Midi-Pyrénées Info n°31

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RECONNAISSANCEPYRÉNÉES CATHARESLe Pays des Pyrénées cathares obtient le label « Villes et paysd’Art et d’Histoire » PAGE 17

ÉCONOMIEL’aéronautique reste une filière d’avenir. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par le bureau de prévisions économique BIPE. PAGE 21

FORMATIONLes quinze Maisons CommunesEmploi Formation de Midi-Pyrénéesfêteront leurs dix ans, le 2 mars.PAGE 3

TOURISMELa Région lance un plan « Grandssites » pour favoriser l’activitééconomique des sites touristiquesmajeurs de Midi-Pyrénées.PAGE 5

SOLIDARITÉL’association « Villages accueil-lants » située à Laloubère (65) a créé un jardin d’utilité socialepour favoriser la réinsertion professionnelle. PAGE 12

GASTRONOMIEVive la cuisine moléculaire ! La chimie et la physique s’invitentaussi dans les cuisines. PAGE 20

IL ÉTAIT UNE FOIS…UNE HISTOIRE DE TRAINÀ peine le monstre d’acier fut-ilinventé que les Midi-Pyrénéens en équipèrent leur région et écrivirent quelques belles pagesdans l’histoire de la vapeur. PAGES 22 À 25

FÉVRIER/MARS 2009

BUDGET RÉGIONAL 2009Avec 1,218 milliard d’euros, le budget régional 2009,dont la hausse se limite à 3 %, est marqué par unemaîtrise des dépenses et un niveau d’engagementjamais atteint en faveur de la formation, de l’emploiet de la solidarité. Lire pages 14, 15

PAGES 7 À 11

2 - Midi-Pyrénées Info - Février/Mars 2009

Actualités

n°31 - Février/Mars 2009.ISSN (en cours) - Dépôt légal. Tirage : 1300 000 ex.

Pour nous écrire ou pour vous abonner gratuitement :Hôtel de Région, Service des publications, 22, boulevard du Maréchal-Juin 31406 Toulouse Cedex 9 - Fax 05 61 33 50 16 - courriel : [email protected]

Directeur de la publication Martin Malvy, Président de la Région Midi-Pyrénées Directeur du Cabinet Philippe Joachim Directrice decommunication Marie-Christine de Zeeuw Responsable du service presse et publications Thierry Charmasson Responsable des publicationsLeïla Halhouli Rédaction S. Bonet, T. Charmasson, I. d’Arailh, L. Halhouli, M. Hugues, L. Pieraut Recherche iconographique Nina Cambero-que assistée de Carine Malbosc Photos de couverture © Jean-Noël Herranz, Alain Baschenis, Eiffage CEVM/Foster&Partners/D.JammeCharte graphique et maquette LesZines - Sandrine Arribeux, Céline Colombo Impression :Occitane d’imprimerie.

Un édito vidéo parsemaine sur notre site

vidéo sur le site de la Région: www.midipyrenees.fr

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Martin Malvyancien Ministre,Président de la RégionMidi-Pyrénées

« Investissementet solidarité »

Interview

La période est difficile et pourtant le budget de la Régionaugmente : est-ce logique ? Notre budget augmente pour plusieurs raisons. D’abord parceque l’État nous a transféré de nouvelles compétences: personnelsnon enseignants des lycées, 2398 agents, les formations sanitaireset sociales, les écoles d’infirmières, les aides soignantes, par exemple.Dans d’autres domaines essentiels nous sommes amenés à agir àla place du Gouvernement qui s’est désengagé. C’est le cas pourl’aide aux petites et moyennes entreprises dans l’agroalimentaire.Notre budget augmente parce que nos charges progressent.L’Association des Maires de France parle du « panier du maire »comme on parle du « panier des ménages ». L’estimation des dépensesd’une commune progresse au moins de 3 % par an. Il en va demême pour une Région. Enfin, il augmente parce que nous avonsdécidé de politiques nouvelles et d’investissements nouveaux.

Les grands travaux peuvent-ils soutenir l’activité économique?Oui. Prenons le problème à l’envers. Si demain nous décidionsde réduire l’effort sur les lycées, les CFA, les transports, les interventions économiques, c’est l’activité qui s’en retrouveraitréduite. Si au contraire, on accroît l’effort alors, mécanique-ment, on contribue à soutenir l’économie et l’emploi.Notre budget 2009 est un budget de soutien de l’économierégionale et de solidarité. Nous faisons un effort d’investissementconsidérable. Un exemple aussi. Nous avons en permanencequelque 200 chantiers par an dans les établissements d’ensei-gnement secondaire. Nous lançons en 2009 la généralisation dulycée numérique. La Région s’implique dans l’université et passeulement dans le Plan Campus. S’ajoutent à cet investissementdans les savoirs 144 millions qui seront notre contribution, cetteannée, aux études du TGV et au Plan-rail. Grâce à ces chantiers,nous soutenons l’économie aujourd’hui et nous préparonsl’avenir en Midi-Pyrénées.

Comment la Région peut-elle aider les ménages au quotidien? C’est le second pilier de ce budget 2009, la solidarité. Nousreconduisons en les amplifiant les dispositifs d’aide aux parentsde lycéens ou d’apprentis à travers le chèque-lecture, la boursede premier équipement – qui va encore progresser de 5 % - et lechèque-sport, entre autres. Pour ceux – et ils sont de plus en plusnombreux – qui font le choix du TER pour se déplacer, nousfinançons des tarifs réduits qui rendent le train près de dix foismoins cher que la voiture pour ceux qui l’utilisent très fréquem-ment. Et de toute manière, bien meilleur marché. La Régionrémunère de très nombreuses formations individuelles pourpermettre à des demandeurs d’emploi de rebondir ou à desactifs de changer d’orientation, de progresser. Nous faisonsvivre la solidarité régionale pour ce qui relève de nos compéten-ces.Au Gouvernement d’assurer, pour tout le reste, la solidariténationale.

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Mis en place par la Région Midi-Pyré-nées, pour la première fois en France,le dispositif des MCEF a vu le jour en1998, pour permettre à tous, salariés,demandeurs d’emploi, jeunes, chefsd’entreprises d’obtenir des conseils enmatière d’orienta-tion, de formationou de création d’en-treprises.« Pour la mise enplace des MCEF, lesélus régionaux ontbataillé au niveau local et national pourfaire connaître le projet » expliqueMonique Iborra, première vice-pré-sidente de la Région et chargée notam-ment de l’emploi et de la formation.« Les MCEF ont aussi été créées pourrendre accessibles les politiquesmenées par la Région en matière d’em-ploi et de formation.L’attractivité d’un

territoire passe inévitablement parl’emploi » poursuit Monique Iborra.La journée du 2 mars sera l’occasionde fêter l’ouverture du site Internetconsacré aux Maisons communesemploi formation. Ce site permet

aussi d’avoir desinformations sur lesdémarches à suivrepour se former, créerson entreprise ou justetrouver des réponsesen matière d’orienta-

tion.Expérimentées dès 2001,les troispremières MCEF ont répondu auxattentes des Midi-Pyrénéens.D’ici fin2011, vingt maisons communesemploi et formation devraient voirle jour » conclut Monique Iborra.

Plus d’infos : www.mcef.midipyrenees.fr

Journée Portes ouvertesdans les MCEFLes Maisons communes emploi et formation (MCEF)fêtent leurs dix ans. Une journée Portes ouvertes organi-sée le 2 mars mettra la quinzaine de Maison communesde Midi-Pyrénées à l’honneur.

Tous les services et professionnels de l’emploi et de

la formation réunis en un lieu unique

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Actualités

Les professeurs stagiaires del’IUFM de Rangueil, spécialisédans les filières scientifiques ettechnologiques,peuvent profiterdepuis peu, d’un nouvel espaceregroupant tous les équipementsnécessaires à leur formation :appareils de mesures, bancs d’es-sais, outillage, équipement infor-matique, de cuisine etc...Financée par la Région Midi-Pyrénées à hauteur de 6,8 millionsd’euros, la halle technologique de

Rangueil serviraégalement aux étu-diants inscrits dansles différentes éco-les présentes sur lecampus de Rangueil(Université PaulSabatier, INP, ouINSA). Avant lacréation de cette halle technologi-que, les professeurs stagiaires del’IUFM travaillaient sur des équi-pements parfois beaucoup moins

performants que ceux existantsdans les lycées ou les collèges de larégion où ils ont pourtant vocationà enseigner.

Un nouvel équipement pour l’Institutuniversitaire de formationdes maîtres de Rangueil

La Région Midi-Pyrénées a éditéune dizaine de plaquettes surles thématiques du tourismedurable, de la culture, du sport,de l’innovation et de larecherche, de la formation, de l’économie… pour présenterou représenter la politiquerégionale, dévolue auxcompétences de l’Institution en matière d’éducation, de transports, d’agriculture, de développement durable.Ces plaquettes sonttéléchargeables sur le site de laRégion www.midipyrenees.fr ousont disponibles à l’accueil del’Hôtel de région, situé 22 boulevard du Maréchal Juin,31406 Toulouse.

Handicap etculture

La Ligue de l’Enseignement mouvementlaïque d’éducation populaire lance un appel à projets destiné auxétablissements médico-sociaux etsanitaires. L’objectif est de favoriserl’accès à la culture pour les personnesprésentant un handicap en donnant lesmoyens aux établissements spécialisésde développer des projets culturels.L’opération a été rendue possible grâceaux fonds récoltés lors du concertorganisé à la Halle aux Grains par le Chœur de Gospel « Moody Blue » etau soutien notamment de la Régionlaquelle, rappelons-le a créé en 2008un comité consultatif des personnes ensituation de handicap présidé par laconseillère régionale Françoise Cieutat.Près de cinq cents établissementsspécialisés devraient recevoir d’ici finfévrier un dossier de candidature.

Plus d’info: Ligue de l’enseignement de la Haute-Garonne – 31 rue desAmidonniers – 31009 Toulouse Cedex 6

2008 aura été une année riche enévénements sportifs. Pour récom-penser les athlètes de Midi-Pyré-nées qui se sont illustrés dans plu-sieurs rendez-vous nationaux etinternationaux, la Région a organisépour la quatrième fois les Trophéesde sports. Cette cérémonie, récom-pense à l’échelle régionale, les spor-tifs qui se sont distingués dans descatégories et disciplines diverses,comme la nageuse Coralie Balmy,prix spécial du jury ou encore ByronKelleher prix des lecteurs de laDépêche du Midi.

Pour connaître le palmarès des Trophées des sports:www.midipyrenees.fr

SPORTS23 TROPHÉES DES SPORTSdécernés aux meilleurs athlètes de Midi-Pyrénées

TOULOUSE CAMPUS

Des livrets thématiques pourmieux comprendre la Région

La Région, le Conseil général deHaute-Garonne et la Communautéd’agglomération du Grand Toulouse(désormais Communauté urbaine) ontréaffirmé récemment leur soutien auPlan Campus, dont l’objectif est dehisser les universités toulousaines auniveau des meilleures facultés euro-péennes. La Région s’est engagée àparticiper à cette opération à hauteurde 25 M€. Un effort financier quis’ajoute aux 119 millions d’eurosqu’elle consacrera à l’enseignementsupérieur et à la recherche d’ici 2013

Salon spécial étudiantsRendez-vous le 26 février à Albi ou le 26 mars à Tarbes

Que faire après le lycée ? Les élèvesde 1re y verront plus clair grâce auxsalons d’information SUP Nord-Est et Sup Pyrénées.Les terminales ont Infosup,à Toulouse ; les 1res du Lot,du Tarn et de l’Aveyron ontSup Nord-Est ! Ce salond’orientation, qui s’est déjà tenu àRodez en 2008, rassemblera le 26février 2009 au Parc des Expositions

d’Albi pas moins de 70 stands,autourde 8 thématiques présentant unecentaine de formations disponibles

sur ces départements. Etpour les lycéens du Gers,des Hautes-Pyrénées, del’Ariège et du Sud de laHaute-Garonne,le salon

Sup Pyrénées se tiendra, pour eux,au Parc des Expositions de Tarbes le26 mars. À vos agendas !

70 stands,8 thématiques,une centaine de formations

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91 nouveaux jeunes élusdans l’arène Créé en 2000, le Conseil Régional des

Jeunes représente l’ensemble deslycéens et apprentis de Midi-Pyrénées


Actualités

Aqualudis (12)Désormais, les habitants deVillefranche-de-Rouergue etdes alentours pourrontprofiter du centre nautiqueAqualudis. Ce centrecomprendra à terme, un bassin d’apprentissage etun espace de plein air pouraccueillir les nageurs de toutniveau.

Nouveaux locaux à Castres (81)L’université de Champollionde Castres a construit denouveaux locaux, pour lesétudiants en informatique et systèmes d’informationspour la santé (ISIS). Mise enplace en septembre 2006,cette formation n’avaitjusqu’à présent pas delocaux adaptés à cettespécialité.

Peau neuve àLeyme (46)Les locaux du CFA de Leyme(Lot) vont être réhabilités.Fermé depuis douze ans,l’ancien CFA, accueillera,après des travauxd’aménagement, desentreprises locales.Actuellement, une sociétéde chaudronnerieindustrielle occupe les lieux,mais une partie du bâtimentreste inoccupée en raisonde sa vétusté.

Au fil des coursd’eau (82)Avec l’aide de la Région,Montauban va se doter d’unport sur le canal deMontech. Inscrite dans legrand projet de boucle duTarn, la création du port deMontauban permettra àterme d’accueillir desplaisanciers et des loueursde pénichettes.

Les GECT ont été créés parl’union européenne pour per-mettre à des Régions frontalièresde coopérer plus facilement grâceà un statut unique de droit euro-péen,et non plus en doublonnantdes structures juridiques danschaque état membre. Dotée decette structure juridique euro-péenne, l’eurorégion Pyrénées-Méditerranée prend une nou-velle dimension. « L’Eurorégiongérera des projets qui serontfinancés avec des fonds prove-nant notamment de l’Unioneuropéenne.Elle pourra répon-

dre directement à des appels à projets européens » explique Philippe Guérin,vice-présidentde la Région,chargé de la coopé-ration décentralisée, des échan-ges transfrontaliers et des rela-tions européennes. Le GECTgarantira la réalisation des pro-jets de coopération territorialequ’approuvent les membres del’Eurorégion.Le GECT Pyrénées-Méditerranée qui sera l’un despremiers en Europe, fixera pro-chainement son siège à Toulouse.

www.euroregio.eu

CHEZ VOUSavec l’aide de la Région

Midipyrenees.frle net plus ultra!

Nouvelle apparence, regroupementdes informations pour unenavigation plus simple, nouvellesfonctionnalités: midipyrenees.fr faitsa petite révolution. Le site de laRégion devient plus proche de vous:services pratiques, espacepersonnel, forums, actusrégionales… L’information et ledynamisme sont également àl’honneur avec l’ajout d’une lettred’information, de « fils RSS » et devidéos, sources permettant d’avoiraccès aux dernières infos et des’abonner à un contenu thématiqueactualisé. Mais ce n’est pas tout!Citons, par exemple, l’apparitiond’un blog Culture et pour leprintemps un tout nouveau servicecartographique…à vous de venir découvrir tout çasur midipyrenees.fr!

