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BILAN QUOTIDIEN DE LA COVID-19 EN ALGÉRIE LES TRANSPORTEURS PRIVÉS MONTENT AU CRÉNEAU L’ÉPIDÉMIE POURSUIT SA LENTE DÉCRUE UNE PROTESTATION PRÉVUE LE 20 SEPTEMBRE N° 4083 | Lundi 7 septembre 2020 - - Prix : 10 DA • www.lemidi-dz.com ISSN : 1112-7449 QUOTIDIEN NATIONAL D'INFORMATION Lʼinfo, rien que lʼinfo Page 5 Page 4 RÉVISION DE LA CONSTITUTION L'AMÉNOKAL DE L'AHAGGAR APPELLE À PARTICIPER EN FORCE AU RÉFÉRENDUM Page 3 LE PROCÈS EN APPEL D’ALI HADDAD REPORTÉ COUR D’ALGER L’INSTANCE OLYMPIQUE EXPLIQUE LES RAISONS DU REJET DE LA CANDIDATURE DE BERNAOUI AG ÉLECTIVE DU COA RÉFORME DU SYSTÈME ÉDUCATIF Page 3 Page 16 LE CNAPEST APPELLE À METTRE FIN AUX INTERFÉRENCES POLITIQUES ET IDÉOLOGIQUES Page 3

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BILAN QUOTIDIENDE LA COVID-19 EN ALGÉRIE

LES TRANSPORTEURS PRIVÉSMONTENT AU CRÉNEAU

L’ÉPIDÉMIEPOURSUITSA LENTEDÉCRUE

UNEPROTESTATION

PRÉVUE LE20 SEPTEMBRE

N° 4083 | Lundi 7 septembre 2020 -- Prix : 10 DA • www.lemidi-dz.com

ISSN

: 11

12-7

449

Q U O T I D I E N N AT I O N A L D ' I N F O R M AT I O NLʼinfo, rien que lʼinfo

Page 5 Page 4

RÉVISION DE LA CONSTITUTION

L'AMÉNOKAL DE L'AHAGGAR APPELLEÀ PARTICIPER EN FORCE AU RÉFÉRENDUM

Page 3

LE PROCÈS ENAPPEL D’ALI HADDAD

REPORTÉ

COUR D’ALGER

L’INSTANCE OLYMPIQUE EXPLIQUE LES RAISONS DU REJET

DE LA CANDIDATURE DE BERNAOUI

AG ÉLECTIVE DU COA

RÉFORME DU SYSTÈME ÉDUCATIF

Page 3Page 16

LE CNAPEST APPELLE À METTRE FIN AUX

INTERFÉRENCES POLITIQUESET IDÉOLOGIQUES

Page 3

L e rejet du dossier du président de laFédération algérienne d’escrime(FAE), Salim-Raouf Bernaoui, candi-

dat au poste de président du Comité olym-pique et sportif algérien (COA), a étémotivé par plusieurs textes réglemen-taires, a expliqué hier un communiqué del’instance olympique.Le Bureau exécutif du COA, réuni sousla présidence de Mohamed Meridja, prési-dent par intérim de l’Instance, pour étudieret délibérer sur les cinq dossiers de candi-datures pour l’élection du président duCOA pour le restant du mandat, s'estexprimé, dans son communiqué, sur lerefus de la candidature de Bernaoui quitombe sur deux infractions qui l'ont mishors course pour l’assemblée élective du12 septebre.Selon le COA, l’intéressé ne remplit pasles conditions contenus dans les articles24 et 25 des statuts du COA, expliquantque le document qu’il a présenté, sousforme de procès verbal de l’assembléegénérale ordinaire de la Fédération algé-rienne d’escrime (FAE), non visé et nonvalidé par les services habilités du MJS,mentionne son retour à la présidence del’instance."La notion de retour n’est pas prévue par

la réglementation et contrevient aux dis-

positions légales et réglementaires quirégissent le fonctionnement des structuresd’organisation et d’animation sportive", asouligné le communiqué du COA.En outre, l'Instance olympique a expli-qué, que ces dispositions stipulent dansl’article 62 de la loi 13-05 du 13 juillet2013, relative à l’organisation et le déve-loppement des activités physiques et spor-tive qu'il est interdit le cumul entre la res-ponsabilité exécutive et élective au niveaunationale et local au sein et entre les struc-tures d’organisation et d’animation spor-tive, d'une part, et la responsabilité admi-nistrative au sein des institutions de l'Etatrelevant du secteur chargé des sports, quiconfère au concerné un pouvoir de déci-sion, d'autre part.L'Instance olympique a rappelé, que lecandidat Bernaoui a été déchu de sa qualitéde membre de l'assemblée du COA depuisson remplacement au sein du Comité exé-cutif, pour le motif d'absences répétées eten application des articles 33 et 35 des sta-tuts de l'instance.A cet effet, et pour d'autres volets concer-nant la tenue de l'AG élective de samediprochain, le président par intérim duCOA, Mohamed Meridja, animera unpoint de presse, mardi à 10h00 au siège duCOA

La Palestine a condamné samedi,l'intention du Kosovo et de la Serbied'ouvrir des ambassades à Al Qods. Dansun communiqué de presse, le ministèrepalestinien des Affaires étrangères adéclaré que l'initiative de la Serbie et duKosovo était "une agression flagrante etinjustifiée contre le peuple palestinien".Le ministère a appelé la Serbie et leKosovo à revenir sur leurs "décisionsinjustes". Au même moment, le secrétairegénéral de la Ligue arabe, Ahmed Aboul-Gheit, a également condamné le projet du

Kosovo et de la Serbie d'ouvrir des ambas-sades à Al Qods. Dans un communiqué, M.Aboul-Gheit a souligné que cette procédureva à l'encontre des résolutions de la légiti-mité internationale, du droit internationalet des résolutions du Conseil de sécurité del'ONU.Les dirigeants de la Serbie et du Kosovosont convenus d'une normalisation écono-mique, lors d'une réunion avec le présidentaméricain Donald Trump, à la MaisonBlanche vendredi. L'accord économiquesoutenu par les Etats-Unis comprend éga-

lement la conditions de "normalisationdes relation avec Israël". M. Trump adéclaré que la Serbie déplacera son ambas-sade en Israël à Al Qods d'ici juillet pro-chain, tandis que le Kosovo et Israël ontaccepté la normalisation de leurs rela-tions. Les Etats-Unis ont déplacé leurambassade à Al Qods il y a plus de deux ansaprès une décision controversée de recon-naître la ville comme capitale d'Israël. LesPalestiniens considèrent la partie orien-tale de la ville comme la capitale de leurfutur Etat.

Quotidien national d'informationN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020

Horaires des prières pour Alger et ses environsHoraires des prières pour Alger et ses environs

Fadjr 04h54Dohr 12h46Asr 16h22

Maghreb 19h11Icha 20h32

AG ÉLECTIVE DU COA

L'INSTANCE OLYMPIQUE EXPLIQUELES RAISONS DU REJET DE

LA CANDIDATURE DE BERNAOUI

OUVRIR DES AMBASSADES À AL QODS

LA PALESTINE ET LA LIGUEARABE CRITIQUENT L'INTENTION

DU KOSOVO ET DE LA SERBIE

JEUX MILITAIRES INTERNATIONAUX 2020

Tebboune félicite la sélectionnationale militaire

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a félicité hier, la sélectionnationale militaire ayant participé à la 6e édition des Jeux militaires internatio-naux qui s'est déroulée du 23 août au 5 septembre, à Pskov, en Russie."Mes chaleureuses félicitations à vous, braves hommes, pour avoir remporté, avecmérite, les premières places dans toutes les disciplines des Jeux militaires interna-tionaux en Russie où vous avez fait preuve, encore une fois, d'un haut sens de com-bativ ité et montré votre niveau de formation élevé parmi les armées du monde", aécrit le président de la République sur son compte officiel Twitter."Demeurez les meilleurs représentants de l'Algérie et de notre vaillante armée,digne héritière de l'Armée de libération nationale", a-t-il conclu.

TUNISIE

Trois terroristesabattus

Trois terroristes ont été abattus et un quatrième arrêté, hierà Sousse, dans l’Est de la Tunisie, après la mort d’un élé-ment de la Garde nationale (Gendarmerie), dans uneattaque au couteau dans la même ville. “Une patrouille dedeux agents de la Garde nationale a été victime d’uneattaque au couteau à Sousse. L’un d’eux est tombé en mar-tyr et l’autre, blessé, est hospitalisé”, a déclaré le porte-parole de la Garde nationale Houcem Eddine Jebabli. Aprèsavoir attaqué la patrouille de la Garde nationale, les assail-lants ont pris la fuite à bord du véhicule des victimes.Poursuivis par les forces de l’ordre, et après un échange detirs, trois terroristes ont été abattus, et un quatrième a étéarrêté, selon Tunisie numérique.L’attaque au couteau, et lafusillade qui a suivi, se sont déroulées à Akouda, dans lazone touristique El Kantaoui, selon la Garde nationale. Le6 mars dernier, un double attentat suicide contre les poli-ciers affectés à la protection de l’ambassade des États-Unisà Tunis avait fait un mort et cinq blessés parmi les membresdes forces de sécurité tunisiennes. Un civil avait été aussiblessé dans cette attaque.

ROYAUME-UNI

Plusieurs personnes poignardées à Birmingham

Plusieurs personnes ont été poignardées, dans la nuit de samedi à dimanche à Birmingham, la 2eplus grande ville du Royaume-Uni, rapportent plusieurs médias. La police, qui a annoncé dans uncommuniqué avoir été appelée à 00h30 (heure locale), par une personne poignardée dans le cen-tre-ville, a parlé d’un “incident majeur”, sans toutefois préciser le nombre de blessés, ni leur état.La police a indiqué qu’elle travaillait pour établir ce qui s’est passé à Birmingham, et a dit qu’à cestade, il “ne serait pas approprié de spéculer sur les causes” de cette attaque au couteau. Le 20 juin,trois hommes avaient été mortellement poignardés dans un parc à Reading, à l’ouest de Londres.Un réfugié libyen de 25 ans, avait été inculpé pour trois meurtres et trois tentatives de meurtres.Selon sa famille, ce réfugié souffre de problèmes mentaux à cause de la guerre civile qui ravage laLibye depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011.

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MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 20202 LE MI-DIT

candidats actuelle-ment en lice pourle poste de prési-dent du COA.

5 15 mille 190 millepoliciers mobili-sés pour la sécu-

risation del'examen du

BEM.

palmiers-dattierstraités contre le

Myelois à Ouargla.

DDiixxiitt

"La stratégie nationale pour la protection des villes contreles inondations est actuellement

en cours d’actualisation."

Arezki Berraki

Le complexe d'El-Hadjar se prépare à la reprise du travail

Le long métrage Ibrahim du cinéaste franco-algérien SamirGuesmi a raflé quatre trophées dont le Valois de Diamant, plushaute distinction du Festival du film francophone d'Angoulême(FFA) qui s'est tenu pour sa 13e édition du 28 août au 2 sep-tembre. Sorti en 2020 chez "Why Not Productions", Ibrahim,premier long métrage de Samir Guesmi, a également décrochéle Valois des meilleures mise en scène et musique, ainsi quecelui du meilleur scénario. Le film, qui devrait sortir dans lessalles le 9 décembre prochain, suit au cours de 80 minutes, lavie du jeune Ibrahim, partagé entre son père Ahmed, écaillé àla brasserie du Royal Opéra, sérieux et réservé, et son ami dulycée technique, Achille, plus âgé que lui et connu pour sesmauvais coups, qui l'entraînera dans un vol qui tournera mal.Les rapports se tendent alors entre Ibrahim et son père,contraint de régler la note du vol commis par son fils et voirainsi son rêve de retrouver une dignité et travailler en salle sebriser. Rongé par le sentiment de culpabilité, Ibrahim va pren-dre tous les risques pour réparer sa faute.

Un planning de travail spécial a été mis en place pour la repriseà partir de la mi-septembre des activités de production danstoutes les unités du Complexe sidérurgique d'El-Hadjar, y com-pris celles du haut-fourneau. Il a été décidé de fixer la date du retour des activités du hautfourneau n 2 à la mi-septembre, ce qui implique la reprisetotale des activités de production du complexe, dont le lami-nage des produits plats et des produits longs en plus des tôlesd'acier aux multiples usages industriels. Les 20.000 tonnes debillettes importées comme demi-produits vont permettre auxateliers des unités de laminage des produits longs et plus par-ticulièrement du rond à béton de reprendre leurs activités.Durant la période de congé exceptionnel, imposée par la crisesanitaire liée à la propagation du coronavirus, et notamment lamise à l'arrêt du haut fourneau depuis le mois de mars dernier,les unités de production ayant recours aux demi-produits ontpoursuivi leurs activités pour réaliser en moyenne une produc-tion de 50. 000 tonnes de produits ferreux par mois.

Le ministère de l'Éducation nationale a adressé à l'occasiondes épreuves officiels du BEM, du 7 au 9 septembree, n coor-dination avec les opérateurs de téléphonie mobile, des SMSpour sensibiliser les parents, les candidats et les encadreurs aurespect impératif du protocole sanitaire. Ces SMS visent lasensibilisation des candidats aux épreuves officielles et leursparents à l'impératif de respecter le protocole sanitaire notam-ment le port de la bavette et la distanciation sociale. Lesmêmes messages ont comporté un rappel aux sanctions pré-vues par la loi en cas d'atteinte à l'intégrité des épreuves. Pour rappel, le ministère de l'Éducation nationale a mis enplace un protocole préventif avant la réouverture des établis-sements d'enseignement pour les révisions, lequel a été validépar le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandé-mie du coronavirus.

Sensibilisation au respect du protocole sanitaire lors du BEM

Le film "Ibrahim" de Samir Guesmi distingué au Festival d'Angoulême

La passagèreavait trop

"chaud", elle sortse rafraîchir surl’aile de... l’avionLa vidéo est surréaliste. On yvoit une femme assise surl’aile d’un avion stationné àl’aéroport de Kiev en Ukraine.Quelqu’un l’appelle depuisl’intérieur de la carlingue.Cette femme se lève et

marche tranquillement surl’aile du Boeing 737-86N, sac àmain sur l’épaule, jusqu’à la

porte de l’appareil. La compagnie Ukraine

International Airlines (UIA) aconfirmé l’incident au journalbritannique The Sun : "Unepassagère du vol PS6212Antalya-Kiev a illégalementouvert l’issue de secours del’avion qui venait de s’arrêterà la porte 11 du terminal D ets’est dirigée vers son aile".

Interrogée par la police sur lesraisons de cette étrange esca-pade, la mère de famille adéclaré aux policiers qu’elle

"avait trop chaud".

Un vol à plus de 7.000 m d'altitude

accroché à desballons

Le célèbre illusionniste améri-cain David Blaine a effectuéun vol accroché à des ballonsmulticolores pour rendre

hommage au film français LeBallon rouge d'Albert

Lamorisse qui a marquél'imaginaire de millions

d'enfants et de poètes à tra-vers le monde. David Blaine,connu pour ses performancesincroyables, s'est offert un volaccroché à des ballons multi-colores. Pour réaliser la cas-cade, 52 ballons remplis

d'hélium ont été nécessaires.Il s'est envolé en direct surYou Tube au-dessus de Page,en Arizona, pour s'élever àplus de 7.600 mètres au-des-sus de la mer, avant de lâcherles ballons et de redescendreprogressivement en parachute

jusqu'à la terre ferme.

TELEVISIONMIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020

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LLAA SSEELLEECCTTIIOONNDDUU MMIIDDII LLIIBBRREE

Dans une petite ville du nord de la France touchéepar le chômage et les fins de mois difficiles, Danieldirige une école maternelle. Attentif au bien-êtredes petits qui lui sont confiés, il se démène pourmobiliser la mairie, les services sociaux et sa hié-rarchie afin d'apporter des solutions aux difficultésqu'ils traversent et face auxquelles son équipe estimpuissante. Un jour, Mme Henry ne vient pas récu-pérer Laetitia, sa fille de 5 ans, à la fin de la classe.Quand, enfin, elle s'avance, titubante, dans la cour,la jeune maman s'enfuit à son appel, abandonnantson bébé dans son landau. Refusant d'appeler lapolice, Daniel décide de ramener lui-même chez euxles deux enfants

21h00

AAUU BBOONNHHEEUURR DD''ÊÊTTRREE PPRROOFF

ÇÇAA CCOOMMMMEENNCCEEAAUUJJOOUURRDD''HHUUII

Comment réinventer l'école aujourd'hui ? Commentdonner aux enfants le goût d'apprendre et d'intégrer lasociété qui les entoure ? Marina Julienne donne un coupde projecteur sur quatre professeurs qui confient leurpassion, leur motivation et leur vision du métierd'enseignant. Dans les Côtes-d'Armor, dans le petit vil-lage de Trébédan, Nolwenn Guilhou s'est battue pendantdix ans pour redonner une identité à son école. À la toutejeune école du Domaine du possible, près d'Arles,Jérémy Poulain cherche également à donner une nou-velle ambition au programme de l'Éducation nationale,l'ouvrant sur d'autres horizons

21h00

CCAAUUCCHHEEMMAARR EENN CCUUIISSIINNEE

SSAAIINNTT--EESSTTÈÈPPHHEE

Cette semaine, Philippe Etchebest débarque à Saint-Estèphe,en Dordogne, chez Thierry et Amanda, un couple franco-anglais qui a ouvert un pub il y a un peu moins d'un an.Contrairement à son habitude, quand il est arrivé, le chef a étéagréablement surpris par la décoration «so british» et lecharme à l'anglaise d'Amanda... Malheureusement, il a trèsvite déchanté ! Produits surgelés, magrets de canard mal cuits,desserts industriels : le Chef a découvert un cuisinier qui, mal-gré ses 40 ans d'expérience, est le roi de la congélation ! Et,pour ne rien arranger, dans ce restaurant, les problèmess'accumulent

21h00

PPOOUURRQQUUOOII JJEE VVIISS

Décembre 2004, Paris, Gregory Lemarchal rem-porte la «Star Academy» en direct devant plus dedix millions de personnes qui communient aveclui. Printemps 1985, Pierre et LaurenceLemarchal découvrent que leur enfant est atteintd'une maladie incurable, la mucoviscidose... Entreles deux, l'histoire d'un gamin pas comme lesautres, l'histoire d'une voix, d'une présence, d'unsupplément d'âme, d'un combat de chaque instant.Entre les deux, c'est l'histoire de Gregory quis'écrit à la première personne

21h00

LL''OODDYYSSSSÉÉEE DDEESS PPLLAAGGEESS

Après des mois de confinement, pour beaucoupde Français, la plage a semblé être le symbolemême de notre liberté retrouvée. Comment est-elle devenue, en quelque sorte, notre horizonultime du bonheur ? Un éden qui attire sur nos 5800 km de littoral plus de 15 millions de visi-teurs chaque année ? Il faut savoir que cette ruéevers les plages est aussi irrépressible que récente.Jusqu'au début du XIXe siècle, les plages étaientperçues comme insalubres et inhospitalières. Il afallu bien des conquêtes, bien des épreuves et biendes scandales pour qu'elles deviennent les lieux derêve, de liberté et de convivialité qu'elles sontaujourd'hui

21h00

LLAA GGAARRÇÇOONNNNEE

Quand Fujita, un peintre japonais expatrié, vientrapporter la disparition de son modèle préféré,Margaux, Louise est la première à comprendre queCéleste n'est pas un cas isolé. Ils ont désormaisaffaire à un serial killer qui prend un plaisir sadiqueà jouer plusieurs jours avec ses victimes avant de lestuer. Cela veut dire que Margaux est peut-être encoreen vie. Par manque de temps, Louise décide de serapprocher de Ketoff et prend le risque d'être démas-quée. De son côté, Antoine, qui utilise à présent lenom Valbonne, plonge dans une relation étrangeavec une riche mécène, madame Vandel. Elle admiresincèrement son talent mais continue à le fournir endrogues

21h00

HHUUNNGGEERR GGAAMMEESS

Après la «fin du monde», aux États-Unis, lesHunger Games sont un événement télévisénational imposé par le Capitole,l'impitoyable capitale de Panem. Chacun desdouze districts qui la composent est contraintd'envoyer un garçon et une fille - appelés «tri-buts» - concourir à ces jeux du cirquemodernes, au cours desquels ils doivents'affronter jusqu'à la mort. Afin de sauver sapetite soeur, qui a été désignée pour entrer dansl'arène, la jeune Katniss, 16 ans, se portevolontaire pour prendre sa place.L'entraînement peut commencer

21h00

AARRMMAAGGEEDDDDOONN

En seulement quelques minutes, une impressionnantepluie de météorites détruit la ville de New York, par unbeau matin ensoleillé. Immédiatement convoqués, lesspécialistes de la Nasa sont formels : ces gros caillouxvenus de l'espace ne sont que les signes avant-coureursde la fin du monde. Un astéroïde de la taille du Texasfonce à toute allure vers la planète. La seule solution :faire exploser le géocroiseur en envoyant une équipe derisque-tout y poser une bombe atomique. Harry Stamper,spécialiste mondial du forage, est choisi pour cette mis-sion de la dernière chance. Toute son équipe, une banded'aventuriers, lui emboîte le pas

21h00

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MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 202014

La sélection algérienne dehandball (messieurs) a connuses adversaires au Mondial-2021 en Égypte (13-31 janvier).Les Verts vont évoluer dans legroupe F aux côtés duPortugal, Islande et Maroc.

PAR MOURAD SALHI

L es amoureux de la petite balleconnaissent, désormais, la com-position des groupes pour le pre-

mier Championnat du monde de hand-ball de l’histoire à 32 équipes. Ce ren-dez-vous, organisé aux pieds desPyramides à Gize, a placé les coéqui-piers de Messaoud Berkous dans ungroupe difficile, selon les observa-teurs.Le groupe F offrira une affiche 100%maghrébine aux supporters de cettediscipline. Les Algériens et lesMarocains se retrouvent, en effet, dansla même poule que celle du Portugal etde l’Islande. Un groupe qui promet.Les Verts, sous la houlette del’entraîneur français Alain Portes,auront certes fort à faire avec lesPortugais, les Islandais ainsi qui leursrivaux de toujours, les Marocains.Mais ils ont l’expérience nécessairepour s’extraire du groupe F et disputerle deuxième tour de la compétition.Les trois premières équipes de chaquegroupe se qualifieront au tour princi-pal, qui se jouera en quatre groupes desix équipes. Les deux meilleuressélections de chaque poule se quali-fient pour les quarts de finale.L'Algérie, rappelons-le, avait validéson billet pour la grande kermesse de

la petite balle grâce à la 3e placedécrochée lors du dernierChampionnat d'Afrique des nations2020, disputé en Tunisie. Les Vertssignent ainsi leur grand retour sur lascène mondiale, après avoir brillé parleur absence lors des deux derniersMondiaux : 2017 (France) et 2019(Allemagne - Danemark).L'équipe nationale, qui reste inactivedepuis le début de la pandémie decoronavirus (Covid-19), sera soumiseà une série de stages bloqués. Maisavant, les joueurs ont été soumis cettesemaine, par groupes, à des tests dedépistage au Centre national de méde-cine du sport (CNMS) en vue de lareprise des entraînements.Le sélectionneur national, AlainPortes, a indiqué ce samedi que la pré-paration de ses protégés pour le ren-dez-vous international débutera trèsprochainement. Bloqué en France enraison de la pandémie de la Covid-19,le patron des Verts a fait savoir qu’ilsera de retour en Algérie dans les pro-chains jours. "Je suis en contact per-manent avec la Fédération et je pensepouvoir rejoindre l’Algérie très bien-

tôt ", a-t-il indiqué ce week-end à laRadio nationale.Et d’ajouter : "On va rassembler lesjoueurs pour un premier stage d’unequinzaine de jours afin de mettre lepoint sur leur état physique et pourleur permettre également de retoucherau ballon. Aussi, nous avons pro-grammé un autre stage en Pologne, aumois de décembre, qui sera ponctuépar des matchs internationaux ", a-t-ilindiqué. Les camarades du portierKhalifa Ghedbane vont clôturer leursérie de stages au Qatar. "J’ai activémes réseaux au Qatar pour organiserlà-bas notre ultime stage juste avant derallier l’Égypte. Si on arrivera à réali-ser tout notre programme, cela seratrès positif pour les joueurs" , a conclul’entraîneur des Verts.Pour rappel, c'est la deuxième fois quel’Égypte organise ce rendez-vous,après l'édition 1999. Les organisateursont retenu quatre sites pour abritercette compétition : il s’agitd’Alexandrie, le Caire, Gizeh et laNouvelle capitale.

M. S.

SPORTSHAND/MONDIAL-2021

Les Verts dans un groupedifficile

L'entraîneur de la Lazio de Rome(Serie A), Simone Inzaghi, a confirméles négociations avec la SPAL pours'attacher les services du défenseurinternational algérien MohamedFarès, affichant notamment son intérêtpour le latéral gauche des Verts."Nous allons nous renforcer dansquelques postes en prévision de la sai-son prochaine. Pour ce qui est duposte de latéral gauche, MohamedFarès nous intéresse. Les négociations

avancent bien avec son club", a faitsavoir l’entraineur de la Lazio dansune interview accordée à CalcioMercato. Farès (24 ans), ancien latéralgauche des Girondins de Bordeaux(France) avant de rejoindre l'Italie,d'abord à l'Hellas Vérone puis laSPAL, est sollicité depuis 2019 suite àla Coupe d'Afrique des nations-2019,remportée par les "Verts" en Egypte. Ilétait tout proche de rejoindre l'annéedernière l'Inter Milan avant que le

transfert n'échoue en raison d'uneblessure au genou.La Lazio aurait pro-posé 6 millions d'euros pourMohamed Farès en plus d'un joueur(Palombi et Djavan Anderson seraientles favoris de SPAL) mais le club relé-gué en deuxième division italiennedemanderait plus pour son défenseur.Les"Biancocelesti, qui se sont quali-fiés pour la prochaine édition de laLigue des champions, veulent fairesigner Farès pour quatre saisons.

Le manager général d’Al Ahli, TarekKial, a critiqué le comportement duchampion d’Afrique algérien, YoucefBelaili, dans une déclaration à SBCchannel. Le dirigeant saoudien adéclaré : « Je n’ai pas eu de contactsavec eux (Belaili et son père, ndlr).Cette affaire est un véritable pro-blème. Il ne s’est pas présenté pour

prendre l’avion du retour. Youcef n’estpas sérieux. C’est une phrase que j’aientendu de l’entraîneur. » « Nousn'avons pas besoin de faire venir desstars, nous avons besoin de joueursprêts à se battre sur le terrain. On doitdésormais étudier la personnalité desfutures recrues. Le côté psycholo-gique est un élément important chez le

joueur professionnel », a ajouté le res-ponsable d’Al Ahli. Pour rappel,Youcef Belaili n’est pas encoreretourné en Arabie Saoudite pourretrouver son équipe. Les Saoudiensavaient affrété, il y a quelquessemaines, un avion pour transporterl’ancien attaquant de l’USMA mais,ce dernier ne se serait pas présenté.

