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La Journée Internationale dela Sage-femme a été l'occa-sion pour le personnel soi-gnant d'exposer les différentsproblèmes que rencontre le

système de santé maternelle et les fem-mes enceintes. La présidente del'Association des sages-femmes estimeque "la paupérisation de la populationnotamment chez les femmes constitueun grand obstacle limitant l'accès desfemmes aux services de santé''. SelonDjamal Indata, major à l'hôpital El-Maarouf, ''au cours de l'année 2008,sur les 2999 femmes qui ont accouchéà la maternité de l'El Maarouf, dix sontdécédées lors de l'accouchement. Laprincipale raison qui a provoqué cesdécès est l'absence de contrôles médi-caux pendant la gestation''.

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Al-watwan24e année. N°1312 du mercredi 6 mai 2009. Prix/Comores : 250 Fc ; Etranger : 1,5 Euro. Directeur de la publication : Djaé Ahamada

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Référendum à Mayotte Une condamnation sans

appel des Pays non-alignésRéunis à Cuba, les ministres des Affairesétrangères des pays du Mouvement desNon-alignés ont condamné le référendumdu 29 mars.2009, organisé à Mayotte.

Référendum constitutionnelUne formation des agents

électorauxDans le cadre de la tenue du référendumconstitutionnel du 17 mai, la Commissionélectorale nationale indépendante (Ceni)entend organiser, du 10 au 15 mai, uneformation à l'intention des différentsacteurs du scrutin.

L'hôtel Le Moroni a abrité des journéesd'atelier, organisées par le ministèrefédéral de l'Agriculture, sur le thème :"Préparation d'un plan d'action straté-gique et de l'analyse diagnostique trans-frontalières sur les ressources marines etcôtières."

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Développement durable Projet Wio-Lab : vers unplan d'action nationale

Interview du représentant de la LEA aux Comores''Les Comores ont à gagner à être plus visibles''

Journée internationale des sages femmesPour une maternité à moindre risque

Abdallah Mubarak Al-Araimi, origi-naire d'Oman, est, depuis mars2008, nommé représentant du

Bureau de la Ligue des Etats arabes àMoroni. Ancien chargé d'affaires d'Omanauprès de l'Italie, du Kenyan, de Djibouti,de la Somalie… l'ambassadeur parle, pourcette première interview accordée à Al-watwan, de ses missions, de la place de lalangue arabe aux Comores, des investisse-

ments arabes… Concernant l'aide de 2millions de dollars par mois pour unedurée de un an, accordée aux Comores lorsdu sommet de Qatar, le représentant préci-se ''qu'une commission spéciale a été miseen place pour déterminer, bien sûr avec lacoopération de l'Etat comorien, dans quelsdomaines ces fonds seront affectés''.

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NATION Page 2Al-watwan N° 1312 du 6 mai 2009

Les Ministres des Affairesétrangères des 118 paysdu Mouvement des Non-alignés, réunis à Cuba du

27 au 30 avril, ont abordé la ques-tion de Mayotte, parmi les nom-breuses crises politiques quiémaillent le monde. ‘‘Une condam-nation sans appel’’, selon MohamedToihiri qui évoque deux déclara-tions adoptées, le premier portant lepoint 238 et qui stipule que ‘‘lesministres déplorent l’ingérence dela France dans le affaires deMayotte et rejette vigoureusementtoute tentative ultérieure d’intégra-tion de l’île comorienne dans l’ad-ministration française’’.Dans une seconde déclaration,reprise dans la rapport final et adop-tée à l’unanimité des pays présents‘‘les ministres réitèrent (point 237)de nouveau la souveraineté desComores sur l’île de Mayotte,condamnent et considèrent comme

nulle et non avenue le référendumdu 29 mars 2009, organisé par legouvernement français dans l’îlecomorienne de Mayotte. Uneconsultation qui constitue une vio-lation de la souveraineté de l’Etatcomorien et de l’intégrité territo-riale et qui représente une graveatteinte au droit international etaux résolutions de l’Onu’’.L’ambassadeur des Comores auxUsa, Mohamed Toihiri, qui a déjàeffectué un premier voyage auCuba pour présenter ses lettres decréances et conclure des accords decoopération dans de nombreuxdomaines, a su mettre à profit lelobbying qu’il avait créé pourdépoussiérer le dossier de Mayotte,jusqu’à parvenir à faire adoptercette déclaration qui conforte lesComoriens dans leur lutte pour leretour de Mayotte dans son gironnaturel.Dans sa déclaration d’ouverture de

la réunion, Raul Castro, l’hommefort de Cuba, intervenant à l’ouver-ture du Sommet de la Havane, atenté de redéfinir le rôle et la place

