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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DEPARTEMENT ELEVAGE MEMOIRE DE FIN D’ETUDES Pour l’obtention du diplôme d’ingénieur Agronome Option Elevage Présenté par : RAZAFIMANANTSOA Lauréat Garcin Devant le jury composé de : Monsieur Jean de Neupomuscène RAKOTOZANDRINY (Président) ; Monsieur Georges RAFOMANANA (Tuteur) ; Monsieur Braun de Ruffin RAKOTOARISON (Examinateur) ; Monsieur EDALY (Examinateur) et ; Monsieur PRASSAD Eswara (Invité). Date de soutenance : 18 Mai 2007 ÉTUDES DE LA QUALITE DES POSTLARVES CAS DE LA FERME AQUACULTURE DE CREVETTE DE BESALAMPY (ACB)

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES

DEPARTEMENT ELEVAGE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES Pour l’obtention du diplôme d’ingénieur Agronome

Option Elevage

Présenté par : RAZAFIMANANTSOA Lauréat Garcin

Devant le jury composé de :

Monsieur Jean de Neupomuscène RAKOTOZANDRINY (Président) ;

Monsieur Georges RAFOMANANA (Tuteur) ;

Monsieur Braun de Ruffin RAKOTOARISON (Examinateur) ;

Monsieur EDALY (Examinateur) et ;

Monsieur PRASSAD Eswara (Invité).

Date de soutenance : 18 Mai 2007

ÉTUDES DE LA QUALITE DES POSTLARVES CAS DE LA FERME

AQUACULTURE DE CREVETTE DE BESALAMPY (ACB )

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i

UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO

ÉCOLE SUPÉRIEURE DES SCIENCES

AGRONOMIQUES

(E.S.S.A)

Tél : (261) 222 228 67 / Fax : (261) 22 340 83

BP : 175 CP : 101 - Antananarivo - Madagascar

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

DIPLOME D’INGENIEUR AGRONOME

Spécialisation : ELEVAGE

Date de réalisation :

Tuteur : Georges RAFOMANANA

Docteur de l’ENSAR, Option : Halieutiques

Mention : Economie Rurale aquacole

Organisme d’accueil : Aquaculture de crevette de

Besalampy

Responsable : Monsieur PRASSAD Eswara

Auteur : RAZAFIMANANTSOA Lauréat Garcin

Titre : « Etude de la qualité des postlarves. Cas de l’Aquaculture de Crevettes de Besalampy »

RESUME Les Pls de bonne qualité sont considérées comme prédicateurs de bon rendement dans la production des crevettes. Cette étude décrit les relations entre les indicateurs de qualité et les performances zootechniques des postlarves P8 à P12 de Penaeus monodon en provenance des centres d’élevage larvaire de Nosy-Be et d’Ambatomifoko pour les productions réalisées entre Janvier et Mai 2006. 2 a roches différentes ont été mises en œuvre. Une observation microscopique de quelques échantillons de Pls attribue une note pour la qualité des lots de Pls reçues au niveau de la ferme. L’a roche quantitative est appréciée au moyen d’un test de résistance à l’eau à 0 ppt pendant une heure. Le taux de survie à ce test et les notes issues constituent les indicateurs de base à confronter aux taux de survie et de croissance journalière en fin d’élevage. Les taux de survie sont relativement élevés du test de stress supérieur à 75%, ainsi que les notes, supérieures à 83 n’ont pas présenté de corrélation significative avec les critères zootechniques.

ABSTRACT Pls of good quality are considered as predictor of good yield in shrimp production. This study describes the relationship between the indicators of quality and the zootechnical performances of P8 and P12 Pls coming from the larval rearing in Nosy-Be and Ambatomifoko larval rearing for the production carried out between January and may 2006. Two differents a roaches were implemented. The qualitative a roach carried out through microscope observation of some samples of Pls allots a note for the quality of batch of Pls. The quantitative a roach is a reciated by means of stress test in water of 0 ppt during one hour. The survival rate to this test and the notes constitute the basic indicators confronted with the rate of survival and growth rate at the end of nursery rearing. The relatively high rates of survival of the test higher than 75%, as well as the higher notes, higher than 83, did not present a significant correlation with the zootechnical criterion. Mots clés : qualité, postlarve, stress, survie, croissance, P. monodon Key-words: quality, postlarvae, stress, survival, growth. P. monodon

Diffusion et référence Non limitée Sous réserves d’abord Non autorisées

Je soussigné, Garcin RAZAFIMANANTSOA, propriétaire des droits de production du résumé du

Mémoire mentionné ci-dessus, autorise par la présente, toutes les sources bibliographiques à signaler et

publier le dit résumé, on émet les réserves suivantes.

Date Signature

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REMERCIEMENTS

Ce mémoire n’a pas pu se réaliser sans l’aide et le soutien de plusieurs intervenants.

Nous adressons nos sincères remerciements à l’équipe de l’Aquaculture de Crevette de

Besalampy, pour les moyens de réaliser ce travail de recherche dans les meilleures conditions.

- Nous adressons nos plus sincères remerciements, au Professeur Jean de Neupomuscène

RAKOTOZANDRINY, Président de Jury, Docteur d’Etat ès-Science Naturelle,

Docteur en Sciences Biologiques Appliquées, Chef du Département Elevage à l’ESSA,

qui nous a fait le grand honneur de présider le jury de ce mémoire.

- Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à Monsieur Georges

RAFOMANANA, Directeur de Recherche Associé, Docteur de l’ENSAR en

Halieutiques, Ingénieur Agro Halieute, notre tuteur, pour les critiques et les précieux

conseils formulés conduisant à la réalisation de ce mémoire.

- Nous adressons nos remerciements à Monsieur PRASSAD Eswara, Chef de

Département Nurserie de Besalampy, pour les soutiens d’encouragements et pour

l’intérêt qu’il a porté sur l’évolution de notre travail

- Nous remercions chaleureusement Monsieur EDALY, PhD en Gestion et

Aménagement des Ressources Halieutiques pour avoir accepté de siéger parmi les

membres du jury

- Nous tenons à présenter nos plus grands remerciements à Monsieur Braun de Ruffin

RAKOTOARISON, Enseignant chercheur, Maître de conférences, Enseignant

chercheur à l’ESSA qui nous fait honneur de siéger parmi les membres de jury

Nous remerciements s’adressent également à

� Tous les enseignants et personnel de l’ESSA ;

� Tous les personnels de l’American Information Center ;

� Tout le personnel du Département Elevage de l’ACB et ;

� A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce

manuscrit.

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SOMMAIRE

RESUME ................................................................................................................................................. i

REMERCIEMENTS ........................................................................................................................... ii

SOMMAIRE ........................................................................................................................................ iii

LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................... v

LISTE DES FIGURES ....................................................................................................................... vi

LISTE DES ABREVIATIONS ...................................................................................................... viii

LISTE DES ACRONYMES .............................................................................................................. ix

GLOSSAIRE ......................................................................................................................................... x

LISTE DES ANNEXES ....................................................................................................................xii

INTRODUCTION GENERALE ..................................................................................... 1

I- CONTEXTE ACTUEL ET PROBLÉMATIQUES DE LA PRODUCTI ON DE

POSTLARVES EN AQUACULTURE CREVETTICOLE ......................................... 2

1.1. Contexte mondial de la crevetticulture .............................................................................. 2

1.1.1 Economie ........................................................................................................................................... 2

1.1.2 Prix....................................................................................................................................................... 2 1.1.3 Production mondiale ....................................................................................................................... 2

1.2 Contexte national ................................................................................................................ 3

1.2.1 Filière aquacole du groupe UNIMA .......................................................................................... 3

1.2.2 Localisation et description du site .............................................................................................. 4

1.3 Objectifs ............................................................................................................................. 5

1.4 Justifications ....................................................................................................................... 6

1.5 Problématiques ................................................................................................................... 6

II- MATERIELS ET METHODES ................................................................................. 9

2.1 Méthodologie d’a roche ...................................................................................................... 9

2.1.1 Contrôle de la qualité des postlarves ......................................................................................... 9 2.1.2 Gestion pratique de raceway ...................................................................................................... 13

2.1.3 Estimation l’évolution du poids moyen des postlarves ...................................................... 17

2.1.4 Estimation de la survie ................................................................................................................. 17

2.1.5 Analyse des données ..................................................................................................................... 18

2.2 Limites .............................................................................................................................. 22

2.3 Matériels ........................................................................................................................... 22

2.3.1 Nurseries .......................................................................................................................................... 22 2.3.2 Matériels pour comptage volumétrique .................................................................................. 23

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2.3.3 Matériels d’acclimatation ............................................................................................................ 23

2.3.4 Matériels d’échantillonnage de poids moyen ........................................................................ 23 2.3.5 Matériels de laboratoire ............................................................................................................... 24

2.3.6 Moyens de transport ..................................................................................................................... 24

III- ANALYSES DES RESULTATS .............................................................................. 25

3.1. Croissance journalière ..................................................................................................... 25

3.1.1. Test de stress .................................................................................................................................. 25

3.1.2 Note Aquastar de Besalampy ..................................................................................................... 26

3.2 Survie ................................................................................................................................ 27

3.2.1 Test de stress ................................................................................................................................... 27

3.2.2 Note Aquastar de Besalampy ..................................................................................................... 28

3.3. Paramètres physicochimiques ......................................................................................... 28

3.3.1. Température ................................................................................................................................... 28

3.3.3 Salinité .............................................................................................................................................. 32

3.3.4 pH ....................................................................................................................................................... 34

3.3.5 Ammoniac non ionisé (TAN) .................................................................................................... 38 3.3.6 Oxygène dissous ............................................................................................................................ 42

3.4 Qualité de postlarves ........................................................................................................ 45

3.5 Influence des autres paramètres ........................................................................................ 47

3.5.1 Influence de DTE INI et DUREL sur la survie .................................................................... 47

3.5.2. Influence d’ARTMP sur la croissance ................................................................................... 49

3.5.3. Influence de DUR_EL sur la croissance................................................................................ 50

3.5.4 Influence des paramètres d’expédition sur les performances zootechniques ............... 51

3.6. Recommandations ........................................................................................................... 52

3.7 Plan d’aménagement......................................................................................................... 53

3.7.1 Comparaison des 2 systèmes de production .......................................................................... 54 3.7.2. Système d’aquaculture avec recyclage .................................................................................. 55

3.7.3. Filtrage des effluents ................................................................................................................... 56

CONCLUSION GENERALE ......................................................................................................... 58

BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................ 59

ANNEXES .....................................................................................................................................

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v

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Récapitulation de contrôle de qualité de postlarves ........................................... 10

Tableau 2 : Taux de nutrition utilisé pour les microparticules et Artémia ............................ 15

Tableau 3 : Contrôle des paramètres physicochimiques de l’eau .......................................... 16

Tableau 4 : Corrélation entre les notes Aquastar et les performances zootechniques ........... 45

Tableau 5 : Influence de DTE_INI sur le poids final des Pls ................................................ 48

Tableau 6 : Survie correspondant aux modalités de DTE_INI .............................................. 48

Tableau 7 : Moyenne des croissances journalières correspondant aux modalités

d’ARTMP ........................................................................................................... 49

Tableau 8 : Moyenne des croissances journalières correspondant aux modalités de

DUR_EL ............................................................................................................. 50

Tableau 9 : Corrélation entre les paramètres d’expédition et les performances zootechniques

............................................................................................................................ 51

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vi

LISTE DES FIGURES

Figure n°1 : Nécrose sur pléopodes observé sur une PL ................................................................................. 11

Figure n°2 : Antenne tordue observée sur une PL .......................................................................................... 11

Figure n°3 : Hépatopancréas plein d’une PL .................................................................................................. 11

Figure n°4 : Ratio muscle / intestin d’ une PL ................................................................................................ 12

Figure n°5 : Chromatophore observé au dernier segment d’une PL ............................................................... 12

Figure n°6 : Fouling sévère recouvrant les pléopodes d’une PL ..................................................................... 13

Figure n°7 : Cubitainers .................................................................................................................................. 14

Figure n°8 : Diagramme de configuration et de construction d’un raceway ................................................... 23

Figure n°9 : Résultats de croissance correspondant aux modalités de TEST_O ............................................. 25

Figure n°10 : Résultats de croissance correspondant aux NOTAQUA_BES ................................................... 26

Figure n°11 : Résultats de survie correspondant aux TEST_O ......................................................................... 27

Figure n°12 : Résultats de survie correspondant aux NOTAQUA_BES .......................................................... 28

Figure n°13 : Relevés journaliers des températures pour les cycles abordés en fin de janvier ........................ 29

Figure n°14 : Relevés journaliers des températures pour les ensemencements de février ................................ 29

Figure n°15 : Relevés journaliers des températures pour les ensemencements de mars .................................. 30

Figure n°16 : Relevés journaliers des températures pour les ensemencements de mars .................................. 30

Figure n°17 : Relevés journaliers des températures pour les ensemencements d’avril .................................... 31

Figure n°18 : Variations des salinités d’élevage pour les cycles à allure descendante ..................................... 33

Figure n°19 : Variations des salinités d’élevage pour les cycles à allure ascendante ....................................... 33

Figure n°20 : pH des cycles d’élevage pour la classe de DUREL10 ................................................................ 35

Figure n°21 : pH des cycles d’élevage pour la classe de DUREL12 ................................................................ 35

Figure n°22 : pH des cycles d’élevage pour la classe de DUREL12 ................................................................ 36

Figure n°23 : pH des cycles d’élevage pour la classe de DUREL12 ................................................................ 36

Figure n°24 : pH des cycles d’élevage pour la classe de DUREL14 ................................................................ 37

Figure n°25 : Ammoniac non ionisé des cycles correspondant à la modalité de TAN 0 ................................ 38

Figure n°26 : Ammoniac non ionisé des cycles correspondant à la modalité de TAN 0,4 ............................. 39

Figure n°27 : Ammoniac non ionisé des cycles correspondant à la modalité de TAN 0,8 ............................. 39

Figure n°28 : Ammoniac non ionisé des cycles correspondant à la modalité de TAN 1,2 ............................. 40

Figure n°29 : Oxygène dissous des cycles correspondant à la modalité de TAN 0 ........................................ 42

Figure n°30 : Oxygène dissous des cycles correspondant à la modalité de TAN 0,4 ..................................... 43

Figure n°31 : Oxygène dissous des cycles correspondant à la modalité de TAN 0,4 ..................................... 43

Figure n°32 : Oxygène dissous des cycles correspondant à la modalité de TAN 0,8 ..................................... 44

Figure n°33 : Oxygène dissous des cycles correspondant à la modalité de TAN 1,2 ..................................... 44

Figure n°34 : Variation de survie en fonction de DTE INI et DUREL ............................................................. 47

Figure n°35 : Croissance journalière correspondant aux ARTMP .................................................................... 49

Figure n°36 : Croissance journalière correspondant aux DUR_EL .................................................................. 50

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LISTE DES CARTES

Carte n°1 : ACB Localisation régionale ..................................................................................... 4

Carte n°2 : ACB Ferme crevetticole Plan du site ....................................................................... 5

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viii

LISTE DES ABREVIATIONS

NRTH Nouvelle ration théorique

PNB Pêcherie de Nossi Be

AQUALMA Aquaculture de Mahajamba

FAO Fond Agriculture Organization

ANOVA Analysis of variance

PNUD Programme des Nations -Unies pour le Développement

ESSA Ecole Supérieure des sciences Agronomiques

TN Taux de Nutrition

T Tonne

PLs postlarves

Ppt Part per thousand

OD Oxygène dissous

SPSS Statistical Package for Science Social

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ix

LISTE DES ACRONYMES

CHG_ PORT charge de transport de PL en g/l

DUR_ PORT durée de transport

DUR_ ACL durée de l’acclimatation

DUR_ EXP durée de l’expédition

NOTAQ_ ECLO note Aquastar de l'écloserie

∆_NOTAQ variation de la note Aquastar

TEST_0 survie de 20 PLS en eau douce après 1 heure

DTE_INI (nb/l) densité initiale

CR_JR croissance journalière moyenne pendant l'élevage

RE_MOY renouvellement d’eau moyen pendant l'élevage

MICROP quantité de microparticules en g utilisée

ART quantité d'Artémia en g utilisée

ARTMP MICROP+ART

TNG_REEL taux de nutrition global réel utilisé

DUR_EL durée d’élevage

SR W survie en fin d’élevage en raceway des PL

T° MOY Température moyenne durant l’élevage

TAN_MOY ammoniaque total moyen pendant l'élevage

SAL MOY salinité moyenne pendant l'élevage

PH_MOY Potentiel hydrogène moyen pendant l'élevage

AMNI_MOY ammoniaque non ionisé moyen pendant l'élevage

% HO Pourcentage d’eau

EE Taux d’erreur de l’ensemble

EC Erreur par Comparaison

c Nombre de comparaison

paei poids avec eau partiels pour le pourcentage d’eau

psei poids sans eau partiels pour le pourcentage d’eau

PSEi poids sans eau partiels pour la tranche i récoltée

PTi Poids de tranche i de crevettes juvéniles récoltées

PMi Poids moyens de la tranche i

Ni Nombre

NOTAQ_BES note Aquastar de Besalampy

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GLOSSAIRE

Zone intertidale :

De l'anglais tidal, signifiant "marée". Zone de battement de la marée, où s'effectue le marnage.

Il s'agit d'une zone transitoire entre les domaines marin (toujours immergé) et terrestre

(toujours émergé).

Femelle gravide :

Un géniteur Femelle gravide est une femelle prête à pondre.

Marnage : Le marnage est l'amplitude entre la zone de basse marée et de haute marée. Il est souvent

propice à un écosystème spécifique, comme les marais à mangroves en milieu tropical.

Il y a une nuance avec la zone intertidale alors que le marnage se concentre sur le phénomène,

la zone intertidale représente la zone où a lieu ce phénomène.

Le stress :

Étymologiquement, le mot "stress" provient du latin "stringere" : mettre en tension. D’après,

Hans Selye, le stress est la réponse non spécifique de l'organisme à toute demande. Par

définition, il ne peut être évité. La complète liberté par rapport au stress, c'est la mort

Biologiquement parlant le stress correspond aux contraintes et agressions subies par un

organisme qui vont l'empêcher de vivre dans des conditions optimales et vont engendrer une

réponse de cet organisme pour pouvoir vivre dans de meilleures conditions.

Les nurseries :

Les nurseries sont les parties des élevages de crevettes où les postlarves sont élevées et

accoutumées aux conditions et à la salinité des bassins de grossissement. Les éleveurs

désignent les postlarves par le sigle “ PL ”, suffixé par le nombre de jours (PL-1, PL-2, etc.) ou

P1 ,P2 , etc.

Pregrossissement :

Pregrossissement est une partie de grossissement de crevettes où les postlarves généralement

plus âgées que celles des nurseries ou juvéniles sont élevées et accoutumées aux conditions et à

la salinité des bassins de grossissement.

Le fouling :

Ce sont des microorganismes, généralement des protozoaires parasites comme les

zoothamnium, recouvrant certaine partie des postlarves.

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xi

Système en eau claire :

Le principe de ce système consiste à effectuer la production des algues phytoplanctoniques et

des animaux planctoniques qui serviront de proies aux mysis et aux Pls dans d’autres

installations, et de distribuer la nourriture ainsi produite aux élevages en fonction d’une

estimation des besoins journaliers.

Système en eau verte :

En système en eau verte, les larves de crevettes sont nourries à l’aide d’une efflorescence

algale provoquée à l’intérieur même des bassins d’élevage.

Cubitainers :

Les cubitainers sont des paquets composés et constitués d’une boîte en plastique ondulée

enfermée dans une autre boite en plastique.

Les raceways (RW):

Les raceways sont des bassins parallélépipédiques en brique, tapissés à l’intérieur par du

« liner », une bâche en polyéthylène.

Le liner :

C’est une bâche en polyéthylène.

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LISTE DES ANNEXES

Annexe I : Données brutes des paramètres physicochimiques des cycles

Annexe II : Modalités des variables

Annexe III : Statistiques descriptives des modalité des variables

Annexe IV : Moyennes des survies et des croissances pour les modalités de variables

Annexe V : Anova de croissance et de survie

Annexe VI : Corrélation entre les DTE_INI et les paramètres physicochimiques

Annexe VII : Données brutes des paramètres d'expédition

Annexe VIII : Présentation du logiciel STATA

Annexe IX : Tableau pour la note Aquastar

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INTRODUCTION GENERALE

L’élevage des crevettes est passé d’une activité traditionnelle à petite échelle, en Asie

du Sud-Est, à une industrie mondiale. Les progrès technologiques ont permis d’élever des

crevettes avec des densités toujours plus élevées. Et les géniteurs sont expédiés dans le monde

entier. La grande majorité des crevettes d’élevage appartiennent à la famille des Penaeidae et

deux espèces seulement, Penaeus vannamei (crevette à pattes blanches) et Penaeus monodon

(crevette géante tigrée), représentent près de 80% de tous les élevages. Cette monoculture

industrielle est très sensible aux maladies. Ce qui a provoqué régionalement plusieurs vagues

meurtrières dans les populations de crevettes d’élevage. Beaucoup de producteurs utilisent les

systèmes de nurseries comme quarantaine pour minimiser les pertes dues aux nombreux cas de

maladies virales. En élevage de crevette semi-intensif, les nurseries s’appliquent pour le

système d’élevage multiphasé mettant en œuvre 2 ou 3 phases en opposition avec le système à

phase unique, avec un ensemencement direct de postlarves.

L’ensemencement des postlarves dans les raceways est quelque fois suivi de mortalité

plus ou moins importante. Cette mortalité peut provenir des animaux (écloserie, milieu

naturel). Elle peut être due aux maladies et à l’alimentation en écloserie et aux caractéristiques

physicochimiques du nouveau milieu d’élevage. Pour réduire cette mortalité, une appréciation

de l’état physiologique de postlarves lors de la réception de postlarves à la ferme s’impose.

