Bienvenue sur ce module à distance. Ce module a été conçu par Aude GARNERIN. Vous allez poursuivre le sous­module "Étapes du travail paléographique" du module "Méthodologie de la paléographie", 1er niveau du cycle de paléographie.

MODE D'EMPLOI Cliquez sur le bouton "suivant" qui se situe en bas d'écran pour avancer et sur le bouton "précédent" pour revenir en arrière. Utilisez l'ascenseur (barre de défilement) situé à droite de l'écran pour accéder au bas de l'écran si nécessaire. PENSEZ A PASSER EN MODE PLEIN ÉCRAN En appuyant sur la touche F11 (Windows) qui se situe en haut de votre clavier, le support de formation s'affiche en plein écran. Vous éviterez ainsi des coupures de textes ou d'illustrations. Retour à l'affichage normal par F11.

METHODOLOGIE DE LA PALEOGRAPHIE (sous­module 1, partie 3 LA LECTURE)

TRAITEMENT DE VOS REPONSES Vos réponses sont en général facultatives. Seules les questions précédées d'une grosse étoile en gras demandent une réponse obligatoire. Vous pouvez modifier vos réponses tant que vous ne les avez pas validées en fin de parcours. Les informations saisies sont à l'usage exclusif d'Aude Garnerin. Elles sont une aide à l'accompagnement individualisé de l'apprenant. Elles ne sont pas transmises à des tiers. Vous disposez d'un droit permanent de rectification en écrivant à lirelesarchives@gmail.com.

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S'il ne se passe rien quand vous appuyez sur "suivant", c'est que vous n'avez pas indiqué les réponses nécessaires. Je suis en effet obligée de vous redemander sur chaque partie votre identification pour distinguer vos réponses parmi celles des autres personnes dans le logiciel. Merci de votre compréhension.

IDENTIFICATION DE L'APPRENANT

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Vous venez de terminer la partie 2 du sous­module "Etapes du travail paléographique" du module "Méthodologie de la paléographie" du cycle paléographie. Vous avez appris que la deuxième étape du travail paléographique, la sélection du document, commence par l'examen préalable du document que le paléographe envisage de déchiffrer. LES ÉLÉMENTS A EXAMINER L'examen, principalement visuel, sert à repérer les éléments suivants : ­ le support, parchemin, papier main ou papier industriel. ­ l'écriture, de type vers 1400, vers 1600 ou vers 1800. ­ la structure, simple à complexe, avec ou sans signe de validation comme une signature ou un sceau. ­ la présence de signes abréviatifs, qui signalent des abréviations ou formes écourtées d'un mot. ­ la langue, française, latine ou étrangère, français ancien ou proche du nôtre. LA RÉCOLTE D'INDICES SUR L'IDENTIFICATION DU DOCUMENT Ces éléments donnent des indices sur la date, le producteur, le type de document, son objet. Ils permettent de déduire une première hypothèse sur le document : ­ période et personnes concernées ou auteur ­ typologie probable : charte, document administratif courant, correspondance privée, document financier ou comptable ... ­ niveau probable de difficulté de lecture ou d'éliminer d'autres hypothèses. Si les informations trouvées vont dans le sens des critères formulés lors de l'étape de préparation, le paléographe décide de poursuivre par une lecture du texte : Vous allez maintenant commencer la partie 3, consacrée à la lecture du document.

Rappel sur la partie 2

Le travail de paléographie est organisé en 4 étapes. La lecture est la troisième étape. La lecture comprend principalement la recherche et le déchiffrage des informations clé, la validation de l'hypothèse de départ et un relevé lettre à lettre appelé transcription (de "transcrire", recopier un texte avec un autre système d'écriture). La lecture regroupe en fait 3 types de lectures complémentaires : lecture de repérage, lecture de sélection et lecture de compréhension. Remarque : pensez à noter le temps que vous consacrez à cette partie et les difficultés que vous rencontrez, afin d'être en mesure d'évaluer cette formation en fin de parcours.

DATE DE CREATION : 2011 MISE A JOUR : octobre 2012. CREDITS PHOTOS Aude Garnerin, pour les photographies comportant la mention "archives privées". Valérie Baud, Archives départementales de l'Indre, pour les photographies comportant la mention "AD36", d'après les cours de paléographie des Archives de l'Indre, téléchargeables sur le site Internet des Archives départementales de l’Indre http://archives.cyberindre.org.

INTRODUCTION PARTIE 3. LA LECTURE

BUT Trouver et comprendre les informations clé d'un document OBJECTIFS A l'issue de cette partie, vous serez capable de : 1. Citer les avantages respectifs des 3 techniques de lecture utiles au paléographe. 2. Donner 3 avantages de numéroter les lignes de sa copie de travail pour transcrire. 3. Citer les 6 informations clé à trouver prioritairement. 4. Citer les 6 emplacements potentiels de ces informations clé. 5. Expliquer dans quel ordre aborder les 6 emplacements et pourquoi. 6. Expliquer en quoi consistent les techniques de déchiffrage. 7. Donner au moins 3 aides possibles pour transcrire un document. 8. Réaliser une lecture de repérage. DUREE Cette partie comprend 4 chapitres de 30 à 45 mn et un chapitre d'évaluation, soit 3 à 4 h de cours avec les exercices, pour un vrai débutant. Il est conseillé de travailler par chapitre, par exemple, 1 par jour ou 1 par semaine. PLAN DE LA PARTIE 3 LECTURE Chapitre 1. Les informations clé Chapitre 2. Repérage Chapitre 3. Échantillonnage Chapitre 4. Compréhension chapitre 5. Faites le point sur la partie 3

But, objectifs et plan de la partie 3 LA LECTURE

Ce sommaire interactif vous permet d'atteindre directement le chapitre souhaité si vous reprenez votre formation après une interruption.

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Sommaire interactif

Continuer normalement

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Atteindre le chapitre 1. Les informations clé

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Atteindre le chapitre 2. Repérage

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Atteindre le chapitre 3. Echantillonnage

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Atteindre le chapitre 4. Compréhension

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Atteindre le chapitre 5. Faites le point sur la partie 3

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Formules types, ressemblances avec aujourd'hui, place des informations dans le texte, ordre des mots dans la phrase, connaissances historiques... sont autant d'aides précieuses pour le paléographe. Il lui faut coordonner toutes ces possibilités en utilisant des techniques de lecture, afin de donner du sens à l'écrit. LA LECTURE RAPIDE Les spécialistes de la lecture rapide indiquent tous que les mesures suivantes améliorent la rapidité de lecture : ­ Se fixer un objectif de lecture avant de commencer. ­ Adapter sa lecture à la longueur et difficulté du document. ­ Tenir compte de ses freins (et de ceux de la paléographie). ­ Garder un esprit de découverte, du plaisir à lire. QUELQUES TRUCS Il est plus facile de lire un mot : ­ si l'on en connaît la forme visuelle globale, ­ si ce mot est fréquemment utilisé, ­ si ce mot est concret ou ou situé dans un certain contexte qui permet d'anticiper ou de deviner plus facilement son sens, ­ si l'on utilise une technique de lecture adaptée. Pour en savoir plus Le guide de la lecture rapide, Charline Licette, Paris, Studyrama, 4e édition, 2008.

Nécesssité des techniques de lecture pour le paléographe

Quand l'examen préalable s'avère plutôt confirmer que le document est intéressant pour son projet, avant de lire en détail, le paléographe recherche les informations clé du document. Il se donne avant des repères de lecture pour faciliter son travail : LA NUMEROTATION DES LIGNES ­ Le paléographe note sur une reproduction de l'original (jamais sur l'original) toutes les lignes une à une de 1 à l'infini, y compris le titre et les éléments en marge si possible. ­ Il reporte cette numérotation sur la feuille de travail. Souvent, il travaille sur des grandes feuilles ou utilise le grand côté des feuilles A4 pour être à l'aise. Il n'écrit que sur le recto des feuilles. ­ S'il n'a pas de reproduction de l'original, il ne numérote que sa transcription. ­ Si les lignes sont très longues, il indique le même numéro de ligne au début et à la fin de chaque ligne pour limiter les erreurs. INTERET DE NUMEROTER LES LIGNES Le paléographe a l'habitude de numéroter les lignes de la reproduction du document étudié. Les numéros des lignes sont en effet des repères pour : ­ Comparer rapidement le texte et le relevé. ­ Vérifier si toutes les lignes ont été lues. ­ Echanger avec d'autres personnes en donnant l'endroit exact concerné (exemple : dernier mot de la ligne 24). ­ Laisser des blancs pour revenir après les combler. ­ Fournir une aide à la lecture et à la correction s'il s'agit d'une transcription à caractère pédagogique.

Préparation de la lecture : La numérotation des lignes

Dans la mesure du possible, obtenez une copie du document original, agrandie éventuellement (Archives privées).

Numérotez les lignes sur la copie, dans le même ordre que sur l'original, sans rien écrire sur l'original.

Reportez les mêmes numéros de ligne sur votre feuille de travail. Ainsi, vous saurez toujours où vous en êtes.

Si le texte est en longueur, pensez à tourner votre feuille pour écrire à l'horizontal. Ce sera plus facile pour vous repérer (Archives privées).

La paléographie demande beaucoup de temps, donc il est crucial pour le paléographe d'aller d'abord à l'essentiel : il utilise 3 types de lecture, du général au particulier : LECTURE DE REPÉRAGE Le paléographe définit les parties de texte potentiellement les plus riches en informations clé. Il arrive à saisir quelques mots qui lui servent d'indices. Cette lecture sera surtout étudiée en niveau 2 du cycle de paléographie. LECTURE D'ÉCHANTILLONNAGE OU DE SÉLECTION Après avoir identifié où se situent les passages contenant les informations clé, le paléographe lit mot à mot et lettre à lettre ces extraits pour avoir une bonne idée du sens du document. Cette lecture sera surtout étudiée en niveau 2 du cycle de paléographie sur les éléments clé. LECTURE DE COMPRÉHENSION S'il en a besoin pour son objectif ou si le texte est trop difficile à comprendre à partir d'extraits (par exemple en raison de sa longueur ou de la présence de nombreux détails), le paléographe lit le texte en entier. Cette lecture sera surtout étudiée en niveau 3 du cycle de paléographie, lors des études de textes.

Les 3 types de lecture du paléographe

3 lectures complémentaires, au service du paléographe :

Lecture de repérage : l’œil du paléographe accroche sur quelques mots. Il repère ainsi les passages peut­être intéressants. (ici en rouge sur copie du document pour démonstration, archives privées).

Lecture de sélection ou d'échantillonnage : le paléographe commence à déchiffrer des passages susceptibles d'être les plus intéressants dans le texte. (ici en rouge sur copie du document pour démonstration).

Lecture de compréhension : le paléographe déchiffre ligne à ligne TOUT le texte et s'aide d'ouvrages de référence pour en comprendre le sens si besoin. (ici en rouge sur copie du document pour démonstration).

Remarque : ne jamais écrire sur l'original ! Ici c'est une copie.

