Mbongui n°31

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LE MAGAZINE INTERNE NUMÉRO 31 – SEPT.-NOV. 2009 LA CLINIQUE TOTAL E&P CONGO SES MISSIONS, SES COULISSES Mbongui31.qxp:0000_Tagaro_Mbongui28 8/12/09 11:08 Page 1

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Magazine réseau Total E&P Congo

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L E M A G A Z I N E I N T E R N ENUMÉRO 31 – SEPT.-NOV. 2009LA CLINIQUE TOTAL E&P CONGO

SES MISSIONS, SES COULISSES

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Nouveaux arrivantsEN ROUTE POUR LA MARCHETOURISTIQUE !

P our sa deu xième édition, le r en-dez-vous était fixé du 1er au 4 octobreau Stade Municipal de Pointe-Noire.

Six filiales du Golf e de Guinée* se son taffrontées sur le terrain pendan t cesquatre jours. Cette année, c’est le Gabon,tenant du titre, qui a de nou veau rem-porté la victoire face au Nigeria, avec unscore sans appel de 2-0. Bien plus qu’unesimple compétition, ce tournoi a été l’oc-casion d’échanger et de par tager. Ainsi,en tant qu’organisateur, Total E&P Congoa fait découvrir aux équipes le village etle terminal pétrolier de Djeno. Le Chef devillage a d’ailleurs procédé au rituel d’ac-cueil, et un match de gala a alors eu lieuavec l’équipe locale. Un bon momen t quis’est clôturé par la r emise d’une série demaillots et d’un équipement complet pourle stade.*Angola/Cameroun/Gabon/Nigeria/Congo Braz-zaville des branches E&P et Distribution.

L e 10 octobre dernier, ledépart de la marche desnouveaux arrivants était

donné, au vi llage Tandou-Youbli (près de Madingo-Kayes). Pendant 8 kilomètres,les équipes on t pu déc ou-vrir les pa ysages sauvages

de la région du Kouilou, tra-verser des champs d’ euca-lyptus et longer un magni-fique lac avant de rejoindrele site de Yanika pour y déjeu-ner. Et ce n’est pas tout, durantcette belle balade, les parti-cipants ont rempli un ques-

tionnaire p ortant s ur l aconnaissance du Gr oupeTotal et de la filiale. Une façonde tester leurs acquis ! Unejournée très agréable, qui apermis d’accueillir et de sou-haiter la bien venue à nosnouveaux collaborateurs.

PANORAMA 222e édition du tournoi de foot Moho-BilondoSOUS LE SIGN E DE L A « SPORT ATTITUDE » !

Les équipes du Gabon et du Nigeria ont par ticipé au tour noi.

En bref !VISITEDu 21 au 24 oc tobre, nous avons accueillile Secrétariat Général du Groupe Total.Jean-Jacques Gui lbaud, Secr étaireGénéral (membre du Comité Exécutifdu Gr oupe), Manoel le L epoutre,Directrice Développement Durable &Environnement, Jérôme Ferrier, Direc-teur Sécurité Générale, Philippe Géli-net, Délégué Sûreté Afrique Sub-saha-rienne. Au pr ogramme de la visite :présentation des dif férentes ac tionslocales menées en Dév eloppementDurable, échanges sur les pr obléma-tiques Ressources Humaines relativesau Congo, et présentation du dispo-sitif Sûreté mis en place par la filiale.

Manoelle Lepoutre et Jean-Jacques Guilbaud lorsd’un rituel dans le village de Djeno.

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STRATÉGIE

PRÉVENTION DES R ISQUES CHIMIQUES

LA CLINIQUE TOTAL E&P CONGO

4Missions, enjeux et projets.

Passage au numérique.

SÉCURITÉ – ENVIRONNEMENT10

ÉDITO

S O M M A I R E

HYGIÈNE ET SANTÉ9LES NUISANCES SONORES

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CLASSES RENFORCÉES

VU12Un projet inédit au Congo.

Projet de réduction des nuisances sonor es sur les sites.

FIL ROUGE

LES COULISSES DE LA CLINIQUE Visite guidée des locau x et

présentation de son f onctionnement.

“Mbongui“ n° 31 - Septembre-Novembre 2009.“Mbongui” est un magazine inter ne, trimestriel, édité par T otal E&P Congo et destiné à tousles collaborateurs de l’entreprise.Chacun peut légitimement obtenir de sa hiérarchie les compléments d’infor mation dont il a besoin.Éditeur : Dépar tement Communication. Directeur de la publication : Christophe Eon.Directeur de rédaction : Jean-Marc Thystere T chicaya. Rédacteur en chef : Guy Alain Mahoungou.Secrétaire de rédaction : Loeticia Mpassi-Mouba.Ont collaboré à ce numéro : Dominique Aiss, Henri-Léonard Atanda, Wilfrid Baka, Arsène Batanga,Jacky Castello, Serge Bouiti-V iaudo, Margerie Chauf feton, Christophe Eon, Patrick Faucillion, Philippe Hovette, Léandre Mafoumbi, Aurélia Marino.Réalisation : Maud Rigoulot Crédits photos : Willy Bassamba, Dépar tement Communication,Division Hygiène-Sécurité-Environnement, Marco Dufour, Patrick Rober t, Philippe Schaf f, Marc Thomas.Ce magazine est fabriqué par un imprimeur por tant le label Imprim’Vert.