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Nouvelle avancée pour l’Eurorégion

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En décembre, les présidents de l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée, ou leurs représentants, se sont réunis à Bruxelles pour mettre en place le GECT (groupementeuropéen de coopération territoriale).

De gauche à droite : Francesc Antich, président del’Autonomie des Baléares, Martin Malvy, présidentde la Région Midi-Pyrénées, José Montilla, prési-dent de l’Autonomie de Catalogne et Corinne Giacometti, vice-présidente de la RégionLanguedoc-Roussillon lors du lancement du Groupement européen de coopération territoriale« Pyrénées-Méditerranée »

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Du 10 au 15 décembre,lesdélégués de classe deslycées,des centres de for-mation des apprentis,ainsi que les délégués del’École régionale de ladeuxième chance deMidi-Pyrénées ont élu lesmembres du Conseilrégional des jeunes (CRJ).Créé en 2000, le CRJ a pourobjectif de représenter l’en-

semble des lycéens etapprentis de Midi-Pyré-nées. Comme le Conseilrégional,le CRJ se composede 91 élus. Constitué dequatre commissions, soli-darité, culture, développe-ment durable et communi-cation, le CRJ élu tous lesdeux ans,organise de nom-breuses manifestations.Depuis 2006, l’assemblée a

créé un blog, a organisé lesLycéades du sport,le Festiv’,ou a participé à des actionspédagogiques, comme lamanifestation « Peace andlobe » pour sensibiliser lesjeunes aux risques auditifs.

Pour connaître les nouveaux élus du CRJ,rendez-vous sur :www.pourlesjeunes.frblogcrj.pourlesjeunes.fr


Actualités

Barèges (65) : uncentre de bien-être La station de ski de Barègesvient de lancer, avec l’aidede la Région, la construction,de la deuxième tranche, ducentre thermoludique. Cetespace offrira au final denombreux équipements :jacuzzi, hammam…

De nouveaux habi-tants à Fossat (09)Lifting radical pour l’an-cienne gendarmerie de lacommune de Fossat qui vaêtre aménagée en neufappartements locatifs. Enpartenariat avec l’État, laRégion a financé la réhabili-tation de plusieurs bâtimentsen logements locatifs danssept communes de l’Ariège.

Des bâtiments ré-novés pour les oieset les canards (32)La société Hurlevent, spé-cialisée dans l’élevage decanards et oies, a reçu desaides de la Région pourrénover ses bâtiments d’éle-vage. Depuis 2007, la Régionen collaboration avec l’Étatet l’Europe (fonds Feader) alancé un plan pour moderni-ser les bâtiments d’élevage,garantissant ainsi de meil-leures conditions de travailet de rendement aux profes-sionnels de la filière.

À table àPaulhac (31)Afin de dynamiser le terri-toire, le Conseil régional a misen place un dispositif d’aide àla revitalisation des commer-ces de proximité pour éviterl’isolement des populations.C’est pourquoi, la Région a soutenu financièrement la création d’un restaurant àPaulhac, qui comptera 45 pla-ces et une salle de séminaires.

Pour la première fois enFrance,la Région Midi-Pyré-nées,en partenariatavec les territoires,les départements,les offices de tou-risme et l’Europe,acréé un dispositif valorisant

17 Grands sites, fers de lancede l’économie touristique de

Midi-Pyrénées.«Nous avons retenuces 17 Grands Sites- dont Conques, leviaduc de Millau,

Lourdes- car ils possèdent un

patrimoine culturel et un envi-ronnement naturel exception-nels»,a rappelé Martin Malvy,lors de la présentation du pro-gramme Grands Sites.Pour être retenu en tant que« Grand site », les candidatsont dû répondre à des condi-

tions précises comme notam-ment s’inscrire dans unedémarche de développementdurable et d’accessibilité.Pour connaître la liste des 17 « Grands sites » :www.grandsites.midipyre-nees.fr

Après le départ de troisconseillers régionaux - AlainChatillon,Alain Fauconnier etRaymond Vall - élus sénateursaux récentes élections et leurremplacement par trois nou-veaux élus - Chantal Dounot-Sobraques,Gérard Malhommeet Jean-Pierre Pouzoulet -, leConseil régional Midi-Pyré-nées a procédé a un réaména-gement de son exécutif.> Déjà vice-président, MarcCarballido aura désormais laresponsabilité des actionsrégionales dans le secteur del’aménagement du territoire,de l’agriculture et des Pays.

> Marie-Lou Marcel devientvice-présidente en charge del’environnement, du déve-loppement durable et desénergies renouvelables, res-ponsabilité où elle succède àMarc Carballido.> Andréa Goumont devientprésidente de la commissiondes finances.> Danielle Buys prend la têtede la commission culture etpatrimoine.> Régis Cailhol sera quant àlui le représentant du Conseilrégional Midi-Pyrénées auComité de Massif du MassifCentral.


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Gérard Malhomme

Jean-Pierre Pouzoulet

Coups de projecteurs sur17 grands sites de Midi-Pyrénées

17 sites touristiques de la région, vedettes de l’année 2009!Le 19 janvier, le président de la Région, Martin Malvy,a présenté le dispositif « Grands sites ».

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Le viaduc de Millau

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Remarqués

n BeauzelleUn CFA tout beau, tout neuf

Le centre de formation des apprentis de l’industrie(CFAI), situé à Beauzelle, a reçu des aides régionalespour sa modernisation. Le CFAI compte 995 élèves,qui pourront, à la fin destravaux, bénéficier delocaux à la pointe de lamodernité, implantés surune surface de 9000 m2.

n ToulouseUn nouveau venu

L’association le « Cri duchœur » et la compagnieArthémuses 31 ontdésormais un chargé de communication. Cettenouvelle recrue au sein de ces deux structures a puse faire grâce au dispositif« emplois associatifsrégionaux mutualisés ». Mis en place en 2005 par la Région, ce dispositif quipermet de créer desemplois en CDI etmutualisés en a permis 700en Midi-Pyrénées.

Nouvelle médiathèquepour Empalot En janvier, Martin Malvy,président de la Région Midi-Pyrénées, a inauguré enprésence de Pierre Cohen,député-maire de Toulouse, et de Dominique Bur, préfetde Région, la nouvellebibliothèque multimédiad’Empalot. La bibliothèquedispose désormais d’unesurface de 1 100m2 et d’unfonds de 50 000 documents.Depuis deux ans, 37 médiathèques,bibliothèques et relaislecture ont bénéficié d’unesubvention de la Région.


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Prix de l’égalité professionnelleL’entreprise Vermorel, située à Rodez, est spécialisée dans la restauration de bâtimentsanciens (châteaux, cathédrales, fontaines…) et la taille de pierre. Récemment,la société Vermo-rel a été lauréate du Prix de

l’égalité professionnelle dansla catégorie :articulation des

temps de vie professionnelleet privée*. « Cette récom-pense est très positive pournous,car elle nous encourageàpersévérer pour réduire lesinégalités entre les femmeset les hommes » témoigneDominique Vermorel patronde l’entreprise.Sous le pilotage de MoniqueIborra, première vice-présidente et de Fatima Ben-mehdi,conseillère régionale,le prix, créé en 2003 par laRégion, est l’occasion derécompenser les entreprisesqui mènent une démarchevolontariste pour luttercontre les inégalités entrefemmes et hommes. « Cha-que année, de nombreuses

entreprises originales etinnovantes participent à ceprix.Mais les mentalités ontencore besoin d’évoluer.Enmatière d’emploi par exem-ple, les femmes sont en pre-mier lieu touchées par lechômage. Quant aux écartsde salaire, à poste égal, ilsexistent toujours.C’est pources raisons que la Régionsoutient de nombreusesactions pour réduire les dis-criminations » expliqueFatima Benmehdi.

*Le Prix comporte 4 catégories:arti-culationdes temps de vie profession-nelle et privée ; promotion, recrute-ment,diversification des compétencespour les femmes et les hommes;éga-lité salariale ; parcours de créatricesou repreneur(e)s d’entreprises.

Une femme d’excellenceCarmen Claver, professeur de chimie à l’Université deTarragone (Espagne), a rejoint récemment les bancs del’École nationale supérieure des ingénieurs en artchimiques et technologiques (Ensiacet) de Toulouse. Spécialisée en chimie, Carmen Claver a troqué sa blousede professeur pour celle de chercheur. Sélectionnée dansle cadre des chaires annuelles de recherche Pierre-de-Fermat, Carmen Claver travaillera six mois au sein del’équipe de Toulouse pour développer des nouveauxprocédés en chimie, notamment respectueux del’environnement. Présidées par Stuart Edelstein, professeur honoraire à lafaculté de Genève, ces chaires, financées par la Région,sont l’occasion d’accueillir des chercheurs étrangers detrès haut niveau, sur une période de six mois à un an,dans un ou plusieurs établissements supérieurs derecherche de la région.

Nouvelle version du festival du film,nouveau président… Et nouveau succèspour Luchon !Exigence, indépendance, passion de toute une région. Telleétait la devise du Festival International de la Création Audio-visuelle de Luchon, du 4 au 8 février. Avec le Casino commePalais du film, l’événement a célébré son nouveau président,le réalisateur et présentateur Serge Moati «très flatté» par cettenomination. La priorité de cette édition ? La qualité : « Nousœuvrons pour des programmes ambitieux, quel que soit legenre, et pour une création indépendante» rappelle l’anciendirecteur général de France 3. L’édition 2009 a donc réussi leparide s’ouvrir à tous,avec une entrée libre et gratuite,tout ense révélant incontournable pour les professionnels en pro-posant notamment des conditions d’accueil remarquables :« Nous souhaitons que les chaînes se sentent chez elles àLuchon» confirmait Serge Moati. La Région, qui soutient lafilière audiovisuelle, est aux côtés du festival depuis 1999.

Tapis rouge pour Serge Moati à Luchon

Grâce aux chaires régionales Pierre-de-Fermat, la chercheuseespagnole Carmen Claver a bénéficié d'un accueil privilégiéau sein d'un établissement d'enseignement supérieur et derecherche de Midi-Pyrénées.

Stella Cheng, tailleuse de pierre de la société Vermorel et Fatima Benmehdi,conseillère régionale déléguée à l'Égalité homme/femme et à la parité,lors de la remise des prix.

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DossierTER en Midi-Pyrénées

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :depuis 1998 la fréquentation desTrains Express Régionaux (TER) aplus que doublé, passant de 5 à prèsde 11 millions de voyages en 2008.Après le règne sans partage de la voi-ture individuelle, le train connaîtdonc un nouveau succès populaire.Et tout porte à croire que cet élan seconfirmera dans les années à venir.La hausse du prix des carburants, lastagnation du pouvoir d’achat,ainsique la prise de conscience indivi-duelle des enjeux écologiques… toutplaide en faveur du rail. La Région,autorité organisatrice des transportscollectifs depuis 2002, est au chœur

de ce développement exceptionnel.En dix ans,elle aura doublé le nom-bre de trains circulant chaque jour,renouvelé le matériel roulant,créé 1000 arrêts quotidiens supplémentai-res, modernisé les gares et simplifiéles horaires de départ des trains eninstaurant le cadencement sur cer-taines lignes.Pourtant,le renouveaudu TER midi-pyré-néen a failli être decourte durée.En 2006une mission,confiée àun cabinet d’expertssuisses et co-financée par la Régionet « Réseau Ferré de France » (RFF),a conclu sur les termes suivants : « leréseau régional est en fin de vie… à

investissements constants, la quasi-totalité des lignes à trafic majoritai-rement régional devra fermer d’ici2020. » Ce constat sans appel a misla collectivité territo-riale devant un choix.Et, bien que cela nerelève pas de sa res-ponsabilité, mais decelles de l’État au tra-vers de Réseau Ferré deFrance (RFF),la Régiona décidé de s’engagerdans un programmeexceptionnel d’inves-tissements pour sauver le réseau fer-roviaire régional.C’est l’objectif duPlan rail, auquel le Conseil régionalconsacrera 500 millions d’euros d’ici

2013.Les grands tra-vaux ont déjà débutéet se poursuivrontsans discontinuerpour permettre auxTER de rouler, plusnombreux et à pleine

vitesse dans les années à venir. Mal-gré cet effort considérable consentipar la Région pour remettre le TERsur de bons rails, RFF, propriétaire

des rails, lui demande chaque annéede payer une redevance, sorte depéage destiné à l’entretien de cemême réseau ! Mais les Régions

sont également victi-mes d’une inégalitéfinancière. Alors que les autres autoritéschargées d’organiser les transports, en villenotamment, bénéfi-cient pour cela de res-sources spécifiquestransférées par l’État,lesRégions en sont tou-

jours privées. Martin Malvy, prési-dent de la Région Midi-Pyrénées etprésident de la commission Infra-structures et Transports de l’Asso-ciation des Régions de France s’estinquiété de cette situation : « si leGouvernement ne répondait pas àla demande de création d’une dota-tion spécifique dédiée au finance-ment du TER,il porterait la respon-sabilité d’un coup d’arrêt audéveloppement du train qui estpourtant la bonne réponse au néces-saire développement du transportde voyageurs ».www.midipyrenees.fr


Travaux à grande échelle sur tout le réseau, arrivée duticket unique bus-métro-TER, lancement des étudesTGV: la Région met les bouchées doubles pour lestransports collectifs.

Après le règne sanspartage de la voitureindividuelle, le trainconnaît un nouveausuccès populaire

bons railsQUI PAIE ?

Sansla participationde la Région,un billet TERcoûterait auvoyageur

4 fois plus cher

La Région remet le TER sur de

* Voir « Il était une fois… » pages 22-25

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En 10 ans, la Région aura consacré 550 millions à l’achat de trains et 41 millions à leur rénovation

Imaginez un train flambant neuf,conçu pour offrir un maximum deconfort aux voyageurs et réduireautant que possible les nuisancessonores. Imaginez ce TER derniercri lancé à… 30 kilomètres/heuresur des rails dont certains datentd’avant la guerre, la Grande, cellede 14-18. C’est pour empêcher cescénario catastrophe de se produireà l’horizon 2020 que le Conseilrégional a décidé d’aller au-delà deses compétences obligatoires ens’engageant dans la rénovation etla modernisation du réseau ferrémidi-pyrénéen.Ce vaste chantier,

dénommé Plan Rail, est d’uneampleur inédite en Francepuisqu’il mobilise 820 millionsd’euros, dont 500 apportés par laRégion. Réseau Ferré de France,l’État et des fonds européens com-plètent l’enveloppe.

