attendu par les habitants etcommerçants du quartier desVallées, le DAB (distributeurautomatique de billets) de la sociétéGénérale, rue Félix Faure, est opéra-tionnel depuis la mi-novembre.

AnniversairesLe magasin « Après l’école »propose tout ce qu’il faut pourréussir une belle fête : jeux,gadgets, papeterie, bonbons… Uneadresse aussi indispensable queconviviale.Après l’école — 25 rue des MontsClairs — ouvert du lundi au samedi01 47807020.

Pompes funèbresAuparavant installé dans la rueGabriel Péri, le magasin de PompesFunèbres – Marbrerie Maréchal arouvert depuis peu ses portes encentre-ville, au 26, rue Bournard.Pompes funèbres – MarbrerieMaréchal, 26, rue Bournard —ouvert du lundi au vendredi de 9 hà 12 h et de 14 h à 17h30 — Fermétemporairement le samedi0142420042.

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Le bon dé [clic]Vous avez plus de 60 ans, vous vivez à domicile,vous souhaitez pratiquer une activité physiqueadaptée (prévention des chutes, gymnastique…)ou vous désirez des informations sur la nutri-tion, le Centre Local d’Information et de Coor-dination (CLIC) de Colombes vous propose departiciper à son atelier « sport et équilibre » du5 janvier au 23 mars 2009 (le lundi de 11h à12h). Cet atelier, assuré par un éducateursportif spécialisé de l’association SIEL BLEU(Sport Initiatives et Loisirs), se déroulera aucentre d’activités Chatou, 37 rue de Chatou.Activité soutenue par le service Intergénéra-tionnel de la ville et la Caisse régionale d’assu-rance maladie d’Ile-de-France.

Le CLIC, 36 rue du Maréchal JoffreTél : 01 47604354 — Fax : 0141 190443Courriel : [email protected]

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Plus de 80 % du personnelenseignant du 1er degré étaiten grève et 19 écoles

publiques sur 38 ont dû être fer-mées. Le mouvement de protes-tation des enseignants contre lapolitique du gouvernement enmatière d’éducation a été très suivià Colombes le 20 novembre der-nier. Comme les enseignants, lemaire Philippe Sarre, et MichèleFritsch, maire adjointe à la viescolaire déplorent les mesuresd’un gouvernement qui «veutsupprimer les Rased [Réseauxd’aides spécialisées aux élèvesen difficulté, NDLR], plus de 6000postes de professeurs d’école, ets’attaque à la scolarisation despetits à l’école maternelle». Ilsont adressé en conséquence uncourrier au ministre de l’éduca-tion Xavier Darcos, pour exprimer« leur très vive inquiétude »quant à la poursuite de cette poli-tique. Dans ce contexte, lesenseignants et les parents

d’élèves ont organisé un débat le8 décembre à 20 heures au TapisRouge, en présence des élus.

409 enfants accueillisDe nombreuses communes ontrefusé d’appliquer le 20 novembrele service minimum d’accueilpour des problèmes d’encadre-ment, de responsabilité et desécurité. Colombes est de celles-là. Néanmoins, dans un souci de

soulager les parents d’élèves,une accueil limité mais stricte-ment encadré a été mis enplace, réservé aux enfants des19 écoles fermées, habituelle-ment inscrits aux accueils etdont les deux parents travaillent.En tout, 409 élèves de mater-nelle et d’élémentaire ont puêtre accueillis ce jour-là, dansles conditions de sécuritérequises grâce à la mobilisationdu personnel communal. p

La grève des enseignants

Lors de la grève, un accueil limité et encadrédes enfants a été mis en place.

La journée du 20 novembre a été l’occasion, pour les enseignantsdu 1er degré comme les élus de la majorité,

de faire entendre leur désaccord avec le gouvernement.Éducation

WEBL’Agenda 21 a

désormais son blog

L’actualité desAssises est àvivre sur le blog

de l’Agenda 21. Dansle cadre de lapréparation de sonAgenda 21 local, laville a ouvert un blog pour permettre auxhabitants de s’informer et de participer àcet événement. Vous y trouverez destextes de référence sur le développementdurable, le diagnostic territorial mené surla ville, ainsi que les premières actionspilotes décidées par la municipalité.Mais surtout, vous pourrez y participer,en vous inscrivant aux ateliersthématiques qui se dérouleront enjanvier, et faire part de vos idées. p

http://agenda21.colombes.fr


L’éco-quartier de La Marine est sur les rails. Les travaux de démolitionet de déblaiement des trois hectares de la Zac achevés, le projet

entre désormais dans une phase d’étude et de concertation avec les habitants du quartier.

Une réunion publique sera en effet programméeen janvier prochain afin d’informer les riverainssur ce nouvel espace écologique, pierre angu-

laire d’un projet à plus grande échelle de requalifi-cation urbaine du quartier Nord du boulevardCharles de Gaulle. Un chantier ambitieux qui pré-voit notamment, dans le cadre de l’ANRU, la réha-bilitation des places Aragon et Victor Bash et àterme des habitations et commerces, situés enfaçade du boulevard.

Nouveaux logementsSimultanément, d’ici à 2012, les terrains de laMarine devraient voir la construction de 400 à 500logements. Une offre qui sera complétée d’équi-pements de proximité et culturels (avec entre autresla construction d’une médiathèque et d’un groupescolaire), d’espaces verts et de détentes. « Le but

est de créer des services manquants mais égale-ment de rendre le quartier plus attractif pour lesriverains », explique Patrick Chaimovitch, adjointau maire, en charge de l’Urbanisme et de l’Amé-nagement.

Un quartier écologiqueAfin de s’inscrire pleinement dans la notion d’éco-quartier, ce morceau de ville, qui fera référence aupassé industriel du lieu, intégrera dans sa concep-tion, tous les principes de développement durable,qu’il s’agisse d’urbanisme, de déplacements (enfavorisant la circulation des piétons et des cyclisteset en s’appuyant sur l’arrivée du tramway T2), demaîtrise des énergies ou encore de mixité sociale.Les premiers travaux d’aménagement du lieudevraient débuter en 2010. p

Le Racing metro à domicileVoici le calendrier des prochains matchs du Racing à Yves-du-Manoir :le 13 décembre contre Bordeaux et le 17 janvier face à Lou Rugby à 18h30(l’horaire est susceptible d’être modifié en cas de diffusion télévisée).

La ZAC de la Marine en septembrependant les travaux de démolition.

Bientôt un éco-quartier à «La Marine»Urbanisme

Inter-g

banquets

Les invités aux banquets de l’amitié del’Avant-Seine, prévus les 10, 11, 17 et18 janvier, risquent d’être étonnés.

Pour lancer une année 2009 synonyme dedéveloppement durable, la municipalité apris les devants pour préparer une scéno-graphie unique. Un couple d’artistes, Marcet Claire Pueyo, a planché sur des instal-lations ayant pour thème le recyclage.Avec l’aide du service de collecte desencombrants, ils ont rapporté des objetstransformés en déchets, pour les recyclersuivant leur imagination. «C’est un décorfait au départ de bric et de broc, mais quiaura une vraie personnalité », expliqueClaire Vernay-Pueyo. « Il y a une dimen-sion écologique, et un message indirectsur les dérives de nos modes de consomma-tion ». Un système d’irrigation en bambou, un cadre géant en pneu, un jardinanti-pollution, des oiseaux en acier… Les idées ne manquent pas.

Une fresque ambitieuseLes spectacles s’annoncent eux aussi ambitieux. «C’est un projet qui a néces-sité l’apport de beaucoup d’acteurs et de services différents », note Michel LeGuellec, responsable du service Intergénérationnel. Une vingtaine de retraités,emmenée par Marie Grimond, rattachée à ce service, entre autres pour cetteopération, a mis la main à la pâte, confectionnant une fresque composée de4 500 touches de clavier. Un panneau où l’on pourra lire une phrase éclairante deSaint-Exupéry : «Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’em-pruntons à nos enfants ». p

Une «vitrine» pour lescommerçants de Colombes

Dans le but de donner une identitécommerciale aux magasins et artisans deColombes, le Gaci (Groupement artisans

commerçants et industriels) a lancé depuis lami-novembre l’opération «Vitrines deColombes». Il compte sur sa centaine deprofessionnels adhérents pour porter cette ini-tiative qui propose plusieurs outils destinés à promouvoir le commerce deproximité : création de chèques cadeaux, d’un site Internet dédié, et surtoutd’une toute nouvelle carte de fidélité. Gratuite, et à destination de tous lesColombiens, celle-ci permet de bénéficier d’offres commerciales exclusives etd’être tenu au courant de toutes les promotions.pwww.lesvitrinesdecolombes.com

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Statue recyclée inventéepar Marc et Claire Pueyo.

Économie


habitat 92


OPAH, prenez conseilen mairie de quartier

Jusqu’en 2011, la ville a initié deuxOpérations Programmées d’Amé-lioration de l’Habitat sur les terri-

toires Vallées/Brossolette et Pla-teau/Colbert. La mise en œuvre de cesOPAH a été confiée à la société Urbanisqui tient désormais permanence enmairie de quartier, à Wiener et Aragon.L’équipe Urbanis, qui a officiellement intégré ses bureaux du 19 rue Wieneren novembre, assure le suivi et l’animation des OPAH. Ses conseillers pro-posent une assistance gratuite à chaque propriétaire souhaitant, dans le cadrede ces opérations, engager des travaux de réhabilitation de son logement.En effet, les OPAH ont pour objet de faciliter, à travers des aides financières(sous conditions de ressources) et techniques, la mise aux normes actuellesdes habitations et de répondre aux principes de développement durable.

Déjà 20 chantiers financésDepuis le lancement des opérations en janvier dernier, déjà plus d’une ving-taine de Colombiens ont eu recours au dispositif. C’est le cas notammentd’Eliane et Yves Beaugendre, riverains du boulevard Charles-de-Gaulle, qui ontrécemment changé leur chaudière : «Au début, on hésite. Mais très vite,grâce à l’accompagnement et l’aide précieuse des conseillers Urbanis, toutdevient plus facile. Si bien que nous envisageons, d’ici à la fin de l’OPAH,d’engager de nouveaux travaux de confort ». Alors pourquoi pas vous !À la mairie de quartier Wiener : le lundi de 13h30 à 18h et du mardi au ven-dredi de 9h à 12h et de 13h30 à 18h ; à la mairie Aragon : le mardi de 13h30à 18h et le jeudi de 9h à 18h. pUrbanis – 19, rue Jean Wiener — 0176 11 7276 [email protected]

ou opahvallé[email protected]

Le pointsur les travaux

Des travaux préliminaires de géniecivil (aménagement, dévoiement,raccordement des réseaux…) sontnécessaires avant que ne soit lancéle grand projet d’aménagement dela future ligne de tramway.Néanmoins, toutes les précautionsseront prises pour minimiserl’impact de ces travaux. Lecalendrier :

Jusqu’au19décembre- Travaux boulevard Charles-de-Gaulle entre la rue des Côtes d’Autyet le carrefour avec les rues du Pré-sident Allende et Sartrouville.Restrictions : circulation réduite à2 files par sens.- Travaux boulevard Charles-de-Gaulle dans le sens La Défense versBezons entre la rue des Gros Grès etla rue Gabriel Péri. Restrictions :couloir de bus neutralisé.- Travaux boulevard Charles-de-Gaulle dans le sens Bezons vers laDéfense entre la rue de la Cerisaieet la rue d’Estienne d’Orves.Restrictions : contre-alléeinterdite à la circulation à partir del’avenue Aubenne.- Travaux boulevard Charles-deGaulle dans le sens La Défensevers Bezons après le carrefour avecla rue Gabriel Péri. Restrictions :couloir de bus neutralisé.- Travaux boulevard Charles-de-Gaulle dans le sens Bezons vers LaDéfense entre la rue d’Estienned’Orves et la rue Cugnet.Restrictions : couloir de bus etcontre-allée interdits à lacirculation. Accès à la contre-alléecréé juste après l’intersection avecla rue Cugnet.- Travaux contre-allée du boulevardCharles-de-Gaulle dans le sensBezons vers La Défense entre la ruede Sartrouville et la rue des Côtesd’Auty. Restrictions : emprise destravaux sur chaussée autorisée de9h30 à 16h30 (15h le vendredi).

Jusqu’au31décembreCréation d’une passerelle sur lepont de Bezons à Colombes etNanterre. Restrictions : sur la RD992, emprise d’une voie autorisée,de 10h à 16h (15h le vendredi).