LAZIO DE ROME

Inzaghi confirme les négociations pour recruter Farès

TAREK KIAL (AL AHLI)

« Belaili n’est pas sérieux »

ARABIE SAOUDITEZeghba

brille face àEl Ettifaq…

S'il est l'un des meilleurs gardiensen Arabie Saoudite cette saison cen'est pas par hasard. le portier inter-national algérien MoustaphaZeghba a confirmé cela avant-hierlors du match qui a opposé son clubDamac face à El Ettifaq de soncoéquipier en sélection M'Bolhi .L'ancien portier de l'USM Harrachet l'ES Sétif a brillé durant cetterencontre qui s'est terminée par unebelle victoire de Damac sur le scorede 2-0. Zeghba s'est illustré parplusieurs arrêts décisifs pour lais-ser sa cage vierge et réussir àdécrocher les trois points àl’extérieur.Zeghba qui est annoncé du côté del'USM Alger continue de brillerdans championnat saoudien depuisson départ vers Damac au mercatod’hiver.

La superbepasse de ChenihiL'international algérien IbrahimChenihi a offert la balle de breakaux siens face à M'Bolhi lors dumatch Ettifaq - Damac, d'une trèsbelle manière.Chenihi, 30 ans sur un corneradverse, récupère une balle déga-gée par un coéquipier avantd'entamer une course de 80 mètresballe au pied le long de la ligne detouche puis virer vers la surface enpassant entre deux adversaires,pour enfin servir dans le bon temposon coéquiper Mohamed Harzanpour le 2-0 (63e).Avec cette victoire à l'extérieur,l'équipe de Noureddine Zekri gardeune dernière chance de ce mainte-nir en Saudi Pro League en rece-vant Al Fateh de Sofiane Bendebkamercredi.

FRANCEBelkebla

prolonge sonaventureavec Brest

Le milieu international algérienHaris Belkebla a scellé son futuravec Brest et a décidé de prolongerson contrat avec son club bretonmalgré l'intérêt de plusieurséquipes.Brest a annoncé aujourd'hui queson milieu algérien a prolongé sonbail jusqu'en 2023. Belkelba quiétait dans le viseur de Saint-Etienne et des Rangers, a décidédonc de rester fidèle et de ne paschanger d'équipe qui connait undébut de saison difficile après deuxdéfaites en deux journées du cham-pionnat face à Nîmes et Marseille.

Pour le coordinateur duConseil national autonome dupersonnel de l'enseignementsecondaire et technique,Meziane Meriane, la relancede l'école Algérienne restefortement tributaire desinterférences politiques etidéologiques.

PAR LAKHDARIN BRAHIM

I ntervenant, hier à l'émission L'Invité dela rédaction de la chaîne 3 de la Radioalgérienne, celui-ci souligne la néces-

sité de réformer cette dernière pour autant,indique-t-il, qu'on souhaite évoluer vers ledéveloppement et le progrès.Pour atteindre cet objectif, il y a lieu, sou-ligne-t-il, de faire une évaluation du sys-tème éducatif en en dressant une évalua-tion et en cernant les "bavures" qui ont étéà l'origine de son blocage, notamment,rappelle-t-il, après les propositions formu-lées dans son rapport par la commissionBenzaghou.Il rappelle que cette commission s'étaitnotamment attachées à déterminerl'origine des obstacles que l'école à trouvésur son chemin et qui, dit-il, l'ont empê-ché d'évoluer et d'atteindre les objectifs quilui étaient assignés.Pour M. Meziane Meriane, afin de hâter la

relance du système nationald'enseignement, il y lieu d'en passer par laremédiation de celui qui l'a précédé, à tra-vers l'introduction de réformes palliativeset l'organisation d'une une "constituante del'éducation" visant à mettre celui-ci, àl'abri des "interférences et des ingérences".Pour cela, il invite à dresser un état deslieux, en coopération de l'ensemble desspécialistes des sciences de l'éducation, desacteurs de l'éducation et de tous les parte-naires sociaux, aux fins, souligne-t-il decerner les causes qui ont amené l'école à lasituation de crise à laquelle elle se trouveprésentement confrontée.De la constituante de l'éducation, dontl'objectif tend à "préserver notre école", lecoordinateur du CNAPEST abonde dans lesens d'une évaluation des résultats à attein-dre, en revoyant prioritairement les

méthodes pédagogiques de transmissiondes connaissances. Pour lui, il reste à créerune école ouverte sur l'universalité et ledéveloppement.A propos de l'enseignement technique,laissé pour compte, et dont il considèrequ'il peut être d'un apport "très apprécia-ble" au développement du pays, l'invitéappelle à le réformer "et non pas le suppri-mer". Il juge indispensable d'autre part,d'établir une passerelle entre celui-ci et laformation professionnelle pour luttercontre les déperditions scolaires qui,chaque année, déclare-t-il, "rejettent500.000 élèves à la rue".Pour ce dernier, la question reste toujoursposée de savoir qu'elle école doit-on for-mer pour atteindre les objectifs assignés àune Algérie nouvelle et démocratique.

L. B.

L'aménokal de l'Ahaggar, Ahmed Idaber, aappelé hier les algériens à participer enforce au prochain référendum sur la révi-sion de la Constitution.Dans une déclaration à l'APS, M.Idaber aappelé, au nom des chefs de tribus del'Ahaggar et des notables de la région deTamanrasset, l'ensemble des algériens, etles habitants de Tamanrasset en particu-lier, à participer massivement au prochain

référendum sur la révision constitution-nelle, appelée à dessiner les contours del'Algérie nouvelle''. "Le référendum, dontla date de la tenue le 1er novembre revêtune grande signification dans la mémoiredu peuple algérien, s'ajoute aux nombreuxdéfis du peuple algérien qui, uni face àtous les périls, s'attèle à préserver sonindépendance et son unité et à passer à uneétape historique de construction de

l'Algérie nouvelle, sur des fondements destabilité, de progrès et de prospérité'', a-t-il souligné. "L'histoire retiendra en lettresd'or les positions courageuses de la régionde l'Ahaggar vis-à-vis de toutes les ques-tions concernant la Nation'', a estimé M.Idaber pour qui ‘'cette région constitueraun jalon essentiel dans l'édification del'Algérie nouvelle''.

R. N.

La Cour d'Alger a décidé, hier, le reportau 20 septembre en cours, du procès enappel de l'homme d'affaires Ali Haddad,condamné en première instance, à unepeine de 18 ans de prison ferme, assortied'une amende de 8 millions DA dans desaffaires liées à la corruption et ce, à lademande du collectif de défense et en rai-son de l'absence de certains accusés. AliHaddad est poursuivi pour plusieurs chefsd'accusation liés à la corruption, dontl'obtention de privilèges et d’avantages enviolation de la législation, dilapidation dedeniers publics, abus de fonction, conflitd'intérêts et corruption dans la conclusion

de marchés publics.Poursuivis, dans la même affaire, pouroctroi d'indus avantages à l'ancien chef duFCE (Ali Haddad), et conclusion de mar-chés en violation de la législation, lesdeux anciens Premiers ministres,Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia ontété condamnés à 12 ans de prison ferme,assortis d'une amende d'un (01) millionDA. Les deux anciens ministres,Mehdjoub Bedda et Youcef Yousfi, ontécopé de 2 ans de prison ferme assortisd'une amende de 500.000 DA chacun, tan-dis que l'ancien ministre, AbdelghaniZaalane a été condamné à 3 ans de prison

ferme. Le Tribunal a également condamnépar contumace à 20 ans de prison ferme etune amende d'un (1) million DA, l'ancienministre de l'Industrie et des Mines,Abdessalem Bouchouareb contre lequel unmandat d'arrêt international a été émis.Il a prononcé, en outre, des peines de 10ans de prison ferme assortis d'une amended'un (1) million DA à l'encontre del'ancien ministre Ammar Ghoul, unepeine de 2 ans de prison ferme à l'encontredes anciens walis d'El Bayadh, AbdellahBenmansour et d'Annaba, MohammedSelmani, de 5 ans de prison ferme assor-tis d'une amende de 500.000 DA à

l'encontre de l'ancien ministre, AbdelkaderKadi et de 3 ans de prison ferme assortisd'une amende de 500.000 DA, à l'encontrede Amara Benyounes et Boudjemaa Talai.Le Tribunal a également ordonné laconfiscation de tous les biens des accusésdans l'affaire d'Ali Haddad, dont lescomptes bancaires ont été gelés, tandisque les cinq frères d'Ali Haddad (Rebouh,Mohammed, Omar, Soufiane et Meziane)ont été condamnés à 4 ans de prison fermeassortis d'une amende de 8 millions DAchacun.

R. N.

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020 3EVENEMENT

RÉFORME DU SYSTÈME ÉDUCATIF

Le Cnapest appelle à mettrefin aux interférences

politiques et idéologiques

.RÉVISION DE LA CONSTITUTION

L'Aménokal de l'Ahaggar appelle à participeren force au référendum

COUR D’ALGER

Le procès en appel d’Ali Haddad reporté

FUITE DE L'OLÉODUCOK1 À EL-OUEDL’opération

de maintenanceet de soudure ennette progression

L'opération de maintenance et de soudure del'oléoduc OK1 dans la wilaya d'El Oued,suite à la fuite survenue jeudi dernier, en rai-son des intempéries, se poursuit sans inter-ruption aucune et en nette progression, aindiqué hier le groupe Sonatrach dans uncommuniqué."L'opération d'aspiration des eaux polluéesse poursuit notamment avec le renforce-ment en moyens techniques supplémen-taires", ajoute la même source.En application des instructions du P-dg dugroupe, Toufik Hakkar, qui a constaté ven-dredi l'incident, des équipes techniques del'Entreprise nationale des services auxpuits (ENSP) spécialisées dans l'aspirationdes eaux polluées se sont déplacées samedisur les lieux.Plusieurs mesures et décisions ont étéprises pour remédier aux dégâts dus à lafuite de pétrole. Des mesures qui consistentà diligenter une enquête complémentairepour déterminer d'autres raisons derrière cetincident et dépêcher une équipe multidisci-plinaire pour établir un diagnostic globaltout le long de l'oued, afin d'évaluerl 'ampleur des dégâts potentiels surl'environnement, est-il relevé.Il a été décidé ainsi de mobiliser, sansdélai, l'ensemble des moyens et filiales duGroupe pour l'absorption et l'aspirationdes eaux polluées le long de l'oued, le trai-tement de toutes les flaques d'eau contami-nées et le terrassement de certains tronçonsqui feront l'objet de traitement par des uni-tés spécialisées de l'entreprise, ajoute-t-ondans le communiqué.Il a été également décidé du contrôle régu-lier des eaux sous-terraines pendant uneannée, avec les moyens de la société, touten confiant cette mission au départementdes laboratoires relevant de la Sonatrach.Pour rappel, deux fuites sont survenuesjeudi dernier au niveau du pipeline OK1dans la région d'El Baaj (El Oued), reliant lebassin rouge (Hassi Messaoud) et Skikda.La première fuite a été enregistrée à la sor-tie de la station de pompage SP2 àDjaamaa, dans la commune d'El Oued, point190 + 200 (PK), tandis que la deuxièmefuite a été, quant à elle, enregistrée au pointPK 263 dans la région d'Al-Baaj, dans lawilaya déléguée d'El M'gheir. Une déléga-tion ministérielle composée des ministresde l’Intérieur, des Collectivités locales, del'Energie, de l'Agriculture, des Ressourcesen eaux et de l'Environnement, s'était ren-due samedi dans la wilaya d’El-Oued, où il aété annoncé que des commissions ministé-rielles spécialisées allaient être dépêchéespour déterminer l'ampleur des dégâts etl'indemnisation des personnes affectées.Leministre de l'Energie, Abdelmadjid Attaravait déclaré que "les équipes techniques dela Sonatrach sont à pied d'œuvre pour répa-rer la panne dans les 48 heures".

R. N.

Page 4: Mise en page 1 · 2020. 9. 7. · de la covid-19 en algÉrie les transporteurs privÉs montent au crÉneau l’ÉpidÉmie poursuit sa lente dÉcrue une protestation prÉvue le 20

Le Président ivoirien, quibrigue un troisième mandatcontroversé, était cevendredi en visite à Paris. Sesopposants dénoncent un"coup d'état institutionnel" etreprochent au chef de l'étatfrançais de ne pas s'exprimersur cette candidature.

E n célébrant le 150e anniversairede la République françaisequelques heures avant sa ren-

contre avec Alassane Ouattara,Emmanuel Macron a-t-il envoyé unmessage subliminal à son homologueivoirien ? Après avoir insisté surl’importance de la citoyenneté et desdroits qui l’accompagnent, le prési-dent français a déjeuné avec le chefde l’État ivoirien, briguant un troi-sième mandat controversé lors del’élection du 31 octobre prochain.L’annonce de sa candidature, début

août, a provoqué des manifestationssporadiques à travers le pays, ayantfait au moins une quinzaine de morts."Nous nous sommes réjouis de nosconvergences de vues sur la situationéconomique et politique en Côte-d’Ivoire, notamment l’élection prési-dentielle dans un climat de paix", a

réagi Alassane Ouattara sur Twitterjuste après la rencontre.La participation au scrutin duPrésident sortant, âgé de 78 ans, éluen 2010 puis réélu en 2015, est jugéeanticonstitutionnelle par l’oppositionet une partie de la population. Enmars, Ouattara avait annoncé solen-

nellement qu’il ne se représenteraitpas, afin de "transférer le pouvoir àune jeune génération". EmmanuelMacron avait alors salué une "déci-sion historique", estimant que sonhomologue avait fait preuved’exemplarité.Mais le décès soudain de son dau-phin, le Premier ministre, AmadouGon Coulibaly, âgé de 61 ans, arebattu les cartes d’une élection àhaut risque. C’est dans ce contexte"exceptionnel, créant une situationd’urgence", qu’Alassane Ouattara afinalement décidé de revenir dans lacourse. Ce revirement sembleaujourd’hui mettre Paris, qui se pas-serait volontiers d’une nouvelle criseélectorale en Côte-d’Ivoire, dansl’embarras.

Les discussions n’avancent pas entreEuropéens et Britanniques sur leurfuture relation. Selon les journauxanglais, au sein du cabinet du Premierministre, on est pessimiste sur laconclusion d’un accord.Les responsables du cabinet du BorisJohnson évaluent seulement à 30 % à40 % les chances d’un accord post-Brexit sur les futures relations entre leRoyaume-Uni et l’Union européenneen raison de l’impasse sur les règlesen matière d’aides d’État, rapporte leTimes. Le Royaume-Uni a officielle-ment quitté l’Union européenne le 31

janvier dernier mais reste soumis auxrègles communautaires pendant unepériode de transition fixée au 31décembre 2020. Depuis les discus-sions en vue d’un accord entre lenégociateur européen pour le Brexit,Michel Barnier, et son homologue bri-tannique, David Frost, ont enregistrépeu de progrès.Le souhait du Royaume-Uni de recou-rir à une aide d’État pour développerson secteur technologique signifie queles principaux ministres de BorisJohnson ne sont pas prêts à changer deposition en la matière, souligne le

Times. Au sein du 10 Downing Street,ils évaluent à présent à 30-40 % "leschances d’un accord", écrit JamesForsyth, journaliste au Spectator. "Lepoint de friction n’est pas la pêche,mais l’aide d’État", poursuit-il, ajou-tant "avoir été informé d’un accordsur la pêche".Le Royaume-Uni souhaite que lepourcentage des quotas de pêcheréservés aux navires britanniques dansses eaux passe de 25 % actuellement àplus de 50 %, selon le Times.

Agences

Le gouvernement de Bolivie aannoncé porter plainte devant la Courpénale internationale (CPI) contrel’ex-Président bolivien Evo Morales.Selon la Présidente par intérim,Jeanine Añez, la plainte est motivéepar "le siège imposé dans les villes quia causé plus de 40 morts par manqued’approvisionnement en oxygènemédical" en pleine pandémie due aucoronavirus.Le gouvernement reproche à l’ancienleader de gauche (2006-2019) d’avoirordonné à la Centrale ouvrière boli-vienne (COB), un puissant syndicatqui le soutient, de mettre en place desbarrages routiers en août pour obliger

le Tribunal électoral suprême (TSE) àfixer une date pour les élections, quiont été reportées à trois reprises en rai-son de la pandémie.Le TSE a finalement fixé l’électionprésidentielle et les législatives au 18octobre, mettant fin aux barrages quiavaient provoqué des pénuries denourriture et de médicaments. LaBolivie, avec une population de 11millions d’habitants, comptabilise118.781 cas de Covid-19 et 5 288décès.En réalité, un État-partie comme laBolivie, bien que signataire du traitéde Rome, ne peut pas "porter plainte"mais demander à la procureure

d’examiner telle ou telle situation. Enoutre, au nom du principe de complé-mentarité, la CPI n’intervient que si lesystème judiciaire national est défail-lant.Evo Morales, qui a démissionné ennovembre 2019 à la suite d’unerévolte sociale, après quatorze annéesau pouvoir, a répondu sur Twitter endisant qu’il faisait l’objet d’"une cam-pagne de discrédit". Evo Morales estdéjà visé par d’autres plaintes dépo-sées par le gouvernement de droite,notamment des allégations de rela-tions avec des mineures. Lâché par lapolice et l’armée, il s’est d’abord réfu-gié au Mexique, puis en Argentine.

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020 13MONDE

CÔTE D’IVOIRE

Macron reçoit Ouattara sans prendreposition sur sa candidature

GRANDE-BRETAGNE

Le gouvernement évalue les chances d’un accordBrexit à 30-40 %

BOLIVIE

Les autorités portent plainte devant la CPI contrel’ex-Président Morales

ÉTATS-UNISLe groupe d'extrêmedroite Patriot Prayerbanni de Facebook

Impossible de retrouver surFacebook et Instagram le groupeaméricain d'extrême droite PatriotPrayer. En effet, le réseau social aupouce bleu a procédé au retrait deces pages "dans le cadre de nosefforts en cours pour bannir lesmilices violentes de notre plate-forme", selon un communiquépublié vendredi 4 septembre.Patriot Prayer a notamment étéimpliqué récemment dans des vio-lences contre des manifestants anti-racisme à Portland.En effet, dans cette ville du nord-ouest des États-Unis, des manifes-tants protestent sans relâche contreles brutalités policières depuis lamort du quadragénaire noir GeorgeFloyd sous le genou d'un policierblanc à Minneapolis fin mai. Maisdes partisans de Donald Trump,dont des membres de mouvementssuprémacistes blancs, comme lesProud Boys ou les Patriot Prayer,défient régulièrement les militantsdu mouvement antiraciste BlackLives Matter. Un membre desPatriot Prayer a été tué par ballesamedi. Le suspect de ce crime, quise disait "100 % antifa", est mortcinq jours plus tard lors de soninterpellation par des forces fédé-rales. Le groupe et son fondateur,Joey Gibson, ont toujours assuréqu'ils étaient une organisation chré-tienne.Facebook a retiré les pages dugroupe conformément à une mise àjour récente de son règlement pourmieux enrayer la propagation desmouvements incitant à la haine etaux violences.

Agences

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 20204 EVENEMENT

Les transporteurs privés sonten ébullition. Ils prévoient unlarge mouvement deprotestation le 20 de ce mois,pour protester contrel’interdiction de leursactivités et ce malgré undéconfinement progressif.

PAR FAYÇAL ABDELGHANI

L es bus privés et les chauffeurs detaxis longs trajets ont adressé der-nièrement, un courrier au ministre

des Transports signifiant leurs refus de sevoir “interdire l’activité de transportinterwilaya, alors que le déconfinement aété salvateur pour d’autres secteurs”.C’est en effet l’Union nationale destransporteurs, syndicat de l’UGCAA, quireste le plus mécontent dans cette his-toire. Dans un communiqué publié hier,l’union déclare que “des pourparlers ontété prévus avec le ministre desTransports pour évaluer la situation etlibérer l’activité entre wilayas pour letransport privé”. Cette réunion n’a pasété entamée selon le syndicat, qui préciseque “l’ultimatum est donné pour le 20

septembre, pour une réponse à nospréoccupations”. Autrement, cette caté-gorie de transporteurs menace de recourirà une grève qui paralysera l’activité detransport. Le Syndicat national des taxisa, quant à lui, réagi dans sa page Facebook en estimant que “les taxis inter-

wilayas sont lésés depuis des mois, suiteà l’apparition de la pandémie et le confi-nement qui ont baissé le chiffre d’affairesdes taxis et induit de grosses pertes”.Aujourd’hui et bien que la situation sani-taire tend un peu à s’améliorer, les pro-testataires invoquent encore une “situa-

tion de détresse”, dont l’interdiction faitedurant les week-ends, et même parfoisdurant la semaine, les obligent à arrêternettement. Dans une précédente édition,nous avions signalé que la situation destransporteurs privés prêtait à être relan-cée. Les différents représentants du sec-teur privé avaient misé la rentrée, engarantissant un respect strict des gestesbarrières et du protocole sanitaire envigueur. Mais ces derniers n’ont reçu,depuis l’été dernier, aucune réponse oùles responsables invoquent toujours lemême motif de risque accru des rassem-blements de voyageurs pour ce qui estbus et autocars. Un argument qui estrejeté par les syndicats qui estiment quecertains engagements ne ce sont pas tra-duits dans le terrain. Parmi les mesuresprises par le gouvernement, rappelons-le, il y la compensation accordée à touttransporteur privé qui a subi les dom-mages du confinement pendant ces 5 der-niers mois. De plus, il y a la réductiondes charges pour les assurances, commeune doléance adressée à la tutelle et quin’a pas abouti à une réponse. Il faudraattendre la réponse prochaine du ministresur cette situation qui perdure.

F. A.

PAR RIAD EL HADI

Maintenant que les nouvelles règles sontfixées pour l’investissement dans le sec-teur automobile en Algérie, c’est leChinois JAC, avec son partenaire algé-rien Emin Auto, qui sont les premiers àavoir soumissionné leur dossier pourl’obtention des agréments auprès duministère de l’Industrie. Selon une sourceauprès de Emin Auto, c’est le ChinoisJAC qui a manifesté son intérêt pour lemarché algérien, en renouvelant laconfiance en son partenaire Emin Auto,tout en lui accordant une concession pourune durée de six ans. Toutefois, la mêmesource affirme que les investisseurs n’ontpas encore reçu le récépissé suite à leurdépôt. Ainsi, le ministère veut prendre unpeu de temps pour l’étude du dossier,“sachant que l’article 10 de ce même textefixe un délai maximal de 30 joursd’attente avant l’obtention del’autorisation provisoire”. La non déli-vrance d’un récépissé est motivée aussi

explique LSA par un projet de créationd’une plateforme numérique qui aurait dûêtre prête avant la publication de ce docu-ment. Il en est de même pour le comitétechnique interministériel censé étudier etdonner un avis sur les différents projetsproposés par les postulants et qui neserait pas encore constitué.

Un complexe de 100.000unités par an-

Le projet déposé par Emin Auto et sonpartenaire porte sur la production indus-trielle et l’importation et la distributionde véhicules neufs de la marque JAC.Selon la même source, des tauxd’intégration importants seront pris enconsidération dans le projet et toucherontle “châssis avec le marquage sur site, dunuméro d’identification mondiale propre àl’usine en Algérie (WMI), la carrosserie,la soudure avec une qualité et une préci-sion assurée par une armée de robots,l’atelier de peinture robotisé et un sys-tème de contrôle, de vérification et d’essai

de nature à réduire à néant les imperfec-tions”. Pour réaliser cela, les investis-seurs prévoient la création, au sein del’usine d’un réseau de plusieurs unités desous-traitance en partenariat entre équipe-mentiers chinois et leurs partenaires algé-riens et qui assurerontl’approvisionnement des chaînes de fabri-cation, dès leur lancement. Ainsi, le tauxde 30% exigé par le texte officiel serait,alors, largement respecté. S’agissant de lacapacité de production de l’usine elle serade l’ordre de 100.000 unités/an.Cependant, durant la phase de démarragedeux modèles seulement seront proposésaux clients, le JAC 1040 S, un camionde moyen tonnage, et le tout nouveauBosseur, un utilitaire léger. Pour ce quiest lié à l’importation de véhicules neufs,la Société algérienne Emin Auto et sonpartenaire JAC, prévoient de garantir unedistribution de plusieurs gammes à savoirdes pick-up, des fourgons, des camions dedifférents tonnages, etc…

R. E.

Le déficit sur le marché mondial du sucredevrait s’élever à 724.000 tonnes durantladite saison 2020-2021, selonl’Organisation internationale de sucre(ISO). Dans sa dernière mise à jour tri-mestrielle, l'ISO estime que le marchéglobal demeurera en phase de déficit, attei-gnant 724.000 tonnes de la denrée.Cette situation s’explique selonl’organisation par un léger rebond de2,6% de la consommation à 174,19 mil-

lions de tonnes qui devrait se remettre desconséquences du coronavirus. "L’impactsans précédent du coronavirus sur laconsommation cette année ne devrait passe répéter durant la saison prochaine.Nous avons anticipé plutôt un revirementmajeur dans lamesure où l’industrie et lesgouvernements sont focalisés sur lareprise de l’économie", explique l'ISO."Bien qu’il soit largement admis que lapandémie de coronavirus ne connaîtra pas

de répit tant qu’un vaccin ne sera pastrouvé, son impact sur la consommationmondiale de sucre a jusqu’ici été définicomme une fonction des restrictions desdéplacements et de la consommation horsdomicile plutôt qu’un changement deshabitudes de consommation", ajoutel'organisation internationale.Pendant ce temps, la production mondialeest prévue pour croître de manière plusmodérée (2,3 %) à 173,46 millions de

tonnes avec une meilleure contribution del’Inde (31,5 millions de tonnes).S’agissant de la campagne 2019-2020, lemarché global devrait enregistrer un défi-cit de 136.000 tonnes de la denrée contreun volume largement supérieur de 9,3millions de tonnes anticipé en mai der-nier. Pour rappel, les principaux consom-mateurs mondiaux de sucre sont l’Inde,l’Union européenne (UE).

R. N.

LES TRANSPORTEURS PRIVÉS MONTENT AU CRÉNEAU

Une protestation prévue le 20 septembre

SUCRE

Le déficit mondial devrait atteindre 724.000 t en 2020-2021

INDUSTRIE AUTOMOBILE EN ALGÉRIE

Emin Auto et JAC premierssoumissionnaires

ACCIDENTS DE LA ROUTE

8 décès et222 blessésen 24 heures

Huit personnes sont décédées et 222 autres ont étéblessées, dans des accidents de la route à traversplusieurs wilayas, durant les dernières 24 heures(du 05 au 06 septembre), a indiqué hier un commu-niqué de la Protection civile. Le bilan le plus lourda été enregistré au niveau de la wilaya deBoumerdès avec trois personnes décédées et 05autres blessées, est-il précisé. La même source faitétat aussi, de 03 cas de décès par noyade en merenregistrés au niveau des wilayas de Béjaia et deTipaza, durant la même période. Par ailleurs etconcernant, les activités de lutte contre la propaga-tion du coronavirus (Covid-19), les unités de laProtection civile ont effectué durant les dernières24 heures, 43 opérations de sensibilisation à travers08 wilayas (31 communes), rappelant aux citoyensla nécessité du respect du confinement ainsi que lesrègles de la distanciation physique. Elles ont aussieffectué 83 opérations de désinfection générale àtravers 18 wilayas (41 communes), ciblantl’ensembles des infrastructures et édificespubliques et privés, quartiers et ruelles. Pour cesopérations, 282 agents tout grade confondu, 40ambulances, 40 engins ont été mobilisés, ainsi quela mise en place des dispositifs de surveillancedans un site d’hébergement à Alger, destiné auconfinement des citoyens rapatriés. Durant lamême période 33 incendies ont été enregistrés,dont 05 incendies de forêts, 10 incendies demaquis, 12 incendies d’herbes et 06 incendies derécoltes ayant causé des pertes estimées à 39 ha deforêt, 26 ha de maquis, 30 ha d’herbes, 1.100bottes de foins et 490 arbres fruitiers brulés. R. N

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Le Grand Sud algérien estdevenu à vocation agricolepar excellence en ce sensque les énormes opportunitésd'investissement dans ledomaine agroalimentaire sontattractives.

