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Bleu autour 2016

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Bleu autour

2016

Peinture de couverture : Claire Forgeot

Ci-contre : Eloi Valat

Anniversaire. – Bientôt vingt ans. C’est fin 1997 qu’ont paru les deuxpremiers livres de Bleu autour : Vichy-Tombouctou dans la tête, de Jean-Michel Belorgey, et Le Village et enfin, de Luc Baptiste, récit qui nousa valu deux procès (gagnés) comme raconté en épilogue de sa réédition(préfacée par Marie-Hélène Lafon).

Bleu autour. – Pourquoi bleu ? Et autour de quoi ? Et pourquoi ce rougesur les couvertures ? Réponse d’une lectrice : à cause du bleu dont on badi-geonne l’encadrement des fenêtres des maisons blanches en Andalousie,pour que le diable ne rentre pas. Soit. D’autant que le diable est rouge, non ?Et s’il était déjà dedans ?

Collections. – Quelque 150 livres ont paru en près de vingt ans dans quatreprincipales collections : d’un lieu l’autre, la première ; puis d’un regardl’autre, qui accueille des livres croisant textes et images ; encore la petitecollection de Bleu autour, grande ouverte aux essais, aux rééditions, à lalittérature aussi ; enfin poésie étrangère.

D’un lieu l’autre. – Le nom de sa première collection marque Bleu autour,où paraissent des livres qui jettent des ponts entre les lieux et les temps, des

livres ouverts sur l’autre et sur l’ailleurs, écrits par des auteursd’ici ou d’ailleurs, d’ici et d’ailleurs, des exilés qui, dans la languequ’ils habitent, nous transportent là où nous n’étions pas.Cette collection, ces dernières années, s’est enrichied’une série de recueils de récits d’enfance, genre créé parLeïla Sebbar, dont le dernier, dirigé par elle, a pour titreUne enfance dans la guerre – Algérie 1954-1962.Autre série nouvelle, comprise, elle, dans la collection

d’un regard l’autre : des rééditions commentéeset illustrées de « classiques », pour certains liésà notre région d’implantation, pour d’autresnon. Après Allen, de Valery Larbaud,paraîtront Je ne parle pas la langue de mon père, de Leïla Sebbar, etSébastien Roch, d’Octave Mir-beau, avec des illustra tionsd’Eloi Valat.

Collection “d’un lieu l’autre” – 3

d’un lieu l’autre

Récits, romans, nouvelles…

9782358480642

9782358480734

Une enfance juive en Méditerrannée musulmaneTEXTES INÉDITS RECUEILLIS PAR LEÏLA SEBBAR

Préface : Leïla Sebbar14 cm x 22 cm – 368 pages - Textes et photos d’enfance – 26 €

Sur un ton ironique, tendre, lucide, nostalgique, tragique,trente-quatre auteurs racontent leur enfance juive dans le Maroc,l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, le Liban et la Turquie des années1930-1960. Ils révèlent la fin d’un monde cosmopolite etsécu laire, avant l’exil auquel l’Histoire contem poraine les apresque tous contraints. Parmi les auteurs : André Azoulay,Albert Bensoussan, Chochana Boukhobza, Alice Cherki,Roger Dadoun, Moris Farhi, Daniel Mesguich, Tobie Nathan,Rosie Pinhas-Delpuech, Benjamin Stora, Yves Turquier…« Des fragments d’un monde englouti. » (Libération)

Une enfance dans la guerre - Algérie 1954-1962TEXTES INÉDITS RECUEILLIS PAR LEÏLA SEBBAR

Préface : Jean-Marie Borzeix - Dessin : Sébastien Pignon14 cm x 22 cm – 368 pages - Textes et photos d’enfance – 26 €

Quarante-quatre auteurs issus des différentes populationsde l’Algérie d’avant l’indépendance racontent leur enfancedans la guerre de 1954-1962. L’incandescence de leurs récitsagit comme un révélateur de cette guerre, meurtrière, long-temps innommée à Paris, fondatrice de l’Algérie nouvelle,constitutive de la France actuelle et annonciatrice des conflitsqui s’écrivent avec les mêmes mots : exécutions, tortures,bombes dans les cafés… Parmi les auteurs : Nora Aceval,Michèle Audin, Karima Berger, Maïssa Bey, Monique Canto-Sperber, Waciny Laredj, Daniel Mesguich, Norredine Saadi…

L’enfance des Français d’Algérie avant 1962TEXTES INÉDITS RECUEILLIS PAR LEÏLA SEBBAR

Préface : Leïla Sebbar14 cm x 22 cm – 288 pages - Textes et photos d’enfance – 24 €

Vingt-huit Français d’Algérie, tous gens du livre (écrivains,essayistes, conteurs...), donnent un récit inédit et des photo-graphies de leur enfance dans l’Algérie française et coloniale,des années vingt à 1962. Un voyage polyphonique, jalonné de dessins eux aussi inédits.Une mosaïque d’histoires intimes qui composent une Histoirecommune entre l’Algérie et la France.

Une enfance turqueTEXTES INÉDITS RECUEILLIS PAR ELIF DENIZ14 cm x 22 cm – 320 pagesTextes et photos d’enfance – 24 €

Ester Benbassa, Yiğit Bener, Serçuk Demirel, Moris Farhi,Nedim Gürsel, Esther Heboyan, Selim Ileri, Ahmet Insel,Demir Özlü, Rosie Pinhas-Delpuech, Ayşe Sarısayın… Plusde trente gens du livre, écrivains pour la plupart, racontentleur enfance, urbaine ou villageoise, aux quatre coins dela Thrace et de l’Anatolie, dans des familles d’originesdiverses, entre les années 1930 et 1980. La mosaïque de leursrécits dessine en filigrane une Turquie qui éclaire celled’aujourd’hui, plus prospère et peuplée mais moins plurielleet laïque, toujours exposée aux vents violents de l’Histoire.

4 – Collection “d’un lieu l’autre”

Une enfance corseTEXTES INÉDITS RECUEILLISPAR JEAN-PIERRE CASTELLANIET LEÏLA SEBBAR14 cm x 22 cm – 240 pagesTextes et photos d’enfance – 20 €

Vingt-trois auteurs, dont Jérôme Camilly, Jérôme Ferrari(Prix Goncourt 2012), Gaston Piétry, Minna Sif…, racon-tent leur enfance dans la Corse marine ou montagneuse,convoitée ou austère, chaleureuse, fragile : une île dontvoici la mémoire vivante, des années 1930 à aujourd’hui.

Turcs en FranceELELEPréface : Gaye Petek17 cm x 22 cm – 208 pages – 24 €

Le portrait de treize familles turques installées en Franceet, au sein de chacune d’elles, celui d’un personnage centralqui décida d’émigrer pour des raisons politiques, écono-miques, personnelles… Des autoportraits plutôt, composésde photos tirées des albums et de paroles données. Précieuxtémoignages, car bien des Turcs s’effacent derrière le mari,les parents, le lignage, la Nation. Un livre dû à feue l’associa-tion laïque d’insertion Elele, dissoute en 2010 suite à desretraits d’aides publiques.

Les Enfants du RomanestanMORIS FARHI

RomanTraduction de l’anglais : Martine Chard Hutchinson

et Agnès Chevallier14 cm x 22 cm – 304 pages – 22 €

Une fable noire, enchantée aussi, sur l’épopée des Tsiganesd’Europe centrale. L’histoire de Branko, orphelin rescapé deBirkenau qui, Moïse des temps modernes, prend la tête d’unexode périlleux vers un mythique Romanestan… Du même auteur, écrivain de langue anglaise issu d’une famillesépharade de Turquie, ont déjà paru en français deux ouvragesde même souffle : le roman Jeunes Turcs (Buchet-Chastel) etl’ensemble de l’œuvre poétique, Cantates des deux continents(Bleu autour, voir p. 31).

Le TaquetEVGUÉNI GRICHKOVETS

NouvellesTraduction du russe : Stéphane A. Dudoignon

14 cm x 22 cm – 240 pages – 19 €

Né en 1967, Evguéni Grichkovets est l’un des auteurs pharesde la scène littéraire post-soviétique. Après plusieurs piècesde théâtre et un roman traduits en français, Le Taquet est sonpremier recueil de nouvelles. Il dit d’abord « je » pour revenirsur sa vie de « petit gars de la Marine », quand il mangeaitdu chien, puis nous plonge dans le crâne et le quotidiende personnages masculins ordinaires de la Russie actuelle.Peu dépeignent nos temps modernes avec autant d’acuité etde drôlerie que cet héritier de Tchekhov ou de Jack London.