Ceci souligne que la qualité des postlarves est cruciale pour la réussite de grossissement. Les

postlarves de bonne qualité vont résister aux rigueurs de la récolte et du transport, et s’adapter

à une large variation de conditions de bassins. La présente étude intitulée : « Etude de la qualité

de postlarves » contribue à une réévaluation des postlarves pour l’élevage en bassin. L’objectif

principal est de produire des postlarves avec un taux de survie et de croissance aussi élevé que

possible tout en considérant s’il y a des possibles relations entre ces critère zootechniques et les

appréciations de l’observation microscopique et du test de stress.

Le présent mémoire expose dans sa première partie le contexte actuel et problématique de la

production des postlarves en aquaculture crevetticole. Il développe les matériels et méthodes

dans la deuxième partie. Enfin, dans la troisième partie, il essaie d’exposer l’analyse de

résultats.

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PREMIERE PARTIEPREMIERE PARTIEPREMIERE PARTIEPREMIERE PARTIE ::::

CONTEXTE ACTUEL ET PCONTEXTE ACTUEL ET PCONTEXTE ACTUEL ET PCONTEXTE ACTUEL ET PROBLÉMATIQUES DE LA ROBLÉMATIQUES DE LA ROBLÉMATIQUES DE LA ROBLÉMATIQUES DE LA

PRODUCTION DE POSTLAPRODUCTION DE POSTLAPRODUCTION DE POSTLAPRODUCTION DE POSTLARVES EN AQUACULTURERVES EN AQUACULTURERVES EN AQUACULTURERVES EN AQUACULTURE

CREVETICOLECREVETICOLECREVETICOLECREVETICOLE

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I- CONTEXTE ACTUEL ET PROBLÉMATIQUES DE LA

PRODUCTION DE POSTLARVES EN AQUACULTURE

CREVETTICOLE

Cette première partie vise à décrire la situation de la crevetticulture et identifier les

problématiques engendrées par la qualité de postlarves sur le système d’élevage de l’ACB. Il

s’avère indispensable de bien décrire les objectifs et justifications conduisant aux

problématiques susceptibles d’influencer la production de juvéniles en nurserie de type

raceway.

1.1. Contexte mondial de la crevetticulture

1.1.1 Economie

La production mondiale de crevettes d'élevage a atteint plus de 1,6 million de T en

2003, représentant une recette pour les producteurs de près de 9 milliards de dollars (FAO,

2005). Cela représente 25 % de la production totale (élevage et pêche) cette année-là. Le plus

grand marché de consommation est celui des États-Unis, avec plus de 500 000 tonnes de

crevettes en 2003. Environ 250 000 T sont allées au Japon, tandis que les quatre principaux

importateurs européens de crevettes (France, Espagne, Royaume-Uni et Italie) en ont importé

globalement environ 500 000 T (FAO, 2005).

1.1.2 Prix

Le prix des crevettes importées est très variable. En 2003, le prix au kilogramme des

crevettes importées aux États-Unis est de 8,80 $US, légèrement plus élevé qu'au Japon à 8

$US. Le prix moyen à l'importation dans l'Union européenne se situe seulement à 5 $US/kg ;

ce niveau de prix plus bas s'explique par le fait que les importations de l'Union européenne

proviennent davantage de crevettes d'eau froide (produit de la pêche) qui sont plus petites que

les espèces d'élevage en eau chaude. Et cela justifie ainsi le prix plus bas. En outre, les pays

d'Europe méditerranéenne préfèrent les crevettes entières qui pèsent approximativement 30 %

de plus mais qui ont un prix unitaire plus faible (JOSUEIT, 2004).

1.1.3 Production mondiale

Environ 75% de la production mondiale de crevettes d'élevage proviennent des pays

asiatiques ; les deux principaux pays producteurs sont la Chine et la Thaïlande, suivis de près

par le Viêt-Nam, l'Indonésie et l'Inde. Les 25 % restants sont produits dans l'hémisphère

occidental, les pays d'Amérique du Sud (Brésil, Équateur, Mexique). En matière

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d'exportation, la Thaïlande est de loin le premier exportateur avec une part de marché de plus

de 30 %, suivie par la Chine, l'Indonésie et l'Inde, avec environ 10 % pour chacun. Les autres

pays exportateurs notables sont le Viêt-Nam, le Bangladesh et l’Équateur (FOODMARKET,

2005). La Thaïlande exporte presque toute sa production, tandis qu'en Chine la production

nationale de crevettes est destinée essentiellement pour le marché intérieur. Le seul pays

exportateur important qui dispose d'un marché intérieur développé est le Mexique (MC

CLENNAN, 2004).

1.2 Contexte national

La capture des crevettes sauvages de Madagascar est couramment de l’ordre de 8000T.

Des signes de surexploitation des eaux de Madagascar ont émergé ces années passées. Le taux

des captures est de 20% de moins en 1999, comparé aux années passées, signalant une

réduction des ressources naturelles. Partant de cette situation, une nouvelle orientation a été

adoptée : l’introduction de la notion de crevetticulture.

Ainsi dès la fin des années 80, sur l’initiative du Gouvernement Malgache et des

pêcheries de Nosy be (PNB), les premières ébauches de projet d’aquaculture de crevettes ont

démarré en collaboration avec le PNUD et la FAO (KASPRZYK et al, 1993). Le projet de la

ferme-pilote a permis de conclure que Madagascar présente des conditions physiques,

chimiques, climatiques, pédologiques, biologiques et hydrologiques conformes à la mise en

place de l’activité aquacole.

1.2.1 Filière aquacole du groupe UNIMA

La filière crevettière du groupe est complètement intégrée dès la production des

géniteurs d’élevage à Madagascar jusqu’à la distribution des produits finis en Europe.

Au cœur de cette filière, l’aquaculture axée sur un système semi intensif, est organisée autour

de l’ancien pôle, la ferme de Mahajamba, et d’un nouveau pôle, celle de l’Aquaculture de

Crevette de Besalampy (ACB).

Les installations de Mahajamba s’étendent sur un domaine de 700 ha de grossissement

avec une production annuelle moyenne de 3000T. Par contre, pour l’ACB, au total 435 ha de

bassins ont produit 2000T de crevettes en 2005.

Le centre de domestique de géniteurs, évalués à 48000 environ au total, et de

production de nauplius, d’une capacité d’un milliard, approvisionne les 3 sites d’élevage

larvaires basés à Nosy-be, à Ambatomifoko et Moramba.

Ces derniers ont respectivement une capacité de production de 250 à 400 millions de

postlarves, essentiellement pour les fermes de Mahajamba et d’ACB. Le groupe dispose de 2

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usines de traitement installées à Besakoa et à Besalampy avec des capacités de traitement

respectif de 10T/j et 13T/j de crevettes, et de production de glace 16T/j et 32T/j. Depuis 1992,

près de 30000T de crevettes d’élevage ont été récoltées par ce groupe.

1.2.2 Localisation et description du site

Le site de l’ACB est localisé sur la côte Ouest de Madagascar à 20 km de Besalampy.

La ferme implantée entre les mangroves et les dunes a une superficie de 5409 ha de tannes et

se situe à l’embouchure de la rivière de Sambao.

L’usine de traitement se trouve au sein même de la ferme. Et, elle est dotée

d’une capacité de traitement de 13T/j et de production de glace de 32T/j.

Carte n°1 : ACB Localisation régionale

Source : Land ressources

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Carte n°2 : ACB Ferme crevetticole Plan du site

Source : Land ressources

1.3 Objectifs

L’objectif principal est de produire des Pls avec un taux de survie et de croissance aussi

élevé que possible tout en considérant s’il y a des possibles relations entre ces critère

zootechniques et les appréciations de l’observation microscopique et du test de stress.

Pour atteindre ces objectifs, les stratégies suivantes sont préconisées :

- comparer les différents cycles d’élevages à travers leurs croissances et survies vis-à-

vis des paramètres physicochimiques (salinité, pH, température, oxygène dissous,

ammoniaque dissous) et d’autres paramètres d’élevage tels : la durée d’élevage, quantité de

microparticules et d’Artémia et la densité initiale d’élevage.et;

- établir des corrélations entre la croissance, la survie des postlarves avec les

paramètres de qualité de postlarves (test 0 ppt et note Aquastar), les paramètres d’expédition

(durée de transport, d’acclimatation, charge de transport).

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1.4 Justifications

Les producteurs de crevettes ont un besoin d’une évaluation rapide et d’une manière

simple la qualité de postlarves en accord avec la survie et la croissance future de postlarves.

Même si les éleveurs de crevettes ne peuvent pas identifier directement les facteurs

responsables d’une faible croissance. L’identification précoce d’une mauvaise qualité de

postlarves peut minimiser les dépenses sur les ressources de production.

Les indicateurs les plus intéressants à étudier sont les paramètres larvaires comme la

survie, la durée du cycle larvaire, le poids de postlarves d’un jour. Ces paramètres vont

donner des indicateurs pour une détection précoce d’une mauvaise qualité de postlarves.

1.5 Problématiques

La ferme aquacole ACB reçoit des PLs de 8 à 12 jours d’age provenant des sites d’élevage

larvaire de Nosy Be et d’ Ambatomifoko par avion pour la production de crevette de gros

calibre. Les PLs sont d’abord élevées en nurserie avant d’être transférées en bassin de

prégrossissement et de grossissement.

Le coût initial des Pls et les coûts des microparticules et d’Artémia constituent l’une de

plus grandes dépenses d’une nurserie. Ainsi, leur taux de survie est critique à la rentabilité de

production des juvéniles.

Pour faire face à ce problème de rentabilité, l’ACB a développé des stratégies qui sont

fortement liées sur la qualité de Pls. Cette stratégie de production des crevettes juvéniles, à

travers une faible densité avec des systèmes de production relativement intensifs dépend

énormément de la qualité de postlarves.

Avec de faible densité de 5 à 22 Pls/l, la production va dépendre d’un taux de survie élevé et

de la capacité des crevettes à maintenir un taux de croissance rapide jusqu’à la taille requise

pour la marché.

Par conséquent, un système d’évaluation de la qualité de Pls par un test de stress, et une

notation attribuée aux lots de Pls a été mis en œuvre lors de la réception des Pls.

Les ratios Muscle/TD, l’opacité de muscle, la couleur et l’aspect des hépatopancréas, le

« fouling », les défauts de forme, et les chromatophores ont été considérés comme standard en

termes de qualité de Pls dans le système de notation.

Le concept de test de stress est basé sur la présomption que le stress induit au-dessus de la

capacité d’acclimatation d’un organisme va l’affaiblir et réduire ses performances de

croissance et de survie. Ainsi, un lot de Pls présentant une forte résistance à l’eau à 0 t peut

bien présenter de bonne performance zootechnique.

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Par ailleurs, ACB accorde aussi beaucoup d’intérêts pour le système de production de

crevettes multiphasée. Ainsi, les Pls sont d’abord élevées dans des serres à raceway avant de

les stocker dans les bassins de pré grossissement et de grossissement. Ce système se heurte

aux problèmes d’excès de manipulations des animaux. En effet, au lieu d’entamer directement

le grossissement des crevettes juvéniles de la nurserie, elles doivent encore passer un pré

grossissement. Les manipulations se traduisent par les pesages séquentiels, le transport lors

des transferts vers les nouveaux bassins, et l’acclimatation au niveau milieu. Ces facteurs

constituent un risque de stress plus ou moins important pour les animaux. Ainsi, il s’avère

important de produire de crevettes juvéniles robustes

Outre, la distance et la durée d’expédition des postlarves. Elles sont aussi transportées

suivant des charges souvent variables.

Quand les crevettes sont élevées dans un environnement peu satisfaisant, la croissance

et la survie des postlarves diminuent.

Lorsque la densité de mise en charge s’intensifie et les animaux sont élevés dans un

environnement de production contrôlé, il y a un grand besoin de réduire les facteurs de stress.

Pour assurer que les animaux soient au-dessus d’un seuil limite de stress, il est nécessaire

d’établir et d’appliquer de bonnes pratiques de gestion d’élevage.

Un des critères très importants pour la réussite d’élevage consiste à maintenir la santé des

animaux.

En effet, les analyses microbiologiques effectuées montrent que les postlarves reçues sont

plus ou moins infectées par des vibrios. Les vibrios sont associés aux facteurs de stress

provoqués par les manipulations, la forte densité, la déficience nutritionnelle, la température

extrême, les niveaux élevés d’ammoniaque et de salinité. Les conditions environnementales

qui augmentent la densité des vibrios peuvent conduire aux maladies.

L’aquaculture commerciale tient une place importante à la sécurité alimentaire. Elle

génère des revenus pour les Gouvernements, pour sa viabilité financière indépendamment des

fonds publics. Madagascar n'est pas loin du seuil maximum exploitable pour la pêche

crevettière, les opérateurs ont commencé à se réorienter vers l'aquaculture. Le pays offre des

sites exceptionnels pour le développement des fermes d'aquaculture qui peuvent amoindrir la

surexploitation des ressources halieutiques. L’Aqualma, implantée dans la région de

Mahajanga depuis 1991 exploite un site de 700 ha à Mahajamba dont la production annuelle

atteint les 3.000 T de crevettes. Unima, a injecté des fonds dans le site de Besalampy qui

s'étend sur plus de 2.800 ha et produit 5000 T de crevettes par an.

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Actuellement, la stratégie de production de crevettes de gros calibre de l’ACB suit

son cours. Il y a lieu de déterminer la qualité de postlarves au niveau d’une ferme au moyen

d’une méthodologie simple et fiable. Les solutions adoptées reposent sur l’utilisation d'un test

de résistance au stress à l’eau à 0 ppt. Dans cette étude, la survie et la croissance, éléments

clés de qualité de postlarves, sont évaluées à travers de probables relations avec des

indicateurs fournis par les observations microscopiques des postlarves, les divers traitements

supportés par ces derniers depuis leur départ des centres d’élevage larvaire puis pendant un

bref élevage en serre de raceway.

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DEUXIEME PARTIEDEUXIEME PARTIEDEUXIEME PARTIEDEUXIEME PARTIE : : : :

MATERIELS ET METHODEMATERIELS ET METHODEMATERIELS ET METHODEMATERIELS ET METHODESSSS

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II- MATERIELS ET METHODES

La seconde partie de ce document est consacrée à la présentation et à la description

des matières et des méthodes utilisées pour la réalisation de l’étude ainsi que leurs avantages

et leurs limites pour étudier et analyser après les qualités de bonnes postlarves.

2.1 Méthodologie d’a roche

La méthode consiste à :

- contrôler la qualité des postlarves au moyen de test de stress et de la note Aquastar à

leur arrivée ;

- estimer l’évolution du poids moyen des postlarves dans les raceways ;

- assurer la gestion pratique de raceway ;

- estimer la survie finale et;

- enregistrer et l’analyser les données obtenues.

2.1.1 Contrôle de la qualité des postlarves

2.1.1.1 Examen microscopique

Des analyses qualitatives ont été réalisées sur un échantillon aléatoire de 25

postlarves. Chacune des postlarves a été examinée pour attribuer une note aux indicateurs de

qualité. La somme des points obtenus pour tous les indicateurs des 25 postlarves va donner la

qualité des postlarves d’un lot. Le système de notation attribué à ces indicateurs est résumé

dans le tableau ci –après :

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Tableau 1 : Récapitulation de contrôle de qualité de postlarves

Indicateurs Observations appréciation Score

Opacité Muscle concentrée sur l’aspect du muscle au niveau de la courbure de la queue autour des 4-5ème segments abdominaux

clair 1 Opaque sombre

-1

Defaut de forme Déformations sur rostre, les antennes et la carapace d’une part et les différents nécroses et cannibalismes d’autre part

absent 1 modéré 0 sévère -1

Couleur et aspect de l’Hepatopancreas

Coloration relative de l’hépatopancréas Plein sombre 1 Petit Pale -1

Fouling Degré de fouling dû aux epibionts absent 1 modéré 0 Sévère -1

Très sévère -2 Muscle / TD Comparaison du ratio entre muscle et

l’épaisseur de l’intestin au dernier segment

<50% 1 >50% 0

chromatophores Bien définis le long de l’axe ventral oui 1 Non 0

Source : Auteur, 2007

L’Aquastar consiste en une observation d’un échantillon de 25 postlarves en vue d’une

évaluation de l’état de leur déformation, du tube digestif constitué surtout par

l’hépatopancréas et l’intestin, du muscle, du chromatophore.

• Déformation

Le nombre et la localisation des déformations morphologiques sont des facteurs

d’évaluation de qualité. Leur examen porte sur :

- le rostre ;

- les pattes bien formées et complètes ;

- sur la carapace entière et ;

- les antennes : non tordues et bien développées.

Les signes de nécroses et de cannibalisme font partie aussi des déformations. Ce sont

des signes d’un mauvais état de santé. Les appendices endommagés sont aussi souvent un

indicateur de cannibalisme, quelquefois un signe d’une alimentation inadéquate.

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Figure n°1 : Nécrose sur pléopodes observé sur une PL

Source : NACA, 2005

Figure n°2 : Antenne tordue observée sur une PL

Source : NACA, 2005

• Contenu et aspect de l’hépatopancréas

L’hépatopancréas ne doit pas être transparent. Normalement, il doit être jaune sombre

ou ocre. Sa couleur est aussi influencée par la qualité et la couleur de microparticules. Une

couleur plus sombre de l’hépatopancréas indique un état de bonne santé de l’animal.

L’hépatopancréas doit être plein et bien développé.

Figure n°3 : Hépatopancréas plein d’une PL

Source : NACA, 2005

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• Opacité du muscle

Ce signe est un indicateur classique d’une réaction physiologique de stress. Le muscle

doit être translucide et ne doit pas avoir une apparence opaque, granuleuse, striée.

• Ratio muscle / intestin

Ce ratio s’obtient par une évaluation relative du muscle et de l’intestin au niveau du

6ème segment. Ce ratio est un indicateur important de l’état de nutrition de l’animal. Un ratio

élevé est préférable. Le ratio muscle / intestin des postlarves sauvages est pris comme

référence en terme de qualité de postlarves.

Figure n°4 : Ratio muscle / intestin d’une PL

Source : NACA, 2005

• Chromatophore

Le chromatophore doit être bien défini et localisé le long du milieu de l’axe ventral.

Figure n°5 : Chromatophore observé au dernier segment d’une PL

Source : NACA, 2005

• “ Fouling ”

Les postlarves doivent être exemptes de protozoaires parasites comme les

zoothamniums.

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Figure n°6 : Fouling sévère recouvrant les pléopodes d’une PL

Source : NACA, 2005

2.1.1.2 Test de stress

L’utilisation de test de stress varié constitue aussi un moyen de contrôle qualité. Ces

tests évaluent la survie d’un petit nombre de postlarves, soumises à un changement brutal de

la température, de la salinité, ou de la température et de la salinité ensemble.

Pour chaque réception de postlarves, un test de salinité à 0 ppt est réalisé pour un

échantillon de 20 postlarves. Ce milieu est préparé dans des béchers d’un litre à partir d'eau

douce. La salinité est contrôlée à l'aide d'un réfractomètre. Cinquante animaux, prélevés au

hasard, sont placés dans chaque bêcher sans acclimatation préalable, sans bullage ni

alimentation. Le dénombrement des animaux survivants a lieu toutes les 5 minutes pendant

une heure 1 h. Le critère de mortalité principal est l'absence de mouvement. Et en cas de

doute, sont considérées comme mortes les postlarves ne réagissant pas à des manipulations.

Le taux de survie (S) est exprimé en pourcentage.

2.1.2 Gestion pratique de raceway

2.1.2.1 Préparation des raceway

La préparation s’effectue en deux étapes :

- le vide sanitaire qui consiste à :

*chlorer à 100 m la surface interne du raceway avec ses accessoires

*à les nettoyer au savon puis les rincer à l’eau douce et,

*à mettre le tout à l’assec pendant 3 jours au moins ;

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2.1.2.2 Acclimatation

L’acclimatation est un processus complexe impliquant des réactions comportementale

et physiologique face aux dynamismes de conditions de l’environnement. Ces changements

réversibles aident l’organisme à s’ajuster aux fluctuations du milieu causées par la

température et la salinité par exemple

En effet, dans leur milieu naturel et en écloserie d’une part, les stades larvaires et les

postlarves bénéficient d’un environnement stable. D’autre part, les postlarves sont sensibles

aux changements brusques de paramètres physicochimiques de leur milieu comme la

température et la salinité. Les transports de longue durée augmentent toujours la température

de l’eau des “ cubitainers ” (Les cubitainers sont des paquets composés constitués d’une boite

en plastique ondulée enfermée dans une autre boite en plastique).

Figure n°7 : Cubitainers

Source : Auteur, 2007

Dans les raceway, la température de l’eau est encore plus élevée que celle de

l’expédition. Ainsi, une acclimatation s’avère nécessaire. Pour la température, l’acclimatation

consiste à remonter celle du bac d’acclimatation d’une unité tous les quarts d’heure jusqu’à

atteindre la température du raceway, par dilution de l’eau du raceway. Pour la salinité,

l’acclimatation se fait progressivement au niveau des centres d’élevage larvaire. En effet, la

salinité d’expédition reste toujours fixée 3 jours à l’avance. Cette salinité est la même que

celle du raceway lors de l’ensemencement des postlarves

2.1.2.3 Observations de routine

Durant un cycle d’élevage de postlarves, 2 observations sur loupe binoculaire sont

effectuées quotidiennement pour suivre l’évolution des stades de développement, l’évaluation

de l’état de réplétion, de l’estimation les pourcentages de divers cannibalismes, l’appréciation

de l’activité des postlarves, et la détection des zoothamniums et les nécroses.

2.1.2.4 Alimentation

Elle est un facteur essentiel dans la réussite des élevages.2 catégories d’aliments sont

utilisées :

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-les microparticules et ;

-les Artémia (cyste et/ ou biomasse) ;

Les microparticules se présentent sous plusieurs granulométries de 250 à 1200µ.

