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Avec un hommage au Mime Marcel Marceau Salle de l’Aubette 31 Place Kléber, 67000 Strasbourg EXPOSITION du 1 er au 26 mars 2017 du lundi au dimanche 11h00-19h00 Entrée gratuite www.unmuseepourlemime.com LE POUV O I R DU G ESTE G V I I

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Avec un hommage

au Mime Marcel Marceau

Salle de l’Aubette31 Place Kléber, 67000 Strasbourg

EXPOSITION du 1er au 26 mars 2017du lundi au dimanche 11h00-19h00

Entrée gratuitewww.unmuseepourlemime.com

LE POUVOIRDUGESTEG

VI I

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Sommaire

L’exposition : “Le pouvoir du geste”

Renseignements pratiques

Parcours de l’exposition

Documents inédits, pièces uniques. Iconographie

Le Mime Marcel Marceau et Strasbourg

Commissariat et direction artistique Scénographie et graphisme

Autour de l’exposition

Partenaires

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LE POUVOIRDUGESTEG

VI I

Avec la révolution industrielle, unmonde s’estompe, les notions detemps, d’espace, de communicationsont modifiées. Le mime moderneapparaît, interroge l’homme sur sonrapport au corps, à l’autre et l’interpellesur sa place dans la société.

EXPOSITION

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Il n'y a pas que les espaces vertsQu'il faut protéger...Les espaces vides aussi !Parce que vous avez des artistes,Les mimes en particulier,Ils évoquent des figures...Ils tracent des lignes comme ça...Dans l'espace...Et une fois que c'est terminé,Ils saluent et ils sortent !Et ils laissent toutes ces formesFictives flotter dans l'atmosphère !

Raymond Devos

Plusieurs personnalités illustrent ce re-nouveau qui influence toujours lescourants artistiques des arts du mimeet du geste aujourd’hui.

Qui sont-ils ? Quels messages nousont-ils laissés ? Comment les jeunesgénérations s’en emparent-elles ?

Et dans notre quotidien, commentutiliser le pouvoir du geste ?

Dans toute communication, troiséléments sont importants :La parole, son expression et lagestuelle.La position du corps, l’utilisation desbras et des mains, l’orientation du re-gard…, sont les composantes d’unlangage efficace pour mieux se fairecomprendre.Pour la première fois, une expositionconsacre une telle place à l’art dumime et au pouvoir du geste.Cette exposition met en lumière larichesse de ce patrimoine troplongtemps ignoré, dont l’influence seretrouve aussi bien au cinéma, dans ladanse, la musique, les arts plastiques,la publicité…

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RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

Site internet :www.unmuseepourlemime.com

Dates du 1er au 26 mars 2017

Lieu Salle de l’Aubette, 31 Place Kléber à Strasbourg.Accès en tram A (arrêt “Homme de fer”)Parking :

Kléber et autres parkings du centre-ville

Horaires Du lundi au dimanche 11hoo-19hooPas de fermeture hebdomadaire

Entrée gratuite

Commissaire de l’exposition

Valerie Bochenek

[email protected]

Scenographie

Frederic Beauclair

Graphisme

Stephane Bouelle

Régisseur général

Paul Houron

ASSOCIATIONUN MUSéE POUR LE MIME 253, rue Saint-Denis75002 [email protected]

Le parcours de l’exposition est composé de 8 modules.

L’OUVERTUREL’ouverture de l’exposition plonge le visiteurdans le Strasbourg des années 20 où MarcelMarceau naît le 22 mars 1923.Ce module aborde l’enfance de Marcel Man-gel, (dit Marceau), une famille d’origine juiveinstallée à Strasbourg, elle rappelle le milieudans lequel il a grandi à Strasbourg et ses an-nées au lycée Fustel de Coulanges. La découverte du cinéma muet de CharlieChaplin et du personnage “Charlot” va mar-quer à jamais la vie du jeune Mangel qui, dèsl’âge de huit ans, crée sa première troupe dethéâtre dans la colonie de vacances de satante Mina à Wildersbach. Ce sont les vacances dans les Vosges, l’inno-cence et l’insouciance de l’enfance, “les eauxmêlées”, avant que la guerre n’éclate.