du Mouvement des Non-alignés.Selon lui, le mouvement doit main-tenant ‘‘livrer des batailles coura-geuses contre l’unilatéralisme, les

doubles normes et l’impunitéaccordée à ceux qui sont au pou-voir, pour un ordre internationalplus juste et équitable face au néo-libéralisme’’. Le constat affiché par les pays Nonalignés est amer. 53 ans après sacréation, les problèmes des pays endéveloppement n’ont pas bougéd’un iota et les engagements del’ONU, qui se propose d’éradiquerla pauvreté en 2015 sont restés lett-res mortes. Le monde des pays nonalignés assiste impuissant à lamondialisation, ploie sous le poidsde la dette, tributaire des clubs deParis et de Londres et reste gouver-né presque par le FMI et la BanqueMondiale. Par cette réunion de Cuba, le nonalignement se repositionne contre lemodèle libéral de la mondialisationet revendique un mode de dévelop-pement plus soucieux de l’hommeet de l’environnement.

Référendum pour la départementalisation de Mayotte Une condamnation sans appel des pays non-alignés

Réunis à Cuba, les ministres des Affaires étrangères des pays du Mouvement des Non-alignés ont réitéré la souveraineté desComores sur l’île de Mayotte et condamné le référendum du 29 mars 2009, organisé par le gouvernement français dans l’îlecomorienne de Mayotte. Cette consultation constitue, selon eux, “ une violation de la souveraineté de l’Etat comorien et de

l’intégrité territoriale et qui représente une grave atteinte au droit international et aux résolutions de l’Onu’’.

La préfecture du centre deNgazidja (Bambao etHambou) a un nouveau

patron. Abderemane BoinaMohamed ou Mab Elhad devientainsi le 11e préfet de Moroni. Lelieutenant de gendarmerie vient doncde solliciter sa mise à la retraite aprèsvingt deux ans de service sous lescouleurs de la gendarmerie nationale.L’homme a un parcours atypique. Ason retour de France avec le diplômede technicien agropastoral, il a d’a-bord occupé le poste de chef dudépartement des provix (produitsavicoles) à la station avicole duCentre fédéral d’appui au développe-ment rural (Cefader) à Daché de1985 à 1987. Il intégrera, ensuite, lesrangs de la gendarmerie nationale enavril 87 et poursuivra plusieurs for-mations, notamment en recherche

criminelle et lutte contre la drogue.Titulaire de diplômes d’officier depolice judiciaire (OPJ) et de qualifi-cation supérieure de la gendarmerie(DQSG), le lieutenant Elhad, a occu-pé successivement les fonctions dedirecteur adjoint de la Brigade mixteAnti-drogue (Brimad), d’officier decommandement, responsable del’Administration et du Fichier centralde renseignements judiciaires, auCommandement de la gendarmerie. Le nouveau préfet de Bambao-Hambou compte mettre à profit l’ex-périence acquise tout au long de sacarrière de gardien de la paix civile.Parmi les missions urgentes qui luiincombent il cite “la rénovation de lapréfecture qui est complètementdélabrée physiquement et adminis-trativement, mettre un peu d’ordresur la voie publique de la capitale et

la bonne gestion du patrimoine de lacirconscription, avant de prendre àcœur mon domaine de prédilectionqui est aussi la culture…’’. Il a duaccepter ce poste car pour lui “seulsles gendarmes peuvent garantir lapaix et la sécurité populaire en mar-quant le temps et l’espace d’un paysou d’une circonscription comme lanôtre’’.

Abderemane Boina Mohamed estaussi un homme de culture, un pas-sionné de l’image et de la poésie.C’est ainsi que de la photographie, ila évolué vers la peinture, la poésie etla calligraphie avec comme nom deplume Mab Elhad. Le gendarme,poète, photographe et artiste a parti-cipé à plusieurs expositions de pein-ture et ateliers d’écriture artistiques

dans le pays et dans la région. Desextraits de poèmes de son recueil“Kawulu la mwando” figurent sur lesbillets de banque comoriens commeles coupures de 500 et de 1000 FC. Le préfet Abderemane BoinaMohamed est père de trois enfants,nous lui souhaitons plein de succèsdans ses nouvelles fonctions.