NuitTCHULPÂN (VERS 1897-1938)

RomanTraduction de l’ouzbek et présentation :

Stéphane A. Dudoignon14 cm x 22 cm – 464 pages – 23,50 €

C’est à la faveur de l’implosion de l’URSS qu’a été redé-couvert ce chef-d’œuvre des littératures d’Asie centrale, dontvoici la première traduction dans une langue occidentale.Basé sur une intrigue de harem, qui se déroule entre leTurkestan (futur Ouzbékistan) et Moscou à la veille dela soviétisation, ce roman enlevé se révèle un brûlot anti- colonial. Il vaudra à son auteur le goulag puis l’exécution.

Collection “d’un lieu l’autre” – 5

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La café du coinSAIT FAIK ABASIYANIKNouvellesTraduction du turc : Rosie Pinhas-Delpuech14 cm x 22 cm – 192 pages – 17 €

Vingt-deux nouvelles abruptes, mélancoliques etdrôles composent ce recueil paru en 1950, l’un desplus aboutis de Sait Faik Abasıyanık. Celui-ci confère uneétonnante grandeur littéraire au petit monde des oubliésde la vie qu’il côtoie entre Istanbul et son île de pêcheurs.« Rarement dans la littérature mondiale un écrivain a sucroquer le quotidien avec tant de finesse », selon l’écrivainEnis Batur, qui a réédité son œuvre à Istanbul.

Le SamovarSAIT FAIK ABASIYANIK (1906-1954)Préface : Enis BaturNouvellesTraduction du turc : Alain Mascarou, avec Elif Deniz et Pierre Vincent14 cm x 22 cm – 176 pages – 16 €

Paru en 1936, Le Samovar est le premier des dix recueils denouvelles publiés de son vivant par Sait Faik Abasıyanıkqui « rôde dans les faubourgs de l’humanité » (Marc Semo,Libération), et qui « a révolu tionné la prose turque » (EnisBatur). L’auteur est alors de retour à Istanbul, après un longséjour à Grenoble où il campe aussi certaines de ses histoires.On sent une fêlure. Un écrivain naît.

Un serpent à AlemdağSAIT FAIK ABASIYANIKPréface : Nedim GürselNouvelles - Traduction du turc : Rosie Pinhas-Delpuech14 cm x 22 cm – 160 pages – 14 €

Dans ce recueil qu’il publie l’année de sa mort, en 1954,Sait Faik est au sommet de son art. À la manière d’un Fellini,il déploie son petit monde de perdants – et lui avec – dans uncarrousel grinçant et fascinant, s’affirmant comme l’un des grandsnouvellistes européens. « Les petits textes de Sait Faik vousembarquent loin, très loin, vous troublent et vous dérangentpour longtemps. (…) Sait Faik incarnait pour nous la liberté,le refus des conventions. Son dernier livre prit à nos yeuxvaleur de manifeste. » (Nedim Gürsel, auteur de la préface)

ET AUSSI :Un homme inutile, SAIT FAIK ABASIYANIK, épuisé.

Derniers exemplairesen vente chez l’éditeur

Collection “d’un lieu l’autre” – 7

Pensionnaire d’ÉtatFÜRUZAN

NouvellesTraduction du turc : Elif Deniz et Pierre Vincent

14 cm x 22 cm – 304 pages – 18 €

Füruzan est une nouvelliste-née. Ce recueil, le premierqu’elle a publié, en 1971, est son chef d’œuvre, couronnépar le prestigieux Prix Sait Faik de la nouvelle. Un stylepointilliste, dépourvu d’effets. Une langue portée par desvoix intérieures. Des personnages déclassés, surtout fémi-nins. On entend une palpitation, une mélancolie. On entredans l’intimité de la Turquie moderne. On découvre unécrivain majeur.

La Vie hors du tempsVoyage sur les traces de Kafka, Svevo et Pavese

TEZER ÖZLÜ (1942-1986)Roman - Traduction de l’allemand par Diane Meur

14 cm x 22 cm – 240 pages – 17 €

«Un incandescant road-movie. » (Libération)Dans ce récit écrit en allemand, la langue de l’exil, Tezer Özlücomprime l’espace et le temps pour dire le chaos qui l’habiteà Berlin, puis son voyage à travers l’Europe sur les traces deKafka, Svevo et, surtout, Pavese, « ses frères d’âme » disparus. Un voyage au bout de la littérature qui l’affranchit, de la libertéqu’elle recouvre, de l’amour physique qui la transporte.Elle est crue, graie, grave. Elle note : « J’adore les rails. Ilsreprésentent la liberté. Le mouvement. Le fait de ne pas devoirs’adapter. Les rails sont une sorte d’infini. Un infini terrestre. »

Les nuits froides de l’enfanceTEZER ÖZLÜ (1942-1986)

RomanTraduction du turc : Elif Deniz et Agnès Chevallier

14 cm x 22 cm – 128 pages – 14 €

«Un livre troublant, plein d’éclat. » (Le Monde)Tezer Özlü y exprime ce qu’elle a tamisé de sa courte et incan -descente existence. Elle crée un langage épuré et un styledéstructuré pour dire l’enfance froide à Istanbul, l’exil enAllemagne et au pays de Léo Ferré, le coma des électrochocs,la violence politique. « La vie meilleure n’est pas ailleurs,écrit-elle, elle est ici. » Cette vie, contrairement à une SylviaPlath qui y renonce, Tezer Özlü l’embrasse : « Le séisme quisaisit deux êtres enlacés est l’essence du monde. »

8 – Collection “d’un lieu l’autre”

Suites byzantinesROSIE PINHAS-DELPUECHRécit14 cm x 22 cm – 176 pages – 15 €

Àtravers ses langues (le français de son père et de sa mère,le judéo-espagnol de sa grand-mère et le turc de l’école),l’ouverture au monde de l’enfant qu’était Rosie Pinhas-Delpuech dans l’Istanbul cosmopolite des années 1960.

« Une prose qui a la légèreté de l’évidence, accueillante etentraînante, irrésistiblement musicale. »(Benjamin Fau, Le Monde)

Anna – Une histoire française ROSIE PINHAS-DELPUECHRécit14 cm x 22 cm – 208 pages – 15 €

De l’Espagne de l’Inquisition au Paris des années noires,via les vestiges juifs d’Andrinople, Rosie Pinhas-Delpuechenquête sur une figure énigmatique de son enfance, Anna,dont le destin a pesé sur le sien.« Une archéologie intime, un récit absolument envoûtantet passionnant. » (Isabelle Motrot, France 5)

Pêcheurs d’épongesYACHAR KEMALReportagesTraduction du turc : Jean Descat14 cm x 22 cm – 320 pages – 22 €

La quarantaine de grands reportages publiés par YacharKemal de 1951 au milieu des années 1970 sont partie inté-grante de son œuvre littéraire, tendue entre la réalité socialeet l’épopée. En voici huit, parmi les plus marquants, à com- mencer par « Pêcheurs d’éponges », paru peu après Mèmedle Mince (1955). Ils constituent un rare témoignage sur laTurquie rurale et urbaine de ces années de transition et selisent comme un roman.

ET AUSSI : Insomnia - Une traduction nocturne, de Rosie-Pinhas-Delpuech.

Le village et enfinLUC BAPTISTE

Préface : Marie-Hélène LafonRécit – Deuxième édition

14 cm x 22 cm – 88 pages – 12 €

«La chronique saisissante d’une communauté rurale. C’estpeu dire que l’écriture est à la hauteur : elle est nette, tendue,puissamment suggestive, et récuse sans mollir tout pathé-tique. » (Jean-Pierre Siméon, L’Humanité)Pour Jean-Marie Borzeix : « On est du côté de René Fallet(en plus douloureux), de Marcel Jouhandeau (en moins cruel),de Pierre Michon (en aussi miniscule…). »

La Chambre aux pommesFLORENCE HINNEBURG

Notes et gravures suivies deCorrespondance de guerre (1942-1947)

17 cm x 22 cm – 224 pages – 26 €

Par le texte et l’image, Florence Hinneburg part de Parispour l’ex-Allemagne de l’Est à la découverte de la famille,méconnue d’elle, de sa mère, dont elle porte le nom et quilui a transmis ses archives. Avec son langage, la gravure, elleimprime la présence – l’absence aussi – de cette mémoire : uneplage où flotte un drapeau nazi, la poignante correspondanceentre son grand-père, soldat puis prisonnier en France, etsa grand-mère, qui tient la maison de Roda où leur petite-fillepousse bientôt la porte de la chambre aux pommes…

ShérazadeLEÏLA SEBBAR

Roman 14 cm x 22 cm – 272 pages – 18 €

Réédition, revue par l’auteur, du premier volet desa fameuse trilogie romanesque, Shérazade, 17 ans,brune, frisée, les yeux verts (1982). On est au débutdes années 1980, à Paris. La fugueuse Shérazade

vit comme dans un conte. Un conte contemporain, lyrique,joyeux, parfois violent.Suivront Les carnets de Shérazade (1985) et Le Fou de Shé-razade (1990).

