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N° 166 - Fev. 2012 3,00 € Exclusif : Philippe Pozzo di Borgo, l’intouchable, répond à nos questions Dossier : L’Enseignement supérieur

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N° 166 - Fev. 20123,00 €

Exclusif :Philippe Pozzo di Borgo,l’intouchable,répond à nos questions

Dossier :L’Enseignementsupérieur

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Temps forts de Noël !

22 Le voyage en provence

Les 4ème C au musée

Accueil des CM2

ECOLE FRANÇOIS TANGUY

Une école qui vit !

24 INVITATION : « soutien aux

œuvres lasalliennes »

25 ZOOM :

L’espace dans mon école

26 Genèse du projet

Le séjour

27 La vallée des Dinosaures

La journée “Espace”

28 DOSSIER :

l’Enseignement Supérieu

à St Joseph LaSalle

30 Parcours

31 3 BTS et une Prépa !

32 Un ensemble marqué par la

lisibilité des parcours offerts

33 Quelle voie choisir, pour la

suite de sa vie ?

34 Lycée des métiers de l’énergie

35 Métiers du Froid

Interview de Marc Nicol

36 BTS IRIS

37 CPGE

38 SPORTS

Cross-country Ugsel

Trisports

39 Section nautisme

Handball UGSEL Cadets

40 VIE DE L’ÉTABLISSEMENT

Départs en retraite

42 Noël à l’internat

Fraternité éducative La Salle

43 Coup de coeur !

CARNET DES FAMILLES

4 VIE DE L’ÉTABLISSEMENTFrance 3 à St JoL’A. P. E. L de St Jo-La SalleLa Brocante 2011

5 Journée des communautéséducativesSyn’Jo Phonie

6 LE THÈME DE L’ANNÉE :Le serviceL’interview de PhilippePozzo di Borgo

7 17 fillesPrintemps des Arts

8 1er échange avec une écolepolonaiseLe bal des 3ème

Formation BAFA

9 LYCÉE PROFESSIONNELLes “COM IC’S “ sur scène !Le « Cambridge”...

10 Les TFCA en visiteOpération ChocolatQue fait la police ?

11 Ouvertures chez les 3ème DP6B12 La communauté du CénacleSœur Sophie témoigne

13 La terre, ma passion !Le recrutementSaint-Jo, partenairede la Région Bretagne

14 LYCÉE GÉNÉRAL (L.E.G.T)& ENSEIGNEMENTSUPÉRIEURQuand NAO s’invite...Visite de ARMOR LUX…Droits de l’enfant

15 Semaine d’orientationQuelle voie choisir... ?Les élèves de 2nde en visiteà ARCOA

16 Ouverture sur le théâtreJournée Franco allemandeCélébrations de Noël

17 Ecrire pour le plaisir…Les prépas TSI à la neige

18 COLLÈGEDe Ste Anne à St Jacques...Prix des IncorruptiblesSéjour en AngleterreWild Target

19 Le petit journal...Élection des délégués

20 L’Agence Locale d’EnergieDECCBBig Challenge

21 Développement durableIls peuvent vous sauver la vie !

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N° 166Fév. 2012

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AAprès avoir, tour à tour, consacré sondossier central au lycée général ettechnologique, au lycée professionnel,

ce numéro d’Elan aborde l’enseignementsupérieur. Notre ensemble scolaire a en effetl’immense avantage de proposer des par-cours scolaires de la classe de sixième à lalicence professionnelle. Chaque année, desjeunes diplômés nous quittent au terme d’uncursus de formation vécu sur site depuis lapremière année du collège ! Naturellement,nous ne pouvons, ni ne voulons ériger cesparcours en exemple, mais il est amusant deconstater leur existence. La présence de l’enseignement supérieurdans un établissement polyvalent comme lenôtre est, à plus d’un titre, une énorme chance.Nos Classes Préparatoires aux GrandesEcoles (CPGE) réservées aux bachelierstechnologiques sont une illustration d’unevoie où le travail, le sérieux, l’implication desélèves et des maîtres construisent laréussite. A l’heure où la France manquecruellement d’ingénieurs, nous ne pouvonsqu’encourager les élèves à s’engager dansce parcours d’affirmation des compétences,d’émergence des talents au rang desquelsles qualités humaines installent la différenceentre candidats. La valorisation du travail enéquipe, de la solidarité, de l’attention àl’autre et de l’effort y participent grandement.La semaine à la montagne organisée tousles deux ans en est la meilleure illustration :cours le dimanche après midi, quatre heuresde cours toutes les matinées, ski de 13 à17 heures, interrogations orales en fin dejournée, étude jusqu’à 22 heures !... Cesclasses sont des antichambres à l’accès auxécoles d’ingénieurs : Centrale, Mines,Supélec, Arts et Métiers et à une myriaded’établissements conduisant à une qualifi-cation hautement reconnue... Les Sections de Technicien Supérieur (STS)s’avèrent être des locomotives de notreenseignement technologique et professionnel.

Ces filières illustrent aussi notre qualificatifde Lycée des Métiers. La présence de l’en-seignement supérieur est source de motiva-tion pour les plus jeunes. Ils sont invités àse projeter, à imaginer qu’un parcours com-plet de formation s’ouvre aussi devant eux.Aujourd’hui, j’apprends le métier. Je pourrail’exercer en qualité d’ouvrier, d’artisan, maisje peux aussi envisager d’acquérir unemaîtrise différente, en approfondissant maformation. La force de Saint Joseph La Salle a toujoursrésidé dans sa capacité à offrir des parcourspromotionnels, qui prennent en compte lescheminements individuels. Ils s’ouvrent pardes regards qui se veulent lucides, maisbienveillants et pleins d’espérance sur lespossibilités des jeunes. Soyons heureux deconstater que les réformes en cours insis-tent- à leur tour- sur cette individualisation.Si la majorité des élèves se coule dans lecursus classique de la scolarité, nousconnaissons tous des personnes qui ontbesoin d’emprunter des chemins différentspour se réaliser. L’existence de passerellesest respectueuse du cheminement individuel,de la maturation différente des individus.L’important est d’apporter à chaque jeune laréponse la mieux adaptée à l’état d’avancéede son projet, ou de son absence de projet.Adultes, enseignants, nous n’avons qu’unimpératif : ne pas le conduire dans une voiequi soit une impasse. Le réseau lasallien de France proposepour deux années le fil rouge du service. Laquestion qui doit nous tarauder est de savoirsi je sers, ou si je me sers ?Voilà une clé de relecture fort intéressantede nos pratiques sociales, professionnelles,familiales, ecclésiales, politiques... Mais, ellepeut également être utilisée pour lire cenuméro d’Elan et, à n’en pas douter, nousnous émerveillerons de l’engagement desenseignants, des personnels, des parents et

surtout des jeunes.

P Le Bérigot15 février 2012.

Et pourquoi pas l’Enseignement Supérieur ?...

EEddiittoo

L’important estd’apporter à

chaque jeune laréponse la mieux

adaptée.

Pour vous abonner pour un an, c’est àdire 3 numéros, il vous suffit d’adresserun chèque de 9€ à l’ordre d’OgecSt-Joseph La Salle au secrétariat,à l’adresse ci-dessous.

Coollllèèggee--LLyyccééeess SStt--JJoosseepphh LLaa SSaallllee42, rue de kerguestenenBP 925 56 109 Lorient CedexTTééll.. 02 97 37 37 99MMaaiill : [email protected] : www.st-joseph-lorient.org

Diirreecctteeuurr ddee ppuubblliiccaattiioonn ::� Philippe Le Bérigot

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Immpprreessssiioonn :Ouest Imprimerie - Lorient

Crrééddiitt PPhhoottooss :Lycées St-Joseph La Salle - Lorient

n°166 - Février 2012 � 33

Réception à la mairie desjeunes Français et Polonais àl’occasion du 1er échange (Cf.p. 8) et de l’atelier Théâtreprimé au Fetlyf (Cf. p. 14)

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Le 5 octobre 2011, France 3 a diffusédans le cadre de son magazineinformation « Enquête de régions »,

un reportage de 7 minutes sur St Jo pourillustrer la réussite par la voie profession-nelle et trois autres reportages (un pardépartement) pour illustrer les cycles del’école dans ce premier « enquêtes derégions » Bretagne.

Sélectionné par France 3 sur propositiondu Rectorat, St Jo a ouvert ses portes àFrance 3 les 19 et 20 septembre. Auprogramme des deux journées : interviewsd’élèves, de professeurs, de parents, decadres, du Chef d’établissement. L’équipede France 3 est également allée à larencontre d’un bachelier de juin 2011 dansl’entreprise dans laquelle il travaille.

L’émission

«Enquêtes de Régions» nous propose 13magazines d'information diffusés simulta-nément, un mercredi par mois, endeuxième partie de soirée. Au programme,reportages, enquêtes et événements ré-gionaux qui ont fait la Une. Des éclairagespour les citoyens et acteurs de la vie lo-cale. Au sommaire de ce premier numéro,selon les régions : «La ruée «touristique»vers le Sud-Ouest» ; «Le loup dans lesVosges» ; «L'argent du nucléaire enNormandie» ; «Ceux qui ont su éviter lacrise en Rhône-Alpes» ; «La Bretagne,terre d'excellence pour l'Éducation» ;«Le 50e anniversaire de Musica, festival demusique contemporaine»

France 3 à St JoVie de l’établissement

L’Association des Parents d’Elèves de SaintJoseph -La Salle Lorient, a eu la joie deprendre part à la Brocante du 20 novembre2011 sur invitation des organisateurs, aumoyen d’un stand Loterie.Elle est également présente lors des PortesOuvertes de l’Etablissement, les 2 et 3 mars2012. De même, tout au long du cycle scolaire elle organise des opérations destinéesà récolter des fonds pour des affectations spécifiques (participation aufinancement de voyages pédagogiques, achats de matériels, etc ), et apporteson aide à l’équipe enseignante sur simple sollicitation.Tout parent désirant NOUS REJOINDRE est le bienvenu, soit en adhérant àl’APEL bien sûr, soit simplement en participant à une animation en fonctionde sa disponibilité.Pour tout renseignement, besoind’aide ou d’information utile, vouspouvez nous contacter parl’adresse électronique :[email protected] qui est àvotre disposition en attendant lesite web en cours d’élaboration.Nous sommes à votre écoute.

Charles Poullain (Président) et toute l’Équipe APEL SAINT-JO

L’A. P. E. L de St Jo-La Salle

La brocante de l’éta-blissement s’est dé-roulée sous un soleil

radieux.La manifestation abattu tous les records : 1822entrées payantes ! Cettemagnifique performance faitdéjà suite au record 2010...

La météo clémente a certai-nement été favorable ausuccès de l’événement. Ce-pendant, nombre de parentset d’anciens élèves ont pro-fité de la brocante Saint-Jopour se donner une nouvellefois rendez-vous. Ils aiments’y retrouver et revoir leursenseignants, parfois 10 ou20 ans après avoir quittél’établissement.

L’originalité de cette brocanteest un heureux mélange debrocanteurs professionnels, departiculiers et de jeunes quiviennent vendre leurs jouets

La Brocante 2011

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n°166 - Février 2012 � 55

Journée des communautés éducativesVie de l’établissement

Comme chaque année, au cœur dupremier trimestre, la journée descommunautés éducatives ras-

semble tous les adultes de l’établissement,enseignant, personnel de service ou autre. Les temps forts organisés, invitent chacunà connaître la vie et les orientations deSaint Joseph-La Salle. En la présenceremarquée et appréciée de MessieursPoullain et Moreau, respectivement prési-dents de l'APEL et de l'OGEC, aux côtésde certains délégués de classe, Monsieurle Bérigot, directeur, résume ainsi la jour-née qui sera vécue ensemble : “L’une denos forces principales est de constituer unevéritable communauté. Chacun d’entrenous participe au même projet. Chacun ya sa place. Le jeune doit être au centre del’ensemble scolaire, avec l’adulte à sescôtés”. Cette volonté est illustrée par lalecture d’une lettre bouleversante écrite parune jeune fille, ancienne élève, au cheminchaotique : “Ce que je suis, je le dois à

Saint Jo. Si je suis encore en vie, c’est engrande partie grâce à vous... “ Des motspoignants, mais aussi teintés d’espérance.A l’issue de l’assemblée générale, dansune belle humeur contagieuse, plus de 200personnes sillonnent à travers les ateliers,les bureaux, les espaces de restauration,les gymnases, les salles de cours. Desmétiers sont découverts, des secteursinsoupçonnés sont révélés. Tel professeur,présent depuis plus d'une décennie,s’amuse de dénicher un bâtiment jamaisexploré… Après ces destinations en TerreInconnue, les enseignants et l’ensembledu personnel ont réfléchi à une meilleureutilisation de notre espace.La société Avenance a également prêtéson concours avec talent, pour répondre à

tous les affamés du midi. La journées’est conclue à l’amphithéâtre, par uneconférence autour de certaines difficultés,qui portent préjudice à quelques élèves.Les Docteurs Eguerre et Raffin, ainsi quel’orthophoniste Valérie Lomenech, ontproposé un brillant exposé sur les handicapsnommés les « Dys » (dyslexie, dyspraxie,dysphasie…).Cette journée des communautés éduca-tives a mobilisé les talents, les énergies.Ce temps fort a été riche, immensémentriche, et notamment en découverteshumaines. Il a favorisé les rencontres, carl’un des intérêts de cette journée est demieux se connaître, afin de se rendre àl’évidence on a tous besoin des uns et desautres.

Syn Jo Phonie a fêté ses 10 ans l'année dernière, nous sommes avanttout des passionnés de musique de variétés. Depuis septembre un pupitre d’hommes nous a rejoints. Notre plusgrand souhait serait de compter parmi notre effectif des collégiens,lycéens et musiciens de Saint Jo. Cette année nous avons pourprojet de nous investir pour venir en aide à diverses associations.

Nos répétitions se font le vendredi de 18h15 à 20h à Saint Jo. Venez nous rejoindre ! Ambiance détendue et sympathique.

Syn’Jo Phonieoubliés au fond des armoires.

Les parents d’élèves, lepersonnel de l’établissement,les enseignants, mais aussiles collégiens et lycéensvolontaires, plus d’une cen-taine de personnes contri-buent chaque année à laréussite de l’opération, orga-nisée au profit d’un voyagedes classes de sixième enProvence.

Grâce à cette mobilisationexceptionnelle, la solidaritéentre les familles va permettreà tous les enfants de profiterdu séjour, avec l’ensemble deleurs amis.

Désormais, cet événementest devenu un rendez-vousincontournable de l’automne,au pays de Lorient. Mille et unmercis à chacune, à chacunpour cette performance.

= Record battu !

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Comme tous les ans, l'Etablisse-ment va vivre un temps fort,regroupant tous les élèves et

l'équipe pédagogique : La Journéede la Solidarité, organisée le Jeudi 5avril.

Cet événement sera très riche : ren-contres, débats, manifestations diversesautour du thème de l’année, le Service.Toutes les familles et les jeunes de SaintJoseph-La Salle sont invités à prendrepart à la réussite de ce formidablemoment.

Au cinéma, un film a marqué l’Histoireces derniers mois : “Intouchables”,apprécié par plus de 19 millions de spec-tateurs. Parmi eux, toutes les classes deSeconde ont ri aux aventures de Phi-lippe et Driss. La projection s’est dérou-lée au CinéVille, le 16 décembre dernier.

L’une des idées majeures de cetteœuvre est le service : Philippe, le tétra-plégique, rendant service à Driss, enacceptant sa candidature pour l’aiderdans son quotidien. Et Driss, contretoute attente, va rendre service à sonemployeur, en lui apportant sa bonnehumeur, sa folie, son absence de juge-ment.

“Intouchables” est inspiré d’un livreremarquable “Le second souffle” écritpar Philippe Pozzo di Borgo. Dans cerécit autobiographique, il y raconteson histoire, passionnante, émouvante,hallucinante.

Philippe Pozzo di Borgo est une bellepersonne, attentif aux autres, toujoursprêt à rendre service. Très sollicité parles télévisions, TF1, France 2, M6, pourdes émissions spéciales, il a répondu àdes dizaines d'interviews pour la presse,la radio, des sites Internet. Le vrai“Intouchable” a pourtant accepté deprendre du temps pour le Magazine Elande Saint Joseph-La Salle de Lorient. Il aainsi, très aimablement, répondu à notrequestionnaire, autour de notre phrase del’année : “Tu sers où tu te sers”.

Elan : Votre livre autobiographique“ Le second souffle ” qui a inspiré lefilm “Intouchables” avait déjà renduservice au monde du handicap.Aviez-vous reçu des témoignagesdans ce sens ?

Philippe Pozzo di Borgo : La pre-mière version du “Second Souffle”,écrite dans les années qui suiventla mort de mon épouse Béatrice,est éditée en 2001 avec monadresse Internet. Pendant les 10ans qui suivront, je recevrai régu-lièrement des mails de gens en

souffrance : soit parce qu'ils sont eux-même handicapés, soit un de leursproches subit cette épreuve. Pendant cesprès de 20 ans de handicap, on prend dumétier, et c'est cette expérience, cettepatience, et cette écoute qu'on met auservice des "nouveaux". Sans jamaisdonner de recettes - chacun a un handicapet un environnement qui diffère - on nepeut que donner des indications sur larichesse intérieure de ce monde du handi-cap qu'on peut faire sienne, pour peuqu'on se réconcilie avec soi-même.

Elan : Ces derniers mois, grâce auxnombreuses interviews accordées auxmédias, votre témoignage a rendu serviceaux personnes en situation de handicap.En êtes-vous conscient ?

P P Di Borgo : Ne serait-ce que par lenombre de mails quotidiens que je reçois,qui parfois dépassent la centaine, jeperçois un mouvement de solidarité dansnotre communauté. Facebook est unvéritable réseau et depuis “Intouchables”,et la réédition du “Second Souffle”, il est"occupé" par le handicap.

Elan : Vous avez rendu service à Abdel(Driss dans le film Intouchables) et luiaussi vous a rendu service ! Etes-vousd’accord avec l’un des résumés de votrehistoire ?

P P Di Borgo : Au début nous noussommes rendus service mutuellement.Très rapidement, nous avons dépassécette notion de "donnant-donnant" pourcelle de "gagnant-gagnant". Dans “Intou-chables”, la seule lettre qui compte estcelle qu'on n'entend pas, le "S" muet dupluriel qui fait que les infréquentables quenous sommes, chacun d'entre nous, lesgourmands, les impatients, deviennentindestructibles, plus forts ensemble. Larichesse est dans la solidarité.

Non seulement il ne s'agit pas de se servirde l'autre, mais il faut dépasser la satisfac-tion que procure l'acte de servir l'autre pouraller jusqu'à la richesse qu'il y a d'accepter

et de recevoir l'autre dans sa différence.Donner c'est bien, savoir recevoir - ouaccueillir -c'est encore mieux.

Elan : Vous avez rendu un immense ser-vice à l’association Simon de Cyrène*, quevous avez fondée avec des amis en 1996.Il était important pour vous de redonneraux autres les services qu’on vous avaitrendus à la suite de votre accident ?

* Simon de Cyrène est une association qui pro-pose un lieu de vie en communauté, à des per-sonnes atteintes de lésions lésées cérébrales.

P P Di Borgo : Je suis un handicapéprivilégié, par l'aisance qui m'a permis uneindépendance. J'ai pourtant bénéficiécomme tout le monde de ces années desoins et de traitements. Il y a des situationsoù le handicap est si lourd qu'il nécessitedes structures permanentes. Les droitsd'auteur d'“Intouchables” et du “SecondSouffle” permettront d'ouvrir un nouveaufoyer de vie partagée pour grands handi-capés et valides, mais Simon de Cyrènea des dizaines de demandes de centresà travers la France, et ces succès phé-noménaux ne permettront pas de lesfinancer tous, mais au moins de crédibiliserla démarche de Simon de Cyrène auprèsdes pouvoirs publics et des donateurs.

Elan : Pourquoi le choix de ce nom Simonde Cyrène ? Parce que, précisément,Simon, venant de la ville de Cyrène, avaitrendu service à Jésus, en l’aidant à portersa croix ?

P P Di Borgo : Simon de Cyrène,"travailleur immigré" (de Libye), est réquisi-tionné par l'occupant romain pour assisterle Christ, dont il n'est ni disciple, ni coreli-gionnaire. Il s'exécute par simple huma-nité, il aurait pu pester.

Elan : Vous êtes croyant. En quellesmesures, votre foi vous a rendu service ?

P P Di Borgo : Mon épouse Béatrice,protestante, avait une Foi limpide et ellem'a instillé l'Espérance. J'ai la foi par sonintercession et c'est à travers elle quecette Espérance m'a remis en selle.

> L’interview de Philippe Pozzo di BorgoLe serviceLe thème de l’année

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À l’heure des bilans, M. LeBérigot rappelait que,“dans la vie de l’établisse-ment, il y a des temps fortsincontournables”. Cetteannée encore, le Prin-temps des arts a permisaux élèves d’exprimer lavariété de leurs talents.Quel plaisir l’on a de voirces jeunes s’épanouir, osers’exprimer en public. Ils’agit bien de leurs talents.Mais sans le travail, sansl’accompagnement, sans leregard, sans le soutien deséquipes pédagogiques etde l’équipe qui met le Prin-temps des Arts en mouve-ment, ça n’existerait pas.

Le thème de l’année

n°166 - Février 2012 � 77

Le serviceElan : Le service, l’engagement peut nousrendre meilleur. Et en étant meilleur, onaccède au bonheur ! Etes-vous d’accordavec cette affirmation ?

P P Di Borgo : Il y a effectivement unchemin du bonheur, un apprentissage.On commence par regarder l'autre, luiparler, l'écouter, l'aider, et enfin, le consoler(en latin, "maintenir entier"). C'est en main-tenant l'intégrité de l'autre qu'on découvresa propre richesse ; pour cela, il faut unpeu de silence. Dans notre société, le bruitest ce qui cache l'autre.

Elan : Que pensez-vous du thème de notreannée scolaire : Tu sers ou tu te sers ?

P P Di Borgo : Tu te sers : ça sert à quoi ?

Tu sers : pourquoi ? Pour donner la dignitéà l'autre, qui en échange te procure latienne. C'est le thème essentiel d'une vieet autant l'aborder aujourd'hui pour ne pasrater la voie.

Elan : Avez-vous un mot de conclusionpour nos jeunes, à l’occasion de cetteJournée de Solidarité du 5 avril prochain ?