Nour El-Fahad

Mab Elhad à la tête de la préfecture du centre

Tous les pays du monde se pré-parent à faire face à la grippeporcine, en prenant des mesu-

res de protection plus rigoureuses lesunes que les autres. Au stade 5 d’a-lerte lancé par l’Oms, les Comoresn’ont toujours pas encore pris lamesure du danger qui nous guette. Etpourtant des pays, mieux préparés àce genre de risque, n’ont pas hésité àprendre des mesures draconiennes.L’Union européenne, et notammentBerlin, déconseille carrément lesdéplacements dans les lieux les plusaffectés par la grippe porcine.Londres, tout comme la Norvège,déconseille les voyages vers leMexique. L’Indonésie préconise, deson côté, de ne pas se rendre dansl’ensemble des zones touchées.Les Pays-Bas, l’Italie et le Canadainvitent à limiter les voyages vers leszones infectées. Le premier voyagis-te allemand TUI a indiqué que lesvoyages à destination directe de

Mexico étaient annulés. Dans lespays de la zone, le gouvernementpéruvien a fermé ses aéroports à tousles vols en provenance du Mexiqueet à partir de mardi 28 avril à minuit,les capitaines des avions en prove-nance du Mexique et d’Amérique duNord devront faire un point de l’étatde santé des passagers avant de pou-voir se poser en Australie.Un pays comme la Russie obligel’inspection de tous les vols en pro-venance du continent américain etdans certaines villes comme àHongKong (Chine), Bangkok(Thaïlande) les autorités font contrô-ler la température des passagers desavions (ou bateau) par infrarouge ;le même contrôle est de mise dansles principaux aéroports internatio-naux d’Indonésie.La Nouvelle-Calédonie a adopté lescaméras thermiques pour effectuerdes contrôles aux frontières et le pas-sagers en provenance de pays tou-

chés par la grippe porcine et présen-tant des symptômes de la maladiesont placés en isolement à HongKong, au Japon et en Australie.Malgré les protestations del’Organisation mondiale du commer-ce, la viande de porc en provenancedu Mexique et des Etats-Unis a étéinterdite par la Chine et la Thaïlande,tandis que l’Indonésie et le Libaninterdisent celle en provenance detous pays.Aux Comores, un pays qui importela totalité de ses produits carnés, n’apas encore pris de mesures, commesi cette grippe pourrait nous épar-gner. Les Comores, ne disposant pasde stock de médicaments pour faire àce genre d’épidémie, doivent plusque les autres prendre des mesuresplus rigoureuses, dans les aéroportset les ports, afin de protéger unepopulation plus vulnérable, carvivant pour la grande majorité dansune grande pauvreté. AAA

Grippe porcine : malgré le recul, les pays se préparent à y faire face

L'ambassadeur des Comoresaux Usa, Mohamed Toihir encompagnie président Bush

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NATION Page 3Al-watwan N° 1312 du 6 mai 2009

‘‘Autorités, personnels soi-gnants, unissons-nous pourune maternité à moindrerisque’’, tel fut le mot d’or-

dre retenu pour la journée internatio-nale de la sage-femme célébrée hier5 mai au palais du peuple àHamramba. Le thème choisi cetteannée cadre avec les préoccupationsde l’Organisation mondiale de lasanté (Oms), puisqu’aux Comores,le taux de mortalité maternel est de380/100.000 naissances. SelonDjamal Indata, major à l’hôpital El-Maarouf ‘‘au cours de l’année2008, sur les 2999 femmes qui ontaccouché à la maternité de l’ElMaarouf, dix sont décédées lors del’accouchement. La principale rai-son qui a provoqué ces décès estl’absence de contrôles médicauxpendant la gestation.’’Cette manifestation a été marquéepar la présence d’Abdouroihim SaidBakar, ministre desTélécommunications, qui représen-

tait Ikililou Dhoinine vice-présidentchargé de la santé, des représentantsde l’Oms et du Fnuap, des agents desministères de la santé de l’Union etde l’île et plusieurs personnels soi-gnants.La mission des sages-femmes estd’assurer un accouchement sansdanger et de garantir la naissanced’un enfant en bonne santé. Dansnotre pays, le suivi de la gestation estcompromis en raison notamment dela défaillance du système de santécaractérisé par l’insuffisance de per-sonnels qualifiés et le coût relative-

ment élevé de certains médicamentset prestations. Sitti Saïd Hassan S.Hachim, présidente de l’Associationdes Sages-femmes, a déclaré, dansson allocution que ‘‘la paupérisa-tion de la population notammentchez les femmes constitue un grandobstacle limitant l’accès des femmesaux services de santé. 84% des fem-mes enceintes viennent au moins unefois en consultation prénatale.’’Selon Yao Kassankogno, représen-tant de l’Oms ‘’la lutte contre lamortalité maternelle ne peut êtremenée avec succès sans des efforts

concertés de l’ensemble des parte-naires de la santé dans nos pays,dans notre région africaine et dansle monde entier’’. Rappelant les sta-tistiques mondiales 2005 sur la santéde la femme au cours de la grosses-se, le représentant de l’OMS a indi-qué que “la mortalité maternellepour cent mille naissances vivantesest de 400 globalement dans lemonde, 900 en moyenne pourl’Afrique, dont 380 pour l’Union desComores, 90 pour l’Amérique et 27pour l’Europe.’’L’analyse de l’Oms montre que les