PAR AMAR AOUIMER

R éputés pour leur teneur en vita-mines, les produits bio récoltésdans la région d'Adrar, par

exemple, sont de très bonne qualité etpeuvent nourrir des centaines de mil-liers de consommateurs en Algérie, enAfrique et même en Europe.Les exportations de ces produits peu-vent également connaître un extraor-dinaire boom sur le marché internatio-nal. Ce qui manque surtout pour réus-sir les opérations de commercialisa-tion sur le marché extérieur, c'estincontestablement la logistique et lesmoyens de transport aérien.On a pu constater les très vastes super-ficies agricoles dans la région duTouat où des agriculteurs et desexploitants agricoles originairesamoureux du travail de la terre ontinvesti dans la filière céréalière et laculture maraîchère.Rappelons que des exportateurs de lawilaya d'El Oued ont mis sur le mar-ché européen des dizaines de tonnesde pommes de terre en 2019 (alors quece tubercule était largement importéde la Hollande et du Canada dans lesannées 1980 et 1990), tandis qued'autres produits agricoles, tels que latomate, ont également été acheminésvers des pays européens.Avec la nouvelle politique du com-merce extérieur, les opérateurs écono-miques algériens et les exportateursvont pouvoir investir et placer leursmarchandises sur l'espace écono-mique des pays de l'Union européenneet de la Russie.Le ministre de l’agriculture et dudéveloppement rural, AbdelhamidHamdani, a mis en avant les atouts etles capacités dont dispose l’Algérie

pour le développement des filièresstratégiques au Sud, notamment lescultures oléagineuses et sucrières, etréduire ainsi la facture de leur impor-tation qui dépasse actuellement 1,5milliard dollars.La feuille de route pour le développe-ment des activités agricoles, examinéelors du dernier Conseil des ministres,repose sur d’importants fondements, àsavoir la relance de l‘investissementstructuré, le développement desfilières stratégiques, notamment lescéréales, la rationalisation desdépenses publiques et, enfin, parvenirà la réduction de la facture del’importation considérablement, asouligné Hamdani sur la télévisionpublique.Il a déclaré que cette feuille de routetraite de questions sensibles, essentiel-lement l’amélioration de la productioncéréalière par le recours à l’irrigationcomplémentaire, ce qui permettra deréduire la facture d’importation.Le ministre a fait savoir, par ailleurs,que le deuxième axe porte sur le déve-loppement de l’agriculture saharienne,notamment pour les filières straté-giques, qui ont un impact surl’économie nationale en termesd’importation."Il s’agit d’aller vers les productionssucrières et oléagineuses, notammentle maïs et la betterave sucrière, dont la

facture d’importation s’élève,aujourd’hui, à 1,5 milliard de dollars",ajoute le ministre.Dans ce contexte, le ministre a assuréque l’Algérie dispose des atouts etcapacités qu’il faut pour la productionde ces matières, notamment dans lesrégions sahariennes, ajoutant que"toutes les études réalisées dans cecadre, à l’aide des nouvelles technolo-gies et avec le concours de l’agencespatiale, montrent que nous pouvonsconsacrer, au moins, un milliond’hectares à ces cultures".Le programme de développement deces nouvelles filières "n’a riend’utopique, bien au contraire, il estréalisable pour atteindre la productionde 30 à 50 % des besoins nationauxau minimum", a assuré le ministre del’Agriculture.Le plan de développement du secteuraccorde, en outre, davantage d’intérêtaux pâturages et à la filière cameline,outre l’encouragement de l’innovationet la numérisation du secteur, en foca-lisant sur le foncier agricole.Le Conseil des ministres présidé par leprésident de la République,Abdelmadjid Tebboune, a examiné lafeuille de route pour la relance et ledéveloppement des activités du sec-teur de l’agriculture et du développe-ment rural dans laquelle sont décli-nées, à travers un échéancier précis,

les différentes actions du programmeprioritaire, dont l’échéance s’étaleentre le 2e semestre 2020 et la fin del’année 2021, ainsi que les actionstransversales à caractère continu duprogramme à moyen terme 2020-2024.Le président de la République ainsisté, dans ce sens, sur le besoinindispensable de l’augmentation de laproduction agricole, synonyme desécurité alimentaire et d’allègementde la facture d’importation.Parmi les filières inscrites comme unepriorité et sur lesquelles l’action doitêtre orientée, Tebboune a cité les oléa-gineux, le maïs, les produits sucriers,ainsi que les filières particulièrescomme l’apiculture, le secteur del’élevage et son pendant de productionlaitière.A cet effet, Tebboune a instruit leministre de présenter, dans un délaid’un mois, un point de situation surles programmes concernantl’ensemble de ces filières, en procé-dant à un ciblage approprié des zonesde production dans les régions du Sud.Il a adressé, dans ce sens, une instruc-tion particulière au ministre del’Agriculture pour que soit encoura-gée l’installation d’usines de transfor-mation des produits agricoles dans leszones de production.

A.A.

L'Agence nationale de l'améliorationet du développement du logement(AADL) a annoncé le lancement d'uneapplication sur téléphone portablepour permettre aux responsables del'Agence de suivre, en temps réel, sesprojets de logement à travers le terri-toire national.Les chefs et directeurs de projets ainsique les directeurs régionaux et ledirecteur général de l'Agence peuvent,grâce à cette application, s'enquérir

continuellement du taux d'avancementdes travaux et des différentes entravesrencontrées.Annoncée lors d'une réunion du DGde l'AADL avec les chefs de projets etles directeurs régionaux, ladite appli-cation réduira les déplacements sur leterrain et la bureaucratie et encoura-gera la dématérialisation, de façon àconférer une plus grande efficacité aucontrôle des projets, ont affirmé desresponsables de l'AADL.

A titre d'exemple, le directeur du pro-jet peut émettre, continuellement, sesobservations sur le rendement de lasociété de réalisation et les bureauxd'études ainsi que sur les difficultésrencontrées dans l'avancement des tra-vaux. Ces observations peuvent êtreconsultées instantanément par ledirecteur régional et le DG del'Agence, pour se faire une idée pré-cise et actualisée sur les projets etintervenir ensuite rapidement en cas

de problème, selon les explicationsfournies. Des rapports accompagnésde photos et de vidéos peuvent êtrejoints à travers cette application.Cette initiative vient en adéquationavec les efforts consentis par le sec-teur de l'habitat en matière de moder-nisation et de numérisation placées aucentre de la nouvelle approche écono-mique adoptée par le pays, ajoute lamême source.

R. E.

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 202012 ECONOMIE

L'AGRICULTURE SAHARIENNE EN QUÊTE DE CONTRIBUTION À L'INDÉPENDANCE ALIMENTAIRE

Importantes potentialités dans le suddu pays à valoriser

AADL

Lancement d'une application pour le suivi en temps réeldes projets de logement

La compagnie nationale deshydrocarbures, Sonatrach, asouligné, dans son rapport annueld’activité pour 2019, que cetteannée a été marquée par ladiminution des prix du pétroleinduisant une réductionsignificative des principauxindicateurs financiers en lesportant à des niveaux inférieurs encomparaison avec les exercicesprécédents.

PAR CHAHINE ASTOUATI

A insi, la société a réalisé un résultatnet bénéficiaire de 338 milliards dedinars, soit une diminution de 18%

par rapport à l’exercice 2018. Le prixmoyen annuel de vente est de 64.50 de dol-lars, soit une diminution de 9.5% par rap-port à l’exercice 2018.Le chiffre d’affaires hydrocarbures est de4.242 milliards de dinars, soit une diminu-tion de 12% par rapport à l’exercice 2018.La fiscalité pétrolière versée est de 2 695milliards de dinars, soit une diminution de5% par rapport à l’exercice 2018.Le chiffre d’affaires global réalisé com-prend la production d’hydrocarbures, lesreventes en l’état et les prestations four-nies aux tiers. Ce chiffre d’affaires a atteint4.303 milliards de dinars contre 4.881milliards de dinars en 2018, soit une dimi-nution de 12%. Le rapport du groupeindique que les exportations de l’exercice2019, exprimées en milliards de dollars,ont atteint 32.98 contre 38.9 en 2018, soitune diminution de 15%. Les ventes sur lemarché national s’élèvent à 306 milliardsde dinars, soit une diminution de 3% parrapport à 2018. Toutefois, le rapport dugroupe a fait ressortir une nette augmenta-tion des charges sociales et de la massesalariale, puisque les charges de personnelont connu une hausse de 29 milliards de

dinars par rapport à 2018, passant de 155milliards de dinars à 184 milliards dedinars. Le résultat net de l’entreprise aconnu une diminution de 76 milliards dedinars passant de 414 à 338 milliards dedinars. Cette baisse s’explique essentielle-ment par la diminution du chiffred’affaires. La valeur ajoutée, représentantla différence entre la production et lesconsommations de l’exercice, a enregistréune diminution de 13 % par rapport à2018, passant de 3.525 milliards de dinarsà 3.062 milliards de dinars, lit-on dans lerapport du groupe pétrolier et gazier.Les pertes de change sur les avoirs endevises et les factures libellées en mon-naies étrangères inscrites au bilan(créances et dettes), sur la base du cours dechange au 31/12/2019, sont de 56 mil-liards de dinars. La rémunération des asso-ciés (Profit oïl) est passée de 565 milliardsde dinars en 2018 à 470 milliards de dinarsen 2019, soit une diminution de 17 %.Pour l’ensemble de ces couvertures lesvaleurs assurées sont passées de 87,713milliards de dollars pour la période 2018 –

2019 à 88,907 milliards de dollars pour lapériode 2019 – 2020, soit une évolutiond’environ 1,4 %.Il est à noter, que malgré l’augmentationdes valeurs assurées et le durcissement dumarché de la réassurance en 2019, qui aconnu des augmentations de cotations surle marché de Londres pour tous types derisques, les courtiers tenants ont pu négo-cier le maintien des taux de primes appli-qués pour le risque de Sonatrach en met-tant en avant la faible sinistralité du patri-moine de Sonatrach, a précisé le mêmerapport.Le placement des différents risques estréparti entre le marché local (assureurslocaux et Compagnie centrale de réassu-rance – CCR), la captive de réassurance“SONATRACH Ré” basée auLuxembourg et le marché international dela réassurance. Le programme de couver-ture d’assurances et de réassurances a légè-rement augmenté en 2019, a souligné leditrapport.

C. A.

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020 5EVENEMENT

SONATRACH

Baisse du chiffre d’affaireset des bénéfices en 2019

LUTTE CONTRE LA COVID-19

La stratégie "gagnante" de l'Algérie saluéePAR RACIM NIDHAL

Le magazine Afrique-Asie a salué, dansson dernier numéro, la stratégie"gagnante" menée par les pouvoirs publicsen Algérie pour lutter contre la propaga-tion du Coronavirus (Covid-19), signalantque ce fléau inattendu est, grâce aux effortsconsentis, en passe d'être vaincu.Dans son article, Philippe Tourel souligneque dès la localisation des premiers cas àBlida, où seize membres d’une mêmefamille de cette ville, située à quelquesencablures de la capitale, ont été contami-nés par le coronavirus à la suite decontacts avec des ressortissants algériensrésidants en France, le président de laRépublique, AbdelmadjidTebboune a "prisconscience de la gravité de la situation etmis, sans tarder, une stratégie de lutte glo-bale contre ce fléau venu d’ailleurs"."Contrairement à certains pays occiden-taux qui avaient tardé à réagir, payant unelourde facture à cette nonchalance et impré-paration, l’Algérie s’y est attaquée fronta-

lement sans perdre du temps dans des argu-ties et des débats stériles sur le choix desmoyens", relève-t-il, rappelant que lePrésident Tebboune en personne, "suivantheure par heure l’évolution de cette pandé-mie (...), à la tête d’une cellule de crise,donnait les orientations à suivre, lesmesures à prendre et les adaptations à yapporter selon l’évolution des courbes dela pandémie avec comme premier et uniquesouci de sauver les vies", note encore cetterevue éditée à Paris, pour qui cette straté-gie a "soulagé une population compréhen-sive et coopérative".Et le mensuel d'étayer ses propos, ensignalant que l’Algérie a commencé parfermer les écoles, lycées, universités etenceintes sportives, qualifiant cette expé-rience de "pionnière" dans ce domaine, enprocédant, parallèlement, à l'instaurationd'un confinement "efficace, intelligent,contraignant, mais qui a bénéficié del’adhésion de la population".Pour le magazine, cette adhésion collec-tive des citoyens, qui avaient pris

conscience des périls existentiels qui lesmenaçaient, "exprimait, de la part d’unpeuple décrit comme rebelle, un sens aigude la responsabilité et reflétait une certainesymbiose fusionnelle avec le pouvoir"."Contrairement à certains pays qui ont étéobligés de faire appel à leur armée pourfaire respecter les règles du confinement,les Algériens, dans leur écrasante majorité,ont respecté à la lettre les mesures prisespar le gouvernement concernant le confi-nement, d’autant plus que les agents de

l’Etat ont été les premiers à se conformeraux règles du confinement, de la distancia-tion sociale et du port des masques", a faitremarquer Afrique Asie, relevant que "toutle monde s’est senti concerné personnelle-ment et collectivement par cette guerrecontre le virus" et que "cela expliquel’implication de toutes les couches de lasociété sans distinction dans ce combatcontre la propagation du virus".

R. N. .

BILAN QUOTIDIEN DE LA COVID-19 EN ALGÉRIEL’épidémie poursuit sa lente décrue

L’épidémie de coronavirus poursuit sa lente décrue en Algérie, avec 293 nouveaux casrecensés ces dernières 24 heures, contre 298 cas avant-hier, selon le bilan établi hierdimanche 6 septembre par le ministère de la Santé. C’est le plus bas bilan quotidienenregistré depuis le 27 juin dernier (+283 cas).Avec 44 nouveaux cas, la wilaya de Tizi-Ouzou a enregistré le plus grand nombre denouvelles contaminations au niveau national devant Alger (+33 cas).Au total, l’Algérie compte 46.310 cas positifs officiellement recensés de coronavirusdepuis le début de l’épidémie fin février dans le pays.

AIR ALGÉRIEArrivée de

302 ressortissantsalgériens rapatriés

de FranceLa Compagnie aérienne natio-nale, Air Algérie, a rapatrié,samedi, 302 ressortissants algé-riens bloqués en France en raisonde la pandémie de la COVID-19, adéclaré à l'APS le porte-paroled'Air Algérie, Amine Andaloussi."Le vol Alger-Paris (AH1005) arapatrié 302 ressortissants à partirde l'Aéroport d'Orly (France) àbord d'un l'Airbus A330 qui aatterri, samedi à 18h30, àl'Aéroport international HouariBoumediene", a précisé M.Andaloussi.Les ressortissants ont été dirigésdirectement vers les centres demise en quarantaine pour leurprise en charge sanitaire pendantune semaine. Un autre vol estprogrammé pour vendredi 11 sep-tembre, a fait savoir la mêmesource.Cette opération s'inscrit dans lecadre de la quatrième phase de rap-pariement, en application des ins-tructions du président de laRépublique, AbdelmadjidTebboune, pour le rapatriement detous les ressortissants algériensbloqués dans différents pays.Le nombre des ressortissantsalgériens rapatriés depuis marsdernier jusqu'au 3 septembre encours s'élève à 30.863 ressortis-sants bloqués à l'étranger à causede la propagation du coronavirus,selon les données annoncées parle ministère des Affaires étran-gères.Les autorités algériennes ontmobilisés à cette effet plus de 115vols et 4 traversées, en sus desopérations de rapatriements à tra-vers les frontières terrestres descitoyens bloqués en Tunisie,Libye et Mauritanie.

R. N.

Page 6: Mise en page 1 · 2020. 9. 7. · de la covid-19 en algÉrie les transporteurs privÉs montent au crÉneau l’ÉpidÉmie poursuit sa lente dÉcrue une protestation prÉvue le 20

Du fait de sa richesse et de ladiversité de ses essencesd’arbres adaptées au climatde la région, le patrimoineforestier de la wilaya de Souk-Ahras est une source derichesse non négligeable.

PAR BOUZIANE MEHDI

D e fait le patrimoine forestiers’impose comme un élément-clé pour booster les investisse-

ments de loisirs et encourager lespopulations riveraines à s’établirdurablement dans leurs régionsd’origine, a indiqué l’APS. Peupléesde plusieurs espèces telles que le pind'Alep, le chêne-liège et le cyprèspour ne citer que celles-ci, les forêtsde la wilaya de Souk-Ahars sont éga-lement traversées par de nombreuxcours dont oued Charef et, surtout,oued Aïn-Dalia qui alimentent le bar-rage éponyme, d’une capacité destockage de 82 millions m3. Ce "patri-moine est riche de 43.625 hectares depins d’Alep, 23.431 ha de chêne vertet de chêne-liège, tandis que le restedes surfaces forestières (21.878 ha)est constitué de cyprès, d’eucalyptuset de broussailles", a fait savoir leconservateur des forêts de Souk-Ahras, Baroudi Belhoul, ajoutant quece "précieux réservoir de biodiversitéconfère, notamment à la partie septen-trionale de la wilaya, une beautémagique avec ses majestueux pinsd’Alep, ses variétés multiples dechênes et ses bruyères". Plus l’onavance vers le Sud plus le couvertvégétal se dégarnit et devient épars.

Certaines plantes y prolifèrent toute-fois comme le romarin, la rue de Syrie(peganum harmala), l’alfa et le gené-vrier qui font vivre plusieurs espècesanimales dont le lièvre sauvage, lesanglier, la perdrix et le cerf deBarbarie.La conservation des forêts a, pour pro-téger et valoriser ce patrimoine fores-tier, lancé plusieurs plans de dévelop-pement mobilisant près de 6 milliardsde dinars répartis sur 30 opérationsportant particulièrement sur le reboi-sement de 1.300 hectares en vue derégénérer les surfaces forestières rava-gées par des incendies, notammentdans les communes de Machrouha,Henancha, Sidi-Fredj, Aïn- Zana,Ouled-Driss et Taoura.M. Belhoul a déclaré que des plans"prometteurs de développement ontété adoptés dans la wilaya de Souk-Ahras, dans le but de valoriser le sec-teur forestier et faire en sorte que cedernier puisse générer de la richesseet des postes d’emploi". 4 projetsd’investissements de détente et de loi-sirs seront très prochainement lancés

dans les forêts d’El-Djalil, Fernat, ElMa Lahmer et Bousssessou et ce, surune superficie de 5 hectares pourchaque projet. Ces projets seront dotésd’espaces de repos, de kiosques enbois, d’aires de jeux en plus de 2 pépi-nières.4 parcs d’attractions à Souk-Ahras,Taoura et Sedrata, ont récemment reçul'approbation de la commission dewilaya chargée de l'investissement,afin de donner un nouvel essor au tou-risme vert dans la région au grandbonheur des familles soukahrassies.avait établi son poste de commandeSelon l’APS, la région abrite encorede nombreux sites naturels restés pra-tiquement vierges. La création d'unparc animalier doublé d'un parc de loi-sirs reste très attendue par toute larégion, en l'occurrence dans la zoned'extension touristique de Lemghasselqui, de surcroît, se languitd’investissements pour la créationd’infrastructures de santé pour le trai-tement de l’asthme et autres maladiespulmonaires.

B. M.

Une enveloppe globale de 12 milliardsDA a été mobilisée pour la réalisationd’opérations urgentes de développe-ment de 514 zones d’ombre recenséesà travers la wilaya d’Adrar.Ces projets de développement, dontles délais de réalisation ont été fixés à3 mois, visent l’amélioration desconditions de vie des populations deszones ciblées, notamment en matièred’alimentation en eau potable et deréalisation de réseaux d’électricité etd’assainissement.Une tranche de 105 projets a été rete-nue, dans le cadre des opérations deréévaluation, pour rattraper le retardaccusé par certaines régions de lawilaya, notamment en termes deroutes, chemins de wilaya, routescommunales et routes de désenclave-ment, en plus de la projection de 410autres opérations à travers les zonesd’ombre, livrables au plus tard à la fin

de l’année en cours. Le chef del’exécutif de wilaya a ainsi fait état dela réception de 135 projets de déve-loppement, soit 30 % du programmeaccordé, ainsi que de la réalisation encours de 160 autres, le reste étant enphase de préparation des procéduresadministratives pour leur lancement.Les zones enclavées d’Adrar accusentun grand retard dans certains créneauxde développement liés notamment àl’assainissement, ne dépassant pas untaux de 60 % de raccordement, auquels’ajoute un déficit en matière de rac-cordement aux réseaux d’électricité etde gaz au niveau de 496 zonesd’ombre.Le retard cumulé dans le développe-ment a été imputé aux lourdeursbureaucratiques, la mauvaise gestiondes projets basée sur le népotisme etl’octroi inéquitable de projets entre lesdifférentes régions de la wilaya qui

coiffe deux wilayas déléguées, 28communes et 294 ksour, tous en quêtede projets de développement.Le degré de conscience manifesté parles acteurs de la société civile lors desrencontres périodiques tenues dans lecadre de l’élaboration de la nouvellecarte de développement de la wilayaet l’ancrage du socle de la nouvelleAlgérie a été salué par le wali.Ce dernier a appelé à éclairerl’opinion publique sur la nature desprojets accordés aux régions, à savoirceux destinés aux zones d’ombre avecdes délais de concrétisation de troismois, et les autres destinés à rattraperle retard accusé dans l’action de déve-loppement et requérant des délais pluslongs en vue de lever toute équivoquequant à l’inscription des projets enfaveur des différentes régions.

APS

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020 11

ALGERLa circulationmodifiée sur

l’autoroute Est-OuestLa circulation automobile a été modi-fiée, à partir de dimanche 30 août, surl’autoroute Est-Ouest pour cause detravaux de réalisation d’un ouvraged’art au niveau de Tessala el-Merdja.L’Algérienne des autoroutes informeses usagers qu’a la suite del’autorisation accordée par le walid’Alger, la direction des travauxpublics de la wilaya d’Alger entamera àpartir de dimanche la poursuite des tra-vaux de réalisation d’un ouvrage d’art àTessala el-Merdja enjambantl’autoroute Est-Ouest et s’inscrivantdans le projet de raccordement reliantTessala el- Merdja vers Zéralda.L’entreprise réalisatrice procédera à unrétrécissement de voies au niveau duchantier sur 600 ml, avec maintien dutrafic sur uniquement deux voies.En ce qui concerne le sens Alger versBlida, un rétrécissement de deux voiessera opéré dimanche et lundi, tandis quepour le sens Blida vers Alger, le rétré-cissement sera opéré mardi, mercredi etjeudi.Le trafic sera rétabli chaque jour à la findes travaux partiels et le rétrécissementreprendra le lendemain jusqu'à la fin destravaux.L’Algérienne des autoroutes rassure sesusagers que pour garantir la sécurité deleur déplacement, ses équipes serontmobilisés pour leur apporter assistanceet aide.

ORANWebinaire sur la "la

crise du coronavirus"

Cinq thématiques ont été retenues parles organisateurs du premier Webinaireinternational sur "Les répercussionslinguistiques de la crise duCoronavirus" ouvert, samedi 29 août,à l'université d'Oran-1 Ahmed-Benbella.Les débats sont axés sur cinq théma-tiques en rapport avec les réseauxsociaux, la presse écrite et audiovi-suelle, l'expression artistique, ladimension sociolinguistique et lechamp lexical.Cette rencontre de deux jours est mar-quée par la participation de 35 cher-cheurs algériens issus de 22 universitésdu pays, aux côtés de 15 communi-cants étrangers, notamment de laPalestine, Syrie, Irak, Tunisie, Maroc,Égypte, Sultanat d'Oman, Qatar,Indonésie, Turquie, France, Brésil etNigeria.Les participants ont mis en relief lerôle des réseaux sociaux, des médias etautres outils évoqués dans la sensibili-sation du grand public à l'importancedes mesures de prévention sanitairedans le cadre de la lutte contre la propa-gation du coronavirus « Covid-19.La rencontre qui constitue la premièreconférence virtuelle internationale del'Université d'Oran-1 fait suite à unwebinaire national sur les outils degestion des références bibliographiquestenu en juin dernier au profit des docto-rants.

APS

SOUK-AHRAS, PATRIMOINE FORESTIER

Richesse et diversitédes essences

ADRAR, OPÉRATIONS DE DÉVELOPPEMENT

Mobilisation d’une enveloppe globalede 12 milliards DA

6 PUBLICITÉ MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020

Midi Libre n° 4083 - Lundi 7 septembre 2020 - Anep 2016 014 376

Midi Libre n° 4083 - Lundi 7 septembre 2020 - Anep 2016 014 369

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Algérie : Pour une libéralisationmaîtrisée, conciliant efficacité

économique et cohésion sociale

Pages 08-09 et 10ÉCONOMIE

FFaaccee àà llaa ccrriissee mmuullttiiddiimmeennssiioonnnneellllee eett nnoottaammmmeenntt ééccoonnoommiiqquuee,, llaa pprroommoottiioonn ddee ll''iinnvveessttiisssseemmeenntt nnaattiioonnaall eettééttrraannggeerr ccrrééaatteeuurr ddee rriicchheesssseess ppaassssee ppaarr ll''aamméélliioorraattiioonn ddee ll''eennvviirroonnnneemmeenntt ddeess aaffffaaiirreess.. LLee ddééffii eexxiiggee dduuppaattrroonnaatt llooccaall ddee ssee mmoobbiilliisseerr,, aauujjoouurrdd''hhuuii pplluuss qquuee jjaammaaiiss,, ppoouurr aaccccrrooîîttrree ll''iinnvveessttiisssseemmeenntt ddaannss ttoouuss lleesssseecctteeuurrss eett llee ddééppllooyyeerr àà ttrraavveerrss ttoouutt llee tteerrrriittooiirree nnaattiioonnaall ppaarr ll''aamméélliioorraattiioonn ddee llaa pprroodduuccttiivviittéé eett llaa

ccoommppééttiittiivviittéé ddee ssoorrttee qquuee lleess eennttrreepprriisseess aallggéérriieennnneess rrééssiisstteenntt llooccaalleemmeenntt àà llaa ccoonnccuurrrreennccee eexxttéérriieeuurree eettqquuee llaa pprroodduuccttiioonn ppaarrttee àà llaa ccoonnqquuêêttee ddee mmaarrcchhééss eexxttéérriieeuurrss..