ET AUSSI : La Position de Juste, de LUC BAPTISTE

Collection “d’un lieu l’autre” – 9

Égalementdans la collection“d’un lieu l’autre”

De la paresse des sentimentsMICHEL C. THOMAS17 cm x 22 cm – 120 pages – 14,60 €ISBN : 978-2-91201-904-4

La Position de JusteLUC BAPTISTE17 cm x 22 cm – 120 pages – 15,25 €ISBN : 978-2-91201-910-9

Devant-DerrièreSÉBASTIEN PIGNONPréface de Mauro Ciccia17 cm x 22 cm – 72 pages – 15 €ISBN : 978-2-91201-922-2

Vichy-Tombouctou dans la têteJEAN-MICHEL BELORGEY17 cm x 22 cm – 112 pages – 14,60 €ISBN : 978-2-91201-900-1et, du même auteur, Abad17 cm x 22 cm – 160 pages – 18 €ISBN : 978-2-91201-931-1

Retours - Journal de BudapestSUSAN RUBIN SULEIMANPréface de Elie WieselTraduit de l’américain par Irène Lurçat17 cm x 22 cm – 208 pages – 17,70 €ISBN : 978-2-91201-905-2

La guerre, mon pèreMARIE GATARD17 cm x 22 cm – 128 pages – 15,25 €ISBN : 978-2-91201-911-7

Allier SimpleFRANÇOIS GRAVELINE17 cm x 22 cm – 80 pages – 13 €

10 – Collection “d’un lieu l’autre”

Collection “d’un lieu l’autre” – 11

Notre ChanelJEAN LEBRUN

RécitPrix Goncourt de la biographie 2014

14 cm x 22 cm – 276 pages – 20 €

Entre la Belle Époque et la Libération, ce récit conduit versdes lieux moins attendus que la rue Cambon et le Ritz,croise des personnages qu’on ne croyait pas si proches deMademoiselle, tel Robert Bresson, qu’elle couva et inspira.Il fait revire à la fois l’insaisissable Chanel et un anonyme detrente-cinq ans, Bernard Costa, qui l’avait choisie pour fée.Car c’est ce fou de mode qui, avant d’être emporté par le sida,a entraîné Jean Lebrun dans un road movie à travers la Francesur les traces de Gabrielle.

Un jour, le monde sera réparéMORIS FARHI

Traduction de l’anglais : Agnès Chevallier – Dessin : Eloi Valat11 cm x 17 cm – 24 pages – 3 €

Dans cette fable d’une troublante actualité, Moris Farhi,né d’une famille juive d’Ankara et grand écrivain de langueanglaise, raconte « l’entreprise de mort » d’une « armée desSauveurs » assaillant la jeunesse d’aujourd’hui… Le texteest dédié à Hrant Dink, journaliste turc d’origine arménienneassassiné à Istanbul le 19 janvier 2007 par un jeune de dix-septans. Écrite en 2012 et publiée en épilogue du recueil de récitsd’enfance inédits Une enfance turque (voir page 4), cette fableétait tristement prémonitoire. Suite aux massacres à Parisdu 13 novembre 2015, nous avons décidé de l’éditer à part.

9782358480741

L’enfance de Chanel - Enquête & découvertesHENRI PONCHON

Préface : Jean Lebrun14 cm x 22 cm – 256 pages – 16 €

Vertu de l’enquête sur les traces de Coco Chanel : à la suite deJean Lebrun (Notre Chanel, prix Goncourt de la biographie),le généalogiste Henri Ponchon révèle la véritable enfance,auvergnate, de Gabrielle et dévoile moult aspects inconnussur sa parentèle. Mettant ainsi à mal les légendes tissées aufil de bien des livres et films, il éclaire d’un jour nouveau lapersonnalité et l’ascension de Mademoiselle. Chemin fai-sant, il nous plonge dans une France rurale qu’on ne sauraittoujours dire de la Belle Époque…

9782358480789

Coffret de nouvelles n°2

11 cm x 17 cm – 128 pages – 9 € (1,50 € l’unité)

LUC BAPTISTE, Les Français parlent aux FrançaisFÜRUZAN, Pensionnaire d’ÉtatFRANÇOIS GRAVELINE, Il n’a pas cherché son corpsLAURENT JAFFRO, ColombanSAADAT HASAN MANTO, Cette fille-làLEÏLA SEBBAR, La Blanche et la Noire

Coffret de nouvelles n°3

11 cm x 17 cm – 100 pages – 7 € (1,50 € l’unité)

GUSTAVE FLAUBERT (1821-1880),Une leçon d’histoire naturelle : Genre CommisGUY DE MAUPASSANT (1850-1893), BoitelleANNIE SAUMONT, Une voiture blancheLEÏLA SEBBAR, Noyant d’AllierYORDAN YOVKOV (1880-1937), Un Compagnon

Coffret de nouvelles n°1

11 cm x 17 cm – 100 pages – 5 € (1 € l’unité)

SAIT FAIK ABASIYANIK, Une histoire pour deuxMARIE-HÉLÈNE LAFON, La maison SantoireSAADAT HASAN MANTO, Viande froideANNIE SAUMONT, Vous descendrez à l’arrêt RoussillonLEÏLA SEBBAR, Louisa

Nouvelles signées d’auteursfrançais et étrangers, éditées chacunesous la forme d’un petit ouvrage soignéet réunies en coffrets. Ces nouvellessont également disponibles à l’unité.

12 – Collection “d’un lieu l’autre”

d’un regard l’autre

Textes et images Allen

VALERY LARBAUD (1881-1957)17 cm x 22 cm – 200 pages – 26 €

Réédition illustrée de gravures pour partie inédites de PaulDevaux et commentée par Didier Arrachart, Olivier Belin,Marie-Paule Caire-Jabinet (préface), François Colcombet(postface), Fabienne Pouradier Duteil, Emmanuel PollaudDulian et Sylvain Venayre. Allen (1927) est un singulier récitde voyage, par la route, de Paris au centre de la France, undialogue sur la vie des provinces, un éloge du Bourbonnais,un hymne prémonitoire à l’Europe des villes et des petitsÉtats, de l’art et de la liberté, un précieux petit livre où seperdre et qui donne le goût d’une prose phare du XXe siècle.

9782358480758

Visites aux paysans du CentreDANIEL HALÉVY

Préface : Pierre Joxe - Postface : François ColcombetÉdition dirigée par Marie-Paule Caire-Jabinet

17 cm x 22 cm – 416 pages – 28 €

Le fameux récit des voyages effectués entre 1907 et 1934par l’intellectuel parisien Daniel Halévy au pays de l’auteurde La Vie d’un simple, Émile Guillaumin, plume des premierssyndicats de métayers. « Ethnologue sans le savoir », DanielHalévy écoute, recueille les paroles et revient, élargissant sonchamp d’enquête au Berry, à la Bourgogne, au Périgord. « Undocumentaire saisissant. Et davantage encore : un témoi gnage surune trajectoire intrigante. » (Julie Clarini, Le Monde des Livres)

Le Grand Meaulnes ALAIN-FOURNIER

Préface : Pierre Bergounioux - Édition dirigée par Bernard Stéphan17 cm x 22 cm – 271 pages – 28 €

À l’automne 1913 paraît Le Grand Meaulnes, l’uniqueroman d’Alain-Fournier, qui meurt un an plus tard, à 27ans,sur le front des Hauts de Meuse. De ce livre initiatique, tragiqueaussi, qui a marqué des générations de lecteurs, de cette quêted’ailleurs et d’absolu, voici, cent ans après, une rééditionassortie d’éclairages inédits d’écrivains, historiens et journa-listes. Illustré de photographies, l’appareil critique s’organiseen quatres sections : L’ouvrage, Personnages, Paysages etPèlerinages.