P P Di Borgo : S comme Service,S comme Solidarité, S le pluriel, dans lerespect des SingulierS. Même la calligraphiedu S, ces deux demi-cercles qui, accolés,forment un tout. Service, empathie etrespect.

En vous souhaitant le goût du bonheurpartagé.

Quelle chance diront certains.Quelle belle expérience dirontles autres... En tous les cas,les lycéens Claire, Ambre etJérémy, aux côtés de Pablo,élève au collège, se souvien-dront toute leur vie de leur été2010. Ils ont participé au tour-nage d’un film ! Et pas n’im-porte lequel… « 17 filles » estun long-métrage sélectionnéau dernier Festival de Cannes.L’histoire est basée sur un faitdivers survenu en 2008, aucœur d'une petite cité, auxÉtats-Unis. Le scénario deDelphine et Muriel Coulin, meten lumière 17 adolescentes, quidécident au même moment d’avoir un enfant. L’amitié, la jeunesse, l’ennui, lepassage vers l'âge adulte, autant de sujets abordés dans ce film.La fiction a été entièrement tournée à Lorient et dans les environs. Elle porte à l'écrande nombreux personnages et figurants de la région, dont huit élèves de Saint Jo. Toutnaturellement, les sœurs Coulin, amies de Gérard Lucas, ont demandé à notreprofesseur de théâtre d’organiser des essais caméras dans l’établissement. Le talentde nos jeunes comédiens en herbe a sauté aux yeux des réalisatrices. Parmi eux,Claire, Ambre, Pablo et Jérémy ont suivi les étapes habituelles, avant le bonheur d’êtredistingués. Des premiers tests en 2009, jusqu’aux scènes de tournage un an plus tard, le parcoursd’un figurant de cinéma n’est pas un long fleuve tranquille… A la sortie du film à la mi-décembre, les élèves de Saint-Jo ont été invités à l’avant-première nationale, au CinéVille de Lorient. Moments fébriles ! La prise tournée 18mois plus tôt a-t-elle été coupée ou conservée par les cinéastes ? On guette, onattend un visage. Les scènes s’égrènent une par une. On veut voir sa « bouille »,mais on oublie la réalité du 7ème art : Des images sont filmées, puis passées auscalpel du montage. Seuls quelques-uns de nos élèves auront leurs noms augénérique, à jamais gravés dans l’histoire du cinéma.

> 17 filles

> Printemps des Arts

Claire Marrec, Pablo Pezzino et Ambre Le Ferrand

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1er échange avec une école polonaise Vie de l’établissement

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Déjà la 3ème édition duBAL de fin d’année pourfêter l’aboutissement de4 années de collèges.Cette année encore, 130élèves étaient présents.Au programme souvenirs,danses, émotion et ani-mation. Pas de place pourl’improvisation, depuis desmois, les bénévoles du projet (profs, animateurs, anciens deSt Jo) étaient sur le pont. Sans toutes ces personnes, rien n’aurait été possible. Je tiensencore une fois à les remercier du fond du cœur et je remercietout particulièrement les élèves qui sont au centre de ce projet,ceux qui, pendant des années sont présents, donnent de leurtemps, de leur cœur à toutes sortes de projets… Cette soiréec’est un Merci que nous leur disons.A très bientôt au hasard des villes, au hasard du temps, noschemins se croiseront sûrement.

Yannick

Retour sur l’échange

16 élèves de St Jo, 2 garçons et 14 filles, ont participé au 1er

échange avec la Pologne. Partis de Beauvais, nous avons étéaccueillis par nos correspondants polonais et leur famille. Ce futle début d'une semainetrès chargée, durantlaquelle nous avonsvisité la ville de Poznanet ses environs (Toruncité où est né Copernic !,Kornik et le centresportif Malta) guidéspar Elizabeth Ja-cowska notre guide etorganisatrice polo-naise.

Pendant le séjour, nosélèves ont partagé unejournée de cours avecleurs correspondantsau cours de laquelle ilsont participé à un ate-lier de danse tradition-nelle et un atelier dethéâtre. Et pour clôtu-rer cette première se-maine une “boum” a été organisée au sein de l'école.

Le séjour en Pologne

Arrivés en Pologne 8 jours après la béatification de Jean Paul II,nous nous attendions à voir des photos du Pape, des drapeaux duVatican et de la Pologne. Il y en avait en effet beaucoup. Lors desdeux messes, cérémonies joyeuses et simples, auxquelles nousavons assisté, et aussi lors des différentes rencontres, nous avonsdécouvert chez nos correspondants une foi sincère, et profondé-ment ancrée dans la vie de tous les jours.

Le retour en France avec les correspondants

Dimanche 8 mai 6 heures du matin départ de tout le groupe16 Français et 16 Polonais pour la France, supervisé par deuxprofesseurs français et trois professeures polonaises. 2 000 km

jusqu'à Lorient,avec une pause àmi chemin à Tour-coing. Juste avantd'arriver à Lorient,nous avons fait unpetit détour par leMont St Michel etSaint Malo.Comme les Fran-çais en Pologne,les élèves polo-nais ont participéà une journée decours, fait unatelier de théâtre etdonné une repré-sentation, avantde terminer cettequinzaine par uneboum organiséeau sein de l'école.

Le bilan

Même si les visites sont des moments importants de cet échange,nous retiendrons surtout les moments de rencontre et d'échangeen famille aussi bien en Pologne qu'en Bretagne ainsi que le sensd'accueil et la gentillesse de nos correspondants polonais.

Lors du départ chacun s'est promis de garder le contact.

Après un bilan très positif, le second échange est programmécette année.

Jean-Luc Danet

L’année 2011 aura permis à St Jo de tisser de nouveaux liens grâce au tout nouvel échange avec l’établissement polonais “ ZespólSzkól Zakonu Pijarów de Poznan”.

> Le bal des 3ème

Du 22 au 29 Octobre 2011, nous avons effectués la formationBAFA, avec la FSCF. Le BAFA est un diplôme qui permet dedevenir animateur et s’occuper d’enfants. Nous nous sommes renseignés auprès de notre YannickGOURMIL national, formateur pour la FSCF. Son incroyablebonne humeur nous paraissait… étrange avec ses comptineset ses musiques pour enfant dans la voiture durant le trajet allé.Mais cette semaine de formation nous a transformés. Cetteexpérience nous a apporté beaucoup de confiance en nous, oùnos défauts et nos qualités se mélangeaient et se complétaientafin de former un GROUPE. Nous avons appris à chanter, àpréparer des veillées et réappris à jouer et nous amuser tout enétant sérieux et responsables. Nous ne comptons plus les amis et les souvenirs que nousnous sommes fait là-bas. Les formateurs étaient juste extras !Ce fut une expérience unique et inoubliable, c’était toutsimplement Génial !

Alexandre Bengloan et Anais Kernen

Pour plus de renseignements concernant le BAFA prenezcontact avec Yannick au foyer collège ...

> Formation BAFA

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Les élèves de 1ère MEI ont reçu la visite attendue deMonsieur Le Bérigot pendant le cours de section eurode M. Pascal Jourdren. Avant sa venue, aucun élève neconnaissait les résultats de l’épreuve du “ CambridgeEnglish Certificate ”.Soucieux de valoriser les efforts et les résultatsobtenus, le directeur a rappelé aux jeunes le choix del’établissement, depuis cinq années, d’enrichir lecursus de formation, en proposant aux élèves de pas-ser l’épreuve du “ Cambridge English Certificate ”,épreuve exigeante, puisque seulement 50% des candi-dats ont été reçus cette année.Bien qu’il n’y ait pas de préparation spécifique à cetteépreuve qui compte quatre domaines (la compréhen-sion orale et écrite et l’expression orale et écrite), ellese fait dans le cadre des heures de section euro quivisent à préparer les jeunes à l’épreuve orale du bacProfessionnel. Si la classe de 2nde Bac Pro permet auxélèves d’acquérir un vocabulaire technique à partir demise en situations, celles de Première et de Terminale,placent davantage les jeunes en situation d’examen.Cette année, 16 élèves de 2nde Pro sur 22 sont inscritsen section euro. En intégrant la 2nde MEI, les jeuneschoisissent ou non la section. S’ils poursuiventjusqu’au Bac, c’est parce qu’ils apprécient la méthodede travail et le contenu différents des autres cours,mais aussi parce qu’ils ont conscience que la mention« section européenne anglais » sur le diplôme du Bacest un plus sur le CV.

n°166 - Février 2012 � 99

Les “COM IC’S”, c’est lenom de notre troupeannonce fièrement Mat-

thieu, élève en première BacPro Commerce. En septembre,l’aventure démarre avec Gé-rard (Lucas) : un travail d’im-provisation sur des sketchesdans un premier temps et,ensuite, l’interprétationd’une création collec-tive intitulée “kalei-doscope”.

La décision estprise, en no-vembre, d’inter-préter 10saynètes sur lethème proposépar le concoursnational : “Dismoi 10 mots”.Le pari nous pa-raît impossible àtenir et l’exercicede mémorisationest difficile pournous complètementdébutants. Nous ycroyons et surtout, noussommes motivés !

La date de la représentationest fixée au vendredi 16décembre. La tension monte,la dose d’adrénaline aussi !

Nous redoublons d’efforts poursurmonter nos difficultés.

Le Jour J arrive. Un succès !Nous avons réussi : notrepublic semble conquis ! Etnous sommes tous heureux :

“C’est une expérience inou-bliable” dit Jackie

“Gérard a fait preuved’une grande pa-tience et merci auxprofesseurs quinous ont soute-nus” ajoute Lo-lita

“Un bon exer-cice de com-mun ica t ion ”c o m p l è t eJean-Jacques.

Et pour termi-ner Manon :“Un moyen dese dépasser etde s’affirmer”

R e n d e z - v o u smaintenant pour le

Printemps des Arts et lajournée “Portes Ouvertes”.

Merci encore à Gérard.

Matthieu MARONGIU, Délégué de classe

Les “COM IC’S “ sur scène !Lycée Professionnel

>Le “ Cambridge English Certificate ” pour 5 élèves de MEI

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1100 � Février 2012 - n°166

Le mardi 27 septembre, les élèvesdes classes de seconde et premièreprofessionnelle T.F.C.A. (Technicien

du Froid et du Conditionnement d’Air) ontquitté l’établisseent pour une journéed’intégration.Le premier objectif de la journée était devisiter une entreprise afin d’y découvrir desinstallations frigorifiques industrielles. Ilfallait également leur faire prendreconscience de la taille et des contraintestechniques, sanitaires, environnementaleset humaines de ce type d’installations.Nous sommes donc allés aux entrepôts dela S.T.E.F. à Rosporden. Nous avons étéaccueillis par Messieurs CORBEL etBERNARD.Grâce à la présentation d’un diaporamasur les caractéristiques du groupe, nousavons appris que les entrepôts avaient étéconstruits en 1984 sur un terrain de 31 000m². Ils comportent 5 chambres, soient36 545 m3 en positif et en négatif, ainsi que2 tunnels de congélation de 40 tonnes. La partie négative est alimentée par

3 compresseurs à vis HOWDEN (2 enfonction et 1 en secours) produisant667 000 fg/h. La partie positive est raccordéeà des compresseurs COMEF. L’ensemblefonctionnant encore au R 22, dont leremplacement est à l’étude.Nous tenons, particulièrement, à remercierMessieurs CORBEL et BERNARD pourleur très bon accueil et les informationsqu’ils nous ont fourni.Le deuxième objectif était l’intégration desplus jeunes. Suite à la visite de Rospor-den, nous sommes allés passer quelques

heures au parc ODET LOISIRS à Elliant.Après avoir pique-niqué, les élèves s’ensont donnés à cœur joie sur les tyro-liennes, toboggan à eau, vélos en tousgenres, labyrinthe et autres attractions duparc, le tout sous un soleil magnifique. Après s’être changés intégralement, tousayant gouté à l’eau du petit ruisseau dubas de la vallée, nous avons repris le car.Le retour s’est passé dans un profondsilence, la fatigue se faisant grandementsentir…

M.P. Simon

Au cœur de l’action

Après une journée d’intégration endébut d’année, les élèves des deuxclasses ont reçu Madame Guenerie,commerciale chez KADODIS, pour leurparler de son métier et lancer l’opéra-tion Chocolat, avec en prime une petitedégustation de chocolat, au grand plai-sir de nos élèves et de leurs papilles.Dans le cadre de leur formation lesélèves de la section sont invités à réali-ser des actions en relation avec leur en-vironnement extérieur. Les objectifspédagogiques de cette action sont lessuivants : Présenter le produit, argu-menter, vendre, remplir les bons decommande, facturer et encaisser. Uneaction concrète et professionnelle pourles élèves de la section, qui permettrade financer une journée en fin d’année.

Les TFCA en visiteLycée professionnel

> Opération ChocolatDans le cadre de nos recherches sur le roman policier,nous avons invité Monsieur Le Sonnois, papa de Gaë-tan, notre camarade de classe.En effet Monsieur Le Sonnois est expert en policescientifique. Deux heures, une première fois pour les1ères années et une seconde pour les 2ndes années CSI,il nous a expliqué en quoi consistait son travail.Lorsque la police arrive sur les lieux des méfaits, unemultitude d’indices sont là pour les yeux d’un expert :des traces biologiques (poils, cheveux, squames,fluides...) mais aussi des traces (pneus, pas), desfibres de tissus, des impacts de balles, des insectes nécrophages qui font les délicesde l’entomologie médico-légale.Aujourd’hui, la police utilise des techniques de plus en plus pointues, afin de résoudreles énigmes les plus compliquées. Pour un malfaiteur, il est de plus en plus difficile depasser à travers les mailles du filet de la justice, ce qui n’a pas manqué de refroidir lesardeurs de certains d’entre nous, qui miroitaient une carrière fructueuse dans le grandbanditisme...Nous tenons à remercier Monsieur Le Sonnois (qui va désormais exercer ses talentsdans la région de Marseille) pour sa disponibilité, ses compétences et surtout sagentillesse. Nous adressons un chaleureux salut à Gaëtan qui a suivi ses parents àMarseille où il continue sa scolarité.Merci Monsieur Le Sonnois, salut Gaëtan,

La Classe de 1ère année CAP

> Que fait la police ?

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L’aventure a commencé en No-vembre 2010 à l’initiative dequelques enseignants de la classe

de 3DP6B : Sandrine Cadoret, PascalJourdren et Christophe Le Gal. Ils ont ima-giné, dans le cadre de la découverte pro-fessionnelle, un projet avec uneparticipation à diversconcours pour leur classe.Ce projet a immédiatementété suivi par l’entreprise“Eveno fermetures” située àPloemeur, avec laquellenous avons signé un parte-nariat pour l’année.

Des projets en cascade

BIBA

La classe s’est engagée avec l’entreprisedans le concours BIBA (bravo l’indus-trie bravo l’artisanat) dans la catégorieIndustrie. Ce concours, organisé parl’IUMM et le Conseil Général, concerne les4ème et 3ème. Les élèves doivent tout aulong de l’année rencontrer les différentsemployés de l’entreprise, afin qu’ils expli-quent leurs métiers. Le but est de présen-ter un projet dont la finalité est de fabriquerune pièce. Avec l’aide de Mme Laffineur(directrice administrative et financière), lesélèves et leurs enseignants ont pu visiterl’entreprise et aller à la rencontre desdifférents acteurs de la société pendantplusieurs mois. Ces rencontres ont été trèsenrichissantes pour les élèves, aussi bienau niveau de la connaissance des diffé-rents métiers, qu’au niveau humain. Eneffet, les personnes qui nous ont reçus sesont toujours montrées très disponibles età l’écoute des questions des élèves. Decette merveilleuse rencontre est née l’idéede monter un film, réaliser un diaporamasur un métier en particulier et fabriquer unobjet en relation avec l’entreprise et ce queles élèves font à l’atelier en découverteprofessionnelle.

L’idée de fabriquer un jeu de A à Z a vite

germé et nous noussommes mis au travailrapidement. Sur la basedu jeu “Qui est-ce ?”, ungroupe d’élèves a ima-giné les règles du jeu, atravaillé sur le support jeu à fabriquer en

Plexiglas en atelier deproductique et est allé àl’entreprise pour prendredes photos des différentespersonnes qui apparaitrontsur les cartes de jeu.

Un film

Pendant ce temps, un autregroupe s’attelait à écrire lescénario du film, puis à aller

à l’entreprise pour filmer. Enfin il a fallumonter les différentes séquences, faire lesprises de son pour les inter-views et mixer une musique.Ce film, à l’origine pour leconcours BIBA, a égale-ment été présenté auconcours national “Je filmele métier qui me plait” pré-sidé par Claude Pinoteau.Le film des 3DP6b intitulé : “Ouvertureschez les 3DP6 : parcours d’un volet rou-lant” fut parmi les 133 films sélectionnéssur plus de 340 films au niveau national.Les élèves n’étaient pas peu fiers ! Cetteopération propose aux jeunes et à leursprofesseurs de travailler, pendant uneannée scolaire, sur un projet de décou-verte d’un métier ou d’une entreprise. Untravail qui devra aboutir sur la réalisationd’un petit clip vidéo de 3 minutes. Faireune vidéo métier constitue une occasionunique pour les jeunes de rencontrer lesentreprises et les métiers, et d’utiliser desoutils adaptés à leurs usages (Internet,vidéo). C’est aussi une bonne expériencepour les entreprises qui souhaitent fairedécouvrir leurs métiers.

Les élèves sont très motivés par le projetcar cela correspond à leur formation

professionnelle de découverte des métierset de l'entreprise. Ils aiment le contact avecle monde professionnel et découvrir denouvelles façons de travailler. Les élèvesapprécient également le fait de participerà un concours qui allie le monde de l'en-treprise et le montage son et vidéo cardans la classe, certains se destinent à unmétier dans cette filière. Le bénéfice pourles élèves est la connaissance de diffé-rents métiers dans une même entreprise,la diversification des professions étant lefil conducteur de notre travail sur l'année.

Mais, une meilleure cohé-sion entre les élèves etl'apprentissage de nou-velles techniques de travailsont également à l'honneurà travers la participation àce concours.

Les élèves ont été récom-pensés par une carte de reporter remis àchaque élève et un diplôme de sélectionofficielle.

Un dernier groupe d’élèves a participé auconcours de l’ONISEP qui consiste àréaliser un diaporama sur un métier del’informatique. Là encore, un énorme travaila été fourni pour aller interviewer lesinformaticiens chez Eveno Fermetures etmonter ensuite le diaporama avec lamusique adéquate. Un travail d’équipes’est rapidement mis en place et tout s’esttrès bien déroulé.

Tout ce travail d’année a été présenté le9 Juin à Guénin lors de la présentation destravaux pour le concours BIBA. Les élèvesont dû passer à l’oral pendant 15 mndevant un jury pour lui expliquer la dé-marche et le travail effectué avec l’entre-prise. De nouveau, la cohésion de laclasse a fonctionné car chacun avait unrôle précis. Et même si la classe n’est pasmontée sur le podium, chaque élève estsorti grandi de cette expérience unique quia motivé tout le monde.

Tous les acteurs de ce projet d’année sesont retrouvés au lycée le Jeudi 23 juinpour présenter une dernière fois leurtravail devant toute l’équipe pédagogique,la direction et les journalistes. Ils se sontquittés après un pot d’amitié bien méritépour aller réviser le DNB !

Sandrine CadoretProfesseur Principal

n°166 - Février 2012 � 1111

Lycée professionnelOuvertures chez les 3ème DP6 B

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1122 � Février 2012 - n°166

La Communauté du Cénacle a permisà quatre toxicomanes de devenir deshommes debout. Avec beaucoup de

sincérité et de pudeur, ces jeunes adulteséchappés de l’enfer, évoquent auprèsdes classes de seconde leurs cheminschaotiques : « Nous sommes venus à lacommunauté pour éviter de mourir etpour essayer de nous en sortir ». Ils ontpoussé la porte du Cénacle, de leur pleingré, et souvent portés par ceux qui lesaiment. La Communauté du Cénacle ne constituepas une "communauté thérapeutique" ausens français du terme : aucun médecin,ni psychologue, ni éducateur, ni personnelsoignant, ni éducatif ; aucun recours àl'exercice illégal de la médecine. Elle nedonne aucun traitement médicamenteuxneurotrope pour remplacer la drogue, ouaider à son arrêt.

La clé de la réussite du Cénacle est la sui-vante : Chaque nouvel entrant est accueilliet surtout pris en charge par un ancientoxicomane, « l’Ange Gardien», qui le suitpas à pas pendant plusieurs mois.L’ancien drogué connait toutes les étapesde souffrance connues par le nouvelentrant (dépendance, manque, crisesviolentes, envies de suicide…).

Dans 53 maisons à travers le monde, dontquatre en France, la Communauté duCénacle accueille des jeunes adultes ma-jeurs, et leur offre dans ses lieux, un foyer,en toute gratuité. Il faut se reconstruire parle travail. En échange de l’hébergement, letoxicomane a un métier, souvent en lien

avec la nature. Mais ces hommes guéris-sent également par le partage, l’entraideet l'amitié.L’amitié parlons-en ! « Quand tu as del’argent dans une main, et de la droguedans l’autre, tu as plein d’amis » se rap-pelle Olivier. Devant les jeunes du lycée,l’ancien toxicomane avoue ses fautes.Le témoignage est un élément majeurpour réussir la thérapie. L’ancien droguése met littéralement à nu devant lesélèves de seconde.La vie déballée d’Olivier, celle d’Andréa,Loïc ou Antonio, marqueront durable-ment les cœurs de nos jeunes et deleurs enseignants.

Aplus de 10 000 km de Lorient,Sœur Sophie a choisi de soutenirl’enfance blessée des rues philip-

pines. Délinquants, drogués, prostitués,martyrisés, pour s’occuper de ces jeunesen souffrance, elle a fondé avec troisautres religieuses une petite commu-nauté, les Missionnaires de Marie. Sonassociation à Manille est devenue uneONG, reconnue par les autorités du pays.Depuis 11 ans, Sœur Sophie propose auxjeunes filles des rues, de quitter cemonde de l’enfer, notamment la prostitu-tion, et de choisir une nouvelle vie.

En ce jeudi matin, les élèves des classesCAP découvrent le chemin parcouru parces adolescentes, à l’autre bout dumonde. Elles vivent dans un foyer avecles sœurs, des travailleurs sociaux philip-pins et des jeunes volontaires venusd’Europe (dont de nombreux français).Les filles sont scolarisées, accompa-gnées, etc… Comme le dit Sœur Sophie,ce n’est pas pour en faire des «bonnessœurs », mais vraiment pour inviter cesadolescentes sur un nouveau chemin.