60 % des voies ferrées de la région auraient dûcomplètement fermerD’ici 2013, toute l’infrastructure(rails, traverses,ballast,ponts, tun-nels, signalisation…) sera remiseà niveau pour permettre au rail deconnaître une nouvelle jeunesse

et accompagner son succès gran-dissant. Les grands travaux ontcommencé. Le tronçon Figeac-Bagnac a été le premier à en béné-ficier car il permet l’accès à une car-rière qui alimentera l’ensemble deschantiers du Plan-Rail en ballast.Prochainement,la ligne Toulouse-Auch,qui a vu sa fréquentation tri-pler depuis 2003,rouvrira,entière-ment rénovée.

Depuis la commande jusqu’à lamise en serviced’une rame deTER, il s’écouleen général plu-sieurs années.Prenons l’exemplede l’autorail à grande capacité(AGC).En 2000, les Régions fran-

çaises s’associent pour lancer unappel d'offres afinde renouveler leurmatériel roulant.Une première com-mande de 500autorails de grande

capacité (AGC) est passée à lasociété canadienne Bombardier

fin 2001. Le premier exemplairede l’AGC sera livré à la RégionMidi-Pyrénées, en février 2004.Sur les 37 AGC commandés par la Région, 11 ne seront livrés qu’en 2010. Une nouvelle procé-dure est d’ores et déjà lancée pour construire le train des années 2015.

3 QUESTIONS ÀCharles MarzianiVice-président en charge destransports collectifs Plan Rail:

plus de trains, plusrapides et plus fiables

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Quelles sont les raisons qui poussentla Région à miser sur le train?Nous avons la chance,en Midi-Pyrénées,d’avoir un réseau ferroviaire régional trèsdéveloppé.Le train est donc un excellentoutil d’aménagement et de désenclave-ment des territoires.Il apporte égalementune réponse sociale à certaines popula-tions qui ont un fort besoin de se dépla-cer mais qui ont des moyens limités,comme les chômeurs ou les étudiants.D’où les efforts consentis par la Régionsur la tarification. Plus généralement,utiliser le train permet de faire des éco-nomies substantielles par rapport à lavoiture. Enfin, le train est un élémentdécisif de notre politique de dévelop-pement durable.

Comment les TER doivent-ils évoluerpour être plus attractifs? Le maître-mot est la qualité. Celle dumatériel, d’abord, qui doit être plusconfortable afin d’inciter les automobi-listes à abandonner la voiture sur les tra-jets domicile-travail. C’est pourquoi laRégion a acheté de nouveaux autorails.Les services aux usagers doivent aussi êtreplus performants. Il s’agit,par exemple,d’informer les voyageurs en temps réelsur les problèmes ou les retards éventuels.

Quels sont les objectifs de la nouvelle convention signée entre la Région et la SNCF? Le principal effort que nous avonsdemandé à la SNCF porte sur la ponctua-lité et la régularité des trains.Il y a encorebeaucoup à faire dans ce domaine et laSNCF en a bien conscience. Pour l’inci-ter à améliorer la situation, nous avonsmis en place un système de bonus-malus.Cette convention est aussi la première enFrance dans laquelle la SNCF s’engage àmettre en place un système de gestion desstocks de pièces de rechange. C’est unpoint très important car,jusque-là,il fal-lait parfois plusieurs jours pour rempla-cer un essuie-glace. Nous avons égale-ment exigé de la SNCF qu’aucuneéconomie ne soit faite sur les personnels,qu’il s’agisse de la présence dans les garesou dans les trains.

Le Plan Rail en bref

• 550 kilomètres de voies serontrenouvelés.

• 10 liaisons bénéficieront denouvelles installations techniques.

• 3 sections de lignes vont êtredoublées pour permettre lecroisement des trains etl’augmentation des dessertes.

• la gare Matabiau, par laquelletransitent 90 % des trains dans la région, va être réorganisée pour faire face à l’augmentation du trafic.

Histoire d’une rame :de la commande à la livraison

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Une nouvelleprocédure est d’oreset déjà lancée pour

construire le train desannées 2015


Le réseau ferré de Midi-Pyrénées s’étendsur plus de 1 500 kilomètres

Les abonnés dumétro toulousain connaissentdéjà la carte Pastel, ceux duTER et du réseau routierrégional vont la découvrirprogressivement d’ici 2010.Grâce à elle,plus besoin de vousencombrer de vos billets ou de

vos attestations donnantdroit à des abonnements à tarifréduit, toutes ces donnéesseront stockées sur cette carteà puce. Et vous pourrez donccharger sur un seul et mêmesupport vos différents abonne-ments de transport en com-mun, bus, métro ou train. Ce

dispositif, mis en place à l’ini-tiative de la Région, pourraensuite être étendu à tous lesréseaux urbains et interurbainsqui souhaiteraient s’en doter.

Bons plans TERQue vous le preniez tous les jours pour allertravailler, étudier, ou pour découvrir larégion, voici une sélection non exhaustivedes offres de réduction.

• Carte Midi-Pyrénées étudiant.Cet abonnement vous garantit uneéconomie de 50 % sur tous vos trajetsdans la région.

• Midi-Pyrénées actifs.Ce forfait réservé aux actifs permet devoyager tous les jours avec une réductionpouvant aller jusqu’à 75 %.

• Carte Midi-Pyrénées Loisirs.Pour 20 euros par an, vous économiserez50 % du prix d’un billet les week-ends etjours fériés et 25 % le reste du temps. Vous pourrez aussi bénéficier de tarifsréduits, jusqu’à 50 %, sur certainesactivités culturelles.

De nombreuses autres offres disponiblessur www.ter-sncf.com/midi_pyrenees

Pour encourager le développement duTER, la Région prend en charge une partiedu billet des usagers. En 2007, cela repré-sentait pour la Région un budget de 5,7 M€.

10 ans d’actionde la RégionDeux fois plus de trains. En 1998, 150 trainscirculaient chaque jour ouvrable en Midi-Pyrénées. Ils sont aujourd’hui 348, avec uneaugmentation notable aux heures de pointe.

1 000 arrêts de plus. Il y a dix ans, les trainseffectuaient 2 300 arrêts par jour dans les150 gares et haltes ferroviaires de la région.Ils en effectuent aujourd’hui 3 300.

Le cadencement des horaires. La RégionMidi-Pyrénées a été la première en France àmettre en place le cadencement. C’était enseptembre 2003 sur la ligne Toulouse-Auch.Depuis sa fréquentation a été multipliée partrois et le cadencement a été étendu àd’autres lignes en Midi-Pyrénées et dansd’autres régions de France.

Du matériel en meilleur état. Depuis 2000,la Région a acheté 72 nouveaux autorails,dont 61 sont en service. Elle a engagé unvaste programme de rénovation de 108voitures et de 35 autorails. 75 voitures et 10autorails ont déjà été remis en état. Grâce àces investissements, l’âge moyen du matérielest passé de 25 ans en 98 à 19,5 ans en 2008.

Carte Pastel :le ticket qui remplacetous les autres


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Selon une enquête réalisée récemment par l’institut BVA pour la Région, un des principaux motifs d’insatisfaction des usagers du train concerne le manque d’informa-tions, tout particulièrement en cas de perturbation. Demanière générale, améliorer l’information des usagersest une des priorités de la Région.

garder le contactInformer les voyageurs

Au téléphone.Sous l’impulsionde la Région, la SNCF a créé unerégie de l’information chargéede renseigner les usagers sur l’étatdu trafic. Elle dispose d’unnuméro de téléphone dédié auTER* et d’un site internet. Il estmême possible de s’abonner gra-tuitement au service TER Flashtrafic pour être averti par SMSdirectement sur son téléphoneportable des perturbations.Sur internet. Pour les voya-geurs prévoyants, la Région,en partenariat avec d’autresautorités organisatrices detransport, a lancé un site internet(www.mopy.fr) qui permet de

planifier son voyage, de la portede son domicile jusqu’à sa desti-nation finale,en intégrant les dif-férents modes de transport dis-ponibles dans la région (train,bus, métro).Dans les gares.Un nouveau dis-positif dénommé Cati-Navitiaest actuellement testé en gare deTarascon-sur-Ariège et Labège-Innopole. Il permet de connaî-tre en temps réel la situation du trafic et de calculer auto-matiquement et précisément l’horaire d’arrivée des trains.Des écrans installés sur les quaisdans les gares communiquentces données instantanément,

ainsi que d’autres informationsutiles.La plupart des gares et hal-tes du réseau Midi-pyrénéénsseront équipées de ce systèmed’ici fin 2010.De nouveaux agents chargésde l’accueil. Sept nouveauxagents SNCF, dont la Régionprend en charge le salaire, ontété recrutés pour informer etassister les voyageurs et assurerune présence humaine dans certaines gares et haltes duréseau régional.

* Contact TER 0891 677 677,(0,23€/mn) et sur internet :www.ter-sncf.com

Alain Berthoumieudélégué régional de la FNAUT, Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports.

«Tous les deux ans, lors de notrecongrès, nous décernons unTicket Vert pour récompenserune collectivité ou une entreprisequi va de l’avant dans le domainedes transports.Pour cette édition,j’ai proposé que la Région Midi-Pyrénées reçoive le Ticket Vert

pour sa volonté de sauver leréseau ferroviaire secondaire.Dans ce domaine, l’État ne faitpas son travail,nous avons doncdécidé de récompenser le Conseilrégional Midi-Pyrénées,en espé-rant que cela serve d’exemple àd’autres régions.»

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10 millions de voyageurs.Entre 1998 et 2008, le nombre

de voyageurs a doublé, passantde 5 à plus de 10 millions.



Entre Arènes et Colomiers, 47 TER quotidiens circulent danschaque sens (tous les quarts d’heure aux heures de pointe)

Convention Région-SNCF :de nouvelles exigences pour le TER

Il aura fallu plus d’un an de négo-ciations pour aboutir à la signa-ture, en juin dernier, d’une nou-velle convention entre la Régionet la SNCF, chacune des partiess’engageant pour les dix années àvenir.Car les règles du jeu ont changédepuis que l’organisation des trans-ports collectifs devoyageurs est passéedans le giron de laRégion, en 2002.C’est désormais auConseil régional,quifinance notammentle fonctionnementdes TER (121 millions d’euros en2008), qu’il appartient de fixer à laSNCF les objectifs à atteindre.D’oùla création d’un système debonus/malus qui incitera la SNCFà améliorer la ponctualité et la régu-larité des trains. Les efforts deman-

dés à la compagnie ferroviaire dansle cadre de cette nouvelle conventionportent sur la qualité du service engénéral. Celle-ci assurera,par exem-ple, la présence des contrôleurs danschaque train.La Région a égalementobtenu que les horaires d’ouverturedes gares et des guichets soient

garantis.Autre problèmerécurrent à l’origine de lasuppression de nom-breux Trains ExpressRégionaux:la gestion despièces de rechange. Unnouveau dispositif expé-rimental a été mis en

place qui devrait permettre deréduire la durée d’immobilisationdes trains.Toutefois,le réseau subiratoujours des perturbations,aussi laSNCF s’est-elle engagée à mieuxinformer les voyageurs,avec le sou-tien de la Région.

• La Régionest,depuis 2002,respon-sable de l’organisation des trans-ports collectifs de voyageurs,c’est-à-dire les TER, trains et cars. C’estelle qui fixe la fréquence, les horai-res et les dessertes des Trains ExpressRégionaux. Elle comble égalementle déficit d’exploitation des lignesrégionales,achète et finance la réno-vation des trains et des gares. LaRégion finance également les tarifsréduits et abonnements.

• La SNCF est seule responsable destrains grandes lignes et du fret.Concernant les TER, elle est char-gée de la mise en œuvre du service :gestion du personnel,du fonction-nement des trains et des gares,de l’entretien du matériel et doncde la qualité du service.

• Réseau ferré de France s’occupede l’entretien du réseau ferroviaire et de sa modernisation.

Stéphane Coursier,

directeur régional de la SNCF, à propos de laconvention signée en juin2008 entre la Région et la SNCF

Grâce à cette convention, laRégion bénéficie de la compé-tence d’une entreprise et descheminots qui la composent.C’est aussi une chance pour la

SNCF, car nous profitons d’une volonté de développement telleque nous n’en avions plus connue depuis plusieurs années. Celaa donné un véritable coup de fouet au trafic ferroviaire.Avec 350trains par jour, l’offre de transports a été sensiblement amélio-rée. Nous avons également mis en place le cadencement sur cer-taines lignes…Quand l’autorité organisatrice joue le jeu, eninvestissant notamment sur le voletmatériel, cela nous aide à exercer notremission de service public. Pour notrepart, nous avons beaucoup travaillépour améliorer la maintenance dumatériel ou les services aux voyageurs.Aujourd’hui, nous entretenons avecla Région une relation « adulte », tournée vers l’amélioration dela qualité du service. En 2008, le trafic a encore augmenté de 7à 8 %, ce qui génère une certaine crise de croissance, mais quisignifie aussi que le train est un mode de transport d’avenir.

Il a dit…

La Région aégalement obtenuque les horairesd’ouverture des

gares et desguichets soient

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Qui fait quoi pour le railen Midi-Pyrénées ?

“ Avec 350 trainspar jour, l’offre de transports

a été sensiblement améliorée ”

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Après Toulouse-Auch, c’est la ligne Tarascon-Latour de Carol qui sera remise à neuf en 2009


Entre le moment où nous écrivonsces lignes et celui où vous aureznotre journal entre les mains,cer-taines données du problème aurontéventuellement évolué. Parmi elles,espérons-le, l’État aura peut-êtrerevu le montant de la facture qu’ilentend imposer aux collectivitéslocales de Midi-Pyrénées : quelque1,16 milliard d’euros.Une note par-ticulièrement salée qui s’expliquepar le fait que l’État ne participeraaux travaux que pour 55 % desfinancements publics, là où il avait

assuré la totalité des financementspour la ligne Paris-Lyon-Marseilleet 65 % pour Paris-Strasbourg.Cette ligne étant cruciale pour ledéveloppement de Midi-Pyrénées,la Région a voté àl’unanimité sa parti-cipation qui se monteà 423 millions d’eu-ros.Grâce à l’engage-ment de la Région et d’autres collectivités locales,95 % du finan-cement avait ainsi pu être réuni fin2008.Une fois l’enveloppe complé-

tée, les travaux pourraient com-mencer,d’abord entre Tours et Bor-deaux, dès cette année. Puis, en2012, entre Bordeaux à Toulouse.Dernièrement, les présidents des

Régions Aquitaine,Languedoc-Roussil-lon et Midi-Pyrénéesont trouvé un accordpour financer les pre-

mières études de la ligne Toulouse-Narbonne, qui permettra à termede boucler le réseau vers Marseille,d’un côté et Barcelone de l’autre.