Celles de petite dimension s’utilisent pendant les premiers jours d’élevage, puis elles sont

remplacées par les plus grandes ; les Pls. disposent de 6 types de microparticules. Leur

disponibilité n’autorise que l’usage de certains d’entre eux. Leur proportion va dépendre de

l’âge, du poids moyen, et de l’estimation du nombre de postlarves d’une part, puis de la

disponibilité d’aliment d’autre part.

Les microparticules et Artémia sont distribués 8 fois par jour, mais décalés d’une heure,

toutes les 3 heures, de 03 à 09 heures du matin, puis de 11 à 20 heures et à 22 heures.

• Taux de nutrition

C’est le rapport entre la quantité d’aliment distribué et la biomasse ou encore c’est le

pourcentage d’aliment distribué en fonction du poids moyen.

Au premier jour d’élevage, les aliments se distribuent à un taux de nutrition de 45% de

la biomasse totale dont 16% pour les microparticules et 29% pour les Artémia. Ce taux de

45% va baisser de 1% jusqu’à la fin de l’élevage. Les variations des taux de chaque catégorie

d’aliment suivent cette diminution avec suppression de l’Artémia à PL 20.

Tableau 2 : Taux de nutrition utilisé pour les microparticules et Artémia Age Microparticules Artémia TN

8 0,16 0,29 0,45 9 0,18 0,26 0,44

10 0,2 0,23 0,43 11 0,21 0,21 0,42 12 0,22 0,19 0,41 13 0,24 0,16 0,4 14 0,25 0,14 0,39 15 0,26 0,12 0,38 16 0,27 0,1 0,37 17 0,28 0,08 0,36 18 0,29 0,06 0,35 19 0,3 0,04 0,34 20 0,31 0,02 0,33 21 0,32 0 0,32 22 0,31 0 0,31 23 0,3 0 0,3 24 0,3 0 0,3 25 0,3 0 0,3 26 0,29 0 0,29

Source : Auteur, 2007

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• Taux de nutrition Nouvelle Ration Théorique (NRTH)

La NRTH est calculée à partir du résultat de poids moyen après chaque échantillonnage.

La valeur de NRTH obtenue varie quotidiennement pour chaque nouvel échantillonnage de

poids moyen. Pour les 4 premiers jours d’élevage, une projection de valeur poids moyen

donne de NRTH pour cette période.

2.1.2.5 Changement d’eau

L’eau des raceway est renouvelée constamment pour conserver une bonne qualité de

l’eau pendant l’élevage. Cette opération est essentielle pour réduire les déchets dus à la

décomposition des restes d’aliment, apporter de l’oxygène, et stimuler la mue. Le

renouvellement d’eau quotidien est fonction de l’âge et de la quantité de la ration distribuée et

quelquefois en cas de chute brutale du niveau d’oxygène. Le taux renouvellement varie de 0 à

60% du volume du raceway. Ce taux augmente journalièrement tout au long du cycle et peut

atteindre les 200% en fin de cycle. Dans ce cas, le renouvellement d’eau est exécuté en 3

tranches.

2.1.2.6 Relevés des paramètres physicochimiques

Le tableau ci-dessous montre la fréquence, l’heure de prélèvement des paramètres

physicochimiques de l’eau des raceway.

Tableau 3 : Contrôle des paramètres physicochimiques de l’eau

Paramètres Fréquences Heures de prélèvement

Lieux d’analyse

Salinité Température + oxygène

Secchi Ph

1 x /j 4 x /j 1 x /j 2 x /j

16 h 9 h –11 h - 15 h –

17h 8 h 00

16 h

nurserie

TAN Après le 4ème jour puis tous les 2 jours par suite.

8 h 00

Laboratoire

de contrôle qualité

Source : Auteur, 2006

La mesure du pH est réalisée deux fois par jour le matin à 9 heures et le soir à 16

heures.

La concentration en oxygène dissous est jumelée avec la mesure de la température.

La salinité est contrôlée chacun après-midi. La mesure s’effectue à l’aide d’un

réfractomètre à lecture directe.

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Le dosage de l’ammoniac dissous (TAN) est fait au cinquième jour d’élevage puis

décalé d’un jour pour les autres dosages si le TAN est inférieur à 1 m.

la Température est prélevée quatre fois par jour. Un oxymètre est utilisée pour relever

la température de chaque raceway.

2.1.3 Estimation l’évolution du poids moyen des postlarves

L’augmentation du poids moyen au cours de l’élevage traduit la croissance des PL. La

connaissance du poids moyen est particulièrement importante. Sa valeur entre dans le calcul

de la ration quotidienne. En outre, elle détermine les conditions et les paramètres de transfert

vers les bassins de prégrossissement.

2.1.3.1 Méthode

Au 4e jour d’élevage, jusqu’à la fin du cycle d’élevage, un échantillon de PL a été

péché en 3 points du raceway (près du trop-plein, au milieu, à la sortie) à l’aide de l’épuisette.

La masse de PLs amassées est égouttée rapidement. 1 à 2 millièmes de PL sont essorées en le

faisant tourner de bas en haut.5 à 15 g de PL essorées sont versées dans un gobelet rempli

d’eau à son quart, taré sur la balance électronique.

Cette quantité est ensuite comptée.

2.1.4 Estimation de la survie

2.1.4.1 Récolte

Au terme d’un cycle d’élevage, les juvéniles sont pêchées à l’intérieur du raceway. La

vidange s’opère par capture progressive des juvéniles au moyen d’un épervier. L’élévation de

la biomasse totale procède successivement à une pesée moyenne de 500 g de l’échantillon

issu de chaque capture d’un filet, suivie d’une estimation du pourcentage d’eau et du poids

moyen correspondant à chaque tranche moyenne de 1,6 à 1, 8 kg de crevettes juvéniles

récoltées. Une moyenne de 4 pesées successives permet d’avoir cette tranche.

Détermination du pourcentage d’eau : %HO de la tranche de juvéniles

A la suite d’une 4ème pesée, le pourcentage d’eau est déterminé. Pour cela, il faut :

- un échantillon de 115 g en moyenne ;

- 3 poids avec eau partielle (paei) issus de 3 tranches égales de crevettes juvéniles de

115 g et ;

- 3 poids sans eau partielle (psei) correspondant à chaque paei.

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18

Le pourcentage d’eau s’obtient par la formule :

=

==3

1

3

1%

i

i

paei

pseiHO

Les psei s’obtiennent par pesée de paei essorés.

Détermination du poids moyen d’une tranche de juvéniles

Pour le poids moyen, il faut :

- un échantillon p de 30 g en moyenne et ;

- un nombre ni de crevettes juvéniles de cet échantillon.

La relation suivante donne le poids moyen de la tranche en mg.

1000xn

pPM

ii =

L’estimation de ce paramètre nécessite :

- les Poids de chacune des tranches de crevettes juvéniles récoltées pour un raceway le

(PTi) ;

- %HOi ;

- les PSEi correspondant à chaque tranche récoltée ;

- les PMi et ;

- le nombre estimé de crevettes juvéniles de chaque tranche Ni

La survie est donnée par la relation :

La survie est donnée par la relation :

)%( HOiPTPTPSE iii ×−=

iii PMPSEN /=

[ ]

i

i

ii

n

PM

HOixPTPT

S

∑ −

=

)%(

2.1.5 Analyse des données

Les éventuelles relations du test de stress, des paramètres d’expédition avec sur la survie

et la croissance sont traitées par le biais de corrélation de PEARSON. Par contre, le

coefficient de corrélation de Spearman est utilisée pour les notes. Le SPSS version 10 a

servi à l’élaboration des corrélations.

PTi : Poids de chacune des tranches de crevettes juvéniles

PSEi : Poids sans eau Partiel pour la tranche i récolté PMi : Poids Moyen de la tranche i %HO : Pourcentage d’eau de la tranche i Ni. : Nombre estimé de crevettes S : Survie ni : nombre de crevettes juvéniles de cet échantillon

paei : poids avec eau partielle psei : poids sans eau partielle

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19

Les effets des facteurs physicochimiques et des autres facteurs sont comparés

statistiquement au moyen de l’analyse de variance (ANOVA). Un logiciel de statistique stata

version 8 exécute un programme de calcul de l’ANOVA.

En cas de rejet de l’hypothèse nulle, des comparaisons multiples par le test t de DUN-

BONFERRONI identifient les différences significatives de moyenne à travers les différents

niveaux de facteurs.

2.1.5.1 Présentation du logiciel STATA

STATA est un logiciel réputé pour ses multiples fonctions de traitement des données

et d’analyse statistique. Stata possède un jeu complet de fonctions statistiques, graphiques et

de gestion des données avec un langage de programmation. Son langage est simple et

cohérent, et ne requiert pas un long apprentissage.

2.1.5.2 Rappel : le coefficient de corrélation de PEARSON

Le coefficient de corrélation standard de PEARSON s’applique lorsqu’on désire

mesurer le degré de relation entre deux variables continues. Par contre, on ne peut pas calculer

de corrélation sur des variables discrètes.

Le coefficient de corrélation de PEARSON est un indice qui représente le degré de

relation entre deux variables et prend une valeur entre –1 et +1. Un coefficient de corrélation

de zéro indique une absence de relation entre les deux variables.

La valeur absolue du coefficient de corrélation indique l’importance de la relation entre

les variables, tandis que le signe de la relation (+ ou –) désigne le sens de cette relation.

La formule pour calculer le coefficient de corrélation de PEARSON repose sur une autre

statistique appelée covariance :

La covariance est une valeur qui reflète le degré auquel deux variables varient

ensemble. Elle se calcule en multipliant pour chaque paire de données, X et Y et en

appliquant la formule suivante :

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20

2.1.5.3 Test de Dunn-Bonferroni

• Principe du test de DUNN-BONFERRONI

Le principe du test de DUNN-BONFERRONI consiste simplement à fixer une valeur

déterminée pour le taux d’erreur de l’ensemble (EE) et à calculer ensuite quel devrait être le

taux d’erreur par comparaison (EC) pour aboutir à cette valeur d’EE.

Dans un test de comparaison multiple, au pire, le taux d’erreur de l’ensemble est égal à

c x EC. Il suffit donc de modifier cette formule afin d’obtenir la valeur de EC pour un EE

fixé :

EE = c x EC devient EC = EE / c ; - c : nombre de comparaison.

- EE : taux d’erreur de l’ensemble

- EC : taux d’erreur par comparaison

Par exemple, si on planifie 10 comparaisons et qu’on veut s’assurer que le taux

d’erreur de l’ensemble ne dépasse pas 0,05, il suffit d’utiliser la formule ci-dessus pour savoir

à quelle valeur il faut fixer le taux d’erreur par comparaison:

EC = EE / c = 0,05 / 10 = 0,005

En fixant le taux d’erreur par comparaison à 0,005 pour 10 comparaisons, on s’assure

donc que le taux d’erreur de l’ensemble est dans le pire des cas égale à 0,05.

Le principe du test de DUNN-BONFERRONI consiste donc simplement à réaliser un

test t classique en fixant le α par comparaison de manière beaucoup plus sévère, de sorte que

le taux d’erreur de l’ensemble reste acceptable.

Pour le test t de DUNN-BONFERRONI, la formule a été légèrement modifiée pour

l’adapter à la situation d’une analyse de variance. Tout d’abord, nous allons dénommer la

statistique t′ plutôt que t pour souligner le fait qu’il s’agit d’un test de DUNN-

BONFERRONI. Comme une des conditions de l’analyse de variance stipule que les variances

des différents groupes doivent être homogènes, on va remplacer S2P dans la formule par CM

erreur. En effet, si les variances des différents groupes sont égales, CM erreur constitue une

meilleure estimation de la variance à l’intérieur des groupes. On obtient donc la formule du

test de DUNN-BONFERRONI

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21

• Limites

L’application du

test de DUNN-

BONFERRONI nécessite certaines conditions.

Il faut être attentif aux effectifs des deux groupes à comparer. Si les deux groupes

ont des effectifs inégaux, n1 et n2 dans la formule ne sont pas équivalents.

Si les variances sont hétérogènes, le test de DUNN-BONFERRONI ne peut être

appliqué tel quel et d’autres alternatives doivent être envisagées.

• Avantages

Le test t de DUNN-BONFERRONI vise à contrôler le taux d’erreur de l’ensemble afin

de minimiser le risque de commettre une erreur de première espèce. Ce contrôle de EE a pour

conséquence directe de définir plus sévèrement EC ; le risque d’erreur par comparaison,

conduit aussi à réduire la puissance de chaque comparaison isolée. En réalité, les techniques

de comparaisons multiples visent à trouver le meilleur équilibre possible entre EE et la

puissance des tests de comparaison. Il s’agit de minimiser le risque d’erreur de première

espèce sans trop sacrifier de puissance, c’est-à-dire en conservant une probabilité raisonnable

de mettre en évidence une différence réelle.

2.1.5.4 Analyse de variance en bloc à un facteur

L’ANOVA porte sur l’étude de la survie et de la croissance des cycles d’élevage de

postlarves pour les paramètres de qualité de l’eau et les autres paramètres. Le but est de savoir

si les survies et les croissances diffèrent selon ces paramètres. En d’autres termes, il s’agit

d’étudier l’effet de chaque facteur lié au cycle sur les variables survie et croissance.

• Principe

L’ANOVA est le test statistique à appliquer lorsqu’il s’agit de comparer plus de

deux moyennes.

L’analyse de variance est une technique statistique élaborée pour permettre de tester

la différence entre les moyennes de nombreux groupes en une seule analyse. En outre, elle

maintient le risque d’erreur de première espèce à 0,05 quel que soit le nombre de moyennes à

comparer. L'existence de cette différence permet d'inférer que la variable explicative ou

facteur est bien la cause de la variable dépendante.

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22

• Avantages

Dans une ANOVA, chaque facteur peut être testé tout en contrôlant les autres ; c'est la

raison pour laquelle l'ANOVA est statistiquement plus puissante (est plus significatives) que

le simple test.

2.2 Limites

Le contrôle de la qualité de postlarves requiert la connaissance des conditions d’élevage

durant le cycle larvaire et l’examen microscopique de postlarves. Les différentes observations

microscopiques sont tributaires des appréciations des techniciens.

Une nutrition inadéquate ou des expositions aux salinités ou températures extrêmes

peuvent entraîner des effets néfastes. Le non respect des limites de tolérance aux paramètres

physicochimiques durant l’élevage larvaire peut compromettre la vigueur des postlarves, leur

capacité à résister la transition de l’écloserie aux autres étapes du cycle d’élevage. Les

conséquences de tels stress ne sont pas toujours apparentes à travers les examens

microscopiques, mais peuvent se manifester par des mortalités imprévisibles causées par une

faible résistance aux conditions des autres étapes du cycle.

L’importance des chaînes de détritus pour la croissance des crevettes n’est pas

appréciée pour tous les cycles considérés. Pour certains raceways, la croissance des algues

sont difficiles à contrôler. Par conséquent, les postlarves dépendent complètement des

microparticules pour leur nutrition.

2.3 Matériels

2.3.1 Nurseries

La nurserie est faite de serre, à RW. Les raceways sont des bassins

parallélépipédiques en brique, tapissées à l’intérieur par du liner, une bâche en polyéthylène.

L’eau de mer passe par un filtre à sable de 50µ et ne subit pas d’autres traitements. Des

conduits d’air et d’eau suspendus verticalement assurent l’aération, le renouvellement de

l’eau. Chaque raceway est équipé :

-d’air lift ;

-de filtre ;

-d’ aquamats ;

-bassine et;

-tuyaux de siphonnage.

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23

Figure n°8 : Diagramme de configuration et de construction d’un raceway

Source : OLIN et al, 1992

2.3.2 Matériels pour comptage volumétrique

Le comptage nécessite :

- de seaux ;

-de gobelets de 1l;

-de fût de 100 l et;

-d’air stones pour le brassage ou homogénéisation de l’eau.

Pour le matériel de test de stress, Il est nécessaire de disposer :

- d’Eurlenmeyer ;

-de l’eau douce à 0 t ;

-de pipette et;

-d’horloge.

2.3.3 Matériels d’acclimatation

Les matériels nécessaires pour une acclimatation sont :

-bac d’acclimatation ;

-motopompe électrique ;

-ph-mètre ;

-oxymètre ;

-gobelets ;

-casques et;

-horloge.

2.3.4 Matériels d’échantillonnage de poids moyen

Il est nécessaire de disposer :

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24

- d’une cuillère ;

- de gobelets ;

- de seaux ;

- d’une épuisette ;

- d’une balance de précision et;

- d’une passoire cylindrique.

2.3.5 Matériels de laboratoire

Ce sont :

- microscope optique ;

- loupe binoculaire ;

- balance de précision et;

- pipette.

2.3.6 Moyens de transport

Ils sont constitués par :

- avion ;

- tracteur ;

- moto et;

- vedette.

Le transport de postlarves des centres d’élevage larvaire à la ferme, l’acclimatation et

l’ensemencement sont des aspects importants de l’élevage de crevettes. Tout cela exige de

soigneuses planifications. Le principal intérêt de ces opérations est d’éviter le stress des

postlarves. Par ailleurs, en nurserie, les postlarves bénéficient d’une meilleure qualité de

contrôle de l’eau de croissance et de précision du nombre de juvéniles pour les

prégrossissements et grossissements. En effet, la nurserie type « raceway » opère

intensivement dans les serres pour augmenter les contrôles sur les paramètres zootechniques

(survie et croissance), physicochimiques, et sur des agents pathogènes. De cette manière, un

certain nombre d’informations supplémentaires ont été disponibles sur l’état et le nombre de

juvéniles élevés en grossissement par rapport à un ensemencement direct de postlarves issues

des centres d’élevage larvaire.

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TROISIEME PARTIETROISIEME PARTIETROISIEME PARTIETROISIEME PARTIE ::::

ANALYSEANALYSEANALYSEANALYSESSSS DES RESULTATSDES RESULTATSDES RESULTATSDES RESULTATS

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25

III- ANALYSES DES RESULTATS

Cette partie est consacrée essentiellement à la présentation des résultats de l’étude, des

interprétations et des discussions afin de pouvoir apprécier les relations entre les indicateurs

de qualité utilisés, les paramètres d’expédition, les paramètres physicochimiques, et les

performances zootechniques (survie, et croissance journalière). Les recommandations et le

plan d’aménagement ont été développés pour améliorer non seulement la gestion de la qualité

de postlarve, mais également le processus de production et les impacts d’élevage sur

l’environnement.

3.1. Croissance journalière

3.1.1. Test de stress

Le test de stress consiste à évaluer la survie d’un échantillon de PLs à l’eau à 0 ppt. Figure n°9 : Résultats de croissance correspondant aux modalités de TEST_O

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

RW

11 P

0601

8

RW

11 P

0600

3

RW

13 P

0601

7

RW

14 P

0605

1

RW

10 P

0603

1

RW

15 P

0600

7

RW

11 P

0605

0

RW

15 P

0603

6

RW

14 P

0603

5

RW

02 P

0603

9

RW

05 P

0605

4

RW

02 P

0605

8

RW

05 P

0603

4

RW

06 P

0601

6

RW

04 P

0601

5

RW

14 P

0601

1

RW

07 P

0605

3

RW

15 P

0605

2

RW

06 P

0603

0

RW

04 P

0602

9

Cycles des racew ays

Cro

issa

nce

jour

naliè

re (

mg/

j)

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

Sur

vie

au te

st d

e st

ress

( )

CR_JR

TEST_0

Source : Auteur, 2007

CR_JR : Croissance journalière

TEST 0 : Survie de 20 PLs en eau douce après une heure

La figure n°9 montre les résultats de test de stress avec la croissance journalière des

cycles correspondants. D’après cette figure, la croissance journalière des PLs oscille entre un

maximum de 7,6 et un minimum de 2,2 à travers les valeurs croissantes de survie au test de

stress des PLs représentées. Quelle que soit la résistance des PLs au test, les croissances

journalières prennent une toute autre allure différente de celle de la résistance au stress.

(%)

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26

3.1.2 Note Aquastar de Besalampy

Figure n°10 : Résultats de croissance correspondant aux NOTAQUA_BES

2

3

4

5

6

7

8

RW

06 P

0601

6

RW

02 P

0605

8

RW

14 P

0605

1

RW

11 P

0601

8

RW

10 P

0603

1

RW

04 P

0601

5

RW

11 P

0600

3

RW

13 P

0601

7

RW

06 P

0603

0

RW

04 P

0602

9

RW

05 P

0603

4

RW

14 P

0601

1

RW

02 P

0603

9

RW

15 P

0605

2

RW

15 P

0600

7

RW

15 P

0603

6

RW

14 P

0603

5

RW

05 P

0605

4

RW

07 P

0605

3

RW

11 P

0605

0

Cycle des raceways

Cro

issa

nce

jour

naliè

re (

mg/

j)

0

20

40

60

80

100

120

Not

e A

quas

tar

CR_JR

NOTAQ_BES

Source : Auteur, 2007

NOTAQ_BES : note Aquastar de Besalampy

CR_JR : Croissance journalière

La figure n°10 montre les résultats des notes Aquastar de Besalampy avec la

croissance journalière des cycles correspondants. D’après cette figure, la croissance

journalière des PLs oscille entre un maximum de 7,6 et un minimum de 2,2 à travers les

valeurs croissantes de la note Aquastar de Besalampy représentées. Quelles que soient les

valeurs prises par l’évaluation de la qualité des postlarves, les croissances journalières

prennent des valeurs qui ne tiennent pas compte de ce paramètre.