Collection “d’un regard l’autre” – 13

14 – Collection “d’un regard l’autre”

Le Pays de ma mère - Voyage en FrancesLEÏLA SEBBARDessins, aquarelles et gravures : Sébastien Pignon17 cm x 22 cm – 219 pages – 28 €

Un voyage autobiographique de Leïla Sebbar dans le paysde sa mère, « la Française de France », disait-on dans l’Algériepaternelle et coloniale de son enfance. La France des aïeux,des rivières, des bois et des champs, de Jeanne d’Arc et deParis la première fois. La France de 1968 et des femmes enrévolution. Et le métro, les cafés, les phares… Ses Franceset celles de ses proches, par le texte et l’image. Un voyagesingulier et collectif, baroque, joyeux et mélancolique

Derniers exemplairesen vente chez l’éditeur

9782358480680

Pêcheurs d’IslandePIERRE LOTIÉdition illustrée et commentée par Alain Quella-Villéger et Bruno Vercier

17 cm x 22 cm – 310 pages – 25 €

Traduit en des dizaines de langues, paru en 1886 et accueilliavec ferveur, Pêcheur d’Islande est le plus célèbre des livresde Pierre Loti. Mais se rappelle-t-on bien la force de ce romande l’amour impossible ? C’est une véritable tragédie de la merqui s’y joue. Elle s’ancre dans la peinture réaliste et fantastiqued’un métier rude et d’une Bretagne âpre, le pays paimpolais.Du grand art, épique, poétique, impressionniste, soulignentles spécialistes de Loti.

Mes Algéries en FranceLEÏLA SEBBAR17 cm x 22 cm – 256 pages – 28 €

Un carnet de voyages autobiographique de Leïla Sebbar,l’inscription de ses Algéries en France. Récits, fictions, en-tretiens, portraits et reportages, photos, dessins, papiersfroissés d’oranges, aquarelles, BD et cartes postales tissentune mythologie affective, une géographie intime et politiquede ses lieux de mémoire et de rencontres.

Journal de mes Algéries en FranceLEÏLA SEBBAR

17 cm x 22 cm – 160 pages – 20 €

Après son Carnet de voyages, voici ce Journal, une autobio-graphie collective de la roman cière Leïla Sebbar. Le mêmedésir de mêler l’Algérie à la France. La même tentativeobstinée, par les mots, la voix, l’image, d’abolir ce qui sépare.Mais autrement. Au fil des jours, au hasard des rencontres.Donc un journal intime, plus intime. Une exploration sub-jective de la diaspora algérienne de cultures musulmane,juive, chrétienne, laïque.

Collection “d’un regard l’autre” – 15

Voyage en Algéries autour de ma chambreLEÏLA SEBBAR

17 cm x 22 cm – 224 pages – 25 €

Une perception singulière de la colonisation et du coupleAlgérie-France. Un abécédaire intime et politique, collectifaussi, avec les textes manuscrits des compagnes et compa-gnons de Leïla Sebbar sur ses routes algériennes : JeanneBenameur, Nancy Huston, Didier Daeninckx, Anne-MarieMétailié, Benjamin Stora… La fabrique, par le texte etl’image, d’une tribu mythologique d’Orient en Occident.« Un très beau livre que je vous invite à lire. » (Michelle Perrot,France Culture)

Je ne parle pas la langue de mon pèresuivi de L’arabe comme un chant secret

LEÏLA SEBBARPréface : Marie-Hélène Lafon - Dessins : Sébastien Pignon

17 cm x 22 cm – 224 pages – 25 €

Réédition illustrée et commentée de ces deux œuvresmajeures de Leïla Sebbar. Textes de Pierre Assouline,Martine Mathieu-Job, Milfred Mortimer, Manon Paillot,Rosie Pinhas-Delpuech et Nourredine Saadi.« Du roman familial algérien de mon père, je n’ai rien su.Après toutes ces années d’exil, d’histoires écrites pour découvrirce qui n’a pas été dit, c’est par les femmes et les hommes deson peuple, qui parlaient sa langue, que je tente d’approchermon père, l’étranger bien-aimé. » L.S.

Égyptiennes – Cartes postales (1885-1930)SALAH STÉTIÉ, JEAN-MICHEL BELORGEY17 cm x 22 cm – 112 pages en couleurs – 20 €

« Les femmes et les jeunes femmes de cette li-moneuse Égypte nilotique ont été les contem-poraines de nos grands-mères, quelquefois denos arrière-grands-mères. Et, curieusement, on lesdirait, dans la plupart de leurs images, des pas-santes des rues du Caire d’aujourd’hui. » (Extraitde la préface du poète et essayiste Salah Stétié)« Égyptiennes est plus qu’une galerie de por-traits, c’est une méditation sensible. » (Le Figarolittéraire)

Juives d’Afrique du Nord - Cartes postales (1885-1930)CLÉMENCE BOULOUQUE, NICOLE S. SERFATY17 cm x 22 cm – 144 pages en couleurs – 22 €

« Ces cartes sont un album de famille, pour ceux quil’ont perdu, qui n’en ont jamais eu. Mes ancêtres, alors, sontces cartes – des figures muettes. Qui, entre elles, en secret,s’expriment en arabe, en judéo-arabe. Il faut apprendre leurlangage. C’est le travail de ceux qui restent », écrit la roman-cière Clémence Boulouque, tandis que Nicole S. Serfatydécrypte l’histoire chaotique de ces femmes juives dont ellea longtemps croisé les visages, comme ceux de leurs cousinesmusulmanes.

Carte postaleextraite de Égyptiennes

Ottomanes - Autochromes de Jules Gervais-Courtellemont

ENIS BATUR, TIMOUR MUHIDINE,EMMANUELLE DEVOS22 cm x 22 cm – 160 pages en couleurs – 28 €

Sitôt qu’apparaît, en 1907, « l’autochrome Lumière », premierprocédé industriel de photographie en couleur, l’explorateurphotographe Jules Gervais-Courtellemont retourne dansl’Empire ottoman finissant, de Constantinople à Jérusalem,via Konya et Damas. Les plaques qu’il en rapporte et qu’ilprojette à Paris lors de conférences émaillées de citations deson ami Pierre Loti révèlent de magiques Visions d’Orientqui agissent aussi sur les écrivains d’aujourd’hui, tels EnisBatur et Timour Muhidine.

16 – Collection “d’un regard l’autre”

Collection “d’un regard l’autre” – 17

Femmes en métiers d’hommesCartes postales 1890-1920

JULIETTE RENNES22 cm x 22 cm – 160 pages en couleurs – 25 €

À la belle époque du féminisme et… de l’antiféminisme,on débat sans fin sur le droit et la capacité des femmes àexercer des métiers historiquement masculins. C’est ainsi que,héroïsées, érotisées ou ridiculisées, les premières doctoresses,avocates, cochères, charpentières, etc., font florès sur lescartes postales qui connaissent alors aussi leur âge d’or.Juliette Rennes (de l’EHESS) analyse les espoirs, fantasmeset craintes que suscitèrent ces « femmes de l’avenir » pastoujours advenues…

Femmes Ottomanes et Dames Turques Cartes postales 1890-1930CHRISTINE PELTRE

22 cm x 22 cm – 120 pages en couleurs – 25 €

Albanaises, Arméniennes, Bohémiennes, Bosniaques,Bulgares, Kurdes, Juives de Salonique, Macédonniennes,Sœurs franciscaines de Mardin, et « Dames turques » chèresà Loti puis modèles de l’époque kémaliste… Avec les textesd’époque qui les prolongent, ces femmes sur cartes postalestémoignent d’une évolution de l’imaginaire occidental. Et,non sans portée ethnographique, elles éclairent la diversité,aujourd’hui mise à mal, des sociétés de l’ancien Empireottoman où la tradition le dispute toujours à la modernité…

De la séduction… Cartes postales de la Belle Époque et des Années Folles

CHRISTELLE TARAUD

Préface : Marie-Hélène LafonDirection et introduction Marie-Paule Caire-Jabinet

22 cm x 22 cm – 160 pages en couleurs – 25 €

Variations légères et instruites des universitaires CorinneLegoy (« Enfin seuls ! »), Sylvain Venayre (« Le voyage denoces »), Christelle Taraud (« Les féministes et le mariaged’amour », Juliette Rennes (« Le désir au travail »), AïchaSalmon (« Panorama de la beauté ou fabrique des stars ?Les cartes postales de comédiennes à la Belle Époque ») etAlain Quella-Villéger (« Pierre Loti : “Mon portrait est partout” »).

