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MAG R E V U E M U N I C I P A L E D I N F O R M A T I O N NOVEMBRE- MI-DÉCEMBRE 2009 N°52 www.mairie-vannes.fr UN QUATRE ÉTOILES POUR COUCHES-CULOTTES MULTI-ACCUEIL RICHEMONT Afghanistan La difficile mission du 3 e RIMa Ferme pédagogique du Vincin Les petits citadins à l’école des champs

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MAGR E V U E M U N I C I P A L E D ’ I N F O R M A T I O N N O V E M B R E - M I - D É C E M B R E 2 0 0 9

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UN QUATRE ÉTOILESPOUR COUCHES-CULOTTES

MULTI-ACCUEIL RICHEMONT

AfghanistanLa difficile mission

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Ferme pédagogiquedu Vincin

Les petits citadinsà l’école des champs

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NOVEMBRE- MI-DÉCEMBRE 2009 • VANNES MAG - N° 52 3

é d i t o r i a l

La mort de cinq militaires du 3e

RIMa, tombés en Afghanistan de-puis le début du mois d'août, aconsidérablement ému la com-munauté vannetaise. Je veux icien porter témoignage et rendrehommage au sacrifice de ceshommes et au courage de tousnos soldats engagés dans des opé-rations au cours desquelles lesrisques sont particulièrement éle-vés. J'exprime ici les sentimentsde sympathie des Vannetais pour le régiment, tous ses hommeset les familles éprouvées.

En cette rentrée, se succèdent les manifestations, nombreuseset de tous ordres, dont la plupart sont organisées par les associa-tions. Je voudrais évoquer l'une d'entre elles, qui vient de se dé-rouler, dimanche 11 octobre, la Vannetaise. Il s'agit d'une courseouverte aux femmes, dont l'objectif est d'apporter des fonds à lalutte contre le cancer. Il faut avoir vu, sur l'esplanade du port,l'engouement, le nombre et l'enthousiasme des participantes :elles ont donné de notre ville une image extraordinaire, empreintede gaîté, de dynamisme et surtout d'un formidable esprit de soli-darité. Merci à toutes, au nom de la ville.

Fromet-kaer eo bet tud Gwened gant marv ar pemp soudardag an 3e RIMa lazhet en Afghanistan abaoe penn kentañ mizEost. C'hoant am eus da destiñ an dra-se amañ, ha da zougenbri da emroüsted an dud-se ha da nerzh-kalon hor soudardedengouestlet en embregadennoù dañjerus-kenañ. Lavaret a ranamañ pegen tomm eo Gwenediz ouzh ar rejimant, ouzh anholl dud zo ennañ hag ouzh ar familhoù glac'haret.

En distro-skol-mañ ez eus abadennoù a-leizh hag a bep seurtlerc'h-ouzh-lerc'h, hag an darn vrasañ anezhe zo aozet gant arc'hevredigezhioù. C'hoant am eus da gaozeal a-zivout unananezhe, zo o paouez c'hoarvezout, d'ar Sul 11 a viz Gouel-Mi-kael : ar Wenedourez. Ur redadeg digor d'ar merc'hed eo, zohe fal degas argant d'ar stourm enep ar c'hrign-bev. Dleet evije deoc'h bout gwelet, àr leur ar porzh, pegen entanet ha ni-verus e oa bet ar merc'hed o doa kemeret perzh enni : roet odoa ur skeudenn dreistordinal eus hor c'hêr, leun a levenez, azeltu, ha dreist-holl gant ur spered kengred estlammus. Trugarezd'an holl anezhe, en anv kêr.

François GoulardMaire de Vannes / Maer Gwened

ÉVÉNEMENTMulti-Accueil Richemont.Un 4 étoiles pour couches-culottes

ACTUALITÉSAfghanistan : la difficilemission du 3e RIMa

Multiplast : Gilles Ollierpasse le flambeau

ServicesVélocéa : mode d’emploi

JeunessePrix littéraire des collégiens 2010

ENVIRONNEMENTGestion différenciée : l’entretienintelligent des espaces verts

Ferme pédagogique : les petitscitadins à l’école des champs

HISTOIRESous le règne du duc Pierre II

ASSOCIATIONSFaire Face Ensemble

SportsCercle d’escrimedu pays de Vannes

SortirLes principaux rendez-vousculturels : Théâtre Anne deBretagne, musées, concerts,rendez-vous du Patrimoine…

Lettre au maireCourrierdes lecteursOpposition

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f Il est ouvert depuis le 31 août

UN QUATRE ÉTOILESPOUR COUCHES-CULOTTES

MULTI-ACCUEIL RICHEMONT :

Depuis le 31 août, après quasiment deux années de séjour temporaire à l’école Sainte-Thérèse, toute l’équipe de l’ex-crèche et halte-garderie Richemont est de retour à lamaison. Entre-temps, les lieux ont bien changé. Car la Ville de Vannes a investi 2 millionsd’euros dans la transformation de fond en comble d’une structure vieillissante et plusassez fonctionnelle en un quatre étoiles pour jeunes enfants. Du sol au plafond et dansles moindres recoins, tout a été pensé, reconstruit ou réaménagé pour que chacun, ici, sesente bien : les enfants, les parents et le personnel du multi-accueil municipal. Résultat :on en viendrait presque à envier tous ces petits bouts de choux qui profitent au quotidiend’un environnement à la fois lumineux, coloré, reposant et fort bien agencé. Visite.

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Espace, confort, lumière, couleurs et services aux petits soins. Tout est réuni à Richemont pour que chacun s’y sente bien : les enfants, les parents et le personnel.

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Toc, toc, toc. Entrez

1Lundi 28 septembre, 11 heurestapantes. Marie-Odile Scelle-

Hébert, responsable du service petiteenfance à la Ville de Vannes (Centrecommunal d’action sociale) et IsabellePitaut-Cadieu, directrice du multi-ac-cueil Richemont, nous ouvrent toutesgrandes les portes de cet établissemententièrement restructuré. Situé en bor-dure de la rue Richemont, dans le pro-

longement du campus universitaire du centre-ville, le nouveaumulti-accueil est né de la transformation complète de l’anciennecrèche et halte-garderie. Il dispose, comme celui de Ménimur,de 75 places pour l’accueil à la carte des jeunes enfants, dèsl’âge de deux mois et demi et jusqu’à 3 ans révolus. C’est unéquipement municipal géré par la Ville de Vannes. Il emploie24 personnes et propose aux familles, comme les autres multi-accueils municipaux, des modes de gardes très variés qui vontde l’heure au temps complet hebdomadaire (cinq jours par se-maine). Le multi-accueil Richemont a ouvert ses portes le31 août dernier, après dix-huit mois de travaux. Dès septem-bre 2007 et pendant toute la durée de cette opération, soit qua-siment pendant deux ans, l’accueil des jeunes enfants et deleurs parents avait été transféré dans des locaux provisoires, àl’ancienne école Sainte-Thérèse, avenue de la Marne.

instant que réclame l’éducation des jeunes enfants.Isabelle Pitaut-Cadieu fait remarquer à ce propos qu’elle se

sent « moins fatiguée le soir après sa journée, car, dit-elle, noustravaillons dans un environnement beaucoup plus calme. »Même remarque venant de la part d’une auxiliaire de puéri-culture qui, spontanément, nous dit qu’elle « recommence àécouter de la musique le soir dans [sa] voiture quand [elle] rentreà la maison. Avant, et surtout depuis deux ans quand nous étionsdans des locaux provisoires, ça ne me venait même plus à l’idée.J’avais la tête qui explosait en sortant du travail. Aujourd’hui,c’est comme une renaissance. Il y a moins de bruit partout, lesenfants évoluent en petits groupes et sont donc plus calmes. Ilsfont de vraies siestes, ce qui est primordial à leur âge. Et commeils sont plus calmes, les parents sont également plus satisfaitsquand ils les récupèrent le soir. Franchement, c’est beaucoupmieux pour tout le monde ; pour nous qui ne sommes plus obligéesde travailler à quinze dans une même salle, pour les enfants etpour les parents qui nous disent qu’ils apprécient ces nouveauxlocaux et la nouvelle façon de travailler qui va avec. »

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2Il y a une chosequi frappe d’em-

blée, lorsque l’on décou-vre les différents espacesde ce nouvel établisse-ment, c’est la quasi-ab-sence de bruit. Chacunsait pourtant que lesjeunes enfants excellentdans l’art de s’égosiller àplein poumon. Que ce soit pour exprimer de la joie, de la colère,de la fatigue ou de la peine, ils ont une propension naturelle àdonner de la voix. Et quand les cris et les pleurs se conjuguentau pluriel, les tympans des adultes doivent être sérieusementrôdés. Au multi-accueil Richemont, le bruit semble avoir presquedisparu. Il est passé par ici, mais il ne repassera pas par là, carentre-temps, les services de la Ville de Vannes, qui ont conçuet piloté la restructuration des locaux, ont fait un gros travaild’isolation phonique et d’agencement des espaces pour chasserle bruit qui fatigue les esprits. Tout a été pensé et mis en œuvrepour que les enfants puissent vivre leur vie d’enfants dans uneambiance accueillante, chaleureuse et calme. Double vitrage,cloisonnements, pièges à sons dans les plafonds et séparationdes espaces en plusieurs unités ont permis de limiter au maxi-mum les nuisances sonores. Résultat : chacun y trouve soncompte : les plus petits peuvent faire la sieste sans être dérangéspar les jeux des plus grands, les parents récupèrent des enfantsdétendus et le personnel peut travailler dans une ambianceplus sereine, et de fait plus propice à l’attention de chaque

Quand il y a du bruit,ça ne s’entend pas

Quatre unités, quatre couleurs

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3Sans être comparable en tous points, car chaque éta-blissement a bien entendu ses spécificités, le multi-

accueil Richemont ressemble, dans sa physionomie d’ensemble,à celui de Ménimur. Les capacités d’accueil sont identiques (75places) et les surfaces couvertes (bâtiment) sont à peu près lesmêmes : 1 080 m2 à Ménimur (contre à peine 500 m2 du tempsde la crèche et halte-garderie), 1 060 m2 à Richemont (contre875 m2 auparavant). Comme à Ménimur, les lieux d’accueil ontété agencés en plusieurs unités.Il y en a quatre au total et cha-cune dispose d’une salle d’éveilavec jeux, de plusieurs cham-bres et d’une salle de change.S’y ajoutent des locaux com-muns et techniques : espaced’accueil des familles à l’entréedu bâtiment bien conçu pourfavoriser le dialogue entre pa-rents, salle à manger lumineuseà souhait, salle de motricité(avec cabane toboggan, piscineà balles et voiturettes), salle dejeux d’eau, atelier de bricolageet d’expression artistique,grande cuisine où sont préparés les repas des enfants, biberon-nerie et autres locaux techniques. La couleur, tantôt vive, tantôtpastel, règne en maître absolu dans tous ces lieux de vie. D’uneunité à l’autre, on change de tonalité. C’est un peu comme sil’on se promenait dans l’éventail d’un nuancier. Il y a d’un côtéla gamme du jaune-orange, puis celle du vert, celle du rouge etcelle bleu-violet. Cette harmonie de couleurs changeantes etchatoyantes, bien mise en valeur par l’importance des surfacesvitrées, rayonne, d’un bout à l’autre du bâtiment, sur les murset les revêtements de sols en PVC. Toutes les couleurs ont étéchoisies, en accord avec les élus et les services municipaux, parle personnel de l’établissement et la responsable du secteur en-fance, Marie-Odile Scelle-Hébert. Et le moins que l’on puissedire est que ces dames ont bon goût.

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« Richemont est la plus ancienne crèche deVannes, explique Marie-Odile Scelle-Hé-bert. Elle a ouvert ses portes en 1948 et aété restructurée une première fois en 1978. »C’est en octobre 2004 que le conseil mu-nicipal a pris la décision de mettre cet éta-blissement aux normes actuelles de gardedes jeunes enfants, autrement dit de letransformer en établissement multi-ac-cueil. Cette décision est intervenue neufmois (soit le temps d’une grossesse) aprèsl’ouverture du multi-accueil de Ménimur,né, lui aussi, de la restructuration com-plète de la crèche et halte-garderie.

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Mieux respecter les rythmes des enfants

4Sur les quatre unités que regroupe le multi-accueil,l’une est constituée exclusivement de très jeunes en-

fants. C’est le groupe “bébés” où sont rassemblés les toutpetits, de l’âge de 2 mois et demi (minimum requis pour l’entréeen multi-accueil) jusqu’à 12-14 mois, l’âge des premiers paset de l’apprentissage de l’autonomie. Les trois autres groupessont constitués d’enfants d’âges différents, allant de 15 moisjusqu’à 3 ans. Ce choix de répartition est nouveau à Richemont.Il permet de bien gérer la coexistence de différents modes degarde (occasionnels et réguliers) et aussi de constituer despetits sous-groupes, à certains moments de la journée, ce quifacilite le travail d’éveil, d’écoute et d’animation. « Ce nouveau

mode de fonctionnement, précise Isabelle Pitaut-Cadieu, permetaux plus grands de mieux respecter les plus petits. Et commecela, d’un âge à l’autre, nous respectons mieux, nous aussi, lesrythmes propres à chaque enfant. ». Dernière précision à cepropos : le multi-accueil dispose aujourd’hui de 11 chambrespouvant accueillir chacune 6 à 8 enfants. Du temps de lacrèche, les enfants dormaient dans trois dortoirs de 24 placeschacun. Cette nouvelle répartition des lieux de repos, danschaque unité, contribue également à mieux respecter lesrythmes de chacun, comme se plaisent à le souligner les édu-catrices et puéricultrices que nous avons rencontrées danscet établissement municipal fort accueillant.

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Les quatre unités du multi-accueil disposent chacune d’une salle d’éveil avec jeux, de plusieurs chambres et d’une salle de change. La couleur, tantôt vive, tantôt pastel,règne en maître absolu dans tous ces lieux de vie. D’une unité à l’autre, on change de tonalité. C’est un peu comme si l’on se promenait dans l’éventail d’un nuancier.

fMulti-accueil Richemont, 24 bis, rue Richemont. Ouverture du lundi au vendredi, de 7 h 30 à 19 h. ' 02 97 01 65 50(attention, il s’agit d’un nouveau numéro).

La plus vieille crèchede Vannes

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Un grand loft de 1 000 m2 et trois jardins

Le multi-accueil Richemont couvre la quasi-totalité de son terrain d’assiette. Sur les1 950 m2 de cette parcelle, le bâtiment occupe 1 060 m2 de surface au sol et les jardinsludiques de l’établissement, 870 m2. Auparavant, il n’y avait qu’un seul jardin. Il y ena trois désormais et ils sont tous équipés de jeux de plein air, ce qui permet d’organisersimultanément des temps loisirs en extérieur avec des petits groupes. Tous les espacesdu site Richemont sont donc occupés aujourd’hui pour offrir aux enfants les meilleuresconditions d’accueil et d’épanouissement.

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La restructuration de la crèche et halte-garderie en multi-accueil a débuté enjanvier 2008. L’opération s’est achevéefin juin 2009. Les travaux ont coûté2 millions d’euros. La Ville de Vannesfinance ces travaux à hauteur de 54 %.Le reste du financement est fourni parla Caisse d’allocations familiales(31 %), le Conseil général du Morbihan(11 %) et le Groupement d’intérêt pu-blic (GIP) du Pays de Vannes (4 %).

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24 personnes au service des enfants

Le multi-accueil Richemont emploie 24 personnes : 1 directrice puéricultrice, 2 édu-catrices de jeunes enfants, 11 auxiliaires de puériculture, 10 agents d’entretien pouvantégalement intervenir auprès des enfants et 1 cuisinière.

Un investissement de 2 millions d’euros

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243 placesen multi-accueil

520 placeschez les assistantesmaternelles

La Ville de Vannes (Centre communald’action sociale) propose à l’heure ac-tuelle 236 places d’accueil pour lesjeunes enfants dans ses différents éta-blissements. Cette offre d’accueil serépartit comme suit :

fMulti-accueil de Ménimur,9 av. Paul Cézanne. ' 02 97 63 33 16.75 places. Ouvert du lundi au vendredi,de 7 h 30 à 19 h 30.f Multi-accueil Richemont, 24 bis,rue Richemont. ' 02 97 01 65 50. 75places. Ouvert du lundi au vendredi,de 7 h 30 à 19 h.f Multi-accueil de Tohannic, rueJacques Buchet. ' 02 97 01 27 66.17 places. Ouvert du lundi au vendredi,de 7 h 45 à 18 h 45.f Multi-accueil de Cliscouët, 7 alléede l’île Hôlavre. ' 02 97 40 62 25.15 places. Ouvert du lundi au vendredi,de 7 h 30 à 18 h 30.f Multi-accueil Suffren (Cliscouët),33 rue de la Métairie. ' 02 97 63 83 53.15 places. Ouvert du lundi au vendredi,de 7 h 30 à 19 h.f Multi-accueil “Les Lutins”, 56, rueFrédéric Chopin (Beaupré-Lalande).' 02 97 69 19 57. 12 places. Ouvert lemardi et le vendredi, 9 h à 12 h et de13 h 30 à 17 h 30. Halte-garderie lejeudi, de 14 h à 17 h.f Multi-accueil du Multisocial deKercado, rue Guillaume Le Bartz.' 02 97 46 47 00. 13 places. Ouvert lelundi, jeudi et vendredi, de 9 h à 12 h,et le mardi et jeudi, de 14 h à 17 h.fLa Ville de Vannes (CCAS) loue éga-lement 14 places à la crèche “Les Câlinsbleus” du centre hospitalier (pour desgardes en horaires atypiques) ainsique 7 places à la crèche interentreprisesdu Prat.

Près de 200 assistantes maternellesbénéficient à Vannes d’un agrémentpour l’accueil de jeunes enfants. Cesprofessionnelles de la garde à domicileproposent en tout quelque 520 placesd’accueil pour des enfants de 2 moisà 6 ans (voir à ce sujet notre précé-dente édition, Vannes Mag n° 51). Dé-but octobre, il restait encore 130 placesdisponibles.

Quels coûts pour les familles ?Les tarifs d’accueil des jeunes enfants dans les établissements multi-accueilsde la Ville de Vannes sont fixés par la Caisse d’allocations familiales. L’heured’accueil coûte entre 0,34 € et 2,67 € par enfant, selon les revenus de familles etle nombre d’enfants à accueillir par famille.

Inscriptions au CCAS,compte famille à l’Accueil uniqueLes demandes d’inscriptions des enfants dans les établissements multi-accueil dela Ville de Vannes se font au CCAS (Centre communal d’action sociale) auprès de duservice Petite enfance (qui gère également un relais parents-assistantes maternelles).Les règlements des prestations se font à l’Accueil unique enfance-jeunesse, sous laforme de prépaiements à verser sur un compte famille à ouvrir à l’inscription (s’iln’a pas déjà été ouvert pour régler d’autres prestations telles que les frais de cantineet de garderie scolaire et les frais d’accueil en centres de loisirs municipaux).fCes deux services sont situés dans le même immeuble, au 24 avenue Victor Hugo.Coordination petite enfance : ' 02 97 01 65 11. Accueil unique enfance-jeunesse :' 02 97 01 65 12.

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Entretien avec David Robo, maire-adjoint chargé des affaires sociales

Depuis 2003, nous avons investi

4 MILLIONS D’EUROSDANS LA PETITE ENFANCE

David Robo, maire-adjoint chargé des Affaires sociales.

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Vous étiez de bon matin, le 31 août der-nier, à l’ouverture du multi-accueil Ri-chemont. Vos impressions ?

C’est un établissement très chaleureux.On sent bien que l’enfant est ici au centred’un dispositif conçu, agencé et structurépour l’accueillir dans les meilleures condi-tions. Le personnel de l’établissement aété étroitement associé au projet de re-structuration de l’ancienne crèche Ri-chemont. Cela se voit et se ressent toutde suite. On est parti d’une vieille structure,très fatiguée, qu’il a fallu rénover de fonden comble, agrandir et repenser dans saglobalité. Aujourd’hui, on peut être fierdu résultat. C’est lumineux, chaleureux,spacieux, très fonctionnel et parfaitementadapté à la diversité des modes de gardeque l’on se doit de proposer dans unmulti-accueil.

Y a-t-il quelque chose, en particulier,qui vous tient à cœur dans cette restruc-turation d’ensemble ?

C’est difficile à dire parce que cet éta-blissement a fait l’objet d’une complètetransformation. Tout a été mis en œuvrepour respecter le rythme de l’enfant. Etde ce point de vue, j’apprécie tout parti-culièrement la luminosité et la fonction-nalité des locaux. Il y a beaucoup d’ou-verture, beaucoup de lumière, beaucoupd’espace pour circuler. Le fait d’avoirconstitué différentes unités pour accueillirles enfants en petits groupes me paraîtaussi très intéressant. Et puis, ce qui mefait peut-être le plus plaisir, c’est la présenced’une cuisine sur site. C’est un plus in-déniable. On peut ainsi varier les menus,proposer à 3 mois, 6 mois, 12 mois, 18mois… une grande diversité d’alimentsque les enfants vont apprendre à goûteret à apprécier. Ce sera une vraie école dugoût et je trouve que cela fait partie d’un

tout. C’est aussi important que le soinapporté à l’accueil des parents, à la qualitédes services de puériculture, à la souplessede fonctionnement de l’établissement età la fonctionnalité des locaux.

La Ville de Vannes propose actuellementquelque 240 places en multi-accueil,auxquelles s’ajoutent les 520 places queproposent près de 200 assistantes ma-ternelles. Est-ce suffisant pour répondreaux attentes des familles ?

Depuis que je suis adjoint en charge desaffaires sociales, j’ai rarement entendules Vannetais venir me dire qu’il n’y avaitpas assez de place dans nos établissementsou qu’il était impossible de trouver uneassistante maternelle à Vannes. Le tauxd’accueil des jeunes enfants en établis-sement public est de 14,5 % à Vannes,contre 11 % au niveau national. Ce n’estpas moi qui le dis, mais des chiffres de laCaisse nationale d’allocations familiales

(CNAF) qui datent de décembre 2006. Au-jourd’hui, on fait le maximum, dans tousnos établissements, pour s’adapter aumieux aux demandes des familles. C’estla raison pour laquelle nous accueillonsen moyenne 1,5 enfant par place, en cher-chant toujours à bien articuler la grandediversité des demandes de garde (toutela semaine, quelques jours, quelquesheures…). Nous orientons aussi les famillesvers les assistantes maternelles. Elles sontprès de 200 à Vannes. Elles sont toutesformées et agréées pour exercer ce métieret la Ville de Vannes contribue régulièrementà parfaire leur formation. Nous avons pourcela, en mairie, un relais assistantes ma-ternelles. C’est un service que l’on netrouve pas dans toutes les villes de mêmeimportance. Grâce à ce relais, très dyna-mique, plus de la moitié des assistantesmaternelles participent, avec leurs enfants,à un, voire deux ateliers par semaine dansnos différents multi-accueil. Je crois pouvoirdire qu’il y a, à Vannes, une vraie politiqued’accueil de la petite enfance. J’en veuxpour preuve le niveau d’investissementque nous lui consacrons. Depuis 2003,nous avons investi 4 millions d’euros dansce secteur : 700 000 euros au multi-accueilde Tohannic, puis 1,3 million au multi-accueil de Ménimur et enfin 2 millionsd’euros au multi-accueil Richemont.