LGVObjectif: débutdes travaux en 2012

Train-vélo : deux modes de transports qui se complètentComparé à la voiture,le train pol-lue 5 fois moins et coûte 10 foismoins cher.Autre avantage, il estpartageur et s’accommode trèsbien d’autres modes de trans-ports,eux aussi écolos. C’est le casdu vélo qui connaît un regain d’in-térêt depuis quelques années,notamment de la part des usagersdu TER.Mais ce succès n’est pas sansposer des problèmes à bord de cesderniers.Car,bien que tous les nou-veaux trains régionaux soient équi-pés d’emplacements réservés auxvélos, la place commence à man-quer. Autre inconvénient, chargerson vélo à bord d’un train prend dutemps et peut faire prendre du retardaux trains. La solution se trouvepeut-être dans l’intermodalité entre

le train et les modes de transports« doux » comme le vélo.Après avoirlancé une étude sur le sujet, laRégion teste actuellement son idéesur la ligne Toulouse-Castres-Maza-met. Le principe est simple. Plutôtque d’emmener votre vélo à borddu train,ce qui cause les soucis quel’on sait,différentes solutions vouspermettent de laisser votre bicyclettesous bonne garde dans votre garede départ et d’en prendre une autreà votre descente du train.Cela va dela vélo-station aux boxes sécurisés,avec accès par badge,en passant parles consignes collectives. Si l’expé-rimentation est concluante, ellepourrait être étendue à tout le ter-ritoire régional.

GRANDES LIGNES

les collectivitéslocales mobiliséespour l’arrivée duTGV à Toulouse

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la mobilisation nefaiblit pas contre lessuppressions d’arrêtsDepuis plusieurs mois, lesmanifestations se succèdent dansles gares de Gourdon et Souillac,dans le Lot, pour protester contrela suppression de plusieurs arrêtsquotidiens de trains GrandesLignes. La Région, par la voix deson président Martin Malvy avait,dès l’annonce de cette décisionexprimé son opposition, jugeantque « les gains de tempsengendrés étaient de bien peud’intérêt, peu de voyageursutilisant ce service pour aller deToulouse à Paris et inversement.La mobilisation régionale avaitd’ailleurs abouti à ce que la SNCFrevienne partiellement sur cechoix et rétablisse certains arrêts.Rappelons que les trainsconcernés relèvent exclusivementde la compétence de la SNCF et deson ministère de tutelle, celui desTransports.

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Ma planète

Dans les secteurs du bâtiment, del’environnement ou de l’agriculture,l’association Villages Accueillantstravaille depuis près de vingt ans àl’insertion professionnelle en milieurural. En 2004, l’association a crééles Jardins d’Aurensan,à Maubour-get,pour proposer aux salariés avecpeu ou pas d’expérience,de travail-ler sur une exploitation agricole bio-logique.«Les jardins maraîchers d’Aurensansont réellement d’utilité sociale carils placent l’homme au centre d’unedémarche à la fois environnemen-tale et humaine » explique ThierryBack, directeur de l’association.Depuis quatre ans,les Jardins d’Au-rensan ont su se développer,passantde douze à dix-sept salariés,grâce aucofinancement de la Région Midi-Pyrénées et du Fonds social européen(FSE),qui favorisent ainsi l’aide à laformation. Depuis la création desJardins d’Aurensan, « cinq person-nes en contrats aidés ont pu suivre

des formations en recevant des aidesrégionales. D’ailleurs, deux d’entreelles ont été embauchées dans dessociétés après avoir suivi des stagesde professionnalisation »ajoute Francis Esquerre,conseiller régional et vice-président de l’associationVillages Accueillants.« Récemment une opéra-tion expérimentale a étéconduite dans les Jardins pour aiderles jeunes à suivre des formations,dans le cadre du Plan régional dedéveloppement de la formation(PRDF), mis en place par le Conseilrégional» poursuit Francis Esquerre.Comme une véritable exploitationagricole, le jardin maraîcher d’Au-

rensan vend ses produits à une asso-ciation d’usagers, Biotop 65, et tra-vaille aussi en parallèle avec un grou-pement d’agriculteurs biologiques

pour la vente de haricotstarbais.Pour l’année 2009, les Jar-dins d’Aurensan ont le pro-jet d’augmenter leur pro-duction en travaillant avecle réseau RestoBio. « Avec

ce projet, nous espérons pérenniservingt emplois et développer une offred’insertion professionnelle sur Lour-des notamment » conclut FrancisEsquerre.Plus d’infos : 05 62 45 20 52Association Villages Accueillants,65 311 Laloubère

13 547 aides régionales accordées pour l'installation de chauffe-eau solaire individuels.

RÉGION IMPLIQUÉE

Le soleil, un vrai chauffage

Vingt-cinq installations aussi diversesque dans une école primaire, un vieuxmoulin ou une station d’épuration, dansles départements de Midi-Pyrénées, ontété retenues dans le cadre de l’appel àprojets « Solaire photovoltaïqueraccordé au réseau et intégré auxbâtiments ». Lancé en 2007 par laRégion Midi-Pyrénées et poursuivi en2008, en partenariat avec l’agence del’environnement et de la maîtrised’énergie (Ademe), cet appel à projetspermet de soutenir l’installation decentrales solaires photovoltaïques,raccordées au réseau publicd’électricité et intégrées aux bâtiments.Seul impératif pour déposer sondossier: les projets devaient concernernotamment les petites entreprises, lescollectivités de moins de 15000habitants, les organismes du logementsocial et du secteur de la santé.« L’objectif de ces appels à projets pourle solaire ou pour les bâtimentséconomes est d’inciter les entrepriseset les particuliers à gérer leur énergieen les soutenant sur des projetsnovateurs et exemplaires. Nous avonsconscience que sans aides régionales,les entreprises ou les communesn’auraient pas les moyens de s’équiperen matériel durable » explique Marie-Lou Marcel, vice-présidente chargée dudéveloppement durable.

On vous en parlait il y a peu: le Plan de DéplacementEntreprise (PDE) vise à proposer le bus, le covoiturageou la bicyclette plutôt que la voiture individuelle pour se rendre au travail. À peine le Conseil régional a-t-ilinauguré le sien, en septembre dernier, qu’il gagne unconcours! Midi-Pyrénées a en effet reçu un Trophée du Vélo, délivré par le Comité de Promotion du Vélo et parrainé par le ministère de l’Écologie, sur le thème: « Au travail à vélo ». Cette distinction, qui vient reconnaître l’effort depromotion de la bicyclette au sein du PDE du Conseilrégional, symbolise bien la volonté d’encourager destransports plus respectueux de l’environnement.

Le jardin social d’AurensanL’association VillagesAccueillants, située à Laloubère dans les Hautes-Pyrénées, a crééun jardin d’utilité socialepour aider les personnesà se réinsérer professionnellement.

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Avec ce projet,nous espérons

pérenniser vingt emplois.

Un trophée du vélo pour la Région


EDUCATION- FORMATION

Lycées en travauxAprès avoir inauguré deux nouveaux lycées l’an dernier,la Région poursuivra ses opérations d’équipement etd’investissement dans de nombreux établissementsrépartis sur l’ensemble du territoire. Et ce, pour unmontant de 124 millions d’euros en 2009. De 2000 à 2013,la Région aura consacré 1,3 milliard d’euros aux lycéesde Midi-Pyrénées!

Aide aux famillesLa Région accentuera ses efforts en faveur du pouvoird’achat des familles en augmentant, par exemple, lavaleur du chéquier lecture, ainsi que de la bourse depremier équipement qui permet aux apprentis et auxlycéens de se doter du matériel spécifique nécessaire àleur formation.

Renforcer la formationLe budget consacré aux 63 CFA qui accueillent cetteannée 18 000 apprentis est en hausse, tout comme celuides formations sanitaires et sociales. Pour la premièrefois cette année, la Région a décidé de prendre en chargeles frais d’inscription des ambulanciers et des aidesmédico-psychologiques.

Travaux au Mirail et logementsétudiantsLa Région poursuivra les travaux de rénovation de l’UFRde langues du Mirail et la construction de nouveauxlogements étudiants pour un total de 33 millions d’euros.En prévision de la mise en route prochaine du planCampus, la Région s’est également engagéeà participer à cette opération à hauteurde 25 millions d’euros.

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Le budget 2009Le budget 2009emploi solidarité*&&

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*L’intégralité du budget régional 2009 et le détail des actions de la Région sont consultables à l’accueil de l’Hôtel de région.

L’année qui commence est marquéepar de nombreuses incertitudes:crise financière et économique, crisesinternationales, projet de réforme descollectivités par le gouvernement…Dans ce contexte particulier, le budgetrégional se veut résolument offensif

« Notre plan de relance régional estd’ores et déjà en place. Ce n’est pas unplan éphémère. C’est un plan durablequi traduit et inscrit budgétairement desdécisions prises et que nous mettons enœuvre » explique Martin Malvy, prési-dent du Conseil régional Midi-Pyrénées.Mais, l’institution régionale doit égale-ment faire face,depuis plusieurs annéesmaintenant, à d’autres difficultés : l’in-suffisance des compensations financiè-res que l’État verse à la Région en contre-partie des nouvelles missions qu’il lui arécemment transférées, ainsi que sondésengagement massif qui creuse les iné-galités entre les territoires.Dans ces conditions,le budget 2009,dontla hausse se limite à 3 %,est donc marquépar une maîtrise des dépenses.Mais éga-lement par un niveau d’engagementjamais atteint en faveur de deux objec-tifs : assurer dès aujourd’hui la solidaritéet investir pour l’avenir. Cette solidaritése concrétisera notamment en 2009 pardes aides accrues au transport,des bour-ses et des exonérations pour les étudiantsdes filières sanitaires et sociales ou encoreles bourses à la mobilité des étudiantsde Midi-Pyrénées.La Région maintient également le capen matière d’investissement pour pré-parer l’avenir des Midi-Pyrénéens. Degrands travaux sont lancés, comme lePlan-Rail ou la ligne à grande vitesseToulouse-Paris.La Région renforce parailleurs son soutien aux entreprises,à larecherche, à l’éducation, à la formationprofessionnelle,à l’agriculture et au tou-risme, sans oublier à la culture. Et ce,afin de contribuer à un développe-ment harmonieux de tous les ter-ritoires de Midi-Pyrénées.


TRANSPORTS

Plan-Rail143 millions d’euros sont prévus pour l’année 2009 quiverra la montée en puissance de ce programme detravaux exceptionnel initié par la Région pour régénérerle réseau ferroviaire de Midi-Pyrénées. Cette opérationmobilisera 820 millions d’euros d’ici 2013, dont 500millions d’euros versés par la Région.

Des trains de nouvellegénérationPour accompagner l’essor des TER, la Région lance cetteannée une commande de 45 trains de nouvellegénération, pour un montant de 267 millions d’euros. Ilsseront mis en service entre 2013 et 2020. En 2009, laRégion consacrera 40 millions à l’achat de nouveauxmatériels et à la rénovation des engins existant.

La Ligne à Grande VitesseLes dernières études concernant le tronçon Bordeaux-Toulouse seront réalisées courant 2009 pour un débutdes travaux prévu en 2013. À cette date, la ligne Paris-Tours-Bordeaux devrait être réalisée. Les collectivitésterritoriales de Midi-Pyrénées ont été mises àcontribution pour cette partie du tracé qui permettra àterme de mettre Toulouse à trois heures de Paris. LaRégion s’est engagée à hauteur de 423 millions d’euros.

AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Préserver l’environnementLe développement durable irrigue toutes les politiquesrégionales. Première Région à s’être dotée d’un Agenda 21,elle est également certifiée ISO 14001 depuis 2005. Ellepoursuivra en 2009 son action en faveur du développementdes énergies renouvelables, de la filière bois-énergie etrenouvellera son soutien aux Parcs naturels régionaux.

Une politique régionalesolidaireEn 2009, la Région portera à plus de 6 millions d’euros lasomme qu’elle verse à la SNCF pour réduire le prix desabonnements TER. L’opération « premiers départs envacances sera reconduite, avec comme objectif que 2 000enfants puissent en bénéficier.

Améliorer l’accès aux servicesPour que chaque Midi-Pyrénéen ait accès aux mêmesservices, le Conseil régional maintiendra, dans les limites deses compétences, son soutien au développement de pôlesde service en milieu rural, à la télémédecine, ainsi qu’aumaintien ou à l’installation de médecins généralistes dansles zones déficitaires ou rurales. Il veillera également àl’élargissement de l’accès à l’internet à haut-débit et à latéléphonie mobile.

Une politique culturelle confortéeLe budget consacré à la culture a plus que doublé en 10 ans.Cette année verra augmenter le nombre de projets culturelsde territoire soutenus par la Région, tout comme l’aide auxfestivals.

ÉCONOMIE ET EMPLOI

Plus de contrats d’appuiDepuis que l’État ne verse plus d’aides directes auxentreprises, c’est la Région qui se trouve en premièreligne. Et pour faire face aux problèmes que les entreprisesde Midi-Pyrénées pourraient rencontrer cette année, ellea décidé de revoir à la hausse le budget qu’elle attribueau dispositif des contrats d’appui.

Faciliter le développement desentreprisesLa crise actuelle est d’abord une crise financière quiaffecte les entreprises en rognant sur leurs possibilitésd’investir et/ou de se développer. Dans ce contexte, laRégion a accru sa participation dans plusieurs fondspermettant, par exemple, de se porter garant auprès desbanques pour que les PME puissent emprunter, ou deconforter leur assise financière.

Des zones d’intérêt régionalAfin de rendre attractifs tous les territoires de Midi-Pyrénées, le Conseil régional poursuivra la labellisation,sur l’ensemble de la région, de Zones d’Intérêt Régional,Ces super-zones d’activités sont appelées à devenir devéritables vitrines de l’économie régionale.

Une agriculture performanteLa Région poursuit son action en faveur du secteuragricole qui représente plus de 65 000 emplois dans larégion. Outre les aides à la production, à la transformation,ou à la labellisation de produits sous signe d’identificationet de qualité, la Région reconduit son soutien à la filièreviticole et à l’agriculture biologique. La Région aégalement voté une aide exceptionnelle aux éleveursovins dont le cheptel, touché par la fièvre catarrhale, doitêtre renouvelé.

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Vivre al Païs 1,9 million de nuitées pour les hôtels de la région lors dudernier trimestre 2008 (source INSEE)

L’Aveyronplace du Capitole

Boha, flabuta, saxofòne omei : Guilhèm Lopez, a 26ans,qu’ei un artista deu plu-rau.Cajut dens lo topin occi-tan «per escàs»,arron la presad’ua opcion au licèu,lo multi-instrumentista qu’a brutlatlos estancs : professor auConservatòri Occitan pen-dent tres ans,director artistica la Moneda, a Tolosa, puisha l’Estivada de Rodés,un cen-

tenat de concèrts per an…Loson oncle,Xavièr Vidal,musi-caire tradicionau reconeishut,qu’i ei benlèu entà quauquar-ren :«Que m’a auhèrt lo menpurmèr pifre »,ça ditz.Còstal’Eric Fraj, lo Tederic Ròcasdens « Sòmi de Granadas » olos autes numerós dens«Guilhèm Lopez en compan-hia»,lo musicaire de Tos (32)que cultiva lo partatge,lo deus

Orients d’Occitània estimatsper l’Alem-Surre Garcia,escrivan occitan a qui be deuhèra. « Ua musica, ua lenga,que s’espandishen dens l’es-cambi. Andalosia que m’in-fluença, per exemple ; qu’i èiarrasics,com en Catalonha».Las vòstas aurelhas que serànencantadas!