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Le sport accessible à tous. Face à l’argent roi etau sport business, en ces temps de crise écono-mique, le leitmotiv du club octogénaire prend

tout son sens. Car au LSOC, ce qui compte ce n’estpas la course aux médailles mais bel et bien la pos-sibilité pour le plus grand nombre de jeunes et demoins jeunes de pratiquer une discipline sportive encompétition comme en loisirs.Et comme le martèle Gilles Heurfin, son présidentdepuis sa prise de fonction, il y a plus de vingt ans :« Les LSOC, pas plus qu’hier, ne failliront à cet enga-gement ».

1 200 adhérents et huit sectionsSous le titre des « Loisirs sportifs ouvriers deColombes », les LSOC – aujourd’hui Loisirs sportifsolympiques de Colombes – furent fondées en 1928.C’était l’époque héroïque où les rencontres sejouaient sur des terrains vagues tracés une heureavant le début du match. Les dons manquaient mêmepour l’achat des sacs de plâtre nécéssaires au mar-quage de la zone de jeu. «Mais il y régnait unegrande sportivité, un lien fait de collaboration entreles membres, les parents et les adhérents du club»,se souviennent, nostalgiques, les anciens.

Forte de ses 1 200 licenciés et bénévoles, l’associa-tion sportive compte aujourd’hui huit sections : gym-nastique, danse sportive et d’entretien, yoga, foot-ball, basket, volley-ball et cyclo tourisme. «Et mêmesi les LSOC ont atteint leurs limites en termes decapacité d’accueil (équipements et financements),précise le président, leurs portes ne seront jamaisfermées à qui souhaitera s’investir dans nos sec-tions ». Les années passent, mais la philosophiedemeure. Bon anniversaire au LSOC ! p

LSOC, 89 boulevard de Valmy – stade FernandHemon – 01 47 84216 66.

La section football du LSOC s’est illustréeà l’automne dernier en coupe de France.

LSOC :Sport

UrbanismeLes galettes

du Marché

Le marché du centre ville fêteles rois le 11 janvier prochain.À cette occasion, une

dégustation gratuite de galettessera organisée par voscommerçants du marché couvert.Nombreux bons d’achats à gagnersur place.

La toile des ados

Dans le cadre du festivalOroléis de Paris, de jeunesColombiens, issus de l’espace

Ados ont été primés à l’occasionde la 19e édition du concours vidéo« Regards jeunes sur la cité ». Leurcourt-métrage, « Les mélanges deCharlie », a retenu l’attention dujury et obtenu le 6e prix dans lacatégorie « Partager et seconstruire ».

Conseil municipal

Prochains conseils municipauxles jeudis 11 décembre et5 février (débat d’orientation

budgétaire).

L’équipe Urbanis à Wiener.


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Fêtes de NoëlJusqu’au 4 janvier, venez vivre « les festivités de Noël » au pied de l’hôtel de ville

et dans les quartiers. Marché gastronomique et d’artisanat, carrousel,petit train, accrobranche, structures gonflables, et animations déambulatoires…

la ville a des surprises plein la hotte.

Lancement des festivitésEn attendant le Père Noël, la ville vousdonne rendez-vous le 19 décembre à17h sur le parvis de l’hôtel de villepour fêter ensemble l’ouverture de sonvillage de Noël.Jusqu’à 20h, autour d’un buffetcampagnard, venez profiter en avant-première de l’accrobranche, placedu Forum, dont l’accès seraexceptionnellement gratuit la soiréed’inauguration.

Sur les cimesUn pont de câbles, un filet à grimperde grande envergure, une balançoirecommando ou encore une tyroliennede 25 mètres de long (réservée auxenfants de plus de 1,30 m), place duForum, cette année prenez de la hau-teur ! Du 19 décembre au 4 janvier, la

ville propose aux petits et aux grandsde s’essayer à l’accrobranche (loisir deplein air qui consiste à grimper et sedéplacer d’activité en activité à l’aidede structures en bois et de câbles).Sensations fortes garanties!Horaires d’ouverture : de 15h à 19h dulundi au samedi. Les dimanches 21,28 décembre et 4 janvier de 10h à 12h etde 15h à 19h. Fermé le 25 décembre et le1er janvier. Tarif : 0,50€.

Gastronomie et traditionsDu 19 au 24 décembre de 10h à 19h,laissez-vous séduire par les 35 chaletstraditionnels du marché de Noël, ins-tallés sur le parvis de l’hôtel de ville.Sur les étals des commerçants et arti-sans : bijoux, confiseries, vins, gastro-nomie, papeterie, et objets déco…Bref de quoi «dénicher» un cadeau ori-ginal à glisser… sous le sapin !

Animationset spectacles de rueÀ partir du 20 décembre, les specta-cles ambulants se succéderont au piedde l’hôtel de ville. Dès l’ouverture duvillage de Noël, petits et grands pour-ront s’émerveiller devant les numérosdes lutins, sculpteur sur glace, échas-siers ou cracheurs de feu.

événem

ent Patinoire : la glissepour 2€

2 €. C’est le prix qu’il vous en coûtera sil’envie vous prend pendant les vacancesde Noël (du samedi 20 décembre audimanche 4 janvier) de fendre la glace dela patinoire municipale. Une offre quicomprend l’entrée bien sûr mais aussi lalocation des patins. Qui dit mieux?Durant cette période, des animationsponctuelles, animées par les clubs deglace de la ville, seront organisées.Du lundi au vendredi de 14h à 18h, levendredi soir et de 20h à 22h30, le samedide 17h à 22h30 et le dimanche de 10h à12het 17h à 20h. Fermeture les 25 décembre et1er janvier.Gratuit pour les Accueil de loisirs. Offre réservéeaux Colombiens sur présentation d’un justificatifde domicile. Patinoire de Colombes — Parc de l’ÎleMarante -014760 1573.

Lettre au Père NoëlRetrouvez l’homme à la barbe blanche etau bonnet rouge du 20 au 24 décembre de16h à 19h sur le parvis de l’hôtel de ville.Pour les enfants étourdis, c’est le momentde confier votre lettre au Père Noël !

Sur le parvis de l’hôtel de ville, marché de noël, accrobrancheou carrousel, faites votre choix.


- Sculptures sur glace, le samedi 20, dimanche 21 et le mardi 23(matin et après-midi).- La compagnie des Goulous vous propose quant à elle du 20 au23 décembre ses spectacles déambulatoires, à retrouver à diffé-rents moments de la journée :- « La caravane des rois mages », le samedi 20, dimanche 21 ;«Les soldats de plomb», le samedi 20 vers 14h15 et le dimanche 21;« Les Grands Nains », le samedi 20 et le dimanche 21 ; « Saint-Exupéry et le Petit Prince », le mardi 23 ; « Le Père Noël et sonfils », le mardi 23.

- Intervention des «Bulles de Noël», le samedi 20 et le dimanche 21.Échassiers cracheurs de feu : le mercredi 24. Spectacle musical« les lutins de Noël » : le samedi 20 et le mercredi 24 décembre.

Les quartiers ne manquent pas d’airDu 22 décembre au 4 jan-vier, sautez, glissez etroulez sur les « boudinsgonflables » de « l’Âge deglace », structuresludiques érigées placeAragon. Accessible de13h15 à 18h.Des structures gonflablesque vous retrouverezégalement place de l’Eu-rope, avec un Amour

d’éléphant (12h15 à 17h30) et aux Grèves, face à l’école CharlesPéguy avec le Défi Arc-en-ciel (de 12h45 à 17h45). De quoi fairele bonheur des enfants avides d’aventures.Sur le terrain de basket extérieur du gymnase des Fossés-Jean,de 12h à 17h, un circuit de motos et karts électriques sera à ladisposition des 5/10 ans. Accès gratuit.

Tour de manège

Si vous cherchez un peu de douceur et de nostalgie, n’hésitezpas à vous arrêter sur le parvis de l’hôtel de ville et place Mau-rice Chavany : de vieux manèges vous feront voyager à travers

le temps. À noter que celui situé au cœur du « village » sera gratuitpour les plus petits.p

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Parc

ours Prenez le train

Lieux d’animations

eCentre-ville: accrobranche manège et marchérPlace Aragon: «Âge de Glace»t École Charles Péguy: «Défi arc-en-ciel»uPlace de l’Europe: «Un amour d’éléphant»iGymnase des Fossés Jean: circuit de karts et de motos

Deux petits trains desserviront ColombesEst et Ouest, du 19 au 24 décembre, de10 h à 12h et de 14h à 18h, afin defaciliter l’accès aux lieuxd’animations en centre-villeet dans les quartiers ainsiqu’au village de Noël.Accès gratuit.

Enbr

efTrajet du train :

Circuit Colombes ouest

Circuit Colombes est

Collecte des sapins de NoëlLa ville de Colombes et Sita Ile-de-France organisent une collecteséparative des sapins de Noël. Cette dernière s’effectuera le12 janvier pour le secteur Ouest de la ville et le 13 janvier pour lesecteur Est. Seuls les sapins naturels n’excédant pas les deuxmètres de hauteur seront collectés à cette occasion. Ils devront êtreprésentés à la collecte sur le domaine public au plus tôt la veilleaprès 21h et déposés à l’angle des rues principales pour lesrésidents de voies étroites.0800892700 (no vert) du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30à 18h.

Jeux à gratter avec le GACIDu 16 au 31 décembre, le GACI (Groupement des artisans,commerçants et industriels) de Colombes organise un jeu de tickets àgratter. De nombreux lots seront à gagner chez vos commerçants, enpartenariat avec l’agence Ambassade Fram-Boiloris de Colombes.Le règlement du concours est disponible chez les commerçants participants.


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Cuisine centralePour restaurer, de manière équilibrée, élèves, retraités et employés municipaux,

la ville peut s’appuyer sur une cuisine centrale moderne, fonctionnelle,et qui n’oublie pas d’être créative.

En ce début de mois de novembre, FrédéricSouchet, responsable de la cuisine cen-trale de Colombes, finalise une nouvelle

collaboration de taille. Son établissement vafournir tous les repas quotidiens de l’écoleMarcellin Berthelot. Soit plus de 500 enfantsà nourrir chaque jour, qui vont s’ajouter aux6400 élèves dont les assiettes sont déjà rem-plies par la collectivité. Ce nouveau défi n’ef-fraie pas l’énergique directeur : la cuisine cen-trale plafonne actuellement à 7 500 repasconcoctés par jour, et est encore loin d’avoiratteint sa capacité optimale de livraison, quise situe autour des 12 000 repas.Lorsque la ville s’est dotée en 2002 d’une nou-velle cuisine centrale, remplaçant son aînéevieille de quarante ans, l’objectif était triple :optimiser les coûts, maîtriser tous les aspectsde la sécurité alimentaire, et privilégier la« vraie » cuisine en opposition au simpleassemblage de produits. Frédéric Souchetl’explique : « Colombes a eu cette ambitiond’avoir un outil moderne, qui reste dans la tra-

dition et soit exigeant. La matière premièreest la même que dans les vrais restaurants,après ce sont le temps et le savoir-faire quifont la différence. Nous avons voulu que cettecuisine centrale, s’adapte à notre savoir-faire.Quand on annonce un bœuf bourguignon, onle cuisine vraiment. Le rendu auprèsdes enfants, notamment, est tout de suitemeilleur. »

Une machine bien huiléePour fournir des millions de repas sans perdrede vue ce besoin de « tradition », l’équipe de lacuisine centrale débute avant l’aube ses jour-nées en flux tendu. Selon le principe de la« marche en avant », les sept tonnes et demiede denrées brutes livrées tous les matins sontréceptionnées dans la partie dite « sale »,réparties, déconditionnées, puis prennent lechemin des préparations chaudes ou froides(les zones dites « propres »).

On retrouve du côté des parties chaudes lescuisines telles qu’on les imagine, où les platsdu jour passent à la cuisson et à l’assaison-nement. Les préparations froides (entrée, fro-mage, dessert), se font dans des sallesmobiles, dont l’aménagement varie en fonc-tion des ingrédients utilisés. Tous les platssont ensuite emmenés vers une chambrefroide commune.La machine est bien huilée, mais, comme lenote Frédéric Souchet, « nous avons peu demarge de manœuvre. Nous fabriquons laveille pour le lendemain, et il faut nourrir tousces enfants à un instant T. Nous connaissonsles effectifs réels vers 10 h, et à 11 h, il fautque tous les produits soient sur l’école, pourla mise en température ou en assiette. » Éviterle gâchis, maintenir le coût du repas à un prixcompétitif… Tous ces impératifs n’empê-chent pas les cuisiniers de se montrer créa-tifs, notamment pour les réceptions événe-mentielles organisées pour la mairie. p

bilan

Les agents du service restauration sont présents dès l’aube pour préparer les 7500 repas attendus quotidiennement.Une organisation de choc, sur laquelle veille le directeur du service, Frédéric Souchet (à droite).