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 202010

���

5.-Car peut-on parler de stratégieéconomique sans tenir compte des muta-tions tant internes que de l’économiemondiale.. Peut-on continuer à perfuserdes entreprises publiques qui ont coûté àla collectivité nationale plusieursdizaines de milliards de dollars entre1971/2019 pour arriver à la case départ,après plusieurs restructurations des capi-taux marchands de l’État créant une insta-bilité juridique et par conséquent à la foisle découragement des managers des entre-prises publiques et la méfiance des repre-neurs privés nationaux et internationauxpotentiels faute de visibilité socioé-conomique. Ne risque-t-on pas sansvision stratégique daté d’aboutir auxéchecs du passé, ce d’autant plus que lesrelations fonctionnelles ne sont pasclairement définies, notamment avec lesstructures du ministère des Finances(direction des domaines, de la fiscalité,des douanes et des banques primaires), lesautres départements ministériels pouréviter les susceptibilités entre différentsministres en termes de pouvoiréconomique.. Et surtout des relations quientretiennent des relations directes avecl’environnement, et sans leur adhésion ceprocessus peut être avorté. Les délaisentre le moment de sélection del’entreprise privatisée, les évaluations,les avis d’appel d’offres, le transfert auConseil des participants, puis au Conseildes ministres et la délivrance du titre finalde propriété ne sont pas clairement datés,ce qui risque de décourager tout repreneurcar en ce monde les capitaux mobilesvont s’investir là où les obstacleséconomiques et politiques sont mineurs,le temps étant de l’argent. Or, seule unesynchronisation clairement définie per-mettrait d’éviter les longs circuits bureau-tiques du passé. Un texte juridique n’estpas suffisant (ce n’est qu’un moyen)l’Algérie ayant parfois les meilleures loisdu monde rarement appliquées faute devolonté politique et de neutralisation desrapports de force, juridisme étant et unleurre s’il n’y a pas d’objectifs cohérentsclairement définis avec pragmatisme,loin des théories abstraites. Le processusest freiné par le patrimoine non défini(absence de cadastre réactualisé). Ils’ensuit des comptabilités défectueusesrendant difficiles les évaluations, rendanturgent la refonte du plan comptable actuelinadapté à la conjoncture tant nationalequ’internationale, et surtout un plan deformation pour le droit des affaires et lescomptabilités de société. L’inexistencedu marché boursier (paradoxe en Algériepour la première fois de par le monde,l’on essaie de créer une bourse étatique,des entreprises d’État souvent déficitairesachetant des entreprises d’État) commel’atteste la léthargie de la Bourse d’Algerrend encore plus aléatoire l’évaluation.Processus politique complexe de la tran-sition d'une économie bureaucratisée àune économie de marché productive, latransparence est une condition fonda-mentale de l’adhésion tant de la popula-tion que des travailleurs à l'esprit desréformes renvoyant à une profondedémocratisation de la société, la privati-sation ne devant pas être opérée en vaseclos au profit de relations de clientèlesrentières. La levée des entraves bureaucra-tiques, du foncier, des banques, de lasphère informelle, la fiscalité par exem-ple, applicable aux revenus de l’épargneinvestie en actions et en obligationssont des critères essentiels pour toutinvestisseur national ou étranger. Parailleurs, sans la garantie du droit de pro-priété en évitant les conflits du fait del’absence d’un cadastre réactualisé, il nefaut pas s'attendre à attirer tantl’investissement nationalqu’international, créateur de valeurajoutée. Mon expérience ayant visité bonnombre de pays de l'ex camps commu-

niste, une longue tournée au Etats Unisd’Amérique et en Europe, après de longuesdiscussions avec les dirigeants et expertsde ces pays, l'enseignement majeur quel’on peut tirer est que sans des forcessociales acquises aux réformes, ce proces-sus ne peut réussir renvoyant aux liensdialectiques entre le Politique etl’Economique.

6.-Les changements économiques sur-venus depuis quelques années dans lepays, ainsi que ceux qui sont appelés à seproduire dans un proche avenir, doiventnécessairement, comme j’ai essayé de ledémontrer tout au cours de cette modestecontribution, trouver leur traduction dansdes changements d’ordre systémique des-tinés à les prendre en charge et à organis-er leur insertion dans un ordre social quiest lui même en devenir. La pleine réus-site de cette entreprise restera tributaired’un certain nombre de conditions dont lefondement est : premièrement,-une redéf-inition du nouveau rôle de l’Etat dans ledéveloppement économique et social;deuxièmement, définir d’une manièreclaire le droit de propriété, donc les rela-tions entre l’Etat et le marché qui doiventprocéder d’une démarche pragmatique parune définition des règles incitatives ; -troisièmement, la production d’une cul-ture politique participative ; -quatrième-ment, une communication institution-nelle efficiente ;-cinquièmement,l’élaboration d’un nouveau consensuspolitique permettant de dégager unemajorité significative dans le corpssocial en faveur des réformes. Il s’agit làd’une entreprise d’envergure consistantprincipalement à revoir l’aménagementfonctionnel du pouvoir d’Etat ; sixième-ment, restructurer le système partisan ;septièmement, réorganiser le champ del’information et de la communication ;huitièmement, -réorganiser le mouve-ment syndical et associatif, la promotionde la femme, signe de la vitalité de toutesociété. Dans ce contexte, il semble bien quecertains responsables ne connaissent pasle dossier des réformes ou font semblantpour des raisons populistes, ou formatéespar l'ancienne culture des années 1970,ignorant l'évolution du monde, y comprisdes fondateurs du communisme, l'URSS etla Chine, qui réalisent une transitionmaîtrisée vers l'économie de marché. lalibéralisation maitrisée contenue dans leplan de relance économique, au sein d’uneéconomie ouverte, doit concilierl’efficacité économique et la nécessairecohésion sociale. Il n’y a pas un modèleuniversel. Chaque pays et chaqueéconomie, en fonction de leurs réalités etde leurs contraintes, se doivent de mettreen place les techniques les plus adaptées àleurs contextes. Ce qui est stratégiqueaujourd’hui peut ne pas l’être demain, etdoit être appréhendé, non en statiquemais en dynamique du fait à la fois desmutations de l’économie mondiale et dela structure de l’économie algérienne Évi-tons toute démagogie et promessesutopiques : l’égalité n’est pas l’égalité dumodèle de l963-2O19 mais recouvre lanécessité d’une transformation de l’Etatprovidence par la mutation des servicescollectifs, par la formulation du contratsocial qui devra concilier les principes del’efficacité économique et de l’équité.Certes, l’Algérie a vécu sur un modèleégalitaire simple, l’Etat propriétaire ges-tionnaire ayant régenté l’ensemble del’activité économique et sociale par laréduction des inégalités, le développe-ment des prestations sociales pour tous,bien que certains contestent que ce mod-èle ait été équitable. D’une manièregénérale, ce compromis est remis encause par l’évolution vers une sociétéplus ouverte, plus individualiste exigeantdes traitements plus personnalisés, aveccomme toile de fond une croissance plussélective. De ce fait, cela remet en causele traitement statistique global qui corre-

spond de moins en moins à la réalité pluscomplexe. Ainsi, les problèmes doiventêtre abordés différemment et cela passepar une réflexion collective sur la justiceau sens sociétal. L’universalité de la jus-tice n’existant pas, elle dépend dumoment daté et du mouvement historique.Une société dynamique en forte crois-sance offre des espoirs individuels plusgrands en tolérant certaines inégalitésqu’une société dont l’économie est enstagnation, où l’avenir est incertain.Paradoxalement, en dynamique, certainesinégalités à court terme profitent aux plusdéfavorisés à moyen terme, bien entendusi l’on respecte les droits fondamentaux.Ainsi, selon notre conception, l’équitéqui ne recoupe pas l’égalitarisme est unecondition de l’efficacité globale del’économie. Dans un tel contexte, il fau-dra identifier lés inégalités qui doiventêtre combattues (inefficaces et injustes)et trouver le niveau acceptabled’inégalités nécessaire pour assurer ledynamisme de l’économie. De ce fait il ya lieu de favoriser le couple flexibilité dumarché du travail et la nécessaire cohé-sion sociale à travers l’action ciblée del’Etat régulateur qui a fait ses preuvesdans d’autres cieux, tenant compte bienentendu de la sociologie algérienne.L’action principale consistera à intro-duire l’initiative économique de tout lemonde et les capacités entrepreneuriales,caractérisées par les prises de risquesindustriels et économiques afind’accroître la valeur ajoutée et donc lacroissance économique. La solution laplus sure sera de s’appuyer sur la qualifi-cation des salariés qui va de pair avec laspécialisation de l’économie. L’avenirest dans les gisements importantsd’emplois sur les activités de services,des emplois de proximité, ce qui impli-quera le développement important dansles années à venir des services marchandsrendus nécessaires par l’élévation duniveau de qualification. Ainsi, l’EtatRégulateur, tout en ne se substituant pasau marché, édictera les règles de jeux etles fera respecter par l’ensemble desacteurs économiques et sociaux. L’actionrégulatrice de l’Etat et notamment de ladynamisation des collectivités localesautour de grands pôles régionaux à ne pasconfondre avec l’avatar dangereux durégionalisme, et de la déconcentration oùdes responsables au niveau central, nevoulant pas assurer leurs responsabilités,reportent les problèmes au niveau local,doivent favoriser les initiatives collec-tives (associations) et individuelles sansjamais se substituer à elles, loin de toutevision bureaucratique. Pour cela, lesprojets devront entrer forcément dans lesavantages comparatifs euro-méditer-ranéens et -africains qui constituent lesespaces naturels de l’Algérie.. Cela estintimement lié à l’instauration des deuxconditions du développement du XXIesiècle, à savoir une bonne gouvernanceet la valorisation du savoir.

7.-En résumé, toute vision stratégiquedevra devant s’attaquer à l’essentiel etnon au secondaire devant tenir compteégalement des accords internationauxsignés par l’Algérie dont l’Accord delibre échange avec l’Europe , partenairestratégique plus de 60% de nos échanges,applicable 01 septembre 2020 , qui a desimplications politiques, économiques ,sociales et sécuritaires sur le devenir dupays et dont des discussions sont encours pour la révision de certaines claus-es, mais non l’Accord cadre . Devants’attaquer à l’essentiel et non au sec-ondaire, le président de la républiqueAbdelmadjid Tebboune est confronté àtrois défis pour arriver à une économieproductive concurrentielle dans le cadredes valeurs internationales.Premièrement, la réforme constitution-nelle prévue le 01 novembre 2020, avecun rééquilibrage des pouvoirs, allant versun régime semi-présidentiel, l’objectif

des institutions débureaucratisées par uneréelle décentralisation autour de grandspôles régionaux et la lutte contre labureaucratie néfaste qui enfante la sphèreinformelle et la corruption. Le blocageessentiel du développement en Algérieest la bureaucratie centrale et locale quiparalyse toute initiative créatrice Commenote avec pertinence, un philosophe duXIX ème siècle à propos de ce fléau localet central qui ronge la société algérienne :le bureaucrate amène avec lui le carcan,les lenteurs les petitesses en oubliant laconscience et l 'efficacité. Le but dubureaucrate est de donner l'illusion d'ungouvernement même si l'administrationfonctionne à vide, en fait de gouvernerune population infime en ignorant lasociété majoritaire. Nous aurons ainsiune triple conséquence : 1re conséquence: une centralisation pour régenter la viepolitique, sociale et économique du pays ;2e conséquence : l'élimination de toutpouvoir rival au nom du pouvoir bureau-cratique ; 3e conséquence : la bureaucratiebâtit au nom de l'Etat des plans dontl'efficacité sinon l'imagination se révèlebien faible. Deuxièmement la trans-parence de la gestion de Sonatrach expli-quant l’audit demandé par l a prési-dence de la république, car en ce moisd’aout 2020, 98% des recettes en devisesproviennent des hydrocarbures avec lesdérivées influant sur le taux de crois-sance, de l’emploi, la sphère informellereprésentant environ 50% de l’activité, leniveau des réserves de change en nettediminution ( environ 40 milliards de dol-lars fin 2020) et la cotation officielle dudinar qui à plus de 151 dinars un euroavec un écart de 40/50% sur le marché par-allèle, la cotation actuelle n’étant passignificative du fait de la fermeture desfrontières. Le troisième défi est larefonte du système financier, de simplesguiches administratifs (lieu de distribu-tion de la rente) selon les propos du prési-dent de la république et ce dans toute sacomposante,. En effet, une oligarchierentière a utilisé, le système douanierpour des surfacturations faute d’absenced’un tableau de la valeur relié au réseauxinternationaux, (prix, poidscouts/qualité) ; le système domanial nonnumérisé favorisant la dilapidation dufoncier ; le système fiscal non numériséfavorisant la fraude fiscale, le systèmebancaire public avec des créditsfaramineux octroyés sans de véritablesgaranties, en plus des bonification detaux d’intérêt, avec des complicités,sans corrélation avec les impacts enmatière de création de richesses. En bref,le programme de relance doit trouverdes réponses réelles sur tout le territoirenational qui répondent en priorités auxaspiration de la population algérienne enredonnant un espoir, ce qui renvoie à laconfiance Etat-citoyens. afin qu’ilss’impliquent ,dans les réalisationsprésentes et futures. Cela renvoie à laresponsabilité citoyenne et à la démocra-tie participative. L’Etat entrepreneur etexploitant direct doit s'effacer peu à peupour laisser place à un Etat exerçant lapuissance publique dans ses missionsnaturelles d'arbitrage et de régulation.Ceci implique de passer d'un système pro-ductif foncièrement extensif à un systèmeintensif, le but essentiel étant de mieuxgérer les entreprises et de maximiser lacréation de richesses. Ce nouveau «deal»entre l'Etat et les entrepreneurs, est àmême, d'une part, de créer un climat deconfiance afin de susciter l'intérêt desinvestisseurs nationaux et étrangers etd’autre part, d'assurer la crédibilité del'Etat. Dans ce cadre, une libéralisationmaitrisée doit concilier l’efficacitééconomique et une profonde justicesociale à laquelle je suis profondémentattachée , n’étant pas antinomique avecl’efficacité, bien au contraire suscitant lamobilisation des citoyens pour uneAlgérie nouvelle.

A. M.

ÉCONOMIE

Page 8: Mise en page 1 · 2020. 9. 7. · de la covid-19 en algÉrie les transporteurs privÉs montent au crÉneau l’ÉpidÉmie poursuit sa lente dÉcrue une protestation prÉvue le 20

C’est dans ce contexte, que rentrent les déci-sions récentes du Président de la république,où l’Algérie face à une crise sans précédentqui touche toute la planète, devra mobiliertoutes les énergies et s’orienter vers unelibéralisation maitrisée, seule garantie d’undéveloppement durable, au profit de toutesles algériens.

1.-L’Algérie depuis des décennies est tou-jours en transition, faute d’une visionstratégique. La condition essentielle deréussite du plan de relance socio-économiquedans le cadre d’une libéralisation maitrisée,est d’avoir une méthode cohérente pour met-tre en place de profondes réformes struc-turelles avec un planning réaliste daté. Toutd’abord le plan de relance doit tenir comptede la structuration de la société. La sociétéalgérienne comme toutes les sociétéshumaines est structurée en fonction deplusieurs paramètres sociologiques : caté-gories d’âge, profession, sexes, statut sociale,statuts religieux, statut politique, anthropolo-gie culturelle territoriale etc. Un systèmed’information fiable doit faire l’inventaire deces catégories pour le ciblage médiatique etl’élaboration du programme des réformesstructurelles selon un timing daté. Car toutprojet étant porté forcément par des forcespolitiques, sociales et économiques, sa réali-sation étant fonction des rapports de force auniveau de la société et non au sein de labora-toires de bureaucrates déconnectés de lasociété, doit d’abord être compris par tousceux qui, à un niveau ou à un autre, intervi-ennent dans la décision économique, d’oùl’importance de savoir communiquer dans unlangage accessible à toute population et passeulement aux initiés. C’est pourquoi, il fautinsister sur l’effort d’une information devérité, qui doit lui être associée, pour montr-er l’opérationnalité du plan de relance auprofit des générations présentes mais égale-ment futures, une Nation ne pouvant dis-tribuer plus que ce qu’elle produit quitte àaller vers le suicide collectif, l’objectif ,éviter la marginalisation de pans de lasociété. Sans verser dans la démagogie et lepopulisme, les expériences historiques afinde favoriser la mobilisation et de la symbioseEtat –citoyens, c’est aux dirigeants derassembler à leur peuple et non au peuple deressembler à ses dirigeants devant tenircompte de notre riche anthropologie cul-turelle. Le principe est de travailler pour con-solider la diversité et la pluralité tout en cul-tivant l’unité de la nation et sa cohésionsociale pour un espace équilibré et solidaire.Ce sont les hommes avec leurs équipementsanthropologiques (identitaires) qui ont façon-né les espaces Car , l’organisation adminis-trative de l’espace n’est pas celle del’administration comme l’a démontré bril-lamment l’expert de renommée mondiale,Hernando DE Soto OTO sur Etat de Droit etsphère informelle (dans l’ouvrage du PrAbderrahmane Mebtoul – l’Algérie –per-spectives: bonne gouvernance, démocratie etéconomie de marché (édition Dar El Ghjarb2004)..Deuxièmement, le plan de relancedoit reposer sur la dé bureaucratisation etune vision stratégique. Les actions sectorielledoivent se mouler au sein d’une d ‘une fonc-

tion objectif stratégique devant différencierpour paraphraser les militaires tactiques etstratégie devant tracer un registred’engagements pour le court terme et lemoyen terme. A court terme, cela doit quitoucher les situations pénibles vécues par lesalgériens. A moyen terme, un systèmed’’information en temps réel basé sur unecommunication transparente et de vérité dansla mesure où les réformes futures serontdouloureuses mais déterminantes, dépassantde loin les enjeux internes de pouvoir pours’inscrire de plein pied dans le plan géos-tratégique des puissances de ce monde.Ainsi,le plan de relance doit définir clairement lesobjectifs stratégiques car un pays qui veut sedévelopper doit préparer les choix qui perme-ttent d’en saisir les conséquences basées surdes études précises qui doivent indiquer : -comment se pose le problème,-quelles sontles contraintes externes (engagements inter-nationaux de l’Algérie) ; -quels sont les con-traintes socio-économiques, financières ettechniques internes ; -quels sont les choixtechniquement possibles et les ensembles dechoix cohérents et quelles sont les con-séquences probables de ces choix, -quellesméthodes de travail choisir qui permettent dedéterminer les paramètres (moyen termes) etles variables ( court terme) dont dépend unsystème complexe. Après avoir décomposé ladifficulté en éléments simples, il convient dese poser des questions et apporter des répons-es opérationnelles, loin des théoriesabstraites, réalisations physiques et plan definancement sur chacun des éléments (faitsou relations entre les faits) : -Quoi ?-Qui ?-Où – Quand ?– Comment ?– Combien etPourquoi ? Dès lors, comment faire ? Lastructure de l’action en faveur des réformesest globalement formée de cinq segments quifondent le processus opérationnel de mise enœuvre :-l’administration qui constitue lacheville ouvrière par son importancestratégique,-la société civile/syndicats,- lescitoyens dans leur diversité,-les partis poli-tiques et -les opérateurs publics et privés.

2.- Tous ces questionnements qui doiventtrouver des réponses opérationnelles réal-istes, fonction des objectifs et des moyens,imposent un diagnostic serein afin de se pro-jeter sur l’avenir évitant les erreurs du passé.Force est de reconnaitre une gouvernancemitigée. C’est que les transferts illicites dedevises entre 2000/2019 vers l’étrangersont évalués à plus de 100 de milliards dedollars en référence au volume croissant desimportations (surcoût, non-maîtrise desmécanismes boursiers internationaux jouantsur la distorsion du cours du dinar entre lecours officiel t celui du marché parallèle, lacotation actuelle n’étant pas significative dufait de la fermeture des frontières, avec unécart entre 40/50%, devant insister sur lessorties de devises des services qui ont fluc-tué entre 2010/2019 de 9/11 milliards dedollars par an. En cas de dégradation de laconjoncture pétrolière entre 2020/2022, celarisque de ramener l’Algérie à une situationfinancière instable et le risque del’épuisement des réserves de change début2022 ce qu’aucun patriote ne souhaite. Lelangage de la vérité doit primer loin discourspopulistes. Car, le constat en ce mois d’aout

2020 est le faible taux de croissance du PIB(2000/2019 , 2,5% moyenne, moins de 5%en 2020 ),tout en soulignant le dynamisme del’agriculture cette année, le retour àl’inflation et l’accroissement du chômageréel, selon les données internationales,devant tenir compte des emplois rentes.Cela contraste avec les entrées en devises deplus de 1000 milliards de dollars entre2000/2019 et les dépenses tant du budget defonctionnement et d’équipement et plus de935 milliards de dollars d’importation debiens et services entre 2000/2019. Lesexportations hors hydrocarbures représententmoins de 2% du total du total dont lesdérivées d’hydrocarbures ,y compris lesdéchets ferreux et non ferreux. C’est essen-tiellement al dépense publique via les hydro-carbures qui tire la croissance économique.avec des réévaluations permanentes, dessurcoûts et des ouvrages souvent ne répon-dant pas aux normes internationales. C’estdans ce cadre que les résultats du processuscouple privatisations/partenariat sont nonconcluants à ce jour. Je rappelle que dansplusieurs contributions à la presse nationaleparues au niveau des sites internationauxdepuis 20 années (interview sur la panne duprocessus de privatisation en Algérie (www.algeria-watch/fr/article/eco , l’Algériede juin 1999 à juin 2008 ; une transitioninachevée) et mes interview France 24 le 3juillet 2008, et récemment l’interview leMonde.fr AFP (10 aout 2020)l où j’ai attirél’attention des pouvoirs publics algériens, surl’urgence de revoir la démarcheéconomique qui produit des effets pervers .Certains responsables algériens, manquant deculture économique et financière ne com-prenant pas l’évolution du monde, et notam-ment des mécanismes boursiers interna-tionaux, se refugiant derrière les injonctionsadministratives bureaucratiques, l’Algéries’est retrouvée dans de nombreux cas face ànombreux litiges internationaux, les entre-prises cotées en Bourse pouvant revendrequand elles veulent, en fonction des critèresqui leur sont propres, (la loi du profit quirégit toute entreprise) une partie ou tout deleurs actions. C’est la loi du marché.L'investissement Direct Etranger (IDE) con-stitue l'un des moteurs de la globalisation,voire même sa source principale et est un élé-ment important du processus de restructura-tion, de modernisation et de l'éventuelleréorientation de l'économie mondiale. Maiscontrairement à une idée largement répan-due, l'IDE est concentré pour plus de 75%dans le Nord, 25% dans la zone Sud, la Chinecaptant plus de 50% laissant au reste de lazone Sud que 25% accaparé par des paysémergents comme l'Inde, le Brésil, leMexique, et d'autres pays de l'Asie comme laMalaisie et la Corée du Sud. De ce point devue, l’Algérie , présente un déficitd'attractivité des IDE et d'une manièregénérale d'investissement hors hydrocarburesà forte valeur ajoutée qui s'explique en partiepar la présence de plusieurs obstacles struc-turels :une gouvernance mitigé ; le manquede cohérence et de visibilité dans ladémarche de la politique économique, uncadre juridique instable, un système financiersclérosé, une formation peu adaptée aux nou-velles mutations ayant misé sur la quantité au

lieu de la qualité, un secteur tertiaire sous-développé et enfin l'étroitesse du marchéalgérien. Aussi, toute la future politiqueéconomique et sociale algérienne devra tenircompte des mutations planétaires afin des'adapter à ce monde interdépendant en mou-vement.

3.-L’objectif central est de favoriser la con-currence loin monopole, d’où l’importancedu conseil national de la concurrenceactuellement en léthargie. Attention auxutopies, vision bureaucratique du passévivant dans un monde interdépendant. Ilexiste un marché mondial de la privatisationet il est suicidaire de donner naissance à desstructures administratives qui se télescopentce qui entretient la confusion, comme dansles années passées. La règle d’or est d’éviterd’attribuer à différents organes des compé-tences concurrentes sous peine de voiradopter des politiques ou approches contra-dictoires, où de se trouver face àd’interminables marchandages bureaucra-tiques ou luttes de pouvoir, qui porteraientpréjudice à la crédibilité du programme desréformes. Les répartitions de compétencesdevront être précisées dans le cadre juridiqueen vigueur évitant d’être juge et partie, lesouhait étant la création d’une Agence rela-tivement autonome ayant une mission tem-poraire avec un calendrier précis comme celas’est passé en Hongrie. A partir de ces textesil devrait être possible de déterminer qui a lepouvoir : -de demander l’engagement d’uneopération de privatisation ; de préparer latransaction ; d’organiser la sélection del’acquéreur ; d’autoriser la conclusion del’opération et de signer les accords perti-nents et de mettre en œuvre les accords deprivatisation et s’assurer de leur bonne exé-cution. Par ailleurs, on ne saurait trop insis-ter que la privatisation est un problèmed’acheteurs et non particulièrement devendeurs. En effet, c’est la demande c’est àdire le marché qui est l’élément déterminant(taux directeur du profit) et non l’offre. Dansla plupart des pays qui ont engagé la privati-sation, il y a eu décote d’environ 20 % parrapport à la valeur déterminée, (en compara-ison à des projets neufs) pour attirer lesinvestisseurs nationaux, internationaux. Eneffet l’expérience de par le monde montreque l’on ne privatise que des unités rentableset ce afin de désengager l’Etat et impulser lanaissance d’une économie de marché concur-rentielle compétitive. Certes, il ne s’agit pasd’avoir une vision négativiste vis à vis desentreprises publiques qui évoluent dans unenvironnement concurrentiel. Cependant leblocage de l’accumulation est d’ordre sys-témique, pour ces économies monopolisées,qui ont fondées leurs politiques sur la théorieéconomique qui a été en vogue pendant desdécennies postulant que le secteur d’Etat est

le moteur de la croissance, de l’égalité deschances. Cela a été démenti par les faits. Aucontraire, la dominance de l’Etat dansl’ensemble des sphères de la vie sociale aaccentué la paralysie économique et afavorisé l’injustice sociale du fait de relationsde clientèles entre différentes castes fermées.Ce n’est pas une question de finances quiempêche l’ évolution du secteur public marc-hand du fait que le budget algérien lui a con-sacré, à prix constants, plus de 100 milliardsde dollars entre 1980/2019 sans résultatsprobants, une fraction des entreprisespubliques produisant, en permanence desdéficits entraînant dans leur sillage les ban-ques qui restent malades de leurs clients quimalgré plusieurs milliards de dollars derecapitalisation, sont revenues à la case dedépart. Sur le plan économique, le monopoled’Etat dans la sphère économique ne peutqu’entraîner : l’absence de concurrence enfavorisant la médiocrité ; l’absence de moti-vation de profit, l’Etat se servant des entre-prises publiques pour subventionner les con-sommateurs, les producteurs ou groupessociaux dans le sillage de relations rentières ;du fait de l’absence de motivation de profit etl’inefficience, les entreprises publiquess’engouffrent dans un déficit chronique ;déséquilibres macro-économiques avec undéficit croissant épongé en Algérie par lesrecettes des hydrocarbures sans s’attaquer àl’essence du mal et l’accroissement du chô-mage en est la résultante couplée avecl’inflation qui paupérise les couchesmoyennes utiles au profit d’une couchemoyenne rentière destructrice de richesses ,des emplois improductifs au nom de la soli-darité nationale donc une croissance faible.C’est que l’absence de discipline imposéeaux entreprises par la concurrence dans lecadre de marchés ouverts engendre deseffets pervers : niveau artificiel des prix quisont dictés par l’administration ; excédentsd’effectifs: les employés n’étant pasrémunérés en fonction de leur performance,cela induit le désintéressement, la mauvaisequalité et la faiblesse de la productivité dutravail et le manque de compétitivité. Dèslors se pose un problème important: doit-onmaintenir sous perfusion ces unités en ali-mentant l’inflation, les fermer entraînant unchômage croissant , d’autant plus qu’ellesévoluent dans un environnement monopo-liste à leur image dont les effets segénéralisent à l’ensemble de la société.C’est dans cette optique qu’il s’agit d’avoirune vision d’ensemble que je qualifierai destratégie d’adaptation puisque que l’on nepeut pas parler scientifiquement de stratégieau sens strict dans un pays mono exportateuret dont la majeure partie de la consommationtant intermédiaire que finale, est importée. Ilest entendu que cette présente analyse descontraintes d’environnement devra être

affinée par la prise en compte des élémentssuivants fonction du revenu par têted’habitant hydrocarbures et hors hydrocarbu-res, du pouvoir d’achat corrigé parl’inflation, et tenant compte de la concur-rence internationale, en calculant sur une ten-dance longue ( 5 à 10 ans ) : le nombre deprocédures pour chaque administration lorsde la création d’une entreprise et son coût enpertes de temps, le coût avec le délai del’enregistrement de la propriété, le taux derecouvrement, le coût de mise en faillite (%du patrimoine) ; le coût de exécutions descontrats ; l’indice de l’information du crédit ;la couverture du registre public de crédit ; lesdroits des prêteurs et emprunteurs ; le coûtde la création du nantissement ; la protectiondes investisseurs comparée au pays dévelop-pés l’indice de difficulté de recruter par spé-cialité ; l’indice de rigidité des horaires :l’indice de difficulté de licencier et l’indicede rigidité du marché du travail par rapport àa législation existante et les coûts de licen-ciement.