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LA CIRCONCISION, PRATIQUECULTURELLE ET PRÉVENTIVE

Explications historiques et médicales.

LES UNS ET LES AUTRES11

LE RESPECTDE LA SANTÉ : UN IMPÉRATIF

Garantir le bien-être de nos personnels et de leursfamilles est l’ un des objec tifs de l’ Ambition deTotal E&P Congo. Et ce n’est pas par hasard si nousnous sommes fix és un tel objec tif. Pr éserver lasanté de nos salariés a toujours fait partie de nospriorités. Un exemple l’illustre clairement : notreClinique. Ouverte à tous les collaborateurs, à leursfamilles ainsi qu’à notre personnel retraité, chaqueannée près de 4 400 personnes bénéficient de sessoins et traitements. C ette str ucture médicaleconstitue d’ailleurs un élément essentiel de notrepolitique sociale. Créé en 1982, ce formidable outilde travail se modernise pour prodiguer des soinsde mei lleure qualité : r énovation des locau x,construction de deu x nouveaux bâtiments, rem-placement des équipemen ts obsolètes, informa-tisation de l’ensemble de ses services… Au quoti-dien, i l e st a nimé p ar u ne é quipe m édicalemulticulturelle très professionnelle. Si la Cliniquese m obilise p our m ettre à l a d isposition d e s esayants droit un outil de qualité, elle joue un rôleessentiel dans la détec tion des maladies et dansl’évaluation des f acteurs de risques , per mettantde mettre en place les mesur es préventives cor-respondantes. Trois axes de prévention ont ainsiété déterminés : l’obésité et ses complications, leVIH/sida et le paludisme.

C’est dans cette même optique de préserver la santéde nos collaborateurs que nous avons renforcé, endébut d’année, la Médecine du Travail en créant undépartement consacré à cette activité. Il s’agit d’éva-luer leur état de santé et leurs conditions de travail,et de confirmer leur aptitude à tenir le poste occupé.

Enfin, le respect de la santé des personnes est uneproblématique qui s’étend au-delà des murs de notr eentreprise. C’est la r aison pour laquel le la poli-tique de Dév eloppement Dur able c omporte unvolet dédié à la santé. À l’instar des actions menéesau sein de la filiale, nous nous associons aux auto-rités sanitaires locales pour mener des campagnesde prévention sur des thématiques variées, tellesque la lutte c ontre le VIH/sida, le paludisme, etc .Nous apportons également un soutien à différentsétablissements médicaux de Pointe-Noire (aide àl’installation d’une dialyse, équipement d’un scan-ner…) pour qu’ils puissent, à leur tour, fournir dessoins de qualité à la c ommunauté.

Christophe EON,Secrétaire Général

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L a Clinique Total E&P Congo, relayéesur les sites onshore et offshore pardes postes de secours, est l’expressionla plus visible de l’activité de la Divi-

sion Médicale. Elle est animée par une équipede 60 personnes (médecins, infirmiers, phar-

Qualité des soins, secours, prévention, multiplication des pr ojetsde développement et de moder nisation… Parmi les fi liales disposantde leur propre établissement médical, la Division Médicalede Total E&P Congo fait figure de proue.

maciens, chauffeurs, gardiens, catering…),dont l’objectif est de préserver la santé descollaborateurs et celle de leurs familles.« Notre mission est triple. Tout d’abord secou-rir parce que le risque d’accident industriel estpermanent. Ensuite, soigner l’ensemble des sala-

riés et leurs familles, sans oubliernos retraités. Enfin, préveniren menant, entre autres, desopérations de prévention et dedépistage », explique le Pro-fesseur Philippe HOVETTE.

Prévention sanitaireAu-delà de ses fonctions soi-gnantes, la Clinique T otalE&P Congo est un acteurmajeur de la prévention sani-taire. Elle occupe une placeprivilégiée dans le domainedu dépistage et de la pré-vention de douze maladies ougroupes de maladies. Près de17000 plaquettes d’informa-tion sur les grandes pandé-mies e t a ffections o nt a insiété diffusées en 2009. «Seulela médecine préventive peut par-ticiper au mieux-être du per-sonnel grâce à la détection pré-coce des facteurs de risques »,poursuit Philippe HOVETTE.La création d’un poste d’in-firmier de prévention et de