Les techniques de lecture rapide ont leurs limites : COMPLEXITÉ DU TEXTE ­ La forme spécifique et la diversité des lettres utilisées en écriture manuscrite gênent la reconnaissance visuelle par forme globale du mot ou de chaque lettre. ­ Les mots nouveaux ou abstraits sont nombreux, ils sont parfois techniques ou désuets. ­ Le sens est parfois long à comprendre, en présence de textes juridiques, de phrases complexes comprenant plusieurs redites ou d'un contexte institutionnel ou social différent de celui d'aujourd'hui. HABITUDES DU LECTEUR Le paléographe est avant tout un lecteur. Aussi, il a l'habitude de lire très souvent ­ de gauche à droite, ­ du début du texte jusqu'à la fin. Cette lecture est lente, elle convient bien à une lecture de compréhension mais n'est pas adaptée à la lecture de repérage ni d'échantillonnage. Le paléographe devra penser à utiliser la lecture de repérage ou de sélection avant de tout lire en lecture de compréhension... CULTURE DU LECTEUR Le paléographe a également besoin de l'aide : ­ de la connaissance qu'il a des lettres et de leurs différentes formes, des abréviations et des signes d'abréviations, des chiffres et des nombres (techniques de déchiffrage) ­ d'une certaine culture historique et d'outils spécifiques (dictionnaires et lexiques spécialisés, cartes et atlas historiques et géographiques, ou encore de manuels d'histoire des institutions).

Limites des techniques de lecture

Après l'examen préalable qui lui a permis de vérifier que le document semble correspondre à ses attentes, le paléographe décide de poursuivre ce premier contact par une lecture des informations clé.

Pensez à passer en mode plein écran (touche F11 du clavier Windows) pour voir les images en entier.

CHAPITRE 1. LES INFORMATIONS CLE, OU A LIRE EN PRIORITE

Imaginez que vous revenez de vacances. Votre boîte à lettres est pleine. Vous triez rapidement votre courrier : documents à jeter, à garder un temps, à garder longtemps. Comment savez­vous que le document est important ou non ? Quelles sont les informations qui vous permettent de vous décider ?

Dans quelle(s) parties du document se situent les informations importantes le plus souvent ?

Découvrez

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Afin de savoir si le document mérite une lecture complète et/ou détaillée, il est nécessaire de commencer par identifier les informations les plus significatives : DEFINITION Les informations qui identifient rapidement un texte sont dites informations ou éléments clé. TYPE D'INFORMATIONS CLE Les informations clé sont : ­ la DATE du document ­ le LIEU concerné par le document et/ou le lieu de signature du document ­ les PERSONNES citées dans le document, en particulier les signataires ­ l'ACTION ou la typologie du document (que se passe­t­il) ­ les OBJETS (choses, animaux...) ­ les sommes d'ARGENT. UTLITE Les archivistes les utilisent pour décrire les archives selon les techniques de l'analyse archivistique. Elles servent également à réaliser les instruments de recherche, c'est­à­dire les listes d'archives et les bases de données utiles aux chercheurs pour repérer un document. Les chercheurs les utilisent aussi pour identifier rapidement le contenu d'un document. Les 6 informations à rechercher prioritairement dans un texte ou informations clé :

1.1. Les types d'informations clé à lire en priorité

Chaque élément clé fait l'objet d'un module de formation spécifique d'entraînement au repérage et au déchiffrage intensif. Les pages suivantes vous présentent brièvement chacun des modules de formation et l'élément clé concerné.

DEFINITION Une date comprend un quantième ou jour, un mois et une année. UTILITE La date est un des signes d'authentification d'un document. Elle est donc très importante car elle sert souvent de preuve, d'échéance de paiement ou encore de repère dans un classement chronologique. CE QUI AIDE LE PALEOGRAPHE La manière de dater un document a peu changé au fil des siècles. En France, l'ordre de présentation des éléments de date est resté identique au fil des siècles, ce qui aide beaucoup le paléographe. La date tend à se situer en début ou fin de document, voire dans la marge ou au dos du document. CE QUI GENE LE PALEOGRAPHE Les difficultés de date les plus fréquentes sont : ­ L'emploi d'éléments de date différents de ceux d'aujourd'hui : pendant des siècles, le temps n'est pas mesuré à l'aide d'instruments. Il est établi soit en référence à des phénomènes naturels soit à des événements religieux. ­ L'utilisation de 3 calendriers successifs en France : le calendrier julien, grégorien (l'actuel) et le révolutionnaire ou républicain. ­ La présence de copies postérieures à la date du document recopié. ­ L'absence de date sur un document. PRESENTATION DU MODULE DATE Dans le module DATE, vous apprenez : ­ comment repérer rapidement une date dans un document, ­ quel est le vocabulaire spécifique de la date, ­ comment utiliser une table de concordance entre les différents calendriers ayant existé en France, ­ comment dater un document quand il n'y a pas de date ou distinguer une copie d'un original. La date est composée d'un jour, d'un mois et d'une année. C'est un repère fondamental dans un texte.

1.2. La date

DEFINITION Un lieu est une mention géographique comprenant soit un ressort administratif territorial, soit un élément naturel. UTILITE Le lieu contribue à authentifier un document et surtout son producteur Il sert de repère dans un classement géographique (ordre de communes, des régions etc). CE QUI AIDE LE PALEOGRAPHE Il existe des listes ou des ouvrages de géographie historique et d'histoire administrative qui précisent les ressorts territoriaux. Les éléments naturels importants sont encore souvent présents dans le paysage. Une visite sur place ou le recours à des cartes sont utiles. Le lieu de création du document tend à se situer en début ou fin de document pour situer le producteur du document. La description d'un bien immobilier ou d'une terre fait l'objet d'une description type. CE QUI GENE LE PALEOGRAPHE Les difficultés de lieu les plus fréquentes sont : ­ La référence à des éléments de ressorts administratifs différents de ceux d'aujourd'hui : pendant des siècles, l'habitat est majoritairement rural ; chaque personne appartient en général à un feu (foyer fiscal), à une paroisse (ressort religieux), à une seigneurie (terre et droits possédés par le seigneur ou le roi) et à une administration royale. ­ Les limites territoriales changent au fil des siècles, un même terme ne signifie pas forcément la même réalité sur plusieurs siècles (par exemple, l'Alsace, selon les époques, n'est pas toujours située en France). ­ Les mesures de distance et de surface ne sont pas celles d'aujourd'hui, imposées lentement après la Révolution (le mètre et le kilomètre sont imposés par Napoléon). ­ Il faut différencier le lieu de création du document et les lieux cités dans le document. PRÉSENTATION DU MODULE LIEU Dans le module LIEU, vous apprenez : ­ comment repérer rapidement un lieu dans un document, ­ quel est le vocabulaire spécifique de lieu, ­ quelles sont les descriptions types de biens immobiliers ou de terre et les ressorts territoriaux les plus fréquents (fiscaux, religieux, judiciaires ...), ­ comment utiliser une carte ancienne.

1.3. Le lieu

Le lieu cité dans un document est souvent un territoire administratif ou un site naturel spécifique.

6. A­t­on toujours utilisé le même calendrier en France au fil des siècles ?

7. Avant 1789, toute personne dépend d'au moins de 3 personnes ou structures. Attribuez à chaque ressort sa définition

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Foyer familial fiscal (impôts) Territoire dépendant du seigneur ou du roi Ressort religieux dirigé par le curé

Feu nmlkj nmlkj nmlkj

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Correction ­ A­t­on toujours utilisé le même calendrier en France au fil des siècles ? Depuis Moyen­Age, 3 calendriers ont été utilisés : julien, grégorien, révolutionnaire. ­ Avant 1789, toute personne dépend d'au moins de 3 personnes ou structures. Le "feu" est le foyer familial et fiscal ; la "paroisse" est la structure religieuse de base chez les Catholiques, dirigée par le curé ; la "seigneurie" est le territoire sur lequel s'exerce le pouvoir du roi ou d'un seigneur.

Correction

DEFINITION La personne est le sujet ou le bénéficiaire d'une action dans un texte. UTILITE Une mention de personne contribue à authentifier le producteur d'un document ainsi que les personnes concernées par le document. C'est un élément fondamental permettant de faire respecter le droit des personnes. Il sert de repère dans un classement alphabétique de noms de personnes ou encore dans la protection des informations nominatives (données personnelles). CE QUI AIDE LE PALEOGRAPHE Les personnes sont présentées grâce à l'aide de description type. Le mode de présentation contient des éléments proches de ceux utilisés aujourd'hui : prénom, nom, métier, âge, relations familiales. Les mentions de personnes se situent en général au début ou en fin de document. CE QUI GENE LE PALEOGRAPHE Les difficultés les plus fréquentes concernant les personnes sont : ­ La référence à des éléments différents de ceux d'aujourd'hui : pendant des siècles, la société est divisée en trois ordres : noblesse, clergé (religieux) et peuple. Les nobles n'ont pas le droit de travailler, sauf à servir le roi. Pour servir le roi, il faut soit être OFFICIER du roi en achetant une charge qui donne le droit de travailler à vie pour le roi, soit être nommé COMMISSAIRE par le roi, pour une mission ponctuelle. Les femmes n'ont que très peu de pouvoir. Elles doivent, tout comme les mineurs ou les incapables, être autorisées par leur mari ou être représentées par un tiers, pour participer à la vie juridique. L'Eglise est omniprésente. Le CATHOLICISME est la religion officielle du pays, le roi est le représentant de Dieu sur terre et chef de cette religion. Il faut attendre la Révolution et surtout 1905, pour que les pouvoirs politique et religieux soient séparés. ­ L'orthographe des noms de famille n'est pas fixée ; les enfants portent souvent les mêmes prénoms que leurs parents ou d'enfants morts en bas âge. ­ De nombreux prénoms ne sont plus employés aujourd'hui. ­ Beaucoup d'adultes ne savent ni lire ni écrire même si certains savent signer. L'école obligatoire ne date que de 1882. ­ Les pronoms "il(s)"/"elle(s)" sont plutôt remplacés par des "ledit", "lesdits", "ladite". ­ Les personnes citées sont parfois nombreuses dans un acte, il faut différencier le rôle de chacune. ­ Les prénoms et noms de famille n'ont pas forcément une majuscule. ­ Dans une liste de personnes, les différentes personnes peuvent ne pas être séparées par une ponctuation. PRÉSENTATION DU MODULE PERSONNE Dans le module PERSONNE, vous apprenez : ­ comment repérer rapidement un nom de personne dans un document, ­ quel est le vocabulaire spécifique de personne, ­ quelles sont les descriptions types des personnes, ­ comment s'aider des sciences auxiliaires pour identifier les personnes.

1.4. Les personnes

Les personnes sont les bénéficiaires ou les décisionnaires cités dans tout document.

DEFINITION L'action est ce qui se passe dans le texte, ce que font ou ont décidé les personnes. Un acte est donc un document qui confirme un acte, une décision, une action. UTILITE L'action permet d'identifier rapidement pourquoi ce document a été écrit. CE QUI AIDE LE PALEOGRAPHE Les actions sont représentées par des verbes conjugués. Le verbe d'action est accordé aux personnes qui sont sujet de cette action. Les mentions d'action se situent en général au milieu de document. Souvent le verbe d'action est répété, soit à deux temps différents, soit sous forme d'un synonyme, ce qui donne plus de chance de l'identifier. L'ordre de la phrase est majoritairement le même qu'en français d'aujourd'hui : le verbe est après le sujet et avant le complément. De nombreux verbes sont liés à l'argent ou à la décision. Des formulent types existent pour les actions les plus courantes. CE QUI GENE LE PALEOGRAPHE Les difficultés d'action les plus fréquentes sont : ­ L'emploi d'éléments différents de ceux d'aujourd'hui : beaucoup d'actions utilisent un vocabulaire spécifique technique ou juridique, parfois oublié aujourd'hui (exemple droit seigneurial). ­ L'utilisation des temps est différente de celle d'aujourd'hui. L'imparfait et le passé simple sont très employés, les subjonctifs sont plus fréquents qu'aujourd'hui. Le futur, le conditionnel et le passé composé sont d'invention tardive. La fin d'un verbe à l'imparfait au singulier s'écrit plutôt "oit" que "ait", comme par exemple il "faisoit" pour il "faisait". Le participe présent s'accorde parfois ("demeurantes"). PRESENTATION DU MODULE ACTION Dans le module ACTION, vous apprenez : ­ comment repérer rapidement un verbe d'action dans un document, ­ quel est le vocabulaire spécifique de l'action, ­ quelles sont les actions types.