LA SCENEAu centre de la salle est placée la scène d’unpetit théâtre.Les visiteurs sont invités à regarder un mimeinterpréter une scène.

Cependant, cette séquence gestuelle n’estpas réelle, mais virtuelle, avec un hologrammeen “3D”.

Les procédés techniques utilisés pour cetteséquence en “3D” sont inédits et originauxsur la scène d’un théâtre.

Nouvelles technologies et mime se rencon-trent pour restituer la magie du geste et lapoésie du silence au cœur de l’exposition.

PARCOURS DE L’EXPOSITION

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LA SCIENCE DU GESTELe Pierrot de Deburau n’est plus une espècede niais comme dans la Commedia dell’ Arte,mais un personnage très populaire, dontl’expression gestuelle silencieuse fascine etfait les grandes heures du théâtre des Funam-bules.Le film de Marcel Carné, “Les Enfants duParadis”, réalisé en 1945 d’après un scénariode Jacques Prévert, retrace la vie de Jean-Gaspard Deburau.“La pantomime blanche” continue avec sonfils Charles Deburau, puis avec les célèbresmimes, Séverin, Farina, Rouffe, Legrand… etGeorges Wague, le professeur de mime deColette.Avec la révolution industrielle, le cinéma bur-lesque triomphe aux Etats-Unis avec CharlieChaplin, Laurel et Hardy, Buster Keaton…puisen France, avec Jacques Tati, Pierre Etaix…Dans le Paris d’après guerre, grâce à JacquesCopeau, Suzanne Ping et l’école du Vieux Co-lombier, des hommes et des femmes posentles fondements du mime moderne. Etienne Decroux et Jean-Louis Barrault éta-blissent, dès 1932, les premiers fondamen-taux du mime corporel. Dans “Réflexions surle théâtre”, Jean-Louis Barrault raconte : “Atour de rôle, l’un exécutait devant l’autre, quicritiquait.…Decroux, par son sens analytiquemême et une intelligence créatrice exception-nelle, savait fixer les variations improviséesque j’exécutais…nous mimes trois semainesà mettre au point la “marche sur place”.”

En 1944, le jeune Marcel Marceau intègre laclasse d’Etienne Decroux auprès de Maximi-lien Decroux Eliane Guyon, notamment.

Grâce au fond d’archives Etienne BertrandWeill, le visiteur est le témoin privilégié desévolutions historiques de l’art du mime.Les photos d’Etienne Bertrand Weill tradui-sent l’ébullition de cette période de créationsqui verra la genèse de pièces majeurescomme ”Les arbres”, “L’usine”, où l’acteur-mime n’est pas le sujet principal de la narra-tion, au service d’un métier, mais un corps quipeut aussi incarner la matière qu’il travaille, lamachine : il s’affranchit des notions de tempset d’espace.

LA CREATION DU PERSONNAGE DE BIP La construction du personnage de “BIP”, in-venté par Marcel Marceau, ne laisse rien auhasard. Ses caractéristiques principales sont pré-sentes dès sa création au Théâtre de Pochede Paris, le 22 mars 1947, mais son image vaprogressivement se métamorphoser. Ce module retrace l’évolution du personnage“Bip” à travers la transformation de son ma-quillage, de ses costumes et aussi de sadramaturgie. BIP a contribué à la renomméeinternationale du mime Marcel Marceau. Parla vision du décorateur Jacques Noël, lecostume de “Bip” incarne la synthèse d’unhéritage culturel théâtral et le renouveau d’unpersonnage témoin de son temps. Le costume accompagne l’évolution esthé-tique et dramaturgique des créations.Le fond de l’association Un Musée pour leMime permet de présenter une collectionde costumes de scène, accessoires, objets,affiches, documents, dessins…, ayant ap-partenu au Mime Marcel Marceau.

PARCOURS DE L’EXPOSITION

Une brève histoire du Mime depuis la GrèceAntique nous rappelle les dates clefs, pour arriver au XIXe siècle en France avec le Pierrotromantique, créé par Jean Gaspard Deburau.

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LA PUISSANCE POLITIQUE DU GESTESous Louis XIV, les comédiens sont interditsde parole, afin de ne pas concurrencer laComédie Française et les comédiens italiens.L’expression du corps leur permet de trans-gresser l’interdit.