suivi des maladies chroniques

au sein de la Clinique s’inscrit dans cettelogique. «L’éducation thérapeutique du maladeet de sa famille fait partie intégrante de ma fonc-tion. Je les conseille, je réponds aux interroga-tions et je m’assure qu’ils prennent bien le trai-tement prescrit par le médecin », indique LéandreMAFOUMBI.Cette démarche préventive est axée autourde trois thèmes principaux : l’obésité, leVIH/sida et le paludisme. Concernant l’obé-sité et ses complications, T otal E&P Congoest la première filiale à déployer un plan d’ac-tion dédié à cette pathologie. «Elle constituela première cause de consultations et de morta-lité chez les adultes dans l’entreprise. L ’enquêtemenée en 2006 a démontré que 7 0 % de noscollaborateurs étaient en surpoids et plus de 20 %sont obèses. Cela explique les taux très impor-tants d’hypertension, de diabète, de goutte, d’hy-percholestérolémie observés à la Clinique, sanscompter les nombreux accidents vasculaires céré-braux et complications cardiaques », expliquePhilippe HOVETTE. En terme de lutte contrele VIH/sida, Total E&P Congo a renforcé sondispositif en proposant aux salariés un testde dépistage lors des visites médicales annuelleset d’embauche. Sont aussi concernés lesconjoints et jeunes de 18 à 25 ans. Enfin, lapremière « Journée de Lutte contre le Palu-disme », qui s’est tenue en avril dernier à l’Espace du Trentenaire et sur le site Olym-pia, a permis de sensibiliser les employés surles dangers de cette endémie et de présenterles moyens pour s’en prémunir. À cette occa-sion, environ 1 500 moustiquaires imprégnéesde longue durée (3 ans) ont été distribuées.La Clinique illustre bien cette politique volon-tariste de santé que mène l’entreprise. Si elleprodigue les soins pour l’ensemble des sala-riés et se mobilise pour faire reculer leur vul-nérabilité aux infections, l’implication deTotal E&P Congo en matière d’actions sani-taires s’étend au-delà de ses murs : don d’unscanner d’imagerie médicale à l’Hôpital Régio-nal des Armées (HRA) de Pointe-Noire, avecfourniture des équipements connexes (groupe

STRATÉGIE 44

LA CLINIQUE TOTAL E&P CONGOMISSIONS, ENJEUX ET PROJETS

Professeur Philippe HOVETTE, Médecin-Chef de la Clinique T otal E&PCongo, Chef de la Division Médicale.

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De gauche à droite : Patrick F AUCILLION, Dominique AISS et Éric LECLERC, infir miers anesthésistes dansla nouvelle chambre de réanimation de la Clinique.

se présentent sous forme de rappels théoriques,d’ateliers pratiques ou d’études de cas. Près de100 heures de formation sont ainsi dispenséeschaque année», précise Dominique AISS, Infir-mier Anesthésiste encadrant ce programme. Àcela s’ajoutent des formations externes et descolloques, dont les thématiques varient enfonction de la spécialité des médecins et desinfirmiers (Gynécologie-Obstétrique, SAMU-Urgences, Congrès mondial de médecine tro-picale et de paludisme, dialyse…).

Projets de moder nisationAujourd’hui, plus de 4 400 personnes ontaccès à la Clinique. «En raison du développe-ment de la filiale depuis ces cinq dernières années,l’activité s’est largement accrue. Notre structuremédicale n’est plus adaptée aux besoins actuels :certains ap pareils étaient deven us obsolètes, àcause de l’évolution des techniques médicales etde la mise en place de nouvelles normes. Unesérie de projets, comme le remplacement desmatériels biomédicaux, la rénovation des locauxou l’informatisation a donc été lancée pour opti-miser cet outil de travail et exercer dans lesmeilleures conditions possibles», indique Patrick

FAUCILLION, Infirmier Anesthésiste encharge de la gestion de la Clinique.Concernant la rénovation de la Clinique,deux bâtiments « sont sortis de terre » cetteannée : l’un pour accueillir de nouveaux cabi-nets de consultation et l’autre pour la buan-derie. D’autres projets ont vu le jour : litsd’hospitalisation remplacés, chambre de réani-mation dotée de matériels de toute dernièregénération, salle de réveil reconditionnée,circuit des fluides médicaux refait aux normeseuropéennes en vigueur . « Ce vaste chantiernécessite d’être mené en plusieurs étapes. Mal-gré les contraintes et les nuisances, notre partipris a été de ne pas réduire l’activité de la Cli-nique durant les travaux », ajoute-t-il. C’estpourquoi il s’étend jusqu’en 2011.

Passage au numériqueL’informatisation est aussi au cœur de ce dis-positif de modernisation. Il s’agit de passer l’en-semble des services (Consultations, Pharma-cie, Laboratoire, Administratif…) du «modepapier» à l’ère du numérique. Cela impliquedonc un changement radical dans la façon detravailler. Son avantage ? Une gestion opti-misée de la Clinique permettant, in fine, unmeilleur suivi des dossiers médicaux. Sur ceprojet, Total E&P Congo est la filiale leaderdu Golfe de Guinée : ce nouveau logiciel aété retenu par le Groupe pour équiper l’en-semble de ses structures médicales.«La Clinique est un formidable outil de travailque nous voulons performant, pour le bien-êtredes collaborateurs et de leurs familles», conclutle Professeur P. HOVETTE.