1.5. L'action

L'action est la décision qui a été prise dans le document, ce qui s'y passe. Elle apparaît souvent sous forme de verbe conjugué.

1. Quels sont les 3 principaux groupes sociaux avant 1789 ?

2. Quelle est la religion officielle de la France avant 1789 ? Quel est le rôle du roi dans cette religion ?

3. A partir de quelle date l'école est­elle accessible à tous en France ?

4. Quelle est la différence entre un commissaire et un officier du roi ?

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1882

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1905

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Correction : 1. Quels sont les 3 principaux groupes sociaux ou ordres avant 1789 ? Les trois ordres sont la noblesse, le clergé (les religieux) et le peuple. 2. Quelle est la religion officielle de la France avant 1789 ? Quel est le rôle du roi dans cette religion ? Le roi est le représentant de Dieu sur terre et le chef de la religion catholique. 3. A partir de quelle date l'école est­elle accessible à tous en France ? A partir de 1882, l'école primaire est obligatoire et gratuite ce qui permet à tous de savoir lire, écrire, signer et compter. 4. Quelle est la différence entre un commissaire et un officier du roi ? Le commissaire est nommé par le roi pour une mission temporaire, l'officier est au service du roi toute sa vie.

Correction

DEFINITION Les objets sont les choses inanimées ou les animaux cités dans un texte. Les plus fréquents sont les ustensiles de cuisine, les outils, les armes, les objets d'art, les papiers et les livres, les récoltes, le cheptel (bétail d'une exploitation agricole), le cheptel mort (le matériel d'une exploitation agricole), les meubles, les textiles et les vêtements. UTILITE Les objets et animaux permettent d'identifier le détail d'un document, ce qu'il concerne précisément. La possession d'objets et d'animaux donne également un moyen au paléographe de situer socialement leur propriétaire et de connaître plus concrètement ses conditions de vie. La présence d'objets caractérise des types de textes précis comme un inventaire. CE QUI AIDE LE PALEOGRAPHE Les objets et animaux sont représentés par des noms communs, des adjectifs qualificatifs, des nombres ou des quantités. Les objets et animaux se situent souvent après le verbe d'action et à proximité d'une somme d'argent. Des formulent types existent pour décrire les objets et les animaux. CE QUI GENE LE PALEOGRAPHE Les difficultés liées aux objets les plus fréquentes sont : ­ La référence à des éléments différents de ceux d'aujourd'hui : beaucoup d'objets, liés au monde rural, n'existent plus aujourd'hui ou demandent du vocabulaire technique (outils, armes...). ­ Les mesures de quantité ou de poids sont variables d'une région à l'autre et sont différentes de celles d'aujourd'hui, jusqu'à l'unification des mesures début 19e siècle. ­ Les objets ou animaux sont peu décrits, sauf dans les documents financiers ou judiciaires quand ils servent de preuves. ­ La documentation visuelle est absente : la photographie n'est inventée qu'au 19e siècle, les représentations picturales sont rares et ne s'intéressent à la vie quotidienne qu'après le 16e siècle. Seule l'archéologie rend les objets plus accessibles : il est possible d'aller les observer dans les musées. PRESENTATION DU MODULE OBJETS Dans le module OBJETS, vous apprenez : ­ comment repérer rapidement des objets dans un document, ­ quel est le vocabulaire spécifique des objets les plus courants, ­ quelles sont les descriptions types pour certaines catégories d'objets (mobilier, ustensiles, animaux, récoltes ...).

1.6. Les objets

Les objets regroupent les choses inanimées (outils, récoltes, armes, livres ...) et les animaux

DEFINITION La mention d'argent est une indication de valeur d'échange monétaire dans un document. UTILITE Les mentions d'argent permettent d'identifier le détail d'un document, ce qu'il concerne précisément. Les montants en jeu donnent également un moyen de situer socialement leur propriétaire et de connaître plus concrètement ses mode et conditions de vie. La présence d'argent caractérise aussi des types de documents précis comme un livre de compte ou une facture. CE QUI AIDE LE PALEOGRAPHE L'argent est indiqué par un montant exprimé en nombre(s) et en unité de monnaie. Certaines monnaies sont plus courantes que d'autres. Les montants se situent souvent après le verbe d'action et à proximité de l'objet ; ou en fin de ligne s'il s'agit d'une énumération chiffrée. L'argent est très important tant pour les particuliers que le roi : les documents concernant des échanges financiers, les échanges commerciaux ou la fiscalité sont généralement bien archivés. CE QUI GENE LE PALEOGRAPHE Les difficultés liées aux mentions d'argent les plus fréquentes sont : ­ Les monnaies sont différentes de celles aujourd'hui ; elles varient au fil des siècles et des territoires de la France. ­ Les monnaies sont faites à partir de plusieurs métaux ; l'or tend à se raréfier au profit de l'argent puis de la monnaie de "billon" (métaux de moindre valeur). ­ Deux systèmes coexistent : La monnaie "sonnante et trébuchante", en métal, circule de main en main. La monnaie de compte : la livre (divisée en sols, eux­mêmes divisés en deniers), est une monnaie "virtuelle" qui sert aux écritures comptables. Le système n'est pas décimal comme aujourd'hui : on compte de 12 en 12 ou de 20 en 20. ­ Les chiffres et les nombres mélangent chiffres romains écrits en lettres, les chiffres numériques et les abréviations des noms des monnaies. PRESENTATION DU MODULE ARGENT Dans le module ARGENT, vous apprenez : ­ comment repérer rapidement des montants d'argent dans un document, ­ quel est le vocabulaire spécifique de l'argent, ­ quelles sont la description type pour une échéance de payement, ­ quelles sont les monnaies les plus utilisées, ­ comment compter en monnaie virtuelle (livres, sols, deniers).

1.7. L'argent

L'argent est indiqué sous forme de nombres et d'unités de monnaies, différentes de celles d'aujourd'hui.

1. En quoi le système de mesures d'autrefois est­il différent de celui d'aujourd'hui ?

2. Qu'est­ce qu'une monnaie de compte ? Quelle est la monnaie de compte utilisée avant 1789 ? Quelles sont ses sous­divisions ?

3. Pourquoi dit­on d'une monnaie qu'elle est "sonnante et trébuchante" ?

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1. En quoi le système de mesures d'autrefois est­il différent de celui d'aujourd'hui ? Chaque région a sa mesure. De plus, les mesures varient dans le temps. 2. Qu'est­ce qu'une monnaie de compte ? Quelle est la monnaie de compte utilisée avant 1789 ? Quelles sont ses sous­divisions ? La monnaie de compte n'existe pas sous forme de pièces. Elle est "virtuelle", c'est un système d'écriture qui permet les échanges par équivalence entre monnaies différentes. La monnaie de compte comprend des livres, des sols et des deniers. Le système décimal n'existe pas forcément, on compte parfois de 12 en 12 ou de 20 en 20 et non de 10 en 10 comment aujourd'hui. 3. Pourquoi dit­on d'une monnaie qu'elle est "sonnante et trébuchante" ? La monnaie est dite sonnante quand les pièces émettent un bruit particulier, synonyme de qualité (métal pur). La monnaie est dite trébuchante quand les pièces, pesées sur une balance spéciale appelée trébuchet, présentent un poids conforme au poids attendu (elles n'ont pas été "allégées" par des escrocs). La monnaie sonnante et trébuchante est devenue une expression qui désigne toute monnaie authentique. Par la suite, elle a aussi désigné l'argent "liquide" en métal par opposition à l'argent virtuel (lettres de compte, chèque, virement ...).

Correction

Résumez, à partir de ce que vous venez d'apprendre dans les éléments clé DATE, LIEU, ACTION, PERSONNE, OBJETS, ARGENT, ce qui aide le paléographe ?

Résumez, à partir de ce que vous venez d'apprendre dans les éléments clé DATE, LIEU, ACTION, PERSONNE, OBJETS, ARGENT, ce qui freine le paléographe ?

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Correction 1. Les aides : formules types, ressemblances avec aujourd'hui, place des informations dans le texte, ordre des mots dans la phrase, connaissances historiques, recours à des dictionnaires et autres aides spécifiques, utilisation de tables de concordance, comparaison avec le terrain ou des cartes géographiques... 2. Les freins : éléments de mesures différents d'aujourd'hui, orthographe non fixée, emploi différent des temps conjugués, vocabulaire spécifique ou perdu...

Correction

La lecture de repérage est une lecture de survol ou de découverte. Les yeux se déplacent verticalement ou par saut de point en point sur le texte.

CHAPITRE 2. REPERAGE

La lecture de repérage est une lecture de survol ou de découverte. METHODE Les yeux se déplacent verticalement ou par saut de point en point sur le texte. Le but est de répondre à la question « de quoi s’agit­il ? » et « qu’est­ce que l’auteur veut faire comprendre ? ». C’est une lecture rapide. Le paléographe regarde : ­ la structure du texte et sa mise en page (paragraphe, sauts de ligne, mise en gras …), ­ le nom de l’auteur et la date du document, ­ le début et la fin du texte (introduction et conclusion, couverture du livre), ­ les mots­clé qui ressortent ou apparaissent souvent Ce type de lecture est adapté à la sélection d’un livre ou à la découverte d’un texte. AVANTAGES S'il a réussi sa lecture de repérage, le paléographe sait : ­ dans quelles parties du document se trouvent les informations importantes, ­ dans quel ordre il va les lire. Il a repéré où se situent au moins la date, l'auteur et l'action du document.

La lecture de repérage sert à délimiter les parties du document probablement les plus riches en informations clé.

2.1. Technique de la lecture de repérage

La lecture de repérage a pour but de détecter le plus rapidement possible les zones les plus intéressantes à lire en premier. Dans de nombreux cas (donc pas tous !), un document comprend 6 zones à examiner pour repérer rapidement les informations essentielles : 4 quarts (découpés par imagination dans la tête du paléographe), les marges et le verso du document: 1er QUART OU INTRODUCTION Le début (1er quart) contient souvent le nom des personnes, la date et le lieu. 2e QUART OU PRESENTATION Le 2e quart du document donne des informations détaillées. Il présente souvent l'historique ou le contexte de l'affaire. MILIEU Le milieu du document comporte fréquemment le verbe qui désigne l'action principale du texte, et donc sa typologie. Exemple : "ont déclaré avoir vendu" = vente 3e QUART OU CONDITIONS Le 3e quart donne plutôt les conditions présentes ou futures de règlement de l'affaire, la décision prise, les actions à réaliser, le calendrier, les échéances de paiement, les sommes d'argent ou les objets concernés. 4e QUART OU CONCLUSION La fin du document (4e quart) contient souvent le nom des personnes, la date et le lieu. Il donne aussi les signatures et autres signes de validation. MARGES et/ou VERSO Les marges délivrent aussi de l'information, souvent très synthétique : date, résumé de l'acte. Quand elles sont lisibles, elles sont précieuses et font gagner du temps. Mais c'est loin d'être toujours le cas. Par ailleurs, quand il s'agit d'un ajout postérieur, elles peuvent être erronées.