Comores se situent parmi les pays àmortalité maternelle dite modérée.Le pays est appelé à réaliser desperformances en fournissant dessoins de qualité avant la grossesse,durant la grossesse et lors de l’ac-couchement… Aux Comores, le taux de scolarisa-tion des filles futures mères est de46% et 43% des accouchementsdans notre pays se font à domicile,dans un environnement qui n’est pasfavorable à la prise en charge de lafuture maman en cas de complica-tion de l’accouchement. Sur cetaspect, le ministre desTélécommunications, parlant aunom du vice président en charge dela santé, a déclaré que ‘‘la santématernelle et néonatale reste unepréoccupation majeure, c’est pour-quoi la vice-présidence en charge dela santé avec la collaboration detous nos partenaires y accorde laplus grande importance.’’ Le minis-tre a indiqué que c’est ainsi que “toutest mis en œuvre pour augmenter ladisponibilité, l’accessibilité et l’ac-ceptabilité de soins de qualité et desservices, plus particulièrement pourles groupes de population vulnéra-bles’’. Mariata Moussa

Journée Internationale de la sage-femmePour une maternité à moindre risque

La Commission électoralenationale indépendante(Ceni) a convoqué, le mardi

5 mai, les superviseurs, les coordi-nateurs, mais aussi les présidents etsecrétaires de bureaux de vote à uneréunion d’information au siège dela Commission, sis à la Coulée àMoroni.La rencontre a essentiellementporté sur le lancement, le 10 maiprochain, de la formation destinée àrenforcer les capacités des diffé-

rents acteurs du scrutin référendairedu 17 mai prochain. Ces séances deformation se dérouleront en deuxtemps : du 10 au 12 mai pour lessuperviseurs et les coordinateurs ;du 13 au 15 mai pour les présidentset secrétaires de bureaux de vote.Selon Mohamed Kassim Zahahé,secrétaire général de la Ceni, la for-mation concerne, au total, un effec-tif de 87 superviseurs et coordina-teurs de Ngazidja, de Mohéli etd’Anjouan. Elle devra permettre

d’assurer, conformément aux dispo-sitions en vigueur, le bon déroule-ment du référendum et de limiter aumaximum les éventuelles erreurssouvent constatées en pareille cir-constance. ‘‘Toutes les conditionssont réunies pour le bon déroule-ment du référendum du 17 mai’’nous a déclaré M. Zahahé. Selon la Ceni, 50% du budgetalloué au scrutin vient d’être affec-té à la formation des agents électo-raux et aux autres charges prélimi-naires. Le secrétaire général de laCeni a tenu à rappeler, au cours dela même réunion, les contraintesmajeures et autres obstacles aux-quels les superviseurs et coordon-nateurs pourraient être confrontés,

comme cela a été le cas en 2007. Ila surtout insisté sur le devoir deneutralité et d’indépendance dechaque agent. ‘‘Chacun est respon-sable de ses actes et sera jugé surses actions’’ a encore dit M.Zahahé. La question relative aux cartes élec-torales a été largement abordée lorsde cette rencontre. La Ceni serait entrain d’examiner d’autres voies

pour permettre à ceux qui aurontperdu leurs cartes électorales depouvoir accomplir leur devoircivique.Il faut dire que la même formationse déroulera simultanément (auxmêmes dates) sur les îles d’Anjouanet de Mohéli.

Ahmed Moussa

Dans le cadre de la tenue du référendum constitutionnel du 17 mai,la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) entendorganiser, du 10 au 15 mai, une formation à l’intention des différentsacteurs du scrutin, notamment les superviseurs, les coordonnateurs,ainsi que les présidents et secrétaires des bureaux de vote.

Référendum constitutionnelUne formation à l’intention des agents électoraux

La Journée Internationale de laSage-femme était une occasionpour le personnel soignant d’expo-ser les différents problèmes que ren-contrent le système de santé mater-nelle et les femmes enceintes. Laprésidente de l’Association dessages-femmes estime que “la pau-périsation de la population notam-ment chez les femmes constitue ungrand obstacle limitant l’accès desfemmes aux services de santé’’.