Avec la Révolution, la liberté de parole est re-donnée, et paradoxalement, certains vontchoisir le silence pour s’exprimer.

Au lendemain de la seconde guerre, certainesautorités politiques autorisent le mimeMarceau à présenter ses “pantomimessilencieuses” dans leur pays, convaincusqu’il n’y a aucun danger face à ces pouvoirsautoritaires, que ces “petites histoires” sontjuste distrayantes, divertissantes…

Pourtant le public perçoit le message etcomprend ce “cri du silence” pour la liberté,la dignité de l’homme contre l’injustice.

Par la rupture des formes, l’intensité de l’éner-gie poussée à ses limites, le geste peut deve-nir violent, source de conflit, provoquer lesentiment d’agression.Mais le geste peut aussi traduire l’espoir depaix et d’harmonie de chaque homme, danscet élan vibrant, fragile, parfois brisé mais tou-jours renaissant.

L’INTERNATIONALISME DE L’ART DU GESTE Les affiches du monde entier des repré-sentations du mime Marceau et de sa troupependant 60 ans témoignent d’une richesseiconographique incroyable. Elles permettentd’aborder 60 ans d’histoire des arts gra-phiques sur les cinq continents, nous livrant,à travers les codes de leur propre culture, leurvision du personnage de Marcel Marceau.“Marcel Marceau est au théâtre ce que CharlieChaplin est au cinéma” titrait le New YorkTimes en 1955. La mise en perspective des personnalitéspolitiques et des artistes avec le contextede l’époque nous donne la mesure du rôled’Ambassadeur de la Culture Française jouépar Marcel Marceau.

Les procédés techniques utilisés pour cetteséquence en “3D” sont inédits et originauxsur la scène d’un théâtre.

Nouvelles technologies et mime se rencon-trent pour restituer la magie du geste et lapoésie du silence au cœur de l’exposition.

INFLUENCES ET HERITAGES Une autre partie de l’exposition est consacréeaux influences et aux héritages que Marceau,Decroux, Barrault, Lecoq ont inspirés.Le pouvoir du geste est utilisé par les commu-nicants et les publicitaires, le langage nonverbal est enseigné dans les écoles de com-merce comme instrument d’efficacité…Le mime est partout... Qui sait :

. que l’art du Butô fut inspiré notammentpar la venue du Mime Marcel Marceauau Japon en 1955,

. que David Bowie fut mime,

. que “le Moonwalk” de Michael Jacksonfut inspiré par la marche sur place,

. qu’une partie des éléments constitutifsdu HIP HOP proviennent directement du mime corporel d’E. Decroux et de lapoésie du geste de M. Marceau.

Tant d’exemples qui sont présentés ici et nousamènent à découvrir la diversité des arts duMime et du Geste aujourd’hui dans le monde.

INITIATION A L’ART DU GESTEL’exposition se termine par un espacepédagogique, afin que chaque visiteurpuisse s’initier, s’il le désire, à la pratique dequelques principes fondamentaux de la gram-maire du mime.

Chaque exercice sera traité d’une manièreludique, afin que le visiteur puisse s’initier àla technique du mime.

PARCOURS DE L’EXPOSITION

L’histoire enseigne que les artistes sont les premiers à subir la censure politique, à être interdits d’exercer librement leur métier. Au nom de la défense de l’objectivité,les régimes totalitaires imposent leur vérité.

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Le costume de “BIP”

Plusieurs variations de son fameux caraco avec la marinière

L’un des premiers chapeaux utilisés par Marcel Marceau

Le chapeau de “BIP” haut de forme sur lequelflotte une fleur rouge

Le masque du visage du mime Marceau.

Son banc de scène

Ses chaussons de scène

Le drapeau de “La Cage”,“Adolescence, MaturitéVieillesse et Mort”, “Le Fabricant de Masques”,ses grandes pantomimes

Un ensemble de pancartesde présentations choisiesparmi les pantomimes lesplus symboliques de “BIP”,en différentes languesétrangères.

DOCUMENTS ET PIECESUNIQUES, PRESENTEESDANS L’EXPOSITION

OBJETS DE SCENE AYANT APPARTENUÀ MARCEL MARCEAU

Carte manuscrite deGeorges Wague

Série de cartes postalessur le mime

Aquarelle représentant le mime Deburau

Lithographie de SarahBernhardt en Pierrot

“Mimique-Physionomie et gestes” par A. Giraudet,édition de 1895.

