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Le magazine de la Mutuelle Générale Environnement & Territoires

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AG 2015 à Dijon MGET devient MGEN

MA MUTUELLE

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(1) « Assurance Scolaire à 11 € au lieu de 21 € » : somme maximale perçue en 2015 après déduction d’une remise de 10 € pour toute assurance scolaire garantissantun enfant entrant pour la première fois dans un nouveau cycle scolaire à la rentrée 2015 (première rentrée en maternelle, première année de primaire, collège ou lycée).

La remise de 10 € est créditée au compte lors de la souscription du contrat « Assurance Scolaire » entre le 24/06/2015 et le 30/09/2015 inclus. L’offre s’applique également aux détenteurs du contrat dont l’un des enfants assurés répond aux conditions. Conditions de l’offre disponibles en Agence ou sur amf-assurances.fr

AMF Assurances, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 69 416 644 € entièrement libéré N° 487 597 510 RCS Rouen.Entreprise régie par le Code des Assurances. Siège social : 66 rue de Sotteville 76100 Rouen.

Studio Matmut - Crédits photos : © Syda Productions, © danielsbfoto, © nyul, © Andrey Kiselev, © Andrey Arkusha – Fotolia.com

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ÉDIT O

(1) « Assurance Scolaire à 11 € au lieu de 21 € » : somme maximale perçue en 2015 après déduction d’une remise de 10 € pour toute assurance scolaire garantissantun enfant entrant pour la première fois dans un nouveau cycle scolaire à la rentrée 2015 (première rentrée en maternelle, première année de primaire, collège ou lycée).

La remise de 10 € est créditée au compte lors de la souscription du contrat « Assurance Scolaire » entre le 24/06/2015 et le 30/09/2015 inclus. L’offre s’applique également aux détenteurs du contrat dont l’un des enfants assurés répond aux conditions. Conditions de l’offre disponibles en Agence ou sur amf-assurances.fr

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Nous sommes MGEN

MGET Mag # 51 est édité par la Mutuelle Générale Environnement & Territoires ‧ 76/78, avenue de Fontainebleau ‧ 94274 Le Kremlin-Bicêtre cedex ‧ Fax : 01 58 46 88 80 ‧ E-mail : [email protected] ‧ Directeur de la publication : Hubert Borderie ‧ Responsable de la publication : Sophie Vincensini ‧ Secrétaire de rédaction : Amandine Alagnous ‧ Conception et réalisation : Madison Square Communication ‧ www.madison-square.net ‧ Rédacteur en chef : Philippe Artru ([email protected]) ‧ Journalistes : Lydia Drancourt, Victor Rainaldi, Jean-Christophe Rimbaud, Frédéric Vielcanet ‧ Maquette : Élodie Barreau ‧ Illustrations : P. Gendrot, A. Chereau ‧ Imprimeur : Vincent ‧ 32, avenue Charles Bedaux ‧ 37010 Tours cedex. ‧ Crédit pho-tos : Photothèque MGET, Fête de la nature, Fédération des parcs naturels régionaux, PSM, La Mutualité Française, Connexions solidaires, Fotolia (nata777_7, Trueffelpix, Somartin, Baillou, Chany167, By-studio), 123RF (Cathy Yeulet), GraphicObsession (Eric Audras – PhotoAlto), F. Vielcanet et DR ‧ Commission partiaire : 0917 M 06391 ‧ ISSN 1266-801X ‧ Prix au numéro : 0,90 € ‧ Abonnement annuel : 2,60 €

EN BREF ― 04L’actualité de la santé

et de la MGET

POUR LA SANTÉ ― 06Maladie de Lyme, le bon diagnostic

SOCIAL ET SANTÉ, ― 08MODE D’EMPLOI

Complémentaires santé : l’échec de la Sécu ?

09 ― MON ENVIRONNEMENTConnaissez-vous les PNR ?

10 ― MA MUTUELLEAssemblée générale 2015 : MGET devient MGEN

15 ― INITIATIVES SOLIDAIRESFracture numérique, fracture sociale

SOM

MA

IRE

ans un édito publié dans ces pages il y a un peu plus d’un an, j’évoquais la trajectoire sur laquelle s’était engagée la MGET pour garantir l’ave-nir de la protection de ses adhérents. Nous sommes arrivés au bout de cette tra-jectoire. Les délégués réunis

en assemblée générale à Dijon ont voté la fusion de la MGET et de MGEN1. Les délégués ont fait le choix de MGEN pour continuer à porter notre projet mutualiste solidaire, consolider la position de nos mutuelles au sein des fonctions publiques d’État et territoriale, assurer et renforcer la protection santé et prévoyance de nos adhérents, poursuivre l’amélioration de nos services et de notre action sociale ainsi que l’adaptation de nos garanties aux nouveaux besoins de nos adhé-rents. C’est un projet soigneusement préparé, initié par l’assemblée générale de Saint-Brieuc en juin 2012. Nous nous sommes rapprochés de MGEN sur une vision et des valeurs partagées, et doréna-vant dans une identité commune. Ce rapproche-

ment a été porté par des demandes fortes de la part de la MGET, dans l’intérêt de ses adhérents, de ses salariés et de ses militants. Le maintien des niveaux de garanties santé et pré-voyance de nos adhérents était une priorité. Nous avons tenu cet engagement car la refonte récente de l’offre MGEN Santé Prévoyance a abouti à une convergence avec les offres de la MGET. Le 1er janvier 2016, MGEN deviendra à la fois ges-tionnaire de votre régime de Sécurité sociale (si vous étiez assuré social MGET) et assureur de votre com-plémentaire santé et prévoyance. Afin de mettre à jour votre dossier mutualiste préalablement à sa transmission à MGEN, vous recevrez dès fin juillet des demandes d’informations. Merci d’y répondre. Dorénavant, nous sommes MGEN, et c’est une chance pour la poursuite de notre projet mutualiste.

Hubert BorderiePrésident général de la MGET

D

MGET Magest adhérent au Syndicat de la presse sociale.

1 Sous réserve du vote de l’assemblée générale de MGEN du 9 juillet et de l’autorisation de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

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E N BREF

Remboursements MGET

Utilisez la bonne adresse !Afin de limiter au maximum les délais d’acheminement de vos demandes de remboursement, nous vous invitons expressément à adresser ces demandes directement à :

MGET Prestations Santé 6, rue de Saint-Servan – CS 30001 – 44 903 Nantes cedex 9et non pas aux anciennes adresses postales de MFP Services.