En la présence de Ghislain Delaval,journaliste à France 2, venu spéciale-ment de Paris écouter Sœur Sophie, lesélèves écoutent les témoignages, forcé-ment bouleversants. Des exemples nour-ris d'espérance : Amalyn, à l’enfancedouloureuse, a fondé une famille. Sa pe-tite princesse répond au doux prénomd’Alegria… Ronaline, dans son adoles-cence était prostituée, et désormais, une

brillante assistante sociale... A 15 ans,Cookie faisait partie d’un gang. Elle dea-lait de la drogue, se coupait les cheveux,bandait sa poitrine, ne parlait jamais, afin

de ne pas se faire repérer par les garçonsqui croyaient qu’elle était un des leurs. Aucreux du désespoir, Cookie a croisé laroute des sœurs de Manille. Aujourd’hui,

elle vient d’être diplômée d’une école decommerce.

Sœur Sophie a également développé unprogramme de soutien aux adolescentsderrière les barreaux. La prison à Manillepour les garçons est un lieu sordide : uneseule pièce de 40 m2, où sont entassésjour et nuit, sept jours sur sept, unecinquantaine de mineurs… Le summumde l’inhumanité.

Ce programme de soutien aux adoles-cents en prison est piloté par LaurentThorigné, également venu à la rencontrede nos élèves en CAP. Aux côtés deSœur Sophie et de ses amies religieuses,Laurent accomplit de vrais miracles : 90 %des jeunes Philippins qui suivent ceprojet ne récidivent pas. Les fonction-naires philippins de la justice et desaffaires sociales sont frappés des résultatsobtenus.

Avant de reprendre son chemin vers denouveaux horizons, Sœur Sophie aconclu sa matinée auprès de nos jeunes :« Chacun a sa vie entre ses mains. Achacun de savoir s’il souhaite que sonexistence devienne une réussite ou unéchec ». Ces mots pétris de sens, onttouché le cœur de nos élèves.

Pour soutenir les programmes éducatifsde Sœur Sophie, on adresse des dons à :Compassion Jeunesse Asie, 8, rue Florac,13 008 Marseille.

Pour suivre les activités de la mission :www.acaymission.com.

Lycée professionnelLa communauté du Cénacle

> Sœur Sophie témoigne de son action aux Philippines auprès des CAP

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n°166 - Février 2012 � 1133

La terre, ma passion ! Lycée professionnel

Madame Duverger de la chambre d’agriculture est venuenous présenter les métiers affiliés au secteur agricole.

La chambre d’agriculture est un établissement public, investi d’unedouble mission. Elle exerce une mission consultative auprès despouvoirs publics, chargée d’une mission d’intervention dans lesecteur agricole. Ses activités s’inscrivent régulièrement dans unemission de service public.

Les actifs du monde agricole travaillent avec du vivant : faire naîtreet élever les animaux, cultiver les plantes et les légumes. Cesmétiers donnent la satisfaction de pouvoir mesurer et apprécierles résultats de son travail. Ils se font au contact de la nature quiévolue au fil des saisons, en fonction de la météo. Tous cesfacteurs contribuent à rendre les métiers agricoles intéressants,jamais routiniers et en prise directe sur le réel.Les métiers de l’agriculture sont très nombreux : agriculteur, éle-veur (vaches, volailles, abeilles, porcs…) mais aussi, arboricul-teur, viticulteur maraîcher, paysagiste, pépiniériste, floriculteur… Ilexiste également tous les métiers liés au machinisme agricole.Dans le Morbihan, l’économie de l’agriculture est très importante :

l’aviculture (1er rang national), le porc (3ème rang), les légumes (3ème

rang), le lait (6ème rang)…De nombreux défis à relever nous ont marqué :- Nourrir les hommes (dans les années 50, 1 français sur 5 étaitagriculteur, aujourd’hui, 1 agriculteur pour une centaine depersonnes).

- Contribuer à la production énergétique (photovoltaïque,méthanisation, éolien, bois)

- Préserver l’environnement, la biodiversité.- Proposer des services indispensables (tourisme, loisir…).- Maintenir un tissu rural dynamique.- Aménager et entretenir les paysages.

Merci à Madame Duverger qui nous a fait sentir sa passion de laTERRE.

Johanna, Mélanie, Laura, Kristenn 3DP6

Les élèves de Termi-nale baccalauréatprofessionnel SER-VICES ont invitéMadame Vrignaud -Directrice des Res-sources Humaines -Habitat 29 Quimperà partager son expé-rience professionnelle sur ses diffé-rentes techniques de recrutement. De nombreuses questions : Commentaborder l’entretien ? Comment rédiger lalettre de motivation la plus convaincante ?Comment s’habiller ?Madame Vrignaud a présenté la procé-dure de recrutement d’Habitat 29 : lesrègles du CV, l’élaboration de la lettre demotivation, l’entretien (conseils pourréussir son entretien, les tests derecrutement, le langage verbal et nonverbal...), la sélection des candidatureset la prise de décision.Dans un second temps, elle a réponduaux questions des élèves. Ces dernières étaient ravies de sa prestation (enrichis-sant, très intéressant, instructif et forma-teur...)Expérience à renouveler !

A. Morvan et G. Blondeau

> Le recrutement Depuis plusieurs années, la RégionBretagne a sélectionné le Lycée SaintJoseph-La Salle pour intégrer le dispositif« Kiosques Europe ». Une équipe d'Ani-mateurs Europe, va à la rencontre deslycéens pour les sensibiliser aux enjeuxeuropéens. Les thèmes des interventionssont variés : construction européenne,institutions européennes, citoyenneté,politiques européennes. Marie-Joëlle Hommais est AnimatriceEurope. A deux reprises, elle est intervenuedans le cadre du jeu « Kiosques Eu-rope ». L’objectif est la réalisation uneaffiche format A2 illustrant un article de lacharte des droits fondamentaux de l'UnionEuropéenne. Le choix de l'expressionartistique est libre : photos, dessins,collages... Nos jeunes étudiants doiventégalement argumenter leurs choix dansun texte de 50 lignes maximum. La première séance a été consacrée àune réflexion générale sur les Droits del'Homme, avant la présentation d’un brefrappel historique sur le sujet et sur lacharte des droits fondamentaux. En sous-groupes, les élèves onteffectué un premier trides articles qui les in-téressaient le plus.Quinze jours plus tard,une deuxième séancea été organisée. Lesélèves de Saint-Jo ontfait un choix définitif del'affiche, tout en rédi-geant l'argumentaire.L'affiche sera adressée

au Conseil Régional avant le 6 Avril.L'affiche gagnante sera exposée danstous les lycées Kiosques Europe etpubliée sur le Net. Chaque élève de laclasse gagnante recevra un cadeauindividuel. Les résultats seront communi-qués en mai.Comme les années passées, le LycéeSaint Joseph-La Salle a la chance departiciper à ce concours organisé par laRégion Bretagne. Sur plus d’une centainede lycées, répartis dans les quatre dépar-tements, seulement 16 établissementsparticipent à ce Grand Prix.

> Saint-Jo, partenaire de la Région Bretagne

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1144 � Février 2012 - n°166

Quand NAO s'invite en cours avec les 1ère S SILycée Général (L.E.G.T) & Enseignement Supérieur

La robotique est certaine-ment un secteur en pleineébullition, et ce, à un point

tel que même les NationsUnies pensent que la robotiquesera une révolution technolo-gique aussi importante au XXIe

siècle que l'automobile l'a étéau début du XXe siècle.

De son côté, Bill Gates croitque les robots seront demainaussi indispensables que lesont les ordinateurs aujour-d'hui.

Toujours à la recherche de

systèmes innovants pour la for-mation des jeunes, en sectionSciences de l'ingénieur, et lanouvelle section STI2D optionSIN, les enseignants d'électro-technique du Lycée Saint Joseph LaSalle de Lorient, sepenchent depuis un an sur unprojet pouvant y intégrer larobotique.

Dans ce cadre, le jeudi 15septembre dernier, pendantprès d'une heure 30, un ingé-nieur de la société françaiseALDEBARAN ROBOTICS, estvenu en cours accompagné deson robot NAO entièrement deconception française, cousinéloigné de R2D2 (starwars).

Après une courte présentationde l'entreprise et du robot,place aux démonstrations.

Notre projet :

Pour la rentrée de 2012, l'éta-blissement sera doté d'un robotNAO pour permettre d'appré-hender, mais aussi approfondir,

avec nos élèves certainesapplications dans différentsdomaines comme l'aide à lapersonne, le loisir et l'éducationpar exemple.

Voici quelques applicationsenvisageables :

* Détecter qu'une personne esttombée ou qu'elle a besoind'aide, et si besoin, contacterson médecin, un centre desurveillance ou un membre desa famille; et bientôt, l'aider àse relever.

* Raconter des histoires à desenfants, faire des quiz, leur ap-prendre à parler anglais en lesreprenant sur leur accent, lesexercer au calcul mental outout autre fonction d'éducation.

Frédéric Donias

Le robot humanoïde le plus sophistiqué du monde.

Les élèves de seconde, accompagnésde leurs enseignants d’EconomieGestion Mme Blondeau et M. Kergo-sien, ont visité lundi 21 Novembrel’Entreprise Armor-Lux de Quimper.Ils ont pu découvrir une entreprise fami-liale d’environ 500 salariés (dont la ma-jorité est en contrat à duréeindétermi-née), fon-dée en1938 parM. Huba-cher, sousle nom dela Bonne-terie d’Ar-mor. En1993, laBonnete-rie d’Ar-m o rd e v i e n tArmor Lux, dirigée par M. Jean Guy LeFloc’h et M. Michel Guéguen, tous deuxsoucieux de pérenniser et de développercette société familiale. La Bonneteried’Armor, spécialisée dans les sous vête-ments, devient donc Armor Lux, qui pré-fère s’investir dans le textile de qualitéavec 40% de sa production en vêtement

d’image et 60% en vêtements clas-siques. Son produit phare, la célèbremarinière, désormais très présente àl’international, se décline maintenant enplusieurs coloris.Le développement de cette entreprisepasse aussi par la conquête de nou-veaux marchés privés et publics tels que

la Poste, la PoliceNationale, la SNCF etles aéroports de Paris. Armor-Lux est aujour-d'hui une marquereconnue pour l'origi-nalité de ses collec-tions, qui puise soninspiration dans lescouleurs de la mer etles valeurs de la Bre-tagne (marinières, tee-shirts rayés, pullsmarins, vareuses,cirés, cabans...).

L’entreprise finistérienne a fait le pari demaintenir une production française dequalité, et ainsi défendre un savoir-faireunique dans le secteur du textile /habillement. Armor-Lux est enfin uneentreprise citoyenne qui s'engage dansla démarche développement durable etle commerce équitable.

L’atelier Théâtre du Lycée a ouvert la se-maine des droits de l’enfant en interpré-tant la pièce intitulé “Le bruit des os quicraquent” au Plateau des Quatre-vents.Présentée pour la première fois au seindu lycée en mars dernier, la pièce aremporté le premier prix du 8ème Festivaleuropéen du théâtre lycéen francophone(Fetlyf) qui s'est déroulé du 13 au 16avril 2011 au théâtre de Saint-Malo. Contacté par Corinne Hémon, chargéede l'animation enfance de la ville,l’atelier théâtre n’était pas peu fier d’êtreinvité pour participer à la semaine inter-nationale des droits de l'enfant.L'action se passe au tribunal internatio-nal de la Haye, où une infirmière vienttémoigner des atrocités dont les enfantssont victimes... ou responsables.

> Visite de l’entreprise ARMOR LUX pour les 2nde D et E > Droits de l’enfant

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n°166 - Février 2012 � 1155

Semaine d’orientation

Le vendredi 6 janvier 2012, dans lecadre de la semaine d’orientationproposée à tous les élèves de 2nde

LEGT, les matières d’exploration SI et CITont visité le chantier ARCOA, situé àLorient.

Le chantier naval Arcoa vend ses bateauxdirectement au client demandeur. Lecahier des charges est donc basé sur lacommande du client, tel est le principe du“custom”. Ce mode de construction estextrêmement rare.

Un exemple suffit à comprendre cettecaractéristique : si un client souhaite queson bateau mesure 60 cm de plus, qu’il soitentièrement rose et que le bois utilisé soitbrut, les ouvriers feront leur possible poursatisfaire la demande.

On l’aura compris, le principe deconstruction chez Arcoa est l’un des pluscoûteux que l’on puisse trouver enFrance. Dans un premier temps, onfabrique un moule en deux parties pourles plus grands bateaux et un moule enune seule partie pour les plus petits. Cemoule servira plusieurs fois. Après l’avoirrempli de gel coat liquide, on appliquealors les tissus intérieurs, en polyester.Puis, on applique la résine et afin d’avoirune meilleure qualité on fait le vide grâce àune aspiration sous plastique. Ce n’est pasla seule technique, en revanche, elle offrele meilleur résultat. Une fois la résine sé-chée, on pose les cloisons en contre-pla-qué ainsi que les moteurs. Puis, tout lemobilier est commandé à des chantiers

spécialisés qui prévoient une certainemarge, afin de tout ajuster avant la pose.Dernière étape, le bateau est ponté enposant la partie supérieure, l’intérieur eststratifié, avant la pose de la casquette enpolyester. Les grosses pièces telles queles ponts sont commandés à Alura, unchantier de Lanester.

Titouan Chapelot, 2nde D

Dans le cadre de l'orientation desélèves au lycée, la premièresemaine de janvier a été riche en

activités et en découvertes. Les classes deSeconde ont reçu de multiples informationsconcernant leur avenir. Les multiplesfilières proposées à Saint-Jo ont été évo-quées : les différents baccalauréats, maiségalement le lycée professionnel, les BTSIRIS et FEE ou encore les Classes Prépa-ratoires aux Grandes Ecoles, les CPGE.

Les élèves en Seconde ont bénéficié d’en-tretiens personnalisés, grâce au concoursde l’association des parents d’élèves,l’APEL 56. Ces rencontres sont notammentorganisées pour faciliter l’intégration etl’orientation. Pour les lycéens en recherchede projets, pour compléter les ateliers“connaissance de soi”, l’équipe péda-gogique a organisé une matinée auCIO de Lorient. Le choix du cycle ter-minal est ainsi mieux déterminé pourune meilleure poursuite de ses études.

Une autre approche directe avec lemonde professionnel permet auxétudiants d’envisager des carrièresdiverses. Les élèves ont visité lechantier naval Arcoa, dont les bateauxont servi de décor au film sorti il y a

quelques jours, “La mer àboire” avec Daniel Auteuil. Parailleurs, des professionnelsont été invités par le lycée àvenir présenter leurs métiers. C’est le casdes filières agro-alimentaires à Lorient, ouencore les professions liées à l’armée oula gendarmerie.

La Marine Nationale, représentée par lepremier maître Couture, propose demultiples filières, parfois insoupçonnées.L’adjudant Stéphane Boaillon, venu àSaint-Jo, pour faire connaître l’Armée del’Air, valide les propos de son collèguemilitaire : “En dehors des pilotes, nosavions ont besoin d’une main d’œuvreindispensable au sol, et notamment des

techniciens qualifiés”. Le représentant deLa Marine Nationale poursuit : “Chacun asa place, a son importance dans le dispo-sitif. Une véritable chaîne humaine”

Toujours dans le cadre de cette semained'orientation, les secondes du Lycée SaintJoseph-La Salle ont rencontré deux gen-darmes, le Maréchal des Logis Chef Tulouainsi que son adjoint volontaire Tallec,venus du Centre d’Information et de Re-crutement de Rennes. Tous les métiers dela gendarmerie ont été présentés : maître-chien, négociateur de crises, technicien enidentification criminelle, motocycliste,plongeur, cavalier de la Garde Républi-caine… Bien évidemment, à l’occasionde ces rencontres avec les étudiants, lagendarmerie mobile ou la gendarmeriedépartementale, au contact de la popu-lation, sont également évoqués.

Les élèves de Seconde ont ainsi connuune semaine qui fera date dans leurparcours scolaire. Des métiers ont ainsiété révélés, des carrières peut-êtreenvisagées ?

Les élèves de 2nde en visite à ARCOA

Quelle voie choisir, pour la suite de sa vie ?

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“Cette chose-là, vivante et fragile ”

Quel pouvait donc être le sujet de laconversation lors de laquelle unetelle phrase fut prononcée ? Une

célébration, un cours de philosophie ouune discussion entre amis ?

Il y avait sans doute un peu de tout celadans la rencontre entre notre classe de STI2D B et Amélie Enon, assistante à la miseen scène, accompagnée de Hugues de LaSalle, comédien. Cette chose-là, dont nousavons parlé pendant une heure, est lethéâtre, la représentation, le texte, une“rencontre en silence avec des vivants” !

Cette entrevue fait suite à un long travailsur la pièce Dom Juan de Molière. Il atout d’abord fallu la lire, la comprendre,l’étudier aussi, parfois ligne à ligne, bacoblige. Et puis Valentine Jejcic, du Théâtrede Lorient, est venue et nous avons parlémise en scène, scénographie, représenta-tion à venir puisqu’elle nous a livréquelques indices sur la mise en scène deJulie Brochen. L’imagination a fait le reste: nous nous sommes attelés à la tâche et,seul ou en groupes, nous avons modeste-ment imaginé notre scénographie d’unescène de Dom Juan. Les discussionsfurent vives au sein des équipes : un cos-tume de rappeur pour Dom Juan était-ilvraiment pertinent ? Comment symboliserles conquêtes du héros ? Par un mur surlequel elles seraient toutes affichées ?

Devait-il, ou non, porter un costume, uneredingote ou une simple chemise ? Quelledevait être la taille du fauteuil pour que M.Dimanche ait véritablement l’air infantilisé ?

Le 18 janvier, la soirée nous a permis deconfronter nos représentations à celle deJulie Brochen. Et notre regard, tout à la foisexigeant et interrogateur, s’est ouvert surcette proposition. Le lendemain, lors de larencontre avec Amélie Enon et Huguesde La Salle, nous n’avons pas hésité àfaire part de nos enthousiasmes comme denos réticences face à cette mise en scène :pourquoi Gusman avait-il donc cette voix ?Bien que nous en ayons eu l’explication, cechoix ne nous satisfait guère. Mais le plusimportant n’est pas là ; le plus importantréside sans doute dans cet échange, entrehumains, que nous avons pu avoir ; cetteautre ouverture sur le théâtre : comprendrele parcours des comédiens, leur néces-

saire capacité d’adaptation aux demandesd’un metteur en scène, leurs doutes etleurs recherches incessantes pour tenir lerôle… De leurs propos nous retiendronsquelques phrases comme “l’acteur joueavec ses limites et ses sensations du mo-ment” ou encore cette idée du partage, fon-damentale pour eux et qui présidenotamment à leur choix du théâtre : cette“ histoire d’une communauté”, celle desHommes, qui se retrouve dans un moment“rare et beau “, dans un monde où présidepeut-être parfois une “notion déformée dutemps”. Certes, nous avons étudié untexte, redécouvert un auteur, mais surtoutnous avons rencontré des êtres qui, enprenant le temps de nous faire partagerleur passion, nous ont permis d’ouvrir notreregard sur le théâtre et sur le monde.

Les 1ère STI 2D B.

Lycée Général (L.E.G.T) & Enseignement SupérieurOuverture sur le théâtre : rencontre avec des comédiens de Dom juan

Comme chaque année, àl’occasion de la journée francoallemande et à la demande desgouvernements français etallemand, nous organisons,depuis quelques années, aulycée, une rencontre entre lescollégiens germanistes de 3ème

de l'établissement et les lycéensgermanistes de seconde.

Les collégiens participent à un concours, sous forme dequestionnaire réalisé par les élèves. Ils doivent trouverdes informations situées sur les panneaux réalisés parles lycéens de seconde, première et terminale.

Ensuite, ils votent pour les panneaux les plus réussis etpour clore ce moment festif des jus de fruits ainsi quedes bonbons "Haribo" bien sûr sont à leur disposition.

La 2ème étape aura lieu fin mai, début juin lorsque lescorrespondants allemands des lycéens seront là. Ilsremettront leur prix aux 2 lauréats du questionnaire ainsiqu'aux 2 élèves ayant fait le meilleur panneau.

> Journée Franco allemande

Les élèvesdu lycée ontété invités àcélébrer Noël, dans la chapelle, autourdu Père Dominique Le Quernec et lenouvel animateur en Pastorale, Domi-nique Boulc’h. Un moment important, oùchacun d’entre nous s’est posé, pour untemps fort. Chaque lycéen présent a puréfléchir au thème de l’année, le serviceà son prochain.

> Célébrations de Noël

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NNul besoin de manier la languefrançaise en expert pour suivre cetatelier : seule compte l’envie de lais-

ser ses capacités créatrices s’exprimer.L’objectif de cet atelier est de développerla confiance en soi, la confiance en lesautres mais aussi d’échanger, d’aiguisersa perception au monde et de se décou-vrir peut être de nouveaux talents.

Durant 5 semaines, 11 élèves ont ainsi faitle choix de vivre cette expérience, accom-pagnés par Françoise Mekki des Ateliersd’écriture Safran. A raison de 2 heureshebdomadaires, chacun a pu laisser librecours à son imagination autour desthèmes proposée par l’animatrice, commepar exemple le souvenir, la fiction, l’allégo-rie ou la création de haïkus célébrant lanature. A l’issue d’un temps d’écritureindividuelle, chacun a pu alors partager àvoix haute son texte, sans jugement devaleur sur les mots portés par l’auteur.

Une courte enquête anonyme menéeauprès de ces 11 élèves, à l’issue de ces

5 semaines, a pu montrer que le pari du“ plaisir des mots” était gagné : 100% desparticipants ont répondu favorablement àla question : “Est-ce un atelier que vousaimeriez refaire avec d'autres exercices ?”,80% estiment que cela leur a permisd’avoir plus confiance en eux et 70% qu’ilsont progressé en expression écrite ouorale.

Voici quelques réflexions glanéesauprès de ces élèves :

Pour moi, l’atelier d’écriture c’est un mo-ment agréable où on partage nos textessur des exercices qui changent des cours.

Pour moi, l’atelier d’écriture c’est unmoyen de laisser libre cours à son imagi-nation, un moyen de s’exprimer librementà travers le papier, un moyen de partagerdes émotions.

Ce que j’ai le mieux aimé ? : les haïkus,parce que c’était dur, donc c’était une sortede défi.