Pouvez-vous nous expliquer commentsont attribuées les places en multi-ac-cueil ?

C’est simple. Au Centre communal d’actionsociale (CCAS), qui, je le précise, est unservice à part entière de la Ville de Vannes,nous avons une commission qui est chargéed’étudier et d’instruire toutes les demandes.Nous prenons en compte deux critèresessentiels : l’ancienneté de la demandeet l’adéquation entre cette demande spé-cifique et les possibilités d’accueil dans

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Le nouveau multi-accueil Richemont a été inauguré officiellement le 9 octobre dernier par le maire, François Goulard, son adjoint aux affaires sociales, David Robo,la conseillère générale Annick Guillou-Moinard et les représentants de la CAF du Morbihan, Norbert Helluy (président) et Annie Simon-Lemercier (directrice).

nos établissements. C’est aussi simpleque cela. Si vous me dites, par exemple,« Je travaille en centre-ville, j’ai un gaminde trois mois, j’aimerais qu’il soit accueillià Richemont le mardi, le jeudi et le ven-dredi ». On regarde si c’est possible. S’iln’y a pas d’adéquation possible au momentvoulu entre votre demande et l’offre d’ac-cueil à Richemont, on peut, peut-être,vous proposer une offre correspondantedans un autre multi-accueil.

Vous nous dites que l’ancienneté de lademande est un des critères d’attributiond’une place en multi-accueil. Cela veutdire qu’il faut attendre longtemps ?

Pas forcément. Comme je l’ai dit, cela dé-pend de l’adéquation entre l’offre et lademande. Et lorsqu’il y a plusieurs de-mandes équivalentes, c’est la plus anciennequi est prioritaire. Aujourd’hui, les parentsont des besoins très divers. Le travail àtemps partiel, le recours aux grands-parents, un ou deux jours par semaine,pour garder les enfants, l’un des conjointsqui travaille le samedi, mais pas le lundi…tout cela génère des demandes spécifiquesqui supposent de notre part une plus

grande souplesse de fonctionnementqu’auparavant. C’est pour cela que l’onest passé de la crèche-halte-garderie aumulti-accueil. Pour mieux répondre àl’évolution des besoins des familles. Onva même au-delà, en réservant des places

en priorité pour l’accueil d’enfants han-dicapés ou pour des familles en démarched’insertion. Nous sommes au service dupublic et nous faisons, chaque jour, toutce qui est notre pouvoir pour assurer lemeilleur service au meilleur coût.

David Robo : « Nous prenons en compte deux critères essentiels pour l’attribution des places en multi-accueil :l’ancienneté de la demande et l’adéquation entre cette demande et nos possibilités d’accueil. »

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Nicolas Sarkozy, Hervé Morin et le général Irastorza sont venus à Vannes rendrehommage aux quatre soldats vannetais disparus en septembre-octobre

Afghanistan : la difficilemission du 3e RIMaDéjà endeuillé, le 1er août dernier, par la disparition du jeune caporal-chef Anthony Bodin, le 3e RIMade Vannes a perdu, en septembre et octobre, quatre autres de ses soldats actuellement en missionen Afghanistan : le caporal-chef Johan Naguin, le sergent Thomas Rousselle, le caporal Kevin Lemoineet le sergent-chef Johann Hivin-Gérard. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, le ministrede la Défense, Hervé Morin, et le général d’armée, Elrick Irastorza, chef d’état-major de l’armée deTerre, sont venus à Vannes leur rendre les hommages de la Nation. Tous ont réaffirmé la nécessitédu maintien des forces armées françaises en Afghanistan, au sein du dispositif de la Force Internationaled'Assistance et de Sécurité, mandatée par l’ONU et commandée par l’OTAN.

Depuis le 6 août dernier, le 3e

RIMa de Vannes a perdu cinqdes siens en Afghanistan. Cinqjeunes soldats, âgés de 20 à 30

ans, qui ne demandaient qu’à croquer lavie à pleines dents, mais que la mort acruellement fauchés. Après le décès duCaporal Anthony Bodin, tué dans uneembuscade le 1er août dernier, le 3e Régi-ment d’infanterie de marine a été frappéune nouvelle fois, début septembre, puisdébut octobre, par les disparitions du ca-poral-chef Johan Naguin (24 ans), du ser-gent Thomas Rousselle (30 ans) et du ser-gent-chef Johann Hivin-Gérard (29 ans).

Tous trois ont été victimes d’une attaquede leur véhicule blindé par une bombeartisanale, le 4 septembre dernier au ma-tin, dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul, où quelque 450 soldats du3e RIMa sont en mission depuis fin mai,début juin. Johan Naguin a été tué sur lecoup et Thomas Rousselle est décédé deuxjours plus tard (le 6 septembre) des suitesde ses blessures. Huit autres soldats du 3e

RIMa ont été blessés, lors de cette explo-sion, dont trois très grièvement. JohannHivin-Gérard, en faisait partie. Il est mortle 8 octobre dernier à l’hôpital Percy, deClamart, des suites de ses blessures.

« Admiration et gratitudepour leur bravoureet leur sacrifice »

Dans la nuit du 26 au 27 septembre, unautre jeune soldat du 3e RIMa, le caporalKevin Lemoine, est mort foudroyé lorsd’un violent orage, le jour de ses 20 ans,alors qu’il participait à une opérationnocturne de sécurisation, dans cettemême province de Kapisa*.

Le président de la République, NicolasSarkozy, son ministre de la Défense,Hervé Morin, et le général d’armée, El-rick Irastorza, chef d’état-major de l’ar-

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, est venu à Vannes le 11 septembre dernier rendre les hommages de la Nation au caporal-chef Johan Naguin et ausergent Thomas Rousselle, victimes de l’explosion d’un engin artisanal qui a détruit leur véhicule blindé, dans la province de Kapisa, en Afghanistan.

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mée de Terre, se sont rendus à Vannespour rendre les hommages de la Nationà ces quatre jeunes soldats. Les cérémo-nies se sont déroulées, comme celle du6 août dernier (voir notre précédenteédition) en présence de nombreuses per-sonnalités militaires et civiles, dont celledu député-maire de Vannes, FrançoisGoulard.

Nicolas Sarkozy, Hervé Morin et le gé-néral Irastorza n’ont pas manqué de rap-peler, lors de leurs déplacements (le11 septembre pour le président, accom-pagné du ministre, le 2 octobre pour leministre et le 10 octobre** pour le chefd’état-major de l’armée de Terre***), lesens de l’engagement militaire et le pro-fessionnalisme unanimement reconnusdu 3e de Marine de Vannes. Par leur pré-sence à Vannes, ils ont aussi et surtoutvoulu exprimer aux familles et auxproches des défunts, ainsi qu’à leurs ca-marades de régiment, « l’admiration etla gratitude que nous inspirent leur bra-voure et leur sacrifice », a déclaré le Pré-sident de la République. « Nous mesuronstous aujourd’hui ce que peut signifier êtreun soldat dans les armées françaises », asouligné le chef de l’État lors de son élogefunèbre au caporal-chef Naguin et ausergent Rousselle. « Le statut internatio-nal de notre pays nous confère des préro-gatives importantes, mais aussi des de-voirs. Au service de la sécurité du monde,de la paix, de la liberté et des droits fon-damentaux des personnes. »

Rappelant, à ce titre, le sens de l’enga-gement de la France en Afghanistan de-puis 2001, Nicolas Sarkozy a affirméqu’elle poursuivra, au côté de ses alliés,le « combat contre l’obscurantisme et labarbarie ». Le chef de l’État a indiqué par

Le maire de Vannes, François Goulard, a assisté, comme de nombreuses personnalités civiles et militaires, àchacune des cérémonies d’éloges funèbres aux soldats du 3e RIMa, mort en Afghanistan. Notre photo : la cé-rémonie du 11 septembre dernier, présidée par le chef de l’État et le ministre de la Défense.

Comme il l’avait fait le 6 août dernier pour le caporal-chef Anthony Bodin, le ministre de la Défense, HervéMorin, a présidé, le 2 octobre la cérémonie d’éloges funèbres au caporal Kevin Lemoine.

ailleurs que « La France et les autres paysde la coalition internationale n’ont pasvocation à rester indéfiniment en Afgha-nistan. Mais, a-t-il dit, nous resterons letemps nécessaire à l’avènement d’un Étatafghan souverain, librement choisi par lesAfghans et respectueux des droits fonda-mentaux des personnes, capable de pren-dre en main son destin sans être une me-nace pour le reste du monde. »

« Notre responsabilitéest d’être là-bas »

Le ministre de la Défense, Hervé Mo-rin, a souligné de son côté, lors de sonéloge funèbre au caporal Kevin Lemoine,que « dans la stupeur d’une mort injuste,

tout semble s’évanouir, toute compréhen-sion, toute raison, toute justification. (…)Je suis venu trop souvent au quartierFoch-Delestraint depuis deux mois et cha-cune de ces cérémonies me rappelle l’im-mense responsabilité qui pèse sur lesépaules du Chef de l’État et du Gouver-nement lorsque nous décidons d’engagernos forces sur un théâtre extérieur dan-gereux comme l’est l’Afghanistan. Cettedécision, nous ne la prenons pas à la lé-gère, mais après mûre réflexion et avecgravité, en pesant et sous-pesant longue-ment les conséquences politiques et mi-litaires pour la France, mais aussi lesconséquences humaines pour nos forceset pour leurs familles. Quelle que soitvotre douleur, ou votre incompréhension,je voudrais vous dire que notre respon-sabilité est d’être là-bas. » Partir, selon leministre, « ce ne serait pas seulement ef-facer neuf années d’effort (…), ce seraitaussi faire courir un immense risque pourla déstabilisation de toute une région déjàbien fragile. Les voisins de l’Afghanistansont le Pakistan, puissance nucléaire, etl’Iran, qui tente de le devenir. C’est la sé-curité du monde et donc bien notre propresécurité qui se joue là-bas. »

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* Au cours de cette mission, deux autres militairesdu 13e Régiment de dragons parachutistes deDieuze, en Moselle, sont morts noyés après avoirété emportés par la crue d’une rivière. Le 27 sep-tembre, un légionnaire du 2e Régiment étrangerd’infanterie de Nîmes a également trouvé lamort, près de Kaboul, lors d’un accident devéhicule blindé.** Nous n’avons pas pu couvrir, pour cette édition,la cérémonie d’éloge funèbre au sergent Hivin-Gérard car ce Vannes Mag était déjà bouclé.

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La France, présente en Afghanistan depuis 2001, participe sur place, comme unequarantaine d’autres nations, aux opérations de l’ISAF, la force internationaled’assistance et de sécurité mandatée par l’ONU et commandée par l’OTAN.Quelque 2 900 militaires français sont actuellement engagés sur le territoireafghan dans le cadre de cette force internationale qui a pour mission d’aiderl’armée nationale afghane à maintenir la sécurité du pays. L’une des unités mi-litaires de cette force armée, le GTIA Kapisa, (Groupement tactique interarmes),connue aussi sous le nom de Task Force Korrigan, est principalement constituéede militaires du 3e RIMa de Vannes. Cette unité d’environ 600 soldats est déployéedepuis le début du mois de juin dans une région montagneuse et hostile dunord-est de la capitale, Kaboul. Commandé par le colonel Francis Chanson, ex-chef de corps du 3e RIMa, le GTIA Kapisa est composé pour majorité d’un déta-chement de quelque 450 marsouins du 3e RIMa. Habitué à accomplir des missions

difficiles de maintien de la paix et de soutien logistique et technique aux armées régulières, le 3e RIMa, créé en 1831 et basé àVannes depuis 1963, est l’un des plus anciens régiments professionnels de l’armée de terre. Il s’est illustré, au cours des quarantedernières années, aux quatre coins du monde, sur tous les fronts où la France a des intérêts à défendre, des ressortissants àprotéger ou des engagements à honorer dans le cadre d’une alliance internationale : Afrique noire, Balkans, Afghanistan…

Le caporal-chef Johan Naguin(caporal promu caporal-chef àtitre posthume), mort au com-bat le 4 septembre, était âgé de24 ans. Natif de la Réunion, ma-rié et père d’un petit garçon d’unan et demi, Johan Naguin s’étaitengagé au 3e RIMa en mai 2005.Il était pilote de véhicule blindé.Avant de rejoindre l’Afghanistan,il avait participé, en 2006, à

l’opération Licorne en Côte d’Ivoire et, en 2008, à l’opé-ration Boali en République Centrafricaine.

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f A f g h a n i s t a n : l a d i f f i c i l e m i s s i o n d u 3 e R I M a

Le sergent Thomas Rousselle (caporal-chef promusergent à titre posthume), était âgé de 30 ans. Ra-dio-tireur dans le véhicule blindé que conduisaitJohan Naguin, il a été victime comme lui, le 4 sep-tembre, de l’explosion d’une bombe artisanale. Ilest mort des suites de ses blessures le 6 septembredans un hôpital américain, en Allemagne. ThomasRousselle, domicilié à La Trinité-Surzur, marié etpère d’une petite fille d’un an et demi, était unsoldat d’expérience. Il s’était engagé au 3e RIMa enavril 1998 et avait participé, pendant ses onze années

de service, à de nombreuses opérations à l’étranger (Bosnie-Herzégovine,Afghanistan, Côte d’Ivoire, Kosovo et République Centrafricaine).

Morts pour la France : 4 jeunes soldats de 20, 24, 29 et 30 ansComme le Caporal Bodin, tué le 1er août, les quatre autres soldats du 3e RIMa de la Task Force Korrigan, morts enseptembre-octobre, étaient aussi de jeunes militaires. Tous les quatre ont été décorés et élevés au grade supérieur,à titre posthume*.

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Le sergent-chef Johann Hivin-Gérard (ser-gent promu sergent-chef à titre posthume),était âgé de 29 ans. Victime de l’attaque ex-plosive du 4 septembre, il est mort des suitesde ses blessures dans un hôpital des Hauts-de-Seine, le 8 octobre dernier. Résident deSaint-Avé, marié et père d’une petite fille, Jo-hann Hivin-Gérard était entré au 3e RIMa en1999. Au cours de ses dix années d’engage-ment, il avait participé, comme Thomas Rous-selle, à de nombreuses opérations extérieures

(Tchad, Kosovo, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire,République Centrafricaine).

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Le caporal Kevin Lemoine (1re

classe promu caporal à titre pos-thume) était âgé de 20 ans. Origi-naire de Tours, ce jeune célibataires’était engagé au 3e RIMa enavril 2008 pour un premier contratde cinq ans. Il participait depuismai dernier à sa première opérationextérieure. Au cours de ses dix-huitpremiers mois de service, son en-durance et sa persévérance avaient

été remarquées par ses supérieurs, ce qui lui avait valu ladistinction de 1re classe dès le mois d’octobre 2008.

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* Johan Naguin et Thomas Rousselle ont été décorés de la croix de la valeur militaire (avec citation à l’ordre de l’armée), de la médaille militaire et dela Légion d’honneur, le 11 septembre, par Nicolas Sarkozy. Kevin Lemoine a été décoré de la médaille militaire, le 2 octobre, par Hervé Morin. JohannHivin-Gérard a été décoré de la Légion d’honneur, le 10 octobre, par le général Elrick Irastorza, chef d’état-major de l’armée de Terre.

2 900 militaires français sont présents en Afghanistan

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Rive gauche du port : une aire de jeuxpour enfants en cours d’aménagement

Les travaux d’aménagement d’une aire de jeux de plein airpour enfants ont débuté le 23 septembre dernier sur la rivegauche du port. Ils s’achèveront à la fin du mois de novembre.Cette aire de jeu, dont la superficie sera d’environ 650 m2, esten cours de réalisation dans le nouveau square paysager qui aremplacé l’ancien parking de la rue Ferdinand le Dressay, enface de la Maison de la famille. L’aire de jeux, dont le programmed’équipement a été validé en juillet dernier par le conseil mu-nicipal, sera constituée de deux unités. L’une, réservée aux en-fants de 3 à 6 ans, proposera des jeux de balancement et deglissade (toboggan et balançoire). L’autre, réservée aux plusde 5-6 ans, proposera des jeux de cordages pour pirates etautres Tarzan en herbe. La conception d’ensemble de cet espacerécréatif, bordé d’arbres et offrant une belle vue sur le bassinà flot, permettra aux enfants de jouer, de grimper et d’évoluer,en toute liberté et en toute sécurité, dans un cadre on ne peutplus agréable. Du mobilier urbain (bancs, corbeilles, supportsà vélos…), identique à celui qui a été installé sur l’autre rive,dans le cadre du programme général de requalification du siteportuaire, viendra compléter toutes ces nouvelles installations.Le coût total d’aménagement et d’équipement de cette nouvelleaire de jeux est de 226 000 € TTC.Cette opération constitue l’une des dernières phases de réali-sation du programme de requalification du port. Ce grandchantier s’est concrétisé, depuis le lancement des premierstravaux en janvier 2007, par la construction d’une nouvellecapitainerie sur la rive gauche, l’ouverture d’un parking sou-terrain de 405 places sur la rive droite, l’ouverture d’un kiosqueà vocation culturelle sur cette même rive droite, la restructu-

L’aménagement d’une aire de jeux de plein air pour enfants a débuté le 23 septembredernier sur la rive gauche du port. Les travaux s’achèveront fin novembre.

ration complète des deux rives (avec réalisation d’une grandeesplanade rive droite) et, enfin, l’ouverture ce mois-ci d’undeuxième kiosque sur la rive droite, où s’est installé l’Officede tourisme. Il ne manque plus désormais qu’une dernièretouche pour parachever ce programme global de requalificationdu port. Il s’agit du réaménagement de l’îlot Bily, sur la rivegauche, autrement dit du petit parking situé à l’intersectionde la rue Le Dressay et du quai Moitessier. Les travaux viennentde débuter (le 19 octobre). Ils seront réalisés en trois phasessuccessives et s’achèveront à la mi-mars, avec une interruptionde chantier pendant les fêtes de fin d’année, afin de ne pasperturber la circulation. Le coût de cette dernière opérationsur les rives du port s’élève à 600 000 € HT.

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Journée des droits de l’enfant : samedi 21 novembre, rive droite du portVannes célébrera le 21 novembre prochain la journée des droitsde l’enfant. Cette célébration a une valeur symbolique toute par-ticulière cette année puisqu’elle coïncide avec le 20e anniversairede la signature de la Convention internationale des droits del’enfant, adoptée le 20 novembre 1989 par l’Assemblée généraledes Nations unies. La célébration de cet anniversaire donneralieu à de nombreuses animations dans les écoles de Vannes enoctobre-novembre. La journée phare de cette commémorationsera celle du 21 novembre. A l’heure du bouclage de ce magazine,le programme de la journée était encore en cours de préparation.Ce que l’on peut toutefois en retenir, c’est que la journée desdroits de l’enfant sera organisée par la Ville de Vannes. Les ani-mations programmées à cette occasion se dérouleront sur la rive

droite du port. Tous les services jeunesse de la Ville (Conseilmunicipal jeunes, ludothèque, sections jeunesse des média-thèques, structures de loisirs, accueils périscolaires…) serontmobilisés aux côtés des écoles publiques et privées et de nom-breuses associations. Un village des droits de l’enfant sera amé-nagé pour la circonstance sur la nouvelle esplanade du port. Lespartenaires, réunis dans ce village, y proposeront des expositions(notamment celles des travaux réalisés par les écoles sur le thèmedes droits de l’enfant), du théâtre de rue, une bibliothèque, desjeux (avec la Ludothèque), des chorégraphies, de la musique(concerts de groupes locaux)… Toutes ces réjouissances se dé-rouleront de 11 h à 16 h. fPlus d’infos, courant novembre, surle site Internet de la Ville (www.mairie-vannes.fr).

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Multiplast : Gilles Ollierpasse le flambeau

Le 1er septembre, Gilles Ollier (premier en partant de la droite) a cédé Multiplast à Dominique Dubois (à sadroite). A la droite du nouveau patron : Yann Penfornis (architecte et directeur général de l'entreprise), FranckMartin et Jack Michal (architectes navals).

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Gilles Ollier se retire. A 62 ans,le père de Multiplast cède sonentreprise à Dominique Du-bois, un industriel de l’aéro-nautique. L’aventure continuedonc pour le chantier navalvannetais, d’où seront sortisquelques-uns des plus célèbresbateaux de course de ces troisdernières décennies.

Ill’a révélé lui-même début sep-

tembre. Gilles Ollier lâche la barrede Multiplast, 28 ans après l’avoirporté sur ses fonds baptismaux.

Une décision que l’architecte de forma-tion a longuement mûrie : « J’ai émis lesouhait de passer le relais il y a deux anset demi. Mais je voulais prendre montemps, pour bien faire les choses. Il n’étaitpas question que ce soit un fonds de pen-sion qui prenne le contrôle de Multiplast. »Gilles Ollier voulait un patron de PMEcomme successeur. Il l’a trouvé en la per-sonne de Dominique Dubois. Cet indus-triel, natif de Morlaix, dirige Qualité Ser-vice Atlantique, une société qui fait de lasous-traitance en chaudronnerie pourAirbus (à Saint-Aignan-Grandlieu, prèsde Nantes). Depuis le 1er septembre, c’est

donc cet homme de 49 ans qui est le nou-veau patron de Multiplast, une entreprisequi a réalisé 8 millions d’euros de chiffred’affaires l’an dernier et qui emploie unesoixantaine de salariés.