Les cahiers du second“United States Tour” en 1958 de Marcel Marceau

Un cahier “BIP par ses photographes”

Planches photos de “BIP” à ses débuts par EtienneBertrand Weill

Carnet de croquis du Peintre Kiffer

Feuilles manuscrites de Marcel Marceau

PARMI LES DOCUMENTS INEDITS

Figurines à l’effigie de Pierrot

Calendrier, cartes de correspondance de Georges Wague à Etienne Bertrand Weill

Cahier de réflexionsd’Etienne Decroux à Pinok

Boîte à musique, broche,médaille, pin’s à l’effigie du personnage de “BIP”

Figurines à l’effigie de“BIP” réalisées par des admirateurs

OBJETS INSOLITES

Gravure dédicacée de Willette au Pierrot romantique de la belleépoque, Georges Wague

Photos de l’œuvre du photographe Etienne Bertrand Weill

Une sélection de dessinsoriginaux d’artistes inspi-rés par l’univers du mime

Une affiche de Marcel Marceau à New York CityCenter de la collection dePierre Verry

Les plus belles affiches de tournées de la collec-tion personnelle du MimeMarceau et de Pierre Verryillustrées par Charles Kiffer,Jacques Noël…. En tour-née en Afrique du Sud, en Europe, en Algérie, auJapon, en Corée, en Aus-tralie, en Israël, en Indoné-sie, en Amérique latine…

Une imposante sculpturedu buste de Marcel Marceau de la sculpteurValentine Zeïlé

AFFICHES, DESSINS, PEINTURES, PHOTOS

Marcel Marceau avec lesPrésidents Charles DeGaulle, François Mitterrandet Jacques Chirac, avecJimmy Carter, Présidentdes Etats Unis, MichaelJackson, Stan Laurel,

Cary Grant, Yul Brunner, Maurice Chevalier, Rudolf Noureev, Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud, à l’Académie des Beaux-Arts …

PHOTOGRAPHIES DE MARCEL MARCEAU AVEC …

Iconographie disponible dans le cadre de la promotion*Les légendes, crédits et conditions d’utilisation particu-lières sont indiqués au bas de chaque image.

*dans le cadre de l’exposition uniquement et pendant la durée de celle-ci.

ICONOGRAPHIE

Le célèbre chapeau de Bip

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David Bowie (PHOTO DE LA POCHETTE DU DISQUE “HEROES”), élève du mime Lindsay Kemp

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2017 marque les dix ans de la disparition du célèbre mime MarcelMarceau.

Contexte de l’événementOriginaire de Strasbourg où il a passé unegrande partie de sa jeunesse, Marcel Mangel,dit Marceau est toujours resté fier de sesracines alsaciennes.L’Alsace et son histoire, Strasbourg et sonrayonnement ont nourri les grandes valeursd’humanisme et de tolérance de la créationartistique du mime Marcel Marceau.

Issu d’un milieu populaire d’Europe de l’Est,Marcel Mangel, dit Marceau, est né à Stras-bourg le 22 mars 1923.

Dans son livre d’entretiens avec Valérie Bo-chenek, il confiera :“A partir de la dixième jusqu’à la première, j’aiété au lycée Fustel-de-Coulanges. En classe,je récitais La Fontaine et mimais des contestaoïstes. Mon père élevait des pigeons dansune mansarde des vieux toits, et la nuit,j’entendais le roucoulement des pigeons et lecarillon de la cathédrale de Strasbourg”Lorsque sa mère l’amène à découvrir la litté-rature et les grands textes, son père l'emmèneaux matches de boxe et à l'Opéra. “Mon pèreavait une très belle voix, mais il a dû appren-dre le métier de boucher pour gagner sa vie”

A 8 ans, le jeune Marcel monte sa première pe-tite troupe d’enfants “La bande Ratapouille”dans la colonie d’été de sa tante Mina dans lesVosges, à Wildersbach et “A douze ans,j’imitais Charlot et certains héros de films”,indiquait-il encore lors de ces entretiens.Katy Kazan, dans un entretien avec GabyWolf, alias Niny, rapporte que 60 ans après,elle se souvenait de l'enfant prodige" qui étaitcapable d'interpréter quinze personnages dif-férents en déclamant la même phrase, quiremonte à sa mémoire soixante ans après :"As-tu vu le chapeau vert de ma belle-mère,tout en haut du grand peuplier vert ?”