Quel est votre rôle au sein de la cuisinecentrale ?Je veille à la qualité de la prestationnutritionnelle, en intervenant à plus-sieurs niveaux, dont l’élaboration desmenus, qui sont conformes aux recom-mandations nutritionnelles. Les objec-tifs principaux sont de veiller à éviter laconsommation excessive de sucressimples ajoutés, de diminuer les excèsde gras, de lipides…

Cela exclut d’officecertains aliments?Non, tout est bon, c’est juste une ques-tion de modération. Il faut respecterune fréquence de présentation, pouréviter de proposer trop souvent de fri-ture, de graisse, de plats cuisinésindustriels, et d’avoir le plus possiblede fruits, de légumes, et de féculents.On veille à ce qu’il y ait sur 20 repasmensuels dix présentations de fécu-lents (pâtes, riz, pommes de terre, etc.)et dix de légumes.

Comment trouve-t-on cet équilibreentre ce qui est bon pour les enfantset ce qui leur plaît ?On ne peut pas les obliger à manger, onpeut juste les inciter à goûter. Il fautparvenir à les séduire. C’est en insistantque l’aliment va devenir familier à l’en-fant et qu’il va l’accepter. Après, çapeut être une recette différente : mettrecertains légumes en gratin plutôt queles servir à l’eau, par exemple.

Comment fonctionne la commissiondes menus?Nous avons une commission tous les deuxmois, à laquelle je participe avec FrédéricSouchet.SontaussiprésentsElizabethCho-quet, élue déléguée à la Restauration, unreprésentant des directeurs d’école, lesreprésentants des accueils loisirs, mater-nelle et élémentaire, des associations deparents d’élèves et du service entretien desbâtiments scolaires. Une fois surdeux, nousnous déplaçons dans les écoles, et les délé-gués de classe sont là, pour que l’on ait leurretour sur leur appréciation des repas.

Qu’en est-il de l’utilisation des ali-ments bio dans les repas scolaires ?Notre problème, c’est l’approvisionne-ment. Le projet reste cependant d’intro-duire progressivement ces aliments dansles menus, en informant les enfants. Ilest essentiel qu’ils comprennent leurintérêt, leur différence d’aspect.

Focus

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MagaliTempo,diététicienneà la cuisinecentrale.

nouvel aliment»

chiffres clefs7 C’est, en millions, le nombre de repas

fournis par la cuisine centrale depuis sonouverture en 2002. Ce qui représente doncune moyenne d’un million de repas par an.

1,75 C’est le coût moyen, en euros, d’un repasscolaire pour l’année à venir (3,40 € pour unrepas livré). Le service restauration maintientces prix au plus bas grâce à l’optimisationconstante des moyens de production.

58 C’est le nombre d’agents employés par leservice restauration. Vingt-quatre d’entreeux sont des agents de production affectésau bâtiment de la cuisine centrale.

le graphiqueLa majeure partie des repas fournis par la cuisinecentrale concerne les 38 écoles colombienneset leurs élèves. L’activité des crèches prendparallèlement de plus en plus d’importance.

Mieux manger, une leçon à apprendreen s’amusant

Depuis l’année 2005, la cuisine centrale propose, sur sollicitation des écolesélémentaires, une animation pédagogique intitulée « Je mange de tout »,menée conjointement par la diététicienne Magali Tempo et un chef de lacuisine centrale. L’idée est de sensibiliser les enfants à la notion d’équilibrealimentaire. « L’animation se déroule en deux étapes, explique Magali Tempo.La première se déroule sous forme de jeu : les enfants découvrent les septfamilles d’aliments, leurs apports et leurs spécificités. Ils reçoivent un paniergarni et remplissent un questionnaire, puis viennent présenter leur famille engroupe, devant la classe. Dans un deuxième temps, ils reviennent en classe,les cuisiniers ont dressé un buffet froid, et le but est de choisir les ingrédientsd’un repas équilibré ». Le message étant qu’on peut se faire plaisir tout en pre-nant soin de bien manger. Une initiative à succès, qui vient compléteridéalement des programmes nationaux tels que la Semaine du Goût.

7900 repas par jour, composés comme suit:Scolaire 6 570Projet d’accueilindividualisé (PAI) 150Crèche 380Crèche (conventions) 350Personnes âgéesrepas à domicile 190Self municipal 250


En 2008 et jusqu’en février prochain, Colombes et Frankenthal célèbrent 50 ans dejumelage. Un anniversaire qui ouvre une nouvelle perspective : celle de la solidarité

avec les pays en voie de développement et l’ouverture vers plus de diversité culturelle.

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Des premiers jumelages franco-allemands à laloi de 1992 qui légitime la coopération décen-tralisée. D’une époque de tutelle à une

décentralisation qui devient la règle avec l’ouver-ture et l’échange économique et culturel commenécessités pour le développement local. La pra-tique des jumelages, dès les premières années quiont suivi la Libération, a fait des communes lespionnières de la coopération décentralisée.

Du jumelage…Créés au lendemain de la seconde guerre mon-diale, les jumelages répondaient à une volontéréelle de travailler, au niveau local, à la réconci-liation des peuples et à une meilleure connais-sance mutuelle, afin de contribuer à une paixdurable en Europe.Établis dans une perspective culturelle, linguis-tique ou tout simplement amicale, ces derniersfournissent entre autre le cadre d’apprentissageinterculturel en permettant à des citoyens de par-

ticiper à des projets communs. Les jumelages ontainsi constitué le laboratoire expérimental de l’ac-tion internationale des collectivités territoriales.À Colombes, un premier jumelage a ainsi étéconclu avec la ville de Frankenthal (en Allemagne)dès 1958, générant ainsi une dynamique de coo-pération et d’échanges qui ne s’est jamais tariedepuis.D’autres accords pourtant officialisés à la mêmeépoque avec les villes de Romford (Angleterre) en1957 et de Legnano (Italie) en 1961 n’ont pasconnu le même destin (la direction du Patrimoinede la ville ne recense que quelques échanges sco-laires avec la cité anglaise, et parallèlement seulle Cercle d’échecs de Colombes entretient unéchange régulier avec Legnano, à l’occasionnotamment de son tournoi annuel).À l’époque d’une Europe élargie, Colombes sou-haite néanmoins raviver cette dynamique de par-tenariat et d’échanges au sein de l’UE. Ayantobtenu l’accord de principe de la ville de Viana doCastelo, la municipalité travaille actuellement àl’élaboration d’un traité d’amitié avec nos voisins

portugais. Rapprochement qui devrait se concré-tiser en 2009 à Colombes le 9 mai à l’occasion dela journée de l’Europe.

…À la coopérationMais aujourd’hui, ce n’est pas seulement l’évolu-tion des relations européennes qui mobilise lesénergies des collectivités territoriales, mais bienles problèmes de développement rencontrés parles pays les moins avancés.Les services publics locaux, le fonctionnement deséquipements de proximité, et de manière géné-rale toutes les questions de gouvernance localefont désormais l’objet de programmes de coopé-ration. Colombes étudie pour 2009 les conditionsd’une association tripartite avec sa jumelle deFrankenthal et la ville de Yaoundé.Le projet : donner les moyens logistiques et finan-ciers à la capitale administrative du Cameroun afinde lui permettre de créer un réseau d’eau potablequi équipera l’un de ses quartiers les plus pauvres(Yaoundé 2).

S’ouvrir au monde


Qu’est-ce que la coopérationdécentralisée ?Au sens français, il y a coopération décentralisée lorsqu’une(ou plusieurs) collectivité locale française développe desrelations avec une (ou plusieurs) collectivité locale étrangère :il peut s’agir aussi bien de l’établissement de relationsd’amitié ou de jumelage avec des collectivités territorialesétrangères, d’actions de promotion à l’étranger, d’aide audéveloppement de collectivités dans certains pays,d’assistance technique, d’action humanitaire, de gestioncommune de biens de services mais aussi de coopérationtransfrontalière et interrégionale.

Définition inscrite dans la loi d’orientation n° 92-125 du 6 février 1992 relative àl’administration territoriale de la République.

Villes jumelles et projets derapprochement en 2009

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Le saviez-vous ?Au total, près de 3250 collectivitésterritoriales françaises et près de 6000liens de coopérations ont été répertoriéspar la Commission nationale de la coopéra-tion décentralisée (CNCD). Les collectivitéslocales, de plus de 10000 habitants, ontconsacré en 2005, 50,4 millions d’euros àdes partenaires en développement.

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Frankenthal (Allemagne), Yaoundé (Cameroun), Romford(Angleterre), Legnano (Italie), Viana do Castelo (Portugal),Palestine, Israël.

En se dotant, au sein de son conseil, d’une délégationenglobant le jumelage mais aussi les relations internatio-nales, ainsi que les coopérations décentralisées, la muni-cipalité a entendu marquer l’importance que la villeaccorde à ce volet typique de son activité internationale.

Un messageEn mars prochain, l’idée même de jumelage prendra unenouvelle dimension : emblématique cette fois. En officiali-sant tour à tour son rapprochement avec deux villes, l’uneIsarélienne et l’autre Palestinienne, Colombes souhaite, àtravers cet acte fort, transmettre un message d’ouverture surle monde au-delà même des clivages, des cultures ou desreligions. Colombes messager de la paix, tout un symbole.p

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Extraits des discours de Philippe Sarre etThéo Wieder, prononcés lors des cérémo-nies du cinquantenaire le 26 octobre der-

nier, à l’occasion de la venue de la délégationcolombienne à Frankenthal. Au cœur des allo-cutions des deux édiles, deux idées fortes : lerenforcement des liens qui aujourd’hui unis-sent nos deux communes et l’ouverture de cesdernières vers d’ambitieux projets de coopéra-tion décentralisée, en faveur notamment depays en voie de développement.

«Une nouvelle

[…] L’année 2008, année du cinquantenaire vadonner un nouveau tour à nos échanges […]Des contacts plus réguliers doivent se lier, bienau-delà des sphères associatives tradition-nelles […] Il serait intéressant, dans ce cadreque nous produisions « un jumelage enchaîne » permettant à Frankenthal de parti-ciper à nos nouveaux jumelages et donnantune nouvelle dimension multiculturelle à notreancien partenariat […]Philippe Sarre, maire Colombes

«Apporter

[…] Comme il y a 50 ans, il nous faudra encoreaujourd’hui converser, reconnaître et accepterde nouveaux défis, vivre avec tolérance envers

d’autres civilisations et traditions et resterconscient qu’il est de notre responsabilité decombattre la misère et la famine dans lemonde […] Ne serait-ce pas impressionnantsi des citoyens de Colombes et de Frankenthalréalisaient un projet concret pour éliminer lafamine, la maladie et la misère dans un villageafricain, s’ils contribuaient ainsi à tendre versun avenir meilleur ? Un projet d’humains pourles humains. […]Un jubilé est l’occasion, d’une part de renou-veler les visions du jumelage et d’autre partd’apporter une nouvelle luminosité à l’avenir.Il est de notre devoir, d’ajouter à l’idée initialede la réconciliation, une « solidarité de res-ponsabilité » et de la développer. […]Theo Wieder, maire de Frankenthal.

Projet d’amitiéColombes réfléchit pour 2009 à une associationtripartite avec sa jumelle de Frankenthal et laville camerounaise de Yaoundé. La cérémonieofficielle du cinquantenaire qui se déroulera le28 février prochain, à Colombes cette fois, seral’occasion pour nos deux communes de renou-veler leur serment certes, mais également d’of-ficialiser un traité d’amitié et de coopérationavec le maire de Yaoundé. Le projet consisteraità accompagner, à travers la mise en place demoyens logistiques et financiers, un chantier deraccordement d’eau potable au sein deYaoundé 2, l’un des quartiers les plus pauvresde la capitale africaine. Un partenariat avec leSyndicat Intercommunal d’Assainissement del’Agglomération Parisienne (SIAAP) et l’entre-prise Suez est envisagé. p

Frankenthal (Palatinat)Frankenthal (Palatinat) estune ville allemande situéedans le Land de Rhénanie-Palatinat, province du sud-estde l’Allemagne.

- Population : 46938 habitants au dernierrecensement de décembre 2006.

- Superficie : 43,76 km²- Maire (Bürgermeister) : Theo Wieder- Site Internet : www.frankenthal.de

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vers une solidaritéEn renouvelant en Allemagne le serment de jumelage qui lie depuis cinquante

Colombes à Frankenthal, Philippe Sarre et Theo Wieder se sont engagés à intensifierleurs échanges et à orienter leur coopération vers les pays en voie de développement.

Lors de la visite de la délégation colombienne à Frankenthal en octobre,un commerçant de la ville a offert un diptyque aux deux édiles, Français

et Allemand, symbolisant l’amitié entre nos deux communes.