9782358480727

18

Comédiens & costumes des LumièresJOËL HUTHWOLHPréface : Christian Lacroix - Coédition avec la Comédie-Françaiseet le Centre national du costume de scène17 cm x 17 cm – 226 pages – 25 €

Conservée par la Comédie-Française, l’exceptionnellecollection de gouaches réalisées par Jean-Louis Fesch et sonassocié Whirsker entre 1760 et la Révolution est présentéeici pour la première fois dans son intégralité. Elle fait revivreles scènes théâtrales autour desquelles gravitait le Parisartistique et littéraire de l’époque. D’autant que ces deuxmaîtres de la miniature saisissent des « arrêts sur image »de comédiens dans le mouvement de l’action dramatique.Un document saisissant.

L’Art du costume à la Comédie-Française

Coédition avec la Comédie-Françaiseet le Centre national du costume de scène24 cm x 30 cm – 224 pages – 35 €

Suivre le fil de l’art du costume à la Comédie-Française,c’est revisiter l’histoire de ses ateliers, de son répertoire et desa troupe. Une histoire d’excellence jalonnée par bien desgrandes figures, de Molière, le « patron », à Voltaire, Lekain,Talma, Rachel, Sarah Bernhardt, Mounet-Sully, SuzanneLalique… et Renato Bianchi, le costumier des débuts duXXIe siècle auquel Christian Lacroix tire son chapeau.« Un passionnant catalogue. » (Fabienne Darge, Le Monde)Épuisé

ET AUSSI : Au fil des fleurs - Scènes de jardin, CNCS, épuisé.

Costumes des Mille et une NuitsMARTINE KAHANECoédition avec le Centre national du costume de scène24 cm x 30 cm – 160 pages – 26 €

« De Rameau, Molière et Racine aux Ballets Russes deDiaghilev et jusqu’aux comédies musicales hippies desannées 1970, l’Europe s’éprend des turqueries et autresShéhérazade. Fastes des matières, des couleurs et desformes… » (Le Monde 2) L’ouvrage qui foisonne d’imagespasse en revue les somptueux costumes et décors qui,d’hier à aujourd’hui, ont installé l’Orient des Mille et uneNuits sur les scènes de nos théâtres.

L’Enterrement de Jules VallèsELOI VALAT

Préface : Silvia Disegni23 cm x 30 cm – 160 pages – 27 €

«Eloi Valat, peintre et dessinateur, [est] en passe dedevenir à la Commune ce que Jacques Tardi est à laboucherie de 14-18. » Avec L’Enterrement de Jules Vallès,ajoute Pierre Marcelle (Libération), il « rédige la plusbouleversante des épitaphes » du fondateur du Cri dupeuple. En regard de ses « dessins saisissants, comme taillésà la hache », l’auteur donne à lire des écrits de fidèles deVallès, de détracteurs aussi. « C’est passionnant, bouleversantet superbe. » (Kathleen Evin, France Inter)

Le Journal de la CommuneELOI VALAT

Préface : Jean-Marie Borzeix23 cm x 30 cm – 152 pages – 24 €

«On sent une révolution en marche, une fébrilité, ladimension du combat et l’omniprésence de la mort. »(Emmanuel Laurentin, France Culture) Dans le premiervolet de sa trilogie, Eloi Valat, à partir d’extraits du JournalOfficiel rédigé par les insurgés, s’est livré à « un travail vouéau passé et d’une modernité époustouflante : une révélation ».(Jean-Marie Borzeix, auteur de la préface) « L’histoire ararement été “sentie” avec une telle acuité. » (J.-Cl. Caron,Revue d’histoire du XIXe siècle)

La Semaine sanglante de la Commune de ParisELOI VALAT

23 cm x 30 cm – 160 pages – 27 €

Troisième volet de la trilogie consacrée à la Communede Paris par Eloi Valat. « Ses planches donnent à voir unerévolution au quotidien, dans sa banalité lyrique, héroïqueet tragique. » (Jean-Marie Borzeix) Il les entoure de textesd’époque, d’abord de Jules Vallès « qui fouette de sa plumeles ardeurs de la dernière heure. Rien de lui échappe, rienn’échappe à Eloi Valat de cette boucherie. Vallès, Valat, leurtrilogie, le bonheur du lecteur. » (Marie-Hélène Roques,IUFM de Toulouse)

19À PARAÎTRE : Les femmes de la Commune, d’Eloi Valat.

20ET AUSSI : Le Carnet de Mita,Marie-Françoise Jabinet-Roy,derniers exemplaires en vente chez l’éditeur.

La Cuisine gauloise continueANNE FLOUEST, JEAN-PAUL ROMACPréface : Vincent GuichardCoédition avec le Centre archéologique de Bibracte17 cm x 22 cm – 256 pages – 18 €

Vercingétorix, familier de l’oppidum gaulois de Bibracte,dans le Morvan, n’y a pas laissé de carnet de cuisine gauloise.Le Centre archéologique installé là comble enfin cette lacuneavec cet ouvrage qui renseigne, photos à l’appui, sur les plantes,les animaux, les ustensiles et les moyens de cuisson disponiblesavant les Romains et qui propose près de 300 plats qu’avecces ingrédients les Gaulois ont pu créer. Des plats simples etaussi savoureux que les mots et les dessins qui les décrivent.

Aux sources de VichyNaissance et développement d’un bassin thermal (XIXe - XXe siècle)

PASCAL CHAMBRIARD24 cm x 32 cm – 208 pages – 30 €

Dans le bassin de Vichy, l’histoire, l’économie, l’architectureet l’urbanisme découlent de l’exploitation des eaux minéraleset thermales comme nulle part ailleurs. Voilà qui a fait deVichy un modèle, une marque et un label de renom nationalet international. L’auteur ne se contente pas de livrer, avecle recul et l’objectivité de l’historien, la somme des informationsaujourd’hui disponibles. Il les met en perspective dans unevaste synthèse, assortie d’une iconographie abondante etlargement inédite.

Sentinelles de pierreLes monuments aux morts (1914-1918) dans la Nièvre

HERVÉ MOISAN

Préface : Antoine Prost23 cm x 30 cm – 368 pages – 34 € - Deuxième édition

S’appuyant sur la magistrale typologie établie par AntoineProst dans Les Lieux de mémoire (dir. Pierre Nora, Gallimard)et rappelée dans la préface du présent ouvrage, Hervé Moisana composé l’étude la plus approfondie jamais consacrée auphénomène commémoratif de la Grande Guerre dans undépar tement français. Fruit d’une fine enquête sur chacundes trois cent vingt-cinq monuments aux morts de la Nièvre,son ouvrage constitue donc une référence bien au-delà.

Collection “d’un regard l’autre” – 21

Villas de la Belle ÉpoqueFABIENNE POURADIER DUTEIL:

Préface : Jean-Paul Bouillon22 cm x 22 cm – 224 pages – 29 €

Deuxième édition

Vichy concentre une rare variété de villas aux façades et auxdécors de styles néo-oriental, néo-flamand, néo-vénitien,néo- antique, Art Nou veau… Une profusion de formes et dematériaux qui signent davantage l’architecture de la stationque ses monuments Napoléon III.

La Faïence de MoulinsCHRISTELLE MEYER, BENOÎT-HENRY PAPOUNAUD

Coédition avec le Musée Anne-de-Beaujeu de Moulins22 cm x 22 cm – 160 pages – 25 €

Moulins fut un centre faïencier actif de la France du XVIIIe

siècle. Ses premiers chefs-d’œuvre, qui apparaissent vers 1730,s’inspirent, en particulier dans ses décors « populaires », dela production phare de Nevers. Puis, dans les années 1750-1760, Moulins s’adonne avec brio au style rocaille, alorsprisé dans l’Europe entière, et, à l’instar des manufacturesde Rouen ou de Sinceny, s’approprie avec originalité ledécor « au Chinois » dont il fait sa spécialité.