Diversification

C’est en 1981, à Nantes, qu’est né Mul-tiplast. Trois ans plus tard, l’entrepriseétait transférée à Vannes où elle allaitprendre son véritable envol. Aujourd’hui,le nom de Multiplast est associé aux plusfameux monocoques et multicoques decourse. Quand on interroge Gilles Olliersur ceux qui l’ont le plus marqué, il hésiteavant de répondre : « C’est un peu difficilecar je n’ai pas l’habitude de regarder dans

le passé. Disons Jet 2 (1983), Jet 5, un ba-teau qui avait dix ans d’avance (1987),Club Med (2000), Orange (2003) et puisaussi toute une série de trimarans. Toutdernièrement, on a sorti Ciao Gianni, undes plus beaux yachts jamais élaborés parMultiplast. » Ces réalisations formentcomme des jalons dans l’histoire d’uneentreprise mondialement reconnue pourson savoir-faire et qui a su s’adapter àl’évolution du marché pour maintenirson leadership. Une première extensiondes locaux a été réalisée en 1999 au Parcdu Golfe. Puis un nouveau bâtiment a étéconstruit trois ans plus tard. En parallèle,l’entreprise a largement diversifié sa pro-duction. Il n’y a pas que des bateaux quisortent de ses ateliers, mais des piècescomposites qui entrent dans la compo-sition de radiotélescopes, de simulateursde vol, de réacteurs d’avions ou encorede carrosseries de voitures de course.

Transition en douceur

Bateaux high-tech ou pièces indus-trielles de grandes dimensions, tout ceque produit Multiplast a un dénomina-teur commun : les matériaux composites.Au début des années 1980, quand GillesOllier s’est lancé dans l’aventure, ces nou-velles technologies émergeaient toutjuste. Elles ont depuis prouvé tout leurpotentiel. Un succès qui ne se démentpas, même quand l’économie tousse fort.« On est sur un créneau très particulier.C’est pour cela que Multiplast a traverséla crise sans encombre. L’entreprise conti-nue de se développer. »

Alors pourquoi Gilles Ollier confie-t-ildonc son bébé à d’autres mains ? Parceque le moment est venu, tout simplement :« C’est un métier passionnant et très pre-nant. On y fait beaucoup de rencontres, ontravaille sur une technologie de pointe.Mais j’ai 62 ans maintenant, l’heure est ve-nue de souffler pour moi. » Est-ce à direque d’entrepreneur très occupé Gilles Ol-lier va se muer en paisible pêcheur. Pasvraiment. « Je vais accompagner l’entreprisedurant quelque temps. Et puis, si on m’enfait la demande, je suis toujours prêt à des-siner de nouveaux bateaux. »

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Groupama 3, paré pour le Jules-VerneDepuis sa première mise à l’eau enjuin 2006 à la Pointe des Émigrés, Grou-pama 3, le maxi-trimaran construit àVannes par Multiplast et skippé parFranck Cammas, s’est fixé un objectif n° 1 :ravir le Trophée Jules-Verne à Orange 2.Depuis mars 2005, lorsque Bruno Peyronet ses hommes ont pulvérisé l’ancien re-cord d’Olivier de Kersauson dans ce tourdu monde en équipage, sans escale niassistance, personne n’a fait mieux que50 j, 16 h, 20’ et 4”. Il faut dire que la per-formance était de taille : près de 13 joursde moins que l’Amiral avec une vitessemoyenne de 19,73 nœuds sur l’ensembledu parcours ! A ce rythme-là, le cœur batla chamade et l’adrénaline coule à flot.Groupama 3 a tenté une première fois,début 2008, de s’attaquer à ce record. MaisFranck Cammas et ses hommes ont dûrenoncer, la mort dans l’âme, suite à unchavirage au large de la Nouvelle-Zélandealors qu’ils étaient en avance à ce mo-ment-là sur le temps de référence deBruno Peyron. Il a fallu ensuite dix moisde travaux au chantier Multiplast, de lafin avril 2008 au début du mois de fé-vrier 2009, pour remettre Groupama 3 enparfait état de marche. Suite à une nou-velle campagne de préparation de 15 000milles en Méditerranée puis dans l’At-lantique Nord*, le maxi-trimaran est re-venu une nouvelle fois cet été chez Mul-tiplast, à la Pointe des Émigrés, pour unlifting complet. Entré le 7 août dans lesateliers de Gilles Ollier, le bateau, inspectéaux ultras sons dans les moindres recoins

et entièrement révisé, a été remis à l’eaule 22 septembre dernier (notre photo). Ila ensuite rejoint sa base d’entraînementde Lorient. Après trois ans de navigationsur ce géant des mers, Cammas et seséquipiers connaissent leur bateau sur le

bout des ongles et sont donc dans lesmeilleures dispositions pour s’attaquerune nouvelle fois au Jules-Verne. Le dé-part est annoncé à partir du 1er novembre,dès que les conditions météos seront ju-gées favorables. A suivre…

* Groupama 3 a battu, début août, son record de traversée de l’Atlantique Nord, entre New York etle Cap Lizard, en réalisant un temps canon de 3 j, 18 h, 12’ et 56”. Malgré cette performance, lemaxi-trimaran de Franck Cammas, qui détenait le temps de référence sur ce parcours depuis juil-let 2007 (4 j, 3 h, 57’ et 54”), n’est plus le bateau le plus rapide du monde sur cette distance. Lemême jour, Pascal Bidégorry et ses équipiers ont fait mieux sur un autre maxi-trimaran, BanquePopulaire V, en bouclant la traversée en 3 j, 15 h, 25’ et 48”. Banque Populaire V, dessiné, commeGroupama 3, par le cabinet d’architectes vannetais Van Peteghem - Lauriot Prevost (VPLP),s’attaquera lui aussi au Jules-Verne en novembre prochain. Ce nouveau contre-la-montre océaniques’annonce donc très palpitant.

Le maxi-trimaran Groupama 3 est sorti d’une complète révision au chantier Multiplast, le 22 septembredernier. Franck Cammas et son équipage devraient s’élancer prochainement à l’assaut du terrible TrophéeJules Verne. Départ annoncé à compter du 1er novembre, dès que les conditions météo seront favorables.

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Réunions de quartier : elles reprennent le 30 octobreA partir du vendredi 30 octobre, lemaire de Vannes, François Gou-lard, et ses adjoints, vont animer,comme chaque année, une sériede six réunions publiques dans lesquartiers de Vannes (Kercado pourcommencer, puis quartiers ouest,est, centre, sud-ouest et nord). Cesréunions de concertation avec lesVannetais sont ouvertes à tous.Elles permettent d’établir des

échanges constructifs sur les grands dossiers municipaux en cours, les projetsde la Ville à court et moyen termes et toutes les questions de vie quotidienne quiintéressent les Vannetais. Les réunions débutent toujours par un diaporama,commenté par le maire, qui dresse un rapide tour d’horizon de l’action municipale.Le maire et ses adjoints répondent ensuite aux questions du public. Voici le ca-lendrier des trois premières réunions publiques du programme 2009-2010.

fRéunion publique de Kercado.Vendredi 30 octobre 2009 à 20 h 30.Institut d’ingénieurs, 9 rue du Cdt Charcot.Entrée en face de Vannes Golfe Habitat.

fRéunion publique du secteur Ouest.Vendredi 27 novembre 2009 à 20 h 30.Siège de l’UCK-NEF, 12 rue Georges Caldray,Le Bondon.

fRéunion publique du secteur Est.Vendredi 11 décembre 2009 à 20 h 30.Amphi de l’ENSIBS (École nationale supérieured'ingénieurs de Bretagne-Sud). Campusuniversitaire de Tohannic (Université de Bretagne-Sud). Entrée par la rue Yves Mainguy.

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Vélocéa, mode d’emploiDepuis le 27 juin dernier, 174 vélos en libre-service sont mis à la dispositiondu public dans 20 stations réparties sur la ville. Ce service, proposé parla Ville de Vannes, est géré, pour son compte, sous l’appellation Vélocéa,par la société Véloway, filiale de Véolia Transport. Pratique, non polluantet pas cher, Vélocéa contribue à promouvoir l’usage du vélo en ville. Pourvous permettre de profiter pleinement de ce nouveau service, voiciquelques conseils pratiques qui vous aideront lors de votre premièreutilisation. Suivez le guide.©

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Première étape : l’abonnementPour pouvoir utiliser un vélo en libre-service, il faut d’abords’abonner à Vélocéa. Trois formules sont proposées : l’abon-nement à la journée (1 €), l’abonnement à la semaine (5 €) oul’abonnement à l’année (28 € ou 20 € pour les abonnés TPV).

3 possibilités pour s’abonner1 Par Internet. Vous vous connectez au site de Vélocéa(www.velocea.fr, rubrique “Je m’abonne”) et vous suivez lesindications à l’écran. Cette formule nécessite l’utilisation d’unecarte bancaire.2Au Point infobus des TPV (place de la république). Pour lesabonnements annuels uniquement.3 Avec son téléphone portable. Pour cela, il faut se rendredans une station Vélocéa et se placer devant une borne de lo-cation. Appeler, avec son portable, le numéro 02 72 24 12 24indiqué sur la borne principale sous la rubrique “Pour votre1re utilisation”. Suivre ensuite les indications vocales et com-muniquer ses coordonnées de carte bancaire. Puis, sur la borne,sélectionner le menu “s’abonner” (icône téléphone portable).Choisir le montant de son abonnement et appeler le numéroqui s’affiche sur le boîtier (appel gratuit). A la fin de l’opération,un message confirmera la prise en compte de l’abonnement.

Comment louer un vélo ?Maintenant que vous êtes abonné, il vous reste à savoir commentse servir d’une borne de location. Voici la marche à suivre.1 Activer la borne (si elle est éteinte) en appuyant sur le boutonsitué à droite du boîtier. Patienter jusqu’à l’apparition de lapage d’accueil (l’attente est plus longue le matin qu’en journéecar la borne doit se recharger lors de sa première utilisation).2 Appuyer sur le bouton (flèche orange) en face de “Louer unvélo”. Il vous sera alors demandé 3 de passer votre carted’abonné (si vous vous êtes inscrit auprès des TPV) ou de com-poser un numéro de téléphone (si vous vous êtes inscrit partéléphone ou Internet). 4 La borne indique alors les vélos dis-ponibles, par une pastille verte sur l’écran. Sélectionnez (surle pavé numérique) le numéro du vélo que vous souhaitez em-prunter et tirez sur le câble correspondant. 5 Un code cadenass’affiche alors à l’écran. Il vous servira pour activer l’antivol àchiffres du vélo (situé sur son cadre) 6.

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Comment restituer un vélo ?Vous pouvez restituer votre vélo dans n’importe quelle stationVélocéa. A condition toutefois qu’il y ait au moins un empla-cement disponible. Si c’est le cas, il faut simplement activer laborne de la station (comme vous l’avez fait en empruntant levélo). 7 Vous sélectionnez ensuite “restituer un vélo” (sur lapage d’accueil) et vous suivez les indications à l’écran.

Combien coûte la location d’un vélo ?La première 1/2 heure d’utilisation est gratuite. La deuxième1/2heure coûte 1 €. Chaque heure supplémentaire coûte ensuite 2 €.

Pour tout renseignement sur Vélocéa et son mode d’emploi,vous pouvez appeler le 02 97 01 22 33 ou consulter le siteInternet www.velocea.fr

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Prix littéraire des collégiens 2010 :huit livres en compétitionHuit nouveaux ouvrages de littérature de jeunessesont au menu du 15e Prix des collégiens de la Villede Vannes* qui a débuté en octobre dernier. Lesjeunes participants ont jusqu’au 20 mars, dernier dé-lai, pour lire au moins cinq des huit romans en com-

pétition et désigner le livre qui succédera à Be safe,de Xavier-Laurent Petit, lauréat de l’édition 2009. Enattendant la remise des prix, au printemps prochain,voici un tour d’horizon des huit romans qui ont étésélectionnés cette année.

Shooting starStéphanie Benson -Syros (Rat Noir)Maddie, de son vrai nomMarie-Madeleine, est unefille qui n’intéresse per-sonne, pas plus ses profes-seurs que ses camaradesde classe. Elle est littérale-

ment invisible aux yeux de tous. A tel pointque, lorsqu’elle disparaît à la fin de la classede troisième, il est difficile pour ceux quil’ont pourtant côtoyée pendant quatre ans,de se souvenir, d’avoir même une imageprécise de ce à quoi elle ressemblait. Dumoins, jusqu’à l’horrible révélation.

Alors, partir ?Julia Billet -Seuil (Karactère(s))Au bord d’une autoroute,des gitans ont élu domicile.Jaime adore sa commu-nauté, mais il aime aussiétudier et va bientôt passerson bac. Malheureuse-ment pour lui, la munici-

palité en a décidé autrement : le clan doitpartir. La vieille Yaya revit l’expulsion commeau temps de la Seconde Guerre Mondialeet en perd le goût de vivre. Elle lègue alorsà son petit-fils Jaime un précieux secret…

Le tempsdes miraclesAnne-Laure Bondoux- Bayard (MilléZime)Blaise Fortune, 12 ans,est retrouvé par les doua-niers, caché au fond d’uncamion venant de passerla frontière françaisepour fuir les guerres duCaucase. Ce long voyage

des marges de l’Europe et de l’enfance, il lefait en compagnie de Gloria Bohème, jeunefemme qui l’aurait trouvé bébé lors d’unecatastrophe ferroviaire, dans les bras d’unevictime au passeport français. Une seulequestion taraude depuis lors le jeune garçon :retrouver cette mère qui aurait survécu.

Le rêve de SamFlorence Cadier - Galli-mard (Scripto)En 1952, l’année de sesdix ans, Sam, un jeunenoir du sud des États-Unis,perd ses parents, assas-sinés par le Ku Klux Klan,pour avoir voulu voter.Depuis lors, il décide de

devenir juge pour pouvoir défendre les droitsdes noirs. Il rencontre Martin Luther Kingqui va influer sur le reste de sa vie.

L’océan des étoilesFabien Clavel - Mango(Autres Mondes)Le réchauffement cli-matique a obligé leshommes à émigrer,d’abord sous l’eau, puisà bord de l’Architeuthis,un vaisseau spatial mi-machine, mi-animal.Ur, habitante du vais-

seau, a décidé de partir à la recherche de“l’Océan des étoiles”, un endroit sur lequeldes ressources en eau importante existent.Sa quête va être dangereuse car une terribleguerrière l’a prise en chasse…

Terre de tempêtesJohan Heliot -Syros (Soon)Année 2060. Alors queses parents doivent serendre d’urgence à Pa-ris, au Centre deContrôle Climatique,Reda, 13 ans, se voitconfié à son grand-pèrematernel, un colosse

bourru qu’il n’a jamais vu. Un violent cycloneva bouleverser le séjour de l’adolescent : ilva découvrir que le jugement négatif qu’ilporte sur son grand-père est loin d’être fondé ;que la terre, si elle est maltraitée, peut serévolter dangereusement et que l’Homme,contrairement à son envie, doit la respecteret ne peut la maîtriser.

Tu peux pas rester làJean-Paul Nozière -Thierry Magnier (Roman)Tout ce que désire Mei,10 ans, c’est de continuerà aller en classe, de joueravec ses copains et dediscuter avec le clochardqui vit dans le square enbas de chez elle. Mal-heureusement, une loiva briser les rêves de

cette petite fille en la nommant OQTF (Obli-gation de quitter le territoire français), demême que sa mère et tous les autres chinoisqui ne détiennent pas les papiers nécessairespour vivre en France.

Porté disparu !Catherine Cuenca -Oskar (Cadet)Automne 1918, la finde la guerre semble deplus en plus proche.En attendant, les com-bats continuent et lessoldats succombent.Baptiste, 17 ans, fait

partie du 421e régiment d’infanterie. Pro-fondément horrifié par les désastres decette guerre, il ne cesse d’écrire à son cousinClément, 16 ans, pour le décourager des’engager. Or, ce dernier débarque un jour,sans avoir prévenu, et se retrouve donc aucôté de son cousin pour se battre. Il déchanterapidement devant la mort et le bruit in-cessant des explosions. Se portant volontairepour une mission de liaison, Clément nerevient pas et est porté disparu. Son cousinBaptiste fait alors tout son possible pour leretrouver.

* Le Prix des collégiens est organisé par les mé-diathèques municipales de Vannes en collabo-ration avec les collèges et lycées publics et privésde l’agglomération (Vannes, Arradon, Elven,Saint-Avé, Séné et Theix). Il s’adresse aux élèvesde 4e et 3e de l’agglomération vannetaise ainsiqu’aux jeunes de 13 à 15 ans inscrits dans l’uneou l’autre des trois médiathèques municipales.L’an dernier 566 jeunes y ont participé.

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Gestion différenciée :l’entretien intelligentdes espaces verts

Elle est appliquée à Vannes depuis plus de sept ans

Économique, plus respectueuse de l’environ-nement, la gestion différenciée des espacesverts est pratiquée à Vannes depuis déjà plu-sieurs années. Après des débuts un peu longs,car il fallait tout créer et habituer les menta-

uand on se promène à Vannes,un rapide tour d’horizon desespaces verts suffit pour remar-quer de grandes différences,tant dans leur aspect que dans

leur fonction. Certains affichent fière-ment, pour le plaisir des yeux, leurs bellesfleurs multicolores, mises en valeur par

des écrins de gazon tirés à quatre épin-gles. D’autres, diamétralement opposés,se rapprochent de petits coins de cam-pagne et semblent être un peu moinsbien soignés. Évidemment, ces diffé-rences ne sont pas liées à la volonté defavoriser tel ou tel espace vert au détri-ment d’un autre mais, tout simplement,

d’appliquer une méthode reprise main-tenant dans de nombreuses villes : la ges-tion différenciée. Ce mode de gestion,qui a fait son apparition en France audébut des années quatre-vingt-dix, estappliqué à Vannes depuis plus de septans. Aussi appelée gestion “harmonique”ou “raisonnée” des espaces verts, la ges-

lités, ce mode de gestion à finalement trouvésa vitesse de croisière. Petite visite rapide decette gestion raisonnée qui propulse la Villeencore un peu plus sur la voie du développe-ment durable.

L’un des aspects les plus visibles de la gestion différenciée concerne les hauteurs de tonte des espaces verts. Ainsi, sur ce chemin du quartier de Cliscouët (ci-dessus),les abords sont tondus plus régulièrement et plus court, tandis que le fond, pour favoriser l’enrichissement de la biodiversité, n’est fauché que deux fois par an.

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tion différenciée, comme son nom l’in-dique, permet d’adapter l’entretien d’unespace en fonction des caractéristiquesdu site et de l’usage qu’en fait le public.En clair, qu’ils désirent se promener enfamille, jouer avec leurs enfants, courirou faire du vélo, rechercher le calme etla tranquillité ou bien découvrir une na-ture plus “sauvage”, les vannetais - et lepublic en général - peuvent trouver, grâceà la diversité de ces espaces, de quoi sa-tisfaire leurs envies.

Une gestion qui sortdes sentiers battus

Bien sûr, pour les adeptes du jardin àla française, ce mode de gestion peut dé-router, voir même déranger. Quand ondécouvre, dans certains endroits, qu’uneseule partie de la pelouse est taillée à rasou que des “mauvaises herbes” prolifè-rent dans d’autres, on est en droit de seposer des questions. Les jardiniers mu-nicipaux, si habiles et si inventifs, au-raient-ils perdu un peu de leur savoir-faire ? Pas du tout. Ils sont toujours aussisoucieux du travail bien fait mais au-jourd’hui, ils gèrent différemment. Etcela représente un gros travail car, quandon pratique la gestion différenciée, il fauttrouver le bon équilibre entre les attentesdu public, l’enrichissement de la biodi-versité et la protection des ressourcesnaturelles. Un vaste programme que laVille, après un temps de réflexion, achoisi d’appliquer en organisant ses es-paces verts en trois catégories. « Nous enavions préalablement choisi quatre, sou-ligne Charles Rosiau, le responsable desEspaces verts de la Ville, mais nous nous

sommes aperçus que cela fonctionnaitmieux avec trois catégories. La Gestiondifférenciée est une technique récente etnon figée, nous devons constamment ap-pliquer des correctifs afin de la rendreplus harmonieuse. » La première de cescatégories concerne les espaces de pres-tige, comme le jardin des remparts. Sonrôle d’ornement, qui véhicule l’image demarque de la Ville, nécessite une atten-tion particulière. Tous les moyens, y com-pris l’utilisation de produits phytosani-taires (limitée au minimum), y sont misen œuvre pour plier la nature à ce qu’onlui demande. Les deux autres catégoriesconcernent les espaces à entretien semi-intensif et les espaces extensifs. Pourelles, la gestion est totalement différente.

Une gestion plusrespectueusede la nature

En effet, plus question ici d’utiliser dedésherbants. Seule la taille de tonte dif-fère. Elle est de 8 cm pour les espacessemi-intensifs, comme les aires de jeux,et beaucoup plus haute pour les espacesextensifs. Dans ce dernier cas, elle n’estfauchée que deux fois par an. Les planteslocales peuvent alors s’y épanouir en

toute tranquillité. Une surveillanceconstante de ces espaces est toutefoispratiquée pour limiter le développementd’une seule espèce au détriment des au-tres. « Quand on applique la gestion diffé-renciée, la nature n’est pas tout à fait libre,ni emprisonnée d’ailleurs. On peut direqu’elle est en liberté surveillée » préciseCharles Rosiau. Cette méthode, très éco-nomique en ressources (eau, entretien,moyens humains…) est aussi appliquéeaux haies bocagères, aux vallons, parcset zones humides de la ville. Elle permetainsi d’y développer la faune et la flore.Les fleurs et les plantes locales qui s’ydéveloppent, attirent, abritent et nour-rissent les insectes et les oiseaux. Ces es-paces servent aussi, comme les prairiesfleuries, de refuge pour des espèces donton a noté la raréfaction au cours de cesdernières années. C’est le cas notammentdes abeilles qui, au niveau mondial, pâ-tissent de l’utilisation à outrance des dés-herbants et autres produits phytosani-taires.

Économies de ressources, préservationde la biodiversité et du patrimoine végétalvannetais… sont les maîtres mots de cesystème de gestion que la Ville et ses jar-diniers embellissent au jour le jour dansle respect du développement durable.

Sur cette partie de l’étang de Tohannic, la tonte n’est effectuée que deux fois par an. Une fois fauchée,l’herbe est rassemblée sous forme de roundballers (ci-dessus), avant d’être évacuée. Cette méthode permetd’accélérer l’enrichissement en fleurs et ainsi, d’attirer une faune variée de butineurs et herbivores.

L’intérêt d’utiliser des espèces végétales locales estqu’elles attirent une faune bien particulière. Commecette mésange bleue (ci-dessus) qui a fait son niddans une cavité naturelle de ce chêne.