Seniors

Mieux s'informerComment choisir une maison de retraite ? À qui m’adresser pour être soigné à domi-cile ? Que faire si je constate une maltrai-tance ? Autant de questions auxquelles s’attache à répondre le nouveau portail national d’information www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr. Il vise à guider dans leur parcours les personnes âgées et leurs proches. Ce site rassemble des infor-mations utiles sur les aides disponibles et les démarches à effectuer pour les obtenir et propose des outils pratiques (annuaire des établissements et services à proximité de votre domicile, simulateur de reste à

charge en cas de placement dans un Ehpad…).

Une plate-forme téléphonique d’information est également ouverte au 0 820 103 939 (0,15 € la minute).

Allergies alimentaires

Ayez le bon réflexe2,2 millions de Français souffrent d’allergies alimentaires. En cas de contact avec un al-lergène (lait de vache, arachides, poissons, fruits de mer...), un choc anaphylactique peut survenir. Cette réaction brutale du système immunitaire peut être mortelle. En général, elle se traduit par des signes cutanés : urticaire, démangeaison, gon-flement (lèvres, paupières, gorge, mains). Parfois une diarrhée et un asthme peuvent apparaître. Seul remède : l’injection d’adré-naline par voie intramusculaire à l’aide d’un stylo-injecteur dans les 20 minutes qui suivent le début des symptômes. Encore mal connu, ce geste est pourtant simple et peut être pratiqué par tous en cas de situation d’urgence allergique. L’Association française pour la préven-tion des allergies (Afpral) a ouvert un site internet dédié, afin de sensibiliser le grand public à cette urgence vitale.

Plus d’infos : urgence-anaphylaxie.com

Priorité Santé Mutualiste

Bien choisir sa crème solaire L’été est revenu… et le soleil aussi ! Pour protéger votre peau des rayons UV, l’application d’une crème solaire s’avère indispensable. Mais il n’est pas facile de s’y retrouver parmi la multitude de crèmes, sprays et gels disponibles sur le marché et surtout de comprendre ce qui se cache derrière les noms indiqués dans la (longue) liste d’ingré-dients. Pour vous aider à faire votre choix de manière éclairée, Priorité Santé Mutualiste vous propose une animation « Cosmétique, comment les choisir ? », qui vous apprendra à décrypter les étiquettes. Vous la retrouverez sur la page « Santé et environnement » sur le site :

www.prioritesantemutualiste.fr Les médecins du centre de contact pourront aussi vous conseiller sur les niveaux de protection à privilégier en fonction de votre phénotype, c’est-à-dire votre type de peau, ainsi que de celui de vos enfants. Vous pouvez les joindre au 3935, en donnant votre code mutuelle : 3806.

Événement

La nature à l'honneurPour la cinquième année consécutive, la MGET a parti-cipé à la Fête de la nature, qui

s’est tenue partout en France du 20 au 24 mai. Pour cette neu-

vième édition, c’est « le bord de l’eau » qui a été mis à l’honneur. Un thème choisi en l'honneur du Conser-vatoire du Littoral, qui célèbre cette année ses 40 ans de préserva-tion des plus beaux rivages. Le succès fut au rendez-vous : quelque 850 000 personnes ont profité des 5 500 animations proposées.

La Fête de la nature est devenue un événement incontournable sur le thème de la nature et de la biodiversité. C’est naturellement que la MGET soutient encore et toujours cette manifestation, qui rapproche l’homme des conditions de son bien-être.

Rendez-vous l’année prochaine pour la dixième édition, qui se déroulera du 18 au 22 mai.

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EN BREF

Aide à la complémentaire santé

Encore trop méconnueSelon un sondage BVA réalisé fin 2014, l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé (ACS) est l’une des prestations sociales les moins connues. Plus de dix ans après sa création, 71 % des Fran-

çais ignorent toujours son existence. Aujourd’hui, ils sont 1,2 million à bénéficier de l’ACS, alors que 3 mil-

lions pourraient y prétendre. Récemment, ce dispositif a été profondément réformé afin de simplifier son fonctionnement et sa lisibilité. Désormais, les bénéficiaires de l’ACS ont le choix entre dix contrats sé-lectionnés par les pouvoirs publics. L’offre « Accès Santé » de l’association ACS-P, à laquelle la MGET et MGEN sont adhérentes, fait partie des offres retenues. Simple et concrète, elle a été choisie sur des critères de prix et de qualité de service. Cette garantie est accessible aux personnes concer-nées par ce dispositif depuis le 1er juillet (en collaboration avec MGEN).

Statut de mutuelle européenne

Une déconvenue supplémentaireDepuis plus de vingt ans, le monde mutualiste réclame une reconnaissance européenne. Ce débat a été relancé en 2012 par Benoît Hamon, alors ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire et à la Consommation. En décembre dernier, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, a mis un premier coup de frein à cet élan en écartant le statut de mutuelle européenne (SME) du programme de travail 2015. Nouvelle déconvenue en mai : la Commission euro-péenne a fait savoir qu’elle ne défendrait pas, à ce stade, une initiative législative sur le SME, car celle-ci doit être approuvée à l’unanimité par les États siégeant au Conseil de l’Union européenne. Or, l’Allemagne se montre clairement défavorable à l’harmonisation des règles de gouvernance. Le SME permettrait l’émergence de groupes mutualistes transnationaux (ce que les assurances peuvent faire depuis plus de dix ans) et contribuerait ainsi à promouvoir une économie sociale saine au fonctionnement démocratique. Ce n’est pas gagné.

Nouveau site et services en plusLa Mutualité française donne un nouveau souffle à son site Internet, www.mutualite.fr, avec un graphisme modernisé et une présen-tation claire. Il propose une vision complète du mutualisme nourrie de l’actualité, de chiffres et de multimédia. En plus d’une salle de presse, trois rubriques principales sont proposées en page d’accueil : « La Mutualité française » (pour connaître la fédération et ses membres), « Actualités » (pour décrypter et suivre les enjeux du secteur) et « Services » (pour aider particuliers et entreprises à trou-ver une mutuelle, notamment). Vous pourrez en outre vous abonner à une newsletter hebdomadaire qui reprendra les contenus importants publiés sur le site.