La presse maoraise s’est enri-chie, cette semaine, d’unnouveau titre : Upanga

(sabre, en français). Il s’agit d’unepublication bimestrielle qui traitede l’actualité politique et écono-mique de l’île et « se veut un poilà gratter du paysage médiatiquemahoais » selon l’un de ses deuxjournalistes, Remi Carayol.Upanga sortira chaque 1er et 15 dumois. M. Carayol est une signaturebien connue à Moroni. En compa-gnie d’autres journalistes dontSaindou Kamal Edinne, il a fondéen 2006 le mensuel Kashkazi, quia cessé de paraître depuis plu-sieurs mois, et le site Le Canal. Larédaction de Upanga est composéede deux journalistes à temps pleinet de plusieurs collaborateursoccasionnels.

Presse: Upanga, un nou-veau titre à Mayotte

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DEVELOPPEMENT Page 4Al-watwan N° 1312 du 6 mai 2009

Le petit village de Kowé, ausud-ouest de Ndzuwani, adésormais son compteépargne Sanduk grâce à la

production de son jardin maraîchercommunautaire. Une premièrerécolte de produits légumineux agénéré un bénéfice conséquent,suivi de celle d’une culture de maïs,pratiquée par le quartier Mjimbiya,qui n’a pas encore généré de recet-tes à la hauteur des attentes. Le totalde ces recettes “est sécurisé dans uncompte’’, tient à rassurer YoussoufOusseine, l’un des responsables ducomité de gestion villageois. Depuis un an, le projet‘’Engagement communautaire pourle développement durable’’ (Ecdd)accompagne cette initiative de lacommunauté de Kowé. La méthoded’approche de l’équipe de HughDoulton et Mohamed Moutui,respectivement coordinateurs natio-nal et insulaire du projet àNdzuwani, consistant en une impli-cation des paysans à la conceptionet à l’exécution du projet est jugéeplus originale. Tout est décidé à lasuite de discussions avec les villa-geois pour la détermination desactivités concrètes devant accompa-gner le processus de recherche etd’appropriation.

Gestion durable des ressourcesforestières et protection de la

biodiversité

Des actions pilotes ont été arrêtéespour atteindre trois objectifs : l’a-mélioration des conditions de vie etle développement économique etsocial du village ; la gestion dura-ble des ressources forestières et laprotection de la biodiversité ; etl’engagement de plus des villageoispossible dans la conception jusqu’àla réalisation, et l’augmentation deleur capacité pour mener desactions à l’avenir. A en croire Hugh,comme l’appelle les paysans deve-nus ses intimes, ‘’les forums de dis-cussions sur la protection de l’envi-ronnement avec la communautérecommandaient de passer desjours et des nuits ensemble dans lesvillages’’. Il fallait commencer parchercher à faire comprendre l’im-plication de la communauté dansles réalisations communautaires.Les facilitateurs du projet mènentune sorte d’enquête sur les typesd’habitations, les infrastructurescommunautaires ou les sources derevenus des habitants. Ce processusde discussions, qui a révélé l’épui-sement du sol suite à une surexploi-tation des hauteurs, a arrêté le choixd’un jardin maraîcher associé à unepépinière à côté du village pour lacommunauté de Kowé. Pour une meilleure sensibilisation

des paysans, dont une majorité estanalphabète, sur l’épineuse ques-tion de l’épuisement du sol, les ani-mateurs du projet Ecdd faisaientdes démonstrations en image desdifférents facteurs entraînant l’ap-pauvrissement des sols cultivables,suivies d’exercices de classificationdes facteurs des plus nuisibles aumoins nuisibles pour les cultures.

Ils établissent un schéma des pro-blèmes en proposant aux paysansdivers jeux d’ensemble aboutissantà des solutions.La première expérience de l’exploi-tation du jardin maraîcher de Kowéa été réalisée sur une parcelle d’en-viron 2000 m2, soit 252 m2 pour laculture des tomates, 236 m2 pourcelle d’oignons et repiquage de 760

pieds de petsaï, 995 de laitue et 550de chou. Il est à souligner que lafertilisation des sols consistait endes apports de fumier de bovin et decompost. Cependant, le rapportd’activités de l’Ecdd révèle que laproduction a été faible pour l’oi-gnon et le chou, par contre pour lepetsaï et la laitue c’est une marge deperte respectivement de 36% et

21% dans les ventes. Pour les toma-tes, seuls 12% de la récolte ont étéperdus avec 1208 kg produits sur2,5 ares, soit 483,2 kg/are, ce quiconstitue un rendement correct pourune culture en plein champ, noteencore le rapport.Les perspectives de réorientationtechnique du projet pour cetteannée consistent en une conversionvers des pratiques culturales biolo-giques, respectueuses du sol, de labiodiversité et de l’environnementen général. Le projet Ecdd va lancerune politique de développement departenariats pour profiter de l’ex-pertise disponible à l’extérieur duprojet et garantir un meilleur appuitechnique à la mise en oeuvre desactions.Pour fructifier l’argent en caisse, lepaysan Youssouf Ousseine proposeà ce que le projet accorde unecontribution complémentaire pourl’achat d’une vedette de pêche.Cette diversification d’activités per-mettra à la terre de souffler, croit-il.Autre proposition du notable, finan-cer l’aménagement des caniveauxpour une meilleure évacuation deseaux de la rivière qui traverse lalocalité. M. Soilihi Ahmed