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Les vallons de Kercado :un condensé de gestion différenciée

Quel plus bel exemple, pour illustrer la gestion différenciée,que celui des Vallons de Kercado. Situé entre la rue G. LeBartz, la rue des Vénètes et le boulevard de la Résistance,ce petit parc vallonné de 2 500 m2 rempli parfaitement sonrôle en faisant cohabiter les activités humaines, le déve-loppement de la biodiversité et la protection des ressourcesnaturelles. Accessible au public, ce parc offre la possibilitéde se promener dans un cadre de verdure apaisant à deux

pas des immeubles. Il permet aussi, grâceà ses équipements, de pique-niquer, dejouer aux boules, d’y faire jouer ses en-fants… Bénéficiaire d’un plan de gestiondifférenciée depuis deux ans, ce site voitson aspect changer progressivement. Unegrande partie des espèces horticoles quile recouvraient a ainsi été remplacée pardes essences locales. Pour attirer les ani-maux, une haie bocagère a été recréée.Très répandues en Bretagne depuis leMoyen Âge, ces haies ont quasiment dis-paru dans les années soixante. Elles of-frent le gîte et le couvert aux oiseaux etaux insectes et régulent l’écoulement deseaux de pluie dans le sol… Le parc desvallons de Kercado dispose aussi d’un pe-tit étang qui a bénéficié d’un soin toutparticulier en octobre dernier. Une pentedouce et des micromares ont été crééessur une de ses berges. Cela permettra auxbatraciens (crapaud, grenouilles, tritons…

des espèces protégées) d’y trouver un refuge et de s’y re-produire. Des plantes locales y retrouveront leur place (Iris,roseaux, menthe aquatique…). Installées, selon leur conve-nance, du bord de l’étang jusqu’à ses profondeurs (environs2 m), elles permettront d’attirer de nombreux insectes. Leslibellules entre autres, dont les larves ont besoin de plantessemi-immergées pour s’extraire de l’eau avant d’effectuerleur mue.

Ci-dessus : l’étang des vallons de Kercado avant les travaux de réaménagement de l’une de ses berges. Cettenouvelle pente, plus douce, permettra aux batraciens de rentrer et sortir plus facilement du plan d’eau.

Trois questions à Gérard ThépautMaire-adjoint chargé de l'environnementQuel est l’intérêt, à vos yeux, dela gestion différenciée des es-paces verts ?La fonction d'un espace vert estdifférente selon le contexte et lesobjectifs recherchés. La butte deKérino, par exemple, n'a pas lamême fonction ni la même fré-

quentation que le jardin des remparts. Il faut en tenir compteet mettre en place les techniques les plus appropriées par rapportà nos moyens et aux contraintes du site. La diversité et l’équilibreécologique sont privilégiés par rapport à l’aspect artificiel dejardin bien ordonné mais pauvre en variété.

Quels sont, à court ou à long terme, les bénéfices que peuttirer la Ville de ce mode de gestion ?Le résultat constaté est une variété de milieux riches en espècesanimales et végétales locales, colorés et plus vivants. L'intérêtde cette biodiversité est confirmé par les apiculteurs qui consta-tent que le miel des abeilles urbaines est plus varié que celui

des campagnes où la monoculture et les pesticides affectent laqualité.

La Ville de Vannes, avec la gestion différenciée, œuvre pourle développement durable. Quelles sont les autres actionsmises en place ou en projet pour continuer dans cette voie ?Parmi les très nombreuses actions mises en place on peut citerla Maison de la nature, véritable structure d'éducation à l'envi-ronnement, les vélos en libre-service Vélocéa, mais aussi l'ar-rosage des espaces verts en eau recyclée, le tri sélectif des déchetset l'installation d'ampoules basse consommation dans les locauxcommunaux, le guide des "Économies d'eau" domestique, lecircuit des arbres remarquables, la distribution de composteurs,le désherbage à la vapeur, les pedibus, etc.Les projets sont également nombreux, je pense notamment aufutur éco-quartier à Beaupré Lalande, au doublement sur sixans des itinéraires cyclables, à la mise au point prochaine d'unplan énergie-climat territorial, à une thermographie aériennepour aider les habitants dans l'isolation de leur logement ouencore un plan d'économie d'énergie dans l'éclairage public.

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Ferme pédagogique du site naturel protégé des rives du Vincin

Les petits citadinsà l’école des champs

Depuis deux ans, les écoles de Vannes peuvent profiter gratui-tement d’une découverte fort instructive du monde agricole sanspour autant quitter la ville. Grâce au Conservatoire du littoral età la Ville de Vannes, une exploitation agricole a pu redémarrersur le site naturel protégé des rives du Vincin, propriété duConservatoire. Christelle Guérin, la jeune agricultrice de 37 anschoisie par la Ville et le Conservatoire pour concrétiser ce projet,y élève des brebis et des agneaux et organise tout au long del’année des visites et des animations pédagogiques. Portrait.

Christelle Guérin accueille depuis deux ans les écoles de Vannes à la Ferme du Vincin. Les animations qu’elleorganise pour les scolaires sont gratuites pour les écoles vannetaises. Leur coût est pris en charge par la Ville.

C’est au bout de la rue de l’île

d’Arz, à deux cents mètres àpeine du sentier pédestre quilonge les rives du Vincin en

direction de Conleau, que Christelle Gué-rin, son mari et ses trois enfants se sontinstallés en février 2007. La grande longèreaux volets vert clair dans laquelle ils ha-bitent depuis deux ans et demi était l’an-cienne ferme Métayer, qui, depuis, a prisle nom de “Ferme du Vincin”. Dans cequartier de Vannes dominant la rivièredu Vincin, les prairies en bordure du lit-toral étaient exploitées autrefois par despaysans. On y pratiquait la polyculture(céréalière et fourragère) et l’élevage. Aucours des vingt dernières années, ces ex-ploitations agricoles ont progressivementdisparu après le départ en retraite des der-niers agriculteurs sur site. Afin d’assurerla protection définitive de ces espaces na-turels remarquables du point de vue éco-logique et paysager, le Conservatoire dulittoral a progressivement acquis, depuis1995, 43 hectares de franges littorales enbordure de la rivière du Vincin (des abordsdu camping de Conleau jusqu’aux prairiesde Campen). La gestion de ces espaces,comme celle des 30 autres hectares acquisprécédemment sur le site naturel de laPointe des Émigrés, a été confiée, parconvention, à la Ville de Vannes.

Élevage de brebiset vente d’agneaux bio

C’est dans le cadre de cette convention,et plus précisément du plan de gestionde ces espaces, que le Conservatoire etla Ville ont permis, depuis 2007, la reprised’une activité agricole sur les rives duVincin, sous la forme d’une ferme péda-gogique d’environ 27 hectares. Qui ditferme pédagogique, dit travail agricoleet accueil des scolaires en vue de leurfaire découvrir le monde paysan et lesmétiers de la terre (culture et élevage).C’est ce que fait Christelle Guérin depuisdeux ans. Sa candidature a été retenue

en 2006, parmi une quinzaine d’autresdossiers. « On m’a dit que c’est ma moti-vation qui l’avait emportée. C’est vrai queje suis motivée, même si ce n’est pas tou-jours facile, car il faut bien quatre à cinqans d’activité pour commencer à dégagerdes bénéfices. Le métier d’agriculteur de-mande beaucoup de présence et d’enga-gement. Il y a un grand fossé entre ce quel’on imagine au départ et la réalité quoti-dienne du travail ».

Christelle n’avait jamais tenu une fermeavant de s’installer au Vincin avec sa fa-

mille. « C’est quelque chose qui m’a tou-jours attiré, avec pour objectif de faire dubio. J’ai d’abord choisi d’élever mes enfants.Ensuite, j’ai fait de la vente de vêtementsà domicile, puis un peu de secrétariat.Nous étions en Auvergne à l’époque. C’estlà-bas que j’ai suivi une formation, en2005-2006, qui m’a permis d’obtenir unbrevet professionnel de responsable d’ex-ploitation agricole (BPREA), délivré parle ministère de l’Agriculture. »

Entre-temps, Christelle, qui est d’originevannetaise, a postulé pour le projet de re-

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prise d’une activité agricole sur les rivesdu Vincin, lancé par le Conservatoire dulittoral et la Ville de Vannes. « J’avais re-marqué qu’il n’y avait pas de ferme péda-gogique à Vannes et à proximité. J’ai ques-tionné la Chambre d’agriculture qui m’aorienté vers le Conservatoire du littoral etindiqué la marche à suivre. » Le projetqu’elle va soumettre, et qui sera retenu,consiste à développer sur le site un élevageextensif de brebis (faible densité d’ani-maux à l’hectare) pour commercialiserde la vente d’agneaux certifiés bio. En pa-rallèle, elle exploitera certaines parcellesen culture fourragère pour l’alimentationdu bétail et proposera aux écoles des ani-mations pédagogiques axées sur la dé-couverte de la ferme, des ovins, des cul-tures et des richesses de l’environnement(faune et flore). Un projet de chambred’hôte est également évoqué.

Cela fait maintenant deux ans queChristelle Guérin, qui exploite seule sonactivité (en semaine) car son mari travailleà l’extérieur, accueille les écoles de Vannesà la Ferme du Vincin. Les animationsqu’elle organise pour les scolaires sontgratuites pour les écoles vannetaises. Leurcoût est pris en charge par la Ville deVannes qui s’est engagée, par convention,à financer au maximum 108 demi-jour-nées d’animations par an. « La premièreannée, j’en ai fait 50, l’année dernière 70.C’est plutôt encourageant. La difficultéconsiste aujourd’hui à étaler les séancestout au long de l’année. Ce n’est pas tou-jours évident car beaucoup d’écoles ne veu-

lent venir qu’en juin, à l’occasion d’unesortie de fin d’année. J’ai donc pris le partid’aller le plus possible dans les écoles pourrencontrer directement les enseignants afinde leur expliquer ce que je propose et l’in-térêt pédagogique qu’ils peuvent en retirerpour le travail en classe. »

Trois programmesd’animations pédagogiques

En pratique, Christelle Guérin proposetrois programmes d’animations qui ontété élaborés en étroite collaboration avec

les animateurs de la Maison de la natureStéphanie et Ludovic, bien connus àVannes des enseignants de maternelle etdu primaire. Ces programmes sont adap-tés aux trois cycles de l’enseignement dupremier degré. « Pour le cycle 1 (mater-nelle), j’organise une visite ponctuelle dela mini-ferme. Les enfants découvrent lesanimaux (moutons et agneaux, chèvres etchevreaux, chevaux, lapins, poules, ca-nards, cochon…). Il y a beaucoup d’obser-vation et de toucher, car les petits aimentavoir un contact direct avec les animaux.Pour les cycles 2 (grande section de ma-ternelle, CP et CE1), je propose un modulede deux animations : la découverte de lamini-ferme et, au choix, une séance surl’agnelage (en hiver) ou sur la tonte et letravail de la laine (au printemps-été). Pourles cycles 3, enfin (CE2, CM1, CM2), c’estun module de trois animations, à savoirle même programme que pour les C2, plusune visite-lecture du paysage, avec conduitedu troupeau et découverte de la bergerie. »

Grâce à toutes ces animations qui, rap-pelons-le, sont gratuites pour les écoles,la ferme pédagogique du Vincin offre ainsiaux petits citadins une découverte trèsconcrète du monde agricole et d’un sitenaturel remarquable qui domine l’unedes plus belles rias du Golfe du Morbihan.Cette école buissonnière, disons-le toutnet, est hautement recommandable !f Les animations pour les scolaires à

la Ferme pédagogique du Vincin (6, ruede l’île d’Arz) se font sur réservation, leslundis, mardis, jeudis et vendredis, de9 h à 11 h et de 14 h à 16 h. Contact :Christelle Guérin au 06 80 63 98 66.Mail : [email protected]

La ferme pédagogique de Christelle Guérin s’étend sur un site naturel de 27 hectares situés en amont de larivière du Vincin. Ce site appartient au Conservatoire du littoral qui en a confié la gestion à la Ville de Vannes.

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Christelle Guérin propose trois programmes d’animations pédagogiques, dont les contenus varient selon l’âge desenfants. « Pour les classes de maternelle, ce sont des visites de la mini-ferme. Les enfants découvrent les animaux.Il y a beaucoup d’observation et de toucher, car les petits aiment avoir un contact direct avec les animaux. »

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La genèse du projetL’idée de réimplantation d’une activitéagricole sur le site naturel protégé desrives du Vincin remonte à 2001, lorsquele Conservatoire du littoral a rachetéla ferme du Vincin. Le projet a réellementpris forme en 2003 lors du lancementd’une étude de faisabilité. Le Conser-vatoire du littoral, propriétaire d’environ73 hectares d’espaces protégés le longdu littoral vannetais, et la Ville deVannes, gestionnaire de ces espaces,ont travaillé sur ce projet avec diversreprésentants du monde agricole(Chambre d’agriculture, ADASEA (As-sociation départementale pour l'amé-nagement des structures des exploi-tations), Direction départementale del’agriculture et de la forêt, représentantsdes agriculteurs). Un appel à candi-datures a été lancé en mai 2005. Aprèssélection et audition des meilleurs can-didats, le jury a retenu, début 2006, ledossier présenté par Christelle Guérin.Le conseil municipal a entériné cechoix en approuvant son projet deferme pédagogique, le 30 juin 2006.

Christelle Guérin a monté une EARL(exploitation agricole à responsabilitélimitée) pour gérer sa ferme pédago-gique. Elle exploite 27 hectares deterres ainsi qu’un corps de ferme. Letout appartient au Conservatoire dulittoral qui en a confié la gestion à laVille de Vannes. Les pâturages de sesbrebis et de ses agneaux sont situéssur les prairies de Campen, à l’Ouestde Bernus. Les cultures fourragèrespour l’alimentation du troupeau sefont sur d’autres terres agricoles, situéesen amont du camping municipal deConleau.

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Des brebis de SulniacLe troupeau de moutons de la fermedu Vincin est arrivé sur site en mars2007.Il provient d’une exploitation agricolede Sulniac dont le propriétaire partaiten retraite. « Il avait 300 têtes. En faisantle tri, j’ai gardé les 100 meilleures, desbrebis pour la plupart, qui, par chance,étaient pleines, ce qui m’a permis d’avoirrapidement des agneaux », expliqueChristelle.

Des tout petits sous le charme

Le 25 septembre dernier, Christelle Guérin a accueilli à la Ferme du Vincin sa premièreclasse de l’année scolaire 2009-2010. Il s’agissait en fait de deux classes de petitessections de maternelle, à effectif réduit, de l’école Françoise d’Amboise (Ménimur).Les enfants, accompagnés par deux maîtresses et plusieurs parents ont fait le tour dela mini-ferme et ont achevé leur visite par une dégustation de fromages. A voir lesgrands yeux qu’ils avaient en approchant les animaux et le plaisir évident qu’ils ontpris à les toucher, les caresser et les observer sous toutes les coutures, il est certain quecette visite va leur laisser de grands souvenirs. D’ailleurs, il n’est pas question de l’oublierpuisqu’elle va servir de point de départ à plusieurs types d’apprentissages. « De tellesvisites sont très instructives, commente Janick Le Poulichet, l’une des enseignantes.Nous venons ici pour regarder, écouter, toucher, sentir, expérimenter. C’est très riche. Toutce que l’on va voir et apprendre ce matin va servir ensuite à développer un travail deplusieurs semaines autour des animaux de la ferme. On va beaucoup travailler sur lelangage (à partir des noms des animaux que les enfants ont vus, des sensations tactilesperçues au contact des poils, des plumes, de la laine). On fera aussi des mathématiquesà partir d’activités de tri (les animaux à plume ou à poil, les animaux avec deux pattesou quatre pattes)… Nous étions déjà venus avec d’autres enfants en juin dernier, maisc’était plus dans un esprit de sortie de fin d’année. Cette fois, c’est vraiment dans un butpédagogique qui aura d’autant plus d’intérêt qu’il y a eu du vécu au préalable. »

Entretien naturel du site

Le choix d’un élevage de brebis sur les terres du site protégé des rives du Vincin a été undes arguments qui ont joué en faveur de la candidature de Christelle Guérin. Ce sont desanimaux dociles que les enfants peuvent approcher facilement. Leur présence garantitl’entretien naturel du site et ne nuit pas au voisinage, car les moutons ne sont guèrebruyants, ni malodorants.

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Conservatoire du littoral :propriétaire de 120 sites naturels en BretagneLe Conservatoire du littoral est unétablissement public nationalplacé sous la tutelle du ministèrede l’Écologie, de l’Énergie, du Dé-veloppement durable et de la Mer.Créé en 1975, il mène depuis prèsde trente-cinq ans une politiqued’acquisitions foncières en vued’assurer la protection définitivedes rivages maritimes et lacustresen France métropolitaine ainsique dans les Dom-Tom. Son pa-trimoine s’étend sur plus de125 000 hectares et regroupequelque 600 sites naturels totali-sant plus de 1 000 kilomètres derivages protégés (11 % du littoralde métropole). « Notre mission,explique Gwendal Hervouët, l’undes quatre chargés de mission duConservatoire du littoral en Bre-tagne, est d’assurer la préservationdes sites naturels fragiles ou fragi-lisés par une fréquentation hu-maine trop importante. Le Conser-vatoire achète ses terrains le plus souventpar préemption. Les prix sont fixés parl’administration des Domaines. Dès quenous sommes propriétaire d’un site, nousétablissons un plan de gestion qui déter-mine de façon très précise toutes les dis-positions qui vont permettre de préserver(ou de restaurer) la biodiversité de ce site. »(notamment les conditions d’accès dupublic qui doivent être soigneusement

Financement : qui paie quoi ?Le coût global de mise en place de la ferme pédagogique aété arrêté par le conseil municipal (juin 2006) à la somme de393 000 €. Cette enveloppe englobe les dépenses relatives àla restauration de la ferme (cofinancement Ville, Conservatoiredu littoral, Conseil général et exploitante), l’installation d’unebergerie (à la charge de l’exploitante) et les frais de clôturedes terrains (à la charge du Conservatoire). Au total, la Ville acontribué au financement de l’opération pour 98 000 €, leConservatoire du littoral pour 138 000 €, le Conseil généraldu Morbihan pour 84 000 € et l’exploitante pour 73 000 €. LaVille de Vannes finance également les animations pédago-giques (frais de déplacements des classes et prestations) pourque les écoles vannetaises (publiques, privées et Diwan) puis-sent en profiter gratuitement.

Viande d’agneau certifiée bioL’objectif de Christelle Guérin est de produire environ 150agneaux par an, vendus pour leur viande certifiée bio. « J’en aieu 120 l’hiver dernier. La première année a été difficile car jen’avais pas de bergerie. J’ai perdu des bêtes à cause des renards.Il y en a, je pense, une dizaine sur le site. Ils attaquent le troupeaula nuit. Depuis l’ouverture de la bergerie, en mars 2008, c’estplus facile de protéger mon troupeau. Je viens de passer une for-mation de piégeur qui va m’aider à lutter plus efficacementcontre ces prédateurs ». Christelle vend sa viande d’agneaux endirect aux particuliers. Les bêtes sont abattues au Prat à l’abattoirde Vannes, découpées et vendues en caissettes. Elle a commencédepuis peu à travailler avec une Amap (Association pour lemaintien d’une agriculture paysanne) qui lui assure ainsi unréseau de fidèles acheteurs.

f L e s p e t i t s c i t a d i n s à l ’ é c o l e d e s c h a m p s

établies pour garantir la préservation deséquilibres écologiques, ndr). « La miseen œuvre de ce plan de gestion, poursuitGwendal Hervouët, est confiée à la col-lectivité locale concernée. Nos partenairessont généralement des communes, maisil arrive que ce soit le département ou unautre organisme compétent en la matière. »Le Conservatoire du Littoral est proprié-taire, à Vannes, de près de 73 hectares à

la Pointe des Émigrés et le long des rivesdu Vincin. En Bretagne, il est propriétairede 120 sites naturels le long des côtes del’Atlantique et de la Manche. Le plus im-portant, la baie d’Audierne, couvre 800hectares. Tous les terrains acquis par leConservatoire sont inconstructibles etinaliénables. Le budget national annuelde l’établissement est de l’ordre de 36 mil-lions d’euros.

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Le Conservatoire du Littoral est propriétaire, à Vannes, de près de 73 hectares à la Pointe des Émigrés et le long desrives du Vincin (notre photo), où Christelle Guérin exploite sa ferme pédagogique.

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Courrier à adresser à : M. le Maire, Hôtel de ville - B.P. 509 - 56 019 Vannes CEDEX ou par courrier électronique : [email protected]

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CourrierDES LECTEURS

anne le dirach - Maire-adjointe chargée de la communication et des ntic

« Bonjour, j’ai appris que la municipalité est prête à aider financièrement(?) à la construction d’une mosquée sur la Ville de Vannes. Le Maireveut-il se faire remarquer politiquement sur une décision douteuse auregard de la loi et de la laïcité ? » Valérie L.

« Madame. Vous nous questionnez sur la position de la Municipalitéquant au projet de construction d’une mosquée à Vannes. En ré-ponse, nous vous informons qu’il n’est nullement question d’aiderfinancièrement la construction d’une mosquée sur Vannes. La Loide 1905, qui a mis en place la séparation de l’Etat et des Eglises, in-terdit formellement toute forme d’aide financière, directe ou indi-recte, aux cultes, quels qu’ils soient. La Ville de Vannes respecterarigoureusement, bien évidemment, cette obligation. En revanche,il est vrai que la Municipalité ne peut rester insensible aux conditionsactuelles de pratique du culte musulman, qui se déroule depuis denombreuses années dans le sous-sol d’un bâtiment de logementsocial à Ménimur. Ces conditions de culte posent notamment degros problèmes de sécurité si un quelconque incident venait à seproduire (début d’incendie, panique…). La Ville de Vannes souhaitepar ailleurs encourager des conditions de culte dignes et apaisées,pour éviter toute forme de dérive incontrôlable, même si, bien heu-reusement, Vannes n’est pas aujourd’hui confrontée à ce phéno-mène. La Ville de Vannes aide donc deux associations représentativesde la communauté musulmane à identifier un terrain, sur lequelun bâtiment à caractère cultuel, culturel et social pourrait être iden-tifié pour accueillir la communauté musulmane vannetaise dansdes conditions satisfaisantes. »

Projet de mosquée à Vannes

Accès handicapé à Calmont« Pour me rendre sur la tombe de ma mère au cimetière de Calmont, j’utilise undéambulateur. Ne pouvant gravir l’escalier avec le déambulateur, je suis obligéede faire le tour par l’allée goudronnée qui me pose un problème de distance.Ne serait-il pas possible de faire un plan incliné à proximité de l’escalier existant,je ne suis certainement pas la seule personne handicapée à vivre cette difficulté ».Marie-L. S.