J’ai aimé tout ce que j’ai entrepris, mais j’aieu beaucoup de mal à parler de moi.

> Ecrire pour le plaisir des mots, écrire pour se découvrir

Lycée Général (L.E.G.T) & Enseignement Supérieur

Comme tous les deuxans, les deux classespréparatoires TSI dulycée Saint Joseph-LaSalle se sont retrou-vées pour un séjour enclasse de neige du 7 au14 Janvier 2012.

La station choisie cetteannée était Valmeinier1800, en Savoie, quenous avons découvertetrès enneigée.

L’hébergement était assuré par le chalet « Le Grand Fourchon »où tout le personnel nous a réservé un accueil chaleureux.

Le travail scolaire lors de cette semaine de cours transplantéeétait organisé autour de deux séquences de 2 heures de cours lematin dans différentes matières (mathématiques, physique-chimie, génie électrique, génie mécanique) et d’une étude de2 heures après le repas du soir.

Après le déjeuner, les étudiants se retrouvaient dès 13h00 sur lespistes par groupes de niveau. Les débutants prenaient des coursde ski encadrés par les moniteurs de la station, tandis que les plusconfirmés évoluaient en autonomie, mais toujours en groupe, afin

d’assurer une meilleure sécurité. Hélas, ces précautions n’ont paspermis d’éviter quelques accidents : le jeudi soir, une entorse dugenou pour l’un des professeurs et une entorse du genou pourl’un des étudiants. Donc un score de 1 partout, mais rien de tropgrave ! Heureusement !...

Tout ceci n’a pas empêché toute l’équipe, même les éclopés, dese retrouver en soirée dans la salle multimédia pour visionner lebêtisier des photos de la semaine.

La dernière journée du vendredi était exclusivement réservée à laglisse, avec un pique-nique au bord des pistes.

On ne peut donner qu’un bilan global très positif du séjour, avecune ambiance générale très sympathique, un temps magnifiqueet une neige excellente.

A renouveler…dans deux ans.

> Les prépas TSI en classe de neige à Valmeinier

Des textes magnifiques ont été crééset un recueil est en cours de réalisa-tion. Une autre manière de partagerces mots et ces émotions. En voiciquelques courts extraits :

Allégorie : “Je suis l’ironie. J’arrive audétour d’une phrase, d’un mot, d’une in-tonation ou d’un rire bref… Je viensquand on ne m’attend pas et je reparsaussitôt. J’énerve, j’agace tout autantque j’amuse et je détends. Je suisconservé comme une tradition fran-çaise et ça me plaît qu’on m’emploiedans la langue de Molière”. (Manon)

Je serai… “Je serai le soleil, père detoute vie, entouré de mes courtisans quime tourne autour et dont la taille ridiculeme rappelle à quel point je suis grand.Alors, avide de puissance, je me croi-rais maître de l’univers. Et je regarde-rais plus loin, cherchant d’autresplanètes à assujettir qui se prosterne-raient devant moi. Mais je verraisd’autres soleils, qui se moqueront dema taille, ridicule comparée à leursgrandeurs, et des trous noirs qui memenacent…“(Josselin)

Haïku : “Les notes du destinL’image arrive

Les sentiments se dévoilentLa rosée blancheSpectacle splendide

Beauté sauvage” (Alban)

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Collège

À l’occasion du 22ème Prix des Incorruptibles, 70 élèves et adultes

de St Jo ont pris part au vote.

Trois livres sont ex-aequo pour le niveau 6ème : “Cascades et

gaufres à gogo” de Maria Parr (Deux amis de neuf ans font plein

de bêtises, un peu comme Zazie mais cela se passe en Nor-

vège), “La guerre des livres” d’Alain Grousset (Hymne à la lec-

ture, à la liberté, à la paix) et “Les arbres pleurent aussi”

d’Irène Cohen-Janca (un arbre raconte la vie d’Anne Frank au

rythme des saisons, un très bel album plein de poésie).

En 5ème/4ème,deux livres ont été retenus : “Papillons noirs” de Claire Ma-

zard (un roman policier dans l’univers de la mode) et “Assassin” de

Béatrice Nicodème (roman policier qui se passe dans un lycée).

En 3ème, un livre a été élu : “Le monde attend derrière la porte”

de Pascale Maret (Sarah se rebelle contre les règles de la Com-

munauté des Rigoristes à laquelle elle appartient).

F. Lurvois

Wild Target

Dans le cadre du festival du film européen, nous sommes allés au Cinéville avec Mme Loussouarn et Mme Diallo, nos professeursd’Anglais et de Français, voir « Wild Target » (Petits meurtres à l’anglaise). Au début, quand on a su que l’on devait commencer à8h45 au lieu de 10h15, il faut avouer que l’on n’était pas enchantés, et surtout quand on a appris que le film était en anglais ! MaisMme Loussouarn nous a précisé qu’il serait sous-titré en français. Le jour venu, nous étions au rendez-vous devant la salle des professeurs. Comme prévu, nous sommes partis à 8h45 à l’arrêt debus, et sommes arrivés devant le cinéma environ une heure plus tard. Ensuite, les professeurs ont insisté pour prendre une photode notre groupe…! Lorsque nous sommes entrés dans la salle, 2 autres classes de 3è des collèges environnants étaient déjàinstallées.Le film était super ; nous avons bien ri ! Finalement, pour ma part, j’étais contente de m’être levée plus tôt !

Lauranne, 4C

> De Sainte Anne à Saint Jacques...

> Prix des Incorruptibles

Un pèlerinage pas tout à fait commeles autres…

Dès les premiers jours de la rentrée deseptembre, tous les élèves de quatrième,dans le cadre de la Pastorale, sont partis àla découverted’un haut lieude pèlerinagebreton, SainteAnne D’Auray.Comment com-prendre la dé-marche d’unpèlerin ? Quellessont les particu-larités de ce lieuvisité par des personnes du monde en-tier ? Voici les questions que les jeunesétaient amenés à se poser.

Ils ont mieux compris la notion de cheminde pèlerinage grâce aux quelques kilo-mètres effectués à pieds avant d’arriver au

sanctuaire de Sainte Anne. Certainsles ont faits sans aucun souci, dansla joie et la bonne humeur, d’autresen ronchonnant un petit peu (maispourquoi il y a des insectes qui volent

autour de moi ? Pour-quoi il y a cette odeuravec les vaches ?).Bref, les joies de lacampagne pourquelques petitscitadins, dans desconditions météorolo-giques agréables.

Sur place, desgroupes ont été

constitué : certains visitaient la Basilique,tandis que d’autres allaient à la magnifiqueexposition de photographies sur le cheminde Saint Jacques de Compostelle, ou bienencore à la Salle du Trésor (et ses objetsétonnants). Un dernier groupe faisait un

jeu de piste lui permettant de découvrir toutle site. Chaque jeune a pu pratiquer cesdifférentes activités.

A l’issue de cette journée bien remplie, lesélèves en ont tiré eux-mêmes leur bilan.Tout d’abord, le groupe-classe a pris corpspuisque les activités nécessitaient desefforts communs. Des visiteurs trèschaleureux ont expliqué aux élèves l’im-portance de l’endroit, et pas uniquementpour les bretons ! Enfin, ils sont nombreuxà avoir compris l’intérêt des éléments deculture religieuse, apportés pendant leurscolarité. Toutes ces connaissances deculture générale, pourront leur servirultérieurement, notamment dans le cadrede l’Histoire des Arts.

V. Furlan

126 élèves de 4ème ontséjourné en Angleterre.Au programme des visites : lechâteau de Windsor, ChristChurch à Oxford, où ont ététournées des scènes de HarryPotter ou encore, sur lestraces de Shakespeare, danssa maison natale à Stratford

Upon Avon, le “Shakespeare’sGlobe Theatre” A Londres, la semaine s’estachevée par une balade lelong de la Tamise pourrejoindre à pied le musée d'artmoderne (Tate Modern) oule musée de peinture (TateBritain).

> Séjour en Angleterre

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Collège

Cette année, le collège atrouvé une équipe dejournalistes en herbe :

Nina, Malvina, Malaurie,Danaé, Jeanne, Chloé, Calvin,Adrien, Guillian et Lucas et biensûr Mme Le Bars et Mme LeCognec. Nous avons décidé decréer ensemble un journal 6ème

5ème. Nous viendrons sûrementvous interviewer un jour !

Si vous voulez venir nousrejoindre, vous êtes les bienve-nus ! L'atelier se passe le lundià 12h30 dans la salle depermanence.

Un journal réalisé par desjeunes : pourquoi ?

Nous avons décidé de créerensemble un journal pour faire

profiter tout le monde. Nousavons le droit nous aussi,d’avoir notre “petit journal”.Nous nous sommes interviewéspour savoir nos motivations.

C’est Nina notre enquêteuse.

Les motivations de chacun :

Danaé : “Je suis curieuse et jetrouve intéressant de donnerson point de vue”.Malvina : “Je trouve intéres-sant, ludique et ça me corres-pond”.Malaurie : “Je voudrais en fairemon métier. Je voudrais queles autres puissent profiter d’unjournal écrit par nous. Et j’aimeprendre des photos”.Calvin : “J’aime bien poser desquestions”.

Guillian : “Je veux être avecmes copains”.Adrien : “Ce qu’on fait meplaît”.Jeanne : “C’est l’impression quim’a donné envie de venir etj’attends une formation de

journaliste”.

Lucas : “Je trouve ça culturel,et je souhaite qu’on lise notrejournal. C’est bien car on ainterviewé les autres, ainsi, jedeviens moins timide”.

Dans chaque classe, les électionsont eu lieu fin septembre, débutoctobre. Si l’équipe du Petit journal

a interrogé les élus pour comprendre leursmotivations et le rôle de chacun, la rédac-tion d’Elan s’est renduedans la 6ème F, classe auplus grand nombre decandidats.

“Aujourd’hui, lundi 3 oc-tobre à 10h20, a lieul’élection des délégués dela 6ème F. Vous devez choi-sir le délégué de classequi vous représentera lemieux, qui vous respec-tera, qui vous écoutera”.

C’est ainsi que Mme LeBoennec, professeurd’histoire-géographie et éducation civiquea débuté son cours. L’élection des délé-gués de classe est en effet l’occasiond’aborder des notions d’éducation civique.

Les élections s’organisent, on rappelle lesobjectifs, les consignes (de nullité si non

respect des consignes) et le principe demajorité absolue nécessaire pour être éluau premier tour.

Après une nouvelle présentation succintedes 11 candidats (7 filles et 4 garçons), les

secrétaires de séance sontnommés et les bulletins distri-bués.

L’élection se passe dans unebonne ambiance de respect.La tension monte néanmoinspendant le dépouillement. Quisera élu ?

Le premier tour ne permet pasd’élire les délégués. C’est àl’issue du second tour que Leilaet Azad sont élus. Après avoirété applaudis, ils relisent l’unet l’autre le contenu de leurs

engagements respectifs.

Après les élections, on ouvre les cahierspour y noter les noms des deux déléguésélus et pour y préciser les notionsdécouvertes lors de cet exercice concrêt.

Le petit journal, un nouvel atelier à St Jo ?

Élection des déléguésQuestions aux délégués

par l’équipe du petit journal :

1) Quel est le rôle d’un déléguédans la classe ?

Il doit représenter la classe etapporter des renseignements surles élèves au conseil de classe.Je vais pouvoir défendre et aidermes camarades.

2) Pourquoi avoir voulu êtredélégué ?

J’avais envie de représenter laclasse.

3) Penses-tu être à la hauteur ?Oui car c’est ma deuxième annéeau collège et je connais bienl’école.

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CollègeSensibilisation par l’Agence Locale d’Energie

Les événements se succèdent dansnotre établissement… En ce jeudimatin, Madame Lamy intervient

auprès des élèves de la 3ème B. Ellereprésente l’Agence Locale d’Energie(ALOEN). Invitée par Philippe Gué-guen, enseignant dans cette classe, laconseillère « Energie » dévoile auxjeunes l’impasse dans laquelle setrouve notre région. La Bretagne neproduit que 8 % de son énergieconsommée. L’urgence est de trouverdes alternatives au pétrole et sesdérivés. Chaque année, au début del’hiver, les bretons redoutent unepanne électrique générale. Madame Lamy évoque l’aérothermie,la géothermie, la biomasse, l’hydraulique,certes des termes un peu curieux pour nosjeunes, mais ces mots représentent notre

avenir énergétique, au même titre quel’éolien, la filière bois ou le solaire.L’utilisation de toutes ces énergies renou-

velables va s’amplifier dans le futur. Il fau-dra des compétences pour les développer,

les utiliser. Dans ce domaine, la maind’œuvre sera très recherchée. Comme lerappelle, avec évidence et malice,

Monsieur Guéguen « dans ce domaine,la délocalisation sera impossible. Onne va pas fabriquer de l’électricité enChine, pour qu’elle soit vendue auxbretons. Il faudra donc produire notreélectricité. »

Le secteur des énergies renouvelablesva créer de l’emploi dans les annéesfutures. Ce matin, les élèves de la3ème B en ont pris conscience. Cedomaine va proposer de remédier, enpartie, au fléau du chômage. Grâce àcette variété d’interventions dans notreétablissement, les jeunes de Saint

Joseph-La Salle, reçoivent ainsi denouvelles propositions pour leur avenir.

Le Diplôme Européen des Col-lèges d'Enseignement Catho-lique (D.E.C.C.B.) couronne lesdeux années d'études desclasses européennes. Il permetaux élèves de se présenter à unpremier examen comprenant à la fois des épreuves écrites etorales et constitue une bonne préparation pour le travail en lycée.

Mis en place à l'initiative de l'Association “Passeport pourl'Europe”, le D.E.C.C.B. est vécu comme un temps fort de la viede nos sections européennes et de nos établissements.

32 élèves de St Jo et du Collège de la Retraite étaient inscrits ensection euro cette année. À l’issue des épreuves écrites et orales,5 élèves ont obtenu la mention “ excellence” et 12, la mention“Bien”.

5 élèves de St Jo ont obtenu la mention “excellence” :

1ère :Lise GATECLOU-MAREST (87/100) 2ème : Romain LE COGNEC (83/100) 3ème : Manon CARROUR (82/100) 4ème : Oriane REINER (81,5/100) 5ème : Claire IZIQUEL (80/100)

Nous leur adressons nos plus vives félicitations.

Jeudi 12 mai, les 213 élèves du Collège inscrits au Big Challenge2011 se sont retrouvés à l’amphi pour passer l’épreuve.

Ce jeu-concours est un questionnaire comprenant 54 questionsà choix multiple. Pour chaque question, il y a quatre réponsespossibles. Le but du jeu est de cocher la case correspondant àl’unique bonne réponse. Les 54 questions sont des questions devocabulaire, de grammaire, de prononciation et de civilisation.Un questionnaire spécifique est établi pour chaque niveau declasse afin d’être en parfaite correspondance avec le programmescolaire.

Les élèves de 4ème LV2 participent à partir du questionnaire des5ème LV1 et les élèves de 3ème LV2 à partir de celui des 3ème LV1.

L'épreuve, strictement individuelle, s’est déroulée sans aucuneaide extérieure ni aucun accessoire (livre, dictionnaire,....). l

Les premiers de chaque niveau

6ème : Chiara POULLAIN 5ème départementale 5ème : Marie LE FRAPPER 14ème départementale4ème : Bianca POULLAIN 1ère départ. et 86ème nationale

sur 52320 participants3ème : Mallory TROCADERO et 19ème départementale

> DECCB > Big Challenge

2200 � Février 2012 - n°166

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Pour illustrer le développement durable(en géographie) et l’évolution des pay-sages sous l’action de l’eau (en S.V.T),nous avons passé une journée de classesur le littoral de Fort Bloqué.Divisés en deux groupes de travail, nousavons commencé par un atelier de SVT

animé par M.Hémon. Assis surles rochers, nousavons observél’évolution d’unpaysage à partird’une photo desannées 1950.Depuis desconstructions sontapparues en plusmais aussi des

roches et d’autres pierres en bloc. Cephénomène se nomme l’érosion (ensemblede phénomènes qui altèrent les roches etmodifient le paysage). Nous avons ob-servé physiquement un affleurement avantde changer d’activité. Avec Mme Rivoalenet Mme Furlan, nous avons vérifié quel’aménagement du littoral de Fort Bloquérelève du développement durable. Sur leplan social tout d’abord, nous avonsremarqué que l’agglomération lorientaisea construit des structures pour accueillirles touristes, cela permet de créer desemplois saisonniers. D’un point de vue

économique, lestouristes dépen-sent de l’argent etd’un point de vue

environnemental, l’agglomération amé-nage des voies vertes mais la circulationet les bouchons polluent l’air.Après un pique-nique sur la plage, nousavons ramassé des déchets par groupesde 4. Les plus efficaces pouvaient gagnerdes places de cinéma. Nous sommes rentrés au Collège ravis parce bol d’air.

Emma Hellegouarch, 5ème D

Collège

Début octobre, toutes les classesde 5ème du collège ont passé unejournée au Fort Bloque pour étu-

dier ce lieu en géographie et en géolo-gie. L'objectif de cette sortie de terrainétait d'introduire la notion de dévelop-pement durable, centrale dans les pro-grammes de SVT et de Géographie.

Sensibiliser au développement durable

Quarante-cinq élèves de 3ème

du collège St Joseph La Salleont été formés aux gestes depremiers secours par M. Phi-lippe Guhel, hors temps sco-laire, pendant trois mercredisaprès-midi. Une attestation, certifiée parl’Inspection Académique, leura été remise officiellement parMessieurs Lucas (coordina-teur collège) et Robic (direc-teur des études 3ème) lorsd’une cérémonie suivie d’une

petite collation. Cette forma-tion a également été offerteaux délégués de classe surdeux jours, lors de la semainede stage en entreprise. Ellefait partie des leviers utiliséspour valoriser la fonction dedélégué de classe.Nul doute que ces élèves enferont bon usage !

Didier Robic

> Ils peuvent vous sauver la vie ! “Chaque petite action

Est un évènement immenseOù le paradis nous est

donné,Où nous pouvons donner

le paradis.”

Proposer deux temps fortspour le temps de Noël néces-site beaucoup d’énergie pourpréparer, organiser, solliciter,former, accompagner…Cet extrait de poème de Ma-deleine Delbrêl que nousavons lu à la fin des journées,

se vérifie à chaque fois quel’on vit un temps fort.L’action de chacun, si petitesoit-elle, apporte du bonheur àtous et rayonne sur l’en-semble de la journée.Là où nous sommes, avec noscharismes respectifs, nouspouvons apporter quelquechose à l’autre.C’est le bel exemple de ceslycéens et professeurs qui semettent au service pouraccompagner les plus jeunes.

> Temps forts de Noël !

n°166 - Février 2012 � 2211

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Le voyage en provenceCollège

La Provence, le soleil, lescigales et l’accent quichante… Mais avant tout

cela, il faut y aller.Départ en bus le dimanche enfin d’après-midi de St Jo.Beaucoup ont des larmes pleinles yeux (enfants/parents).Une fois partis, tous se racon-tent des histoires, écoutent dela musique. L’excitation est là !La nuit dans le bus est longue,et très peu de monde arrive àdormir. L’arrivée sur Bédouin en fin dematinée, se fait sous un soleilde plomb, au beau milieu dumarché provençal. Nous finis-sons le trajet à pied. Après uncharmant pique nique, noussommes heureux de récupérernos chambres pour nousrafraîchir avant une sortie dansBédouin sous forme d’un jeu

de piste (éducatif).La semaine s’égraine de façonsereine avec la visite d’Arles,de la garrigue “de Marcel Pa-

gnol”, du monts Ventoux, trèsventé ce jour-là, des carrièresd’ocre du Roussillon, d’un vi-gnoble et de ses caves, maisaussi d’un gentil fabriquantd’appeaux et de plein d’autres

choses que l’on trouve en Pro-vence. La dernière nuit à Bédouin estl’occasion de faire une

“BOUM” bien trop courte ! Carla pluie s’est invitée. Le retour se fait par Avignon,cité des Papes, et par le pontdu Gard qui nous donnera l’oc-casion de faire une séance de

dessin en plein air, puis escalepour un repas gastronomiqueà Toulouse, la ville rose.Retour de nuit, mais là, la se-maine ayant été très chargée,les enfants sont fatigués et netardent pas à s’endormir. Arrivé à Lorient, tout le mondeest content de retrouver sesparents, frères et sœurs et derevoir sa Bretagne.Semaine riche en découvertes,en apprentissages, tant sur leplan historique, culturel que surle plan personnel, car certainsn’avaient jamais fait un lit oupassé le balai, et surtout…n’avaient jamais quitté leursparents !Vive le voyage en Provence !

M. Piol

Dans le cadre d’un projet interdisciplinaire coordonnépar Philippe-Guy Charrière, les 4ème C ont étudié unejournée au musée du Faouët pour découvrir le métier deconservateur, la collection permanente du musée et uneexposition temporaire sur l’œuvre de Jean Frélaut. Ilsont même eu l’honneur de découvrir les réserves dumusée et de recevoir des notions sur la conservationdes œuvres.

> les 4ème C au musée du Faouët

Le collège a accueilli les élèves des écolesprimaires catholiques de Lorient.Un panel d’activités était proposé pour queles futurs élèves puissent se faire une idéedu programme d’une journée d’un élèvede 6ème. Ce fut égaelement l’occasion, pour les

anciens CM2, d’accompagner, de guiderles futurs 6ème jusqu’au self et au foyer.

Impressions d’élèves

J’ai beaucoup aimé St Jo parce que lesprofs étaient gentils et agréables.

Je pensais que c’était grand, mais non.C’était SUPER de manger au self, on pou-vait prendre ce qu’on voulait. Les platsétaient délicieux et chauds, on pouvait semettre à côté de nos copines. C’étaitmieux qu’à la cantine.

J’ai aimé le foyer. C’est un coin plein dejeux (baby-foot, jeux de société…). Ce quej’ai trouvé bizarre c’est que les garçonsjouaient encore au foot.

Le cours que j’ai préféré, c’est celui de larobotique. J’ai trouvé marrant quand lerobot m’a tiré dessus. Puis j’ai aussi aiméquand on a fait décoller la bouteille.

J’ai adoré St Jo.Eva

> Accueil des CM2

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Nous sommes allés au grandthéâtre voir "l'inouîte". C'estune histoire inouïe d'une inuit.Son prénom c'est Oummikou-loutoumik. Joël, l'auteur de lapièce est venu dans nosclasses. Il a utilisé un vrai pré-nom à la fin duquel il a ajoutéun "k"(c'est en souvenir de samaman qui lui disait "celui-là,c'est un cas !")