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27

3.2 Survie

3.2.1 Test de stress

Figure n°11 : Résultats de survie correspondant aux TEST_O

0,65

0,7

0,75

0,8

0,85

0,9

0,95

1R

W11

P06

018

RW

11 P

0600

3

RW

13 P

0601

7

RW

14 P

0605

1

RW

10 P

0603

1

RW

15 P

0600

7

RW

11 P

0605

0

RW

15 P

0603

6

RW

14 P

0603

5

RW

02 P

0603

9

RW

05 P

0605

4

RW

02 P

0605

8

RW

05 P

0603

4

RW

04 P

0601

5

RW

07 P

0605

3

RW

06 P

0601

6

RW

14 P

0601

1

RW

15 P

0605

2

RW

06 P

0603

0

RW

04 P

0602

9

Cycle des raceways

Sur

vie

en F

in d

'éle

vage

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

Sur

vie

au te

st d

e st

ress

S_RW

TEST_0

Source : Auteur, 2007

TEST 0 : Survie de 20 PLs en eau douce après une heure

SR_W : Survie en fin d’élevage

La figure n°11 représente les résultats des tests de stress avec la survie en fin

d’élevage des cycles correspondants. La survie finale des PLs en fin de cycle présente des

valeurs supérieures à 80% pour les valeurs croissantes de la résistance au test de stress à

l’exception de la première performance de 40% pour le test de stress. Malgré, la tendance de

l’augmentation de survie liée aux valeurs croissantes de TEST_O, l’allure de l’accroissement

de survie n’est pas très régulière. La survie est la plus élevée pour la valeur de test de stress

correspondant à 67 % et la plus faible pour une valeur de 45%.

(%)

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28

3.2.2 Note Aquastar de Besalampy

Figure n°12 : Résultats de survie correspondant aux NOTAQUA_BES

0,65

0,7

0,75

0,8

0,85

0,9

0,95

1

RW

06 P

0601

6

RW

02 P

0605

8

RW

14 P

0605

1

RW

11 P

0601

8

RW

10 P

0603

1

RW

04 P

0601

5

RW

11 P

0600

3

RW

13 P

0601

7

RW

06 P

0603

0

RW

04 P

0602

9

RW

05 P

0603

4

RW

14 P

0601

1

RW

02 P

0603

9

RW

15 P

0605

2

RW

15 P

0600

7

RW

15 P

0603

6

RW

14 P

0603

5

RW

05 P

0605

4

RW

07 P

0605

3

RW

11 P

0605

0

Cycles des racew ays

Sur

vie

en fi

n d'

élev

age

0

20

40

60

80

100

120

Not

e A

quas

tar

S_RW

NOTAQ_BES

Source : Auteur, 2007

NOTAQ_BES : note Aquastar de Besalampy

SR_W : Survie en fin d’élevage

La figure n°12 montre les résultats des notes Aquastar de Besalampy avec la survie en

fin d’élevage des cycles correspondants. D’après cette figure, la survie finale des PLs prend

aussi une allure irrégulière à travers les valeurs croissantes de la note Aquastar. Les valeurs de

survie supérieure à 85% se concentrent surtout entre les notes Aquastar 85 et 90. Des notes

supérieures à 90 ne présentent pas des survies semblables. La survie est la plus élevée pour la

note correspondant à 88 et la plus faible pour une note de 84.

3.3. Paramètres physicochimiques

Les résultats des paramètres physicochimiques sont présentés sous forme de courbe.

3.3.1. Température

Les températures moyennes pour l’ensemble des cycles ne présentent pas de variations

relativement importantes. Elles oscillent entre un minimum de 28,06 °C et un maximum de

34,92 °C avec une moyenne de 30,51°C. Les variations des températures sont toujours

comprises dans les normes d’élevage de crevettes Penaeus monodon.

Les résultats des 4 relevés journaliers de température sont représentés à l’intérieur de

2 axes principaux parallèles à l’axe des ordonnées. Par exemple, pour le raceway RW06

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29

P06016, au 4 è jour d’élevage, les températures enregistrées sont respectivement à 9, 11, 15 et

17 heures sont 32,9°C ; 32,1°C ; 29,5°C ; 30,9°C. L’évolution journalière des températures

prend une allure en forme d’un V lorsque les 4 relevés ont été effectués. Les variations des

températures ambiantes sont à l’origine de ces fluctuations. Les figures ci-après montrent que

les températures des raceways ont évolué différemment selon les périodes d’élevage.

Figure n°13 : Relevés journaliers des températures pour les cycles abordés en fin de janvier

27

28

29

30

31

32

33

34

35

0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48 52 56 60 64 68 72

RW15 P06007 RW14 P0611

Source : Auteur, 2007

Les 4 relevés journaliers n’ont pas été possibles. Ceci est à l’origine de la défaillance

de l’oxymètre. Ce problème n’a pas permis d’avoir la totalité des relevés de RW15 P06007.

Les températures ont légèrement diminué dans la première moitié d’élevage pour augmenter

progressivement et atteindre les 35°C vers la fin du cycle.

Figure n°14 : Relevés journaliers des températures pour les ensemencements de février

28,00

30,00

32,00

34,00

36,00

38,00

0 4 8 12 16 20 24

RW04 P06015 RW06 P06016 RW11 P0618 RW13 P06017

Source : Auteur, 2007

Le problème lié à la défaillance de l’oxymètre s’est poursuivi pour les

ensemencements entrepris au mois de février. La totalité de relevés de température n’a pas

été enregistrée.

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30

Figure n°15 : Relevés journaliers des températures pour les ensemencements de mars

2 7

2 8

2 9

3 0

3 1

3 2

3 3

0 4 8 1 2 1 6 2 0 2 4 2 8 3 2 3 6 4 0 4 4 4 8 5 2 5 6 6 0R W 0 5 P 0 6 0 3 4 R W 1 0 P 0 6 0 3 1 R W 1 4 P 0 6 0 3 5 R W 1 5 P 0 6 0 3 6

Source : Auteur, 2007

La figure montre que les 4 séries de raceways (RW05 P06034, RW10 P06031, RW15

P06036, RW14 P06035) ont évolué de la même façon. Une augmentation progressive de

température s’est produite pour atteindre leur maximum respectif de 32,8 °C pour le RW14

P06035, 32,6°C pour le RW15 P06036, et 32°C pour RW05 P06034 et RW10 P06031 en fin

des cycles.

Figure n°16 : Relevés journaliers des températures pour les ensemencements de mars

27

28

29

30

31

32

0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48 52 56RW 04 P 06029 RW 04 P 06030

Source : Auteur, 2007

Pour ces 2 raceways, contrairement aux 4 séries précédentes, les températures ont

généralement augmenté pendant la première moitié d’élevage et ont atteint leur maximum

respectif de 32°C (RW 04 P06029) et 31°C (RW04 P06030) pour diminuer progressivement,

malgré une légère augmentation de température en fin de cycle.

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31

Figure n°17 : Relevés journaliers des températures pour les ensemencements d’avril

25,00

26,00

27,00

28,00

29,00

30,00

31,00

32,00

0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48 52 56 60 64 68

RW07 P06053 RW02 P06039 RW11 P06050 RW14 P06051

RW07 P06053 RW06 P06044

Source : Auteur, 2007

Au mois d’avril, les températures les plus élevées sont généralement enregistrées en

début d’élevage pour diminuer lentement et progressivement par la suite à l’exception des

RW11 P06050 et RW14 P0605.

Le taux de croissance de PLs pour la modalité de température de 31° C (5,421mg/j)

est plus élevée que les taux rencontrés pour les autres modalités (28 - 30 ° C).Cependant les

différences de croissances ne sont pas significatives. De même, PARADO-ESTEPA a

rapporté que la croissance PLs de P monodon à 22°C est sensiblement inférieure à celle de

33°C. Il s'avère que ce niveau de basse température diminue la fréquence de mue en raison du

faible taux de métabolisme des crevettes penéides. La température est connue pour avoir une

forte influence sur le taux de métabolisme d'organismes aquatiques. Il y a diminution de taux

de métabolisme quand la température de l'eau est au-dessous de la gamme de température

optimale et augmentation quand la température est en haut cette gamme. La prise de

nourriture et le taux de croissance montrent également une diminution au-dessous ou au-

dessus du niveau de température optimale. À des températures au-dessus du niveau optimal,

la consommation de nourriture peut augmenter pour s’adapter à une activité métabolique plus

élevée. Cependant, lorsque la température atteint la limite de tolérance supérieure pour une

espèce particulière, le taux de métabolisme diminue et finalement la mortalité se produit.

Malgré le fait que les PLs pour la modalité de température de 31° C (5,421mg/j) a

affiché la croissance la plus élevée dans les cycles considérés, la survie diffère

significativement pour la modalité de température de 29° C. En effet, l’analyse des données

montre qu’il y a différence significative de survie. Le degré de signification 0,0176 de F,

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32

égale à 4,45 pour ce paramètre est inférieur à 5%. Le test de BONNFERRONI montre que la

modalité de température de 29°C diffère significativement de la modalité de température de

31° C pour une différence de survie de -0,136 avec une probabilité de 0,015. La survie

correspondant à la modalité de température de 31° C (75,375%) est inférieure à celle de 29°C

(89 %) (p<0.05).

Ceci est en accord avec les résultats de PARADO-ESTEPA qui stipule que le taux de

survie de PLs ou de juvéniles de P. monodon est réduit à 33°C. En effet, les moyennes de

températures moyennes, au de sa modalité de température, de ces cycles ont une moyenne de

33,42 °C.

3.3.3 Salinité

La salinité de l’eau des cycles de raceway varie presque quotidiennement. Les

renouvellements d’eau sont à l’origine des fluctuations. Malgré ces interventions, les

fluctuations ne dépassent pas les 3 ppt par jour. Par conséquent, pour certains cycles, la

salinité décroît du 1er jour d’élevage jusqu'à la fin du cycle. Pour d’autres par contre, elle va

croître du début jusqu'à la fin du cycle. Pour les valeurs de salinité moyenne, les valeurs

minimale et maximale sont respectivement de 12 et 20 ppt. La moyenne enregistrée pour

l’ensemble des cycles est de 15,02 ± 1,82, valeur favorable à la croissance de Penaeus

monodon.

La salinité des cycles d’élevage prend deux types d’allure : une allure ascendante pour

les cycles qui se sont déroulés à partir du mois de février et descendante pour ceux abordés

en fin du mois de janvier.

Pour les cycles à allure descendante, les cycles d’élevage débutent en général avec une

salinité maximale pour descendre petit à petit vers un minimum en fin de cycle. Cette allure

est principalement due aux précipitations de la saison pluvieuse. Les pluies plus ou moins

importantes vont causer une dessalure de l’eau destinée aux raceways pour les changements

d’eau. Ceci entraîne une certaine dilution de l’eau d’élevage après chaque changement d’eau

suivant l’importance des différences de salinité de l’eau entrant dans les raceways.

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33

Figure n°18 : Variations des salinités d’élevage pour les cycles à allure descendante

8

10

12

14

16

18

20

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

RW05 P06034 RW15 P06007 RW10 P06031 RW04 P06029

RW06 P06030 RW14 P06035 RW15 P06036 RW14 P06011

Source : Auteur, 2007

Par contre, pour les cycles à allure ascendante, le phénomène inverse se produit.

L’absence ou la rareté de pluies occasionnées par la fin de la saison fraîche ne permet plus

une dessalure importante de l’eau et favorise même une élévation progressive des salinités des

raceways.

Figure n°19 : Variations des salinités d’élevage pour les cycles à allure ascendante

10

12

14

16

18

20

22

24

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18

RW02 P06039 RW11 P06050 RW14 P06051 RW05 P06054 RW06 PO6016

RW11 P06018 RW13 P06017 RW06 P06044 RW07 P06053 RW15 P06052

RW02 P06058 RW05 P06054 RW07 P06053

Source : Auteur, 2007

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34

La plupart des crevettes penéides en particulier le P monodon sont connues pour être

des espèces euryhalines. Elles croissent dans un large éventail de salinité à l’exception de

leurs stades larvaires et de reproduction. A travers les données obtenues, les postlarves âgées

de 8 à 35 jours ont présenté de bonne survie et de croissance pour des basses salinités. Ces

différents niveaux de salinité utilisée dans cette étude se trouvent encore dans les limites

optimales pour le Penaeus monodon (ALLAN et al, 1992).

La salinité de l’eau dans le cycle de raceway varie presque quotidiennement. Les

renouvellements d’eau sont à l’origine des fluctuations. Malgré ces interventions, les

fluctuations ne dépassent pas les 3 ppt /jour.

Par conséquent, pour certains cycles, la salinité décroît du 1er jour d’élevage jusqu'à la

fin du cycle. Pour d’autres par contre, elle va croître du début jusqu’à la fin du cycle.

Les dessalures et les élévations observées journalièrement se font dans un petit écart

de salinité qui ne peut affecter les Pls car les variations de salinité se produisent encore dans

les limites acceptables pour la croissance et la survie de la Pls. De plus ces fluctuations sont

d’autant plus supportables pour les Pls à mesure que leur âge augmente. LE-MOULLAC et al

(1991) ont découvert de façon analogue que la survie s’améliore de PL-2 à PL-20.

PARADO- ESTEPA , en1998, a démontré aussi que la capacité des P. mondon à s’adapter

aux changements de salinité s’améliore aussi au fur de la croissance des animaux.

En effet, à un âge plus avancé, les branchies se développent de plus en plus. Ainsi, l’efficacité

d’osmorégulation est plus élevée. Autrement dit, malgré les fluctuations de salinité encourues

jusqu’à la fin d’élevage, les Pls acquièrent un état physiologie qui ne leur permet pas de

succomber aux conditions environnementales.

3.3.4 pH

Les résultats des pH sont présentés suivants les classes de durée d’élevage. Deux

courbes représentatives de pH sont simultanément décrites dans les figures n°19 et 20. Les

courbes en trait décrivent les relevés de pH de la matinée tandis que les courbes en gras de la

même couleur, les relevés de l’après-midi. Le pH est assez faible tout au long de la durée

d’élevages avec des moyennes comprises entre 7,430 à 8,1. Ce niveau de pH est plus bas que

celui de l'eau de mer qui est de 8,20.

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35

Figure n°20 : pH des cycles d’élevage pour la classe de DUREL10

7

7,2

7,4

7,6

7,8

8

8,2

8,4

0 2 4 6 8 10 12

RW02 P06039 RW02 P06039

Source : Auteur, 2007

Les résultats des relevés des pH sont incomplets.

Figure n°21 : pH des cycles d’élevage pour la classe de DUREL12

6.5

7.5

8.5

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

RW11 P06003 RW11 P06003 RW14 P06035 RW14 P06035

RW15 P06036 RW15 P06036 RW06 P06016 RW06 P06016

Source : Auteur, 2007

Les valeurs du pH en après-midi enregistrées, pour le RW06 P06016 évoluent dans

une plage de pH faible entre 7,5-8,5. Apres une baisse des valeurs jusqu’au environ de 7,5

durant les 4 premiers jours d’élevage, une hausse de pH atteignant les 8,5 est notée jusqu’au

8 ème jour. Apres ce maximum, le pH baisse irrégulièrement jusqu’à 7,5 à la fin du cycle. Les

pH enregistrés dans la matinée pour ce même raceway dépassent rarement les valeurs prises

dans l’après-midi. Les pH évoluent tout juste au-dessus de 7,5 pendant les 9 premiers jours

tout en déclinant depuis les valeurs plus élevées proches 8,5 enregistrées les du début du

cycle.

Pour le RW11 P06003, les valeurs de pH de l’après-midi tendent à baisser, atteignant

7,5 au 8ème jour d’élevage. Pour ce même raceway, les valeurs enregistrées dans la matinée se

stabilisent autour de 7,5.

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36

Figure n°22 : pH des cycles d’élevage pour la classe de DUREL12

6,5

7,5

8,5

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15RW14 P06035 RW14 P06035 RW15 P06036 RW15 P06036

Source : Auteur, 2007

Pour RW14 P06035, les valeurs de pH de l’après-midi sont relativement faibles et

restent inférieures à 7,5 et tendent à diminuer jusqu’à 6,5 au 7ème jour. Une hausse des

valeurs s’amorce par la suite pour atteindre un maximum de 8,7 vers la fin du cycle. Les

valeurs enregistrées dans la matinée tendent à suivre cette allure.

Pour le RW15 P06035, les valeurs enregistrées dans l’après-midi se stabilisent autour

de 7,5. Cette allure fait suite à une légère hausse après le 7ème jour d’élevage atteignant jusque

dans les 8,7 vers la fin du cycle. Les valeurs de pH de la matinée tendent à suivre cette allure

avec des valeurs généralement inférieures à celles enregistrées dans l’après-midi.

Figure n°23 : pH des cycles d’élevage pour la classe de DUREL12

6,5

7,5

8,5

9,5

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

RW14 P06051 RW14 P06051 RW11 P06050

RW11 P06050 RW04 P06029 RW04 P06029

RW06 P06030 RW06 P06030

Source : Auteur, 2007

Les valeurs de pH prélevé dans l’après-midi des figures n°22 ont tendance à diminuer

au cours des cycles. Les courbes de pH de matinée correspondante suivent cette allure avec

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des valeurs généralement plus faibles que celles enregistrées dans l’après-midi à l’exception

des courbes des RW04 P06029 et RW14 P06051. Ces dernières enregistrent des valeurs de

pH relativement élevés en première moitié de cycles d’élevage avec des pics de pH dépassant

les 8,5.

Figure n°24 : Figure n° 1 : pH des cycles d’élevage pour la classe de DUREL14

6

6,5

7

7,5

8

8,5

9

9,5

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18RW13 P06017 RW13 P06017 RW14 P06011RW14 P06011 RW11 P06018 RW11 P06018

Source : Auteur, 2007

Les valeurs de pH de l’après-midi ont tendance s’élever et présentent même des pics

dans la deuxième moitié et en fin d’élevage. Les écarts avec les valeurs prélevées dans la

matinée ne sont pas très importants. Le pH est assez faible tout au long des élevages avec des

moyennes de 7,430 à 8,1. Ce niveau de pH est plus bas que celui de l'eau de mer qui est de

8,20.

Il diminue au cours de la première moitié d'élevage en raison de la diminution du

phytoplancton et du faible renouvellement d'eau quotidien. En deuxième moitié d'élevage, le

pH remonte légèrement à cause de l'augmentation des renouvellements d'eau quotidienne.

Les valeurs de pH prélevées dans la matinée sont généralement plus basses que celles

enregistrées dans l’après-midi. Ceci vient du fait que le CO2 dissous est encore plus élevé le

matin alors qu’il est très bas vers mi-après-midi.

Comme conséquence de la respiration, le dioxyde de carbone (CO2) est libéré dans

l’eau. Le CO2 se combine avec l’eau pour former l’acide carbonique. Une série de réaction

d’équilibre réversible se produit pour aboutir à la formation de l’ion H, ion bicarbonate

(HCO3 -) et ion carbonate (CO3

- ) à travers la réaction suivante :

CO2 +H2O H2CO3 HCO3-H+ + CO3--

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Lorsque CO2 est éliminé de l’eau par la photosynthèse, les réactions décrites dans

l’équation en sens inverse (de droite à gauche). Les ions hydrogène libres de l’eau vont réagir

avec les ions carbonates et bicarbonates, réduction de la concentration globale d’hydrogène et

élevant le pH de l’eau. Ainsi, la photosynthèse a pour effet d’augmenter le pH, alors que la

respiration a pour effet de le diminuer. L'augmentation du pH de la présente étude n'a pas

semblé augmenter la survie des crevettes. WICKENS (1984) a observé de bonnes croissance

et survie de P. monodon aux valeurs du pH s'étendant de 6,7 à 7,9. Les résultats de l’ANOVA

ne décèlent aucune différence significative au sein des différentes modalités de variation de

pH. Le degré de signification de F, pour une valeur de 0,45 de cette variable est de 0,719,

pour la croissance journalière tandis que ce degré est de 0,08 pour la valeur de F égale à 0,967

pour la survie.

Les oscillations de pH de 2 unités sont possibles tôt le matin et tard le soir. Les écarts

de pH de cette magnitude sont stressants pour les crevettes.

Le pH moyen rencontré dans l’ensemble des cycles correspond bien à l’optimum pour

les postlarves. Ainsi, l’effet négatif du pH sur le cycle est très minime voire inexistant

(NACA, 1994 ; NOOR-HAMID et al, 1994 ; ALLAN et al, 1992).

Le pH n'atteint pas habituellement les niveaux qui affectent les postlarves. Les valeurs

excèdent rarement la gamme de 7-9 dans les raceways. Un niveau élevé pH (> 9) représente

un grand risque toxicité de l’ammoniaque. Un pH faible peut affecter le dépôt minéral de

l'exosquelette de la crevette après avoir mué, entraînant des crevettes molles après la mue.

Les pH acides peuvent aussi déstabiliser certaines espèces de phytoplancton qui ont une

préférence pour le milieu alcalin.

3.3.5 Ammoniac non ionisé (TAN)

Figure n°25 : Ammoniac non ionisé des cycles correspondant à la modalité de TAN 0

0

0,005

0,01

0,015

0,02

0,025

0,03

0,035

0 1 2 3 4 5 6

RW15 P06036 RW05 P06034 RW06 P06044

Source : Auteur, 2007

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39

Figure n°26 : Ammoniac non ionisé des cycles correspondant à la modalité de TAN 0,4

0

0,005

0,01

0,015

0,02

0,025

0,03

0,035

0,04

0,045

0 1 2 3RW14 P06035 RW06 P06030 RW04 P06029 RW11 P06050

Source : Auteur, 2007

Pour les figures n°26 et 27, les valeurs de l’ammoniac non ionisé ont été généralement

inférieures à 0,015 à l’exception RW15 P06036 et RW04 P06029. Les résultats de deux

raceways présentent des écarts (0,03) relativement importants entre les premiers résultats et

les derniers contrôles. En outre, les résultats ne sont pas complets.

Figure n°27 : Ammoniac non ionisé des cycles correspondant à la modalité de TAN 0,8

0

0,01

0,02

0,03

0,04

0,05

0,06

0 2 4 6 8RW07 P06053 RW11 P06018 RW13 P06017 RW10 P06031

RW14 P06011 RW04 P06015 RW06 P06016 RW05 P06054

Source : Auteur, 2007

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40

Les valeurs mesurées ont été relativement faibles pour l’ensemble des raceways de ce

groupe. Les valeurs enregistrées oscillent, par la suite, entre 0 et 0,05 m. Les valeurs ont

tendance à baisser au cours des mesures successives malgré certains pics pour prendre

respectivement des valeurs inférieures aux premiers résultats généralement 0,01 m, à

l’exception de RW07 P06053.