Lutte contre la pauvreté dans le village de KowéUn jardin maraîcher pour générer des fonds communautaires

Le village de Kowé dispose de son compte épargne Sanduk grâce à la production de son jardin maraîcher communautaire. Cette activité génératricede revenus bénéfice de l’appui technique du projet ‘’Engagement communautaire pour le développement durable’’ qui entend introduire des pratiques

culturales biologiques, respectueuses du sol, de la biodiversité et de l’environnement, en général.

Une équipe de quatre expertsfrançais en santé animale,issue du Centre de recher-

che et de veille sur les maladiesémergentes dans l’Océan indien setrouve à Moroni depuis le 29 avrildepuis dernier. Conduite par le doc-teur Eric Cardinal, cette missionest venue dans le cadre d’un projetde lutte contre les épidémies quitouchent le bétail dans les pays del’Océan indien. Depuis vendredidernier, ces experts français accom-pagnés de vétérinaires nationaux etde responsables des ministères del’agriculture et de l’élevage del’Union et de Ngazidja sillonnentl’île pour un travail de terrainconsistant à identifier les dominantspathologiques parmi le cheptelcomorien. “Dans ce travail, lesspécialistes en santé animale cher-chent à comprendre l’introductionainsi que la diffusion des maladies,voir comment limiter ou arrêtercarrément leur évolution”,explique Saty Attoumane, chargéede la communication au ministèrede l’agriculture et de l’élevage de

l’Union. Les pathologies animales viséesdans cette enquête sanitaire sont lafièvre de la vallée du Rift, la pesteporcine classique, la peste porcineafricaine, la peste aviaire, la grippeaviaire ainsi que la fièvre du Niloccidental. Saty Attoumane assureque les outils qu’ils ont apportéspour ce travail permettent de“détecter la maladie sur place,avant d’aller en laboratoire.”Les experts entendent mener leurvisite dans les quatre îles de l’archi-pel, et vont repartir les zones d’en-quête en deux par île. Vendredi der-nier, ils étaient dans la région deMboudé ; le lundi 4 mai, l’autrepartie de l’équipe a entamé larégion du sud de l’île. En tout cas,trois vétérinaires doivent terminercette première partie de leur travaildans l’ensemble du territoire avantle vendredi 8 mai, date à laquelle lamission, prend fin leur séjour auxComores. Le quatrième expert va,quant à lui, rester encore pour troismois.La finalité de cette enquête est de

constituer une base de données surl’état endémique des épizooties dubétail aux Comores, et permettreaux autorités de planifier une poli-tique de lutte pérenne. Ce projet,qui s’étale sur une période de quat-re ans, est financé à hauteur de 450000 euros, une enveloppe en grandepartie assurée par l’Union euro-péenne à travers la région Réunion.Pour cette lutte contre les épidémiesqui touchent le bétail dans les paysde l’Océan indien, les experts fran-

çais, ayant sans doute été mis aucourant du dialogue de sourds quirègnent aux Comores entre les auto-rités fédérales et insulaires, ont pré-conisé une “entente et une collabo-ration des différentes entités dupays, afin d’assurer la réussite dece projet.” Un projet important, ence moment où le monde entier estenvahi par une multitude de pandé-mies qui touchent à la fois le bétailet l’homme.

SM

Une équipe de quatre experts français en santé animale se trouve auxComores dans le cadre d’un projet de lutte contre les épidémies qui tou-chent le bétail. Elle réalise des enquêtes dont la finalité est de pouvoirconstituer une base de données sur l’état endémique des épizooties dubétail aux Comores, et permettre aux autorités de planifier une politique delutte pérenne