La richesse du cosmopolitisme strasbourgeois,la culture locale, les institutions juivesnaissantes et les institutions culturelles etpubliques de l’agglomération auront été lecreuset inspirant d’une jeunesse ouverte àtoute créativité.

Ainsi, Strasbourg a été l’étincelle culturelled’un génie artistique, le mime Marceau, qui in-fluencera le “Moonwalk”, ce pas propulsépour l’éternité dans l’histoire de la danse parMickael Jackson.

Comprendre son parcours, connaître ses ori-gines, appréhender l’importance de l’histoirede l’Alsace à travers son itinéraire, ce n’estpas simplement revisiter une époque, c’estéclairer les mystères d’un langage universelcapable de toucher, d’émouvoir et d’insufflerl’espoir.

Etienne Bertrand Weill, photographe d’origine alsacienneLe photographe Etienne Bertrand Weill, alsa-cien d'origine a été également le photographede Jean Arp… qui a réalisé en 1920, avec So-phie Taueber-Arp et Théo Van Doesburg lesdécors du “complexe de loisirs” de l’Aubette,dans un esprit d’avant-garde où l’homme estplacé “dans la peinture plutôt que devantelle”. C’est à l’Aubette que l’exposition “LePouvoir du Geste” est présentée.

LE MIME MARCEL MARCEAUET STRASBOURG

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Commissaire, directrice artistique de l’exposition VALERIE BOCHENEK

Diplômée de l’école Internationale de Mimodrame de la villede Paris Marcel Marceau. Spécialiste de gestuelle et de pantomime.Co-auteur de l’ouvrage de référence : Le Mime Marcel Mar-ceau, Entretiens et regards avec Valérie Bochenek, éditionsSomogy.Dernière assistante à la mise en scène du Mime Marceau.A propos de leur dernière collaboration autour du specta-cle “Contes Fantastiques”, dont elle est également chargéede production, Marcel Marceau ecrit : “Valerie Bochenek, mon assistante et collaboratrice, s’engagetotalement dans tout ce qu’elle entreprend. Elle met touteson âme et son cœur dans ce nouveau spectacle avec latroupe. Je pense qu’elle m’a ete envoyee du ciel. C’estegalement une forme de fantastique. C’est ainsi que notreNouvelle Compagnie se forge pour creer ces nouveaux mi-modrames tournes vers l’avenir.”

Le Scénographe de l’exposition FREDERIC BEAUCLAIR

Diplômé de l'école Nationale Supérieure des Arts Appliquéset des Métiers d'Arts de Paris, dans la section ArchitectureIntérieure, Frédéric Beauclair ouvre son cabinet en 1988.Après un passage, en 1989, au sein de la Direction desmusées de France, il se spécialise dans la muséographie etla scénographie. Cette expérience lui ouvre une carrière passionnante dansde nombreux musées et palais nationaux.En 25 ans, Frédéric Beauclair a conçu et réalisé plus dedeux cent quarante expositions temporaires et installa-tions permanentes aussi bien en France qu'à l'étranger,notamment au Canada.Récemment, il réalise notamment la scénographie de l’ex-position “Sciences et curiosités à la cour de Versailles”, auchâteau de Versailles, “Roulez Carrosses” au musée desBeaux Arts d’Arras et “Fashioning Fashion” au musée desArts Décoratifs à Paris, “Le château de Versailles en Cent chefs-d’œuvre” au muséedes Beaux Arts d’Arras, la Galerie permanente des carrossesgrandes écuries du château de Versailles, le Musée perma-nent de Montmartre et actuellement l’exposition “Buffetintimement”. Sa préoccupation est de concevoir une archi-tecture épurée, sculptée par la lumière, et toujours au servicede la beauté des œuvres présentées.