Section 71

Partenariat avec la BFMSuite à un tirage au sort, le lot prévu dans le cadre des actions partenaires du PACC 2014 avec la Banque Française Mutualiste (BFM) a été remis le 31 mars à Sylvie Perrot, adhérente de la section 71, gagnante pour la Bourgogne, par Bertrand Planchamp, délégué régional BFM. Cette remise s’est déroulée à la DDT 71, à Mâcon, en présence du président de section, Bernard Audry, de membres du bureau de la CGS, de deux anciennes conseillères de la section, de l’assistante de service social, de la conseillère adhé-rents en poste et de la responsable territo-riale, autour d’un buffet offert par la BFM.

Prévention

Un alcoomètre en ligneBuvez-vous trop d’alcool ? Pour vous aider à y voir plus clair, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) a mis au point un test en ligne. Disponible sur le site Alcool Info Service (www.alcool-info-service.fr), l’alcoomètre vous invite à répondre à 12 questions destinées à évaluer si votre consommation présente un risque faible, élevé ou une suspicion de dépendance. En fonction du résultat obtenu, des informations et des aides adaptées sont proposées. Selon un récent rapport de l’OCDE, la consommation française est d'en-viron 12 litres d'alcool pur/an/habitant (équivalent à 120 bouteilles de vin). Ce constat inquiétant pour la santé publique n'a pas empêché les dépu-tés d'adopter en juin, contre l'avis du gouvernement, un amendement à la loi Macron assouplissant l'encadrement de la publicité pour l'alcool.

De gauche à droite : Bertrand Planchamp, Sylvie Perrot, la gagnante, Bernard Audry et Fouzia Chevalier, conseillère adhérents.

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P OUR LA SANTÉ

Maladie de Lyme, le bon diagnostic Traitée à temps, la maladie de Lyme, infection bactérienne transmise par morsure de tique, est bénigne. En revanche, mal ou non diagnostiquée, elle peut avoir de lourdes conséquences. Épidémie sous-estimée pour les uns, maladie refuge pour les autres, sa prise en charge divise le monde médical.

O fficiellement, 27 000 nou-veaux cas1 de maladie de Lyme (ou borréliose de Lyme) sont dénombrés chaque année en France.

Identifiée en 1975 dans la ville de Lyme (États-Unis, Connecticut), cette affection est due à une bactérie du genre Borrelia. Les pe-tits rongeurs forestiers (mulots, campagnols, écureuils) sont les principaux réservoirs de la bactérie, qu’ils peuvent transmettre aux tiques qui les mordent. « Dans nos contrées, les tiques dures (nymphes et adultes femelles), du genre Ixodes, représentent le vecteur de la maladie. Recouvertes d’une carapace qui les empêchent de gonfler rapidement, contraire-ment aux tiques molles, elles doivent prolonger leur repas sanguin plus longtemps », souligne le Pr Benoît Jaulhac, responsable du Centre national de référence des Borrelia (Strasbourg). Les tiques, dont la période de forte activité se situe entre avril et octobre, affectionnent plus particulièrement les zones humides et boisées. Forestiers, chasseurs et randonneurs consti-tuent ainsi des populations plus à risque.

MALADIE INSIDIEUSELa tique détecte son hôte par le CO2 qu’il dé-gage. Elle s’accroche à lui et migre vers les endroits où la peau est plus fine (aisselles, plis, aines, cuir chevelu). Une fois fixée, elle aspire son sang puis régurgite différents éléments, dont la bactérie responsable de la maladie de Lyme, si elle en est porteuse. Une personne

infectée ne déve-loppe pas forcément la maladie. « Si elle la développe, une rougeur de la peau en forme de cocarde, appelée érythème migrant, apparaît au point de morsure dans deux cas sur trois, poursuit le Pr Jaulhac, associée parfois à une fièvre modérée, une fatigue, des céphalées. » Si le diagnostic de la maladie est posé à ce stade, un traitement antibiotique administré pendant 14 à 21 jours donne de bons résultats et une guérison totale est possible.

SYMPTÔMES POLYMORPHESProblème : ces signes peuvent passer inaper-çus et disparaissent en quelques semaines. « Pas ou mal traitée, la maladie évolue lente-ment, explique le Dr Philippe Raymond, méde-cin généraliste2. Quelques semaines ou mois après la morsure, on peut avoir une flambée de

Proposition de loiL’Assemblée na-tionale a examiné le 5 février 2015 une proposition de loi visant à mieux diagnostiquer la maladie de Lyme. Le texte n’a pas été adopté mais le gouvernement s’est engagé à « saisir les acteurs de la recherche » sur cette pathologie.

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POUR LA SANTÉ

● « Maladie de Lyme, quand les tiques attaquent », Sciences et Avenir n°819, mai 2015.● Associations de malades : Lyme Sans Frontières, France-Lyme.● invs.sante.fr, dossier thématique sur la borréliose de Lyme.

EN SAVOIR

Maladie de Lyme, le bon diagnostic

symptômes neurologiques (paralysies faciales, névralgies),

articulaires (inflammation du genou principa-lement), cardiaques (troubles du rythme, in-suffisance cardiaque) et, plus rarement, des atteintes oculaires, hépatiques, ORL ou mus-culaires. » En phase tardive (quelques mois à années plus tard), les manifestations sont es-sentiellement cutanées, articulaires et neurolo-giques. Les symptômes évoquent d’autres pa-thologies (spondylarthrite ankylosante, sclérose en plaques, fibromyalgie…), ce qui les rend plus délicats à rattacher à la maladie de Lyme. En outre, des périodes asymptomatiques peuvent entrecouper les phases où la maladie se réveille.

TESTS BIOLOGIQUES CONTROVERSÉSLe diagnostic de la maladie de Lyme ne re-pose pas uniquement sur un examen clinique.

Il doit aussi tenir compte d’arguments épi-démiologiques et biologiques. Borrelia étant présente en faible quantité, les sérologies réa- lisées en laboratoire visent à détecter la pré-sence d’anticorps fabriqués par l’organisme en réaction à la bactérie. Ces tests sont sujets à polémiques : certains médecins et associa-tions de malades dénoncent des interpréta-tions variables selon les laboratoires, avec un risque de sous-diagnostic et une errance mé-dicale des patients. Pour le Pr Jaulhac, « ces tests ne doivent pas être réalisés trop tôt : au stade précoce de l’érythème migrant les anticorps sont souvent non détectables. En cas de signes neurologiques, ils doivent être couplés à une analyse du liquide céphalo- rachidien ». Dans les conclusions de son rapport sur la borréliose de Lyme, le Haut Conseil de la santé publique émet des recommandations pour améliorer la performance des outils diagnostiques sérologiques.