Arrivée d’une équipe de vétérinaires français

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COOPERATION

Monsieur l’ambassa-deur, les Comoressont depuis novemb-re 1993 membres de

la Ligue des Etats arabes qui aouvert en 2008 sa représentationà Moroni. Quelles sont les mis-sions dévolues à celle-ci ? L’Union des Comores est, depuisson adhésion à la Ligue, un memb-re actif. Elle a aussi l’avantaged’appartenir à l’Union africaine et àla Conférence islamique. En fait,l’ouverture d’un bureau n’est pasautomatique dans tous les Etatsmembres. Le bureau aura pour rôlede faciliter les relations diploma-tiques, gage de biens nombreuxéchanges commerciaux, entre lesComores et les autres pays arabes.Il est ouvert quand le besoin est res-senti d’appuyer un pays membre endifficultés. D’autres Etats membres,comme l’Irak, la Somalie, le SudSoudan qui sont ou qui étaient plusou moins dans le même besoin queles Comores ont bénéficié de cetteouverture. Je pense que depuis l’ou-verture de cette représentationbeaucoup de choses ont été accom-plies. Maintenant, la visibilité desComores, dans des nombreusesmanifestations rassemblant les paysarabes, est indéniable. Et je penseque les Comores ont beaucoup àgagner à être visibles. Récemment,lors du sommet de Qatar, le pays a

bénéficié d’une aide de 2 millionsde dollar par mois pour une duréede un an.

Justement, concernant cette aide,à quoi ce fonds est-il destiné?Je crois qu’une commission spécia-le a été mise en place pour détermi-ner, bien sûr avec la coopération del’Etat comorien, dans quel domaineaffecter ces fonds. Je tiens à préci-ser que d’autres Etats membres,notamment, la Somalie, le Darfour,ont bénéficié de cet appui financier.

Un sujet d’actualité, le gouverne-ment comorien a décidé d’orga-niser un référendum le 17 maiprochain. Quelle est, donc, laposition de la Ligue arabe parrapport à cette question ?Nous pensons que ce projet est unebonne chose. Il offre au pays lachance d’aller vers une relance éco-nomique effective avec la suppres-sion de cette multitude d’institu-tions qui demandent en conséquen-ce beaucoup d’argent. Prenonsl’exemple de l’Indonésie, un paysmusulman comme les Comores.L’Indonésie compte à elle seuledeux milles îles, et pourtant il n’y aqu’un seul président et un seul gou-vernement. Ce qui est des voisinsdirects des Comores, il y a le casdes îles Maldives qui comptent àpeu près deux cents îles avec un

seul président. Sur la consultationprochaine, le gouvernement a sou-mis une requêté auprès de la Liguequi compte dépêcher une missiond’observation.

Les investisseurs arabes semblentmarqué un nouveau regain d’in-térêt sur le marché comorien. Laprésence, récente, du bureau dela Ligue arabe en est-elle pourquelque chose ?Ce regain d’intérêt était inévitable,que ce soit avec notre présence ounon ; puisque les Comores ont ceprivilège d’être le seul pays arabo-musulman dans cette zone de l’o-céan indien. Cela vient s’ajouter àsa position géographique straté-gique. Je pense qu’il est particuliè-rement dû au dynamisme déployépar le nouveau chef de l’Etat pourplaider en faveur du développe-ment de son pays. Je note en pas-sant que les Comores doiventdépasser les lourdeurs administrati-ves qui découragent de nombreuxinvestisseurs qui souhaiteraients’installer aux Comores

Y- a-t-il une politique définiepour promouvoir la langue arabeaux Comores ?Une politique existe déjà, et nomb-reux sont les programmes d’ensei-gnement de la langue arabe actuel-lement menés par des organisations

arabes ou musulmanes, de bienfai-sance. Je citerai les cas du centreIbn Kaldoum à Vouvouni et desbureaux de la Ligue islamique mon-diale à Moroni et dans les autresîles.

Quelle est la position de la ligue,sur la question de Mayotte et duréférendum que la France a orga-nisé sur cette île il y a un mois ?

Nous considérons que Mayotte estune terre arabe et musulmane. Cettepolitique exercée par l’Etat françaisest contre toutes les résolutions desNations unies. De notre point devue, Mayotte restera comoriennequoiqu’il arrive.

Interview réalisée par Cheha AliHamadi et traduite de l’arabe

par Kamardine Soulé

L’hôtel Le Moroni a abrité lesmardi et mercredi des jour-nées d’atelier, organisé par le

ministère fédéral de l’Agriculture, dela Pêche et de l’Environnement, surle thème “préparation d’un pland’action stratégique et de l’analysediagnostique transfrontalières sur lesressources marines et côtières.”Cette réunion de travail regroupe lesdépartements sous tutelle duditministère, ainsi que les organismesnon gouvernementaux financés parle projet régional Wio-Lab. Ce pro-jet regroupe les pays de la zone ouestde l’Océan indien dans la recherchede solutions aux principaux problè-mes environnementaux et aux ques-tions liées à la dégradation de l’envi-ronnement marin et côtier résultantdes activités terrestres.Pendant ces deux jours, ces différen-tes entités doivent concourir vers l’é-laboration d’un documents nationalregroupant toutes les données etrecommandations issues des activitésmenées, au niveau régional, par lesOng et les institutions publiques s’é-tant investis dans les missions bienspéciales de gestion et de protectiondes côtes maritimes comoriennes.Durant le premier jour, les partici-pants ont été informés des objectifsprincipaux de l’atelier par les autori-tés du ministère. Cette présentation a