La Maison Mantin

Patrimoine du Conseil Général de l’Allier11,5 cm x 22 cm – 132 pages – 13 €

Issue d’une famille fortunée, rentier à 42 ans, « bourgeois »et original, Louis Mantin lègue en 1905 son exceptionnellemaison et la collection qu’elle renferme « de façon à montreraux visiteurs dans cent ans un spécimen d’habitation d’unbourgeois du XIXe siècle ». Construit entre 1893 et 1897, surune partie des ruines du palais ducal des Bourbon, l’édificepittoresque est conçu pour présenter et conserver la collectiondu maître des lieux, érudit, curieux et amateur d’art.

22 – Collection “d’un regard l’autre”

Sur la route du KarakoramLUC BAPTISTE17 cm x 17 cm – 160 pages – 18 €

Récit de voyages en 1989 et 1991 sur cette haute route oùl’humanité est aussi peu apaisée que la géologie et qui venaitalors d’être ouverte entre le nord du Pakistan et l’ouest dela Chine. Il vaut témoignage, à présent que cette région dumonde est devenue largement infréquentable. Par l’écrivainet photographe Luc Baptiste, déjà auteur d’un fameux récitautobiographique, Le Village et enfin, « qui trace un cheminentre la fixité des origines et l’ailleurs qu’il faut rejoindre ».(Le Matricule des anges)

Pierre Loti dessinateur - Une œuvre au long coursALAIN QUELLA-VILLÉGER, BRUNO VERCIERDeuxième édition24 cm x 30 cm – 296 pages – 37,50 €

«Avant de devenir un écrivain célèbre, l’auteur dePêcheurd’Islande fut un grand dessinateur. » (Le Figaro littéraire).Témoin ce « beau livre » qui comprend l’ensemble del’œuvre graphique, ethnographique aussi, de Pierre Loti(1850-1923), et qui forme un singulier carnet de voyagesdans les lointains de cet artiste polymorphe : Terre de Feu,île de Pâques, Tahiti, Afriques et Amériques, Adriatique,sans oublier son cher Stamboul et sa Saintonge natale.

Pierre Loti photographeALAIN QUELLA-VILLÉGER, BRUNO VERCIER24 cm x 30 cm – 364 pages – 38 €

« Plus qu’une découverte, une véritable révélation. »(Thierry Clermont, Le Figaro) Après Pierre Loti dessinateur(2009), un nouveau carnet de voyages (2012), inspiré etlargement inédit. Des voyages en Orient au fil desquelsLoti, marin, promeneur, a composé, de 1894 à 1907, uneœuvre d’un millier de clichés dont plus de la moitié, les meil-leurs, figurent ici. Des bords du Gange aux rives du Bosphoreou de la Bidassoa, de Jérusalem à Ispahan, le reporter PierreLoti cède souvent le pas au roman tique, révélant du mondeune vision pleine d’humanité, émerveillée.

La petite collection de Bleu autour – 23

Suprêmes visions d’OrientPIERRE LOTI

Préface : Alain Quella-VillégerJournal – Deuxième édition

13 cm x 17 cm – 264 pages – 14 €

« Je regarde finir l’été, finir l’Orient, finir ma vie ; c’estle déclin de tout… » Le dernier livre de Pierre Loti, sansdoute le plus poignant, nourri de ses ultimes voyages àConstantinople, en 1910 et 1913. Loti s’y fait « le championde la cause turque », quitte à s’égarer quand il s’en prendaux Arméniens, aux Bulgares, à « la Grécaille ». Maiss’égare-t-il quand il préconise de « tendre la main à l’Islamqui nous a fourni sans marchander tant de milliers de bravescombattants » ?

Pierre Loti d’enfance & d’ailleursBRUNO VERCIER

Essai illustré de dessins d’enfance de Pierre Loti13 cm x 17 cm – 192 pages – 15 €

« Je ne sais pas si beaucoup d’hommes ont comme moidepuis l’enfance pressenti toute leur vie », écrit Loti dansLe Roman d’un enfant. Et aussi : « J’ai la nostalgie d’ici etd’ailleurs ; je voudrais vivre là-bas et ici. Je sens fuir, fuir, lavie trop rapide… » En révélant combien la vie et l’œuvrede Pierre Loti sont marquées du sceau de l’enfance, BrunoVercier donne une vision nouvelle de cet écrivain surpre-nant, dérangeant, à redécouvrir.

Le FouRAFFI (HAKOB MÉLIK HAKOBIAN)Traduit de l’arménien par Mooshegh Abrahamian

Prix du Mot d’Or de la traduction 2007Prix Henri-Verneuil 2008

Roman – Deuxième édition - 13 cm x 17 cm – 400 pages – 15 €

« Quelle leçon donne ce petit artisan [Bleu autour] auxgrosses machines en éditant ce roman culte ! La saga de cettefamille raconte et, en quelque sorte, explique le cheminementhistorique qui conduira au génocide arménien. Un docu-ment capital. » (Gérard Collard, librairie La Griffe Noire,Saint-Maur-des-Fossés) Dans cette fresque épique écrite en1880, Raffi décrit de l’intérieur la montée de l’hostilité àl’égard des Arméniens dans l’Anatolie de la fin du XIXe siècle.la petite collection de Bleu autour

Récits, essais, romans, rééditions…

24 – La petite collection de Bleu autour

Les deux îles de RobinsonJEAN-LUC COUDRAYRoman – 13 cm x 17 cm – 88 pages – 9 €

Extrait du journal de Robinson : « Qui sont cesgens dont les corps se parent d’objets de nature ?Par quel chemin sont-ils venus au monde en ignorant toutde la Bible ? Je les trouve plus beaux que les Européens, plusunis dans leurs gestes. On dirait qu’ils ne souffrent pas.Savent-ils qu’ils sont en vie ? » « Robinson a quelque chosede Candide » (Le Matricule des anges), « il rompt avecl’esprit colonial ». (Centre France) « Un roman aussi drôleque poétique. » (Sud-Ouest)

La DiscordeMICHEL C. THOMASRécit – 13 cm x 17 cm – 72 pages – 8 €

« Qui dira ce que tu as vu à toujours fixer la terre ? »demande à feu son père le fils qui lui prête sa plume. « Surce que j’ai vu et le bonheur qui m’a fait faux bond, nul nedira le vrai. Et ce fils prodigue moins que personne. Luiqui gaspillait la lumière à lire des livres. » « C’est l’hiver,et avec lui le temps de ressasser les motifs de notre discorde,sans même l’espoir d’en dire toute la déraison », écrit MichelC. Thomas dans le prologue de ce « double monologueéperdu ». (Daniel Martin, La Montagne)

Je pense à vousMICHEL C. THOMASRécit – 13 cm x 17 cm – 88 pages – 9 €

Chronique d’une enfance, au temps de la guerre d’Algérie.On s’invente une improbable fraternité, on convoqueVerlaine ou Rimbaud, et des barbares, des fous, des bêtes…« Composé de textes brefs, fines miniatures comme il en esten peinture, ce récit confirme un talent que ne peuventignorer les amateurs d’une littérature faite d’une élégancequi n’a d’égale que la densité de chaque phrase ciselée sansafféterie. » (Pierre-Robert Leclercq, Le Monde)

La petite collection de Bleu autour – 25

Au pays des poissons captifs- Une enfance turqueNEDIM GÜRSEL

Traduit du turc par Esther HeboyanDeuxième édition – 13 cm x 17 cm – 312 pages – 14 €

Avec ce récit autobiographique, « Gürsel signe son plus belouvrage ». (Jean-Luc Doin, Le Monde)

« La francophilie dont témoigne cet émouvant récit fera pluspou le rapprochement entre la France et la Turquie moderneque tous les discours. » (Edmonde Charles-Roux)

Le Facteur d’ÜsküdarENIS BATUR

RomansTraduction du turc : Jean Descat13 cm x 17 cm – 160 pages – 15 €

Cet ouvrage se compose de trente-six romans dus à unveilleur nomade qui s’y confronte à ses obsessions : la pré-destination, la création, le songe, l’archéologie du savoir,la folie… On croise le facteur d’un quartier d’Istanbul,l’ombre de Le Corbusier à Ronchamp, Thomas Bernardà Graz, Le Petit Prince au Paraguay. On entre dans lagéographie sans frontières du grand écrivain turc Enis Baturpour un voyage semé d’intrigues, d’abîmes et d’éclats de rire.