CO-INFECTION DE LYMEAutre point d’achoppement : la prise en charge des formes « chroniques ». Le protocole thé-rapeutique repose sur l’administration d’un traitement antibiotique pouvant être renouvelé une fois. S’il ne donne pas de résultat, les médecins reconsidèrent le diagnostic initial. « La persistance des symptômes chez cer-tains malades peut être liée à la présence d’autres agents pathogènes (bactéries, virus, parasites…), également transmis lors de la morsure de tique, explique le Dr Raymond. Les mécanismes de la maladie demeurent en-core un mystère et les médecins spécialistes sont peu nombreux. Des malades se heurtent à une absence ou un déni de diagnostic. À la souffrance physique s’ajoute la souf-france d’être incompris ou considéré comme affabulateur. Reste que l’accroissement des réservoirs animaux, porteurs de tiques, du nombre de tiques infectées et nos habitudes de vie – développement des activités de loi-sirs, proches de la nature – font craindre une augmentation des contaminations. »

Mesures de précaution

En balade en forêt, portez des vêtements couvrants (plutôt clairs afin de mieux repérer les tiques), un chapeau ou une casquette, des chaussures de marche. Évitez les herbes hautes.

Utilisez des répulsifs (sauf contre-indication personnelle) ou des vête-ments pré-imprégnés.

De retour de balade, examinez-vous. Inspec-tez surtout les zones où la peau est plus fine et le cuir chevelu. Prenez une douche pour évacuer les éventuelles larves.

En cas de morsure, si la tique est encore accrochée, utilisez une pince fine ou un tire-tique pour l’extraire. Éther et alcool sont à proscrire. Désinfectez la plaie après extraction puis surveillez la zone pendant 4 semaines.

1 Source : Institut national de veille sanitaire (InVS)2 Membre du groupe de travail qui a rédigé le rapport du

Haut Conseil de la santé publique (HCSP) sur la borréliose de Lyme, collection « Avis et Rapports », mars 2014.

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S OCIAL ET SANTÉ, MODE D’EMPLOI

Complémentaires santé :l'échec de la Sécu ?Au 1er janvier 2016, tous les salariés doivent bénéficier de la mise en place d’une couverture santé collective et obligatoire financée a minima à 50 % par l’employeur. Tous les salariés ?

I ssue de l’accord national interpro-fessionnel (ANI), signé par les par-tenaires sociaux en janvier 2013, la loi dite de « sécurisation de l’emploi » de juin 2013 a créé

l’obligation pour toutes les entreprises de mettre en place une couverture santé pour leurs salariés à partir du 1er janvier 2016.Une mesure portée par le candidat Hollande dans son programme pour lutter contre le renoncement aux soins et défendue devant les mutualistes réunis lors du congrès de la Mutualité française en octobre 2012. Alors que la plupart des salariés des grandes et moyennes entreprises bénéficient déjà d’une couverture santé collective, ce sont surtout les salariés des petites entreprises qui sont visés par cette disposition, soit environ 4 millions de salariés.

COMPLÉMENTAIRE POUR TOUS, MAIS PAS POUR TOUT LE MONDE« C’est une demi-mesure, juge Fabrice Bou-quet, secrétaire général de la MGET : elle ou-blie les étudiants, les retraités, les chômeurs de longue durée et les fonctionnaires. Ces derniers ne sont pas concernés, car l’État, pas plus que les collectivités territoriales, n’a l’obligation de reverser un seul euro de co-tisation à la complémentaire. » En revanche, on pourrait assister au départ des mutuelles de nombreux fonctionnaires tentés ou obligés de rejoindre la couverture de leur conjoint. Question : quel sera le niveau de garanties dont bénéficiera le salarié ? L’entreprise est te-nue à un panier de garanties minimum1. Beau-coup n’iront pas au-delà en ces temps de difficultés accrues pour les petites entreprises. Ce sera un plus pour ceux qui n’avaient pas de couverture. Mais une déception pour ceux qui en avaient une bonne. Pas sûr alors que

Obligatoire !Collective et obliga-toire, cette couverture constitue un élément du contrat de travail. Toutefois, des dispenses sont prévues (à vérifier au cas par cas dans les accords d’entreprise), notamment pour les salariés ou apprentis en CDD de moins de 12 mois, à temps partiel ou couverts par le contrat d’entreprise de leur conjoint (si la couverture des ayants droit du salarié est obli-gatoire dans ce contrat). Dans le cas d’une mise en place par décision unilatérale, les salariés présents dans l’entre-prise avant la signature de l’accord peuvent refuser d’adhérer, sans avoir à se justifier.

I Prise en charge du ticket modérateur pour les actes et prestations remboursables par l’assurance maladie, du forfait journalier hospitalier, des soins dentaires et d’orthopédie dentofaciale à hauteur d’au moins 125 % du tarif de la Sécu, des frais d’optique (minimum 100 € pour un équipement verres simples et monture, 200 € pour des verres complexes et monture, 150 € pour un mixte verre simple + complexe et monture), par période de 2 ans.

cette complémentaire permette de couvrir tous les soins.

AUX SALARIÉS DE PAYER LA NOTE« Si le salarié veut mieux, il faudra qu’il se paie une surcomplémentaire », poursuit Fabrice Bouquet, pour qui cette complémentaire pour tous signe « l’échec de la Sécu. On s’aperçoit aujourd’hui que l’on a trop déremboursé et du coup on organise la régulation par le privé de ce qu’on a dérégulé au niveau public, en demandant aux entreprises et aux salariés de régler la note. L’ANI a un prix exorbitant : défiscalisé pour l’entreprise, fiscalisé pour le salarié, ce sont finalement les impôts qui financent cette mutuelle à hauteur de 2 mil-liards. Cherchez l’erreur ».

Fabrice Bouquet,secrétaire généralde la MGET.

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MON ENVIRONNEMEN T

I Le classement dʼun parc est prononcé par décret du Premier ministre pour 12 ans. Cette durée devrait bientôt être portée à 15 ans.