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Guilhèm Lopez,caminament en òc major

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Rue de Rodez, optique Saint-Geniez, parc Saint-Côme…De nombreuses traces évoquentencore aujourd’hui l’origine siparticulière de Pigüe, petite villeargentine fondée en 1884 par quel-que deux cents Aveyronnais.À cette époque, le gouvernementargentin cherche à peupler sonimmense territoire.Clément Caba-nettes, un Aveyronnais installé enArgentine, relève le défi et entre-prend de recruter des colons dansson département d’origine. C’estainsi que, le 25 octobre 1884, unequarantaine de familles aveyronnai-ses embarque à Bordeaux à bord duBelgrano, direction l’Amérique du

Sud.Parmi eux se trouvent une ins-titutrice, un forgeron, un charron,un curé…et de nombreux paysans.Le 4 décembre, ils posent enfin lepied à Pigüe,600 kilomètres au Sudde Buenos Aires. Sur place, la gareest le seul bâtimentconstruit «en dur ».Après des débutsforcément difficileset au prix d’un tra-vail acharné, lacolonie agricole dePigüe deviendra l’une des plus pros-pères de la Pampa.Depuis une ving-taine d’années, on redécouvre, dechaque côté de l’Atlantique, l’his-toire des Aveyronnais d’Argentine.

En 1987, la visite du président de laRépublique François Mitterrandavait apporté la reconnaissance offi-cielle de ces liens anciens.Aujourd’hui,de nouvelles relationsse tissent entre les deux communau-

tés.Le Français està nouveau ensei-gné dans les éco-les de Pigüe, deslycéens aveyron-nais se rendentrégulièrement chez

leurs cousins d’Amérique…et,pourcertains l’histoire semble même serépéter, comme pour ce couple deretraités aveyronnais parti s’instal-ler à Pigüe il y a deux ans.

des lycéensaveyronnais se

rendent régulièrementchez leurs cousins

d’Amérique…

Patrimòniexplore l’Aveyron

Les Aveyronnais seraient environ 60 000 à vivre dans l’agglomérationtoulousaine, soit autant que danscelle de Rodez. Rien de plus naturel à ce que l’Amicale des Aveyronnais de Toulouse et de la Haute-Garonne ait souhaité faire découvrir auxToulousains toutes les richesses de cedépartement. Ainsi, pour la deuxièmeannée une centaine de stands serainstallée place du Capitole les 20,21 et 22 mars prochains.De nombreuses animations sontégalement prévues tout au longdu week-end.

Histoire, architecture, faune, flore,géologie, le magazine Patrimòni esttout entier dédié au patrimoine del’Aveyron. Avec une particularité, cesont directement les spécialistes d’unsujet (associations de sauvegarde,professionnels du secteur) quis’expriment dans ses pages. Autreoriginalité de ce bimestriel, plusieurspages de chaque numéro sontrédigées en occitan. Le dernier en datetraite entre autres de la réintroductiondes vautours des Grands Causses, de l’exploitation minière dans le Rouergue ou encore des canauxd’irrigation du Rougier de Montlaur.

Patrimòni est en vente dans tousles kiosques d’Aveyron et sur

abonnement. Renseignements surwww.patrimoni.fr

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Pigüe ou l’Eldoradoaveyronnais aveyronnais


Vivre al Païs Le Pays des Pyrénées Cathares est le 7e de Midi-Pyrénées à obtenir le label "Villes et pays d’Art et d’Histoire"

« Le patrimoine naturel et culturel desPyrénées Cathares porte trois marquesconstitutives: une nature riche etpréservée, une mémoire industrielle etartisanale très présente dans cespaysages et une histoire du catharismequi culmine dans le site prestigieux deMontségur » explique Marc Carballido,président de l’association et vice-président de la Région. Avant cettereconnaissance, les Pyrénées catharestravaillaient au développement et àl’amélioration de l’architecture, dans lecadre des Projets culturels de territoire,financés par la Région et l’État. « Noussouhaitons, qu’avec l’obtention de celabel, tous les habitants du Pays sesentent concernés et qu’ilsaccompagnent les professionnels dutourisme dans la valorisation et lapréservation du territoire. Le label etl’association nationale des pays et villesd’art et d’histoire, présidée par MartinMalvy est une vitrine pour les territoiresmais également pour les sites de Midi-Pyrénées » conclut Marc Carballido.Depuis la création label en 1985, 137 payset villes l’ont reçu en France dont six enMidi-Pyrénées: les Bastides du Rouergue,la vallée de la Dordogne lotoise, lesVallées de l’Aure et du Louron, ainsi queFigeac, Montauban et Cahors.Dernièrement, la cité gasconne et leGrand Auch se sont porté candidats au label « pays art et histoire ».

Les Pyrénéescathares labellisés

Prenez une carte de Midi-Pyrénées.Regardez-en attentivement lescontours.Rien ne vous frappe ? Jetez un œil à la limite ouest des Hau-tes-Pyrénées et vous y découvrirez

deux petits territoires situés dans lesPyrénées-Atlantiques (64), donc enAquitaine, mais qui sont pourtantrattachés administrativement audépartement des Hautes-Pyrénées et

donc à la région Midi-Pyrénées ! Cesdeux enclaves,séparées l’une de l’au-tre par une bande de quelques mètresde large, regroupent cinq commu-nes:Luquet,Gardères,Séron,Escau-nets et Villenave-près-Béarn.Et celadure depuis plus de 900 ans puisqu’ilfaut remonter en 1095,en pleine féo-dalité,pour trouver l’origine de cetteparticularité. Cette année-là, l’héri-tière du vicomté de Montanérès semarie avec le vicomte de Béarn. En

dot, elle apporte àson époux des ter-ritoires situés à

l’Ouest de la Bigorre ; à l’exceptiondes enclaves qui appartiennent enbiens propres au comte de Bigorre.Et depuis lors, toutes les tentativespour ramener ces terres bigourdanesdans le giron béarnais ont échoué…

Midi-Pyrénées possède deux îlots en Aquitaine LE SAVIEZ-VOUS ?Le cas des enclaves des Hautes-Pyrénées n’est pas unique en France.Trois autres départements (Meurthe-et-Moselle, Nord, Côte-d’Or) possèdentdes morceaux de leur territoire dansun autre département, mais toujoursdans la même région. Seule lafameuse Enclave des Papes est à lafois un territoire vauclusien inclusdans la Drôme, et un morceau deProvence-Alpes-Côte-d’Azur àl’intérieur de la région Rhône-Alpes.Vous suivez? C’est en 1317, à l’époqueoù les papes résident en Avignon, queJean XXII, alors très malade, guérit«miraculeusement » grâce à une curede vin de Valréas. Pour s’assurerd’avoir toujours ce précieux remède àdisposition, le souverain pontifeacquiert donc ce territoire. Il vivrajusqu’à 90 ans…

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13 novembre, 13h, Paris. Le verdicttombe, l’association « Pays des Pyré-nées Cathares » reçoit le label « Villeset pays d’Art et d’Histoire ». Décernépar le ministère de la culture et dela communication, ce labelhonore un territoire valorisant son patrimoineet son architecture.

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Développement


Visiter virtuellement la région ? Pos-sible. Consulter la liste des ouvragesdu centre de documentation du patri-moine,suivre l’actualité de la recher-che et partager ses connaissances ?Possible aussi ! Après un travail tita-nesque de collecte,d’inventaire et denumérisation, le portail patrimoinede la Région se veut un outil com-plet pour les chercheurs comme pourle grand public.Avec des articles de fond,des vidéos,des éléments pédagogiques ou desjeux, le site ajoute au contenu scien-tifique un vrai appui éditorial, per-mettant de remettre le patrimoinedans son contexte et le rendre dis-ponible à tous. Structuré autour de7 rubriques principales – Visiter,Connaître,Espace pédagogique,Cen-

tre de ressources, Se Former, AidesRégionales – le portail comprend qua-tre rubriques thématiques sur lespatrimoines industriel,paysager,pic-tural et mémorial,et se révèle être toutautant un terrain de découverte qu’unoutil pour les chercheurs ou simplescurieux.

Vous pouvez également retrouver desarticles des chercheurs du service dela connaissance de la Région Midi-Pyrénées dans la revue Midi-Pyré-nées Patrimoine,magazine de vulga-risation culturelle en vente partout.Pour vous connecter : http://patrimoines.midipyrenees.fr

Bâtiment flambant neuf pour leCFA du Comminges,inauguré parMartin Malvy, président de laRégion Midi-Pyrénées, MoniqueIborra 1re vice-présidente chargéede la formation et Serge Launay,maire de Gourdan-Polignan.

Le chantier est terminé ! Après dix-huit mois de travaux,le CFA du Com-minges, situé à Gourdan-Polignan,peut profiter de ses locaux nouvel-lement construits.Aménagé en cinq espaces,le nouveaubâtiment financé par la Région,

l’Union européenne (fonds socialeuropéen) et la commune, offre despièces fonctionnelles,accessibles auxpersonnes à mobilité réduite et équi-pées pour toutes les formations dis-pensées de la coiffure au travail dumétal en passant par la plomberie.Créé en 1982,le CFA du Commingesest le premier établissement de Franceà avoir créé une filière maréchalerie.« C’est une fierté. D’ailleurs, un denos formateurs a été champion deFrance dans la catégorie « maréchalferrant ». Avoir un formateurreconnu dans sa profession est trèsvalorisant et motivant pour les élè-ves. Nous voulons que le CFA servede tremplin pour ces jeunes, qu’ilsprennent conscience de leur qualitéet qu’ils excellent dans leur métier »explique Muriel Fant-Roux, direc-trice du CFA du Comminges.«Nousavons de l’ambition pour le CFA.Ledéfi de l’année 2009 est de participerau concours du Meilleur Apprentide France.Certains élèves se sont déjàinscrits en coiffure, maçonnerie,métiers de bouche » s’enthousiasmela directrice.

Vous pourrez désormaistout savoir sur le patri-moine midi-pyrénéen: laRégion a mis en ligne fin2008 son portail interactif,fruit d’un travail d’inven-taire colossal.

CONVENTION

SUCCÈS

Midi-Pyrénées suit la piste de Baro d’EvelLa Région a conventionné lacompagnie de cirque pour 2008-2010. Qu’apporte unconventionnement à unecompagnie? « C’est évident, celanous a aidés à convaincre lesproducteurs du nouveau spectacle,¨Le Sort du Dedans¨ » répondMaya Soulas, administratrice deBaro d’Evel. Depuis sa création en2001, la compagnie de Gensac-sur-Garonne a su se forger un nomdans le cirque. Aujourd’huidésireuse de s’ancrer davantagedans la région, la compagniereprésentera Midi-Pyrénées dès lemois de mai pour « Massif CentralCirque »: trois compagnies issuesde Midi-Pyrénées, du Limousin et d’Auvergne vont partager une« tournée » au plus près deshabitants de ces régions. En attendant, ne ratez pas lespremières dates de « Le Sort dudedans », à Seissan (Gers) les 31 mars, 3 et 4 avril !

Sisqa, premier salonde Midi-Pyrénées Gros succès pour le salon de laqualité alimentaire Sisqa. Organisédu 11 au 14 décembre, le salon aréuni plus de 75 000 visiteurs au

Parc des expositions de Toulouse.Grâce à cette affluence record, lesalon Sisqa est devenu, en termedu nombre de visiteurs par jour, lepremier salon de Midi-Pyrénées.Jean-Pierre Coffe, le cuisinier leplus célèbre de France a participéavec le président de la Région,Martin Malvy, à une émission deradio en direct du salon Sisqa.Rendez-vous du 10 au 13 décembre2009 pour la 7e édition de la Sisqa.

Il existe 63 Centres de Formation des Apprentis en Midi-Pyrénées.

Patrimoine : pour une vision plus «net»

Lifting au CFA !

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Développement


L'artisanat régional emploie 88 300 salariés soit 9% de l'emploi salarié régional.

L’association des parents d’élèves etd’animations intercommunales(Apeai) et le club de football de Salies-du-Salat,ont un point commun:Wil-liam Giaveri.Ces deux associations ont employé cejeune homme en 2007. Diplômé enmaîtrise de sport et titulaire d’un bre-vet d’état en football,William Giaveri(photo) a bénéficié du dispositifappelé « Emplois associatifs régio-naux mutualisés» mis en place par laRégion en 2005. « Me partager entrel’Apeai et le club de foot ne me gênepas du tout, je ne subis pas la routinecar je change d’univers toute lasemaine » explique William Giaveri.

Les associations aident au dyna-misme et au développement des ter-ritoires dans de nombreux domai-nes,la culture,l’éducation populaire,l’insertion professionnelle.« Beaucoup de structures associati-ves aident à la création d’emploi et àl’insertion professionnelle grâce à desdispositifs prioritairement tournés versl’humain.Grâce au dispositif «Emploisassociatifs régionaux mutualisés»,Wil-liam Giaveri – comme d’autres- estsalarié à temps plein et en CDI. D’ici2010, la Région souhaite créer 1 500emplois associatifs durables » insisteJean-Claude Traval, vice-présidentchargé de la vie associative.

Depuis la création du dispositif « Emplois associatifsrégionaux mutualisés » en 2005, plus de 700 personnesont été recrutées par des associations.

La baie du Mont-Saint-Michel,lesbastides du Rouergue et bientôtFlorence ou encore l’acropoled’Athènes… les réalisations pas-sées et à venir de l’entrepriseEmpreinte-Signes des Temps ressemblent à un catalogue devoyage. Et pour cause, le créneaude cette entreprise basée à Drémil-Lafage (31) est la signalétique touris-tique haut de gamme. Depuis plu-sieurs années, ses plaques en laveémaillée ou en grès retracent l’his-toire de sites exceptionnels partouten France. Et bientôt dans le mondepuisque Empreinte-Signes des Tempsse développe de plus en plus à l’export. Prochaine destination :le Royaume-Uni.Cet effort de déve-

loppement est soutenu par le Conseilrégional qui vient de créer « Inter-national Midi-Pyrénées », une ins-tance regroupant tous les acteurséconomiques régionaux dont le rôleest d’accompagner tout particuliè-rement les TPE et PME qui souhai-tent étendre leur activité au-delà desfrontières nationales. Car bien queMidi-Pyrénées soit la sixième régionexportatrice de France, elle le doitpour près de 80 % au secteur aéro-nautique et spatial.Plus d’infos sur www.midipyrenees.fr

Made inMidi-Pyrénées : aider les entreprises à exporter

Emplois solidaires

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Les femmes et l’artisanat:encore du travailDans l’artisanat, les femmes représentent aujourd’hui 38,5 % des effectifs,salons de coiffure et d’esthétique compris. C’est ce que vient de montrer une étude sur la place des femmes dans cesecteur, menée par la Confédération nationale des métiers et services de Midi-Pyrénées, avec le soutien du Conseil régional.On y constate que certains clichés sur le « sexe faible » ont la vie dure. Par exemple, les femmes occupent encore très rarement des postes de production dits masculins, comme ébéniste, électricien, ambulancier. Et ce, alors que les conditions de travail ont évolué et que rien ne leurinterdit désormais l’accès à ces métiers.Mais cette enquête va également à l’encontre d’une idée reçue. À niveau de qualification égal, les femmes gagnent autant que les hommesdans le secteur de l’artisanat. Pourquoi les chefs d’entreprise de ce secteurhésitent-ils avant d’embaucher une femme? La principale raison invoquéedemeure la pénibilité des tâches (53 %), puis la disponibilité (15 %) et entroisième position, pour un patron sur dix, la nécessité de créer des toiletteset des vestiaires séparés…

L'entreprise "Empreintes-Signes des Temps"exporte avec l'aide de la Région des panneaux touristiques haut de gammenotamment en Grande-Bretagne.