1 Kersivac : Kermesse sida Vacances. Manifestationorganisée durant les vacances par le Conseil National de Lutte contre le sida (C NLS) et le Ministère des Spor ts et de la Jeunesse. Elle vise à améliorer la connaissancedes jeunes sur le VIH/sida et les encourage à se fairedépister. Total E&P Congo est l’un des partenaires de cette opération.

électrogène, informatique…); participation àl’installation d’une dialyse à la Clinique Net-care ; participation au fonctionnement duCentre de T raitement Ambulatoire (CT A)de l’Hôpital A. Sicé, avec le financementd’un laboratoire de biologie complet, de hautetechnicité ; financement des travaux de réfec-tion du réseau d’eau de l’Hôpital A. Sicé ;participation aux Kersivac 1 en partenariatavec le Centre Départemental de Lutte contrele VIH/sida, etc.

Formations continuesLa nécessité de garder des équipes performantesoblige à former régulièrement le personnel soi-gnant. «Tous les mercredis après-midi, nous orga-nisons des formations techniques en interne, qui

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Léandre MAFOUMBI, Infir mier de préventionet de suivi des maladies chroniques.

Des séances de for mation ont lieu chaque semaine à la Clinique.

La Clinique se dote d’un nouveau logicielet informatise l’ensemble de ses ser vices.

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LES COULISSES DE LA CLIN Visite guidée des loca ux et présentation de son f onctionnement

Le laboratoireDoté de matériels performants et mo dernes,le laboratoire est géré par trois laborantinsaux compétences reconnues. Il couvre laquasi-totalité des disciplines biomédicales :hématologie, biochimie, sérologie, parasito-logie et bactériologie. Il permet, en outre, degérer la recherche des entérovirus et les ana-lyses bactériologiques de l’eau. De plus, il col-labore avec des laboratoires ponténégrins eteuropéens.� En moyenne, 40 000 examens sont réalisés chaque année.

L’imagerieUne salle de radiologie et d’échographie réa-lise des examens diagnostiques. À noter quela livraison d’une nouvelle table radio télé-commandée est prévue courant 2011. Ellepermettra de numériser tous les clichés et deles stocker sous ce format.� Environ 2 500 clichés sont pris chaque année.

La pharmacieLa pharmacie de distribution est localisée aurez-de-chaussée et fournit aux patients lesmédicaments prescrits sur ordonnance par lemédecin. Les locaux de stockage sont situésau 1er étage de la Clinique.� 4 personnes gèrentcette pharmacie depuis 2008dont 1 phar macien congolais.

Les ambulancesTrois ambulances, dont une de réanimation, sontaffrétées par la Clinique. Elles sont positionnéesà Poincaré, à Djeno et à la Base Industrielle.

Les blocs opératoires et sallesLa Clinique compte deux blocs opératoires (unstérile et un septique) pour les différentesinterventions chirurgicales, une salle de réani-mation et une salle de réveil. Trois box com-plémentaires se trouvent au rez-de-chausséepour les soins externes.

� La Clinique enregistre 18 000 à 19 000consultations par an, à quoi i l convientd’ajouter 14 000 consultations annuellespour les sites en mer .

L’hospitalisationLa Clinique Total compte 20 lits. L ’hospita-lisation est coordonnée par un infirmier res-ponsable (Wilfrid BAKA).On comptabilise en moyenne 1 000 hospita-lisations par an, toutes pathologies confon-

Si l es s alariés d e Total E&P Congo e t l eursfamilles, ainsi que le personnel retraité béné-ficient gratuitement des soins, l’accès estpayant pour les expatriés (les frais étant refac-turés auprès de leur mutuelle). Les employésde la société Chevron et leurs familles accè-dent aussi à la Clinique grâce à une Conven-tion d’Assistance Médicale signée avec TotalE&P Congo.

Les consultationsTrois médecins consultent en permanence(un pédiatre, un médecin urgentiste et unmédecin interniste) et un infirmier anes-thésiste effectue le triage. Pour la chirur-gie, un médecin détaché d’une cliniqueconsulte deux fois par semaine dans noslocaux. De manière générale, les maladiesinfectieuses sont la première cause de consul-tations. Toutefois, chez l’adulte plus par-ticulièrement, l’obésité devient la premièrecause de consultations.

dues. En raison du recul exceptionnel des casde palud isme, premièr e cause d’h ospitalisa-tions, ce chiffre est monté à 762 en 2008..La durée moyenne est de 4 jours et demi,durée en allongement en raison de la chro-nicité de certaines pathologies (A VC…).