Oummikouloutoumik a perduson frère et se retrouve seulesur la banquise.

Joël nous a expliqué que c'estsans doute parce qu'il a été

séparé de sa sœur, quand il étaitpetit, qu'il a écrit cette histoire...

Il est resté longtemps avecnous et a répondu à nos ques-tions.Il nous a fait jouer avecles mots et des réflexionsd'adultes. Comme lui, nous

avons fait une liste desréflexions de nos parents,quand on n'est pas gentils :

- arrête ça tout de suite !- ne monte pas sur le canapé !- ne claque pas les portes !- arrête de crier !

- mange !- dépêche-toi !- tiens-toi bien !- sors de là !- tu pourrais répondre quand jete parle !- commence par te tenir droit !

Ecole François TanguyUne école qui vit !

> L’Inouite au “Grand Théâtre”re”

En voyant ces quelquesarticles, chacun peutconstater que l'école

François Tanguy est une écolequi vit !Mais ceci n'est qu'une infimepartie de la réalité et je vousinvite à consulter notre siteinternet qui relate mois aprèsmois la vie des 430 élèves dematernelle et primaire...Pour répondre aux besoins denos élèves et au confort detous,une école qui vit doit êtreune école qui investit. C'estainsi qu'aux vacances dernièresde la Toussaint 40 fenêtres etportes ont été changées pourdu PVC et du double vitrage(montant 32 000 €). L'été pro-chain,le ravalement complet del'école sera effectué (montant20 000 €). Enfin, nous sommesen réflexion pour une restruc-turation de l'entrée de l'écoleprès de la rue, afin de créer unabri pour les enfants et lesparents. Un fronton conforteracette structure et permettra derepositionner l'école sur l'exté-rieur. Affaire à suivre.Par ailleurs, je me tiens à ladisposition des familles pourles inscriptions sur simplerendez vous. Notre école ac-cueille les enfants dès L'AGEDE 2 ANS jusqu'au CM2(02 97 37 31 35 )Le Chef d'Etablissement,

Thierry Bihan

Très bonne soirée en famille Le bureau des parents d'élèves (APEL) a organisévendredi 3 février une soirée crêpes. Quelques 160personnes ont répondu à cette invitation. C'est dans une très bonne ambiance familiale ques'est déroulé le repas. Les crêpes préparées parune société de crêpes de Ploemeur ont régalé toutle monde. Les crêpes étaient à volonté et personnene s'est fait prié ...!

La parole est aux enfantsLes 10 classes primaires ont organisé un forumavec les élèves sur le thème de l'école. Chaqueclasse était invitée a débattre sur ce que l'on aimeet ce qu'on souhaiterait dans notre école pouraméliorer le quotidien. L'après-midi s'est clôturé parun chant et un goûter.

Comme chaque année, les 6 écoles catholiques de Lo-rient organisent une course d'endurance. Cette annéel'action caritative allait à l'association Saint Vincent dePaul pour offrir des vacances aux enfants en difficulté. C'est ainsi que près de 1000 enfants se sont retrouvés lelundi 28 novembre: les CP - CE1 - CE2 au stade du Moustoir,les CM1- CM2 au Bois du château. Notre école a recueilli 891 € et la somme globale des 6 écoles s'élève à 2 920 €. L'argent a étéexpédié dès les courses terminées.Un Immense MERCI aux Enfants.

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Soutien aux œuvres lasalliennes Nom Prénom

Adresse Code postal Ville

Je fais un don de : � 50 € � 100 € � 200 € � autre montant ……… € ( à l’ordre de : Fondation De La Salle )

Certaines œuvres ne peuvent exister sansvotre soutien. Trois particulièrement :

Remise en confiance de jeunes décrocheurs

Le centre éducatif Oscar Roméro, à Garges-lès-Gonesse, accueille 70 enfants des banlieues, enrupture d’école, dans un cadre scolaire et éducatifadapté. Cet accompagnement très personnalisénécessite de trouver 70 000 € par an de soutiensfinanciers.

Ouverture d’une école à Saint-Laurent du Maroni, Guyane

Les besoins éducatifs sont immenses. Après troispremières classes de 75 élèves, de nouvelles classesdoivent être ouvertes. Pour que nul, parmi les pluspauvres, ne soit exclu, les scolarités sont de 5 € parmois. L’école Saint Jean-Baptiste de La Salle a besoind’un soutien annuel de 100 000 €.

Nouveau Master Action éducative internationale

Pour sa formation à l’éducation en zonessensibles, et à l’aide au développement à l’interna-tional, LaSalle Mounier a besoin chaque année de 50 000 € pour développer les projets d’action de sesétudiants à travers le monde.

À retourner à : Fondation De La Salle - 78 A rue de Sèvres - 75341 Paris Cedex 07

Déduction fiscale : Les dons en faveur de la Fondation De La Salle ouvrent droit à une réduction d’impôt égale à 66 % du montantdes versements effectués, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Un reçu fiscal sera adressé à réception du chèque.

L’éducation est notre passion…

123 œuvres éducatives accueillent, avec 13 000 enseignants,éducateurs, personnels administratifs et de service, 111 000 élèves et étudiants, de la maternelle à l’école d’ingénieurs.

…l’attention à chacun, notre

mission Fidèles à la spiritualité éducative de leur fondateur, saint Jean-Baptiste de La Salle, les Lasalliens sont présents dans de nombreuses œuvres auprès de jeunes en déshérence, ou difficulté éducative, et dans tous les domaines de formation.

Contact : Association La Salle, 01 45 67 58 93, [email protected] • Pour en savoir plus : www.lasallefrance.fr

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2255 � Février 2012 - n°166

Zoom sur L’espace dans mon école

Pour découvrir la synthèse de la journée de l'Espace...Pour découvrir la synthèse de la journée de l'Espace...http://youtu.be/6bhxbFGMMQkhttp://youtu.be/6bhxbFGMMQk

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Le séjourToulouse, ville de l'aéronautiqueLes premières SSI accompa-gnées de M Miguet et MQuiniou ont profité de leur dé-placement dans le Sud-Estpour visiter la ville française del’aéronautique. La journéecommence par le hall d’as-semblage de l'Airbus A380, latechnologie de pointe pour undes plus gros avions aumonde, ici tout est démesuré.Cet avion pourrait transporterjusqu'à 800 passagers ! Notreguide nous explique tout leprocessus de conception, deréalisation et d'acheminementdes pièces vers cet immenseHall. La suite de la visite passepar le Concorde exposé dansl'enceinte de l'aéroport. Nousne pourrons pas voir l'intérieurpour cause de sécurité. Dom-mage ! Après le casse-croûte,direction l'ancienne aéro-gare, Jean-Luc, ancienpersonnel, nous prend encharge, nous expliquel'historique de l'aéro-nautique sur Toulouseet nous fait visiterquelques installations,un hall de maintenancedes avions que nouspouvons approcher deprès. Ici, on ne badinepas avec la sécurité. Lajournée se termine par la

visite d'un musée (tenu par desanciens passionnés) en pleinair où sont exposés presquetous les modèles mythiques(MIG russe, MIRAGE français,CARAVELLE...)

Le bilan de la journée, une vraiedécouverte des technologies depointe et sans doute des voca-tions chez les jeunes.

Michel Quiniou pour le groupe

Cité de l’espaceA notre arrivée à la Cité del’Espace, les élèves de 1ère S ont

pu profiter d’une visite guidéedans le parc. La découverte dela Station Spatiale Mir recons-truite à l’identique a permisde remarquer le peu d’espacedisponible pour bouger dans lesdifférents modules.Le guide nous expliqué égale-ment l’évolution des tech-niques, notamment au niveaudes fusées, sans oublier lafusée Ariane.Ensuite, les élèves ont parti-cipé à un atelier sur l’impesan-

teur. En cours, nous avionsétudié les forces et les lois deNewton. Nos jeunes ont ainsipu réaliser des expériences etainsi découvrir les effets de cephénomène.Pour terminer la journée, sur unécran géant en 3D, les élèves ontvisionné le film sur le télescopeHUBBLE. Cela a permis derappeler les notions d’optiqueabordées avant ce voyage.

Catherine Miniou

Genèse du projet

Tout a démarré à l’oc-casion d’une Univer-sité d’été à Toulouse

sur le thème de L’espace àlaquelle Chantal Prado, pro-fesseur de SVT au Collègeet au Lycée, a participé. Dèsla pré-rentrée suivante, ellepropose à toute la commu-nauté éducative rassembléelors de l’assemblée géné-rale, de s’associer à un pro-jet “l’espace dans monécole” permettant l’organi-sation d’une journée sur cethème. Aucun détail nemanque lors de la premièreprésentation : l’intérêt d’unetelle initiative, les objectifsmais également des propo-sitions pour chaque disci-pline. Enfin un planningprévisionnel, une date pourla journée et un premier ren-dez-vous pour toutes lespersonnes intéressées.

Finalement, une quarantained’adultes se sera mobiliséepour cet événement qui aregroupé en réalité deuxprojets : un voyage proposéaux 1ère S SVT / SI et à uneclasse de 3ème destinationToulouse en passant parPoitiers (Futuroscope), “lacité de l’espace”, la valléedes dinosaures (victimes demétéorites…), le balcon desétoiles, Airbus… et la jour-née du vendredi 20 mai oùles 325 élèves des14 classes ayantchoisi de s’im-pliquer dans leprojet Es-pace pen-d a n tl’année, sesont retrou-vés pour unemploi dutemps amé-nagé.

Quand Chantal est revenue enthousiaste de son stage estival à la citéde l’Espace à Toulouse, prête à « décrocher la lune » comme à sonhabitude, nous n’avons pu que la suivre.Vaste projet mené rondement pendant toute une année. Journéemémorable ! Toutes matières confondues, tous les secteurs del’établissement mélangés, que c’est agréable de voir et de partager unmoment avec des collègues que l’on ne fait que croiser dans la salledu courrier…. de voir les rôles inversés et de voir des élèves quiexpliquent aux profs leur travail…A quand la prochaine ?

P. Le Boennec

L’espace dans mon école

Ce voyage a été très agréable,une bonne ambiance entreles 3 classes (1SB, 1SA, 3B)s’est tout de suite installée.Les excursions étaient trèsintéressantes mais aussifatigantes !Nous avons effectué beau-coup de randonnées, unmusée sur les dinosaureset les 2 activités les plus in-téressantes : le Futuroscopeet la cité de l’espace. Nousgardons tous un très bonsouvenir de cette semainepassée dans le sud.

E. Boullier pour les anciens de 1ère SB

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Dans le cadre du programme des 1ère SSVT la sortie sur le terrain dans la valléedes Dinosaures (Espéraza) a favorisé le

questionnement, l’observation, l’intégrationdes connaissances, à une échelle accessible.Elle avait pour objectif d’aider, par la collectedes données de terrain, à la démarche scienti-fique de construction d’une représentationglobale de la dynamique de la terre.

Les élèves ont pu participer le temps d’une ½journée à des fouilles paléontologiques et ainsivoir la difficulté et la patience des paléonto-logues pour retracer l’histoire et la biologie deces reptiles géants, ils ont, à leur échelle pufaire avancer les recherches… La fouille pa-léontologique du gisement de Bellevue n’estpas un espace romantique où les squelettes de

dinosaures apparaîtraient sous les simplescoups de pinceaux. Il s’agit d’une entreprisequi s’apparente plutôt à un travail de carrier,de tailleur de pierres, voire de bagnard lesjours de fortes chaleurs !

Les élèves de 3ème ont visité le Musée des Di-nosaures d’Espéraza, premier musée françaisentièrement consacré aux dinosaures. Ils’adresse à toutes les générations, des plusjeunes qui partent à la rencontre de leurs di-nosaures préférés, aux adultes plongés aucœur de cette longue histoire de la vie surTerre. Le musée offre un véritable voyage dansle temps qui remonte aux origines de la vie surTerre il y a près de 3,5 milliards d’annéesjusqu’à la disparition des dinosaures par unemétéorite.

On a eu du temps pour la préparer, c’était bien, car en chemin, les pro-jets ont pu évoluer : les élèves qui ont le plus travaillé sur les grandspersonnages n’étaient pas ceux prévus, les terminales ont pu aborderet creuser davantage leurs recherches sur le cinéma…On a pris notretemps et Chantal avait prévu le dispositif d’ensemble, l’organisation,ce qui a rendu la tâche plus facile.

Et puis la journée est arrivée après une installation sympa, dans la joieet la bonne humeur, ce qui m’a permis de rencontrer Maëlle que jene connaissais pas, bien qu’elle soit au LP depuis la rentrée !

Enfin, le jour J, les terminales ont bien fonctionné, moins les CAP. Maisau fond, ils ont été mis en valeur à travers leurs travaux et finalement,ils étaient assez fiers !

Le clou, le fil rouge, la note heureuse, je crois revient à notre animateurfétiche, qui, dans son costume adapté à la température du jour(sic),n’a pas transpiré pour rien, occupant royalement les temps, obligés etagréables , d’attente ! On a dansé et chanté, heureux de partager les5 minutes et plus avec les petits et les grands, en dégustant sesmerveilleux bonbons acidulés ! Moi je n’ai pas goûté les glaces !

Du coup, nous étions fin prêts pour l’animation du soir. On connaissaitbien les paroles et les gestes quand Marie Pol nous a filmés !

La journée a été empreinte de poésie, de moments différents avec lesélèves de tous âges, de surprises, de découvertes. Merci Chantal, c’étaitagréable de passer une journée différente et nourrie à St-Jo !

M. Champalle

n°166 - Février 2012 � 2277

La vallée des Dinosaures (Espéraza)L’espace dans mon école

> La journée “Espace”

De la préparation aux rencontres !

Le 20 Mai 2011 un drôle devaisseau est tombé sur St Jo.A son bord des gens chargés

de stands qui s’étaient éparpillésun peu partout. Nos chers élèves,que nous appellerons Martiens,ont fait beaucoup de découvertesen lien avec l’espace. Ils sont pas-sés des satellites aux balisagesdes animaux, sans oublier les quizmusicaux et une glace fusée…Une journée vraiment agréableoù les élèves et les porteurs duprojet ont pu échanger et passer

de bons moments.

De mon gros casque de cosmo-naute je ne retire que du positif :le sourire de nos élèves, les mo-ments de complicité et la joie depasser cette journée ensemble …

Merci à toi Chantal d’avoir pro-posé et porté cette journée.

Dans l’attente d’une nouvellejournée de l’espace…, je conti-nuerai à voir des étoiles danschacun de nos élèves.

Y. Gourmil

Chapeau les 5ème E !

Même si la préparation de lajournée a été un peu longue etlaborieuse pour les 5ème E parcequ'ils ne voyaient pas bien oùnous voulions les amener, le jourmême les a récompensés detoutes leurs peines.J'ai été très étonné de voir nospetits élèves de 5° expliquer pour-quoi la tempête Xynthia avait étéaussi meurtrière. Décrire les joliesimages de la terre vue du ciel,

montrer pourquoi il est si difficilede conserver des espèces en voiede disparation dans les parcsafricains. Nous les avons mêmevus contredire leur interlocuteursqu'ils soient grands élèves ouprofesseurs.Ils avaient si bien intégré les fruitsde leur recherche qu'ils étaientdevenus capables de faire leurprésentation pratiquement sansregarder leur notes, comme devrais professeurs !

J-L Danet

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2288 � Février 2012 - n°166

C’est un thème transversal et fédé-rateur. J’ai pu le vérifier lors del’organisation : des collègues de

physique, français, SVT, anglais, vente,commerce, arts, technologie, théâtre,histoire-géographie, EPS, la surveillance…Tous ont participé et e tous les secteursétaient représentés : collège, lycée d’en-seignement général et technologique,lycée professionnel, tertiaire et industriel.

L’objectif était de faire travailler les élèvesdans des disciplines différentes et demutualiser l’ensemble des travaux pour enfaire une exposition multimédia.

La venue d’intervenants extérieurs aenrichi cette journée : Un club d’astrono-mie de la région, l’association « les p’titsdébrouillards », un planétarium ambulant,des représentants du club aéronautique deLorient, l’armée de l’air, les parentsd’élèves qui ont assuré une distribution defusées glacées…

Tout ceci a demandé un travail important :des réunions, encore des réunions !!!

Mais au final, quelle réussite : lancementde fusée, observation des étoiles et dusoleil, de la danse, du théâtre, une belleexposition, des enseignants contents, desélèves fiers de leurs travaux, une bonneambiance, un peu de pagaille parfois….

Une expérience à renouveler… Peut être Chantal Prado

L’APEL mobilisée

La journée de l'espace s'est déroulée aumois de mai sous un très beau soleil. Pourma part, j'ai senti un engouement très clairde la part des élèves pour les travauxréalisés. Mon rôle était de distribuer desglaces aux jeunes! Cependant, j'ai eu lapossibilité de visiter quelques ateliers trèsintéressants et surtout, j'ai été très agréa-blement impressionnée par la qualité deces travaux. L’organisation, impliquant lesélèves à tous les niveaux, m'a beaucoupplu, que ce soit pour les spectacles dedanse, ou pour l'animation effectuée parles élèves de la section "accueil".

Pascale Gueguen, Parent d’élève

> La journéeL’espace dans mon école

“Notre action était plutôtludique, la fabrication denotre petite fusée encarton a suscité beaucoupd’intérêt et de questions.L’objectif était aussi desensibiliser les jeunes àl’aspect naturel et écolo-gique de ce matériau”

Sandrine“Une journée sympathiqueet conviviale qui a permispas mal de rencontres !”

Géraldine, Mickael, Benoît et Cindy

“Beaucoup de rires et uneentente formidable entrenous.” Morgane

“Une journée riche en ac-tions et en animations quinous a “bousculés” : dès 8heures, montage du stand

pour être opérationnels àl’arrivée des premiers“clients”, difficulté à gérerle flux des collégiens et àrépondre aux questionsavec calme et bonnehumeur; bref, on a tous étéun peu réactifs, qualitéimportante pour un futurvendeur. Julien

Les élèves de Bac ProAccueil étaient ravis de lajournée tant côté organisa-tion qu’au niveau desactivités proposées. Leslycéens chargés de l’ac-cueil ont trouvé certainesactivités un peu longuespour les plus jeunes. Parailleurs, ils ont ressenti ladifficulté de se "faire obéir"

par les élèves pour le gui-dage et le pointage.

Annie Morvan, Professeur

Journée agréable, convivialeet festive. Très bonne ani-mation des stands élèves,explications accessibles aux“littéraires”. Exemple : standdes fusées, tabourets encartons supports d’affiches.Bon investissement desélèves par exemple les 5ème

E qui ont très bien expliquéles images satellitales.En revanche, certains inter-venants extérieurs ne sem-blaient pas très motivés.

Josiane Le Bars, prof partenaire et aussi

“spectatrice”

L’AS “Danse” dans le thèmeAvec le groupe d’AS dansede 3ème et de lycée, nousavons travaillé au cours del’année 2010-2011 sur le thème“Sur les pas d’une nouvelle pla-nète” afin de pouvoir participer àcette fameuse journée de l’es-pace. Pour cela il fallait unsupport musical et unegestuelle qui correspon-dent à cette idée. Nousavons donc réalisé un montagemusical composé de bruitages (décollaged’une fusée et respiration d’astronaute) etd’une musique mystérieuse qui permettaitl’interprétation d’une rencontre entre ungroupe d’astronautes et d’extraterrestres. Lecostume a été choisi en fonction de ce thème :

combinaison blanche pour les uns et tenueverte pour les autres. Legroupe de danseurs s’estnaturellement divisé en deuxpour l’interprétation de cesdeux rôles et la gestuelle s’estdéveloppée différemment :aérienne et acrobatique pourles astronautes dans un style

hip-hop et étrange etfluide pour les mar-

tiennes dans un mé-lange de dansemoderne et de

hip-hop. Les élèves ont pris du plaisirdans la création de cette chorégraphie.Ils ont pu apprendre des techniques dedanse tout en les mettant au service

d’une recherche thématique.Claire Gourlay

Les impresssions

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L’enseignement supérieur à Saint Joseph-La Salle :Une porte d’entrée vers l’excellence !Choisir un BTS, ou une CPGE, est un choix qui mène au-delà decette frontière du BAC +2.Inscrits dans le processus de Bologne*, les BTS constituent unevoie d’égale dignité, en offrant de surcroît un bagage technolo-gique attendu et apprécié du monde de l’industrie. Nos troisBTS, génie climatique, génie frigorifique et informatique deréseaux, sont de véritables marchepieds pour des étudiantsqui envisagent une poursuite d’études en licence professionnelleou dans un cycle d’ingénieurs. Les équipes enseignantes,particulièrement performantes, garantissent des formationsde qualité.Cette année, le réseau d’enseignement supérieur Lasallienbreton, enclenche une dynamique pour apporter à ses diplômesdu BTS un véritable supplément. Les initiatives, déjà amorcéesdans notre réseau à travers la charte ERASMUS, devraients’amplifier. Nos enseignants se retrouveront pour y réfléchir etfavoriser la mobilité pour les étudiants, notamment à travers lesstages à l’étranger. Cette rencontre, programmée au printemps,sera animée par des intervenants de qualité : le DéléguéGénéral du Secrétariat de l’Enseignement Catholique pourl’Enseignement Supérieur et une experte du processus deBologne, mandatée par le Conseil de l’Europe pour l’agence2 E 2 F (Agence Europe Education Formation France).Notre CPGE TSI est une voie de l’excellence, qui permet à 93 %de nos élèves d’intégrer une école d’ingénieurs. La filièretechnologique des Classes préparatoires est plébiscitée par lesécoles qui reconnaissent en nos élèves cette capacité à opéra-tionnaliser de solides acquis. Les TIPE, les Travaux d’InitiativesPersonnelles Encadrées, sont de véritables laboratoires de

technologies pour nos élèves « apprentis » ingénieurs. L’enca-drement de proximité, allié aux compétences humaines del’équipe enseignante, est une garantie de réussite dans le par-cours. Au terme des concours, les familles nous témoignentleur reconnaissance ; elles prennent leur plume pour décriretout le bien qu’elles pensent de notre formation. Les parentsmettent en évidence ces hommes de cœur, enseignants enCPGE, qui dépensent vraiment leur énergie, afin que chaqueélève réussisse, selon ses capacités, à intégrer telle ou telleécole. Nos étudiants ont également cette reconnaissance. Ilsaiment le rappeler, à l’occasion du forum annuel en décembre,lorsqu’ils reviennent dans notre établissement présenter leursécoles.Les BTS et CPGE ont un avenir à Saint Joseph-La Salle deLorient depuis 1994. L’expérience, l’antériorité, les parcoursprofessionnels qui prolongent cette étape de la vie, montrentcombien les orientations choisies, parfois osées, mènent àl’excellence. Et Pourtant, les classes d’excellence n’existent pasdans l’établissement. Notre enseignement conduit simple-ment nos élèves sur le chemin de l’excellence.En ce moment de l’année, où la procédure d’admission en en-seignement supérieur est engagée, ce dossier pourra apporterun éclairage à chaque étudiant, en se rappelant cette penséede Sénèque : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficilesque nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’ellesdeviennent difficiles ».