2.2 Emplacement des informations clé

Un document contient en général 4 parties (les 4 quarts), deux de chaque côté du milieu, la marge autour du texte et le verso ou dos du document, ce qui donne 6 zones à examiner.

LA LONGUEUR DES 4/4 DÉPEND DE CELLE DU DOCUMENT La répartition en "4 quarts" s'adapte à la longueur du document. Les quarts seront simplement proportionnellement plus importants dans un document de 12 pages (soit 3 pages environ par quart) que dans un document d'une page (soit environ 1 paragraphe par quart). LA TECHNIQUE DES 4/4 A SES EXCEPTIONS Dans certains cas, la répartition des 4 quarts n'est pas respectée : historique très important augmentant le 2e quart, liste de choses ou de personnes sans action... Le paléographe doit s'adapter, aucune archive ne se ressemble parfaitement ! Par ailleurs, la formule "4 quarts" est utilisée à des fins pédagogiques, il ne faut pas forcément l'appliquer exactement comme en mathématiques !

Exemple sur un texte court (Archives privées) : Ce texte comporte 16 lignes. Les 4 quarts sont courts, environ 4 lignes chacun.

2.3. Les limites du 4/4

Quels sont les 6 types d'informations clé à trouver pour identifier un document rapidement ?

De quelles informations clé ont besoin ces personnes prioritairement ?

Quelles sont les 6 zones d'un document à examiner ?

Révisez, réfléchissez

55

66

1.Personne 2.Action 3.Lieu 4.Date 5.Objet 6.Argent

A. Archiviste, classement d'archives par ordre alphabétique des communes.

gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

B. Généalogiste, recherche de documents familiaux au nom de Gervais.

gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

C. Étudiant, recherche sur les outils au 19e siècle.

gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

D. Professeur, recherche sur les ventes de terres au 18e siècle.

gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

55

66

Quels sont les 6 types d'informations clé à trouver pour identifier un document rapidement ? DATE LIEU PERSONNE ACTION OBJET ARGENT

De quelles informations clé ont besoin ces personnes prioritairement ? A3. Archiviste, classement d'archives par ordre alphabétique des communes : Lieu. B1. Généalogiste, recherche de documents familiaux au nom de Gervais : Personne. C4 et 5. Étudiant, recherche sur les outils au 19e siècle : Date, Objet. D4, 6 et 2. Professeur, recherche sur les ventes de terres au 18e siècle : Date, Argent, Action.

Les 6 zones d'un document sont : ­ 1er quart ­ 2e quart ­ milieu ­ 3e quart ­ 4e quart ­ marges et/ou verso

Correction

Les informations clé se trouvent plutôt en première partie et dernière partie du document. Aussi, le paléographe a intérêt à examiner le document dans l'ordre suivant : ­ 1er quart (introduction) et 4e quart (conclusion), ­ milieu, ­ marge et verso, ­ 2e quart (présentation ou historique) et 3e quart (conditions, modalités).

Les 6 zones du document

2.4. Ordre de recherche des informations clé

Le premier quart et le dernier quart sont souvent les plus riches en informations, il est donc souvent rentable pour le paléographe de commencer par la fin !

Exemple sur un texte court (Archives privées) : Le paléographe a intérêt à d'abord déchiffrer les 4 premières et les 4 dernières lignes.

Exemple sur un texte long (Archives privées) : Ce texte comporte 8 pages, soit environ 2 pages par quart en théorie. Le paléographe a intérêt à d'abord parcourir la première page (et les annotations du verso si elles sont lisibles)...

Puis la dernière page...(ici une ponctuation forte annonce le paragraphe final).

Puis le milieu pour y repérer un détail ou un mot significatif (ici un changement de structure visible grâce à l'usage d'un caractère d'écriture plus gros).

Un truc pour se souvenir de l'ordre de recherche de informations clé : Comme dans un sandwich, le plus consistant se trouve : ­ au début, ­ au milieu ­ et à la fin (en rouge sur le schéma). Il est aussi utile de lire les étiquettes (en bleu sur le schéma) pour savoir ce qu'on mange/lit. La garniture (en noir sur le schéma) rend le sandwich/document moins sec.

2.5. Le sandwich des infos clé

1er quart, 2e quart, milieu, 3e quart, 4e quart, marges et verso du document. Dans quelles parties vaut­il mieux rechercher d'abord les informations clé ? Reclassez ces parties par ordre prioritaire de lecture :

Pourquoi suivre plutôt cet ordre ?

En général, où se trouve l'information clé ? (plusieurs réponses possibles par ligne)

Révisez, réfléchissez

55

66

55

66

A.1er quart B. 2e quart C.milieu D.3e quart E.4e quart F.marges et verso

1. Personne gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

2. Action gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

3. Lieu gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

4. Date gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

5. Objets gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

6. Argent gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

7. Résumé du document gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

Il vaut mieux rechercher les informations clé dans cet ordre : ­ 1er quart et 4e quarts ­ milieu ­ marges et verso du document ­ 2e quart et 3e quart car les premier et le dernier quarts sont souvent les plus riches en informations clé.

En général, l'information clé se trouve : 1. Personne : 1er quart, 4e quart 2. Action : milieu, marges et verso, parfois 1er quart 3. Lieu : 1er quart, 4e quart 4. Date : 1er quart, 4e quart, marges et verso 5. Objet : 3e quart 6. Argent : 3e quart 7. Résumé du document : marges et verso

Correction

La lecture de sélection ou d'échantillonnage est une lecture rapide des passages les plus intéressants. C'est donc une lecture partielle, par extrait.

CHAPITRE 3. ECHANTILLONNAGE ou SELECTION

La lecture de sélection ou sélective est une lecture rapide, partielle, des passages les plus intéressants. METHODE Les yeux se déplacent en zig­zag sur le texte. C’est une lecture rapide. Le but n’est pas de tout lire mais de lire les extraits les plus riches en informations clé, de trouver des informations spécifiques. Le paléographe se focalise sur : ­ des mots, ­ des expressions types, ­ le début des phrases. Ce type de lecture est utile lorsqu'il cherche des réponses à des questions précises. Pour déchiffrer, le paléographe se sert de techniques de déchiffrage. AVANTAGES Pour le paléographe, il s'agit de déchiffrer l'essentiel pour établir rapidement si le texte nécessite ou pas une lecture en détail. S'il a réussi sa lecture, le paléographe est en mesure de résumer globalement le document (qui concerne­t­il ? de quoi parle­t­il ? Où l'action se passe­t­elle ?) et de présenter la transcription des quelques lignes les plus significatives.

La lecture de sélection sert à déchiffrer les passages repérés au préalable pour identifier le sens global du texte.

3.1. Technique de la lecture de sélection

Pour noter au fur et à mesure ce qu'il déchiffre en lecture de sélection, le paléographe établit la transcription. La transcription est un relevé exact lettre à lettre du texte déchiffré. Le mot "transcription" vient de "transcrire", recopier un texte avec un autre système d'écriture. NOTER CE QUI EST DECHIFFRABLE FACILEMENT Le paléographe note ce qu'il arrive à lire. Il travaille ligne par ligne et effectue un premier relevé lettre à lettre respectant la mise en page et la numérotation des lignes. Il laisse des blancs et/ou des points d'interrogation sur les passages qu'il ne parvient pas à lire. COMBLER LES MANQUES Il relit pour avoir une vision globale du document et mieux en comprendre le sens. Cela lui permet souvent de remplir des blancs. Il établit un début de croquis ou schéma des relations et des personnes, qu'il complètera au fur et à mesure. Il commence à rechercher le vocabulaire qui lui manque et à vérifier les noms propres (voir "Aides à la transcription" plus loin). CONTROLER L'EXACTITUDE Le paléographe reprend la lecture ligne à ligne. Il contrôle l'exactitude du lettre à lettre. Il résout les abréviations et autres difficultés. Il termine de rechercher le vocabulaire qui lui manque et de vérifier les noms propres. 3 étapes sont ici indiquées. Dans la réalité, il y a autant d'allers­retours entre le document et la transcription que nécessaires. Ces allers­retours sont beaucoup plus nombreux chez les débutants, c'est normal.

3.2. La transcription ou relevé lettre à lettre

Le paléographe peut noter au fur et à mesure les informations clé trouvées, sous forme de schéma : CONTENU Le schéma indique les personnes (parties prenantes), leurs relations et l'objet de leurs relations. ELEMENTS GRAPHIQUES Les étapes peuvent être numérotées ou signalées par des flèches, ce qui permet de compiler rapidement au même endroit de nombreuses informations, sous forme plus dynamique que le tableau. Il est possible d'utiliser aussi des couleurs. UTILITE Le schéma est utile pour comprendre les relations complexes, les étapes d'une affaire. Il est un bon préalable à la rédaction d'un résumé. Il sera apprécié des personnes dont le mode d'apprentissage est visuel !

3.3. La notation en schéma

Un schéma est utile pour relever les informations puis les compléter par des flèches ou des numéros qui indiquent les relations entre les acteurs du document. (ici, prise de notes à partir d'un document AD36­H660).

Voici une transcription de documents des Archives de l'Indre, réalisée par leur directeur M. du Pouget. (pensez à noter le temps pris pour faire cet exercice, merci)

AD36, BB2F°65, v°66 (archives communales de Châteauroux déposées). [1] En execution de la lettre de cachet de [2] Sa Majesté datté de Marly le 27 may 1707 [3] signez Louis, et plus bas Chamillard, qui nous [4] enjoint de faire fournir de la pailles à [5] cens soldatz prisonnier qui sont en cette ville, [6] nous, attendue qu’ils n’y a aucun fonds pour faire [7] depensse, ordonnons que Pierre Perrin qui a [8] fourny pour trois livres quinze sols de pailles [9] audits prisonniers engleisois sera payé, savoir par [10] la veuve de [11] Pierre Chaveneau dix sols, la veuve Ardoin­Pauperet [12] cinq sols, la dame Rigaude et Boisées dix sols, le sr. Catherinot [13] de Villechese vingt sols, la veuve Jean Rouet nottaire [14] quinze sols, la veuve du sr. Basset des Taupins quinze [15] sols. Faict en l’hotel de ville le vingt quatre janvier [16] mil sept cens huict. [17 signé] CRUBLIER engleisois = Anglais sr. : abréviation du mot "sieur"

Délimitez 4 quarts en indiquant les lignes de début et de fin

Réfléchissez

1er quart :

2e quart :

3e quart :

4e quart :

AD36, BB2F°65, v°66. En vous aidant de ce que vous savez sur le "sandwich des informations clé", et même si vous ne comprenez pas tout, trouvez et notez les informations clé de ce texte ci­dessous. (Faites un schéma explicatif simple pour vous aider).

Remarque : l'exercice du sandwich des informations clé porte ici sur la transcription d'un document pour vous montrer la démarche même si vous ne savez pas encore déchiffrer. Dans la réalité, vous appliquerez cette technique sur le document manuscrit afin de le transcrire.

Date

Lieu

Personnes

Action

Objet

Argent

Court, ce document se prête quand même aux 4 quarts du sandwich :

Combien de temps avez­vous mis ?