4.-Ce qui m’amène à analyser le processusdu partenariat et de la privatisation.(réformes et privatisation ouvrage A.MebtoulOffice des Publications Universitaires–Alger- 2 volumes 500pages 1981 reproduitdans Editions Amazon Paris -2018). Lestechniques d’évaluation quelque soit la tech-nique (encore que le manque de bureauxd’études pluridisciplinaires est presque inex-istant dans ce domaine en Algérie)-l’approche patrimoniale, le goodwill- lesapproches prospectives, donnent des résultatsdouteux d’où la nécessité de tenir compte desvariations imputables tant à la situation poli-tique et sociale interne qu’aux paramètreinternationaux. L’enseignement majeur quel’on peut tirer est qu’il n’y a pas modèle uni-versel. Chaque pays et chaque économie, enfonction de leurs réalités et de leurs con-traintes, se doivent de mettre en place lestechniques les plus adaptées à leurs con-textes. Cet éventail de technique pose laproblématique de l’adaptation du cadrejuridique et du rythme que l’on veutimprimer aux réformes fonction de la volon-té politique et non à des organes techniquessouvent ballottés par des rapports de forcescontradictoires. Ce d’autant plus quel’expérience algérienne que la filialisations’est opérée d’une manière administrative,privilégiant l’offre inadaptée au nouvel con-texte mondial, des comptabilitésdéfectueuses (la plupart des entreprisesn’ayant pas de comptabilités analytiques), lanon délimitation du patrimoine et doncl’absence de titres de propriétés clairs et descréances importantes au niveau des organ-ismes bancaires. C’est que la privatisationrépond à de nombreux objectifs qui ne sontpas tous compatibles et qu’il convient de

hiérarchiser dans la formulation d’un pro-gramme de privatisation. Dans le cas del’Algérie, les objectifs peuvent varier et êtreadaptés en fonction de l’activité ou del’entreprise, où je recense dix axes fonda-mentaux : parvenir à une grande efficience del’économie donc croissance et créationd’emplois ; substituer des critères de gestionéconomiques à des critères politiques ; élim-iner les rigidités administratives ; alléger lescontraintes budgétaires : à moyen terme,elles peuvent permettre de réduire le poids dela dette publique et la contrainte de solvabil-ité de l’Etat si les recettes de privatisationsont affectées au désendettement et/ou auxdépenses d’investissement ; contribuer à lacompétitivité et à la modernisation des placesfinancières. Les privatisations présententl’avantage de renforcer la capitalisation bour-sière d’une place, d’augmenter considérable-ment le nombre des transactions etd’améliorer la liquidité du marché et, partant,la capacité d’attraction de l’épargneétrangère ; favoriser la transparence desopérations et lutter contre les pratiques con-traires à la déontologie ; lutter contre lesrigidités syndicales ; permettre la promotionde certaines entreprises sur le plan commer-cial et auprès des investisseurs étrangers ; -développer l’actionnariat populaire et la par-ticipation des salariés au capital de leur entre-prise (objectif explicite des privatisations bri-tanniques et françaises) et favoriser et pro-mouvoir des équipes de managers et dévelop-per une classe moyenne porteuse dedynamisme social. Le régime des changesest un critère fondamental pour les investis-seurs étrangers soucieux de pouvoir rapatrierleurs dividendes et le cas échéant leur capital,la stabilité des changes étant importante envue de limiter leurs risques de change etéviter une dépréciation trop grande de leurinvestissement. Cela s’applique aux repre-neurs nationaux dont la dette externe desentreprises privatisables est importante et ceafin d’éviter les fameux conflits des pertes dechanges. Par ailleurs sans la garantie du droitde propriété en évitant les conflits du fait del’absence d’un cadastre réactualisé (celaposera des problèmes plus épineux pour lefoncier agricole) il ne faut pas s’attendre àattirer tant l’investissement nationalqu’international ce qui nous amène à examin-er ce point crucial. Dans ca cadre de dis-tinguer les privatisations avec transfert depropriété, de la privatisation sans transfert depropriété et du partenariat public-privé.

a- Privatisations avec transfert de propriété :les difficultés innombrables que rencontre lacession et pour être surmontées demandentdes techniques appropriées. Grosso modopeut recenser huit techniques de privatisationqui n’est pas une liste exhaustive, qui sou-vent dans la pratique connaissent des combi-naisons par des études cas par cas :a) l’offrepublique de ventes d’actions mais qui seheurte à une difficulté: l’absence de marchéde capitaux ; b) vente privée d’actions ; c)l’apport d’investisseurs privés dans uneentreprise publique après apurement du pas-sif ; e) découpage, segmentation ou restruc-turation de l’entreprise en plusieurs de sescomposantes qui sont vendues séparément ;f)distribution de bons vendus à l’ensemble dela société permettant la création de fondsd’investissement: la méthode de vente debons d’échange, chaque citoyen recevant desbons de privatisation d’une certaine valeurmoyennant une redevance d’enregistrementpermet l’adhésion populaire sous réserve debien organiser ces fonds d’investissement pardes comités de surveillance ; g) une touteautre solution de privatisation avec transfertde propriété est la privatisation del’entreprise par voie de reprise totale par lessalariés. Elle est satisfaisante théoriquement

plus que pratiquement. Ces entreprises man-queront de fonds propres et auront des prob-lèmes d’augmentation de capital. En outre onconnaît les difficultés managériales desentreprises publiques en Algérie. Il y aurapeu de chance qu’elles puissent trouver enleur sein des équipes de gestionnaires capa-bles d’affronter un marché concurrentiel.Cette technique paraît en revanche adaptéeau secteur des petites entreprises de services,comme il y aura lieu de prévoir la formule decession aux cadres mais qui suppose la créa-tion d’une banque à risque pour les accompa-gner transitoirement ; h) enfin sous réserved’un programme de privatisation clair, uneautre technique est la reconversion de la detteextérieure en prises de participation.b -Privatisations sans transfert de propriété :pour les grandes entreprises, l’on peut utilis-er les techniques de privatisation parlesquelles l’Etat confit au secteur privénational, étranger ou mixte, la gestion de cesentreprises, mais renonce dans l’immédiat àen céder la propriété. La mise en gérance del’entreprise publique est envisageable. Uncontrat est passé avec la société gérante, quipourra être étrangère, nationale ou, depréférence, mixte. Cela laisse ouvert touteune gamme de possibilités : la gérancerémunérée par l’EPE, rémunération dégres-sive ou non, variable ou non selon le chiffred’affaires, à durée déterminée ou non, avecdes pouvoirs de gestion plus ou moins larges,sans garantie ou avec garantie du passif parl’Etat et /ou garantie d’un chiffre d’affairesminimum par l’Etat ou par le gérant. Toutdépendra de l’état de l’entreprise et desespoirs des deux partenaires dans sa réhabil-itation et sa rentabilisation plus ou moinsprochaine. Si les espérances du candidatgérant sont suffisamment grandes, unegérance payante sera négociée : le contratréglera, dans ce cas des modalités analoguesà celle précités. Dans cette hypothèse, l’Etataura la perspective d’une meilleure gestionen raison de l’engagement financier dugérant et de son intéressement direct auxrésultats. Une autre technique sera la loca-tion-vente qui permettra au locataire, quipaiera un loyer déterminé, d’acquérir à termela propriété de l’entreprise, avec un droit depréemption à l’arrivée du terme. La tech-nique du leasing au crédit-bail, sera plusintéressante pour le preneur à bail puisqu’ilnégociera d’entrer de jeu le prix del’entreprise avant qu’il ne l’ait valorisé, qu’ilaura l’option «in fine» et pourra plus facile-ment obtenir des crédits bancaires pour laréhabilitation et le développement del’entreprise. Bien entendu tous ces contratspourront être modulés selon l’objet del’entreprise, car l’opération ne pourra êtreconçu de la même manière pour la reprised’un établissement financier, d’une entre-prise industrielle ou commerciale. Dans tousles cas où il s’agira d’entreprises à activitésmultiples, les possibilités de restructurationpar cession ou vente partielle d’actifs devrontêtre prévus, ainsi que la négociation de cescontrats à l’occasion de ces opération. Celasupposera nécessairement une clause derenégociation et une institution de type arbi-tral pour en connaître. IL importe pour clô-turer cette partie de parler du partenariat,terme souvent imprécis et à fortes connec-tions idéologiques.c-Quant à la notion de partenariat pub-lic/privé, que l’on ne doit pas confondre pri-vatisation et démonopolisation complémen-taire, tous deux, processus éminemment poli-tique, allant vers le désengagement de l'Etatde la sphère économique afin qu'il se con-sacre à son rôle de régulateur stratégique enéconomie de marché. La privatisation est untransfert de propriété d'unités existantes versle secteur privé et la démonopolisation con-siste à favoriser l'investissement privé nou-

veau. Pour la PPP nous avons dans la ter-minologie anglo-saxonne trois types departenariats : les partenariats institutionnels(création de sociétés à capitaux publics etprivés telles que les sociétés d'économiemixte ou joint-ventures), les partenariatsdans lesquels les entreprises privées conseil-lent les personnes publiques pour la valorisa-tion de leurs biens et les contrats de PrivateFinance Initiative (PFI) qui sont la forme laplus répandue. Il s'agit de la différencier desdélégations de service public qui sont descontrats par lesquels une personne morale dedroit public confie la gestion d'un servicepublic dont elle a la responsabilité à un délé-gataire public ou privé, dont la rémunérationest substantiellement liée aux résultats del'exploitation du service. Le co-contractantperçoit une rémunération mixte constituéed'une redevance fixe et d'un intéressementqui est fonction de l'amélioration de la qual-ité du service, du niveau des économies réal-isées et du résultat financier de l'exploitation.Précisément le contrat de partenariat est uncontrat à long terme (de 10 à 35 ans ou plus)par lequel une personne publique attribue àune entreprise une mission globale de con-ception, réalisation, financement ainsi qued'entretien, maintenance et/ou d'exploitationde l'ouvrage. Le cocontractant est rémunérépar un paiement de la personne publique pen-dant toute la durée du contrat, pouvant êtreliée à des objectifs de performance et inté-grant l'amortissement des investissementsinitiaux. Le contrat de partenariat diffère dela concession dans la mesure où le cocontrac-tant est uniquement chargé de l'exploitationet non de la gestion des ouvrages étant fondésur une répartition optimale des risques : lerisque de trafic incombe à la personnepublique, le cocontractant prenant en chargele risque de construction et de performance.Comme il ne faudrait pas assimiler les PPP àla privatisation. Une privatisation est la venteou cession par l'Etat au secteur privé d'unepartie ou de la totalité d'une entreprisepublique. Dans le cadre d'un PPP, l'Etat verseune somme au secteur privé en contrepartiede l'offre de service et de la prise en chargeéventuelle de la construction et de la gestiondes infrastructures. La privatisation supposeque le secteur privé soit le seul responsabled'assurer les services, alors qu'avec un PPP,l'Etat conserve son rôle de responsableenvers les citoyens et reste présent dans leprojet étant donné qu'il fait partie du contrat.La Banque mondiale soutient l'émergenced'un modèle basé, entre autres, sur l'adoptionde Partenariat Public Privé (PPP). Mais afind'éviter les dépassements, de s'assurer que lepartenaire privé livre et à exploite les actifsdu projet dans les délais, cela suppose lamaîtrise des coûts est souvent et unemeilleure gouvernance. Cette réduction ducoût des risques constitue le principal moyend'optimiser le rapport coûts-résultats dusecteur public et, dans le cadre de PPP réus-sis, elle compense généralement toute aug-mentation de coût résultant d'un financementpar emprunts privés et non par empruntspublics. En d'autres termes, le secteur publicdoit être en mesure de s'assurer que le prixqu'il paie au partenaire privé au titre desinvestissements et des risques liés au projetcorrespond à un bon usage de l'argent descontribuables ce qui n'est pas le cas souventen Algérie où les surcouts surtout dans lesinfrastructures pouvant varier entre 10 à 30%par rapport aux standards internationaux .Cela renvoie aux dispositions légales etréglementaires qui doivent être prises pourpermettre un développement harmonieux deces opérations, dans le respect des spéci-ficités des opérations de partenariat public-privé notamment dans la loi sur les marchéspublics

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8 9ECONOMIEMIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020

Algérie : Pour une libéralisation maîtrisée, conciliant efficacitééconomique et cohésion sociale

Face à la crise multidimensionnelle et notamment économique, la promotion de l'investissement nationalet étranger créateur de richesses passe par l'amélioration de l'environnement des affaires. Le défi exigedu patronat local de se mobiliser, aujourd'hui plus que jamais, pour accroître l'investissement dans tousles secteurs et le déployer à travers tout le territoire national par l'amélioration de la productivité et lacompétitivité de sorte que les entreprises algériennes résistent localement à la concurrence extérieure

et que la production parte à la conquête de marchés extérieurs.

PAR Dr *ABDERRAHMANE MEBTOUL

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Algérie : Pour une libéralisationmaîtrisée, conciliant efficacité

économique et cohésion sociale

Pages 08-09 et 10ÉCONOMIE

FFaaccee àà llaa ccrriissee mmuullttiiddiimmeennssiioonnnneellllee eett nnoottaammmmeenntt ééccoonnoommiiqquuee,, llaa pprroommoottiioonn ddee ll''iinnvveessttiisssseemmeenntt nnaattiioonnaall eettééttrraannggeerr ccrrééaatteeuurr ddee rriicchheesssseess ppaassssee ppaarr ll''aamméélliioorraattiioonn ddee ll''eennvviirroonnnneemmeenntt ddeess aaffffaaiirreess.. LLee ddééffii eexxiiggee dduuppaattrroonnaatt llooccaall ddee ssee mmoobbiilliisseerr,, aauujjoouurrdd''hhuuii pplluuss qquuee jjaammaaiiss,, ppoouurr aaccccrrooîîttrree ll''iinnvveessttiisssseemmeenntt ddaannss ttoouuss lleesssseecctteeuurrss eett llee ddééppllooyyeerr àà ttrraavveerrss ttoouutt llee tteerrrriittooiirree nnaattiioonnaall ppaarr ll''aamméélliioorraattiioonn ddee llaa pprroodduuccttiivviittéé eett llaa

ccoommppééttiittiivviittéé ddee ssoorrttee qquuee lleess eennttrreepprriisseess aallggéérriieennnneess rrééssiisstteenntt llooccaalleemmeenntt àà llaa ccoonnccuurrrreennccee eexxttéérriieeuurree eettqquuee llaa pprroodduuccttiioonn ppaarrttee àà llaa ccoonnqquuêêttee ddee mmaarrcchhééss eexxttéérriieeuurrss..

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 202010

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5.-Car peut-on parler de stratégieéconomique sans tenir compte des muta-tions tant internes que de l’économiemondiale.. Peut-on continuer à perfuserdes entreprises publiques qui ont coûté àla collectivité nationale plusieursdizaines de milliards de dollars entre1971/2019 pour arriver à la case départ,après plusieurs restructurations des capi-taux marchands de l’État créant une insta-bilité juridique et par conséquent à la foisle découragement des managers des entre-prises publiques et la méfiance des repre-neurs privés nationaux et internationauxpotentiels faute de visibilité socioé-conomique. Ne risque-t-on pas sansvision stratégique daté d’aboutir auxéchecs du passé, ce d’autant plus que lesrelations fonctionnelles ne sont pasclairement définies, notamment avec lesstructures du ministère des Finances(direction des domaines, de la fiscalité,des douanes et des banques primaires), lesautres départements ministériels pouréviter les susceptibilités entre différentsministres en termes de pouvoiréconomique.. Et surtout des relations quientretiennent des relations directes avecl’environnement, et sans leur adhésion ceprocessus peut être avorté. Les délaisentre le moment de sélection del’entreprise privatisée, les évaluations,les avis d’appel d’offres, le transfert auConseil des participants, puis au Conseildes ministres et la délivrance du titre finalde propriété ne sont pas clairement datés,ce qui risque de décourager tout repreneurcar en ce monde les capitaux mobilesvont s’investir là où les obstacleséconomiques et politiques sont mineurs,le temps étant de l’argent. Or, seule unesynchronisation clairement définie per-mettrait d’éviter les longs circuits bureau-tiques du passé. Un texte juridique n’estpas suffisant (ce n’est qu’un moyen)l’Algérie ayant parfois les meilleures loisdu monde rarement appliquées faute devolonté politique et de neutralisation desrapports de force, juridisme étant et unleurre s’il n’y a pas d’objectifs cohérentsclairement définis avec pragmatisme,loin des théories abstraites. Le processusest freiné par le patrimoine non défini(absence de cadastre réactualisé). Ils’ensuit des comptabilités défectueusesrendant difficiles les évaluations, rendanturgent la refonte du plan comptable actuelinadapté à la conjoncture tant nationalequ’internationale, et surtout un plan deformation pour le droit des affaires et lescomptabilités de société. L’inexistencedu marché boursier (paradoxe en Algériepour la première fois de par le monde,l’on essaie de créer une bourse étatique,des entreprises d’État souvent déficitairesachetant des entreprises d’État) commel’atteste la léthargie de la Bourse d’Algerrend encore plus aléatoire l’évaluation.Processus politique complexe de la tran-sition d'une économie bureaucratisée àune économie de marché productive, latransparence est une condition fonda-mentale de l’adhésion tant de la popula-tion que des travailleurs à l'esprit desréformes renvoyant à une profondedémocratisation de la société, la privati-sation ne devant pas être opérée en vaseclos au profit de relations de clientèlesrentières. La levée des entraves bureaucra-tiques, du foncier, des banques, de lasphère informelle, la fiscalité par exem-ple, applicable aux revenus de l’épargneinvestie en actions et en obligationssont des critères essentiels pour toutinvestisseur national ou étranger. Parailleurs, sans la garantie du droit de pro-priété en évitant les conflits du fait del’absence d’un cadastre réactualisé, il nefaut pas s'attendre à attirer tantl’investissement nationalqu’international, créateur de valeurajoutée. Mon expérience ayant visité bonnombre de pays de l'ex camps commu-

niste, une longue tournée au Etats Unisd’Amérique et en Europe, après de longuesdiscussions avec les dirigeants et expertsde ces pays, l'enseignement majeur quel’on peut tirer est que sans des forcessociales acquises aux réformes, ce proces-sus ne peut réussir renvoyant aux liensdialectiques entre le Politique etl’Economique.

6.-Les changements économiques sur-venus depuis quelques années dans lepays, ainsi que ceux qui sont appelés à seproduire dans un proche avenir, doiventnécessairement, comme j’ai essayé de ledémontrer tout au cours de cette modestecontribution, trouver leur traduction dansdes changements d’ordre systémique des-tinés à les prendre en charge et à organis-er leur insertion dans un ordre social quiest lui même en devenir. La pleine réus-site de cette entreprise restera tributaired’un certain nombre de conditions dont lefondement est : premièrement,-une redéf-inition du nouveau rôle de l’Etat dans ledéveloppement économique et social;deuxièmement, définir d’une manièreclaire le droit de propriété, donc les rela-tions entre l’Etat et le marché qui doiventprocéder d’une démarche pragmatique parune définition des règles incitatives ; -troisièmement, la production d’une cul-ture politique participative ; -quatrième-ment, une communication institution-nelle efficiente ;-cinquièmement,l’élaboration d’un nouveau consensuspolitique permettant de dégager unemajorité significative dans le corpssocial en faveur des réformes. Il s’agit làd’une entreprise d’envergure consistantprincipalement à revoir l’aménagementfonctionnel du pouvoir d’Etat ; sixième-ment, restructurer le système partisan ;septièmement, réorganiser le champ del’information et de la communication ;huitièmement, -réorganiser le mouve-ment syndical et associatif, la promotionde la femme, signe de la vitalité de toutesociété. Dans ce contexte, il semble bien quecertains responsables ne connaissent pasle dossier des réformes ou font semblantpour des raisons populistes, ou formatéespar l'ancienne culture des années 1970,ignorant l'évolution du monde, y comprisdes fondateurs du communisme, l'URSS etla Chine, qui réalisent une transitionmaîtrisée vers l'économie de marché. lalibéralisation maitrisée contenue dans leplan de relance économique, au sein d’uneéconomie ouverte, doit concilierl’efficacité économique et la nécessairecohésion sociale. Il n’y a pas un modèleuniversel. Chaque pays et chaqueéconomie, en fonction de leurs réalités etde leurs contraintes, se doivent de mettreen place les techniques les plus adaptées àleurs contextes. Ce qui est stratégiqueaujourd’hui peut ne pas l’être demain, etdoit être appréhendé, non en statiquemais en dynamique du fait à la fois desmutations de l’économie mondiale et dela structure de l’économie algérienne Évi-tons toute démagogie et promessesutopiques : l’égalité n’est pas l’égalité dumodèle de l963-2O19 mais recouvre lanécessité d’une transformation de l’Etatprovidence par la mutation des servicescollectifs, par la formulation du contratsocial qui devra concilier les principes del’efficacité économique et de l’équité.Certes, l’Algérie a vécu sur un modèleégalitaire simple, l’Etat propriétaire ges-tionnaire ayant régenté l’ensemble del’activité économique et sociale par laréduction des inégalités, le développe-ment des prestations sociales pour tous,bien que certains contestent que ce mod-èle ait été équitable. D’une manièregénérale, ce compromis est remis encause par l’évolution vers une sociétéplus ouverte, plus individualiste exigeantdes traitements plus personnalisés, aveccomme toile de fond une croissance plussélective. De ce fait, cela remet en causele traitement statistique global qui corre-

spond de moins en moins à la réalité pluscomplexe. Ainsi, les problèmes doiventêtre abordés différemment et cela passepar une réflexion collective sur la justiceau sens sociétal. L’universalité de la jus-tice n’existant pas, elle dépend dumoment daté et du mouvement historique.Une société dynamique en forte crois-sance offre des espoirs individuels plusgrands en tolérant certaines inégalitésqu’une société dont l’économie est enstagnation, où l’avenir est incertain.Paradoxalement, en dynamique, certainesinégalités à court terme profitent aux plusdéfavorisés à moyen terme, bien entendusi l’on respecte les droits fondamentaux.Ainsi, selon notre conception, l’équitéqui ne recoupe pas l’égalitarisme est unecondition de l’efficacité globale del’économie. Dans un tel contexte, il fau-dra identifier lés inégalités qui doiventêtre combattues (inefficaces et injustes)et trouver le niveau acceptabled’inégalités nécessaire pour assurer ledynamisme de l’économie. De ce fait il ya lieu de favoriser le couple flexibilité dumarché du travail et la nécessaire cohé-sion sociale à travers l’action ciblée del’Etat régulateur qui a fait ses preuvesdans d’autres cieux, tenant compte bienentendu de la sociologie algérienne.L’action principale consistera à intro-duire l’initiative économique de tout lemonde et les capacités entrepreneuriales,caractérisées par les prises de risquesindustriels et économiques afind’accroître la valeur ajoutée et donc lacroissance économique. La solution laplus sure sera de s’appuyer sur la qualifi-cation des salariés qui va de pair avec laspécialisation de l’économie. L’avenirest dans les gisements importantsd’emplois sur les activités de services,des emplois de proximité, ce qui impli-quera le développement important dansles années à venir des services marchandsrendus nécessaires par l’élévation duniveau de qualification. Ainsi, l’EtatRégulateur, tout en ne se substituant pasau marché, édictera les règles de jeux etles fera respecter par l’ensemble desacteurs économiques et sociaux. L’actionrégulatrice de l’Etat et notamment de ladynamisation des collectivités localesautour de grands pôles régionaux à ne pasconfondre avec l’avatar dangereux durégionalisme, et de la déconcentration oùdes responsables au niveau central, nevoulant pas assurer leurs responsabilités,reportent les problèmes au niveau local,doivent favoriser les initiatives collec-tives (associations) et individuelles sansjamais se substituer à elles, loin de toutevision bureaucratique. Pour cela, lesprojets devront entrer forcément dans lesavantages comparatifs euro-méditer-ranéens et -africains qui constituent lesespaces naturels de l’Algérie.. Cela estintimement lié à l’instauration des deuxconditions du développement du XXIesiècle, à savoir une bonne gouvernanceet la valorisation du savoir.