Le 16 juin 2009 : « Madame. Vous nous avez fait part des difficultés que vousrencontrez pour vous rendre sur la tombe de votre mère au cimetière deCalmont. S’agissant du point qui vous préoccupe, j’ai demandé que soientmis à l’étude les aménagements à réaliser afin de faciliter l’accès et les dé-placements dans ce cimetière ».Le 13 juillet 2009 : « Madame. Pour faire suite à notre courrier du 16 juindernier, j’ai le plaisir de vous informer que suite aux aménagements réalisésrécemment dans le cimetière de Calmont, le cheminement vers les conces-sions auxquelles vous souhaitiez accéder a été rétabli. Nous vous prions debien vouloir nous excuser pour la gêne subie pendant la durée des travaux. »

Piétons et voituresrue Porte Poterne« Circulation rue Porte Poterne au-dessus des Jar-dins des Remparts. L’étroitesse des voies de circu-lation automobile et piétonne engendre un goulotd’étranglement dangereux pour les piétons parti-culièrement nombreux pendant la saison estivale.Certains véhicules empiètent sur la voie piétonne.Le croisement des piétons avec voiture d’enfant estpratiquement impossible. Pour résumer quand onest piéton sur cette voie on n’a qu’une hâte c’estd’en sortir au plus vite. N’oublions pas égalementla respiration des gaz d’échappement de toutes lesvoitures bloquées au feu rouge. Le coup d’œil au-dessus des lavoirs et des jardins est magnifique. Il

est dommage malheureusement de ne pouvoir en profiter pleinement. »Jacques D.

« Monsieur. Par courrier du 9 août dernier, vous avez attiré notreattention sur les nuisances occasionnées aux piétons par la circulationautomobile, rue Porte Poterne, au niveau de la Porte du même nom.Conscient des difficultés inhérentes à la cohabitation piétons-au-tomobiles, une délimitation des espaces réservés aux uns et auxautres a été réalisée au moyen d’un pavage et d’un dallage à l’occasiondu réaménagement de la portion de voie comprise entre la PortePoterne et la rue Francis Decker. Bien que non totalement satisfaisant,il nous semble que cet aménagement a quelque peu facilité cettecohabitation avec toutefois les inconvénients que vous signalez.Pour ce qui est de sa mise en voie exclusivement piétonne, une telledisposition ne peut s’étudier que dans le cadre d’une réflexion d’en-semble prenant également en compte les besoins en déplacementsliés à la vie de l’intra-muros, réflexion que nous poursuivons. »

« Dans l’allée qui longe la 4 voies pour arriver à la passerelle de Ménimur, la protection de l’éclairage aété effectuée, mais le premier projecteur a été oublié (le verre n’a pas été changé). Egalement un desboîtiers de commande à côté d’un des projecteurs est en train de se décrocher. Ne serait-il pas possibleégalement d’enlever le plus gros des cailloux dans cette allée ? » Daniel B.

« Monsieur. Vous avez attiré notre attention sur différents points concernant l’état du chemin quimène à la passerelle piétonne surplombant l’A 82, et en premier lieu, sur l’éclairage public. Desvasques endommagées sur plusieurs projecteurs éclairant ce sentier ont effectivement été rem-placées. Le projecteur auquel vous faites allusion n’ayant pas été vandalisé, il n’y avait donc paslieu de procéder au changement de la vasque. En ce qui concerne le coffret électrique, nos servicessont intervenus pour procéder à sa fixation. S’agissant de l’état général de ce chemin, un sablageest actuellement en cours de réalisation pour améliorer la qualité du cheminement côté Parc deKérizac. Le réaménagement de la portion de chemin située entre l’allée X. Grall et la passerelleest, quant à lui, prévu à l’automne ».

Passerelle du bassin à flot

Passerelle piétonne au-dessus de l’A82

« Les matchs de foot du VOC ont lieu généralement le vendredi à 20 h à la Rabine.Comme beaucoup de personnes je travaille tous les vendredis et je ne terminepas de bonne heure. Je me gare au parking des Capucins et je me rends au stadeà pied. Au mois d’août, la passerelle si pratique était fermée à l’heure des matchs,alors comme beaucoup je devais contourner le port, quand je suis en retard, c’esttrès pénible. La passerelle ne pourrait-elle pas être accessible aux piétons auxheures de début et fin de match. Déjà que la saison dernière, nous étions obligésde contourner l’esplanade à cause des travaux. Pour encourager le supporter àse déplacer encore davantage, il faut lui faciliter les accès. » Jean-Paul L.

« Monsieur. Vous avez souhaité attirer notre attention sur le fait que la passerelledu port est fermée à l’heure des matchs de football. En fait, cette passerelleest systématiquement fermée aux piétons quand elle est ouverte aux bateauxselon les horaires indiqués sur le guide du Port. De plus, elle peut être relevéeun quart d’heure avant et un quart d’heure après la plage d’ouverture dubassin. Par ailleurs, elle est occasionnellement inaccessible aux piétons lorsde remorquages de bateaux ou à l’occasion d’interventions pour l’entretiende ladite passerelle. Nos services ont constaté que cet équipement est trèsfortement sollicité par le passage des piétons notamment lors de mouvementsde foule importants. Afin d’éviter tout risque, nous avons décidé de ne pasautoriser le passage sur la passerelle dès lors que sont organisées des mani-festations attirant un public en grand nombre telles les matchs de football, laSemaine du Golfe… Nous ne sommes pas en mesure d’accéder à votre demandede fidèle supporter. »

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L A P A G E D E L ’ O P P O S I T I O N

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Marion LE BERRE, Franck POIRIER, Nadia MOREL,Sylvain COQUEREL, élus du groupe VANNES PROJET CITOYENS.f www.vannes-projet-citoyens.fr - ' 06 81 40 95 25.

APRES LES ALGUES VERTES, LA MARÉE MAUVE ?

PLUS D’AMBITION ET D’ANTICIPATION !

Vannes, Ville d’Art et d’Histoire, Grand prix national du fleurissement,ne mérite-t-elle pas plus de respect ? Alors que le Parc Naturel Ré-gional va enfin devenir réalité, il est navrant que la ville centre n’aitpas plus d’égard pour notre patrimoine paysager.VPC propose d’autres choix : limiter l’invasion des panneaux enparticulier à la périphérie du secteur sauvegardé et dans les quartiersrésidentiels, requalifier les entrées de ville, maîtriser l’urbanismecommercial.

LE TUNNEL DE KERINOL’avis de la Commissaire Enquêteur marque une nouvelle étapedans l’avancée de ce projet dont le coût est estimé aujourd’hui à33,16 M€.

Comment comprendre que la qualité de vie et l’accessibilité des riverainsà leur habitat passent après les intérêts de la zone économique ?A notre proposition d’éloigner la trémie d’accès vers le parc du Golfepour préserver les riverains du bruit, l’argument majeur du refus a étéque « le linéaire de l’ouvrage viendrait contrarier les possibilités de dé-veloppement ou de réaménagement de la zone et aurait des conséquencesimportantes tant au niveau des investissements initiaux que pour l’ex-ploitation… »Par ailleurs, alors que le coût du carburant occupe une part importantedu budget des ménages et que les difficultés de circulation progressentsans cesse, ce projet ne s’est pas inscrit dans une stratégie de réductionforte de la voiture (parkings relais aux entrées de ville, transportcollectif et alternatif…).Pour éclairer la réflexion, nous avons demandé d’évaluer l’impactde ce tunnel sur la circulation et les connexions à l’Ouest et à l’Estau moment où le site accroît son attractivité économique (PIBS : 68entreprises et 800 salariés ; Parc du Golfe : 202 salariés), touristique,universitaire, avec 3 500 étudiants supplémentaires. Ainsi, commentla municipalité envisage – t-elle d’évacuer et de réguler le flux decirculation automobile au niveau du Raker alors qu’une étude annonceune progression de 30 % du taux de passage de voitures ?

La Gauche Vannetaise : Nicolas LE QUINTREC, Claude JAHIER,Christian LE MOIGNE, Micheline RAKOTONIRINA, Jean-PierreMOUSSET, Anne CAMUS, Jean-Jacques PAGEPermanence des élus : samedi de 10 h à 12 h au 2, rue du moulin– 56 000 Vannes. Tel. 02 97 47 80 65.Blog : www.lagauche-vannetaise.orgMail : [email protected]

Depuis plusieurs mois, un groupe de travail mené par l'adjoint àl'urbanisme réfléchit à la modification du Règlement Local de Pu-blicité (RLP). Ce texte précise les règles d’implantation des panneauxet enseignes sur la commune.La municipalité affirme que ce nouveau RLP réduira la taille despanneaux. Pourtant, une lecture attentive de ce document* et lecontexte de sa rédaction remettent en cause ces effets d’annonce.

Ce projet a été rédigé par l’ancien dirigeant du principalsyndicat des afficheurs, aujourd'hui responsabled'un bureau d'études. Les associations** de

protection du patri-moine et de l'environ-nement, initialementconviées aux réunions,

en ont été exclues sansraison valable. Elles avaient

tenté en vain d'alerter lesélus de la majorité sur les risques encourus.

Jusqu'à présent, l'affichage publicitaire estautorisé seulement sur les principaux axes de

DE LA PUB COMME S’IL EN PLEUVAIT

circulation et dans les zones commerciales et d’activités. Demain,si ce projet est voté en l'état, des panneaux pourront être plantéstous les 30 m de part et d’autre de toutes les rues des quartiers rési-dentiels (la zone mauve sur le plan).Cette marée « mauve » polluera visuellement notre cadre de vie,diminuera l'attention des conducteurs, encombrera les trottoirs…

*Consultable à la Direction de l’Aménagement Urbain.**Signez leur pétition sur notre site !

L’ENQUETE PUBLIQUENotre groupe est intervenu lors de l’Enquête Publique sur le fran-chissement de la rivière de Vannes à Kérino. Plusieurs de nos ob-servations figurent dans les recommandations de la CommissaireEnquêteur :

- les travaux doivent apporter le moins de gêne possible aux zones ostréicoles proches,

- les résultats des analyses effectuées sur le site de Tohannic peuventêtre communiqués en continu ainsi que les analyses d’eau sur les lieux affouillés,

- des places de stationnement peuvent être créées le long de l’avenue de Lattre de Tassigny,

- les usagers de la cale de mise à l’eau peuvent être consultés lors de la définition de son profil.

Enfin, en écho à nos suggestions, elle demande la réalisation demesures de bruit avant la réalisation des travaux afin d’établir unniveau « 0 », puis dans les semaines qui suivront la mise en servicede l’ouvrage.Toutefois, nous regrettons qu’une bonne partie de nos remarquessoit restée sans réponse :

- l’impact paysager du tunnel- la certification ISO 14 001 du chantier- les mesures compensatoires qui auraient pu concerner la restauration

et la réhabilitation de la vasière de Larmor Gwened (algues vertes)- le coût pour la ville de l’apport de sédiments de la Marle qui se

déposeront côté est du tunnel,- le tourne à gauche vers les impasses de Keravélo et Chénier

un sens unique pour les bus avenue Maréchal Juin

LA VILLE A T-ELLE SACRIFIE LES RIVERAINSSUR L’AUTEL DE LA RENTABILITE ?

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I S T O I R EH

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DEUX EVENEMENTS MAJEURS,A VANNES, SOUS LE REGNEDU DUC PIERRE II (1450-1457) :Les ducs de Bretagne de la dynastie des Montfort ont tant aimé leVannetais, qu’ils y ont souvent résidé, dynamisant leur bonne villede « Vennes», au point d’en faire la troisième ville du duché. PierreII est l’ultime « souverain» à la tenir en grande considération, avantque Nantes, prospère cité ligérienne, ne jouisse de la préférence

ducale. Réjouissons-nous donc de voir s’y dérouler deux événements occasionnant de grandiosesfestivités et cérémonies, en ce XVe siècle flamboyant.

Né en 1418, Pierre II, fils cadet du duc Jean V, accède au trône deBretagne le 19 juillet 1450, à la mort de son frère François 1er. Enjuin 1451, il épouse Françoise d’Amboise, fille de Louis d’Amboise,vicomte de Thouars. Femme active et de caractère, celle-ci secondera

Illustration ci-dessus. Le ducPierre II. Dessiné parF. Lean Chaperon,d’après un portraitoriginal au couventde Ste-Claire deNantes. Histoire dela Bretagne. - Paris :Vve F. Muguet, QE-37-PET FOL, Plancheface, page 646.

Illustration ci-contre.Le mariagede margueritede Bretagneet de FrançoisD’Etampes. …commencèrent lesdanses aux haultsmenestriers. Le ducmena Madamede Malestroit,Monsieur de Lavalmena la duchesse,les autres seigneursles autres dames, etcontinuèrent lesdanses jusqu’à lanuit… Renaut deMontauban /Renaut et Clarice,MS 5073 RES, Folio117v.

efficacement son époux, lui procurant de précieux conseilspour la gestion du duché. Las, le couple ne peut avoir d’en-fant, si bien qu’en 1455, au vu des problèmes de santé duduc, se pose avec acuité la question de sa succession. Pour

16 novembre 1455 :le mariage de Marguerite de Bretagne et François d’Etampes

✍ Texte : Patrick Huchet

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NOVEMBRE- MI-DÉCEMBRE 2009 • VANNES MAG - N° 52 29

H I S T O I R E

Les cérémonies d’un mariage célébré le 16 novembre 1455Elles débutent par une grande messe, présidée, en la cathédraleSaint-Pierre de Vannes, par l’évêque de Nantes, Guillaume deMalestroit. Dans sa fameuse « Histoire de Bretaigne », le chro-niqueur Pierre Le Baud décrit minutieusement les tenues somp-tueuses portées par le duc et la duchesse, les membres de lanoblesse présents, sans oublier la mariée, « couronnée en uncorset de velours cramoisi, fourré d’hermine, un très riche collierau cou, garni de nombreuses pierres précieuses… ».Puis vient le temps des banquets et des danses (au château del’Hermine), avant que les joutes n’animent la place des Lices,tout aussi fidèlement rapportées par Le Baud : « Au disner, leduc mena la dame nouvelle espousée en la salle de l’Hermine,

Lundi 5 avril 1456 :l’exhumation des reliquesde Saint Vincent FerrierComme nous l’avons découvert dans les précédents numérosde « Vannes Mag », la mort à Vannes du célèbre prédicateur le5 avril 1419, puis son enterrement en la cathédrale, le 7 avril,constituent un événement considérable. Son tombeau devintaussitôt l’objet d’une dévotion telle que l’évêque, Amaury dela Motte, dut décider un « arrangement », à propos des offrandesoffertes par les fidèles, se pressant en nombre, pour obtenirl’intercession de celui qui n’était pourtant pas encore « saint »…Et pourtant, prodiges et miracles se multiplièrent les annéessuivantes : guérisons de malades, possédés…En 1451, l’évêque de Vannes, Yves de Pontsal, et le duc de Bre-tagne, Pierre II, interviennent auprès du pape Nicolas V, pourrelancer le processus de canonisation, déjà entamé sous le ducJean V. L’enquête menée en 1453-1454 permet d’entendre 313témoins, dont les dépositions, éminemment favorables, sontrecueillies dans un volume de 419 pages.Le 29 janvier 1455, en la basilique Saint-Pierre de Rome, se dé-roule la cérémonie de canonisation de « saint Vincent Ferrier »,présidée par le pape Calixte III… qui fait connaître la bonnenouvelle au duc Pierre II, par une bulle datée du 14 juillet 1455.Le lundi 5 avril 1456, a lieu l’exhumation officielle des reliquesdu nouveau saint, dans la cathédrale Saint-Pierre, en présencedu cardinal Alain de Coetivy, missionné par le pape à cet effet.Le chanoine Le Mené la détaille en ces termes :« … La foule était si compacte, et l’église si réduite par les travauxde la nef, que le duc lui-même, malgré sa garde, eut toutes lespeines du monde pour passer… Vers minuit, on se réunit de nou-veau à l’église pour chanter les matines. A la fin de l’office, lecardinal-légat fit ouvrir le tombeau, où depuis 37 ans reposaitle corps de St-Vincent, et retira ses reliques de la terre… Dans lamatinée, le légat chanta la grand’messe, et à l’offertoire, il fit

BIBLIOGRAPHIECollectif« Histoire de Vannes » Ed. Privat, 1988.

Jean-Marie Le Mené« Histoire du diocèse de Vannes », Ed. Lafolye, 1988.

Bertrand Frélaut« La cathédrale de Vannes », Ed. Keltia-Graphic, 2008.

publier le décret de canonisation en trois langues : en latin, enbreton et en français. Le reste du jour se passa en dévotions eten visites de la châsse du saint… »*. Faut-il ajouter que les of-frandes faites par les milliers de pèlerins se pressant au tombeaude saint Vincent ont largement contribué à financer les (coûteux)travaux de reconstruction de la cathédrale ! Le 22 septembre1457, Pierre II décède, à l’âge de 39 ans, au château de Nantes…signe prémonitoire de la prépondérance de la grande cité li-gérienne dans la seconde moitié du XVe siècle.

Ci-dessus : le buste reliquaire de Saint-Vincent Ferrier, réceptacle d’une partie deses ossements, à la cathédrale Saint-Pierre de Vannes.

éviter une mainmise étrangère (des rois de France, notamment !),Pierre II décide de marier sa nièce, Marguerite de Bretagne (filleaînée de son frère, François 1er), à François de Bretagne, comted’Etampes, seigneur de Clisson, son… cousin germain !Pour sceller cette alliance matrimoniale, il convoque les Etatsà Vannes, lesquels s’y réunissent effectivement le jeudi 13 no-

* Jean-Marie Le Mené « Les châteaux forts en Morbihan », bulletin de la Société Polymathique, 1913.

* J.-M. Le Mené « Histoire du diocèse de Vannes » Ed. Lafolye, 1888.

vembre 1455, dans la salle haute de la Cohue. S’y rassemblentles principaux seigneurs bretons (vicomte de Rohan, comte deLaval, les barons…) placés plus bas que le duc, selon une hié-rarchie très précise, ainsi que les évêques et abbés, représentantsdes villes… Tous approuvent l’union matrimoniale voulue parPierre II.

où elle prit place au milieu du dais… Le duc disna dans la cham-bre à parer avec les principaux seigneurs… Le duc avait le mariéprès de lui, sous son dais… Après le disner, environ quatre heurescommencèrent les danses aux haults menestriers. Le duc menaMadame de Malestroit, Monsieur de Laval mena la duchesse,les autres seigneurs les autres dames, et continuèrent les dansesjusqu’à la nuit… Le lendemain commencèrent les joutes, qui du-rèrent quatre jours ; et après que les seigneurs les eurent passéen grande joie, festes et esbatemens, ils quittèrent Vennes… »*.Ce mariage a marqué assurément l’histoire de Vannes au MoyenAge. L’année suivante va se dérouler un évènement tout aussiexceptionnel.

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S S O C I A T I O N SA

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Association Faire face ensemble

Une précieuse béquillepour affronter le cancer

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Bert

hyL’association vannetaise Faire face ensemble existe depuis dixans et ne risque malheureusement pas de perdre de son intérêtde sitôt. A l’origine, elle se focalisait sur le cancer du sein. Au-jourd’hui, elle sensibilise sur tous les cancers, sans distinction desexe. Une action qui se décline entre écoute, informations, soutienpsychologique et de multiples ateliers proposés aux malades.

Ce n’est pas une démarche ano-dine que de s’engager dans l’as-sociation Faire face ensemble.Surtout si c’est pour investir l’un

de ses champs d’action principaux : l’ac-compagnement et l’écoute du malade.Mais ne se rend pas à son chevet qui veut.L’association repère parmi ses bénévolesceux qui semblent les mieux à même deremplir cette tâche. « Tous nos bénévolessont formés à l’écoute active. Mais seuleune partie d’entre eux sera sélectionnéepour aider le malade. Car tout le monden’a pas forcément la capacité à supporterdes situations parfois difficiles. Accompa-gner des personnes en détresse physique etmorale est un exercice particulier », ex-plique Didier Sabatou, le président deFaire face ensemble. Ces personnes-là,on les appelle les « écoutants » dans l’as-sociation. Elles vont au chevet des maladesqui suivent une chimiothérapie ambula-toire à la clinique ou à l’hôpital. Et aussi,s’ils en font la demande, à celui des ma-lades qui sont hospitalisés en oncologie.

Depuis dix ans, Faire face ensemble accompagne les malades du cancer. En 2008, 300 personnes ont fait appelà l’association. Notre photo : Didier Sabatou (président) et Armelle Le Glévic (salariée de l'association).

On peut aussi l’aider à effectuer certainesdémarches administratives. Ou bien en-core donner un coup de pouce financieraux personnes qui sont en difficulté.« Nous ne donnons pas d’argent, maisnous pouvons contribuer à l’achat d’uneprothèse capillaire ou financer une aideménagère, par exemple », précise DidierSabatou.

Où sont les hommes ?

L’association propose aussi des ateliersaux malades (*). Il s’agit, dans ce cas, deles aider à reprendre le sens de la marche.Ou, comme le dit la charte de l’associa-tion, « d’aider à les maintenir ou les ra-

mener dans une dynamique de vie ». Celapasse par des activités où l’on prend soinde soi (sophrologie, esthétique, danseénergétique, harmonisation du corps) etdes activités créatrices (peinture, dessin,travaux d’aiguilles). Toutes les actionsmenées par Faire face ensemble sont ren-dues possibles grâce aux nombreusessources de financement dont elle béné-ficie : Subventions publiques, dons departiculiers ou d’entreprises, et actionsmenées pour elle et par elle - comme laformidable course La Vannetaise, qui, le11 octobre dernier, a rassemblé plus de2 000 participantes sur le port.

Que l’on parle des bénévoles ou desmalades, les femmes sont très majoritairesà Faire face ensemble. C’est peut-être une

Soutien psychologiqueet matériel

L’accueil et l’écoute peuvent tout aussibien se dérouler dans les locaux de l’as-sociation, situés à la Maison du diocèse.En 2008, près de 300 personnes ont ainsiété aidées. « Et cela ne concerne pas queles malades, mais aussi leurs proches.Voir un parent souffrir, avec toujours cettedramatique possibilité que l’issue soit fa-tale, c’est moralement et physiquementtrès éprouvant. »

Fort heureusement, la science pro-gresse. On guérit aujourd’hui un cancersur deux, là où le rapport était d’un surcinq il y a 20 ans. « Mais les cas de canceront tendance à augmenter » constate Di-dier Sabatou. Une recrudescence qui, se-lon certains scientifiques, pourrait êtreen lien avec la pollution (voir l’encadré).Aider le malade, ce n’est pas seulementlui apporter un soutien psychologique.