En octobre dernier, les étudiants del’université des sciences Paul Sabatierprenaient possession de leur nouvellebibliothèque. Un outil detravail enfin à la hauteurdes besoins puisque lenombre de places assisespasse de 400 à 1000 places.Hormis cette capacitéd’accueil en hausse, lesétudiants pourront plus facilementaccéder aux collections grâce aux 350postes informatiques connectés àinternet en libre accès qui y ont été ins-tallés. Les travaux, qui comprenaient

la rénovation de l’ancien bâtimentet la construction d’une extension,ont coûté 14,7millions d’euros,dont

près de 80% financés parla Région.À quelques kilomètresde là, la première tran-che des travaux de créa-tion des nouveauxlocaux de l’UFR (Unité

de Formation et de Recherche) delangues du Mirail se termine.Le pro-jet est ambitieux puisqu’il occuperaau total une surface de 12 000 m2 etreprésente un investissement de 15,1millions d’euros,dont 12,3mil-

lions apportés par la Région. Lorsde cette première phase, plus de1500 places ont été créées,répartiesdans une trentaine de salles ouamphithéâtre,ainsi qu’une salle desport et un grand hall qui pourraaccueillir des expositions. Les opé-rations se poursuivront dans lesmois et les années à venir, notam-ment la deuxième tranche des tra-vaux de l’UFR de langues et laconstruction d’un nouveau bâti-ment pour l’administration cen-trale du Mirail.

En attendant la mise en route du Plan Campus, les uni-versités toulousaines continuent de faire peau neuveavec l’appui de la Région.

Développement

Université Une nouvelle bibliothèque pour lessciences et de nouvelles salles pour les langues


L’UNIVERSITÉ SE CONSTRUIT HORS DE TOULOUSEMême si les universités toulousaines sont les figures de proue de l’enseignement supérieur régional, l’offre de formation s’étoffechaque année sur l’ensemble du territoire de Midi-Pyrénées. La Région soutient les grandes écoles, comme l’ENIT de Tarbes,les IUT comme celui de Rodez, les IUP, notamment à Foix, ou encore le Centre Universitaire Jean-François Champollion dont les campus sont répartis sur quatre sites : Rodez, Albi, Castres et Figeac.En 2009, la Région consacrera ainsi plus de 3,5 millions d’euros à la construction et à la réhabilitation de bâtimentsuniversitaires situés hors de l’agglomération toulousaine.

AFPALa RégionattendraMidi-Pyrénées a retardé la prise en charge de l’Association pour laFormation Professionnelle desAdultes.Orientation, bilan, formation: chaqueannée, plus de 7500 personnesbénéficient des services de l’AFPA enMidi-Pyrénées. 2009 devait marquerà la fois la prise en charge de l’AFPApar la Région et l’ouverture dumarché des formations à laconcurrence; finalement tout sejouera en 2010. Les conditions du transfert decompétences entre l’État et laRégion pour la gestion del’organisme ne sont passuffisamment claires et fragilisentl’avenir de l’AFPA, interlocuteurprivilégié en matière de formation,car rien n’est prêt pour ouvrir à laconcurrence le secteur desformations professionnelles dèscette année. Midi-Pyrénées, quifinance la structure depuis 2006sans la gérer, a décidé de reporterl’intégration complète à sescompétences à 2010. « Il y a encoretrop d’incertitudes » expliqueMartin Malvy, pour que lechangement s’opère dans lesmeilleures conditions possibles.

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Plus de 3900 entreprises créées au dernier trimestre 2008 en Midi-Pyrénées. (source INSEE)

Science et nourriture dans la même assiette

Des travaux de14,7 millionsd’euros, dont près de 80%financés par la Région.

En novembre dernier, le présidentde la Région Midi-Pyrénées MartinMalvy a inauguré le pôle régionalde la Fondation Science & culturealimentaire, qui allie recherche et

cuisine.La chimie et la physique s’in-vitent aussi dans les cuisines. Face àl’émergence de la cuisine dite molé-culaire,la Région Midi-Pyrénées s’estdotée, après la Franche-Comté, d’un

pôle régional de la Fondation Science& culture alimentaire. Réunissant des acteurs en sciences,art culinaire etculture,ce pôle régional souhaite deve-nir un laboratoire grandeur nature oùtous les acteurs - scientifiques, cher-cheurs et cuisiniers - peuvent notam-ment échanger sur l’univers de la pra-tique et de la culture culinaires.« La création de ce pôle culinaireencourage une nouvelle façon de cui-siner,tout en valorisant les saveurs etla qualité des produits, riches enMidi-Pyrénées » a réaffirmé MartinMalvy lors de l’inauguration du pôlerégional.

Bibiothèque de l’Université des Sciences Paul-Sabatier.

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Réunissant des acteurs-clés de science, d'art culinaire et de culture, des cuisiniers- comme ici sur la photo le chef étoilé toulousain Michel Sarran - le Pôle Midi-Pyrénées souhaite devenir un lieud’échanges et de savoir.


55 000 emplois régionaux dépendent directement de la construction aéronautique. Développement

Selon cette étude réalisée à partir detrois scénarios possibles, du plusoptimiste au plus dramatique, lafilière emblématique de Midi-Pyré-nées va créer entre 25 000 et 50 000nouveaux emplois sur le territoirerégional dans les dix prochainesannées. « Malgré le catastrophismeambiant, les grands fondamentauxdu secteur aéronautique sont posi-tifs » affirme Edwige Avice, écono-miste qui a piloté l’étude.«Même encas d’augmentation du rythme d’an-nulations de commandes dans lesmois qui viennent » poursuit-elle,« les carnets de commandes assurentencore plusieurs années de produc-tion à un rythme soutenu ». La pro-duction devrait même doubler,voiretripler à l’horizon 2017.Bien que certaines entreprises sous-traitantes connaissent actuellementdes difficultés,c’est donc bien à unecrise… de croissance, que l’aéro-nautique devra faire face dans les

années à venir. Et pourpouvoir tenir la cadence, les entre-prises sous-traitantes n’auront d’autre choix que de se regrouperafin d’atteindre une taille suffisante.L’étude pointe également une autrefaiblesse du tissu économique régional : la fragilité financière des

entreprises sous-traitantes. Enfin,même si certaines activités à faiblevaleur ajoutée risquent d’être délo-calisées,satisfaire les besoins en per-sonnels sera un enjeu majeur de cesdix prochaines années.

L’aéronautique reste unefilière d’avenirQuel avenir pour le secteur aéronautique en Midi-Pyrénées? C’est la question quele Conseil régional a posée au bureau de prévisions économiques BIPE. Et dans le contexte de crise actuel, la réponse est plus qu’encourageante.

Le foie gras a beau être un monu-ment gastronomique du Sud-Ouest, la filière de production (de l’éleveur au transformateur)cherche constamment à en amé-liorer la qualité. Et dans l’avenir,cela pourrait bien passer par larecherche génétique.C’est sur cette voie que se sont enga-gées les Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, en cofinançant un projetde transfert de technologies confiéà des laboratoires de recherchepublics (INP, INRA…).L’objectif de ce programme est derepérer sur les chromosomes descanards les zones responsables de laqualité des foies gras et des magrets.Il ne s’agit donc pas de créer des foiesgras ou des magrets OGM, mais deparvenir,à terme,à mieux sélection-ner les canards:ceux qui prennent dupoids le plus facilement,ceux dont les

foies supportent le mieux la cuissonet restent les plus savoureux.Enfin,les scientifiques cherchent éga-lement comment diminuer le risquede transmission des bactéries,un enjeude taille au moment où les contrain-tes réglementaires se durcissent.

Le grand Sud-Ouestuni pour le foie gras

LE SAVIEZ-VOUS?• L’Espagne est le premier importateur de foie gras français, loin devant laBelgique et le Japon• 20400 tonnes: la production française de foie gras en 2007, soit 80 %de la totalité de foie gras produit dans le monde• Le grand Sud-Ouest représente 75 % de la production nationale• 80 % des Français consomment du foie gras dont les trois quartspendant les fêtes de fin d’année.•Le foie gras mi-cuit représente les trois quarts du foie gras consomméen France

MARTIN MALVYCOMMENTE…

Quels enseignements tirez-vousde cette étude?Tout d’abord, cette étude est un outilde pilotage stratégique pour laRégion, qui coordonne les politiqueséconomiques sur son territoire, maisaussi pour les entreprises du secteuraéronautique de Midi-Pyrénées. J’enretiens avant toute chose quel’aéronautique reste une filière clé,avec un fort potentiel dedéveloppement, contrairement à ceque certains discours laissaiententendre. Cette étude confirmeégalement que les actions engagéespar la Région vont dans le bon sens.Elle nous incite à les poursuivre, entenant compte des difficultésactuelles. Nous mettons ainsi enplace de nouveaux dispositifsspécifiques au secteur del’aéronautique afin de renforcerl’assise financière des PME et defavoriser le regroupement desentreprises. Nous accentuons parailleurs nos efforts dans le domainede la formation, car de nombreuxpostes seront à pourvoir dans lesprochaines années. Je vous rappelleà ce sujet que nous avons créé lepremier lycée public del’aéronautique à Blagnac en 2004.www.midipyrennes.fr rubriqueéconomie

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peine le train est-il sur les rails enAngleterre et en région parisienneque les Midi-Pyrénéens souhaitentle voir arriver chez eux. Ils l’atten-dent même avec impatience et ima-

ginent déjà des milliers de voyageurs et des ton-nes de marchandises transportées avec une« rapidité inouïe ». Tandis qu’en 1837, le roiLouis-Philippe inaugure en grande pompe laliaison Paris -Saint-Germain-en-Laye,ce nou-veau moyen de locomotion n’en finit pas de fairela "une" dans le Journal de Toulouse et d’alimen-ter les conversations dans les salons de la bonnesociété. En cette première moitié du XIXe siè-cle, se déplacer à Paris pour affaires, y effectuerson voyage de noces, y courir les magasins etles expositions, c’est une mode et notre régiondemeure très éloignée de la capitale. En 1834,il faut encore 70 heures, quatre à cinq jours enmalle-poste,sur des routes boueuses,pour fran-chir la distance qui sépare Paris de Toulouse.La

vapeur qui réduit le temps et l’espace par lavitesse met de l’animation dans tous les esprits.Les Midi-Pyrénéens coulent leur première enviede chemin de fer dans le vieux rêve de PaulRiquet. Deux siècles plus tôt, cet ingénieurvisionnaire leur a fait un canal qui relie l’At-lantique à la Méditerranée, de Bordeaux à Sète– on écrivait alors Cette – en passant par Agen,Montauban,Toulouse et Carcassonne.Ce tracé,qui suit au nord la Garonne et ses affluents,déli-mite un espace qui descend jusqu’aux Pyrénées.Un espace pour lequel ils sont prêts à engagerla bataille du rail. Dès 1842, les députés de tousles départements concernés multiplient lesdémarches auprès du gouvernement qui finitpar inscrire les kilomètres souhaités au pro-gramme de l’aménagement du Territoire.Belleavancée mais, huit ans plus tard, les travaux nesont toujours pas envisagés.À la voie rapide espé-rée, il est opposé les bienfaits du Canal, le com-merce qui s’y fait et qu’il ne faut,après tout,qu’un

jour et demi pour se rendre de Sète à Bordeaux.Enfin,le 27juin 1852,l’Assemblée nationale votela loi qui autorise le ministère des Travaux Publicsà concéder la ligne Bordeaux-Sète avec une sub-vention de 40 millions de francs de l’époquepour le concessionnaire. Le 25 août, la conces-sion jumelée du canal et de la ligne est accor-dée pour 99 ans à un groupe de banquiers pilo-tés par les frères Pereire de Bordeaux,créateursdu Crédit immobilier, les frères Viguerie, ban-quiers toulousains,et Hippolyte Baduel,admi-nistrateur des Messageries du Midi.Le 5novem-bre, la Compagnie des Chemins de fer du Midiet du canal latéral à la Garonne voit le jour. Ilne reste plus qu’à installer les voies.

Toulouse-Paris, 18h30 de voyageQuatre ans plus tard, le 31 août 1856, le premiertronçon de la ligne Toulouse-Agen est inauguré.Partie de Toulouse à 7h50, la locomotive atteintMontauban à 9h00 où elle charge le préfet deTarn-et-Garonne.Après un nouvel arrêt à Moissac,ellearrive à Agen à 10h32. Le retour s’effectue dansla soirée sans encombre en gare de Toulouse -on disait alors l’embarcadère - qui n’est pas ter-minée. Le long du quai sont rangées les quatrelocomotrices que possède la compagnie.L’arche-vêque les bénit au cours d’une messe solennelle.Dès lors, le progrès est sur les rails et prend tou-tes les directions.Toulouse-Tarbes et Toulouse-Albi apparaissent en 1862, Toulouse-Foix en1864,Toulouse-Albi est prolongée sur Clermontpar Carmaux en 1866. En 1862 est égalementinaugurée la ligne Toulouse,Montauban,Brive-Capdenac, Limoges, Chateauroux, Orléans,


Il était une fois…

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Une histoire de trainNe jamais avoir un train de retard. Née du train, l’expression a été repriseà leur compte, avec gourmandise, par les Midi-Pyrénéens.À peine le monstre d’acier fut-il inventé qu’ils en équipèrent leur région etécrivirent dans son sillage, et pour leur confort, quelques belles pagesdans l’histoire de la vapeur.

Texte de Françoise Caries et Philippe Brassart, illustrations de Kristel Riethmuller.