Figure n°28 : Ammoniac non ionisé des cycles correspondant à la modalité de TAN 1,2

0,010

0,015

0,020

0,025

0,030

0,035

0,040

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10RW02 P06058 RW11 P06003 RW15 P06052

Source : Auteur, 2007

Les mesures ont donné des valeurs relativement faibles pour les premiers résultats

d’analyse sauf le RW02 P06039. Les valeurs enregistrées vont osciller, par la suite, entre 0,01

et 0,04 m pour prendre respectivement des valeurs proches des résultats de premières

analyses 0,015et 0,025 m en fin de contrôle.

Les mesures ont presque donné des résultats proches du centième de m pour

l’ammoniac non ionisé. Toutefois, pour ce type d'élevage intensif à densité relativement basse

(densité initiale entre 5 et 24 PLs/l), il est peu probable que l'on ait pu trouver des doses de

NH3 significatives qui puissent affecter les survies en fin de cycle. Au cours d'élevage, les

moyennes des renouvellements d'eau quotidiens entre 30 et 80 % limitent la production

d'ammoniac non ionisé. En effet, le renouvellement d’eau a pour effet de diluer la

concentration d’ammoniaque dissoute dans le milieu, et constitue ainsi un moyen efficace

pour diminuer la concentration de cette dernière.

La majeure partie de l’ammoniaque dissoute est issue des excrétions des postlarves,

d’autres déchets de microorganismes, et de la décomposition de microparticules non

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41

assimilées par les postlarves à l’intérieur des raceways. Plus la densité des deux espèces

présentes dans le milieu est élevée, plus la production d’ammoniaque est importante.

L’ammoniaque est par la suite convertie en nitrate. Mais il y a un grand danger que la

production d’ammoniaque excède la capacité des raceways. Quelques espèces d’algues

planctoniques telles que les Chlorella sp peuvent utiliser l’ammoniaque et le nitrate

directement. Si ces algues sont présentes dans le milieu, le danger de production

d’ammoniaque est réduit. Cependant, il est très difficile de contrôler la croissance d’algues à

l’intérieur des raceways.

La toxicité de l’ammoniac dissous, surtout par la forme non ionisée, est une des

principales causes de mortalité des crevettes. Ainsi une élévation de sa concentration pose

une sévère menace aux animaux (NOOR – HAMID et al, 1994). Comme pour les autres

composés azotés, la tolérance des stades larvaires de P. monodon à l’ammoniaque dissoute

augmente du stade nauplius jusqu’au stade postlarves.

La toxicité de l’ammoniaque ne dépend pas seulement de l’âge des crevettes. Les

paramètres physicochimiques comme la salinité pH, et la durée d’exposition l’influencent

aussi.

Le point iso- osmotique pour P. monodon est équivalent à 25 ppt (FERRARIS et al,

1986). Cela signifie que l’environnement hypo- osmotique, avec la valeur de salinité

maximale de 20 ppt, utilisée lors des cycles d’élevage ne peut pas causer une forte

susceptibilité de l’ammoniaque (CHEN et al, 1991).

L’effet du pH sur la toxicité de l’ammoniaque est presque probablement lié à l’effet du

pH sur la forme de l’ammoniaque. Un pH élevé provoque une élévation des concentrations de

l’ammoniaque non ionisée et par conséquent augmente la toxicité (NOOR – HAMID et al,

1994). Dans le cadre des cycles étudiés, le pH ne présente aucune relation significative avec la

forme non ionisés. De plus, il n’y a aucune corrélation significative entre la survie finale et

l’ammoniaque dissoute. Ainsi, la toxicité de l’ammoniaque est donc sans effet.

Les PLs et crevettes juvéniles de petite taille sont moins tolérantes vis à vis de

concentrations élevées d’ammoniac non ionisé que les crevettes plus grandes et adultes. Le

DL 50 de 96 heures d’ammoniaque non ionisée est de 0,2 ppm pour les PLs (CHIN et al,

1988) de la santé des crevettes et le taux de croissance ne sont pas affectés par des niveaux

d’ammoniaque non ionisée en dessous de 0,03 ppm. Pourtant, des expositions chroniques aux

concentrations sublethales élevées peuvent avoir des effets négatifs sur les crevettes. Le taux

de croissance diminue et le taux de conversion augmente. Des concentrations élevées

d’ammoniac dissous irritent les branchies des crevettes et peuvent entrainer une hyperplasie

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42

de branchie. Ceci réduit la capacité des crevettes à extraire de l’oxygène de l’eau. En plus, les

niveaux élevés d’ammoniac dissous de l’eau conduisent à une élévation de la concentration

sanguine de ce composé. Les concentrations élevées d’ammoniac dissous du sang réduisent

l’affinité de l’hémocyanine pour l’oxygène. Ensemble, les effets de ces derniers réduisent la

tolérance des crevettes à des faibles niveaux d’oxygène.

3.3.6 Oxygène dissous

Les résultats des 4 relevés journaliers d’oxygène dissous sont représentés à

l’intérieur de 2 axes principaux parallèles à l’axe des ordonnées. Par exemple, pour le

raceway RW05 P06034, au 1è jour d’élevage, les valeurs d’oxygène dissous enregistrées

respectivement à 9, 11,15 et 17 heures sont 4,1, 4,08, 4,04, 3,95. Les valeurs prélevées dans

la matinée sont légèrement plus élevées que celles enregistrées dans la matinée. Les variations

journalières de l’activité photosynthétique sont à l’origine des fluctuations d’oxygène dissous.

Pour tous les cycles, l’aération à travers les airstones est continue pour maintenir des

concentrations d’oxygène dissous acceptable. Les figures n°26 jusqu’au 29 montrent que les

taux d’oxygène dissous des raceways ont évolué différemment selon les modalités de

TAN_MOY des cycles d’élevage.

Figure n°29 : Oxygène dissous des cycles correspondant à la modalité de TAN 0

RW14 P06051 0

RW15 P06036 0

RW06 P06044 0

RW05 P06034 0

3,6

3,8

4

4,2

4,4

4,6

4,8

0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48 52 56 60 64 68

Oxygène dissous

RW05 P06034 RW15 P06036 RW06 P06044

Source : Auteur, 2007

D’une manière globale, les valeurs des relevés d’OD tendent à croître légèrement pour

chaque raceway. Les valeurs incomplètes prélevées pour le RW15 P06007 tendent à diminuer

légèrement jusqu’à la fin du cycle.

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43

Figure n°30 : Oxygène dissous des cycles correspondant à la modalité de TAN 0,4

4

4 ,2

4 ,4

4 ,6

4 ,8

5

5 ,2

0 10 20 30 40 50 60RW 15 P 06007 RW 11 P 06050 RW 14 P 06035

Source : Auteur, 2007

Les valeurs d’OD prélevées pour les raceways considérés dans cette figure évoluent

différemment pour chaque raceway.

Les valeurs incomplètes prélevées pour le RW15 P06007 tendent à diminuer

légèrement jusqu’à la fin du cycle.

Pour le RW14 P06035, les valeurs des relevés d’OD diminuent légèrement pour

stagner autour 4,4mg/l après le 5 ème jour d’élevage. Une très faible hausse des valeurs est

notée vers les derniers jours du cycle.

Les valeurs d’OD du RW11 P06050 tendent à stagner pour toute la durée du cycle

après une brève augmentation du premier jour d’élevage malgré quelque faibles pics. Une

faible augmentation de ces valeurs s’amorce pour les 4 derniers jours du cycle.

Figure n°31 : Oxygène dissous des cycles correspondant à la modalité de TAN 0,4

4

4,1

4,2

4,3

4,4

4,5

4,6

0 10 20 30 40 50 60 RW04 P06029 RW06 P06030 RW02 P06039

Source : Auteur, 2007

D’ après la figure n° 32, les relevés d’OD des raceways RW04 P06029 et RW06

P06030 semblent adopter une même allure par rapport à celle adoptée par RW02 P06039.En

effet, les valeurs enregistrées pour le RW02 P06039 sont relativement plus élevées que celles

des RW04 P06029 et RW06 P06030 pendant les quatre premiers jours du cycle. Puis les pics

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journaliers des valeurs d’ OD de ces derniers entament une certaine hausse alors que ceux

RW02 P06039 diminuent légèrement durant trois successifs. Enfin, les valeurs de RW02

P06039 tendent à se stabiliser tandis que celles des deux autres ne font que baisser pour

n’augmenter qu’à la fin du cycle.

Figure n°32 : Oxygène dissous des cycles correspondant à la modalité de TAN 0,8

3,60

3,80

4,00

4,20

4,40

4,60

4,80

5,00

0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48 52 56 60 64 68 72

Oxygène dissous

RW05 P06054 RW14 P06011 RW10 P06031

Source : Auteur, 2007

Les courbes d’évolution d’OD des RW05 P06054 et RW10 P06031 présentent une

certaine similitude. Les valeurs d’OD augmentent légèrement tout au début du cycle pendant

les 4 premiers jours du cycle pour baisser un peu au milieu du cycle. L’OD entame une faible

hausse pour descendre de nouveau vers la fin du cycle. Malgré cette similitude, les valeurs

d’OD du RW10 P06031 sont un peu plus élevées que celles de RW05 P06054.

Les valeurs d’OD du RW14 P06011 ne sont pas complètes. L’allure de la courbe ressemble à

celle des 2 autres. Cependant les valeurs enregistrées à la fin d’élevage sont plus élevées.

Figure n°33 : Oxygène dissous des cycles correspondant à la modalité de TAN 1,2

3,80

3,90

4,00

4,10

4,20

4,30

4,40

4,50

4,60

0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40 44 48 52 56 60

Oxy

gène

disso

us

RW02 P06058 RW11 P06003 RW15 P06052

Source : Auteur, 2007

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45

Les relevés des valeurs d’OD du RW11 P06003 sont aussi incomplets, les valeurs

enregistrées durant la première moitié du cycle sont relativement plus élevées que celles

constatées durant la seconde moitié. Une baisse constante est notée tout au long de cette

période.

Les relevés du RW15 P06052 tendent à la hausse d’une manière globale. Cependant,

au milieu du cycle, une légère baisse est constatée.

Pour le RW02 P06058, une allure semblable est constatée sauf que la baisse du niveau

d’OD se présente seulement vers la fin du cycle.

Certains résultats n’ont pu être rapportés dans ces figures par suite de la défaillance de

l’oxymètre.

Un faible niveau d’OD déprime le système immunitaire des crevettes et peut entraîner

des infections bactériennes qui sont souvent le résultat final des mortalités des crevettes

(FLEGEL et al, 1995).

BOYD, en 1989, a rapporté que les fortes températures et concentrations des matières

organiques dans le fond réduisent les concentrations d’oxygène dissous en milieu d’élevage

(CLIFFORD, 1992), et ils sont largement impliqués dans les brusques manifestations de

diverses maladies causées par des pathogènes opportunistes (LIGHTNER, 1992). Ces

informations suggèrent que le déficit en OD peut souvent être la conséquence première cause

de mortalité de crevette en milieu d’élevage. Des fluctuations excessives des facteurs

abiotiques comme l’oxygène, salinité et température peuvent augmenter la susceptibilité des

maladies des crevettes (KAUTSKY et al, 2000) cité par (HUGUES et al, 2006).

3.4 Qualité de postlarves

Tableau 4 : Corrélation entre les notes Aquastar et les performances zootechniques

CR_JR S_RW Coefficient de Corrélation 0,399 -0,393 NOTAQ_ECLO Sig 0,081 0,086

Spearman's rho N 20 20 Coefficient de Corrélation -0,001 -0,218 NOTAQ_BES Sig 0,996 0,343 N 21 21

Corrélation est significative au seuil 0,05.

Source : Auteur 2007

L’analyse du tableau de corrélation ci-dessus ne fournit aucune corrélation

significative entre les notes Aquastars des deux sites et les performances zootechniques des

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cycles. Les notes ne constituent d’indicateurs fiables des performances des postlarves durant

leurs stades de nurseries.

La variation de la qualité de postlarves peut avoir une influence sur la performance

future en nurseries ou en grossissement. Les tests de résistance au stress ont été largement

utilisés dans l’aquaculture des crustacées comme mesure de contrôle de qualité (passé en

revue par FEGAN 1992). Une critique générale est que les a roches employées manquent des

critères clairs ou de justification pour la méthodologie et il y a peu de preuve quantitative

d'une corrélation entre les résultats des tests et les performances futures en grossissement. En

1998, SAMOCHA et al ont décrit un protocole utilisé dans le développement du test de

résistance au stress des postlarves de Penaeus vannamei (Boone) de différents âges, en

utilisant le formol et la réduction de salinité. Au commencement, les valeurs DL50 ont été

calculées pour une gamme d’âges de PL pour établir l'effet de l'âge. Et de là, à partir des

valeurs obtenues, des concentrations d'exposition recommandées de formol et de salinités ont

été indiquées (MAC NIVEN et al, 2000).

BAUMANN et al, en 1990, ont rapporté une bonne performance des postlarves qui ont passé

leurs tests de stress au formol et à la salinité. Mais, ils n'ont pas présenté des résultats

d’analyse statistique. BRIGGS, en 1992, a décrit une méthodologie de test basée sur une

combinaison de la réduction de température et de salinité pour le Penaeus monodon (Fab.)

sans tenir compte des différences relatives d'âge dans la capacité d’osmorégulation (MAC

NIVEN et al, 2000).

Durant des décennies passées, les tests de stress ont été utilisés comme méthode

d’évaluation. Malgré l’appel à ces tests de stress, il y a peu ou aucune preuve quantifiable

confirmant la liaison entre la performance fournie par un test particulier et la performance

future en nurserie ou en bassin (FEGAN 1992).

L’aptitude des postlarves à résister à un test particulier peut être liée à leur âge qu’à la

variation de la qualité de postlarves.

Par exemple, la tolérance ou la fluctuation de salinité s’améliore à mesure que les postlarves

croissent. Ceci est dû au développement des branchies et à l’amélioration de la capacité

d’osmorégulation.

D’autres recherches ont étudiées en détail la liaison entre les mesures portées sur la

qualité de PL et les résultats en bassin. Pour conclure, d’autres facteurs comme l’alimentation,

la qualité de l’eau, l’effet des saisons semblent avoir un rôle dominant (RIGOLET et al, 1999

cité par LEE et al, 1992).

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Bien qu’il y ait peu de consensus sur les traits caractéristiques les plus importants dans

la détermination de la qualité de postlarves, certaines mesures de contrôle qualité tiennent une

place importante pour s’assurer qu’une écloserie produit des postlarves adéquates.

Une combinaison d’observation microscopique de postlarves et au moins d’un stress

test peut former une base d’informations essentielles. Et cela aide dans l’élimination des lots

susceptibles de compromettre la performance future.

3.5 Influence des autres paramètres

Ces paramètres sont constitués par la densité initiale, la durée d’élevage, la quantité de

microparticules et d’Artemia.

3.5.1 Influence de DTE INI et DUREL sur la survie

Figure n°34 : Variation de survie en fonction de DTE INI et DUREL

5

7

9

11

13

1517

19

21

23

25

RW

02 P

0605

8

RW

05 P

0603

4

RW

02 P

0603

9

RW

15 P

0605

2

RW

15 P

0600

7

RW

04 P

0601

5

RW

10 P

0603

1

RW

05 P

0605

4

RW

14 P

0605

1

RW

07 P

0605

3

RW

04 P

0602

9

RW

06 P

0603

0

RW

11 P

0605

0

RW

15 P

0603

6

RW

06 P

0601

6

RW

14 P

0603

5

RW

11 P

0600

3

RW

13 P

0601

7

RW

11 P

0601

8

RW

06 P

0604

4

RW

14 P

0601

1

C yc le d e s ra ce w a ys

Den

sité

initi

ale

(Pls

/l)

0

0 ,2

0 ,4

0 ,6

0 ,8

1

1 ,2

Sur

vie

en fi

n d'

élev

age

D U R _E L

D TE _IN IN B L

S _R W

Source : Auteur, 2007

DUR_EL : durée d’élevage ;

DTE_INIBL : Densité initiale.

Le graphe de la figure ci dessus fait apparaître les survies en fin d’élevage avec leurs

densités initiales d’ensemencement correspondantes suivant les durées d’élevage croissantes

des cycles des raceways. D’une manière générale, les allures des pics de survie et de densité

initiale d’ensemencement s’opposent.. Un pic d’accroissement de survie correspond

généralement à un pic renversé pour la densité.

La survie des PLs pour des cycles à densité relativement élevée est typique des

cadences de production. Des taux de survie élevés observés pour des faibles densités sont

probablement dus à une combinaison des facteurs liés à une plus courte durée d’élevage, une

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survie dépendant de densité et une réduction de mortalité après les 4 premiers jours

d’ensemencement. Ceci est aussi en accord avec les résultats observés dans les conditions de

production du site. En plus d’excellent taux de survie de crevettes juvéniles récoltées, pour les

faibles densités d’élevage, les crevettes juvéniles présentent aussi un poids élevé pour une

même durée d’élevage. C’est le cas des cycles présentés ci-dessous et tant d’autres sur la

figure n°35.

Tableau 5 : Influence de DTE_INI sur le poids final des Pls

CYCLECOMPLET DTE_ININBL PM_FIN AGE_FIN SR_W RW05 P06054 8,66 0,039 22 0,73 RW14 P06051 12,85 0,033 21 0,94 RW07 P06053 15,65 0,039 23 0,85 RW04 P06029 18,48 0,035 20 0,82 RW06 P06030 20,12 0,031 20 0,86 RW11 P06050 20,57 0,039 21 0,77

Source : Auteur, 2007

Les valeurs prises des DTE_INI de la figure ci-dessus ont été classées comme suit en

vue de réaliser une ANOVA.

Tableau 6 : Survie correspondant aux modalités de DTE_INI

DTE_INI2 Freq. Moyenne (S_RW) <12 11 0,86

entre 12- 20 3 0,80 >20 7 0,85 Total 21

Source : Auteur, 2007

D’après ce tableau, les postlarves stockées aussi bien à une plus faible densité qu’à

une plus forte densité présentent un bon taux de survie.

Les résultats montrent que les différences de survie liées aux DTE_INI ne sont pas

statistiquement significatives. Le degré de signification de F, pour une valeur de 0,62 de cette

variable est de 0,5495. En d’autres termes, il y a seulement 0,5495 de chance sur 100 que

l’hypothèse nulle soit vérifiée.

Parmi les divers paramètres physicochimiques considérés, seule l’influence de DTE-

INI sur l’AMNI-MOY est significative. Cette influence n’est que moyenne et s’exerce au

détriment d’une densité initiale de plus en plus élevée.

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49

3.5.2. Influence d’ARTMP sur la croissance

Figure n°35 : Croissance journalière correspondant aux ARTMP

0

50000

100000

150000

200000

250000

300000R

W14

P06

035

RW

02 P

0605

8

RW

15 P

0603

6

RW

05 P

0605

4

RW

05 P

0603

4

RW

14 P

0605

1

RW

02 P

0603

9

RW

15 P

0605

2

RW

04 P

0601

5

RW

07 P

0605

3

RW

06 P

0603

0

RW

04 P

0602

9

RW

11 P

0605

0

RW

06 P

0601

6

RW

10 P

0603

1

RW

06 P

0604

4

RW

15 P

0600

7

RW

11 P

0601

8

RW

13 P

0601

7

RW

11 P

0600

3

RW

14 P

0601

1

Cycles des raceways

Qua

ntité

d' A

RT

MP

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

Cro

issa

nce

jour

naliè

re (

mg/

j)

ARTMP

CR_JR

Source : Auteur, 2007

ART_MP = Quantité de microparticules et d’Artémia.

Les valeurs prises des ART_MP de la figure ci-dessus ont été classées comme suit en

vue de réaliser une ANOVA.

Tableau 7 : Moyenne des croissances journalières correspondant aux modalités d’ARTMP

ART_MP moyenne(CR_JR) <50000 3,02

Entre 50000 et 100000 3,72 >100000 5,41

Source : Auteur, 2007

Pour la quantité de microparticules et d’Artémia, on a respectivement les valeurs de

F=4,21, avec le degré de signification correspondant à 0,0317. Cette valeur est inférieure à

5%.

Il existe donc au moins une différence significative au sein des différents niveaux de ces

paramètres.

La quantité de microparticules et d’Artémia, au niveau 0 ne donne pas la même

croissance que le niveau égal à 100000, avec une différence de croissance de 2,39085 pour

une probabilité de 0,030.

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50

D’après le tableau 12, la modalité d’ARTMP correspondant à 100000 donne une

croissance plus élevée (5,4136) que celle de 50000 avec une croissance de 3,51005 (p<0.05).

Il n’y a aucune différence significative de croissance pour la modalité 0 et 50000 (p>0.05).

3.5.3. Influence de DUR_EL sur la croissance

Figure n°36 : Croissance journalière correspondant aux DUR_EL

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

RW02

P060

58

RW05

P060

34

RW02

P060

39

RW15

P060

52

RW15

P060

07

RW04

P060

15

RW10

P060

31

RW04

P060

29

RW06

P060

30

RW11

P060

50

RW14

P060

51

RW07

P060

53

RW05

P060

54

RW11

P060

03

RW06

P060

16

RW14

P060

35

RW15

P060

36

RW11

P060

18

RW13

P060

17

RW06

P060

44

RW14

P060

11

Cycle des raceways

Dur

ée d

'éle

vage

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

Cro

issa

nce

jour

naliè

re (

mg/

j)

DUR_EL

CR_JR

Source : Auteur, 2007

DUR_EL = Durée d’élevage

Une classification des DUR_EL selon le modèle suivant est réalisée en vue d’une

ANOVA.