Marc NICOL, Directeur adjoint*Les accords de Bologne définissent le BTS dans l’espace européen,en contribuant à faire converger les diplômes. Les accords de Bolognedéfinissent le BTS dans l’espace européen, en contribuant à faireconverger les diplômes

DOSSIER

n°166 - Février 2012 � 2299

L’Enseignement

Supérieurà Saint

JosephLa Salle

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3300 � Février 2012 - n°166

DOSSIER

22nnddee GGéénnéérraallee Les formationsprésentes à SaintJoseph - La Salle

BBaacc SS SSVVTT BBaacc SSTTII 22 DDBBaacc SS SSII

CCPPGGEE TTSSII BBTTSS FFEEEE ((BB))BBTTSS IIRRIISSAAuuttrreess CCPPGGEEUUNNIIVVEERRSSIITTEE BBTTSS FFEEEE ((CC))IIUUTT

AAuuttrreess BBaaccss

PPaarrccoouurrss àà SSAAIINNTT--JJOOSSEEPPHH LLAA SSAALLLLEE LLOORRIIEENNTT

LLee LLEEGGTT eett ll’’EEnnsseeiiggnneemmeenntt SSuuppéérriieeuurr

PPaarrccoouurrss àà SSAAIINNTT--JJOOSSEEPPHH LLAA SSAALLLLEE LLOORRIIEENNTT

LLee LLEEGGTT eett ll’’EEnnsseeiiggnneemmeenntt SSuuppéérriieeuurr

33èèmmee CCoollllèèggee

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3 BTS et une Prépa !Mode d’emploi !

n°166 - Février 2012 � 3311

DOSSIER

L’organisation des étudesLes classes prépa se déroulenten lycée. Qui dit lycée dit petitespromotions d’élèves et encadrementpédagogique renforcé. Les enseignants des classespréparatoires sont très disponibles.Ils jouent le rôle de tuteur. Ils reçoi-vent individuellement les élèvesqui cherchent des conseils, et lesaccompagnent dans leur travail. L’emploi du temps est partagéentre cours, TD (travaux dirigés)et, pour les prépas scientifiques,TIPE (travaux d’initiative person-nelle encadrés). S’y ajoutent les devoirs sur table,et les colles qui sont des entraîne-ments aux oraux des concours.

Le rythme de travailLa préparation des concours exigeun rythme soutenu. Selon uneenquête de l’Observatoire de la vieétudiante, un élève de prépatravaille en moyenne 60 heurespar semaine, cours et travailpersonnel confondus. Il faut savoirs’organiser. Cela laisse peu de place pour lesloisirs. Toutefois, il est indispen-sable de se ménager des mo-ments de détente réguliers poursupporter la pression. La prépa permet d’acquérir desméthodes de travail rigoureusesqui serviront pour la suite desétudes, mais aussi dans la vieactive. L’évaluation régulière du travailpermet de contrôler en perma-

nence le niveau et d’assurer uneprogression des acquisitions. Les exigences étant élevées, lesnotes baissent souvent en débutde prépa. Pour autant, il ne fautpas se décourager. La persévé-rance portera ses fruits.

Le programme en prépaLe point fort des CPGE, c’est leurpluridisciplinarité. Elles permettentde développer la culture générale.Les programmes correspondentaux épreuves des concours.Retrouvez les caractéristiques dechaque filière dans l’article qui luiest consacré.

La validation des étudesLe passage en 2e année, estsoumis au contrôle continu et àl’avis des professeurs. Le redoublement de la 1ère annéen’est pas autorisé, sauf casparticulier. En revanche, lesétudiants qui n’intégreraient pasune école à la fin de la 2e annéepeuvent la redoubler. Des crédits ECTS (EuropeanCredits Transfer System) sont dé-livrés à l’issue de 1 ou 2 ans declasses prépa, avec une attesta-tion descriptive du parcours del’élève. Ce dispositif permet à ceuxqui n’ont pas réussi (ou pas voulu)intégrer une grande école depoursuivre leurs études à l’universitéou au sein d’une autre école.

Les prépas TSI (technologie-sciences industrielles) accueillentdes titulaires des bacs STI et STL.Source ONISEP

> Classes PrépasObjectif

Au sein d'une société de servicesen informatique industrielle oud'une société de conception ou deréalisation d'équipements informa-tisés, le titulaire de ce BTS estchargé de développer, mettre enoeuvre ou réparer des applicationset des systèmes informatiques,organisés ou non en réseau, des-tinés à l'industrie et aux servicestechniques.

Il travaille généralement au seind'une équipe, dans une sociétéde services en informatiqueindustrielle ou dans une sociétéqui conçoit ou réalise des équipe-ments informatisés.

Le technicien peut participer àl'analyse préalable à la constitutiond'un cahier des charges. Il inter-vient dans la conception, la réali-sation et la validation, par exemple,d'interfaces homme-machine oude cellules de systèmes informa-tiques. Il peut câbler et assemblerles constituants d'un système,élaborer des tests sur les moduleslogiciels.

Il peut aussi assurer la mainte-nance des applications et dessystèmes informatiques qu'il a encharge. Il est aussi souvent amenéà former les utilisateurs ou à leurfournir une assistance technique.

Exemples de métiers accessibles :

• Hot liner• Vendeur(euse) en micro-informatique et multimédia

• Technicien(ne) de maintenanceen informatique

• Responsable micro

Contenu de la formation

Informatique industrielle :

• Connaissance des systèmesélectroniques, de contrôle/commande

• Interfaces de dialoguehommes/machines

• Systèmes de traitementet de communication

• Réseaux et modes detransmission

• Architecture matérielle dessystèmes informatiques

• Systèmes d'exploitation• Développement logiciel.

Les savoir-faire portent notammentsur :

• La gestion d'un projet informa-tique, au sein d'une équipe

• La mise en oeuvre d'unecommunication professionnelle :l'expression écrite et orale enfrançais et en anglais s'avèrentindispensables, de même quedes connaissances en matièred'économie

> BTS IRIS

Objectif

Ce technicien supérieur participe à l'étudetechnique, la réalisation et l'exploitation desinstallations thermiques et aérauliques (condi-tionnement d'air, climatisation, ventilation).

Il remplit à la fois des fonctions d'animation, decontrôle, d'encadrement et de conception.

A partir de relevés, du dossier et des pièces dumarché, il réalise les schémas et les plans del'installation. Il collabore à la réalisation d'undevis. Après avoir négocié les solutions tech-niques et financières, il constitue le dossier d'offrepour le client et prépare la mise en place etl'application du plan qualité puis du pland'hygiène et de sécurité. Il prend également encharge la planification, la réception des matériauxet la gestion des stocks. Il assure le suivi de laréalisation en contrôlant l'avancement destravaux et en participant aux réunions de chantieret à la gestion des comptes. Afin de garantir lemeilleur fonctionnement possible, il renseigne uncahier de suivi et prend part à l'analyse des

indicateurs d'état et de leurs dérives. Enfin, il peutproposer des modifications d'installation.Le technicien FEE peut travailler en entreprises

artisanales, dans des bureaux d'études, au seinde groupes industriels ou bien encore dans lafonction publique.

Exemples de métiers accessibles• Technicien(ne) de maintenance en génieclimatique

• Agent(e) de développement des énergiesrenouvelables

• Conseillier(ère) espace info-énergie• Econome de flux• Géothermicien(ne)• Technicien(ne) thermicien(ne)

Contenu de la formation• Communication commerciale et technique• Fluides, énergies et environnements• Etude des installations• Réalisation et mise en oeuvre des procédures• Programme spécifique à cette option :- production de chaleur- chauffage à eau chaude et surchauffée- installation de vapeur- ventilation des bâtiments

Un stage de sensibilisation (2 semaines maxi-mum) en établissement et en entreprise et desstages en milieu professionnel (8 semainesminimum) se composantd'un stage d'exécutionet d'un stage technicien et faisant l'objet d'unrapport qui sera évalué pour l'obtentiondu BTS.

Source ONISEP

> BTS FEE B, Génie Climatique

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3322 � Février 2012- n°166

Mode d’emploi !3 BTS et une Prépa !

DOSSIER

Objectif

Spécialistes du froid ou de laclimatisation, le technicien supé-rieur de ce BTS conçoit, fabrique,installe, règle et dépanne des ins-tallations du froid commercial (vi-trines réfrigérées, chambresfroides), du froid industriel, de trai-tement de l'air ou de climatisation.

A partir du cahier des charges, letechnicien évalue les besoins duclient, fait le plan de l'installation,réalise un devis, effectue les com-mandes auprès des fournisseurs.A partir de bilans thermiques, il cal-cule les puissances nécessairespour climatiser ou refroidir un local.Il sélectionne les matériels néces-saires en fonction de leurs carac-téristiques. Il a des compétencesmultiples en électricité, thermique,aéraulique (étude des gaz), flui-dique (connaissance des fluides),électronique, acoustique Il est par-ticulièrement attentif aux règlesd'utilisation des fluides frigori-gènes. Il tient compte des normesde sécurité en électricité et sur lesfluides. Il organise ensuite les tra-vaux, suit leur réalisation etprépare la facturation. Il contrôle letemps d'exécution, la qualité desouvrages, le respect des régle-mentations. Il sait animer uneéquipe. Après le montage del'installation, il peut détecter etréparer une panne.

Les emplois sont dans les entre-prises spécialisées en froid et cli-matisation ou dans les industriesqui utilisent le froid, la climatisation,les chambres « blanches » sanspoussière, comme l'agroalimen-taire, l'électronique, les industries.

Exemples de métiersaccessibles• Agent(e) de développementdes énergies renouvelables

• Conseiller(ère) espace infoénergie

• Econome de flux• Géothermicien(ne)• Technicien(ne) thermicien(ne)• Frigoriste• Responsable de maintenance

Contenu de la formation• Français• Langue vivante• Mathématiques• Sciences physiques• Economie• Communication commercialeet technique

• Energétique-fluidique-environnement

• Etude des installations• Réalisation - Mise en oeuvre desprocédures

• Travaux personnels encadrésEnseignements facultatifs :langue vivante 2 et histoiredes sciences, des techniqueset des entreprises.

Source ONISEP

> BTS FEE C, Génie Climatique

L’organisation des études

S’inscrire en BTS après le bac,c’est choisir une formation courte(2 ans) avec plus d’une centainede spécialités, accessible sur dos-sier, tournée vers la pratique.Cours théoriques en petit groupe,pratique professionnelle et stagessur le terrain sont au programme. Al’arrivée, des diplômes profession-nels qui répondent aux besoinsdes entreprises et qui couvrenttous les secteurs d’activité écono-mique. Une procédure nationale. Il fautpostuler, au cours de l’année determinale, à un BTS, de préférencecompatible avec la spécialité dubac préparé. L’inscription, la for-mulation et l’ordre des vœux deBTS et d’établissements s’effec-tuent en ligne sur www.admission-postbac.fr selon une procédure etun calendrier très précis, iden-tiques pour tous.

Poursuite d’études

Près de la moitié des titulaires deBTS/BTSA poursuivent leursétudes. Leur formation spécialiséeles prédispose moins à réussirdans des cursus longs (bac + 5).• Ils préparent principalement unelicence pro (bac + 3) ou une for-mation complémentaire en 1 an,pour approfondir leur formation ouacquérir une double compétence.• Les écoles d’ingénieurs propo-sent des concours spécifiques. Ilest conseillé de suivre une prépaATS en 1 an : celle réservée auxBTS-DUT industriels mène auxécoles d’ingénieurs ; celle ouverteaux BTSA et à certains BTS ouDUT de biologie et de chimie no-tamment conduit également auxécoles d’agronomie ou vétéri-naires.• La plupart des écoles de com-merce recrutent les titulaires deBTS (majoritairement, du domaineéconomie et gestion) surconcours. Source ONISEP

> S’inscrire en BTS

Externat avec possibilitéd’hébergement dans l’éta-blissement, en chambre in-dividuelle (CPGE).Tous les cours ont lieu à StJoseph-La Salle de Lorient.Les étudiants ont accès auself de l’établissement ou aurestaurant universitaire,situé à cinq minutes dulycée.Les étudiants de BTS et deCPGE bénéficient du régimede la Sécurité Sociale des

Etudiants. L’affiliation estorganisée par l’établissementen début d’année scolaire, lacotisation étant à la chargede l’élève, sauf pour lesboursiers et ayants droit.

L’ étudiant peut bénéficier debourses de l’enseignementsupérieur en faisant unedémarche auprès de sonlycée d’origine. La contribu-tion demandée aux famillesest destinée à couvrir lesfrais de fonctionnement.

> Statut Etudiant

Le programme d’admission-postbac.fr est national. L’appli-cation internet est optimisée.Ainsi chaque candidat obtien-dra une proposition dans sesvœux qu’il a classée enmeilleure position. Si l’élève

classe ses vœux sincèrement,dans l’ordre réel de ses préfé-rences personnelles, le pro-gramme d’application post baclui proposera une formation, unétablissement, dans lequel ilaura toute sa place.

> Procédure post-bac

Le directeur des études est àla disposition de tout élèvepour une rencontre et unaccompagnement dans sadémarche d’orientation.Toute inscription se fait parl’internet et son portail

www.admission-postbac.fravant le 20 mars.

L’ordre des vœux est capital,une admission sur un vœu n°1engage le candidat à un «ouidéfinitif ».

> Pour en savoir plus

Nos formations post-bac sont présentes sur les salonsAzimut Brest et Info Sup Bretagne Sud

L’enseignement supérieur ouvre ses portes : vendredi 2 mars et samedi 3 mars 2012

> Nous retrouver

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Au lycée Saint Joseph – La Salle deLorient, tous les parcours sont devaleur égale. Une telle idée est

valorisée par ce slogan : « Une voie pourchaque élève, des formations pour tousles élèves ». La question de l’orientation se pose deBac - 3 à Bac + 3. La collecte d’informa-tions est la toute première étape de l’orien-tation. Saint Joseph – La Salle de Lorientapporte une cohérence de parcoursdans la continuité des classes de termi-nales de notre établissement. Avec l’arri-vée du processus de réforme du LycéeGénéral et Technologique par le BAC STI2D, l’enseignement supérieur à Saint-Jova pouvoir renforcer cette cohérencegrâce à la spécialité SIN (Système d’Infor-mation et Numérique) qui devrait asseoirle BTS Informatique et Réseaux pourl’Industrie et les Services Techniques.

Dans notre établissement, le pôle d’ensei-gnement supérieur représente une tren-taine d’enseignants, intervenant auprès de160 étudiants, répartis en trois BTS et uneClasse Préparatoire aux Grandes Ecolesd’ingénieurs.

Qu’offrent donc nos BTS ?

Une poursuite logique et fluide d’une ter-minale STI et bientôt STI 2D dans les deuxoptions du champ professionnel de l’Ener-gie ; le BTS génie climatique et le BTSgénie frigorifique. Ces deux options ontpour chapeau commun la spécialitéFluides Energies Environnements déclinée

au pluriel. Notre BTS F2E est coiffé de lalicence professionnelle Gestionnaired’Energies en lien avec l’IUT de Lorient.C’est une voie rapide et efficiente : laquasi-totalité de nos étudiants trouvent unemploi à l’issue de cette formation.Notre troisième BTS est aujourd’huiencore un BTS d’ouverture à l’informatiqueindustrielle des réseaux. L’existence de laspécialité SIN du Bac Sciences et techno-logies de l’industrie et du développementdurable deviendra un atout incontestablepour le BTS IRIS.Arrivée à son terme, la réforme de la voieprofessionnelle, par le Baccalauréat pro-fessionnel en 3 ans, ouvre de nouvellesperspectives aux élèves désireux de pour-suivre leur scolarité. Leur projet personnelest ainsi fondé, non pas uniquement enfaisant valoir des résultats prometteurs ob-tenus au baccalauréat, mais sur une réellevolonté de réussir, à force de ténacité. L’intégration des Baccalauréats est unenjeu important pour nos enseignants deBTS qui doivent modifier leur perceptiondu métier en s’adaptant à la nouvelledonne. Je salue la qualité de leurs ensei-gnements et le souci qu’ils manifestent dela recherche d’une plus grande individua-lisation dans la relation à l’étudiant.

Qu’apporte l’existence de la Classe Pré-paratoire aux Grandes Ecoles, la CPGE ?

Pour des élèves bacheliers technolo-giques, notre CPGE, qui leur est exclusi-vement réservée, est une voie

d’excellence singulière. Les CPGE TSIsont très peu nombreuses en France, etpendant très longtemps cette filière CPGETSI de Saint Joseph – La Salle a été laseule dans l’enseignement catholique denotre pays. Notre établissement n’a pasattendu pour démontrer qu’elle propose unparcours sécurisé dans une cordéed’excellence. Il s’agit d’une belle voie,choisie par nos élèves. Les sécurités sontmultiples, et, une fois de plus, nous les de-vons à la qualité des enseignants. Oui, nosélèves réussissent. Ils intègrent des écolesd’ingénieurs sur concours ou sur dossier, àun taux remarquable de 93%. Le tempsdes premières, dites d’adaptation, estdésormais révolu. Nous avons tous enmémoire l’exemple d’Olivier. Au terme d’unBEP et d’une expérience professionnelle,notre étudiant est revenu franchir le portailde l’établissement, pour entrer en 1ère

d’adaptation, puis une terminale STI génieénergétique, avant d’oser la CPGE et aufinal intégrer Arts et Métiers. Un parcoursmagnifique, prouvant la belle voie de notrelycée professionnel, qui donne à réfléchirsur le travail qui est fait.La réussite est toujours le fruit du travaildes hommes, l’éducation au choix consisteà semer et attendre la récolte sans yparticiper. Il s’agit d’une œuvre de chaquejour.

Marc NICOLDirecteur adjoint

Un ensemble marqué par la lisibilité des parcours offertsL’Enseignement Sup à St Joseph

Comme chaque année, avantles vacances scolaires deNoël, le lycée Saint Joseph-La Salle organise un Forumdes Ecoles d’Ingénieurs. Des anciens élèves de l’éta-blissement sont chargés deprésenter leur école et de fairevivre leur parcours à nos étu-diants actuels. Plus de trenteécoles sont représentées à cerendez-vous annuel.Cette rencontre permet auxélèves de mûrir leur réflexion

avant de se positionner pourles inscriptions dans lesgrandes écoles. Certes, cen’est pas toujours simple dechoisir la bonne filière. Lespossibilités sont pléthores.Par conséquent, il faut orien-ter son cursus et son futur éta-blissement en fonction d’uneperspective professionnelle.Auprès de nos étudiants ac-tuels, les anciens élèves rap-pellent des évidences : “Il fauttravailler, travailler… Etdeux ans de prépa, àl’échelle d’une vie, c’est in-fime”, souligne avec raisonFranck Furic. A ses côtés,Kévin Deleaye gardera tou-jours en mémoire les “ensei-gnants pétris d’humanité,toujours présents pour ap-porter une aide, tant pourles cours, que dans la viequotidienne”. Sylvain Girarda le même regard sur ses an-nées passées en prépa TSI à

Saint Joseph-La Salle. Aujour-d’hui en 3ème année Polytech’Orléans, en section méca-nique et énergétique, le lanes-térien se souvient “d’uneexcellente équipe pédago-gique”. Un épisode a notam-ment marqué sa vie ! Sylvaindevait présenter un Travaild’Initiative Personnelle Enca-drée, un TIPE. L’étudiant ra-conte avec émotion : “Jedevais parler de ce projet de-vant un jury. Pour faciliter laréussite de cette épreuve, laveille de mon oral, mon pro-fesseur, Monsieur Rougnant,m’a aidé par mail… Pourtanten vacances, il m’a vraimentaccompagné, répondant àtoutes mes interrogations dedernière minute, alors qu’àcette heure tardive de la soi-rée, en plein été, il aurait dûêtre couché. Je ne l’oublieraijamais”.Les anciens élèves de Saint-Jo, en grande majorité, parta-gent les mêmes sentiments :

une ambiance positive au seindu groupe et un encadrementpédagogique exceptionnel.

DOSSIER

n°166 - Février 2012 � 3333

A. Le Stang et Sylvain Girard

Kévin Deleaye

Franck Furic et M. Le Hunsec

Quelle voie choisir, pour la suite de sa vie ?

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3344 � Février 2012 - n°166

Les métiers de l’énergie recrutent. Ilsuffit de lire les offres d’emploi surInternet ou dans les journaux pour

s’en apercevoir. Saint-Joseph-La Salle atoujours parié sur le développement deces carrières. Plus d’une vingtaine d’étu-diants ont choisi la voie « génie frigorifique» et plus d’une cinquantaine d’élèves ontpréféré le « génie climatique ».

Le ministère de l’éducation a le souhait decréer des passerelles entre les bacsprofessionnels et les BTS. Les CAP, quidécouvrent un métier, peu-vent être tentés de pour-suivre vers un Bac Propour consolider leurs ac-quis. Concernant les étu-diants qui excellent en BacPro, ils peuvent envisagerde poursuivre leurs étudesdans l’enseignement supé-rieur et notamment en sedirigeant vers un BTS. Cediplôme permet aux jeunesde pouvoir suivre des dos-siers. Ils sont partie pre-nante dans l’organisationde l’entreprise, tandisqu’en Bac Pro, ils sontplutôt orientés vers lesréalisations sur le terrain. L’étudiant quis’engage vers un BTS pourra ainsi accé-der à des postes à responsabilités.

Selon Bruno Paris, professeur principal duBTS FEE (Fluides, Énergies, Environ-nement) « les Bac Pro ayant un bonniveau en enseignement général ettechnique, peuvent accéder à unenseignement supérieur, un emploiplus épanouissant au niveau desresponsabilités, avec un salaire supé-rieur ».