La Toile blancheF. TÜLIN

Traduction du turc : Ferda Fidan, Elif Deniz, Pierre Vincent

Roman – 13 cm x 17 cm – 80 pages – 9 €

« Je veux de la peinture à l’huile juteuse comme un abricotmûr, comme une crème au chocolat épaisse, comme unepastèque toute rouge. » F. Tülin est une peintre reconnueà Istanbul, où elle est née et où elle vit, quand elle n’est pasà Paris. Depuis peu, elle écrit. Voici, traduit du turc, sonpremier livre. Nous sommes au Quartier Latin. Elle dit touteles couleurs par lesquelles elle passe lorsqu’elle s’apprête àembrasser la toile.

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La Confession d’un fouLEÏLA SEBBARRoman13 cm x 17 cm – 120 pages – 12 €

La parole d’un justicier solitaire. Il parle de son père,assassiné. De sa mère, « la folle des Plateaux ». Des femmes,ses amours. Il tue à l’arme blanche. Il se considère commeun criminel innocent, c’est là sa folie.Nous sommes dans une société corrompue du Sud oud’Orient. Mais nos sociétés sécrètent aussi cette violence.Une fable d’aujourd’hui.

Écrivain publicLEÏLA SEBBARNouvelles13 cm x 17 cm – 176 pages – 14 €

La Corse et les insurgés kabyles de 1870. Marseille où Isa-belle Eberhardt travaille sur les docks comme écrivain pu-blic. Tunis, avec la servante noire Khadija. Noyant d’Allieret l’Indochine, Lyon, Paris, la prison de la Santé, la banlieue.Le Sahel, les Hauts Plateaux, Hennaya, avec Safia la Rouge,Alger, avec Zizou, fan de Zidane. Du pays natal au paysétranger, d’hier à aujourd’hui, les guerres, la mémoire dupays perdu, l’intimité cruelle et ironique de l’exil. L’universde Leïla Sebbar, son art de la nouvelle.

Les Femmes au bainLEÏLA SEBBARRécit – Deuxième édition augmentée13 cm x 17 cm – 112 pages – 12 €

Les femmes au bain, ce qu’elles racontent ? Elles disent ledésir, l’amour, le plaisir comme une offrande. Elles résistent.À l’arbitraire de la tribu, à son honneur corrompu, à ses nocesde sang. Elles croisent les légendes anciennes et les histoirescontemporaines, réelles et ima ginaires, pour un hymne libreet joyeux aux amours illicites, saphiques, rebelles. « Une mo-saïque de récits intimes, des propos audacieux. » (Le Monde)

ET AUSSI : L’arabe comme un chant secret, de Leïla Sebbar (voir p. 15).

27

Aflou, djebel Amour

LEÏLA SEBBARJEAN-CLAUDE GUENEAU, NORA ACEVAL

Nouvelles et récits de Leïla SebbarJournal d’un appelé (1961-1962) de Jean-Claude Gueneau

Contes des Hauts Plateaux recueillis par Nora Aceval13 cm x 17 cm – 144 pages – Textes et photos – 16 €

« Je ne connais pas Aflou, où j’ai si peu habité après que“Mademoiselle” m’y a mise au monde. Mais Aflou, djebelAmour, sur les Hauts Plateaux algériens, m’habite. C’est lamémoire et les images des autres, rencontrés dans les livreset lors de mes pérégrinations, qui tissent mes histoiresd’Aflou. Depuis Isabelle Eberhardt jusqu’à la libérational gérienne. Je reviendrai à Aflou. » Leïla Sebbar

Femmes d’Afrique du Nord Cartes postales (1885-1930)LEÏLA SEBBAR, CHRISTELLE TARAUD, J.-M. BELORGEY

Troisième édition - 13 cm x 17 cm – 192 pages – 18 €

Des portraits de femmes sur cartes postales coloniales,souvent inédites. « Les femmes du peuple de mon père »,pour la romancière Leïla Sebbar. « Des femmes du réel maisaussi des fictions de femmes fabriquées par le désir de voiret de savoir du photographe occidental », note l’historienneChristelle Taraud, tandis que, chez Jean-Michel Belorgey,c’est l’émerveillement du collectionneur de traits et degestes, d’étoffes, de bijoux et de tatouages, qui l’emporte.

ChibanisPHILIPPE BOHELAY, OLIVIER DAUBARD

Deuxième édition - 13 cm x 17 cm – 64 pages – 8 €

Éclairé par les photos d’Olivier Daubard, le récit à la premièrepersonne de Philippe Bohelay est le précipité de témoignagesrecueillis auprès d’une quinzaine d’Algériens venus jeunestravailler en France où ils achèvent leur vie « sur un banc,le corps fatigué, définitivement seul sur une terre d’exil »(Télérama). « Le temps a passé, et le temps il passe pour rien »,conclut le chibani (vieux, en arabe), qui « est de là-bas et d’ici,pas tout à fait de là-bas, pas tout à fait d’ici. »

ET AUSSI :D’une bibliothèque l’autre, ENIS BATUR (préface A. Manguel),derniers exemplaires en vente chez l’éditeur.

28

Journal de KaboulGEOFFROY DE LAROUZIÈRE-MONTLOSIERPréface : Jean-Claude GuillebaudPrix Vauban 2009 – Prix Robert-Joseph 2009Journal – Textes et photos13 cm x 17 cm – 208 pages – 15 €

Le témoignage « irréfutable et magnifique »(Jean-Claude Guillebaud) d’un officier de France placé à latête d’un bataillon engagé à Kaboul fin 2003, début 2004.Un « journal gouverné par une troublante probité deplume » qui éclaire de l’intérieur – c’est rare – les missionsque remplit de nos jours une armée de métier. Et un regardsensible sur un pays méconnu et ses inextricables tensions.« La confession d’une belle âme, dotée d’une belle plume. »(Étienne de Montéty, Le Figaro)

Un petit tour au Proche-OrientRAPHAËL KRAFFTCarnet de route – Textes et photos13 cm x 17 cm – 312 pages en couleurs – 18 €

Au printemps 2008, Raphaël Krafft, journaliste à vélo, asillonné le Proche-Orient, du Caire à Beyrouth en passantpar Israël, la Palestine, la Jordanie et la Syrie (alors en paix),pour recueillir des paroles et des images que les médias éprisde vitesse n’entendent ni ne voient pas toujours. Il dresseainsi un portrait intimiste de cette région où les conflits, saufdans les Territoires, passent au second plan, et dont les habi-tants, souvent désenchantés, ont soif de liberté, et d’ailleurs.

Le journalisme en chantierJEAN-LEBRUNEssai – 13 cm x 17 cm – 136 pages – 12 €

« Au terme d’un voyage radiophonique au long cours,ces pages veulent laisser comme un sillage. Histoire de rêverà ce que pourrait être, à l’avenir, un journalismeactif », écrit Jean Lebrun. Cette voix de FranceCulture, qui a eu de ce métier une pratique artisa-nale, décalée et joyeuse, « plaide pour une confé-dération de petites républiques de la parole »,recommandant plus que jamais de s’ouvrir « augrand frisson du dehors », de revenir « à unjournalisme de grand vent ». (La Croix)

ET AUSSI : Un petit tour chez les français, RAPHAËL KRAFT, épuisé.

ET AUSSI : Le journaliste en campagne, JEAN LEBRUNderniers exemplaires en vente chez l’éditeur.