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A S S O C I A T I O N S

réminiscence des premières années del’association, quand elle se préoccupaituniquement du cancer du sein. Depuislongtemps, elle a élargi son champ d’ac-tion à tous les cancers, masculins commeféminins. Et pourtant, force est de consta-ter, que les hommes rechignent encore àrecourir à ses services, probablement parpudeur. « C’est regrettable, mais c’estcomme ça, estime Didier Sabatou. Il y aincontestablement un frein culturel qui faitque les hommes refusent de parler d’eux-mêmes ou d’appeler à l’aide. ».fFaire face ensemble, Maison du diocèse,55, rue Mgr Tréhiou. ' 02 97 47 45 77.Site : www.faire-face-ensemble.com

(*) Ces ateliers sont ouverts à tous, qu’on soitadhérent de l’association ou non.

Faire face ensembleen quelques chiffresL’association a été créée en 1999 par deuxmalades, dont un médecin. En 2008, Faireface ensemble a soutenu 270 personnessouffrant d’un cancer. 81 personnes ontfréquenté ses ateliers. Elle compte àl’heure actuelle 60 bénévoles et une per-manente. Chaque année, 175 adhérentset 180 donateurs l’aident financièrement,aux côtés de partenaires publics et privés.

Canceret environnement :conférencedu professeur BelpommeProfesseur de cancérologie à l’uni-versité Paris Descartes et présidentde l’association pour la recherchethérapeutique anticancéreuse, Do-minique Belpomme, s’est fait remar-quer dans le milieu scientifique enpointant du doigt la responsabilitéde la dégradation de l’environne-ment dans l’émergence des cancers.Une thèse qui, précisons-le, n’est paspartagée par l’ensemble de la com-munauté scientifique. C’est le thèmequ’il développera, à l’invitation deFaire face ensemble, lors d’uneconférence qui se déroulera le 13 no-vembre. Il devrait y faire le lien entrepollution, alimentation et maladies.fA l’Amphi Ville de Mons, Univer-sité de Bretagne-Sud, rue de la Loi,vendredi 13 novembre, 20 h 30. En-trée gratuite.

Vannetaise 2009 : 2000 femmesen rose contre le cancer

2 000 femmes, tout de rose vêtues, ont participé, le 11 octobre dernier à la 3e édition de LaVannetaise, « la course des femmes pour les femmes ». Cette épreuve, particulièrementconviviale, est organisée au profit de l’association Faire face ensemble, dans le but d’exprimer,à tous les malades du cancer et à leurs proches, le plus grand message possible de solidarité.C’est aussi une occasion, de toute première importance, pour collecter des fonds, à raisonde 8 € par participantes, qui sont entièrement reversés à Faire face ensemble. Cette année,la course, longue de 6 km, a eu lieu pour la première fois sur les rives du port. Et le spectaclefut des plus impressionnants, comme le montrent ces deux clichés qui en disent long surla motivation et l’enthousiasme de ces femmes de tous âges mobilisées en grand nombrepour la bonne cause. Pour la petite histoire, sachez que l’épreuve a été remportée par troissportives de l’Athlé Pays de Lorient (Maryse le Gallo, Rekia Touhami et Christine Simon).Elles ont bouclé le parcours en 22’ et 10” et ont franchi la ligne d’arrivée main dans la main.

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Cercle d’escrime du pays de Vannes

Piqués au vif,les tireurs répliquent

Le cercle d’escrime du pays de Vannes a fêté ses 65 ans cette an-née, ce qui en fait le plus vieux club de cette discipline en Bretagne.Après avoir connu de grosses difficultés, il a passé le stade de laconvalescence pour aller, désormais, résolument de l’avant.

Si l’escrime attire une bonne proportion de jeunes pratiquants, c’est notamment parce que les valeurs quevéhicule ce sport (sens de la discipline, respect de l’autre, maîtrise de soi, persévérance…) plaisent aux parents.

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La cérémonie qui a marqué les 65ans du Cercle d’escrime est sym-bolique d’un club qui joue la re-lance. C’était le 16 mai dernier.

Et à cette occasion, de nombreux com-pétiteurs s’opposaient au sein du chal-lenge Jo Jubin, du nom de celui qui afondé le cercle en 1944. Ce challenge,cela faisait trois ans qu’il avait été misen veille. Un crève-cœur pour le club qui,au fil des années, avait réussi à en faireune épreuve d’envergure régionale. Lorsde la cérémonie anniversaire, c’est eninterne que s’est déroulée la compétition.Mais la volonté est bien de lui redonnerle prestige qu’elle avait auparavant.

Le cercle d’escrime repart donc sur denouvelles bases, après avoir connu unetrès mauvaise passe. Nul ne l’élude. « Ona frôlé la catastrophe. Il n’y avait plusd’allant. Même côté compétition, c’étaitdevenu très morose », explique TristanLe Floc’h, celui qui a repris les rênes ducercle depuis 2006, au moment où sa dis-solution était du domaine du possible.Trois ans plus tard, le Cercle n’afficheplus le visage moribond d’alors. Beau-coup de chemin a été parcouru et ce n’estpas fini. Le club affiche 80 adhérents,dont un tiers d’enfants. Le plus jeune li-cencié a 5 ans et demi, le doyen affiche74 printemps. Certes, le club n’est pasrevenu au plus haut niveau (120 adhé-rents), « mais le Cercle se porte plutôt bienpar rapport aux autres clubs bretons quirencontrent des difficultés à leur tour ».

tition la saison dernière. Car là aussi, leclub a retrouvé des couleurs. Les tireursont réalisé 18 podiums la saison dernière.Deux épéistes ont fini 3e et 5e au cham-pionnat de France minime. Toujours àl’épée, une benjamine a pris la 2e placeau championnat de Bretagne. Enfin, enseniors, les femmes ont remporté lechampionnat régional au fleuret.

En décidant de relancer la machine, lanouvelle équipe dirigeante a aussi choiside changer de nom. C’est du Cercle d’es-crime du pays de Vannes qu’il convientdésormais de parler (et non plus simple-ment du Cercle de Vannes). Une manière,pour le club, de coller un peu mieux à laprovenance géographique de ses escri-meurs. « Deux tiers des adhérents provien-

nent d’autres communes que Vannes. » Ilva même plus loin en allant directementà leur rencontre. C’est ce que fait notam-ment le maître d’armes, Benjamin Le-maître, qui intervient pour Ticket Sportsà Vannes, mais aussi à Arradon et Saint-Avé ; sans parler des séances d’escrimeproposées dans les écoles. En sortant ainsil’escrime de la salle d’armes, le Cercled’escrime du pays de Vannes se donneassurément les moyens d’attirer de nou-veaux pratiquants.

18 podiumsla saison dernière

Si l’escrime attire une bonne propor-tion de jeunes pratiquants, c’est aussiparce que les valeurs que véhicule cesport plaisent aux parents. « La disciplinefait intrinsèquement partie de ce sport.Mais il n’y a pas que cela, l’escrime c’estaussi le respect de l’autre, la persévérance,la maîtrise de soi, l’esprit sportif. » Cesjeunes escrimeurs ont pris leur part dansles bons résultats enregistrés en compé-

f Cercle d'escrime du pays de Vannes,Complexe sportif de Kercado,rue Winston Churchill. ' 02 97 62 02 65.Site internet : www.cepvannes.fr

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…SPECTACLES - FESTIVALS - EXPOSITIONS - ANIMATIONS

Les derniers rendez-vous à L’ÉphémèreVoici les derniers rendez-vous proposés par la REMA (Régied'équipement musiques actuelles de la Communauté d’agglo-mération) à l’Éphémère avant l’ouverture de l’Échonova, lanouvelle salle de musiques actuelles du Pays de Vannes (lirenotre encadré).

Vendredi 6 et samedi 7 novembreFestival “Les slips volants”, organisé par l’association Noz’n Roll. Au pro-gramme.> Concerts. Vendredi 6 : Les Touffes Kretiennes (Fanfare), Oldelaf etMonsieur D (Chansons), Maïon et Wenn (Chanson acoustique trash) etLes P’tits Potes (Chanson festive). Samedi 7 : MC Circulaire (Ploucstarap), Maniacx (Hip-hop rock), Mukti (Dub Hip-hop) et Ze Mamut Orkestra(Punk rock alternative).f Grande salle, 20 h. Tarifs par soirée : 12 € (en location, hors frais), 15 € (surplace). Locations : Fnac, Carrefour, Leclerc, Magasin U, Intermarché, www.fnac.comet www.ticketnet.fr> Projections vidéos dans le hall de la salle avec l’association Carpeta.> Exposition et apéro graph’ : exposition de graph et apéro (gratuitstous les deux) à partir de 18 h 30 devant l’Éphémère.> Opération “Jamais sans mon slip !”. Jusqu’à 21 h 30, toute personneapportant un slip (propre) à l’entrée du festival aura une boisson gratuite (valableune fois par soirée).

Vendredi 13 novembreSoirée organisée par l’association Carpeta. Au programme : Projection,dans son intégralité, du moyen-métrage Les périls de Charles Jude.fClub, 20 h. Entrée gratuite.

Samedi 21 novembreSoirée organisée et produite par la REMA pour la sortie de l’album dugroupe The Furs. Un jeune groupe Rock-indie originaire de Vannes etné il y a tout juste deux ans. Avec aussi Renaud Vitalis (Rock Indie).fClub, 20 h. Tarif : 5 € (sur place uniquement).

Jeudi 26 novembreSoirée organisée par l’association Zorba Prod. Au programme : Kiemsa(Punk rock déjanté), 10 rue de la Madeleine (Rock qui cogne)et Lyse (Rock).fGrande salle, 20 h. Tarifs : 12 € en location (hors frais), 15 € (sur place). Locations :V and B (Le Poulfanc), La Chaumière Tabac (Elven) et sur le site de l’association :www.myspace.com/zorbazik

Vendredi 11 et samedi 12 décembreSoirées organisées par l’association Cowboys. Au programme. Vendredi :My Name is Nobody (Folk), The Healthy boy (Folk) et Palm (Folk). Samedi :Microfilm (Post-rock), Komandant Cobra (Rock) et Kill the Sexplayers (Rocknoise).fClub, 20 h. Tarif par soirée : 8 € (sur place uniquement).

Vendredi 18 et samedi 19 décembreDernière de l’Éphémère, organisée par la REMA. Deux soirées de concertspour marquer la fermeture de l’Éphémère. Au programme. Vendredi :Sergent Garcia (en acoustique) (Reggae, salsa, world), Kwal (Chansonworld) et Matiz Métisse (Chanson world). Samedi : La Chanson duDimanche (Chanson humour), Violon Profond (Hard rock et classique)et Flanaghan (Chanson française festive).f Grande salle, 20 h. Tarifs par soirée : 15 € en location (hors frais), 18 € (surplace), Pass 2 jours : 26 € (en location uniquement). Locations : Fnac, Carrefour,Leclerc, Magasins U, Intermarché et www.digitick.com, wwwwww.fnac.comet www.ticketnet.fr.

La salle de musiques actuelless’appellera L’ÉchonovaLa Salle de musiques actuelles en cours de construction près deBilaire, à Saint-Avé, va s’appeler L’Échonova. Ce nom renvoie d’uncôté à la résonance que devrait avoir cet équipement très attenduen Pays de Vannes et au caractère novateur des musiques dites ac-tuelles. L’Échonova, dont l’ouverture est annoncée dans le courantdu premier semestre 2010, sera composé de différents espaces decréation et de diffusion musicales. L’équipement regroupera unesalle de spectacles modulable de 520 places, quatre studios de ré-pétition entièrement équipés et insonorisés, un studio d’enregistre-ment et de M.A.O. (musiques assistées par ordinateur), un espaceinfo-ressources et multimédia ainsi qu’un hall d’accueil avec bar. Lecoût global de ce nouvel équipement culturel est d’environ 3,5 M€hors taxes. L’opération est conduite et financée par la Communautéd’agglomération du Pays de Vannes.

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SPECTACLES - FESTIVALS - EXPOSITIONS - ANIMATIONS…

THÉÂTRE ANNE DE BRETAGNE : SAISON 2009-2010

f Inclassable. Compagnie Les Colporteurs.Mise en scène : Antoine Rigot.Une nouvelle rencontre avec Antoine Rigot,ex-funambule gravement handicapé à la suited’une chute, en 2000. Le public du Théâtre deVannes avait découvert l’an dernier, dans LeFil sous la neige, la qualité de son travail decréation et de mise en scène, qui combineharmonieusement les arts de la piste, la danseet la musique. On le retrouve cette saison dansune création qui s’annonce tout aussi sensibleet spectaculaire.Jeudi 12 et vendredi 13 novembre, 20 h 30.Catégorie B. Création/Série Parcours.

NOVEMBRE

f Danse. De Loïc Touzé.Le chorégraphe Loïc Touzé a créé une quin-zaine de pièces et initié plusieurs projets encollaboration avec des artistes de musiquecontemporaine et des arts visuels. Il enseigneau Centre national de danse contemporained’Angers, au Théâtre National de Bretagne(TNB) de Rennes, dans des universités et àl’étranger. La Dernière danse, coproduit par leThéâtre Anne de Bretagne (TAB), est une créa-tion en résidence du Festival Mettre en Scène,organisé par le TNB. Vendredi 20 novembre,20 h 30. Catégorie B. Création.

f Jeune public. Compagnie Tro-Héol. Miseen scène : Martial Anton. A partir de 10 ans.Un nouveau meunier vient de s’installer dansun petit village de Finlande. Très vite, tout lemonde le trouve un peu singulier car il hurleà la Lune ! Le meunier finira par se mettre àdos toute la communauté, à l’exception dequelques villageois… Un spectacle sur lethème de la différence et de son acceptation,avec comédiens, marionnettes et vidéos.Mardi 24 novembre, 19 h. Jeune public : 7 €.

fThéâtre. De et avec Jacques Vergès.L'avocat le plus controversé de France trans-forme la scène en prétoire. A 83 ans, cettepersonnalité contestée, un brin mystérieux,défenseur de Barbie, allie spectacle et confé-rence et nous laisse sans voix devant sa ca-pacité à gommer la frontière entre plaidoirieet comédie.Mardi 24 novembre, 20 h 30. Catégorie A.

f Danse. De Marion Lévy.Présentée la saison dernière dans une formeencore perfectible, après seulement deux se-maines de création en résidence à Vannes, ce

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f Jeune public. De Stéphane Jaubertie. Théâtreà partir de 10 ans.Stéphane Jaubertie raconte, dans ce spectaclethéâtral, comment la vie va séparer deux in-séparables frères, et commentcette épreuve va révéler au monde un artiste.Un récit initiatique où le héros apprend à gran-dir à travers les petites et les grandes épreuvesde la vie, servi par une scénographie épurée,avec des tableaux qui se dessinent sous lesyeux des spectateurs.Mardi 15 décembre, 19 h. Jeune public : 7 €.

PLUSIEURS SPECTACLESAFFICHENT COMPLET

● SUR LA ROUTE

● LA DERNIÈRE DANSE

● LE MEUNIER HURLANT

● SERIAL PLAIDEUR

● EN SOMME !

● COSI FAN TUTTE

●YAËL TAUTAVEL ou l’enfance de l’art

f Opéra. De Mozart. Par l’Ensemble PhilidOr.Direction : François Bazola. Mise en scène : YvesBeaunesne.La particularité de ce Cosi Fan Tutte est d’êtreréorchestré et réinventé d’après l’effectif ins-trumental de la Gran Partita pour douze ins-

truments à vent et une contrebasse. La mu-sique, tout en grâce, sautillante, parfois som-bre, confine au sublime dans un décor dignedu Cercle des poètes disparus et une mise enscène qui tire vers la BD. Un Cosi très enlevé,tourné vers la jeunesse.Vendredi 11 décembre 20 h 30. Catégorie A.

spectacle de la chorégraphe Marion Lévy etde sa compagnie Didascalie revient cette sai-son à l’affiche. Et cette fois, dans une formecomplètement achevée. Cyril Casmèze(interprète d'Un grand singe à l'académie) ap-porte son talent et son animalité à cette créa-tion qui explore, avec légèreté et profondeurà la fois, les mystères de notre sommeil.Samedi 5 décembre, 20 h 30.Catégorie B. Création/Série Parcours.

En combinant les abonnements et les ré-servations hors abonnements, plusieursspectacles sont déjà complets et se jouerontdonc à guichet fermé. Il s’agit de Mardi àMonoprix, avec Jean-Claude Dreyfus (6 no-vembre),de Lang toi, par le Nouveau Cirquedu Vietnam (8 décembre) et de Tous lesAlgériens sont des mécaniciens, de l’hu-moriste Fellag (13 décembre).

TARIFS EN BILLETTERIE

Spectacles A. 25 € (tarif plein), 20 € (réduit*),10 € (jeunes - de 15 ans**), 12 € (jeunes15/26 ans**), 16 € (famille***), 5 € (tarif spé-cial****).Spectacles B. 20 € (tarif plein), 16 € (réduit*),10 € (jeunes - de 15 ans**), 12 € (jeunes15/26 ans**), 13 € (famille***), 5 € (tarif spé-cial****).Nouveau : tarif unique spectacles Jeunespublic : 7 €.

Tarif réduit* : abonnés TAB, groupes de plus de 10personnes, abonnés des théâtres partenaires. Tarifjeunes** : sur justificatif. Tarif Famille*** : pour toutparent accompagnant son enfant de moins de 16ans. Tarif spécial**** : pour les demandeurs d’emploi(sur présentation de l’attestation mensuelle Pôle Em-ploi) et pour les personnes dont le quotient familialrelève des catégories F, G et H (attestation délivréepar l’Accueil unique).

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…SPECTACLES - FESTIVALS - EXPOSITIONS - ANIMATIONS

Alcina, de Haendel, le 30 octobreet le 1er novembre au Théâtre Anne de Bretagne

Le metteur en scène Érik Krüger, directeur du festival d’été d’art lyrique,Les Créneaux de Suscinio, sera l’invité du Théâtre Anne de Bretagne,le vendredi 30 octobre et le dimanche 1er novembre. Il y présenterasa dernière création, Alcina, de Haendel, un spectacle lyrique présentél’été dernier au Château de Suscinio. La reprise à Vannes de cet opérabaroque se fait dans le cadre d’une convention triennale (2008-2010)signée entre la Ville de Vannes, le Conseil général du Morbihan (pro-priétaire du Château de Suscinio) et Érik Krüger.Habitué aux mises en scène de l’art lyrique, Érik Krüger, qui se positionnecomme un ardent défenseur d’un théâtre accessible au plus grandnombre, n’avait jamais monté jusqu’alors un opéra de Haendel. « C’estun challenge à la fois excitant et difficile, car il n’y a pas, dans l’opéra ba-roque, et en particulier chez Haendel, la dimension théâtrale que l’ontrouve chez Mozart ou Verdi, par exemple. Dans les œuvres lyriques deMozart, que j’ai quasiment toutes montées, les indications de mises enscène sont clairement identifiables dans la partition musicale. Pour unhomme de théâtre, c’est du pain béni. Chez Haendel, l’opéra se présente

plutôt comme une succession d’airs de concert etd’arias, laissant aux chanteurs une grande libertéd’improvisation. C’est un peu comme en jazz. Ladifficulté, pour le metteur en scène, consiste alorsà créer du lien entre les scènes et les personnagespour capter d’emblée l’attention du public ». Onl’aura donc compris, chez Haendel, ce n’est pastellement le livret (et donc l’histoire) que l’onva retenir, mais la présence scénique des ac-teurs-chanteurs, les costumes, les décors et puis,surtout, la musique (instrumentale et vocale).C’est elle qui porte l’ensemble, par ses variationsd’intensité, ses mélodies sublimes, ses empor-tements irrésistibles et ses lamentations extrê-mement touchantes. « La musique d’Haendel estquasi hallucinogène, estime Érik Krüger. Elle estd’une richesse extraordinaire. C’est un vrai feu d’ar-tifice ».Érik Krüger a mis les petits plats dans les grandspour monter cet Alcina, créé en 1735, la mêmeannée qu’un autre célèbre opéra d’Haendel,

Ariodante. Il s’est associé pour l’occasion avec une formation musicalede tout premier plan, La Parlement de musique de Strasbourg, dontle chef, Martin Gester, est l’un des meilleurs spécialistes actuels de lamusique baroque.A Vannes, cet orchestre sera composé de quinze musiciens jouant surinstruments anciens. Les douze chanteurs (et comédiens) qui serontsur scène à leurs côtes ont été tout spécialement recrutés par ÉrikKrüger et Martin Gester à Paris et à Strasbourg. « Ce sont de jeunes pro-fessionnels de différentes nationalités qui nous ont vraiment épatés parleurs qualités vocales. Il y a vraiment de très grandes voix dans cette dis-tribution. Et je peux vous assurer que la chanteuse italienne qui joue lerôle titre, Anna Carbonera, pour ne citer qu’elle, est, à l’évidence, promiseà très bel avenir ».Vendredi 30 octobre, 21 h et dimanche 1er novembre, 17 h. ThéâtreAnne de Bretagne. Billetterie hors TAB. Entrée : 22 €, 18 € (tarifréduit), 12 € (moins de 12 ans). Renseignements à l’accueil du théâtre(02 97 01 62 00).

OPÉR A

Sur simple demande : recevez l’agenda culturelde la Ville sur votre messagerieL’agenda culturel mensuel de la Ville de Vannes, éditéauparavant en version papier, a migré sur la toiledepuis janvier dernier. Il est consultable en ligne (ettéléchargeable) sur le site Internet de la Ville de Vannesà l’adresse suivante : www.mairie-vannes.fr (rubriqueculture).Cet agenda peut aussi être diffusé, sur simple de-mande, par messagerie électronique. Pour le re-cevoir dans sa boîte mail (au format pdf), il suffitd’en faire la demande à l’adresse suivante :[email protected], en indiquant vos nom, pré-nom, adresse postale et adresse mail.

L’agenda culturel « online » de la Ville de Vannes pré-sente, chaque mois, en résumé, le calendrier completdes spectacles du Théâtre Anne de Bretagne, les ex-positions des musées de la Ville et des Archives mu-nicipales, les animations du patrimoine et des Ateliersartistiques municipaux, les concerts à l’Auditoriumdes Carmes et bien d’autres rendez-vous. On y trouveaussi, au fil des éditions, les programmes de tous lesfestivals qui rythment la vie culturelle vannetaise(Rencontres du cinéma européen, Salon du Livre,Fêtes Historiques, Jazz à Vannes, Fêtes d’Arvor, FestivalLa Mer en Images, Gwened e Breizh…).