● Fédération des parcs naturels régionaux de France : www.parcs-naturels- regionaux.tm.fr

EN SAVOIR

L e concept de « parc naturel ré-gional » a vu le jour en 1967. « Géographes, sociologues, scientifiques… se sont réunis pour répondre à une probléma-

tique : comment revitaliser les déserts ruraux, protéger leurs fragiles richesses et garantir un aménagement durable de leurs territoires », explique Jean-Louis Joseph, président de la Fédération des parcs naturels régionaux de France. On en dénombre aujourd’hui cin-quante et un. La demande de classement en PNR émane toujours d’acteurs locaux (asso-ciations, élus, habitants). Elle est relayée par la région et acceptée ou refusée par l’État1. « Il faut être sur un territoire biogéographique de haute qualité pour pouvoir être classé PNR, précise Jean-Louis Joseph. Il faut compter au moins cinq années pour réaliser un diagnostic de territoire (richesses naturelles, culturelles, population, économie) et définir les futures actions à mener. »

CINQ GRANDES MISSIONSRegroupées au sein d’un projet de territoire, matérialisé par une charte propre à chaque parc, ces actions s’inscrivent dans le cadre de cinq grandes missions : protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel (par exemple le retour du loup en Queyras), amé-nagement du territoire (construction d'un éco-quartier dans le Parc de Millevaches en Limousin), développement économique et social (création d’un marché paysan dans les Ardennes), information du public (actions éducatives pour les enfants dans le Parc Oise-Pays de France) et expérimentation et recherche (chantiers participatifs pour lutter

contre la précarité énergétique en Marais du Cotentin et du Bessin). « Un parc est géré par un syndicat mixte qui regroupe les collectivités locales et travaille étroitement avec différents acteurs du territoire (entreprises, agriculteurs, associations, naturalistes, chasseurs,…) pour favoriser la concertation. Nous ne sommes pas là pour contraindre mais pour jouer un rôle de conseil, d’expertise, d’accompagnement et de soutien. Par exemple sur la maîtrise de l’urbanisme, l’affichage publicitaire, la circu-lation des véhicules… »

SUCCÈS CROISSANTÀ l’heure des lois de transition énergé-tique et de biodiversité, les PNR sont aux avant-postes. « Dans le cadre de l’appel à initiative « Territoires à énergie positive pour la croissance verte », lancé par la ministre de l’Écologie, quarante parcs ont été sé-lectionnés. Objectif : tous les parcs du ré-seau doivent être autonomes en énergie en 2030. » Actuellement, une vingtaine de projets de création de PNR sont à l’étude. Un succès croissant. « S’il faut sanctuariser quelques merveilles naturelles, la protection totale partout ne fonctionne pas pour autant. Les parcs sont des territoires habités, des espaces de vie, qui combinent développe-ment économique et protection de la nature. Aujourd’hui, ce concept s’exporte : nous rece-vons de nombreuses délégations étrangères, qui sont très intéressées pour l’adapter à leurs territoires. »

Connaissez-vous les PNR ?Poumon vert d’une France qui s’urbanise, les 51 PNR (parcs naturels régionaux) remplissent un rôle aussi essentiel que méconnu : combiner développement humain et économique et protection de l’environnement.

L’ONF, partenaire durableLa forêt représente en moyenne 50 % du territoire des parcs. En 2012, la Fédération des PNR et l’Office national des forêts ont signé la prolongation de la convention cadre qui les unit depuis 2000. Objectif : renforcer leur coopération pour une gestion durable respec-tueuse de la biodiversité naturelle, des paysages et des activités humaines (filière bois, activités de loisirs).

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M A MUTUELLE

AG 2015 : la MGET devient MGENLa 69e assemblée générale de la MGET s’est déroulée au palais des congrès de Dijon, les 17 et 18 juin 2015. Dernière assemblée générale sous les couleurs de la MGET, puisqu’à partir du 1er janvier 2016 votre mutuelle fusionnera avec MGEN1.

P oint d’orgue de la vie annuelle d’une mutuelle, l’assemblée générale 2015 se démarque des précédentes par la portée d’une décision qui engage so-

lennellement son destin. En effet, les délégués ont approuvé le 17 juin la résolution qui leur a été soumise concernant les opérations de fusion de votre mutuelle avec MGEN. Dijon n’est pas uniquement la 69e assemblée gé-nérale de la MGET. C’est la dernière. Car pour ses 70 ans, la MGET devient MGEN.

DERNIÈRE RÉUNION DE FAMILLE« C’est un peu comme une dernière réunion de famille, évoque Hubert Borderie, président général de la MGET. Avant d’en rejoindre une autre, plus grande, mais qui a quasiment le même ADN. On se connaît depuis long-temps avec MGEN. On partage beaucoup de choses. On parle la même langue, on a les mêmes valeurs, les mêmes amitiés, les mêmes indignations. Ensemble, nous allons faire de grandes choses, que l’on ne pouvait pas mener à bien tout seul, et notamment ce projet de grande mutuelle de la fonction publique que nous appelons depuis long-temps de nos vœux. Mais d’abord, nous avons voulu cette fusion pour nos adhérents, pour garantir la pérennité de leur protection dans un organisme défendant les valeurs de l’économie sociale et solidaire et celles de la fonction publique. » Cette fusion ne s’est pas faite en un jour. « De-puis longtemps, on nous interpellait dans les sections pour réaliser cette fusion. Les dé-légués, les élus, mais aussi des adhérents, nous demandaient d’accélérer le processus. S’accorder politiquement est une chose, mais derrière, c’est toute une organisation, des pro-cessus, des méthodes, une ingénierie qu’il

faut accorder, des intérêts qu’il faut défendre, ceux de nos adhérents comme de nos sala-riés. Tout cela a réclamé un peu de temps. »

TOUTES LES CONDITIONS SONT RÉUNIES« Ces six derniers mois, les événements se sont accélérés, poursuit Fabrice Bouquet, secrétaire général de la MGET. Des deux cô-tés, MGET et MGEN, les équipes ont mis les bouchées doubles. Nous avons trouvé un terrain d’entente sur les questions liées aux garanties (dépendance, protection invalidité, etc.) alors même que MGEN achevait de son côté la refonte de sa gamme d’offres, dont l’esprit est proche de celle de la MGET. Le fait qu'un certain nombre d'opérationnels de la MGET aient participé aux travaux de refonte des offres MGEN y a certainement contribué. La question du référencement est également levée, puisque le dispositif de participation du MEDDE2 au financement de la protection so-ciale complémentaire prend fin officiellement au 31 décembre 2015. MGEN deviendra l’in-terlocuteur privilégié du ministère, notamment

Hubert Borderie, président général de la MGET et Thierry Beaudet, président du groupe MGEN.