Aider les villes les plus pauvres,pour un avenir meilleur.


Les origines du jumelage entre Frankenthalet Colombes sont étroitement liées au tra-vail de « l’Union internationale des maires

pour la compréhension franco-allemande et lerapprochement des peuples d’Europe » (UIM),créée en 1948 en Suisse.C’est grâce à leur engagement commun dansl’UIM que le maire de Frankenthal, Dr. EmilKraus, membre fondateur et vice-président del’Union, et son homologue français, PaulBouchu, firent connaissance.

PremiersC’est après un premier échange entre jeunes deFrankenthal et de Colombes en 1955 que Emil Krauset Paul Bouchu envisagèrent de jumeler les deuxvilles, probablement à l’occasion du Ve Congrès desmaires en septembre 1956. La cérémonie officiellen’eut cependant lieu qu’en octobre 1958.Bien qu’on fût d’accord sur le fait qu’un jume-lage devait consolider l’amitié des deux collec-tivités, débutée par les échanges culturels etqu’il devait approfondir les liens entre les popu-lations, les objectifs divergeaient parfois. Eneffet, tandis que Emil Kraus soulignait la proxi-mité à l’Union, dont le but principal consistait àrapprocher les « ennemis héréditaires »

qu’étaient la France et l’Allemagne, PaulBouchu mettait l’accent quant à lui sur l’unitéeuropéenne et l’autonomie communale.Fin 1961, on assistait aux premières rencontresentre associations de Frankenthal et deColombes, initiées par les successeurs deKraus et de Bouchu.p

Lesmanifestationsà Colombes- Du 18 novembre au 13 décembre :littératures et musiquesallemandes «États d’âme à laWolf Eribruch», exposition dedessins de l’illustrateur de livrespour enfants à la bibliothèque-discothèque Prévert.

- Jusqu’en mars 2009 : exposition«Le voyage de Schwalbach»,gravures du XVIIe siècle(collection du musée deFrankenthal). À découvrir àl’occasion du «Monde del’Estampe» accueilli au muséed’Art et d’Histoire de Colombes.

- Le 28 février 2009 : Cérémonieofficielle du 50e anniversaire,ouverte à toutes les associationset tous les Colombiens.

jumelageÀ l’origine de cinquante ans d’amitié,

la rencontre entre deux maires militantpour le rapprochement des peuples.

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Des premiers jumelages franco-allemands à lacoopération décentralisée, quels sont lesenjeux de l’action extérieure des communes?Salem Belgourch : À l’issue de la SecondeGuerre mondiale, il était nécessaire de refonderdes relations d’échanges et de fraternité avec lesnations hier ennemies. Aujourd’hui, de nouveauxparamètres se posent à nous, de nouvellesperspectives sont attendues.Chantal Barthélémy-Ruiz : Des découvertes cultu-relles, des rencontres amicales, une plus grandeouverture à l’autre, à des façons différentes deconsidérer les rapports parents-enfants, lesrelations entre les générations, voilà ce que peutapporter à chaque habitant d’une commune lacréation de liens avec des citoyens de villesd’Europe ou d’autres continents.

La coopération décentralisée, moteur de lasolidarité avec le Sud?C. B-R. Oui, bien sûr. Les opérations decoopération décentralisée sont généralement orga-nisées sur une certaine durée, avec de l’ampleurquant à l’importance des projets par exemple dansle domaine du traitement de l’eau, des énergies oude la construction. Mais ce type d’opérations n’estpas le seul. Nous comptons ainsi mettre en placedes micro-projets, proposés en particulier auxjeunes, par l’intermédiaire des écoles, des centresde loisirs et, si elles le souhaitent, desassociations de quartiers. Il s’agira de relever undéfi identifié et limité dans le temps, comme poserdes panneaux solaires sur le toit d’un dispensairepar exemple… C’est l’exemple même de projet« gagnant/gagnant » qu’une municipalité peutmonter avec de petits moyens, et même en périodede crise.

Quelle dimension Colombes souhaite-t-elledonner à ses relations internationales en 2009?S. B. À travers trois thèmes : l’Europe, laSolidarité, et la Paix, nous souhaitons renforcerl’identité de Colombes en développant despartenariats avec d’autres villes d’Europe,notamment au Portugal, mais aussi en favorisantles projets de coopérations décentralisées avec lespays en développement. Enfin, notre ville a lachance de porter un nom symbolique : la colombecomme incarnation de la Paix. En ayant fait le vœu,en 2009, de signer un traité d’amitié avec une villeisraélienne d’une part et palestinienne d’autrepart, la municipalité, par ce geste, s’engage pourla paix au Proche-Orient.

Inter

view «L’Europe, la

solidarité

vres,eur.

Les élus en chargedes Relationsinternationales :Chantal Barthélémy-Ruiz, adjointe aumaire et SalemBelgourch, conseillermunicipal.

Festivités

Emmenée par Philippe Sarre, une délégationcolombienne s’est rendue à Frankenthal enoctobre dans le cadre du cinquantenaire. Invitée

par ses homologues allemands, une vingtaine d’élus,accompagnés d’associations de la ville, d’agentsmunicipaux ainsi que de membre du Conseil com-munal des jeunes (CCJ) ont assisté durant trois joursaux festivités allemandes. Un jubilé qui fut égale-ment l’occasion pour les deux villes jumelles derenouveler officiellement le serment qui les liedepuis cinquante ans (une cérémonie similaire sedéroulera le 28 février à Colombes).

PrixÀ noter qu’à l’occasion de cet anniversaire, trois asso-ciations colombiennes (l’Amicale des marins etanciens marins, les Amis de la nature et le Cercled’échecs) ont été mises à l’honneur par le maire deFrankenthal. Elles ont été invitées à monter sur scènealors que leurs jumelles allemandes recevaient le prixd’honneur de la ville.p


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Suez Sita


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Pouvez-vous nous présenter l’ACPPN et sesactivités?L’association a été créée en 1975, et compteaujourd’hui entre 250 et 300 adhérents. Nousavons quatre groupes d’activités : le groupefolklorique, la danse moderne, l’équipe defoot et la troupe de théâtre. L’associationparticipe aussi à l’apprentissage de la langueportugaise, car c’est la langue utilisée lors deces activités. Il s’agit aussi de promouvoir laculture de cette région du Portugal et de sonhistoire. Nous avons des événements tout aulong de l’année : au mois de juin la fête auparc de l’île-Marante, le tournoi de football,deux festivals folkloriques en mars etseptembre…

Vous avez été partie prenante dans la miseen place du partenariat avec Viana doCastelo. C’est une idée pour laquelle vousmilitiez à l’ACPPN?C’est une idée que l’association a depuis desannées, qu’on a mentionné à plusieursmunicipalités, mais qui n’avait jamais abouti.Là, c’est Chantal Barthélémy-Ruiz qui estvenue nous parler de la possibilité d’unjumelage avec une ville portugaise, sans avoirune commune précise en tête. On nousdemandait quelle était la ville dans laquelleon se reconnaîtrait le plus. Si ce jumelagedevait être lié à l’association, ça ne pouvaitêtre que Viana do Castelo, puisque la majoritédes fondateurs de l’association est originairede cette ville.

Comment voyez-vous l’avenir pource partenariat ?Le partenariat sera bénéfique pournous localement, et on peut déjàimaginer des échanges d’activitésculturelles entre nos deux villes,pour faire venir des troupes dethéâtre portugaises ici par exemple.Nos contacts peuvent faire ladifférence à ce niveau. Leséchanges scolaires peuvent aussiapporter beaucoup, car Viana doCastelo est une ville portuaire,tournée vers la mer, ce qui peut êtreune découverte pour les jeunesColombiens ; tandis que pour les Por-tugais, Colombes est aussi trèsproche de Paris.

échanges culturels

La politique d’ouverture aux pays de la com-munauté européenne commence à porterses fruits à Colombes. Outre les relations

privilégiées que la ville entretient avec Franken-thal, on pourra en 2009 citer Viana do Castelocomme nouveau partenaire de la commune. Sile rapprochement n’est pas encore effectif, lavolonté d’échange et de rapprochement est pré-sente de chaque côté. La commune portugaisede Viana do Castelo, qui compte avec son agglo-

mération, plus de 90 000 habitants, a une longuetradition de jumelage derrière elle, puisqu’elleaffiche une quinzaine de partenariats à travers lemonde, dont deux en France, Riom et Hendaye.

Une communautéL’attachement de la communauté portugaisecolombienne à la cité portuaire lusitanienne,située au nord du pays, n’est plus à démontrer.C’est d’ailleurs l’association culturelle populairePortugal nouveau (voir ci-contre), via l’un de sesfondateurs, Antonio Jose Silva, qui a facilité lecontact entre les deux communes. Il a tout sim-plement appelé l’élu portugais chargé du jume-lage: ce dernier connaît bien l’ancienne cité olym-pique, puisque sa sœur y vit ! «Un grand nombrede Portugais s’est commemoi installé en France,au nord de Paris, à la fin des années 60, raconteAntonio Jose Silva. Beaucoup venaient du Nord,et plus particulièrement de Viana do Castelo». Unmouvement migratoire qui explique que Colombesait aujourd’hui la volonté de «monter des projetsd’échanges culturels, associatifs et scolaires »avec la «cidade» (ville) portugaise.p

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rapprochementhistorique et naturel

Ville de cœur pour de nombreux Franciliens d’origineportugaise, Viana do Castelo devrait dès 2009 être

jumelée avec Colombes.

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Sandrine Dantas,secrétaire de l’ACPPN(Association culturellepopulaire Portugalnouveau)

Israël/Palestine:Colombes prône l’amitié

De toutes les démarches entreprises par la municipalité dans le domaine desrelations internationales, le rapprochement souhaité avec Israël et la Pales-tine est sans doute le plus sensible. Sur ce sujet, l’élu délégué aux relations

internationales, Salem Belgourch, prévient d’emblée : « Il ne s’agit pas de faireun traité de paix tripartite. Le but est pour Colombes de signer un traité d’amitié,de transmettre un message politique clair contre la poursuite du conflit. »

Après avoir pris contact avec les autorités respectives, la municipalité a pu d’oreset déjà nouer des contacts au niveau local. «Nous avons tenu à impliquer tousles acteurs religieux sur Colombes, ainsi que les associations laïques qui mili-tent pour la paix », ajoute Salem Belgourch. La municipalité compte recevoir suc-cessivement au mois de mars (une semaine chacune), les délégations des deuxvilles choisies, pour des rencontres très attendues. p

Santa Luzia, église qui dominela ville de Viana do Castelo.


Les vertsUne écologie en actes

Les Assises pour une ville écologique qui sesont déroulées le 1er décembre à l’Avant-Seine ont permis de clôturer le diagnostic dela ville de Colombes en matière de dévelop-pement durable. Les Verts se félicitent de cenouvel élan démocratique, d’autant que l’éco-logie ne peut être efficace que si elle est libre-ment consentie… Dominique Voynet nous apar ailleurs fait l’amitié de venir, ajoutant parsa présence une tonalité en adéquation avecnos échanges.Le processus est désormais en marche ! Decourant décembre à janvier, les Colombien (ne)sseront ainsi invités à participer à de nombreuxateliers thématiques. Ils porteront sur desenjeux aussi importants que la politique de lamobilité, l’urbanisme et l’environnement, lasolidarité et le développement d’une économiealternative.Vis-à-vis de concitoyens de plus en plus exi-geants, les élus Verts maintiendront leur vigi-lance quant à l’exemplarité de la Ville. C’estainsi que le « verdissement de l’administra-tion », c’est-à-dire la prise en compte despréoccupations environnementales et socialesdans les achats et les marchés des collecti-vités, est susceptible de constituer un formi-dable levier d’action au service d’une ville plussoutenable.Les perspectives sont d’autant plus impor-tantes que la collectivité avait pris un retardconsidérable sous la précédente mandature.La réalisation d’un « bilan carbone » permettrade réaliser un « plan climat », pilier del’Agenda 21. Ce bilan carbone vise à évaluerles émissions de gaz à effet de serre et laconsommation énergétique de la commune,tandis que le Plan Climat définira les orienta-tions.Notre objectif est limpide : la consommationresponsable permet de moins gaspiller, d’op-timiser les finances publiques et de dégagerdes marges pour agir en faveur d’une plusgrande justice sociale, au service des généra-tions actuelles et à venir. Il reste cependant àdéfinir collectivement le rythme de ces évolu-tions. Un changement de pratique ne sedécrète pas, il nécessite d’être adopté et pourcela désiré par les Colombien (ne) s.