La Prévention Maternelle et Infantile (PMI)Bien que supervisées par le Pédiatre (RigobertITOUA), les consultations de PMI sont réa-lisées par une consultante extérieure, qui mènedes actions de prévention en faveur des enfantsen sensibilisant les familles sur l’importance del’hygiène. En 2008, près de 330 visites de PMIont été enregistrées. Plus de 3 800 vaccina-tions sont effectuées par an. Concernant lesgrossesses, un médecin suit en particulier lesfutures mères. En revanche, la partie obsté-trique et accouchements est prise en charge pardes structures externes, comme dans la plu-part des filiales du Golfe de Guinée.

LE PLATEAU TECHNIQUE La Clinique dispose d’ un plateautechnique performant permettant de maintenir à un bon niv eau la qualité et la sécurité de ses soins.

L’OFFRE DE SOI NS La Clinique Total E&P Congo prodigue des soins c ouvranttoutes les spéc ialités et réalise certains actes chirurgicaux. Les malades pr ésentant des pathologiesspécifiques sont réorientés vers les spéc ialistes de la vi lle.

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IQUEFIL ROUGE77

Le principeEn cas d’accident, une régulation type SAMU,basée sur le dialogue entre l’infirmier en meret l ’urgentiste à l a C linique, e st e ffectuéepour déterminer les moyens à mettre en œuvre.Si la pathologie est importante, l’équipe d’ur-gence se déplace pour dispenser les premierssoins et stabiliser le blessé. Il sera ensuitetransféré vers la clinique de référence : laClinique Total E&P Congo pour les salariés,

ou une autre clinique de Pointe-Noire, dûmenthabilitée, pour les contractés.

Les postes de sec oursSix postes de secours, antennes de la Cli-nique, sont implantés sur les sites de la filiale.Quatre postes offshore (Y anga, Olympia,Nkossa, Alima) et deux postes onshore (Djenoet la Base Industrielle). Les infirmiers ontpour mission première de secourir les blessés

PÔLE AD MINISTRATIF Animé p ar troispersonnes, ce pôle assur e la g estion opér ationnelle de l’établissement. Ses missions pr incipales sont :

� LA MAÎTRISE DES COÛTS, EN COLLABORATION AVEC LE COSTCONTROL DÉDIÉ : contrôle des factures, suivi du budget de fonc-tionnement de la Clinique, suivi de la paie du personnelcontracté… ;

� LA PLANIFICATION : préparation des plannings du personnelen rotation et des missionnaires ;

� L’ADMINISTRATION : ouverture et gestion des dossiers médicau x ;

� LE DÉVELOPPEMENT : gestion des projets de la Clinique (r éno-vation, informatisation, remplacement de matériels…).

et les malades, de les s tabiliser puis de lesmettre en conditions d’évacuation. Au quo-tidien, ils soignent le personnel et relayentles diverses mesures préventives prises par laClinique. La filiale a fait l’acquisition d’un PosteMédical Avancé, déployé en cas d’afflux deblessés et utilisé comme extension des locauxde la Clinique en situation d’épidémie.� 46 évacuations sanitaires (EVASAN),dont 34 concernant des contractés,ont été effectuées en 2008.

LES URGENCES Le rôle de la Clinique est d’apporter les premiers secours aux personnesexerçant sur ses sites (y compris les contractés). Renforcées depuis trois ans, les urgences sont encadréespar un Médec in Urgentiste (Jacky CASTELLO), qui effectue régulièrement un contrôle qualité des sites etdu matériel pour s’assurer que les nor mes sont bien respectées.

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Pouvez-vous nous rappeler briève-ment les enjeux de ce Dépar tement?De façon succincte, je dirais que tous les sala-riés doivent bénéficier du service de la Méde-

cine et de la Santéau Travail. Ils sontdans l’obligationde rencontrer régu-lièrement le méde-cin afin d’évaluerleur état de santé,leurs conditions detravail et de confir-mer leur aptitudeau poste de travail.Selon le co de dutravail, le rôle duMédecin de la

Santé au Travail est exclusivement préventif.Il doit «éviter toute altération de la santé destravailleurs du fait de leur travail».

Plus concrètement, comment cela se traduit-il ?Dans les faits, cela se traduit essentiellementpar le suivi médical des salariés, des actionsde prévention et visites régulières sur le lieude travail. Je procède ainsi à des examens

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LA MÉDECINE ET L A SANTÉ AU TRAVAILLa filiale a renforcé la pr ise en charge des collaborateurs en c réant un Dépar tementdédié à la Médec ine et à la San té au Travail. Rencontre avec le Dr Henr i-LéonardATANDA, Pédiatre et Médecin du Travail agréé de la fi liale, sur cette ac tivité.

médicaux tout au long de la carrière profes-sionnelle du salarié et en différentes occasions.De plus, je m’appuie sur les médecins de laClinique Total pour les examens de labora-toire, les radiographies et les électrocardio-grammes; ainsi que sur des services du Dépar-tement Hygiène Industrielle, et d’autrescollègues médecins spécialistes extérieurs.