Thierry Beaudet a tenu à venir saluer l’assemblée générale de la MGET à l’occasion de ce vote historique sur la fusion MGET/MGEN. « De Saint-Brieuc à Dijon que de chemin parcouru en-semble, que de rencontres, de réunions de travail au fil desquels s’est renforcée la confiance entre nous (…). Vous avez pris une décision audacieuse, cou-rageuse, lucide et tournée vers l’avenir (…). Les dirigeants mu-tualistes seraient bien inspirés de faire des choix d’avenir. » Au tour de MGEN de voter la fusion : « C’est le 9 juillet que notre AG aura à se prononcer sur cette fusion. Je suis optimiste. »

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AG 2015 - MA MUTUELLE

AG 2015 : la MGET devient MGEN

Renouvellementpartiel des conseilsd'administrationÉlections au conseil d’administration de la MGET (LII)

Les délégués ont procé-dé au renouvellement du tiers sortant du conseil d’administration LII. Suite à la réduction du nombre d’administra-teurs, votée lors de l’AG du 12 février 2015, et portant de 24 à 21 le nombre de membres, cinq postes étaient à pourvoir. Ont été élus : ● Daniel Acker, ● Benoît Bruzi, ● Rolande Pomi, ● Laurent Tef, ● Michel Tesseyre.

Élections au conseil d’administration de MGET Action solidaire (LIII)

Les délégués ont également procédé au renouvellement du tiers sortant du conseil d’administration LIII. Sept postes étaient à pourvoir.Ont été élus : ● Jacky Boyer, ● Éric Brassart, ● Catherine Chaton, ● Didier Delabre, ● Élisabeth Huste, ● Bernard Marty, ● Michèle Rollin.

pour l’éventuelle mise en place d’un nouveau dispositif de référencement. Quant à l’IRPS et la Fondation de la Route, ils vont continuer à se développer avec MGEN. »

UNE NOUVELLE SAISON POUR LA MGET« Nous vivons un moment historique avec cette fusion. Chacun d’entre nous et de ceux qui nous ont précédés, a écrit un chapitre ou une ligne de cette aventure mutualiste, que ce soit au sein du ministère de l’Équipement ou de celui de l’Écologie », conclut Hubert Borderie. Comme une série télévisuelle à

Petit rappel historiqueLa MGET a déjà connu plusieurs fusions : créée en 1946, la Société mutualiste du ministère des Travaux publics et des Transports (SMTP) a fusionné en 1970 avec la Mutuelle générale de la Construction pour donner naissance à la Mutuelle générale de l’Équipement et des Transports (MGET), qui a elle-même fusionné avec la MNF (Mutuelle Nature & Forêts), avant de devenir Mutuelle générale Environne-ment et Territoires. Et maintenant MGEN.

La section 21 à l’honneurPrésident de la section invitante, Daniel Muller souhaitait depuis longtemps accueillir l’AG de la MGET. Pour le confort des délégués, il a attendu que le réseau du tramway soit achevé. Il se réjouit de la décision de l’AG, « qui va permettre de mieux défendre les valeurs mutualistes et de renforcer la qualité de service aux adhé-rents ». Pour la réussite de cette AG, il a mobilisé tous les élus de sa section ainsi que plusieurs élus du Jura. Et, avec l’aide du directeur MGEN de Dijon, il a fait venir 300 collégiens pour visiter le village de la Fondation de la Route.

succès, la MGET a déjà connu plusieurs sai-sons, plusieurs fusions. Une nouvelle saison de l’aventure MGET va s’ouvrir : « Chacun d’entre nous peut y prendre sa part et s’in-vestir dans cet avenir mutualiste qui s’appelle désormais MGEN. »

1 Sous réserve du vote de l’assemblée générale de MGEN du 9 juillet et de l’autorisation de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR).

2 MEDDE : ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

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La nouvelle offre MGEN Santé PrévoyanceÀ partir du 1er janvier 2016, les adhérents de la MGET, devenue MGEN, bénéficieront des garanties mises en œuvre dans les offres de la nouvelle gamme MGEN Santé Prévoyance. Cette gamme de quatre offres globales (Initiale, Équilibre, Référence, et Intégrale) associe santé, prévoyance, action sociale et services, afin d’accompagner l’adhérent et ses proches tout au long de sa vie, en s’adaptant à ses évolutions per-sonnelles et professionnelles. Cette nouvelle gamme d’offres globales sera proposée à tous les nouveaux entrants MGEN dès septembre 2015. Tous les adhérents en bénéficieront à partir du 1er janvier 2016.

1 Les adhérents des offres MGET Duo, Complémen’ter Santé et Complémen’ter Prévoyance conservent leurs garanties labellisées, lesquelles seront gérées à partir du 1er janvier par la MNT dans le cadre du partenariat Complémen’ter. Les adhérents de Saint-Pierre et Miquelon bénéficieront de l’offre globale Section Extra-Métropo-litaine (SEM) ouverte aux adhérents qui ne résident pas dans des départements de métropole ou d’outre-mer.

2 Compte tenu de la diversité des offres actuelles de la MGET, il n’est pas possible dans ces pages de donner le détail offre par offre des garanties qui seront proposées aux adhérents en fonction de leur contrat actuel. Ces informations vous parviendront ultérieurement (voir encadré « Prochain rendez-vous »).

P réserver le niveau des garan-ties de ses adhérents est une préoccupation qui a toujours été au cœur de la fusion entre la MGET et MGEN. « Ce sera

chose faite, insiste Fabrice Bouquet, secré-taire général de la MGET. Lors du transfert qui va s’opérer le 1er janvier dans le por-tefeuille MGEN, les adhérents de la MGET vont retrouver une convergence de leurs garanties actuelles dans la gamme d’offres MGEN Santé Prévoyance. » Il faut souligner que MGEN a fait évoluer récemment l’en-semble de son offre, en préservant le principe d’une couverture globale, tant en santé et prévoyance qu’en action sociale, principe auquel les adhérents MGEN sont tout autant attachés que ceux de la MGET.