…le train

Paris. Mais, par cet itinéraire le voyage dure27 h 40 alors que par Bordeaux il ne faut que18h30.Les voitures - on ne dit pas encore wagon- ressemblent à celles des autres compagniesfrançaises de l’époque, à ceci près qu’elles ontune caisse en bois de teck,vernie extérieurement,ce qui leur donne un aspect très flatteur. Leconfort des voyageurs varie avec le prix du bil-let et se répartit en trois classes.En première,unedes cinq voitures-salons de la compagnie, tou-tes différentes, est mise àdisposition. En troisième,les installations sont nette-ment plus rudimentaires.Mais, alors que sur lesautres compagnies, qu’ilpleuve ou qu’il vente, lestroisièmes classes voyagentà ciel ouvert, dès l’origine,la Compagnie du Midi doteses voitures d’un toit et devitres.Sous le second Empire,les Midi-Pyrénéens,asso-ciés aux Audois,aux Héraultais et aux Gardois,veulent prolonger leur première ligne de Sète àMarseille.Ils envoient à Paris une délégation dedeux cents personnes rencontrer Napoléon IIIqui leur accorde le Toulouse-Marseille convoité.De là à envisager des lignes internationales, iln’y a qu’un pas, franchi en 1853 par l’ingénieurBarande.Son projet,resté à l’état de projet,pré-voyait un chemin de fer entre la France et l’Es-pagne, de Toulouse à Saragosse par Bagnères-de-Luchon, le souterrain de la Glère,Venasqueet Balbastre.Il emprunterait à la ligne de Foix lasection Toulouse-Muret et à la ligne de Bayonnela section de Muret à Montrejeau. La traverséecentrale des Pyrénées est déjà à l’ordre du jour.Manquent les moyens techniques actuels et desfinancements appropriés.Si,en Midi-Pyrénées,le train n’est pas édifié pourrépondre aux besoins des mines, il contribue àleur développement. Le « Grand Central », àcapitaux anglais,compagnie rivale du Midi (onn’appelait plus la compagnie du Midi que parcette abréviation) parie sur l’industrie. Enavril 1853, le ministre des Travaux Publics lui concède un vaste secteur entre Garonne etMassif Central. Ce réseau y met en place cinqlignes destinées à relier Clermont-Ferrand à

Montauban,Rodez,Périgueux,Agen,Limoges,Lyon et Bordeaux. Il veut mettre en contact lescinq grands bassins houillers du Centre, Loire,Gard, Brassac, Aveyron et Corrèze et les relieraux grands axes ferroviaires que sont le Paris-Méditerranée,le Paris-Bordeaux et le Bordeaux-Sète. Insatiable, le Grand Central tente d’obte-nir le prolongement de sa ligne Limoges-Agenjusqu’à Tarbes.Mais les capitaux lui font défaut.Conçues par les entrepreneurs locaux pour assu-

rer la prospérité de leursbassins houillers, diffici-lement construites peuaprès 1850 et péniblementexploitées, Graissessac etCarmaux sont les véritableslignes minières de Midi-Pyrénées. Pour être renta-bles,elles auraient dû trans-porter dix fois plus decharbon que les sites pou-

vaient leur en fournir.Très vite l’autorisation estdonnée d’organiser quelques trains spéciauxpour voyageurs.Contre toute attente, les résul-tats du trafic voyageurs dépassent les prévisionsles plus optimistes. Mais c’est une goutte d’eaudans le déficit d’exploitation.Le Midi en prend

possession ce qui parachève son périmètre d’ex-ploitation.Avec les rails il achète le matériel rou-lant. Le 15 janvier 1866 il prend possession dequatre locomotives de Carmaux. Il les baptiseaussitôt, Castor, Pollux, Ulysse et Hector. Autemps de la vapeur,la locomotive est le troisièmepersonnage de l’équipe qu’elle forme avec leconducteur et le chauffeur.

Micheline, Pauline et les autres…Pour absorber le trafic en forte augmentation, lacompagnie commence à doubler les lignes et àposer une seconde voie et s’équipe de trois sor-tes de locomotives, de vitesse, mixte et spéciali-sées dans le transport de marchandises.Dans tousles cas, il s’agit de locomotives-tanders. Pendantpresque un siècle, une poignée de prestigieuses« Pacific » et une armée de petites roues moinsglorieuses mais tout aussi efficaces écrit de bel-les pages dans l’aventure de la vapeur sur les pro-fils tourmentés de beaucoup de lignes midi-pyré-néennes. Cela n’empêche pas le Midi d’être unpionnier incontesté de la traction électrique enFrance. Grand découvreur, il l'expérimente dès1911 en ouvrant un concours.À partir de 1927 eten moins d’une décennie, il électrifie son réseau.Pour ses lignes secondaires et ses navettes, il met

En avril 1853, le ministre des Travaux Publics concède au«Grand Central» un vaste secteurentre Garonne et Massif Central. Ce réseau y met en place cinq

lignes destinées à relier Clermont-Ferrand à Montauban,

Rodez, Périgueux, Agen, Limoges,Lyon et Bordeaux.

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Il était une fois…

en service des automotrices. Il s’y intéresse alorsque la technique balbutie à peine.Ses ingénieursoptent très vite pour le diesel et Micheline, Pau-line et les autres commencent des 1932 à circuler.

Une aubaine pour les "villes d’eau"Très tôt et parallèlement à son développementinterne, le Midi cherche à ouvrir son réseau surl’Espagne.En 1857,il obtient,dans le prolonge-ment du Toulouse-Narbonne, la concessiond’un Narbonne- Perpignan à qui, dès 1861, ilfait franchir la frontière pour atteindre Barce-lone. À l’autre extrémité de la chaîne, le Hen-daye-Irun-Madrid lui appartient également.Cedéveloppement ferroviaire ne se fait pas sansconflits,chacun cherchant à profiter des tracta-tions en cours pour tirer son épingle du jeu. Ildoit compter avec les concurrents redoutablesque sont les autres grandes compagnies ferro-viaires assoiffées d’expansions juteuses.Le PLM(Paris-Lyon- Marseille) a des visées sur l’axeMarseille-Bordeaux qui dessert un port à cha-que extrémité. La polémique enfle jusqu’à setransformer en guerre économique. En 1863,l’État finit par intervenir et par délimiter le ter-ritoire des adversaires.En échange de l’abandon

du Sète-Marseille, le Midi reçoit les cheminsde fer de l’Aveyron et la concession des lignes deSaint-Girons à Toulouse et de Port-Vendres à lafrontière ibérique. En 1878, l’ouverture du Cerbère -Gérone se fait avec un matériel nou-veau,«apte aux grandes vitesses».Un des proto-types est présenté en avant-première à l’exposi-tion universelle de Paris : les convois comportentdes fourgons à bagages spéciaux dont, grandenouveauté, certains sont munis de W-C.Dans le premier quart du vingtième siècle, leMidi, comme les autres grandes compagniesferroviaires françaises,accumule les problèmes

de trésorerie et le recours à l’aide de l’État devient monnaie trop

courante. Aussi, malgré la fusion avec la com-pagnie Paris-Orléans (P.O.) le 1er janvier 1934,les difficultés financières continuent à s’accu-muler et aboutissent à une nationalisation.Elleintervient au premier jour de l’année 1938. LeMidi entre dans la SNCF qui couvre la totalitédu territoire national.Le Midi a-t-il transmis à la nouvelle Société cebesoin de performance et d’esthétique soignéequi a été sa caractéristique ? On peut le penser.Faire circuler deux décennies plus tard le Capi-tole, fleuron du modernisme et du confort des


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Les portraits présentés dans le précédent "Il était une fois" consacré au pastoralisme sontissus de la série Bergers en vallée d'Aure,réalisée par Dominique Delpoux à l'initiative de l'Office de Tourisme de Saint-Lary-Soulan pourle cinquantième anniversaire de la station de skide Soulan.

…le trainannées 60 entre Paris et Toulouse était en quel-que sorte un hommage.Grâce à ce "cami de fer" - on l’appelle ainsi dansnos campagnes - la Région s’ouvre.Les voituresà chevaux ne sont plus,bientôt,qu’un lointain- et déplaisant - souvenir. Le progrès s’impose, pas à pas, rail après rail. Le trainréveille nos petites cités endormies.Il joue aussiun rôle incontestable dans l’expansion des "vil-les d’eau".Les curistes se ruent vers Barèges, lesdeux Bagnères,Luz,Cauterets.Et c’est en trainque des cohortes de maladeset de pèlerins s’en vont versLourdes,la cité mariale,la villedes miracles,dans l’espoir d’ytrouver la guérison et le récon-fort de la foi.C’est en train, on s’en doute,que Jean Jaurès,le tribun socialiste,part de Car-maux,son fief tarnais,pour rejoindre périodi-quement Paris,et en revenir.Assassiné,le députépacifiste, qui sentait proche l’éclatement de laPremière guerre mondiale,ne verra pas,surgisde toutes nos campagnes,ces centaines de mil-liers de jeunes hommes s’engouffrer dans lestrains réquisitionnés, la fleur au fusil, vers le"front", vers l’enfer, convaincus de ne fairequ’une bouchée de l’ennemi.

Le maire qui ne voulait pas du chemin de ferPour ce train,on construit des voies,des viaducs,des tunnels,autant d' "ouvrages d’art" qui mar-quent considérablement le paysage rural eturbain.À l’époque de la vapeur, les réservoirs àeau - les "beffrois" - se multiplient. En 1902, leviaduc de Viaur fait sensation : conçu par l’ar-chitecte Paul Bodin,en acier assemblé par rivets,il est long de 460 m, haut de 116 m, avec un arccentral de 20m d’envergure.Une prouesse tech-nique.Reconnaissable entre tous,l’ouvrage per-met à la voie ferrée Carmaux-Rodez de franchirla rivière et contribue sans nul doute à l’essoragricole du Ségala.On bâtit des ponts tournants,de vastes dépôts,de grands ateliers.Et des gares.Les architectes laissent libre cours à leur ima-gination. Celle de Biarritz mêle style maures-que et néo-basque. Celle de La Tour-de-Carol,dans les Pyrénées-Orientales, est une véritable"cathédrale du désert". La plupart sont plus classiques, fonctionnelles avant tout. La garetoulousaine de Matabiau, d’abord modeste"débarcadère du chemin de fer" desservant lasection Agen-Toulouse de la ligne Bordeaux-Cette, va être agrandie en 1906 pour faire faceau trafic,en constante augmentation.Moins de80 ans plus tard,ce "temple du rail" recevra 20000voyageurs par jour en moyenne.En son temps,rappellent les historiens avec un brin d’ironie,l’un des édiles de la Ville rose,Joseph Villèle,avaitrefusé le chemin de fer…

Nos gares ont une histoireC’est Louis-Napoléon qui accorda sa gare à Tou-louse, sur l’insistance des élus. Le lieu de sonimplantation fut longuement discuté : la muni-cipalité d’alors avait une préférence pour le

quartier Saint-Étienne,près du Port-Saint-Sauveur.Il y eut des négociations,des tractations,des dis-cussions. La solution Bayard l’emporta finale-ment,mais la Compagnie du Midi dut construire,à ses frais, "un pont en maçonnerie sur le canalpour relier la gare à la rue ainsi que les remblaisnécessaires pour maintenir les deux voies laté-rales du canal". Depuis lors, beaucoup d’eau acoulé dans ce canal et le progrès a fait son œuvre :en 2009, la gare comptera un quai de plus, soittreize voies, dont trois en terminus. D’ici l’ho-

rizon 2017, le nombre de pas-sagers atteindra quatorze mil-lions. Façade en pierre deSaintonge - ravalée en 1980- dela brique rose côté quais,on doitcette gare à l’architecte Tou-doire. Depuis 1906, des écus-

sons des villes desservies ornent les ailes des bâti-ments. Les spécialistes y reconnaîtront Tarbes,Bédarieux,Bayonne,Montauban,Béziers,Bor-deaux,Lodève,Cette,Auch,Castres,Agen… Per-pignan,cette autre gare dont Salvador Dali sou-tenait,moustache vibrante,qu’elle était "le centredu monde"… Une horloge monumentale égrèneles heures depuis cent deux ans.Cette gare,c’esttout un monde.Le groupe Zebda l’a même chan-tée naguère,à sa façon :"Des garçons et des filless’y séparent / Matabiau/ Y pleurent même si c’estpour un soir / Matabiau / Y pleurent parce quec’est ça un départ / Matabiau /On rit,on pleure,c’est tout ça ma gare…" Matabiau, longée parle canal depuis un siècle et demi,cernée d’hôtelset de bistrots qui jamais ne ferment. Des dizai-nes de milliers de partants et d’arrivants, desvacanciers en hordes bruyantes en été, en hiver,des escouades de supporters en rouge et noir,desamoureux, des travailleurs, des malchanceuxesseulés qui y font escale et s’y réchauffent le cœuret les os. De la vie, jour et nuit. Des dizaines deTER quotidiens, de trains grandes lignes, desTGV véloces et élégants qui glissent le long desquais dans un rassurant feulement. Des noriasde taxis à la sortie. Et ce nom, que l’on retrouve

dès 1181 et qui désigne aujourd’hui la gare:Mata-biau - "mata-biau" -, la mise à mort du taureaude la légende qui avait traîné le martyr Saint-Ser-nin tout au long de la rue du Taur. Partir, c’estMatabiau. Les cheminots aiment leur gare,bichonnant leurs modernes motrices comme ilsle faisaient autrefois avec leurs locomotives àvapeur. Parmi eux, les anciens se souviennentdes années noires, celles de la Seconde Guerremondiale,quand les Allemands l’occupaient.Cesont des cheminots, aussi, des résistants, qui lalibérèrent lors d’une bataille qui coûta la vie àune trentaine d’hommes courageux. Une pla-que de marbre rappelle leur mémoire,à l’entréedu grand hall.Nos gares ont une histoire.Et nostrains n’en finissent pas de rouler.

Le progrès s’impose, pas à pas,

rail après rail. Le train réveille

nos petites cités endormies.

Les grands chantiers de ce siècle

Avec le temps, l'usure fait sournoisement sontravail de sape. Quand les autorités de laRégion, Martin Malvy en tête, viennent lancer,début septembre 2008, les premiers travaux du"Plan Rail", à Bagnac-sur-Célé dans le Lot, ellesdécouvrent des rails délabrés, des ponts qui ontperdu leur étanchéité. Il y avait urgence et leplan arrive à point nommé pour Midi-Pyrénées:en huit ans, le nombre quotidien de TrainsExpress Régionaux est passé de 150 à 348. Dixmillions de voyageurs par an ! Un défi : d'ici cinqans, il va falloir rénover 500 kilomètres de voiesvétustes, doubler certaines d'entre elles,moderniser des installations techniques, mettreen place de nouveaux systèmes de gestion dutrafic. Un énorme chantier pour lequel la Régiona mis la main à la poche. Défi, également, detaille lui aussi : les Lignes à grande vitesse.C'est tout le Sud, de part et d'autre desPyrénées, qui est concerné.


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GROUPE PS

Un budget de relance et de solidaritéà l’échelle régionaleDans un contexte de crise qui dégrade le tissu économique de nos territoi-res, la majorité régionale, malgré les décisions financières arbitraires etbrutales du gouvernement qui asphyxie les collectivités,propose à l’échellerégionale, un vrai budget de relance. Nous aurions pu présenter un bud-get de rigueur, nous préférons présenter un budget rigoureux.