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SPECTACLES - FESTIVALS - EXPOSITIONS - ANIMATIONS…

Exposition jusqu’au 8 janvier au Kiosque culturel, rive droite

Terre d’oiseaux, par Rémy Basque

Après l’exposition Édouard Boubat, présentée dans le cadre du festival“La mer en images”, le Kiosque culturel de la rive droite du port accueilleen ce moment, et jusqu’au 8 janvier, une exposition de photographiesd’oiseaux du sinagot Rémy Basque, proposée par la Ville de Vannes.Originaire de Nantes, Rémy Basque, installé à Séné depuis 1980, estchirurgien-dentiste. C’est aussi un photographe de grand talent quin’a pas son pareil pour saisir, au téléobjectif, la vie secrète des oiseaux.Membre de l’association Bretagne vivante SEPNB, Rémy Basque a exercépendant 28 ans, à titre bénévole, la responsabilité de conservateurde la réserve de Falguérec et a participé activement à sa transformationen “Réserve naturelle des marais de Séné”. La photographie animalière,

et plus particulièrement la photographie d’oiseaux, est pour lui unepassion qui le prend très tôt. Il publie son premier ouvrage intitulé“Les oiseaux du Golfe du Morbihan(1)”en 1987. Amoureux des belles lu-mières et d’une photographie dynamique, Rémy Basque recherchealors des prises de vue de plus en plus originales. Il sort “Plumes auvent(2)” en 2008, un recueil de ses meilleurs clichés, servi par des textesdans lesquels il prête aux oiseaux de courtes conversations où semêlent humour et coups de colère. Un moyen efficace de mettre enévidence quelques-unes de nos multiples contradictions dans notrerapport à la nature. L’exposition « Terre d’oiseaux » met en valeur la ri-chesse et l’originalité de son travail photographique. Un travail basésur une connaissance très pointue de l’ornithologie et sur l’approchepatiente du sujet, qu’il traque aussi bien en Bretagne (et dans le Golfedu Morbihan en particulier) qu’en Espagne, voire jusqu’aux États-Unis… Les longs moments qu’il consacre à l’affût sont récompensésdepuis bien des années par des clichés remarquables et criants devérité. Du grand art qui vous laisse pantois d’admiration.f Terre d’oiseaux. Jusqu’au 8 janvier au Kiosque culturel, rive droitedu port. Entrée gratuite.(1) Les oiseaux du Golfe du Morbihan : un ouvrage actualisé et réédité en 2009 auxÉditions Coop Breizh. (2) Plumes au vent : aux Éditions Apogée.

Tournepierre-à-collier

ANIMATIONS médiathèques

❏ ANIMATIONS POUR ENFANTS DANS LES MÉDIATHÈQUESTrois quarts d’heure de contes, lectures d’albums, devinettes et chansons,animés par les bibliothécaires des sections jeunesse. C’est gratuit et lesparents sont chaleureusement invités à y participer. L’heure du conte (pour les 5-11 ans). Les mercredis 28 octobre,25 novembre et 16 décembre à 11 h. Médiathèque du Palais desArts (Pl. de Bretagne - � 02 97 01 62 69). Croq’livres (pour les 5-11 ans). Les mercredis 18 novembre et16 décembre à 11 h. Médiathèque de Ménimur (rue Pierre Bonnard- � 02 97 62 68 20).

Dans ma rue > par Alain Schneider

Alain Schneider, compositeur, musicien et chanteur pour petits etgrands, vous invite dans sa rue, grouillante de mots qui croquent, detubes qui détonnent et de mélodies contagieuses. Il sollicite sans

"J'ai pas sommeil" > par la Cabaneà spectacle et la compagnie Muse Arts Règne

Conçu pour le très jeune public, ce spectacle utilise des techniquesde théâtre très douces. Il aborde, sur le ton de l'histoire racontée parl’enfant, la problématique du sommeil, en passant par la relation auxparents, au doudou… fMercredi 9 décembre à 10 h 30. Médiathèquede Ménimur. Un spectacle jeune public (de 1 à 5 ans). Entrée gratuite(réservation conseillée). Renseignements au 02 97 62 68 24.

cesse l’imagination des enfants ainsi queleurs oreilles, pour les former au rythme, àla mélodie et au verbe, grâce à ses balladesentre bossa, swing et salsa.f Samedi 28 novembre à 15 h. Médiathèquede Kercado. Un spectacle familial (à partir de4 ans) sous forme de concert rencontre avecle public. Entrée gratuite (réservation conseil-lée). Renseignements au 02 97 62 69 24.

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Dimanche 6 décembre > Concert de l’Orchestre de chambre de Vannes

Pour ce début de saison, l’Orches-tre de chambre de Vannes se pro-duira à l’église Saint-Vincent Ferrier,

avec un concert entière-ment consacrée à JosephHaydn. La représentationcommencera par une inter-prétation d’extraits de l’Ora-torio “La Création”. Cet ora-torio, considéré commel’un des chefs-d’œuvre de

Haydn, a été écrit entre 1796et 1798. Il raconte la création del’univers décrite dans le livre de la

Genèse. Il sera interprété pour l’oc-casion par l’Ensemble Bel Canto,dirigé par Anne-Françoise Charles-Brault (chef de chœur). Le concertse poursuivra par l’interprétationde la Symphonie n° 44 en fa mi-neur, dite “Symphonie funèbre”.Avec Stéphane Charles (direction)et Denise Caro (violon solo).fDimanche 6 décembre à 17 h 30 àl’église St-Vincent Ferrier (Kercado).

Tarifs : 10 € ; 7 € groupes (10 per-sonnes) ; 4€ étudiants et chômeurs ;gratuit (élèves du Conservatoire demoins de 18 ans).

Réservations pour le concert :à la librairie Cheminant au' 02 97 42 74 11 ; ou directementà l’église St-Vincent Ferrier,' 02 97 63 22 03, à partirdu 28 novembre.

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NOVEMBRE- MI-DÉCEMBRE 2009 • VANNES MAG - N° 52 37

…SPECTACLES - FESTIVALS - EXPOSITIONS - ANIMATIONS

EXPOSITIONS musées de Vannes

f DU 7 NOVEMBRE AU 24 JANVIER À LA COHUE

>Peter et Pierre > Alechinsky, 40 ansde lithographies avec Peter BramsenPierre Alechinsky et Peter Bramsen > Un compagnonnageen lithographieLa Cohue, musée des Beaux-Arts, accueille, à partir du 7 novembre, une ex-position de lithographies réalisées par l’artiste belge Pierre Alechinsky encollaboration avec le lithographe danois Peter Bramsen. Pierre Alechinskyest né le 14 octobre 1927 à Bruxelles en Belgique. Pendant ses études (de1944 à 1948), il explore l’illustration du livre, la typographie, les techniquesde l’imprimerie et de la photographie, à l’école Nationale supérieure de LaCambre à Bruxelles. Son cursus achevé, il devient rapidement l’un des acteursmajeur du monde artistique Belge de l’après guerre et rejoint le groupe CoBrA(qui regroupe des artistes de Copenhague, Bruxelles et Amsterdam) dont laphilosophie le séduit. Il s’installe ensuite à Paris où il complète sa formationde graveur. Il y côtoie alors les surréalistes et se lie d’amitié avec certainsartistes, dont Alberto Giacometti. Sa renommée dépasse rapidement les fron-tières et ses œuvres s’exposent à Amsterdam, Paris, Londres, New York… L’ex-position qu’il présente à la Cohue rassemble quelque 160 œuvres (Collectionréunie par l’atelier Clot, Bramsen & Georges) réalisées en collaboration avecPeter Bramsen.f Du 7 novembre au 24 janvier au musée de La Cohue, place Saint-Pierre.

AUTOUR DE L’EXPOSITION

Le cachet faisant foi (1995). Lithographie en noir. Pierre Alechinsky. Édi-tions Atelier Clot. Crédit photo : Éditions Atelier Clot.

MUSÉE PRATIQUELa Cohue, place Saint-Pierre. ' 02 97 01 63 00. Courriel : [email protected]. Site internet : www.mairie-vannes.fr

Ouverture. Tous les jours (sauf fériés) de 13 h 30 à 18 h.Tarifs. 4,30 € ; 2,70 € (réduit) ; gratuit (-18 ans et abonnés à la médiathèquede Vannes). Gratuit le dimanche.

A noter. 1 Le billet d’une visite guidée de la ville (par l’Animation duPatrimoine) donne accès aux musées à tarif réduit. 2 Si vous avez 18 anset plus : la carte Pass’musée (abonnement annuel de 10 €) vous donneun accès illimité au musée pendant un an.

>Visites guidées de l’exposition. Organisées en partenariatavec le service Animation du Patrimoine, ces visites auront lieu à 15 h, lessamedis 21 novembre, 19 décembre et 23 janvier.

>Rencontre avec… Pierre Alechinsky et Pe-ter Bramsen. En présence de Valère Bertrand, écrivain,et Frédéric Pajak, dessinateur et éditeur. f Samedi 9 janvier,à 15 h.Parution. L’ouvrage « Peter et Pierre - Alechinsky, 40 ansde lithographies avec Peter Bramsen » accompagne l’ex-position. Il retrace quarante ans de travail, d’amitié etde complicité entre Pierre Alechinsky et le grand litho-graphe danois Peter Bramsen. Éditions Buchet-Chastel(Les Cahiers Dessinés). 2006. 128 p. Prix : 29,50 €.

Du 3 au 7 novembre au Château de l’Hermine> Art’dapei “l’autre regard”L’Adapei Morbihan “Les papillons blancs” organise, du 3 au 7 novembre, plusieurs expositions d’œuvresréalisées par des enfants et adultes atteints de déficience mentale. Ces expositions auront lieu à Pontivy,Plœmeur et Vannes. Elles visent à faire changer le regard du public sur la déficience mentale et sur lespersonnes qui en sont atteintes. A Vannes, c’est au Château de l’Hermine que le public pourra découvrirl’exposition Art’dapei, l’autre regard. fDu 3 au 7 novembre au Château de l’Hermine. Entrée gratuite.

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VANNES MAG - N° 52 • NOVEMBRE- MI-DÉCEMBRE 200938

SPECTACLES - FESTIVALS - EXPOSITIONS - ANIMATIONS…

VISITES GUIDÉES

j Croquez Vannes. Trente mi-nutes, le premier et le troisièmejeudi du mois à 13 h, pour en sa-voir plus sur le monument croiséchaque matin, la rue traverséechaque soir, l’œuvre aperçue aumusée… Des visites avec un guide-conférencier qui connaît la ville surle bout des doigts.f Jeudi 5 novembre : une demi-heure, une œuvre, Autour du « buis-son ardent » de Jean Bertholle.f Jeudi 19 novembre : la rue Saint-Vincent. Rendez-vous devant la Halledes Lices.f Jeudi 3 décembre : La façade de lacathédrale.f Jeudi 17 décembre : lesvitraux de la cathédrale. Rendez-vousdevant la cathédrale, place St-Pierre.

LES SAMEDIS D’ARTET D’HISTOIRE

VACANCES DE LA TOUS-SAINT ET DE NOËL

De novembre 2009 à mars 2010 :le Service Patrimoine vous pro-pose, un samedi par mois, uneremontée dans le temps pour dé-couvrir Vannes, de l’Antiquité ànos jours.j Vannes antique : la collinede Boismoreau. Sur les tracesde la ville à l’époque gallo-romaine,quand Vannes s’appelait Dariotum.f Samedi 14 novembre à 15 h.j Vannes médiévale : JeanIV. Découvrez le règne de Jean IVqui a marqué l’histoire de Vanneset son architecture par la construction

LES RENDEZ-VOUS DU PATRIMOINE NOVEMBRE - mi-DÉCEMBRE

j Visite guidée de la ville.fLes samedis à 15 h (sauf 2 janvier) :visite guidée de la ville.f Les mercredis à 15 h : les interditsdes fortifications.f Le mercredi 16 décembre : visiteguidée suivie d’un goûter et d’unconcert donné par les élèves desAteliers artistiques.j Animations pour les 7-12ans. Pendant les vacances de laToussaint et de Noël, l’Animationdu patrimoine propose aux en-fants de 7 à 12 ans des visites his-toriques, insolites et ludiques. Ces

fTarif des visites : 5 €, 3,50 € (12-25 ans), gratuit (- de 12 ans) saufvisites spécifiques pour les 7-12ans : 3,50 € ou gratuit si les parentssuivent la visite concomitante.Pass Patrimoine : 10 activités pour40 €. Pass Petits découvreurs : 10activités pour 25 €. Durée : environ1 h 30.f Tous les rendez-vous se font àla Cohue, Musée des Beaux-Arts,pl. Saint-Pierre (sauf mentioncontraire). Contact : Animation dupatrimoine, Les Lavoirs, 15 ruePorte Poterne. ' 02 97 01 64 00.

CONFÉRENCESLes jeudis de l’HermineL’Institut culturel de Bretagne organise un jeudipar mois, au Château de l’Hermine, une confé-rence gratuite sur un thème lié à la culture bre-tonne. Ces conférences ont pour but d’inviterle public à profiter par la suite des nombreusesressources documentaires de sa médiathèque.

> La chevalerie bretonne et la formation del’armée ducale de 1260 à 1381, par FrédéricMorvan, historien spécialiste de l’histoire médiévale.La chevalerie de Bretagne était considérée auMoyen Âge comme une des plus brillantes del’Occident chrétien. Certains de ses membres,dans la seconde moitié du XIVe siècle et auXVe siècle, tels Bertrand du Guesclin, Olivier deClisson et Arthur de Richemont, étaient si effi-caces que les rois de France n’hésitèrent pas àleur confier le commandement de leurs ar-mées… Jeudi 26 novembre à 18 h.>Abécédaire de la gastronomie morbihan-naise, par Fernand Maréchal, conseiller gastro-nomique.Fernand Maréchal propose dans cette confé-rence, très alléchante, un tour d’horizon des spé-cialités et des spécificités de la gastronomiemorbihannaise. Un abécédaire qui vous diratout sur les produits originaux, et les recettesincontournables ou méconnues. Jeudi 10 dé-cembre à 18 h.fLes Jeudis de l’Hermine ont lieu dans la sallede réunion de l’Institut culturel de Bretagne- Château de l’Hermine, 6 rue Porte Poterne.Entrée gratuite. Renseignementsau 02 97 68 31 10.

L’Espagne au temps des cathédralesDe la fin du XIIe siècle au début du XVIe, l’art go-thique envahit l’Europe à partir de la France.Les chantiers des grandes cathédrales prennentle pas sur les puissants monastères érigés pen-dant la période romane. L’Espagne s’est illustréeparticulièrement dans ce vaste mouvement.C’est ce que le conférencier Michel Monroy ex-pliquera le 9 décembre prochain au Palais desArts. Il tentera, avec images à l’appui, d’éclairerles circonstances qui ont permis, en Espagne,

Les tortues marinesAprès les requins (le 2 mai dernier), voiciles tortues. L’aquarium de Vannes etl’AMCO (Aqua marine club de l’Ouest) or-ganisent, le vendredi 6 novembre à20 h 30 au Palais des Arts, une conférencesur les tortues. Mélanie Perez, docteur enbiologie et génétique du Muséum natio-nal d’histoire naturelle de Paris et spécia-liste des tortues, animera cette conférenceet le débat qui lui succédera. Parmi les

reptiles actuels, les tortues sont les représentants des espèces les plus anciennes dontl’émergence date de 230 millions d’années. Cette conférence-débat traitera des tortuesmarines, de leur biologie, de leur écosystème, de leur présence sur nos côtes, des dangersqui les menacent et de leur protection. Il sera aussi question des tortues terrestres ouaquatiques que le public affectionne. Le tout sera illustré par des projections d’imagespermettant au public de visualiser les différentes espèces et les actions concrètes del’homme pour leur sauvegarde.f Vendredi 6 novembre, 20 h 30, Petit théâtre du Palais des Arts. Entrée gratuite.

f Tarif des visites “CroquezVannes“ : 2 € (tarif unique)

d’une bonne partie des remparts.fSamedi 12 décembre à 15 h.

animations sont accessibles uni-quement sur réservation. Le pro-gramme complet est disponiblesur demande auprès du serviceanimation du patrimoine.

la réalisation de ces grands chantiers dans uneunité de style qui n’exclut pas certains particu-larismes (art mudejar, mosquées-cathédrales,gothique isabelin). Mercredi 9 décembre à 19 h,Palais des Arts. Entrée gratuite.

Cette conférence, organisée par l’Association Ami-tié Vannes Espagne, est le premier rendez-vousd’un cycle annuel de conférences culturelles surl’Espagne et la culture hispanique en général.

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NOVEMBRE- MI-DÉCEMBRE 2009 • VANNES MAG - N° 52 39

…SPECTACLES - FESTIVALS - EXPOSITIONS - ANIMATIONS

Conservatoire de Vannes > Saison 2009-2010>Concert/conférence musique ancienneAvec Claude Nadeau (clavecin) et Volny Hostiou(serpent). fMardi 17 novembre, 20 h.> Ensemble Instrumental de Vannes « Concerten famille » Dir. : Jean-Yves Fouqueray. Prog. : TiborHarsanyi (L’histoire du petit tailleur), Bohuslav Martinu(La revue de cuisine). fVendredi 4 décembre, 18 h 30.

En novembre à Vannes et dans dix autres communes de l’agglomération vannetaise

Le mois du film documentaire : 10e éditionL’association vannetaise Cin’écran, organisatrice dufestival Les Rencontres du cinéma européen, coor-donne pour la deuxième année consécutive, àl’échelle de l’agglomération vannetaise, Le Mois dufilm documentaire.

Cet événement national, qui s’ex-porte également dans les centresculturels à l’étranger, a permis l’andernier la diffusion, de près de1 300 documentaires et a réuniquelque 120 000 spectateurs danset hors de l’Hexagone. Sous l’im-pulsion de Cin’écran, le Mois dufilm documentaire proposera cetteannée encore, dans le Pays deVannes, une programmation très

Rencontres du cinéma européen :9e édition, du 31 mars au 6 avrilLe festival annuel Les Rencontres du cinéma européen est la manifestationla plus importante (plus de 7 500 entrées en 2008) qu’organise de A à Zl’association vannetaise Cin’écran, avec le soutien de la Ville de Vannes,entre autres partenaires. Sa prochaine édition aura lieu du mercredi31 mars au mardi 6 avril 2010. Ce sera la neuvième du nom et sa pro-grammation sera fortement marquée par le cinéma d’Europe de l’Estpuisque l’invité d’honneur en 2010 sera l’ex-URSS (Russie, Roumanie etHongrie, principalement). L’occasion, pour les cinéphiles, de prendre latempérature actuelle d’un cinéma et d’une région en pleine mutationdepuis la chute du Mur de Berlin et l’entrée dans l’économie de marchéde l’ensemble des pays de l’ancien bloc de l’Est. L’occasion aussi, trèscertainement, de rendre hommage à quelques grandes figures ducinéma de l’Est. Les trois pays cités plus haut ne manquent pas de réfé-rences en la matière. D’Eisentein à Tarkovski, de Mikhalkov à Jancso enpassant par Kontchalovski, il n’y a que l’embarras du choix. Nous re-viendrons, bien entendu, sur ce 9e festival dans une prochaine édition.

Cin’écran, c’est aussi…Cin’écran, créée en octobre 1998, est une association particulière-ment active. Hormis l’organisation de ses Rencontres annuelles ducinéma européen et la coordination du Mois du film documentaire,l’association vannetaise est aussi très présente en milieu scolaire.Tout au long de l’année, elle contribue ainsi à initier et parfaire laculture cinématographique des élèves et de leurs enseignants ens’investissant très fortement dans des opérations telles que Écoleset cinéma (qui mobilise plusieurs milliers de scolaires sur l’ensembledu département) et Collèges au cinéma (stages de formation ciné-matographique pour les enseignants des collèges du Morbihan).Sachez enfin (pour ceux qui l’ignorent encore) que Cin’écran assureégalement la programmation “Art et essai” du Cinéville La Garenne(rue Alexandre Le Pontois) qui vient tout juste de rendre hommageau cinéaste Alain Resnais, natif de Vannes, rappelons-le.f Pour plus d’informations : http://cinecran.org

diversifiée qui reflète bien la ri-chesse de ce cinéma d’auteur. Decinémas en salles des fêtes et debibliothèques en salles polyva-lentes, les nombreuses projectionsprogrammées dans onze com-munes de l’agglomération* (ainsiqu’à Questembert) évoquerontdes thèmes aussi divers que la fo-lie, l’obsession des chiffres, le quo-tidien d’une prison brésilienne,les exilés de Calais, des portraitsd’anciens élèves de Diwan entrésdans la vie active, la vie et l’œuvrede l’écrivain breton Louis Guillouxou encore un reportage sur deuxjeunes exilés kurdes installés à Is-tanbul. « Le grand intérêt de cettemanifestation annuelle, précise Ca-

Samedi 14 novembre à 14 h 30. Al’IUT (amphithéâtre). En présencedes réalisateurs. Entrée payante.>En terre étrangère, de ChristianZerbib (2009 - 1 h 16). Lundi 23 no-vembre à 20h. Cinéma La Garenne.En présence du réalisateur. Entréepayante.>Let’s Make Money, de Erwin Wa-genhofer (Autriche 2009 - 1 h 47).Du 12 au 17 novembre. Cinéma LaGarenne. Invité à préciser. Entréepayante.>Les enfants de Don Quichotte,de Ronan Dénécé et Augustin Le-grand (2008 - 1 h 15). Du 26 no-vembre au 1er décembre. CinémaLa Garenne. Invité à préciser. Entréepayante.f Présentation des films et pro-gramme complet sur : http://ci-necran.org

* Arradon, Elven, Île d’Arz, Le Bono, Ples-cop, Plœren, Saint-Avé, Saint-Nolff,Séné, Theix et Vannes.

therine Lerooy, présidente deCin’écran, est de nourrir la curiositédu public. Et cela, grâce à la variétédes thèmes, la qualité des réalisa-tions, les échanges après le film avecun réalisateur, un auteur ou tel outel spécialiste, sans oublier, bien en-tendu, la gratuité de la majorité desséances. » A Vannes, Le Mois dufilm documentaire coïncidera avecla Semaine de la solidarité interna-tionale. A cette occasion, Cin’écranproposera quatre films traitant del’immigration clandestine, dessans-abri et des dérives du capi-talisme financier.

>No Comment, de Nathalie Lou-beyre et Joël Labat (2009 - 52’).

Voici les deux prochainsconcerts qui seront donnésà l’Auditorium des Carmesdans le cadre de la saisonmusicale 2009-2010 duConservatoire de Vannes.