Correction

Temps passé

Cliquez sur la flèche pour obtenir le menu

6

Autre (veuillez préciser)

AD36, BB2F°65, v°66 (archives communales de Châteauroux déposées). 1ER QUART (contexte, historique) [1] En execution de la lettre de cachet de [2] Sa Majesté datté de Marly le 27 may 1707 [3] signez Louis, et plus bas Chamillard, qui nous [4] enjoint de faire fournir de la pailles à [5] cens soldatz prisonnier qui sont en cette ville, 2E QUART ET MILIEU (décision) [6] nous, attendue qu’ils n’y a aucun fonds pour faire [7] depensse, ordonnons que Pierre Perrin qui a [8] fourny pour trois livres quinze sols de pailles [9 et milieu] audits prisonniers engleisois sera payé, savoir par 3E QUART (précisions conditions de la décision) [10] la veuve de [11] Pierre Chaveneau dix sols, la veuve Ardoin­Pauperet [12] cinq sols, la dame Rigaude et Boisées dix sols, le sr. Catherinot [13] de Villechese vingt sols, la veuve Jean Rouet nottaire [14] quinze sols, la veuve du sr. Basset des Taupins quinze [15] sols. 4E QUART (validation, date, lieu, signature) Faict en l’hotel de ville le vingt quatre janvier [16] mil sept cens huict. [17 signé] CRUBLIER engleisois = Anglais sr. : abréviation du mot "sieur"

AD36, BB2F°65, v°66 (extrait). Date : Premier et dernier quarts. Deux dates sont trouvées : 27 may 1707 (ligne 2), et 24 janvier 1708 (lignes 5 et 6). Il faudra donc déterminer quelle est la date du document (1708 ici). Lieu : En l'hôtel de cette ville (dernier quart, ligne 15, premier quart, ligne 5. La ville a été précisée auparavant). Personnes : Crublier (signature en dernier quart); Sa majesté Louis et Chamillard( 1er quart); liste de personnes citées (lignes 11 à 14) Action : ligne 7 à 9 (milieu) : ordonnons que Pierre Perrin [...] sera payé Objet : pailles (lignes 8 et 9) Argent : 5 à 20 sols par personne (lignes 11 à 15) Le 24 janvier 1708, la ville (non précisée mais représentée par Crublier), qui n'a pas d'argent pour payer Pierre Perrin qui a livré de la paille pour les soldats anglais prisonniers, en application d'un ordre du roi en date du 27 mai 1707, demande à plusieurs personnes, certainement ses débiteurs, de payer directement Pierre Perrin.

Schéma du contenu de l'acte BB2f déposé aux AD36 (archives communales de Châteauroux).

Voici un exemple de lecture de sélection (ou échantillonnage) sur un document coté H660, Archives départementales de l'Indre. Le premier quart du document a été repéré comme porteur d'informations clé à la lecture de repérage. Le début du 1er quart du document est ici étudié :

Voici les deux premières lignes du document choisi :

Le paléographe, non débutant ici, déchiffre assez bien les deux lignes. Il lui manque cependant quelques mots, indiqués ici par des blancs et les ? qui signalent les incertitudes. [1] Les grenetier et contrerolleur du grenier a sel estably pour le Roy notre sire au lieu de Vierson, salut. [2] Comme plait et p ?es feust meh ? entre les manens et habitans de la parroisse Le paléographe s'attaque à la résolution des mots incomplets : [1] Les grenetier et contrerolleur du grenier a sel estably pour le Roy notre sire au lieu de Vierson, salut. [2] Comme plait et proces feust mehu entre les manens et habitans de la parroisse Comment a­t­il fait par exemple pour trouver "procès" ? Il a utilisé des techniques de déchiffrage :

Le 4e mot de la 2e ligne (présenté ci­dessous en vignette), n'est pas déchiffré complètement en première lecture.

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Le paléographe reconnaît la présence de l'abréviation en première partie de mot, puis compte deux jambages, puis identifie un s. En essayant toutes les combinaisons possibles, il trouve le mot "procès" :

Il est donc nécessaire que le paléographe utilise également des techniques de déchiffrage en complément des techniques de lecture. Elles consistent surtout à : ­ reconnaître les lettres de différentes époques et leurs différentes formes, ­ reconnaître les chiffres sous leurs différentes formes, ­ reconnaître la présence d'abréviations et restituer le mot complet correspondant, ­ séparer les mots ou les lettres liés par un trait inopportun, ­ assembler des mots ou des lettres qui vont ensemble, alors qu'ils sont séparés par un blanc malvenu, ­ rétablir l'accentuation, la ponctuation et l'orthographe... Les techniques de déchiffrage sont apprises dans le second sous­module de Méthodologie, les TECHNIQUES DE DÉCHIFFRAGE. Voici leur présentation succincte : ­ repérage des formes de lettres ­ déchiffrage des combinaisons de lettres ­ déchiffrage de mots ­ déchiffrage des abréviations ­ déchiffrage des chiffres

3.4. Les techniques de déchiffrage

DEFINITION Les lettres sont les signes graphiques utilisés pour noter les sons. UTILITE Quelques lettres d'un mot (notamment la première et dernière lettre) suffisent à le résoudre car le cerveau complète souvent spontanément ce qui lui manque. Plus on est familier de la forme d'une lettre, plus on la reconnaît vite dans un texte. CE QUI AIDE LE PALEOGRAPHE La taille ou l'inclinaison de la lettre. Des repères visuels sur la forme de la lettre : Certaines lettres n'ont pas de trait vertical montant ni descendant. Elles sont rondes comme "a,o", en forme de bâton comme "m,i,n,u,v", voire en forme de crochet, comme les lettres "c,r,e,t". Certaines lettres disposent d'un trait vertical montant ou descendant, avec ou sans boucle, qui facilite la reconnaissance (p, y, g, l, b par exemple). Les lettres "M,A,N,V" en majuscules sont parfois reconnaissables à leur inclinaison à gauche. PRESENTATION DE LA PARTIE FORMES DES LETTRES (Sous­module Techniques de déchiffrage) Dans cette partie, vous apprendrez : ­ la signification d'une lettrine, ­ la différence d'usage des majuscules et des minuscules entre autrefois et aujourd'hui, ­ les différents types de formes globales de lettres, ­ les caractéristiques de chaque type, ­ les solutions de secours quand vous n'arrivez pas à déchiffrer, et vous vous exercerez à reconnaître les lettres MANV, minuv et cret.

3.4.1. Déchiffrage des formes de lettres

La forme de la lettre aide le paléographe :

Une lettre "cret" est une lettre en crochet, formée ­ d'un petit trait vertical ­ et d'un petit trait horizontal ou diagonal (archives privées, 1633). les lettres c,r,e,t, sont souvent des lettres "cret" ou crochet. Le c initial de ce mot est une lettre en crochet.

Une lettre "minuv" est composée uniquement de traits verticaux appelés jambages ou bâtons. Les lettres m, i, n, u , v peuvent prendre la forme de lettre bâtons. Ici, ce mot comprend, en son milieu, 6 bâtons reliés les uns aux autres. Le paléographe doit former des lettres "minuv" avec ces 6 bâtons pour trouver le mot (archives privées, 1606).

Une lettre "MANV" est inclinée vers la gauche. Les lettres M, A, N, V peuvent être des lettres "MANV". Toutes les autres lettres du mot sont droites ou inclinées vers la droite. Ici, le N initial est une lettre "MANV" (archives privées, 1599).

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DÉFINITION Les combinaisons de lettres sont des repères à connaître pour résoudre les difficultés couramment rencontrées par le paléographe : ­ les lettres qui ressemblent peu à celles d'aujourd'hui. Le paléographe ne les reconnaît pas ou les confond avec d'autres lettres. ­ les lettres interchangeables en ancien français. ­ l’ absence d’espace entre deux lettres qui apparaissent mêlées. UTILITÉ La reconnaissance de l'une de ces combinaisons peut débloquer complètement la lecture d'un texte jugé a priori difficile. CE QUI AIDE LE PALEOGRAPHE Il existe une certaine logique des règles de remplacement entre les lettres interchangeables. Les lettres qui ont vraiment une ou plusieurs formes différentes de celles d’aujourd’hui ne sont pas très nombreuses mais par contre elles sont très utilisées. Une fois connues, les textes deviennent plus faciles à transcrire. Il est donc possible d'apprendre à les reconnaître... ensuite tout est question d'entraînement.

PRÉSENTATION DE LA PARTIE COMBINAISONS (Sous­module Techniques de déchiffrage) Dans cette partie, vous apprendrez : ­ à identifier les lettres interchangeables (i = j =y et v= u), ­ à reconnaître les lettres à forme différente et/ou éclatées (r,e,v,s), ­ à reconstituer une lettre éclatée ou dédoublée, ­ à séparer deux lettres liées par une ligature, ­ à utiliser des solutions de secours quand vous êtes bloqué dans votre déchiffrage. et vous vous exercerez particulièrement à reconnaître les lettres revs.

3.4.2. Déchiffrage des combinaisons

La connaissance des combinaisons fréquentes de lettres permet d'éviter les erreurs fréquentes :

Y, i et j sont fréquemment utilisés les uns pour les autres. Samedi est ici écrit samedy (archives privées, 1739).

Autrefois, chaque lettre de l'alphabet a plusieurs formes. Certaines lettres ont des formes vraiment différentes de celles d'aujourd'hui, comme par exemple, les r,e,v,s. Le paléographe a du mal à les reconnaître ou même les confond avec d'autres lettres d'aujourd'hui. Ici, les deux o/v sont des ...r pour former le mot "dernier" (archives privées, 1703).

Le double trait de la barre verticale du p initial de ce mot est un repère qui permet de trouver certaines lettres. (archives privées, 1660).

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DEFINITION Le mot : Son ou groupe de sons articulés ou figurés graphiquement, constituant une unité porteuse de signification à laquelle est liée, dans une langue donnée, une représentation d'un être, d'un objet, d'un concept, etc. (Cnrtl). UTILITE Trouver un mot grâce à sa forme globale, sa position dans la phrase ou la logique du texte, surtout si les lettres sont difficiles à déchiffrer une par une. CE QUI AIDE LE PALEOGRAPHE L'ordre de la phrase ressemble à celui d'aujourd'hui. Les expressions types, une fois connues, sont devinables grâce à un ou deux mots seulement. PRESENTATION DE LA PARTIE MOTS Dans cette partie vous apprendrez : comment confirmer ou éliminer des hypothèses sur un mot, en vous appuyant notamment sur des indices liés aux : ­ au mot lui­même, ­ à l'expression, ­ à la phrase, ­ au texte, ou encore au contexte. et vous vous entraînerez à identifier des mots.

3.4.3. Déchiffrage des mots

L'établissement d'une transcription se fait lettre à lettre. Cependant, il est souvent nécessaire de fait de fréquents allers­retours entre vue de détail comme celle des lettres elles­mêmes prises une à une, et une vue plus globale, au niveau du mot entier pour résoudre un certain nombre de cas ou trancher entre deux hypothèses.

Les petits mots comme en, et, es, ce sont très nombreux. Ils sont faciles à confondre, aussi il est nécessaire de bien les différencier. Ici, le premier mot de deux lettres est­il : de, et, es ou un autre petit mot ? Réponse dans le module techniques de déchiffrage ! (archives privées 1577).

Les mots sont parfois liés entre eux, au paléographe de se rendre compte qu'il y en a plusieurs ! Ici, 3 mots sont enchaînés par des traits d'encre. (archives privées, 1733)

Même si l'orthographe n'est pas fixée avant le 18e siècle, il y a certaines fautes vraiment visibles. Le paléographe peut être surpris par des lettres en plus ou en moins, surtout si l'écriture est difficile à lire. Ici dans "ainssy" : ­ le y n'est pas une faute puisque le i = y= j. ­ mais le 2e s est inutile, c'est une faute. (archives privées, 1743).