Quelle est la f réquence des visites médicales ?La première visite médicale du salarié a lieuavant son embauche. Il est ensuite convo-qué par les Ressources Humaines pour savisite annuelle. Il existe cependant desexceptions. En effet, le collaborateur doit merencontrer a près u ne m aladie pr ofession-nelle, un congé de maternité, 21 jours d’ab-sence pour maladie, des absences répétéespour raiso n de santé ou bien encore uneabsence d’au moins 8 jours pour cause d’ac-cident du travail. Je procède également à unexamen lors des premiers secours aux acci-dentés et aux malades dans l’entreprise encas d’urgence. Il faut savoir qu’entre chacunede ses visites, le salarié peut rencontrer lemédecin du travail à sa demande ou à cellede son employeur.

Quelle est la par t administrativede votre activité ?Au-delà de l’aspect médical, la partie admi-nistrative occupe une place importante dansmon activité. Je prépare et édite les diffé-rentes pièces médico-administratives commela fiche individuelle d’aptitude, le rapportannuel, les fiches et/ou attestations d’ex-position… Je gère également les documentset les différents registres réglementaires.

Vous êtes Pédiatre et désormaisMédecin du Travail agréé, votre impression ?Pédiatre et médecin au sein de la filiale depuisplus de 21 ans, j’exerçais de façon embryon-naire la Médecine du Travail. Aujourd’hui,il y a cette volonté de l’entreprise de renfor-cer et de structurer cette activité en créantun Département de Médecine et Santé auTravail d epuis l e 1 er février 2 009. L a f onc-tion est complexe, c’est pourquoi j’ai pu béné-ficier d’un compagnonnage en France auprèsdes Médecins du T ravail du Groupe avantd’occuper pleinement le poste.

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Identifier les zones bruyanteset sensibiliser les collaborateursSecteurs Nord et Sud, Nkossa, Alima, BaseIndustrielle, Terminal de Djeno… T out aulong de l’année, l’équipe Hygiène Industrielles’est rendue sur les sites onshore et offshorepour identifier les zones bruyantes et mesu-rer, à l’aide d’un sonomètre, les niveaux sonoresgénérés par les installations.La valeur d’exposition maximale à ne pasdépasser pour préserver la santé des salariés,et en particulier leur acuité auditive, est de85 décibels. C’ est à partir de cett e normequ’une cartographie des zones bruyantes dechaque site a été réalisée.Une fois ces zones recensées, la secondeétape consiste à sensibiliser les salariés surle sujet, comme l’indique Arsène BATANGA,Chef de Département Hygiène Industrielle :« En collaboration avec le Médecin du Travail,nous sommes allés à la rencontre des collabo-rateurs exerçant sur site pour leur expliquer lescaractéristiques du bruit industriel et les consé-

quences des nuisances sonores sur leur état desanté. Nous avons également présenté lesconsignes à suivre en cas d’exposition, notam-ment l’utilisation systématique des protectionsauditives. » Dans le cadre de cette campagnede sensibilisation, la Division Hygiène-Sécu-rité-Environnement a lancé la fabricationde plus de 250 signalétiques anti-bruit, quiseront toutes installées progressivement surles sites. Des « consignes de bruit » ont éga-lement été rédigées. Ce sont des procéduresqui fournissent des données sur les niveauxsonores des différentes zones et les recom-mandations à suivre pour se protéger . Desaffiches de communication sur le bruit, inti-tulées Que savez-vous du bruit ?, ont égale-ment été diffusées.

Impliquer la fi lialedans son ensembleLa seconde phase du projet : la mise en placed’un plan d’action plus global qui concernel’ensemble de la filiale. «D’un point de vue plus

général, nous devons réfléchir et identifier lesaxes d’amélioration visant à réduire les bruitsproduits dans le cadre de nos activités », ajouteArsène BATANGA. Cela signifie agir à lasource, au niveau des matériels existants, maisaussi dans le cadre d’achats de biens en choi-sissant des matériels produisant peu de déci-bels.

Le bruit industriel peut affecter la santé et la sécurité des salariés. C’est pourquoi la Division Hygiène-Sécurité-Environnement a lancé un projet visant à réduire les nuisances son ores émises sur no s sites. Présentationde la première phase du pr ojet : identification des zones bruyantes et campagne de sensi bilisation.

RÉDUIRE LES N UISANCESSONORES SUR LES SITES

HYGIÈNE ET SANTÉ99

Ci-dessus, un panneausignalétique antibruit.

À gauche,exemple de por t auditif.

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Dans le cadre de sa politique de pr évention des r isques chimiques,la Division Hygiène-Sécurité-Environnement a intégré, au sein de l’in tranetde Total E&P Congo, une base de données r éférençant les produitschimiques : les Fiches de Données de Séc urité, ou FDS.