TARIFSf Chaque concert : 12 € (pleintarif), 10 € (tarif ré-duit). Abonnement 3 concerts : 24 €. Renseignementsau conservatoire, place Théodore Decker.' 02 97 01 67 00.

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L O C - N O T E SB

VANNES MAG - N° 52 • NOVEMBRE- MI-DÉCEMBRE 200940

Les 6, 7 et 8 novembre, à l’initiative du ClubParlement européen des jeunes

Des lycéens débattentde l’Europe au lycée Lesage

Parlement européen des jeunes. Cemouvement peu connu rassemble desjeunes de 15 à 25 ans que l’Europe in-téresse. Un mouvement au statut as-sociatif, qui se positionne comme apo-litique, et dont le but est de faireparticiper la jeune génération « au dé-bat public européen. » Un club « Par-lement européen des jeunes deVannes » existe depuis quelques mois.Ses dix membres, tous lycéens à Lesage,ont d’ailleurs siégé à la session natio-nale du Parlement européen desjeunes, en décembre 2008 à Vienne(Isère). Aujourd’hui, ils veulent élargir

leur mouvement aux autres lycées. C’est ce qui semble se concrétiser à travers unepremière session inter-lycées qu’ils organisent les 6, 7 et 8 novembre au lycée Lesage.Des délégations de tous les lycées de Vannes, composées de huit élèves chacune, vien-dront y parler de l’Europe. « Public, privé, d’enseignement général ou professionnel,tous les établissements de la ville seront représentés. L’idée, c’est de passer d’un club qui,dans les faits, était celui de Lesage, à un vrai club parlement européen de Vannes »,explique Rémi Rivoal, l’initiateur de ce mouvement. Élève en terminale S, ce lycéende 17 ans, ancien élu au conseil municipal jeune, insiste sur le côté apolitique de cetengagement : « Tous les bords politiques sont représentés dans le Parlement européendes jeunes. On n’est pas non plus obligé d’adhérer à l’idéologie européenne. L’important,c’est le débat. » Des commissions, où chaque délégation sera représentée, seront consti-tuées le vendredi 6 novembre. Le lendemain, elles travailleront sur différents thèmesrelatifs à l’Europe : économie, environnement, justice, sécurité, droit de la femme, etc.Sur chacun de ces sujets sera élaborée une résolution visant à « apporter des réponsesconcrètes aux problèmes soulevés. » Ces résolutions seront débattues le dimanche 8,en assemblée plénière. « Chaque commission devra défendre son texte, voire en attaquerd’autres. Ce sera une véritable expérience de débat démocratique et de citoyenneté eu-ropéenne », affirme Rémi Rivoal. Les résolutions votées seront ensuite transmises auParlement européen de Strasbourg.fL’assemblée plénière du dimanche 8 novembre, qui se déroulera de 8 h 30 à 17 h,sera publique.

Samedi 12 décembreau Chorus :

Salon StudyramaA la fin de l’année scolaire 2009-2010,les élèves de terminale qui décrocherontle baccalauréat* vont s’engager pourla plupart dans des filières d’enseigne-ment supérieur. Les inscriptions dansces différentes filières se font généra-lement entre janvier et avril, ce quisuppose de ne pas trop traîner pourréfléchir à l’orientation que l’on souhaiteprendre. Quelle filière choisir ? Pourquels débouchés ? Avec quelles chancesde réussite ? Toutes ces questions, quitaraudent autant les lycéens que leursparents, méritent des réponses claires,argumentées et appropriées. Le salonStudyrama, qui se tiendra le samedi12 décembre au Chorus peut être l’oc-casion d’y voir un peu plus clair. Soutenupar la Ville de Vannes, la Communautéd’agglomération, le Conseil général,l’Université de Bretagne Sud et l’Uni-versité catholique de l’Ouest, ce 4e

salon des formations supérieurs ras-semblera quelque soixante-dix éta-blissements proposant plus de deuxcents formations post-bac. Universités,BTS, écoles de commerce et d’ingé-nieurs, écoles des métiers, CFA (Centresde formation des apprentis)… y pré-senteront leurs cursus, longs ou courts,dans des domaines aussi variés queles sciences, le commerce, les arts, l’in-formatique, l’agroalimentaire, le tou-risme, la communication, l’environ-nement… Les futurs bacheliers, ainsique les bac + 1 à bac + 5 désirant se ré-orienter, auront la possibilité d’enrichirleurs connaissances en assistant auxconférences qui se dérouleront toutau long de la journée. Ils pourront aussiéchanger avec des professionnels surles grandes thématiques de l’orientation.Les visiteurs trouveront également àStudyrama des offres de stages et dejobs, une librairie et le stand du BureauInformation Jeunesse (BIJ).fsamedi 12 décembre, de 10 h à 18 hau Chorus - Parc des expositions. Entréelibre sur réservation, à retirer sur lesite Internet de Studyrama : www.stu-dyrama.com (rubrique “salons”).

*Ils étaient en 2009 et pour le Morbihan,92,2 % dans l’enseignement général et 85,1 %dans l’enseignement technique.

Les personnes recherchant un emploi dans le secteur des services à la personne (aideà domicile, auxiliaire de vie, garde d'enfants, agent d'entretien, travaux chez les parti-culiers…) sont invitées à participer, le jeudi 5 novembre prochain, à un forum de re-crutement à Kercado. Ce forum, organisé par la Ville de Vannes (Ateliers d'aide à la re-cherche d'emploi) et le Pôle Emploi, aura lieu dans les locaux de l'École d'ingénieursde production (ICAM), 9, rue du Commandant Charcot (entrée face au bâtiment deVannes Golfe Habitat). Ce sera l'occasion de rencontrer des employeurs en direct etde proposer sa candidature. Ce forum permettra aussi de s'informer sur les différentsmétiers de ce secteur d'activités, les formations existantes, les aides financières à laformation et ce qu'il faut savoir sur la Validation des acquis de l'expérience. N'oubliezpas, ce jour-là, de vous munir de plusieurs CV.f Jeudi 5 novembre, à l'École d'ingénieurs de Kercado (ICAM). De 10 h à 12 h et de13 h 30 à 16 h 30. Renseignements complémentaires : Ateliers d'Aide à la Recherched'Emploi. ' 02 97 62 68 30 ou 02 97 62 69 30.

Services à la personne : Forumde recrutement, le 5 novembre à Kercado

Rémi Rivoal (au centre) en compagnie des lycéens de Le-sage, lors de la session nationale du Parlement européenjeune à Vienne. En novembre, ils organisent trois jours dedébat sur l'Europe avec les autres lycées de Vannes.

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NOVEMBRE- MI-DÉCEMBRE 2009 • VANNES MAG - N° 52 41

B L O C - N O T E S

Une journée pour la mixité des métiers et l’égalité professionnelle

Le 12 novembre au Palais des Arts :100 femmes- 100 métiers 100 femmes, 100 métiers est une « mani-festation régionale annuelle dont l’objectifest de promouvoir la mixité des métiers,l’élargissement des choix professionnels desfemmes et leur accès à tous les métiers. »Cette année, c’est à Vannes que se tiendrale forum inaugural de cette manifestationpilotée par la Délégation régionale auxdroits des femmes et à l’égalité avec leconcours de la Mission locale du Pays deVannes. Le Forum 100 femmes, 100 métiers,temps fort de cette opération qui va se dé-ployer pendant quinze jours, du 12 au 21 no-vembre sur l’ensemble du territoire breton,aura lieu le jeudi 12 novembre au Palais desArts. Collégiens, lycéens et grand publicsont invités à participer, le plus activementpossible à cette journée de rencontres etd’échanges qui a pour but de mettre en évi-dence « la réalité de l'élargissement des choixprofessionnels, ainsi que les évolutions en

A la bibliothèque universitaire de Tohannic

Exposition : La vie et l’œuvrede Charles DarwinLa vie et l'œuvre du grand naturaliste anglais, Charles Darwin(1809-1882), s’expose actuellement à la bibliothèque univer-sitaire du campus de Tohannic. Cette exposition d’une trentainede panneaux est présentée à l’occasion du 200e anniversairede sa naissance et du 150e anniversaire de la publication deson œuvre majeure, L’origine des espèces. Elle est proposée parl’Université de Bretagne-Sud et le CCSTI Maison de la Mer(Centre de culture scientifique, technique et industrielle deLorient). f Jusqu’au 30 novembre. Entrée libre.

Les rendez-vous du jeudi à l’UniversitéL’Université de Bretagne-Sud (UBS) organise des rencontres culturellestous publics le jeudi en fin d’après-midi. Ces Rendez-vous du jeudi,qui avaient lieu jusqu’à présent sur le site du campus de Lorient,sont également proposés à l’UBS de Vannes depuis la rentrée uni-versitaire. Ils débutent à 17h30 et ont lieu à l’amphithéâtre Monsde l’UBS, rue de la Loi, en centre-ville. Le premier rendez-vous dela rentrée s’est tenu le 8 octobre dernier. Il s’agissait d’une rencontreavec le dessinateur et illustrateur de livres pour enfants, BrunoPilorget, autour du thème des carnets de voyages. Un autre ren-dez-vous est programmé en cette fin d’année.fRencontre avec l’écrivain et cinéaste Gérard Mordillat. Cetterencontre débutera par la projection d’un documentaire. Jeudi24 novembre, 17h30. Amphithéâtre Mons, rue de la Loi. Entréelibre.

Notez aussi, que le rendez-vous suivant aura lieu le jeudi 11 février. Ils’agira d’une rencontre avec le scénariste et dessinateur de BD, Jean-ClaudeFournier, co-fondateur du festival Quai des Bulles, de Saint-Malo.

Jusqu’au 1er novembreChâteau de l’Hermine

Exposition de mobiliercontemporain “Hors pistes”

Le Château de l’Hermine, rue Porte Poterne,accueille, jusqu’au dimanche 1er novembreinclus, la 4e édition de l’exposition de mo-bilier contemporain organisée chaque an-née par l’association des Ébénistes Créateursde Bretagne (ECB). 30 à 40 meubles sontprésentés à cette occasion. La plupart ontété conçus et fabriqués pour cette exposi-tion. Il s’agit de pièces uniques (buffets, fau-teuils, coffres, tables basses…) réalisées pardes artisans d’art qui ont décidé de se re-grouper pour mieux promouvoir leur créa-

tivité et leur savoir-faire auprès du grand public. L’association desÉbénistes créateurs de Bretagne, créée en 2004, regroupe à l’heureactuelle une vingtaine de professionnels installés dans les quatredépartements bretons. Ce sont tous des créateurs de mobilier (meu-bles contemporains et copies d’anciens) qui travaillent égalementen agencement, décoration et restauration. Le thème de travail choisicette année pour l’exposition au Château de l’Hermine - Hors pistes- met en valeur l’originalité de leurs créations sur le plan des formes,des couleurs, des matériaux choisis…f Jusqu’au dimanche 1er novembre, Château de l’Hermine (8 ruePorte Poterne). Ouverture tous les jours de 10 h à 19 h. Entréegratuite. fPlus d’infos sur l’association ECB sur le site Internetwww.ebenistes-createurs-bretagne.com

termes de conditions de travail pour lesfemmes, dans les secteurs non traditionnel-lement féminins. Débats, tables rondes, ren-contres emploi-formation, témoignages,démonstrations et animations se succéde-ront tout au long de la journée. De nom-breux pôles professionnels et services pu-blics seront représentés à cette occasion :du bâtiment, aux métiers du transport enpassant par les métiers de bouche, les mé-tiers de la terre et de la mer, les travaux pu-blics, le tourisme, l’industrie, l’informatique,la sécurité-défense, les services d’accom-pagnement à la création ou à la reprise d’en-treprises, le Pôle emploi, etc.fEntrée libre. Ouverture grand public de9 h 30 à 19 h. Créneaux spécifiques pourles collégiens (9 h 30-12 h) et pour leslycéens et jeunes en formation (14 h-16 h 30). 19 h : cocktail et théâtre forumavec des collégiens.

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L O C - N O T E SB

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2008 • VANNES MAG

CAMPAGNE GÉNÉRALE DE DÉRATISATION f QUESTIONNAIREM. ou Mme

Domicile

N° de téléphone

j Habite dans un immeuble collectif j Habite dans une maison particulière

SIGNALE LA PRÉSENCE DE : j RATS j SOURIS

SUPPOSE QUE LES RATS VIENNENT :

dans son logementj

dans la cavej

dans le grenierj

dans les dépendancesj

dans le poulaillerj

dans le clapierj

dans le jardinj

du portj

de la rivière La Marlej

de l’étang au Ducj

des égoutsj

des terrains voisinsj

de la Garennej

dans la courj

Questionnaire à remplir et à déposer ou expédier sous enveloppe timbrée AVANT LE 16 NOVEMBRE 2009 à :

f Pour bénéficier d’un traitement entièrement gratuit à domicile,contacter M. Richard (CTM) au 06 23 31 71 04 (du lundi au vendredi, de 8 h à 17 h.)

. Hôtel de Ville - Place Maurice Marchais - BP 509 - 56 019 Vannes Cedex

. Mairie de Vannes - Annexe de Ménimur - 1 rue Pierre Bonnard - BP 509 - 56 019 Vannes Cedex

. Centre Technique Municipal - Zone du Prat, avenue du Général Weygand - BP 509 - 56 019 Vannes Cedex

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Traitement :

Contrôle :

Réservé aux servicesSecteur :

Fiche n° :

Exposition au Palais des Arts,du 23 novembre-4 décembre

La Bible,patrimoine de l’humanitéL’alliance biblique française présentera au Palais des Arts,du 23 novembre au 4 décembre, une grande expositionitinérante sur la Bible. Cette exposition, présentée jusqu’icià Monaco Nîmes et Strasbourg, fera une halte à Vannesavant son inauguration officielle à l’Unesco à Paris, enfévrier prochain. L’exposition présente la Bible dans uneapproche qui se veut à la fois historique, culturelle, ac-cessible à tous et qui, nous précisent ses organisateurs,« ne privilégie aucune lecture spirituelle particulière ». Sixmodules thématiques, couvrant quelque 350 m2, permet-tent d’appréhender « la diversité des lectures de la Bible,selon les traditions religieuses ou culturelles ».L’ouverture de cette exposition, le 23 novembre, seraprécédée la veille, dimanche 22 novembre, d’un concertinaugural au Théâtre Anne de Bretagne. Le chœur etl’orchestre de Paul Kuentz interpréteront pour l’occasionle célèbre Messiede Haendel. Le concert aura lieu à 17 h.Prix des places : 20 €, 16 € (réduit), gratuit pour les moinsde 12 ans. Billets en vente à l’Office de tourisme et surplace à l’entrée du concert. Contact : 08 25 13 56 10.La fin de l’exposition sera également célébrée en mu-sique, le dimanche 6 décembre, à 17 h 30 à l’église Saint-Vincent Ferrier (Kercado). L’Orchestre de chambre deVannes et l’ensemble vocal Bel Canto, placés sous la di-rection de Stéphane Charles, interpréteront ce jour-là delarges extraits de La Création, de Joseph Haydn.

Du 13 au 20 novembre :

La Semaine de la solidaritéinternationale

L’Aceap (Association pour l’échange et l’amitié entreles peuples) coordonne en pays de Vannes, du 13au 20 novembre, la Semaine de la solidarité inter-nationale. L’objectif de cette manifestation nationaleest de proposer chaque année, la troisième semainede novembre, des temps de rencontres, d’échangeset de réflexion autour de l’idée d’une citoyennetésolidaire qui défend les droits de l’homme, la liberté

d’expression, la non-violence, le développement durable, le commerceéquitable et tout ce qui peut contribuer « à rendre ce monde plus so-lidaire ». Un collectif d’associations* s’est constitué pour animer lo-calement cette Semaine de la solidarité. C’est à son initiative, et sousla gestion de l’Aceap, que cette manifestation sera relayée à Vanneset dans plusieurs autres communes de l’agglomération (Séné, Saint-Avé, Arradon, Theix). Au programme : des expositions, des films-dé-bats, (en lien avec Cin’écran notamment), des conférences, des spec-tacles de théâtre, des lectures publiques, des contes, un forum jeunes…A Vannes, les principaux lieux où auront lieu toutes ces animationssont le Cinéville La Garenne, l’Université tous âges, l’IUT, le centreHenri Matisse, la librairie Les amis de la BD (rue Hoche)…

* Abadas, Aceap, Afps, Amigos de Espana, Atm, Ccfd Saint-Guen Vannes, Ccfd Séné,Cin’écran, Dialaya-Séné, Emmaus, Esf Morbihan, Ldh, Mouvement de la paix.

fProgramme complet de cette Semaine de la solidarité internationaleen pays de Vannes sur www.lasemaine.org. Cliquez sur l’onglet “LaSemaine près de chez vous”. Suivez ensuite les indications à l’écranpour accéder au programme de Vannes et de sa région.

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NOVEMBRE- MI-DÉCEMBRE 2009 • VANNES MAG - N°52 43

B L O C - N O T E S

Crédits photos : François Le Divenah, Yannick Coupé, Pascal Robert

C A L E N D R I E R S P O R T I F

30 OCTOBREFootball :VOC / Angers SCO (Ligue 2 Pro)stade de la Rabine31 OCTOBREBasket-Ball : UCK/NEF Vannes /Patronage Laïque Sanquer (Ligue 1 Rég.Masc.) salle du Bondon ou de KercadoHandisport : Fête du Handisport(Comité Départemental Handisportdu Morbihan) centre Sportif de Kercado1er NOVEMBREVolley-Ball :Vannes Volley-Ball / FS Vald’Europe Esbly Coupvray (Nat. 3 Masc.)salle omnisports de Kercado7 NOVEMBREBadminton : Badminton ClubVannetais / Fougères (Nat. 3)salle omnisports du FosoBasket-Ball : UCK/NEF Vannes / LiffréUS (Ligue 1 Rég. Masc.) salle du Bondonou de Kercado8 NOVEMBRERugby: RCV / Stade Niortais(Nat. B et Féd. 1) stade Jo CourtelVolley-Ball : Vannes Volley-ball /Volley-ball Atlantique (Nat. 2 Fém.)salle omnisports de Kercado14 NOVEMBREHandball : Handball Pays De Vannes /Les Olonnes Vendée HB (Prénat. Masc.)salle omnisports du Foso15 NOVEMBREBasket-Ball : UCK/NEF Vannes / ASPTTCaen (Minimes Nat.) salle du Bondon

Football :VOC / St-Brieuc (DH)stade du PérennoDU 13 AU 15 NOVEMBREÉquitation : Jump du Golfe - VannesCompétition Équestre Parc Chorus22 NOVEMBREFootball : VOC / Bordeaux Girondins 1(Championnat National U 19) stade du PérennoRugby: RCV / Stade Poitevin Rugby(Nat. B et Féd. 1) Stade Jo CourtelVolley-Ball :Vannes Volley-ball /Vertou Volley-ball (Nat. 3 Masc.) salleomnisports de Kercado28 NOVEMBREHandball : Handball Pays de Vannes /Lanester HB 2 (Prénat. Masc.)salle omnisports du FosoTennis de Table : AJK Vannes / ReimsOlympique 2 (Nat. 1 Fém.) salle n° 3 Kercado29 NOVEMBREVolley-Ball : Vannes Volley-ball / SportAthlétique Mérignacais (Nat. 2 Fém.)salle omnisports de KercadoTir à l’Arc : Compétition qualificativepour le Championnat de France (Archersde Richemont) grande salle de Kerbiquette1er DÉCEMBREFootball : VOC / Tours (Ligue 2 Pro.)stade de la Rabine5 DÉCEMBREBasket-Ball:UCK/NEF Vannes / ES Saint Avé(Ligue 1 Rég. Masc.) salle du Bondon ou de KercadoHandball : VAC Handball / ASC GuiclanHB (Prénat. Fém.) salle omnisports du Foso

6 DÉCEMBREBasket-Ball : UCK/NEF Vannes / UnionRennes Pacé Basket 35 (Minimes Nat.)salle du BondonFootball :VOC / Locminé St Col (DH)Stade du PérennoFootball : VOC / Tarbes Pyrénées F1(Championnat Nat. U 19) stade du Pérenno12 DÉCEMBREBasket-Ball : UCK/NEF Vannes / RennesASPTT (Ligue 1 Rég. Masc.) salle du Bondonou de KercadoHandball : Handball Pays de Vannes /St-Nazaire handball (Prénat. Masc.)salle omnisports du Foso13 DÉCEMBRERugby: RCV / St Médard en Jalles RC(Nat. B et Féd. 1) stade Jo CourtelVolley-Ball :Vannes Volley-ball / AvantGarde St Denis (Nat. 3 Masc.) salle omnisportsde Kercado18 DÉCEMBREFootball : VOC / SC Bastia (Ligue 2 Pro.)stade de la Rabine19 DÉCEMBREBadminton:Badminton Club Vannetais/ St Brieuc (Nat. 3) salle omnisports du Foso20 DÉCEMBREFootball :VOC / Lorient FC 3 (DH)stade du PérennoVolley-Ball : Vannes Volley-ball / UGSHOVB/HAC (Nat. 2 Fém.) salle omnisportsde Kercado

Crédits photos : François Le Divenah, Yannick Coupé, Pascal Robert

Directeur de la publication: François Goulard. Siège: Hôtel de Ville - Service Information - �0297016030. Rédaction: Marc Gallic, Loïc Berthy,Grégory Le Falher, Patrick Huchet. Photographies de une: © Julie Le Moal. Maquette et mise en page: Marc Gallic, Grégory Le Falher.Photographies: François Le Divenah, Julie Le Moal, Marc Gallic, Grégory Le Falher. Flashage: Photext, Vannes. Impression: Les Presses deBretagne - Cesson-Sévigné. Tirage: 36700 exemplaires. Dépôt légal: octobre 2009 - ISSN 1260-4186. Site Internet Ville de Vannes: www.mairie-vannes.fr. Courriel ville de Vannes: [email protected] - Standard ville de Vannes: �0297016000.

Notre prochaine édition (Vannes Mag n° 53) sera diffusée en boîtes aux lettres du lundi 14 au vendredi 18 décembre 2009 (semaine 51).

VANNES MAG • REVUE MUNICIPALE D’INFORMATION

VANNES MAG SUR CD AUDIOL’Association des donneurs de voix - Bibliothèque sonore de Vannes réalise, pour chaque édition du Vannes Mag, une version sonore du magazinemunicipal. Tous les textes sont lus à haute voix par les bénévoles de l’association et enregistrés sur CD audio. Ce service, gratuit, est assuré à l’intentiondes personnes aveugles ou malvoyantes. Des copies sur CD de chaque enregistrement sont réalisées sur demande. Renseignements au 02 97 47 04 18.

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