Dominique FRAGER (Président), Catherine BER-

NARD, Patrick CHAIMOVITCH, Claire GAGNIERE et

Frédéric-Farid SARKIS.

Notre site Internet : http://vertscolombes.fr

SocialisteLe devoir de solidarité

À la veille de construire notre budget muni-cipal pour 2009, nous sommes frappés, commechacun d’entre vous par une crise qui touchedavantage ceux qui souffrent, et épargne lesplus riches, déjà favorisés par les choix poli-tiques de Nicolas Sarkozy.Avec cette crise, le gouvernement veut sedéfausser sur collectivités locales.Depuis des années, l’État transfère des res-ponsabilités aux communes sans leur donnerles moyens de les exercer. Un exemple : il nesubventionne qu’à moitié le coût du recense-ment des Colombiens. Sans tenir compte del’inflation, il a différé la suppression de ladotation de solidarité urbaine qui soutient lesvilles à faible potentiel fiscal ; il a fallu uneforte mobilisation de toutes les collectivités,de droite comme de gauche, pour obtenir leretrait momentané d’un projet qui nous auraitfait perdre plus de trois millions d’euros. Illance des mesures impossibles à organiser,comme l’accueil des élèves les jours de grève.Cette annonce a provoqué une très forte réac-tion des 4 500 maires réunis à l’occasion deleur congrès. Toutes tendances confondues, ilsont conspué le Premier ministre le mercredi26 novembre, traduisant à cette occasion ledivorce de plus en plus grand, entre l’État etles élus confrontés sur le terrain aux réalitésde la crise.Malgré cette situation nous avons déjà res-pecté nombre d’engagements de campagne enmettant l’accent sur des mesures sociales.Pour 2008, nous avons bloqué les loyers dulogement social, baissé les tarifs de la restau-ration et des prestations scolaires, mis enplace une commission de suivi des impayéspour accompagner les familles en difficulté.Dès 2009, nous baisserons la taxe d’habitationde 2 %, sans creuser les déficits et sans aug-menter le recours aux emprunts. Nous accen-tuerons nos efforts d’économie dans le fonc-tionnement des services, réduironssensiblement les dépenses de communication,à l’exemple de notre journal municipal plusécologique et moins cher.Nos décisions sont dictées par le souci de nepas alourdir les charges des familles qui mesu-rent leurs dépenses au jour le jour.À Colombes, comme ailleurs, ce devoir de soli-darité doit s’imposer.

Le groupe Socialiste.

communisteDéveloppement durable :notre contribution

Avec la mise en place de l’Agenda 21 et celle duconseil du développement durable, la municipa-lité prend un engagement majeur sur le longterme. Les élus du groupe communistes,conscients de cette priorité pour préserverl’avenir, souhaitent en être pleinement partie pre-nante et faire connaître leurs propositions.Les assises du 1er décembre ont constitué unpoint d’étape marquant de ce début de parcours.L’information du citoyen devra être aussi acces-sible que possible grâce aux nouvelles technolo-gies. De même, les conseils de quartier, associésà cette démarche, pourront contribuer à élargirla concertation.Le futur bilan carbone doit nous éclairer sur leséconomies d’énergie, les modes de constructionet d’isolation.Lutter contre l’accroissement et le gaspillage del’eau dans le nettoyage des voiries publiques doitêtre une priorité. L’opportunité d’une expérimen-tation de l’usage d’eau assainie par le SIAAP parexemple peut et doit être saisie.Les partenaires économiques, notamment lesgroupes importants établis sur la commune, doi-vent prendre des engagements en matière dedéveloppement durable et de comportement éco-logique.Lors des réhabilitations d’ensembles commeG. Péri/d’Estienne d’Orves, ils doivent se saisir,dans le cadre des économies d’énergie, des sub-ventions issues du Grenelle de l’Environnement.L’arrivée prochaine du tramway T2, symbole dutransport en commun non polluant et qui vatransformer les modes de déplacement, mar-quera une étape dans l’extension de l’offre detransport en commun.L’éducation des plus jeunes de nos concitoyensest un enjeu à long terme. La ville doit continuerà s’investir par des dispositions innovantes dansles actions de formation et de sensibilisation.Il en va de même pour l’axe de coopération Nord-Sud qui pourrait être développé, entre autres, sur laproblématique de l’eau et de l’assainissement, parexemple avec certains pays du continent africain.Le progrès social ne pourra pas se développer surun écosystème délabré, nous posons la questiond’une maîtrise sociale publique et citoyenne desmarchés, car nous ne pouvons pas appeler à uneévolution écologique et sociale radicale si nouslaissons les politiques libérales continuer defavoriser la domination du marché par les sys-tèmes financiers dont le seul moteur est larecherche, à court terme, du profit maximum.

Le groupe Communiste.

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Citoyens autrementStationnement… Ça coince!

La difficulté pour stationner dans Colombes estsans doute la question la plus évoquée par leshabitants de notre ville quand ils rencontrent desélus. Vous êtes nombreux à venir nous interrogersur ce sujet dans nos permanences et sur lesmarchés.Si le phénomène de saturation progressive desvoies publiques n’est pas récent, la situationatteint aujourd’hui un seuil préoccupant. Lescauses sont connues : beaucoup de pavillonsconstruits depuis bientôt un siècle n’ont aucunepossibilité de parking, le nombre de voitures parfamille augmente, et le nombre de places de sta-tionnement diminue du fait de la disparitioninexorable des parcelles aménagées en « boxes ».À cela il faut ajouter les restrictions de plus enplus nombreuses et, dans certains quartiers, desproblèmes spécifiques liés à la présence d’équi-pements accueillant beaucoup de monde sansaucune place pour stationner.Alors, que faut-il faire ? Laisser la situation sedégrader encore? Faire semblant de croire que lescontraintes vont pousser les habitants à se passerde voiture? Verbaliser à outrance? Pour l’essen-tiel des Colombiennes et Colombiens, la voituren’est pas un luxe mais une nécessité. Les retardsapportés ces dernières années aux tramwaysretardent d’autant la perspective d’une diminutiondu nombres des voitures.La solution miracle n’existant pas, il faut avoir la luci-dité et le courage de se fixer quelques principes:

� Il faut libérer de l’espace sur les voiries pouraméliorer les circulations douces (vélos, pié-tons…..) et l’environnement. Mais pour cela, ilfaut augmenter le nombre de places de parkingen les intégrant dans les nouvelles construc-tions. Dans le parc de l’OPAC, il faut rénover etsécuriser les places existantes.

� La question du stationnement payant sur lavoirie doit être abordée d’une façon pragma-tique avec l’instauration d’un tarif résidentminimum.

� Il faut responsabiliser les automobilistes pardes actions de sensibilisation mais aussi parun système de sanctions appliquées de façonidentique dans tous les quartiers…

Voilà quelques bons thèmes de « travaux pra-tiques » au moment où la Ville s’engage sur lapiste du développement durable. Des villes sontplus en avance que nous sur ce sujet : informonsnous, échangeons les expériences, discutons en.C’est ainsi que les solutions émergeront et queles comportements évolueront.Nous reviendrons régulièrement sur ce sujet etnous nous ferons l’écho de vos avis et de vos pro-positions.

Elisabeth Choquet, Noël Arcediano, KamelBouhaloufa, Véronique Monge, Philippe Pat-tier, Edouard Phanor.

ModemPour un urbanisme responsableet équilibré

Chacun convient que le nombre de logementssociaux, pourtant déjà très élevé à Colombes, nesuffit pas à répondre aux nombreuses demandes etdonc qu’il faut accroître les constructions nouvellesdans ce secteur, en étroite collaboration avec lescommunes alentour, Colombes n’ayant pas vocationà augmenter seule son parc.Chacun convient également que la mixité socialedans les quartiers – et donc la diversité des types delogements – est une nécessité si l’on veut éviter lerisque de constitution de quartiers en oppositionsociale les uns par rapport aux autres. Cette évi-dence s’impose encore plus dans un contexte derécession immobilière, qui freine la création d’unemixité « spontanée » par l’arrivée des classesmoyennes, pour des raisons de coûts, dans les quar-tiers moins prisés.Entre ces deux constats, de bon sens, doit donc êtremise en œuvre une politique de l’urbanisme équili-brée, excluant et « le tout social » et le « tout pro-motion immobilière ».C’est sous cet angle que doivent être réexaminésles projets de rénovation de quartiers dans le cadrede la politique de la ville (Fossés Jean, Ile Marante,Grèves) ou la création de nouveaux quartiers (ZACde la Marine). Nous sommes surpris de constater lafacilité avec laquelle la continuité prévaut entre lanouvelle et l’ancienne municipalité : ou est la granderemise en cause des projets financés par l’AgenceNationale de la Rénovation Urbaine (ANRU) tantdécriés par la gauche durant la campagne munici-pale ? Aux Fossés Jean on fait des études, à l’IleMarante on ne peut rien changer, aux Grèves, fina-lement le projet était bon ! Voilà des réponses unpeu courtes.Il faut près d’une décennie pour concevoir et réaliserun quartier mais les conséquences bonnes ou mau-vaises des décisions prises à l’origine, se font sentirpendant des générations. Les erreurs commises,souvent sous l’impulsion d’une vision partisaneréductrice, pénalisent hélas pendant longtemps leshabitants de quartiers mal conçus, sous-équipés encommerces, restaurants ou lieux d’animation.Les élus MoDem souhaitent que, dans la construc-tion de notre ville de demain, on procède avec :- Un plan d’ensemble : il faut savoir ou l’on va et ne

pas faire de l’urbanisme « par petites touches ». Ceplan comprend les aspects transports, parkings,commerces, équipements collectifs, l’écologie…qui sont indissociables de l’urbanisme. La rédac-tion d’un Plan Local d’Urbanisme, qui permet aussià chaque propriétaire de Colombes de savoir à quoiil a droit, est une urgence ;

- Une large concertation : elle doit s’initier très enamont des projets. Elle permet de déterminer lesattentes et les préoccupations de tous les Colom-biens.

Laurent Trupin, Bruno Gouallouwww.laurenttrupin.org0678864976

Nous rappelons aux lecteurs que les textespubliés dans cette double page sont sous la

responsabilité de leurs auteurs.

UMP/Nouveau CentreChers Colombiens,Après l’élection de notre nouveau Maire au mois deMars, nous vous avions alerté sur les conséquencesd’une campagne démagogique et pleine de pro-messes irréalistes. Nous avions également soulignél’excellent état des finances que nous laissions et laqualité de l’endettement résiduel. Tout cela s’avèrevrai et nous souhaitons vous tenir informés de l’évo-lution de la situation politique à Colombes seulement10 mois après cette triste échéance.Le poids de ses promesses pèse lourdement surnotre nouveau Maire : après avoir proclamé desemplois et des logements pour tous, il réalise natu-rellement qu’il ne saura pas faire plus de miraclesque notre équipe, d’autant que nous avions déjàréduit le taux de chômage de moitié, le faisantpasser de 15 à 7,5 %.Pour le logement social, il peut constater que lenombre disponible est faible par rapport aux espoirsdéçus. Nous avions engagé en la matière une poli-tique de rénovation d’appartements importante etsurtout avions commencé à en créer de nouveauxavec un objectif désormais repris par M. SARRE, de500 nouveaux logements. Tout ceci ne seraitqu’anecdotique si l’on veut faire abstraction de lasituation réelle dans les quartiers populaires duNord de la ville. La réalité est en effet bien diffé-rente et semble très mal ressentie par notre popu-lation. Après avoir figé le prix des loyers HLM sousla pression du groupe communiste, ce qui aura uncoût de 400 000 euros pour les finances deColombes Habitat Public, M. SARRE en visite auxGrèves a annoncé qu’il comptait faire payer auxlocataires les parkings. Comment reprendre de lamain gauche… Le mécontentement était si fort qu’ila fallu appeler la police… Même chose aux FossésJean avec en prime 6 voitures brûlées. Nous croyonsrevenir à l’époque d’avant 2001… Ajoutez à celaune ville de plus en plus sale, et vous obtenez unesituation totalement dégradée, où notre Mairehésite désormais à se promener dans certains quar-tiers de peur des jeunes qui veulent lui faire payercomptant le poids de ses promesses jamais tenues.Quant aux finances, nous allons au devant de mau-vaises surprises car nous avions enrichi Colombesavec l’apport de nouvelles grandes entreprises et dece fait le montant des dotations de l’État sera enbaisse. Alors quelle politique allons-nous subir ?Moins de prestations à la population ou alors une« petite » hausse des impôts locaux… peut être pastout de suite, mais sur ce rythme avant deux ans. Àce titre les Colombiens savent bien que cette annéela baisse… de 10 % des impôts locaux avait étévotée par notre majorité grâce à sa bonne gestion.Dernier point important : nous attendons avec impa-tience la démission du Maire de son poste deconseiller général sur le canton Nord Ouest, démis-sion qu’il avait lui-même annoncée en conseil muni-cipal au début du mandat pour mieux se consacrer àsa ville. Noble pensée, mais pas de réalitéconcrète…Chers Colombiens, le temps va passer lentementsous le poids de toutes ces erreurs, mais nousserons toujours là pour préparer un avenir meilleur,celui que nous avions voulu construire avec vousdurant 7 ans de travail acharné. Nous vous souhai-tons un joyeux Noël en famille et une très bonneannée 2009.