7.-En résumé, toute vision stratégiquedevra devant s’attaquer à l’essentiel etnon au secondaire devant tenir compteégalement des accords internationauxsignés par l’Algérie dont l’Accord delibre échange avec l’Europe , partenairestratégique plus de 60% de nos échanges,applicable 01 septembre 2020 , qui a desimplications politiques, économiques ,sociales et sécuritaires sur le devenir dupays et dont des discussions sont encours pour la révision de certaines claus-es, mais non l’Accord cadre . Devants’attaquer à l’essentiel et non au sec-ondaire, le président de la républiqueAbdelmadjid Tebboune est confronté àtrois défis pour arriver à une économieproductive concurrentielle dans le cadredes valeurs internationales.Premièrement, la réforme constitution-nelle prévue le 01 novembre 2020, avecun rééquilibrage des pouvoirs, allant versun régime semi-présidentiel, l’objectif

des institutions débureaucratisées par uneréelle décentralisation autour de grandspôles régionaux et la lutte contre labureaucratie néfaste qui enfante la sphèreinformelle et la corruption. Le blocageessentiel du développement en Algérieest la bureaucratie centrale et locale quiparalyse toute initiative créatrice Commenote avec pertinence, un philosophe duXIX ème siècle à propos de ce fléau localet central qui ronge la société algérienne :le bureaucrate amène avec lui le carcan,les lenteurs les petitesses en oubliant laconscience et l 'efficacité. Le but dubureaucrate est de donner l'illusion d'ungouvernement même si l'administrationfonctionne à vide, en fait de gouvernerune population infime en ignorant lasociété majoritaire. Nous aurons ainsiune triple conséquence : 1re conséquence: une centralisation pour régenter la viepolitique, sociale et économique du pays ;2e conséquence : l'élimination de toutpouvoir rival au nom du pouvoir bureau-cratique ; 3e conséquence : la bureaucratiebâtit au nom de l'Etat des plans dontl'efficacité sinon l'imagination se révèlebien faible. Deuxièmement la trans-parence de la gestion de Sonatrach expli-quant l’audit demandé par l a prési-dence de la république, car en ce moisd’aout 2020, 98% des recettes en devisesproviennent des hydrocarbures avec lesdérivées influant sur le taux de crois-sance, de l’emploi, la sphère informellereprésentant environ 50% de l’activité, leniveau des réserves de change en nettediminution ( environ 40 milliards de dol-lars fin 2020) et la cotation officielle dudinar qui à plus de 151 dinars un euroavec un écart de 40/50% sur le marché par-allèle, la cotation actuelle n’étant passignificative du fait de la fermeture desfrontières. Le troisième défi est larefonte du système financier, de simplesguiches administratifs (lieu de distribu-tion de la rente) selon les propos du prési-dent de la république et ce dans toute sacomposante,. En effet, une oligarchierentière a utilisé, le système douanierpour des surfacturations faute d’absenced’un tableau de la valeur relié au réseauxinternationaux, (prix, poidscouts/qualité) ; le système domanial nonnumérisé favorisant la dilapidation dufoncier ; le système fiscal non numériséfavorisant la fraude fiscale, le systèmebancaire public avec des créditsfaramineux octroyés sans de véritablesgaranties, en plus des bonification detaux d’intérêt, avec des complicités,sans corrélation avec les impacts enmatière de création de richesses. En bref,le programme de relance doit trouverdes réponses réelles sur tout le territoirenational qui répondent en priorités auxaspiration de la population algérienne enredonnant un espoir, ce qui renvoie à laconfiance Etat-citoyens. afin qu’ilss’impliquent ,dans les réalisationsprésentes et futures. Cela renvoie à laresponsabilité citoyenne et à la démocra-tie participative. L’Etat entrepreneur etexploitant direct doit s'effacer peu à peupour laisser place à un Etat exerçant lapuissance publique dans ses missionsnaturelles d'arbitrage et de régulation.Ceci implique de passer d'un système pro-ductif foncièrement extensif à un systèmeintensif, le but essentiel étant de mieuxgérer les entreprises et de maximiser lacréation de richesses. Ce nouveau «deal»entre l'Etat et les entrepreneurs, est àmême, d'une part, de créer un climat deconfiance afin de susciter l'intérêt desinvestisseurs nationaux et étrangers etd’autre part, d'assurer la crédibilité del'Etat. Dans ce cadre, une libéralisationmaitrisée doit concilier l’efficacitééconomique et une profonde justicesociale à laquelle je suis profondémentattachée , n’étant pas antinomique avecl’efficacité, bien au contraire suscitant lamobilisation des citoyens pour uneAlgérie nouvelle.

A. M.

ÉCONOMIE

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Du fait de sa richesse et de ladiversité de ses essencesd’arbres adaptées au climatde la région, le patrimoineforestier de la wilaya de Souk-Ahras est une source derichesse non négligeable.

PAR BOUZIANE MEHDI

D e fait le patrimoine forestiers’impose comme un élément-clé pour booster les investisse-

ments de loisirs et encourager lespopulations riveraines à s’établirdurablement dans leurs régionsd’origine, a indiqué l’APS. Peupléesde plusieurs espèces telles que le pind'Alep, le chêne-liège et le cyprèspour ne citer que celles-ci, les forêtsde la wilaya de Souk-Ahars sont éga-lement traversées par de nombreuxcours dont oued Charef et, surtout,oued Aïn-Dalia qui alimentent le bar-rage éponyme, d’une capacité destockage de 82 millions m3. Ce "patri-moine est riche de 43.625 hectares depins d’Alep, 23.431 ha de chêne vertet de chêne-liège, tandis que le restedes surfaces forestières (21.878 ha)est constitué de cyprès, d’eucalyptuset de broussailles", a fait savoir leconservateur des forêts de Souk-Ahras, Baroudi Belhoul, ajoutant quece "précieux réservoir de biodiversitéconfère, notamment à la partie septen-trionale de la wilaya, une beautémagique avec ses majestueux pinsd’Alep, ses variétés multiples dechênes et ses bruyères". Plus l’onavance vers le Sud plus le couvertvégétal se dégarnit et devient épars.

Certaines plantes y prolifèrent toute-fois comme le romarin, la rue de Syrie(peganum harmala), l’alfa et le gené-vrier qui font vivre plusieurs espècesanimales dont le lièvre sauvage, lesanglier, la perdrix et le cerf deBarbarie.La conservation des forêts a, pour pro-téger et valoriser ce patrimoine fores-tier, lancé plusieurs plans de dévelop-pement mobilisant près de 6 milliardsde dinars répartis sur 30 opérationsportant particulièrement sur le reboi-sement de 1.300 hectares en vue derégénérer les surfaces forestières rava-gées par des incendies, notammentdans les communes de Machrouha,Henancha, Sidi-Fredj, Aïn- Zana,Ouled-Driss et Taoura.M. Belhoul a déclaré que des plans"prometteurs de développement ontété adoptés dans la wilaya de Souk-Ahras, dans le but de valoriser le sec-teur forestier et faire en sorte que cedernier puisse générer de la richesseet des postes d’emploi". 4 projetsd’investissements de détente et de loi-sirs seront très prochainement lancés

dans les forêts d’El-Djalil, Fernat, ElMa Lahmer et Bousssessou et ce, surune superficie de 5 hectares pourchaque projet. Ces projets seront dotésd’espaces de repos, de kiosques enbois, d’aires de jeux en plus de 2 pépi-nières.4 parcs d’attractions à Souk-Ahras,Taoura et Sedrata, ont récemment reçul'approbation de la commission dewilaya chargée de l'investissement,afin de donner un nouvel essor au tou-risme vert dans la région au grandbonheur des familles soukahrassies.avait établi son poste de commandeSelon l’APS, la région abrite encorede nombreux sites naturels restés pra-tiquement vierges. La création d'unparc animalier doublé d'un parc de loi-sirs reste très attendue par toute larégion, en l'occurrence dans la zoned'extension touristique de Lemghasselqui, de surcroît, se languitd’investissements pour la créationd’infrastructures de santé pour le trai-tement de l’asthme et autres maladiespulmonaires.

B. M.

Une enveloppe globale de 12 milliardsDA a été mobilisée pour la réalisationd’opérations urgentes de développe-ment de 514 zones d’ombre recenséesà travers la wilaya d’Adrar.Ces projets de développement, dontles délais de réalisation ont été fixés à3 mois, visent l’amélioration desconditions de vie des populations deszones ciblées, notamment en matièred’alimentation en eau potable et deréalisation de réseaux d’électricité etd’assainissement.Une tranche de 105 projets a été rete-nue, dans le cadre des opérations deréévaluation, pour rattraper le retardaccusé par certaines régions de lawilaya, notamment en termes deroutes, chemins de wilaya, routescommunales et routes de désenclave-ment, en plus de la projection de 410autres opérations à travers les zonesd’ombre, livrables au plus tard à la fin

de l’année en cours. Le chef del’exécutif de wilaya a ainsi fait état dela réception de 135 projets de déve-loppement, soit 30 % du programmeaccordé, ainsi que de la réalisation encours de 160 autres, le reste étant enphase de préparation des procéduresadministratives pour leur lancement.Les zones enclavées d’Adrar accusentun grand retard dans certains créneauxde développement liés notamment àl’assainissement, ne dépassant pas untaux de 60 % de raccordement, auquels’ajoute un déficit en matière de rac-cordement aux réseaux d’électricité etde gaz au niveau de 496 zonesd’ombre.Le retard cumulé dans le développe-ment a été imputé aux lourdeursbureaucratiques, la mauvaise gestiondes projets basée sur le népotisme etl’octroi inéquitable de projets entre lesdifférentes régions de la wilaya qui

coiffe deux wilayas déléguées, 28communes et 294 ksour, tous en quêtede projets de développement.Le degré de conscience manifesté parles acteurs de la société civile lors desrencontres périodiques tenues dans lecadre de l’élaboration de la nouvellecarte de développement de la wilayaet l’ancrage du socle de la nouvelleAlgérie a été salué par le wali.Ce dernier a appelé à éclairerl’opinion publique sur la nature desprojets accordés aux régions, à savoirceux destinés aux zones d’ombre avecdes délais de concrétisation de troismois, et les autres destinés à rattraperle retard accusé dans l’action de déve-loppement et requérant des délais pluslongs en vue de lever toute équivoquequant à l’inscription des projets enfaveur des différentes régions.

APS

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020 11

ALGERLa circulationmodifiée sur

l’autoroute Est-OuestLa circulation automobile a été modi-fiée, à partir de dimanche 30 août, surl’autoroute Est-Ouest pour cause detravaux de réalisation d’un ouvraged’art au niveau de Tessala el-Merdja.L’Algérienne des autoroutes informeses usagers qu’a la suite del’autorisation accordée par le walid’Alger, la direction des travauxpublics de la wilaya d’Alger entamera àpartir de dimanche la poursuite des tra-vaux de réalisation d’un ouvrage d’art àTessala el-Merdja enjambantl’autoroute Est-Ouest et s’inscrivantdans le projet de raccordement reliantTessala el- Merdja vers Zéralda.L’entreprise réalisatrice procédera à unrétrécissement de voies au niveau duchantier sur 600 ml, avec maintien dutrafic sur uniquement deux voies.En ce qui concerne le sens Alger versBlida, un rétrécissement de deux voiessera opéré dimanche et lundi, tandis quepour le sens Blida vers Alger, le rétré-cissement sera opéré mardi, mercredi etjeudi.Le trafic sera rétabli chaque jour à la findes travaux partiels et le rétrécissementreprendra le lendemain jusqu'à la fin destravaux.L’Algérienne des autoroutes rassure sesusagers que pour garantir la sécurité deleur déplacement, ses équipes serontmobilisés pour leur apporter assistanceet aide.

ORANWebinaire sur la "la

crise du coronavirus"

Cinq thématiques ont été retenues parles organisateurs du premier Webinaireinternational sur "Les répercussionslinguistiques de la crise duCoronavirus" ouvert, samedi 29 août,à l'université d'Oran-1 Ahmed-Benbella.Les débats sont axés sur cinq théma-tiques en rapport avec les réseauxsociaux, la presse écrite et audiovi-suelle, l'expression artistique, ladimension sociolinguistique et lechamp lexical.Cette rencontre de deux jours est mar-quée par la participation de 35 cher-cheurs algériens issus de 22 universitésdu pays, aux côtés de 15 communi-cants étrangers, notamment de laPalestine, Syrie, Irak, Tunisie, Maroc,Égypte, Sultanat d'Oman, Qatar,Indonésie, Turquie, France, Brésil etNigeria.Les participants ont mis en relief lerôle des réseaux sociaux, des médias etautres outils évoqués dans la sensibili-sation du grand public à l'importancedes mesures de prévention sanitairedans le cadre de la lutte contre la propa-gation du coronavirus « Covid-19.La rencontre qui constitue la premièreconférence virtuelle internationale del'Université d'Oran-1 fait suite à unwebinaire national sur les outils degestion des références bibliographiquestenu en juin dernier au profit des docto-rants.

APS

SOUK-AHRAS, PATRIMOINE FORESTIER

Richesse et diversitédes essences

ADRAR, OPÉRATIONS DE DÉVELOPPEMENT

Mobilisation d’une enveloppe globalede 12 milliards DA

6 PUBLICITÉ MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020

Midi Libre n° 4083 - Lundi 7 septembre 2020 - Anep 2016 014 376

Midi Libre n° 4083 - Lundi 7 septembre 2020 - Anep 2016 014 369

Page 11: Mise en page 1 · 2020. 9. 7. · de la covid-19 en algÉrie les transporteurs privÉs montent au crÉneau l’ÉpidÉmie poursuit sa lente dÉcrue une protestation prÉvue le 20

Le Grand Sud algérien estdevenu à vocation agricolepar excellence en ce sensque les énormes opportunitésd'investissement dans ledomaine agroalimentaire sontattractives.

PAR AMAR AOUIMER

R éputés pour leur teneur en vita-mines, les produits bio récoltésdans la région d'Adrar, par

exemple, sont de très bonne qualité etpeuvent nourrir des centaines de mil-liers de consommateurs en Algérie, enAfrique et même en Europe.Les exportations de ces produits peu-vent également connaître un extraor-dinaire boom sur le marché internatio-nal. Ce qui manque surtout pour réus-sir les opérations de commercialisa-tion sur le marché extérieur, c'estincontestablement la logistique et lesmoyens de transport aérien.On a pu constater les très vastes super-ficies agricoles dans la région duTouat où des agriculteurs et desexploitants agricoles originairesamoureux du travail de la terre ontinvesti dans la filière céréalière et laculture maraîchère.Rappelons que des exportateurs de lawilaya d'El Oued ont mis sur le mar-ché européen des dizaines de tonnesde pommes de terre en 2019 (alors quece tubercule était largement importéde la Hollande et du Canada dans lesannées 1980 et 1990), tandis qued'autres produits agricoles, tels que latomate, ont également été acheminésvers des pays européens.Avec la nouvelle politique du com-merce extérieur, les opérateurs écono-miques algériens et les exportateursvont pouvoir investir et placer leursmarchandises sur l'espace écono-mique des pays de l'Union européenneet de la Russie.Le ministre de l’agriculture et dudéveloppement rural, AbdelhamidHamdani, a mis en avant les atouts etles capacités dont dispose l’Algérie

pour le développement des filièresstratégiques au Sud, notamment lescultures oléagineuses et sucrières, etréduire ainsi la facture de leur impor-tation qui dépasse actuellement 1,5milliard dollars.La feuille de route pour le développe-ment des activités agricoles, examinéelors du dernier Conseil des ministres,repose sur d’importants fondements, àsavoir la relance de l‘investissementstructuré, le développement desfilières stratégiques, notamment lescéréales, la rationalisation desdépenses publiques et, enfin, parvenirà la réduction de la facture del’importation considérablement, asouligné Hamdani sur la télévisionpublique.Il a déclaré que cette feuille de routetraite de questions sensibles, essentiel-lement l’amélioration de la productioncéréalière par le recours à l’irrigationcomplémentaire, ce qui permettra deréduire la facture d’importation.Le ministre a fait savoir, par ailleurs,que le deuxième axe porte sur le déve-loppement de l’agriculture saharienne,notamment pour les filières straté-giques, qui ont un impact surl’économie nationale en termesd’importation."Il s’agit d’aller vers les productionssucrières et oléagineuses, notammentle maïs et la betterave sucrière, dont la

facture d’importation s’élève,aujourd’hui, à 1,5 milliard de dollars",ajoute le ministre.Dans ce contexte, le ministre a assuréque l’Algérie dispose des atouts etcapacités qu’il faut pour la productionde ces matières, notamment dans lesrégions sahariennes, ajoutant que"toutes les études réalisées dans cecadre, à l’aide des nouvelles technolo-gies et avec le concours de l’agencespatiale, montrent que nous pouvonsconsacrer, au moins, un milliond’hectares à ces cultures".Le programme de développement deces nouvelles filières "n’a riend’utopique, bien au contraire, il estréalisable pour atteindre la productionde 30 à 50 % des besoins nationauxau minimum", a assuré le ministre del’Agriculture.Le plan de développement du secteuraccorde, en outre, davantage d’intérêtaux pâturages et à la filière cameline,outre l’encouragement de l’innovationet la numérisation du secteur, en foca-lisant sur le foncier agricole.Le Conseil des ministres présidé par leprésident de la République,Abdelmadjid Tebboune, a examiné lafeuille de route pour la relance et ledéveloppement des activités du sec-teur de l’agriculture et du développe-ment rural dans laquelle sont décli-nées, à travers un échéancier précis,

les différentes actions du programmeprioritaire, dont l’échéance s’étaleentre le 2e semestre 2020 et la fin del’année 2021, ainsi que les actionstransversales à caractère continu duprogramme à moyen terme 2020-2024.Le président de la République ainsisté, dans ce sens, sur le besoinindispensable de l’augmentation de laproduction agricole, synonyme desécurité alimentaire et d’allègementde la facture d’importation.Parmi les filières inscrites comme unepriorité et sur lesquelles l’action doitêtre orientée, Tebboune a cité les oléa-gineux, le maïs, les produits sucriers,ainsi que les filières particulièrescomme l’apiculture, le secteur del’élevage et son pendant de productionlaitière.A cet effet, Tebboune a instruit leministre de présenter, dans un délaid’un mois, un point de situation surles programmes concernantl’ensemble de ces filières, en procé-dant à un ciblage approprié des zonesde production dans les régions du Sud.Il a adressé, dans ce sens, une instruc-tion particulière au ministre del’Agriculture pour que soit encoura-gée l’installation d’usines de transfor-mation des produits agricoles dans leszones de production.

A.A.

L'Agence nationale de l'améliorationet du développement du logement(AADL) a annoncé le lancement d'uneapplication sur téléphone portablepour permettre aux responsables del'Agence de suivre, en temps réel, sesprojets de logement à travers le terri-toire national.Les chefs et directeurs de projets ainsique les directeurs régionaux et ledirecteur général de l'Agence peuvent,grâce à cette application, s'enquérir

continuellement du taux d'avancementdes travaux et des différentes entravesrencontrées.Annoncée lors d'une réunion du DGde l'AADL avec les chefs de projets etles directeurs régionaux, ladite appli-cation réduira les déplacements sur leterrain et la bureaucratie et encoura-gera la dématérialisation, de façon àconférer une plus grande efficacité aucontrôle des projets, ont affirmé desresponsables de l'AADL.

A titre d'exemple, le directeur du pro-jet peut émettre, continuellement, sesobservations sur le rendement de lasociété de réalisation et les bureauxd'études ainsi que sur les difficultésrencontrées dans l'avancement des tra-vaux. Ces observations peuvent êtreconsultées instantanément par ledirecteur régional et le DG del'Agence, pour se faire une idée pré-cise et actualisée sur les projets etintervenir ensuite rapidement en cas

de problème, selon les explicationsfournies. Des rapports accompagnésde photos et de vidéos peuvent êtrejoints à travers cette application.Cette initiative vient en adéquationavec les efforts consentis par le sec-teur de l'habitat en matière de moder-nisation et de numérisation placées aucentre de la nouvelle approche écono-mique adoptée par le pays, ajoute lamême source.

R. E.

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 202012 ECONOMIE

L'AGRICULTURE SAHARIENNE EN QUÊTE DE CONTRIBUTION À L'INDÉPENDANCE ALIMENTAIRE

Importantes potentialités dans le suddu pays à valoriser

AADL

Lancement d'une application pour le suivi en temps réeldes projets de logement

La compagnie nationale deshydrocarbures, Sonatrach, asouligné, dans son rapport annueld’activité pour 2019, que cetteannée a été marquée par ladiminution des prix du pétroleinduisant une réductionsignificative des principauxindicateurs financiers en lesportant à des niveaux inférieurs encomparaison avec les exercicesprécédents.

PAR CHAHINE ASTOUATI

A insi, la société a réalisé un résultatnet bénéficiaire de 338 milliards dedinars, soit une diminution de 18%

par rapport à l’exercice 2018. Le prixmoyen annuel de vente est de 64.50 de dol-lars, soit une diminution de 9.5% par rap-port à l’exercice 2018.Le chiffre d’affaires hydrocarbures est de4.242 milliards de dinars, soit une diminu-tion de 12% par rapport à l’exercice 2018.La fiscalité pétrolière versée est de 2 695milliards de dinars, soit une diminution de5% par rapport à l’exercice 2018.Le chiffre d’affaires global réalisé com-prend la production d’hydrocarbures, lesreventes en l’état et les prestations four-nies aux tiers. Ce chiffre d’affaires a atteint4.303 milliards de dinars contre 4.881milliards de dinars en 2018, soit une dimi-nution de 12%. Le rapport du groupeindique que les exportations de l’exercice2019, exprimées en milliards de dollars,ont atteint 32.98 contre 38.9 en 2018, soitune diminution de 15%. Les ventes sur lemarché national s’élèvent à 306 milliardsde dinars, soit une diminution de 3% parrapport à 2018. Toutefois, le rapport dugroupe a fait ressortir une nette augmenta-tion des charges sociales et de la massesalariale, puisque les charges de personnelont connu une hausse de 29 milliards de

dinars par rapport à 2018, passant de 155milliards de dinars à 184 milliards dedinars. Le résultat net de l’entreprise aconnu une diminution de 76 milliards dedinars passant de 414 à 338 milliards dedinars. Cette baisse s’explique essentielle-ment par la diminution du chiffred’affaires. La valeur ajoutée, représentantla différence entre la production et lesconsommations de l’exercice, a enregistréune diminution de 13 % par rapport à2018, passant de 3.525 milliards de dinarsà 3.062 milliards de dinars, lit-on dans lerapport du groupe pétrolier et gazier.Les pertes de change sur les avoirs endevises et les factures libellées en mon-naies étrangères inscrites au bilan(créances et dettes), sur la base du cours dechange au 31/12/2019, sont de 56 mil-liards de dinars. La rémunération des asso-ciés (Profit oïl) est passée de 565 milliardsde dinars en 2018 à 470 milliards de dinarsen 2019, soit une diminution de 17 %.Pour l’ensemble de ces couvertures lesvaleurs assurées sont passées de 87,713milliards de dollars pour la période 2018 –

2019 à 88,907 milliards de dollars pour lapériode 2019 – 2020, soit une évolutiond’environ 1,4 %.Il est à noter, que malgré l’augmentationdes valeurs assurées et le durcissement dumarché de la réassurance en 2019, qui aconnu des augmentations de cotations surle marché de Londres pour tous types derisques, les courtiers tenants ont pu négo-cier le maintien des taux de primes appli-qués pour le risque de Sonatrach en met-tant en avant la faible sinistralité du patri-moine de Sonatrach, a précisé le mêmerapport.Le placement des différents risques estréparti entre le marché local (assureurslocaux et Compagnie centrale de réassu-rance – CCR), la captive de réassurance“SONATRACH Ré” basée auLuxembourg et le marché international dela réassurance. Le programme de couver-ture d’assurances et de réassurances a légè-rement augmenté en 2019, a souligné leditrapport.

C. A.

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020 5EVENEMENT

SONATRACH

Baisse du chiffre d’affaireset des bénéfices en 2019

LUTTE CONTRE LA COVID-19

La stratégie "gagnante" de l'Algérie saluéePAR RACIM NIDHAL

Le magazine Afrique-Asie a salué, dansson dernier numéro, la stratégie"gagnante" menée par les pouvoirs publicsen Algérie pour lutter contre la propaga-tion du Coronavirus (Covid-19), signalantque ce fléau inattendu est, grâce aux effortsconsentis, en passe d'être vaincu.Dans son article, Philippe Tourel souligneque dès la localisation des premiers cas àBlida, où seize membres d’une mêmefamille de cette ville, située à quelquesencablures de la capitale, ont été contami-nés par le coronavirus à la suite decontacts avec des ressortissants algériensrésidants en France, le président de laRépublique, AbdelmadjidTebboune a "prisconscience de la gravité de la situation etmis, sans tarder, une stratégie de lutte glo-bale contre ce fléau venu d’ailleurs"."Contrairement à certains pays occiden-taux qui avaient tardé à réagir, payant unelourde facture à cette nonchalance et impré-paration, l’Algérie s’y est attaquée fronta-

lement sans perdre du temps dans des argu-ties et des débats stériles sur le choix desmoyens", relève-t-il, rappelant que lePrésident Tebboune en personne, "suivantheure par heure l’évolution de cette pandé-mie (...), à la tête d’une cellule de crise,donnait les orientations à suivre, lesmesures à prendre et les adaptations à yapporter selon l’évolution des courbes dela pandémie avec comme premier et uniquesouci de sauver les vies", note encore cetterevue éditée à Paris, pour qui cette straté-gie a "soulagé une population compréhen-sive et coopérative".Et le mensuel d'étayer ses propos, ensignalant que l’Algérie a commencé parfermer les écoles, lycées, universités etenceintes sportives, qualifiant cette expé-rience de "pionnière" dans ce domaine, enprocédant, parallèlement, à l'instaurationd'un confinement "efficace, intelligent,contraignant, mais qui a bénéficié del’adhésion de la population".Pour le magazine, cette adhésion collec-tive des citoyens, qui avaient pris

conscience des périls existentiels qui lesmenaçaient, "exprimait, de la part d’unpeuple décrit comme rebelle, un sens aigude la responsabilité et reflétait une certainesymbiose fusionnelle avec le pouvoir"."Contrairement à certains pays qui ont étéobligés de faire appel à leur armée pourfaire respecter les règles du confinement,les Algériens, dans leur écrasante majorité,ont respecté à la lettre les mesures prisespar le gouvernement concernant le confi-nement, d’autant plus que les agents de

l’Etat ont été les premiers à se conformeraux règles du confinement, de la distancia-tion sociale et du port des masques", a faitremarquer Afrique Asie, relevant que "toutle monde s’est senti concerné personnelle-ment et collectivement par cette guerrecontre le virus" et que "cela expliquel’implication de toutes les couches de lasociété sans distinction dans ce combatcontre la propagation du virus".

R. N. .

BILAN QUOTIDIEN DE LA COVID-19 EN ALGÉRIEL’épidémie poursuit sa lente décrue

L’épidémie de coronavirus poursuit sa lente décrue en Algérie, avec 293 nouveaux casrecensés ces dernières 24 heures, contre 298 cas avant-hier, selon le bilan établi hierdimanche 6 septembre par le ministère de la Santé. C’est le plus bas bilan quotidienenregistré depuis le 27 juin dernier (+283 cas).Avec 44 nouveaux cas, la wilaya de Tizi-Ouzou a enregistré le plus grand nombre denouvelles contaminations au niveau national devant Alger (+33 cas).Au total, l’Algérie compte 46.310 cas positifs officiellement recensés de coronavirusdepuis le début de l’épidémie fin février dans le pays.

AIR ALGÉRIEArrivée de

302 ressortissantsalgériens rapatriés

de FranceLa Compagnie aérienne natio-nale, Air Algérie, a rapatrié,samedi, 302 ressortissants algé-riens bloqués en France en raisonde la pandémie de la COVID-19, adéclaré à l'APS le porte-paroled'Air Algérie, Amine Andaloussi."Le vol Alger-Paris (AH1005) arapatrié 302 ressortissants à partirde l'Aéroport d'Orly (France) àbord d'un l'Airbus A330 qui aatterri, samedi à 18h30, àl'Aéroport international HouariBoumediene", a précisé M.Andaloussi.Les ressortissants ont été dirigésdirectement vers les centres demise en quarantaine pour leurprise en charge sanitaire pendantune semaine. Un autre vol estprogrammé pour vendredi 11 sep-tembre, a fait savoir la mêmesource.Cette opération s'inscrit dans lecadre de la quatrième phase de rap-pariement, en application des ins-tructions du président de laRépublique, AbdelmadjidTebboune, pour le rapatriement detous les ressortissants algériensbloqués dans différents pays.Le nombre des ressortissantsalgériens rapatriés depuis marsdernier jusqu'au 3 septembre encours s'élève à 30.863 ressortis-sants bloqués à l'étranger à causede la propagation du coronavirus,selon les données annoncées parle ministère des Affaires étran-gères.Les autorités algériennes ontmobilisés à cette effet plus de 115vols et 4 traversées, en sus desopérations de rapatriements à tra-vers les frontières terrestres descitoyens bloqués en Tunisie,Libye et Mauritanie.