L’opposition frappée de cécité Ce budget 2009 marque notre engagement pour l’emploi et la solidaritéen direction des familles de Midi-Pyrénées, le développement et le main-tien de l’activité économique (+18 %), la croissance du savoir et de laconnaissance (+45 % pour la Recherche et l’innovation,124 millions d’eu-ros pour les travaux dans les lycées) et les transports collectifs (+22.8% )

Lors de la session budgétaire, l’opposition réfutait notre discours sur ledésengagement de l’État.Ces censeurs ne peuvent ignorer que le pacte deconfiance établi entre l’État et les collectivités locales a été rompu. TOS,filières sanitaires et sociales… ces transferts alourdissent structurellementnos dépenses. Quant aux recettes, chacun est bien obligé de reconnaîtreaujourd’hui que les transferts ne font l’objet que de compensations par-tielles. Pour la Région « l’ardoise » s’élève à 55 millions d’euros qui noussont dus par le gouvernement. Une droite qui ne peut ignorer la résolu-tion de l’Association des Maires de France, présidée par le député-maireUMP Jacques Pélissard:«La nécessité d’une plus grande maîtrise des finan-ces publiques ne saurait,en conséquence,s’appliquer mécaniquement auxcollectivités territoriales et faire de leurs dotations une simple variabled’ajustement.Leurs dépenses sont en outre,et pour une grande part,dépen-dantes des décisions de l’État qui ne paraît pas en mesure de contenir lescharges que, directement ou indirectement, il leur impose… Dans cesconditions, nous appelons solennellement l’attention du gouvernementet du parlement sur les graves conséquences d’une évolution. Elle risquede réduire la capacité des collectivités territoriales à financer les servicespublics locaux et de les conduire à différer, voire à abandonner, des pro-grammes d’investissement. ».

Les collectivités territoriales sont l’architecture de l’édifice RépublicainCet affaiblissement financier des pouvoirs locaux est contre-productif à touségards, notamment pour la vitalité d’une décentralisation dont notre paysa plus que jamais besoin. C’est au niveau local que les politiques de relanceseront les plus efficaces. C’est bien là qu’apparaissent les contradictions du

gouvernement : d’un côté il demande aux collectivités locales de majorerleurs efforts alors qu’elles réalisent déjà 75% de l’investissement public natio-nal et de l’autre, il fragilise leurs finances.

Procédant de la même logique, le gouvernement, pour des motifs électo-ralistes,en arguant de la nécessaire réforme des collectivités locales, tentede « casser » le fait régional.Avec la réforme des collectivités locales : l’an-née 2009 peut être celle de la régression, du recul, dans la constructiond’une nation démocratique, moderne, décentralisée, équilibrée dansson développement territorial au moment où l’Europe entière se bâtit àtravers ses Régions. n

Marc CarballidoPrésident du Groupe Socialiste

Contacts : 22, boulevard Maréchal Juin 31406 Toulouse Cedex 4Tél. : 05 61 33 54 07 ou 05 61 33 57 31 Fax : 05 61 33 54 08e-mail : [email protected]

GROUPE PRG

2 777 000C’est le chiffre de la population de Midi-Pyrénées au 1er janvier 2006,offi-ciellement publié le 31 décembre 2008.Soit 224 000 habitants supplémentaires depuis le dernier recensementde 1999, qui place notre région en 3e position sur 22 en terme de crois-sance annuelle.

Une croissance qui, résultant pour l’essentiel de l’arrivée de populationsnouvelles,traduit bien l’attractivité et le dynamisme incontestable et spec-taculaire de Toulouse,de ses 1re,2e et 3e couronnes ainsi que de villes pro-ches des axes autoroutiers.

Bien sûr les chiffres recouvrent des réalités différentes : tous les territoi-res n’ont pas progressé autant ou au même rythme, certains même ontlégèrement diminué. Mais le fait nouveau et majeur, c’est l’augmenta-tion de la population dans tous les départements y compris dans les espa-ces ruraux victimes jusqu’à présent du déclin démographique.

L’actuelle majorité régionale, élue depuis 1998, et à laquelle les Radicauxde Gauche participent activement, a toute raison de s’en féliciter et d’ytrouver un encouragement à poursuivre et amplifier les politiques cohé-rentes et ambitieuses qu’elle mène en faveur d’un aménagement plus etmieux équilibré du territoire au travers des Pays, des Agglomérations etdes Parcs Naturels Régionaux.

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Les textes qui sont publiés dans cette rubrique relèvent de la seule responsabilité des groupes politiques signataires. Ils ne sauraient en aucun cas engager la responsabilité du Conseil régional Midi-Pyrénées.

Tribune


Conseil régionalExpression des groupes politiques

libreLa Région Midi-Pyrénées continuera à accompagner tous les territoiresdans leur développement. Mais il est clair que la réussite passe aussi parl’arrêt de la politique gouvernementale de « casse » des services publicsde proximité. n

Contact : [email protected]

GROUPE PC

Gâchis et résistancePartout sont annoncées des fermetures d’entreprises, des suppressionsd’emplois : Bougies Fenelon à Cahors, à la SCT Bazet, près de Tarbes, àLedar en Ariège,à l’entreprise Bouquet à Auch,chez Sanofi et Milan,à TLTà Toulouse… Et aussi Villeroy et Bosch dans le Tarn et Garonne,Aubert-Duval à Pamiers, Siemens à Foix et Bosch dans l’Aveyron où des recoursau chômage technique ou aux congés sont imposés.Partout des CDD nonrenouvelés et des suppressions d’emplois intérimaires se multiplient. Et,à Villemur, le groupe américain qui détient Molex met le cap sur la Slo-vaquie en prenant prétexte de la crise, 300 salariés sont mis dehors.

La colère gronde dans le pays devant ces énormes gâchis, devant les mil-liards déversés par l’état et l’Union Européenne pour sauver la finance.Dans le même temps l’état décide de nouvelles baisses des dotations auxcollectivités territoriales. Exigeons que l’état verse la compensation descharges dues à la décentralisation,la revalorisation des dotations de fonc-tionnement au niveau de l’inflation ainsi que la compensation intégralede la taxe professionnelle. Une volonté de rassemblement majoritairedes collectivités territoriales afin d’entrer en résistance contre la politiquede Sarkozy s’impose. n

Groupe communiste. Tél. : 05 61 33 54 13 Mail : [email protected], elus-pcf-regionmidi-pyrenees.elunet.fr

GROUPE UMP-NI

Un budget qui ampute le pouvoird’achat des ménages et accroît lescharges pesant sur les entreprisesPour construire le budget 2009, la majorité régionale,qui a fait de la poli-tique du rail sa priorité, a choisi de recourir à la fiscalité et de se désenga-ger de politiques essentielles.L’année 2009 sera ainsi marquée,pour le voletdépenses, par la baisse des enveloppes allouées à la route (-17 %), à lasolidarité (-14 %), à la culture (-10 %), à l’agriculture (-5 %) et au sport(-2 %) et,pour le volet recettes,par une hausse des taux de fiscalité directede 2,9 %. Or notre Région compte parmi celles où la pression fiscale estla plus forte. Le différentiel entre les taux pratiqués en Midi-Pyrénées etla moyenne nationale est, en effet, de 30 % pour la taxe professionnelle etde 40 % pour les taxes foncières.

Pour justifier ses choix,le Président Malvy se retranche derrière 2 argumentspeu recevables. Il y aurait corrélation entre un faible potentiel fiscal et uneforte pression fiscale. Cet argument est battu en brèche par l’analyse com-parative qui fait apparaître que des régions à potentiel comparable exercentune pression moindre. « Les Régions », ajoute-t-il, « n’ont pas les moyensde compenser les pertes de pouvoir d’achat de nos concitoyens».Certes.Maiselles ont le devoir de le préserver.Or la décision d’augmenter les impôts régio-naux éloigne de cet impératif et aggravera les effets de la crise.

Y avait-il une alternative ? Oui.Elle se résume en 3 points.Faire une pausefiscale comme nous le réclamons et comme l’ont fait la plupart des régions.Recourir à l’emprunt :notre collectivité,faiblement endettée,peut le faire.Diminuer les dépenses injustifiées. Il en va ainsi des dépenses de pres-tige. À cet égard, le poids du « socialisme hôtelier » qui consiste à trans-former l’Hôtel de Région en lieu permanent de réceptions (autant de mani-festations destinées à promouvoir,bien plus que l’action de l’Institution,la personnalité de son Président candidat à sa succession) est devenu exces-sif. Libre au Président Malvy de faire de l’Hôtel de Région un show roommais qu’il reconnaisse que la hausse des dépenses de communication quien résulte alourdit le budget de fonctionnement et qu’il dise en toute trans-parence aux Midi-Pyrénéens combien il leur en coûte. n

GROUPE UDF

Réforme et Démocratie LocaleL’enchevêtrement et l’empilement des collectivités méritent d’être exa-minés. Le groupe UDF propose deux grands niveaux :Le département fédérant les intercommunalités aurait la plénitude desactions territoriales de proximité. Ses élus le seraient par les territoires(élection directe par chaque intercommunalité), moyen d’affirmer l’im-portance des territoires. Le pays a-t-il dès lors son utilité ?La région est la collectivité idéale de réflexion et de vision stratégique pourle développement économique, la formation, l’innovation, la recherche,l’aménagement du territoire.Ses élus seraient désignés à la représentationproportionnelle à un tour,seul mode permettant aux diverses sensibilitéspolitiques de s’exprimer.Entre élus départementaux représentant des territoires et élus régionauxreprésentants les courants politiques un équilibre est assuré.Autonomie financière accrue et clarification des compétences sont enoutre nécessaires. n

Henri GERAUD – Conseiller RégionalTél. : 05 61 33 52 62 - e-mail : [email protected]

GROUPE FN

Les largesses de la gaucheL’Europe, le gouvernement et lesrégions, fossoyeurs de la FranceDans le contexte de crise économique et financière sans précédent queconnait la France, l’Europe,aidée des gouvernements successifs de droitecomme de gauche et des conseils régionaux, a une lourde part de res-ponsabilité. En effet, au lieu de remplir un rôle protecteur pour les peu-ples qui la composent,elle s’est lancée dans une mondialisation à outrance,avec les effets dévastateurs que l’on connaît, dans le but de détruire lesEtats-Nations en leur ôtant toute forme de souveraineté et toute marge demanœuvre que nécessite la situation actuelle.La région Midi-Pyrénées s’est engouffrée dans la brèche ainsi ouverte etparticipe à la mise en concurrence des territoires orchestrée par Bruxel-les, faisant fi de plusieurs siècles d’histoire qui ont permis la mise en placed’une organisation territoriale qui, à défaut d’être parfaite, s’est avérée laplus performante, tant sur le plan économique que social.Le groupe FN tient à rappeler que ses élus sont les seuls à s’opposer concrè-tement à la funeste politique menée main dans la main par l’Union euro-péenne, le gouvernement français et la majorité régionale socialo-com-muniste. n Groupe FN - 05 61 33 54 75 - [email protected]

« Je suis né à Tarbes en octobre et endécembre mes parents m’emme-naient déjà à la montagne. Je suismonté sur mes premiers skis à un anet demi, guidé par mon père moni-teur professionnel ».Le snowboard– comprenez le surf des neiges - adébarqué dans la vie de Mathieu Cré-pel à l’âge des premières parties de1 000 bornes et des guerres de che-valiers. « J’ai commencé ce sport àsix ans et j’en suis très rapidementdevenu adepte ».La suite logique de l’enfance et del’adolescence montagnardes dujeune homme,du côté de la Mongie,est faite de descentes parfois noireset de sensations souvent rouges.« Ilfaut toujours chercher le pointd’équilibre entre prise de risque etrespect des règles de sécurité. C’estindispensable de connaître ses limi-tes pour ne pas jouer avec la vie ».Le vocabulaire et le tableau de chassedu sportif de haut niveau se sontenrichis du jargon très anglo-saxond’une passion devenue profession.Grand gagnant en 2005 du circuitTicket To Ride (TTR) World Snow-board Tour, Mathieu Crépel adécroché en 2007 deux médaillesd’or au Championnat du monde desnowboard à Arosa en Suisse dansla catégorie Big air et Half-pipe etc’est sans parler de freeride, jib,slo-pestyle et autre quaterpipe qui nelaissent pas de glace Mathieu Cré-pel et font la joie,comme toutes lesdisciplines spectaculaires du snow-board, des équipementiers dessports de glisse.« Dans une carrière de snowboar-der,il y a des temps réservés à la com-pétition et d’autres à ce qu’on appellela vidéo, l’image. Tout ça fait beau-coup de travail et demande beau-coup de rigueur mais c’est génial.Jene m’ennuie jamais.J’ai conscienced’avoir une vie hors norme dans lebon sens du terme ». Après uneannée 2008 très « vidéo », 2009 estplacée pour Mathieu Crépel à nou-veau sous le signe de la compétitionavec en ligne de mire 2010 et les jeuxolympiques de Vancouver. « Pourl’instant, je ne me mets pas la pres-sion mais je me remets très sérieu-

sement dans le bain de la compéti-tion. Je m’entraîne avec l’équipe deFrance ».

Organisation d’un raidsportif en avril prochain

Cette année 2009 sera égalementcelle de projets plus personnels pourle parrain de Mountain Riders,l’as-sociation de défense d’un dévelop-pement durable de la montagne,pendant de Surf Riders qui agit deson côté pour la protection du litto-ral. « Le dernier week-end d’avrilaura lieu durant deux jours un grandraid sportif baptisé “Du flocon à lavague”».La Région est partenaire de cet évé-nement dont l’objectif est de mon-trer comment en matière d’environ-

nement tout est extrêmement lié.Des activités seront proposées à par-tir du Pic du Midi et ce, jusqu’àAnglet en bord de mer avec pour filconducteur la rivière l’Adour. « Jesuis évidemment très sensible à laprotection de la montagne parce quej’y suis attaché depuis tout petit etque c’est aussi mon gagne-pain maisen réalité la préservation des mas-sifs nous concerne tous. Les pollu-tions relevées dans les sommets finis-sent pour certaines dans les rivièreset redescendent dans les plaines etau final dans la mer ».À côté des participants au raid aux-quels seront proposées des épreuvesde ski,de VTT,de canyoning puis desurf, il y aura une équipe de scienti-fiques. Ces scientifiques feront desrelevés d’échantillons et tenteront

de dresser un bilan de notre écosys-tème. « Le Sud-Ouest est l’une desseules régions au monde où l’onpasse en si peu de temps de la mon-tagne à la mer avec des paysages aussimagnifiques.L’année dernière je mesuis investi dans l’organisation d’uneépreuve internationale de snow-board dans les Pyrénées.J’ai fait venirdes sportifs du monde entier habi-tués aux paysages d’exception.Tousont été sensibles à la beauté des Pyré-nées et surpris de certains dénive-lés».Alors comme d’autres ailleurs,Mathieu Crépel s’est fait – même s’ille réfute avec modestie – ambassa-deur des Pyrénées et défenseur defaçon plus globale de l’environne-ment. Un de plus dans une catégo-rie où tout le monde dispose d’unchèque en blanc.


Rencontre

De toute évidence le blanc est sa couleur. À 24 ans,le snowboarder pyrénéen Mathieu Crépel s’est forgéles muscles à la poudreuse davantage qu’au petit lait.

Mathieu CrépelLa vie en blanc

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Midi-Pyrénées Info n°31

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