LA CONTINUITÉ DES PRINCIPESFONDATEURS DES OFFRES MGETCette offre Santé Prévoyance prendra effet automatiquement au 1er janvier 2016 pour tous les adhérents des offres MOI et RSP MGET1. Vous y retrouverez les principes fon-dateurs des offres de la MGET : une cou-

verture globale santé et prévoyance, adap-tée aux besoins de chacun, répondant aux principes de solidarité et de responsabilité, favorisant l’accès aux soins pour tous via les réseaux de soins. Comme à la MGET, la cotisation tiendra compte de l’âge et des revenus, ce qui permettra de faciliter l’accès des jeunes à une complémentaire santé et prévoyance tout en conservant un haut ni-veau de solidarité envers les familles et les plus âgés. L’offre sera par ailleurs enrichie en matière de services. Chacun peut ainsi avoir une offre qui lui ressemble2.

Prochains rendez-vous Afin de mettre à jour votre dossier mutualiste MGET et préparer sa prise en charge par MGEN, différentes informations et demandes administratives vous seront adressées* d’ici janvier. Pour éviter toute erreur, il est important que chacun réponde aux demandes d’informations.● Juillet : courrier de mise à jour de votre dossier (à re-tourner impérativement).● Septembre : informa-tions sur la gamme d’offres MGEN Santé Prévoyance, dans MGET Mag.● En fin d’année :– courrier d’information

détaillé sur l’offre dont vous bénéficierez,

– appel de cotisations et échéancier pour l’année 2016,

– infos pratiques sur votre nouvelle situation d’adhérent MGEN, dans MGET Mag.

● 1er janvier 2016 : prise d’effet des garanties de MGEN Santé Prévoyance.

* Les adhérents à l’offre Complémen’ter, à des contrats groupes ainsi que les adhérents de Saint-Pierre et Miquelon recevront une information spécifique.

Outre le vote en faveur d’une fusion avec MGEN, les délégués MGET ont adopté l’évolution des offres MGET vers la gamme d’offres MGEN Santé Prévoyance, dont vous bénéficierez, à l’instar de tous les adhérents MGEN, à partir du 1er janvier 2016. Une convergence dans le respect de vos garanties.

MGEN Santé Prévoyance : des garanties convergentes pour chacun

M A MUTUELLE

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FONDATION DE LA ROUTE - MA MUTUELLE

« I l n’était pas évident à l’époque de s’engager sur le terrain de la pré-vention en matière d’in-sécurité routière sans

tomber dans le moralisme, rappelle Hubert Borderie, président général de la MGET et de la Fondation de la Route (FDR), en ouverture de cette matinée. Ce qui était audacieux à l’époque est aujourd’hui inscrit dans l’agenda social. »

DES ÉCHANGES NOURRISM. Gouyon : « En 1970, on déplorait 16 000 morts sur les routes chaque année. En 2005, il y en avait encore 10 000. Très tôt on a voulu être un acteur de la santé de nos adhérents. Qui mieux que la MGET pouvait mettre en œuvre une prévention des risques auprès de ceux qui construisent des routes. » Y. Barbot : « On a créé cette fondation au dé-part pour les agents, mais on a voulu ensuite l’étendre à toute la population. » C. Lafond : « A l’époque, la FDR a été créée au-tour des métiers des adhérents de la MGET. Elle a aujourd’hui une légitimité en santé publique. » M. Brillot explique : « On fonctionne en déléga-tion régionale, avec des équipes très motivées et un équipement important. La maitrise du véhi-

En 2005, la MGET créait la Fondation de la Route, pour la prévention et la réduction des risques routiers. Le 18 juin 2015, les délégués de l’AG rendaient hommage aux militants et bénévoles qui depuis dix ans portent le message de la Fondation.

cule est la donnée principale de la conduite sur la route. De plus en plus d’entreprises privées font appel à nous, ainsi que les conseils généraux, les écoles, les centres sociaux, etc. »Question : « Faut-il limiter la conduite des personnes âgées pour réduire les risques ? »C. Fabrigoule rappelle que « la plus grande mortalité concerne les jeunes automobilistes. Les personnes âgées ont des fragilités et des ralentissements dans la gestion de l’information, mais ce sont des conducteurs experts avec des routines utiles. »J.-D. Fauxpoint intervient sur la somnolence : « On s’endort rarement au volant tout d’un coup. Il faut écouter les signes de perte de vigilance : bâillement, yeux piquants, besoin de bouger… Des signes aux conséquences potentiellement dramatiques. »Un délégué demande : « Est ce que la répres-sion n’est pas le meilleur moyen de faire re-culer l’insécurité routière ? » O. Brixi : « En effet, chaque fois qu’on accentue la répression l’accidentologie diminue. Mais elle remonte si on ne l’associe pas à l’éducation. » Comment se donner les moyens pour être plus connu dans le pays ? C. Lafond : « Nous devons mener une réflexion sur la perception de la Fondation par le grand public. Peut être faut il se concentrer plus sur les actions et les populations que l’on connaît le mieux. Il y a aussi un effort aussi de commu-nication à mener. »

HUBERT BORDERIE FAIT LA SYNTHÈSE« La Fondation est née dans l’environnement des métiers de la route. Demain, avec l’entrée dans le groupe MGEN, notre orientation va s’élargir, avec certainement une plus forte pré-sence dans les écoles. Nul doute que la Fon-dation de la Route sera appréciée à sa juste valeur par MGEN qui saura la faire grandir. Rendez vous en 2025 pour fêter ses 20 ans ! »

Bon anniversaire la Fondation de la Route !

ParticipantsExperts en prévention et responsables de la FDR étaient réunis autour d’Omar Brixi, animateur des débats : Marc Gouyon, vice-pré-sident de la MGET et de la FDR ; Yves Barbot, secrétaire général de la FDR ; Michel Brillot, responsable FDR du pôle Grand ouest ; Christophe Lafond, délégué national MGEN et administra-teur de la FDR ; Colette Fabrigoule, directeur de recherche CNRS ; Jean-Denis Fauxpoint, psychologue clinicien. Des débats illustrés par trois vidéos : la première sur les objectifs de la FDR, la seconde sur les moyens qu’elle met en œuvre, la troisième donnant la parole aux commanditaires (écoles, CG, entreprises, etc.).