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DEFINITION Les signes d'abréviation, ou signes abréviatifs, signalent que les mots sont incomplets, écrits sous une forme écourtée. UTILITE Donner la signification de la forme courte d'un mot, rétablir la transcription complète d'un mot abrégé. CE QUI AIDE LE PALEOGRAPHE Les mots abrégés sont souvent les mêmes. Les abréviations sont marquées par des signes distinctifs. Certaines abréviations sont encore utilisées aujourd'hui.

PRESENTATION DE LA PARTIE ABREVIATIONS (Sous­module Techniques de déchiffrage) Dans cette partie, vous apprendrez : ­ Une méthode en 6 étapes pour résoudre les abréviations ­ Les signes abréviatifs courants qui remplacent des lettres. ­ Les signes abréviatifs courants qui remplacent un mot entier. Vous vous entraînerez à passer d'une abréviation à un mot et d'un mot à une abréviation.

3.4.4. Déchiffrage des abréviations

Le p (ici en initial) est souvent porteur d'un signe d'abréviation. Ce signe remplace plusieurs lettres. (Archives privées, 1645).

Un grand trait informe (ici en fin de mot) est souvent signe d'abréviation. (Archives privées, 1645).

La mise en exposant d'une lettre (ici le é final est surélevé par rapport aux autres lettres) et l'usage d'un point (sous le é ici) sont des signes d'abréviation (archives privées, 1729).

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DEFINITION Le mot "sifr" signifie en arabe "zéro". Un chiffre est un caractère graphique qui représente un nombre, donnée fondamentale des mathématiques. UTILITE Le chiffre sert à compter ou à classer. Dans les textes, il représente des quantités, des surfaces, des poids, de l'argent ou bien encore une date. Les chiffres sont donc très importants pour le paléographe. CE QUI AIDE LE PALEOGRAPHE ­ Les chiffres n'ont pas évolué et ont gardé leur forme. ­ Ils sont souvent situés aux mêmes endroits. PRESENTATION DE LA PARTIE CHIFFRES (Sous­module Techniques de déchiffrage) Dans la partie "Chiffres", vous apprenez et révisez : ­ quelles sont les 3 écritures possibles d'un chiffre, ­ comment se présentent les chiffres de 1 à 10 dans ces 3 écritures, ­ quelles sont les formes des lettres utiles (s, x, d, n, h, g, t, r, i) aux chiffres. Vous entraînez ainsi à déchiffrer toutes sortes d'écritures en mettant en pratique les apports des parties précédentes.

3.4.5. Déchiffrage des chiffres

Les chiffres sont très utilisés pour les dates, l'argent, les comptes ... donc autant rapidement les reconnaître car ils sont nécessaires au déchiffrage des informations clé. Les chiffres peuvent s'écrire sous 3 formes : ­ en lettres, ­ en symbole, les chiffres romains, ­ en symbole, les nombres arabes. Voici quelques exemples :

Trois est ici en écriture littérale, qui utilise les lettres de l'alphabet. (archives privées, 1606).

Les chiffres romains sont des symboles qui servent à compter. Ils ont pris peu à peu la forme des lettres d'aujourd'hui d'où le risque de confusion entre un mot et un chiffre ! Ce mot constitué de trois bâtons est le symbole du chiffre 3 en chiffre romain. Le 3e i est ici un j selon la règle de i = j=y. (archives privées, 1645)

Les chiffres en écriture numérale sont des symboles, les chiffres dits arabes. Ici, e 2 et le 8 sont similaires à ceux d'aujourd'hui. (archives privées, 1704)

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Au paléographe de repérer les chiffres sous toutes leurs formes (ici soulignés en rouge dans le texte) et de bien les différencier du texte écrit en lettres (archives privées, 1645). Cet exemple est de niveau 3­4, donc c'est normal si vous n'arrivez pas à lire !

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Après la lecture de repérage et la lecture de sélection ou d'échantillonnage, le paléographe dispose d'un troisième type de lecture : La lecture de compréhension est lente et détaillée.

CHAPITRE 4. COMPREHENSION

Ayant obtenu au moins la date, le lieu, les personnes et l'action du document, le paléographe compare ces informations aux critères de sélection posés lors de la définition du projet paléographique. Si les informations sont pertinentes, le paléographe peut entamer un travail de détail, s'il en a besoin : la lecture de compéhension METHODE Les yeux se déplacent de façon linéaire sur le texte, de gauche à droite, ligne par ligne, du début jusqu'à la fin. Le but est de bien comprendre ce qui est lu. Le paléographe fait attention aux : ­ idées, principales ou secondaires, ­ arguments et exemples, ­ style et vocabulaire, ­ liens logiques. Ce type de lecture est utile lorsque vous devez synthétiser les idées de l’auteur, mémoriser un contenu, comprendre en détail un texte. AVANTAGES Pour le paléographe, il s'agit de noter lettre à lettre chaque mot et de comprendre le sens du texte en détail. S'il a réussi sa lecture, le paléographe doit être capable d'établir une synthèse détaillée et une transcription complète du document lu.

La lecture de compréhension est complète et détaillée, elle sert à obtenir la transcription totale d'un texte et/ou à en comprendre le sens précis.

4.1. Technique de la lecture de compréhension

Pour préciser et vérifier sa compréhension et sa transcription, le paléographe utilise des dictionnaires, encyclopédies, plans cadastraux, etc. BIBLIOTHEQUES ET ARCHIVES Tous ces documents sont en général accessibles gratuitement dans les salles de lecture des services d'archives importants et des bibliothèques universitaires (facultés d'histoire). Les ouvrages d'aide sont très nombreux, mais parfois chers et peu réédités. Il est donc utile de les consulter en archives ou en bibliothèque publiques. INTERNET Ces aides sont de plus en plus disponibles sur internet, sous réserve de vérifier la fiabilité de l'information. Internet a de ce point de vue révolutionné la recherche : Il y a encore quelques années, des heures de recherche étaient nécessaires pour recouper une information, accéder à des listes ... aujourd'hui, en 5 mn et 3 clics, les cartes, annuaires, lexique sont accessibles. RESEAU RELATIONNEL En cas de difficulté majeure, il est possible de s'adresser à des généalogistes ou paléographes professionnels contre rémunération ou encore aux réseaux de généalogistes amateurs ou des sociétés historiques, majoritairement gratuits. Par exemple : Syndicat national des généalogistes http://www.sngenealogistes.com/#/0/0/ Chambre Syndicale des Généalogistes et Héraldistes de France, 231, rue Saint­Honoré, 75001 Paris. http://www.csghf.org/

Si vous connaissez d'autres ressources utiles, merci de les signaler ici :

4.2. Les aides à la compréhension

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QUELQUES OUTILS ­ Langue Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous les dialectes du IXe au XVe siècle, Frédéric Godefroy, Paris, 1880­1902, 10 vol.. Lexique de l'ancien français, Frédéric Godefroy, Paris, Editions Honoré Champion, 2003.[Existe en poche, 22e]. Dictionnaire historique de la langue française, Alain Rey, Paris, Le Robert, édition 2010. Parlez­vous sans­culotte ? : dictionnaire du Père Duchesne (1790­1794), Michel Biard, Paris, Tallandier, 2009. [langage populaire de la Révolution]. ­ Quotidien Dictionnaire du monde rural : Les mots du passé, Marcel Lachiver, Paris, Fayard, 2006. Le Mobilier Domestique : Vocabulaire Typologique (Principes d'analyse scientifique), Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France France, Paris, imprimerie nationale, 1987. Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Denis Diderot, Jean Le Rond d' Alembert et Alain Pons. [plusieurs volumes dont planches illustrées rééditées chez Anglaude]. ­ Technique Vocabulaire juridique, Gérard Cornu, Paris, PUF, 2007. Principes généraux de la Coutume de Paris (1746), Simon Francois Langloix, Whitefish, Kessinger Publishing, 2009. [ou autres coutumes selon votre région] Vocabulaire de l'Architecture. Principes d'analyse scientifique, Ministère des affaires cultures, Paris, Imprimerie nationale, 1972. CONSEILS Tenir un répertoire personnel des définitions trouvées est utile pour mémoriser en recopiant, pour relire de temps à autre. Sauf version livre de poche, tous ces livres sont coûteux. Donc à se faire offrir ou à n'acheter que lorsqu'on est sûr de continuer en paléographie et selon le type de documents déchiffrés.

4.2.1. Compréhension du vocabulaire

Les bon ouvrages de référence sont encore utiles, même au temps d'Internet !

Si vous connaissez d'autres ressources utiles, merci de les signaler ici :

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Les deux premières lignes du texte H660 des Archives de l'Indre, ici étudié en exemple, contiennent beaucoup de vocabulaire, surtout si le paléographe n'a pas encore de culture historique. DU VOCABULAIRE DE TYPE ANCIEN EST RECHERCHE DANS LE GODEFROY : Grenetier : personnel du grenier à sel jugeant les désaccords survenant à propos de la gabelle en première instance. Plait : plaid, assemblée judiciaire DU VOCABULAIRE, PLUS LIE AUX INSTITUTIONS ET AU CONTEXTE, EST TROUVE EN ENCYCLOPEDIE HISTORIQUE. Grenier à sel : lieu de stockage du sel, appartient au roi sous l’Ancien Régime. Gabelle : taxe sur le sel Paroisse : territoire sur lequel s’exerce le pouvoir d’un curé catholique. Sous l’Ancien Régime, la paroisse est le regroupement désignant le village, la communauté d’habitants. QUELQUES MOTS NE SONT PAS DANS LE DICTIONNAIRE : ­ Contrerolleur : on trouve seulement "contrerolleux" qui signifie "qui est disposé à censurer, à critiquer". On pense bien sûr à "contrôleur" et avec un peu de chance, en regardant un dictionnaire étymologique, on trouve "contrerôle, registre tenu en double", tenu par un contrerolleur bien sûr. Un contrerolleur est donc une personne qui tient en double un registre. ­ Manens : n'existe pas dans le Godefroy. Le paléographe qui a fait du latin reconnaît un lien avec le verbe latin "manere" : "demeurer", et en déduit "manens" = "ceux qui demeurent". Deux autres moyens de trouver cette définition pour les non­latinistes : 1. Le sens du texte, "manens" est un synonyme d'"habitants". 2. Peut être est­il mal orthographié : manans, manants, manant au singulier, comme "habitans" qui aujourd'hui s'écrit "habitants". Effectivement, le Godefroy propose "manant" : "qui demeure, habitant, domicilié". ­ Feust et mehu : Le sens de la phrase aide à donner le sens : "plait et procès feust mehu entre les habitants" = "un plait et procès a été tenu, organisé, commencé entre les habitants". Il est fréquent que le u devienne eu, donc feust pour fust, le s remplace l'accent circonflexe de fût. Peut­être "mehu" = "meu" qui pourrait signifier "mu" (de mouvoir), "mis" (de mettre) ou autre mot ancien à trouver.

4.2.2. Exemple de recherche de vocabulaire

Rappel du passage étudié : [1] Les grenetier et contrerolleur du grenier a sel estably pour le Roy notre sire au lieu de Vierson, salut. [2] Comme plait et proces feust mehu entre les manens et habitans de la parroisse. AD36, H660.