Le Graphiste de l’exposition STEPHANE BOUELLE

Diplômé de la City&Guild Art School (Londres), StéphaneBouelle a travaillé comme directeur artistique dans plusieursagences (Publicis, Mac Cann…) avant d’ouvrir son proprestudio graphique en 2001. Plasticien et spécialiste en directionartistique de marques et d’éditions institutionnelles. Il travaillesur l’identité visuelle de grandes maisons, faïencerie deLunéville, Dalloyau, Maisons & objets, la RMN… Il a réalisél’identité graphique de magazines et la conception d’éditions.En 1996, pour les éditions Somogy, il a collaboré avec MarcelMarceau et Valérie Bochenek sur l’ouvrage d’art : "Le mimeMarceau, entretiens et regards avec Valérie Bochenek".Il réalise toutes les éditions de La Fugue, (groupe LVMH), etsigne la conception et la réalisation graphique de l'expositiondes peintures et dessins du Prince de Jouinville, des expositionsde la Fondation de Gaulle. En 2016, les expositions“Lafayette” à l’Hôtel du département de la Haute-Loire et lesexpositions de Jean-François Rauzier (au Musée d'art Modernede Brasilia et Rio). Stéphane Bouelle aime jouer avec lescodes artistiques et visuels dans son travail, pour apporterune approche inattendue des sujets graphiques.

AUTOUR DE L’EXPOSITION :Programme

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Les temps forts du mois de mars 2017:

1) Exposition à l’Aubette, 31 Place Kléber à Strasbourg, gratuite, ouverte chaque jour de 11h00 à 19h00, du 1er au 26 mars 2017 www.unmuseepourlemime.com

2) Conférences Conférences - Débats entre artistes et public. Des spécialistes nous parlent de leur travail, de leur in-fluence et de l’importance de la gestuelle dans leurscréations : Mimes / Compagnies / Metteurs en scène/ Professeurs / Danseurs. Le programme des conférences sera disponible sur lesite de l’association www.unmuseepourlemime.com

3) Atelier d’initiation à l’art du Mime et Master Class

Des ateliers d’initiation aux techniques de base dumime seront organisés, notamment pour les enfants.Une Master Class pour adultes : La Master Classs’adresse à un public de comédiens, danseurs, artistesamateurs ou en cours de formation.

Le programme des événements sera disponible sur lesite de l’association www.unmuseepourlemime.com

4) Le “Marceau Day”,

Cette appellation a pour origine une décision de la villede New York qui a donné à un jour du mois de mars,en 1999, le nom de “Marcel Marceau Day” lors d’unetournée du mime aux Etats Unis.Le 22 mars 2017, date anniversaire de la naissance deMarcel Marceau et des 70 ans de la création de sonpersonnage, une série d’événements sera organisée àStrasbourg, en liaison avec des événements interna-tionaux qui salueront le mime à cette occasion.

Le programme des événements sera disponible sur lesite de l’association www.unmuseepourlemime.com

Quelques Eléments de Bibliographie “Une saga du mime, des origines aux années 1970”Pinok et Matho.(archimbaud editeur, Riveneuve editions)

“Maximilien Decroux, au delà du mime” Préface de Jean Claude Cotillard, par Catherine Decroux et Tania Becker.(archimbaud editeur, Riveneuve editions)

“Le Mime Marcel Marceau, Entretiens et Regards avec Valérie Bochenek”.(éditions d’art Somogy)

“Paroles sur le mime”, Etienne Decroux.(éditions Gallimard)

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Contact presse Yvelise Schaeffer - L’Atelier Fertile d’Yvelise Tél : 06 14 38 14 33 - e-mail : [email protected]

avec le soutien de SENFA, BARISOL, NIELSEN DESIGN, lesoutien de la BNF, Agence d’Attractivité Alsacienne,Alsace Destination Tourisme, Office de Tourisme deStrasbourg et sa région, la Fondation Sonnenhof, Clubde la Presse de Strasbourg, Librairie Kléber

L’association “Un Musée pour le Mime” remercie chaleureusement l’ensemble de ses soutiens et mécènes qui permettent la réalisation de cette exposition.

Et particulièrement La Ville de Strasbourg et son maire, Roland Ries,La Fondation pour Strasbourg, et son président Jean-Louis de Valmigère, sans lesquels ce projet n’aurait pu aboutir.

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