Tableau 8 : Moyenne des croissances journalières correspondant aux modalités de DUR_EL

DUR_EL Moyenne (CR_JR) ≤10 3,10

[10 ; 12[ 3,98 [12 et 14[ 3,35 [14 ; 16[ 6,67 ≥16 2,25

Source : Auteur, 2007

Pour la durée d’élevage et la quantité de microparticules et d’Artémia, on a

respectivement les valeurs de F=4,85, avec les degrés de signification correspondant à

0, 0094. Cette valeur est inférieure à 5%.

Il existe donc au moins une différence significative au sein des différents niveaux de ce

paramètre. Le test de Dunn BOFERRONI montre que la croissance pour les modalités de

durée d’élevage 8 et 12 diffère significativement de celle de 14 au seuil de 5%. Les

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51

différences de croissance sont respectivement de 3,57 et 3,31 pour de probabilité respective de

0,031 et 0,01. D’après le tableau 13, la croissance la plus élevée (6,67) se produit pour la

modalité de DUR_EL égale à 14. La seconde performance est donnée par la modalité égale à

10 (3,98) (p<0.05). Les croissances obtenues pour les modalités de DUR_EL 8 et 10 ne se

distinguent pas significativement les unes des autres (p>0.05).

3.5.4 Influence des paramètres d’expédition sur les performances zootechniques

Par contre, les autres paramètres relatifs aux expéditions des postlarves entre autres les

charges de transport, la durée de transport, la durée d’acclimatation, les variations de note

Aquastar entre les écloséries et le site ne décèlent aucune corrélation significative avec les

performances zootechniques (p > 0.05).

Tableau 9 : Corrélation entre les paramètres d’expédition et les performances zootechniques

CR_JR S_RW

CHG_PORT Corrélation de

PEARSON -0,17 0,27

Sig. 0,44 0,23 N 21 21

DNOTAQ

Corrélation de PEARSON

-0,37 0,19

Sig. 0,10 0,41 N 20 20

DUR_ACL

Corrélation de PEARSON

0,11 -0,04

Sig. 0,61 0,85 N 21 21

DUR_PORT

Corrélation de PEARSON

-0,25 0,30

Sig. 0,26 0,18 N 21 21

Source : Auteur 2007

CHG_PORT : Charge de transport de PL en g/l ;

DUR_PORT : Durée de transport ;

DUR_ACL : Durée de l’acclimatation ;

DNOTAQ : Variation de la note Aquastar.

Corrélation est significative au seuil 0,05.

L’absence de corrélation entre les paramètres d’expéditions et les performances

zootechniques des Pls indiquent les paramètres d’expéditions ne constituent pas des

indicateurs satisfaisants de qualité de Pls pour les données analysés.

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Les résultats de l’étude n’ont pas relevé de lien significatif entre les performances

zootechniques avec le système de notation de la qualité de Pls, et le test de stress.

Les variables de qualité de l’eau peuvent être exclues pour causer des effets majeurs sur la

croissance des PLs. Par contre, seule la température a montré une différence significative de

survie de Pls pour les paramètres physicochimiques considérés.

En outre, l’analyse des données a montré que la densité initiale, les paramètres d’expédition,

la durée d’élevage, la quantité de microparticule et d’Artémia n’ont aucun effet sur les taux

de survie. Par ailleurs, l’influence de ces deux derniers facteurs est déterminante sur la

croissance journalière de Pls.

3.6. Recommandations

Elles sont de divers ordres :

- Faire parvenir en temps requis les microparticules nécessaires pour les cycles

d’élevage.

- Respecter l’heure de distribution d’aliments et la composition des microparticules

des rations.

- Faire des études sur des possibles relations entre la mue des postlarves et le cycle

lunaire.

- Eviter les transports de longue durée des postlarves.

- Etablir un planning de personnel satisfaisant aux besoins pour les périodes de pleines

activités.

Un système de chauffage est requis pour obtenir une croissance constante tout au

long de l’année au sein de la nurserie. Des études sont nécessaires pour déterminer le système

le plus économique de chauffage des RW.

Des recherches doivent être menées pour déterminer comment créer un système stable

de production avec des algues et détritus riches.

Il s’avère aussi nécessaire d’étudier la capacité des substrats artificiels dans la

réduction de cannibalisme des postlarves.

S’il est possible, inclure d’autres indicateurs de qualité dans l’évaluation de la qualité

des postlarves comme le degré de mélanisation, l’état des hépatopancréas,.la présence de

virus.

La condition générale des hépatopancréas est principalement indiquée par la taille

globale et le nombre de vacuoles lipidiques. La présence d’hépatopancréas relativement

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grande avec un grand nombre de vacuoles est considérée comme un signe de bonne santé ; par

contre les petits hépatopancréas contenant peu de vacuoles lipidiques est un signe d’une

alimentation inadéquate. Ce qui nécessite une amélioration de l’alimentation avant

l’expédition pour augmenter la qualité des postlarves.

La mélanisation se produit souvent au niveau des membres cannibalisés où là les

infections bactériennes se sont produites. Une mélanisation excessive est un sujet

d’inquiétude et exige un traitement de la qualité de l’eau et une amélioration de

l’alimentation. Et parfois, cela demande une réduction de la densité de mise en charge pour

réduire le cannibalisme et la charge bactérienne.

Il existe des produits pharmaceutiques à base de plantes qui ont la propriété

d’augmenter la croissance, l’appétit et la résistance de stress des postlarves. Des postlarves de

Penaeus monodon ont été alimentées d’un régime à base de 5 différentes plantes dotées de

ces propriétés pharmaceutiques, préparé à partir de Hygrophila spinosa, Withania somnifera,

Zingiber officinalis, Solanum trilobatum, Andrographis paniculata, Psoralea corylifolia et de

l’huile de foie de morue.

Ces produits sont d’abord utilisés dans l’enrichisssement des Artemia avant de les

donner aux postlarves. Une étude comparative est faite pour tester l’efficacité du produit sur

des groupes de postlarves élevées avec de l’Artemia enrichi avec le composé d’une part et non

enrinchi d’autre part. L’usage de ces produits est d’une immense utilité dans l’élevage des

crevettes. Cette pratique va réduire les effets secondaires provoqués par l’utilisation des

composés chimiques synthétiques. Par conséquent, les alternatives offertes par ces composés,

à travers le taux de survie, de croissance, et la résistance au stress élevé, s'avèrent très

efficaces dans la crevetticulture. Grâce à ces produits, la qualité des postlarves est désormais

garantie.

3.7 Plan d’aménagement

L’ACB est bien situé pour profiter sur les technologies courantes déjà employées dans

d’autres pays par la synthèse des “ best practise ” prônée par AQUALMA pour développer

une industrie d’aquaculture qui a le potentiel d’être profitable. En particulier, l’utilisation des

serres à raceway doté d’un système avec recyclage d’eau fournit un moyen de réaliser un

degré plus élevé de bio-sécurité.

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− Pour un “ turn over ” plus élevé.

La nurserie en serre peut augmenter davantage le nombre de cycle de production en

grossissement (“ turn over ”) en réduisant le temps de culture pour la taille commercialisable

dans les bassins de grossissement.

Un système de grossissement à deux phases utilisant une phase de nurserie plus

rallongée que celle adoptée doit alors su rimer la phase de pré grossissement pour ensemencer

les juvéniles directement dans les bassins de grossissement. Par conséquent, les bassins de

grossissement sont utilisés plus efficacement. Avant de se lancer dans ce nouveau système,

une étude comparative concernant la rentabilité d’un système actuel avec le système préconisé

s’avère importante.

Deux systèmes de production différents doivent être évalués dans cette production

de juvéniles :

-un système à phase unique (ensemencement direct pour toute la durée de nurserie) et ;

-un système à 2 phases de production.

3.7.1 Comparaison des 2 systèmes de production

Dans le premier système, la densité de mise en charge dans les raceway est basée sur

une densité finale de transfert désirée plus un surplus de PLs pour compenser d’éventuelle

mortalité en cours d’élevage. Initialement, le système biomasse est extrêmement bas pour la

capacité d’accueil du système, qui est seulement atteint à la fin du cycle de production.

Dans le deuxième système, le processus de production est divisé en deux phases

distinctes ; chaque phase se déroule dans différents raceway. Les PLs occupent typiquement

chaque moitié de la période totale d’élevage dans chaque raceway destiné à leur élevage.

L’objectif d’un tel système est d’utiliser des surfaces de production disponibles plus

efficacement en opérant plus près de la capacité d’accueil du système pour un plus grand

pourcentage de période d’élevage.

Dans un système de production à phase unique, le système de biomasse est très bas et

est fonction de la capacité d’accueil de raceway pour les deux de cycles d’élevage. Le nombre

des PLs ensemencées dans la section de nurserie est déterminé par la densité finale fixée à

l’avance avec un surplus de PLs pour compenser d’éventuelle mortalité de PLs.

Le système de production à deux phases permet un niveau de production plus élevé

qui peut être atteint dans un système de production à phase unique. Chaque section du

système de production à deux phases est ensemencée à une densité qui croît avec la capacité

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d’accueil pour la surface allouée dans chaque moitié du temps qu’il faut pour les crevettes en

système à phase unique pour atteindre la capacité d’accueil.

L’espace des raceways est utilisé plus efficacement que le système à phase unique

dans lequel les raceways sont maintenus à faible densité, tôt dans la nurserie de la production

d’un système à 2 phases.

3.7.2. Système d’aquaculture avec recyclage

Un Système d’aquaculture dans lequel l’eau est recyclée est le système de production

le plus intensif en aquaculture marine. Ce système à travers le traitement et la réutilisation de

l’eau peut utiliser moins d’eau qu’exigent les bassins pour produire les rendements

semblables. Par conséquent, avec l’augmentation du souci de conservation de la ressource et

la demande de la qualité des produits aquacoles, ce système présente beaucoup d’intérêts.

Bien qu’il y ait eu peu de rapports sur la rentabilité de ce système de recyclage à l’échelle

commerciale, la viabilité économique d’élevage des crevettes juvéniles dans ces systèmes fait

l’objet de controverse. Néanmoins, ces systèmes sont généralement chers à construire. Ces

systèmes ne sont pas employés sur une base répandue que lorsque les coûts totaux de

production des PLs soient comparables aux coûts de production dans les bassins et d’autres

systèmes semblables. Le défi posé par ce système requiert un développement d’un système

qui maximise la capacité de production par unité de capital investi mais va maintenir la

fiabilité sur le contrôle de l’environnement.

Les principaux avantages de l’utilisation de ces systèmes de recyclage en aquaculture

viennent du faible besoin d’eau, de la possibilité de contrôler la température de l’eau, de la

capacité de contrôler la qualité de l’eau, et de la flexibilité aux conditions atmosphériques

défavorables. Par conséquent, l’aquaculteur à la capacité de mesurer et contrôler la plupart des

variables qui composent l’environnement du système de recyclage et maximise la production

de crevettes juvéniles.

Les paramètres environnementaux critiques de l’eau du système de production

incluent les concentrations de l’oxygène dissous, d’ammoniaque non ionisé, de l’azote nitrite,

du nitrate, de l’anhydride carbonique, du pH, et de l’alcalinité. Les sous-produits du

métabolisme de crevettes juvéniles incluent l’anhydride carbonique, l’ammoniaque dissous,

les substances particulaires, et les fèces solides dissous. Grâce au système de recyclage des

réservoirs, une qualité d’eau appropriée est maintenue en pompant l’eau du réservoir à travers

des équipements de filtration et d’aération spécialisés. Des composants de traitement de l’eau

doivent être conçus pour éliminer les effets de ces déchets.

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Il y a quatre principaux composants de ces systèmes : l’enlèvement de déchets solides,

le contrôle de l’ammoniaque dissous et de nitrite, le contrôle de gaz dissous en suspension et

la désinfection.

Les déchets solides incluent les solides précipitables et en suspension. Les solides

précipitables tombent au fond des réservoirs et sont siphonnés et jetés hors du système. Les

solides en suspension sont enlevés par des filtres de sable. Le contrôle d’ammoniaque dissous

et de nitrite est accompli avec un biofiltre qui dépend des bactéries pour enlever ces déchets

azotés. Le contrôle de gaz dissous implique un apport d’oxygène dissous de l’élimination de

l’anhydride carbonique. Le dernier composant d’un système de recyclage est la désinfection

des microorganismes pathogènes qui peuvent être accomplis avec de l’ozone ou l’irradiation

ultra-violette.

3.7.3. Filtrage des effluents

De nombreux mollusques sont utilisés pour filtrer les eaux rejetées par l’aquaculture et

constituent ainsi des ateliers secondaires disposés en aval des installations de production

principale. L’utilisation des huîtres en tant que filtre naturel des effluents d’aquaculture en est

un exemple.

Une étude doit être lancée par la ferme de crevettes pour une éventuelle ostréiculture

dans les environs d’Ankokoabo. Le premier objectif est d'exploiter le potentiel des huîtres qui

vivent dans les environs de la ferme de crevettes. Cette manière d’élever les huîtres peut être

considérée comme potentiellement avantageuse pour les deux industries. Les aquaculteurs

sont intéressés par l’emploi des huîtres pour filtrer les déchets de l'effluent des bassins avant

leur recyclage ou leur décharge. Les oestréoculteurs sont aussi intéressés par l’augmentation

de la croissance des huîtres en utilisant la forte biomasse de phytoplancton contenu dans

l'effluent de l'étang des crevettes.

Les objectifs de l'étude sont de :

- mesurer la capacité de biofiltration des huîtres et leurs effets sur la qualité de l'eau

de l'effluent des bassins d'aquaculture et ;

- déterminer la croissance des huîtres élevées dans les canaux effluents de l'étang par

rapport à un élevage traditionnel.

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Cette étude est réalisée dans le but d’analyser si le test de stress et les variations de la

note Aquastar constituent des facteurs responsables de fluctuations de la survie et de la

croissance dans les conditions d’élevage du site à travers les données disponibles. Les

données présentent certains inconvénients du fait de certains mélanges des différents lots de

postlarves dans un même raceway ; cette situation intervient dans l’obligation de remplir un

nombre minimal de postlarves pour un raceway, ou bien dans le cas contraire d’élever un

excédent de production de post larve provenant des centres d’élevage larvaire. La

disponibilité d’aliment conduit aussi à une certaine différence de traitement entre certains

élevages. Enfin, l’écart de comptage de postlarves définies par le nombre annoncé des centres

d’élevage larvaire et le comptage au niveau de la nurserie constitue aussi un des facteurs

essentiels des taux de survie et de mortalité des postlarves.

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CONCLUSION GENERALE

Plusieurs facteurs affectent la qualité des postlarves. La qualité et la quantité

d’alimentation, la qualité de l’eau (la température, la salinité, l’ammoniac dissous, l’oxygène

dissous), les maladies et les mauvaises procédures de gestion peuvent tout avoir un impact sur

la qualité des postlarves produites. A travers l’analyse des données utilisées, la nurserie n’a

pas pratiquement rencontré de problèmes des postlarves affaiblies ou mourantes lors de leur

réception à la ferme. Les indicateurs de qualité utilisés ont permis de déterminer la sévérité de

fouling bactérien, de différentes déformations, des états du ratio muscle /tube digestif, du

chromatophore, de l’opacité du muscle des postlarves. La qualité des postlarves fournies par

le système de notation de ces indicateurs et le test de résistance au stress ne présentent pas une

corrélation significative avec la survie finale en nurserie.

D’une manière générale, la survie finale des raceway n’est affectée ni par la qualité

initiale des postlarves ensemencées ni par les conditions dans lesquelles s’effectue leur

acclimatation ni par les paramètres physicochimiques, à l’exception de la température

moyenne. L’analyse de données a montré que la quantité de microparticules et d’Artemia, la

durée d’élevage, sont à l’origine des différences de croissance des postlarves parmi les divers

facteurs considérés.

Une quantité d’aliment plus importante, avec la modalité de 100 000 donne une plus

forte croissance que les autres modalités. Les postlarves élevées en moins de deux semaines

correspondant aux modalités inférieures à 14, présentent aussi une plus faible croissance que

celles soumises à une durée d’élevage plus prolongée. La notion de qualité des postlarves de

crevettes pénéides, qui sous-entend un potentiel de survie, est un paramètre resté longtemps

subjectif. Les critères zootechniques, les observations visuelles et la résistance aux chocs de

salinité peuvent être tout de même considérés comme des paramètres suffisants pour apprécier

la condition physiologique des postlarves sorties de la nurserie. Mais, ces techniques

nécessitent à être correctement évaluées si elles doivent être principalement utilisées dans

l’étude de la qualité de postlarves.

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Penaeid nursery systems. IN: Marine Shrimp Culture: principles and practices.

Editors; Fast, A.W and Lester L.J., 1992.Developments in Aquaculture and Fisheries

Science, 23. Elsevier Publishers, pp 321-344.

52. TACON A. G. J., 2002 Thematic Review of Feeds and Feed Management Practices

in Shrimp Aquaculture, Programme du consortium Banque

mondiale//WWF/NACA/FAO sur l'élevage des crevettes et l'environnement, 77 p.

53. VILAIN M., 1999. Méthodes expérimentales en agronomie : Pratique et analyse,

Tech & Doc. Lavoisier, Paris, France. 333 p.

54. VOAHANGINIRINA M., 1998. Contribution à l'analyse de l'écologie des vibrios

en élevage larvaire des crevettes Peneaus monodon. Mémoire de fin d'étude,

Département Elevage de l'ESSA, 83 p. +annexes.

55. WICKENS J. F., 1984. The effect of reduced pH on carapace calcium, strontium and

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56. WILLIAM J., MCGRA W., JOHN SCARPA., 2003. Minimum environmental

potassium for survival of pacific white shrimp litopenaeus vannamei (boone) in

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64

WEBOGRAPHIE

1. Données extraites du FAO Fisheries Global Aquaculture Production Database

pour les sept espèces les plus communément élevées ainsi que Pennaeus s .

http://www.fao.org/figis/servlet/static?dom=collection&xml=global-aquaculture-

production.xml(2005).

2. FOODMARKET. Shrimp Production, data from GlobeFish, 2001. -

http://www.foodmarketexchange.com/datacenter/product/seafood/shrimp/detail/dc_pi

_sf_shrimp0302.htm Lien vérifié le 23 juin 2005. (2005).

3. ROSENBERRY B., About Shrimp Farming, ShrimpNews,

http://www.shrimpnews.com/About.html. Lien vérifié le 28 juin 2005 (août 2004).

4. WIKIPEDIA -Elevage de crevettes - fr.wikipedia.org/wiki/Élevage_de_crevettes

(septembre 2006).

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- 1 -

ANNEXES

Annexe I : Données brutes des paramètres physicochimiques des cycles

RW11 P06018

Date Age PM Paramètres physico -chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

11-févr. P09 4

90

32,9 12 34 8,8

12-févr P10 4,48

34,1 8,5

33,7 12 90 34,7 34,3 13 7,1

13-févr. P11 5,71

33,9 7,8

33,7 13 90 35,2

15 7,7

14-févr P12 6,85

7,8

15 85 7,7

15-févr. P13 9,63

7,8

0,026 0,62 15 75 16 7,9

16-févr P14 11,56

7,8

16 75 16 7,7

17-févr. P15 15,34

7,9

0,025 0,44 16 70 16 7,8

18-févr P16 19,05

7,8

16 7,9 45 16

19-févr. P17 24,91

7,3

0,007 0,62 16 60 16 7,6

20-févr P18 27,18

7,4

16 55 16 7,4

21-févr. P19 34,16

7,3

0,026 1,56 17 60 7,5

22-févr P20 42,85

7,3

0,012 1,57 17 55 7,2

23-févr. P21 53,3

7,4

0,028 1,63 17 50 7,5

24-févr P22 60,2

7,1

0,04 1,28 20 55

25-févr. P23 86,07

0,011 1,04 22 50 7,3

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- 2 -

RW13 P06017

Date Age PM Paramètres physico-chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

11-févr. P09 4,7

90

33,6 12 35,5 8,9

12-févr P10 5,64

35,2 8,7

35,2 12 90 35,8 33,5 13 7,4

13-févr. P11 6,71

32,8 7,8

36,7 13 90 36 15 7,8

14-févr P12 8,05

7,9

15 85 7,9

15-févr. P13 9,77

8

0,026 0,64 15 85 7,9

16-févr P14 11,72

7,9

15 80 16 7,8

17-févr. P15 19,13

7,9

0,022 0,38 16 7,9 75 16

18-févr P16 24,2

7,4

16 45 16 7,6

19-févr. P17 29,48

7,3

0,007 0,68 16 55 16 8,3

20-févr P18 35,59

7,4

16 60 16 7,4

21-févr. P19 44,68

0,052 1,93 17 60 7,4

22-févr P20 53

7,3

0,01 1,26 17 65 9,1

23-févr. P21 70,99

7,5

0,016 1,82 17 55 7,8

24-févr P22 80,64

7,1

0,03 1,5 20 60

25-févr. P23 105,42

0,013 1,17

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- 3 -

RW10 P06031

Date Age

PM Paramètres physico-chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

18-mars P10 6,05

28,6 4,09 18 8,1

29 4,14

29,3 4,19 18 8,5

19-mars P11 6,05

29,4 4,2

29 4,14 18 7,9 90

0

29 4,14 8,2

20-mars P12 8,14

30,5 4,36 7,7

28,9 4,13 17 75

30,3 4,33

30,6 4,37 17

21-mars P13 9,44

31,1 4,44

30,4 4,34 16 75

30,5 4,36

30,7 4,39 15 7

22-mars P14 9,12

30,9 4,41

29,1 4,16 14 7,5 70

29,4 4,2

29,6 4,23 7,2

23-mars P15 12,54

0

0,024 0,78 27,8 3,97 13 7,5 70

0

0

24-mars P16 16,16

0

28 4 13 6,4 65

28,4 4,06

29,6 4,23 7,3

25-mars P17 20,19

29,1 4,16

30 4,29 7,1 60

29,6 4,23

29,5 4,21 13 7,4

26-mars P18 25,16

29,7 4,24

28,5 4,07 13 7 55

29,7 4,24

30,5 4,36 12 6,5

27-mars P19 28,72

30,7 4,39

0,026 1,56 29,9 4,27 12 7,3 55

0

32 4,57 13

28-mars P20 35,72

31,6 4,51

30,1 4,3 7,9 55

31 4,43

30,6 4,37 11 7,7

29-mars P21 48,5

30,6 4,37 7,6

30,1 4,3 7,9 45

30,4 4,34

30,8 4,4 14 7,8

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- 4 -

RW14 P06011

Date Age PM Paramètres physico-chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