DICTIONNAIRES PAR PERIODE Dictionnaire du XIXe siècle européen, Madeleine Ambrière, Paris , PUF, 2007. Dictionnaire de la France du XIXe siècle, Nadine Vivier, Paris , Hachette, 2002. Le Consulat et l'Empire : 1799­1815, Jean­Paul Bertaud, Paris, A. Colin, 2011. Dictionnaire critique de la Révolution française, François Furet, Mona Ozouf, Paris, Flammarion, 2007. [plusieurs volumes]. Dictionnaire de l'Ancien Régime, Lucien Bély, pris, PUF, 2010. Dictionnaire de la France médiévale, Jean Favier, Paris, Fayard, 1995. Dictionnaire du Moyen Age, Michel Zink et al., Paris, PUF, 2004. INSTITUTIONS Les frontières ont changé au fil des siècles, qu'elles soient nationales ou locales. Il est utile de connaître les institutions dont dépendaient une terre, afin de savoir où sont conservées les archives la concernant : circonscription judiciaire, électorale, religieuse ... L'invention du pré carré : Construction de l'espace français sous l'Ancien Régime,David Bitterling, Paris, Albin Michel, 2009. Le pré carré, Alfred Fierro­Domenech, Paris, Hachette littérature, 1989. Histoire des institutions avant 1789, François Saint­Bonnet, Yves Sassier, Montchrestien, 2008. CHRONOLOGIES Il est conseillé d'avoir à portée de main une chronologie des rois et des dirigeants de France. Selon la période étudiée, il peut aussi être utile de consulter des chronologies spécialisées, par exemple celle de la période de la Révolution française (1789 et années suivantes).

Si vous connaissez d'autres ressources utiles, merci de les signaler ici :

4.2.3. Compréhension du contexte

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Vous aimeriez savoir ce qu'est un grenier à sel aux 17e et 18e siècle. Quel type d'ouvrages allez­vous consulter ?

Quel type d'ouvrage consultez­vous pour trouver le sens du vieux mot "ains" ?

Dans une liste des travaux à effectuer dans une église, vous ne comprenez pas de de nombreux termes décrivant les parties du bâtiment. Quel ouvrage peut vous aider ?

Quel ouvrage donne le détail des droits de succession pour une ville située près de Paris ?

Réfléchissez

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1. Vous aimeriez savoir ce qu'est un grenier à sel aux 17e et 18e siècle. Il faut consulter une encyclopédie historique ou un dictionnaire des institutions car vous recherchez des explications sur ce que c'est et pas seulement une simple définition.

2. Pour trouver le sens du vieux mot "ains" (qui signifie "mais" ou "auparavant") : Lexique de l'ancien français, Frédéric Godefroy, Paris, Editions Honoré Champion, 2003.(en poche).

3. Dans un texte décrivant la liste des travaux à effectuer dans une église, vous ne comprenez pas de nombreux termes décrivant les parties du bâtiment. Vous pouvez consulter : Vocabulaire de l'Architecture. Principes d'analyse scientifique, Ministère des affaires cultures, Paris, Imprimerie nationale, 1972.

4. Le détail des droits de succession pour une ville située près de Paris est donnée par la coutume, droit oral forgé par la tradition notamment pour tout ce qui concerne la famille. Le nord de la France est en effet une terre de droit oral, et non de droit écrit comme dans le sud. Principes généraux de la Coutume de Paris (1746), Simon Francois Langloix, Whitefish, Kessinger Publishing, 2009, donnera le détail recherché.

Correction

La cartographie est l'ensemble des opérations d'élaboration, de dessin et d'édition des cartes (Larousse). Les cartes sont des représentations conventionnelles généralement en 2 dimensions de la répartition de phénomènes dans l'espace. L'atlas est "un ensemble de cartes géographiques ou historiques" (Larousse). OUTILS ­ Atlas Atlas de l'histoire de France : La France médiévale IXe­XVe siècle, Olivier Guyotjeannin, Editions Autrement, 2005. Atlas de l'histoire de France : La France moderne XVIe­XIXe siècle, Jean Boutier, Editions Autrement, 2006. Atlas de l'histoire de France XIXe­XXIe siècles : La France contemporaine, Gilles Pécout, Editions Autrement, 2007. ­ Cartes Cartes topographiques récentes de l'Institut géographique de France. Cartes de Cassini (18e siècles). De Ptolémée à La Guillotière (XVe­XVIe siècle) : des cartes pour la France pourquoi, comment ? Monique Pelletier, Paris , Comité des travaux historiques et scientifiques, 2009. [carte de 1615 sur cd­rom] Site de compilation de cartes : http://www.cartocassini.org/galerie/index.php?/page/1 Site du laboratoire de démographie historique : http://www.ehess.fr/ldh/theme_dictionnaires/Theme_dictionnaires_cartes.htm CONSEILS Les communes ne sont pas forcément celles d'aujourd'hui. Il faut parfois trouver le nom de la paroisse ou de la seigneurie ou encore celui de la commune de rattachement s'il y a eu fusion. Une commune a aussi pu changer de nom au fil des siècles. ­ Le répertoire des communes établi par l'INSEE donne la liste de toutes les communes de France : http://www.insee.fr/fr/methodes/nomenclatures/cog/telechargement.asp ­ Le site du laboratoire de démographie historique est responsable de l'édition de : Paroisses et Communes de France : Dictionnaires d'histoire administrative et démographique. (fiche par commune indiquant ses changement de noms et ses administrations de rattachement). http://www.ehess.fr/ldh/theme_dictionnaires/Theme_dictionnaires.htm ­ Le site lagenealogie.com permet une recherche par département et commune : http://www.lagenealogie.com/1/histoire­ville­village.php?lang=fr ­ Les centres d'archives ont en général une liste détaillée des communes et des seigneuries consultable en salle de lecture. Un rapide coup d'œil sur l'index "lieux" des instruments de recherche peut aussi aider. Le module "LIEUX" vous entraînera à la lecture de noms de lieux.

4.2.4. Compréhension de l'environnement

Remarque : Internet change vite. Si certains de ces liens ne sont plus d'actualité, merci de le signaler ici :

Si vous connaissez d'autres ressources utiles, merci de les signaler ici :

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Vous voulez savoir quelles étaient les limites du royaume de France à une date précise, qu'allez­vous consulter ?

Vous voudriez savoir de quelle généralité dépendait la commune que vous étudiez. Comment vous y prenez­vous ?

Vous aimeriez savoir quelles étaient les routes principales de votre région au 18e siècle, quelle carte regardez­vous ?

Révisez, réfléchissez

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En dehors des très nombreux sites internet sur le sujet :

Les limites du royaume de France à une période précise, sont consultables : ­ dans un atlas historique (ensemble de cartes), ­ dans un ouvrage de géographie historique et histoire des institutions : L'invention du pré carré : Construction de l'espace français sous l'Ancien Régime, Paris, David Bitterling, Albin Michel, 2009. Le pré carré, Alfred Fierro­Domenech, Paris, Hachette littérature, 1989.

La généralité est une circonscription financière royale avant la Révolution. Pour savoir de quelle généralité dépendait la commune que vous étudiez, vous pouvez consulter par exemple : ­ Paroisses et Communes de France : Dictionnaires d'histoire administrative et démographique édité par le laboratoire de démographie historique. ­ Une carte de 1789 donnant l'ensemble des généralités.

Les routes principales de votre région au 18e siècle sont indiquées sur une carte dite de Cassini, famille de géographes de la fin du 18e siècle. En général, ces cartes sont bien conservées et souvent numérisées. Elles sont souvent cotée sous la référence de la série Fi (documents figurés) en Archives départementales.

Correction

Voici une autre transcription de document des Archives de l'Indre, réalisée par leur directeur M. du Pouget. Cette foi­ci, le document est assez long. Utilisez une lecture de repérage SANS lire le document du début à la fin, ce qui vous ferait perdre trop de temps, divisez le textes en 4 quarts. (pensez à noter le temps pris pour faire cet exercice, merci ; si c'est trop difficile, passez à la page suivante)

AD36, H577. [1] A tous ceulx qui ces presentes lettres verront François de Vallanciennes, conseiller du [2] roy nostre sire et de monseigneur, lieutenant general au bailliage de Berry, siege royal et ressort d’Yssouldun, salut. [3] Sçavoir faisons que aujourd’huy, veu le procés d’entre frere Hemard de Chastres, chevallier de l’ordre de [4] Sainct Jehan de Jerusalem, sieur commandeur de l’Hormetiault, demandeur, contre Jehan Doulceron, filz et heritier de [5] feu Pierre Doulceron, defendeur, les moyens et advertissemens dudict demandeur, la coppye du contract [6] d’arrentement faict a vingt et neuf ans audict feu Pierre et Martin Doulcerons, tant en leurs noms que comme [7] prenans en main pour Estienne Doulceron, leur frere, receu par Chappuzet, notaire royal, le vingtungiesme [8] jour de septembre mil cinq cens cinquante trois, les actes de la proceddure, tout ce qui a esté mis et [9] produit avec l’appoinctement d’ouir droict, et consideré que ledict defendeur n’a aulcune chose produit dont [10] le forcluons, nous avons condanmé et condampnons ledict deffendeur soy desister et despartir du [11] molin du Gué, ses appartenances et deppendances assiz en la parroisse de Lazenay, cy davant arranté [12] audict feu Pierre Doulceron, pere dudict deffendeur, et a ses consortz par feu frere Gilbert des Serpens, [13] quant il vivoit commandeur de ladicte commanderye de L’Hormetiault pour ledict temps de vingt neuf ans [14] ja finiz et passez, et oultre mectre ledict molin en bon et suffisant estat, ensemble les bastimens, escluzes [15] et aultres appartenances selon qu’il fut contenu et accordé par ledict contract d’arrentement dudict [16] vingtungiesme septembre mil cinq cens cinquante trois ausdictes fins. Et pour le visiter viendront lesdictes [17] parties accorder de commissaires a huictaine, ausquelz led. contract d’arrentement sera communicqué pour du tout [18] faire bon et loyal rapport. Et outre condampnons ledict deffendeur és despens telz que de raison, son recours [19] reservé contre les par luy sommez oud. procés et tous autres qu’il appartiendra, la taxe desd. despens adjugez a nous [20] reservée par nostre sentence. Mandons au premier sergent royal sur ce requis que, a la requeste dudict demandeur [21] ces presentes il executte et mecte a execution deues de point en point selon leur forme et teneur, en contreignant [22] ad ce faire et soufrir ledict defendeur par toutes voyes deues et raisonnables, faisant par davant nous en [23] cas d’opposition, reffuz ou dellay tous exploictz ad ce requis et necessaires, ce de faire aud. sergent donnons [24] pouvoir. Faict et prononcé és presences de Chapuzet et Delestang en jugement a Yssoudun par nous lieutenant [25] susdict le seiziesme febvrier mil cinq cens quatre vingtz et quatre

Révisez

Délimitez 4 quarts en indiquant les lignes de début et de fin

AD36, H577. En utilisant ce que vous savez de la technique du sandwich des informations clé, même si vous ne comprenez pas tout, trouvez les informations clé et notez­les ci­dessous :

1er quart :

2e quart :

3e quart :

4e quart :

Date

Lieu

Personnes

Ce texte est long, plutôt juridique, donc pas d'un accès facile pour un débutant. Si vous avez rencontré quelques difficultés, c'est normal.

Combien de temps avez­vous mis ?