Trois questions à Arsène B ATANGA, Chef de Dépar tement Hygiène

Industrielle sur le sujet

Pouvez-vous nous expliquerce que sont ces Fiches de Donnéesde Sécurité ?Ces fiches correspondent à la carte d’iden-tité des produits chimiques que nous utili-sons. On y retrouve leurs caractéristiques,c’est-à-dire leur composition et leurs pro-priétés, leurs applications et les mesures depremiers secours à prodiguer en cas d’acci-dent l ors de leu r utilisa tion. Ces fi chesreprésentent un moyen de prévention avanttoute manipulation de pro duits chimiquessur nos sites. Elles constituent un élémentde notre politique de prévention, au mêmetitre que nos journées de sensibilisation auxrisques chimiques.

Pourquoi être passésau numérique ?Au tout début, ces fiches étaient recensées dansun classeur sous format papier. Comme vousvous en doutez, la recherche d’une fiche étaitalors bien fastidieuse pour l’utilisateur. Nousavons donc voulu augmenter et optimiserleur co nsultation e n l es n umérisant. P ourcela, nous avons travaillé en collaborationavec la Division Systèmes d’Information&Télécoms pour héberger cette base de don-nées sur notre site intranet.

Quels sont les avantagesde cet outil ?Cette version électronique facilite la recherchede l’information et la consultation des don-nées grâce au moteur de recherche par mots-clés. Et ce n’est pas tout : en plus de gagneren lisibilité, il met également à notre dispo-sition des informations réactualisées réguliè-rement. En effet, il faut savoir que la loi exigeune mise à jour des données tous les troisans. FDS étant une base de données appar-tenant à une société extérieure, c’est elle quientre directement en contact avec les fabri-cants de ces produits et réactualise les infor-mations.

SÉCURITÉ – ENVIRONNEMENT 1010

Comburante Corrosive Explosive Toxique Trés toxique Inflammable

PRÉVENTION

PASSAGEAU NUMÉRIQUE

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LES UNS ET LES AUTRES1111

Selon une estimation de l’ OMS, en 2006, la c irconcision concernait environ 30 % des hommes adultesdans le monde, soit près de 665 mi llions d'individus. Elle est effectuée principalement pour des motif sculturels, religieux ainsi que pour des r aisons thérapeutiques (phimosis), hygiéniques et prophylactiques.Explications.

LA CIRCONCISION,PRATIQUE CULTURELLEET PRÉVENTIVE

L a circoncision consiste en l’ablation duprépuce, situé à l’extrémité du pénis.Cette pratique remonte aux premièrestraces laissées par l’Homme. Des repré-

sentations de cette opération chirurgicale ontd’ailleurs été retrouvées sur des dessins rupestresdatant du néolithique, ainsi que sur des hié-roglyphes de tombeaux égyptiens.

PréventionD’un point de vue médical, cette interven-tion p résente d es r isques c omme t out t yped’intervention chirur gicale. C’est p ourquoil’OMS recommande qu’elle soit considéréecomme une véritable opération chirurgicale.Elle doit donc être effectuée sur des personnesadultes ou des mineurs consentants, selon lesDroits de l’Homme, et par des personnesayant les compétences professionnelles pourla réaliser dans les conditions d’hygiène régle-mentaires. Là où les professionnels de la santéont été bien formés et équipés, le taux decomplications post-opératoires varie de 0,2 %à 2 %.Au sein de la Clinique Total E&P Congo, pourdes questions d’éthique, on ne pratique paset ne recommande pas la circoncision non moti-vée par des raisons médicales, car , commetous les actes chirurgicaux, elle comporte desrisques de complications de type hémorra-giques pouvant entraîner la responsabilitépénale de Total E&P Congo.

Une pratique rituelleDans les civilisations où la circoncision a lieuà la préadolescence, elle est considérée commeun rite initiatique permettant à l’enfant dedevenir adulte.En Afrique, la circoncision est très fré-quente. Généralisée en Afrique du Nord,elle y passe pour l’une des marques de l’ap-partenance à la sociét é musulmane. E nAfrique sub-saharienne (Afrique de l’Ouest,du centre et de l’Est), elle est fréquemmentpratiquée, quelles que soient l’ethnie et lareligion. C’est aussi le cas pour la majoritédes ethnies du Congo.Par ailleurs, d’un point de vue social, le faitde ne pas être circoncis peut être déshono-rant. Cependant, la pratique ne s’accompagneplus de cérémonies initiatiques, comme ellesexistent encore dans certaines parties ducontinent africain.

Si la circoncision est aujourd’hui souventpratiquée dans des services médicaux adap-tés, surtout dans les zones urbaines, elle agardé pour certaines ethnies – comme cellesdes Xhosas en République Sud-Africaine oucelle des Luo au Kenya – son caractère ini-tiatique. E n e ffet, c ’est p ar l a c irconcisionque le nouveau-né quitte sa condition debébé allaité par sa mère ou que l’enfant devientun homme.Il existe des dizaines de rites différents liésà la circoncision, plus ou moins traumati-sants. On tente aujourd’hui d’informer lespopulations sur les risques des circoncisions« sauvages », de leur fournir du matériel sté-rile, d e f aire a ccompagner c es r ituels p ardes infirmiers, etc. Mais les traditions ontla dent dure et il peut arriver que plusieursenfants soient opérés avec la même lame,non stérilisée, induisant une cicatrisationlongue et douloureuse.