Les BTS issus de la filière Bac Prodeviennent chargés d’affaires en génieclimatique ou en génie frigorifique. Grâce àleur première formation manuelle, lesjeunes ont une crédibilité naturelle devantles ouvriers qu’ils devront encadrer. Bienévidemment, une telle polyvalence inté-resse particulièrement les employeurs. Laconnexion Bac Pro vers les BTS présentedonc un intérêt majeur.

La Licence Professionnelle et le parte-nariat avec l’IUT

La Licence Professionnelle est une forma-tion en un an qui permet l’apport d’uncontenu supplémentaire par rapport à unBac + 2. Les jeunes admis en Licence Pro-fessionnelle sont majoritairement issus deBTS ou d’IUT. L’objectif fixé pour cesjeunes est d’acquérir un complément deformation et surtout d’atteindre le niveauBac + 3. Cette formation autorise notam-

ment l’élève à passer des concours dansla Fonction Publique.

L’IUT est une structure de l’Universitéde Bretagne Sud, l’UBS. Le pilote de lalicence est L’IUT et le lycée Saint-Joseph-La Salle est associé à l’IUT. Un tiers desenseignements sont assurés par desprofesseurs de Saint-Joseph, un tiers parles enseignants de l’IUT et le dernier tierspar des professionnels. La licence est unepasserelle intéressante vers l’emploi.L’année scolaire débute avec des cours et

s’achève par 15 semaines de stages.Cette longue période permet régulière-ment d’accéder à l’emploi au terme dustage.

Un atout pour les étudiants de Saint Joseph-La Salle

A Lorient, l’activité de gestionnaire del’énergie a été développée. Elle prend encompte la gestion intégrale des dépensesénergétiques pour les structures publiquesou privées. L’objectif premier étant deréduire les consommations. Le métier deresponsable énergétique est encadrédepuis 2 ans par une norme européenneet depuis novembre 2011 par une normeinternationale.

Au sein de notre établissement, les élèvesqui se sont plutôt orientés vers l’industriedu bâtiment, peuvent désormais apporterun savoir-faire supplémentaire en qualitéde responsable de ressources énergies aucœur des structures privées ou publiques.

Les atouts de Saint-Jo sont appréciés iciet là. Il est vrai que des entreprisesfrappent à la porte de l’établissement, bienavant la fin de la formation scolaire. C’estassez fréquent. La pédagogie proposée àSaint-Joseph-La Salle est reconnue. Selonle professeur principal du BTS FEE, BrunoParis, « l’image de marque de l’établis-sement est reconnue dans le mondede l’entreprise. Notamment dans lesmétiers de l’énergie, le fait d’avoir

étudié à Saint-Joseph est valorisé àl’extérieur ».

Les nouveaux équipements

En 2010, grâce aux travaux, les nouveauxlocaux, dotés d’équipements récents, sontnettement plus agréables à vivre, plusclairs et rationnels. Progressivement, leparc énergétique est renouvelé, endéveloppant toute la filière des énergiesrenouvelables. Les supports mis en placerépondent aux attentes des entreprises.

« Grâce aux nouvellestechniques acquises à Saint-Joseph, nous évoluonsensemble » souligne BrunoParis.

L’adaptation au monde del’entreprise, telle est notreexigence. Très bientôt, un nou-veau bâtiment des EnergiesRenouvelables sera édifié. Laconstruction sera conçueselon de nouvelles concep-tions économes en énergie.Les filières professionnellesen matière d’apprentissageseront toujours accueillies. Lessupports et les installations enlien avec le génie climatique etle génie frigorifique seront

améliorés.

Des métiers d’avenir

Pour les entreprises, les besoins sonténormes : trop peu de candidats et denombreuses offres d’emplois. Les élèvesissus de Saint-Joseph-La Salle n’ontaucune difficulté à se placer. Aujourd’huiencore, les jeunes hésitent à suivre unefilière technologique, pourtant porteused’emplois, avec une rémunération trèsintéressante. Le professeur principal duBTS FEE ajoute émerveillé : « Je connaisdes BTS, qui après 3 ans, gagnent déjàplus de 2300 euros nets par mois. Enrégion parisienne ou en Rhône-Alpesles perspectives sont prometteuses ».A bon entendeur….

Bruno Paris

Un établissement reconnu dans le monde de l’entrepriseLycée des Métiers de l’Energie

DOSSIER

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n°166 - Février 2012 � 3355

Pourquoi se former à Saint Jo ?Les formations Énergie à SaintJoseph-La Salle de Lorientse développent du CAP à lalicence, aussi bien en géniethermique que frigorifique.Cette offre complète, est unespécificité de l’établissementtout à fait remarquable, qui as-sure une vision suffisammentvaste de la filière Energie.Tous les élèves en tirentbénéfice.

Pourquoi préparer un BTS ?Dans l’option Génie Frigori-fique du BTS F2E, nousformons des professionnels dufroid. Les frigoristes, à ceniveau post bac, reçoivent uneformation complète, qui intègreévidemment les savoir-fairepratiques, indispensables surle terrain, par exemple lamanipulation responsable desfluides frigorigènes). Grâce àl’apport du BTS, l’étudiantacquiert de solides compé-tences d’étude, une vraiedémarche de projet. Les professionnels attendentdu technicien supérieur, unevision globale du métier : ap-porter des solutions techniquesà un problème de réfrigération,maîtriser le contexte réglemen-taire sur l’utilisation des fluidesfrigorigènes, sélectionner etimplanter des équipements defroid, planifier l’organisationd’un chantier de montage,participer à la mise en serviceet à la mise au point del’installation, sans oublier, bienévidemment, d’assurer lamaintenance. Pendant 2 ans,nos étudiants maitrisenttoutes ces compétences,grâce à cette formation BTS àSaint Joseph-La Salle.

Pourquoi se former dans lefroid ?Les installations frigorifiquesparticipent à notre niveau devie et pourvoient bon nombred’emplois, difficilement délocalisables, dans l’industrie,le tertiaire, le bâtiment...

Toute l’industrie agro-alimen-taire, la pêche, les cuisinesprofessionnelles, la grandedistribution, la climatisation desbâtiments, la santé (la conser-vation des fluides vitaux ouvaccins), mais également lesloisirs, avec les patinoires parexemple. Aujourd’hui, lestechniciens spécialisés dansle froid sont très utiles, parconséquent très recherchés.Les enjeux actuels, en termesde soutenabilité de nos modesde vie, visiblement trop gour-mands, modifient profondé-ment les métiers du froid.Les questions sont posées :Quel fluide, respectueux del’environnement, peut-on utili-ser dans tel supermarché ?Quelle solution de régulation,moins énergivore, doit-onproposer pour une patinoire ?Quelle valorisation énergé-tique, faut-il imaginer pour uneentreprise de surgélation delégumes ? Quel programme demaintenance doit-on choisir quipermettra la longévité de laclimatisation de telle salle despectacles ? Dans quellesource d’énergie renouvelablepuiser pour que cette pompe àchaleur tempère cette média-thèque ?Évidemment, pour répondre àde telles complexités, notremonde a besoin de frigoristes,certes habiles, mais passeulement ! Il est impératif quenos étudiants soient très bienformés au projet, qu’ils aientconnaissance des diversesréglementations en constanteévolution. Les entreprises etcollectivités recherchent despersonnes solides technique-ment, mais égalementadaptables et créatifs, commu-nicants et suffisamment paréspour une évolution continue.Le BTS F2E Génie Frigori-fique, de Saint Joseph-LaSalle, est un bon passeportpour ce genre de défis...

Christophe Dupé

Métiers du Froid : Emplois assurés !BTS FEE Génie Frigorifique

DOSSIER

Elan : Quelles sont lesspécificités de l’EnseignementSupérieur à Saint Joseph-LaSalle de Lorient ?

Marc Nicol : La premièreparticularité est d’accueillir lesélèves dans une ClassePréparatoire aux GrandesEcoles, en spécialité TSI(Technologies des Sciencesde l’Industrie). Pendant delongues années, notreétablissement était le seul àproposer cette option dansl’Enseignement Catholiquefrançais. La section estprésenté depuis 1994. Parconséquent, nos enseignantsont une solide expérience et lastabilité de l’équipe est unatout supplémentaire pour nosétudiants. Depuis cette date,les taux d’intégrations enécoles d’ingénieurs sont trèsélevés : On atteint aujourd’huile chiffre remarquable de 93%. Pour comprendre cet atout,il faut d’abord rappeler uneévidence : Prenons l’exempled’un élève qui a des résultatsplutôt moyens en seconde. Iltente la série S et obtientdifficilement le Bac. Seschances aux concours desécoles d’ingénieurs serontminimes. Pour de tels lycéens,il est parfois préférable d’opterpour un bac technologique, leSTI 2D (avec une formationbasée notamment sur leDéveloppement Durable). Ilfaut le savoir : Les écolesd’ingénieurs sont tenues deréserver un quota de placespour les élèves issus de lafilière TSI. Comme cesétudiants sont moinsnombreux que les diplômés duBac S, la probabilité d’intégrerles écoles d’ingénieurs estgrande.

Elan : L’expérience de Saint-Joseph-La Salle est donc unegrande richesse. Quelle est laseconde particularité ?Marc Nicol : Indéniablement, laprésence dans l’établissementde l’ensemble de la filièreénergétique, du CAP à laLicence Professionnelle, grâceà notre partenariat avec l’IUT. Par ailleurs, la filière Energies,reconnue par la RégionBretagne, grâce au label Lycéedes Métiers, permet à desélèves de poursuivre le bacSTI 2D par un BTS option« Génie Climatique », le chaudet option « Génie Frigorifique »,le froid. Ce BTS est animé parune équipe d’enseignants

performants, dotée d’uneexpérience du monde del’entreprise. Un tel niveau d’enseignementfavorise bien évidemment lesliens avec des partenaires,dont l’IUT. Cela nous permetde présenter La LicenceProfessionnelle « Energie etGénie Climatique », spécialité« Gestionnaire Energies », unnouveau métier en expansion.Le lycée Saint Joseph-LaSalle de Lorient peut ainsi seprévaloir la filière énergétique,du CAP à la LicenceProfessionnelle.Elan : La troisième particularitéde Saint Joseph-La Salle deLorient, serait donc le BTSInformatique et Réseaux pourl’Industrie et les Servicestechniques, le BTS IRIS ?En effet, ce BTS estunanimement reconnu. Lesélèves peuvent y accéder àl’issue d’un BAC STI Électro-nique ou Électrotechnique ouaprès l’obtention d’un Bac Prodans la spécialité informatiqueou électronique. Jusqu’àprésent, notre BTS IRISrecrute des élèves extérieurs àl’établissement. Aujourd’hui,grâce à l’arrivée du BACSTI 2D, avec l’option desSciences de l’Information etdu Numérique (SIN), nouspourrons compter sur desnouveaux élèves, issus deSaint Joseph-La Salle. Elan : Aujourd’hui, quel estl’impact de la réforme dulycée professionnel sur lerecrutement en enseignementsupérieur ?Marc Nicol : Dès la rentrée,de septembre 2011, on l’aressenti avec l’arrivée despremiers Bacheliersprofessionnels en 3 ans. Cetafflux important de ces élèvesen BTS nécessite une vraieréflexion en interne, autour del’équipe pédagogique et enamont, pour la préparation àl’entrée en enseignementsupérieur.

Marc Nicol, Directeur des Etudes de l’Ens. SupérieurInterview

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3366 � Février 2012 - n°166

DDerrière le nom de cette belle plantevivace, se cache en réalité un Brevetde Technicien Supérieur consacré

à l’Informatique, les Réseaux pourl’Industrie et les Services techniques.Le lycée Saint Joseph-La Salle forme ainsides élèves qui sont capables d’imaginer,de réaliser et de mettre en œuvre deslogiciels pour tous types d’industries. Voilàainsi résumé ce diplôme au joli nom…

En vérité, c’est impressionnant le nombrede tâches que pourront réaliser les jeunesdétenteurs d’un BTS IRIS : Développerdes applications informatiques en diffé-rents langages, exploiter et configurer desapplications informatiques sur différentssystèmes d’exploitation. Sans oublierl’administration et la configuration dessystèmes informatiques en réseau.

Madame Le Bloa associée à messieursBarbaron, Mahéo et Guéganno en ontconscience : les entreprises de Bre-tagne, et d’ailleurs, sont demandeusesde nos techniciens. Non seulement, lessociétés de services en informatiqueindustrielle, mais également les industriesutilisant ou réalisant des équipementsinformatisés. C’est véritablement étonnant,le nombre d’établissements qui ont recoursà des spécialistes du travail assisté parun ordinateur : imaginez les milliersd’administrations, les mairies, les hôpitauxet tant d’autres institutions…

L’indispensable projet

L’informatique est partout, dans notrequotidien, mais également au cœur de nosentreprises. Grâce au BTS IRIS, les élèvesde Saint Joseph-La Salle étendent leurscompétences à la robotique ou à la concep-tion assistée par ordinateur (la CAO).

À la fin de la première année en BTS IRIS,l’étudiant effectue un stage en entreprise.Pendant la seconde année, des groupesde 2 à 4 élèves en BTS IRIS réalisent en-semble un projet informatique, essentielle-ment des études de faisabilité. En 2011,

des élèves de Saint Jo ont travaillé sur lagestion individualisée de la collecte desdéchets urbains. Dans les prochainesannées, une part de facturation « indivi-dualisée » de cette collecte sera imposéepar la loi. De nombreuses agglomérationsbretonnes étudient son déploiement, dontcelle de Lorient, partenaire du lycée SaintJoseph-La Salle pour ce projet. Lesystème étudié avec les étudiants en BTSIRIS, permet de comptabiliser, pourchaque usager, le type et la quantité dedéchets qu’il dépose dans les containerscollectés par le service « propretéurbaine » d’une agglomération.

En lien avec Microsoft

Un nouveau projet a été développé par lesélèves, encadrés par Yves Mahéo etBruno Barbaron : L’assistance à lapersonne tétraplégique. Dans un premiertemps, Microsoft a mis gracieusement àdisposition des étudiants un capteurKinect, habituellement utilisé pour joueravec la console X BOX 360. Les détecteursinfra-rouges permettent de piloter tous lesmouvements de la personne en fauteuilroulant. Grâce à une telle ingéniosité, cesnouvelles technologies pourront aider lespersonnes en situation de handicap dansleur vie quotidienne : par exemple,centraliser toutes les commandes de lamaison, en contrôlant notammentl’équipement électrique. Il faut vraiment« le voir pour le croire ». Avec le célèbrecapteur Kinect de Microsoft, la maisondevient intelligente.

Des métiers d’avenir

Les étudiants de Saint Joseph-La Salle leconstatent au quotidien : du jouet, enpassant par le service, jusqu’au soutienmédical, le robot ne cesse d’innover.Toutes les compétences acquises pen-dant ces années de formation permettrontà nos jeunes de trouver un travail. Lesmétiers possibles sont multiples : respon-sable d’un parc informatique, développeurInternet, programmeur ou alors adminis-trateur de réseaux. Nos étudiants sont

bien évidemment qualifiés pour la vente,l’installation et la maintenance de diffé-rents systèmes informatiques. Il suffit deparcourir les annonces de recherchesd’emploi. Il faut d’ailleurs le rappeler, lesprofessions en lien avec l’informatiquefigurent dans la liste des 15 métiers quiembaucheront le plus dans les 5 pro-chaines années.

Saint-Jo : unique en Bretagne

Le technicien IRIS possède une visionglobale de l’informatique au sein del’entreprise, et dispose de toutes les com-pétences pour prendre en considérationles différentes problématiques propres àl’entreprise. Depuis fort longtemps, SaintJoseph-La Salle a saisi l’importance de ceBTS IRIS. Il est d’ailleurs le seul établis-sement privé en Bretagne à le proposer.Un diplôme en pleine évolution. Depuis larentrée 2011, le recrutement en bac provers le BTS IRIS s’est intensifié. De plus,les élèves des nouvelles sections STI 2D(option SIN) vont également intégrer ceBrevet de Technicien Supérieur consacréà l’Informatique, les Réseaux pour l’Indus-trie et les Services techniques.

Pour tous les jeunes qui s’intéressent auxnouvelles technologies, grâce au diplômeBTS IRIS, il est possible de trouver dutravail dans de nombreux secteursindustriels, demandeurs d’informaticienspossédant un tel profil.

L’après BTS IRIS

Il est possible de poursuivre ses étudesaprès l’obtention du BTS, en suivant unelicence 2 ou 3, une licence professionnelle,ou encore une école d’ingénieurs(concours spécifique d’entrée), mais éga-lement une formation complémentairepost-BTS.

Des compétences recherchéesBTS IRIS

DOSSIER

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n°166 - Février 2012 � 3377

En France, la filière TSI(Technologie et SciencesIndustrielles) est l’une

des voies d’orientation versles Classes Préparatoires auxGrandes Ecoles. Cette voieTSI, exclusivement réservéeaux bacheliers, rassemble no-tamment des étudiants qui ontsuivi une filière technologiqueau lycée, la STL, les Scienceset Technologies de Laboratoireou la STI, les Sciences etTechnologies Industrielles(changeant d’ailleurs d’appel-lation au profit de STI 2D). Aucours de sa deuxième année àSaint Joseph-La Salle, l’élèvepourra passer des concoursafin d’intégrer une école d’in-génieur, ou alors choisir unetroisième année en licence, enuniversité.

L’organisation des études

Les effectifs de Saint Joseph-La Salle à Lorient permettentun véritable suivi des étu-diants. Les enseignants desclasses préparatoires sont trèsdisponibles. Jouant le rôle detuteurs, ils reçoivent indivi-duellement les élèves quicherchent des conseils et lesaccompagnent dans leurtravail.

L’emploi du temps est partagéentre les cours, les travauxdirigés, les travaux pratiques etles TIPE (Travaux d’InitiativesPersonnelles Encadrés). Bienévidemment, des devoirs surtable, et des « colles » qui, envérité, sont des entraînementsaux oraux, complètent lapréparation aux concours.

Le rythme de travail

La préparation des concoursexige un rythme soutenu.Selon une enquête de l’Obser-vatoire de la vie étudiante,un élève de prépa travailleen moyenne 60 heures parsemaine, cours et travail per-sonnel confondus. Tout est uneaffaire de méthode.

La Prépa à Saint Joseph-LaSalle permet d’acquérir desméthodes de travail rigou-reuses qui serviront pour lasuite des études, mais aussidans la vie professionnelle.L’évaluation régulière du travail

permet de contrôler en perma-nence le niveau et d’assurerune progression des acquisi-tions.

Le programme en prépa

Le point fort des CPGE, c’estleur pluridisciplinarité. Ellespermettent de développer uneculture générale, aussi biendans les matières scientifiquesque littéraires. Les épreuvesdes concours correspondentaux programmes officiels.

La validation des études

Le passage en 2ème année, estsoumis au contrôle continu et àl’avis des professeurs. Raressont les élèves n’accédant pasen 2ème année. Le redouble-ment de la 1ère année n’est pasautorisé, sauf cas particulier.

En revanche, les étudiants quin’intégreraient pas une école àla fin de la 2e année peuventdoubler. Des crédits ECTS(European Credits TransferSystem) sont délivrés en fin dechaque année de Prépa, avecune attestation descriptive duparcours de l’élève. Ce dispo-sitif permet à ceux qui n’ontpas réussi, ou pas souhaité,intégrer une grande école, depoursuivre leurs études àl’université ou au sein d’uneautre école.

CPGE TSI : Une carte maî-tresse à jouer

Il n’est pas nécessaire d’êtreun élève exceptionnel enTerminale pour effectuer unescolarité en classes prépara-toires. En revanche, il faut dela régularité dans le travail, de

la persévérance et la volontéde réussir. A l’issue de laclasse de Seconde, se dirigervers une première STI 2D estune très bonne idée ! Unélève moyen en Bac S auratoutes les difficultés à intégrerles grandes écoles, aucontraire du bon étudiant deSTI 2D, auparavant admisdans nos classes prépara-toires TSI.

A Saint Joseph-La Salle, notreobjectif est de donner lapossibilité à un maximumd’élèves de ces sections derejoindre une formationd’ingénieur. De plus, il existedes bourses d’enseignementsupérieur pour financer cesannées d’étude.

Donner confiance

Les résultats sont éloquents :A St-Joseph, plus de 80%d’étudiants de première annéesont admis en seconde année,et plus de 90% des élèvesissus de la seconde annéeintègrent une école d’ingénieurs.De tels chiffres peuvent donnerconfiance aux terminales quihésitent encore à intégrer cecursus.

Par ailleurs, un véritable étatesprit d’entraide existe entreles étudiants. Cette granderichesse renforce la cohésion dugroupe et contribue au succèsglobal de notre formation.

Actuellement, des contactssont en cours avec l’écoled’ingénieurs ENSIBS de Lorient,afin de mettre en place unparcours sécurisé de réussitepour nos étudiants de CPGETSI.

Les concours

Il existe en France 38 classesprépa TSI, dont 4 dans l’ensei-gnement privé, Saint Joseph-La Salle à Lorient étant la plusancienne puisqu’elle existedepuis 1994.

Des concours spécifiquesaux écoles d’ingénieurs sontouverts pour les étudiants deCPGE TSI. Un quota de placesleur étant réservé chaqueannée, nos étudiants peuventprétendre à diverses écolessur concours, notammentCentrale-Supélec ou Polytech-nique, permettant d’accéder àl’Ecole des Mines, les Arts etMétiers, l’Ecole Nationaled’Aviation Civile, l’ENAC. Lesélèves de Saint-Jo ont égale-ment la possibilité d’accéder àbien d’autres grandes écolesd’ingénieurs, sur dossiers ousur concours : les INSA, lesUniversités de TechnologieUTC, UTBM, UTT, ENI… Cesconcours, passés en fin deseconde année, comportentune partie écrite (dite d’admis-sibilité) opérant une premièresélection, puis une partie orale(dite d’admission) au terme delaquelle s’effectue le classe-ment final.

Une admissibilité à unconcours est un atout pourune admission dans l’une desnombreuses écoles recrutantsur dossier. La CPGE TSI estvraiment la meilleure voiepour envisager les métiersd’ingénieur, de chercheur oud’enseignant.

Alain Le Stang

Bon à savoir

La CPGE TSI de Saint Joseph-La Salle à Lorient, est la seuledans tout le réseau del’enseignement catholiqueen Bretagne.