25-janv. P08 4,95

7,7

85 30,5 4,36 30,6 4,37 18 7,8

26-janv P09 5,09

0 7,8

0 90 30,6 4,37

0 16 7,4

27-janv. P10 6,54

0 7,4

30,1 4,3 90 0 0 15 7,8

28-janv P11 7,52

0 7,7

29,8 4,26 85 29,8 4,26

0 15

29-janv. P12 8,18

0

0,021 1,05 0 7,3 80 0

29,9 4,27 14

30-janv P13 9,41

0

29,6 4,23 50 0

29,5 4,21 13

31-janv. P14 12,21

0

0,011 0,55 0 60 0

29,1 4,16 10 7,6

01-févr P15 15,28

28,5 4,07 7,4

0,01 1,15 0 60 0 0 8 7,2

2-févr. P16 21,78

27,2 3,89

0,009 0,55 27,6 3,94 60 0 0 10 8

03-févr P17 39,62

0 7,4

28,5 4,07 44 28,8 4,11

0 10 7,6

4-févr. P18 46,02

0 7,5

0,007 0,65 0 50 28,9 4,13

0 10 8,3

05-févr P19 49,5

0 7,6

0 50 0

30,1 4,3 10 8,2

6-févr. P20 54,5

0 7,6

0,023 1,15 0 50 0

31,3 4,47 10 8,2

07-févr P21 56,1

0

0 40 31,3 4,47 32,5 4,64 10 7,9

8-févr. P22 67,3

32,9 4,7 7,8

0,008 1 32,5 4,64 45 32,5 4,64 34,5 4,93 10 7,9

09-févr P23 68,6

32,4 4,63 8

34,5 4,93 45 0 0 10

10-févr. P24 74,69

32,8 4,69 8,1

32,8 4,69 45 33,4 4,77

18 7,3

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- 5 -

RW04 P06015

Date Age PM Paramètres physico-chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

9-févr. P09 3,66

10 8,7 90

10-févr P10 4,21

30 8,3

30,4 10 90 30,9 31,3 11 8,1

11-févr. P11 5,05

30,7 8

28,4 11 85 30,7 32,3 11 8,1

12-févr P12 6,21

32,2 8

32 11 85

33,4 33,6 13 7,8

13-févr. P13 7,47

32,5 7,7

0,022 1,08 31,9 13 7,9 85 35,4 13 7,7 36,5 16 7,8

14-févr P14 9,31

7,8

16 7,7 85 7,7 15 8,4

15-févr. P15 10,21

7,8

0,023 0,86 16 7,6 80 16 8,6

16-févr P16 13,6

7,7

16 7,7 60 16 8,6

17-févr. P17 18,04

7,8

0,034 0,7 16 7,7 55 16

18-févr P18 21,62

7,3

17 7,6 50 17 8,3

19-févr. P19 27

0,007 1 19 7,6 45 7,4

20-févr P20 30,7

19 7,6 50 7,3

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- 6 -

RW06 P06016

Date Age PM Paramètres physico-chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

9-févr. P08 3,59

10

10-févr P09 4,13

30 8

31 10 90 32,6 32,9 12 8,4

11-févr. P10 4,96

32,1 8,3

29,5 12 90 30,9 32,7 12 8

12-févr P11 5,39

32,6

32,7 12 90 33,8 33,9 14 7,6

13-févr. P12 6,41

33,5 7,8

0,02 0,98 35,3 14 85 37,3 14

16 7,7

14-févr P13 7,5

7,8

16 85 16 8,4

15-févr. P14 9

7,8

0,036 0,86 16 80 16 8,3

16-févr P15 13,7

7,8

16 65 16 8,6

17-févr. P16 19,64

7,8

0,03 0,84 17 7,7 60 17

18-févr P17 21,45

7,3

17 50 17 8

19-févr. P18 25,58

7,2

0,012 1,14 16 50 17 8

20-févr P19 27,43

7,4

17 45 17 7,4

21-févr. P20 34,33

7,3

0,017 1,59 17 45 8

22-févr P21 45,08

7,4

0,013 1,61 17 55 7,5

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- 7 -

RW05 P06054

Date Age PM Paramètres physico-chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

16-avr. P10 4,50

75,0

27,60 3,94 27,80 3,97 15 8,5

17-avr P11 5,22

27,40 3,91 8,4

26,60 3,80 70,0 27,20 3,89 27,40 3,91 16 7,8

18-avr. P12 6,06

25,70 3,67 8,2

26,30 3,76 8,2 70,0 26,90 3,84 16 28,30 4,04 17

19-avr P13 7,03

27,40 3,91

26,80 3,83 19 65,0 27,60 3,94 8,1 28,40 4,06

20-avr. P14 8,72

28,00 4,00

27,50 3,93 19 7,7 60,0 28,10 4,01 28,90 4,13

21-avr P15 10,12

28,30 4,04

0,00 55,0 0,00

28,30 4,04 19

22-avr. P16 11,49

27,90 3,99

27,50 3,93 17 50,0 27,50 3,93 29,10 4,16 17

23-avr P17 13,70

28,80 4,11

27,70 3,96 50,0 0,00

29,30 4,19 19

24-avr. P18 15,62

28,90 4,13

28,10 4,01 19 45,0 28,90 4,13 29,40 4,20

25-avr P19 19,60

27,70 3,96

0,044 1,65 27,60 3,94 19 50,0 28,30 4,04 30,60 4,37

26-avr. P20 23,86

29,60 4,23

28,30 4,04 50,0 28,70 4,10

0,00 19

27-avr P21 28,57

29,00 4,14

0,001 0,25 27,80 3,97 19 55,0 28,50 4,07 29,00 4,14

28-avr. P22 35,39

28,00 4,00 22

0,008 1,15 27,90 3,99 20 50,0 28,30 4,04

22

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- 8 -

RW 02 P06058

Date Age PM Paramètres physico-chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

19-avr. P13 6,80

85,0

28,30 0,00 15

28,50 0,00 8,1

20-avr P14 7,89

28,00 0,00 7,8

27,70 0,00 15 80,0

28,60 0,00

29,10 0,00

21-avr. P15 9,15

28,80 0,00

15 75,0

29,40 0,00

22-avr P16 11,67

28,80 0,00

28,00 0,00 16 75,0

28,20 0,00

29,60 0,00 16

23-avr. P17 14,20

28,90 0,00

27,70 0,00 70,0

27,80 0,00 18

24-avr P18 17,21

28,80 0,00

28,70 0,00 19 65,0

29,20 0,00

30,10 0,00

25-avr. P19 22,72

29,20 0,00

27,70 0,00 19 65,0

28,80 0,00

30,70 0,00

26-avr P20 27,93

29,70 0,00

0,036 1,35 28,10 0,00 19 60,0

29,40 0,00

19

27-avr. P21 36,63

29,70 0,00

27,90 0,00 19 55,0

29,10

29,80 4,26

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- 9 -

RW11 P06003

Date Age PM Paramètres ph ysico -chimiques (mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

20-janv. P09 5,86

30,8 4,4 7,6 70

0 30,5 4,36 18 7,8

21-janv P10 6,74

30,6 4,37 7,4

30,6 4,37 65 30,7 4,39 31,8 4,54 16 8,2

22-janv. P11 7,75

0 7,3

0 70 0

31,6 4,51 15 7,7

23-janv P12 8,81

30,5 4,36 7,3

30,6 4,37 60 31 4,43

30,7 4,39 15 7,7

24-janv. P13 11,4

0 7,3

0,017 1 0 65

30,6 4,37 0 15 8,2

25-janv P14 13,11

0 7,6

0 70

31,1 4,44 31,9 4,56 13 7,8

26-janv. P15 21,23

0 7,5

0,012 1,56 0 65

30,6 4,37 0 14 8,1

27-janv P16 28,7

0 7,3

0,016 1,46 0 65

30,5 4,36 0 13 7,5

28-janv. P17 35,07

0 7,4

0,034 1,5 29,7 4,24 60 29,8 4,26

0 13

29-janv P18 41,25

0

0,019 1,6 0 7,2 80 0

31,7 4,53 11

30-janv. P19 46,95

0

0,018 2,1 29,2 4,17 40

0 28,5 4,07 11

31-janv P20 54,58

0

0,027 2,1 0 55 0

28,5 4,07 10 7,1

1-févr. P21 68,08

28,2 4,03 7

0,024 2,7 0 50 0 0 10 7,4

02-févr P22 71

0

0,016 2,1 0 50

27,4 3,91 10

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- 10 -

RW15 P06052

Date Age PM Paramètres physico-chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

16-avr. P12 5,80

90,0

28,40 4,06 28,80 4,11 15

17-avr P13 6,23

28,50 4,07 8,0

28,60 4,09 70,0 28,30 4,04 16 28,60 4,09 8,3

18-avr. P14 7,81

27,90 3,99 8,1

28,00 4,00 8,2 70,0 28,50 4,07 16 29,00 4,14 16

19-avr P15 9,06

29,00 4,14

28,10 4,01 16 65,0 29,00 4,14 29,00 4,14 7,5

20-avr. P16 10,33

29,50 4,21 7,6

29,20 4,17 16 60,0 29,50 4,21 29,70 4,24

21-avr P17 12,27

30,10 4,30

55,0

30,00 4,29 17

22-avr. P18 17,14

30,00 4,29

29,10 4,16 17 55,0

29,90 4,27 19

23-avr P19 20,34

29,80 4,26

28,80 4,11 50,0

31,20 4,46 20

24-avr. P20 25,31

30,80 4,40

0,026 1,56 29,60 4,23 20 45,0 30,20 4,31 31,20 4,46

25-avr P21 29,85

31,00 4,43

0,031 2,00 30,00 4,29 20 45,0 30,70 4,39 31,00 4,43

26-avr. P22 39,94

30,90 4,41

0,024 2,20 29,90 4,27 45,0 30,30 4,33

16

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- 11 -

RW15 P06036

Date Age PM Paramètres physico-chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

20-mars P08 4,49

18 90

31,1 4,44 18

21-mars P09 5,21

30,9 4,41

30 4,29 18 90

30,6 4,37 30,7 4,39 16 7,6

22-mars P10 6,04

31,1 4,44

30,1 4,3 15 7,6 85 30,2 4,31 30,4 4,34 7,3

23-mars P11 7,01

0

29,3 4,19 7,4 80

0 0 14 7,5

24-mars P12 7,92

0

28,2 4,03 14 6,5 80 30,2 4,31 30,2 4,31 7,2

25-mars P13 9,19

30,2 4,31

0,004 0,39 30,1 4,3 14 7 75 30,4 4,34 30,3 4,33 7,2

26-mars P14 12,29

31,1 4,44

30,1 4,3 14 6,9 70 30,7 4,39 30,6 4,37 7,5

27-mars P15 15,48

31,1 4,44

30,7 4,39 14 7,6 65

0 31,2 4,46

28-mars P16 18,2

30,6 4,37

30,5 4,36 12 7,7 55 31,4 4,49 31,9 4,56 8,7

29-mars P17 24,64

31,7 4,53

0,03 0,39 31,4 4,49 13 7,8 50 31,6 4,51 7,6 32,3 4,61 14

30-mars P18 29,39

31,2 4,46 7,6

31,1 4,44 14 65 32,5 4,64 32,2 4,6 14 8,4

31-mars P19 35,9

31,2 4,46 8,1

29,9 4,27 14 7,9 55 31,1 4,44 32,3 4,61 14 9

1-avr. P20 45,52

31,2 4,46

31,2 4,46 15 60 31,6 4,51

0

02-avr P21 49,82

30,9 4,41

31,1 4,44 15 8,6 55

0 31,7 4,53 7,9

0

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- 12 -

RW05 P06034

Date Age PM Paramètres physico-chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

13-mars P09 4,89

90

28,7 4,1 28,6 4,09 18

14-mars P10 5,67

28,3 4,04

27,7 3,96 18 70 28,9 4,13 30,7 4,39 17 8,2

15-mars P11 6,58

29,4 4,2 7,4

29,3 4,19 90

0 30 4,29 16

16-mars P12 6,67

28,4 4,06 7,7

28,2 4,03 19 7,7 70 29,9 4,27 29,9 4,27 15

17-mars P13 7,74

30,2 4,31

29,3 4,19 65 29,7 4,24 29,7 4,24 14

18-mars P14 9,3

30,5 4,36 7,6

0,004 0,39 29,8 4,26 14 7,5 65 29,6 4,23 29,8 4,26 14 7,7

19-mars P15 10,79

31,1 4,44 7,4

29,8 4,26 14 7,5 65

0 31 4,43 14 8,2

20-mars P16 14

31,3 4,47 7,6

30,4 4,34 13 50 30,8 4,4 31,9 4,56

21-mars P17 18,58

31 4,43

30,4 4,34 14 65 30,4 4,34 30,5 4,36 13 7,1

22-mars P18 24,36

30,8 4,4

28,3 4,04 12 7,5 60 29,1 4,16 29,3 4,19

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- 13 -

RW06 P06044

Date Age PM Paramètres physico-chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

2-avr. P11 6,28

28,9 4,13 12 8,3 90

03-avr P12 7,28

29 4,14 8,1

28,8 4,11 12 7,8 90 29,3 4,19 30,3 4,33 12 8,5

4-avr. P13 8,44

29,1 4,16 8

29,1 4,16 11 8 85 29,4 4,2 30,5 4,36 12 8,8

05-avr P14 9,79

29,4 4,2 12 8

29,1 4,16 8 80 29,5 4,21 10 30,9 4,41 8,7

6-avr. P15 15,6

28,9 4,13 7,9

29 4,14 85 0 0 10 8,8

07-avr P16 19,24

0 7,9

0,003 0,2 29 4,14 10 8 80

29,3 4,19 29,7 4,24 13 9,1

8-avr. P17 23,57

28,6 4,09 8,1

28,7 4,1 85 28,9 4,13 30,1 4,3 16 9,2

09-avr P18 30,73

28,9 4,13 8,1

0 70 0 0 16

10-avr. P19 38,37

0

29,9 4,27 7,4 29,3 4,19 30,5 4,36 15 8,2

11-avr P20 49,34

29,9 4,27 7,1

0,004 0,19 29,5 4,21 14 7,7

0 29,8 4,26 8,4

12-avr. P21 57

28,7 4,1 8,2

29,3 4,19 14 7,6 29,5 4,21 29,4 4,2 7,3

13-avr P22 68,17

29,2 4,17 7,2

29 4,14 7,6

28,8 4,11 7,6 28,7 4,1 7,6

14-avr. P23 81,08

28,5 4,07 7,4

27,9 3,99 16 7,4 28,1 4,01 7,4 28,3 4,04 19 7,7

15-avr P24 92,02

28 4 7,6

0,005 0,78 27,5 3,93 7,6 30 28 4

28,2 4,03 17 7,7

16-avr. P25 99,66

28 4 7,6

28,2 4,03 7,5 25 26,6 3,8 27,8 3,97 18 8,8

17-avr P26 115,03

27,3 3,9 8

27,7 3,96 30 28,4 4,06 28,5 4,07 19 7,6

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- 14 -

RW15 P06007

Date Ag PM Paramètres physico-chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

25-janv. P12 8,26

30,4 5,07 30,5 5,08 18 7,9

26-janv P13 9,49

0 8

0 90 30,2 5,03

0 18 7,6

27-janv. P14 10,92

0 7,3

0 90 29,9 4,98

0 17 7,7

28-janv P15 12,55

0 7,7

29,6 4,93 85 29,6 4,93

0 15

29-janv. P16 17,85

0

0,023 1,15

0 7,4 80 0 0 14

30-janv P17 23,42

0

29,4 4,9 45 0

29,4 4,9 12

31-janv. P18 25,83

0

0,018 0,9

0 60 0

29,4 4,9 10 7,5

01-févr P19 28,75

28,5 4,75 7,2

0 60 0 0 8 7,3

2-févr. P20 39,89

0

0,55 0,01

0 45 27,1 4,52 27,4 4,57 10 7,7

03-févr P21 52,45

0 7,4

28,4 4,73 41 28,6 4,77 29 4,83 10 7,5

4-févr. P22 53,1

0 7,3

0,006 0,5

0 40 28,7 4,78

0 10

05-févr P23 78,68

0 7,6

0 41 0 0 10 8,6

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- 15 -

RW14 P06035

Date Age PM Paramètres physico -chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

20-mars P09 5,67

18 90

31,3 4,47 18

21-mars P10 6,58

31,3 4,47

30,5 4,36 18 90 30,8 4,4 31 4,43 16 7

22-mars P11 7,63

31,2 4,46

29,8 4,26 15 7,5 85 30,1 4,3 30,4 4,34 7,3

23-mars P12 8,85

0

29,1 4,16 7,4 85 0 0 14 7,5

24-mars P13 8,59

0

28,4 4,06 14 6,5 75 30,1 4,3 30,6 4,37 7,2

25-mars P14 9,96

30,4 4,34

0,003 0,2

30 4,29 14 7 70 30,6 4,37 30,5 4,36 7,4

26-mars P15 11,84

31 4,43

30 4,29 14 7,2 65 31,6 4,51 30,7 4,39 6,5

27-mars P16 14,52

30,8 4,4

30,4 4,34 14 7,5 60 0

31 4,43

28-mars P17 17,22

30,4 4,34

30,2 4,31 12 7,9 55 30,9 4,41 30,9 4,41 12 7,7

29-mars P18 22,17

30,8 4,4

0,004 0,78

31,4 4,49 7,6 55 31,8 4,54 31,8 4,54 11 7,9

30-mars P19 27,66

31,2 4,46 7,8

30,9 4,41 14 60 31,6 4,51 32,2 4,6 14 8,3

31-mars P20 32,47

31,3 4,47 8,1

30,6 4,37 14 50 31,4 4,49 7,8 32,7 4,67 14 8,8

1-avr. P21 39,92

31,2 4,46 8,5

31,3 4,47 15 60 31,7 4,53

0

02-avr P22 44,56

31 4,43

30,8 4,4 15 8,2 55 0

31,8 4,54 7,9

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- 16 -

RW06 P06030

Date Age PM Paramètres physico -chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

15-mars P08 4,46

90

28,9 4,13 18

16-mars P09 5,17

28,6 4,09 7,7

28,2 4,03 18 90 28,4 4,06 28,9 4,13 16 7,5

17-mars P10 5,03

29,1 4,16 7,6

28,4 4,06 7,5 75 28,9 4,13 28,9 4,13 17 8,1

18-mars P11 5,83

30 4,29 7,9

29,4 4,2 16 7,6 70 28,5 4,07 30,3 4,33 14 7,9

19-mars P12 6,77

30,5 4,36 7,9

29,4 4,2 15 7,6 60 0

30,2 4,31 15 7,9

20-mars P13 7,8

30,4 4,34 7,2

0,002 0,19

30,6 4,37 14 50 30,1 4,3 30 4,29

21-mars P14 9,86

31,3 4,47

30,6 4,37 13 60 30,3 4,33 30,6 4,37 7

22-mars P15 13

30,6 4,37

28,4 4,06 12 7 60 29,2 4,17 29,3 4,19

23-mars P16 14,52

0

28,8 4,11 13 7,6 55 0 0 7,2

24-mars P17 18,6

0

0,007 0,78

28,2 4,03 12 6,5 50 28,8 4,11 28,9 4,13 7,1

25-mars P18 21,61

28,6 4,09

29 4,14 12 7,2 50 29,1 4,16 29,8 4,26 7,5

26-mars P19 23,96

29 4,14

29 4,14 12 7,2 55 31,2 4,46 30,5 4,36 6,7

27-mars P20 28,3

29,8 4,26

29,5 4,21 12 7,6 50 0

30,7 4,39 12

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- 17 -

RW04 P06029

Date Age PM Paramètres physico -chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