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M A MUTUELLE - FONDATION DE LA ROUTE

● Rendez-vous sur : www.fondationdelaroute.fr

EN SAVOIR

Y ves Barbot, secrétaire général de la FDR, a inauguré le vil-lage en présence de la foule des délégués et des invités. Rappelant que la Fondation

a mené 134 actions en 2014, il a aussi souligné que ce sont plus de 150 000 personnes qui ont été sensibilisées depuis 2010, « et de nouveaux champs d’actions devraient s’ouvrir avec la parti-cipation de MGEN ». Intervention relayée par celle de Thierry Beaudet, Président du groupe MGEN : « En voyant autant d’écoliers dans ce village, forcément cela nous parle. Car c’est aux plus jeunes qu’il faut s’adresser en premier pour que le risque recule. » Et d’insister : « On va continuer ensemble afin que la Fondation poursuive son développement. » Conforté par ce message sur l’avenir de la Fondation, la foule des visiteurs peut alors s’éparpiller sur les stands, au milieu des écoliers, pour tester les outils de prévention de la Fondation : simulchoc, voiture tonneau, simulateur de conduite auto et moto, lunettes d’alcoolémie, etc.

CASCADEUR ET POMPIERSDans un même mouvement, tous se rendent en-suite dans un espace en plein air, près du village, où la MGET a organisé une simulation d'acci-dent. Il s’agit de montrer au public les consé-quences d’un accident entre deux véhicules qui se percutent à vitesse modérée, à 50 km/h. Un cascadeur conduit la voiture. Il porte une combinaison de protection, un casque et est correctement harnaché à son siège. En revanche, le mannequin sur le siège passager n’est pas attaché. Comment va-t-il s’en sortir sans cein-ture, même à 50 km/h ? En face, un véhicule en stationnement, vide. De-vant la foule des spectateurs intrigués, le pilote démarre alors son véhicule et vient s’encastrer dans la voiture à l’arrêt. Le choc est violent. Le conducteur sort

Violence du choc, force du message300 collégiens ont visité le village de la Route installé à l’occasion de l’AG 2015. Organisé par les bénévoles de la section 21, avec l’aide de militants du Jura et la logistique de la Fondation, la visite s’est terminée par une simulation d'accident.

indemne. En revanche, la tête du mannequin a explosé le pare-brise. Très vite, arrivent une dizaine de pompiers mobilisés pour l’exercice. Avec patience et précision, ils procèdent à la désincarcération de la victime. Les commentaires du public qui assiste à la scène, en particulier ceux des élèves, sont ré-vélateurs : « Je ne pensais pas que le choc était aussi violent à 50 km/h, alors t’imagines à 100 à l’heure ! » ; « Heureusement que le pilote était attaché. Sans ceinture, tu voles et tu te fracasses le crâne. » Et toi, maintenant qu’est ce que tu penses de la ceinture en voiture ? « Moi mainte-nant, je m’attache à l’avant comme à l’arrière. » Mission de prévention remplie ce jour-là pour la Fondation de la Route.

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INITIATIVES SOLIDAIRE S

17 % des Français se disent déconnectés1. Cette fracture numérique n’est pas uniquement géogra-phique (zones blanches

mal desservies) ou générationnelle (personnes âgées). Elle touche aussi des jeunes, des ménages aux faibles revenus, des migrants. Pour accompagner ces personnes en situa-tion de précarité, Emmaüs Connect a lancé en 2013 le programme Connexions solidaires. « Le numérique a un double effet, explique Jean Deydier, directeur d’Emmaüs Connect, celui d’exclure ceux qui ne peuvent y avoir accès et, dans le même temps, d’être un levier d’in-tégration et d’insertion pour ceux qui peuvent et savent s’en servir. » L’accès au numérique est primordial : pour faire valoir ses droits (les services publics – CAF, Pôle emploi… – connaissent une dématérialisation progressive), effectuer des démarches (recherche d’emploi, de logement, déclaration d’impôts), mais aussi préserver les liens sociaux et familiaux.

UN BAGAGE NUMÉRIQUE MINIMUMLes services de Connexions solidaires s’adaptent aux besoins de chacun. « Les personnes nous sont adressées par les in-tervenants sociaux. On évalue d’abord leurs connaissances de ces nouvelles technologies et leurs besoins, poursuit Jean Deydier. Notre objectif est qu’elles acquièrent un bagage nu-mérique minimum. Nous pouvons les équiper (ordinateur, téléphone portable) et leur propo-

ser des solutions d’accès facilitées à Internet et à la téléphonie, grâce à des partenariats avec des opérateurs (SFR, Numericable). L’autre volet consiste à leur apprendre à utiliser ces ou-tils : gérer leur boîte mail, installer un anti-virus, utiliser un navigateur... » L’apprentissage de nouvelles connaissances permet ainsi une montée en compétences de ces personnes en situation précaire.

DE NOUVEAUX DÉVELOPPEMENTSGrâce à ce dispositif, plus de 15 000 per-sonnes ont déjà été accompagnées en Île-de-France, Nord, Rhône-Alpes et Pro-vence-Alpes-Côte d’Azur. Emmaüs Connect souhaite désormais toucher un public plus large. « Nous sommes en train d’établir une cartographie des organismes de formation au numérique, afin d’orienter les personnes vers des structures proches de chez elles. Par ailleurs, nous sensibilisons les élus locaux à l’importance d’inscrire le numérique dans leurs stratégies de territoire. » L’association va prochainement déployer deux plateformes web, accessibles à tous et simples d’utilisa-tion. La première, opérationnelle dès cet été, est destinée aux jeunes qui connaissent des difficultés dans leur insertion professionnelle. La seconde sera lancée début 2016 et centrée sur le ba-gage numérique minimum.

Économie circulaireNe jetez plus vos anciens équipements électro-niques (ordinateurs, téléphones, tablettes). Pour favoriser leur réemploi, Emmaüs, via l’entreprise d’in-sertion Les Ateliers du Bocage, les collecte, les répare et les recondi-tionne. Ces appareils sont ensuite revendus à petits prix ou donnés en solidarité.Plus d’infos : ateliers-du-bocage.fr, www.la-bootique.com

I Source : Crédoc.

● connexions-solidaires.fr● www.les-cahiers- connexions-solidaires.fr

EN SAVOIR

Fracture numérique,fracture sociale

Dans une société de plus en plus connectée, l’exclusion du numérique est une situation handicapante. Depuis 2013, Emmaüs Connect équipe et accompagne les plus fragiles. Les nouvelles technologies comme levier d’insertion.

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