Site internet dédié à la CPGETSI de Saint Joseph-La Salle :http://cpgetsi.stjo56.free.fr)

93% de nos jeunes intègrent une école d’ingénieursCPGE

DOSSIER

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Trisports

L'équipe tri sports est championne départemen-tale UGSEL, comme les deux années précé-dentes.Sélectionnée à Saint-Malo pour la demi-finale, elleespère se qualifier pour la finale régionale prévueà Plumelec le 14 mars. Puis, si tout se déroulebien (croisons les doigts !), on espère aller auchampionnat de France à Lyon du 6 au 9 juin.L’équipe : Tony Le Bras, Matthéo Le Bellec, Moussa Guel,San-kon Souare, Simon Guillou, Alan Le Nestour,Paul Robic, Kenzo Lucas, Melvin Dumont,François le Gall, Nathan Dréan, Clément Raphaëlet l’arbitre Stévan Boulbard.

3388 � Février 2012 - n°166

Cross 2011 à St JoTraditionnellement, le mercrediqui précède les congés de laToussaint, le collège organiseson cross. Les 350 élèves de6ème et de 5ème ont tour à tourpris le départ. Avant la remise des médailles,M. Nicol, le directeur-adjoint, aremercié tous les acteurs de laréussite du cross, les coordi-nateurs d’EPS, tous les ensei-gnants qui ont assuré unservice autour de la course, lesparents qui se sont égalementassociés, mais également lesélèves.

Les résultats :Filles 6ème :

1ère : Clarice VAILLANT (6ème E), 2ème : Jade CHENEVOTOT (6ème E) 3ème : Charlotte FREYBURGER

(6ème F)

Garçons 6ème :1er : Enzo LE FEE (6ème D),

2ème : Paul BILLON (6ème D)

3ème : Gaël DREAN (6ème G)

Filles 5ème :1ère : Maëlle NICOLAS (5ème D),

2ème : Margot COLIN (5ème F)

3ème : klervi PIRIOU (5ème B)

Garçons 5ème :1er : Steven LE MEUR (5ème A),

2ème : Lucas KENZO (5ème D)

et 3ème : Nathan DREAN (5ème F)

Championnat du Morbihan

Mercredi 9 novembre, un car aquitté St Jo direction Radenac(près de Josselin) pour lechampionnat du Morbihan decross-country UGSEL avec lesélèves sélectionnés à l’issuedu cross du Collège et leslycéens. Ils étaient près de2100 élèves à prendre ledépart dans les 7 catégories,avec des parcours allant de2 km à 4,5 km.

Parmi la cinquantaine d’élèvesde l’établissement, 20 se sontqualifiés pour le championnatrégional. Enzo Le fée, de la6ème D, a remporté une pre-mière place (dans la catégorie« Benjamin ») et une secondeplace par équipe. PacômeThibault, élève de Term STI,est arrivé deuxième (dans lacatégorie « Junior »). Toutcomme Enzo il a remporté uneseconde place par équipe.

Du Championnat de Bre-tagne à Carhaix au Cham-pionnat de France à Plouay

Le 23 novembre, Enzo a ter-miné à la 6ème place. Bravo !

Les benjaminsne participentpas au cham-pionnat deFrance, sa der-nière épreuve de

cross pour cette année.En revanche, Pacôme rem-porte la seconde place indivi-duelle et la 3ème place paréquipe avec Charles Remot,David Le Bouëdec, Francois-Régis Le Cheviller et JordanPaitel.Ils ont ainsi la chance dese qualifier pour le Champion-nat de France qui se déroulaitcette année à Plouay. Lorsde cette dernière épreuve,Pacôme, élève à St Jo depuisla 6ème, termine à la 4ème place.Félicitations !

Cross-country Ugsel : de St Jo au championnat de France à PlouaySports

Enzole footballeur, élève en 6ème D

Enzo Le Féeest aussi à l’aise au footqu’en course à pied. «Jejoue au foot au FC Lorienten U13 et mon éducateurest Fred Rouzo, un ancienpro. Je suis content de mavictoire car c’était mapremière course. Je neconnaissais pas le niveaudes autres. La course s’estjouée au sprint mais monadversaire le plus proche(Samuel Loric) a craquédans la dernière lignedroite.(extrait - Le Télégramme)Une partie de l’équipe de St Jo

au championnat départemental UGSEL

Pacôme

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Le nautisme à l’école,c’est possible

à Saint Joseph-La Salle !

Depuis 13 rentrées scolaires,les sections nautiques sontprésentes dans l’établisse-ment. Saint Joseph-La Sallereste le seul établissementbreton possédant le label surl’ensemble de son cursus.Nous démarrons l’année dès larentrée, par la validation destests de sécurité, puis chaqueniveau peut pratiquer sonapprentissage.

Cette année, nous avons un

effectif de 41 jeunes répartis

entre 3 niveaux : 9 élèves de

6ème / 5ème qui pratiquent le

jeudi après-midi et 6 élèves de

4ème /3ème associés à 26 élèves

de lycées (2nde, 1ère, Term et

Bac Pro) qui pratiquent le

vendredi après-midi.

Dans l’avenir, nous espérons

arriver à une annualisation du

temps de pratique, afin d’avoir

des plages horaires plus im-

portantes pour la pratique de

l’activité.

Bilan coupure hivernale 2012

Cette année la section a diver-sifié ces activités. Les 6èmes et5èmes ont eu la possibilité d’ac-céder à la piscine. Ainsi nousavons travaillé l’apnée et larame, pour parfaire l’acquisi-tion aquatique. Avant d’accé-der à la piscine, nous avonsprofité de la salle mul-timédia pour travaillerles règles de courseet former nos jeunes,mais également lesinscrire à un concourspour vivre l’histoired’un futur navigateurdu Vendée-Globe.Les élèves ont visitéun bateau de régate,d’une longueur de9,60 m et une voilerie,dans l’espoir que cegroupe puisse navi-

guer en juin sur ce bateau.Les 4èmes et 3èmes ont débutéleur formation kite avec desailes de traction. Ils ont pureprendre des marques parrapport à la construction de lafenêtre.De leur côté, les lycéens ont euune préparation spécifique àl’épreuve BAC et une forma-tion aux règles de courses.

Bien évidem-ment, noustravaillons surle projet de lacourse « VolvoOcéan Race »,afin de per-mettre à nosjeunes d’êtresur les pontonspour l’arrivéede ces grandsnavigateurs àLorient.

n°166 - Février 2012 � 3399

Section nautismeSports

La première journée du cham-pionnat de Handball scolaire-UGSEL-Cadets s’est dérouléele mercredi 30 novembre2011. Notre équipe de St Jo rece-vait, à la salle de Kervaric, leslycées de “ESTRAN-Brest” et“BLTP-Fougères”. Le 1er match opposant SaintJo à Brest a été remporté hautla main par nos joueurs, surun score sans appel de 27 à8. La deuxième rencontreréunissait Brest et Fougères.Les sportifs venus d’Ille etVilaine ont gagné 35 à 14. Letroisième et dernier match del’après-midi opposait les deuxéquipes victorieuses : Saint Jocontre Fougères. A l’issued’une première mi-temps, trèsdisputée, Fougères menait de2 buts. Malheureusement, la

seconde période a été moinsfavorable aux lorientais. Aufinal ils se sont inclinés 17 à 29. La prestation de notre équipeest vraiment encourageante,car seulement quatre de nosjoueurs évoluent en club. Sa-luons la performance de nosamis de Fougères, une équipebien supérieure, composée dehuit joueurs issus du mêmeclub. Cela facilite leséchanges et les placementssur le terrain. Ils se connais-sent parfaitement. Fougères ad’ailleurs terminé à la qua-trième place au dernier Cham-pionnat de France UGSEL. Ilfaut noter l’excellent compor-tement de tous les joueursdes 3 équipes. Par ailleurs,Jérémy Fouyer et KévinMorell ont tenu la table demarque pendant l’après-midi.

Ils méritentnos sincèresr e m e r c i e -ments.La rencontresuivante, le 11janvier, contreGuingamp, aété encore plus compliquée.Les difficultés se sont cumu-lées : absence d’un joueurimportant, un seul remplaçant,le demi-centre blessé. Unedéfaite nette pour nos cadets :45 à 21. Le dernier match se déroulerale mercredi 07 mars 2012 àLorient contre St Pol de Léon.A l’issue de cette rencontre, le1er du championnat sera sacréChampion de Bretagne etdirectement qualifié pour lesphases finales du Champion-nat de France UGSEL, qui se

dérouleront du jeudi 10 maiau samedi 12 mai 2012 àCompiègne (60). Que toutes celles et tous ceux(élèves, professeurs, personnelnon-enseignant) qui pourrontvenir encourager nos cadets,n’hésitent pas. Nous lesaccueillerons avec joie, lemercredi 07 mars, en débutd’après-midi, à la salle deKervaric de Lorient. L‘entréeest gratuite...Jean-François MAREC, Prof

EPS/AS-Handball-Lycées

Maxime accompagne les collégiens

> Handball UGSEL Cadets

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4400 � Février 2012 - n°166

Que de projets, d’événements,de rencontres en une annéescolaire !

La communauté éducative rassembléeautour de ceux qui quittent l’établisse-ment est un moment privilégié pour serappeler qu’au cœur de tout projet dansnotre école chrétienne, il y a la per-sonne.Il est donc important de prendre letemps de faire le bilan de l’année, de« regarder dans le rétroviseur » pourrelire et se dire ce qui a fonctionné, cequi a bloqué , ce qui a été un temps fort.Important aussi de s’arrêter pourremercier chacun, pour ce qu’il a été,pour ce qu’il a apporté, sans oublierd’associer ceux qui nous ont quittédans ce laps de temps si long et sirapide d’une année scolaire. Despersonnes qui demeureront dans noscœurs.Dix retraités ont fait valoir leurs droitslégitimes à la retraite. Philippe le Bérigotles a remerciés et fêtés, sans oubliertoutes celles et ceux qui ont assuré unservice pendant l’année. Ce fut l’occasionde saluer en particulier deux collèguesde la S.E.G.P.A, Hélène Le Hors, A.V.Squi a accompagné Sacha pendant deuxannées et Laurent Cann, E.V.S, interve-nant en 6ème et 4ème.

Départs en retraiteVie de l’établissement

Professeurde maths,Philippe LeBérigot sou-lignait queM a r i e -Charles ré-unit toutesles qualitésque l’on at-tribue àcette nobled isc ip l ine,sérieux, cartésianisme, rigueur… Sonregard d’enseignante sur les élèves, saposture est un vrai témoignage pourchacun. Discrète, Marie-Charles a re-mercié chaleureusement ses collègues,en particulier ceux du collège qui ont sula soutenir et grâce auxquels elle a pupoursuivre son activité jusqu’à l’âgelégal de départ à la retraite.

Marie-Pol a aimé St Jo ! Elle reconnaîtqu’il n’est pas facile de quitter l’écoledans laquelle elle a passé 38 années etreçu autant qu’elle a donné.

Professeur de français et d’Histoire-géo-graphie, Marie-Pol souhaitait un départdiscret, à l’image de son arrivée! Elle aété servie ! Une introduction par le direc-teur qui lui rappelle la pierre qu’elle a étépour l’édifice St Joseph. Puis, c’est sacollègue et amie de 35 années, Marie-Thé qui nous rappelle, non sans émotion,sa personnalité et les moments forts desa vie professionnelle.

Qui a été surpris d’entendre que notre la-sallienne de M-Pol est une vraie person-nalité avec un sens de la répartie sanségal, mais également un sens du serviceet de la convivialité. Impossible d’évo-quer toutes ces années sans citer la« période Timadeuc » et la collaborationavec le Frère Louis-Marie pour l’organi-

sation de journées puis de week end« découverte de la vie monastique » ouencore les marches Landévant-Ste Anneavec les élèves de 3ème, la venue de GuyGilbert et…

> Marie-Pol Allanic

S’il a été embauché par Jo Stéphan, lechef des travaux de l’époque, c’estl’image de Jean Salliou qui l’a accueilliqu’il retient.

En intégrant l’équipe du Lycée pour en-seigner l’électrotechnique, Patrick a faitéquipe avec Gérard Cruguel et MarcelAbgrall puis avec J-Yves Nignol et YvesCarrio. On retiendra du portrait brossépar Yves, le côté artiste de l’enseignantqui fait preuve de feeling et d’innovationpour transmettre un enseignementtechnique de qualité.Chemin faisant, l’enfant de Gâvres arrivéà St Jo par hasard, a développé ses pas-sions, cinéma et écriture, et signe en peude temps 3 romans (le dernier : “Gâvres etl’homme qui vivait seul dans sa tête”).Après 37 années à St Jo, Patrick n’oubliepas les piliers qu’ont été Marcel Abgrall,Guy Cotillard, Henri Pottier, Jean Salliouet les autres.

> Patrick Guedon

> M-Charles Morand

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n°166 - Février 2012 � 4411

Odile Fraval estarrivée à St Joavec l’équipedu Plessis.P r o f e s s e u rd ’ H i s t o i r eGéograph ie ,ses qualitésd’adaptation luiont permis uneintégration par-faite. Si elle n’a passouhaité dediscours c’estparce qu’elle

avait préparé le sien. Sans oublier qui quesoit, la liste avait été soigneusement pré-parée, de l’équipe de direction en passantpar la surveillance, l’entretien, la restaura-tion et les collègues. Concluant par le lycée Professionnel qui luimanquait déjà, Odile a évoqué la richesseet la diversité de la salle des professeurs,lieu de travail et lieu de vie où le rire,l’écoute.. ont toute leur place !

Fini ! Fini le privilège de prendre sa retraite de la fonctionpublique par anticipation en justifiant 15 ans d’ancienneté et enayant élevé trois enfants. Les derniers bénéficiaires de cettemesure ont dû se déterminer rapidement. C’est le cas de Clotilde Rougnant, professeure de technologie

au Collège depuis 30 ans, de Dominique Gogo, professeure deS.V.T et de Anne Henriquez, professeure d’espagnol. PhilippeLe Bérigot les a remerciées pour ces années passées à St Jo,pour « la couleur » que chacune a apporté selon ses charismes,pour leur implication à la vie de l’école.

Denise a éga-lement faitpartie duMercato La-nester-St Joet après desannées pas-sées au Ples-sis, elle afranchi le pasde ce grandé t a b l i s s e -ment. Phi-lippe LeBérigot rap-pelait les ef-forts qui lui ont été nécessaires en tant quepersonnel d’administration pour s’adapter,pour apprendre à travailler dans uneéquipe plus importanteDenise a eu le souci permanent de bienfaire, professionnelle, sachant accueillir etrépondre aux sollicitations de chacun. Elle adonné sens au métier qu’elle aimait, ad-héré au projet de St Jo, partageant les va-leurs qui le sous-tendent.

“Adieu lerythme infer-nal de la ma-chine à laver”.Pour intro-duire son pro-pos, PhilippeLe Bérigotnous plongedans l’am-biance de tra-vail d’Annick.Il la décrittelle une cen-trale nucléaire avec une pile atomique tou-jours prompte à exploser, une éoliennecapable de porter la force du vent desjustes revendications.

Depuis plus de 20 ans, Annick a mis touteson énergie dans le travail. Son caractèreentier, son amour de la plaisanterie, son at-tention aux autres vont manquer à l’école.

Vie de l’étabblliisssseemmeenntt

> Denise Rault > Annick Ramaravielo

Après 41 années en tant que surveillantepuis documentaliste, Christine Stéphantlaissera à St Jo l’image d’une passionnéerigoureuse. Attachée à faire du CDI unlieu où enseignants et élèves aimentvenir, elle a su offrir la même qualitéd’écoute à chacun.

Marc Nicol dans sa présentation disaitque Christine a distillé les valeurs puiséesà la source de l’Évangile, qu’elle a conduitsa barque professionnelle comme elleest, en s’appuyant sur la devise du FrèreThéo Penndu qui n’avait de cesse derappeler qu’avant de savoir il ne savait pas.

Cette foi dans le jeune est très explicitelorsqu’elle nous rappelle que chaqueélève a en lui beaucoup de qualités, qu’ilnous faut trouver la pédagogie pour lesdécouvrir et les développer, l’objectifunique étant de porter les jeunes vers lemeilleur.Fraternelle, Christine l’est aussi dans sesmercis, dans sa reconnaissance àl’œuvre des Frères et dans ce beautableau qu’elle suspend au mur des sessouvenirs, tableau réalisé à la manièredes peintres pointillistes où chaquevisage participe à l’harmonie de l’en-semble, celui des années à St Jo.

> Christine Stéphant

> Odile Fraval

Un merci à toute l’équipe pour le service !

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Père Louis Le CorvecJe l’ai connu de 1994 à 2004 : aumônier chez les Petites Sœurs des pauvres, il venait tous les mercredismatins célébrer la messe et déjeuner avec la communauté de St Jo. Il était de toutes les “manifestations“à l’école, mais très discret. Il avait connu les Frères dans ses débuts à Arradon. Alors que son curé étaitplutôt difficile à vivre, il avait très vite sympathisé avec la communauté... Il aimait aussi évoquer dessouvenirs de Caudan (il y a été recteur de très nombreuses années)... Je retiens sa grande simplicitéavec nous.

Frère Henri Bossard

A la soirée de Noël, jeudi 15 décembre, internes et personnels étaientréunis pour un buffet froid,accompagné d’un spectacle. Sketchs, chants,danses ont ponctué la soirée.Pour l’occasion, nous étions presque tous déguisés. Les internes quiont eu la chance de finir les cours plus tôt se sont mobilisés en partici-pant à l’aménagement du self dès 15h30, sous les ordres de M. Gourmil.A l’arrivée de l’ensemble des internes le self était méconnaissable. Nousavions sorti le tapis rouge, la sono et la grande scène.Ce fut une soirée formidable, qui a permis aux internes de se découvrirles uns les autres, et de voir le personnel sous un autre angle, maisaussi de prouver que l’internat est un lieu convivial.Un grand merci à Yannick pour son investissement et merci auxmembres du personnel qui sont venus profiter de la soirée avec nous.

Thierry, Gwenn, Pierre-Alexandre, Florian

> Noël à l’internat

Suite à la journée de solidarité du 22 Avril 2011, l’associationNotre Dame de Perseigne a reçu un dont de 150 €. La colonie a pu accueillir plus de 300 enfants.Je voulais au nom de toute l’équipe d’animation et au nomde tous les enfants de Perseigne vous dire un GRANDMERCI pour cette action. Et pourquoi cette association me direz-vous ? J’y travaille depuis maintenant 5 ans dans une ambiancede joie et de bonne humeur. Si j’ai cet esprit “fou-fou”, c’estgrâce à cette colonie.Un petit coin de paradis où rien n’est plus important que lebonheur desenfants. Ces mots au-raient été ceuxdu président etdirecteur AlainJauffret, décédéen avril dernier.Encore ungrand merci denous avoiraidés à fairerêver nos en-fants…

Yannick Gourmil

Pour plus d’info sur notre colonie http://perseigne.pagesperso-orange.fr/

> Merci de PerseigneUn vent de Fraternité asoufflé sur l’ISAB La SalleBeauvais pour les quelquequatre cents personnes quiont répondu à l’invitation duréseau lasallien. Et demain ?

“Venez et voyez !” était lethème de la rencontre. Sonrésultat : la Fraternité éduca-tive La Salle.

Les six participants de notreétablissement sont chargésde transmettre le message.

Ici à Plouay, rencontre du 21novembre du pays de Lorient.

Prochaine rencontre, le 28 février et le 15 mai (St Jean-Baptiste dela Salle) à St Jean-La Salle de Guidel.

> Fraternité éducative La Salle

In Memoriam

4422 � Février 2012 - n°166

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En 2011Juin

Le 6 juin, naissance de Lison, Fille d’Amélie Becquet, Professeure.

Juillet

Le 06 juillet, naissance de Jeanne, Fille d’Hélène GOUELLO, profes-

seure

Le 21 juillet, obsèques du Père Louis Le Corvec, Prêtre accompagna-

teur de la communauté des Frères et de l’établissement

Le 21 juillet, naissance de Noa, Fille de Fabienne LECOEUR, profes-

seure

Le 30 juillet, mariage de Maëlle KERGOZIEN, professeure et de Rol-

land RICAUD,

Août

Le 20 août, obsèques de M. André THOMAS, Père de Clément THOMAS,

élève en 1ère année BTS,

Le 22 août, obsèques de Samuel LE FORMAL, Fils de Benoît LE

FORMAL, ancien professeur dans l’ets,

Le 23 août, obsèques d’Amélie BERTI, Petite sœur d’Anaïs (4ème) et

d’Amandine (6ème)

Le 25 août, obsèques de Frère Gilbert LE COQ, Présent dans l’établis-

sement de 1953 à 1965

Octobre

Le 6 octobre, naissance d’Adrien, Fils de Patrick STANGUENNEC,

économe.

Le 11 octobre, obsèques de Mme BOUGUENNEC, mère d’Anne

HENRIQUEZ, professeur.

Le 13 octobre, obsèques de Jeannine LE GRUMELEC, Belle-mère de

Philippe GUEGUEN, professeur.

Le 14 octobre, obsèques de Mme Julienne IZIQUEL, Belle-mère de

Michel LE HUNSEC, professeur.

Le 27 octobre, obsèques de M. Alain GUEVEL, Père de Laurent GUEVEL,

élève en 1 STS IRIS.

Novembre

Le 2 novembre, obsèques de Mme Elise MAREC, Mère de Jean-François

MAREC, professeur.

Le 16 novembre, obsèques de Mme Marguerite LE NESTOUR,

Mère de Thierry LE NESTOUR, Professeur.

Le 18 novembre, obsèques de M. Daniel VITTOZ, Père de Cédric

VITTOZ, élève en 2nde Pro TISEC.

2012Janvier

Le 6 janvier, obsèques de M. Pierre MOREAU, Père de Philippe

MOREAU, Professeur Classe Relais.

Carnet

Patrick Bollet, ancien ensei-gnant de St Joseph, vientde publier son dernier ou-vrage concernant Lorient.Il est édité chez Liv’Editionset diffusé dans toutes leslibrairies.Qualifié “d’Historien des ci-metières lorientais...” par leTélégramme, le nouveau“chevalier des Palmes Aca-démiques depuis le prin-temps 2011” a effectué untravail de bénédictin, aprèsavoir exhumé les plusbelles mémoires du cime-tière de Carnel, pour redon-ner vie aux sépultures decelui de Kerentrech.

(Ouest-France)

! Coupde coeur !

n°166 - Février 2012 � 4433

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