Quelques exemples africains

� Les Wamas sont circoncis à 28 ans parles Forgerons, seuls autorisés à pratiquer l’opé-ration avec un grand couteau. On emmènele futur circoncis loin des regards, pourpréserver son intimité autant que pour gar-der secrètes les ficelles de la cérémonie. Aumoment de la coupure, il ne doit manifesteraucune peur, sinon il ne mérite pas de pas-ser à l’âge adulte et doit fuir son village.� Les Makhuwas, au Mozambique, prati-quent le kumbi. Le père emmène son gar-çon dans la forêt, où il rejoint d’autresenfants dans le même cas. Ils y sont cir-concis et imprégnés de la culture de latribu et y restent jusqu’à complète cica-trisation (ce qui peut être assez long…).� Chez certaines ethnies de Madagascar,l’oncle paternel mange le prépuce du neveufraîchement circoncis. Par cet acte, le lienspirituel entre l’oncle et le neveu se trouverenforcé.

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VU 1212

C ’est une rentrée scolaire un peu aty-pique qui s’est déroulée cette annéepour l’établissement V ictor-Auga-gneur. En effet, dès le 2 septembre,

le lycée a ouvert ses portes à 60 élèves deseconde. Ces lycéens, ayant repris le cheminde l’école plus tôt que les autres, font partiedu programme de classes renforcées initié parTotal E&P Congo, en collaboration avec laDirection Départementale de l’EnseignementPrimaire et Secondaire.Pour constituer ces deux premières classesrenforcées, les élèves ont été sélectionnés surconcours. Tous viennent de collèges de Pointe-Noire et des environs. Dans un premier temps,deux classes de seconde renforcées ont étécréées ; progressivement le concept s’étendrajusqu’à la terminale.

«L’enjeu consiste à rendre possible la réussite deces élèves aux deux bacs scientifiques - série Cpour le bac congolais et série S pour le bac fran-çais - afin qu’ils puissent suivre des études supé-rieures sans trop de difficultés », explique Mar-gerie CHAUFFETON, en charge du projet pourTotal E&P Congo.En plus de se baser sur le calendrier scolairefrançais, l’emploi du temps de ces lycéens estbien chargé ! Près de 37 heures de cours parsemaine avec des heures supplémentaires enmathématiques, physique-chimie, sciences dela vie et de la terre (SVT), ou bien encoredes travaux pratiques en laboratoire.«Nous avons la chance d’être bien encadrés etd’étudier dans de bonnes conditions. Les pro-fesseurs restent à notre écoute et nous expliquenttrès bien les cours. Il faut toutefois avouer que

le rythme est plus soutenu et nos week-ends seretrouvent donc bien saturés entre les travaux àrendre et les devoirs sur table le samedi matin !»,s’accordent à dire Géniate Atobélie MOU-TOU et Gilphy Bonapart ANGA FOFO,tous deux élèves de seconde renforcée.De plus, pour accompagner et aider les neufprofesseurs à s’adapter à ces nouvelles condi-tions d’enseignement, des formations sontrégulièrement organisées par la filiale et l’Ins-pection Académique Congolaise, la premièrea eu lieu avant la rentrée scolaire et la secondefin octobre.

Quelques mois après la rentrée, le bilan estplutôt positif pour le proviseur Jean-BaptisteSITOU : «Nous avons pu déterminer les niveauxdes élèves et apporter un soutien spécifique en sciencesou en langue française pour ceux qui en avaientbesoin. N’oublions pas qu’il s’agit avant toutd’un pilote, certains points restent à améliorer ,les choses vont progressivement se mettre enplace.»Unique au Congo, ce projet est une chancepour ces jeunes et pour le pays, comme leconclut Margerie CHAUFFETON : «Grâceà ce programme, nous for-mons les futurs acteurs dedemain. Nous espéronsqu’il apportera une dyna-mique nouvelle dans ledomaine de l’éducation àPointe-Noire et pour lereste du pays. »

Parce que l’éducation constitue l’un des a xes majeursde la politique de Dé veloppement Durable de la fi liale,un projet inédit de classes r enforcées a été mis en placeau lycée Victor-Augagneur de Pointe-Noire.

«CLASSES RENFORCÉES» AU LYCÉE VICTOR-AUGAGNEURCONTRIBUTION DE TOTAL E&P CONGO� Alimentation électrique et en eau potable du ly cée� Encadrement sportif et culturel� Équipement d’une bibliothèque et d’une salle informatique� Équipement de laboratoires pour les travaux pratiques� Prêt de 550 livres scolaires pour l’année 2009-2010� Formation des formateurs

ÉDUCATIONLANCEMENT D’UN PROJET DE CLASSESRENFORCÉES À POI NTE-NOIRE

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