Lionnel Rainfray, Président groupe UMPArnold Bauer, José Bonici, Isabelle Caullery,Caroline Coblentz, Nicole Goueta, Leila Legh-mara, Véronique Vignon, Rama Yade


M À la MJC. 96/98 rue Saint-Denis - 01 56 83 81 81.

Jusqu’aux vacances deNoël, la MJC deColombes accueille«Peintures du Sénégal »,une exposition detableaux dépeignant laquiétude de l’âmesénégalaise et l’essencede l’esprit de la Teranga(bienvenue en Wolof).À découvrir les œuvresde Diouf, Fos, Samp Fall,Shsamb ou encorePapissa.

M Au conservatoire de 14 h à18 h - 25 rue de la ReineHenriette - 01 47 85 65 59.

Exposition dephotographies d’Ingi(1915-2008) sur OlivierMessiaen (1908-1992), undes compositeurs etorganistes contemporainsles plus influents de laseconde moitié duXXe siècle. Entrée libre.

M, À la MJC à 20h3096/98 rue Saint-Denis(les 12 et 13) et 15h (le 14).

Avec son Ile auxesclaves, Marc Zammit,donne à la pièce deMarivaux une nouvelledimension en revisitantle rituel de la fête. Uneréflexion, entre comédieet tragédie surl’enfermement et ladérive du pouvoir del’homme sur l’homme.

, Au conservatoire à 20h3025 rue de la Reine Henriette01 47 85 65 59.

Dialogue entre uneœuvre atypique d’OlivierMessiaen et une piècede Beethoven. Lesœuvres : OlivierMessiaen (Quatuor pourla fin du temps) etLudwig van Beethoven(Trio op. 11). Lesinterprètes : FrédéricLubiatto, violoncelle ;Andrea Corazziari,Piano ; Stéphanie Carne,clarinette ; MorganeDupuy, violon.

12décembreOlivier Messiaen

Du 12au 14décembreL’île aux esclaves

Du 1erau 18décembreHommage à Olivier Messiaen

du 4novembreau 19décembrePeintures du Sénégal

sorties des mois de décembre et janvierMusique, théâtre, expositions, loisirs

À l’occasion du cinquantenaire du jumelage entre Frankenthalet Colombes, les musées d’Art et d’Histoire des deux villes

réalisent un échange d’expositions offrant un aspectcaractéristique de leur histoire.

à ne pas manquerLe monde de l’estampe

Jusqu’au 14 mars, le musée d’Art et d’Histoire de Colombes accueille un ensemblede 27 gravures du XVIIe siècle réalisées d’après des dessins d’Antoine Mirou(1570-1653) en provenance de Frankenthal. Son «voyage à Schwalbach», pré-

senté en version bilingue français-allemand, révèle des vues pittoresques des envi-rons de la ville thermale de Bad Schwalbach, proche de Frankenthal.Prétexteàundiscoursplusgénéral sur les techniquesde lagravure, l’exposition sera illus-tréed’œuvres, issuesdescollectionsde l’EstampedeChaville, departiculiers et dumuséed’Art et d’Histoire. À découvrir, les gravures de Théodule Ribot (1821-1891), Jean Frélaut(1879-1954) ou encore de Mercedes Uribe. À noter, l’atelier de gravure pour les 6-18 ansanimé par un artiste graveur. Le 17 décembre de 14h30 à 16h30. Gratuit sur inscription.

M Musée municipal d’Art et d’Histoire de Colombes — 2, rue Gabriel Péri — 01 47 86 38 85Du mercredi au samedi de 14h à 18h.

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28 M Spectacle diurne, Spectacle nocturne dd Spectacle familial


MERCREDI 10DÉCEMBREBURN AFTER READING (VO), de Joel etEthan CoenAIDE TOI LE CIEL T’AIDERA, de FrançoisDupeyronMIA ET LE MIGOU, de Jacques-Rémy GirerdL’EMMERDEUR, de Francis Veber

Séance ciné goûter à 15h30LABAN, LE PETIT FANTOME, de Lasse Persson

MERCREDI 17DÉCEMBRELE JOUR OU LA TERRE S’ARRETA deScott DerricksonLES AILES POURPRES, de MatthewAeberhard, Leander Ward

MERCREDI 24DÉCEMBREAUSTRALIA, de Baz LurhmanLA SOURIS DU PERE NOEL, de Vincent Monluc

MERCREDI 31DÉCEMBRELARGO WINCH, de Jérôme SalleIGOR, de Anthony Léondis

En janvierTWILIGHT, de Catherine HardwickeDE L’AUTRE COTE DU LIT, de Pascale PouzadouxLA GUERRE DES MISS, de Patrice LeconteLES NOCES REBELLES, de Sam Mends

En raison de travaux de confort dans ses salles deprojections, le cinéma sera fermé du mercredi 7 aumardi 13 janvier inclus.

Cinéma Les 4 Clubs35, rue du Bournard – 92700 ColombesTél. : 08 92 68 01 22 – Fax : 01 47 84 11 52

Les salles 2 et 4 sont accessibles aux personnes handicapées.

ciném

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lubs

M, À la Cave à théâtre à20h30 (le 13) et 17h (le 14)58, rue d’Estienne d’Orves01 47 80 92 19.

Après le «Jamel comedyclub» de Jamel Debbouze,place au «Comic station»de Nadia Roz! L’humoristecolombienne invite sur leplateau de la Cave les nou-veaux talents de la scèneparisienne. Sketch oustand-up, ils ont tous dixminutes pour vous fairedécouvrir leur univers. Unconcentré de talent àdécouvrir absolument.

M, Au Tapis Rouge de 9h à19h - 9, rue de la Liberté.

Le salon du vin et de lagastronomie, nouvelleédition, vous donnerendez-vous en cetteveille de fêtes au TapisRouge. Bénéficiez desconseils de viticulteurs etde producteursrégionaux, véritablesambassadeurs de lagastronomie française.Entrée libre et vente surplace.

, À l’Avant-Seine à 20h3088 rue Saint-Denis01 56 05 00 76.

Quelque part entre NewYork et Paris, deBernstein à Ravel,Candide, le Concerto enfa, West Side Story ouencore le fameux Boléro,nous feront tourbillonnerde plaisir à l’occasion dela venue sur la scènecolombienne del’orchestre national d’Île-de-France et son chefprodige : Rani Calderon.Ou quand le swing prendpossession del’orchestre classique.

, Place du Forum de 17h à 20h.En attendant le PèreNoël… La ville vousdonne rendez-vous le19 décembre à 17h sur leparvis de l’hôtel de villepour fêter ensemble l’ou-verture de son village deNoël. Jusqu’à 20h,autour d’un buffetcampagnard, venezprofiter en avant-première des animationsde la place du Forumdont l’accès sera excep-tionnellement gratuit.

, Au Caf’Muz à 20h30 31, rue Jules Michelet 0146490554 ou 0147604311.Retrouvez au Caf’Muz, lagrande finale de Music enSeine, le tout nouveauconcours de musique deColombes, initiée par ladirection Jeunesse de laville. Au programme rock,world music et jazz.N’hésitez pas à venir lesencourager. Sélectionsdes finalistes: les 6 et14 décembre toujours auCaf’Muz.

MddAu centre Nature de10h30 à 12h - 16 rue de Solférino - 01 47 80 35 87.Le centre Nature dans lecadre de sa programma-tion hivernale proposeun atelier de créationnature. Au menu :confection de boules degraisse et astuces pournourrir les oiseaux.

, Au Hublot à 20h30 (à14h30 et 20h30, les 15 et22) - 87, rue Félix Faure. 01 47 60 10 33.

Seconde partie de lapièce «Gengis, parmi lesPygmées», ce nouvelépisode nous narre lasoudaine crise deconscience d’un chef del’État sans état d’âmeayant comme seulcarburant le profit.Gengis, un texte à la foisféroce et drôle qui nousinterroge sur notrecourage idéologiqueface au gachisécologique et à laconsommationfrénétique. À méditer encette période de criseéconomique !

, Au conservatoire à 20h30 25 rue de la Reine Henriette 01 47 85 65 59.

Georges Paczynski vousinvite à une soirée jazz,avec des standards etdes compositionsoriginales des musiciensdu trio. GeorgesPaczynski, batterie ;Armel Dupas, piano ;Joachim Govin,contrebasse.

16janvierGeorges Paczynski Trio

Du 8 au 24janvierGengis, nouvel épisode

Le 24décembreCréation nature

Samedi 13 et dimanche 14décembreComic Station

Le 20décembreMusic en Seine

Vendredi 19décembreVillage de Noël

Jeudi 18décembreNew York Christmas

Samedi 13 et dimanche 14décembreSalon du vin et de la gastronomie

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Séjour

s Vacances février:inscriptionsLa ville propose cette année à l’occasiondes vacances d’hiver cinq séjours auxenfants et adolescents colombiens. Au pro-gramme : Ristolas (7-11 ans) et Saint-Jeand’Arves (12-14 ans), du 14 au 21 février ;Ancelle (7-11 ans) et Chamrousse (12-14ans), du 21 au 28 février ; Saas Grund (15-17 ans), du 14 au 21 février et du 21 au28 février. Inscriptions en mairie au Serviceaccueil, prévisions et prestations scolairesà partir du 15 décembre. 01476083 18 ou 0147608340


HRO


confér

ences

Le coup de cœurdes bibliothèquesTV On The Radio – Dear Science(2008 – Interscope Records)

Troisième album du groupe new-yorkais TV On The Radio, « DearScience » est un véritable petit laboratoire musical, où lesmusiciens mélangent dans une éprouvette rock, soul, funk et jazzjusqu’à un résultat incandescent. Ces savants fous pimententleur formule d’une production sublime, aux riches arrangements

et aux textes complexes, donnant vie à l’un des meilleurs disques de l’année.

31

, À la MJC à 20h. 96/98 rueSaint-Denis - 01 47 84 30 17

Créées au Cadran omnibusen 1992, les soirées 109 sontde retour. Au programme decette édition 2009 à la MJC :Pierpoljak, le plus colombiendes Jamaïquains mais aussiles Gars dans le coin, entreska, musique tzigane et rapet pour clore la soirée leWake Up sound system(sélections de Dj’s). Tarifs :10 €.


Les soirées nourrissantes del’Avant-Seine nous reviennenten janvier. Le concept : vivreun spectacle puis prolongerla soirée en musique « live»autour d’un sympathiquedîner-buffet. Au programme:Et ta sœur? de PierreAscaride, Sermons joyeux deJean-Pierre Siméon et Peteret Vichy, d’Olivier Gosse.

, À l’Avant-Seine à 20h3088 rue Saint-Denis01 56 05 00 76.Quand on évoque Corneille,on pense automatiquementau Cid, oubliant ainsi latragédie Nicomèderappelant Shakespeare.Brigitte Jacques-Wajemanachève avec cette pièce lecycle de son «Corneillecolonial », véritable défi quiconsistait à monter cinqtragédies de l’auteurtournant autour de Rome etde ses colonies.


L’opéra chinois est l’une des plus grandes traditionsthéâtrales du monde. Avecplus de trente-cinq artistes,la troupe mythique de Pékinest celle-là même qui en sontemps fascina et influençaStanislavski, Eisenstein,Brecht ou encore Chaplin…Dépaysement etenchantement assuré.


Après Frenesi, interprété enoctobre dernier à l’Avant-Seine, le chorégraphe etmetteur en scène, TinoFernandez, vous invite àdécouvrir sa nouvellecréation, La Razon de lasOfelias, un voyage auxconfins de la maladie de laconscience, entre le normalet l’anormal.


Depuis qu’elle a fait plusqu’un pas-de-deux de côtémais un «grand échappé»pour s’éloigner de sa brillan-tissime carrière de danseuseétoile, Marie-ClaudePietragalla enchaîne lescréations contemporainesoù elle projette, avec soncompagnon JulienDerouault, son talent et saforce. Avec Marco Polo, lachorégraphe associe toutesles richesses de l’art dumouvement (classique,contemporain, hip-hop, artsmartiaux…) et noustransporte dans un universonirique et fantasmé.