R. N.

Page 12: Mise en page 1 · 2020. 9. 7. · de la covid-19 en algÉrie les transporteurs privÉs montent au crÉneau l’ÉpidÉmie poursuit sa lente dÉcrue une protestation prÉvue le 20

Le Président ivoirien, quibrigue un troisième mandatcontroversé, était cevendredi en visite à Paris. Sesopposants dénoncent un"coup d'état institutionnel" etreprochent au chef de l'étatfrançais de ne pas s'exprimersur cette candidature.

E n célébrant le 150e anniversairede la République françaisequelques heures avant sa ren-

contre avec Alassane Ouattara,Emmanuel Macron a-t-il envoyé unmessage subliminal à son homologueivoirien ? Après avoir insisté surl’importance de la citoyenneté et desdroits qui l’accompagnent, le prési-dent français a déjeuné avec le chefde l’État ivoirien, briguant un troi-sième mandat controversé lors del’élection du 31 octobre prochain.L’annonce de sa candidature, début

août, a provoqué des manifestationssporadiques à travers le pays, ayantfait au moins une quinzaine de morts."Nous nous sommes réjouis de nosconvergences de vues sur la situationéconomique et politique en Côte-d’Ivoire, notamment l’élection prési-dentielle dans un climat de paix", a

réagi Alassane Ouattara sur Twitterjuste après la rencontre.La participation au scrutin duPrésident sortant, âgé de 78 ans, éluen 2010 puis réélu en 2015, est jugéeanticonstitutionnelle par l’oppositionet une partie de la population. Enmars, Ouattara avait annoncé solen-

nellement qu’il ne se représenteraitpas, afin de "transférer le pouvoir àune jeune génération". EmmanuelMacron avait alors salué une "déci-sion historique", estimant que sonhomologue avait fait preuved’exemplarité.Mais le décès soudain de son dau-phin, le Premier ministre, AmadouGon Coulibaly, âgé de 61 ans, arebattu les cartes d’une élection àhaut risque. C’est dans ce contexte"exceptionnel, créant une situationd’urgence", qu’Alassane Ouattara afinalement décidé de revenir dans lacourse. Ce revirement sembleaujourd’hui mettre Paris, qui se pas-serait volontiers d’une nouvelle criseélectorale en Côte-d’Ivoire, dansl’embarras.

Les discussions n’avancent pas entreEuropéens et Britanniques sur leurfuture relation. Selon les journauxanglais, au sein du cabinet du Premierministre, on est pessimiste sur laconclusion d’un accord.Les responsables du cabinet du BorisJohnson évaluent seulement à 30 % à40 % les chances d’un accord post-Brexit sur les futures relations entre leRoyaume-Uni et l’Union européenneen raison de l’impasse sur les règlesen matière d’aides d’État, rapporte leTimes. Le Royaume-Uni a officielle-ment quitté l’Union européenne le 31

janvier dernier mais reste soumis auxrègles communautaires pendant unepériode de transition fixée au 31décembre 2020. Depuis les discus-sions en vue d’un accord entre lenégociateur européen pour le Brexit,Michel Barnier, et son homologue bri-tannique, David Frost, ont enregistrépeu de progrès.Le souhait du Royaume-Uni de recou-rir à une aide d’État pour développerson secteur technologique signifie queles principaux ministres de BorisJohnson ne sont pas prêts à changer deposition en la matière, souligne le

Times. Au sein du 10 Downing Street,ils évaluent à présent à 30-40 % "leschances d’un accord", écrit JamesForsyth, journaliste au Spectator. "Lepoint de friction n’est pas la pêche,mais l’aide d’État", poursuit-il, ajou-tant "avoir été informé d’un accordsur la pêche".Le Royaume-Uni souhaite que lepourcentage des quotas de pêcheréservés aux navires britanniques dansses eaux passe de 25 % actuellement àplus de 50 %, selon le Times.

Agences

Le gouvernement de Bolivie aannoncé porter plainte devant la Courpénale internationale (CPI) contrel’ex-Président bolivien Evo Morales.Selon la Présidente par intérim,Jeanine Añez, la plainte est motivéepar "le siège imposé dans les villes quia causé plus de 40 morts par manqued’approvisionnement en oxygènemédical" en pleine pandémie due aucoronavirus.Le gouvernement reproche à l’ancienleader de gauche (2006-2019) d’avoirordonné à la Centrale ouvrière boli-vienne (COB), un puissant syndicatqui le soutient, de mettre en place desbarrages routiers en août pour obliger

le Tribunal électoral suprême (TSE) àfixer une date pour les élections, quiont été reportées à trois reprises en rai-son de la pandémie.Le TSE a finalement fixé l’électionprésidentielle et les législatives au 18octobre, mettant fin aux barrages quiavaient provoqué des pénuries denourriture et de médicaments. LaBolivie, avec une population de 11millions d’habitants, comptabilise118.781 cas de Covid-19 et 5 288décès.En réalité, un État-partie comme laBolivie, bien que signataire du traitéde Rome, ne peut pas "porter plainte"mais demander à la procureure

d’examiner telle ou telle situation. Enoutre, au nom du principe de complé-mentarité, la CPI n’intervient que si lesystème judiciaire national est défail-lant.Evo Morales, qui a démissionné ennovembre 2019 à la suite d’unerévolte sociale, après quatorze annéesau pouvoir, a répondu sur Twitter endisant qu’il faisait l’objet d’"une cam-pagne de discrédit". Evo Morales estdéjà visé par d’autres plaintes dépo-sées par le gouvernement de droite,notamment des allégations de rela-tions avec des mineures. Lâché par lapolice et l’armée, il s’est d’abord réfu-gié au Mexique, puis en Argentine.

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020 13MONDE

CÔTE D’IVOIRE

Macron reçoit Ouattara sans prendreposition sur sa candidature

GRANDE-BRETAGNE

Le gouvernement évalue les chances d’un accordBrexit à 30-40 %

BOLIVIE

Les autorités portent plainte devant la CPI contrel’ex-Président Morales

ÉTATS-UNISLe groupe d'extrêmedroite Patriot Prayerbanni de Facebook

Impossible de retrouver surFacebook et Instagram le groupeaméricain d'extrême droite PatriotPrayer. En effet, le réseau social aupouce bleu a procédé au retrait deces pages "dans le cadre de nosefforts en cours pour bannir lesmilices violentes de notre plate-forme", selon un communiquépublié vendredi 4 septembre.Patriot Prayer a notamment étéimpliqué récemment dans des vio-lences contre des manifestants anti-racisme à Portland.En effet, dans cette ville du nord-ouest des États-Unis, des manifes-tants protestent sans relâche contreles brutalités policières depuis lamort du quadragénaire noir GeorgeFloyd sous le genou d'un policierblanc à Minneapolis fin mai. Maisdes partisans de Donald Trump,dont des membres de mouvementssuprémacistes blancs, comme lesProud Boys ou les Patriot Prayer,défient régulièrement les militantsdu mouvement antiraciste BlackLives Matter. Un membre desPatriot Prayer a été tué par ballesamedi. Le suspect de ce crime, quise disait "100 % antifa", est mortcinq jours plus tard lors de soninterpellation par des forces fédé-rales. Le groupe et son fondateur,Joey Gibson, ont toujours assuréqu'ils étaient une organisation chré-tienne.Facebook a retiré les pages dugroupe conformément à une mise àjour récente de son règlement pourmieux enrayer la propagation desmouvements incitant à la haine etaux violences.

Agences

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 20204 EVENEMENT

Les transporteurs privés sonten ébullition. Ils prévoient unlarge mouvement deprotestation le 20 de ce mois,pour protester contrel’interdiction de leursactivités et ce malgré undéconfinement progressif.

PAR FAYÇAL ABDELGHANI

L es bus privés et les chauffeurs detaxis longs trajets ont adressé der-nièrement, un courrier au ministre

des Transports signifiant leurs refus de sevoir “interdire l’activité de transportinterwilaya, alors que le déconfinement aété salvateur pour d’autres secteurs”.C’est en effet l’Union nationale destransporteurs, syndicat de l’UGCAA, quireste le plus mécontent dans cette his-toire. Dans un communiqué publié hier,l’union déclare que “des pourparlers ontété prévus avec le ministre desTransports pour évaluer la situation etlibérer l’activité entre wilayas pour letransport privé”. Cette réunion n’a pasété entamée selon le syndicat, qui préciseque “l’ultimatum est donné pour le 20

septembre, pour une réponse à nospréoccupations”. Autrement, cette caté-gorie de transporteurs menace de recourirà une grève qui paralysera l’activité detransport. Le Syndicat national des taxisa, quant à lui, réagi dans sa page Facebook en estimant que “les taxis inter-

wilayas sont lésés depuis des mois, suiteà l’apparition de la pandémie et le confi-nement qui ont baissé le chiffre d’affairesdes taxis et induit de grosses pertes”.Aujourd’hui et bien que la situation sani-taire tend un peu à s’améliorer, les pro-testataires invoquent encore une “situa-

tion de détresse”, dont l’interdiction faitedurant les week-ends, et même parfoisdurant la semaine, les obligent à arrêternettement. Dans une précédente édition,nous avions signalé que la situation destransporteurs privés prêtait à être relan-cée. Les différents représentants du sec-teur privé avaient misé la rentrée, engarantissant un respect strict des gestesbarrières et du protocole sanitaire envigueur. Mais ces derniers n’ont reçu,depuis l’été dernier, aucune réponse oùles responsables invoquent toujours lemême motif de risque accru des rassem-blements de voyageurs pour ce qui estbus et autocars. Un argument qui estrejeté par les syndicats qui estiment quecertains engagements ne ce sont pas tra-duits dans le terrain. Parmi les mesuresprises par le gouvernement, rappelons-le, il y la compensation accordée à touttransporteur privé qui a subi les dom-mages du confinement pendant ces 5 der-niers mois. De plus, il y a la réductiondes charges pour les assurances, commeune doléance adressée à la tutelle et quin’a pas abouti à une réponse. Il faudraattendre la réponse prochaine du ministresur cette situation qui perdure.

F. A.

PAR RIAD EL HADI

Maintenant que les nouvelles règles sontfixées pour l’investissement dans le sec-teur automobile en Algérie, c’est leChinois JAC, avec son partenaire algé-rien Emin Auto, qui sont les premiers àavoir soumissionné leur dossier pourl’obtention des agréments auprès duministère de l’Industrie. Selon une sourceauprès de Emin Auto, c’est le ChinoisJAC qui a manifesté son intérêt pour lemarché algérien, en renouvelant laconfiance en son partenaire Emin Auto,tout en lui accordant une concession pourune durée de six ans. Toutefois, la mêmesource affirme que les investisseurs n’ontpas encore reçu le récépissé suite à leurdépôt. Ainsi, le ministère veut prendre unpeu de temps pour l’étude du dossier,“sachant que l’article 10 de ce même textefixe un délai maximal de 30 joursd’attente avant l’obtention del’autorisation provisoire”. La non déli-vrance d’un récépissé est motivée aussi

explique LSA par un projet de créationd’une plateforme numérique qui aurait dûêtre prête avant la publication de ce docu-ment. Il en est de même pour le comitétechnique interministériel censé étudier etdonner un avis sur les différents projetsproposés par les postulants et qui neserait pas encore constitué.

Un complexe de 100.000unités par an-

Le projet déposé par Emin Auto et sonpartenaire porte sur la production indus-trielle et l’importation et la distributionde véhicules neufs de la marque JAC.Selon la même source, des tauxd’intégration importants seront pris enconsidération dans le projet et toucherontle “châssis avec le marquage sur site, dunuméro d’identification mondiale propre àl’usine en Algérie (WMI), la carrosserie,la soudure avec une qualité et une préci-sion assurée par une armée de robots,l’atelier de peinture robotisé et un sys-tème de contrôle, de vérification et d’essai

de nature à réduire à néant les imperfec-tions”. Pour réaliser cela, les investis-seurs prévoient la création, au sein del’usine d’un réseau de plusieurs unités desous-traitance en partenariat entre équipe-mentiers chinois et leurs partenaires algé-riens et qui assurerontl’approvisionnement des chaînes de fabri-cation, dès leur lancement. Ainsi, le tauxde 30% exigé par le texte officiel serait,alors, largement respecté. S’agissant de lacapacité de production de l’usine elle serade l’ordre de 100.000 unités/an.Cependant, durant la phase de démarragedeux modèles seulement seront proposésaux clients, le JAC 1040 S, un camionde moyen tonnage, et le tout nouveauBosseur, un utilitaire léger. Pour ce quiest lié à l’importation de véhicules neufs,la Société algérienne Emin Auto et sonpartenaire JAC, prévoient de garantir unedistribution de plusieurs gammes à savoirdes pick-up, des fourgons, des camions dedifférents tonnages, etc…

R. E.

Le déficit sur le marché mondial du sucredevrait s’élever à 724.000 tonnes durantladite saison 2020-2021, selonl’Organisation internationale de sucre(ISO). Dans sa dernière mise à jour tri-mestrielle, l'ISO estime que le marchéglobal demeurera en phase de déficit, attei-gnant 724.000 tonnes de la denrée.Cette situation s’explique selonl’organisation par un léger rebond de2,6% de la consommation à 174,19 mil-

lions de tonnes qui devrait se remettre desconséquences du coronavirus. "L’impactsans précédent du coronavirus sur laconsommation cette année ne devrait passe répéter durant la saison prochaine.Nous avons anticipé plutôt un revirementmajeur dans lamesure où l’industrie et lesgouvernements sont focalisés sur lareprise de l’économie", explique l'ISO."Bien qu’il soit largement admis que lapandémie de coronavirus ne connaîtra pas

de répit tant qu’un vaccin ne sera pastrouvé, son impact sur la consommationmondiale de sucre a jusqu’ici été définicomme une fonction des restrictions desdéplacements et de la consommation horsdomicile plutôt qu’un changement deshabitudes de consommation", ajoutel'organisation internationale.Pendant ce temps, la production mondialeest prévue pour croître de manière plusmodérée (2,3 %) à 173,46 millions de

tonnes avec une meilleure contribution del’Inde (31,5 millions de tonnes).S’agissant de la campagne 2019-2020, lemarché global devrait enregistrer un défi-cit de 136.000 tonnes de la denrée contreun volume largement supérieur de 9,3millions de tonnes anticipé en mai der-nier. Pour rappel, les principaux consom-mateurs mondiaux de sucre sont l’Inde,l’Union européenne (UE).

R. N.

LES TRANSPORTEURS PRIVÉS MONTENT AU CRÉNEAU

Une protestation prévue le 20 septembre

SUCRE

Le déficit mondial devrait atteindre 724.000 t en 2020-2021

INDUSTRIE AUTOMOBILE EN ALGÉRIE

Emin Auto et JAC premierssoumissionnaires

ACCIDENTS DE LA ROUTE

8 décès et222 blessésen 24 heures

Huit personnes sont décédées et 222 autres ont étéblessées, dans des accidents de la route à traversplusieurs wilayas, durant les dernières 24 heures(du 05 au 06 septembre), a indiqué hier un commu-niqué de la Protection civile. Le bilan le plus lourda été enregistré au niveau de la wilaya deBoumerdès avec trois personnes décédées et 05autres blessées, est-il précisé. La même source faitétat aussi, de 03 cas de décès par noyade en merenregistrés au niveau des wilayas de Béjaia et deTipaza, durant la même période. Par ailleurs etconcernant, les activités de lutte contre la propaga-tion du coronavirus (Covid-19), les unités de laProtection civile ont effectué durant les dernières24 heures, 43 opérations de sensibilisation à travers08 wilayas (31 communes), rappelant aux citoyensla nécessité du respect du confinement ainsi que lesrègles de la distanciation physique. Elles ont aussieffectué 83 opérations de désinfection générale àtravers 18 wilayas (41 communes), ciblantl’ensembles des infrastructures et édificespubliques et privés, quartiers et ruelles. Pour cesopérations, 282 agents tout grade confondu, 40ambulances, 40 engins ont été mobilisés, ainsi quela mise en place des dispositifs de surveillancedans un site d’hébergement à Alger, destiné auconfinement des citoyens rapatriés. Durant lamême période 33 incendies ont été enregistrés,dont 05 incendies de forêts, 10 incendies demaquis, 12 incendies d’herbes et 06 incendies derécoltes ayant causé des pertes estimées à 39 ha deforêt, 26 ha de maquis, 30 ha d’herbes, 1.100bottes de foins et 490 arbres fruitiers brulés. R. N

Page 13: Mise en page 1 · 2020. 9. 7. · de la covid-19 en algÉrie les transporteurs privÉs montent au crÉneau l’ÉpidÉmie poursuit sa lente dÉcrue une protestation prÉvue le 20

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 202014

La sélection algérienne dehandball (messieurs) a connuses adversaires au Mondial-2021 en Égypte (13-31 janvier).Les Verts vont évoluer dans legroupe F aux côtés duPortugal, Islande et Maroc.

PAR MOURAD SALHI

L es amoureux de la petite balleconnaissent, désormais, la com-position des groupes pour le pre-

mier Championnat du monde de hand-ball de l’histoire à 32 équipes. Ce ren-dez-vous, organisé aux pieds desPyramides à Gize, a placé les coéqui-piers de Messaoud Berkous dans ungroupe difficile, selon les observa-teurs.Le groupe F offrira une affiche 100%maghrébine aux supporters de cettediscipline. Les Algériens et lesMarocains se retrouvent, en effet, dansla même poule que celle du Portugal etde l’Islande. Un groupe qui promet.Les Verts, sous la houlette del’entraîneur français Alain Portes,auront certes fort à faire avec lesPortugais, les Islandais ainsi qui leursrivaux de toujours, les Marocains.Mais ils ont l’expérience nécessairepour s’extraire du groupe F et disputerle deuxième tour de la compétition.Les trois premières équipes de chaquegroupe se qualifieront au tour princi-pal, qui se jouera en quatre groupes desix équipes. Les deux meilleuressélections de chaque poule se quali-fient pour les quarts de finale.L'Algérie, rappelons-le, avait validéson billet pour la grande kermesse de

la petite balle grâce à la 3e placedécrochée lors du dernierChampionnat d'Afrique des nations2020, disputé en Tunisie. Les Vertssignent ainsi leur grand retour sur lascène mondiale, après avoir brillé parleur absence lors des deux derniersMondiaux : 2017 (France) et 2019(Allemagne - Danemark).L'équipe nationale, qui reste inactivedepuis le début de la pandémie decoronavirus (Covid-19), sera soumiseà une série de stages bloqués. Maisavant, les joueurs ont été soumis cettesemaine, par groupes, à des tests dedépistage au Centre national de méde-cine du sport (CNMS) en vue de lareprise des entraînements.Le sélectionneur national, AlainPortes, a indiqué ce samedi que la pré-paration de ses protégés pour le ren-dez-vous international débutera trèsprochainement. Bloqué en France enraison de la pandémie de la Covid-19,le patron des Verts a fait savoir qu’ilsera de retour en Algérie dans les pro-chains jours. "Je suis en contact per-manent avec la Fédération et je pensepouvoir rejoindre l’Algérie très bien-

tôt ", a-t-il indiqué ce week-end à laRadio nationale.Et d’ajouter : "On va rassembler lesjoueurs pour un premier stage d’unequinzaine de jours afin de mettre lepoint sur leur état physique et pourleur permettre également de retoucherau ballon. Aussi, nous avons pro-grammé un autre stage en Pologne, aumois de décembre, qui sera ponctuépar des matchs internationaux ", a-t-ilindiqué. Les camarades du portierKhalifa Ghedbane vont clôturer leursérie de stages au Qatar. "J’ai activémes réseaux au Qatar pour organiserlà-bas notre ultime stage juste avant derallier l’Égypte. Si on arrivera à réali-ser tout notre programme, cela seratrès positif pour les joueurs" , a conclul’entraîneur des Verts.Pour rappel, c'est la deuxième fois quel’Égypte organise ce rendez-vous,après l'édition 1999. Les organisateursont retenu quatre sites pour abritercette compétition : il s’agitd’Alexandrie, le Caire, Gizeh et laNouvelle capitale.

M. S.

SPORTSHAND/MONDIAL-2021

Les Verts dans un groupedifficile

L'entraîneur de la Lazio de Rome(Serie A), Simone Inzaghi, a confirméles négociations avec la SPAL pours'attacher les services du défenseurinternational algérien MohamedFarès, affichant notamment son intérêtpour le latéral gauche des Verts."Nous allons nous renforcer dansquelques postes en prévision de la sai-son prochaine. Pour ce qui est duposte de latéral gauche, MohamedFarès nous intéresse. Les négociations

avancent bien avec son club", a faitsavoir l’entraineur de la Lazio dansune interview accordée à CalcioMercato. Farès (24 ans), ancien latéralgauche des Girondins de Bordeaux(France) avant de rejoindre l'Italie,d'abord à l'Hellas Vérone puis laSPAL, est sollicité depuis 2019 suite àla Coupe d'Afrique des nations-2019,remportée par les "Verts" en Egypte. Ilétait tout proche de rejoindre l'annéedernière l'Inter Milan avant que le

transfert n'échoue en raison d'uneblessure au genou.La Lazio aurait pro-posé 6 millions d'euros pourMohamed Farès en plus d'un joueur(Palombi et Djavan Anderson seraientles favoris de SPAL) mais le club relé-gué en deuxième division italiennedemanderait plus pour son défenseur.Les"Biancocelesti, qui se sont quali-fiés pour la prochaine édition de laLigue des champions, veulent fairesigner Farès pour quatre saisons.

Le manager général d’Al Ahli, TarekKial, a critiqué le comportement duchampion d’Afrique algérien, YoucefBelaili, dans une déclaration à SBCchannel. Le dirigeant saoudien adéclaré : « Je n’ai pas eu de contactsavec eux (Belaili et son père, ndlr).Cette affaire est un véritable pro-blème. Il ne s’est pas présenté pour

prendre l’avion du retour. Youcef n’estpas sérieux. C’est une phrase que j’aientendu de l’entraîneur. » « Nousn'avons pas besoin de faire venir desstars, nous avons besoin de joueursprêts à se battre sur le terrain. On doitdésormais étudier la personnalité desfutures recrues. Le côté psycholo-gique est un élément important chez le

joueur professionnel », a ajouté le res-ponsable d’Al Ahli. Pour rappel,Youcef Belaili n’est pas encoreretourné en Arabie Saoudite pourretrouver son équipe. Les Saoudiensavaient affrété, il y a quelquessemaines, un avion pour transporterl’ancien attaquant de l’USMA mais,ce dernier ne se serait pas présenté.

LAZIO DE ROME

Inzaghi confirme les négociations pour recruter Farès

TAREK KIAL (AL AHLI)

« Belaili n’est pas sérieux »

ARABIE SAOUDITEZeghba

brille face àEl Ettifaq…

S'il est l'un des meilleurs gardiensen Arabie Saoudite cette saison cen'est pas par hasard. le portier inter-national algérien MoustaphaZeghba a confirmé cela avant-hierlors du match qui a opposé son clubDamac face à El Ettifaq de soncoéquipier en sélection M'Bolhi .L'ancien portier de l'USM Harrachet l'ES Sétif a brillé durant cetterencontre qui s'est terminée par unebelle victoire de Damac sur le scorede 2-0. Zeghba s'est illustré parplusieurs arrêts décisifs pour lais-ser sa cage vierge et réussir àdécrocher les trois points àl’extérieur.Zeghba qui est annoncé du côté del'USM Alger continue de brillerdans championnat saoudien depuisson départ vers Damac au mercatod’hiver.

La superbepasse de ChenihiL'international algérien IbrahimChenihi a offert la balle de breakaux siens face à M'Bolhi lors dumatch Ettifaq - Damac, d'une trèsbelle manière.Chenihi, 30 ans sur un corneradverse, récupère une balle déga-gée par un coéquipier avantd'entamer une course de 80 mètresballe au pied le long de la ligne detouche puis virer vers la surface enpassant entre deux adversaires,pour enfin servir dans le bon temposon coéquiper Mohamed Harzanpour le 2-0 (63e).Avec cette victoire à l'extérieur,l'équipe de Noureddine Zekri gardeune dernière chance de ce mainte-nir en Saudi Pro League en rece-vant Al Fateh de Sofiane Bendebkamercredi.

FRANCEBelkebla

prolonge sonaventureavec Brest

Le milieu international algérienHaris Belkebla a scellé son futuravec Brest et a décidé de prolongerson contrat avec son club bretonmalgré l'intérêt de plusieurséquipes.Brest a annoncé aujourd'hui queson milieu algérien a prolongé sonbail jusqu'en 2023. Belkelba quiétait dans le viseur de Saint-Etienne et des Rangers, a décidédonc de rester fidèle et de ne paschanger d'équipe qui connait undébut de saison difficile après deuxdéfaites en deux journées du cham-pionnat face à Nîmes et Marseille.

Pour le coordinateur duConseil national autonome dupersonnel de l'enseignementsecondaire et technique,Meziane Meriane, la relancede l'école Algérienne restefortement tributaire desinterférences politiques etidéologiques.

PAR LAKHDARIN BRAHIM

I ntervenant, hier à l'émission L'Invité dela rédaction de la chaîne 3 de la Radioalgérienne, celui-ci souligne la néces-

sité de réformer cette dernière pour autant,indique-t-il, qu'on souhaite évoluer vers ledéveloppement et le progrès.Pour atteindre cet objectif, il y a lieu, sou-ligne-t-il, de faire une évaluation du sys-tème éducatif en en dressant une évalua-tion et en cernant les "bavures" qui ont étéà l'origine de son blocage, notamment,rappelle-t-il, après les propositions formu-lées dans son rapport par la commissionBenzaghou.Il rappelle que cette commission s'étaitnotamment attachées à déterminerl'origine des obstacles que l'école à trouvésur son chemin et qui, dit-il, l'ont empê-ché d'évoluer et d'atteindre les objectifs quilui étaient assignés.Pour M. Meziane Meriane, afin de hâter la

relance du système nationald'enseignement, il y lieu d'en passer par laremédiation de celui qui l'a précédé, à tra-vers l'introduction de réformes palliativeset l'organisation d'une une "constituante del'éducation" visant à mettre celui-ci, àl'abri des "interférences et des ingérences".Pour cela, il invite à dresser un état deslieux, en coopération de l'ensemble desspécialistes des sciences de l'éducation, desacteurs de l'éducation et de tous les parte-naires sociaux, aux fins, souligne-t-il decerner les causes qui ont amené l'école à lasituation de crise à laquelle elle se trouveprésentement confrontée.De la constituante de l'éducation, dontl'objectif tend à "préserver notre école", lecoordinateur du CNAPEST abonde dans lesens d'une évaluation des résultats à attein-dre, en revoyant prioritairement les

méthodes pédagogiques de transmissiondes connaissances. Pour lui, il reste à créerune école ouverte sur l'universalité et ledéveloppement.A propos de l'enseignement technique,laissé pour compte, et dont il considèrequ'il peut être d'un apport "très apprécia-ble" au développement du pays, l'invitéappelle à le réformer "et non pas le suppri-mer". Il juge indispensable d'autre part,d'établir une passerelle entre celui-ci et laformation professionnelle pour luttercontre les déperditions scolaires qui,chaque année, déclare-t-il, "rejettent500.000 élèves à la rue".Pour ce dernier, la question reste toujoursposée de savoir qu'elle école doit-on for-mer pour atteindre les objectifs assignés àune Algérie nouvelle et démocratique.