Cet exemple vous semble

Correction

Temps passé

Cliquez sur la flèche pour obtenir le menu

6

Autre (veuillez préciser)

faisable

nmlkj

trop difficile

nmlkj

AD36, H577. 1er quart (personne, lieu) [1] A tous ceulx qui ces presentes lettres verront François de Vallanciennes, conseiller du [2] roy nostre sire et de monseigneur, lieutenant general au bailliage de Berry, siege royal et ressort d’Yssouldun, salut. 2e quart (historique) [3] Sçavoir faisons que aujourd’huy, veu le procés d’entre frere Hemard de Chastres, chevallier de l’ordre de [4] Sainct Jehan de Jerusalem, sieur commandeur de l’Hormetiault, demandeur, contre Jehan Doulceron, filz et heritier de [5] feu Pierre Doulceron, defendeur, les moyens et advertissemens dudict demandeur, la coppye du contract [6] d’arrentement faict a vingt et neuf ans audict feu Pierre et Martin Doulcerons, tant en leurs noms que comme [7] prenans en main pour Estienne Doulceron, leur frere, receu par Chappuzet, notaire royal, le vingtungiesme [8] jour de septembre mil cinq cens cinquante trois, les actes de la proceddure, tout ce qui a esté mis et [9] produit avec l’appoinctement d’ouir droict, et consideré que ledict defendeur n’a aulcune chose produit dont Milieu (décision/action) [10] le forcluons, nous avons condanmé et condampnons ledict deffendeur soy desister et despartir du [11] molin du Gué, ses appartenances et deppendances assiz en la parroisse de Lazenay, cy davant arranté [12] audict feu Pierre Doulceron, pere dudict deffendeur, et a ses consortz par feu frere Gilbert des Serpens, [13] quant il vivoit commandeur de ladicte commanderye de L’Hormetiault pour ledict temps de vingt neuf ans [14] ja finiz et passez, et oultre mectre ledict molin en bon et suffisant estat, ensemble les bastimens, escluzes [15] et aultres appartenances selon qu’il fut contenu et accordé par ledict contract d’arrentement dudict [16] vingtungiesme septembre mil cinq cens cinquante trois ausdictes fins. 3e quart (précisions d'application) Et pour le visiter viendront lesdictes [17] parties accorder de commissaires a huictaine, ausquelz led. contract d’arrentement sera communicqué pour du tout [18] faire bon et loyal rapport. Et outre condampnons ledict deffendeur és despens telz que de raison, son recours [19] reservé contre les par luy sommez oud. procés et tous autres qu’il appartiendra, la taxe desd. despens adjugez a nous [20] reservée par nostre sentence. Mandons au premier sergent royal sur ce requis que, a la requeste dudict demandeur [21] ces presentes il executte et mecte a execution deues de point en point selon leur forme et teneur, en contreignant [22] ad ce faire et soufrir ledict defendeur par toutes voyes deues et raisonnables, faisant par davant nous en [23] cas d’opposition, reffuz ou dellay tous exploictz ad ce requis et necessaires, ce de faire aud. sergent donnons [24] pouvoir. 4e quart (validation, date, lieu, signature) Faict et prononcé és presences de Chapuzet et Delestang en jugement a Yssoudun par nous lieutenant [25] susdict le seiziesme febvrier mil cinq cens quatre vingtz et quatre

AD36, H577. Les 4 quarts sont un peu déséquilibrés par l'historique du 2e quart, qui est plus long. Si vous appliquez la technique du sandwich, vous n'êtes pas obligé de tout lire en première lecture pour comprendre l'essentiel : En regardant d'abord le premier et le dernier quart du document, vous trouvez rapidement : Date = 16 février 1584 (dernière ligne, ligne 25). Lieu : Issoudun (dernier quart, ligne 24). Personnes : Chapuzet et Delestant (dernier quart, ligne 24). François de Vallenciennes, conseiller du roy (premier quart, ligne 1). Et en creusant un peu : Action : avons condampné et condampnons (milieu, ligne10). Personnes Frère Hémard de Chastres, demandeur et Jehan Doulceron, défendeur (2e quart, lignes 3 et 4). En justice, ­ le demandeur est celui qui saisit la justice pour attaquer en procès, ­ le défendeur est celui qui doit se défendre de l'attaque Vous pouvez noter ces mots dans votre carnet !

Il est possible de faire, par exemple, ce schéma pour présenter rapidement le contenu de l'acte H577, AD36.

Vous venez de terminer la partie 3, La lecture. Faites le point maintenant sur cette partie :

Quels sont les thèmes étudiés dans cette partie ?

Que retenez­vous d'important pour vous de cette partie ?

Qu'est­ce qui vous a surpris ?

Qu'allez­vous pouvoir utiliser ou mettre en pratique ?

CHAPITRE 5. FAITES LE POINT SUR LA PARTIE 3 LECTURE

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Vous venez de terminer la partie 3 du sous­module "Étapes du travail paléographique" du module "Méthodologie de la paléographie" niveau 1 du cycle paléographie. Vous avez lu que : Les informations clé qui permettent d'identifier rapidement un document ancien sont : ­ la DATE du document ­ le LIEU concerné par le document et/ou le lieu de signature du document ­ les PERSONNES citées dans le document, en particulier les signataires ­ l'ACTION ou la typologie du document (que se passe­t­i l) ­ les OBJETS ­ et sommes d'ARGENT. Ces informations tendent à se trouver au même endroit d'un texte à l'autre, ce qui aide le paléographe à les repérer rapidement.

Les informations clé

5.1. Synthèse partie 3

Le paléographe utilise 3 types de lecture complémentaires : ­ La lecture de REPÉRAGE consiste à vérifier si les informations importantes sont bien situées dans les parties les plus probables pour chaque type d'information. Les premier et dernier quarts et le milieu du document sont souvent les plus riches en informations clé. Il est donc plus efficace de commencer sa lecture par ces parties plutôt que de lire de façon linéaire. ­ La lecture d’ECHANTILLONNAGE ou de SÉLECTION est une lecture rapide, partielle, des passages les plus intéressants. Elle permet de comprendre les grandes lignes d'un texte. Après avoir noté les informations clé et en avoir trouvé le sens, le paléographe vérifie qu'elles correspondent bien aux critères recherchés. ­ La lecture de travail ou de COMPRÉHENSION est lente et linéaire. Elle prend en compte les idées principales ou secondaires, les arguments et les exemples, le style et le vocabulaire, les liens logiques. Elle permet d'établir une transcription complète du texte et de le comprendre en détail.

Combien de temps avez­vous passé sur cette partie ? (cliquez sur la flèche du carré bleu pour voir les propositions)

Si vous avez répondu 6 oui ou en partie dont 4 Oui aux questions 3, 4, 5, 8, la partie est obtenue, compliments ! Si vous avez moins de 6 oui ou en partie, courage, révisez les écrans correspondants.

Vos commentaires sur vos résultats ou vos questions ici, et/ou par email sur lirelesarchives@gmail.com, en précisant vos nom et prénom et module/partie concernés.

5.2. Evaluez­vous

Cliquez sur la flèche bleue

Durée 6

Pensez­vous avoir atteint les objectifs de la partie ? Oui En partie Non

1. Citer les avantages respectifs des 3 techniques de lecture utiles au paléographe nmlkj nmlkj nmlkj

2. Donner 3 avantages de numéroter les lignes de sa copie de travail pour transcrire nmlkj nmlkj nmlkj

3. Citer les 6 informations clé à trouver prioritairement nmlkj nmlkj nmlkj

4. Citer les 6 emplacements potentiels de ces informations clé nmlkj nmlkj nmlkj

5. Expliquer dans quel ordre aborder les 6 emplacements et pourquoi. nmlkj nmlkj nmlkj

6. Expliquer en quoi consistent les techniques de déchiffrage nmlkj nmlkj nmlkj

7. Donner au moins 3 aides possibles pour transcrire un document nmlkj nmlkj nmlkj

8. Réaliser une lecture de repérage nmlkj nmlkj nmlkj

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Autre (veuillez préciser)

Que voulez­vous faire maintenant ? Faites votre choix puis cliquez sur "Suivant" :

Continuer normalement (conseillé)

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Atteindre le chapitre Introduction

nmlkj

Atteindre le chapitre 1. Les informations clé

nmlkj

Atteindre le chapitre 2. Repérage

nmlkj

Atteindre le chapitre 3. Echantillonnage

nmlkj

Atteindre le chapitre 4. Compréhension

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Atteindre le chapitre 5. Faites le point sur la partie 3

nmlkj

Merci de m'aider à améliorer cette formation en donnant votre avis. Si vous ne savez pas répondre en détail, répondez seulement pour la PARTIE EN GÉNÉRAL. Merci d'avance.

5.3. Evaluez la partie 3

Utilité Que diriez­vous ?

très utile utile peu utile inutile ai bien aimé n'ai pas aimé

LA PARTIE EN GÉNÉRAL gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

Les informations clé gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

La description des modules d'infos clé gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

L'emplacement des infos clé gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

La lecture de repérage gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

La lecture d'échantillonnage gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

La description des modules de techniques de déchiffrage gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

La lecture de compréhension gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc gfedc

Vos explications

Durée Que diriez­vous ?

de bonne durée trop longue trop courte

LA PARTIE EN GÉNÉRAL nmlkj nmlkj nmlkj

Les informations clé nmlkj nmlkj nmlkj

La description des modules d'infos clé nmlkj nmlkj nmlkj

L'emplacement des infos clé nmlkj nmlkj nmlkj

La lecture de repérage nmlkj nmlkj nmlkj

La lecture d'échantillonnage nmlkj nmlkj nmlkj

La description des modules de techniques de déchiffrage nmlkj nmlkj nmlkj

La lecture de compréhension nmlkj nmlkj nmlkj

Difficulté Que diriez­vous ?

de difficulté adaptée trop facile trop difficile

LA PARTIE EN GÉNÉRAL nmlkj nmlkj nmlkj

Les informations clé nmlkj nmlkj nmlkj

La description des modules d'infos clé nmlkj nmlkj nmlkj

L'emplacement des infos clé nmlkj nmlkj nmlkj

La lecture de repérage nmlkj nmlkj nmlkj

La lecture d'échantillonnage nmlkj nmlkj nmlkj

La description des modules de techniques de déchiffrage nmlkj nmlkj nmlkj

La lecture de compréhension nmlkj nmlkj nmlkj

Vos explications

Vos explications

Qu'est­ce qui pourrait être mieux ou différent dans cette partie 3 ?

Voulez­vous signaler (plusieurs réponses possibles) :

Evaluez la partie 3 (suite)

Est­ce que les expressions suivantes ont été parlantes pour vous :Oui Non

informations clé nmlkj nmlkj

le sandwich des infos clé nmlkj nmlkj

lecture de repérage nmlkj nmlkj

lecture d'échantillonnage nmlkj nmlkj

lecture de compréhension nmlkj nmlkj

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Si non, quel nom serait plus facile à comprendre et mémoriser selon vous ?

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faute de frappe ou d'orthographe

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manque de clarté

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problème de lien brisé ou erroné

gfedc

problème d'affichage

gfedc

Vos explications

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Félicitations. Vous venez de terminer la partie 3, Lecture du document du sous­module "Les étapes du travail paléographique" du module "Méthodologie de la paléographie" du cycle de paléographie. Vous pouvez maintenant suivre la partie 4 du sous­module "Les étapes du travail paléographique", consacrée à l'exploitation des données. Cette partie est accessible en ligne par le lien qui vous a été transmis lors de votre inscription au module. Vous pouvez aussi de (re)demander par email sur lirelesarchives@gmail.com en précisant votre nom, prénom et partie du module souhaitée. Mais avant, pensez à valider vos réponses à l'écran suivant !

5.4. Fin de la partie 3

Merci de votre intérêt et à très bientôt. Aude Garnerin, consultant et formateur. RETOUR A L’ÉCRAN NORMAL La touche F11 de votre clavier vous permet de revenir à l'affichage en écran normal. **** VALIDEZ VOS RÉPONSES **** Pour terminer, cliquer sur le bouton ENVOYER. (Vos réponses seront toujours accessibles si vous avez bien autorisé les cookies du site Surveymonkey.com sur votre ordinateur).

Validation de la partie 3