Le 17janvierSoirées 109

Du 21 au 23janvierSoirées Nourrisantes

Vendredi 6févrierMarco Polo

Mercredi 4févrierLa razon de las ofelias

Jeudi 29janvierOpéra de Pékin

Lundi 26 et mardi27janvierNicomède

à écouter

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tiers

Au conservatoire25 rue de la Reine-Henriette

Jeudi 11décembre Conférence en musique : le Quatuor pour la fin du temps d’Olivier Messiaen, enprésence de Paul Gontcharoff, professeur de culture musicale du conservatoireet des musiciens : Stéphanie Carne, clarinette, Morgane Dupuy, violon, FrédéricLubiatto, violoncelle et Andrea Corazziari, piano.

Samedi 13décembre L’atelier de chalcographie du Louvre et les techniques de l’estampe par FrançoisBaudequin, chef de l’atelier de la chalcographie du Louvre.

Samedi 24janvier L’histoire de la gravure, des origines à nos jours, par Gisèle Caumont, conseillèrescientifique et technique aux musées, département des Hauts-de-Seine.

À l’Avant-Seine 88 rue Saint-Denis

lundi 19janvier Comme chaque mois, l’Avant-Seine tient conférence. Au programme : l’Artcontemporain et le sexe. En partenariat avec l’association connaissance de l’Artcontemporain. www.connaissancedelart.com Tarifs 5 € (gratuit pour les abonnésde l’Avant-Seine).

Les ateliers de NoëlDu 21 au 31 décembre, les maisons de quartierss’associent autour de Noël et de ses traditions.Au programme des ateliers de l’Espace des 4 chemins et de l’Escale Europe : la création desapins, de lutins de Noël et de cartes de vœux…Détails des activités auprès des maisons de quar-tiers et dans les lieux publics à partir de la mi-décembre.

Espace des 4 Chemins, 145 boulevard Charles de Gaulle — 0142420985 [email protected] ; Escale Europe, 34 avenue de l’Europe014649 10 12 ou [email protected]

BM

Pal

azon


Parmi les livres qui tapissent les murs dela cave où Henri Lœvenbruck écrit sesthrillers, on trouve des éditions étran-

gères de ses livres : en portugais, polonais etmême en coréen. C’est dire si la notoriété del’auteur a dépassé les frontières.Henri Lœvenbruck a publié dix romans. Toutd’abord deux trilogies d’héroïc fantasy avantde passer au thriller, avec « Le Testament dessiècles ». Paru en 2003, quelques mois avantle « Da Vinci Code », ce thriller ésotérique aconnu un large succès. Une réussite qui nes’est pas démentie avec les deux romans sui-vants, qui ont confirmé qu’Henri Lœvenbruckfaisait bel et bien partie de cette générationmontante d’auteurs populaires de thrillersfrançais, au même titre que Jean-ChristopheGrangé ou Maxime Chattam.

Colombes, comme un souvenir d’enfanceAvant de s’installer à Colombes il y a huitans, Henri Lœvenbruck avait toujours vécu, sil’on excepte une brève parenthèse anglaise,dans les quartiers populaires de l’est pari-sien. Son but était donc de trouver un pavillondans une banlieue agréable qui ait gardé lemême esprit que les quartiers de sonenfance. Il cherchait également de la placepour garer sa voiture. Dès le jour où il a visitésa future maison, il a été surpris par le calmequi régnait dans la rue. Colombes correspon-dait à ses recherches. Quant aux places destationnement, ajoute-t-il avec un sourire,« la bonne surprise n’a été que de courtedurée »…

Une de ses premières démarches, une foisinstallé, a été de se rendre à l’adresse oùavait vécu Daniel Balavoine. Totalement enphase avec l’engagement social et la sincé-rité du chanteur, il voulait voir le lieu quil’avait vu vivre. Aujourd’hui encore, HenriLœvenbruck regrette que la ville de Colombesne cultive pas l’héritage de cet artiste engagéqui s’est tant battu pour l’Afrique. Il n’y a pasde rue ou d’établissement public portant lenom du chanteur.

Un véritable touche-à-toutÀ Colombes et dans ses environs, HenriLœvenbruck a rapidement découvert tout untissu d’écrivains, d’auteurs de bandes dessi-nées, d’illustrateurs, de musiciens… Trèsproche de ses lecteurs, avec qui il échangegrâce au forum de son site Internet, il vientmême de découvrir que l’une d’entre elleshabite dans sa rue ! Si la ville n’apparaît pasréellement dans ses livres, elle peut être pré-sente au détour d’une idée. Ainsi, comme ilaime le raconter, « la destruction d’une tour duquartier de La Défense», qu’il a imaginée dans« Le syndrome Copernic », «pourrait permettrede voir la Tour Eiffel depuis Colombes».On peut voir l’écrivain dans les rues deColombes, lorsqu’il emmène ses enfants lematin à l’école, quand il prend position dansun café de la ville pour écrire ou qu’il fait sesemplettes dans le magasin de musique duboulevard de Valmy. Car Henri Lœvenbruckn’est pas seulement écrivain, il est récem-ment revenu à ses premières amours avec lamusique, comme le prouve sa récente colla-boration avec Renaud.Henri Lœvenbruck est un artiste complet avecune conscience politique qui le pousse à s’in-téresser aux affaires publiques et en particu-lier aux affaires de sa cité. On ne s’étonneradonc pas d’apprendre qu’il vient de faire sonentrée au conseil d’administration de l’Avant-Seine. Il se met modestement « à disposi-tion », désireux avant tout d’apporter sonexpérience au service d’une salle qu’il a déjàfréquentée, comme beaucoup de Colombiens.De toute manière, il n’a pas de souci à sefaire, l’histoire est déjà écrite. « La Moïra », satrilogie publiée bien avant qu’il ne s’installeà Colombes, se déroulait en partie dans leComté de Sarre. Et après bien des péripéties,maléfices et autres coups durs, les habitantsy vivaient heureux. p

Repèresp1998 : publication de son premier

roman.p2003 : sortie du « Testament des

siècles », son premierthriller.

p2008 : remonte sur scène pour présenter ses nouvelleschansons.

Le chiffrep10 romans publiés en 10 ans.

En attendant le onzième l’an prochain.

Sa phrase:« J’ai une vision de la société oùl’entraide, par le biais de l’état, doitprévaloir sur l’individualisme. Je doisêtre un peu fou… ».

Henri LœvenbruckColombien depuis de nombreuses années, Henri Lœvenbruck termine actuellement

la rédaction de son onzième roman, qui paraîtra en avril prochain aux éditions Flammarion.

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«Vaincre à tout jamais un Empereurbarbare, digne descendant desHuns ». C’est en ces termes que le

11 août 1914 la municipalité de Colombesdésigne l’ennemi. L’ensemble du pays croitbalayer en peu de temps cette invasion. Le31 mai 1915, on évoque même la « gaietéfrançaise devant l’ennemi ». Toutefois desincidents, qualifiés de troubles sociaux, fontsuite à la déclaration de guerre : vitrines bri-sées dans le quartier des Vallées ou encoredépôts de la société Maggi vandalisés.

Seule la mort glorieuse vaut reconnaissanceL’exhortation des élus à pourfendre l’enva-hisseur ne cessera pas tout au long de cesquatre années. Par-delà ces apostrophes,l’Arrière se rend-il vraiment compte de ce queles hommes endurent dans les tranchées ? Laville rend les honneurs aux soldats morts, aucombat ou de ses suites, mais celui qui va

décéder de maladie s’en voit écarté, seulela mort glorieuse vaut reconnaissance etnon l’engagement quotidien dont peusoupçonnent les souffrances.Pourtant, l’hôpital, installé depuis 1911 àl’Institution Jeanne d’Arc par l’Associationdes Dames de France affiliée à la Croix-Rouge, d’une capacité de 60 lits dès fin1914, accueille des blessés convales-cents. En septembre 1915, évacués versles hôpitaux de province, ils font place auxvictimes de la campagne de Champagne.Les infirmières et bénévoles prennentalors la mesure de la férocité des com-bats. L’hôpital de Colombes emménagealors à l’été 1916, boulevard Edgar-Quinetdans des locaux plus adaptés.

Colombes sous le feu de la « Grosse Bertha»Les habitants sont mobilisés en soutien lorsde concerts, bals ou ventes de charité orga-nisés dans le parc de l’Institution ou auCadran, rue Saint-Denis. Du reste, la viesociale ne s’est pas arrêtée, les cinémas « LeColombia », « Le Pierrot blanc », et « les Val-lées », vecteurs du discours officiel sur laguerre, restent en activité. On y vient pours’extraire des difficultés à se ravitailler. Enseptembre 1916, une boucherie municipalevoit le jour.Les hivers sont durs à supporter, particulière-ment celui de 1917 où la Seine est gelée parendroits. Le charbon manque (la moitié desmines du Nord est occupée par les Alle-mands). Les permissions, offrant une pauseà l’enfer des combattants, permettent desavoir ce qui se passe au front, mais peut-onconfier l’indicible au vu des modes de vie sidifférents de part et d’autre, du patriotismede l’Arrière et de la propagande dénonçantces épanchements, perçus comme une trahison ?La guerre approche avec la percée allemandeà l’hiver 1917 à moins de 60 km de Paris. Descanons de très grande portée baptisés« grosse Bertha », du nom du premier canonsimilaire apparu en 1914, bombardent Pariset sa banlieue de mars à août 1918.

918 morts au combatLa peur règne à chaque explosion qu’onentend depuis Colombes. La commune n’estpas touchée mais œuvre à trouver des abris,notamment en sous-sol d’immeubles. Lesécoles sont équipées de tranchées en avril.On s’inquiète aussi des « attaques d’aéronefennemis » intervenant la nuit.Amiot profitant de l’élan industriel de l’aéro-nautique s’installe dès 1916 au Petit-Colombes. Non loin, Hispano-Suiza à Bois-Colombes et Gnôme-et-Rhône (futureSNECMA) participent à l’effort de guerre,apportant leur lot d’agitation ouvrière maisévitant le chômage à bon nombre de Colom-biens.Le tribut payé par Colombes est de 918 disparus, alors même que la municipalitén’annonçait en août 1918 que 354 tués et 862 blessés. Le monument aux Morts qu’onprévoyait depuis fin 1915 est installé en 1923,place du Souvenir et un carré militaire aucimetière de la Cerisaie abrite 141 tombespour ceux ne disposant pas de caveau particulier. p

33

ligne defront…

2008, la France vient de perdre son dernier poilu.En cette année de commémoration du 90e

anniversaire de l’Armistice, l’enracinement de la Grande Guerre dans la mémoire

colombienne est plus que jamais visible.

Le 2 décembre 1923

Le nouvel hôtel de ville, dont les premierstravaux datent de 1913 est enfin inauguré le 2 décembre 1923 par un ministre d’État, PaulStrauss. C’est dire l’événement. Bien plusqu’une simple maison commune, c’est unmonument de belle facture réalisé par lesarchitectes Leseine.

Poilu en plâtre, don deGeorges Rovillé. Collection du

Musée de Colombes.

Le musée municipal d’Art et d’Histoire afêté ses 20 ans d’ouverture le 4 décembredernier. Créé en 1988 par DominiqueFrelaut, maire honoraire (1965-2001) etPierre Sotura, conseiller général,l’établissement recèle de belles et richescollections sur le passé industriel de la villeainsi que d’intéressantes peintures datéesdu XVIIe, XIXe et du début du XXe siècle.

l’actu

un jo

urde dé

cemb

re à Colombes

en dire

ct du passé


Ils nous ont quittés

bienvenue

Zak ABDOULI Melissa ADJEVI, Syrine AÏT OUAKLI, Ayrton ANDRADE, AroneBAIDOURI, Mathis BARNABÉ, Chanel BEREZAY, Amandine BESNARD, Edouard CHA-DENIER, Hanna CHBINOU, Manel CHERGUI, Balthazar DIVERCHY, Inès FRAKSO,Aude GOUZOU, Lisa GUERCHOUH, Lyna HEMMAZ, Lola HERBETTE, GaranceHOUARD, Candice HUBER, Maelys KHELIFAOUI, Maëlys LE BESCOND, Joseph LEROY, Mathéo LEDEY, Emilie LEGUILLOU, Lola LEMAIRE, Cloélys LEUBA-NICOLOSI,Sam-Israël LUTUMBA KADIMA MVUNDA, Hassen MOUMNI, Lazare NDONGALA,Batiste ODENT, Béatrice PAUTONNIER, Carmen PENEBOUANANI, Sophie PETREA,Nathan PEYRAT, Léonie PIGEON, El Mehdi REMMANE, Faustine RENAUD, LouisRENOU, Bièrline REVOLTE-MESIUS, David RICARD, Solène SAGHAAR, DelphineSOMPLEI, Elissa SOUEDAN, Açiyah TOURE.

ils se sont mariés,

HIPEAUX Xavier et DEVILLERS Brigitte, BELIN Thomas et OUTH Kalyan, SASSAAbdeslam et DRET Sandrine, BELKHEIRAT Ahmed et HANI Naïma, JAMEÏ ;Mohamed et APRILE Isabelle, DALLAGI Ahmed et BELON Virginie, HACHIM Naba-hane et IBRAHIMA Housnati, QUERCY Jacques et RUCQUOY Béatrice, TAIBI ;Brahim et OUAHIDE Hanane, TACHERIFT Hakim et HERBLOT ; Florence, FOUIL-LEUL Nahuel et BORJAS Lorena, DJEBLI Abdel-Krim et BENBELAÏD Nora, MOS-LIMANI Bassam et ABDULLA BEN ALY Fatima, BEHLULI Osman et HOXHAJ Val-dete, DURANCEAU Damien et GASMI Myriam.