K, histoires de crabeMARIE-DOMINIQUE ARRIGHI

Coédition avec Libération – 13 cm x 17 cm – 440 pages – 17 €

Peu de blogs deviennent des livres, comme celui que «MDA »a tenu neuf mois durant, K, histoires de crabe (crabe pourcancer), et qui a aimanté des milliers d’internautes. À traversles dédales de la maladie, elle raconte, lucide, drôle et vivante,l’envers et l’endroit du monde, elle parle de soins, de justice,d’amitié, de solitude. Avec ce journal, où elle fait œuvrelittéraire, « une œuvre extraordinaire de morale et de poli-tique » (Ariane Mnouchkine), elle laisse la trace d’unefemme libre et rebelle.

les carnets d’un francophoneJEAN-MARIE BORZEIX

Essai – 13 cm x 17 cm – 120 pages – 10 €

La francophonie est une manière d’être au monde,imprégnée du désir d’échapper à la solitude desnations, à la domination des unes, à la soumissiondes autres. Plus qu’un rêve, une utopie. « Une vi-

sion réaliste et confiante de la francophonie. » (Télérama)« Une adresse aux Français pour qu’enfin ceux-ci ne s’esti-ment plus seulement français, mais aussi francophones. »(Le Monde) « Jean-Marie Borzeix évoque le sujet avec unerare liberté d’esprit. » (L’Humanité)

Avec

La petite collection de Bleu autour – 29

Les Chiens d’IstanbulCATHERINE PINGUET

Préface : Jean-Michel BelorgeyEssai – 13 cm x 17 cm – 224 pages – 15 €

Les chiens des rues, à Istanbul, eurent longtemps droit de cité,avant d’être raflés par milliers en 1910 et expédiés sur un îlotoù ils s’entredévorèrent. « C’est autour de ce massacre ques’organise la réflexion à laquelle nous convie ce livre [qui]n’est pas seulement une promenade anthropologique, histo-rique et littéraire ; il est aussi un livre de sagesse : on devrait,en le fermant, se sentir plus enclin à une porosité entre vivanthumain et vivant non humain. » (Jean-Michel Belorgey,préfacier)

OurikaMADAME DE DURASRoman – 13 cm x 17 cm – 80 pages – 9 €

«Qui voudra jamais épouser une négresse ? » La questionfoudroie Ourika, silencieuse derrière un paravent, douze ans,petite Sénégalaise sauvée enfant de l’esclavage et élevée par unearistocrate parisienne qui l’élève comme son petit-fils. Lequelest plus qu’un frère pour Ourika, soudain « condamnée à êtreseule, toujours seule ». La narration sous la forme d’uneconfession quasi freudienne confère une étonnante modernitéà ce premier roman de Madame de Duras, paru en 1823.

Nègres – Négrier – Traite des nègresTROIS ARTICLES DUGRAND DICTIONNAIREUNIVERSEL DU XIXE SIÈCLE DE PIERRE LAROUSSEPréface : Françoise VergèsEssai – 13 cm x 17 cm – 120 pages – 12 €

Nègre. Un mot au destin chargé : relire Le Grand Larousse(vol. 11, 1874) qui, bien que dû à un héritier des Lumières,exhume un racisme brut. Mais se borner à s’en indigner seraitstérile, explique Françoise Vergès : « Noirs » et « Blancs »doivent ensemble questionner les mémoires pour affaiblirla ligne de couleur et inventer une démocratie post-raciale.« Une salutaire réédition, une éclairante préface. » (Le Point)

Hubertine Auclert – Pionnière du féminisme

Préface : Geneviève Fraisse - Présentation : Steven C. HaugeEssai – 13 cm x 17 cm – 240 pages – 14 €

Textes choisis d’Hubertine Auclert (1848-1914), « la suffra-gette française ». Mais si le vote est à ses yeux la clé de tous lesautres droits, elle se veut une « féministe intégrale », revendi-quant l’égalité au travail, devant l’impôt, dans la famille, et selivrant à des actions « coup de poing ». Une militante singulièreet solitaire, dont « la radicalité, la clarté et la rigueur peuventencore nous accompagner » (Geneviève Fraisse) et qui fut « lapremière à se qualifier, en 1982, de féministe ». (Libération)

FemmeEXTRAIT DUGRAND DICTIONNAIREUNIVERSEL DU XIXE SIÈCLE DE PIERRE LAROUSSE

Préface : François GravelineEssai – 13 cm x 17 cm – 256 pages – 12 €

«Les femmes sont d’autant plus passionnées, plus lasciveset plus débauchées, qu’elles vivent dans des pays plus chauds. »De tels clichés, des horreurs aussi, figurent à l’entrée FEMMEdu Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle (vol. 8, 1872),et ils ont la peau dure. « Un livre que la maison d’éditionBleu autour a eu la bonne idée d’éditer. » (Le Figaro littéraire)

30ET AUSSI : Bug-Jargal, VICTOR HUGO, derniers exemplaires en vente chez l’éditeur.

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Va jusqu’où tu pourrasORHAN VELI

Dessins de Sébastien Pignon et Eloi ValatTraduction du turc et présentation de Elif Deniz et François Graveline

Postface de Enis Batur – 13 cm x 17 cm – 240 pages – 15 €

Ce recueil d’Orhan Veli (1914-1950), le premier traduit enfrançais, rassemble l’ensemble de ses poèmes en vers libres,forme qu’avec Nâzım Hikmet il a introduite dans la poésieturque. Son œuvre demeure très populaire en Turquie, comme,en France, celles de Prévert ou de Desnos. « À leur manière,Veli a un humour grinçant et tendre pour peindre les petitesgens d’Istanbul ou ses propres déboires. » (Libération)

J’ai vu la merANTHOLOGIE DE POÉSIE TURQUE CONTEMPORAINE

Choix, présentation et traduction du turc : Michèle Aquien,Pierre Chuvin et Güzin Dino avec Enis Batur et Elif Deniz

Dessins : Abidin Dino - 13 cm x 17 cm – 288 pages – 20 €

De Ahmet Hâsim et Nâzım Hikmet à Enis Batur et AzadZiya Eren, un siècle de poésie turque. Une poésie foison-nante, multiforme et populaire qui, plus que sous biend’autres cieux, dit l’époque d’où elle sourd et demeure surles lèvres, vivante. « J’étais petit, tout petit / J’ai jeté maligne dans la mer / D’un coup grouillèrent les poissons /J’ai vu la mer. » (Orhan Veli)

Cantates des deux continentsMORIS FARHI

Traduction de l’anglais et préface : Esther HeboyanGravures : Florence Hinneburg

13 cm x 17 cm – 160 pages – 15 €

Que de chemins mènent / à Dieu / le mien sera / charnelannonce Moris Farhi en ouverture de ces Cantates des deuxcontinents, où il a réuni tous ses poèmes. Ils font écho à sonœuvre magistrale de romancier qui puise dans l’Histoiresouvent noire et emprunte à l’épique. Ils sont un appel à lafraternité, un hymne à la vie, un chant cru, joyeux, paillard.

Nord profond (Deuxième édition)OLAV H. HAUGE

Photos et traduction du norvégien : François MonnetPréface : François Graveline

13 cm x 17 cm – 112 pages en couleurs – 17 €

Olav H. Hauge (1908-1994) est considéré comme le plusgrand poète norvégien de la seconde moitié du XXe siècle.Par leur simplicité, leur densité, leur concision, ses poèmesrecèlent l’évidence et le mystère des choses, une présence aumonde immédiate, où l’humour, le dé sespoir, la joie et lapaix ont leur place. On pense à Bachô, Char, Hölderlin,Michaud, qu’il a lus.

Poésie étrangère

ET AUSSI : Constantinople n’attend plus personne, MEHMET YASHIN. À PARAÎTRE : Après moi le bonheur, d’ÖZDEMIR ASAF. Traduction du turc : GAYE PETEK avec PIERRE VINCENT.

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Bleu autour

Les pensées sauvagesPEINTURES DE CLAIRE FORGEOT, TEXTE DE JÖRG GESSNER

17 cm x 22 cm – 80 pages – 20 €

« Fleurs noires pour bouquet funèbre. Ces mots me viennent il y aquelques années, et je rumine. Fleurs noires, d’accord. Bouquet,j’étais moins sûre. Funèbre ? Non, trop mélodramatique. J’abandonne. Il y a quelques mois reviennent les fleurs noires,impérieuses. Avec la couleur en cortège. Les études s’accumulent,silencieuses. Et puis un jour, en plein travail : Les pensées sauvages(emprunt au titre, lui au singulier, du livre de Claude Lévi-Straussoù il met en relation les capacités de conceptualisation dans lescivilisations archaïques et celles des sociétés modernes). » Cl. F.

Les BêtesMONIQUE BRUN, OLIVIER PERRIER17 cm x 22 cm – 128 pages – 20 €

Monique Brun joue la comédie, chante Ferré, Bertin, Couté, etelle peint, surtout des bêtes. Ses peintures sont dans ce livre, oùelle a invité son voisin, Olivier Perrier. C’est que les bêtes sont familières à cet homme de théâtre qui ena fait monter plus d’une sur scène, à Hérisson (Allier) et jusqu’àl’Odéon. Il ne dit mot ici de celles de Monique Brun mais elles luiont suggéré une série de petits textes sur ses bêtes à lui. D’un regard l’autre, il y a une certaine parenté, une même gaieté.

Peinture