15-mars P08 4,89

90

28,6 4,09 18

16-mars P09 5,67

29,7 4,24 7,6

29,3 4,19 18 7,6 90 28,3 4,04 28,6 4,09 16

17-mars P10 5,32

29,5 4,21

28 4 75 29,2 4,17 29,2 4,17 14 7,8

18-mars P11 6,17

29,9 4,27 7,7

28,4 4,06 14 7,5 70 30,1 4,3 31 4,43 14 9,6

19-mars P12 7,16

30,7 4,39 7,9

29,8 4,26 14 7,8 55 0

31,8 4,54 14 8

20-mars P13 8,31

30,8 4,4 7,7

0,004 0,39

29,8 4,26 13 50 30,4 4,34 31,8 4,54

21-mars P14 11,76

30,9 4,41

30,3 4,33 14 55 30,1 4,3 31,3 4,47 13 7,1

22-mars P15 13,81

30,8 4,4 7,7

28,4 4,06 12 55 29,2 4,17 29,7 4,24 7,3

23-mars P16 17,1

0

28,8 4,11 7,6 50 0 0 11 7,7

24-mars P17 22,02

0

0,04 0,78

28,4 4,06 12 7,5 50 28,9 4,13 29,8 4,26 7

25-mars P18 25

28,4 4,06

28,9 4,13 12 7,1 50 29 4,14

29,8 4,26 7,3

26-mars P19 32,1

28,6 4,09

28,8 4,11 12 45 29,8 4,26 30,8 4,4 6,7

27-mars P20 35,15

29,9 4,27

29,4 4,2 12 7,4 45 0

30 4,29 12

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- 18 -

RW11 P06050

Date Age PM Paramètres physico -chimiques

(mg) T°C Oxygène Salinité pH MES AnNI TAN

11-avr. P09 3,9

29,4 4,2 15 8,2

12-avr P10 4,52

28,7 4,1 8,2

29,2 4,17 15 7,9 29,3 4,19 29,9 4,27 7,9

13-avr. P11 5,24

29,6 4,23 7,8

29 4,14 16 7,9 29 4,14 7,9 29 4,14 7,8

14-avr P12 6,08

28,9 4,13 7,7

28,8 4,11 16 7,9 28,8 4,11 7,9 28,9 4,13 16 7,9

15-avr. P13 6,84

28,6 4,09 7,8

28,1 4,01 7,9 70 28,6 4,09 16 28,8 4,11 8,1

16-avr P14 7,93

28,7 4,1 8

0,01 0,39

28,5 4,07 7,9 65 28,7 4,1 16 29,2 4,17 8,5

17-avr. P15 12,73

28,6 4,09 8,3

28,6 4,09 50 28,4 4,06 29,2 4,17 17 8,1

18-avr P16 16,38

28,8 4,11 8

28,6 4,09 18 8 50 29,1 4,16 18 29,2 4,17

19-avr. P17 18,7

29,2 4,17

28,6 4,09 50 29,1 4,16 18 7,2 29,3 4,19

20-avr P18 22,68

29,8 4,26

0,015 0,78

29,6 4,23 7,2 45 29,7 4,24 18 30 4,29

21-avr. P19 25,64

30,1 4,3

0 40 0

29,7 4,24 18

22-avr P20 32,05

30 4,29

28,6 4,09 19 40 29,5 4,21 19 29,9 4,27

23-avr. P21 34,86

30 4,29

27,8 3,97 45 0

30,4 4,34 20

Source : Nurserie Besalampy, 2006

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- 19 -

Annexe II : Modalités des variables

PARAMETRES

PHYSICOCHIMIQUES

CYCLECOMPLET AMNI_MOY AMNI_MOY2 RW05 P06034 0,004 0 RW06 P06030 0,004 0 RW14 P06035 0,004 0 RW06 P06044 0,004 0 RW14 P06051 0,008 0 RW02 P06039 0,009 0 RW07 P06053 0,01 0,01 RW14 P06011 0,013 0,01 RW11 P06050 0,013 0,01 RW15 P06036 0,017 0,01 RW05 P06054 0,018 0,01 RW11 P06003 0,02 0,02 RW06 P06016 0,021 0,02 RW04 P06015 0,022 0,02 RW11 P06018 0,022 0,02 RW13 P06017 0,022 0,02 RW04 P06029 0,022 0,02 RW10 P06031 0,025 0,02 RW15 P06052 0,027 0,02 RW02 P06058 0,036 0,02 RW15 P06007 0,149 0,02

Source : Auteur, 2007

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- 20 -

CYCLECOMPLET SALMOY SALMOY2

RW11 P06003 13 12 RW15 P06007 13 12 RW14 P06011 12 12 RW04 P06015 14,5 12 RW06 P06016 13,5 12 RW11 P06018 17 15 RW13 P06017 17 15 RW04 P06029 14,5 12 RW05 P06034 15,5 15 RW06 P06030 15 15 RW10 P06031 14,5 12 RW14 P06035 14,5 12 RW15 P06036 15 15 RW02 P06039 13,5 12 RW06 P06044 14,5 12 RW11 P06050 17,5 15 RW14 P06051 16,5 15 RW15 P06052 17,5 15 RW07 P06053 18,5 18 RW05 P06054 18,5 18 RW02 P06058 17 15

Source : Auteur,2007

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- 21 -

CYCLECOMPLET TMOY TMOY2

RW05 P06054 28,064 28 RW07 P06053 28,411 28 RW02 P06058 28,81 28 RW06 P06044 28,923 28 RW14 P06051 29,059 29 RW11 P06050 29,12 29 RW15 P06007 29,131 29 RW06 P06030 29,51 29 RW15 P06052 29,516 29 RW04 P06029 29,65 29 RW05 P06034 29,8 29 RW10 P06031 29,87 29 RW11 P06003 30,3 30 RW02 P06039 30,449 30 RW14 P06011 30,776 30 RW14 P06035 30,86 30 RW15 P06036 30,87 30 RW04 P06015 32,013 31 RW06 P06016 32,72 31 RW11 P06018 34,056 31 RW13 P06017 34,922 31

Source : Auteur,2007

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- 22 -

CYCLECOMPLET OX_MOY OX_MOY2

RW05 P06054 4,01 4 RW07 P06053 4,06 4 RW02 P06058 4,12 4 RW06 P06044 4,13 4 RW14 P06051 4,15 4,1 RW11 P06050 4,16 4,1 RW15 P06007 4,16 4,1 RW06 P06030 4,22 4,1 RW15 P06052 4,22 4,1 RW04 P06029 4,24 4,1 RW05 P06034 4,26 4,1 RW10 P06031 4,27 4,1 RW11 P06003 4,33 4,3 RW02 P06039 4,35 4,3 RW14 P06011 4,4 4,3 RW14 P06035 4,41 4,3 RW15 P06036 4,41 4,3 RW04 P06015 4,57 4,4 RW06 P06016 4,67 4,4 RW11 P06018 4,87 4,4 RW13 P06017 4,99 4,4

Source : Auteur,2007

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- 23 -

AUTRES PARAMETRES

CYCLECOMPLET DUR_EL DUR_EL2 RW02 P06058 8 8 RW05 P06034 9 8 RW02 P06039 9 8 RW15 P06052 10 10 RW15 P06007 11 10 RW04 P06015 11 10 RW10 P06031 11 10 RW04 P06029 12 12 RW06 P06030 12 12 RW11 P06050 12 12 RW14 P06051 12 12 RW07 P06053 12 12 RW05 P06054 12 12 RW11 P06003 13 12 RW06 P06016 13 12 RW14 P06035 13 12 RW15 P06036 13 12 RW11 P06018 14 14 RW13 P06017 14 14 RW06 P06044 15 14 RW14 P06011 16 16

Source : Auteur,2007

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- 24 -

CYCLECOMPLET DTE_ININBL DTE_INI2

RW02 P06058 5,567 12 RW06 P06044 7,398 12 RW05 P06054 8,66 12 RW15 P06036 12,592 12 RW13 P06017 12,843 12 RW14 P06051 12,857 12 RW11 P06018 13,059 12 RW15 P06052 13,763 12 RW15 P06007 14,32 12 RW05 P06034 14,953 12 RW07 P06053 15,651 12 RW04 P06015 17,597 16 RW04 P06029 18,487 16 RW06 P06016 18,512 16 RW06 P06030 20,124 20 RW14 P06035 20,511 20 RW11 P06050 20,571 20 RW02 P06039 21,959 20 RW11 P06003 22,345 20 RW14 P06011 22,357 20 RW10 P06031 23,556 20

Source : Auteur,2007

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- 25 -

CYCLECOMPLET ARTMP ARTMP2

RW14 P06035 15374 0 RW02 P06058 16787 0 RW15 P06036 18990 0 RW05 P06054 32918 0 RW05 P06034 36433 0 RW14 P06051 44560 0 RW02 P06039 48536 0 RW15 P06052 49989 0 RW04 P06015 60386 50000 RW07 P06053 68523 50000 RW06 P06030 70108 50000 RW04 P06029 72845 50000 RW11 P06050 81547 50000 RW06 P06016 81777 50000 RW10 P06031 83917 50000 RW06 P06044 92176 50000 RW15 P06007 101502 100000 RW11 P06018 113643 100000 RW13 P06017 125537 100000 RW11 P06003 192036 100000 RW14 P06011 238308 100000

Source : Auteur, 2007

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Annexe III : Statistiques descriptives des modalité des variables

foreach X of varlist AMNI_MOY2-TNG_REEL2 { tab `X', m

ARTMP2 Freq. Percent Cum. 0 8 38,1 38,1

50000 8 38,1 76,19 100000 5 23,81 100 Total 21 100

DUR_EL2 Freq. Percent Cum. 8 3 14,29 14,29 10 4 19,05 33,33 12 10 47,62 80,95 14 3 14,29 95,24 16 1 4,76 100

Total 21 100 AMNI_MOY2 Freq. Percent Cum.

0 6 28,57 28,57 0,01 5 23,81 52,38 0,02 10 47,62 100 Total 21 100

PH_MOY2 Freq. Percent Cum. 7,4 3 14,29 14,29 7,6 8 38,1 52,38 7,8 6 28,57 80,95 8 4 19,05 100

Total 21 100 SALMOY2 Freq. Percent Cum.

12 10 47,62 47,62 15 9 42,86 90,48 18 2 9,52 100

Total 21 100 OX_MOY2 Freq. Percent Cum.

4 4 19,05 19,05 4,1 6 28,57 47,62 4,2 8 38,1 85,71 4,3 3 14,29 100

Total 21 100 TMOY2 Freq. Percent Cum.

28 4 19,05 19,05 29 8 38,1 57,14 30 5 23,81 80,95 31 4 19,05 100

Total 21 100 Source : Auteur, 2007

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- 27 -

Annexe IV : Moyennes des survies et des croissances pour les modalités de variables

. foreach X of varlist AMNI_MOY3-TNG_REEL3 {

2. table `X', c(moyenne CR_JR moyenne S_RW ) 3. }

ARTMP3 moyenne(CR_JR) moyenne(S_RW)

32948,375 3,02275 0,885375

76409,875 3,727 0,830125 154205,2 5,4136 0,8232

DUR_EL3 moyenne(CR_JR) moyenne(S_RW) 8,6666667 3,1013333 0,90166667

10,75 3,9815 0,8925 12,4 3,3563 0,8396

14,333333 6,6733333 0,75966667 16 2,253 0,89

AMNI_MOY3 moyenne(CR_JR) moyenne(S_RW) 0,0055 3,3 0,87983333 0,0142 2,9114 0,8334 0,0366 4,6709 0,8394

PH_MOY3 moyenne(CR_JR) moyenne(S_RW) 7,4783333 3,8203333 0,86533333 7,650875 4,10325 0,841625 7,8661667 4,1486667 0,84533333

8,05 2,97175 0,85975 SALMOY3 moyenne(CR_JR) moyenne(S_RW)

13,75 4,1821 0,8535 16,444444 3,7313333 0,85755556

18,5 2,8315 0,7935 OX_MOY3 moyenne(CR_JR) moyenne(S_RW)

4,39 3,79825 0,90475 4,56083333 3,343 0,85383333

4,7031 4,16625 0,796375 4,887 4,1616667 0,909

TMOY3 moyenne(CR_JR) moyenne(S_RW) 28,552 4,102 0,837 29,457 3,188125 0,89 30,651 3,4938 0,8714

33,42775 5,421 0,75375

Source : Auteur, 2007

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- 28 -

Annexe V : Anova de croissance et de survie

. foreach DEP of varlist CR_JR S_RW { foreach X of varlist AMNI_MOY2-

TNG_REEL2 {

anova `DEP' `X'

R-squared = 0,3186 Number of obs = 21 Adj R-squared = 0,2429

Root MSE 1,45491 Source Partial SS df MS F Prob > F Model 17,8177756 2 8,90888779 4,21 0,0317

ARTMP2 17,8177756 2 8,90888779 4,21 0,0317 Residual 38,1014827 18 2,11674904

Total 55,9192583 20 2,79596291

R-squared = 0,5481 Number of obs = 21 Adj R-squared = 0,4351

Root MSE 1,25672

Source Partial SS df MS F Prob > F Model 30,6498919 4 7,66247296 4,85 0,0094

DUR_EL2 30,6498919 4 7,66247296 4,85 0,0094 Residual 25,2693664 16 1,5793354

Total 55,9192583 20 2,79596291 R-squared = 0,2317

Number of obs = 21 Adj R-squared = 0,1463 Root MSE 1,54494

Source Partial SS df MS F Prob > F Model 12,9563962 2 6,47819809 2,71 0,0933

AMNI_MOY2 12,9563962 2 6,47819809 2,71 0,0933 Residual 42,9628621 18 2,38682567

Total 55,9192583 20 2,79596291

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- 29 -

R-squared = 0,0739

Number of obs = 21 Adj R-squared = -0,0895 Root MSE 1,74533

Source Partial SS df MS F Prob > F Model 4,13400604 3 1,37800201 0,45 0,719

PH_MOY2 4,13400604 3 1,37800201 0,45 0,719 Residual 51,7852522 17 3,04619131

Total 55,9192583 20 2,79596291

R-squared = 0,0591 Number of obs = 21 Adj R-squared = -0,0455

Root MSE 1,70973

Source Partial SS df MS F Prob > F Model 3,30210289 2 1,65105144 0,56 0,5782

SALMOY2 3,30210289 2 1,65105144 0,56 0,5782 Residual 52,6171554 18 2,9231753

Total 55,9192583 20 2,79596291

R-squared = 0,0473 Number of obs = 21 Adj R-squared = -0,1209

Root MSE 1,77029

Source Partial SS df MS F Prob > F Model 2,64230537 3 0,880768456 0,28 0,8383

OX_MOY2 2,64230537 3 0,880768456 0,28 0,8383 Residual 53,2769529 17 3,13393841

Total 55,9192583 20 2,79596291 R-squared = 0,2551

Number of obs = 21 Adj R-squared = 0,1236 Root MSE 1,56537

Source Partial SS df MS F Prob > F Model 14,2629786 3 4,7543262 1,94 0,1614

TMOY2 14,2629786 3 4,7543262 1,94 0,1614 Residual 41,6562797 17 2,45036939

Total 55,9192583 20 2,79596291

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- 30 -

R-squared = 0,1395

Number of obs = 21 Adj R-squared = 0,0439 Root MSE 0,075775

Source Partial SS df MS F Prob > F Model 0,016757688 2 0,008378844 1,46 0,2586

ARTMP2 0,016757688 2 0,008378844 1,46 0,2586 Residual 0,10335355 18 0,005741864

Total 0,120111238 20 0,006005562 R-squared = 0,3529

Number of obs = 21 Adj R-squared = 0,1912 Root MSE 0,069696

Source Partial SS df MS F Prob > F Model 0,042390505 4 0,010597626 2,18 0,1175

DUR_EL2 0,042390505 4 0,010597626 2,18 0,1175 Residual 0,077720733 16 0,004857546

Total 0,120111238 20 0,006005562 R-squared = 0,0652

Number of obs = 21 Adj R-squared = -0,0386 Root MSE 0,078978

Source Partial SS df MS F Prob > F Model 0,007836805 2 0,003918402 0,63 0,5448

AMNI_MOY2 0,007836805 2 0,003918402 0,63 0,5448 Residual 0,112274433 18 0,006237469

Total 0,120111238 20 0,006005562

R-squared = 0,0148

Number of obs = 21 Adj R-squared = -

0,1591 Root MSE 0,083433

Source Partial SS df MS F Prob > F Model 0,001772613 3 0,000590871 0,08 0,9674

PH_MOY2 0,001772613 3 0,000590871 0,08 0,9674 Residual 0,118338625 17 0,006961096

Total 0,120111238 20 0,006005562

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R-squared = 0,0584

Number of obs = 21 Adj R-squared = -

0,0462 Root MSE 0,079266

Source Partial SS df MS F Prob > F Model 0,007016016 2 0,003508008 0,56 0,5818

SALMOY2 0,007016016 2 0,003508008 0,56 0,5818 Residual 0,113095222 18 0,006283068

Total 0,120111238 20 0,006005562

R-squared = 0,379

Number of obs = 21 Adj R-squared = 0,2694 Root MSE 0,066239

Source Partial SS df MS F Prob > F Model 0,4552178 3 0,15173927 1,46 0,398

OX_MOY2 0,4552178 3 0,15173927 1,46 0,398 Residual 0,74589458 17 0,04387615

Total 1,20111238 20 0,19561542

R-squared = 0,4397 Number of obs = 21 Adj R-squared = 0,3409

Root MSE 0,062916

Source Partial SS df MS F Prob > F Model 0,052817288 3 0,017605763 4,45 0,0176

TMOY2 0,052817288 3 0,017605763 4,45 0,0176 Residual 0,06729395 17 0,003958468

Total 0,120111238 20 0,006005562

Source : Auteur, 2007

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Annexe VI : Corrélation entre les DTE_INI et les paramètres physicochimiques

DTE INI

AMNI_MOY Corrélation de

Pearson -0,522 Sig. 0,015 N 21

PH_MOY Corrélation de

Pearson 0,132 Sig. 0,570 N 21

SAL_MOY Corrélation de

Pearson 0,078 Sig. 0,738 N 21

OX_MOY Corrélation de

Pearson 0,110 Sig. 0,635 N 21

T_MOY Corrélation de

Pearson -0,352 Sig. 0,117 N 21

Source : Auteur, 2007

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Annexe VII : Données brutes des paramètres d'expédition

CYCLECOMPLET CHG PORT DUR ACL DUR PORT RW1 1 P06003 12,59 1:52:1 9 AM 3:00:00 AM RW15P06007 11,83 2 :05 :17AM 5:49:55 AM RW14P06011 10,2 2:03:50 AM 5:49:55 AM RW04 P06015 10,9 1:32:1 0 AM 2:19:41 AM RW06 P06016 10,7 1:23:31 AM 2:19:41 AM RW11 P06018 12 1:30:43AM 2:25:26 AM RW13P06017 14,1 1:42:14 AM 2:25:26 AM RW04 P06029 10,51 1:33:36AM 1:39:22 AM RW05 P06034 10,51 1:07:41 AM 3:30:14 AM RW06 P06030 9,59 1:19:12AM 1:39:22 AM RW10P06031 12,1 1:46:34AM 3:54:43 AM RW14 P06035 11,34 1:42:14 AM 6:00:00 AM RW15 P06036 9,65 1:29:1 7 AM 5:1 5:22 AM RW02 P06039 15,9 1:33:36AM 5:25:26 AM RW06 P06044 13,4 12:53:17 AM 3:1 0:05 AM RW11 P06050 11,7 1. -19:12 AM 6:50:24 AM RW14 P06051 11,7 1:16:19AM 6:37:26 AM RW15 P06052 14,5 1:1 3:26 AM 8:09:36 AM RW07 P06053 13 1:36:29AM 7:30:43 AM RW05 P06054 11,25 1:01:55 AM 7:00:29 AM RW02 P06058 14,62 1:1 0:34 AM 6:47:31 AM

Source : Auteur, 2007

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Annexe VIII : Présentation du logiciel STATA

1) Présentation du logiciel STATA

STATA est un logiciel réputé pour ses multiples fonctions de traitement des données et

d’analyse statistique. Stata possède un jeu complet de fonctions statistiques, graphiques et de

gestion des données avec un langage de programmation .Son langage est simple et cohérent,

et ne requiert pas un long a rentissage.

1.1- Les types de fichiers sous STATA

Nous distinguons ici trois types de fichiers : ce sont les fichiers de données, les fichiers

programmes et les fichiers de résultats. L’extension des fichiers dépend du type. S’il s’agit

d’un fichier de données, il porte l’extension .dta ; les fichiers programmes2 ont l’extension

.do et les fichiers de résultat ont l’extension .log.

1.2- Les fenêtres de travail

Au démarrage, l’interface de STATA laisse a araître quatre fenêtres. A partir de ces fenêtres,

on peut exécuter les travaux désirés. Si on veut automatiser le travail par un programme, il

faut faire a el à la fenêtre d’édition des programmes encore a elée STATA do-file editor. Le

graphique 2 suivant présente l’interface de STATA et la fenêtre d’édition des programmes.

La fenêtre 1 (Variable) est celle dans laquelle s’affichent les noms des variables lorsqu’on

charge un fichier de données. La fenêtre 2 (Stata command) est celle dans laquelle on tape les

lignes de commandes que STATA doit exécuter. Si une commande est demandée, le résultat

de son exécution s’affiche dans la fenêtre 3 (Stata results). La fenêtre 4 (Review) garde en ra

el les dernières commandes exécutées.

En plus de certaines icônes existant déjà sous office, STATA possède d’autres icônes dont les

fonctionnalités sont présentées dans le tableau suivant :

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1.3- Quelques opérateurs logiques et arithmétiques sous STATA

Les paragraphes précédents ont présenté l’interface de STATA. Le tableau suivant rend

compte de quelques opérateurs logiques et arithmétiques qui peuvent être utilisés.

1.4- Les programmes STATA et la création d’un fichier de résultat

Pour écrire un programme STATA, il faut se placer dans la fenêtre d'édition de programme

(STATA do-file editor). L'enregistrement du programme créera un fichier avec une

extension.do.

Il est souhaitable de commencer chaque programme STATA par un commentaire de ce que

fait le programme. Sous STATA, les commentaires sont insérés entre les symboles /* et */.

Par exemple, ainsi :

/* Ceci est un commentaire */ ou /*--- Ceci est un commentaire ---*/

Tout ce qui a araît entre les symboles /* et */ n’est pas considéré comme une commande par

STATA, mais comme un commentaire.

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Il est possible, et souhaitable, de demander à STATA de sauvegarder les résultats d’exécution

d’un programme dans un fichier d’extension .log que l’on pourra ensuite lire avec les logiciels

Bloc note, Worpad ou Word. Pour cela, il faut insérer la ligne de commande suivante à

l’endroit à partir duquel on voudrait que les résultats soient sauvegardés (de préférence au tout

début du programme) :

log using C:\nomfichier3.log, replace

A la fin de la partie du programme dont on souhaite sauvegarder les résultats (généralement

en fin de programme), taper la ligne de commande suivante qui permet à STATA de créer le

fichier :

log close

Pour des raisons de cohérence et afin de faciliter la recherche ultérieure des fichiers, il est

recommandé de donner des noms similaires aux fichiers de données(.dta), de programme

(.do) et d'exécution de résultats (.log).

Source : Auteur, 2007

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Annexe IX : Tableau pour la note Aquastar

#PL Opacité muscle Muscle/TD Hépatopancréas Chromato Déformation Fouling

Fo

rmu

le

rost

rale

clair sombre >50% <50% Plein sombre

Petit pale

I II I II III I II III IV

1 -1 1 -1 1 -1 1 -1 1 0 -1 1 0 -1 -2 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25

Source : Nurserie Besalampy, 2007