été suivie par des exposés et desdébats sur les activités menéesjusque-là par les services publics etles organisations non gouvernemen-tales dans ce domaine. A l’instar des autres pays appartenantà la zone du projet Wio-Lab, lesComores souhaitent elles aussi, d’ici2032, “promouvoir des habitatscôtiers protégés, restaurés et géréspour une exploitation durable”,comme il est indiqué dans le pro-gramme d’action stratégique pour laprotection de l’environnement marinet côtier de l’Océan indien. Les îlesde la lune aspirent aussi à “rendre laqualité de l’eau conforme aux nor-mes internationales” et “gérer les

écoulements fluviaux de manièrerationnelle et durable”. Mais toutceci nécessite que “les acteurs colla-borent efficacement au niveau régio-nal à la résolution des problèmestransfrontaliers”, comme le veut ceprogramme, arrêté par les autoritéscomoriennes.Aux Comores, les quatre dernièresannées ont été marquées par certai-nes réalisations dans le cadre duWio-Lab, démontrées par les respon-sables d’une institution publique,l’Inrape, et par trois Ong qui, tous,véhiculent des projets environne-mentaux s’y affiliant. Ainsi, le projetDémonstration Itsamiya, sur l’île deMohéli, a bien été entrepris pratique-

ment depuis octobre 2007. Et, avec178 000 dollars (un peu plus de 65millions de francs), des sites touris-tiques ont été aménagés, des travauxde reboisement ont été entamés et unobservatoire de ponte des tortuesmarines a été construit. Il est de même pour l’Inrape. Avec unappui de 40 000 dollars (14millions), en grande partie fournispar le Programme des Nations Uniespour l’Environnement (toujours dansle cadre du Wio-Lab), l’Institutnational de recherche pour l’agricul-ture, la pêche et l’environnementdéclare avoir mené plusieurs actionsdans le domaine de l’analyse de laqualité de l’eau, au niveau de certai-nes zones de la Grande-Comore,comme la côte maritime de Moroni,dans les périphéries du port. La prin-cipale conclusion de cette enquêtepartielle (puisque une partie des ana-lyses n’a pas pu être faite faute d’é-quipement adéquat) est que “l’eaun’est pas trop polluée” ; le taux desmétaux lourds n’étant pas inquiétant. L’Association pour la protection duGombessa (coelacanthe) a été, elleaussi, bénéficiaire des financementsdu projet Wio-Lab, à hauteur de 100000 dollars (quelques 36 millions defrancs). Un montant injecté dans desactivités de sensibilisation, et aufinancement de quelques petits pro-

jets pour les pêcheurs, comme pourl’achat de vedettes, de lamparos, dechambres froides ainsi que la cons-truction d’une débarcadère, afin d’ai-der ces derniers à s’impliquer davan-tage dans la sauvegarde de l’espècerare. D’après le Centre de gestion etde conservation du coelacanthe et deson environnement, le résultat decette politique s’observe dans unerégression nette du nombre de coela-canthes attrapés depuis 1996, avectrois individus pêchés à Ngazidja, et(tout de même !) une dizaine pour laseule île d’Anjouan.En attendant les conclusions de cetatelier mercredi après-midi, ilconvient de rappeler que le projetWio-Lab est soutenu par leProgramme des Nations Unies pourl’Environnement ainsi que le Fondsmondial pour l’environnement.Représentant un partenariat solideentre les pays de la région de l’ouestde l’Océan indien et le gouverne-ment norvégien, il est conçu commeun projet de démonstration pour leProgramme d’action mondial pour laprotection du milieu marin et vise, engros, à développer la capacité régio-nale et à renforcer les institutionspour un développement durablemoins polluant. .

SM

Entretien avec le représentant du Bureau de la Ligue des Etats arabes‘‘Les Comores ont beaucoup à gagner à être plus visibles’’

Développement durable. Projet Wio-Lab : vers un plan d’action nationale

Abdallah Mubarak Al-Araimi, originaire d’Oman, est, depuis mars 2008, nommé représentant du Bureau de la Ligue des Etats arabes àMoroni. Ancien Chargé d’affaires d’Oman auprès de l’Italie, du Kenyan, de Djibouti, Somalie… l’ambassadeur parle, pour cette premiè-re interview accordée à Al-watwan, de ses missions, de la place de la langue arabe aux Comores, des investissements arabes…

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