L. B.

L'aménokal de l'Ahaggar, Ahmed Idaber, aappelé hier les algériens à participer enforce au prochain référendum sur la révi-sion de la Constitution.Dans une déclaration à l'APS, M.Idaber aappelé, au nom des chefs de tribus del'Ahaggar et des notables de la région deTamanrasset, l'ensemble des algériens, etles habitants de Tamanrasset en particu-lier, à participer massivement au prochain

référendum sur la révision constitution-nelle, appelée à dessiner les contours del'Algérie nouvelle''. "Le référendum, dontla date de la tenue le 1er novembre revêtune grande signification dans la mémoiredu peuple algérien, s'ajoute aux nombreuxdéfis du peuple algérien qui, uni face àtous les périls, s'attèle à préserver sonindépendance et son unité et à passer à uneétape historique de construction de

l'Algérie nouvelle, sur des fondements destabilité, de progrès et de prospérité'', a-t-il souligné. "L'histoire retiendra en lettresd'or les positions courageuses de la régionde l'Ahaggar vis-à-vis de toutes les ques-tions concernant la Nation'', a estimé M.Idaber pour qui ‘'cette région constitueraun jalon essentiel dans l'édification del'Algérie nouvelle''.

R. N.

La Cour d'Alger a décidé, hier, le reportau 20 septembre en cours, du procès enappel de l'homme d'affaires Ali Haddad,condamné en première instance, à unepeine de 18 ans de prison ferme, assortied'une amende de 8 millions DA dans desaffaires liées à la corruption et ce, à lademande du collectif de défense et en rai-son de l'absence de certains accusés. AliHaddad est poursuivi pour plusieurs chefsd'accusation liés à la corruption, dontl'obtention de privilèges et d’avantages enviolation de la législation, dilapidation dedeniers publics, abus de fonction, conflitd'intérêts et corruption dans la conclusion

de marchés publics.Poursuivis, dans la même affaire, pouroctroi d'indus avantages à l'ancien chef duFCE (Ali Haddad), et conclusion de mar-chés en violation de la législation, lesdeux anciens Premiers ministres,Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia ontété condamnés à 12 ans de prison ferme,assortis d'une amende d'un (01) millionDA. Les deux anciens ministres,Mehdjoub Bedda et Youcef Yousfi, ontécopé de 2 ans de prison ferme assortisd'une amende de 500.000 DA chacun, tan-dis que l'ancien ministre, AbdelghaniZaalane a été condamné à 3 ans de prison

ferme. Le Tribunal a également condamnépar contumace à 20 ans de prison ferme etune amende d'un (1) million DA, l'ancienministre de l'Industrie et des Mines,Abdessalem Bouchouareb contre lequel unmandat d'arrêt international a été émis.Il a prononcé, en outre, des peines de 10ans de prison ferme assortis d'une amended'un (1) million DA à l'encontre del'ancien ministre Ammar Ghoul, unepeine de 2 ans de prison ferme à l'encontredes anciens walis d'El Bayadh, AbdellahBenmansour et d'Annaba, MohammedSelmani, de 5 ans de prison ferme assor-tis d'une amende de 500.000 DA à

l'encontre de l'ancien ministre, AbdelkaderKadi et de 3 ans de prison ferme assortisd'une amende de 500.000 DA, à l'encontrede Amara Benyounes et Boudjemaa Talai.Le Tribunal a également ordonné laconfiscation de tous les biens des accusésdans l'affaire d'Ali Haddad, dont lescomptes bancaires ont été gelés, tandisque les cinq frères d'Ali Haddad (Rebouh,Mohammed, Omar, Soufiane et Meziane)ont été condamnés à 4 ans de prison fermeassortis d'une amende de 8 millions DAchacun.

R. N.

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020 3EVENEMENT

RÉFORME DU SYSTÈME ÉDUCATIF

Le Cnapest appelle à mettrefin aux interférences

politiques et idéologiques

.RÉVISION DE LA CONSTITUTION

L'Aménokal de l'Ahaggar appelle à participeren force au référendum

COUR D’ALGER

Le procès en appel d’Ali Haddad reporté

FUITE DE L'OLÉODUCOK1 À EL-OUEDL’opération

de maintenanceet de soudure ennette progression

L'opération de maintenance et de soudure del'oléoduc OK1 dans la wilaya d'El Oued,suite à la fuite survenue jeudi dernier, en rai-son des intempéries, se poursuit sans inter-ruption aucune et en nette progression, aindiqué hier le groupe Sonatrach dans uncommuniqué."L'opération d'aspiration des eaux polluéesse poursuit notamment avec le renforce-ment en moyens techniques supplémen-taires", ajoute la même source.En application des instructions du P-dg dugroupe, Toufik Hakkar, qui a constaté ven-dredi l'incident, des équipes techniques del'Entreprise nationale des services auxpuits (ENSP) spécialisées dans l'aspirationdes eaux polluées se sont déplacées samedisur les lieux.Plusieurs mesures et décisions ont étéprises pour remédier aux dégâts dus à lafuite de pétrole. Des mesures qui consistentà diligenter une enquête complémentairepour déterminer d'autres raisons derrière cetincident et dépêcher une équipe multidisci-plinaire pour établir un diagnostic globaltout le long de l'oued, afin d'évaluerl 'ampleur des dégâts potentiels surl'environnement, est-il relevé.Il a été décidé ainsi de mobiliser, sansdélai, l'ensemble des moyens et filiales duGroupe pour l'absorption et l'aspirationdes eaux polluées le long de l'oued, le trai-tement de toutes les flaques d'eau contami-nées et le terrassement de certains tronçonsqui feront l'objet de traitement par des uni-tés spécialisées de l'entreprise, ajoute-t-ondans le communiqué.Il a été également décidé du contrôle régu-lier des eaux sous-terraines pendant uneannée, avec les moyens de la société, touten confiant cette mission au départementdes laboratoires relevant de la Sonatrach.Pour rappel, deux fuites sont survenuesjeudi dernier au niveau du pipeline OK1dans la région d'El Baaj (El Oued), reliant lebassin rouge (Hassi Messaoud) et Skikda.La première fuite a été enregistrée à la sor-tie de la station de pompage SP2 àDjaamaa, dans la commune d'El Oued, point190 + 200 (PK), tandis que la deuxièmefuite a été, quant à elle, enregistrée au pointPK 263 dans la région d'Al-Baaj, dans lawilaya déléguée d'El M'gheir. Une déléga-tion ministérielle composée des ministresde l’Intérieur, des Collectivités locales, del'Energie, de l'Agriculture, des Ressourcesen eaux et de l'Environnement, s'était ren-due samedi dans la wilaya d’El-Oued, où il aété annoncé que des commissions ministé-rielles spécialisées allaient être dépêchéespour déterminer l'ampleur des dégâts etl'indemnisation des personnes affectées.Leministre de l'Energie, Abdelmadjid Attaravait déclaré que "les équipes techniques dela Sonatrach sont à pied d'œuvre pour répa-rer la panne dans les 48 heures".

R. N.

Page 14: Mise en page 1 · 2020. 9. 7. · de la covid-19 en algÉrie les transporteurs privÉs montent au crÉneau l’ÉpidÉmie poursuit sa lente dÉcrue une protestation prÉvue le 20

MIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 20202 LE MI-DIT

candidats actuelle-ment en lice pourle poste de prési-dent du COA.

5 15 mille 190 millepoliciers mobili-sés pour la sécu-

risation del'examen du

BEM.

palmiers-dattierstraités contre le

Myelois à Ouargla.

DDiixxiitt

"La stratégie nationale pour la protection des villes contreles inondations est actuellement

en cours d’actualisation."

Arezki Berraki

Le complexe d'El-Hadjar se prépare à la reprise du travail

Le long métrage Ibrahim du cinéaste franco-algérien SamirGuesmi a raflé quatre trophées dont le Valois de Diamant, plushaute distinction du Festival du film francophone d'Angoulême(FFA) qui s'est tenu pour sa 13e édition du 28 août au 2 sep-tembre. Sorti en 2020 chez "Why Not Productions", Ibrahim,premier long métrage de Samir Guesmi, a également décrochéle Valois des meilleures mise en scène et musique, ainsi quecelui du meilleur scénario. Le film, qui devrait sortir dans lessalles le 9 décembre prochain, suit au cours de 80 minutes, lavie du jeune Ibrahim, partagé entre son père Ahmed, écaillé àla brasserie du Royal Opéra, sérieux et réservé, et son ami dulycée technique, Achille, plus âgé que lui et connu pour sesmauvais coups, qui l'entraînera dans un vol qui tournera mal.Les rapports se tendent alors entre Ibrahim et son père,contraint de régler la note du vol commis par son fils et voirainsi son rêve de retrouver une dignité et travailler en salle sebriser. Rongé par le sentiment de culpabilité, Ibrahim va pren-dre tous les risques pour réparer sa faute.

Un planning de travail spécial a été mis en place pour la repriseà partir de la mi-septembre des activités de production danstoutes les unités du Complexe sidérurgique d'El-Hadjar, y com-pris celles du haut-fourneau. Il a été décidé de fixer la date du retour des activités du hautfourneau n 2 à la mi-septembre, ce qui implique la reprisetotale des activités de production du complexe, dont le lami-nage des produits plats et des produits longs en plus des tôlesd'acier aux multiples usages industriels. Les 20.000 tonnes debillettes importées comme demi-produits vont permettre auxateliers des unités de laminage des produits longs et plus par-ticulièrement du rond à béton de reprendre leurs activités.Durant la période de congé exceptionnel, imposée par la crisesanitaire liée à la propagation du coronavirus, et notamment lamise à l'arrêt du haut fourneau depuis le mois de mars dernier,les unités de production ayant recours aux demi-produits ontpoursuivi leurs activités pour réaliser en moyenne une produc-tion de 50. 000 tonnes de produits ferreux par mois.

Le ministère de l'Éducation nationale a adressé à l'occasiondes épreuves officiels du BEM, du 7 au 9 septembree, n coor-dination avec les opérateurs de téléphonie mobile, des SMSpour sensibiliser les parents, les candidats et les encadreurs aurespect impératif du protocole sanitaire. Ces SMS visent lasensibilisation des candidats aux épreuves officielles et leursparents à l'impératif de respecter le protocole sanitaire notam-ment le port de la bavette et la distanciation sociale. Lesmêmes messages ont comporté un rappel aux sanctions pré-vues par la loi en cas d'atteinte à l'intégrité des épreuves. Pour rappel, le ministère de l'Éducation nationale a mis enplace un protocole préventif avant la réouverture des établis-sements d'enseignement pour les révisions, lequel a été validépar le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandé-mie du coronavirus.

Sensibilisation au respect du protocole sanitaire lors du BEM

Le film "Ibrahim" de Samir Guesmi distingué au Festival d'Angoulême

La passagèreavait trop

"chaud", elle sortse rafraîchir surl’aile de... l’avionLa vidéo est surréaliste. On yvoit une femme assise surl’aile d’un avion stationné àl’aéroport de Kiev en Ukraine.Quelqu’un l’appelle depuisl’intérieur de la carlingue.Cette femme se lève et

marche tranquillement surl’aile du Boeing 737-86N, sac àmain sur l’épaule, jusqu’à la

porte de l’appareil. La compagnie Ukraine

International Airlines (UIA) aconfirmé l’incident au journalbritannique The Sun : "Unepassagère du vol PS6212Antalya-Kiev a illégalementouvert l’issue de secours del’avion qui venait de s’arrêterà la porte 11 du terminal D ets’est dirigée vers son aile".

Interrogée par la police sur lesraisons de cette étrange esca-pade, la mère de famille adéclaré aux policiers qu’elle

"avait trop chaud".

Un vol à plus de 7.000 m d'altitude

accroché à desballons

Le célèbre illusionniste améri-cain David Blaine a effectuéun vol accroché à des ballonsmulticolores pour rendre

hommage au film français LeBallon rouge d'Albert

Lamorisse qui a marquél'imaginaire de millions

d'enfants et de poètes à tra-vers le monde. David Blaine,connu pour ses performancesincroyables, s'est offert un volaccroché à des ballons multi-colores. Pour réaliser la cas-cade, 52 ballons remplis

d'hélium ont été nécessaires.Il s'est envolé en direct surYou Tube au-dessus de Page,en Arizona, pour s'élever àplus de 7.600 mètres au-des-sus de la mer, avant de lâcherles ballons et de redescendreprogressivement en parachute

jusqu'à la terre ferme.

TELEVISIONMIDI LIBREN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020

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LLAA SSEELLEECCTTIIOONNDDUU MMIIDDII LLIIBBRREE

Dans une petite ville du nord de la France touchéepar le chômage et les fins de mois difficiles, Danieldirige une école maternelle. Attentif au bien-êtredes petits qui lui sont confiés, il se démène pourmobiliser la mairie, les services sociaux et sa hié-rarchie afin d'apporter des solutions aux difficultésqu'ils traversent et face auxquelles son équipe estimpuissante. Un jour, Mme Henry ne vient pas récu-pérer Laetitia, sa fille de 5 ans, à la fin de la classe.Quand, enfin, elle s'avance, titubante, dans la cour,la jeune maman s'enfuit à son appel, abandonnantson bébé dans son landau. Refusant d'appeler lapolice, Daniel décide de ramener lui-même chez euxles deux enfants

21h00

AAUU BBOONNHHEEUURR DD''ÊÊTTRREE PPRROOFF

ÇÇAA CCOOMMMMEENNCCEEAAUUJJOOUURRDD''HHUUII

Comment réinventer l'école aujourd'hui ? Commentdonner aux enfants le goût d'apprendre et d'intégrer lasociété qui les entoure ? Marina Julienne donne un coupde projecteur sur quatre professeurs qui confient leurpassion, leur motivation et leur vision du métierd'enseignant. Dans les Côtes-d'Armor, dans le petit vil-lage de Trébédan, Nolwenn Guilhou s'est battue pendantdix ans pour redonner une identité à son école. À la toutejeune école du Domaine du possible, près d'Arles,Jérémy Poulain cherche également à donner une nou-velle ambition au programme de l'Éducation nationale,l'ouvrant sur d'autres horizons

21h00

CCAAUUCCHHEEMMAARR EENN CCUUIISSIINNEE

SSAAIINNTT--EESSTTÈÈPPHHEE

Cette semaine, Philippe Etchebest débarque à Saint-Estèphe,en Dordogne, chez Thierry et Amanda, un couple franco-anglais qui a ouvert un pub il y a un peu moins d'un an.Contrairement à son habitude, quand il est arrivé, le chef a étéagréablement surpris par la décoration «so british» et lecharme à l'anglaise d'Amanda... Malheureusement, il a trèsvite déchanté ! Produits surgelés, magrets de canard mal cuits,desserts industriels : le Chef a découvert un cuisinier qui, mal-gré ses 40 ans d'expérience, est le roi de la congélation ! Et,pour ne rien arranger, dans ce restaurant, les problèmess'accumulent

21h00

PPOOUURRQQUUOOII JJEE VVIISS

Décembre 2004, Paris, Gregory Lemarchal rem-porte la «Star Academy» en direct devant plus dedix millions de personnes qui communient aveclui. Printemps 1985, Pierre et LaurenceLemarchal découvrent que leur enfant est atteintd'une maladie incurable, la mucoviscidose... Entreles deux, l'histoire d'un gamin pas comme lesautres, l'histoire d'une voix, d'une présence, d'unsupplément d'âme, d'un combat de chaque instant.Entre les deux, c'est l'histoire de Gregory quis'écrit à la première personne

21h00

LL''OODDYYSSSSÉÉEE DDEESS PPLLAAGGEESS

Après des mois de confinement, pour beaucoupde Français, la plage a semblé être le symbolemême de notre liberté retrouvée. Comment est-elle devenue, en quelque sorte, notre horizonultime du bonheur ? Un éden qui attire sur nos 5800 km de littoral plus de 15 millions de visi-teurs chaque année ? Il faut savoir que cette ruéevers les plages est aussi irrépressible que récente.Jusqu'au début du XIXe siècle, les plages étaientperçues comme insalubres et inhospitalières. Il afallu bien des conquêtes, bien des épreuves et biendes scandales pour qu'elles deviennent les lieux derêve, de liberté et de convivialité qu'elles sontaujourd'hui

21h00

LLAA GGAARRÇÇOONNNNEE

Quand Fujita, un peintre japonais expatrié, vientrapporter la disparition de son modèle préféré,Margaux, Louise est la première à comprendre queCéleste n'est pas un cas isolé. Ils ont désormaisaffaire à un serial killer qui prend un plaisir sadiqueà jouer plusieurs jours avec ses victimes avant de lestuer. Cela veut dire que Margaux est peut-être encoreen vie. Par manque de temps, Louise décide de serapprocher de Ketoff et prend le risque d'être démas-quée. De son côté, Antoine, qui utilise à présent lenom Valbonne, plonge dans une relation étrangeavec une riche mécène, madame Vandel. Elle admiresincèrement son talent mais continue à le fournir endrogues

21h00

HHUUNNGGEERR GGAAMMEESS

Après la «fin du monde», aux États-Unis, lesHunger Games sont un événement télévisénational imposé par le Capitole,l'impitoyable capitale de Panem. Chacun desdouze districts qui la composent est contraintd'envoyer un garçon et une fille - appelés «tri-buts» - concourir à ces jeux du cirquemodernes, au cours desquels ils doivents'affronter jusqu'à la mort. Afin de sauver sapetite soeur, qui a été désignée pour entrer dansl'arène, la jeune Katniss, 16 ans, se portevolontaire pour prendre sa place.L'entraînement peut commencer

21h00

AARRMMAAGGEEDDDDOONN

En seulement quelques minutes, une impressionnantepluie de météorites détruit la ville de New York, par unbeau matin ensoleillé. Immédiatement convoqués, lesspécialistes de la Nasa sont formels : ces gros caillouxvenus de l'espace ne sont que les signes avant-coureursde la fin du monde. Un astéroïde de la taille du Texasfonce à toute allure vers la planète. La seule solution :faire exploser le géocroiseur en envoyant une équipe derisque-tout y poser une bombe atomique. Harry Stamper,spécialiste mondial du forage, est choisi pour cette mis-sion de la dernière chance. Toute son équipe, une banded'aventuriers, lui emboîte le pas

21h00

15

Page 15: Mise en page 1 · 2020. 9. 7. · de la covid-19 en algÉrie les transporteurs privÉs montent au crÉneau l’ÉpidÉmie poursuit sa lente dÉcrue une protestation prÉvue le 20

BILAN QUOTIDIENDE LA COVID-19 EN ALGÉRIE

LES TRANSPORTEURS PRIVÉSMONTENT AU CRÉNEAU

L’ÉPIDÉMIEPOURSUITSA LENTEDÉCRUE

UNEPROTESTATION

PRÉVUE LE20 SEPTEMBRE

N° 4083 | Lundi 7 septembre 2020 -- Prix : 10 DA • www.lemidi-dz.com

ISSN

: 11

12-7

449

Q U O T I D I E N N AT I O N A L D ' I N F O R M AT I O NLʼinfo, rien que lʼinfo

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RÉVISION DE LA CONSTITUTION

L'AMÉNOKAL DE L'AHAGGAR APPELLEÀ PARTICIPER EN FORCE AU RÉFÉRENDUM

Page 3

LE PROCÈS ENAPPEL D’ALI HADDAD

REPORTÉ

COUR D’ALGER

L’INSTANCE OLYMPIQUE EXPLIQUE LES RAISONS DU REJET

DE LA CANDIDATURE DE BERNAOUI

AG ÉLECTIVE DU COA

RÉFORME DU SYSTÈME ÉDUCATIF

Page 3Page 16

LE CNAPEST APPELLE À METTRE FIN AUX

INTERFÉRENCES POLITIQUESET IDÉOLOGIQUES

Page 3

L e rejet du dossier du président de laFédération algérienne d’escrime(FAE), Salim-Raouf Bernaoui, candi-

dat au poste de président du Comité olym-pique et sportif algérien (COA), a étémotivé par plusieurs textes réglemen-taires, a expliqué hier un communiqué del’instance olympique.Le Bureau exécutif du COA, réuni sousla présidence de Mohamed Meridja, prési-dent par intérim de l’Instance, pour étudieret délibérer sur les cinq dossiers de candi-datures pour l’élection du président duCOA pour le restant du mandat, s'estexprimé, dans son communiqué, sur lerefus de la candidature de Bernaoui quitombe sur deux infractions qui l'ont mishors course pour l’assemblée élective du12 septebre.Selon le COA, l’intéressé ne remplit pasles conditions contenus dans les articles24 et 25 des statuts du COA, expliquantque le document qu’il a présenté, sousforme de procès verbal de l’assembléegénérale ordinaire de la Fédération algé-rienne d’escrime (FAE), non visé et nonvalidé par les services habilités du MJS,mentionne son retour à la présidence del’instance."La notion de retour n’est pas prévue par

la réglementation et contrevient aux dis-

positions légales et réglementaires quirégissent le fonctionnement des structuresd’organisation et d’animation sportive", asouligné le communiqué du COA.En outre, l'Instance olympique a expli-qué, que ces dispositions stipulent dansl’article 62 de la loi 13-05 du 13 juillet2013, relative à l’organisation et le déve-loppement des activités physiques et spor-tive qu'il est interdit le cumul entre la res-ponsabilité exécutive et élective au niveaunationale et local au sein et entre les struc-tures d’organisation et d’animation spor-tive, d'une part, et la responsabilité admi-nistrative au sein des institutions de l'Etatrelevant du secteur chargé des sports, quiconfère au concerné un pouvoir de déci-sion, d'autre part.L'Instance olympique a rappelé, que lecandidat Bernaoui a été déchu de sa qualitéde membre de l'assemblée du COA depuisson remplacement au sein du Comité exé-cutif, pour le motif d'absences répétées eten application des articles 33 et 35 des sta-tuts de l'instance.A cet effet, et pour d'autres volets concer-nant la tenue de l'AG élective de samediprochain, le président par intérim duCOA, Mohamed Meridja, animera unpoint de presse, mardi à 10h00 au siège duCOA

La Palestine a condamné samedi,l'intention du Kosovo et de la Serbied'ouvrir des ambassades à Al Qods. Dansun communiqué de presse, le ministèrepalestinien des Affaires étrangères adéclaré que l'initiative de la Serbie et duKosovo était "une agression flagrante etinjustifiée contre le peuple palestinien".Le ministère a appelé la Serbie et leKosovo à revenir sur leurs "décisionsinjustes". Au même moment, le secrétairegénéral de la Ligue arabe, Ahmed Aboul-Gheit, a également condamné le projet du

Kosovo et de la Serbie d'ouvrir des ambas-sades à Al Qods. Dans un communiqué, M.Aboul-Gheit a souligné que cette procédureva à l'encontre des résolutions de la légiti-mité internationale, du droit internationalet des résolutions du Conseil de sécurité del'ONU.Les dirigeants de la Serbie et du Kosovosont convenus d'une normalisation écono-mique, lors d'une réunion avec le présidentaméricain Donald Trump, à la MaisonBlanche vendredi. L'accord économiquesoutenu par les Etats-Unis comprend éga-

lement la conditions de "normalisationdes relation avec Israël". M. Trump adéclaré que la Serbie déplacera son ambas-sade en Israël à Al Qods d'ici juillet pro-chain, tandis que le Kosovo et Israël ontaccepté la normalisation de leurs rela-tions. Les Etats-Unis ont déplacé leurambassade à Al Qods il y a plus de deux ansaprès une décision controversée de recon-naître la ville comme capitale d'Israël. LesPalestiniens considèrent la partie orien-tale de la ville comme la capitale de leurfutur Etat.

Quotidien national d'informationN° 4083 | Lundi 7 septembre 2020

Horaires des prières pour Alger et ses environsHoraires des prières pour Alger et ses environs

Fadjr 04h54Dohr 12h46Asr 16h22

Maghreb 19h11Icha 20h32

AG ÉLECTIVE DU COA

L'INSTANCE OLYMPIQUE EXPLIQUELES RAISONS DU REJET DE

LA CANDIDATURE DE BERNAOUI

OUVRIR DES AMBASSADES À AL QODS

LA PALESTINE ET LA LIGUEARABE CRITIQUENT L'INTENTION

DU KOSOVO ET DE LA SERBIE

JEUX MILITAIRES INTERNATIONAUX 2020

Tebboune félicite la sélectionnationale militaire

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a félicité hier, la sélectionnationale militaire ayant participé à la 6e édition des Jeux militaires internatio-naux qui s'est déroulée du 23 août au 5 septembre, à Pskov, en Russie."Mes chaleureuses félicitations à vous, braves hommes, pour avoir remporté, avecmérite, les premières places dans toutes les disciplines des Jeux militaires interna-tionaux en Russie où vous avez fait preuve, encore une fois, d'un haut sens de com-bativ ité et montré votre niveau de formation élevé parmi les armées du monde", aécrit le président de la République sur son compte officiel Twitter."Demeurez les meilleurs représentants de l'Algérie et de notre vaillante armée,digne héritière de l'Armée de libération nationale", a-t-il conclu.

TUNISIE

Trois terroristesabattus

Trois terroristes ont été abattus et un quatrième arrêté, hierà Sousse, dans l’Est de la Tunisie, après la mort d’un élé-ment de la Garde nationale (Gendarmerie), dans uneattaque au couteau dans la même ville. “Une patrouille dedeux agents de la Garde nationale a été victime d’uneattaque au couteau à Sousse. L’un d’eux est tombé en mar-tyr et l’autre, blessé, est hospitalisé”, a déclaré le porte-parole de la Garde nationale Houcem Eddine Jebabli. Aprèsavoir attaqué la patrouille de la Garde nationale, les assail-lants ont pris la fuite à bord du véhicule des victimes.Poursuivis par les forces de l’ordre, et après un échange detirs, trois terroristes ont été abattus, et un quatrième a étéarrêté, selon Tunisie numérique.L’attaque au couteau, et lafusillade qui a suivi, se sont déroulées à Akouda, dans lazone touristique El Kantaoui, selon la Garde nationale. Le6 mars dernier, un double attentat suicide contre les poli-ciers affectés à la protection de l’ambassade des États-Unisà Tunis avait fait un mort et cinq blessés parmi les membresdes forces de sécurité tunisiennes. Un civil avait été aussiblessé dans cette attaque.

ROYAUME-UNI

Plusieurs personnes poignardées à Birmingham

Plusieurs personnes ont été poignardées, dans la nuit de samedi à dimanche à Birmingham, la 2eplus grande ville du Royaume-Uni, rapportent plusieurs médias. La police, qui a annoncé dans uncommuniqué avoir été appelée à 00h30 (heure locale), par une personne poignardée dans le cen-tre-ville, a parlé d’un “incident majeur”, sans toutefois préciser le nombre de blessés, ni leur état.La police a indiqué qu’elle travaillait pour établir ce qui s’est passé à Birmingham, et a dit qu’à cestade, il “ne serait pas approprié de spéculer sur les causes” de cette attaque au couteau. Le 20 juin,trois hommes avaient été mortellement poignardés dans un parc à Reading, à l’ouest de Londres.Un réfugié libyen de 25 ans, avait été inculpé pour trois meurtres et trois tentatives de meurtres.Selon sa famille, ce réfugié souffre de problèmes mentaux à cause de la guerre civile qui ravage laLibye depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011.