Garçons1. Yanis2. Adam3. Antoine4. Nathan5. Thomas6. Lucas7. Hugo8. Enzo9. Sami

Filles1. Chloé2. Sarah3. Yasmine4. Jade5. Ines6. Maëlys7. Eva8. Camille9. Anaïs

Repère

s

Nafisa ABBAS, Juliette ABITBOL, Maud AVRONSART, Marcel BARET, Claire BAYARD,Mohammed BENSEDAOUI, Roger BESNARD, Renée BOFFY, Claude BOURLON,Michelle BOUYEURE, Pierre BOYER, Henri BRÉVAL, Andrée BROQUET, Henri CASTE-LAIN, Alain CHAMBON, Francis CHARDIN, Hadj CHARIF, Odette CHOPINAUD, JacquesCLOISEAU, Joseph DELPOUX, Serge DOS SANTOS, Henri FELTEN, Vincente FER-NANDEZ, Jeanne FOLET, Jean FOUCHET, Pierre FOURET, René FRETIER, Jean FRO-LOFF, Andrée GAULIER, Fernande GENIAUX, Rafat GHORESHI, Isabel GONÇALVESMAURICIA, Odette GOSSELIN, Suzanne GRISEL, Mauricette HERBET, ILUNGA WAILUNGA, Fabienne JUMEAU, Odette KAMERT, Lahoussine LACHGUER, MauriceLAHMI, Abdelghani LAMI, Gaston LAMY, Raymond LANDY, Henri LAVOUÉ, Jean-Charles LEDAIRE, Gilles LEGRAND, Marc LEGRAND, Geneviève LELEU, Lucien LINDER,Lisa LORENZINI, Didier MAILLE, Mirtyl MARTIN, Djemilla MARTINET, JacquelineMERTZ, Roger MINOIS, René MOUTAUD, Miroslav NIKOLIC, Claude PICHENOT, EdithPLÉE, Jean PLÉE, Jacques PRIGENT, Brigitte RENAUD, Petra RUIZ, GONZALEZ, MarieTOPSAKALIAN, Denise VIAL.

Le top des prénoms de ces 12 derniers mois à Colombes

Faites vos démarches en ligneLe portail Internet de la ville vous permet defaire votre demande de livret de famille, dedélivrance d’état civil de naissance, de décèsou de mariage, en utilisant les formulaires àtélécharger directement en ligne. Le siterépond également à toutes vos questions en cequi concerne ces démarches administratives.Rendez-vous sur www.colombes.fr.

27%0-19 ans

32%20-39 ans

25%40-59 ans

++60 ans14%

PRÉPARER UN MARIAGE

Principe : deux personnes peuvent semarier si elles sont de sexe différent,consentantes et âgées d’au moins 18ans. Le mariage est sauf exceptioncélébré à la mairie, dans la communede résidence de l’un des deux épouxpar un officier de l’état civil, enprésence d’au moins deux témoins.Délai: les futurs époux doivent fairepublier des bans à la mairie, pendantune durée de 10 jours.Pièces à fournir:une pièce d’identité,un justificatif de domicile, lesinformations relatives aux témoins (noms,prénoms, date et lieu de naissance,profession, adresse), une copie intégralede l’acte de naissance de moins de 3 mois(6 s’il a été délivré outre-mer), ainsi qu’uncertificat de notaire, si les époux ontconclu un contrat de mariage.

Àsavoir

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Décès

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Oct.SeptAoûtJuilJuinMaiAvrilMarsFévJanv

La démographie depuis janvier2008

Le chiffre du moisRépartition de la population selon l’âge àColombes. Source INSEE 2005.

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Le maire dans les quartiers20 janvier à 17h30 Villa Kreisser et rue Paul-Bert (côté Eiffidis)27 janvier à 17h30 Rue de l’Indépendance5 février à 17h30 Cité Gagarine, rue Youri-Gagarine et au

42 rue de l’Égalité.

Des élus à votre écouteVos élus sont à votre écoute sur les marchés Marceau, Aragonet du centre-ville chaque dimanche matin. Vous souhaitezéchanger ou faire part de vos remarques concernant la vie de lacité… Rendez-vous les samedis et dimanches dans les chaletsmunicipaux. Chaque demande est adressée dès le lundi suivantaux services municipaux concernés.

UrgencesPompiers ................................................................... 18Police secours ......................................................... 17Urgences médicales .............................................. 15Commissariat ..........................................01 56 05 80 20Police municipale ..................................01 47 60 41 48Centre anti-poison .................................01 40 37 04 04Urgences dentaires (jours fériés) ..........01 47 78 78 34Urgences vétérinaires ...........................01 43 96 23 23S.O.S. médecins......................................01 47 07 77 77EDF-Dépannage 24 h/24..........................0810 333 192GDF-Dépannage 24 h/24 .........................0810 433 192Eau et force 24 h/24 .................................0810 878 878S.O.S. propreté no vert............................0800 47 60 00S.O.S. cadre de vie no vert ....................0805 11 93 94Femmes victimes de violence 92.........01 47 91 48 44Bureau d’aide aux victimes..................01 46 49 78 45Écoute enfance 92...................................0800 009 292SOS femmes battues .............................01 47 36 96 48Drogue info service no vert.....................0800 231 313Accueil sans abri no vert.............0800 306 306 ou 115Vous cherchez un médecin de gardetéléphonez au commissariat de Colombes: 01 56 05 80 20

Santé publiqueService Hygiène Santé (contrôles sanitaires) :01 47 60 81 21 – 549 rue Gabriel Péri, ouverture du lundi au ven-dredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h.Centre Municipal de santé01 42 42 41 48 – 267 bis rue des Gros Grès. Consultations demédecine générale et spécialisée : radiologie, service dentaire.Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 19h, le samedide 8h30 à 12h.Service prévention santé01 47 60 80 26 – 549 rue Gabriel-Péri. ouverture du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h à 17h

Collecte des déchets volumineux« Ma déchèterie mobile » disponible de 13h à 17h.- les 1er et 3e lundi de chaque mois,

rue Irène et Frédéric Joliot-Curie,- les 2e et 4e mercredi de chaque mois

angle Gambetta Ménelotte,- les 1er et 3e vendredi de chaque mois, place Aragon.Ou contactez les encombrants au 0 800 476 000.

INFOS

PRATIQ

UES

Décembre etJanvier 2009

Dimanche 14 décembrePharmacie BOUVART28 rue Saint-Denis — 01 42 42 32 77

Dimanche 21 décembrePharmacie HORON132 avenue Henri Barbusse — 01 42 42 12 42

Jeudi 25 décembrePharmacie COHEN53 rue du Bournard — 01 42 42 09 09

Dimanche 28 décembrePharmacie DOASSANS15 place du Général Leclerc — 01 42 42 06 20

Jeudi 1er janvierPharmacie PITARD333 rue Gabriel Péri — 01 47 82 18 04

Dimanche 4 janvierPharmacie DAVID71 rue Gabriel Péri — 01 47 81 16 90

Dimanche 11 janvierPharmacie DRIGHES67 avenue Henri Barbusse — 01 42 42 64 16

Dimanche 18 janvierPharmacie PICARD55 boulevard de Valmy — 01 42 42 25 60

Dimanche 25 janvierPharmacie ECHINARD10 boulevard Charles-de-Gaulle01 42 42 17 33

phar

macie

s de gar

de

35

Les élus vous reçoiventsur rendez-vousMairePhilippe SARRE....................................01 47 60 82 78

adjoints au maireMaurice LOBRY ...................................01 47 60 82 331er adjoint. Finances, budget et vie économique.Michèle FRITSCH ................................01 47 60 43 61Affaires scolaires, restauration.Déléguée des quartiers Nord-Est.Patrick CHAIMOVITCH .......................01 47 60 82 69Urbanisme et aménagement.Michèle ETCHEBERRY........................01 47 60 82 57Affaires sanitaires, sociales et handicap.Bernard DESTREM ..............................01 47 60 43 61Travaux, voirie et bâtiments.Zineb AKHARRAZ ................................01 47 60 82 55Petite enfance.Bernard DANILO ..................................01 70 72 18 85Personnel et Affaires générales.Véronique MONGE ..............................01 70 72 18 70Habitat et logement.Alexis BACHELAY................................01 47 60 82 57Développement durable, transports et stationnement.Catherine BERNARD ...........................01 47 60 82 69Environnement et maîtrise des énergies.Édouard PHANOR ................................01 70 72 18 67Jeunesse et nouvelles technologies.Évelyne BOUCHOUICHA .....................01 47 60 43 61Enfance, centres de loisirs et de vacances.Kamel BOUHALOUFA ..........................01 47 60 82 55Sport. délégué des quartiers Nord-Ouest.Martine ANTOGNAZZA ......................01 47 60 82 57Politique de la ville emploi et insertion.Dominique FRAGER .............................01 47 60 82 69Culture et Patrimoine.Chantal BARTHÉLEMY-RUIZ..............01 47 60 80 55Vie associative, jumelage et anciens combattants.Déléguée des quartiers Sud.Aïssa BEN BRAHAM ...........................01 47 60 43 61Démocratie locale, vie des quartiers et citoyenneté.

Conseillers municipauxNicole MARLIAC..................................01 47 60 43 61Concertation avec les habitants.Noël ARCEDIANO ................................01 70 72 18 85Communication et événementiel.Christiane CHOMBEAU-SOUDAIS ...............................................01 47 60 82 57Personnes âgées et Intergénérationnel.Viviane LE GUENNEC ..........................01 70 72 18 85Affaires générales.Philippe LE PREVOST..........................01 70 72 18 85Commerce et artisanat.Yahia BOUCHOUICHA .........................01 47 60 43 61Logement – relation avec les amicales de locataires.Philippe PATTIER .................................01 47 60 82 55Sport scolaire.Michelle MACÉ....................................01 47 60 43 61Réussite éducative.Catherine LAIGLE.................................01 47 60 43 61Opération « Coup de pouce ».Yaye Amy DIOP ....................................01 70 72 18 70Logement des personnes défavorisées.Élizabeth CHOQUET.............................01 70 72 18 67Restauration.Kamel ESSAIED....................................01 70 72 18 67Nouvelles technologies.Patricia PACARY..................................01 47 60 43 61Centres de vacances.Habib BENBELAID ...............................01 47 60 82 33VoirieFrédéric-Farid SARKIS .......................01 47 60 82 69Économie sociale et solidaire.Nora DJEBBARI ...................................01 70 72 18 67Jeunesse.Julien GAUTIER ...................................01 70 72 18 85Prévention et sécurité.Christelle VÉTIZOUT ...........................01 47 60 82 57Démocratie locale – Gestion urbaine de proximité.Claire GAGNIERE .................................01 47 60 82 69Plan « Santé ville ».Salem BELGOURCH .............................01 47 60 82 55Jumelage et coopération décentralisée.

Les marchés à ColombesEn centre-ville, les mardis et jeudis de 8h à12h45 et le dimanche de 8h à 13h30. AuPetit-Colombes, les mardis et vendredis de8h à 12h45 et le dimanche de 8h à 13h30.Place Marceau, le mercredi et le samedide 8h à 12h45.

Hôtel de villePlace de la RépubliqueTél. : 0147608000 – Fax : 0147608085Horaires d’ouverture:Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30sans interruption et le samedi de 9h à 12hAccès bus : 304, 166, 167, 367, 378,

Colomb’bus.Parking public.Entrée rue de la Liberté.

Service civil volontaireLa ville de Colombes recrute dans le cadredu Service Civil Volontaire (18-25 ans) desanimateurs soutien au handicap, desaccompagnants à la scolarité et unintervenant FLE (Français langueétrangère). www.colombes.frou 0147608100

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